FILantropio est le premier podcast francophone qui lève le voile sur ce qui se cache derrière le mot philanthropie. Dans l’imaginaire collectif, la philanthropie est élitiste, inaccessible et pratiquée par les puissants de ce monde. Ce podcast cherche à en démystifier les contours, la défaire de tou…
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Pour le dernier épisode de l'année, je vous emmène direction la Belgique avec Thibault Dujardin-Bazier, Team Leader de l’unité digitale de Médecins sans Frontières.Thibault a fait ses classes en agences créatives avant de mettre son expertise au service d’ONG. Il a signé quelques-unes des plus grandes campagnes de sensibilisation et de financement en Belgique. Dans les dernières années, son terrain de jeu numérique s’est élargi avec l’introduction du gaming caritatif dans son mix de collecte de fonds.J’ai donc eu envie de l’interroger sur les recettes de ses succès en matière de fundraising digital mais aussi sur cette tendance de fond qui consiste à s’associer à la communauté des streamers de jeux vidéo le temps d’un marathon pour amasser des dons.Avec Thibault nous avons parlé entre autres de :- La manière d'engager sur le web social au-delà du slacktivisme- La fausse croyance selon laquelle les ONG seraient plus avancées sur le plan digital- La croissance exponentielle du don en ligne au temps de la COVID- La démocratisation des marathons caritatifs de jeu vidéo et des codes du streaming Références citées dans l'épisode:- La campagne de protection des tigres pour le WWF, Families on the verge of extinction save a family on the verge of extinction, lancée en 2015: https://youtu.be/mgn_dWBEthI - Le Bee Fund de la Fondation de France: https://beefund.fondationdefrance.org/ - Le Z Event, un projet caritatif créé par deux gamers: https://zevent.fr/- Le TeleVideoGames, le plus grand projet caritatif belge du jeu vidéo: https://www.televideogames.be/ Bonne écoute !*****☝️ Si cet épisode vous a plu, n'oubliez pas de laisser un avis 5 ⭐ sur Apple podcasts, c'est la meilleure façon de faire connaître le podcast ! Merci
Il est temps à présent de vous dévoiler la suite de ma conversation fleuve avec Grégoire Ducret, le Directeur délégué à la Stratégie et à l'Innovation de la Croix-Rouge française.Dans cette partie, nous abordons la manière dont s'incarnent le changement et l'innovation au sein de l'organisation, notamment à travers la création de la plateforme de coopération 21 pour répondre aux défis sociaux du 21ème siècle. À la fois tiers-lieu, incubateur et accélérateur, 21 réunit association, entreprises, salariés et bénévoles pour créer un impact social systémique.Avec Grégoire nous avons parlé entre autres de :- Entrepreneuriat et intrapreneuriat sociaux- Applications médico-sociales de la réalité virtuelle - Viviane Tchernonog, spécialiste du monde associatif- L'utilisation des données pour améliorer le parcours des patients- L'accélérateur 21 face à la crise de la Covid-19- Réinvention des modèle socio-économiques de l'intérêt généralBonne écoute !Pour suivre l'aventure de transformation de 21: https://medium.com/21croixrougeMixage: Alice Krief (Les belles fréquences)*****☝️ Si cet épisode vous a plu, n'oubliez pas de laisser un avis 5 ⭐ sur Apple podcasts, c'est la meilleure façon de faire connaître le podcast ! Merci
