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durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Ces jours-ci, quelques camions entrent de nouveau dans la bande de Gaza, affirme Israël, avec de la nourriture et des médicaments, mais les contraintes sont nombreuses.
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Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet des négociations immédiates sur l'Ukraine annoncées par Donald Trump après un appel avec Vladimir Poutine, d'Israël qui a mis fin aux aides hulanitaires à Gaza, de la très large victoire de Bruno Retailleau, de l'organisation d'une primaire ouverte pour désigner le candidat en 2027 qui irait jusqu'à Reconquête, de l'union des droites, de l'interdiction des activités ludiques en prison qui a été retoquée par le Conseil d'Etat, de la construction d'une prison de haute sécurité dans la jungle guyanaise pour les narcotrafiquants et islamistes et du mariage d'étrangers en situation irrégulière ou sous OQTF. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Israël a annoncé ce lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, où au moins 52 Palestiniens ont été tués dans les bombardements incessants de son armée sur le territoire dévasté par la guerre selon les secours. Comment vit-on et comment survit-on à Gaza ? Entretien avec le journaliste Rami Abou Jamous, témoin de l'enfer de Gaza, triple lauréat du prix des correspondants de guerre de Bayeux. RFI : Vous et votre famille, comme la quasi-totalité des habitants de Gaza, vous avez dû fuir à plusieurs reprises. Aujourd'hui, où vivez-vous et dans quelles conditions ? Rami Abou Jamous : Aujourd'hui, on est de retour au nord, on est dans notre appart, dans Gaza-ville, et on vit comme les 2,3 millions de Palestiniens qui vivent un massacre et des boucheries tous les jours. Surtout la semaine dernière ou depuis cinq jours à peu près, exactement quand Trump a commencé à faire sa visite dans les pays du Golfe, et Netanyahu apparemment voulait montrer au monde entier que ce n'est pas Trump qui décide surtout après la libération du prisonnier israélo-américain Edan Alexander, et c'est une guerre sans pitié. Du coup, ils ont intensifié les bombardements. Tous les jours, il y a plus de 100 morts, chaque jour, et surtout la nuit. L'intensification des bombardements, c'est au nord de la bande de Gaza, dans le quartier de Beit Lahya, et aussi à l'est de la ville de Khan Younès. Là, on va voir qu'ils ont demandé l'évacuation de toute la ville de Khan Younès. Les habitants de Khan Younès, ils sont à peu près 500 000, avec des déplacés de la ville de Rafah, qui sont obligés de quitter la ville parce que ça a été occupé totalement par les Israéliens. Et donc, on parle à peu près entre 600 et 700 000 personnes qui doivent évacuer. Et justement, c'est cette situation qui créé la panique, la peur chez les gens.Et surtout maintenant, les déclarations sont bien claires. Avant, le vrai but de la guerre était d'éradiquer le Hamas, libérer les prisonniers. Aujourd'hui, on le voit clairement, c'est déplacer 2,3 millions de personnes pour les faire virer de Gaza à l'étranger. Même Smotrich, ce matin, le ministre des Finances du gouvernement d'extrême droite israélien, le dit et le répète, il faut que toute la population de Gaza parte. Et pour aboutir à ce but-là, c'est la famine et c'est le bombardement 24 sur 7, et surtout l'incursion terrestre avec la nouvelle opération des « chariots de Gédéon ». Et malheureusement que des massacres et que de la terreur, c'est vraiment du terrorisme d'État qu'on est en train de subir avec une armée qui ne fait pas de distinction. À l'heure où je vous parle, il y a une école qui a été bombardée, on parle de sept morts. Et malheureusement aussi, il y a une maison de la famille Al Koukh qui a été bombardée, il y a cinq minutes, au centre-ville de Gaza et on parle jusqu'à présent de sept personnes qui ont été tuées suite à cette frappe. Et encore, il y en a encore beaucoup qui sont toujours sous les décombres parce qu'il n'y a pas les moyens de les faire sortir. À lire aussi«On ne voit pas la finalité politique de ce massacre, si ce n'est de vider la bande de Gaza», selon Agnès LevalloisIl n'y a plus de secouristes, il n'y a plus d'hôpitaux ? Des secouristes existent, mais malheureusement, il n'y a pas de matériel parce que le matériel a été bombardé. Tout ce qui est bulldozer et matériel lourd a été bombardé par l'armée israélienne. Et donc maintenant, ce qu'ils font pour faire sortir les gens de sous les décombres, c'est avec les mains et les pieds, avec les marteaux, avec des haches, et vraiment de façon manuelle, parce qu'il n'y a pas le matériel pour le faire. Et malheureusement, il y a des centaines de personnes qui sont toujours sous les décombres depuis le premier jour de la guerre jusqu'à présent, faute de moyens et faute qu'ils sont toujours dans des zones qui sont occupées par l'armée israélienne dont on ne peut pas avoir accès, malheureusement ils sont toujours sous les décombres, et avec des conditions de vie très dures, la famine s'est presque implantée, on est dans la malnutrition. Aujourd'hui, le chef de l'OMS dit que deux millions de personnes sont affamées à Gaza. Vous le notez dans l'un des articles que vous publiez pour le média Orient 21. Vous, vous l'avez observé, la famine s'installe déjà ? Oui. Ce n'est pas que je l'ai observée, on la vit. Nous, on est un peu dans la malnutrition parce que moi, j'ai quelques moyens pour acheter un peu de farine. La dernière fois, j'ai acheté le sac de farine de 25 kilos à 1 000 €. Mais la majorité de la population de Gaza n'a pas cette possibilité-là. Toute la population de Gaza dépend d'aides humanitaires et, malheureusement, cette aide humanitaire n'entre pas depuis plus de 70 jours. La population de Gaza dépend aussi de ce qu'on appelle des cuisines communautaires, les takiyas. Et ces quelques takiyas qui restent à fonctionner, elles ont été bombardées plusieurs fois par l'armée d'occupation. Malgré ça, on voit tous les jours les gens, les enfants, des femmes, qui font la queue juste pour avoir au meilleur des cas un plat de lentilles parce qu'à part les boîtes de conserves et les lentilles, il n'y a rien à manger.Moi, personnellement, en ayant les moyens, on a droit juste à deux plats, une pita de pain, un le matin et un le soir pour moi et ma femme, on laisse un peu pour les enfants parce qu'il n'y a pas suffisamment de farine. Là, aujourd'hui, on a pu acheter, mais après on ne peut pas savoir si on peut acheter ou pas, et surtout un seul plat. Et nous, on a de la chance de ne pas passer par les takiyas. Donc, un seul plat, on fait des boîtes de conserve, mais la majorité de la population, ils sont dans la famine. Surtout les enfants, ils sont les plus vulnérables, ils n'arrivent pas à avoir à manger. Les gens, ils sont sur-épuisés, que ce soit physiquement ou moralement ou psychologiquement, à cause de la famine, à cause des bombardements 24 sur 7, à cause des déplacements à chaque fois. Là, vous avez mentionné qu'il y a deux heures, trois heures, ils ont fait un appel d'évacuation de toute la ville de Khan Younès, mais malheureusement, ces gens-là, ils sont dans la panique, ils ne savent pas quoi faire. Il y en a beaucoup qui ont pris la décision de rester parce qu'ils savent qu'il n'y a pas un endroit sûr et que surtout dans la carte qui a été diffusée pour l'évacuation, ils demandent aux gens d'aller à al-Mawasi. Al-Mawasi avant, l'armée d'occupation utilisait le mot humanitaire, aujourd'hui, il ne l'utilise plus parce que justement, c'est plus humanitaire, c'est bombardé 24 sur 7. La semaine dernière, tous les bombardements, tous les raids, toutes les frappes israéliennes, ils étaient sur cette zone-là, sur les tentes des déplacés. À lire aussiGuerre à Gaza: l'isolement diplomatique d'Israël est «très grave» selon Denis CharbitLes gens reçoivent des messages d'évacuation, mais pour aller où ? Justement, il n'y a pas un endroit. Déjà, il n'y a pas un endroit pour s'abriter parce que toutes les zones plus au nord considérées sûres ont été bombardées. Au début, les gens, ils allaient dans les hôpitaux en croyant que c'est un endroit sûr et qu'ils avaient la protection du droit international humanitaire, qu'ils ne vont pas viser les hôpitaux, ça a été bombardé, ça a été attaqué. Les écoles de l'Unrwa en considérant que les Nations unies, c'est un peu cher, donc on ne peut pas y aller, ou bien viser les établissements de l'Unrwa, agence onusienne, et malheureusement ça a été bombardé, ça a été attaqué. La zone humanitaire où les Israéliens prétendent que l'on peut s'installer en sécurité, malheureusement, ce n'est pas le cas, c'est bombardé 24 sur 7. Et surtout, il n'y a pas d'endroit, il n'y a pas de place. Les écoles sont pleines, les hôpitaux pareils. Les gens, ils sont dans la rue. Et quand je dis dans la rue, c'est vraiment dans la rue. Il y a eu ceux qui ont de la chance, ils ont une tente qu'ils ont amenée avec eux parce qu'ils se sont déplacés plusieurs fois. Il y en a d'autres qui mettent des bâches, il y en a d'autres qui mettent quelques draps, il y en a d'autres qui passent la nuit dans des voitures. Donc, des conditions de vie « Gazastrophiques », c'est une catastrophe, du jamais vu qu'à Gaza. Et tout ça, sous des bombes 24 sur 7. Est-ce que vous, vous avez déjà envisagé de partir ? Non, non. Nous, on a reçu un ordre d'évacuation il y a trois jours pour notre quartier, le quartier de Al Iman Sud. On était plusieurs, on était sur les réseaux sociaux, il y avait la carte publiée par l'armée d'évacuation de ce quartier, et moi, j'ai pris cette décision de rester, mais je ne suis pas le seul, il y a la quasi-totalité de nos voisins, ils ont pris la même décision. Déjà parce qu'on ne sait pas où aller. Deuxièmement, on a vécu l'expérience de ces déplacements, c'est de la pure humiliation et surtout que maintenant, même si on veut aller au sud, ce sud-là, il est la cible de frappes israéliennes depuis presque 20 jours et c'est 24 heures sur 7. Donc, on s'est dit, on va rester, on assume, et là, on est resté. On va affronter notre sort avec un peu de courage parce qu'il n'y a pas un endroit où partir. Pour le moment, tant qu'il n'y a pas de soldats sur le sol autour de nous, on a pris cette décision, mais le jour où on va être encerclé comme ça s'est passé avec nous au mois de novembre 2023, on était obligé de partir, parce que sinon ça allait être un suicide, mais là pour le moment, on a pris une décision de rester.
