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Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ». « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi…
Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ». « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi…
durée : 00:07:18 - Nouvelles têtes - par : Marie Misset - Alexandre Boucheix, phénomène de l'ultra-trail, publie “On m'appelle Casquette verte” chez Flammarion. Il raconte au micro de Marie Misset comment il est passé d'une vie métro boulot dodo, à celle où on termine l'ultra-trail La Diagonale des fous à La Réunion, et qui plus est dans le top 10.
Avec : Alexandre Boucheix, alias Casquette verte, coureur d'ultra-trail. - L'invité qui fait l'actu. Le samedi et le dimanche à 8h40, Anaïs Castagna reçoit un acteur majeur de l'actualité et donne la parole aux auditeurs de RMC.
10 000 kilomètres par an, une casquette et toujours la même folie ! Alexandre Boucheix et son co-auteur Franck Bertaud, sont les invités exceptionnels de RMC Running, à l'occasion de la sortie du livre "On m'appelle Casquette Verte", le 2 avril prochain. De son amour pour l'ultra-trail et la Diagonale des Fous, par ses rencontres qui l'ont façonnées à son rapport avec son personnage, Casquette Verte se confie en longueur au micro de Benoit Boutron et Yohan Durand. Pour l'occasion, RMC Running vous fait gagner 2 livres "On m'appelle Casquette Verte" dédicacés par Alexandre Boucheix ! Et dans le deuxième plan matos, nous vous offrons un cadeau exceptionnel : la première chaussure de trail-running 'Vezor' de la marque Rossignol. Pour ces cadeaux exceptionnels, rendez-vous sur Instagram, abonnez-vous au compte RMC Running et identifiez 2 de vos amis !
Voici le 4e épisode de la 4e saison de La Bande à D+ présenté par Nicolas Fréret du média Distances+ avec :Stéphane BrogniartLudo ColletSylvaine Cussot
EXCLU PODCAST – Aujourd'hui, autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot : Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Jean-Loup Bonnamy.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 18/03/2025, il revient sur ce match de football entre Angers et Monaco, en Ligue 1 qui a été interrompu pour permettre aux joueurs de rompre le jeune du ramadan et de la polémique qui en a résulté. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
64% des managers nouvellement promus se sentent mal préparés à cette nouvelle responsabilité.Alors dans ce nouvel épisode, je vous donne 4 pistes d'action pour vous aider à gérer efficacement cette double casquette de manager et d'expert. Améliorer sa gestion du temps, clarifier les priorités et les attentes, développer sa communication et déléguer efficacement sont les quatre piliers indispensables pour cela.Bonne écoute !À très vite,Prenez soin de vous !Plus d'info :Pour recevoir gratuitement notre sélection hebdo de conseils pratiques pour animer votre équipe, rendez-vous ici : https://teambakery.com/nlEt n'oubliez pas de laisser 5 étoiles et un gentil commentaire sur Apple Podcast et Spotify si l'épisode vous a plu.TIMELINE :00:00:00 - Introduction00:01:17 - 4 pistes pour gérer efficacement ces deux casquettes00:10:37 - Conclusion
Rencontre au sommet à Ottawa. Poilievre répond à Paul St-Pierre Plamondon. Pas de francophones dans la course au PLC. La rencontre Robitaille-Dutrizac avec Antoine Robitaille et Benoit Dutrizac. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Bienvenue dans la 2ème partie de cet épisode événement en immersion sur l'UTMM, l'Ultra-Trail de Montmartre : un défi fou né de la tête de l'indispensable Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte.Cette épreuve atypique d'ultra-trail a pour principe l'ascension pendant 25h12 de l'escalier le plus passant d'Europe rue Foyatier à Montmartre, le long du funiculaire. Une pente à 33% avec 266 marches à gravir et seulement 20 participants sur la ligne de départ.Monter, descendre. Et recommencer sans cesse. Du vendredi 13 décembre 22h au samedi 14 décembre 23h12.J'ai pris le départ de cette aventure pétrifié. Dans l'incertitude absolue sur ce qu'on mon corps et mon esprit seraient capables de donner dans ce contexte inconnu pour moi jusqu'ici.Ma petite voix intérieure me disait que 50 allers-retours seraient honorables, 75 une sacrée satisfaction et 100 un fabuleux, autant qu'inattendu, accomplissement.A 22h ce vendredi 13 décembre, je me suis lancé dans cette aventure, dans une ferveur ahurissante, avec une foule venue en masse dans les escaliers soutenir l'initiative de Casquette Verte.Cet effort, je ne l'ai pas vécu seul un instant. Seul je n'en aurais d'ailleurs pas fait la moitié. Découvrez ici l'envers du décor de cette course singulière le temps de cette plongée en immersion .Photo : Kevin Vanstaen***Course Épique, c'est le podcast running et trail qui vous fait vivre dans chaque épisode une histoire de course à pied hors du commun.Pour ne rien manquer de notre actualité et vivre les coulisses du podcast, suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/courseepique.podcast/Retrouvez également Course Epique en vidéo sur YouTube : https://bit.ly/courseepique_youtubeCourse Épique, un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans la 1ère partie de cet épisode événement en immersion sur l'UTMM, l'Ultra-Trail de Montmartre : un défi fou né de la tête de l'indispensable Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte.Cette épreuve atypique d'ultra-trail a pour principe l'ascension pendant 25h12 de l'escalier le plus passant d'Europe rue Foyatier à Montmartre, le long du funiculaire. Une pente à 33% avec 266 marches à gravir et seulement 20 participants sur la ligne de départ.Monter, descendre. Et recommencer sans cesse. Du vendredi 13 décembre 22h au samedi 14 décembre 23h12.J'ai pris le départ de cette aventure pétrifié. Dans l'incertitude absolue sur ce qu'on mon corps et mon esprit seraient capables de donner dans ce contexte inconnu pour moi jusqu'ici.Ma petite voix intérieure me disait que 50 allers-retours seraient honorables, 75 une sacrée satisfaction et 100 un fabuleux, autant qu'inattendu, accomplissement.A 22h ce vendredi 13 décembre, je me suis lancé dans cette aventure, dans une ferveur ahurissante, avec une foule venue en masse dans les escaliers soutenir l'initiative de Casquette Verte.Cet effort, je ne l'ai pas vécu seul un instant. Seul je n'en aurais d'ailleurs pas fait la moitié. Découvrez ici l'envers du décor de cette course singulière le temps de cette plongée en immersion .Photo : Cyprien Tampé***Course Épique, c'est le podcast running et trail qui vous fait vivre dans chaque épisode une histoire de course à pied hors du commun.Pour ne rien manquer de notre actualité et vivre les coulisses du podcast, suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/courseepique.podcast/Retrouvez également Course Epique en vidéo sur YouTube : https://bit.ly/courseepique_youtubeCourse Épique, un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans cet épisode événement en immersion sur l'UTMM, l'Ultra-Trail de Montmartre : un défi fou né de la tête de l'indispensable Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte.Cette épreuve atypique d'ultra-trail a pour principe l'ascension pendant 25h12 de l'escalier le plus passant d'Europe rue Foyatier à Montmartre, le long du funiculaire. Une pente à 33% avec 266 marches à gravir et seulement 20 participants sur la ligne de départ.Monter, descendre. Et recommencer sans cesse. Du vendredi 13 décembre 22h au samedi 14 décembre 23h12.J'ai pris le départ de cette aventure pétrifié. Dans l'incertitude absolue sur ce qu'on mon corps et mon esprit seraient capables de donner dans ce contexte inconnu pour moi jusqu'ici.Ma petite voix intérieure me disait que 50 allers-retours seraient honorables, 75 une sacrée satisfaction et 100 un fabuleux, autant qu'inattendu, accomplissement.A 22h ce vendredi 13 décembre, je me suis lancé dans cette aventure, dans une ferveur ahurissante, avec une foule venue en masse dans les escaliers soutenir l'initiative de Casquette Verte.Cet effort, je ne l'ai pas vécu seul un instant. Seul je n'en aurais d'ailleurs pas fait la moitié. Découvrez ici l'envers du décor de cette course singulière le temps de cette plongée en immersion .Episode intégral disponible mercredi 25 décembre.***Course Épique, c'est le podcast running et trail qui vous fait vivre dans chaque épisode une histoire de course à pied hors du commun.Pour ne rien manquer de notre actualité et vivre les coulisses du podcast, suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/courseepique.podcast/Retrouvez également Course Epique en vidéo sur YouTube : https://bit.ly/courseepique_youtubeCourse Épique, un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alex, alias Casquette Verte, est bien connu des passionnés de running pour ses aventures sportives, où il mêle humour et dépassement de soi. Mais cette fois-ci, ce n'est pas une ligne d'arrivée ou un record personnel qui a transformé sa vie, mais un événement bien plus intime : devenir papa.Comme beaucoup de parent, lorsque son fils est né, Alex a vu son quotidien bouleversé. Entre les nuits blanches, les couches, et les entraînements repensés, il a dû trouver un nouvel équilibre pour concilier sa passion de l'ultra distance et son rôle de père. Ce qui aurait pu être un obstacle s'est finalement révélé être une source de motivation et une opportunité de redéfinir ses priorités.Dans cet épisode, Alex partage avec beaucoup de sincérité les défis, les ajustements, mais aussi les joies immenses qu'il a rencontrés en devenant papa tout en restant fidèle à son amour pour l'ultra distance. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse entrer dans la tête de Casquette Verte.
