Dans le podcast Plan B, les journalistes Ivan De Vadder (VRT) et Alain Gerlache (RTBF) partent chaque semaine à la recherche des différences et aussi des ressemblances entre la Flandre et la Belgique francophone. Une semaine en néerlandais à propos de la Wallonie et de Bruxelles, la semaine suivante…
A près trois saisons le podcast bilingue Plan B tire sa révérence. Dans ce 68e et dernier épisode en deux parties, la première en néerlandais, la seconde en français, Ivan de Vadder et Alain Gerlache tirent les leçons de cette expérience unique, de son origine jusqu'à aujourd'hui, des réactions qu'elle a suscitée, des perspectives d'avenir et aussi de tout ce que cette collaboration leur a apporté personnellement.
Avant même le débat du second tour de l'élection présidentielle française entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le candidat arrivé en 3e position, Jean-Luc Mélenchon, se proposait comme Premier ministre après les élections législatives de juin. Que révèlent tous ces positionnements des uns et des autres se demande Ivan De Vadder ? Pourquoi le système français qui paraissait si simple est-il devenu aujourd'hui si complexe ?
Le Parlement flamand vient de constituer une Commission d'enquête parlementaire, la 3e de son histoire, après la mort d'un bébé de six mois dans une crèche à Mariakerke près de Gand. L'autopsie a révélé que l'enfant, victime d'un traumatisme crânien, est décédé du syndrome du bébé secoué.
Est-ce parce que la fin de la pandémie semble proche ? Ou en vue du grand rendez-vous électoral de 2024 ? En tout cas, ça bouge du côté des partis francophones. Le 12 mars, on connaitra le successeur du cdH lors d'un congrès qui marquera l'aboutissement de l'opération de renouvellement intitulée « Il fera beau demain ». Dès le jour suivant ce sera au tour du PS de lancer le premier congrès de son « Printemps des Libertés ».
Si les oppositions au sein du gouvernement Vivaldi sont désormais bien connues, leurs causes le sont aussi : 7 partis, de droite et de gauche, flamands et francophones, l'attelage est complexe. Mais au gouvernement flamand aussi, les relations se sont tendues ces dernières semaines. Pourtant, la coalition au pouvoir en Flandres, N-VA, CD&V et OpenVLD est bien plus homogène.
La démission de Jean-Luc Crucke n'a pas ramené le calme au MR où certains contestent le positionnement à droite assumé par son président Georges-Louis Bouchez. Son «respect pour la constance » d'Éric Zemmour, le candidat d'extrême-droite à la présidentielle française n'a pas non plus fait plaisir à tout le monde. Des voix s'élèvent qui se réclament d'une ligne plus « sociale » ou « humaniste », sans parler des critiques venues de l'OpenVLD.
Comme à chaque fois à l'approche de l'élection présidentielle française, la fièvre médiatique monte, et pas seulement en France mais aussi en Belgique francophone. Pourquoi cette fascination des Bruxellois et des Wallons pour la politique française ?
La Flandre vient d'adopter un nouveau décret à propos des élections communales qui s'inspire des dispositions en vigueur en Wallonie, notamment concernant la désignation du bourgmestre. Et cela bouscule complètement les stratégies des partis en vue des élections d'octobre 2024. Les grandes manœuvres ont déjà commencé. Autre inconnue qui pourrait changer la donne : le vote ne sera plus obligatoire, une première en Belgique.
Les libéraux doivent devenir la première famille politique du pays, clament les présidents du MR et de l'OpenVLD. Les écologistes ne manquent jamais de rappeler qu'ils forment un groupe commun Ecolo-Groen à la Chambre. Le PTB-PvdA rappelle qu'il est quant à lui le seul parti unitaire du Parlement. Après des années de séparation, les socialistes flamands de Vooruit ont rejoint le PS au siège historique du Boulevard de l'Empereur. Les « familles politiques » sont-elles de retour ?
