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Journal en français facile
Pollution plastique: négociations cruciales à Genève / Gaza: le CICR demande plus d'aide humanitaire / États-Unis: incendie au Grand Canyon...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mardi 5 août 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bttv.A

Revue de presse internationale
À la Une: les nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 4:04


« La Maison Blanche annonce de nouveaux droits de douane drastiques pour une grande partie du monde », annonce le journal Le Monde en France. « Cette mesure entraînera des droits de douane considérablement plus élevés pour pratiquement tous les partenaires commerciaux des États-Unis », complète le Wall Street Journal. Pour El Païs, c'est « un point de non-retour », « une véritable remise en cause de la mondialisation ». Certains pays sont particulièrement inquiets. C'est le cas de la Suisse, qui parle d'un « coup de massue » car, explique le Temps, « les exportations suisses sont frappées de 39 % de taxes douanières aux États-Unis ». Le Canada fait aussi partie des grands perdants, mais pas autant qu'il y paraît, si l'on en croit le Devoir, à Montréal. Selon le journal, en effet, « même si les importations provenant du Canada passent à 35 % ce 1er août », cette nouvelle mesure « ne s'appliquera pas à beaucoup de produits ». « Il existe en effet », explique le Devoir, « une exemption pour les produits couverts par l'accord Canada-États-Unis-Mexique, et cela concerne presque l'entièreté des exportations canadiennes ». À lire aussiDroits de douane: Trump s'en prend de nouveau au Canada en annonçant lui imposer 35% de surtaxe La faim à Gaza toujours à la Une de la presse internationale Et toujours ces photos d'enfants frappés de malnutrition. L'une d'entre elles fait la Une du Guardian, qui parle des « mathématiques de la famine ». Selon le quotidien britannique, « les données compilées et publiées par le gouvernement israélien lui-même montrent clairement qu'il affame Gaza ». « Il est indéniable que la faim est généralisée à Gaza », reconnaît de son côté le Jerusalem Post, selon lequel « il est également indéniable qu'Israël a la responsabilité de soulager cette faim et de fournir l'aide indispensable aux habitants de Gaza ». De là à parler de famine, il y a un pas que le quotidien israélien ne franchit pas. Il s'indigne même, et s'en prend au New York Times qui, la semaine dernière, a publié « une immense photo d'une mère de Gaza tenant son enfant émacié dans ses bras ». Or, assure, le Jerusalem Post, « cet enfant ne souffre pas de malnutrition, mais d'une maladie congénitale ». Un argument utilisé aussi par die Welt, mais de manière plus prudente. Selon le quotidien allemand, « les photos d'enfants souffrant de malnutrition à Gaza ne disent pas tout ». « Selon des rapports d'enquête, certains médias omettent apparemment le fait que leur état physique pourrait avoir d'autres causes que la faim. » Die Welt prend pour exemple la photo d'un enfant qui a fait la couverture d'un journal italien, et « qui souffrirait de la mucoviscidose », une maladie métabolique grave. « Ces cas démontrent, ajoute die Welt, que la situation à Gaza aggrave les problèmes de santé déjà existants ». « Ils démontrent aussi avec quelle rapidité les images alimentent la bataille narrative qui fait rage autour de ce conflit en particulier ». À lire aussiÀ la Une: l'image de la famine à Gaza Autre image : celle de l'aide humanitaire parachutée sur Gaza C'est le journal Libération qui publie cette image et se fait l'écho des critiques qui l'entourent, notamment celle de Beckie Rayan, qui travaille pour l'ONG Care, dans le centre de Gaza. « On comprend pourquoi cela paraît attractif puisque c'est très spectaculaire dans le ciel et que ça paraît concret, dit-elle, mais ce n'est vraiment pas la solution face à la famine en cours à Gaza ».   Une autre responsable d'organisation humanitaire, Helena Ranchal, la directrice des opérations internationales de Médecins du monde, parle, elle, d'une « mascarade d'Israël, qui vise simplement à se donner bonne conscience et à faire croire à l'opinion publique qu'on fait quelque chose ». Mais cette aide parachutée peut s'avérer dangereuse « puisqu'il est impossible de savoir où les palettes lourdes de plusieurs centaines de kilos vont toucher le sol ». De plus, « si ces palettes sont arrivées au sol sans causer de dégâts matériels ou humains, cela peut virer à l'émeute », explique Héléna Ranchal, de Médecins du monde, et elle ajoute : « les gens sont dans une telle situation de désespoir, qu'ils vont forcément se jeter dessus et se battre pour essayer de tout récupérer ». Situation dans laquelle les plus faibles n'ont aucune chance. À lire aussiGaza: les largages d'aide humanitaire reprennent malgré le risque important de blessures