Dans cet épisode événement, j'ai le plaisir de recevoir Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, coureur atypique et esprit libre de l'ultra-trail, qui nous fait découvrir les dessous d'un défi hors normes né de son imagination : l'Ultra-Trail Montmartre. Un événement où folklore, endurance, et second degré se rencontrent au cœur du Paris historique, avec 20 élus seulement sur la ligne départ, dont j'ai la chance (ou pas, l'avenir le dira) de faire partie.Le concept de cet UTMM : 271 allers-retours des mythiques escaliers de la Rue Foyatier le long du funiculaire, 1 montée en funiculaire obligatoire, ticket inclus pour la pause contemplation, une barrière horaire calculée à la seconde : 23 heures et 51 minutes pour être NISHER. Pour les plus rapides ? Un chrono sous 16h15 pour décrocher le statut prestigieux de FINISHER et écrire leur nom dans la légende.Attention les règles sont strictes : pas de coachs, mais une totale liberté de ravitaillement et de pacing, une présence obligatoire au Corcoran's Irish Pub pour un after à la hauteur de l'effort.Les supporters sont invités à revêtir des habits de montagne rétro et, tradition oblige, de faire "remonter et descendre le saumon" pour encourager les coureurs !Seul matériel imposé : un compteur de tour pour ne pas perdre le fil de cette ascension répétée.Venez découvrir avec nous les coulisses de cette expérience hors normes, imaginée par un personnalité qui l'est tout autant. Et rendez-vous ce vendredi 13 décembre à 22 heures pour venir me, et nous, soutenir bien sûr. Je compte sur vous.***Course Épique, c'est le podcast running et trail qui vous fait vivre dans chaque épisode une histoire de course à pied hors du commun.Pour ne rien manquer de notre actualité et vivre les coulisses du podcast, suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/courseepique.podcast/Retrouvez également Course Epique en vidéo sur YouTube : https://bit.ly/courseepique_youtubeCourse Épique, un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios*** Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 18 novembre 2024.
Dans sa deuxième chronique, lundi 18 novembre, Philippe Caverivière, s'est adressé à l'agriculteur Paul Mougenot, dont le secteur en difficulté se mobilise à nouveau. Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 18 novembre 2024.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 18 novembre 2024.
Tous les matins en Podcast, je décrypte l'actualité économique, les marchés et Cryptos, et partage mes stratégies de Trading et d'Investissement.Des fois, les Samedis (OUI il FAUT QUE je relance ça ! ), l'Interview d'un expert ou d'un investisseur sur les marchés pour partager expériences, erreurs, parcours, et chercher des solutions dans notre parcours sur les marchés ou plus largement.
Tous les matins, à 6h45, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique de Amélie Rosique.
En un an, le nombre de demandes, auprès du consulat d'Israël, de Français de confession juive souhaitant émigrer depuis les attentats du 7 octobre a augmenté de 510%, selon l'Agence juive. La sécurité dans le système scolaire, ainsi qu'autour des lieux de culte, est pointée du doigt par ces familles.
En un an, le nombre de demandes, auprès du consulat d'Israël, de Français de confession juive souhaitant émigrer depuis les attentats du 7 octobre a augmenté de 510%, selon l'Agence juive. La sécurité dans le système scolaire, ainsi qu'autour des lieux de culte, est pointée du doigt par ces familles.
Elles sont 6 à prendre part à cette aventure fin novembre. 6 à vouloir traverser le désert d'Atacama au Chili, sans tracé officiel, sans règles et sans spectateurs. Le projet du "TSP Atacama 2024" est l'objectif de "Las Chicatas", un groupe d'amies qui se lance dans une course atypique et solidaire à plus de 4500m d'altitude ! Comment se sont-elles préparées pour un tel évènement ? Pourquoi avoir voulu tenter cette aventure ? Comment gérer les variations de températures et les routes parfois dangereuses d'Amérique du Sud ? Pour en parler dans RMC Running, Geoffrey Charpille et Yohan Durand reçoivent Andréa Zamith et Amélie Bongrand ainsi qu'Anaëlle Gabrieli de l'équipe d'assistance ! Vous saurez tout autour de ce projet 100% féminin, entre résilience, dépassement de soi et véritable défi sportif. Et pour les aider à appréhender au mieux la distance de 550 kilomètres en montagne, la séance concoctée par Yohan Durand sera axée sur les conseils et les règles à suivre absolument pour courir en altitude. Suivez le guide, le Maître YoDu' se transforme en sherpa !
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Tout savoir de l'actualité people et média, c'est tous les jours à 7h35, avec Antoni Ruiz sur RFM !
Pour écouter l'épisode en entier tapez "#413 - Alexandre Boucheix (Casquette Verte) - Ultra-Traileur - “Je suis jamais le meilleur mais j'adore briller”" sur votre plateforme d'écoute.
Probablement le plus anticonformiste des coureurs. Depuis plus de 10 ans, Alexandre Boucheix est chef de projet chez JCDecaux le jour et superstar de l'ultra-trail la nuit. Son nom de scène : Casquette Verte. Aujourd'hui connu comme le loup blanc dans le monde du trail, il rassemble plus de 140 000 personnes sur son compte Instagram sous ce nom, documentant ses courses et ses aventures avec sa fameuse casquette verte. Son approche de la course est complètement délirante. Il refuse toute méthode ou programme et se concentre sur le volume : “Jamais de fractionné. Je ne m'entraîne pas, je cours.” Auparavant la course le rendait indifférent, il préférait répéter 3000 fois une figure de skateboard plutôt que de sortir courir. L'aventure commence par un acte manqué, après une soirée arrosée. Alexandre candidate pour son premier ultra-trail, La Diagonale des Fous : 175 km avec plus de 10 000 mètres de dénivelé sur l'île de la Réunion. Il parvient alors à entrer dans le top 100. Depuis, il multiplie les projets, tous plus insensés les uns que les autres. Finir dans le top 10 de la Diagonale des Fous. Faire 100 km autour du Parc des Princes en tournant en rond. Courir 490 km dans le désert d'Atacama. Inventer l'Ultra-trail de Montmartre. Et bien d'autres projets pirates. Alexandre nous livre ses meilleurs conseils et sa non-méthode : La stratégie pour améliorer sa récupération Rendre la course facile et agréable La fonctionnalité cachée de Strava Ses plus grandes erreurs de nutrition Le rapport entre les sponsors et les influenceurs dans le monde du sport Les coulisses de ses ultra-trails et de ses entraînements (qui n'en sont pas !) Un épisode inspirant, motivant, avec un personnage aussi résilient que punk qui propose une approche alternative à la course longue et au trail. Préparez vos baskets, il vous sera impossible de rester cloué à votre chaise après cette écoute. Vous faites une sortie : partagez-la sur les réseaux en nous mentionnant, et retrouvez-nous sur Strava et sur le Club GDIY ! Dernière ligne pour Alexandre, l'UTMB commence cette semaine, le 30 août 2024. Suivez-le sur les réseaux pour découvrir son classement : Instagram, Strava, Linkedin. TIMELINE: 00:00:00 : Briller sans être le meilleur 00:15:25 : Comment Alexandre a commencé à courir ? 00:26:24 : Le refus des programmes pour la beauté du geste 00:41:19 : Lui c'est une petite biche et moi j'ai un fusil 00:48:15 : Le plus bel acte manqué d'ivresse : les dossards 00:58:03 : Gérer sa récupération, les blessures et les lendemains de course : suis-je un bourrin ? 01:03:03 : Désert, Diagonale des fous, Montmartre 01:16:28 : Comment se motiver et courir par plaisir 01:25:46 : La fonctionnalité la plus sous-cotée de Strava 01:30:16 : La plus grosse erreur en nutrition lors des trails 01:39:36 : Jusqu'où peut-on pousser le corps ? 01:53:06 : Combien gagne Casquette Verte auprès des sponsors ? 02:11:29 : Les moments de grâce 02:25:11 : Urine, imperméabilité et bâtons 02:38:18 : Quelle responsabilité sur les réseaux sociaux ? 02:48:16 : Les projets caritatifs de Casquette Verte 02:54:46 : La fuite à Varennes Les anciens épisodes de GDIY mentionnés : #300 - Mathieu Blanchard - Ultratrail et Aventure - Commencer le running à 26 ans et devenir une légende de l'ultratrail #401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seul #178 - Kilian Jornet - Alpinisme & Ultra-trail - Ne pense pas au résultat, l'objectif c'est de progresser #203 - Catherine Poletti - UTMB - Changer l'histoire du sport et du Mont-Blanc #396 - Gérard Saillant - Institut du Cerveau — Le chirurgien de Ronaldo, Schumacher, du PSG et de la FIA #338 - Gad Elmaleh - On est tous le blond de quelqu'un #320 - Michael Horvath - Strava - Vous êtes ce que vous faites chaque jour #52 Stéphanie Gicquel - Visualiser pour ne jamais abandonner #181 - Olivier Goy - La vie, la maladie, le dépassement : memento mori Nous avons parlé de : Casquette Verte Youtube OVNI JCDecaux La Diagonale des Fous (Grand Raid de la Réunion) UTMB : Ultra-Trail du Mont-Blanc Ronald Bouteille Nicolas Spiess (Running addict) Campus coach EcoTrail 80km Paris Trail dans le désert d'Atacama (vidéo YouTube) TRAIL DI U MONTE CARDU Ultra Trail MontMartre Salomon Visites du Paris secret de Lorànt Deutsch Strava näak Ugo Ferrari Suunto Seen creative content ULTRA 01 La Martingale La création du Téléthon - Bernard Barataud ZEvent Les recommandations de lecture : L'Art de la Guerre de Sun Tzu Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand Autoportrait de l'auteur en coureur de fond de Haruki Murakami La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.