Ecoutez RTL autour du monde avec Georges Malbrunot du 16 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La BBC révèle des images satellite de terres défrichées dans le sud et le centre de Gaza pour y construire des centres d'aide humanitaire, dans le cadre d'un plan de "conquête" décidée par le gouvernement Netanyahu. Une ONG, soutenue par les Etats-Unis, veut se lancer dès la fin du mois.
C'est dans cette enclave coupée du monde à nouveau par le blocus israélien depuis plus de deux mois que nous allons rester aujourd'hui. Gaza où, selon de nombreuses ONG, la famine à venir n'est plus un risque mais une certitude. Gaza où Benjamin Netanyahu semble poursuivre un plan dont semble douter à présent le président Trump lui-même. Gaza où il reste encore plusieurs dizaines d'otages du 7 octobre. Gaza, guerre ou "annihilation" ? Parlons-en avec Beligh Nabli, professeur des universités en droit public et auteur de "Relations internationales - Droit, théorie, pratique" (Éditions Pedone, 2023), Armin Arefi, grand reporter au Point, spécialiste du Proche et Moyen-Orient et Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, auteur du livre "Géopolitique de l'action humanitaire" (Eyrolles, 2025).
durée : 00:13:00 - L'invité d'un jour dans le monde - Depuis deux mois, la bande de Gaza est privée d'aide humanitaire en raison d'un blocus israélien. En parallèle, Israël a repris son offensive militaire. On fait le point avec Amande Bazerolle, de Médecins sans frontières et Thibault Lefèvre, correspondant à Jérusalem.
durée : 00:36:05 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Depuis deux mois, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza sont privés d'aide humanitaire en raison du blocus israélien qui empêche l'entrée de toute aide extérieure. En parallèle, Israël a repris ses bombardements aériens suivis d'une offensive terrestre. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:36:05 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Depuis deux mois, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza sont privés d'aide humanitaire en raison du blocus israélien qui empêche l'entrée de toute aide extérieure. En parallèle, Israël a repris ses bombardements aériens suivis d'une offensive terrestre. - réalisé par : Thomas Lenglain
Quel est le vrai bilan de la bataille de Goma, en janvier dernier, dans l'est de la RDC ? Trois mois après la prise de cette ville par les rebelles du M23, où en est la situation humanitaire ? Patrick Youssef est le directeur régional pour l'Afrique du Comité International de la Croix Rouge (CICR). De retour d'une mission en RDC, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelque 100 jours après la prise de Goma par le M23, est-ce que la situation humanitaire est toujours aussi grave ou est-ce que les choses s'améliorent ? Patrick Youssef : la situation se stabilise de plus en plus. Évidemment, les bombardements et la conduite des hostilités ne sont plus à la même cadence à Goma et ailleurs. Mais la crainte, effectivement, que ça se dégrade encore est bien sûr sur la table.À la fin du mois de janvier, la ville de Goma est tombée après plusieurs jours de combats qui ont fait 3000 morts selon l'ONU et 600 morts selon les rebelles du M23. Quel est le vrai bilan d'après vous ? Ce que nous pouvons dire, c'est que nos équipes sur le terrain ont été témoin des conséquences humanitaires de ce conflit, que ce soient les morts, les blessés. Je pense que je n'ai jamais entendu un constat aussi dur de la part de nos collègues, ainsi que des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, qui nous ont raconté l'exploit et la difficulté de récolter les dépouilles mortelles et d'enterrer plus que 1000 corps. Donc, je ne connais pas les chiffres, mais les hôpitaux étaient déjà bien saturés et certainement les morgues ont suivi. Donc, je confirme que les chiffres sont très très difficiles à avoir à ce stade.Mais en tout cas, au moins 1000 corps ont été ramassés dans les rues de Goma ? Beaucoup plus, je pense. C'était juste cette action-là. Mais je n'ai pas les chiffres, bien sûr.Les personnes tuées à Goma sont des combattants, a affirmé le M23. Qu'en pensez-vous ? Évidemment, il y a des morts et des blessés dans les rangs des militaires, mais aussi des civils. Le nombre de blessés accueillis dans les établissements médicaux soutenus par le CICR a explosé sous ce flux massif. On entend de nos collègues que les bandages étaient coupés en trois. Les médicaments administrés dans le bloc opératoire étaient réduits. Le premier trimestre 2024 avait été marqué par d'intenses combats dans l'Est de la RDC. On avait 860 patients admis. Mais en 2025, ces chiffres ont explosé. Il y a eu trois fois plus d'admissions, autour de 2350 patients dans les quatre centres de soins de santé soutenus par le CICR.En mars dernier, à Goma, quelques 130 soldats congolais qui avaient été blessés dans les combats auraient été arrachés de leurs lits d'hôpital par le M23, disent les Nations unies. Est-ce que vous confirmez ? En fait, le rôle du CICR se limite vraiment à appuyer les structures qui offrent des soins nécessaires dont les blessés ont besoin. Bien sûr, cet événement est tragique. Le CICR n'a aucune manière de contrôler l'accès aux hôpitaux qu'il soutient avec des équipes chirurgicales. Nos équipes médicales sont là pour fournir simplement des soins aux patients, mais n'ont pas les moyens d'empêcher effectivement le transfert des blessés ou de leur garde-malade.Est-ce que vous avez des nouvelles de ces quelques 130 soldats congolais disparus ? C'est toujours un dialogue en cours effectivement avec les parties concernées. Comme vous le savez, c'est le cœur de notre travail. C'est le but d'engager un dialogue pour effectivement que ces violations ne se répètent pas.Depuis sa création, il y a bientôt 200 ans, en 1864, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre. Est-ce que vous avez pu en visiter beaucoup depuis le début de l'année ? Oui, effectivement. Je confirme que cette action est très importante pour le CICR en termes d'accès et en termes de visites répétées par le CICR. C'est d'ailleurs un des sujets qui a été abordé par la présidente du Comité international de la Croix-Rouge lors de sa visite récente à Kinshasa, pour effectivement non seulement améliorer l'accès, mais effectivement travailler avec les autorités pour l'amélioration des conditions. Nous avons vraiment un espoir, s'il y a d'autres arrestations, que le CICR soit effectivement informé et que cette action puisse être accomplie.Depuis la prise de Goma au mois de janvier, des centaines de militaires congolais, mais aussi burundais, ont été capturés par les rebelles du M23, notamment à Goma et à Saké. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ? Ce n'est pas forcément opportun pour nous de parler de notre action publiquement. Ce qu'on peut dire, c'est que c'est une question extrêmement sensible. On y travaille. De manière générale, on a accès à plein de détenus. Dans ce cas, on y travaille encore. Donc, on a ce dialogue avec l'ensemble des parties et on espère effectivement que l'accès, qui n'est pas encore à un niveau satisfaisant, continue à s'améliorer, comme il y a déjà eu du progrès récemment.Et donc, vous avez pu rassurer des familles de prisonniers ? À chaque fois que nous rencontrons un prisonnier, que nous proposons les services de messages Croix-Rouge, effectivement, on avise effectivement les familles et, dans ce cas précis, on a eu énormément de contacts justement avec, que ça soit des détenus ou des membres de famille, selon les visites, bien sûr !Des familles congolaises ?Oui, bien sûr !Et des familles burundaises ?Je n'ai pas cette information.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»
durée : 00:04:19 - Le Zoom de France Inter - La décision de Donald Trump de fermer fin janvier l'agence américaine au développement (USAID) a plongé les ONG dans une crise sans précédent, alors même que les besoins dans le monde n'ont jamais été aussi importants.