" We Are One ", l'offensive unitaire du PTB peut-elle séduire les francophones ? A contrepied du séparatisme et du régionalisme, le PTB joue la carte de l'unité de la Belgique. Le parti marxiste voit dans la solidarité des Wallons, Bruxellois et Flamands à l'égard des régions sinistrées par les inondations, la ultime que les Belges sont unis et ne veulent d'une nouvelle avancée vers la scission du pays en 2024.
Pour ce premier épisode en français de la troisième saison du podcast bilingue Plan B, Ivan De Vadder (VRT) et Alain Gerlache (RTBF) remontent 20 ans en arrière, lors de la disparition de la Volksunie (VU) et la naissance de la Nieuw-Vlaamse Alliantie (NVA). Pourquoi la VU s'est-elle désintégrée ? Que sont devenu ses figures de proue ? La NVA en est-elle la seule héritière ? Quel chemin le parti de Bart De Wever a-t-il accompli depuis sa création ? Pourquoi l'année 2024 s'annonce-t-elle déjà comme à haut risque pour la NVA et pour son président?
Les célébrations du Premier Mai sur fond de tensions entre syndicats, patronat et gouvernement autour des augmentations de salaire ont donné lieu à de vives polémiques entre le PS et le PTB.
Depuis des semaine, « l’affaire El Kaouakibi » et ses nombreux rebondissements politico-financiers font la une de l’actualité en Flandre.
Un invité spécial pour ce cinquantième épisode du podcast bilingue Plan B : Bart Van Loo dont le livre " Les Téméraires, quand la Bourgogne défiait l’Europe " (Flammarion) est un grand succès en Belgique francophone tout comme la version néerlandaise originale " De Bourgondiërs " l’a été en Flandre. Comment le Duché de Bourgogne a-t-il influencé nos régions ? Quelles en sont les traces aujourd’hui ? Quel regard porte l’auteur sur l’évolution de la Belgique et sur la vision que les uns et des autres portent aujourd’hui sur notre histoire ?
La crise sanitaire n(a pas fait disparaitre les discussions à propos de l’architecture institutionnelle de la Belgique. Au contraire, les interrogations sur la complexité et l’efficacité du système sont plus que jamais d’actualité. Le président du PS Paul Magnette plaide en faveur d’une Belgique à 4 régions. De son côté, la ministre des réformes institutionnelles Annelies Verlinden met en avant le modèle 2+2
Particularité belge, le " cordon sanitaire " résulte de l’engagement pris il y a une trentaine d’années par les partis politiques de ne pas conclure d’alliance avec l’extrême-droite. Comment est-il considéré aujourd‘hui au Nord et au Sud du pays alors que le paysage politique a évolué ? Et qu’en est-il de l’attitude des médias flamands et francophones face aux formations d’extrême-droite ?
50 ans après la pose de la première pierre à Louvain-la-Neuve le 2 février 1971, Plan B revient sur l‘« affaire de Louvain » qui a vu la scission de l’université catholique à la fin des années 1960 et l’émergence d’une nouvelle ville universitaire au milieu des champs d’Ottignies. Cette fois, on retrouve les deux langues au sein d’un même épisode, une première ! Ivan De Vadder (VRT) explique en français les raisons du « Walen Buiten » (Les Wallons dehors). Alain Gerlache (RTBF) revient en néerlandais sur la naissance de Louvain-la-Neuve.
L’affaire Publifin a éclaté en décembre 2016. Ces derniers jours ont vu un énième rebondissement avec l’arrestation de plusieurs dirigeants de Nethys et de l’homme d’affaire liégeois François Forniéri. Qui sont-ils ?
Ces dernières années, sous la direction de son jeune président Tom Van Grieken, le Vlaams Belang s’est largement inspiré du style et de la communication de Donald Trump et des groupes radicaux qui l’ont soutenu.
