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Ce jeudi 11 septembre, Laurent Gerra a notamment imité Bernard-Henri Lévy, Jean-Luc Mélenchon et Jean-Michel Apathie. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce jeudi 11 septembre, Laurent Gerra a notamment imité Bernard-Henri Lévy, Jean-Luc Mélenchon et Jean-Michel Apathie. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Sébastien Lecornu est nommé Premier ministre, succédant à François Bayrou, dans un contexte de tensions politiques et de mécontentement des chefs d'entreprise face à la situation économique difficile.Le Rassemblement National se dit prêt à laisser une chance au nouveau Premier ministre, mais pose des conditions comme l'absence d'augmentation d'impôts ou de baisse du pouvoir d'achat.À gauche, la nomination de Lecornu est rejetée, qualifiée de "triste comédie" par Jean-Luc Mélenchon.Les chefs d'entreprise, confrontés à une situation économique très difficile, expriment leur désarroi et appellent à un changement urgent de la situation.Une importante mobilisation est prévue le 10 septembre, avec 80 000 policiers et gendarmes déployés pour tenter d'empêcher les blocages.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Les forces de l'ordre ont procédé à près de 200 interpellations dans le cadre d'actions de blocage lors de la mobilisation sociale appelée "Bloquons-Tout", jugée non citoyenne par le ministre de l'Intérieur.Le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est pointé du doigt par Laurent Wauquiez pour "nourrir le chaos" et "espérer la révolution".La Russie a lancé 458 drones et missiles sur l'Ukraine, dont 8 ont violé l'espace aérien polonais, suscitant la condamnation du président français Emmanuel Macron.L'équipe de France de football a remporté un match de qualification pour la Coupe du Monde 2026 contre l'Islande.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Laurent Wauquiez, président du groupe Les républicains à l'Assemblée nationale et député LR de la Haute-Loire Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Sébastien Lecornu est nommé Premier ministre, succédant à François Bayrou, dans un contexte de tensions politiques et de mécontentement des chefs d'entreprise face à la situation économique difficile.Le Rassemblement National se dit prêt à laisser une chance au nouveau Premier ministre, mais pose des conditions comme l'absence d'augmentation d'impôts ou de baisse du pouvoir d'achat.À gauche, la nomination de Lecornu est rejetée, qualifiée de "triste comédie" par Jean-Luc Mélenchon.Les chefs d'entreprise, confrontés à une situation économique très difficile, expriment leur désarroi et appellent à un changement urgent de la situation.Une importante mobilisation est prévue le 10 septembre, avec 80 000 policiers et gendarmes déployés pour tenter d'empêcher les blocages.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Les forces de l'ordre ont procédé à près de 200 interpellations dans le cadre d'actions de blocage lors de la mobilisation sociale appelée "Bloquons-Tout", jugée non citoyenne par le ministre de l'Intérieur.Le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est pointé du doigt par Laurent Wauquiez pour "nourrir le chaos" et "espérer la révolution".La Russie a lancé 458 drones et missiles sur l'Ukraine, dont 8 ont violé l'espace aérien polonais, suscitant la condamnation du président français Emmanuel Macron.L'équipe de France de football a remporté un match de qualification pour la Coupe du Monde 2026 contre l'Islande.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tal y como estaba previsto, esta semana ha caído el Gobierno francés en la moción de confianza que François Bayrou presentó a la Asamblea Nacional hace unos días. El de Bayrou es el segundo Gobierno fulminado por el parlamento en menos de un año. El primero, presidido por Michel Barnier, duró tres meses, el de Bayrou ha durado nueve. Esto agudiza la parálisis política en un momento en que las finanzas públicas están en una situación crítica. El déficit público podría alcanzar el 6% este año y la deuda pública ya supera el 114% del PIB. Los intereses de la deuda, de hecho, consumen ya más recursos que el presupuesto de defensa, lo que permite hacernos una idea de la gravedad de la crisis. Bayrou, al igual que su predecesor, trató de sacar adelante un presupuesto que incorporaba un ligero ajuste de gasto, pero los partidos populistas de izquierda y derecha se han negado a aprobarlo. La fragmentación de la Asamblea Nacional, dividida en tres bloques irreconciliables (los centristas de Macron con 210 escaños, la izquierda con 192 escaños y la Agrupación Nacional de Marine Le Pen con 138 escaños), imposibilita la gobernabilidad. Los centristas rechazan subir impuestos, la extrema izquierda se opone a recortes en el estado de bienestar, y la extrema derecha culpa a la inmigración y quiere reducir los fondos que se entregan a la UE. Esta polarización hace imposible cualquier tipo de acuerdo, empezando por el de los presupuestos del Estado. La caída de Bayrou obliga a Macron a nominar a un nuevo primer ministro, que deberá ser investido por la Asamblea y lograr apoyos para aprobar el presupuesto de 2026 antes de fin de año. El país enfrenta además un "otoño caliente" con movilizaciones callejeras de izquierda y derecha contra los recortes. La opinión pública, cada vez más frustrada, alimenta el discurso de los partidos en ambos extremos del espectro, que piden elecciones anticipadas. La extrema izquierda exige incluso la dimisión de Macron y que los franceses sean llamados a las urnas cuanto antes para renovar las dos cámaras y al inquilino del palacio del Elíseo. Las encuestas indican que unas elecciones anticipadas no resolverían el problema ya que la Asamblea seguiría fragmentada. El adelanto electoral del año pasado, decidido por Macron para frenar el ascenso de la Agrupación Nacional tras su victoria en las elecciones europeas, resultó en una pérdida de 86 escaños para su partido y en una Asamblea ingobernable. Entretanto, los costes de financiación de Francia superan a los de Grecia y se igualan a los de Italia. Se espera que Fitch Ratings rebaje la calificación crediticia del país esta misma semana. Macron enfrenta el dilema de nominar a un primer ministro que pueda sobrevivir en una Asamblea tan dividida. Entre los candidatos de su bloque hay varios ministros, pero todos tendrían dificultades para obtener apoyo de la oposición. La izquierda, liderada por los socialistas, propone un presupuesto alternativo con impuestos más altos para los ricos y la derogación de la reforma de pensiones, dos medidas que Macron rechaza. Pero aunque Macron cediese, un Gobierno socialista podría ser muy efímero sin el apoyo sostenido de La Francia Insumisa de Jean-Luc Mélenchon. Quien si podrían capitalizar unas elecciones anticipadas es la Agrupación Nacional de Marine Le Pen y Jordan Bardella, pero su vinculación con figuras polémicas en Francia como Donald Trump y la condena de Le Pen por malversación podrían volverse en su contra. Para el expresidente Nicolas Sarkozy unas legislativas darían una mayoría clara a Le Pen. Para él es la única salida, aunque eso implicaría el fracaso del proyecto político de Macron que, tras ocho años en el poder, ve cómo su presidencia total ha roto el equilibrio de la Quinta República. El resultado es una crisis política y económica para la que nadie tiene una solución clara. En La ContraRéplica: 0:00 Introducción 4:20 Francia ingobernable 33:54 Contra el pesimismo - https://amzn.to/4gm1a4S 35:45 ¿Es viable el estado del bienestar? 43:04 El GPS de von der Leyen 49:31 La heladería vandalizada · Canal de Telegram: https://t.me/lacontracronica · “Contra el pesimismo”… https://amzn.to/4m1RX2R · “Hispanos. Breve historia de los pueblos de habla hispana”… https://amzn.to/428js1G · “La ContraHistoria del comunismo”… https://amzn.to/39QP2KE · “La ContraHistoria de España. Auge, caída y vuelta a empezar de un país en 28 episodios”… https://amzn.to/3kXcZ6i · “Contra la Revolución Francesa”… https://amzn.to/4aF0LpZ · “Lutero, Calvino y Trento, la Reforma que no fue”… https://amzn.to/3shKOlK Apoya La Contra en: · Patreon... https://www.patreon.com/diazvillanueva · iVoox... https://www.ivoox.com/podcast-contracronica_sq_f1267769_1.html · Paypal... https://www.paypal.me/diazvillanueva Sígueme en: · Web... https://diazvillanueva.com · Twitter... https://twitter.com/diazvillanueva · Facebook... https://www.facebook.com/fernandodiazvillanueva1/ · Instagram... https://www.instagram.com/diazvillanueva · Linkedin… https://www.linkedin.com/in/fernando-d%C3%ADaz-villanueva-7303865/ · Flickr... https://www.flickr.com/photos/147276463@N05/?/ · Pinterest... https://www.pinterest.com/fernandodiazvillanueva Encuentra mis libros en: · Amazon... https://www.amazon.es/Fernando-Diaz-Villanueva/e/B00J2ASBXM #FernandoDiazVillanueva #francia #macron Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals
C dans l'air du 9 septembre 2025 - Après la crise, le spectre du blocageFrançois Bayrou a remis sa démission ainsi que celle de son gouvernement à Emmanuel Macron ce mardi en milieu de journée, au lendemain d'un vote sans appel à l'Assemblée nationale. Lundi, 364 députés ont voté contre la confiance, y compris au sein du bloc commun.Face à ce désaveu, tous les regards se tournent désormais vers le chef de l'État, confronté à nouveau à la tâche de nommer un nouveau Premier ministre capable d'éviter une censure rapide. Cette équation s'avère d'autant plus délicate que la popularité du président de la République est au plus bas dans les sondages et que le climat politique est électrique.Du côté des partis, les socialistes se disent « disponibles », tandis que les écologistes souhaitent un Premier ministre issu du Nouveau Parti écologiste (NFP). Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, réclame une « dissolution ultra rapide ». Chez les Insoumis, Jean-Luc Mélenchon appelle à la démission d'Emmanuel Macron.Parallèlement, le mouvement « Bloquons tout » se prépare. Des pots de départ de François Bayrou ont été organisés partout en France, comme un avant-goût de la journée du 10 septembre où l'on annonce blocages, boycotts et grèves. Difficile néanmoins de mesurer l'ampleur du mouvement qui s'organise et dont l'un des enjeux sera la participation de la jeunesse. Plusieurs syndicats étudiants ont, ce dernier jour, décidé de rejoindre le mouvement « Bloquons tout ». Ils alertent notamment sur la précarité des étudiants. Nos journalistes sont allés à leur rencontre. Alors, qui pour succéder à François Bayrou à Matignon ? Blocages des axes routiers, grèves… À quoi faut-il s'attendre le 10 septembre ? Les étudiants vont-ils rejoindre le mouvement « Bloquons tout » ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologueMaître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP- Aline LECLERC (en duplex) - Reporter – Le Monde
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, la colère qui monte dans le pays, Jean-Luc Mélenchon qui s'emporte contre Olivier Faure et les forces de l'ordre prennent les menaces de blocage au sérieux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Mobilisation sociale attendue avec 100 000 personnes dans les rues et 80 000 policiers et gendarmes mobilisés pour encadrer le mouvement, craintes des commerçants face aux risques de violences.Démission de François Bayrou, le ministre de la Justice, et spéculations sur son possible remplacement par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, à Matignon.Réactions mitigées au sein du Parti Socialiste face à cette hypothèse, certains députés socialistes restant fidèles à Jean-Luc Mélenchon et au Front Populaire.Découverte de têtes de cochons devant plusieurs mosquées à Paris, une enquête est ouverte.Attaque aérienne israélienne contre des responsables du Hamas au Qatar, avec des craintes pour le sort des otages détenus par l'organisation.Match de l'équipe de France de football contre l'Islande dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Mobilisation sociale attendue avec 100 000 personnes dans les rues et 80 000 policiers et gendarmes mobilisés pour encadrer le mouvement, craintes des commerçants face aux risques de violences.Démission de François Bayrou, le ministre de la Justice, et spéculations sur son possible remplacement par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, à Matignon.Réactions mitigées au sein du Parti Socialiste face à cette hypothèse, certains députés socialistes restant fidèles à Jean-Luc Mélenchon et au Front Populaire.Découverte de têtes de cochons devant plusieurs mosquées à Paris, une enquête est ouverte.Attaque aérienne israélienne contre des responsables du Hamas au Qatar, avec des craintes pour le sort des otages détenus par l'organisation.Match de l'équipe de France de football contre l'Islande dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, la colère qui monte dans le pays, Jean-Luc Mélenchon qui s'emporte contre Olivier Faure et les forces de l'ordre prennent les menaces de blocage au sérieux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a réitéré lundi soir son appel au "départ" d'Emmanuel Macron, après que le gouvernement de François Bayrou a été renversé par l'Assemblée nationale. Même son de cloche pour Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise et député des Bouches-du-Rhône.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une semaine décisive qui s'annonce, avec, demain, le vote de confiance à l'Assemblée nationale, qui selon toute vraisemblance, verra le Premier ministre François Bayrou perdre la main. Mercredi, le 10 septembre, la journée de protestation « Bloquons tout ». Deux rendez-vous qui inquiètent les hebdomadaires. Le Nouvel Obs et Marianne, parlent même d'une « crise de régime ». « Après une réélection sans élan en 2022, des législatives sans majorité, une dissolution suicidaire en 2024 et une vraie défaite aux législatives qui ont suivi, voici Emmanuel Macron bientôt contraint de nommer son cinquième Premier ministre en trois ans », constate le Nouvel Obs. Il se demande si « cette crise inédite est le signe d'une Vème République à bout de souffle ou de l'échec d'une classe politique incapable d'inventer une autre pratique du pouvoir ». De son côté, Marianne s'interroge « sur le blocage total et la défiance généralisée qui posent la question de la survie du régime à court terme ». Procrastinations C'est dans cette atmosphère plutôt pessimiste que la presse tente d'envisager l'avenir. Pour ce qui est du prochain gouvernement, les socialistes, et particulièrement leur Premier secrétaire Olivier Faure, ont fait savoir qu'ils étaient intéressés. « Olivier Faure a vocation à revendiquer le pouvoir », estime François Hollande dimanche 7 septembre dans la Tribune Dimanche. Pas tendre avec son successeur, l'ancien président socialiste estime que « si le gouvernement de François Bayrou tombe demain, les procrastinations d'Emmanuel Macron ne peuvent plus avoir cours. Il doit nommer vite un Premier ministre et lui laisser la plus grande des latitudes pour assurer la présentation d'un budget dans les délais constitutionnels. Il ne peut être question de poursuivre la politique menée depuis 2017. » François Hollande ne va toutefois pas jusqu'à réclamer la démission du président : « Ayant occupé cette charge, sachant combien nos institutions doivent être respectées, je ne serai jamais de ceux qui appellent à la démission du président de la République ». Dette publique Quant à la situation économique, elle n'engage pas non plus à l'optimisme. L'Express, notamment, se désole de voir la France endettée jusqu'au cou. « Un médecin parlerait sans doute de déni. Ou de fuite en avant », nous dit l'hebdomadaire, « Il dresserait le diagnostic d'un patient incapable d'appréhender le réel. Le réel, c'est celui d'une société française, malade de sa dette publique et de ses déficits qui s'empilent méthodiquement depuis 1973, au gré des alternances politiques ». Le 8 septembre, poursuit l'Express, « François Bayrou va jouer son avenir politique, et surtout la crédibilité de la France, sur un chiffre : 44 milliards d'euros, la facture nécessaire pour commencer à infléchir la tendance et permettre enfin au pays de respecter les engagements pris à Bruxelles ». Et l'Express ironise sur ceux qui ne partagent pas ce point de vue, tel Olivier Faure. « Pour le patron du PS, le problème du déficit français ne serait pas celui d'une dépense publique obèse, mais de recettes faméliques en raison des cadeaux fiscaux accordés depuis 2017 » affirme l'Express, qui poursuit : « Pire, au cœur des revendications du nébuleux mouvement "Bloquons tout", cette phrase reprise par Jean-Luc Mélenchon (le leader de la France Insoumise) : "cette dette n'est pas la nôtre". » « Bloquons tout » Alors, précisément, ce mouvement qui appelle au blocage pour la journée de mercredi, est-il aussi nébuleux que l'affirme l'Express ? Pas vraiment si l'on en croit le Nouvel Obs, qui a fait la rencontre de celle qui, selon lui, a lancé le mouvement un soir de colère. Christelle 46 ans, ancienne « gilet jaune », habite dans le sud de la France, et selon le Nouvel Obs, elle veut rester anonyme. C'est elle qui, avec l'aide de ChatGPT, a écrit « cette lettre ouverte au peuple de France », dans laquelle elle s'exclame notamment : « Stop aux injustices, stop aux abus. Stop à ce système qui broie les humains pour nourrir les profits. Ce jour-là, nous ne sortirons pas : Pas de travail, pas d'école, pas d'achat. Pas de train, pas de métro… ». Une vidéo postée sur TikTok qui connaît un succès immédiat. « Le lendemain, raconte Christelle, je vois que la vidéo a fait plus de 300 000 vues, puis très vite 600 000. » Sur les réseaux sociaux, « on se dispute la paternité de l'appel », extrême droite et extrême gauche « s'étripent », nous dit le Nouvel Obs, qui cite également un sondage de la Fondation Jean Jaurès, selon lequel « 80 % des soutiens au mouvement se situent dans la gauche radicale ». Des soutiens auxquels le Parisien-Dimanche savonne la planche, évoquant « un caravansérail de revendications sans grande cohésion, parfois même contradictoires mais qui se retrouvent dans un même fond de sauce : le ras-le-bol. De quoi ? D'un peu tout, une exaspération toute française », estime le journal. On en saura sans doute plus, le 10 septembre !