Dans cette émission, il est question de JALOUSIE, avec Casquette Verte, sportif UltratrailerAu programme :les lettres de Bianca*, Jennifer*, Cécile Poneytte* et Ondine Motierles thèmes des différents types de jalousie, de l'esprit de compétition, de l'accueil de "ce sentiment dégeulasse", de comparaison, d'envie, de contrôle coercitif, de la place des relations précédentes, de compersion, de confiance, et de si "textoter c'est tromper ?".une reprise de John Lennonles chroniques de Jean-Baptiste Toussaint aka Tales From The Click et Élise BaudouinAmour Jungle, une émission en 11 épisodes inspirée par Maud Ventura et écrite par Ben Mazué et Fanny Sidney
Bienvenue dans cet épisode exceptionnel de Course Épique enregistré en public à l'Apollo Théâtre à Paris le 5 juin dernier, journée mondiale de la course à pied. Ça ne s'invente pas !Nous avons passé une grosse quarantaine de minutes ensemble Et 40, c'est presque 42 et 42 c'est en km la distance du marathon.Je vous propose donc d'embarquer avec mes invités et moi pour un marathon que je qualifierais d'épique, où chaque minute de nos échanges est l'équivalent d'un kilomètre parcouru, le temps d'un marathon virtuel dans les rues de Paris.Mes invités parlons-en : l'athlète Anaïs Quemener, partage dans cet épisode son incroyable parcours de résilience et de combativité, après avoir été confrontée à un cancer du sein triple négatif de stade 3, à l'âge de 24 ans.A ses côtes Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, l'icône rebelle de l'ultra-trail, qui a fait preuve de toute sa verve, sa fougue, son humour et sa gentillesse sur scène.Vous découvrirez notamment dans cet épisode hors-série deux moments clés avec une folklorique séance de ravito sur scène ou encore une série de questions / réponses de mes invités avec des marshmallows dans la bouche.Et en fil rouge, bien sûr, une interview pour découvrir ces deux personnalités qui marquent chacune de leur empreinte la course à pied, à leur façon.Merci à Anaïs, Alexandre, aux bénévoles sur scène, à l'équipe Course Épique, à Marine Baousson, à Amazon Music, Acast, l'Apollo Théâtre et enfin Furax d'avoir rendu ce moment possible.Je n'ai déjà qu'une envie : y retourner ! Bonne écoute.***Course Épique, c'est le podcast running et trail qui vous fait vivre dans chaque épisode une histoire de course à pied hors du commun.Pour ne rien manquer de notre actualité et vivre les coulisses du podcast, suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/courseepique.podcast/Retrouvez également Course Epique en vidéo sur YouTube : https://bit.ly/courseepique_youtubeCourse Épique, un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Découvrez en avant-première un extrait de l'épisode exceptionnel de Course Épique enregistré en public à l'Apollo Théâtre à Paris le 5 juin dernier, journée mondiale de la course à pied. Ça ne s'invente pas !Nous avons passé une grosse quarantaine de minutes ensemble Et 40, c'est presque 42 et 42 c'est en km la distance du marathon.Je vous propose donc d'embarquer avec mes invités et moi pour un marathon que je qualifierais d'épique, où chaque minute de nos échanges est l'équivalent d'un kilomètre parcouru, le temps d'un marathon virtuel dans les rues de Paris.Mes invités parlons-en : l'athlète Anaïs Quemener, partage dans cet épisode son incroyable parcours de résilience et de combativité, après avoir été confrontée à un cancer du sein triple négatif de stade 3, à l'âge de 24 ans.A ses côtes Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, l'icône rebelle de l'ultra-trail, qui a fait preuve de toute sa verve, sa fougue, son humour et sa gentillesse sur scène.Vous découvrirez notamment dans cet épisode hors-série deux moments clés avec une folklorique séance de ravito sur scène ou encore une série de questions / réponses de mes invités avec des marshmallows dans la bouche.Et en fil rouge, bien sûr, une interview pour découvrir ces deux personnalités qui marquent chacune de leur empreinte la course à pied, à leur façon.Merci à Anaïs, Alexandre, aux bénévoles sur scène, à l'équipe Course Épique, à Marine Baousson, à Amazon Music, Acast, l'Apollo Théâtre et enfin Furax d'avoir rendu ce moment possible.Je n'ai déjà qu'une envie : y retourner ! Découvrez dès à présent le 1er extrait de cet épisode, en attendant sa sortie en version intégrale mercredi. Bonne écoute.***Course Épique, c'est le podcast running et trail qui vous fait vivre dans chaque épisode une histoire de course à pied hors du commun.Pour ne rien manquer de notre actualité et vivre les coulisses du podcast, suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/courseepique.podcast/Retrouvez également Course Epique en vidéo sur YouTube : https://bit.ly/courseepique_youtubeCourse Épique, un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les bisons américains ont failli disparaître à la fin du XIXè siècle, et avec eux tout un pan de la culture autochtone du continent. Au Canada, ce lourd passé colonial est désormais un véritable moteur pour la réintroduction des bisons, entre réconciliation culturelle, écologique et économique, pour les descendants des colonisateurs et des peuples autochtones. (Rediffusion) Dans les vastes plaines jaunies du sud de l'Alberta balayées par le vent, le bâtiment du centre d'interprétation de Head-Smashed-In est parfaitement intégré dans l'une des falaises des plateaux situés au pied des montagnes des Rocheuses.Quinton Crowshoe, membre de la communauté des Piikani, est guide à Head-Smashed-In, site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco : c'est là, du haut de cette falaise, que ses ancêtres chassaient le bison. Rassemblés dans un bassin, les bisons étaient attirés jusqu'au bord des falaises au soleil levant. Éblouis et effrayés par des Piikanis, ils se précipitaient dans le vide. Au pied de la falaise, les autres membres de la communauté les achevaient, puis utilisaient l'intégralité des carcasses pour survivre au rude hiver du continent.Le centre de Head-Samshed-In reçoit chaque année plus de 80 000 visiteurs. Pour Quinton, perpétuer cet héritage, c'est aussi reconnaître l'importance des bisons pour les écosystèmes des Grandes Plaines. « Lorsque le Créateur a créé les bisons, il a conçu leurs sabots de manière à ce que, lorsqu'ils se déplacent, ils aèrent naturellement le sol. Ils nourrissent le sol une fois qu'ils ont mangé toute l'herbe, puis se déplacent vers leur prochaine zone de pâturage. Ils laissent derrière eux une formidable fertilisation », explique le petit-fils de Joe Crowshoe Senior, qui a participé à la création de ce centre d'interprétation. Un allié écologiqueLes peuples autochtones connaissent depuis toujours le potentiel écologique du bison, mais il a fallu qu'il manque de disparaître pour que les Blancs réalisent l'importance de leur rôle. Les bisons ont été presque annihilés pour leur cuir, utilisé dans les courroies des machines lors de la révolution industrielle en Europe, et pour chasser les peuples autochtones des plaines que les animaux avaient fertilisées. À la fin du XIXè siècle, il n'en restait plus qu'une poignée, contre des dizaines de millions un siècle plus tôt.Dans le nord de l'Alberta, près du parc national de l'Île aux Élans, Wes Olson, ancien employé de Parc Canada et spécialiste du bison, a établi sa résidence. « Les bisons sont des espèces-clé, et lorsqu'ils ont été retirés des grandes plaines d'Amérique du Nord ou de tout autre endroit où ils vivaient, ces écosystèmes se sont généralement effondrés », explique le passionné. Wes Olson a participé à la réintroduction des bisons dans le parc national canadien de Banff, en 2017, aux côtés de Dillon Watt, toujours employé là-bas.Casquette visée sur la tête, le travailleur de Parc Canada explique : « Aujourd'hui, il y a un peu plus de cent bisons dans le parc national de Banff. Nous avons commencé avec 16 animaux en 2017. On peut parler d'une réussite, même si beaucoup de choses restent à accomplir, notamment pour faire cohabiter l'homme et l'animal sauvage ». Aujourd'hui, le bison n'est plus une espèce en danger. Rien qu'au Canada, on compte plus de 12 000 bisons des plaines et des bois en liberté, et près de 150 000 bisons d'élevage. Une économie écologique ?Dans un café de Calgary, la ville la plus peuplée de l'Alberta, le rendez-vous est pris avec Kelly Long. À la tête de l'entreprise Noble Premium Bison, la femme d'affaires exporte de la viande de bison jusqu'en Europe. Pour Kelly, cultiver le bison permet de promouvoir un élevage plus responsable : en moyenne un producteur canadien détient seulement 150 têtes dans sa harde. « Nous ne pratiquons pas d'insémination artificielle et nous ne donnons pas d'hormones de croissance. La façon dont nous élevons les animaux ajoute de la valeur à la terre, aide l'environnement, aide le sol, aide à séquestrer le carbone, aide le bassin versant, aide la diversité des plantes ».George Briggs est éleveur de bisons depuis une trentaine d'années dans le centre de l'Alberta. Il a une harde qu'il ne touche pas, et des veaux qu'il envoie à la boucherie tous les dix-huit mois. Dans ses champs, une centaine d'animaux profitent d'un terrain de 250 hectares. Le mâle est gigantesque et sa fourrure est encore épaisse de l'hiver. Son garrot atteint la fenêtre de son pickup pourtant bien américain.Pour George, le bison est clairement un allié écologique. « Avant, ce champ était un champ de culture intensive. Quand je l'ai acheté pour y mettre des bisons, le voisinage m'a pris pour un fou. Aujourd'hui, le champ respire, la terre est noire, les oiseaux sont revenus et j'ai pu y planter des arbres », explique l'éleveur, qui habite juste à côté de son champ. Élever le bison, c'est aussi faire sa part pour compenser la lourde responsabilité des Canadiens blancs dans sa disparition. « Ils essayaient de forcer les Premières Nations à se déplacer plus loin. Sans ces quelques personnes qui ont capturé ces animaux pour les placer dans des parcs, nous n'aurions probablement plus de bisons aujourd'hui, n'est-ce pas ? », soupire le rancher.Il y a dix ans, un traité pour les bisons a été signé entre différentes Premières Nations pour encourager leurs réintroductions dans les Plaines. Les réserves autochtones sont de plus en plus nombreuses à en accueillir, même si la mer de bison décrite par leurs ancêtres dans les Grandes Plaines risque de ne jamais revenir.