Je suis très heureuse de vous retrouver pour le 5e épisode de notre saison consacrée à la philanthropie à l’ère de la 4e révolution industrielle.Aujourd’hui, je vous propose une virée dans les coulisses de la stratégie innovation & digitale de la Croix-Rouge française avec celui qui la pilote, Grégoire Ducret.Comme nous avons abordé beaucoup de sujets ensemble, cet épisode particulièrement riche, sera en deux parties. Dans cette première partie, nous parlons de comment transformer les grands organismes à but non lucratif pour relever les défis du 21e siècle, du rôle que joue le numérique dans cette transformation et des principaux axes qui ont guidé la transformation d’un poids lourd du milieu associatif comme la Croix Rouge française.Bonne écoute !Mixage: Alice Krief (Les belles fréquences)*****☝️ Si cet épisode vous a plu, n'oubliez pas de laisser un avis 5 ⭐ sur Apple podcasts, c'est la meilleure façon de faire connaître le podcast ! Merci
Notre saison se poursuit avec la découverte du projet Give Nation faisant appel à la technologie de la blockchain. Imaginez une crypto-monnaie créée pour les enfants, à la fois support de littératie financière et de générosité. À quoi ressemblerait un monde où serait largement adoptée une telle devise ?Pour en parler, j’ai le plaisir de recevoir son fondateur Arnaud Saint-Paul, un technophile dans l’âme qui s’est donné pour objectif de vie d’aider l’humanité à devenir plus positive en faisant de la philanthropie la valeur par défaut de la société. Comment ? En inculquant une culture altruiste dès le plus jeune âge. Et si apprendre à dépenser était intimement lié à la philanthropie ? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui. Avec Arnaud nous avons parlé de :- Capitalisme conscient- La manière dont la technologie de la blockchain peut résoudre des problèmes de manière holistique et redéfinir l'ensemble des règles utilisées par une communauté- Projet de société visant à développer chez les enfants les connaissances et les compétences nécessaires pour prendre de bonnes décisions financières tout en cultivant leur générosité- Pronoïa- Du pays le plus philanthrope au monde- Arjun Bhati- La complémentarité des monnaies digitales et traditionnellesBonne écoute !Montage et mixage: Alice Krief (Les belles fréquences)*****☝️ Si cet épisode vous a plu, n'oubliez pas de laisser un avis 5 ⭐ sur Apple podcasts, c'est la meilleure façon de faire connaître le podcast ! Merci
Bonjour à tous !Aujourd’hui, je vous propose un épisode un peu spécial puisqu’il ne met pas à l’honneur un invité mais votre hôte, moi-même. Il y a quelques semaines, j’ai eu l’immense plaisir de recevoir la Bourse Jean-Robert Nolet, décernée par la firme BNP Performance Philanthropique, et qui a pour but de soutenir la formation des professionnels en philanthropie.En tant que lauréate, j’ai accepté de me prêter au jeu d’un questionnaire sur mon parcours, ma vision du secteur et des défis à venir pour les organismes à but non lucratif.Cette interview a été menée par Christian Bolduc, le PDG de BNP Performance Philanthropique, et vous dévoilera un peu plus qui se cache derrière ce projet passion qu’est FILantropio.Bonne écoute !☝️ Si cet épisode vous a plu, n'oubliez pas de laisser un avis 5 ⭐ sur Apple podcasts, c'est la meilleure façon de faire connaître le podcast ! Merci
La période estivale est propice pour s'ouvrir à de nouveaux horizons. C'est exactement ce que je vous propose avec ce troisième épisode de la saison, dans lequel vous découvrirez la culture d'innovation d'un mastodonte de l'action humanitaire et solidaire qui a pour vision de répondre aux défis d'aujourd'hui avec les solutions de demain.Pour rendre compte des avancées de cette organisation avant-gardiste dans l'utilisation des nouvelles technologies, j'ai eu le plaisir de tendre mon micro (à distance) à Hubert Chaminade, le "Monsieur Digital" de UNICEF France. Avec Hubert nous avons parlé de : comment rendre agile un mammouth tel qu'une agence onusienne, gouvernance de l'innovation, management de l'apprentissage, rapprochement du monde caritatif et de la tech, la liste à la Prévert de l'utilisation de la blockchain, la communauté des gamers et des crypto-enthousiastes, Bill Gates et même de Lapin crétin.