Le récent « coming out régionaliste » de Paul Magnette – un secret de Polichinelle selon lui – a suscité de nombreuses réactions, jusqu’au sein e son parti où le chef de file de PS bruxellois s’est publiquement opposé son président de parti. Ivan De Vadder (VRT) soumet à Alain Gerlache (RTBF) les questions que l’on se pose en Flandre. Pourquoi cette dualité
Bruxelles s’est attiré les foudres des deux autres régions ces derniers temps. Il y a eu la polémique autour de l’achat de terres agricoles en Flandre et en Wallonie. Et puis surtout la question de la redevance kilométrique que la Région Bruxelloise veut introduire.
"Kibbelkabinet", littéralement gouvernement où l’on se chamaille, c’était le surnom de l’exécutif de Charles Michel tant les partis flamands paraissaient enclins à s’affronter sur tous les sujets. Renversement des rôles, cette fois c’est un Premier ministre flamand, Alexander De Croo, qui doit tenter de calmer le jeu entre le PS, le MR et Ecolo,.
Alors que la question de la séparation de la Belgique reste sous-jacente à bien des débats politiques actuels, Plan B remonte le temps jusqu’en 1830, lorsque la Belgique s’est séparée des Pays-Bas. Parmi les opposants à cette séparation, les Orangistes, restés fidèles à Guillaume d’Orange. On les trouvait dans les classes les plus favorisées et aussi dans certaines villes comme Gand et Liège qui lui doivent notamment leur université.
Dans le cadre de son plan Get Up Wallonia, le gouvernement wallon vient de lancer une grande consultation pour recueillir les avis et propositions des wallon sur toute une série de sujets comme le socio-économique ou l’environnement qui sont cruciaux pour l’avenir de leur région particulièrement frappée par la crise sanitaire.
Cette semaine, c’est un dessin de presse du « cartoonist »Lectrr, très célèbre en Flandre, qui a retenu l’attention. On y voit Donald Trump sur son terrain de golf et un de ses conseillers qui lui dit : « Mauvaise nouvelle : le hasthtag #nietmijnregering est déjà pris ». « Pas mon gouvernement », c’est l’action menée par les milieux nationalistes en Flandre
Une carte de Belgique circule beaucoup depuis quelques temps. Celle où l’on voit la Wallonie écarlate. Rien à voir avec la politique cette fois. C’est de la situation sanitaire qu’il s’agit. La virus reconnait-il la frontière linguistique ? Comment en est-on arrivé là ?
Grâce à une nouvelle dérogation, Bart De Wever est à nouveau le seul candidat à sa succession à la tête de la NVA. Il est en place depuis 2004 ce qui en fait le président de parti la plus ancien. Mais en 16 ans, le paysage politique a beaucoup changé.
Dans cet épisode en néerlandais du podcast Plan B, Ivan De Vadder (VRT) et Alain Gerlache (RTBF) font un constat : le casting ministériel a plongé deux partis dans la zizanie : le MR, côté francophone, et Groen, coté flamand, malgré des mécanismes de désignation des ministres bien différents.
Alors que la coalition Vivaldi se mettait en place au niveau fédéral, le Gouvernement flamand présentait sa traditionnelle Déclaration de Septembre, son programme d’action, pour l’année, marqué notamment par un plan de relance à hauteur de 4,3 milliards d’euros.
C’est peu dire que la semaine politique a été agitée voire franchement cacophonique. Au point qu’on ne sait toujours pas qui dirigera cet orchestre pour le moins indiscipliné. Pourquoi est-ce si difficile de trancher et de désigner un futur premier ministre ?
Plus encore que le COVID ou Vivaldi, ce sont deux affaires - bien différentes - qui ont été à la une des médias flamands ces dernières semaines. « Reuzegom » est le nom d’un cercle étudiant anversois huppé tristement célèbre depuis la mort d’un étudiant d’origine étrangère lors d’un baptême particulièrement violent en 2018.
Cet épisode en néerlandais du Podcast bilingue Plan B se penche sur les réactions que suscite la perspective d’un gouvernement « Vivaldi » associant les socialistes, les libéraux, les écologistes et le CD&V. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la tonalité est différente au Nord et au Sud.