Ils sont vus comme étant la formation politique désormais au centre du jeu : les socialistes vont-ils vivre un retour au premier plan à l'issue de la chute du gouvernement Bayrou ? Emmanuel Macron lui-même a envisagé ces derniers jours un rapprochement avec le PS pour créer une nouvelle alliance à l'Assemblée. Mais est-ce vraiment le Grand Soir pour le parti à la rose après huit ans au purgatoire ou tout cela n'est-il qu'illusion ? Au sein de la direction du Parti socialiste, un seul scénario est officiellement envisagé, c'est celui d'un gouvernement formé par la gauche et si possible dirigé par le PS. Dans les rangs du parti, on affirme se préparer à investir les ministères, on plaisante en se disant « et toi, tu vas prendre quel poste ? ». Mais la réalité, c'est que pour l'instant la probabilité de voir cette hypothèse prendre corps est très faible. Pour des raisons mathématiques déjà : le Parti socialiste ne compte que 66 députés sur 577 et même s'il rassemble derrière lui Écologistes, Communistes et indépendants, il devra faire sans les Insoumis, dont le leader, Jean Luc Mélenchon, a affirmé ne pas vouloir participer à une « tambouille » politique qui rassemblerait de la droite aux communistes. Dans le meilleur des cas, le Parti socialiste disposerait d'une base fixe ne dépassant pas le quart des effectifs de l'Assemblée, bien loin d'une majorité donc. À lire aussiFrance: une réunion de la gauche à Matignon, sans LFI, pour préparer l'après-Bayrou Un gouvernement soutenu par le bloc central ? Les socialistes envisagent de négocier un accord de non censure, comme celui conclu entre François Bayrou et le PS justement ce printemps, ce qui avait permis au gouvernement de faire passer son budget. Mais le renvoi d'ascenseur est loin d'être assuré. Déjà parce que les partis actuellement au pouvoir préfèreraient y rester, et donc plutôt trouver un nouveau terrain d'entente avec un PS qui resterait en dehors du gouvernement. Et puis parce que les socialistes et leurs alliés devraient sans doute payer très cher le droit de gouverner. Il leur faudrait renoncer à nombre de leurs revendications, notamment en termes de fiscalité ou de retraites, ce qui voudrait dire commencer par des défaites. « Ça ne marchera pas », cingle une Insoumise, pour qui « Emmanuel Macron cherche seulement un nouveau pantin à manipuler ». Emmanuel Macron dos au mur ? L'échec de François Bayrou met toutefois Emmanuel Macron dans une position inconfortable : soit il accepte de se tourner vers les socialistes, qui appliqueront une politique ne lui convenant pas, soit il persiste à nommer un Premier ministre issu du bloc central avec la menace d'une chute quasi immédiate. Or, un nouveau gouvernement macroniste qui tombe, c'est le risque pour le chef de l'État de voir la question de son maintien au pouvoir s'accentuer. L'appel à sa démission est d'ailleurs devenu un slogan au Rassemblement national et à la France insoumise. Ce qui fait dire ironiquement à un élu LFI qu'en ne soutenant pas les ambitions gouvernementales du PS, les Insoumis lui rendent service : « plutôt de que de les laisser échouer, on leur propose une solution plus efficace : une présidentielle anticipée ». À lire aussiGeoffroy Didier : « L'instabilité politique pourrait durer jusqu'en 2027 »
Bienvenue dans le 108ème épisode de "Chez Kevin Razy". Deux fois par semaine, on se retrouve ici pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. On ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬Cette semaine :Au programme du CKR E108 :
Dans cette édition :Le Premier ministre François Bayrou affirme ne pas regretter son choix de se soumettre au vote de confiance à l'Assemblée, malgré l'issue qui semble défavorable.Le Parti Socialiste ambitionne de retrouver Matignon, une hypothèse peu probable selon les analystes.Le ministre de l'Intérieur répond fermement aux propos de Jean-Luc Mélenchon sur les préfets.La ville de Clermont-Ferrand, comme d'autres, a basculé dans l'ultra-violence liée au narcotrafic, avec l'émergence de nouveaux gangs.Le créateur de mode Giorgio Armani, symbole de l'élégance à l'italienne, est décédé à l'âge de 91 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste, envisage de devenir Premier ministre sous la pression d'Emmanuel Macron d'élargir le socle commun aux socialistes, malgré les faibles chances de cette hypothèse.Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, accuse Jean-Luc Mélenchon d'être "l'ingénieur en chef" des casseurs et de vouloir "transformer le climat d'appréhension en climat d'insurrection" lors des prochaines manifestations.Dans certaines villes du sud de la France, les réseaux de trafic de drogue prennent la place des services publics en offrant des équipements aux habitants, menaçant ainsi la République.Le championnat de France de rugby Top 14 fait son grand retour avec l'UBB qui reçoit La Rochelle, dans un contexte d'engouement des supporters.Arina Sabalenka se qualifie pour la finale de l'US Open de tennis face à l'Américaine Amanda Anissimova.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un socialiste pourrait-il prendre la tête du gouvernement après François Bayrou ? Le PS se dit prêt à discuter avec le Premier ministre.Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'en prend violemment à Jean-Luc Mélenchon et à la France Insoumise, les qualifiant de "révolutionnaires aux petits pieds".La taxe foncière explose dans certaines communes, notamment à Gandrange en Moselle, où elle va doubler cette année, au grand désarroi des propriétaires.La finale de l'US Open de tennis opposera l'Américaine Amanda Anissimova à la numéro 1 mondiale Arina Sabalenka.Le Top 14 de rugby fait son grand retour ce week-end, avec notamment le choc Clermont-Toulouse diffusé en exclusivité sur Canal+.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A quatro dias da votação da moção de confiança ao Governo do primeiro-ministro francês, François Bayrou continua a reunir os partidos e declara-se disponível para fazer concessões, nomeadamente quanto à supressão de dois dias de feriado. Em entrevista à RFI, Victor Ramon Fernandes, professor de Relações Internacionais na Universidade Lusíada, em Lisboa, e em Sciences Po Aix-en-Provence, afirma que o país “está num estado ingovernável” e que o cenário mais provável será a queda do executivo. François Bayrou continua a reunir os partidos e diz-se disponível a fazer concessões, nomeadamente quanto à supressão de dois dias de feriado. Esta abertura de François Bayrou ao diálogo ainda chega a tempo? É capaz de ser um pouco tardio por duas razões. A primeira é que, do ponto de vista estratégico, o que François Bayrou fez foi pedir, logo de início, a confiança - no sentido da aprovação da moção de confiança, que será submetida a 8 de Setembro -, ficando para depois um espaço de negociação sobre uma série de questões. Porém, a maioria dos partidos, bem ou mal, considerou isso inaceitável e prefere derrubar o Governo. A segunda razão tem que ver com um certo oportunismo, digamos assim, no sentido de vários partidos considerarem que, eventualmente, poderão melhorar a sua posição no Parlamento e, quem sabe, até apresentar um candidato a primeiro-ministro. Refiro-me, por exemplo, ao caso da União Nacional, com Jordan Bardella, mas talvez também a outros partidos. E depois há ainda a França Insubmissa, de Jean-Luc Mélenchon - a meu ver, os profissionais da desorganização, especialistas em lançar o caos. Tendo em conta que defende um plano de austeridade superior a 44 mil milhões de euros, não deveria o primeiro-ministro ter promovido negociações mais cedo? Ou estará François Bayrou a preparar o terreno para o próximo chefe de Governo francês? Pode estar. Todavia, as negociações que ele poderia ter feito seriam sempre muito complicadas. O nível de dívida, a situação económica da França, é de facto muito complicada, acima de 100% do PIB. Os mercados estão a penalizar imenso o país com o aumento dos juros e a redução de notação da qualidade de crédito por parte das agências. A