Pour ce deuxième épisode de la saison, je vous propose de plonger au cœur de la révolution des données qui peine à gagner le secteur à but non lucratif, très en retard par rapport au monde de l'entreprise, où les moyens de bénéficier de l'expertise de l'intelligence artificielle et des technologies associées sont beaucoup plus importants.La science des données est intimement liée à l'intelligence d'affaires qui, appliquée au domaine caritatif, pourrait se traduire par la recherche d'une intelligence organisationnelle ou encore d'une efficacité opérationnelle de la mission. Quel que soit le champ dans lequel elle opère, elle est un levier de croissance et un outil d'aide à la prise de décision.Mon invité, Hervé Mensah, a pris la mesure de cette fracture numérique dont souffre les organisations philanthropiques et a cofondé en 2017 Quotient Social, une organisation regroupant des data philanthropes qui aident les OBNL à mieux utiliser leurs données et à avoir un impact concret grâce à elles. Avec Hervé nous avons parlé de : machine learning, deep learning, réseaux de neurones, modèles prédictifs, meilleure compréhension des donateurs, churn, nudge, web scrapping, 4 piliers d'une organisation data-driven, automatisation, gouvernance des données, philanthropie 3.0***Pour soutenir ce podcast et aider à le faire découvrir, n'oubliez pas de laisser un commentaire 5 étoiles sur Apple podcasts: https://podcasts.apple.com/ca/podcast/filantropio/id1480306501Pour faire partie de la communauté des philanthrophiles et ne rien manquer de l'actualité de FILantropio et des contenus bonus en lien avec chacun des épisodes: https://filantropio.us19.list-manage.com/subscribe?u=070c622195ad49f67b51af52b&id=1397456b1aVous souhaitez réagir à cet épisode, suggérer un invité ou une thématique ? Écrivez-moi à charlene@filantropio.comMerci et à bientôt pour dérouler le fil de nouveaux récits !
Inaugurons ce premier épisode de la saison 2 sur la philanthropie à l'ère de la 4ème révolution industrielle avec la technologie de la blockchain ou chaîne de blocs. Cette "technologie de la confiance" s'attire depuis peu les faveurs du secteur philanthropique, de plus en plus guidée par l'enjeu de la transparence.Si nous ne sommes qu'au début des expérimentations à des fins non lucratives et encore loin d'une adoption massive, il me semblait intéressant de mettre en lumière le projet que vous allez découvrir aujourd'hui, et qui pourrait devenir une norme dans les prochaines années.Mon invité, Njara Zafimehy, a fondé la WhatRocks Foundation à l'origine du concept WhatRocks, le premier label social reposant sur la blockchain, et dédié à la publicité digitale pour les marques qui s'engagent auprès des associations grâce à leurs dépenses publicitaires.Au mot philanthropie, connoté selon lui un brin poussiéreux, il lui accole celui d'innovation pour s'inscrire dans une dynamique en mouvement. Avec Njara nous avons parlé de : publicité solidaire, tempérament de colibri, manque à donner, impact collectif, service publique du web, générosité désinhibée, internaute comme partenaire économique, responsabilité morale d'entreprise (RME), entreprise contributive, innovation incrémentale et de rupture, rôle de l'éthique.Cet épisode a été enregistrée en février 2020. Depuis l'épidémie de coronavirus, WhatRocks a mis en place un Pacte de la publicité solidaire pour donner une utilité sociale à la publicité digitale avec pour objectif de consacrer au moins 1% des dépenses publicitaires en digital au financement des associations. Rendez-vous au www.publicitesolidaire.com pour plus d'infos.Abonnez-vous à la newsletter pour accéder à du contenu bonus en lien avec cet épisode.Bonne écoute !
Dans cette deuxième saison, nous explorerons la philanthropie à l'ère de la 4ème révolution industrielle. Blockchain, cryptomonnaies, science et analyse des données, apprentissage machine et profond, intelligence artificielle, care game seront au menu des prochaines semaines. Les tech-savyy seront servis et les plus éloignés du spectre technologique en auront une meilleure connaissance pour comprendre le monde de demain.
Pour souligner le déconfinement effectif ou imminent, j'ai eu envie d'imaginer une fiction pour penser le monde d'après avec un angle philanthropique. Comme dans toute fiction, il y a des raccourcis et simplifications par rapport à la complexité réelle de la vie. Mais simplifier ne veut pas dire minimiser le potentiel de certaines pistes ;)Toujours est-il que fiction ou pas, l'essentiel sera de redistribuer les rôles pour que les citoyens que nous sommes ne soient pas relégués au statut de figurants dans la nouvelle histoire qui est en train de s'écrire. Espérons qu'elle ne sera pas du réchauffé car il nous reste à peine une décennie pour atteindre les objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies afin d'assurer la paix et la prospérité pour les peuples et la planète. La société civile semble prête pour le changement. La société politicienne l'est-elle ?
