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Dans cette édition :Le Parlement européen a adopté une réforme du permis de conduire, instaurant des visites médicales obligatoires tous les 15 ans pour prouver son aptitude à la conduite.Jacqueline Jacob, la grand-tante de Grégory Villemin, a été mise en examen 41 ans après la mort de l'enfant pour association de malfaiteurs criminels, suscitant des interrogations sur la solidité des preuves.Le budget 2023 arrive en débat à l'Assemblée nationale, le Parti socialiste menaçant de le censurer s'il n'évolue pas sur la justice fiscale.La bronchiolite gagne du terrain en France, mais les nouveaux traitements comme le Befortus permettent de réduire significativement les hospitalisations et les complications.Le Rolex Paris Masters de tennis déménage cette année à la Défense Arena de Nanterre pour accueillir plus de spectateurs dans un complexe entièrement repensé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Parlement européen a adopté une réforme du permis de conduire, instaurant des visites médicales obligatoires tous les 15 ans pour prouver son aptitude à la conduite.Jacqueline Jacob, la grand-tante de Grégory Villemin, a été mise en examen 41 ans après la mort de l'enfant pour association de malfaiteurs criminels, suscitant des interrogations sur la solidité des preuves.Le budget 2023 arrive en débat à l'Assemblée nationale, le Parti socialiste menaçant de le censurer s'il n'évolue pas sur la justice fiscale.La bronchiolite gagne du terrain en France, mais les nouveaux traitements comme le Befortus permettent de réduire significativement les hospitalisations et les complications.Le Rolex Paris Masters de tennis déménage cette année à la Défense Arena de Nanterre pour accueillir plus de spectateurs dans un complexe entièrement repensé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Un Premier ministre issu du secteur privé », pointe L'Express en première page. Herintsalama Rajaonarivelo a donc été nommé hier à la tête du gouvernement par le Président de la Refondation, Michael Randrianirina. « Son nom est connu dans les milieux économiques, précise le quotidien malgache. Il a présidé à plusieurs reprises le Groupement du patronat malgache. Jusqu'à sa nomination, il dirigeait le conseil d'administration de la BNI Madagascar, l'une des principales institutions financières du pays. (…) Sa nomination répond en partie aux revendications du mouvement GenZ, relève encore L'Express, qui réclamait un Premier ministre technocrate et sans appartenance partisane. Herintsalama Rajaonarivelo n'est affilié à aucun parti politique. Le secteur privé accueille également ce choix avec intérêt. Ses représentants espèrent un retour de la confiance entre l'État et les entreprises, ainsi qu'une relance de l'économie. Les difficultés liées à l'eau et à l'électricité sont parmi les dossiers jugés prioritaires, rappelle le quotidien malgache. (…) Le Parlement ouvre aujourd'hui sa deuxième session ordinaire, consacrée à l'examen du projet de loi de finances initiale. Le nouveau Premier ministre est donc confronté à un calendrier serré et à des attentes immédiates ». Objectif : restaurer la confiance « C'est un tournant important dans la vie politique malgache », commente Afrik.com. « En désignant un profil technocrate comme Herintsalama Rajaonarivelo, le régime semble vouloir calmer les tensions et envoyer un signal fort : celui d'une volonté d'ouverture et d'apaisement. Il s'agit également d'une tentative de restaurer la confiance entre les institutions et la jeunesse malgache, particulièrement active et mobilisée sur les enjeux de gouvernance, de transparence et d'efficacité ». Toutefois, tempère Afrik.com, « le climat politique reste tendu, malgré les signaux d'ouverture. Les mouvements citoyens, portés par une jeunesse de plus en plus vigilante et exigeante, continueront de scruter les actions du gouvernement. La transparence, l'éthique et l'efficacité seront les critères majeurs sur lesquels Rajaonarivelo sera jugé. De nombreux défis l'attendent : redresser l'économie, améliorer les services publics, lutter contre la corruption, réformer l'administration et relancer la confiance des investisseurs, nationaux comme internationaux ». Maroc : les budgets de l'Éducation et de la Santé en hausse Au Maroc, confronté également à une forte pression de la part de la jeunesse, pas de changement au gouvernement mais des mesures budgétaires… « L'Exécutif a mis le paquet dans les secteurs sociaux, relève L'Opinion à Rabat, en mobilisant 140 milliards de dirhams, (soit 13 milliards d'euros) à l'éducation et la Santé, soit un quart de plus qu'en 2025. 27 344 postes budgétaires sont prévus afin de renforcer les ressources humaines dans les deux secteurs, soit 4500 postes supplémentaires. Le budget de la Santé augmente à lui seul de 30% pour atteindre un peu plus de 42 milliards de dirhams (4 milliards d'euros), un niveau historique jamais atteint ». Rappelons que la génération Z marocaine, le mouvement de la jeunesse contestataire, réclamait plus de moyens justement dans ces domaines de l'éducation et de la santé. Ouverture au monde politique… Par ailleurs, dans le cadre de la réforme électorale, « le gouvernement ouvre la voie aux jeunes candidats indépendants », note Medias24. Le nouveau projet de loi, précise le site marocain, prévoit « une aide directe couvrant 75% des frais de campagne pour encourager les jeunes de moins de 35 ans à se présenter aux prochaines élections, y compris sans l'aval d'un parti politique ». Commentaire de Media24 : « c'est un tournant dans la relation entre la jeunesse et la politique. Depuis des années, les jeunes entendent les appels à s'impliquer sans que ces appels soient suivis d'effets concrets pour les séduire. (…) En autorisant les jeunes à se présenter indépendamment des partis, la réforme leur offre un nouveau canal d'expression. Mais elle pourrait aussi pousser les partis à revoir leur approche : se rapprocher de cette jeunesse, la comprendre, et lui offrir une place réelle au sein de leurs structures.». En attendant, pointe Le Monde Afrique, si le mouvement de contestation s'essouffle dans les rues, « l'expression du mal-être de la jeunesse (marocaine) n'a pas disparu. Il infuse dans les discussions en ligne, tandis que des visages commencent à se détacher dans un mouvement qui revendique ne pas avoir de leader ».
« Un Premier ministre issu du secteur privé », pointe L'Express en première page. Herintsalama Rajaonarivelo a donc été nommé hier à la tête du gouvernement par le Président de la Refondation, Michael Randrianirina. « Son nom est connu dans les milieux économiques, précise le quotidien malgache. Il a présidé à plusieurs reprises le Groupement du patronat malgache. Jusqu'à sa nomination, il dirigeait le conseil d'administration de la BNI Madagascar, l'une des principales institutions financières du pays. (…) Sa nomination répond en partie aux revendications du mouvement GenZ, relève encore L'Express, qui réclamait un Premier ministre technocrate et sans appartenance partisane. Herintsalama Rajaonarivelo n'est affilié à aucun parti politique. Le secteur privé accueille également ce choix avec intérêt. Ses représentants espèrent un retour de la confiance entre l'État et les entreprises, ainsi qu'une relance de l'économie. Les difficultés liées à l'eau et à l'électricité sont parmi les dossiers jugés prioritaires, rappelle le quotidien malgache. (…) Le Parlement ouvre aujourd'hui sa deuxième session ordinaire, consacrée à l'examen du projet de loi de finances initiale. Le nouveau Premier ministre est donc confronté à un calendrier serré et à des attentes immédiates ». Objectif : restaurer la confiance « C'est un tournant important dans la vie politique malgache », commente Afrik.com. « En désignant un profil technocrate comme Herintsalama Rajaonarivelo, le régime semble vouloir calmer les tensions et envoyer un signal fort : celui d'une volonté d'ouverture et d'apaisement. Il s'agit également d'une tentative de restaurer la confiance entre les institutions et la jeunesse malgache, particulièrement active et mobilisée sur les enjeux de gouvernance, de transparence et d'efficacité ». Toutefois, tempère Afrik.com, « le climat politique reste tendu, malgré les signaux d'ouverture. Les mouvements citoyens, portés par une jeunesse de plus en plus vigilante et exigeante, continueront de scruter les actions du gouvernement. La transparence, l'éthique et l'efficacité seront les critères majeurs sur lesquels Rajaonarivelo sera jugé. De nombreux défis l'attendent : redresser l'économie, améliorer les services publics, lutter contre la corruption, réformer l'administration et relancer la confiance des investisseurs, nationaux comme internationaux ». Maroc : les budgets de l'Éducation et de la Santé en hausse Au Maroc, confronté également à une forte pression de la part de la jeunesse, pas de changement au gouvernement mais des mesures budgétaires… « L'Exécutif a mis le paquet dans les secteurs sociaux, relève L'Opinion à Rabat, en mobilisant 140 milliards de dirhams, (soit 13 milliards d'euros) à l'éducation et la Santé, soit un quart de plus qu'en 2025. 27 344 postes budgétaires sont prévus afin de renforcer les ressources humaines dans les deux secteurs, soit 4500 postes supplémentaires. Le budget de la Santé augmente à lui seul de 30% pour atteindre un peu plus de 42 milliards de dirhams (4 milliards d'euros), un niveau historique jamais atteint ». Rappelons que la génération Z marocaine, le mouvement de la jeunesse contestataire, réclamait plus de moyens justement dans ces domaines de l'éducation et de la santé. Ouverture au monde politique… Par ailleurs, dans le cadre de la réforme électorale, « le gouvernement ouvre la voie aux jeunes candidats indépendants », note Medias24. Le nouveau projet de loi, précise le site marocain, prévoit « une aide directe couvrant 75% des frais de campagne pour encourager les jeunes de moins de 35 ans à se présenter aux prochaines élections, y compris sans l'aval d'un parti politique ». Commentaire de Media24 : « c'est un tournant dans la relation entre la jeunesse et la politique. Depuis des années, les jeunes entendent les appels à s'impliquer sans que ces appels soient suivis d'effets concrets pour les séduire. (…) En autorisant les jeunes à se présenter indépendamment des partis, la réforme leur offre un nouveau canal d'expression. Mais elle pourrait aussi pousser les partis à revoir leur approche : se rapprocher de cette jeunesse, la comprendre, et lui offrir une place réelle au sein de leurs structures.». En attendant, pointe Le Monde Afrique, si le mouvement de contestation s'essouffle dans les rues, « l'expression du mal-être de la jeunesse (marocaine) n'a pas disparu. Il infuse dans les discussions en ligne, tandis que des visages commencent à se détacher dans un mouvement qui revendique ne pas avoir de leader ».
durée : 00:04:29 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Quelles recettes en plus ? Et quelles dépenses en moins ? Le débat va s'ouvrir. Il peut tout changer.