Deux mois de blocus humanitaire à Gaza, deux mois qu'Israël empêche d'entrer les camions de nourriture, d'eau, de médicaments et d'autres produits de première nécessité, dans un territoire déjà dans une situation catastrophique pour les habitants. L'Organisation mondiale de la santé a qualifié « d'abomination » la situation dans le territoire palestinien, exprimant sa colère face à l'inaction pour secourir sa population. Entretien avec Rony Brauman, ancien président de MSF et directeur d'études au sein du Centre de réflexion sur l'action et les savoirs humanitaires (Crash). Auteur de « Guerres humanitaires ? Mensonges et intox », éditions Textuel. RFI : La situation est insupportable selon les habitants de Gaza. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parle d'« abomination ». Aujourd'hui, en plus du blocus et des bombardements, Israël occupe aussi des parties de la bande de Gaza. À quoi ressemble le quotidien des Palestiniens ? Où et comment vivent-ils ? Rony Brauman : Les mots manquent pour décrire le quotidien des Palestiniens. L'attentat terroriste du 7-Octobre impliquait une riposte de la part d'Israël. Personne ne conteste cette évidence, mais la disproportion, la cruauté, la férocité avec laquelle cette punition collective a été abattue par les Israéliens sur la population de Gaza, cela laisse sans voix. Gaza était déjà sous blocus, mais finalement, l'aide humanitaire, sous la pression, avait fini par entrer. Dans des quantités limitées mais qui avaient permis des choses. Puis la trêve avait permis de constituer des stocks, avait été un véritable répit pour les Palestiniens pendant quelques semaines, durant sept ou huit semaines. Aujourd'hui, c'est à nouveau l'abomination, l'enfer qui s'abat sur les Palestiniens. Toutes les réserves sont épuisées. On boit de l'eau croupie, de l'eau saumâtre, on ne peut plus s'éclairer parce que les centrales ne sont plus approvisionnées. Il n'y a plus de carburant, plus de farine, plus d'aliments de base. Ce que les Gazaouis avaient réussi à stocker, les commerçants ou les particuliers, tout cela arrive maintenant à épuisement. On est dans une situation de famine organisée dans le cadre d'une guerre qui, aujourd'hui, n'a jamais mieux mérité son nom de guerre génocidaire. Comme pour rajouter à l'infamie, à l'horreur de cette situation, rien n'est fait concrètement de la part des Occidentaux pour que le massacre s'arrête, en dépit de quelques formulations critiques qui ont tardé à être entendues, comme la France appelant à arrêter le massacre. Par exemple, les livraisons d'armes continuent. L'intensité des bombardements, des tirs qu'Israël effectue sur Gaza, n'a jamais été aussi élevée. Il faut bien ravitailler toutes ces munitions, ces drones, ces avions, ces hélicoptères, ces chars qui tirent des missiles, des obus. Sur ce point-là, comment est-ce que vous expliquez que cela dure encore ? Parce que, même si Israël empêche les journalistes d'entrer, on a des images. Il y a eu quelques rares visites, on a des informations grâce aux réseaux sociaux. Pourquoi est-ce que cela dure depuis aussi longtemps ? Notamment les livraisons d'armes que vous mentionniez à l'instant. Cela dure pour deux raisons. D'une part, parce qu'Israël entend saisir l'occasion qui lui est donnée pour se débarrasser définitivement de la question des Palestiniens de Gaza. Au passage, Israël entend aussi accélérer et amplifier, intensifier sa politique de colonisation en Cisjordanie. Il y a quelque chose comme un effet d'aubaine, si vous voulez. Le 7-Octobre est utilisé par les Israéliens pour chasser le plus possible de Palestiniens. D'autre part, le soutien indéfectible des États-Unis. Ce soutien était un peu plus mesuré sous le mandat de Joe Biden, il y avait malgré tout quand même un peu de retenue. Maintenant, sous Donald Trump, il n'y en a absolument plus aucune, puisque c'est Trump qui leur a soufflé la solution de la déportation des Palestiniens de Gaza et l'installation d'une Riviera sur ce littoral. Par ailleurs, l'Europe tolère des transferts de composants d'armement. Certes, on n'envoie pas des obus, des vedettes militaires ou que sais-je, mais on laisse passer des composants électroniques, des composants métalliques utilisés dans la fabrication des missiles, des projectiles qui tuent chaque jour des Palestiniens. Surtout l'Allemagne, mais également d'autres pays. La France n'est pas en tête, mais son rôle est quand même significatif. L'Europe a-t-elle les moyens de faire quelque chose ? Je pense que l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose. Car l'Europe est le premier débouché commercial d'Israël. L'Europe a accordé à Israël, en tant que pays démocratique allié, présent dans le bon camp, un accord d'association qui lui donne un statut de quasi-membre de l'Union européenne avec des coopérations culturelles, universitaires, militaires, stratégiques, commerciales, etc. Donc, il y a toutes sortes de moyens d'agir pour signifier à Israël qu'on ne veut pas se rendre complice de ce génocide, de ces atrocités que tout le monde voit et devant lesquelles personne ne fait rien. L'Europe, qui se vante d'être attachée au droit international, au droit humanitaire, ne fait absolument rien sinon envoyer quelques critiques qui ne changent absolument rien à la situation. Pour répondre à votre question, la réponse est simple : oui, l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose à condition de le vouloir. Pour l'instant, l'Europe continue de se porter aux côtés d'Israël en continuant de qualifier ce pays de démocratie, alors qu'y règne l'apartheid, la colonisation, la torture légale et aujourd'hui une guerre génocidaire, le blocus imposé aux journalistes. Est-ce que l'on connait d'autres conflits dans lesquels, pendant deux ans, aucun journaliste étranger n'a pu pénétrer, si ce n'est « embedded », embarqué avec l'armée israélienne ? Quelques journalistes ont pu rentrer et visiter le camp de Jabalia, avec interdiction de parler aux réfugiés palestiniens de ce camp qui est le plus grand camp de réfugiés palestiniens de la région. On va visiter ce camp, mais on n'a pas le droit de parler aux gens qui s'y trouvent parce que l'armée israélienne l'interdit. Malgré tout cela, le génocide, l'apartheid, le racisme, la férocité de cette offensive, Israël continue à bénéficier du statut de démocratie, statut qui l'ancre dans le camp occidental et lui permet de bénéficier de la mansuétude, de l'indulgence, voire du soutien d'un certain nombre de pays européens. Le gouvernement israélien a encore dit, vendredi 2 mai, préparer une grande opération à Gaza et mobiliser pour cela des réservistes. Quelle est la stratégie ? Je crois que d'une part, Israël est en train de réoccuper Gaza. Il s'agit de prendre des positions, de découper la bande en plusieurs zones, en trois ou quatre zones. D'autre part, comme l'a dit élégamment, je crois, Smotrich, mais repris par d'autres, il s'agit « d'encourager le départ volontaire des Gazaouis ». Qu'est-ce que ça veut dire, « encourager le départ volontaire » ? Cela veut dire contraindre les gens par la faim et le désespoir à un départ sans espoir de retour, parce qu'il n'y a plus aucun avenir. Les jeunes gens de Gaza, à part le fait de vouloir se venger de ceux qui les ont plongés dans le malheur le plus extrême, ont aussi envie de voir autre chose. Je pense que le plan Trump, qui a été saisi au vol par Benyamin Netanyahu, est en train d'être mis en œuvre. C'est-à-dire vider Gaza de sa population, se livrer à une opération d'épuration, d'évacuation ethnique où l'on va garder quelques dizaines de milliers de personnes, mais évacuer les autres vers l'Égypte, d'autres pays africains, d'autres pays dans le monde. Je ne sais pas comment ils vont faire cela, mais en tout cas, tout semble indiquer qu'ils en prennent le chemin. Ce vendredi 2 mai, l'ONG « Flottille de la liberté » annonce que l'un de ses bateaux humanitaires à destination de Gaza a été visé par un drone israélien au large de Malte, dans les eaux internationales. Pour l'instant, Israël n'a pas réagi mais cela vous paraît-il plausible ? Cela me paraît plausible. Rappelez-vous la flottille Mavi Marmara en 2010 qui avait été attaquée par des commandos israéliens. Il y avait eu quand même dix morts sur une flottille qui était intégralement pacifiste, qui entendait simplement appliquer une pression pour forcer le blocus et livrer des médicaments et des vivres à la population de Gaza. Une opération hautement symbolique, disons de diplomatie humanitaire privée, mais qui n'avait rien d'agressif et qui a fini ainsi. Que cette flottille ait été attaquée par des drones israéliens, de la façon la plus illégale, est un acte de piraterie pure et simple. Je ne sais pas si, factuellement, cela s'est passé ainsi, mais ça me paraît tout à fait plausible. Cela ne fait aucun doute. À lire aussiFlottille de Gaza: un navire humanitaire attaqué par des drones israéliens, disent des militants À lire aussi«Mes enfants sont chétifs»: l'agonie des Gazaouis face au blocus humanitaire imposé par Israël