La vague « Ça va bien aller » a déferlé dans nos vies de confinés, recouvrant nos fenêtres, nos façades et les murs de nos réseaux sociaux des couleurs de l’arc-en-ciel, pour nous aider à passer au travers de la crise du covid. Pur produit de la psychologie positive, ce mouvement est aujourd’hui repris à des fins de communication institutionnelle ou commerciales par les entreprises. La phrase, assortie de son emoji et de son hashtag, agit comme une sorte de remède unificateur à notre isolement. Les symboles sont importants en tant de crise mais ils ne doivent pas non plus affaiblir notre lucidité sur les difficultés à venir. Dans ce quatrième épisode d’À travers mon FILtre, je vous propose de dompter la vague pour ne pas dériver vers la désillusion du changement.
Le coronavirus a engendré un ruissèlement de dons. Don de repas, mise à disposition de chambres d’hôtel pour les soignants, distribution de masques, réorientation des chaines de transformation pour produire du gel hydroalcoolique, promesses de don d’argent en apparence pharaoniques, on ne compte plus les gestes de solidarité des entreprises et grandes fortunes qui remplissent nos fils d’actualité. Un journal suisse s’est interrogé sur la sincérité de ces engagements qui semblent pétris de communication, et a lâché un nouveau mot : le coronawashing. Gros mot ou pas, il soulève des questions bien plus vastes. C’est ce que nous allons tenter de décrypter dans ce troisième épisode d’À travers mon FILtre spécial Covid-19.
Cet épisode n’était pas prévu au programme mais il conclut à merveille notre saison consacrée aux nouveaux visages de la philanthropie au Québec. Cette première série d’entrevues cherchait à mettre en lumière des acteurs de changement peu ou pas connus et dont les réalisations s’inscrivent en relief dans le paysage philanthropique, par leur innovation ou leur façon de repenser les manières de servir l’intérêt général. J’ai eu envie de tendre mon micro à Clara de Richoufftz, une jeune diplômée devenue entrepreneure sociale un peu par hasard. Elle a créé Faisenpour2, un organisme à but non lucratif qui a pour mission d’encourager le doublement de portions de repas préparés à la maison au bénéfice de personnes sans-abris à Montréal, et d’en assurer la distribution. La boite à lunch, au-delà du don alimentaire, devient un vecteur de sensibilisation aux enjeux de l’itinérance mais aussi de lien social pour contrer l’exclusion ordinaire.Elle nous confie avec beaucoup de maturité et d’humilité les affres de la résolution de problèmes sociaux et de la façon dont elle a réorienté son projet pour lui permettre de générer une valeur plus importante. Avec Clara nous avons parlé de : fausses bonnes idées venues du cœur, regard que l’on porte sur l’itinérance, l’inclusion sociale des plus démunis, l’engagement des étudiants, démarche de sensibilisation dans les écoles primaires, création d’une communauté, l’écosystème du don alimentaire à Montréal, la mesure des résultats vs de l’impact, donner une vocation sociale à un geste quotidien, symbiose.Nous avons aussi parlé de Pablo Servigne, souvenirs de maraude, James Hughes, des héros silencieux et de la manière dont son organisme répond à la crise du covid-19 à travers 5 questions bonus et une note vocale que vous pourrez découvrir en vous abonnant à l’infolettre :)
Depuis le début de la crise du coronavirus, tous les experts des sciences sociales s'accordent à dire qu'il y aura un avant et un après COVID-19. Qu'en est-il sur le plan de la solidarité qui s'organise de tous côtés pour venir en aide aux plus démunis ? Saura-t-elle s'inscrire sur le temps long pour changer véritablement nos sociétés ?
L'épidémie de COVID-19 a ébranlé nos vies et l'économie mondiale de manière radicale et sans doute irréversible. Mais qu’en est-il des répercussions du coronavirus sur le secteur de l’engagement ? Comment la philanthropie peut-elle tirer son épingle du jeu ?
Dans ce dernier épisode de la saison, je suis allée à la rencontre de Christine Law, la fondatrice de Floranthropie, un organisme à but non lucratif composé entièrement de bénévoles, qui a pour mission d’apporter de la joie et du bien-être aux personnes âgées au moyen de fleurs recyclées. Fleurir, un cœur à la fois, telle est la devise de cette jeune entrepreneure qui a découvert sa passion grâce à son projet philanthropique.Nous avons parlé de : gaspillage des fleurs, l’économiste Alain Dubuc, vieillissement de la population, projets intergénérationnels, CHSLD (centres d’hébergement de soins de longue durée) et hôpitaux, bénévolat, geste d’offrir ou de recevoir, art thérapie floral, définition de la floranthropie.