Selon un sondage partagé jeudi 4 juillet par Toluna Harris Interactive pour Challenges, M6 et RTL, le Rassemblement National n'obtiendrait plus une majorité absolue au second tour des élections législatives. Invité sur le plateau des 4 vérités, Jean-Philippe Tanguy, député RN sortant, ne croit pas à ces pronostics. Il parle de « deux déterminants » à prendre en compte : l'hésitation encore présente chez beaucoup de français, et les « mensonges au plus haut sommet de l'État, selon lui, qui « salissent des honnêtes candidats » de son parti. Casquette nazie, propos antisémites, difficultés à apporter des donnés chiffrées à des questions précises lors de débats, ou encore prise d'otages… Plusieurs candidats RN aux législatives ont très défavorablement fait parler d'eux. Sur les plateaux de télévision, les cadres du parti préfèrent parler de cas isolés, qu'ils qualifient de « brebis galeuses ». Suivant cette ligne, Jean-Philippe Tanguy refuse de parler d'un problème de casting dans son parti et juge par ailleurs que les maladresses des candidats « pas habitués aux médias » sont « une belle preuve de démocratie ». « Il faut que l'Assemblée ressemble à notre pays », martèle-t-il, tout en précisant tout de même que « ceux qui devaient l'être ont été exclus par Jordan Bardella ». Mardi 2 juillet, alors que le dépôt final des candidatures est fixé à 18 heures, 217 désistements ont été recensés lors de l'entre-deux-tours. Ils appellent à faire barrage au parti de Jordan Bardella. Jean-Philippe Tanguy dénonce un système trompeur, « qui ne s'intéresse pas aux français », mis en place, selon lui, uniquement pour conserver des places à l'assemblée. Le RN veut taper sur les armateurs français Dans l'hypothèse d'une victoire du Rassemblement national dimanche 7 juillet, Marine Le Pen a promis la baisse de la TVA sur les produits d'énergie dès le mois de juillet. Il s'agit d'une des premières mesures que le parti prendra en cas de majorité. Pour financer cette TVA rectificative, le parti compte lutter contre un certain nombre de niches fiscales. Par exemple, le député sortant cite celle sur les armateurs. « Il n'y a aucune raison pour que les armateurs bénéficient d'une telle niche fiscale, aucune contrainte particulière qui le justifie. Il ne s'agit pas de leur imposer une nouvelle taxe, mais de leur faire payer les mêmes impôts que les autres acteurs économiques », explique Jean-Philippe Tanguy. 34 associations publiques, dont Emmaüs, alertent sur le fait que le RN veuille supprimer des subventions aujourd'hui accordées à la banque postale, qui a une mission de service publique. L'ancien cadre de Debout la France parle d'une « fausse information » et dit vouloir remplacer les contributions des français par celles des banques, tout simplement. « Il n'y a pas de raisons que ce soient les contribuables qui payent.» À propos de la privation de l'audiovisuel public annoncée par le Rassemblement national, aucun calendrier précis n'est fixé pour l'instant. Tout dépendra de l'occasion de mener une « belle négociation », informe Jean-Philippe Tanguy.
durée : 00:04:07 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Taslim, douze ans, aimerait savoir pourquoi porter une casquette parait toujours moins chic que porter un chapeau. Pour lui répondre, l'historienne Martine Kahane, notamment spécialiste du costume de scène. - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Tout savoir de l'actualité people et média, c'est tous les jours à 7h15, avec Antoni Ruiz sur RFM !
Les bisons américains ont failli disparaître à la fin du XIXè siècle, et avec eux tout un pan de la culture autochtone du continent. Au Canada, ce lourd passé colonial est désormais un véritable moteur pour la réintroduction des bisons, entre réconciliation culturelle, écologique et économique, pour les descendants des colonisateurs et des peuples autochtones. Dans les vastes plaines jaunies du sud de l'Alberta balayées par le vent, le bâtiment du centre d'interprétation de Head-Smashed-In est parfaitement intégré dans l'une des falaises des plateaux situés au pied des montagnes des Rocheuses.Quinton Crowshoe, membre de la communauté des Piikani, est guide à Head-Smashed-In, site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco : c'est là, du haut de cette falaise, que ses ancêtres chassaient le bison. Rassemblés dans un bassin, les bisons étaient attirés jusqu'au bord des falaises au soleil levant. Éblouis et effrayés par des Piikanis, ils se précipitaient dans le vide. Au pied de la falaise, les autres membres de la communauté les achevaient, puis utilisaient l'intégralité des carcasses pour survivre au rude hiver du continent.Le centre de Head-Samshed-In reçoit chaque année plus de 80 000 visiteurs. Pour Quinton, perpétuer cet héritage, c'est aussi reconnaître l'importance des bisons pour les écosystèmes des Grandes Plaines. « Lorsque le Créateur a créé les bisons, il a conçu leurs sabots de manière à ce que, lorsqu'ils se déplacent, ils aèrent naturellement le sol. Ils nourrissent le sol une fois qu'ils ont mangé toute l'herbe, puis se déplacent vers leur prochaine zone de pâturage. Ils laissent derrière eux une formidable fertilisation », explique le petit-fils de Joe Crowshoe Senior, qui a participé à la création de ce centre d'interprétation. Un allié écologiqueLes peuples autochtones connaissent depuis toujours le potentiel écologique du bison, mais il a fallu qu'il manque de disparaître pour que les Blancs réalisent l'importance de leur rôle. Les bisons ont été presque annihilés pour leur cuir, utilisé dans les courroies des machines lors de la révolution industrielle en Europe, et pour chasser les peuples autochtones des plaines que les animaux avaient fertilisées. À la fin du XIXè siècle, il n'en restait plus qu'une poignée, contre des dizaines de millions un siècle plus tôt.Dans le nord de l'Alberta, près du parc national de l'Île aux Élans, Wes Olson, ancien employé de Parc Canada et spécialiste du bison, a établi sa résidence. « Les bisons sont des espèces-clé, et lorsqu'ils ont été retirés des grandes plaines d'Amérique du Nord ou de tout autre endroit où ils vivaient, ces écosystèmes se sont généralement effondrés », explique le passionné. Wes Olson a participé à la réintroduction des bisons dans le parc national canadien de Banff, en 2017, aux côtés de Dillon Watt, toujours employé là-bas.Casquette visée sur la tête, le travailleur de Parc Canada explique : « Aujourd'hui, il y a un peu plus de cent bisons dans le parc national de Banff. Nous avons commencé avec 16 animaux en 2017. On peut parler d'une réussite, même si beaucoup de choses restent à accomplir, notamment pour faire cohabiter l'homme et l'animal sauvage ». Aujourd'hui, le bison n'est plus une espèce en danger. Rien qu'au Canada, on compte plus de 12 000 bisons des plaines et des bois en liberté, et près de 150 000 bisons d'élevage. Une économie écologique ?Dans un café de Calgary, la ville la plus peuplée de l'Alberta, le rendez-vous est pris avec Kelly Long. À la tête de l'entreprise Noble Premium Bison, la femme d'affaires exporte de la viande de bison jusqu'en Europe. Pour Kelly, cultiver le bison permet de promouvoir un élevage plus responsable : en moyenne un producteur canadien détient seulement 150 têtes dans sa harde. « Nous ne pratiquons pas d'insémination artificielle et nous ne donnons pas d'hormones de croissance. La façon dont nous élevons les animaux ajoute de la valeur à la terre, aide l'environnement, aide le sol, aide à séquestrer le carbone, aide le bassin versant, aide la diversité des plantes ».George Briggs est éleveur de bisons depuis une trentaine d'années dans le centre de l'Alberta. Il a une harde qu'il ne touche pas, et des veaux qu'il envoie à la boucherie tous les dix-huit mois. Dans ses champs, une centaine d'animaux profitent d'un terrain de 250 hectares. Le mâle est gigantesque et sa fourrure est encore épaisse de l'hiver. Son garrot atteint la fenêtre de son pickup pourtant bien américain.Pour George, le bison est clairement un allié écologique. « Avant, ce champ était un champ de culture intensive. Quand je l'ai acheté pour y mettre des bisons, le voisinage m'a pris pour un fou. Aujourd'hui, le champ respire, la terre est noire, les oiseaux sont revenus et j'ai pu y planter des arbres », explique l'éleveur, qui habite juste à côté de son champ. Élever le bison, c'est aussi faire sa part pour compenser la lourde responsabilité des Canadiens blancs dans sa disparition. « Ils essayaient de forcer les Premières Nations à se déplacer plus loin. Sans ces quelques personnes qui ont capturé ces animaux pour les placer dans des parcs, nous n'aurions probablement plus de bisons aujourd'hui, n'est-ce pas ? », soupire le rancher.Il y a dix ans, un traité pour les bisons a été signé entre différentes Premières Nations pour encourager leurs réintroductions dans les Plaines. Les réserves autochtones sont de plus en plus nombreuses à en accueillir, même si la mer de bison décrite par leurs ancêtres dans les Grandes Plaines risque de ne jamais revenir.