Les dessous de l'infox, la chronique
Infox et bataille d'images autour de la famine à Gaza

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 3:43


Les images de la famine à Gaza ont suscité des réactions d'indignations depuis la semaine dernière. Le Programme alimentaire mondial (Pam), évoque un risque de famine généralisé. Sur les réseaux sociaux, la diffusion de photos d'enfants malnutris a donné lieu à une virulente contre-attaque des comptes de la sphère nationaliste israélienne. Dans leur viseur : les journalistes qui ont témoigné de la situation humanitaire dans le territoire palestinien. L'infox qui a retenu notre attention, a l'apparence d'un fact-checking (un exercice de vérifications de faits). Dès la publication du journal Libération daté du 24 juillet, la photo à la une du quotidien a été visée. On y voit un enfant de dos. Il n'a plus que la peau sur les os. Le journal titre « Gaza, la Faim ». Aussitôt, de nombreux comptes ont accusé, à tort, ce quotidien de gauche, d'avoir sorti cette image de son contexte. Un ancien président départemental du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en Provence, martèle dans un post rageur que  « cette photo est celle d'un enfant yéménite, prise dans un hôpital d'Al Hodeïda en 2016 ». Il parle de : « mensonge et de manipulation ». Après vérifications, il apparait que la photo a bien été prise à Gaza, mais sur X, le post mensonger de ce militant a été vu plus de 800 000 fois et n'a été ni modéré, ni modifié, au moment où nous mettons en ligne cet article. À lire aussiÀ la Une: à Gaza, la famine se poursuit et s'affiche sur les écrans du monde entier Une photo facilement identifiable Pour savoir précisément d'où provient cette photo, nous sommes remontés à la source. La rédaction de Libération mentionne le nom du photographe auteur du cliché : il s'agit du photo-reporter Omar El-Qattaa, qui travaille pour l'AFP, il est d'ailleurs l'un des derniers journalistes à encore pouvoir faire son travail dans l'enclave palestinienne. La rédaction de Libération explique que l'enfant sur la photo s'appelle Yazan, qu'il est âgé de deux ans et qu'il a été photographié le 23 juillet dans le camp de réfugiés d'Al-Shati, à Gaza. On retrouve d'ailleurs ce cliché sur le site internet de l'Agence France-Presse, avec le reportage complet d'Omar El Qattaa, sur la famine à Gaza. Des images également mises en lignes sur les comptes personnels du photographe sur Facebook, Instagram et X. Une nouvelle fois, Grok se trompe Rappelons-le ici, l'intelligence artificielle d'Elon Musk n'est pas infaillible et surtout ce n'est pas un outil de fact-checking. Ainsi, après la diffusion des contenus dénigrants le travail de journaliste de Libération, Grok a assuré que « la photo était prise au Yemen et était le fruit d'une manipulation pour illustrer Gaza ». Mais un peu plus tard, Grok a changé d'avis, pour donner cette fois-ci une réponse correcte, comme le souligne Libération dans son fact-checking. La meilleure manière de vérifier la photo aurait été de faire une recherche par image inversée. (voir ici comment faire). Aujourd'hui, cette image renvoie sur des dizaines de comptes évoquant la famine Gaza, et le 23 juillet au moment de sa publication, son analyse aurait au moins permis de dater de cliché, et de déduire qu'il n'avait rien à voir avec le Yémen en 2016. Une autre image fait polémique Toujours à Gaza, une autre photo d'enfant squelettique a été pointé par les comptes pro-israéliens. Cette image a fait la une du New York Times et a donné lieu à une levée de boucliers de la part de comptes ouvertement favorables à la politique jusqu'au-boutiste du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, ainsi que sur des comptes officiels comme celui de l'ambassade d'Israël en France. Dans son reportage, le journaliste précise que l'enfant sur la photo est né durant la guerre à Gaza, et souffre depuis toujours d'une malformation. D'après des témoignages, faute de soins et d'une alimentation adaptée, son état de santé n'a fait qu'empirer. Pour mes comptes pro-israéliens, cette image a été volontairement sortie de son contexte, afin de mieux accuser les autorités israéliennes et disculper le mouvement islamiste armé « Hamas » mis en cause dans le détournement de l'aide alimentaire. La documentation de la famine à Gaza suscite depuis quelques jours une véritable bataille d'images, sur fond de propagande, mais aussi de manque d'information sur ce qui se passe à Gaza. Toutefois, la position gouvernementale israélienne a évolué ces derniers jours avec l'autorisation de la reprise des largages d'aide humanitaire, et une pause des combats dans certains secteurs. Gazawood en ordre de bataille Cela étant, les comptes les plus radicaux, ont mené ces derniers jours une large compagne destinée à minimiser les souffrances des palestiniens.  On retrouve notamment les comptes de la galaxie Gazawood dont on vous a déjà parlé dans cette chronique.   Le narratif de ces comptes est toujours le même. Ils prétendent à tort qu'« il n'y a pas de famine à Gaza » et des vidéos humiliantes détournant des images de palestiniens et des palestiniennes en surpoids, parfois en train de manger des gâteaux, ou de préparer des plats de la cuisine orientale. Il ne s'agit pas de comptes parodiques, encore moins de plateformes de fact-checking, mais bien d'outils de désinformation de masse, aux mains de la mouvance d'extrême droite israélienne. Une situation dénoncée par certains fact-checkers israéliens. 