situação é complicada do ponto de vista económico e do ponto de vista político. Por outro lado, existe um certo sentimento da parte dos franceses, de que pagam demasiados impostos e que são sempre os mesmos a fazer os esforços. Alguns partidos também pensam dessa forma. É que, de facto, são aqueles mais afortunados, digamos assim, que deveriam fazer um esforço maior, o que, na realidade, nunca acontece. Porque a base, digamos assim, não é suficiente para resolver estes problemas. Tem sempre que se ir, digamos, tributar mais a classe média, a menos que haja reduções de despesa pública, que é, no meu entender, aquilo que a França deveria fazer. Mas isso é muito difícil. Na verdade, são os mais afortunados, por assim dizer, que deveriam suportar o maior esforço - o que, na prática, quase nunca acontece, acabando-se sempre por aumentar a carga fiscal sobre a classe média. A meu ver, a França deveria reduzir a despesa pública, mas trata-se de uma medida muito difícil de implementar. O antigo Presidente da República, Nicolas Sarkozy, veio defender que a dissolução do Governo é a opção mais sensata. A França está ingovernável? Já há bastante tempo que a França está ingovernável. A França tem um regime semipresidencialista, com os poderes muito concentrados no Presidente da República, mas, neste momento - nem da parte do Parlamento nem do Governo se consegue obter maiorias e consensos. A situação torna-se insustentável porque há uma radicalização das forças políticas - França Insubmissa, União Nacional e até mesmo no partido Republicanos, com o PS ainda muito colado à França Insubmissa. Se não houver a demissão do primeiro-ministro, o cenário servirá, porventura, para se ganhar mais tempo, mas é um adiar de uma dissolução. Por outro lado, também se houver uma dissolução, não há, no meu entender, garantias nenhumas de que possa haver uma maioria estável. E, nesse sentido, podemos, de facto, argumentar com algum suporte que a França está um pouco num estado ingovernável. Face a uma nova crise política, o chefe de Estado, Emmanuel Macron, vira-se para o Partido Socialista. Esta decisão pode impedir a queda do Governo? Eu tenho dúvidas, porque o Partido Socialista, maioritariamente, está muito próximo da França Insubmissa e penso que aí há um erro político da parte de Emmanuel Macron, com essa postura de apoio ao Partido Socialista. O Partido Socialista, de facto, não quer manter a situação e já houve manifestação de disponibilidade de Olivier Faure - secretário-geral do Partido Socialista - para assumir o cargo de primeiro-ministro, mas, ainda assim, também não haveria uma maioria absoluta. Não havendo essa maioria absoluta, a situação torna-se complicada. A escolha da esquerda é uma aposta arriscada, numa altura em que a Nova Frente Popular [coligação que reúne os partidos mais à esquerda] também está, de alguma forma, muito dividida. A situação em França está extremamente complexa. Quem sai fragilizado desta situação, o Presidente Emmanuel Macron ou o primeiro- ministro François Bayrou? Emmanuel Macron fica fragilizado a partir do momento em que opta pela dissolução do Parlamento, precipitando o país para a instabilidade política a nível de governação. Quanto a François Bayrou, o primeiro-ministro francês está naquela posição de fazer aquilo que sente que deve fazer. Ele forçou -se assim podemos dizer - a sua entrada como primeiro-ministro e agora faz esta aposta arriscada que pode até passar. Ainda não tivemos a votação, mas, se passar, é no limite e se houver um milagre. Há muitos [franceses] que consideram que, na realidade, o culpado de tudo isto é Emmanuel Macron (...) Mas enfim, com uma situação muito instável, como nós sabemos, há várias forças, quer à esquerda quer também à direita, que gostariam de ver Emmanuel Macron demitir-se, o que não deverá acontecer, certamente
Invité : - Jean-René Cazeneuve, député EPR du Gers Chroniqueurs : - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 et éditorialiste politique - Gérard Carreyrou, grande voix d'Europe 1 et chroniqueur politique Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que va-t-il se passer le 10 septembre ? Le suspens grandit à mesure que la date approche. Depuis plus de deux mois, des appels à bloquer le pays circulent sur les réseaux sociaux. Ils sont particulièrement relayés depuis l'annonce, en juillet, de coupes budgétaires par François Bayrou, le Premier ministre, et la suppression de deux jours fériés. Des boucles Telegram réunissent des milliers de personnes, aux profils et attentes très divers. Mais avec un objectif commun : faire tomber le gouvernement Bayrou et la présidence Macron. Ce mouvement qui se veut apolitique a néanmoins attiré l'attention des partis de gauche et reçu au moins le soutien de la France Insoumise. Les syndicats CGT et FO ont décidé de soutenir le mouvement, en déposant des préavis de grève. Mouvement diffus et imprévisible Mais il est encore très difficile de savoir quelle ampleur prendra la mobilisation, pour une raison évidente ; ce mouvement se veut citoyen et spontané, donc sans organiseurs ni hiérarchie. Tout est censé être décidé de façon horizontale, que ce soient les revendications ou les actions à mener. Nos confrères de la radio publique France Info ont pu consulter une note des renseignements généraux. Elle souligne l'absence de coordination structurée, et donc le caractère diffus et imprévisible de ce mouvement. Les renseignements généraux tablent sur une quarantaine d'actions, sous forme de manifestations, de rassemblements, d'actions de blocage, voire de sabotages. Une contestation qui devrait toucher tout le territoire et potentiellement réunir 100 000 personnes. Des sympathisants jeunes et politisés La Fondation Jean Jaurès, elle, s'est déjà penchée sur le profil des personnes séduites par ce mouvement de blocage. Le laboratoire de recherche et d'analyse politique a été particulièrement rapide à se pencher sur le sujet. Ses analystes ont questionné régulièrement, durant le mois d'août, les membres des boucles Telegram et Facebook. Si les premiers appels au blocage ont été lancés par un collectif assez confidentiel, complotiste et souverainiste, le mot d'ordre a rapidement été récupéré par des sympathisants de la gauche radicale. Il y a une dizaine de jours, 69 % d'entre eux déclaraient avoir voté pour Jean-Luc Mélenchon, de la France Insoumise au premier tour de la présidentielle en 2022. Et une majorité s'était abstenue ou avait voté blanc au second tour qui a abouti à la victoire d'Emmanuel Macron. C'est en consultant des canaux de gauche et d'ultra-gauche, sur les réseaux sociaux, que Lucie, une parisienne de 53 ans, a découvert l'appel au blocage il y a deux mois. Cette habituée des manifs a tout de suite été séduite. « Je me suis dit, enfin ! Enfin, on se réveille, enfin on réagit à une politique injuste, se réjouit-elle. Ça donne de l'espoir que le peuple se réveille et que la lutte des classes reprenne. »L'enseignante dénonce la politique du gouvernement, la domination de la bourgeoisie et un écueil qu'elle connait d'autant mieux qu'elle travaille dans un collège public, la « casse du service public ». « Le service public, c'est la richesse des plus démunis, explique-t-elle. Et on se rend compte que le pays ne fonctionne plus ». Lucie n'a rejoint aucune boucle Telegram et n'en a pas besoin pour savoir que mercredi prochain elle fera grève et sortira surement dans la rue. Comparaison au mouvement des gilets jaunes La Fondation Jean Jaurès a comparé le mouvement « Bloquons tout » à celui des gilets jaunes qui, il y a sept ans, a réuni tous les samedis, sur des ronds-points de zones périurbaines et rurales, des Français en colère contre le gouvernement. Les sympathisants de « Bloquons tout » sont plus politisés, plus jeunes que les gilets jaunes, et leurs catégories socio-professionnelles sont plus diverses, quand la mobilisation des gilets jaunes reposait sur des problématiques principalement de précarité économique et rassemblait des novices en matière de manifestation. Mais