Oui, cette histoire est tout à fait vraie, et elle illustre à merveille les mœurs étonnantes — et souvent cruelles — de la justice d'Ancien Régime. Jusqu'au XVIIIe siècle, la France connaissait une institution pour le moins singulière : les tribunaux d'impuissance, chargés de juger si un mari était, ou non, capable de “remplir son devoir conjugal”. Ces procès, souvent spectaculaires, mêlaient droit, médecine, religion… et humiliation publique. Et c'est un noble français, le marquis de Langey, qui, bien malgré lui, mit fin à cette pratique absurde.L'affaire éclate en 1659. Le marquis de Langey, jeune aristocrate d'une vingtaine d'années, épouse Mademoiselle de Saint-Simon de Courtemer. Mais très vite, leur union tourne court : l'épouse, frustrée, l'accuse d'impuissance, c'est-à-dire d'incapacité physique à consommer le mariage. À cette époque, cette accusation n'est pas anodine : un mariage non consommé peut être annulé, privant l'époux de son honneur et de ses droits. La femme dépose donc plainte, et l'affaire est portée devant le Parlement de Paris.Ce qui suit confine au cauchemar. Le marquis est sommé de se soumettre à une “épreuve de virilité” : une inspection médicale complète, menée devant médecins, sages-femmes et témoins. Puis vient la fameuse “épreuve du congrès”, une procédure officielle au cours de laquelle l'accusé devait, en présence d'experts, tenter d'accomplir l'acte sexuel avec son épouse. Les contemporains décrivent cette scène avec un mélange d'effroi et de curiosité. Évidemment, sous la pression, le marquis échoue. Il est déclaré impuissant et, par conséquent, incapable de mariage. Le verdict est rendu public : humiliation totale.Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Peu après, le marquis quitte Paris et se réfugie en Italie, où il se remarie. Cette fois, miracle : il a plusieurs enfants. La nouvelle fait scandale et ridiculise la justice française. Comment un homme officiellement reconnu “impuissant à jamais” peut-il devenir père ailleurs ? Le Parlement, embarrassé, annule la décision précédente, et le tribunal du congrès est définitivement supprimé en 1677 par le roi Louis XIV lui-même, sur avis de ses juristes.Cette affaire du marquis de Langey mit ainsi un terme à une procédure qui relevait plus du théâtre que du droit. Elle révèle aussi combien la sexualité, au XVIIe siècle, était perçue comme une affaire publique, surveillée et jugée — jusqu'à ce qu'un homme humilié prouve, au fond, que la justice pouvait être bien plus impuissante que lui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors qu'un deuxième indigène est mort mercredi (15 octobre 2025) après avoir été blessé par balles lors d'une manifestation, la situation s'est paradoxalement calmée dans la province d'Imbabura, épicentre de la grève depuis 24 jours. Un accord a été trouvé entre le gouvernement et des responsables indigènes, sans que la base ne soit forcément d'accord. Chronique d'une fin de grève avec notre correspondant Éric Samson. L'accord prévoit la libération de 43 manifestants, le retrait de l'armée des territoires indigènes et l'ouverture d'une table de travail pour examiner la hausse du prix du diesel, principale cause du conflit. Si le ministre de l'Intérieur John Reimberg a salué un «retour à la normalité», les divisions demeurent : plusieurs militants accusent leurs dirigeants de trahison et refusent de reconnaître l'accord. À Quito, des manifestations sporadiques ont encore eu lieu. Le calme retrouvé dans le Nord contraste avec la violence persistante dans le Sud, où une voiture piégée a explosé à Guayaquil et deux ponts ont été détruits dans des attentats attribués par le président Daniel Noboa aux mafias liées à l'exploitation minière illégale. La société équatorienne reste fracturée, et le racisme envers les populations indigènes s'est renforcé, selon un politologue interrogé sur place. L'Uruguay légalise l'euthanasie, une première en Amérique latine Le Parlement uruguayen a adopté à une large majorité une loi historique légalisant l'euthanasie, une première dans la région. Le pays rejoint la Colombie et l'Équateur, où le suicide assisté est déjà dépénalisé par décision de justice, mais devient le premier à le permettre par voie législative. Le quotidien El País précise que la procédure sera réservée aux majeurs mentalement aptes, atteints d'une maladie incurable ou provoquant des souffrances insupportables, sur avis concordant de deux médecins. Si plus de 60% des Uruguayens soutiennent la loi, l'Église catholique y reste farouchement opposée, prônant le développement des soins palliatifs. États-Unis : la future réforme de l'accueil des réfugiés jugée discriminatoire Selon le New York Times, l'administration Trump prépare une refonte radicale du système d'accueil des réfugiés, donnant la priorité à des candidats «blancs, anglophones et culturellement compatibles» avec les États-Unis. Les documents internes consultés par le quotidien évoquent une préférence pour des Européens conservateurs ou des Afrikaners d'Afrique du Sud, au nom d'une prétendue persécution. Cette orientation, fondée sur une vision identitaire, repose sur l'idée que «l'augmentation de la diversité» aurait affaibli la cohésion sociale américaine. Brésil : le crime organisé gagne du terrain Les milices et factions criminelles contrôlent désormais des quartiers où vivent près de 19% des Brésiliens, soit environ 28 millions de personnes, selon une étude du Forum brésilien de la sécurité publique reprise par la Folha de São Paulo. Le phénomène touche toutes les classes sociales, mais se concentre dans les grandes villes et le Nord-Est. Les personnes noires sont plus exposées que les personnes blanches, souligne le journal. Cette emprise croissante s'accompagne de la multiplication de cimetières clandestins et de zones de consommation de drogue. Pour Renato Sérgio de Lima, président du Forum, il devient urgent de mieux coordonner les politiques de sécurité à l'échelle nationale. Haïti : MSF annonce la fermeture du centre d'urgence à Turgeau Selon Le Nouvelliste, la fermeture annoncée du centre d'urgences de Médecins Sans Frontières (MSF) à Turgeau, prévue pour le 1er novembre 2025, en raison de l'insécurité grandissante, continue de susciter l'inquiétude. Nous en parlons avec Frantz Duval, rédacteur en chef du journal haïtien. Les conseillers présidentiels Fritz Alphonse Jean et Frinel Joseph ont rencontré une délégation de MSF pour évoquer les solutions possibles. L'organisation humanitaire est considérée comme un pilier de la réponse médicale à Port-au-Prince. Elle envisage des missions d'évaluation afin de «planifier une reprise des activités dans une zone aussi proche que possible du centre-ville», souligne la Présidence. Avec Frantz Duval, nous abordons aussi l'hommage rendu par Le Nouvelliste, à Robert «Bobby» Denis, figure qualifiée de «monument du son» en Haïti. Ingénieur de renom, formé à Radio Haïti avant de fonder le studio Audiotek, il a marqué plusieurs générations d'artistes par sa maîtrise du son et son exigence technique, explique Frantz Duval. Journal de la 1re Le ramassage de déchets en Martinique.
durée : 00:03:55 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Sans 49-3, Sébastien Lecornu veut donner "le dernier mot" au Parlement, y compris sur le budget. Une rupture et une gageure, pour tout le monde.
