93rd Prime Minister of France
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Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 15 mai 2015, Laurent Gerra imitait Lionel Jospin, Fabrice Luchini ou encore Patrick Sabatier.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retour sur l'élection de Jacques Chirac à la présidence de la République en 1995, après une campagne difficile face à Édouard Balladur. Chirac l'emporte finalement avec 52% des voix contre Lionel Jospin.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.En 2025, Europe 1 célèbre ses 70 ans. 70 ans d'histoire, de rires, de partages et d'émotions.Pour marquer cet anniversaire, découvrez une collection inédite de podcasts : "70 ans d'Europe 1".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ». « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi…
Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ». « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi…
Esta semana, acentuou-se a crise diplomática entre Paris e Argel. A Argélia recusou a lista de 60 cidadãos argelinos que a França pretende expulsar e o ministro francês do Interior, Bruno Retailleau, prometeu uma “resposta gradual”. O que explica a degradação das relações entre os dois países nos últimos tempos? “A tensão não é de agora”, sublinha o historiador Victor Pereira, apontando para toda a violência do passado colonial francês na Argélia a que se somam, agora, “motivos eleitoralistas em França e políticos na Argélia”. Esta segunda-feira, a Argélia recusou a lista de 60 cidadãos argelinos que a França pretende expulsar, quase um mês depois de o ministro francês do Interior ter revelado que o autor do ataque que matou uma pessoa em Mulhouse, a 22 de Fevereiro, tinha previamente tido várias ordens de expulsão do território, mas foram todas rejeitadas pelas autoridades argelinas.Agora, o ministro francês do Interior, Bruno Retailleau, promete uma “resposta gradual”, que pode passar pela redução de vistos para os trabalhadores argelinos - segundo a ministra do Trabalho – ou até pelo fim dos “vistos diplomáticos” e pela convocação do embaixador de França na Argélia, na opinião do ministro da Justiça.O braço-de-ferro começou, no fim de Julho de 2024, com o reconhecimento pelo Presidente Emmanuel Macron da soberania marroquina sobre o Sahara Ocidental e teve novo episódio com a detenção do escritor franco-argelino, Boualem Sansal, a 16 de Novembro, em Argel e que continua preso.O que se passa entre Paris e Argel? Victor Pereira, historiador especialista das migrações, aponta “motivos eleitoralistas em França e políticos na Argélia”, mas relembra que “a tensão não é de agora” e tem como base todo o passado colonial francês na Argélia.RFI: Quais são os motivos que explicam este braço-de-ferro entre Paris e Argel?Victor Pereira, Historiador: "Há vários motivos, tanto em Argel quanto em Paris. Em Paris, temos um governo dirigido por François Bayrou, com ministros muitos deles de direita. O ministro do Interior, Bruno Retailleau, é da direita republicana e sabe que para uma parte do eleitorado dele e do eleitorado do Rassemblement National, o partido de Jean-Marie Le Pen, o tema da Argélia é sempre um tema que funciona, entre aspas, na oposição à Argélia. Há uma parte do Rassemblement National que foi constituído por antigos colonos ou militares que não queriam a independência da Argélia e que acham sempre que a Argélia não respeita a França, que a Argélia devia ter continuado a ser um departamento francês. O Bruno Retailleau era pouco conhecido há seis meses e tornou-se um dos políticos mais conhecidos em França, ele sabe muito bem que temas abordar para ser conhecido e ele aborda isto. Como o governo está pouco seguro de si próprio, conseguiu passar o Orçamento, mas François Bayrou não parece um primeiro-ministro que imponha uma linha, então há já uma posição bastante importante do ministro de Negócios Estrangeiros, que é um macronista histórico, e o Retailleau joga agora a carta dele e já está a fazer ameaças e chantagens de sair. Depois, na Argélia, obviamente que a própria ditadura argelina não está muito segura depois das manifestações e protestar contra a França, a antiga colónia, falar dos crimes que houve durante a guerra e da colonização, é sempre um tema que pode esconder as tensões internas."Esta tensão então não é de agora. Tem a ver com a própria história e as relações entre França e Argélia? "Não, essa tensão não é de agora. Esta tensão vem de 130 anos da presença francesa na Argélia, uma presença colonial com violências, com guerra, com tortura durante a guerra da Argélia, com repressão, com o facto de a população ter sido colocada à parte no próprio país e ter uma situação subalterna. Desde a independência de 1962, as relações nunca foram completamente pacíficas."Houve pedido de desculpas? Houve "reparação"? "Nos últimos anos, o François Hollande e sobretudo o Emmanuel Macron que, no início do seu primeiro mandato, tentou pacificar as relações entre Argélia e França. Por exemplo, Macron disse que os arquivos deveriam ser abertos para se conhecer a história da colonização da guerra da Argélia, coisa que já tinha feito