En Centrafrique, la ville de Mbaïki est réputée pour ses pépinières. Située dans la forêt équatoriale, la localité compte plusieurs millions d'hectares de forêt avec une centaine de groupements spécialisés dans la production des jeunes végétaux. En plus d'entretenir les arbrisseaux, leurs habitants sont aussi en quête de marchés pour assoir leur indépendance économique. Avec notre envoyé spécial à Mbaïki,Casquette noire, t-shirt vert et arrosoir en main, Augustin Baguénde montre d'un geste passionné des centaines de jeunes plants alignés en plusieurs colonnes dans de petits sachets noirs en plastique. « Cette pépinière de 20 hectares, fondée en 2019, produit chaque année 50 variétés de 500 jeunes plants. Âgé de 55 ans, Augustin nous ouvre les portes de son entreprise », lance-t-il fièrement. « Ici, nous développons nous-mêmes les graines dans des sachets et nous les arrosons tous les jours. Nous avons des cacaoyers, des orangers, des pommes rouges, des goyaviers, des avocatiers, des manguiers, les fruits de la passion... et presque l'ensemble des agrumes », ajoute-t-il. Produire des plans, un travail techniqueLes prix varient entre 250 et 2 500 FCFA. Avec son équipe de 15 personnes, Augustin travaille essentiellement avec des moyens artisanaux. Pour avoir de meilleurs rendements, ces jardiniers bénéficient parfois des formations délivrées par Fidèle Baya, responsable forestier à l'Institut supérieur de développement rural (ISDR) de Mbaïki. « Le processus commence toujours par le choix d'un site approprié, explique celui-ci. Une fois le site de la pépinière choisi, il faut commencer par le nettoyage et le défrichage complet. Ça se passe généralement entre les mois de novembre et décembre. Préalablement, il faut mettre les graines dans des sachets avant d'ajouter le terreau, c'est-à-dire de la terre arable, mélangée avec la terre noire. On installe les plants en colonnes et on les arrose régulièrement pour avoir un bon rendement. »Mathieu est l'un des fils d'Augustin. Passionné par ce travail, il s'émerveille dès qu'il en parle. Après cinq ans d'activités, il connait mieux le profil de ses potentiels clients : « Nous vendons nos arbrisseaux aux agriculteurs, aux fermiers et aux agents des eaux et forêts. Les principaux acheteurs viennent de la capitale ou des principales villes et villages de notre préfecture. Chaque employé à un salaire mensuel qui permet de couvrir ses besoins et ceux de sa famille. »Agroforesterie et protection de l'environnementAujourd'hui, une centaine de micro-entreprises de pépinières travaillent dans cette zone forestière qui couvre une superficie de 37 500 km². Leur existence est cruciale pour la protection de l'environnement selon Didier, agent des eaux et forêts : « Avant, pour mettre en place une plantation, il fallait tout détruire. c'est-à-dire enlever tous les arbres pour cultiver le champ. Mais maintenant, on demande à la population de pratiquer l'agroforesterie, explique Didier. Nous amenons la population à comprendre que la forêt que nous voyons aujourd'hui peut disparaître demain. En faisons cela, nous luttons contre la dégradation des terres et l'avancée du désert. La forêt se dégrade à un rythme accéléré. C'est pourquoi il faut encourager maintenant la population à pratiquer le reboisement. »Aujourd'hui, ces groupements cherchent à s'équiper en véhicules, pour étendre leurs activités dans toute la République centrafricaine et dans la sous-région. À lire aussiEn Centrafrique, un dispositif de près de 40 ans pour comprendre la forêt
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Jessy Duchesneau, 19 ans, a été vu pour la dernière fois le 4 novembre dernier vers 4h40 à la sortie d'un stationnement souterrain du quartier St-Roch à Québec.Taille 6'1”Poids 170 lbCheveux BrunsYeux BrunsHabillement T-shirt noir, chemise à carreaux noirs et blancs; Manteau brun avec mouton; Jeans bleu pâle avec trous sur les genoux; Casquette noire logo blanc.Vu la dernière fois M. Duchesneau a été vu pour la dernière fois le 4 novembre 2023 vers 3h am sur la rue Saint-Joseph est.Pour transmettre une information qui sera traitée de façon confidentielle, composez le 418 641-AGIR (2447) et pour les gens de l'extérieur de la ville de Québec, le 1 888 641-AGIR, sans frais partout à travers l'Amérique du Nord. Lien Gofundme pour appuyer MDIQ : https://www.gofundme.com/f/recherches-k9-formations-et-operations-de-mdiqSi vous voulez aider avec votre drone. Contactez Le GARS de la Gaspésie : https://www.facebook.com/profile.php?id=100087370421369Lien Gofundme pour appuyer le GARS de la Gaspésie :https://www.gofundme.com/f/le-gars-de-la-gaspesie-a-besoin-dun-trailer?member=30734581&sharetype=teams&utm_campaign=p_na+share-sheet&utm_medium=social&utm_source=facebookMes Sources : https://www.lesoleil.com/actualites/justice-et-faits-divers/2023/11/26/mais-ou-est-jessy-duchesneau-RBHOMZXVANDNHF6HPDUCKYKMBY/https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2031648/jessy-duchesneau-disparition-enquete-recherchehttps://www.journaldequebec.com/2023/11/15/disparition-de-jessy-duchesneau-sa-famille-na-pas-perdu-espoirhttps://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/police/personnes_recherchees/personnes_disparues_details.aspx?IdfId=10672https://www.journaldequebec.com/2023/11/10/disparition-de-jessy-duchesneau-un-cellulaire-retrouve-dans-un-sous-terrainhttps://cimtchau.ca/nouvelles/disparition-de-jessy-duchesneau-quest-ce-quil-sest-reellement-passe/https://www.tvanouvelles.ca/2023/12/02/disparu-depuis-un-mois-dans-ma-tete-jessy-est-encore-en-vie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Canada a subi en 2023 la pire saison des feux de son histoire, avec 18,4 millions d'hectares brûlés. Dans l'ouest du pays, dans la ville de West-Kelowna située au bord du lac Okanagan, les habitants ont été particulièrement touchés. Des centaines de bâtiments ont été détruits ou endommagés dans la vallée. Après une telle catastrophe, vouée à se reproduire, les habitants tentent de panser leurs blessures et de trouver des solutions. De notre correspondant à West-Kelowna,À quatre heures de route depuis Vancouver, voici West-Kelowna, dans la région de l'Okanagan. Des arbres brûlés, piliers noirs et sinistres, accueillent le visiteur. Juste à l'entrée de la ville, des murs sans toit se dressent, des habitations détruites, des carcasses fondues. Un terrain attire l'œil, complètement rasé, comme s'il n'avait jamais été construit. C'est ici que Tiffany Genge, une mère au foyer de 41 ans, avait sa maison, avec son mari et ses deux enfants.Trois mois après l'incendie, relogée à une dizaine de minutes en voiture, Tiffany panse encore ses blessures. Dans son immense salon, elle raconte : « J'ai attendu le dernier moment quand ils nous ont dit " vous devez partir maintenant ". J'ai dit aux enfants : "OK, on y va. Retournez dans vos chambres, choisissez un jouet dont vous ne pouvez absolument pas vous passer ". »Moins d'une heure après leur départ de la maison, le système de sécurité relié à son smartphone lui indique que la maison surchauffe, puis perd la connexion. « C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que la maison avait disparu », se souvient Tiffany.Aujourd'hui, plus que ses affaires, ce sont les souvenirs qui lui manquent. Relogée dans une grande maison, un ancien Airbnb réquisitionné par la ville, elle s'y sent comme étrangère : « C'est ce sentiment de se sentir chez moi qui me manque. En tant que mère, c'est comme un nid, n'est-ce pas ? Et donc