l'objectif final reste le même, pour Arnaud, gilet jaune de la première heure à Sarrebourg, dans le Nord-est du pays. Ce quinquagénaire n'a jamais cessé de manifester contre le régime, depuis 2018. À l'essoufflement du mouvement qu'il avait rejoint à l'occasion d'un passage en voiture sur un rond-point de sa commune, Arnaud a créé sa propre association, pour pouvoir déposer en préfecture des demandes de rassemblements. Mais tous les quinze jours, ils ne sont plus qu'une vingtaine à se mobiliser. L'appel au blocage du 10 septembre a donc relancé son espoir de « finir le travail ». « Si on est suffisamment nombreux cette fois-ci, peut-être qu'enfin Macron pourra tomber, explique-t-il. Notre espoir, c'est que les jeunes générations ou d'autres personnes comprennent enfin que le gouvernement Macron-Bayrou est en train de nous écraser. » Des revendications très à gauche Mais l'évolution des revendications, depuis l'apparition du mot d'ordre sur les réseaux sociaux, a quelque peu douché son enthousiasme. « Ça a effectivement commencé avec des gens souverainistes, globalement de droite, précise-t-il. Mais à force, la priorité a été donnée à certaines causes particulières à l'extrême gauche. Elles ne sont pas toutes mauvaises d'un point de vue social. » Arnaud, qui se fait appeler « Gueux mécontent » sur les réseaux sociaux, regrette qu'il ne soit pas question d'immigration ou encore de sortie de l'Union européenne, sur les boucles Telegram et dans les Assemblées générales. Mais il se mobilisera tout de même le 10 septembre, car ce qui lui importe, c'est d'obtenir la plus forte mobilisation. À l'autre bout du spectre politique, Lucie, l'enseignante parisienne, approuve. « J'ai tendance à dire que oui, effectivement, plus on est nombreux et mieux ce sera, souligne-t-elle. À un moment, il faut renverser la table même si tout le monde ne la renverse pas pour les mêmes raisons. » Méfiance envers les journalistes Le mouvement « Bloquons tout » et celui des gilets jaunes présentent un autre point commun, qui ne facilite pas l'appréhension de la mobilisation de ce mercredi 10 septembre ; la méfiance envers les journalistes. Elle est extrêmement marquée sur les boucles Telegram que la rédaction de RFI à chercher à rejoindre pour obtenir des témoignages. Les portes se ferment aussitôt. Les journalistes y sont considérés comme une des sources du problème. Ils sont accusés soit de promouvoir des idées d'extrême droite, soit d'être à la solde du gouvernement. Très rares sont les membres de ces boucles qui ont accepté d'échanger avec RFI, et lorsqu'ils l'ont fait, c'était en message privé, de façon anonyme et uniquement en leur nom. À lire aussi«10 septembre»: des réseaux sociaux aux actions, regards croisés sur un mouvement en gestation
Ao repetir que não renunciará, Emmanuel Macron reforça exatamente a hipótese que tenta afastar. Entre a queda anunciada de François Bayrou, a pressão das ruas e a ausência de maioria parlamentar, o presidente francês se vê cada vez mais isolado. Thomás Zicman de Barros, analista político Poucas frases são tão perigosas na boca de um governante quanto “não vou renunciar”. Quando precisa pronunciá-la, é porque a ideia já circula no ar. Afinal, se a renúncia fosse impensável, por que mencioná-la em voz alta? A política, como a psicanálise, tem esse paradoxo: quanto mais se tenta negar, mais a hipótese ganha corpo. Na semana passada, diante da crise política que se agrava na França, Emmanuel Macron repetiu que cumprirá até o fim o mandato que lhe foi confiado. Mas, ao insistir nisso, deixa entrever que o contrário — sua queda antecipada — ronda os bastidores da Quinta República. O desmentido de Macron vem em meio à crise que ameaça derrubar seu premiê, François Bayrou. O primeiro-ministro se vê acuado tanto no Parlamento quanto nas ruas. A crise parlamentar tem data marcada: Bayrou pediu que a Assembleia Nacional lhe dê um voto de confiança no dia 8 de setembro diante das dificuldades pressentidas em aprovar um orçamento austero — cortes de gastos, supressão de feriados, medidas justificadas em nome de uma crise fiscal. Ele sabe, porém, que a chance de conseguir esse apoio é quase nula — não menos porque a crise fiscal é responsabilidade dos próprios macronistas, que governam o país faz oito anos —, e que será levado a entregar o cargo. É curioso notar que o dia da iminente queda de Bayrou foi escolhido para reduzir danos: em 10 de setembro está agendado o grande movimento de protesto Bloquons tout (Bloqueemos tudo), comparado aos Gilets jaunes (Coletes amarelos), que, com apoio sindical, promete parar o país. A aposta do governo é que a saída do premiê na véspera esvazie a mobilização. Apenas a saída de Bayrou, porém, não reduz as dificuldades de Macron. Talvez apenas as acelere num ritmo mais contido. O problema é mais profundo. Desde sua reeleição em 2022, ele nunca contou com maioria sólida, nem parlamentar, nem social. A dissolução surpresa do parlamento, em 2024, que pretendia virar o jogo, apenas agravou a fragilidade, reduzindo ainda mais sua base e produzindo um legislativo fragmentado. Apesar da instabilidade, o presidente não aceitou rever sua linha programática, insistindo em reformas e austeridade que parecem cada vez mais em descompasso com os anseios dos cidadãos. Macron insiste que não deseja nova dissolução, porque o país precisa de estabilidade. Mas ele e seus partidários temem, acima de tudo, repetir uma dissolução que apenas reduza ainda mais seus assentos, intensificando a paralisia do país e a impopularidade do presidente. Com a queda do governo Bayrou — o quarto desde 2022, um recorde na Quinta República, concebida justamente para garantir estabilidade política —, Macron provavelmente buscará nomear outro premiê do seu campo capaz de costurar alianças mais amplas. É provável que, em troca de apoio, ofereça concessões cosméticas, celebradas como grandes vitórias pela direita e pelos socialistas – e descumpridas tão logo a crise imediata esteja contida. Mas sem inflexões na sua política, e diante da pressão das ruas, a equação pode não fechar. E, caso mais um governo caia ou o orçamento não seja aprovado, o presidente poderá ser empurrado a dissolver novamente a Assembleia e convocar eleições antecipadas. A extrema direita e a esquerda radical, que lideram as forças de oposição, parecem as mais interessadas em colocar o presidente contra a parede. Não querem, sobretudo, parecer em descompasso com a onda de protestos que prometia eclodir. Mas a verdade é que os cálculos políticos de todos os lados são arriscados, e nenhum campo está em posição confortável. Todos os partidos já estavam com as energias voltadas para as eleições municipais do próximo ano e se veem pouco preparados para legislativas antecipadas. A extrema-direita veria vantagem em ampliar sua bancada, mas não tem resposta para a inelegibilidade de Marine Le Pen, sua líder incontornável. A esquerda radical, por sua vez, aposta no cenário inverso: busca agravar a crise para precipitar a queda de Macron e abrir caminho a uma eleição presidencial, na qual Jean-Luc Mélenchon, em campanha permanente, poderia enfim se impor. No curto prazo, porém, legislativas antecipadas tenderiam a resultar em incerteza, já que a esquerda segue marcada por suas fraturas expostas — sobretudo entre a França Insubmissa e os socialistas — e, se disputar desunida, corre o risco de perder assentos. As crises políticas constantes na França, no Parlamento e nas ruas, revelam um presidente em descompasso com o país. Mais do que isso, expõem uma crise de regime: um sistema que permite a governantes insistirem em sua linha política mesmo contra amplas parcelas da população. De fato, a Constituição francesa protege Macron. Não há mecanismos que o obriguem a renunciar, e é improvável que ele o faça. O cenário mais plausível é o de um presidente administrando a ingovernabilidade como pato manco até o fim do mandato, daqui a um ano e meio. Mas o simples fato de ter que negar a renúncia já é, em si, sinal de que seu poder vacila.