L'émission 28 minutes du 29/04/2025 Ce médecin de campagne ne peut pas partir à la retraite, faute de remplaçantDepuis le 28 avril, une partie des médecins français, dont des jeunes médecins et des étudiants, ont entamé une grève illimitée à l'appel de plusieurs syndicats. Mardi 29 avril, ils manifestent dans toute la France contre une mesure de la loi Garot, une initiative transpartisane qui a pour objectif de lutter contre les déserts médicaux. Elle interdirait aux jeunes médecins d'ouvrir un cabinet dans une zone déjà couverte par plusieurs médecins. Les professionnels de santé estiment que cette proposition de loi porte atteinte à leur liberté d'installation et à l'attractivité du métier. Pour calmer leur colère, le Premier ministre François Bayrou a proposé un plan de lutte contre les déserts médicaux, avec notamment un principe de solidarité qui enjoint les médecins à travailler jusqu'à deux jours par mois dans des zones prioritaires. Cette proposition ne satisfait ni les médecins mobilisés, qui exigent un retrait pur et simple de la proposition de loi, ni les députés qui, à l'instar de Guillaume Garot (PS), jugent ce revirement "largement insuffisant". Pour nous éclairer, nous recevons François Weil-Picard, médecin généraliste dans le Loiret. Alors qu'il pourrait être à la retraite, il exerce toujours à mi-temps en raison de l'absence de remplaçant dans son secteur.Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?Depuis lundi 28 avril, Israël est convoqué sur les bancs de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour répondre de ses obligations humanitaires en tant qu'État occupant de la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël bloque toute entrée d'aide humanitaire dans ce territoire palestinien, où la population survit dans des conditions particulièrement difficiles. Le Programme alimentaire mondial, dont sont tributaires les Gazaouis pour se nourrir, a annoncé ce lundi avoir "épuisé tous ses stocks", concrétisant le risque d'une famine généralisée dans la bande de Gaza. 91 % de la population serait en malnutrition selon l'IPC, un organisme international chargé d'étudier la sécurité alimentaire. "L'obstruction de l'aide humanitaire est un moyen d'accomplir l'objectif militaire", s'est défendu Israël Katz, ministre de la Défense israélien. Des ONG, telles qu'Amnesty International, dénoncent, elles, un "génocide". Le gouvernement français a quant à lui appelé à "arrêter le massacre". Tout au long de cette semaine, 39 États se succéderont pour rappeler à Israël ses obligations en matière de droit humanitaire international. Cependant, les décisions de la CIJ n'ayant pas de volet coercitif, Israël n'aura pas d'obligation de changer sa stratégie dans la bande de Gaza quelle que soit l'issue des audiences. Comment mettre un terme à la catastrophe humanitaire à Gaza ? Le droit international peut-il encore jouer son rôle ?Xavier Mauduit nous rappelle, dans le sillage des déclarations du Garde des sceaux Gérald Darmanin, l'histoire des gardiens de prison. Marie Bonnisseau nous emmène au Japon, où le jeu de cartes Ojisan recrée du lien entre les générations.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 29/04/2025 Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?Depuis lundi 28 avril, Israël est convoqué sur les bancs de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour répondre de ses obligations humanitaires en tant qu'État occupant de la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël bloque toute entrée d'aide humanitaire dans ce territoire palestinien, où la population survit dans des conditions particulièrement difficiles. Le Programme alimentaire mondial, dont sont tributaires les Gazaouis pour se nourrir, a annoncé ce lundi avoir "épuisé tous ses stocks", concrétisant le risque d'une famine généralisée dans la bande de Gaza. 91 % de la population serait en malnutrition selon l'IPC, un organisme international chargé d'étudier la sécurité alimentaire. "L'obstruction de l'aide humanitaire est un moyen d'accomplir l'objectif militaire", s'est défendu Israël Katz, ministre de la Défense israélien. Des ONG, telles qu'Amnesty International, dénoncent, elles, un "génocide". Le gouvernement français a quant à lui appelé à "arrêter le massacre". Tout au long de cette semaine, 39 États se succéderont pour rappeler à Israël ses obligations en matière de droit humanitaire international. Cependant, les décisions de la CIJ n'ayant pas de volet coercitif, Israël n'aura pas d'obligation de changer sa stratégie dans la bande de Gaza quelle que soit l'issue des audiences. Comment mettre un terme à la catastrophe humanitaire à Gaza ? Le droit international peut-il encore jouer son rôle ?On en débat avec Françoise Bouchet-Saulnier, docteure en droit spécialiste du droit humanitaire ; Jadd Hilal, écrivain, docteur en littérature et en philosophie et Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue "Conflits".28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
La situation humanitaire dans la bande de Gaza continue de se dégrader. Les bombardements quotidiens ont réduit l'enclave palestinienne à un champ de ruines, tandis qu'Israël bloque, depuis deux mois, l'entrée de l'aide humanitaire. Quelle est aujourd'hui la réalité sur le terrain ? Entretien avec Olivier de Schutter, professeur de droit à l'Université catholique de Louvain et à Sciences Po Paris et rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme et l'extrême pauvreté. Auteur de nombreux ouvrages sur les droits économiques et sociaux.
Amélie est une optométriste passionnée. Découvrez son parcours, sa pratique, ainsi que sa récente expérience en mission humanitaire avec l'association Pour les yeux du monde ❤️ Bonne écoute !
Donald Trump zette de humanitaire wereld op zijn kop door al het Amerikaanse hulpgeld te bevriezen. De effecten daarvan zijn in heel Afrika voelbaar. Hoe ziet de wereld van ontwikkelingshulp zonder de VS eruit? En biedt deze transitie ook kansen? Sheila Sitalsing bespreekt het met buitenlandredacteur Iva Venneman en Afrika-correspondent Joost Bastmeijer. Onze journalistiek steunen? Dat kan het beste met een (digitaal) abonnement op de Volkskrant, daarvoor ga je naar www.volkskrant.nl/podcastactie Presentatie: Sheila SitalsingRedactie: Corinne van Duin, Lotte Grimbergen, Julia van Alem, Jasper Veenstra en Lotte GroenendijkMontage: Rinkie BartelsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
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La guerre au Soudan a fait « 13 millions de déplacés et réfugiés » en deux ans. Alors que le Soudan, troisième plus grand pays d'Afrique en superficie, est déchiré depuis avril 2023 par un sanglant conflit entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan, dirigeant de facto du pays depuis un coup d'État en 2021, et les forces de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo. Le Haut Commissariat aux réfugiés s'alarme des conséquences régionales de cette guerre civile, avec chaque jour plus de déplacés. Abdouraouf Gnon-Konde, directeur régional du HCR pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre répond aux questions de Léa-Lisa Westerhoff. RFI : Deux ans après le début du conflit au Soudan, la violence a encore franchi un cap ce week-end au Darfour avec l'attaque et la prise du camp de déplacés de Zamzam. 13 millions de personnes déplacées de force à l'intérieur du pays comme au-delà des frontières. En tant que directeur régional du Haut-Commissariat aux réfugiés pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, comment est-ce que vous qualifiez cette crise ? Abdouraouf Gnon-Konde : D'abord, c'est de dire que c'est une crise humanitaire aiguë. C'est la pire crise humanitaire au monde après Gaza. Mais malheureusement, on n'en parle pas assez. Et je pense que justement, à deux ans du rappel du début de cette crise, c'est important que vous puissiez nous donner cette opportunité de souligner les conséquences de cette crise et d'appeler les uns les autres à réellement trouver une solution politique à l'intérieur du Soudan.Vous rentrez du Tchad où vous vous êtes rendu la semaine dernière. Ce pays frontalier joue un rôle particulier dans la guerre civile. Quelles répercussions la guerre civile a-t-elle sur le Tchad ? Une des conséquences immédiates, c'est que les populations, elles vont chercher un lieu de refuge. Et le lieu de refuge le plus près, pour certaines d'entre elles, c'est le Tchad. Et on a pu voir des populations arriver, qui continuent d'arriver et certaines viennent même depuis Khartoum et qui ont traversé donc des conditions vraiment difficiles. Et depuis avril 2023, le Tchad a déjà reçu près de 800 000 nouveaux réfugiés soudanais. Et cette année, le Tchad a déjà reçu 50 000 nouveaux réfugiés soudanais depuis le début d'année. Et malheureusement, nous nous attendons avec ces attaques auxquelles vous faites allusion, à davantage d'arrivées. Donc vous voyez, pour un pays fragile comme le Tchad, avec une population de 17 millions d'habitants, sans oublier d'autres réfugiés présents sur le territoire, les réfugiés nigérians qui sont là dans la région du lac Tchad et les réfugiés centrafricains et des déplacés internes. C'est