Pour ce cinquième épisode de la saison, je me suis entretenue avec Léa Vinson, la fondatrice des Princes, une ligue de balle molle féminine qui, partie de rien il y a presque 5 ans, est parvenue à créer un mouvement à impact positif dont les retentissements se sont fait sentir jusqu'en Inde. Fédérant une communauté de femmes solidaires et engagées, cette ligue à vocation philanthropique a récemment fait ses débuts dans l'action humanitaire. Nous avons parlé de : mouvement féminin inclusif, force de groupe, entraide, tournoi caritatif, Calcutta, démocratisation de l'action humanitaire, sororité, Mère Teresa, posture du colonisateur, échec, méthode agile, volontourisme, charge émotionnelle, Edgar Morin, identité humaine.
Pour ce quatrième épisode de la saison, je me suis entretenue avec Théo Corboliou et Guillaume Campeau, les cofondateurs de Give-a-seat, une entreprise tout récemment certifiée B Corp qui a pour mission d'offrir des billets d'événements au rabais pour une bonne cause. Valoriser des ressources existantes pour les transformer en impact positif et concret à la fois pour les promoteurs d'événements, les acheteurs de billet et les organismes caritatifs, constitue le modèle d'affaires de cette entreprise en pleine croissance. Nous avons parlé de : taux d'occupation des événements, tennis, badminton, squash, impact social et environnemental, certification B Corp, communauté B Corp au Québec, ne pas chercher à être la meilleure entreprise du monde mais la meilleure pour le monde, cercle vertueux, modèle win-win-win, RSE, Arcade Fire, capitalisme myope, Vincent Guzzo.
Pour ce troisième épisode de la saison, je me suis entretenue avec l’un des visages à deux têtes de la philanthropie au Québec, Yannick Bidunga Prince. Cofondateur du Club d’investissement responsable du Québec, il a participé à croiser la finance et le secteur caritatif pour faire rimer profit et don. Apprendre à rentabiliser des placements de façon saine d’un point de vue social et environnemental, tout en redonnant les fruits de la rentabilité à des causes, est la façon que Yannick et les autres membres du Club ont trouvé pour joindre l’utile à l’agréable selon l’expression consacrée.Nous avons parlé de : finance responsable, consommation responsable, évaluation ESG, finance des solutions, la Fondation McConnell, militantisme des actionnaires, Bill et Melinda Gates, fonds philanthropiques universitaires, décarbonisation de portefeuille, mécanismes d’épargne technologiques, Giving pledge, Mordecai Richler et Hunter Harrison.
Pour ce deuxième portrait de la saison, j'ai eu l'immense privilège de m’entretenir avec Sophie Tarnowska, la fondatrice de WeDoSomething Montréal, un organisme à but non lucratif dont l’objectif est d’être un antidote au sentiment d’impuissance qui nous envahit face à l’état du monde en utilisant les mauvaises nouvelles comme un levier.Sophie tente de faire sauter les barrières entre nous et les autres en formulant le vœu que nous parvenions à les abolir un jour. Elle utilise comme fils conducteurs les événements pour relier les montréalais aux communautés qui ont besoin de leur aide, et le storytelling pour nous éduquer à l'autre ou accompagner les OBNL et les entreprises dans l'alignement de leur mission et de leurs valeurs.Nous avons parlé de : fun-raising, impact social, instinct philanthropique, protopiste, retour émotionnel sur investissement, Aylan Kurdi, crise des réfugiés syriens, communautés autochtones, team building et femmes inspirantes (Elizabeth Dunn, Elizabeth Guilbert, Priya Parker, Thelma Nelson, Beatrice Deer, Mère Teresa).
Rencontre avec François de Kerret et Thibaut Jaurou, les cofondateurs de Simplyk, une plateforme d’outils de levée de fonds et de recrutement de bénévoles au service des OBNL, des écoles et des entreprises. Ingénieurs de formation, les deux jeunes français ont rapidement su transformer un projet étudiant en une entreprise sociale de plus en plus reconnue et plébiscitée dans le paysage philanthropique québécois. Cette percée repose notamment sur un modèle d’affaires audacieux et très attractif pour les organismes à but non lucratif.Avec François et Thibaut, nous avons parlé de bénévolat des milléniaux, corporatif et USB, d’entrepreneuriat, du recours à la mutualisation, d’impact et du futur de la philanthropie.