C dans l'air du 30 août 2025 - Bayrou peut-il encore sauver sa tête ? « J'exercerai mon mandat jusqu'à son terme ». Emmanuel Macron a répondu à ceux qui évoquent une présidentielle anticipée après la très probable chute de son Premier ministre le 8 septembre. Une manière de tordre le cou aux menaces de destitutions lancées par Jean-Luc Mélenchon. Le chef de l'Etat n'a en revanche rien dit sur la possibilité d'une nouvelle dissolution, se contentant de soutenir le locataire de Matignon, et de louer son budget « lucide et courageux ».Reste donc dix jours à François Bayrou pour tenter de convaincre les parlementaires de voter la confiance. Mais la gauche et le RN semble avoir déjà tourné la page de ce gouvernement. Hier soir, les Socialistes ont présenté un budget alternatif (basé sur une taxation des très hauts patrimoines), et se sont dit prêts à prendre le relais à Matignon. La rentrée sera en tout cas agitée, entre crise politique et calendrier social chargé. Les syndicats se sont mis d'accord sur une journée de mobilisation le 18 septembre.Mais ce qui inquiète le gouvernement est l'ampleur que pourrait prendre le mouvement « Bloquons Tout », qui prévoit de mettre le pays à l'arrêt le 10 septembre. Ce mouvement, qui a émergé au sein l'extrême-droite et dans les sphères complotistes, séduit maintenant la gauche. C dans l'air est allé à la rencontre d'anciens Gilets Jaunes de Besançon. Financièrement pris à la gorge, ils prévoient de se mobiliser avec autant de ferveur qu'en 2018.Pendant ce temps, en Champagne, les viticulteurs craignent pour l'avenir. Avec des vendanges démarrées prématurément, et des droits de douane de 15% imposés par Trump, ils redoutent que l'instabilité politique à venir n'aggrave encore la situation. L'activité économique a déjà ralenti, c'est ce qu'ils observent auprès de leurs clients. Les ventes baissent, ne faisant qu'accroître leur colère envers une classe politique incapable de dialoguer pour l'intérêt collectif. Alors, Bayrou a-t-il encore une chance de sauver sa tête le 8 septembre ? Jusqu'où ira le mouvement « Bloquons Tout » ? Comment l'Etat peut-il aider les viticulteurs ? LES EXPERTS :- Olivier BEAUMONT - Chef-adjoint du service politique du Parisien - Aujourd'hui en France- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au Point- Rachel GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l'Institut de sondages Odoxa
Invités : - Catherine Nay, journaliste - Gauthier Le Bret, journaliste - Eric Naulleau, éditorialiste et journaliste sportif - Sarah Saldmann, avocate - Guillaume Perrault, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez La météo de l'info avec Alex Vizorek du 28 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Catherine Nay, journaliste - Gauthier Le Bret, journaliste - Eric Naulleau, éditorialiste et journaliste sportif - Sarah Saldmann, avocate - Guillaume Perrault, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez La météo de l'info avec Alex Vizorek du 28 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 26 août 2025 – Bayrou: hara-kiri ou stratégie?« Bayrou s'auto-dissout ». La Une de Libération aujourd'hui reflète l'événement politique qui s'annonce le 8 septembre. En sollicitant ce jour-là un vote de confiance à l'Assemblée nationale, le Premier ministre prendra les devants en mettant son poste en jeu. Mais le RN et le NFP ont déjà annoncé qu'ils voteront contre. La chute de François Bayrou aura donc lieu dans deux semaines si aucun amendement au budget ne parvient à convaincre les oppositions.Le renversement du gouvernement semble toutefois déjà acté dans les esprits. Marine Le Pen en appelle à une nouvelle dissolution, la seule issue à ses yeux pour sortir de l'instabilité politique. Jean-Luc Mélenchon, lui, vise la destitution de Macron, « le responsable de la crise ». Il appelle de ses vœux un premier ministre insoumis, et au passage à une sixième République.Quelles seront les conséquences économiques de cette période qui s'annonce ? C dans l'air est allé à la rencontre de Michel Picon, le président de U2P, l'Union des Entreprises de Proximité. Il se dit « très inquiet » de la période d'instabilité à venir, la consommation risque de faiblir et d'aggraver les difficultés. Il rappelle que les acteurs économiques ont besoin de constance. Pour lui, François Bayrou a manqué d'habileté.Pendant ce temps, le mouvement « Bloquons tout » continue de se préparer. Leur journée d'action reste prévue le 10 septembre malgré la probable chute du gouvernement deux jours plus tôt. La rentrée risque d'être mouvementée car les taxis devraient eux se mettre en grève dès le 5, et les pharmaciens le 18. Des journées de mobilisation se préparent également dans les Hôpitaux de Paris et le secteur ferroviaire. Si les forces de gauche soutiennent « Bloquons tout », les syndicats restent prudents face à ce genre de mouvement spontané.Alors, est-il inévitable que Bayrou tombe le 8 septembre ? L'instabilité politique à venir plombera-t-elle l'économie ? Le pays sera-t-il à l'arrêt en septembre ?LES EXPERTS :Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur à Sciences Po, ancien directeur du CEVIPOF et spécialiste de sociologie électoraleDominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des EchosNathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique du PointAnne-Charlène BEZZINA - Politologue, constitutionnaliste et maître de conférences en droit public
durée : 04:00:14 - La Grande matinale - par : Nicolas Demorand, Sonia Devillers, Benjamin Duhamel, Anne-Laure Sugier - Ce matin au programme de la Grande Matinale sur France Inter, à 7h50, Eric Lombard, ministre de l'Économie, à 8h20, Jean-Luc Mélenchon et à 9h20, le chef Alain Passard. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:27:42 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Jean-Luc Mélenchon, fondateur de la France Insoumise, était l'invité de France Inter ce mardi, au lendemain de l'annonce par le Premier ministre François Bayrou d'un vote de confiance le 8 septembre prochain à l'Assemblée. - invités : Jean Luc MELENCHON - Jean-Luc Mélenchon : Homme politique français Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:27:42 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Jean-Luc Mélenchon, fondateur de la France Insoumise, était l'invité de France Inter ce mardi, au lendemain de l'annonce par le Premier ministre François Bayrou d'un vote de confiance le 8 septembre prochain à l'Assemblée. - invités : Jean Luc MELENCHON - Jean-Luc Mélenchon : Homme politique français Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le week-end dernier ont eu lieu les université d'été de la France Insoumise, des Ecologistes et du Parti Communiste. Olivier Marchais et Jean-Luc Mélenchon étaient évidemment de la partie. Les deux hommes ont l'air d'avoir apprécié l'événement...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce lundi 25 août, Laurent Gerra a notamment imité Olivier Marchais, Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 25 août 2025 – "Bloquons tout", dette...La France entre dans le durUne conférence de presse avant un automne délicat. François Bayrou répondra aux journalistes cet après-midi, en amont d'une rentrée politique qu'il sait périlleuse, marquée par la préparation du budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre – appels soutenus par la gauche et une partie des syndicats. Jean-Luc Mélenchon en appelle à une grève générale. « Nous déposerons la motion de censure pour faire tomber M. Bayrou le 23 septembre » a-t-il déjà planifié. Le Rassemblement national a prévenu qu'il n'hésitera pas à faire tomber le gouvernement si la copie n'est pas revue.Tout pourrait se jouer lors de la rentrée parlementaire, qui aura lieu le 22 septembre. Les débats autour du budget et de ses quarante-quatre milliards d'économies s'annoncent en effet houleux. Cette cure de rigueur passe par le gel des dépenses de l'Etat et la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre voudrait également réformer une nouvelle fois l'assurance chômage. Des mesures qui font l'unanimité contre elles. Les syndicats agitent le spectre de journées de mobilisation. 