L'émission 28 minutes du 10/10/2025 Ce vendredi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Catherine Tricot, directrice de la revue "Regards", Antoine Buéno essayiste et Richard Werly correspondant à Paris du quotidien suisse "Blick", ainsi que la dessinatrice de presse Marie Morelle. Tour de vis autoritaire aux États-Unis : la démocratie américaine en péril ?Le 47e président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré ce mercredi vouloir l'emprisonnement du maire de Chicago, Brandon Johnson, ainsi que le gouverneur de l'Illinois, J.B. Pritzker. Il accuse ces deux démocrates de ne pas protéger les membres de la police de l'immigration (ICE) et de les empêcher de faire leur travail. Le président américain avait demandé le déploiement de 700 gardes nationaux à Chicago ce week-end, ville démocrate qu'il juge violente et dangereuse pour ses habitants. L'opposition démocrate a contesté la légalité du décret devant les tribunaux, et ce jeudi 9 octobre, une juge fédérale a suspendu ce déploiement justifiant qu'il n'y a aucune preuve crédible quant à un danger de “rébellion". La mouvance antifa est dans le viseur de Donald Trump qu'il désigne comme "terroriste" ainsi que l'immigration. Mais, beaucoup considèrent ces actions comme des actes politiques afin de nuire directement à ses opposants. La dérive autoritaire est-elle déjà bien présente aux États-Unis ?Un nouveau Premier ministre à Matignon : reculer pour mieux sauter ?Après la démission de Sébastien Lecornu, lundi 6 octobre, l'Élysée a déclaré deux jours plus tard que le nouveau premier ministre sera annoncé d'ici 48 heures par le président Emmanuel Macron. Le Rassemblement national, ce matin, s'est dit ouvert à un "accord de gouvernement" avec la droite dans l'hypothèse d'une nouvelle dissolution, une première. Objectif : une majorité absolue à l'Assemblée. Pour rappel, le futur premier ministre a jusqu'au lundi 13 octobre pour présenter au Conseil des ministres son budget. Nous recevons, Corentin de Chatelperron, qui publie "L'appart du Futur" aux éditions Actes Sud. En plein cœur du Grand Paris, accompagné de Caroline Pultz, ils ont imaginé ensemble un logement low-tech pour limiter au maximum les émissions de CO2 et l'utilisation des ressources avec, par exemple, l'utilisation d'une douche champignonnière. Le livre s'accompagne d'une série documentaire du même nom disponible à partir du 15 octobre sur arte, ainsi qu'une exposition le 11 octobre à Boulogne-Billancourt.Le second tour de l'élection législative partielle dans le Tarn-et-Garonne aura lieu ce dimanche. Cette élection aurait dû, a priori, passer inaperçue puisque, quel que soit le résultat, les équilibres à l'Assemblée nationale ne seront pas changés. C'était sans compter la consigne de vote de Bruno Retailleau, patron des Républicains, qui a déclaré sur CNews : "Pas une seule voix pour la gauche”, alors que s'affronteront Cathie Bourdoncle, socialiste, et Pierre-Henri Carbonnel, candidat UDR/RN. Autrement dit, mieux vaut une victoire du RN qu'une victoire du PS, selon le chef de file des LR. C'est le duel de la semaine de Valérie Brochard. Le Parlement européen a voté mercredi 8 octobre l'interdiction de l'association de termes liés à la viande à des produits ne contenant que des matières végétales. Si elle doit encore être négociée avec les 27 États européens, cette mesure s'inscrit dans une bataille qui fait rage notamment sur les réseaux sociaux entre influenceurs convaincus des bienfaits du mode de vie viandards et végétariens sensibles au bien-être animal. C'est le Point Com de Marjorie Adelson.Depuis deux semaines, le procès, dans le Tarn, de Cédric Jubillar, accusé d'avoir assassiné son épouse Delphine, disparue en décembre 2020, passionne le pays. Mercredi, la mère de l'accusé comparaissait pour parler de son fils, de ses regrets de ne pas s'en être suffisamment occupé enfant et de ses remords pour ne pas être intervenue quand sa relation avec Delphine a commencé à se détériorer. C'est l'Histoire de la semaine de Frédéric Pommier. Enfin, ne manquez pas notre Une internationale à propos de l'accord de paix pour Gaza, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi qu'une question très intéressante de David Castello-Lopes : peut-on faire pousser du blé avec du pipi ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 10 octobre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
C'est un revers pour l'intransigeance budgétaire de Javier Milei et un soulagement pour le monde de la pédiatrie en Argentine. Le Parlement a définitivement rejeté, jeudi 2 octobre, le véto du président argentin à un texte débloquant une aide d'urgence pour les hôpitaux pour enfants. Elle doit notamment permettre de garantir le fonctionnement de l'hôpital Garrahan, prestigieux établissement pédiatrique au bord de l'effondrement. Un concert de casseroles pour dénoncer la casse du système de santé publique : sur le parvis de l'hôpital Garrahan, Gerardo Oroz, auxiliaire en pharmacie, décrit une situation critique. « Dans mon service, on a dû réduire le nombre de patients à qui on donne des médicaments, par manque de personnel et de moyens. Cela signifie qu'il y a des enfants qui sortent de l'hôpital sans que leur traitement soit garanti », confie-t-il. Asphyxié financièrement par les coupes budgétaires, l'hôpital est à bout de souffle en Argentine. Ces 18 derniers mois, le budget de l'établissement a été divisé par deux, et les salaires du personnel ont perdu 35% de son pouvoir d'achat face à l'inflation. « À cause de l'absence d'actualisation des salaires, chaque semaine, on apprend que des collègues, médecins, infirmiers ou techniciens ont démissionné ; 250 personnes en tout, plus les départs à la retraite non remplacés », souligne encore Gerardo Oroz. À lire aussiArgentine : le personnel de l'hôpital pédiatrique Garrahan dénonce l'intransigeance budgétaire de Milei Ceux qui restent peinent à assurer le fonctionnement de l'hôpital, qui reçoit de plus en plus de patients. Car la tronçonneuse de Javier Milei n'épargne aucun secteur. En moins de deux ans, le choc d'austérité du président ultralibéral a détruit plus de 230 000 emplois formels. Fabian Montanile est infirmier au service oncologie : « Avec cette vague de licenciements, beaucoup de gens ont perdu leur mutuelle et doivent se tourner vers le système de santé publique. Donc, on a beaucoup plus de patients, et moins de personnel. Ce n'est pas tenable. » Fleuron du système de santé publique, l'hôpital Garrahan traite chaque année des centaines de milliers d'enfants malades, dont 40% des cas de cancers infantiles du pays. Fabian Montanile ne comprend pas l'intransigeance budgétaire de Javier Milei : « Il y a une limite. Je ne pourrais jamais dire à un enfant qui a le cancer qu'on ne peut pas lui donner ses médicaments, car on a besoin de cet argent pour autre chose. Mais le gouvernement a d'autres priorités. » L'infirmier mentionne notamment la baisse des taxes sur les exportations agricoles et l'allègement de l'impôt sur la fortune. Pour l'auxiliaire en pharmacie Gerardo Oroz, le gouvernement vise le démantèlement du système de santé publique : « Le ministre de la Santé est très connecté avec le secteur de la santé privée. Et au fur et à mesure que les financements de l'hôpital public se réduisent, on se dirige vers une privatisation du système. » À son arrivée au pouvoir, Javier Milei a dérégulé le secteur des assurances de santé privée, qui ont vu leurs prix exploser. Selon l'office budgétaire du Congrès, plus d'un tiers des Argentins a recours au système de santé publique, faute de couverture santé privée. À écouter aussiArgentine : à l'heure où la tronçonneuse de Javier Milei cale, Washington part à la rescousse
Invités : - Benjamin Morel, politologue et maître de conférences à l'université Paris. - Eliott Mamane, chroniqueur politique. - Charlotte d'Ornellas, journaliste au JDD. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Europe va devoir trouver le "courage de se battre". Les mots, forts, sont ceux d'Ursula von der Leyen lors de son discours sur l'État de l'Union ce 10 septembre. La présidente de la Commission européenne a adopté un ton dramatique pour ce discours de rentrée, évoquant un monde "sans pitié" où elle annonce des nouvelles mesures contre la Russie et de soutien à l'Ukraine ainsi que des sanctions contre Israël. Un appel lancé dans un contexte de fragilité souligné par l'accord commercial déséquilibré avec les États-Unis, qu'Ursula von der Leyen a tenté de défendre devant les eurodéputés. Fragilité politique, aussi, au sein d'un Parlement fragmenté, où son groupe, le PPE, participe à une majorité proeuropéenne avec le centre et les socialistes, mais vote parfois contre les mesures environnementales avec une droite plus extrême. Et, fait inédit, la présidente de la Commission a été huée par moment lors de son discours. Alors une Europe forte, ou une présidente de la Commission affaiblie ?
La France continue d'animer les marchés, façon théâtre de boulevard. Le Parlement n'a pas accordé sa confiance au gouvernement. Emmanuel Macron va devoir remplacer François Bayrou, dont le coup de poker s'est transformé en désastre politique. Les marchés financiers n'en ont pas grand-chose à faire pour l'instant. Wall Street moins que les autres, puisque les indices y battent régulièrement des records.