no fim dos anos 90 o Lionel Jospin, o que tinha permitido ter muitas investigações sobre a guerra da Argélia, nomeadamente sobre o uso da tortura durante a guerra da Argélia. Emmanuel Macron tentou, falando da tortura e do caso do desaparecimento do matemático Maurice Audin, admitindo que tinham sido as forças militares francesas que o tinham raptado e que ele tinha sido morto por militares franceses. Então, ele fez vários sinais. Entretanto, na Argélia, a ditadura argelina conheceu uma contestação muito forte há alguns anos. A FLN está no poder desde 1962, usa o combate contra a França como a principal legitimação, quando a própria população argelina, 60 anos depois, quer a liberdade, quer mais repartição das riquezas. O governo ao usar a colonização na Argélia é uma forma de unir a população à volta da memória contra a presença francesa."O ministro do Interior falou em “resposta gradual”, invoca-se a possibilidade de redução de vistos para os trabalhadores argelinos, por exemplo. Quais é que poderão ser as consequências para a população, nomeadamente para os emigrantes argelinos que vivem em França ou que querem ir para França?"Já há vários anos que o tema dos acordos que existem entre a França e a Argélia são um ponto no debate e muitas vezes num debate que é pouco informado e que é um debate político à direita. Há um ponto importante: para acabar com a guerra da Argélia, houve o Tratado de Evian que permitia o fim da guerra e as relações entre os dois países. Em 1962, franceses e argelinos concordam em pôr em funcionamento uma livre circulação entre Argélia e França. Nessa altura, a França tinha um pouco menos de um milhão de europeus na Argélia. A ideia, quando foi negociado o tratado, é que os europeus na Argélia iriam ficar - ou grande parte deles iriam ficar - na Argélia. O que não aconteceu. Logo em Julho de 1962 houve o regresso maciço de europeus para França e essa livre circulação ficou, mas ficou sobretudo em vantagem dos cidadãos argelinos que continuaram a vir para França. Em 1962, muitos pensavam que como a Argélia se ia tornar independente, a emigração de argelinos para França ia reduzir, mas isso não aconteceu. Então, houve várias tentativas, da parte francesa, de reduzir a emigração argelina para França. Houve um novo acordo em 1965, em 1968 houve limites quantitativos, por isso, os argelinos, que antes de 1962 eram franceses e podiam circular livremente entre a Argélia e a França, desde então, houve vários entraves à livre circulação dos argelinos em França."Quantos cidadãos argelinos vivem em França actualmente?"Teria de verificar, mas imagino que seja por volta de 500 mil, um pouco mais que os portugueses, mas por volta dos 500 mil."O que é que representa em termos de comunidade estrangeiras em França? "É uma das mais antigas. Mas só se conta as pessoas que têm a nacionalidade argelina, não conta as pessoas que também são francesas e os filhos de argelinos em França que tinham nacionalidade francesa porque os pais eram franceses porque a Argélia era francesa até 1962. Se incluirmos os argelinos e os franceses de origem argelina, o número é mais importante. O debate sobre os vistos é um debate antigo que a extrema-direita usa muito com esse discurso de ter um certo controlo sobre a imigração argelina em França, usando o medo que venham demasiados argelinos para França - há pessoas que poderiam vir porque têm tios, pais, primos, amigos. Isso é uma coisa que as autoridades francesas sempre quiseram tentar restringir."Como é que os governos de Paris e Argel estão a lidar com esta crise diplomática e como é que isso pode acicatar a xenofobia contra os argelinos que vivem em França?"Como eu disse no início, estamos num período em que em ambos os países há pessoas que têm interesse em acicatar o conflito. É o caso em França do ministro do Interior e mesmo do próprio Gérald Darmanin [ministro da Justiça]. Então, há uma ala à direita vinda do Partido Les Républicains que acha que é preciso ter uma posição dura contra a Argélia, sabendo que isso é um ponto popular, entre aspas, junto da extrema-direita. E há essa vontade de estar à frente do debate público, de serem conhecidos, como é o caso de Bruno Retailleau e de Gérald Darmanin, com essa ideia de que vão tirar votos ao Rassemblement National, com uma posição muito dura sobre a Argélia, devido a essa posição da Argélia no imaginário da extrema-direita francesa.Na Argélia, há um interesse do governo em mostrar uma dureza perante a França e mostrar que a Argélia é um país autónomo, que a Argélia não vai ter uma posição subalterna perante Paris. Então temos agora todos os ingredientes porque podemos pensar que se Emmanuel Macron tivesse um governo no qual poderia ter mais influência, talvez as tensões seriam mínimas ou menos importantes, mas a configuração actual pode fazer que isso se torne um tema candente nas próximas semanas e nos próximos meses por motivos eleitoralistas em França e políticos na Argélia."Na sexta-feira, no jornal Le Monde, um colectivo de cidadãos franco argelinos, entre os quais o reitor da Grande Mesquita de Paris, lamentou que se tenha “normalizado a ideia que alguns franceses tenham