Reportage International
Avoir 25 ans à Gaza: Bayan chante pour oublier le cauchemar

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 3:20


À Gaza, les universités et les écoles ont disparu, bombardées pendant plus de 21 mois par l'armée israélienne. Comment vivre quand on est un jeune homme, une jeune femme ? À quoi peut-on bien rêver dans ces conditions que même les adultes ne peuvent plus imaginer ? À quoi ressemble le quotidien ? De notre correspondant à Gaza, « Je m'appelle Bayan Zaqout et en ce moment, je recherche du réconfort et de la sécurité dans un endroit où même la paix n'existe pas. Je suis une jeune écrivaine, une poète, qui n'aspire à rien d'autre qu'à vivre normalement avec sa famille, tenter de survivre dans la bande de Gaza. » La jeune femme qui parle, Bayan Zaqout, rêvait de devenir écrivaine. Elle s'imaginait déjà publier des romans avec son nom sur la couverture. Elle aurait aussi aimé avoir un bureau indépendant, créatif, à côté, dans lequel elle travaillerait dans la communication. Mais aujourd'hui, Bayan, Gazaouie d'une vingtaine d'années, dit ne plus aspirer à rien. « Chaque jour, il y a des martyrs et des blessés. Donc maintenant, quand on me demande d'où je viens, je dis que je viens du pays du sang : de Gaza, de cet endroit digne, de ceux qui résistent encore. J'habitais dans des tours qui ont été les premières à être visé, au tout début de cette guerre. Depuis, je vis dans une tente de déplacés, juste en face de ce qui était tout pour nous, en face de notre maison où j'espérais être réunie avec ma famille. Désormais, mon seul souhait, chaque jour, c'est d'essayer de trouver du pain le matin, trouver de l'eau que l'on peut boire. Rien que cela, c'est très difficile. J'aspire uniquement à retrouver un semblant de vie quotidienne, la routine que j'avais avant. » Bayan en est consciente : elle n'a pas le même quotidien que les jeunes femmes de son âge, celles qui vivent dans d'autre pays. Elle est devenue la principale ressource financière de sa famille. Son père, qui avait un garage, a dû cesser son activité. Elle aide aussi sa mère à nettoyer la tente, faire la vaisselle, cuisiner. « J'essaie de contribuer à ma façon, même si ce n'est pas énorme. Car ici, même si tu travailles beaucoup, et peu importe combien tu gagnes, cela ne suffit même plus pour acheter les choses les plus basiques de la maison. J'aide aussi en essayant d'allumer des feux, mais dès que tu y touches, tu te sens toute noire, toute salie. Ici même l'air que l'on respire nous noircit. Alors oui, je travaille, mais j'allume aussi, je cuisine, pourquoi pas, mais ce n'est pas que moi. C'est le cas de toutes les jeunes femmes de mon âge à Gaza. Nous avons le rôle de femme et d'homme, on fait les deux à la fois. » Tous les soirs, quand elle peut, elle enseigne l'anglais à ses quatre plus jeunes frères. Le plus difficile, raconte Bayan, c'est quand elle a été séparée – plus tôt dans l'année – de ses deux frères aînés, elle dans le sud, eux dans le nord de Gaza. « Pendant quatre mois, nous n'avions aucune nouvelle. Je ne savais pas s'ils étaient vivants ou morts, s'ils allaient bien ou pas. Être séparé de tes frères avec qui tu as grandi, sans rien savoir d'eux, c'est une douleur indescriptible », confie-t-elle. Alors comme les jeunes filles de son âge, elle s'échappe en lisant, en allant sur Internet quand elle le peut. Et pour oublier qu'elle vit dans un cauchemar, dit-elle, Bayan chante. Surtout lorsqu'elle est face à la mer, sa dernière lueur d'espoir. À lire aussi«Je ne vois rien de l'aide qui arrive»: à Gaza, l'aide humanitaire revendue à prix d'or