Dans cette édition :Le Parlement s'apprête à voter une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, qui s'est défendu dans une interview.Marine Le Pen appelle à la dissolution de l'Assemblée nationale et pose ses conditions pour un éventuel nouveau gouvernement.Bruno Retailleau, président des Républicains, fixe une ligne rouge sur la participation de son parti à un nouveau gouvernement.La Russie a mené la plus importante attaque aérienne contre l'Ukraine depuis le début de la guerre, faisant 5 morts.L'Iran se dit prêt à accepter un contrôle de son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions.Des journalistes du service public sont accusés de partialité politique.Des voleurs organisés ont dérobé des GPS agricoles dans plusieurs départements.L'équipe de France de basket a été éliminée de l'Euro, tandis que les Bleues de rugby se qualifient pour les quarts de finale du Mondial.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Parlement s'apprête à voter une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, qui s'est défendu dans une interview.Marine Le Pen appelle à la dissolution de l'Assemblée nationale et pose ses conditions pour un éventuel nouveau gouvernement.Bruno Retailleau, président des Républicains, fixe une ligne rouge sur la participation de son parti à un nouveau gouvernement.La Russie a mené la plus importante attaque aérienne contre l'Ukraine depuis le début de la guerre, faisant 5 morts.L'Iran se dit prêt à accepter un contrôle de son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions.Des journalistes du service public sont accusés de partialité politique.Des voleurs organisés ont dérobé des GPS agricoles dans plusieurs départements.L'équipe de France de basket a été éliminée de l'Euro, tandis que les Bleues de rugby se qualifient pour les quarts de finale du Mondial.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:49 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Aujourd'hui en Géorgie le Parlement a voté et enterré l'opposition sur la base d'un rapport produit par une commission aux ordres et qui accuse l'opposition d'activités anticonstitutionnelles Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:49 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Aujourd'hui en Géorgie le Parlement a voté et enterré l'opposition sur la base d'un rapport produit par une commission aux ordres et qui accuse l'opposition d'activités anticonstitutionnelles Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:49 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Aujourd'hui en Géorgie le Parlement a voté et enterré l'opposition sur la base d'un rapport produit par une commission aux ordres et qui accuse l'opposition d'activités anticonstitutionnelles Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est l'un des épisodes les plus sombres – et les plus méconnus – de l'histoire coloniale moderne : entre 1879 et 1911, la Peruvian Amazon Company, une entreprise britannique opérant dans la région amazonienne du Pérou, a organisé un véritable système d'esclavage, de torture et d'extermination des populations autochtones. Son but : exploiter à tout prix le latex, l'or blanc de l'époque. À la tête de ce système, un homme : Julio César Arana, commerçant péruvien devenu magnat du caoutchouc… et bourreau impuni.Tout commence avec l'explosion mondiale de la demande de caoutchouc naturel, indispensable à la fabrication des pneus, des câbles et des machines industrielles. En Amazonie, la sève de l'hévéa devient une ressource stratégique. Arana fonde alors un empire sur les rives du fleuve Putumayo, aux confins du Pérou, de la Colombie et du Brésil. Mais cette jungle luxuriante est habitée : les peuples indigènes y vivent depuis des millénaires. Pour Arana, ces communautés ne sont pas des partenaires, mais de la main-d'œuvre gratuite.Les pratiques de la Peruvian Amazon Company sont d'une brutalité inimaginable. Des tribus entières sont réduites en esclavage, forcées à extraire le latex sous peine de mort. Les travailleurs sont attachés, fouettés, mutilés, parfois brûlés vifs ou décapités. Femmes et enfants sont violés, affamés, utilisés comme monnaie d'échange ou tués pour l'exemple. Selon les rapports de l'époque, 90 % des esclaves meurent au cours de leur "emploi".Mais l'histoire ne reste pas entièrement cachée. Dès 1909, des lanceurs d'alerte, comme Roger Casement, diplomate britannique, révèlent l'horreur dans des rapports accablants. Un ancien employé de la compagnie, Walter Hardenburg, publie aussi un témoignage détaillé dans la presse anglaise. L'affaire provoque un scandale international. Le Parlement britannique diligente une enquête ; la presse parle d'un "Congo péruvien", en référence aux atrocités du roi Léopold II au Congo belge.Et pourtant… Julio César Arana ne sera jamais puni. Au contraire : il obtient la nationalité britannique, se fait élire sénateur au Pérou, et meurt en homme libre, honoré par une partie de l'élite locale. Aucun procès, aucune réparation, aucun monument pour les victimes. Le Putumayo, théâtre de ce génocide, retombe dans l'oubli.Ce silence, longtemps maintenu, commence à se fissurer. Des historiens, des associations indigènes et des documentaires ravivent aujourd'hui cette mémoire effacée. Car comprendre pourquoi ce crime est resté impuni, c'est aussi interroger les liens entre pouvoir économique, silence diplomatique et impunité coloniale. Une leçon d'histoire… et de justice différée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Frank Tapiro, conseiller en communication et fondateur de Diaspora Defense Forces - Emilie Zapalski, communicante et fondatrice de l'agence « Emilie Conseil » Chroniqueurs : - Ophélie Roque, professeure de français et journaliste - Raphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD - Gilles Boutin, journaliste en politique économique au Figaro - Michel Taube, éditorialiste politique et directeur de la publication d'Opinion Internationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une enquête fouillée du Financial Times sur le trafic d'armes à destination des gangs. Le journal a tenté de remonter la filière, ces armes de gros calibre venant principalement des États-Unis, et notamment de Floride. Selon un expert interrogé par le Financial Times, ces armes changent totalement la donne : elles donnent aux gangs une puissance de feu supérieure à celle de la police haïtienne. D'après le journal, ce qui « alimente le bain de sang » dans le pays (plus de 5 000 meurtres en 2024 selon l'ONU), c'est justement l'arsenal croissant d'armes de type militaires des gangs. Ces armes sont transportées de Miami en Haïti par bateau dans les containers. Miami est devenue selon le Financial Times « la principale plaque tournante de la contrebande d'armes vers Haïti ». Ce trafic est facilité par la législation de Floride, très laxiste en la matière. La cruelle médiatisation des Vénézuéliens expulsés au Salvador C'est le rendez-vous de l'été : tous les vendredis, les journalistes de RFI qui couvrent l'actualité des Amériques viennent nous parler de ce qui les a marqués cette année sur le continent. Lila Olkinuora revient sur la méditation de l'expulsion de migrants Vénézuéliens au Salvador. En mars 2025, Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, s'est rendue au Salvador pour visiter le CECOT, une gigantesque prison de haute sécurité inaugurée en 2023. Dans une mise en scène soigneusement calibrée, elle apparaît en haut blanc impeccable, casquette vissée sur la tête et montre de luxe au poignet, face à des dizaines de détenus au crâne rasé et tatouages dissimulés sous des masques chirurgicaux. Objectif : envoyer un message clair aux migrants potentiels et aux criminels présumés. Une médiatisation alimentée aussi par le président salvadorien Nayib Bukele. Il a diffusé sur X la vidéo de l'arrivée de 238 prisonniers transférés des États-Unis : menottés, encadrés par des militaires armés, têtes rasées sous des néons, vêtus de blanc et dirigés vers leurs cellules. Ces images, au ton spectaculaire et martial, s'inscrivent dans la communication musclée que Nayib Bukele entretient quotidiennement sur les réseaux sociaux. Une stratégie qui lui vaut plus de 80% d'opinions favorables dans son pays, mais qui inquiète les organisations de défense des droits humains : près de 3% de la population adulte est aujourd'hui emprisonnée au Salvador. La réforme constitutionnelle au Salvador : « ce soir, la démocratie est morte » Le Parlement salvadorien, dominé par les partisans du président Nayib Bukele, a adopté hier (31 juillet 2025) une réforme constitutionnelle qui abolit la limite du nombre de mandats du chef de l'État et lui permet de se représenter indéfiniment. Cette réforme a été adoptée par les 57 députés pro-Bukele, les trois seuls élus d'opposition ayant voté contre. Elle prévoit aussi l'abolition du second tour de scrutin, et l'allongement du mandat présidentiel de cinq à six ans. Cette réforme fait beaucoup réagir dans la presse salvadorienne. La Prensa Gráfica dénonce la décision de la majorité parlementaire, qu'elle considère comme un grave recul démocratique. Dans son éditorial, le quotidien estime que les mesures adoptées visent à consolider un pouvoir hégémonique, réduire la concurrence électorale et caler le calendrier politique sur les besoins du président et de son parti au détriment des institutions démocratiques. Le journal met en garde contre une concentration du pouvoir qui fragilisera l'espace civique. Le risque, écrit-il, c'est de transformer le système en un quasi-parti unique. Dans le quotidien El Mundo, la députée d'opposition Marcela Villatoro accuse le gouvernement d'avoir – je cite – « fait tomber les masques ». Désormais, selon elle, les élections ne seront plus qu'un simulacre démocratique, le pouvoir étant réservé à quelques-uns. Et d'ajouter : « Ce soir, je peux dire qu'il est déjà trop tard… En cette fin de journée, la démocratie dans ce pays est morte. » Kamala Harris et Joe Biden reviennent sur le devant de la scène L'ancienne vice‑présidente et candidate malheureuse à la présidentielle de 2024 publiera le 23 septembre 2025 un livre intitulé 107 Days – 107 jours – dans lequel elle revient sur la campagne présidentielle la plus courte de l'histoire récente du pays. Selon le New York Times, ce récit est nourri de souvenirs et de réflexions sur l'avenir. Et d'après l'éditeur Simon & Schuster, il se distingue des mémoires politiques classiques, avec un ton qui rappelle plutôt une série comme The West Wing. Pour donner à ses souvenirs une touche plus romanesque, Kamala Harris a même collaboré avec la romancière Geraldine Brooks, prix Pulitzer. Et cette annonce de livre tombe au moment où Kamala Harris confirme qu'elle ne sera pas candidate au poste de gouverneure de Californie en 2026. Un choix qu'elle a expliqué hier soir dans le Late Show de Stephen Colbert, où elle est venue présenter son ouvrage. Ses propos, en tout cas, laissent la porte grande ouverte à une candidature pour 2028. Et c'est loin de faire l'unanimité dans le camp démocrate. Beaucoup voudraient tourner la page de 2024, explique Politico. D'autant que Joe Biden lui aussi revient sur le devant de la scène : ses récentes attaques contre Donald Trump sont largement reprises par les médias. Une présence persistante qui complique la tâche de nouvelles figures démocrates qui aimeraient s'imposer pour 2028. Politico cite notamment les gouverneurs Andy Beshear du Kentucky, JB Pritzker de l'Illinois et le sénateur Ruben Gallego de l'Arizona, qui multiplient les déplacements et les prises de position. L'élevage intense du saumon au Chili inquiète les pécheurs Le Chili est le deuxième producteur de saumons d'élevage au monde, après la Norvège. Il en produit plus d'un million de tonnes par an, et la majorité est exportée vers les États-Unis, le Canada ou encore la Chine. C'est une industrie en pleine croissance. Les entreprises se déploient désormais vers l'extrême sud et la région de Magellan. Problème : les pêcheurs, communautés autochtones et organisations de défense d'environnement dénoncent une industrie polluante qui détruit les écosystèmes marins de Patagonie. Un reportage de Marion Esnault. Journal de la 1ère La Martinique lance une campagne contre la violence.
Les ouvriers de Star Knitwear, accompagnés de leur syndicat, se sont rendus aujourd'hui à Victoria House pour rencontrer les représentants du ministère du Travail. Le syndicaliste Faysal Ally Beegun a déclaré que certains des travailleurs étrangers souhaitent retourner dans leur pays d'origine. Il prévoit d'adresser une lettre au Premier ministre à ce sujet. Si la situation ne s'améliore pas, il envisage d'organiser une manifestation devant le Parlement. Par ailleurs, lors d'un atelier de travail tenu ce matin à l'initiative du Bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), le ministre du Travail, Reza Uteem, a annoncé que son ministère facilitera à la fois le transfert des travailleurs étrangers souhaitant rester à Maurice, ainsi que les démarches de ceux qui souhaitent rentrer dans leur pays.