Echec des négociations pour former un gouvernement avec le PS, risque sérieux de se retrouver dans l’opposition au niveau fédéral, sondages en berne, explosions de grenades et tirs à l’arme lourde en série dans la ville de Bart De Wever, Jan Jambon rattrapé par l’affaire Chovanek, la NVA vient de connaitre son pire été depuis longtemps.
Un an après les élections, la VRT et De Standaard viennent de publier une enquête intitulée « De Stemming », ce qui signifie à la fois « le vote » mais aussi « l’humeur ». Que pense la Flandre de la gestion de la crise du Coronavirus ? Quelles sont les priorités des Flamands aujourd’hui ? A qui font-ils confiance pour affronter les difficultés ?
A quoi aspirent vraiment les Flamands ? Quelles sont leur valeurs, leurs souhaits, leur craintes pour eux et leurs enfants ? Les partis politiques offrent-ils vraiment les réponses adéquates à leurs attentes ?
Pourrons-nous partir à l’étranger cet été ? La question n’est pas encore tranchée mais du côté de la ministre Wallonne du Tourisme Valérie Debue, c’est clair : il faut privilégier les vacances en Wallonie et ainsi soutenir un secteur menacé
Alors qu’il apparait que le déconfinement sera un processus graduel qui prendra du temps, la politique, elle, n’a pas attendu pour faire sa rentrée. En tout cas en Flandre où la NVA repart à l’attaque contre le Gouvernement fédéral.
Confinement est d’ores et déjà un sérieux candidat pour le titre de mot de l’année 2020 ! Il fait partie de ces mots nouveaux ou de ces expressions devenus subitement très fréquentes dans le langage courant. Ce vocabulaire a souvent une histoire et il révèle des aspects significatifs, voire drôles, de notre société.
Rarement un chef de gouvernement belge n’aura été autant encensé par la presse francophone que Sophie Wilmès depuis le début de la crise sanitaire, au point que l’on parle même de Wilmèsmania. Pourquoi cette soudaine popularité au Sud du Pays ?
Le nouveau gouvernement de la Première ministre Sophie Wilmès (MR) a été accueilli très différemment au Nord et au Sud du pays. En Wallonie et à Bruxelles, les commentaires sont plutôt positifs et la Première ministre semble bénéficier d’une toute nouvelle popularité.
C’est une des images de la semaine : le Comité de Concertation qui a rassemblé les chefs de différents exécutifs et tous les ministres en charge de la santé publique. Combien sont-ils au fait ? Dans les médias les chiffres varient : 6 ? 9 ?
« En Flandre, et en tout cas au CD&V et à la NVA, on commence à regretter le temps où Elio Di Rupo était le président du PS » constate Ivan de Vadder (VRT) dès le début de ce 20e épisode du podcast Plan B, cette fois en français
A peine désigné comme missionnaire royal, le vice-premier ministre Koen Geens s’est sérieusement fait « recadrer » par son parti, le CD&V. Pour Ivan De Vadder (VRT), c’est le signe des tensions au sein de cette formation qui se sent face à un dilemme.
Était-ce un cri du cœur ou un coup politique calculé ? Tout le monde s’est posé la question après la profession de foi unitariste de George-Louis Bouchez dans le magazine Wilfried.
Le VRT vit des heures agitées. Le gouvernement flamand vient de débarquer son CEO, Paul Lembrechts, en poste depuis moins de 4 ans, sur fond de tensions dans le management, d’économies drastiques imposées par l’autorité de tutelle et de mécontentement du personnel, en grève pour une journée.
Alors que la crise politique qui se prolonge place le Roi au devant de la scène, Plan B se penche sur la perception de l’institution royale. Toutes les études l’indiquent : le Roi est plus populaire en Wallonie qu’en Flandre. C’et aussi au sud du pays que l’on est le plus opposé à une monarchie strictement protocolaire
Les médias du Sud du Pays parlent beaucoup de la N-VA. Mais les francophones connaissent-ils vraiment ce parti nationaliste ? Pour Ivan De Vadder (VRT), il y a beaucoup de clichés autour de cette formation politique.