Reportage international
Avoir 25 ans à Gaza: Bayan chante pour oublier le cauchemar

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 3:20


À Gaza, les universités et les écoles ont disparu, bombardées pendant plus de 21 mois par l'armée israélienne. Comment vivre quand on est un jeune homme, une jeune femme ? À quoi peut-on bien rêver dans ces conditions que même les adultes ne peuvent plus imaginer ? À quoi ressemble le quotidien ? De notre correspondant à Gaza, « Je m'appelle Bayan Zaqout et en ce moment, je recherche du réconfort et de la sécurité dans un endroit où même la paix n'existe pas. Je suis une jeune écrivaine, une poète, qui n'aspire à rien d'autre qu'à vivre normalement avec sa famille, tenter de survivre dans la bande de Gaza. » La jeune femme qui parle, Bayan Zaqout, rêvait de devenir écrivaine. Elle s'imaginait déjà publier des romans avec son nom sur la couverture. Elle aurait aussi aimé avoir un bureau indépendant, créatif, à côté, dans lequel elle travaillerait dans la communication. Mais aujourd'hui, Bayan, Gazaouie d'une vingtaine d'années, dit ne plus aspirer à rien. « Chaque jour, il y a des martyrs et des blessés. Donc maintenant, quand on me demande d'où je viens, je dis que je viens du pays du sang : de Gaza, de cet endroit digne, de ceux qui résistent encore. J'habitais dans des tours qui ont été les premières à être visé, au tout début de cette guerre. Depuis, je vis dans une tente de déplacés, juste en face de ce qui était tout pour nous, en face de notre maison où j'espérais être réunie avec ma famille. Désormais, mon seul souhait, chaque jour, c'est d'essayer de trouver du pain le matin, trouver de l'eau que l'on peut boire. Rien que cela, c'est très difficile. J'aspire uniquement à retrouver un semblant de vie quotidienne, la routine que j'avais avant. » Bayan en est consciente : elle n'a pas le même quotidien que les jeunes femmes de son âge, celles qui vivent dans d'autre pays. Elle est devenue la principale ressource financière de sa famille. Son père, qui avait un garage, a dû cesser son activité. Elle aide aussi sa mère à nettoyer la tente, faire la vaisselle, cuisiner. « J'essaie de contribuer à ma façon, même si ce n'est pas énorme. Car ici, même si tu travailles beaucoup, et peu importe combien tu gagnes, cela ne suffit même plus pour acheter les choses les plus basiques de la maison. J'aide aussi en essayant d'allumer des feux, mais dès que tu y touches, tu te sens toute noire, toute salie. Ici même l'air que l'on respire nous noircit. Alors oui, je travaille, mais j'allume aussi, je cuisine, pourquoi pas, mais ce n'est pas que moi. C'est le cas de toutes les jeunes femmes de mon âge à Gaza. Nous avons le rôle de femme et d'homme, on fait les deux à la fois. » Tous les soirs, quand elle peut, elle enseigne l'anglais à ses quatre plus jeunes frères. Le plus difficile, raconte Bayan, c'est quand elle a été séparée – plus tôt dans l'année – de ses deux frères aînés, elle dans le sud, eux dans le nord de Gaza. « Pendant quatre mois, nous n'avions aucune nouvelle. Je ne savais pas s'ils étaient vivants ou morts, s'ils allaient bien ou pas. Être séparé de tes frères avec qui tu as grandi, sans rien savoir d'eux, c'est une douleur indescriptible », confie-t-elle. Alors comme les jeunes filles de son âge, elle s'échappe en lisant, en allant sur Internet quand elle le peut. Et pour oublier qu'elle vit dans un cauchemar, dit-elle, Bayan chante. Surtout lorsqu'elle est face à la mer, sa dernière lueur d'espoir. À lire aussi«Je ne vois rien de l'aide qui arrive»: à Gaza, l'aide humanitaire revendue à prix d'or