constantemente de provar que pertencem à nação”. Quer comentar?"A população argelina, os filhos de argelinos, os netos e bisnetos têm que provar que são franceses, mas são franceses hávárias décadas. Há um racismo anti-argelino, anti-muçulmano. Os argelinos concentram vários dos ódios que existem na extrema-direita francesa ou em parte da sociedade francesa devido à guerra e ao facto de serem muçulmanos ou vistos como muçulmanos. Essas tensões vêm alimentar esse ódio anti-argelino que existe em França e, obviamente, isso torna a vida de muitos compatriotas franceses muito mais difícil porque há sempre uma suspeição sobre a lealdade deles, a lealdade como franceses, mas também lealdade quando há casos de ataques ou de actos terroristas que envolvam pessoas com família ligada à Argélia. Essas declarações mostram bem a situação muito difícil que vivem pessoas que apenas querem viver pacificamente e trabalhar em França, onde nasceram ou os próprios avós nasceram."A 27 de Fevereiro, o primeiro-ministro falou na necessidade de um largo debate sobre “o que é ser francês” [com o lançamento de “convenções cidadãs descentralizadas”]. Este debate é sensato no contexto político actual? "Essa declaração do primeiro-ministro François Bayrou parece uma repetição do que já aconteceu durante o mandato de Nicolas Sarkozy, quando Nicolas Sarkozy promoveu um debate sobre a identidade nacional e até criou um Ministério da Identidade Nacional. Esse debate não serviu para grande coisa, a não ser alimentar uma certa xenofobia. Muitas vezes, o tema da imigração parece ser o tema usado por políticos em dificuldade. François Bayrou estava em grande dificuldade devido ao caso de Notre-Dame de Bétharram, que é um caso de uma instituição católica onde durante décadas crianças tiveram maus tratos..."E foram vítimas de pedofilia. "Exactamente. E com alegado conhecimento de várias entidades políticas, incluindo o próprio François Bayrou. Quando as situações internas são complicadas, o tema da imigração sempre permite tentar criar uma forma de fugir alguns problemas. Por isso, não sei se esse debate vai avançar e podemos duvidar muito da utilidade deste debate, a não ser o ser uma nova forma de expressão de uma xenofobia."Enquanto historiador, o que é ser francês? "Para um historiador, “o que é ser francês?” não é uma pergunta fácil porque há vários livros de história sobre este tema. Alguns historiadores dizem que é uma coisa muito simples: são pessoas que obtiveram a nacionalidade francesa e há várias formas de obter a nacionalidade francesa - ter nascido em França de pais franceses; ter nascido em França de pais estrangeiros, mas ter pedido a nacionalidade francesa. Isto é, muitas vezes é um falso debate porque há muitos actos feitos por pessoas francesas, netas e bisnetas de franceses, que são contra os valores que a própria República Francesa defende. Há franceses que defendem a monarquia. São menos franceses por isso? Não parece. Em França, há sempre um grande debate sobre a laicidade. Os homens políticos franceses muitas vezes confundem o que é a definição da laicidade e viu-se há pouco tempo com um caso sobre futebol e o Ramadão. Por isso, este não é um debate fácil, é um debate jurídico, mas, muitas vezes, os homens públicos falam de valores e eles próprios não são muito respeitadores e coerentes com esses valores. Por isso, acho que é, em grande parte, um falso debate para tentar não falar de outros problemas."
Le 24 février 2014, Lionel Jospin venait donner ses impressions sur les Jeux Olympiques d'Hiver de Sotchi. Un résumé rapide : "rien" ! Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.
Le 21 avril 1997, le Président de la République Jacques Chirac annonce la dissolution de l'Assemblée Nationale et la tenue d'élections générales. La gauche sort vainqueur des législatives anticipées et Jacques Chirac devra cohabiter avec Lionel Jospin jusqu'à la fin de son quinquennat en 2002.
Alors qu'en France, on parle de travailler plus ou plus longtemps, le gouvernement espagnol vient de donner son feu vert à une réduction du temps de travail... On pourrait passer de la semaine de 40h à la semaine de 37h et demi. Avec les mêmes arguments que la France de Martine Aubry et Lionel Jospin en 1998. Est-ce que ça va mieux marcher outre-Pyrénées ou pas ? Ecoutez L'éco & You du 05 février 2025.
L'ancien Premier ministre, Lionel Jospin, est l'invité de C l'hebdo. Sa parole est rare et très attendue, au moment où on se demande si le gouvernement va tomber la semaine prochaine et que le PS menace de le censurer. Il lance ce soir un appel à la gauche.Tous les samedis à 19h sur France 5, Aurélie Casse et son équipe reviennent sur les événements qui ont marqué la semaine écoulée autour d'invités fil rouge.
Nos invités de la 1ère partie de C l'hebdo du samedi 1er février 2025: Censure du budget : l'appel de Lionel Jospin à la gauche. Jean Serrat, ancien pilote, et Eric Brocardi, porte-parole des pompiers, décryptent comment s'est passée la terrible collision aérienne cette semaine à Wahington.Tous les samedi à 19h sur France 5, Aurélie Casse et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du moment.