70% des Français y seraient favorables.Mais ce qui inquiète le gouvernement est l'ampleur que pourrait prendre le mouvement #BloquonsTout, qui prévoit de mettre le pays à l'arrêt le 10 septembre. Ce mouvement, qui a émergé au sein l'extrême-droite et dans les sphères complotistes, séduit maintenant la gauche. C dans l'air est allé à la rencontre d'anciens Gilets Jaunes de Besançon. Financièrement pris à la gorge, ils prévoient de se mobiliser avec autant de ferveur qu'en 2018.Pendant ce temps, au Sénat, une commission d'enquête s'est penchée sur les missions des agences de l'Etat (France Travail, Ademe, etc), souvent accusées de trop coûter. Mais après cinq mois de travail, la sénatrice LR Christine Lavarde, rapporteure de la Commission, n'identifie que 540 millions d'euros d'économies possibles pour le budget 2026, loin des cinq milliards proposés par Laurent Wauquiez.Alors, face au risque de censure, Bayrou devra-t-il revoir son budget ? Jusqu'où ira le mouvement Bloquons Tout ? Les agences de l'Etat coûtent-elle trop cher ?LES EXPERTS :Philippe DESSERTINE- Directeur de l'institut de Haute financeCaroline MICHEL-AGUIRRE- Grand reporter au magazine L'ObsLaurence DE NERVAUX - Directrice générale de Destin communThomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business
Ce lundi 25 août, Laurent Gerra a notamment imité Olivier Marchais, Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Hervé Morin, président de la région Normandie (Les Centristes) et ancien ministre de la Défense Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Hervé Morin, président de la région Normandie (Les Centristes) et ancien ministre de la Défense Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 23 août 2025 – « Bloquons tout » : la menace qui inquiète BayrouUne conférence de presse avant un automne délicat. François Bayrou répondra aux journalistes ce lundi 25 août, en amont d'une rentrée politique qu'il sait périlleuse, et marquée par la préparation du budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre – appels soutenus par la gauche et une partie des syndicats. Jean-Luc Mélenchon en appelle à une grève générale. « Nous déposerons la motion de censure pour faire tomber M. Bayrou le 23 septembre » a-t-il déjà planifié.La rentrée parlementaire aura lieu le 22. Les débats autour du budget et de ses quarante-quatre milliards d'économies s'annoncent houleux. Ce plan de rigueur passe notamment par le gel des dépenses de l'Etat et la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre voudrait également réforme une nouvelle fois l'assurance chômage. Des mesures qui font l'unanimité contre elles. Les Français pourraient donc descendre dans la rue. 70% seraient favorables à une manifestation.Les élus locaux sont aussi en colère. L'association des maires de France menace de se mobiliser. L'effort réclamé aux collectivités (5,3 milliards) ne passe pas. Maintenir les budgets à l'équilibre est déjà compliqué à l'heure actuelle et les édiles estiment qu'ils en font déjà beaucoup. Pour en parler, C dans l'air est allé à la rencontre d'Éric Berdoati, maire divers droite de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).Les récentes canicules n'ont pas amélioré la situation économique du pays. Les vagues de chaleur et les sécheresses à répétition ont un coût important. Transports et chantiers ralentis, salariés exténués… Les canicules représentent un coût de frein pour l'économie. Une journée avec des températures supérieures à 32 ° serait équivalent à une demi-journée de grève. Dans le monde agricole aussi les conséquences sont nombreuses, entre perte et récoltes prématurées. Alors, Bayrou pourra-t-il faire passer son budget ? Les Français vont-ils suivre le mouvement « Bloquons tout » ? Pourquoi les élus locaux sont en colère ? Comment gérer le coût des aléas climatiques ?LES EXPERTS :Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction à L'Usine NouvelleValérie LECASBLE - Editorialiste politique pour LeJournal.infoAurore MALVAL - Journaliste politique, rédactrice en chef adjointe au web pour le journal MarianneBernard SANANÈS - Politologue et président de l'institut de sondage Elabe
C dans l'air du 23 août 2025 – « Bloquons tout » : la menace qui inquiète BayrouUne conférence de presse avant un automne délicat. François Bayrou répondra aux journalistes ce lundi 25 août, en amont d'une rentrée politique qu'il sait périlleuse, et marquée par la préparation du budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre – appels soutenus par la gauche et une partie des syndicats. Jean-Luc Mélenchon en appelle à une grève générale. « Nous déposerons la motion de censure pour faire tomber M. Bayrou le 23 septembre » a-t-il déjà planifié.La rentrée parlementaire aura lieu le 22. Les débats autour du budget et de ses quarante-quatre milliards d'économies s'annoncent houleux. Ce plan de rigueur passe notamment par le gel des dépenses de l'Etat et la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre voudrait également réforme une nouvelle fois l'assurance chômage. Des mesures qui font l'unanimité contre elles. Les Français pourraient donc descendre dans la rue. 70% seraient favorables à une manifestation.Les élus locaux sont aussi en colère. L'association des maires de France menace de se mobiliser. L'effort réclamé aux collectivités (5,3 milliards) ne passe pas. Maintenir les budgets à l'équilibre est déjà compliqué à l'heure actuelle et les édiles estiment qu'ils en font déjà beaucoup. Pour en parler, C dans l'air est allé à la rencontre d'Éric Berdoati, maire divers droite de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).Les récentes canicules n'ont pas amélioré la situation économique du pays. Les vagues de chaleur et les sécheresses à répétition ont un coût important. Transports et chantiers ralentis, salariés exténués… Les canicules représentent un coût de frein pour l'économie. Une journée avec des températures supérieures à 32 ° serait équivalent à une demi-journée de grève. Dans le monde agricole aussi les conséquences sont nombreuses, entre perte et récoltes prématurées. Alors, Bayrou pourra-t-il faire passer son budget ? Les Français vont-ils suivre le mouvement « Bloquons tout » ? Pourquoi les élus locaux sont en colère ? Comment gérer le coût des aléas climatiques ?LES EXPERTS :Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction à L'Usine NouvelleValérie LECASBLE - Editorialiste politique pour LeJournal.infoAurore MALVAL - Journaliste politique, rédactrice en chef adjointe au web pour le journal MarianneBernard SANANÈS - Politologue et président de l'institut de sondage Elabe