Dans cette édition :Un important incendie a ravagé plusieurs quartiers de Marseille, détruisant une dizaine de maisons et nécessitant l'intervention de nombreux pompiers.Une perquisition a été menée au siège du Rassemblement National, suscitant l'indignation de son président Jordan Bardella qui dénonce un "acharnement judiciaire".La natalité en France est en baisse, soulevant des questions sur les raisons économiques ou de désir d'enfant qui poussent les parents à en avoir moins qu'avant.Le Parlement a adopté un texte allongeant la durée de rétention d'étrangers en instance d'expulsion, tandis que la Cour européenne des droits de l'homme a rejeté la demande de Marine Le Pen visant à suspendre sa peine d'inéligibilité.Le PSG affronte le Real Madrid en demi-finale de la Coupe du Monde des clubs, dans un match qui pourrait confirmer les ambitions parisiennes de devenir la nouvelle référence du football mondial.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Tour de France est aussi l'occasion d'observer l'existence de deux gauches irréconciliables. La députée de La France insoumise, Sophia Chikirou s'est moquée de l'image de Fabien Roussel au passage de la voiture Cochonou dans la caravane publicitaire du Tour de France. La Grande Boucle réunit la France rurale et la France des périphéries, explique Ruth Elkrief. Pour elle, Fabien Roussel cherche à renouer le dialogue avec cette France-là. Sophia Chikirou la regarde de haut parce qu'elle a choisi un autre dialogue avec d'autres catégories sociologiques. Or, d'après Ruth, ces Français-là votent pour le Rassemblement national parce qu'ils ont l'impression de ne pas être considérés. Le Parlement a adopté définitivement la loi Duplomb qui fait couler tant d'encres. Pascal Perri affirme que s'il avait été parlementaire, il aurait voté la loi Duplomb, une loi sur l'agriculture. D'après lui, l'agriculture a besoin d'au moins trois choses : des semences de qualité, des traitements contre les nuisibles et de la ressource en eau. L'alternative au productivisme, c'est une agriculture potagère, des rendements faibles et une réponse inférieure à la demande. La DGSI a officiellement reconnu l'existence de neuf clandestins en France, dont plusieurs à Paris, qualifiés de station de police. Abnousse Shalmani précise qu'elles sont utilisées par des agents chinois pour contrôler, surveiller et intimider la diaspora chinoise, notamment les dissidents Ouïghours. Ils collectent aussi des renseignements et organisent des rapatriements forcés. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un violent incendie fait rage à Marseille, forçant les autorités à demander aux habitants de rester confinés chez eux, avec plus de 750 pompiers mobilisés pour lutter contre les flammes.Sur le Tour de France, un homme armé d'un couteau a attaqué un policier, qui a pu être neutralisé grâce à un tir aux jambes, suscitant la consternation.À l'Assemblée nationale, la proposition de Mathilde Panot (LFI) de désarmer la police municipale crée un tollé, notamment chez les candidats aux prochaines élections municipales.Le président Emmanuel Macron effectue une visite d'État au Royaume-Uni, avec pour objectif de relancer l'entente cordiale entre les deux pays.Le Parlement adopte définitivement la loi Duplomb, comprenant notamment la réintroduction sous condition d'un pesticide néonicotinoïde.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le ministre des finances est accusé par des parlementaires de tous bords d'avoir cédé face au lobby bancaire pour détricoter une mesure empêchant la fraude fiscale, dite « CumCum », des banques. Dans une note que Mediapart a pu consulter, l'administration fiscale lui avait pourtant déconseillé de le faire. Un article de Mathias Thépot, publié le 26 juin 2025 sur Mediapart, lu par Christine Pâris. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des tueurs à gages de 12 ans, engagés par des gangs ou élevés dans des familles mafieuses : le crime organisé implique des adolescents de plus en plus jeunes. Pour lutter contre cet inquiétant phénomène auquel l'Europe fait face, des initiatives voient le jour. Sortir les enfants des filets du crime organisé « Libres de choisir » En Italie, la Sicile emboîte le pas à la Calabre dans la lutte contre la criminalité organisée. Le Parlement régional de l'île, berceau de Cosa Nostra, a voté fin mai une loi intitulée « Libres de choisir ». Ce nom est celui d'un protocole mis sur pied par le juge pour enfants Roberto Di Bella. Il permet aux enfants issus des familles mafieuses de vivre une nouvelle vie, loin de leur famille et/ou de leur région d'origine. Car le destin des jeunes qui grandissent avec les règles de la mafia comme seuls repères est souvent scellé d'avance. Collaborateur de la justice, Luigi Bonaventura en a fait l'expérience. Ancien chef de clan de la 'Ndrangheta, la mafia calabraise, il est désormais engagé auprès des jeunes pour leur éviter une vie tracée par leurs parents. Cécile Debarge l'a rencontré. Europol lance une vaste opération En Europe, des tueurs à gages de 12, 13 ou 14 ans ont été interpellés par la police ces dernières années. Et ils n'ont pas forcément grandi dans des familles mafieuses. La criminalité organisée recrute, en effet, de très jeunes adolescents en masse sur les réseaux sociaux pour leur faire faire du trafic ou des actes violents. L'agence de police criminelle Europol s'est récemment saisie de cet inquiétant problème : elle a mis en place une structure dédiée qui réunit huit capitales européennes et lancé une opération d'envergure pour tenter de démanteler ces réseaux de recrutement. Les explications d'Elena Louazon. La chronique musique Vincent Théval Duo Ruut – Hobusemäng (Estonie) Quelle place pour les femmes dans les cultes ? L'Espagne est un pays en pointe dans la défense des droits des femmes ; c'est également un pays très catholique, où le féminisme s'exprime jusqu'au sein de l'Église. Le pape François avait favorisé l'accession des femmes à des postes à responsabilité au Vatican ; l'action de son successeur sera scrutée de près par les associations. L'une d'elles, dénommée « Révolte des femmes dans l'Église », réunit clercs et laïques pour exiger plus d'égalité avec les hommes religieux. Le reportage de Diane Cambon. Peu de religions laissent les femmes célébrer les offices. Il y a en Europe de nombreuses femmes pasteurs – les femmes rabbins ou les femmes imames sont beaucoup plus rares, mais elles existent. L'Allemagne, par exemple, compte une petite poignée de femmes imames. La plus connue est Seyran Ates, avocate de profession, qui a co-fondé une mosquée libérale à Berlin en 2017. Elle y accueille des couples interconfessionnels ou des croyantes homosexuelles. Mais cela a un coût : elle vit depuis des années sous protection policière. Un portrait signé Delphine Nerbollier.
Des tueurs à gages de 12 ans, engagés par des gangs ou élevés dans des familles mafieuses : le crime organisé implique des adolescents de plus en plus jeunes. Pour lutter contre cet inquiétant phénomène auquel l'Europe fait face, des initiatives voient le jour. Sortir les enfants des filets du crime organisé « Libres de choisir » En Italie, la Sicile emboîte le pas à la Calabre dans la lutte contre la criminalité organisée. Le Parlement régional de l'île, berceau de Cosa Nostra, a voté fin mai une loi intitulée « Libres de choisir ». Ce nom est celui d'un protocole mis sur pied par le juge pour enfants Roberto Di Bella. Il permet aux enfants issus des familles mafieuses de vivre une nouvelle vie, loin de leur famille et/ou de leur région d'origine. Car le destin des jeunes qui grandissent avec les règles de la mafia comme seuls repères est souvent scellé d'avance. Collaborateur de la justice, Luigi Bonaventura en a fait l'expérience. Ancien chef de clan de la 'Ndrangheta, la mafia calabraise, il est désormais engagé auprès des jeunes pour leur éviter une vie tracée par leurs parents. Cécile Debarge l'a rencontré. Europol lance une vaste opération En Europe, des tueurs à gages de 12, 13 ou 14 ans ont été interpellés par la police ces dernières années. Et ils n'ont pas forcément grandi dans des familles mafieuses. La criminalité organisée recrute, en effet, de très jeunes adolescents en masse sur les réseaux sociaux pour leur faire faire du trafic ou des actes violents. L'agence de police criminelle Europol s'est récemment saisie de cet inquiétant problème : elle a mis en place une structure dédiée qui réunit huit capitales européennes et lancé une opération d'envergure pour tenter de démanteler ces réseaux de recrutement. Les explications d'Elena Louazon. La chronique musique Vincent Théval Duo Ruut – Hobusemäng (Estonie) Quelle place pour les femmes dans les cultes ? L'Espagne est un pays en pointe dans la défense des droits des femmes ; c'est également un pays très catholique, où le féminisme s'exprime jusqu'au sein de l'Église. Le pape François avait favorisé l'accession des femmes à des postes à responsabilité au Vatican ; l'action de son successeur sera scrutée de près par les associations. L'une d'elles, dénommée « Révolte des femmes dans l'Église », réunit clercs et laïques pour exiger plus d'égalité avec les hommes religieux. Le reportage de Diane Cambon. Peu de religions laissent les femmes célébrer les offices. Il y a en Europe de nombreuses femmes pasteurs – les femmes rabbins ou les femmes imames sont beaucoup plus rares, mais elles existent. L'Allemagne, par exemple, compte une petite poignée de femmes imames. La plus connue est Seyran Ates, avocate de profession, qui a co-fondé une mosquée libérale à Berlin en 2017. Elle y accueille des couples interconfessionnels ou des croyantes homosexuelles. Mais cela a un coût : elle vit depuis des années sous protection policière. Un portrait signé Delphine Nerbollier.