Info éco
"Nous ne voulons pas mourir" : le cri d'alarme d'un réfugié au Kenya après la fin de l'USAID

Info éco

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:22


Au nord-ouest du Kenya, les camps de Kakuma et Kalobayei font face à une crise humanitaire sans précédent. Depuis le retrait brutal de l'aide américaine USAID en janvier, les rations ont fondu, les violences ont éclaté et tout le système humanitaire menace de s'effondrer.

Tout un monde - La 1ere
L'aide humanitaire à Gaza, insuffisante et parfois dangereuse

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 20:43


(00:00:45) L'aide humanitaire à Gaza, insuffisante et parfois dangereuse (00:04:39) Un sommet international pour lutter contre la faim dans le monde, interview de Frank Eyhorn (00:12:12) 50 ans d'une odyssée moscovite, celle de la journaliste Zoïa Svetova. Episode 2/3

Le sept neuf
Gaza : derrière les chiffres et les points de vue irréconciliables, la réalité de l'urgence humanitaire

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 26:06


durée : 00:26:06 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Éclairage sur la situation à Gaza avec Isabelle Defourny, présidente de Médecins sans frontières, Rym Momtaz, géopolitologue, rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie, et Rami Abou Jamous, journaliste palestinien. - invités : Isabelle Defourny, Rym MOMTAZ, Rami Abou Jamous - Isabelle Defourny : Présidente de MSF, Rym Momtaz : Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie, Rami Abou Jamous : Journaliste palestinien Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Gaza : derrière les chiffres et les points de vue irréconciliables, la réalité de l'urgence humanitaire

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 26:06


durée : 00:26:06 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Éclairage sur la situation à Gaza avec Isabelle Defourny, présidente de Médecins sans frontières, Rym Momtaz, géopolitologue, rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie, et Rami Abou Jamous, journaliste palestinien. - invités : Isabelle Defourny, Rym MOMTAZ, Rami Abou Jamous - Isabelle Defourny : Présidente de MSF, Rym Momtaz : Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie, Rami Abou Jamous : Journaliste palestinien Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Journal en français facile
Cambodge-Thaïlande: un cessez-le-feu trouvé / Gaza: l'aide humanitaire au compte-gouttes / France: Zaho de Sagazan interpelle Emmanuel Macron concernant Gaza...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 28 juillet 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BsdO.A

Le journal de 18h00
À Gaza, l'aide humanitaire arrive au compte-goutte

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 15:12


durée : 00:15:12 - Journal de 18h - Au premier jour de la pause des combats annoncée par Israël dans certains secteurs, de premiers camions chargés d'aide ont traversé dimanche la frontière depuis l'Egypte vers la bande de Gaza assiégée et affamée.