C dans l'air du 21 août 2025 - Netanyahu / Trump : leur plan pour Gaza L'étau se resserre dans l'enclave palestinienne. Dans le cadre du plan de Netanyahu visant à conquérir Gaza, les autorités israéliennes ont détaillé comment elles étendront leur emprise sur la population gazaouie. L'armée se préparerait à une « opération prolongée de plusieurs mois ». Selon Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne, Tsahal aurait déjà entamé les opérations militaires en périphérie de Gaza-ville.Si le Hamas a accepté un projet de cessez-le-feu proposé par l'Egypte et le Qatar, le gouvernement israélien n'y a toujours pas répondu. Les préparations militaires actuelles laissent peu d'espoir. D'autant que l'État hébreu a donné son accord à un projet de colonisation d'une zone située à l'est de Jérusalem, qui couperait la Cisjordanie en deux et compromettrait plus encore la création d'un État palestinien. Ce qui n'est pas pour plaire à Emmanuel Macron, qui reconnaitra en septembre cet état. Netanyahu l'accuse de nourrir l'antisémitisme. Pendant ce temps, le carnage continu, et la situation humanitaire est désastreuse. C dans l'air est allé à la rencontre d'une coordinatrice de Médecins sans Frontières. De retour de Gaza, elle décrit une famine et une urgence sanitaire extrême, avec un grand manque de moyen dans les hôpitaux. Les Gazouis sont surtout incapables de fuir, et la communauté internationale semble impuissante.En France, les actes antisémites se multiplient depuis le début du conflit. La semaine dernière, c'est un arbre à la mémoire d'Ilan Halimi qui a été coupé de façon malveillante. Ce jeune homme de confession juive avait été torturé à mort en 2006. La France insoumise, elle, est pointée du doigt pour ses dérapages à répétitions. Le député socialiste Jérôme Guedj dénonce une dérive de Jean-Luc Mélenchon, qui attiserait volontairement l'antisémitisme. Alors, peut-on stopper Netanyahu dans son plan de conquête de Gaza ? Quelle est la situation humanitaire en Palestine ? Les Insoumis attisent-ils l'antisémitisme ?LES EXPERTS :Anthony BELLANGER : Editorialiste à Franceinfo TV, spécialistes des questions internationalesAlexandra SCHWARTZBROD : Directrice adjointe de la rédaction de LibérationAlain PIROT : Journaliste et réalisateur, spécialiste des questions de défenseMay MAALOUF : Politologue, spécialiste du Moyen Orient, chercheure associée à l'iReMMO
C dans l'air l'invité du 18 août 2025 avec Gael Sliman, président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa.Le mouvement citoyen "bloquons tout", qui prend essor sur les réseaux sociaux, réunit des personnes d'horizons divers, qui appellent à "tout bloquer" en France le 10 septembre en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Une initiative qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Hier, dans la Tribune dimanche, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a publié une tribune appelant à soutenir ce blocage. Ce matin, le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, a appelé à participer au blocage pour "empêcher le plan Bayrou de s'appliquer". "Je ne crois pas du tout que les revendications qui émergent de ce mouvement soient positionnées à l'extrême droite. On a dit la même chose au moment des mobilisations des gilets jaunes et le mouvement des gilets jaunes s'est traduit par des revendications pour plus de démocratie, pour plus de justice fiscale, pour plus de justice sociale", a-t-il déclaré.Gaël Sliman, président et cofondateur de l'institut de sondages Odoxa, décryptera avec nous le mouvement "Bloquons tout", et en analysera les ressorts. Un appel à la mobilisation dès la rentrée, qui intervient alors que les mesures budgétaires annoncées en juillet par François Bayrou sont particulièrement impopulaires. Ainsi, 73% des Français sont opposés à la suppression de deux jours fériés, et 74% aux économies dans le secteur de la santé, selon un sondage Odoxa pour Le Figaro.L'exécutif s'attend donc à une rentrée sociale particulièrement mouvementée, avec également le risque d'une censure contre le gouvernement.
Avec ses amis, le chef des Insoumis cherche à récupérer le mouvement « Bloquons tout » pour le gauchiser et mettre ainsi sa partition en musique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils se sont plongés pendant deux ans dans les mécaniques du mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon. Entre purges, manque de démocratie, «ambiance de courtisans», les journalistes Charlotte Belaïch, spécialiste de la gauche à Libération, et Olivier Pérou, qui travaille au Monde, ont enquêté sur la méthode du leader insoumis pour asseoir sa domination et s'entourer d'un clan qui lui doit tout et ne doute de rien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 28 juillet 2025 - Droits de douane: Trump humilie l'EuropeC'est à l'issue d'un entretien express de tout juste une heure, en Écosse, que Donald Trump et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, ont annoncé hier avoir trouvé un accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne. "Nous avons trouvé un accord", s'est félicité le président américain, n'hésitant pas à le qualifier de "plus grand jamais conclu en matière de commerce". Ursula von der Leyen a salué, pour sa part, un "bon accord" qui devrait "apporter de la stabilité".Au cœur de l'accord : les droits de douane. Washington s'engage à limiter à 15 % les taxes sur les produits européens importés, contre les 30 % initialement envisagés par Donald Trump. En contrepartie, Bruxelles renonce à toute riposte tarifaire et s'engage à injecter des sommes colossales dans l'économie américaine : 750 milliards de dollars d'achats d'énergie sur trois ans, ainsi que 650 milliards d'investissements, notamment dans l'implantation d'usines. Des achats d'équipements militaires sont également évoqués.En échange, plusieurs produits stratégiques — aéronautique, chimie, semi-conducteurs, agriculture et matières premières critiques — seront exemptés de droits de douane. La surtaxe sur les voitures européennes passera de 25 % à 15 %.L'accord doit encore être validé par les États membres. L'Allemagne, premier partenaire commercial des États-Unis en Europe, a salué l'initiative : "Nous avons su préserver nos intérêts fondamentaux", a estimé le chancelier Merz, tout en regrettant le manque d'avancées sur certains volets. L'Italie a également applaudi l'accord dans la soirée.En France, en revanche, le ministre délégué aux Affaires européennes a estimé que cet accord apporte "une stabilité temporaire" mais reste "déséquilibré" et a insisté sur la nécessité d'agir pour le "rééquilibrer", en particulier sur les services. Le Premier ministre François Bayrou a, lui, évoqué une "soumission" et a dénoncé "un jour sombre" alors que les réactions se multiplient dans la classe politique. "Fiasco politique, économique et moral", selon Marine Le Pen. "Tout est cédé à Donald Trump", d'après Jean-Luc Mélenchon.Alors, que contient cet accord commercial ? Comment se sont déroulées les négociations avec Donald Trump ? L'Europe cède-t-elle à une « extorsion mafieuse » de Donald Trump ? Pour Jean-Luc Demarty, ancien directeur général du Commerce extérieur et de l'Agriculture à la Commission européenne de 2011 à 2019, les méthodes utilisées par le président des États-Unis sont assez proches de celles de la mafia. Il a accordé à nos journalistes une longue interview.LES EXPERTS : - Richard WERLY - Correspondant France/Europe de Blick.fr- Florian LOUIS - Historien, spécialiste des relations internationales- Sylvie MATELLY - Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington pour France24 et la RTBF PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
This week Andrew and Lucy are reviewing Now, the People! Revolution in the Twenty-First Century by the french politician Jean-Luc Mélenchon. They discuss Melenchon's idea of "the People" how climate change is sown into this book and if Melenchon's focus on population levels is necessary for his analysis. and we ask Is melenchon a degrowther? LinksGet a copy of Now! the People! Revolution in the Twenty-First Century at Verso. https://www.versobooks.com/en-gb/products/3256-now-the-people-revolution-in-the-twenty-first-century?srsltid=AfmBOooFyWUlKOqFc2VKog1B_MX-lG4TGB7yJZbHCi8WgLi6dN4upgIIEP Thompson essay "Time, Work-Discipline and industrial Capitalism "https://files.libcom.org/files/timeworkandindustrialcapitalism.pdfSupport the show
Ce jeudi, Emmanuel Macron a annoncé que la France va reconnaître en septembre prochain l'État de Palestine. Une nouvelle applaudie par les figures de gauche comme Jean-Luc Mélenchon mais qui inquiète la droite à l'image de Jordan Bardella.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mardi 24 juin 2025, Laurent Gerra a notamment imité Jean-Luc Mélenchon, Olivier Marchais ou encore Michel Drucker. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.