extrêmement lourd.Tous les regards sont tournés vers le Darfour. Est-ce que vous craignez que la chute de Khartoum conduise à une aggravation des violences contre les civils dans cette partie ouest du Soudan ? C'est une source de préoccupation dans cette partie ouest du Soudan. Une préoccupation parce que si les combats se rapprochent de la frontière du Tchad, la crainte immédiate, c'est de voir ce que nous appelons en anglais le « spillover », donc un débordement de la crise sur le territoire du Tchad.D'un point de vue régional, quelles conséquences cette crise, ces deux années de guerre civile du Soudan ont-elles sur les pays frontaliers, sur la région ? On a observé des mouvements de populations vers le Tchad. Nous en avons déjà parlé, mais aussi des mouvements de populations vers la Centrafrique. La Centrafrique a déjà accueilli à ce jour à peu près 40 000 Soudanais dans une partie frontalière assez difficile : Birao, Korsi. Mais il n'y a pas que la Centrafrique, il y a aussi l'Égypte, il y a l'Éthiopie, il y a le Sud-Soudan et nous connaissons tous la situation dans laquelle se trouve donc le Sud-Soudan. Et la conséquence, elle va bien au-delà de la région parce que, à la frontière entre le Tchad et le Soudan, nous voyons des populations arriver qui transitent par le Tchad et qui continuent jusqu'en Libye, voire la Tunisie, et qui ont vocation à continuer en Europe. Donc pour nous, ça montre que la conséquence va bien au-delà des pays voisins. Elle va bien au-delà de la région et malheureusement, on voit davantage donc de Soudanais qui essaient d'arriver aux portes européennes.Il y a aussi la question du financement des activités humanitaires. Quel impact la coupure des financements américains a-t-elle sur cette crise au Soudan ? Elle nous contraint à faire des choix extrêmement difficiles. Au Tchad, déjà depuis 2003, nous avions déjà des Soudanais qui étaient là et nous étions en train de travailler à trouver des solutions d'intégration de ces populations. Mais malheureusement, aujourd'hui, avec cette baisse de ressources, nous sommes obligés de nous concentrer sur la réponse d'urgence dans les zones les plus fragiles.Quelle est votre crainte ? Qu'est-ce que vous craignez que ça puisse susciter sur une crise comme celle du Soudan ? La crainte immédiate, c'est de ne pas être en capacité d'apporter la plénitude de réponse. Au niveau global, pour le HCR, les États-Unis contribuent à hauteur de 40% de nos financements, dans la région ils nous accompagnent pour 60%. Mais il n'y a pas que les États-Unis qui ont baissé (leurs contributions). Déjà, pour les besoins immédiats, dans la région Afrique de l'Ouest, Afrique centrale, on parle de 14 millions de déplacés de force. Aujourd'hui dans cette région, 61 % des enfants en âge d'aller à l'école, âgés de 6 à 17 ans sont hors des circuits d'éducation. Donc, comment continuer à prendre en charge ces questions de besoins qui vont bien au-delà de la simple question humanitaire si on n'a pas les ressources adéquates ?
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur une loi européenne contre les microplastiques, les fermetures de deux centres Médecins sans frontières (MSF) en Haïti et un accord entre Washington et Panama sur le canal. Sénégal : l'opposition boycotte la séance de questions au Parlement Les 35 députés de l'opposition dénoncent des violations du règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Ils ont donc décidé de boycotter la séance de questions d'actualité du Premier ministre Ousmane Sonko de ce lundi 14 avril. Quels sont les dysfonctionnements dénoncés ? Quel impact cette absence aura-t-elle sur l'activité parlementaire ?Avec Lea-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Pollution : l'Europe en guerre contre les microplastiques Les États membres de l'Union européenne, la Commission européenne ainsi que les eurodéputés ont trouvé un compromis pour durcir la législation contre la pollution aux microplastiques. Existe-t-il des alternatives à ces petites particules polluantes ? Cette nouvelle loi sera-t-elle plus efficace que la précédente ?Avec Igor Strauss, journaliste au service environnement-climat de RFI. Haïti : MSF ferme deux centres après une attaque ciblée À Port-au-Prince, Médecins sans frontières a décidé de fermer de deux ses centres, dans les quartiers de Turgeau et Carrefour, pour au moins trois mois après une « attaque ciblée sur un convoi clairement identifié ». À quelles conditions l'ONG pourrait-elle envisager un retour ? Quelles étaient les missions de MSF dans ces centres ?Avec Fabio Biolchini, responsable des programmes de MSF en Haïti. Canal du Panama : vers un déploiement des troupes américaines ? Un accord de trois ans renouvelables a été signé entre le Panama et les États-Unis autorisant l'armée américaine à déployer ses troupes autour du canal du Panama. Comment expliquer cet accord alors que le président José Raúl Mulino s'était dit fermé à toute présence états-unienne ? Quel sera le rôle des Américains sur place ? Avec Paul Tourret, directeur de l'ISEMAR, l'Institut Supérieur d'Économie Maritime.
Au Soudan, la guerre civile qui ravage le pays depuis avril 2023 a provoqué l'exode de 9 millions de personnes, selon le HCR. Plus de 600 000 d'entre elles ont fui au Tchad voisin, qui a également enregistré le retour de plus de 180 000 rapatriés tchadiens. Ces réfugiés rejoignent un contingent de plus d'un demi-million de Soudanais qui avaient fui lors du précédent conflit au Darfour en 2003-2004. Alors comment se passent la fuite du Soudan et l'accueil des réfugiés au Tchad ? Comment faire face à un tel afflux ? Reportage au poste frontière d'Adré, dont partent des marchandises de premières nécessités et où arrivent des réfugiés. De notre envoyé spécial à Adré,Ce matin, comme tous autres matins à Adré, des centaines de réfugiés exténués, traumatisés, font la queue pour être enregistré au CNARR, la Commission nationale d'accueil et de réinsertion des réfugiés. Mahamat travaille pour cet organisme tchadien dans ce poste frontière qui sépare le Tchad et le Soudan. « Ce matin, j'ai vu des femmes avec des enfants mineurs. Ils disent que là-bas, il a l'insécurité totale, il n'y a pas de paix. Quand tu vois quelqu'un en face de toi, qui est en train de pleurer, qui a été agressé par des hommes, qui est victime de viol… C'est inhumain », soupire-t-il.Les femmes et les enfants représentent près de 90 % des réfugiés soudanais. C'est pourtant un jeune homme que nous présente Mahamat. « Voilà, ce matin, on a reçu ce monsieur. Il a reçu un éclat pendant un bombardement au Soudan », explique-t-il. « L'attaque a eu lieu le soir, c'est-à-dire après la prière. Il y a eu des morts, il y a eu des blessés, il y a eu des gens qui sont fracturés, il y a eu des gens qui ont perdu leurs jambes. C'était un pillage », témoigne le jeune homme blessé.Des hommes blessés, des femmes violées, des destins brisés. Difficile, dans ce contexte, d'organiser la cohabitation. « Le conflit au Soudan, c'est un conflit politique, mais cela s'est transformé en conflit ethnique. Un conflit entre les arabes et les masalits. Et pour éviter que le conflit se prolonge ici, dans le camp, on les sépare », explique Ali Djimé, manager d'un camp d'Adré. Les Arabes sont donc envoyés dans les camps situés près d'Abéché. Les autres vers Farchana, situé à 50 km à l'ouest d'Adré. On retrouve Mahamat en compagnie de quatre femmes soudanaises : « Ils disent qu'elles sont Soudanaises. Elles sont arrivées au Tchad, mais elles retournent encore là-bas parce que leurs familles se trouvent derrière, là-bas. Elles ne peuvent pas rester », traduit-il.Bravant la peur et le danger, certains retournent au Soudan pour des raisons familiales. Les autres restent au Tchad dans des conditions très précaires. Le retrait de l'aide américaine a eu des conséquences dramatiques. Des projets d'irrigation ont été stoppés net, tout comme le soutien psychologique aux réfugiés. « On lance un appel à tous les bailleurs pour pouvoir prendre en charge ces réfugiés qui sont vraiment dans la détresse », rappelle Ali Djimé. Un SOS pour les victimes d'un conflit oublié. À lire aussiSoudan: situation humanitaire catastrophique à El-Fasher après un an de siège des FSR
durée : 00:07:22 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Depuis mars 2025, cinq pays européens ont annoncé vouloir sortir du Traité d'Ottawa (1997), qui interdit l'utilisation de "mines antipersonnel", ces armes enfouies sous terre connues pour faire plus de victimes civiles que militaires. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Julia Grignon Professeure de droit à l'université Laval (Canada) et Paris-Panthéon-Assas, directrice scientifique de l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (IRSEM)
durée : 00:06:11 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le puissant séisme du 28 mars a fait au moins 3 600 morts mais des personnes sont encore portées disparues. La junte continue de bombarder la population civile alors que le pays a besoin d'aide humanitaire. Celle-ci est parfois bloquée par l'armée ou limitée à cause du désengagement de Donald Trump.