« La dernière ? Vraiment ? » se demande le quotidien francophone l'Orient-Le Jour dans un éditorial. « Une guerre et un contexte régional écrasant saupoudré de commentaires, de jugements péremptoires et de prédictions. (…) Balayez vite tout ce jacassant fatras et posez-vous les seules questions qui en vaillent la peine » conseille L'Orient-le-Jour. « Deux échéances fatidiques attendent le Liban durant le mois de janvier prochain : l'élection d'un chef d'État et l'expiration de la trêve de 60 jours convenue avec Israël. (...) Compte à rebours qui ne semble pas fouetter un establishment politique habitué à s'en remettre à la brise soufflante du dehors. » peste le journal qui prend cette position rare au Moyen-Orient : « Jamais la neutralité du Liban n'aura paru aussi naturellement de mise ».À la guerre donc, l'OLJ répond : « Neutralité ». Et il s'explique : « Il ne s'agit pas là du tout de se tenir à distance égale du monde arabe et d'Israël : ni de renier la juste cause des Palestiniens, longtemps défendue avec brio du temps où notre pays brillait par une diplomatie en or massif autant que par ses fabuleux dépôts bancaires (…) Accommodée à la sauce libanaise, la neutralité positive, active, pourrait en revanche se traduire par une salutaire tenue à l'écart des axes régionaux et des aventures guerrières qu'ils impliquent ». Le journal libanais conclut : « Le bourrage de crâne dédié au culte du martyre a amplement fait ses catastrophiques preuves ». Le culte du martyr est ici remis en cause, ce qui est rare dans le débat public au Levant.Le Kyiv Post compte les morts russes dans la guerre en UkraineSur la page web du Kyiv Post – l'un des principaux journaux ukrainiens — ce n'est pas le culte du martyr, mais plutôt le culte du soldat russe éliminé. Tout en haut de la page : un tableau avec chiffres écrits en rouge. Ce sont les pertes ennemies : plus de 700 000 soldats russes tués, 10 000 chars abattus et 28 navires coulés depuis le début de la « grande guerre ». Aucun chiffre en revanche sur les pertes ukrainiennes.Le Kyiv Post qui fait ce matin le panorama des territoires ukrainiens occupés par les russes. « L'une des raisons pour lesquelles de nombreux habitants restent dans les territoires occupés et endurent la vie sous l'occupation des russes » explique le journal, « c'est la confiscation de leurs logements. Si une personne s'absente pendant une longue période, son logement est confisqué puis revendu ou « distribué » aux militaires russes ». Le titre qui donne ces chiffres : « 850 000 appartements ou maisons confisqués à leurs propriétaires dans les régions de Zaporijia, Kherson, Donetsk et Louhansk ». Chiffres néanmoins invérifiables.Le journal français Le Monde s'inquiète de l'avenir de la Nouvelle-CalédonieOn en a parlé sur RFI : la Nouvelle-Calédonie, territoire français du Pacifique, a perdu son gouvernement mardi dernier. Désaccords entre indépendantistes et loyalistes, gouvernement local jugé trop « mou » pour tenir tête à Paris. Le journal Le Monde se demande quelle sera la stratégie du nouveau ministre français des Outre-mer. Manuel Valls qui se vante d'avoir été formé par Michel Rocard puis Lionel Jospin. Tous deux anciens Premiers ministres ayant conclu des accords historiques pour l'archipel en 88 puis 98. « Mr Valls, écrit Le Monde qui (...) reprochait à Emmanuel Macron ' un entêtement imbécile, irresponsable et criminel ' sur la question de la Nouvelle-Calédonie, paraît en position de mettre en œuvre une ' nouvelle méthode' » espère le journal qui s'inquiète d'un archipel dont l'économie est à genoux.
durée : 00:03:12 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - J'ai envie de crever. On est lundi, c'est l'hiver, on s'est réveillés avec Lionel Jospin et je fais une chronique sur Bayrou. J'espère qu'Ali Rebeihi propose un "Grand bien vous fasse" sur la dépression, ça peut être utile.
durée : 00:03:12 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - J'ai envie de crever. On est lundi, c'est l'hiver, on s'est réveillés avec Lionel Jospin et je fais une chronique sur Bayrou. J'espère qu'Ali Rebeihi propose un "Grand bien vous fasse" sur la dépression, ça peut être utile.