j'y pense parfois… Ceci est une maison temporaire, et nous l'avons rendue aussi confortable et accueillante que possible, mais c'est là-bas que mes enfants ont appris à ramper, c'est là-bas qu'ils ont appris à marcher, qu'ils ont dit leur premier mot ». Les souvenirs qui apparaissent sur Facebook et sur son téléphone la prennent régulièrement aux tripes et lui rappellent ce qu'elle a perdu, confie-t-elle.Quelques jours seulement après le drame d'août 2023, l'assurance a pris le relais. Tiffany peut désormais penser à l'après : pas question de quitter sa région, renommée « Smokanagan », un jeu de mot entre l'Okanagan et « smoke », « fumée » en anglais. Ils ont été parmi les premiers à obtenir le permis de démolir la maison en ruines, et l'autorisation de commencer les travaux au printemps 2024. « C'est la partie la plus excitante de tout cela. Le fait de ne plus voir tout en noir, c'est excitant pour moi et pour les enfants parce qu'ils se disent : « Oh, on va avoir de nouveaux trucs !!! », s'esclaffe Tiffany.Une saison exceptionnelleWest-Kelowna est habituée aux feux de forêts. Mais celui du mois d'août a bien failli emporter toute la municipalité, et la ville située en face, Kelowna. Pour la première fois, les flammes ont traversé le lac Okanagan, et ravagé plus de 200 habitations sur les deux rives.Depuis l'école de Mount Boucherie, Paige, 15 ans, piercing au nez, sourire aux lèvres, voyait même encore les fumerolles en allant en cours début septembre : « On en parlait plus à la rentrée, on se disait quelle maison avait brûlé, ou pas. Mais les incendies sont devenus une chose tellement normale à West-Kelowna, que nous n'en avons plus vraiment reparlé ».La plupart des amis de Paige ont été évacués cet été, quand les flammes sont arrivées. « Nous prenions des nouvelles les uns des autres tous les jours (...) et j'essayais de les soutenir avec des phrases un peu banales, comme (...) "ce ne sont que des objets, au moins on a perdu personne, n'est-ce pas ?" », raconte Paige.La jeune fille admet que la crise climatique la préoccupe beaucoup encore plus depuis que les phénomènes météorologiques locaux changent : moins de neige l'hiver en Okanagan, et des incendies tous les étés.Toute la région de l'Okanagan a subi de plein fouet cette saison estivale catastrophique : de la fumée, partout, tout le temps. Les flammes qui se rapprochent des maisons, qui réveillent pendant la nuit et qui paralysent le cours normal des choses. Assise dans un café à quelques kilomètres de West-Kelowna, Mélanie confie avoir perdu beaucoup d'argent cet été : «Je suis peintre en bâtiment et j'avais des travaux à l'extérieur que je fais normalement en été : ils ont tous été annulés. Personne n'était intéressé, et je ne leur en veux pas. Moi-même, ça ne m'intéressait pas d'être à l'extérieur, c'était déjà assez difficile de respirer pour se déplacer et faire ses tâches quotidiennes. »La travailleuse estime avoir perdu 15 000 dollars de bénéfices, le temps de la saison des feux. Mélanie est loin d'être un cas isolé : de nombreux secteurs subissent les conséquences des feux, dont le tourisme, évidemment.Le tourisme frappé de plein fouetAu centre d'accueil des visiteurs de West-Kelowna, désert, il y a un musée consacré à la foresterie, un thème au cœur de l'identité de la ville. Pour le secteur touristique, les pertes économiques sont énormes. Jeremiah Rider est le directeur de l'Office de tourisme de West-Kelowna : « Nous avons constaté une baisse de fréquentation de 90 % ici. Dans l'Okanagan, nous en sommes au point où nous sommes presque excités lorsqu'il n'y a pas d'incendie. »Le professionnel du tourisme rappelle que les feux ne touchent pas que le tourisme : ils pèsent aussisur le marché du logement, déjà très tendu dans l'Okanagan, en réduisant le nombre de maisons disponibles. Pour se donner du courage, Jeremiah pense à la communauté de West-Kelowna… Cet été, elle a fait preuve de résilience et de solidarité. Le directeur du musée montre fièrement une immense caisse en bois, posée devant l'accueil visiteurs et remplie de boîtes de conserves, de pâtes, et autres aliments essentiels. « C'est une boîte à dons pour la Banque alimentaire. Nous avons récolté près de 1 300 dollars en dons en espèces, sans compter la nourriture. »Une radio locale a même récolté près de 15 000 dollars de dons pour la Banque alimentaire et différentes collectes de fonds étaient en cours début novembre 2023. « Les gens se mobilisent pour aider les personnes touchées, et pour récompenser les pompiers, car c'est un travail énorme qu'ils ont eu, en particulier, le chef des pompiers Brolund, et le travail qu'il a dû faire pour maintenir la communauté en vie, pour que tout le monde reste positif et que tout le monde soit en sécurité », ajoute Jeremiah, admiratif.Des pompiers déterminésLa caserne des pompiers de Jason Brolund surplombe, sur une colline, la ville de West-Kelowna. Le chef des pompiers se dirige vers le garage immense et les camions rutilants, mais s'arrête en chemin, téléphone à la main pour montrer une image d'un immense panache de fumée : « Cette photo a été prise d'ici. C'est le jour où l'incendie a éclaté. C'était le 16 août. Aujourd'hui, c'est évidemment très différent, car nous sommes passés soudainement à l'automne ici. »Jason Brolund a été sur tous les fronts, coordonnant les centaines d'hommes mobilisés sur le terrain, dormant peu, craquant même parfois en direct à la télévision, en larmes. Tout l'été, sa caserne des pompiers est devenue sa deuxième maison. « Pour moi et la centaine de pompiers de mon département, nous continuions à venir tous les jours parce que c'est notre communauté. Nous vivons ici. Nos familles vivent ici. Nos parents vivent ici. Nous sommes allés à l'école ici. Nos professeurs habitent au coin de la rue… Nous voulons protéger cette communauté et lui montrer que nous sommes là pour elle. C'est ce qui nous a permis de rester motivés. »En septembre 2023, Jason Brolund a été invité à l'ONU par le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, pour parler de son expérience de terrain. Résoudre le dérèglement climatique, ce n'est pas de son ressort. Lui parle de ce qu'il voit dans sa région natale : plus de feux, plus forts, plus difficiles à gérer avec des étés plus arides. Et il y a des leçons à tirer de cette saison. « Si la première ligne de défense est laissée aux pompiers, il est bien trop tard. Nous ne pouvons pas mettre en place des services d'incendies suffisamment importants pour arriver à arrêter des feux de cette taille, avant qu'ils ne brûlent des maisons. Il faut investir en amont, comme avec FireSmart par exemple », assène le chef des pompiers.Apprendre les bons gestesPour atténuer ces feux de forêt, il y a une première solution : sensibiliser la population. L'initiative dont parle Jason Brolund, « FireSmart » ou Intelli-Feu en québécois, est un programme gouvernemental pour nettoyer les jardins et réduire le risque qu'ils s'enflamment.Direction le nord de West-Kelowna, à une centaine de kilomètres, où le même feu a dévasté plusieurs zones urbaines. Évacué cet été, un café posé au bord de la route, en bordure de forêt, se remet tout juste du désastre. Dan Stevens, un géant au grand sourire et à la verve passionnée, est déjà en train de commander sa boisson chaude. Il coordonne la sensibilisation pour FireSmart en Colombie-Britannique, et travaille aussi pour la Société des Services d'Urgences pour les Premières Nations de Colombie-Britannique.Dan Stevens était à