Les journaux de France Culture
À Gaza, l'aide humanitaire arrive au compte-goutte

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 15:12


durée : 00:15:12 - Journal de 18h - Au premier jour de la pause des combats annoncée par Israël dans certains secteurs, de premiers camions chargés d'aide ont traversé dimanche la frontière depuis l'Egypte vers la bande de Gaza assiégée et affamée.

Invité de la mi-journée
Amande Bazerolle (MSF): «Nous espérons pouvoir réactiver la grande majorité des centres de distribution d'aide à Gaza»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 8:43


Israël a annoncé ce dimanche des « pauses humanitaires quotidiennes » dans plusieurs zones de la bande de Gaza, ravagée par 21 mois de guerre et touchée de plein fouet par la famine. Après des semaines de pression internationale, des camions d'aide humanitaires ont pris la direction de l'enclave palestinienne ce matin, depuis l'Égypte. Précédemment, l'armée israélienne avait annoncé avoir également parachuté de l'aide, dans la nuit. Pour en parler avec nous, Amande Bazerolle, responsable des opérations d'urgence de MSF à Gaza. RFI : Quelle est votre réaction face à ces annonces ? Amande Bazerolle : Enfin, il se passe quelque chose. Même si, hélas, la situation qui est à déplorer sur place aurait pu être évitée puisqu'elle était complètement injustifiée. Elle est due au blocus israélien depuis le début du mois de mars à Gaza.  Au vu des nombreuses alertes de l'ONU et d'ONG sur la famine à Gaza, ces annonces suffisent-elles, selon vous ? Non, cela ne suffit pas, car nous n'avons aucune garantie que cela va continuer dans le temps. Aujourd'hui, c'est une population qui est extrêmement amaigrie, avec des morts que l'on constate déjà. Une population qui est à bout de souffle. Le seul moyen de les prendre en charge, c'est de s'assurer qu'il y ait de la nourriture qui rentre en quantité suffisante pour la totalité de la population, puisque ce sont deux millions d'habitants qui sont dépendants de l'aide alimentaire. Et que ce soit fait de manière continue. On ne peut pas être dépendant de la volonté des Israéliens qui ne justifient aucunement le pourquoi du blocus.  Au niveau géographique, dans l'enclave palestinienne, il y a trois points principaux de foyers de population où une pause tactique a été annoncée par l'armée israélienne. D'abord Gaza-ville au nord, Deir al Balah au centre, Al Mawasi au sud. Trois grands points de rassemblement. Avez-vous une idée de combien de personnes vont pouvoir bénéficier de cette aide ?  Aujourd'hui, il ne reste que 15 % du territoire qui est accessible aux Palestiniens. Le reste est sous ordre d'évacuation de la part de l'armée israélienne. La grande majorité des 2,1 millions d'habitants de la bande de Gaza se concentrent dans ces trois poches qui ont été créées par les activités militaires des Israéliens. Via ces trois territoires, les autorités et les ONG vont pouvoir distribuer auprès de la population directement la nourriture, comme c'était le cas pendant la trêve.  On parle de zones assez larges, de centres urbains. Mais quid de la population en périphérie et éloignée de ces zones ? Va-t-elle pouvoir bénéficier aussi de cette aide ?  Nous mettrons tout en œuvre pour pouvoir distribuer à l'entièreté de la population. Cette pause va permettre de faire entrer non seulement l'aide, mais surtout, on l'espère, d'arrêter les bombardements quotidiens qui ont lieu, y compris dans ces zones qui ne sont pas sous ordre d'évacuation, afin d'y permettre la sécurité pour que les gens puissent se déplacer. Il y avait 400 centres de distribution pendant la trêve. Nous espérons pouvoir réactiver la grande majorité de ces centres pour pouvoir distribuer à la population et, évidemment, pouvoir avoir accès aux plus démunis. La façon dont cela s'organise, c'est via des listes. Aujourd'hui, nous savons à qui nous distribuons de la nourriture - quand je dis nous, je parle des ONG en charge de la distribution. Ce n'est plus organisé comme le faisait la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), qui n'était pas du tout organisée et qui fonctionnait sur le principe du « premier arrivé, premier servi ». Cela va être organisé comme savent le faire les professionnels de l'humanitaire et de la distribution de nourriture.  Savez-vous ce que contiennent les camions humanitaires qui arrivent dans le territoire ? Et savez-vous également ce que ce qu'on a largué comme type d'aide dans les parachutages cette nuit ? Je n'ai pas le détail exact. Ce que l'on sait, c'est que nous allons faire entrer de la farine, ce qui est l'un des aliments principaux pour les Gazaouis, mais aussi beaucoup de boîtes de conserve. Parce qu'on ne sait pas combien de temps va durer cette situation. Il faut pouvoir avoir de la nourriture qui va rester le plus longtemps possible. Mais aussi de la nourriture thérapeutique pour pouvoir s'occuper des 30 000 enfants aujourd'hui recensés – c'est sûrement beaucoup plus – qui ont besoin d'être dans un programme de nutrition.  Il faut de l'eau et du gaz de cuisine pour préparer parfois certaines denrées alimentaires. La population est-elle en mesure de profiter de l'intégralité de cette aide au vu des conditions de vie sur place ?  Cela va être compliqué. Effectivement, on ne sait pas si on va pouvoir faire entrer du gaz pour pouvoir cuisiner. Concernant l'eau, les Israéliens ont annoncé qu'ils allaient rétablir l'électricité sur l'une des principales centrales de dessalement. Ce qui prouve à nouveau que tout cela était possible, pouvoir distribuer de l'eau en quantité suffisante. Que c'était une volonté politique de ne pas le faire. MSF concourt à distribuer cette eau directement aux populations, l'amener aux populations et arrêter de faire se déplacer les populations. C'est à nous d'aller au-devant d'eux et pas l'inverse.  Quand on sort de famine, après des mois de dénutrition, y a-t-il des dangers ? Vous parliez de nourriture thérapeutique. Certaines personnes, qui ont été complètement dénutries, qui sont en situation de malnutrition sévère, vont devoir être accompagnés dans la renutrition. Leur métabolisme n'est pas capable d'absorber la nourriture. Il va falloir le faire de manière très suivie, par du personnel médical et nous allons concourir à cela. Ce que nous espérons, c'est pouvoir atteindre ceux que nous n'atteignons pas à présent, dû à l'insécurité constante dans la bande de Gaza.  Combien de temps faudra-t-il pour réalimenter la population, alors qu'on ignore la durée de l'autorisation de l'aide humanitaire ? Il n'est pas question de « combien de temps ». Il faut que ce soit de manière pérenne. La question ne se pose pas aujourd'hui. Les populations sont exténuées après une famine, 21 mois de guerre, de déplacements incessants, de conditions de vie absolument drastiques, de conditions d'hygiène encore pires. La seule solution, c'est que cela cesse et qu'on ait un vrai cessez-le-feu qui soit absolument permanent. Qu'on laisse les organisations dont c'est le métier travailler à Gaza et apporter assistance à deux millions de personnes qui sont dans le besoin.  On en parlait du déroulement de l'opération. Peut-on rentrer dans le détail ? Comment cela va s'opérer ? Est-ce vous, les ONG, le système onusien, qui allez-vous occuper de l'acheminement ? Avez-vous des informations plus précises sur le déroulement ?  Il y a des ONG et des agences onusiennes telles que le Programme alimentaire mondial qui ont déjà commencé à faire rentrer des camions. Tant qu'on n'assure pas à la population que cela sera une distribution qui va concerner l'entièreté de la population, il y aura toujours des problèmes de pillages, des gens qui auront peur d'être laissés pour compte. Et c'est ce qui s'est passé aujourd'hui. Il faut s'assurer, et on a réussi à faire pendant la trêve, qu'il y ait assez de nourriture qui rentre pour tout le monde pour ne pas créer de concurrence et de risques sécuritaires. Il faut s'assurer que non seulement cela rentre, mais que surtout, il n'y ait pas de tirs autour, comme on l'a constaté ces dernières semaines de la part des forces israéliennes. La GHF est-elle écartée ? Nous espérons que la GHF sera écartée puisqu'elle ne répondait aucunement aux besoins de la population, ni au droit humanitaire, en excluant complètement les plus démunis et les plus vulnérables. Les Nations unies et les autres organisations sont prêtes à faire rentrer de la nourriture qui attend depuis des mois pour entrer dans Gaza et subvenir aux besoins de la population.