durée : 02:59:09 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Ce lundi 16 décembre 2024, les invités de la Matinale de France Inter sont : Adèle Haenel / Lionel Jospin / Débat politique avec Françoise Fressoz, Guillaume Roquette et Thomas Legrand / Richard Gere / Ferdi
durée : 00:24:21 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - L'ex-Premier ministre socialiste Lionel Jospin conseille à la gauche de "rester dans l'opposition" car "entrer dans une coalition serait entrer dans la confusion politique", selon lui. Il juge en revanche qu'il ne faut pas "se mettre dans une situation d'usage mécanique de la censure". - invités : Lionel Jospin - Lionel Jospin : Ancien premier ministre français, ancien premier secrétaire du PS
durée : 00:24:21 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - L'ex-Premier ministre socialiste Lionel Jospin conseille à la gauche de "rester dans l'opposition" car "entrer dans une coalition serait entrer dans la confusion politique", selon lui. Il juge en revanche qu'il ne faut pas "se mettre dans une situation d'usage mécanique de la censure". - invités : Lionel Jospin - Lionel Jospin : Ancien premier ministre français, ancien premier secrétaire du PS
Goodbye Jospine ! C'est l'histoire de Jipé, jeune lycéen dans les années 90, fan de Zebda, éphémère rasta blanc qui s'essaie à la chanson reggae, et qui se politise contre les lois Balladur, Pasqua, Debré, Juppé... En 1997, il est fan de Lionel Jospin, et fait la campagne pour la gauche plurielle lors des législatives. Mais le soir de la victoire, c'est le drame : il tombe dans le coma. 27 ans plus tard, quel réveil pour Jipé persuadé que la gauche est au pouvoir ?A travers ce remake de Goodbye Lenin version Jospin, l'équipe du Radio Show nous plonge dans l'ambiance des années 90 avec des sons d'époque et esquisse une autopsie de la gauche de gouvernement. Avec des montages remplis de nostalgie, un faux podcast uchronique (le 7/10 de Gauche Inter), des interviews de Magyd Cherfi , de Lucie Castets, de Sandrine Rousseau, des micros-trottoirs, des micros-manifs, des chansons et même une note d'espoir !L'équipeUne émission d'Olivier Minot (Livo) avec Clémence Allezard (Alzardo), Annabelle Brouard (Abad), Reno Bistan (Jipé), Gary Salin (Garzo), mais aussi Arnaud Forest et des coups de main de Flobé et Kobri.RemerciementsMerci à Magyd Cherfi, Lucie Castets, Babtou, Sébastien, Boris, Pénélope, Sandrine Rousseau, les soeurs de la perpétuelle indulgence, les passant·es de Sète, de Lyon, de Paris, à Marylou et au cher public de la Gaîté Lyrique.Rendez-vous pour le prochain enregistrement public du Radio Show, le 22 Mars 2025 au Périscope, à Lyon. Enregistrement 05 décembre 2024 Réalisation et mixage Olivier Minot, Annabelle Brouard, Arnaud Forest, Gary Salin Participation Reno Bistan, Clemence Allezardo Production ARTE Radio
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 10 décembre 2014, Laurent Gerra imitait Lionel Jospin, Bertrand Delanoë ou encore Eva Joly.
Le 27 septembre 2016, Lionel Jospin semblait plus intéressé par la télé-réalité française que par les élections américaines... À l'occasion des élections américaines 2024, Laurent Gerra vous plonge dans ses meilleures archives.
Le ministre de l'intérieur de Lionel Jospin sort du Val de Grâce après avoir passé plusieurs jours dans le coma suite à un accident opératoire. Il restera ensuite quatre mois éloigné de la politique avant de reprendre ses fonctions de ministre. Ecoutez Les pépites RTL avec Jérôme Florin du 23 octobre 2024.
C dans l'air du 21 octobre - Impôts : le grand chamboule-tout ?!Le projet de loi de Finances, porté par le gouvernement Barnier, est examiné à partir de ce lundi soir à l'Assemblée nationale, et la question des recettes va faire l'objet de débats houleux, les députés ayant rejeté en commission la semaine dernière ce volet, largement remanié par la gauche, du budget de l'État pour 2025. Le NFP qui avait voté samedi le texte amendé souhaite mettre davantage à contribution les grandes entreprises et les contribuables les plus riches (taxe sur les superprofits, renforcement de l'exit tax, hausse du prélèvement forfaitaire sur le capital, pérennisation de la taxe sur les plus fortunés). En commission, la gauche et le MoDem s'étaient accordés pour rendre pérenne le taux minimal d'imposition de 20 % sur les plus hauts revenus. Les centristes, pourtant soutiens de l'exécutif, sont également favorables à un relèvement de la "flat tax" sur les revenus du capital et une réduction des avantages fiscaux de transmission des assurance vie, en alignant le régime avec celui des successions en ligne directe. Chez Renaissance, en revanche, on défend plus de réformes et de coupes budgétaires mais moins d'impôts. Les LR s'opposent, eux aussi, à une hausse de la fiscalité et au report pendant six mois de l'indexation sur l'inflation des petites pensions de retraite. Du côté RN, on dénonce le "matraquage fiscal" du gouvernement et on fixe plusieurs "lignes rouges" comme la taxe sur l'électricité ou la baisse du remboursement des consultations médicales.Et pour désendetter l'État, la piste des privatisations est relancée à droite et à l'extrême droite. Ainsi l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin proposait, dans une interview aux Échos datée du 6 octobre, de vendre la participation de l'Etat "dans les sociétés cotées comme Orange (13,4%), la FDJ (21,1%), Stellantis (6%) ou Engie (23,6%)". Le nouveau patron de l'Union des droites, Eric Ciotti, allié du RN a lui déposé un amendement au budget proposant que l'État cède au plus tard, au 1ᵉʳ janvier 2025, ses actions Engie et Renault (15%). Le RN évoque également depuis longtemps la "privatisation de l'audiovisuel public pour faire des économies". La mesure figurait dans le programme de Marine le Pen lors de l'élection présidentielle de 2022 et aussi dans celui du RN lors des élections législatives anticipées de juillet 2024.Mais l'Etat a-t-il réellement intérêt à vendre ses participations ? L'Agence des participations de l'État (APE) est aujourd'hui présente au capital de 81 entreprises, pour une valeur estimée de 179,5 milliards d'euros. Elle possède par exemple plus de 50 % des parts d'Aéroports de Paris et 21 % des parts de la Française des Jeux. Des investissements qui lui rapportent des bénéfices. Pour 2023 ils sont estimés à 14 milliards d'euros. Par ailleurs certaines ventes peuvent aussi se regretter. C'est le cas dans le dossier de la privatisation des autoroutes françaises, engagée en 2001 par Lionel Jospin et achevée en 2006 par Dominique de Villepin. Au total, l'État en a retiré 15 milliards d'euros. Une somme jugée très faible face à la rentabilité exceptionnelle des concessions autoroutières les années suivantes. Un rapport du Sénat, publié en 2020, pointe une "rentabilité hors normes" de 40 milliards d'euros d'ici 2036, date où les contrats arrivent à échéance. Parallèlement le dossier Doliprane continue de faire des vagues. Sanofi a confirmé ce lundi s'allier au fonds américain CD&R pour lui céder le contrôle de 50 % de sa filiale Opella qui commercialise le médicament le plus vendu en France. Une aberration selon Arnaud Montebourg que nos équipes ont rencontré. L'ancien ministre de l'Economie appelle le gouvernement à bloquer cette vente à un fonds d'investissement américain pour obliger Sanofi à vendre à d'autres investisseurs français et européens. Aujourd'hui chef d'entreprise, il est également revenu au micro de #cdanslair sur son opposition à la vente d'Alstom à General Electric en 2014 et a dénoncé "l'incompétence de la part des dirigeants vis-à -vis de l'intérêt national". "A chaque fois qu'il a fallu faire des choix de souveraineté, il n'y a jamais eu personne. On a peur devant la puissance, nos dirigeants sont des petits garçons" a-t-il affirmé. La suite de cette interview ce soir dans #cdanslair.Les experts :- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Valérie LECASBLE - Editorialiste politique - Lejournal.info- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Thomas PORCHER - Économiste - Professeur à la Paris School of BusinessPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
En 2011, Lionel Jospin n'hésitait pas à comparer les intrigues politiques du Parti socialiste à celles de la célèbre série Plus belle la vie ! Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 17 septembre 2014, Laurent Gerra imitait François Hollande, Lionel Jospin ou encore Nicolas Sarkozy...
En février 2017, la Saint-Valentin était au centre des discussions entre Valéry Giscard d'Estaing et Lionel Jospin. Une scène cocasse se déroulait au Conseil constitutionnel, où les débats de société allaient bon train. Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
« Paris c'était magique », s'exclame la Tribune Dimanche, qui espère que la France saura « garder la flamme », « cette parenthèse enchantée aura » nous dit-on, « fait du bien à tout le monde ». Tony Estanguet, le patron du comité d'organisation, est tout sourire. « Acteurs publics, privés, monde sportif, tout le monde a vraiment joué le jeu », affirme-t-il. « Mais le petit supplément d'âme c'est beau, et ça, on ne le maîtrisait pas, donc merci les Français ! »Pour Le Journal du Dimanche, la France est allée « jusqu'au bout du rêve », alors qu'Aujourd'hui en France Dimanche salue le « bouquet final » : « le sacre historique des volleyeurs et d'Althéa Laurin, en taekwondo, qui permet à la France de battre son record du nombre de médailles d'or ». « Ce dimanche matin, c'est un mélancolique chant de départ qui flotte dans l'air », ajoute Aujourd'hui en France, après avoir rappelé que le tube de Johnny Hallyday « Que je t'aime » « est entonné après chaque victoire tricolore ». « Paris », ajoute le journal, s'apprête à baisser le rideau sur des Jeux qui ont transformé la ville en une immense chorale. Des stades aux bassins, des podiums aux gradins, rarement la France n'avait autant chanté d'une même voix ». Moment de grâceLes hebdomadaires ne sont pas en reste. Le Point fait sa Une avec Léon Marchand, jeune homme blond au sourire tranquille, 22 ans, et déjà quatre médailles d'or olympique autour du cou. Le Point qui s'émerveille face à cette France « qui croit en elle ». « Une capitale resplendissante, des spectateurs enthousiastes, des performances exceptionnelles... Les Français auraient-ils retrouvé la joie de vivre ? » s'interroge l'hebdomadaire qui a ouvert ses colonnes à quatre écrivains, dont Pascal Bruckner, qui lui aussi s'émerveille : « la France connaît un moment de grâce inattendu », dit-il, « alors que beaucoup prédisaient le pire, ergotant sur les problèmes logistiques et s'agaçant des perturbations dans les transports. Or, nous avions tout prévu, tout anticipé. Tout, sauf le succès. »Pour Daniel Rondeau, écrivain lui aussi