Kelowna au moment où l'incendie a commencé à se propager. Il est donc rentré chez lui pour appliquer les principes de prévention des incendies de FireSmart à sa propre maison : « J'ai enlevé une partie de la végétation autour de ma maison, créé une zone intermédiaire autour de mon bâtiment, afin qu'il n'y ait pas de végétation inflammable. J'ai éloigné certains de mes meubles de jardin de la maison et de ma terrasse, juste au cas où des braises ou des tisons arriveraient. Car le vent peut souffler des tisons jusqu'à deux kilomètres aux alentours et cela peut déclencher des incendies lorsqu'ils se déposent sur des combustibles extérieurs ».Impossible de connaître le nombre de personnes qui utilisent le programme FireSmart, lancé par le gouvernement, il y a plus de 30 ans. Mais pour Dan, il est vital que ses principes soient connus et appliqués par tous. « Nous essayons d'atteindre toutes les communautés parce que 'l'enjeu n'est pas de savoir si le feu de forêt va arriver, mais quand il va arriver, et nous devons être préparés pour cela », rappelle-t-il, un regard inquiet par la fenêtre.Adapter les forêts mitoyennesLa deuxième solution, complémentaire de FireSmart, est de mieux entretenir les forêts, car de nombreux terrains forestiers appartiennent à des entreprises privées, situés parfois à quelques mètres seulement des habitations.Si ces parcelles ne sont pas entretenues, que du combustible est disponible au sol, elles risquent de s'enflammer encore plus vite. Coulter Roberts fait partie d'une entreprise de gestion forestière, Ntytix, qui s'inspire des anciennes pratiques des peuples autochtones du pays pour réduire l'intensité des feux aux abords des maisons.Casquette de son entreprise vissée sur la tête, le jeune homme a donné rendez-vous dans une forêt traitée par Ntytix et située sur les hauteurs de Kelowna… Elle a brûlé en 2021, sans atteindre les maisons. « L'objectif d'un projet comme celui-ci est de réduire les combustibles au sol qui vont porter le feu jusqu'à la couronne des arbres et provoquer un incendie plus intense », explique Robert Coulter en déambulant dans la forêt, le nez en l'air.Dans les bois proches des maisons, un grand nombre de branches d'arbres ont été élaguées jusqu'à trois mètres de hauteur. Les combustibles au sol ont été empilés et brûlés, un projet réalisé à la main par des équipes, avec des tronçonneuses et des scies d'élagage.Un projet comme celui de Ntytix coûte 8 000 dollars, pour 45 hectares de forêt traités, sans compter le coût en main-d'œuvre, qui rend impossible le traitement de toutes les forêts du Canada. « Il n'est pas réaliste d'arrêter tous les feux avec l'un de ces traitements. Ce n'est pas le but du projet. Il s'agit surtout de réduire l'intensité d'un incendie s'il se produit », rappelle Robert Coulter.Après une saison catastrophique, West-Kelowna se relève doucement de son traumatisme et cherche des solutions. Car les mois sont comptés : des feux brûlent encore sous la neige, et dès mars 2024, ils ressortiront, d'un bout à l'autre du Canada. L'arrivée du phénomène El Niño, annoncée par les scientifiques, pourrait aggraver la prochaine saison.
Tout d'abord, RMC Running vous souhaite une très bonne année 2024, pleine de réussite sportive et de bonheur ! Lui vient de terminer douze mois totalement atypiques, à son image. C'est également l'un des traileurs les plus populaires de France. Et chaque année, il est attendu par Benoît Boutron et Yohan Durand pour son conseil de classe annuel. Alexandre Boucheix, plus connu sous le nom de Casquette Verte, est l'invité cette semaine du podcast RMC Running. L'occasion pour lui de revenir sur son année 2023 totalement dingue. Le traileur parisien a notamment terminé 21ème de l'UTMB, ou encore 10ème à la Diagonale des Fous. Mais l'un de ses principaux défis l'a amené à traverser le désert d'Atacama au Chili, une aventure improbable et particulière sur laquelle Alexandre Boucheix revient en longueur.La séance de la semaine, elle, sera concoctée par Casquette Verte lui-même : comment construire son défi sportif ? Entre informations essentielles et aléas de course, il est parfois compliqué de tout gérer. Casquette Verte vous aide à vous simplifier la tâche. Et enfin, pour commencer l'année 2024, un cadeau exceptionnel est mis en jeu ! RMC Running vous propose de remporter un dossard pour le Norseman Xtreme Triathlon. Considéré comme l'IRONMAN le plus difficile au monde, celui-ci vous emmènera en Norvège en août 2024 !
Aujourd'hui, l'équipe se demande si la casquette peut-elle favoriser la chute de cheveux. Retrouvez Bruno sur Fun Radio avec Bruno Guillon, Christina, Pino, Karina, et Maurine sur funradio.fr et sur l'application Fun Radio.
“J'ai des soucis de libido”,” mon érection fout le camp” “ j'ai mal pendant la pénétration” “ j'éjacule trop vite”, toutes ses difficultés sexuelles que peuvent vivre les gens les amènent à consulter. Pourtant, il existe tant d'obstacles à consulter. Une des causes qui revient souvent est “je ne sais pas si je dois consulter une sexologue ou une psychologue ?”Mon invitée Marie Dequidt à les deux casquettes, ce qui lui permet d'accompagner sa patientèle au niveau psy et sexo. Pour ma part, j'ai la casquette sexo et c'est souvent que je recommande en parallèle du travail sexo un travail psy avec des psychologues. Nous allons voir dans cet épisode pourquoi c'est important de mettre de la psycho dans les sexothérapies.Marie Dequidt est Psychologue clinicienne et sexologue, formée en Suisse, Belgique et Canada. Professeure au diplôme inter universitaire sexologie (Paris Cité) et elle est Représentante du reseau de santé sexuelle publique (RSSP). Marie est également mon amie, et nous avons partagé ensemble l'expérience d'un échange université au Canada.Dans cet épisode, vous allez nous entendre parler de :Quelle est la patientèle qui se présente à ton cabinet ?“Je suis vaginique” l'enjeu de mettre une étiquetteDysfonctions sexuelles, c'est médical, c'est dans la tête ?Peut on remettre de l'érotisme dans un couple qui n'en a jamais eu ?La phrase clé de l'épisode : “le symptôme n'est pas votre identité”Pour retrouver mon invité.e :www.mariedequidt.com@re_jouissanceUne question brûlante ? Prenez un rdv court, ICIMon compte instagram : @camilleparlesexe -/- mon site internet : www.camillebataillon.com-------------------------
Voici l'épisode 409 de "la quotidienne iWeek" en ce lundi 5 juin 2023, jour d'ouverture de la WWDC23 avec la keynote à 19h et notre iWeek LIVE, en partenariat avec EVE, dès 18h (heure française) sur iweek.news ! Abonnez-vous : c'est gratuit ! Tout sur les dernières heures avant la keynote avec Benjamin Vincent depuis Cupertino ! Présentation : Benjamin VINCENT (@benjaminvincent) + Fabrice NEUMAN (@fabriceneuman). Production : OUATCH Audio. Tags : badgé et prêt ! ; goodies ; des développeurs à l'ombre ; piquets de grêve à l'Apple Park ; pour les fans de l'AFC Richmond. Bonne découverte de "la quotidienne iWeek" si vous nous écoutez pour la première fois, parlez de nous autour de vous, retweetez-nous (@iweeknews), bonne journée, bonne écoute et à demain dimanche, exceptionnellement, à la veille de la keynote de la WWDC23 ! Benjamin VINCENT et la team #iweekLQI PS1 : rejoignez la communauté iWeek sur Patreon et bénéficiez de bonus exclusifs ! PS2 : iWeek est désormais aussi présent sur mastodon : @iweeknews@mastodon.world PS3 : retrouvez-nous aussi, pour iWeek (la semaine Apple), notre podcast hebdo, désormais en ligne chaque mercredi soir.