En Italie, la Sicile emboîte le pas à la Calabre dans sa lutte contre la criminalité organisée. Le Parlement régional de la plus grande île italienne, berceau de Cosa Nostra, a voté à la fin du mois de mai une loi intitulée « Libres de choisir » qui étend le programme à toute la région après une expérience pilote à Catane. Ce programme a été mis sur pied par le juge pour enfants Roberto Di Bella et permet aux mineurs issus de familles mafieuses de faire l'expérience d'une nouvelle vie loin de leur famille et/ou de leur région d'origine. Car le destin des enfants qui grandissent avec les règles de la criminalité organisée comme seuls repères est souvent scellé d'avance. Le collaborateur de justice Luigi Bonaventura le sait. Ancien chef de clan de la 'Ndrangheta, la mafia calabraise, il s'engage aujourd'hui auprès des jeunes pour leur éviter une vie écrite d'avance par leurs parents. Cécile Debarge l'a rencontré. Un reportage à retrouver en intégralité dans Accents d'Europe. À lire aussiItalie: vaste opération contre la mafia calabraise, plus de 200 personnes sous enquête À lire aussiLa mafia en Italie: les racines tentaculaires d'un mal mondialisé
Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents. De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États
Des milliers de Colombiens sont descendus dans les rues ces deux derniers jours pour exiger que le Parlement approuve le référendum sur les réformes du système de santé et du droit du travail voulues par le président. Gustavo Petro avait appelé ses concitoyens à se mobiliser pour soutenir sa réforme en matière de travail et de santé. Le Parlement ayant rejeté ses projets de loi, le chef de l'État défend désormais l'idée d'un référendum. Cependant, ce processus électoral nécessite là encore le feu vert du Parlement.Selon Fabio Arias, président de la Centrale unitaire des travailleurs qui avait appelé à la grève mercredi et jeudi, « il est évident que les gens sont en faveur de la consultation populaire, des réformes sociales et du changement. Et il y a donc une indignation et un rejet de l'attitude de l'élite oligarchique du Sénat de la république, qui essaye d'enterrer la consultation populaire et notamment la réforme du droit du travail. »Sur l'antenne de RFI, la docteure en philosophie politique Angelica Montes Montoya estime que les réformes voulues par Gustavo Petro arrivent dans un contexte délétère : « Après une première année de gouvernement marquée par le dialogue, le gouvernement a opéré un virage radical. […] Le discours clivant du pétrisme tient le pays dans une impasse politique. » À un an de l'élection présidentielle, la chercheuse indépendante souligne le bilan « très mitigé » du président qui n'a pas tenu ses grandes promesses et qui a vu son mandat entaché par les scandales de corruption.Haïti : Jean-Denis, symbole de la résistance aux gangs, attaqué mercrediLe quartier général de la résistance dans l'Artibonite a été attaqué par le gang Gran grif de Savien. Longtemps perçue comme une « forteresse invincible », la ville est « complètement à genoux » selon le journaliste Kester Jean cité par Le Nouvelliste.Les attaques durent depuis lundi et sur place, la population dénonce l'inaction de la police et des autorités.À Port-au-Prince, un « souffle d'espoir » malgré la violence persistanteDepuis l'offensive conjointe de la Police nationale d'Haïti et des brigades de vigilance locales, plusieurs quartiers de la capitale haïtienne retrouvent peu à peu un semblant de normalité. La Gazette d'Haïti a parcouru hier les rues de Morin, Lalue, Turgeau ou Canapé-Vert, où écoles et petits commerces rouvrent prudemment leurs portes. La menace des gangs reste latente, mais comme l'écrit le journal, « chaque cours dispensé, chaque repas partagé » sont des signes de « résistance », dans une ville où « l'espoir s'écrit désormais dans les gestes du quotidien ».Nouveaux rebondissements dans la saga des droits de douane de Donald TrumpUne cour d'appel a maintenu provisoirement les droits de douane bloqués la veille par le tribunal de commerce international. Les décisions de justice « injectent une nouvelle dose d'incertitude dans la politique tarifaire » de Donald Trump, souligne le New York Times. Alors que l'opposition se félicite de ces revers judiciaires, Politico souligne que les démocrates dépendent de plus en plus de la justice pour réussir à exister face à Donald Trump.Journal la 1èreGuadeloupe. Le 19e congrès des élus se réunira le 17 juin pour discuter de l'évolution des institutions du département des Antilles.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Rachida Dati annonce que le projet de réforme de l'audiovisuel public passera devant le Parlement le mois prochain, l'accès au site pirate News.DayFr.com va être bloqué, Stéphane Plaza doit payer une contribution citoyenne de 3000 euros pour usage de stupéfiants, la chaîne Chérie 25 pourrait être rachetée par le groupe CMA Media, Disney + cartonne et compte désormais 126 millions d'abonnés et Netflix qui est en train de tester un "chatbot". Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 30 avril 2025, les États-Unis et l'Ukraine ont signé un accord économique majeur, établissant un Fonds d'investissement pour la reconstruction et accordant aux entreprises américaines un accès privilégié aux ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord vise à soutenir la reconstruction post-conflit de l'Ukraine tout en renforçant les liens économiques bilatéraux.Principaux éléments de l'accordCréation d'un fonds conjoint : Le "United States–Ukraine Reconstruction Investment Fund" sera géré à parts égales par les deux pays. Il financera des projets dans les secteurs des minerais, du pétrole, du gaz et des infrastructures.Accès aux ressources naturelles : Les entreprises américaines obtiennent un droit prioritaire d'investissement dans l'exploitation des ressources ukrainiennes, notamment le lithium, le titane, le graphite, les terres rares, le pétrole et le gaz. L'Ukraine conserve cependant la pleine propriété et le contrôle de ses ressources.Partage des revenus : L'Ukraine s'engage à verser 50 % des revenus futurs provenant des ressources naturelles publiques dans le fonds. Les bénéfices seront réinvestis dans l'économie ukrainienne pendant les dix premières années.Soutien militaire : Bien que l'accord ne contienne pas de garanties de sécurité explicites, il prévoit la possibilité d'une assistance militaire américaine future, notamment en matière de systèmes de défense aérienne.Exclusion des entités pro-russes : Les entreprises ou pays ayant soutenu l'effort de guerre russe sont exclus de toute participation à la reconstruction de l'Ukraine.Contexte et implicationsCet accord marque un tournant dans les relations entre les deux pays, après des négociations tendues et un précédent échec de signature en février 2025. Il symbolise un engagement renforcé des États-Unis envers la souveraineté et la reconstruction de l'Ukraine, tout en offrant des opportunités économiques significatives aux entreprises américaines.Le Parlement ukrainien doit encore ratifier l'accord pour qu'il entre en vigueur. S'il est approuvé, cet accord pourrait jouer un rôle crucial dans la stabilisation économique de l'Ukraine et dans son intégration future au sein de l'Union européenne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette édition :Donald Trump maintient le cap malgré une impopularité grandissante et une économie fragilisée, tout en ajustant sa politique commerciale pour atténuer les effets néfastes.La France fait face à un débat politique tendu autour de l'hommage rendu à un jeune homme assassiné dans une mosquée, la gauche accusant le gouvernement d'islamophobie.Les autorités espagnoles ouvrent des enquêtes pour déterminer l'origine de la méga coupure de courant qui a paralysé le pays pendant 48 heures.Le Paris Saint-Germain réalise une victoire importante en Ligue des Champions face à Arsenal, malgré la blessure de l'attaquant Ousmane Dembélé.Le Parlement français adopte définitivement une loi de lutte contre le narcotrafic, prévoyant notamment la création d'un parquet dédié et le gel des avoirs des trafiquants.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un député sénégalais a annoncé avoir déposé devant l'Assemblée nationale une proposition de résolution visant la mise en accusation de l'ex-président Macky Sall pour "haute trahison", notamment dans sa gestion des finances publiques du pays, en difficulté au niveau économique. Le député dénonce notamment une "gestion opaque" des finances publiques avec des "manipulations comptables".
durée : 00:05:58 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Les autorités belges ont arrêté plusieurs lobbyistes de Huawei, l'entreprise de telecoms chinoise. Ils sont soupçonnés d'avoir offert des cadeaux à des membres du parlement européen, en échange de prises de positions qui leur sont favorables. J'ai demandé à Raphael Kergueno de nous raconter.
Le Parlement européen trébuche, une fois de plus. Deux ans et demi après le Qatargate, un nouveau scandale ébranle l'hémicycle. Le géant chinois des télécoms, Huawei, est soupçonné d'avoir soudoyé des parlementaires dans l'objectif d'influencer les décisions de l'Union européenne (UE) sur la 5G. Alors que les soupçons sur ses agissements existaient depuis des années, la justice belge a placé quatre personnes sous mandat d'arrêt.Afin de garantir son intégrité et davantage de transparence, l'institution européenne avait pourtant annoncé après le Qatargate une série de mesures internes, ainsi qu'un projet de règles élargi à toutes les institutions de l'UE. Cependant, du fait de leur mise en application tardive, elle se heurte à la nouvelle majorité politique en place. À Strasbourg, le reportage de Wyloën Munhoz-Boillot.Métiers dits « masculins » et « féminins » : en Allemagne, la lutte contre les préjugés de genre au travailL'Allemagne fait partie des pays européen qui manque cruellement de main d'œuvre. De nombreux secteurs professionnels peinent à recruter outre Rhin : la santé, le soin, la construction, les métiers manuels ou encore l'informatique. Parmi les facteurs qui entrent en jeu dans cette situation, il y a les préjugés de genre. En effet, certains métiers sont toujours considérés comme féminins ou masculins, que ce soit par les candidats, candidates ou même par les employeurs. Pour casser les stéréotypes et susciter des vocations, l'Allemagne organise tous les ans des journées découvertes des métiers. Celle qui concerne les filles, le « girls' day » a beaucoup de succès. À Berlin, notre correspondant Delphine Nerbollier s'est retroussée les manches.Poncifs du rôle parental : Le « mammo » synonyme de papa poule en ItalieLes stéréotypes qui ont la vie dure nous emmènent en Italie cette semaine. Inutile de parler la langue pour savoir ce qu'est la « mamma », la sacro-sainte mère dont la place est souvent décrite comme plus importante dans ce pays que chez ses voisins. Mais qui connaît le « mammo », le mot maman accordé au masculin. Pourquoi ne pas dire Papa, « babbo » en italien ? Éléments de réponse avec l'une de nos correspondantes en Italie, Cécile Debarge.Cendres, le documentaire qui rend hommage aux déportés oubliés de 39-45C'est un chapitre méconnu de la Seconde Guerre mondiale : celui de la déportation de prisonniers français et espagnols dans un camp de concentration nazi près de Prague, en ancienne Tchécoslovaquie. Un documentaire intitulé Cendres retrace le parcours de plusieurs dizaines d'entre eux et de leurs cendres, sauvées par le directeur du crématorium de Prague qui a refusé d'obéir aux ordres des SS. Les explications d'Alexis Rosenzweig.