et « adepte de la boxe », nous dit-on, « ce sont les rêveurs qui ont gagné ». « Un grain de folie leur disait qu'il fallait transformer la ville en terrain de jeu des champions, ils l'ont fait. Montmartre, Versailles, les Invalides, la Seine et la tour Eiffel sont devenus le décor naturel d'un incroyable parc Olympique. »Bulle olympiqueEt pourtant le contexte ne semblait pas favorable. Gouvernement démissionnaire, impasse politique... avant les Jeux, la France allait plutôt mal.Le Nouvel Obs le rappelle et se réjouit de cette « ferveur retrouvée quelques semaines après s'être déchiré lors de la dissolution de l'Assemblée nationale ». L'hebdomadaire se réjouit aussi de cette « nation qui retrouve le goût de l'autre, et accueille le monde à bras ouverts, après avoir failli porter l'extrême droite au pouvoir ». L'historien Pascal Blanchard, parle, lui, d'une « parenthèse enchantée », « qui s'est manifestée ces derniers jours par le selfie des pongistes sud et nord coréens. Tout peut arriver dans les Jeux », dit-il. « Mais qu'on ne se fasse pas d'illusion, cette bulle olympique ne dure que quinze jours. »L'Express nous explique d'ailleurs « pourquoi les JO ne changeront pas les Français ». « Hélas », se désole l'hebdomadaire, « les Jeux Olympiques ne sont bien souvent qu'une trêve dans l'histoire du pays organisateur. Pronostiquons donc qu'après cette parenthèse enchantée, la France retournera vite à ses turpitudes politiques, à son allergie des têtes qui dépassent comme à ses penchants pessimistes. »« Ne boudons pas cette communion populaire, qui aura fait oublier les déboires du quotidien » ajoute toutefois Marianne, mais « ce n'est pas la victoire de Teddy Riner qui va redonner du lustre au parcours d'Emmanuel Macron, quand bien même ce dernier en a fait des tonnes pour être sur la photo. La dernière médaille remise, il lui faudra redescendre sur terre et assumer les lendemains d'une double bérézina électorale, dont il est le premier acteur et la première victime », conclut Marianne.Été 1998Le chef de l'État n'aurait-il donc rien à espérer des JO ? Le Nouvel Obs ironise sur la question. « Rien d'étonnant », dit-il, « à ce qu'Emmanuel Macron se soit lancé, non pas dans une course aux médailles mais aux médaillés, pour récupérer un peu de la lumière projetée sur eux ». « Forcément », ajoute l'hebdomadaire, « le chef de l'État a en tête le souvenir de l'été 1998 et de la victoire à la Coupe du Monde de Football. Cet été-là, les cotes de popularité de Jacques Chirac et de Lionel Jospin avaient explosé de 10 points. »« Alors, même histoire en 2024 ? » interroge le Nouvel Obs. « Ce serait oublier », répond-il, « que cet "effet Coupe du Monde" s'était vite étiolé, que l'image d'une France "black-blanc-beur" pacifiée s'était rapidement effondré » et que quatre ans plus tard, le leader de l'extrême droite Jean-Marie Le Pen arrivait au « second tour de l'élection présidentielle ».À lire aussiLes Jeux, et après ? À quoi ressembleront les JO de demain ?
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 1er juillet 2014, Laurent Gerra imitait notamment Lionel Jospin, Bernard Lavilliers et Herman Van Rompuy.
Si le Rassemblement National remportait une majorité absolue le 7 juillet, Jordan Bardella pourrait être nommé Premier ministre et imposer ainsi une cohabitation à Emmanuel Macron. La situation serait alors inédite depuis la nomination de Lionel Jospin sous la présidence de Jacques Chirac, entre 1997 et 2002.
Si le Rassemblement National remportait une majorité absolue le 7 juillet, Jordan Bardella pourrait être nommé Premier ministre et imposer ainsi une cohabitation à Emmanuel Macron. La situation serait alors inédite depuis la nomination de Lionel Jospin sous la présidence de Jacques Chirac, entre 1997 et 2002.
durée : 00:26:30 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Lionel Jospin juge durement le choix d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, le soir des élections européennes. "Le président a plongé le pays dans un moment trouble et peut-être même dans un moment trouble", reproche l'ancien Premier ministre socialiste, ce lundi sur France Inter.
durée : 02:58:11 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Dans le 7/10 du jour : le vice-président RN Sébastien Chenu, l'ancien premier ministre Lionel Jospin, un débat entre le haut-fonctionnaire Jacques Attali et le producteur Jean-Marc Dumontet, le chanteur Lucky Love et le créateur de mode Louis-Gabriel Nouchi.
durée : 00:26:30 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Lionel Jospin juge durement le choix d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, le soir des élections européennes. "Le président a plongé le pays dans un moment trouble et peut-être même dans un moment trouble", reproche l'ancien Premier ministre socialiste, ce lundi sur France Inter.
La dernière dissolution de l'Assemblée nationale, avant celle prononcée par Emmanuel Macron ce dimanche 9 juin, remonte à 1997. Jacques Chirac avait convoqué des élections législatives anticipées, qui s'étaient soldées par un camouflet pour la droite, et par une victoire écrasante de la gauche plurielle, voyant Lionel Jospin prendre les fonctions de Premier ministre. Retour sur un coup de poker politique raté, avec Raphaëlle Bacqué, grand reporter au journal Le Monde, spécialiste de la vie politique française et autrice de plusieurs ouvrages sur les années Chirac.