En Corée du Sud, le rêve de voir la péninsule unifiée avec le Nord semble disparaître peu à peu. Mais chez certaines personnes âgées, ayant vécu la division des Corées, cet espoir de nation unie ne s'est pas complètement envolé. C'est le cas de certains habitants de l'île de Gyodong. Sud-coréens nés au Sud et transfuges nord-coréens vivent ensemble à deux kilomètres seulement des rives de la Corée du Nord. De notre correspondant à SéoulEn traversant le seul pont qui mène à l'île de Gyodong, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Séoul, on peut apercevoir deux bouées rouges flotter dans la mer. Elles symbolisent la ligne de démarcation. Au cœur du village, dans les étroites allées d'un marché pittoresque, on trouve une petite échoppe dédiée à l'association des personnes âgées, mémoire vivante de l'île comme des Corées.« En 1950, durant la guerre de Corée, je suis passé au Sud et je m'appelle Choi Bong-yeol. J'ai dû laisser mes parents au Nord, et quelques années après la guerre, on m'a transmis la nouvelle qu'ils étaient décédés. Nous étions quatre frères, un seul est resté au Nord, mais j'ai aussi appris qu'il était mort. Je suis l'unique membre de la fratrie encore en vie. »Casquette de vétéran vissé sur la tête, ce Nord-Coréen de naissance reste ému quand il évoque sa terre d'origine : « Je n'ai plus de raison d'aller en Corée du Nord désormais. J'ai 93 ans, et même s'il y avait l'unification, je n'ai plus de famille nucléaire sur place. Il y a peut-être des cousins ou de la famille éloignée, mais je ne sais même pas à quoi ils ressemblent. Parfois, je pense au fait que ma ville natale n'est qu'à 5-6 kilomètres d'ici. J'ai l'impression parfois que je pourrais y aller comme ça, sur un coup de tête et aller voir. Mais j'aime ma vie ici, elle est paisible. J'ai élevé mes enfants ici, ils ont grandi ici, ils sont là. Je préfère ne plus penser à tout ça. »« Si on pense à la nation coréenne, elle doit s'unifier »Au fil des années, M. Choi est parvenu à s'intégrer au village qui ne compte plus que 3 000 habitants. Ils étaient 30 000 réfugiés nord-coréens à arriver sur l'île à la fin de la guerre. À l'époque, Bang Je-hee vivait déjà au village. « Dans ma maison, il n'y avait que ma mère et moi qui vivions dans une seule pièce et nous avons tout de même accueilli trois familles de réfugiés nord-coréens, raconte-t-il. Les habitants de l'île avaient envie d'aider, de sauver les personnes qui avaient tout simplement besoin de vivre. »Une histoire de solidarité entre Coréens qu'il ne veut pas voir disparaître. « En ce moment, les relations sont tendues et le décalage entre Nord et Sud est énorme. Je pense que nous pourrons nous unifier seulement si nous formons une certaine homogénéité. Et dans ce cas, nous pourrons vivre ensemble. Mais je ne sais pas si les Sud-Coréens le veulent maintenant. Mais si on pense à la nation coréenne, elle doit s'unifier, même si c'est dur, un peu comme le modèle allemand, nous voulons désespérément aider la Corée du Nord et créer un nouveau système. Mais j'ignore ce qui va se passer ».Ce désir d'unité s'efface avec le souvenir de la division. Soixante-dix ans après la fin de la guerre où des millions de personnes ont été séparés, seuls 40 000 Sud-Coréens sont encore sur les listes de ceux qui souhaitent rencontrer leur famille restée en Corée du Nord. Un sondage réalisé en avril dernier montrait que plus de 60% des jeunes entre 20 et 39 ans ne jugeaient pas l'unification des deux pays nécessaires.► À lire aussi : Corée du Sud: tirs de semonce après la première incursion de drones nord-coréens en cinq ans
Cette semaine au Café du vendredi : le FestiTrail organisé par Événement Harricana débarque au Massif de Charlevoix, le Défi du Cap-Blanc propose un défi de soir, la IPA Fun Run affiche complet, la Transvulcania bat son plein aux îles Canaries, quatre Québécois s'imposent sur la Golden Trail Series, le festival Shorts Courtes arrive au Québec, je reviens sur le Cocodona 250, quatre gars connecte Laval à Rivière-du-Loup à la course et je discute de l'événement ONE&1 avec Alexandre Boucheix l'enfant terrible du trail français, aussi connu sous le pseudonyme Casquette Verte! Après une saison 2022 complétement folle où il a fait taire les critiques, Alex est de retour en 2023 avec une combinaison de courses ultra compétitives comme l'UTMB et la Diagonale des Fous, mais également des courses à la cool et des projets en off avec ses potes. Alex m'explique pourquoi il a besoin de ces deux types de projets dans son année, et ça donne le goût de faire pareil. Bonne écoute!Pour les billets du Festival Shorts Courtes : https://lepointdevente.com/billets/shortscourtes Pour s'inscrire au Défi du Cap-Blanc : https://raceroster.com/events/2023/73465/le-defi-du-cap-blancPour en savoir plus sur la mission du Dr. Marsolet : https://missiondrmarsolais.org/Crédits Design graphique : David Hébert Thème musical : Frédérick Desroches Idée originale, production, recherche et animation : Yannick Vézina © Pas sorti du bois 2023
Happy Sunday, witches! Today, we're diving deep into vampire lore as we chat about the Casquette Girls of New Orleans. Join us as we discuss the history of the Ursuline Convent including the eerie rumors surrounding it and the mysterious women inside. Plus, what are the vampires of NOLA up to these days? Which vampire do we love the most? An excessive amount of Nic Cage thirsting and so much more! Thanks for listening! CHEERS! Resources: https://ghostcitytours.com/new-orleans/ghost-stories/truth-casket-girls/ http://www.neworleansvampireassociation.org/ https://www.washingtonpost.com/news/morning-mix/wp/2015/10/26/inside-the-human-blood-drinking-real-vampire-community-of-new-orleans/ https://gonola.com/things-to-do-in-new-orleans/history/the-casket-girls-wives-for-french-new-orleans --- Support this podcast: https://anchor.fm/ouija-margs-pod/support
In this episode, George is rejoined by photographer Justin Hast as they discuss the Girard-Perregaux LED “Casquette” REF 9939 Macrolon and the Louis Vuitton Monterey II.
Oh hello! On this episode Janey is going to talk about a French mystery and how Saturdays are for the girls, and Max is going to empower us all with the story of how the Pelican Girls pulled a full Lysistrata (and why you shouldn't mess with the Casket Girls.) Sign up for Buzzsprout and get a $20 Amazon gift card! Janey's Sources: "Mermaid Tales from Around the World" by Mary Pope OsborneMelusine infoMax's Sources "The Casket Girls," Ghost City Tours "The Casket Girls and Vampires of New Orleans," Randi Samuelson-Brown for Folklore Thursday "The mysterious 'casket girls' of New Orleans," Mary Hallberg "18th Century Mail Order Brides or Vampire Smugglers: The Story of the Casket Girls" by Melissa Bastek "My Granny was a Vampire-Smuggling Casket Girl: a (possibly) true story" by Michael DeMocker "Casquette girl" on Wikipedia Buzzsprout - Let's get your podcast launched! Start for FREEDisclaimer: This post contains affiliate links. If you make a purchase, I may receive a commission at no extra cost to you.
Rapha presents Talking Luft! I've got US crit racer & co-founder of L39ion of LA, Cory Williams, back on the pod for the good stuff - talking style, talking culture, talking all the best bits about riding & racing. Casquette or no casquette? How does he wear his kit? Arm warmers & leg warmers? Gloves or no gloves? Speedsuit or jersey? We chat all-day pre-race breakfasts, coffee orders, cheat meals, his favourite rider of all time & he throws his worst roommate under the bus. Plus we reminisce on some iconic kits from the Cipollini days, iPod Shuffles, hanging out on race & so much more! This was a fun chat, and I loved hearing more about Cory. I hope you guys enjoy the listen! And the news is out.. our fresh new Talking Luft caps will be going live next week. Subscribe to our mailing list to be the first in the know. And jump across to our Instagram for a sneak peek. Cheers, Mitch Listen Listen & subscribe to this series on the Life in the Peloton website, at Spotify, Apple Podcasts, GooglePlay, Stitcher, Youtube or your favourite pod app. Show Notes Episode breakdown: 0:00 to 3:00min - Intro 3:00 to 23:40min - Talking Luft with Cory Williams 23:40 to end - Outro . . . Keep up with Cory on Instagram @nationsnumber1beast Find out more about L39ION of LA at l39ionla.com or on Instagram @l39ion.la . . . This episode is brought to you by Rapha, makers of the world's finest cycling clothing & accessories and the worlds largest cycling club, RCC. Find out more about Rapha: their kit, their club, their events and awesome clubhouses at rapha.cc. . . . Keep in touch Find all our episodes, LITP news and merch on our website www.lifeinthepeloton.com Listen on all good podcast apps, and now on Youtube. Follow us on socials: Instagram: @lifeinthepeloton Twitter: @lifeinthepelo Merch NEW! Our fresh new Talking Luft caps will be going live next week. Subscribe to our mailing list to be the first in the know. And jump across to our Instagram for a sneak peek. Paris-Roubaix Caps are back & available to shop. Get your cap collection growing – jump over to our online shop to grab one now. Shop LITP casual Merch anytime online at our store. From casual caps to mugs, embroidered tees, logo tees, sweaters and much more.. Theme Music The theme music for Life in the Peloton was composed by Pete Shelley, who was lead singer of the punk band Buzzcocks. It was commissioned by the production company behind Channel 4's coverage of the Tour de France in the 1980s and was used as the theme music for the nightly highlights show. Pete died in December 2018. We were given permission by Pete's widow and his manager to continue using the music for the theme tune to Life in the Peloton. To hear more about the music, listen to the Andre Greipel episode of Life in the Peloton. Subscribe Sign up to Life in the Peloton email updates to get the latest episodes and merch news straight to your inbox.