Le Parlement européen trébuche, une fois de plus. Deux ans et demi après le Qatargate, un nouveau scandale ébranle l'hémicycle. Le géant chinois des télécoms, Huawei, est soupçonné d'avoir soudoyé des parlementaires dans l'objectif d'influencer les décisions de l'Union européenne (UE) sur la 5G. Alors que les soupçons sur ses agissements existaient depuis des années, la justice belge a placé quatre personnes sous mandat d'arrêt.Afin de garantir son intégrité et davantage de transparence, l'institution européenne avait pourtant annoncé après le Qatargate une série de mesures internes, ainsi qu'un projet de règles élargi à toutes les institutions de l'UE. Cependant, du fait de leur mise en application tardive, elle se heurte à la nouvelle majorité politique en place. À Strasbourg, le reportage de Wyloën Munhoz-Boillot.Métiers dits « masculins » et « féminins » : en Allemagne, la lutte contre les préjugés de genre au travailL'Allemagne fait partie des pays européen qui manque cruellement de main d'œuvre. De nombreux secteurs professionnels peinent à recruter outre Rhin : la santé, le soin, la construction, les métiers manuels ou encore l'informatique. Parmi les facteurs qui entrent en jeu dans cette situation, il y a les préjugés de genre. En effet, certains métiers sont toujours considérés comme féminins ou masculins, que ce soit par les candidats, candidates ou même par les employeurs. Pour casser les stéréotypes et susciter des vocations, l'Allemagne organise tous les ans des journées découvertes des métiers. Celle qui concerne les filles, le « girls' day » a beaucoup de succès. À Berlin, notre correspondant Delphine Nerbollier s'est retroussée les manches.Poncifs du rôle parental : Le « mammo » synonyme de papa poule en ItalieLes stéréotypes qui ont la vie dure nous emmènent en Italie cette semaine. Inutile de parler la langue pour savoir ce qu'est la « mamma », la sacro-sainte mère dont la place est souvent décrite comme plus importante dans ce pays que chez ses voisins. Mais qui connaît le « mammo », le mot maman accordé au masculin. Pourquoi ne pas dire Papa, « babbo » en italien ? Éléments de réponse avec l'une de nos correspondantes en Italie, Cécile Debarge.Cendres, le documentaire qui rend hommage aux déportés oubliés de 39-45C'est un chapitre méconnu de la Seconde Guerre mondiale : celui de la déportation de prisonniers français et espagnols dans un camp de concentration nazi près de Prague, en ancienne Tchécoslovaquie. Un documentaire intitulé Cendres retrace le parcours de plusieurs dizaines d'entre eux et de leurs cendres, sauvées par le directeur du crématorium de Prague qui a refusé d'obéir aux ordres des SS. Les explications d'Alexis Rosenzweig.
Bis repetita. Deux ans et demi après le Qatargate, un nouveau scandale ébranle le Parlement européen. Le géant chinois des telecoms Huawei est soupçonné d'avoir soudoyé des parlementaires pour influencer les décisions de l'Union européenne sur la 5G. À l'époque du Qatargate, l'institution européenne avait pourtant annoncé une série de mesures pour garantir son intégrité et plus de transparence. Mais leur mise en application se heurte à la nouvelle majorité politique en place depuis les élections de juin dernier. De notre correspondante à Strasbourg,En décembre 2022, au moment du scandale du Qatargate, tout le Parlement européen ne parlait plus que de cela et s'en indignait. Mais l'affaire Huawei n'a pas le même retentissement, comme le déplore Daniel Freund, eurodéputé vert allemand : « Il y a des employés qui ont été arrêtés, 23 appartements et bureaux qui ont été perquisitionnés par la justice belge. C'est devenu tellement banal, tellement ordinaire. Pour moi, le lobbying fait partie de la démocratie. En tant que politique, on a besoin de recommandations aussi, des positions des ONG environnementales, des entreprises. Mais il y a une zone grise. On a le droit d'accepter des cadeaux, on peut se faire inviter ».Une zone grise que connaît bien le principal mise en cause dans l'affaire Huawei, Valerio Ottati. Avant de devenir lobbyiste pour le géant chinois, il avait travaillé comme assistant parlementaire auprès d'eurodéputés italiens. Pour éviter les dérives, des mesures fortes avaient pourtant été annoncées dans la foulée des révélations du Qatargate, ce que nous rappelle la médiatrice du Parlement européen Teresa Anjinho. « Par exemple, l'obligation pour les anciens députés d'attendre six mois avant d'aller travailler dans le privé pour éviter qu'ils utilisent leurs liens avec le Parlement. On a aussi acté la création d'un comité d'éthique interinstitutionnel. L'idée étant d'avoir les mêmes règles dans toutes les institutions européennes et de créer une culture commune en matière de transparence et d'intégrité », énumère-t-elle.La création de ce comité d'éthique interinstitutionnel a été actée il y a un an, à l'issue d'un vote du Parlement, mais depuis, plus rien. La faute aux conservateurs du Parti populaire européen (PPE), selon Daniel Freund qui est à l'initiative de ce comité. « Les conservateurs ici au Parlement – le PPE – bloquent tout. C'est le vice-président PPE qui ne convoque pas la première réunion, la même semaine où des employés du groupe PPE se font arrêter par la police pour accusation de corruption, ils essaient de démanteler toute l'architecture anti-corruption du Parlement européen. Franchement, cela me choque », dénonce-t-il.Interrogé sur les raisons de ce blocage, l'eurodéputé allemand conservateur du PPE, Sven Simon, par ailleurs vice-président de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen, évoque des raisons politiques. « Entre-temps, il y a une élection. Si la nouvelle majorité n'est pas en faveur de ce comité, elle peut faire voter sa suppression. Par ailleurs, nous craignons que ce comité ne respecte pas la séparation des pouvoirs et qu'il soit instrumentalisé pour écarter l'opposition politique », argumente-t-il. Pour la médiatrice du Parlement, c'est un mauvais signal envoyé aux citoyens européens qui sont de plus en plus défiants envers les institutions, de l'Union européenne notamment.À lire aussiLa société Huawei soupçonnée par la justice belge de corruption au Parlement européen
L'émission 28 minutes du 14/04/2025 Taxes Trump, concurrence chinoise : peut-on encore sauver l'acier européen ?Le Parlement britannique s'est réuni en urgence samedi 12 avril pour voler au secours des deux derniers hauts-fourneaux du pays. Leur propriétaire, le groupe chinois Jingye, était prêt à les mettre à l'arrêt. C'était sans compter sur le vote d'un projet de loi qui, pour le moment, oblige à maintenir l'activité des deux hauts-fourneaux de British Steel. Mais la sidérurgie européenne serre les rangs : les 300 000 emplois du Vieux Continent sont pris en tenaille par un coût de production élevé, les droits de douane de l'administration Trump et l'acier bon marché chinois. En 15 ans, la filière européenne a perdu 100 000 emplois dans ce secteur clé, qui a pourtant été au cœur de la fondation européenne dès 1952. Quelle marche doit prendre l'Europe pour sauver ce secteur stratégique ? Peut-on faire l'économie des considérations écologiques au profit de la souveraineté industrielle ?On en débat avec Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières ; Stéphane Flégeau, Secrétaire Général adjoint de la FTM-CGT et Adina Revol, essayiste et ancienne porte-parole de la Commission Européenne en France.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 14/04/2025 Embarquez avec le professeur Fabiani pour un voyage au cœur du palpitantJean-Noël Fabiani-Salmon a consacré sa vie à un organe : le cœur. Spécialiste de la chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, il décroche l'agrégation en 1987 et prend la direction du service de chirurgie thoracique de l'hôpital européen Georges- Pompidou en 2000. Le professeur est aussi féru d'histoire de la médecine, qu'il enseigne à l'université Paris Descartes depuis sa retraite. Un goût de la transmission qui l'a poussé à écrire de nombreux livres pour vulgariser ce qui constitue le monde médical auprès du grand public. Dernier ouvrage en date, "Votre cœur, cet inconnu" (éditions Albin Michel), paru en février. Le chirurgien y livre une anatomie complète du cœur : ses pathologies, son fonctionnement, son histoire et ses mythes.Taxes Trump, concurrence chinoise : peut-on encore sauver l'acier européen ?Le Parlement britannique s'est réuni en urgence samedi 12 avril pour voler au secours des deux derniers hauts-fourneaux du pays. Leur propriétaire, le groupe chinois Jingye, était prêt à les mettre à l'arrêt. C'était sans compter sur le vote d'un projet de loi qui, pour le moment, oblige à maintenir l'activité des deux hauts-fourneaux de British Steel. Mais la sidérurgie européenne serre les rangs : les 300 000 emplois du Vieux Continent sont pris en tenaille par un coût de production élevé, les droits de douane de l'administration Trump et l'acier bon marché chinois. En 15 ans, la filière européenne a perdu 100 000 emplois dans ce secteur clé, qui a pourtant été au cœur de la fondation européenne dès 1952. Quelle marche doit prendre l'Europe pour sauver ce secteur stratégique ? Peut-on faire l'économie des considérations écologiques au profit de la souveraineté industrielle ?Enfin, Xavier Mauduit rend hommage à l'écrivain péruvien et prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa. Et Marie Bonnisseau nous plonge dans le boom des salles de loisirs "indoor" : bowling, trampolines et karting, ça cartonne !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Australia is one of the world's most multicultural nations but our Parliament isn't. Does it matter? - L'Australie est l'une des nations les plus multiculturelles du monde, mais notre Parlement ne l'est pas. Est-ce important ?