Le président français Emmanuel Macron s'est rendu à Al-Arich, l'avant poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza, pour appeler à une reprise de l'aide dans l'enclave palestinienne bloquée par Israël qui a repris ses opérations militaires. Cette rare visite d'un chef d'État européen à proximité de Gaza en compagnie du président égyptien Sissi intervient au lendemain d'une réunion avec le roi Abdallah II de Jordanie au Caire. Au même moment, Donald Trump recevait Benyamin Netanyahu à la Maison blanche.
durée : 00:13:55 - Journal de 7 h - Emmanuel Macron se rend tout près de Gaza ce mardi, pendant qu'à l'intérieur de l'enclave, règne l'horreur des bombardements et de l'absence d'aide humanitaire. Dans cette édition, le témoignage éprouvant de gazaouis, récupéré par notre correspondant dans la région.
durée : 00:13:55 - Journal de 7 h - Emmanuel Macron se rend tout près de Gaza ce mardi, pendant qu'à l'intérieur de l'enclave, règne l'horreur des bombardements et de l'absence d'aide humanitaire. Dans cette édition, le témoignage éprouvant de gazaouis, récupéré par notre correspondant dans la région.
À Goma, le directeur de l'ONG internationale OXFAM pour le Congo lance un cri d'alarme : « Si Donald Trump ne rouvre pas l'USAID pour le Congo-Kinshasa, quatre millions de personnes vont être en situation de détresse et de nombreux enfants vont mourir de maladie et de malnutrition ». Autre fléau à venir, une épidémie de choléra. Cinq cents cas sont déjà signalés dans la capitale du Nord-Kivu. Le docteur Manenji Mangundu est le directeur d'OXFAM pour la RDC. Actuellement en mission dans l'Est du pays, en ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Manenji Mangundu, vous êtes à Goma. Deux mois après la décision de Donald Trump, est-ce que vous en sentez déjà les premiers effets sur le terrain ?Manenji Mangundu : oui, on est à Goma. Après la fin du financement de l'USAID, on réalise véritablement comment la population est dans le besoin. La situation est très précaire, parce que la population n'a pas accès à l'eau. C'est difficile d'accéder aux soins et aux médicaments. Les hôpitaux étaient financés par le Bureau Humanitaire d'Assistance, GHA, qui fait partie de l'USAID. Les populations souffrent de la pénurie de nourriture, ce qui inquiète énormément. La progression du taux de malnutrition inquiète beaucoup les femmes par rapport à leurs enfants qui sont très mal nourris. L'autre chose, c'est le choléra. L'absence d'eau potable provoque des cas de choléra qui sont en nette augmentation. Par exemple, on a presque 500 cas de choléra à Goma. Cela nous inquiète beaucoup.Quelle était jusqu'à présent la contribution de l'USAID pour nourrir toutes ces populations ?Leur contribution, c'était 70% du financement total pour l'œuvre humanitaire. C'est-à- dire, 900 millions de dollars américains étaient financés par l'USAID.900 millions de dollars américains par an ?Oui, par an.Et si le gel de l'USAID devient définitif, est-ce qu'il y a des personnes au Nord-Kivu, au Sud-Kivu qui vont être en danger de mort ? Oui. On constate déjà des cas de morts. Il y a beaucoup d'enfants qui sont mal nourris, mais ils n'accèdent pas aux médicaments. Ils n'accèdent pas à la nourriture, ils n'accèdent pas à l'eau potable, ils sont en train de mourir. Mais maintenant, tu vois, avec les difficultés d'accéder à certains villages, il est même difficile d'avoir les statistiques. Mais beaucoup d'enfants sont en train de mourir.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»Et ces enfants qui meurent, c'est dans la ville de Goma ou bien dans la montagne autour de Goma ?Certains, c'est dans la ville de Goma et d'autres autour de Goma. Il y a beaucoup d'endroits comme dans la zone de Masisi, la zone de Mweso et la zone de Minova vers Akalé au Sud-Kivu. Il y a aussi la zone de Rutshuru.Quelle est la situation, docteur, dans les hôpitaux de Goma ?Il y a beaucoup de malades qui sont là ! Il y a beaucoup de gens qui sont en train de chercher les médicaments.Jusqu'à présent, de nombreux malades du SIDA recevaient des antirétroviraux grâce à la Fondation Bill Clinton, qui était financée par l'USAID. Est-ce que beaucoup de gens risquent aujourd'hui de mourir du SIDA faute de traitements ?Oui, je pense que les gens courent ce risque. Parce que si le financement venait à être suspendu pour les médicaments du sida, s'ils ne peuvent pas y accéder, ils vont mourir.Est-ce que vous pouvez évaluer le nombre de personnes qui risquent de mourir de faim et de maladie si l'USAID reste suspendue ?Avec les financements humanitaires, ce sont 6,5 millions de personnes qui étaient assistées.Six millions et demi ?Oui. Maintenant, si on regarde, 70% du financement, c'était l'USAID. C'est-à- dire, 70% des 6,5 millions de personnes sont à risque.Elles sont directement impactées, ce qui fait plus de 4 millions de personnes, c'est ça ?Oui.Donc, vous estimez que, dans l'Est de la RDC, au moins 4 millions de personnes risquent d'être impactées par la suspension de l'USAID, c'est ça ?Affirmatif.Alors, c'est à la fin du mois de janvier que le président Trump a annoncé la suspension de l'USAID pour 3 mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin du mois d'avril. Est-ce que vous avez l'espoir que cette aide reprenne, ou est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes désespéré, est-ce que vous n'y croyez plus ?Nous, on l'espère. Parce qu'on est en train de passer le message pour dire que vraiment la population a besoin de l'aide. Et vraiment, si on ne peut pas les aider, c'est comme si on était en train de les laisser mourir. Ils n'ont pas accès à l'eau potable, or, ils ont besoin de ça. Et tous les malades, avec lesquels on a discuté, souffrent des épidémies de choléra, de Mpox, et peut-être d'Ebola. S'ils n'accèdent pas à l'eau potable, c'est un problème. C'est le moment de vraiment appuyer la population. Parce que c'était d'abord la guerre qui les a impactées et maintenant, c'est la suspension des autres financements qui a amené un très gros impact. Si on avait seulement la guerre et la disponibilité des financements, ce serait un peu mieux.Non seulement il y a la guerre, mais en plus, il y a la rupture de l'aide américaine ?Exact.Et pour les populations, c'est terrible ?Oui.À lire aussiÀ la Une: Goma coupée du monde
durée : 00:58:40 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le soutien psychologique s'est beaucoup développée au sein des ONG internationales depuis trente ans. La prise en charge des souffrances psychiques provoquées par les crises humanitaires se heurte cependant à des difficultés, parmi lesquelles des délais souvent très courts et un manque de moyens. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Laure Wolmark Psychologue clinicienne, chercheuse associée au CRASH (Centre de réflexion sur l'action et les savoirs humanitaires); Elisabetta Dozio Psychologue clinicienne, docteure en psychologie transculturelle, référente Santé Mentale et soutien psychosocial à Action Contre La Faim en Afrique centrale; Alex Bichon Directeur et infirmier du centre Victor Houali à Trinlé-Diapleu en Côte d'Ivoire
durée : 00:03:29 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Deux mois après la suspension de l'aide au développement par les Etats-Unis, les conséquences sont dramatiques. Mais tout n'est pas perdu ! Fin février, les ONG ont reçu un questionnaire de l'administration américaine…
durée : 00:03:29 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Deux mois après la suspension de l'aide au développement par les Etats-Unis, les conséquences sont dramatiques. Mais tout n'est pas perdu ! Fin février, les ONG ont reçu un questionnaire de l'administration américaine…
Aujourd'hui, Grand reportage vous emmène tout à l'est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d'à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l'eau se fait de plus en plus rare. À cette crise climatique, s'ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d'autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? «Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire», un Grand reportage d'Igor Strauss.