L'émission 28 Minutes du 10/06/2024 Emmanuel Macron dissout l'Assemblée : le RN peut-il entrer à Matignon ? C'est un séisme politique qui secoue l'hexagone. Le Rassemblement national (RN) vient de remporter les élections européennes — en France — avec un score historique de 31,4 %. Emmanuel Macron a annoncé, dans la foulée, la dissolution de l'Assemblée nationale. Le premier tour des élections législatives se tiendra le trente juin, dans à peine vingt jours. Le président de la République justifie cette décision en affirmant avoir entendu le "message" et les "préoccupations" des citoyens, mais ce choix divise. À l'instar de Raphaël Glucksmann, de nombreuses personnalités politiques dénoncent un "jeu dangereux". D'autres, comme Éric Ciotti ou Jean-Luc Mélenchon, estiment qu'il a eu raison de dissoudre. Le RN, qui réclamait cette dissolution depuis des semaines, applaudit et se rêve déjà à Matignon. Le dernier président à avoir dissous l'Assemblée en cours de mandat était Jacques Chirac en avril 1997. Résultat : une défaite cuisante pour le camp présidentiel, la victoire de la gauche et une cohabitation avec Lionel Jospin comme Premier ministre jusqu'en 2002. Emmanuel Macron a-t-il raison de "redonner la parole au peuple" après le résultat des européennes ? Cette dissolution est-elle un grand coup stratégique ou une décision suicidaire ? Le RN peut-il gagner ? 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 10 juin 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Ecoutez Un point, c'est tout ! avec Alba Ventura du 16 mai 2024
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 29 mars 2014, Laurent Gerra imitait notamment Lionel Jospin, François Bayrou et Jeanne Moreau.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 7 mars 2014, Laurent Gerra imitait notamment Dominique Strauss-Kahn, Lionel Jospin et Robert Hossein...
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 22 février 2014, Laurent Gerra imitait Enrico Macias, Raymond Domenech, Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 12 février 2014, Laurent Gerra imitait notamment François Hollande, François Bayrou, Céline Dion et Lionel Jospin.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 6 février 2014, Laurent Gerra imitait notamment Alain Juppé, Lionel Jospin et les frères Bogdanov.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 14 décembre 2013, Laurent Gerra imitait notamment Dominique Besnehard, Lionel Jospin, Alain Juppé, Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et Jean Roucas.
Jadis conseiller pour le numérique auprès du Premier ministre, Jean-Noël Tronc revient au micro de Monde Numérique sur vingt cinq ans de révolution numérique, vue du côté des pouvoirs publics. En 1997, Lionel Jospin, alors Premier ministre, prononce à Hourtin (Gironde) un discours qui deviendra célèbre sur "l'entrée de la France dans la société de l'information". Ce discours, écrit par Jean-Noël Tronc, marque l'abandon du Minitel au profit d'Internet. A l'époque, la France est en retard en matière de numérique. Vingt cinq and plus tard, Jean-Noël Tronc (aujourd'hui directeur général du CNED), se souvient de cette époque et des étapes qui ont jaloné la mutation française vers les usages numériques. Avec lui, on balaie un grand nombre de sujets, de la création d'Internet à la singularité de l'intelligence artificielle, en passant par le Minitel et les premières lois sur le numérique en France. Une interview réalisée au salon Educatech à Paris en novembre 2023. ---------- Mots-clés : intelligence artificielle, France, CNED, web, IA, Minitel, Jospin, politique, souveraineté numérique, transformation numérique
durée : 00:15:55 - Journal de 12h30 - Des centaines de Gazaouis, malades, soignants, réfugiés, évacuent le plus grand hôpital de la bande de Gaza. La direction de l'hôpital et un journaliste sur place affirment que l'ordre d'évacuation provient de l'armée israélienne, qui dément. - invités : Alain Christnacht Conseiller d'Etat, ancien haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie, conseiller de Lionel Jospin au moment de l'Accord de Nouméa
En février 2016, Lionel Jospin semblait être préoccupé... Étonnamment cela n'avait aucun rapport avec le remaniement ministériel en cours. Il s'inquiétait de savoir par qui allait être remplacée Laëtitia Milot dans "Plus belle la vie". Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
Le 21 avril 1997, le Président de la République Jacques Chirac annonce la dissolution de l'Assemblée Nationale et la tenue d'élections générales. La gauche sort vainqueur des législatives anticipées et Jacques Chirac devra cohabiter avec Lionel Jospin jusqu'à la fin de son quinquennat en 2002.
REDIFF - Pour la rentrée 2012, Lionel Jospin voulait travailler sur un premier sujet : le changement d'horaire de Plus Belle la Vie. En effet, la diffusion de la série est passée de 20 h 20 à 20 h 10 ! En plein quand Lionel Jospin débarrasse la table... Anecdotes de vacances, retour au travail... Cet été, retrouvez du lundi au vendredi une archive estivale de Laurent Gerra.
C'est une nouveauté que vous proposent cette saison Laurent Gerra et toute son équipe ! Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra à l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Dans cette chronique Laurent Gerra imitait notamment Jean-Claude Godin, Lionel Jospin ou encore Philippe Manœuvre.