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la nomination de Richard Ferrand
Ce matin du jeudi 13 février 2025, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur une attaque à Munich, la possible adhésion de l'Arménie dans l'Union européenne et l'invitation refoulée de Volodymyr Zelensky au sommet de l'Union africaine. Côte d'Ivoire : deux cadres du PPA-CI condamnés à dix ans de prison Deux cadres du parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, Justin Koua et Damana Adia Pickass, ont été reconnus coupables de « troubles à l'ordre public » et d'« incitation insurrectionnelle » dans le cadre des violences pré-électorales de 2020. Pourquoi la défense dit-elle qu'il s'agit d'un procès politique ? Ces condamnations risquent-elles d'affaiblir le PPA-CI à quelques mois de la présidentielle ?Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. Allemagne : deux morts dans une attaque à Munich Dans cette ville allemande, une attaque à la voiture bélier lors d'une manifestation a fait deux morts et plusieurs blessés. Que sait-on sur le profil du suspect ? C'est la troisième attaque en Allemagne en l'espace de deux mois. Cette situation pourrait-elle influencer les résultats des élections législatives ?Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Arménie : vers une adhésion dans l'Union européenne ? Le Parlement européen a adopté en première lecture un projet de loi visant à ouvrir des négociations pour rejoindre l'Union européenne. Pourquoi le pays souhaite-t-il rejoindre l'UE ? Quelles conditions Erevan doit-elle remplir ?Avec Taline Ter Minassian, professeur en histoire contemporaine sur la Russie et sur le Caucase à l'Inalco. Guerre en Ukraine : pourquoi Volodymyr Zelensky veut-il se rapprocher de l'Afrique ? Malgré sa demande, Volodymyr Zelensky n'a fait aucune allocution lors du sommet de l'Union africaine face à la réprobation de plusieurs États membres. Pourquoi le président ukrainien voulait-il se rapprocher des pays africains ? Quels sont les enjeux pour l'Ukraine ?Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et orientale, chercheur-associé chez Euro Créative.
durée : 00:03:35 - Le Billet politique - par : Stéphane Robert - Depuis les élections législatives de 2022 et, plus encore, depuis la dissolution, le système politique français dysfonctionne. Il n'y a plus de majorité à l'Assemblée nationale, ce qui, progressivement, depuis deux ans et demi, paralyse le processus législatif. - invités : Anne-Charlène Bezzina Constitutionnaliste, maîtresse de conférence à l'université de Rouen, membre de l'Observatoire des politiques en situation d'épidémie et post-épidémie
Les images saisissantes de la rotonde du Parlement libérien en flammes font la Une d'une grande partie des médias du continent ce matin.« Le Capitole en feu : l'incendie a fait des ravages », s'exclame le Liberian Observer. « Le sinistre a provoqué une épaisse fumée noire et des flammes dans le ciel, choquant les résidents et soulevant bien des questions sur sa cause qui reste encore inconnue. Toutefois, pointe le quotidien de Monrovia, l'incendie s'est déclenché seulement 24 heures après une violente manifestation contre la destitution du président de la Chambre des représentants, Fonati Koffa. Une manifestation qui a conduit à l'arrestation de plusieurs personnes, dont un assistant de l'ancien président George Weah. (…) Cet incendie survient donc dans un contexte tendu, relève encore le Liberian Observer, entre deux groupes opposés au sein de la Chambre des représentants, l'un se faisant appeler le “Bloc majoritaire“ et cherchant à destituer le président de la Chambre, Fonati Koffa. Ce Bloc majoritaire est allé jusqu'à élire et installer un nouveau président, sans avoir au préalable destitué Koffa selon les règles en vigueur de la constitution. »Deux blocs opposés…En effet, résume le site Afrik.com, cet incendie « survient dans un contexte politique déjà tendu, où des rivalités existent au sein du Parlement. Deux blocs opposés se disputent le contrôle de la présidence de l'Assemblée nationale ; ce qui alimente les spéculations sur les raisons potentielles de cet incendie. Face à cette situation, le Président Joseph Boakai a convoqué une réunion avec les forces de sécurité pour enquêter sur les causes exactes du sinistre et déterminer si celui-ci est le fruit d'un accident ou bien d'un acte intentionnel. »Le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou nous éclaire sur ce qu'il appelle les « bisbilles politiques » qui secouent en ce moment le Liberia… Des bisbilles apparues « depuis le retour aux affaires “du vieil homme“ (80 ans), surnom de Joseph Boakai, qui a battu George Weah à la présidentielle en novembre 2023 d'une courte tête (51%). Boakai est un vieux briscard du marigot politique libérien (…) Mais voilà, depuis un certain temps, une fronde feutrée puis frontale l'oppose au président de la Chambre des représentants Fonati Koffa. » Conséquence, pointe Aujourd'hui, « le parlement libérien est divisé : d'un côté, 43 députés proches du président exigent le départ de Fonati Koffa (qu'ils accusent de corruption), de l'autre, un groupe de 30 parlementaires le soutient. »Chasse aux sorcières ?En fait, complète WakatSéra, « si ce bras-de-fer conduisait à la démission, forcée bien entendu, du président de la Chambre des représentants, ce serait pain béni pour le président Joseph Boakai qui sait qu'il ne peut pas gouverner avec un opposant à la tête de l'institution qui vote les lois. Les blocages pourraient se multiplier, au risque de rendre impossible la réalisation des projets de l'exécutif. (…) Pour l'instant, la crise bat son plein, et pourrait connaître de nouveaux pics dans les prochains jours, Joseph Boakai ayant promis que les responsables de cet incendie seraient traduits devant la justice. »Cela dit, soupire Le Pays, toujours au Burkina, « il ne faudrait pas que l'incendie de l'Assemblée nationale à Monrovia donne lieu à une chasse aux sorcières au risque de voir le pays basculer avec tous les risques que cela comporte. Le Libéria, faut-il le rappeler, qui revient de loin, n'a pas besoin de ça. »Les plaies toujours béantes de la guerre civile…En effet, entre 1989 et 2003, deux guerres civiles ont fait environ 250.000 morts et mis le pays à genoux. « Malgré les pressions de la société civile et de la communauté internationale, note Jeune Afrique, le Liberia n'a encore tenu aucun procès sur cette période marquée par une litanie d'exactions imputables à toutes les parties : massacres de civils, actes de cannibalisme, tortures, viols, mutilations, enrôlement d'enfants soldats… Et ce n'est seulement qu'en mars dernier, après des années d'inaction (donc) ou presque, que la Chambre des représentants a adopté une motion visant à instaurer une cour chargée de juger les auteurs de violations des droits humains et de crimes économiques commis lors de ces deux guerres civiles. »
durée : 00:08:24 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Alors que la situation politique actuelle n'a pas permis de voter un budget pour l'année 2025, un "projet de loi spéciale" a été présenté hier au Conseil des ministres. Mais que contient cette loi, et comment permet-elle d'assurer la continuité de l'État ? Le Parlement peut-il amender ce texte ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sylvie Salles constitutionnaliste, maître de conférence à l'Université de Nîmes.
En France, le gouvernement de Michel Barnier tombe apres le vote d'une motion de censure. Le Parlement sud-coréen a voté la destitution du président Yoon Suk Yeol après sa décision d'imposer temporairement la loi martiale dans la nuit de mardi à mercredi. Amnesty International a publié un rapport accablant sur les actions d'Israël à Gaza.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les « tirs de joie » après la présidentielle tchadienne, une loi israélienne pour privatiser les médias audiovisuels publics et une loi australienne pour interdire les réseaux sociaux aux plus jeunes. Syrie : offensives surprise des rebelles dans le nord du pays En Syrie, la ville d'Alep est tombée après une offensive des djihadistes et leurs alliés contre le régime de Bachar al-Assad. Comment expliquer cette débâcle de l'armée syrienne ? Qui sont exactement ces djihadistes et ces rebelles ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève. Tchad : que sait-on des « tirs de joie » après la présidentielle ? L'ONG Human Rights Watch dénonce l'absence d'enquête sur les « tirs de joie » qui ont éclaté après l'élection présidentielle de mai dernier (2024). Quel a été le bilan de cette journée ? Que suppose l'ONG sur les circonstances de cet événement ? Avec Lewis Mudge, directeur Afrique centrale de Human Rights Watch. Israël : vers la privatisation des médias audiovisuels publics ? Le Parlement israélien a approuvé dans un vote préliminaire une proposition de loi visant à privatiser le service public audiovisuel. Pourquoi cette proposition de loi survient-elle maintenant ? En quoi cette privatisation pourrait porter atteinte à la liberté d'expression et à la démocratie, comme l'affirme l'opposition ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. Australie : une loi interdit les réseaux sociaux aux moins de 16 ans En Australie, une loi interdisant l'usage des réseaux sociaux aux personnes de moins de 16 ans a été adoptée. Comment expliquer une loi aussi sévère ? Comment les autorités australiennes comptent-elles l'appliquer ? D'autre pays pourraient-ils s'inspirer de cette nouvelle mesure ?Avec Fabrice Epelboin, enseignant à Sciences Po, entrepreneur, spécialiste des médias sociaux.
Le Parlement israélien a voté en faveur d'un projet de loi interdisant les activités de l'agence onusienne UNRWA pour les réfugiés palestiniens en Israël, malgré les objections des États-Unis et de l'ONU. Un nouveau sondage suggère que les électeurs américains abordent l'élection présidentielle avec un profond malaise quant à ce qui pourrait suivre une fois les résultats connus. Une différence marquée est apparue entre les hommes et les femmes chefs d'entreprise dans la perception du harcèlement sexuel sur les lieux de travail en Australie.