Peut-on être maman et humanitaire de terrain ?Quand Justine Musik Piquemal a voulu se lancer dans l'humanitaire, on lui a dit : "Les mères de famille ne font pas d'humanitaire." Et pourtant, aujourd'hui, elle est directrice régionale pour l'ONG Solidarités International, et coordonne des interventions dans certains des contextes les plus instables du monde : Centrafrique, Soudan, RDC, Mozambique...Dans cet épisode spécial Podcasthon, Justine nous emmène dans les coulisses de la vie d'une humanitaire engagée.Entre sa première mission en Afghanistan – un pays qui lui est resté gravé dans la peau – et les défis du terrain, elle partage sans filtre ses expériences : négociations sous tension, urgences vitales, préjugés de genre…
Aujourd'hui, Kelly tend le micro à Marie-Neige, actuellement en road trip à moto dans le nord de la Thaïlande.Ce qu'elle aime particulièrement en Asie ? La notion du temps : ralentir, prendre le temps, l'apprécier et s'ancrer.Mais avant d'en arriver là, revenons un peu en arrière pour découvrir son parcours en Asie du Sud-Est.Après des études en commerce international et plusieurs postes dans de grandes entreprises en France, Marie-Neige a été confrontée à des problèmes de santé. Ce fut un véritable déclic : elle a décidé d'écouter son envie profonde et de partir vivre à l'étranger. Son premier pas ? Un PVT en Australie.De retour en France, elle a été sélectionnée pour rejoindre l'association Enfants du Mékong, une opportunité qui lui a permis de donner du sens à son engagement et d'être au plus près des populations locales.Elle a ainsi découvert le statut de Volontaire de Solidarité Internationale (VSI), un programme destiné aux personnes : ✅ Âgées de 20 à 35 ans ✅ En césure étudiante ou professionnelle pour un an
Tineke Ceelen reist als directeur van Stichting Vluchteling al ruim twee decennia langs rampen en conflicten. Een werkend leven vol hoop en wanhoop, goed en kwaad. In gesprek met Pieter van der Wielen vertelt ze onder meer over betrokkenheid en professionele distantie, leed en perspectief, maar ook over de gevolgen van de door de Verenigde Staten aangekondigde stopzetting van internationale hulpprogramma's. “Je kunt het niet overdrijven wat er nu allemaal misgaat. Het ene steentje duwt het andere om.”Heeft u vragen, suggesties of ideeën over onze journalistiek? Mail dan naar podcast@nrc.nl. Presentatie: Pieter van der Wielen Redactie: Mira Zeehandelaar Mixage: Audiochef Productie: Rhea StroinkMuziek: Rufus van BaardwijkZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la démission du vice-président iranien, le plan de trêve pour l'Ukraine présenté par les alliés européens et un décret américain qui fait de l'anglais la langue officielle des Etats-Unis. Trêve à Gaza : Israël suspend l'entrée de l'aide humanitaire Alors que la première phase de la trêve se termine, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a annoncé suspendre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. Quelles conséquences cette décision pourrait-elle avoir dans le processus de paix ? Quelle est normalement la deuxième phase du cessez-le-feu ?Avec Murielle Paradon, journaliste au service international de RFI. Iran : pourquoi le vice-président a-t-il présenté sa démission ? En Iran, le vice-président, Mohammad Javad Zarif, a présenté sa démission. Qu'est-ce qui pourrait expliquer sa décision ? Peut-il y avoir un lien avec la crise économique qui traverse le pays et qui a mené à la révocation du ministre de l'Économie ?Avec Siavosh Ghazi, correspondant de RFI à Téhéran. Guerre en Ukraine : que contient le plan de trêve européen ? Après l'altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche, des dirigeants européens se sont réunis à Londres et ont proposé un plan de trêve. Que proposent concrètement les alliés européens dans ce plan ? Quelles sont les chances qu'il soit accepté par les Etats-Unis et par la Russie ?Avec Ulrich Bounat, analyste en géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé à l'Institut Open Diplomacy. Etats-Unis : l'anglais devient la langue officielle du pays Le président Donald Trump a signé un décret reconnaissant l'anglais comme seule langue officielle des Etats-Unis. Pourquoi le pays n'avait-il pas de langue officielle avant ce décret ? Qu'est-ce que cette décision va apporter comme changements ?Avec Françoise Coste, historienne et professeur d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
L'une des premières mesures de Trump en arrivant à Maison Blanche a été de démanteler l'agence d'aide internationale des États-Unis, l'USAID, dans le but de réaliser environ 60 milliards de dollars d'économies dans les programmes de développement et d'aide humanitaire à l'étranger. Quelles réactions sur le terrain ? Notamment dans les pays les plus touchés par de graves crises notamment en Afrique. Avec- Catarina Falcao de la rédaction en portugais- Melissa Chemam pour la rédaction en anglais- Nasser Etemadi Alagha de la rédaction persane. À écouter aussiSuspension de l'USAID: «L'annonce américaine peut servir de réveil pour les dirigeants africains»
Op 24 februari 2022 viel het Russische leger buurland Oekraïne binnen. Wat alom verwacht werd, gebeurde niet. Het land en de regering van Volodymyr Zelensky hielden stand; sloegen de massale overval terug en ook nu - na precies drie jaar - heeft Poetin niet één van zijn militaire en strategische doelen gerealiseerd. De jonge journalist Arnaud de Decker is nu al drie jaar getuige van deze strijd; van de moed, wanhoop en volharding. Hij doet geen verslag vanuit persconferenties, maar reist rond en leeft met de Oekraïners in de steden aan het front, zelfs in de loopgraven.Zijn boek Onverwoestbaar, het menselijke gezicht van Oekraïne vertelt van juist dat leven van gevaar, dood, strijd en ondanks alles onverwoestbaar optimisme. Jaap Jansen en PG Kroeger praten met hem over dit boek ‘dat ik nooit had willen schrijven'.***Deze aflevering is mede mogelijk gemaakt met donaties van luisteraars die we hiervoor hartelijk danken. Word ook vriend van de show!Deze aflevering bevat een advertentie van Lendahand.com - gebruik de code betrouwbarebronnen500 bij je eerste investering (geldig t/m 31 maart 2025)Heb je belangstelling om in onze podcast te adverteren of ons te sponsoren? Zend een mailtje naar adverteren@dagennacht.nl en wij zoeken contact.Op sommige podcast-apps kun je niet alles lezen. De complete tekst plus linkjes en een overzicht van al onze eerdere afleveringen vind je hier***Arnaud was op zijn 26ste getuige van de overval en het begin van de oorlog in Kyiv. De chaos, de nachten in de metro terwijl de miljoenenstad onder vuur lang en de massale uittocht van de bevolking naar het westen. Thuis in Brussel besloot hij al snel terug te gaan. Nu naar het oosten van Oekraïne, waar de strijd in alle hevigheid woedde. Zo beleefde hij tussen de mensen daar historische momenten. Hoe miljoenenstad Charkiv de Russen kon verjagen en op de rand van het front blijft overleven. Hoe Cherson werd bevrijd, maar hijzelf daarbij vanuit een shoarmazaak in de gevechten aan het front verzeild raakte en pijnlijke lessen leerde. Over de strijd om Bachmoet, die op het Verdun van de Eerste Wereldoorlog ging lijken. Waar hij met een drone-eenheid in de loopgraven verstrikt raakte in gevecht met de bloeddorstige Wagnergroep. Soldaat ‘Fire' en zijn commandant zeiden daar tegen de jonge Brusselaar: “Welkom in onze hel!" Drones luidden het begin in van een totaal andere wijze van oorlog voeren: "Klein, flexibel, efficiënt, massaal en goedkoop." Zo kan de NAVO nu leren van de Oekraïners, die hen eerder trainden in flexibele en decentrale oorlogsvoering. Arnaud de Decker neemt ons mee naar absurde en gruwelijke momenten. Van het kuuroord aan een zoutwatermeer, vlakbij het front in Slovjansk, waar iedereen als het even kan komt genieten van het strandje, de zon en een moment van ontspanning. Tot aan zijn favoriete pizzeria waar iedereen elkaar kende. Tot er een raket insloeg - een van de momenten dat hij op het nippertje aan de dood ontsnapte.De recente manoeuvres van Donald Trump zien de Oekraïners als verraad en hulp voor Vladimir Poetin die aan zijn militaire nederlaag probeert te ontsnappen. Maar de mensen worden niet moedeloos, Zelensky houdt hun vertrouwen, al hoort De Decker in de Donbas over diens regering een geluid dat we zelden horen.Het verhaal van de Oekraïners en hun levensmoed is ook het verhaal van een jonge journalist die in oorlog en doodsdreiging zichzelf leert kennen. “Welkom in onze Hel” zegt: ja, dit is een hel – maar het is wel de onze en je bent welkom om die met ons te delen; dit leven te ondergaan en vooral ook er thuis over te vertellen.***Verder luisteren455 - De bufferstaat als historische - maar ongewenste - oplossing voor Oekraïne417 - Humanitaire hulp en medische evacuaties in Oekraïne348 – Oud-premier Natalia Gavrilița over Moldavië - het kleine, ook bedreigde buurland van Oekraïne327 - Poetin, Zelensky en wij. Een jaar na de inval287 - Waarom Robert Serry altijd weer terugkeert naar zijn Oekraïne279 - Jaap de Hoop Scheffer over Poetin, Oekraïne, de NAVO en de toekomst van de EU272 - Dankzij Poetin: nu écht intensief debat over de toekomst van Europa267 - Hoe je tijdens de oorlog de Oekraïense economie overeind houdt - een gesprek met Caspar Veldkamp260 - De toesprakentournee van Volodymyr Zelensky257 - Het machtige Rusland als mythe: hoe 'speciale militaire operaties' een fiasco werden256 - Na de inval in Oekraïne: 'Nu serieus werk maken van Europese defensiesamenwerking'254 - Frank Heemskerk: dineren met Poetin, bij de Wereldbank Oekraïne helpen opbouwen en nu Europa economisch versterken253 - Poetins bizarre toespraak: hoe de president de geschiedenis van Oekraïne herschrijft252 - Guy Verhofstadt over Oekraïne, Rusland en zijn ontluikende vriendschap met Poetin, die plots voorbij was248 - Oekraïne en de eeuwenoude vriendschap tussen Duitsland en Rusland244 - Frans Timmermans over (onder meer) Rusland en Oekraïne***Tijdlijn00:00:00 – Deel 100:26:08 – Deel 201:13:04 – Deel 401:37:23 – EindeZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
« “Maintenant on fait quoi ?“ : c'est la grande question, pointe WakatSéra au Burkina Faso, que se posent les ONG, touchées directement ou par ricochet, par les décisions de Donald Trump de suspendre l'aide américaine (avec le démantèlement de l'USAID). Les acteurs qui œuvrent au quotidien dans l'humanitaire, notamment ceux qui viennent au secours des populations des régions frappées par la famine, ou encore ceux qui essaient d'accompagner les malades du Sida, sont totalement désarmés et restent sans voix. (…) Car, il n'existe pratiquement pas d'alternative à l'engagement financier des Etats-Unis dans le domaine humanitaire ».En effet, s'inquiète Jeune Afrique, « les conséquences pourraient être lourdes. En 2023, un quart de l'enveloppe de l'aide américaine était destiné aux pays africains, pour un montant total de 17,4 milliards de dollars, soit 300 millions de dollars en moyenne par pays. Avec quelque 5000 projets lancés en Afrique chaque année, tous n'atteignent évidemment pas leurs objectifs. Mais à l'inverse, nombre d'entre eux ont prouvé leur utilité. Et s'ils venaient à être évincés du budget que prépare l'administration Trump, les conséquences pourraient être catastrophiques pour les populations du continent qui en bénéficient. Pour les plus fragiles, ce serait littéralement une question de vie ou de mort ».Les aides locales au régime sec…Le site Yop, spécialisé dans l'humanitaire, a fait les comptes : « Le Nigeria, la Tanzanie et l'Ouganda seront les pays plus touchés par le retrait de l'aide américaine » : ces trois pays avaient reçu en 2023 plus de 300 millions de dollars d'aides. Les pays sahéliens sont impactés également : « le Niger, le Mali et le Burkina Faso figuraient parmi les plus grands bénéficiaires des financements de l'USAID. En 2024, ces trois pays avaient reçu à eux seuls plus de 827 millions de dollars. De quoi financer des programmes essentiels : distribution de vivres, soins de santé, développement agricole et soutien aux populations déplacées. Avec ce gel, relève encore Yop, c'est tout un réseau d'aides locales qui risque de se retrouver à sec, ce qui sans doute viendra affecter un peu plus les États sahéliens dans leur lutte contre la pauvreté et l'insécurité ».Des centaines de milliers de personnes sans assistanceAutre exemple : la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire, où « Indigo, une ONG engagée dans la promotion du dialogue inclusif et participatif, a été contrainte de suspendre ses activités, pointe le site Afrik.com. Son personnel se retrouve en situation de chômage technique. En 2024, l'USAID avait engagé 115 millions de dollars d'aide en Côte d'Ivoire. 20 millions étaient consacrés au projet “Résilience pour la paix“. Le gel de ces fonds entraîne non seulement la cessation de projets vitaux mais aussi un affaiblissement de la cohésion sociale dans les régions les plus vulnérables ».Et la crise s'étend bien au-delà de la Côte d'Ivoire, poursuit Afrik.com, qui cite un autre exemple : « le Conseil norvégien pour les réfugiés a fait savoir que, faute de dégel des aides américaines, il devra suspendre ses activités dans près de 20 pays du continent. Des centaines de milliers de personnes, dépendantes de l'aide humanitaire pour leur survie, risquent de se retrouver sans assistance. Des initiatives essentielles sont menacées, comme l'approvisionnement en eau potable au Burkina Faso ou encore le soutien à des boulangeries au Darfour ».Une menace pour la démocratie et les droits de l'HommeEn Gambie, le quotidien The Point lance un véritable cri d'alarme : « avec la fermeture de l'USAID, la démocratie et le progrès social en danger ». En effet, précise le journal, « la suspension soudaine du financement de l'USAID est plus qu'un revers financier. Elle constitue une menace directe pour les droits de l'Homme. Qu'il s'agisse de fournir une identité légale aux communautés exilées ou de renforcer la gouvernance et l'engagement civique, l'USAID a été au cœur d'efforts de développement cruciaux en Gambie et au-delà ».Pour Ansumana Camara, coordinateur national de l'ONG Activista Gambie, interrogé par The Point, « la fermeture de l'USAID ne pouvait pas arriver à un pire moment. La Gambie se trouve à une étape cruciale où les questions relatives à l'espace civique sont plus importantes que jamais. (…) Cette situation est d'autant plus alarmante que la Gambie est dans une phase de transition, avec un projet de constitution en attente d'approbation. Sans le soutien de l'USAID, prévient encore Ansumana Camara, les efforts de la société civile pour engager les citoyens dans le processus démocratique en pâtiront ».
Au Mali, dans la partie septentrionale du pays, un grand convoi de civils escortés par l'armée a été attaqué par de présumés jihadistes, faisant une trentaine de morts, selon un bilan provisoire.
durée : 00:02:41 - Le vrai ou faux - Donald Trump et Elon Musk veulent fermer l'Agence américaine de développement international (Usaid) qu'ils accusent de gaspiller et d'abuser de l'argent public. Depuis cette annonce, l'agence est visée par une campagne de désinformation sur les réseaux sociaux.
Stéphane Bern raconte, alors qu'on commémore, en cette année 2025, les 60 ans de sa disparition, le destin de celui qui fut musicien, théologien, écrivain, philosophe avant de devenir le docteur Albert Schweitzer parti au fin fond de l'Afrique fonder un dispensaire au Gabon pour soigner les malades et répandre, à son tour, les bienfaits que la vie lui a donnés… D'où lui vient sa foi humaniste ? En quoi le docteur Schweitzer était-il précurseur pour son temps ? Comment a-t-il inspiré les générations futures ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Matthieu Arnold, historien et théologien, auteur de la biographie "Albert Schweitzer" (Fayard)
Stéphane Bern raconte, alors qu'on commémore, en cette année 2025, les 60 ans de sa disparition, le destin de celui qui fut musicien, théologien, écrivain, philosophe avant de devenir le docteur Albert Schweitzer parti au fin fond de l'Afrique fonder un dispensaire au Gabon pour soigner les malades et répandre, à son tour, les bienfaits que la vie lui a donnés… D'où lui vient sa foi humaniste ? En quoi le docteur Schweitzer était-il précurseur pour son temps ? Comment a-t-il inspiré les générations futures ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Matthieu Arnold, historien et théologien, auteur de la biographie "Albert Schweitzer" (Fayard)
Dans l'est de la République démocratique du Congo, la crise humanitaire s'aggrave selon l'ONU. À Goma, les personnels de santé travaillent nuit et jours pour tenter de faire face à l'afflux de patients.
A Goma, l'heure est à l'urgence.. La ville manque de tout… Dans les hôpitaux, difficile de prendre en charge les blessés… Ils sont nombreux… et les stocks humanitaires s'épuisent. Les nations unies demandent à toutes les parties de s'entendre pour permettre le ravitaillement humanitaire dans la ville, il n'a pas été fait depuis plus d'une semaine
Le Journal en français facile du mercredi 29 janvier 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BMil.A
durée : 00:15:00 - Journal de 8 h - La situation humanitaire se dégrade encore dans l'est de la République démocratique du Congo, où le sort de la ville de Goma semble scellé. Le groupe M23 contrôle de nombreux quartiers, reportage dans la région dans cette édition.
durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En République démocratique du Congo (RDC), les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, revendiquent la prise de Goma, après une journée d'intenses combats avec l'armée congolaise, dans la région du Nord-Kivu, riche en terres et minéraux rares. - invités : Tal Bruttmann Historien, spécialiste de l'histoire de la Shoah et de l'antisémitisme en France; Catherine Duthu Journaliste à la rédaction de France Culture
durée : 00:05:53 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les forces spéciales colombiennes avancent dans le fief des guérillas marxistes près de la frontière avec le Venezuela, après la flambée de violence qui a fait 100 morts et forcé 20 000 personnes à fuir. Affrontements pour le contrôle de territoires, de plantations de coca et routes de la drogue.