Le journal de 18h00
Londres se prépare à larguer de l'aide humanitaire à la population gazaouie menacée de famine

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 15:07


durée : 00:15:07 - Journal de 18h - La pression internationale s'accentue sur Israël face au risque de famine dans la bande de Gaza. Ce samedi, le Royaume-Uni s'est engagé à larguer de l'aide humanitaire et évacuer des enfants ayant besoin d'une aide médicale.

Les journaux de France Culture
Londres se prépare à larguer de l'aide humanitaire à la population gazaouie menacée de famine

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 15:07


durée : 00:15:07 - Journal de 18h - La pression internationale s'accentue sur Israël face au risque de famine dans la bande de Gaza. Ce samedi, le Royaume-Uni s'est engagé à larguer de l'aide humanitaire et évacuer des enfants ayant besoin d'une aide médicale.

Revue de presse internationale
À la Une: à Gaza, la famine se poursuit et s'affiche sur les écrans du monde entier

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 3:31


Au surlendemain de la déclaration d'Emmanuel Macron sur la reconnaissance d'un État de Palestine, la guerre continue et la faim aussi. Dans la bande de Gaza, les enfants et les adultes ne meurent plus seulement sous les bombes. Ils meurent les bras ballants et le ventre vide. Un tiers des Gazaouis ne mange pas pendant plusieurs jours, nous alerte la BBC en Une de son site internet. Et cette famine fait l'objet d'un reportage glaçant de l'Associated Press, publié hier vendredi… émaillé de photos des corps décharnés de ceux qui ne mangent pas à leur faim. À l'hôpital « Friends of the Patient », dans la ville de Gaza, cinq enfants sont morts en quatre jours. Le docteur Rana Soboh, nutritionniste, raconte l'indicible à AP : « On les voit glisser et on n'a plus rien pour les sauver ». Plus de perfusions, plus de réserves thérapeutiques. Les traitements basiques contre la malnutrition sont épuisés. Les bébés et les jeunes enfants sont morts les uns après les autres poursuit AP. « Les enfants sont trop faibles pour pleurer ou bouger. Les symptômes s'aggravent, les patients restent plus longtemps à l'hôpital et ne guérissent pas », raconte la docteur Rana Soboh avant de poursuivre : « il n'y a pas de mots face au désastre dans lequel nous nous trouvons. Des enfants meurent aux yeux du monde entier, il n'y a pas de phase plus laide et plus horrible que celle-ci ». La diplomatie pourra-t-elle venir au secours des enfants de Gaza ?  « La faim est utilisée comme une arme de guerre » titre le quotidien canadien Le Devoir. Dans le camp de réfugiés de Shati, un visage de cette famine a un nom : Yazan Abu Ful, deux ans. Sa mère le déshabille pour montrer son dos. On distingue chaque vertèbre. Il ne bouge pas. Il ne parle plus. Il ne joue plus avec ses frères. Il reste allongé. Son père, Mahmoud, maigre lui aussi, a cette phrase : « Si on le laisse, il va nous filer entre les doigts. Et on ne pourra plus rien faire. ». Ce jour-là, le repas de la famille, c'est deux aubergines coupées dans de l'eau chaude.   Pour venir en aide à Gaza, les capitales européennes ont choisi la voie diplomatique. Deutsche Welle publie les détails de l'appel tripartite entre Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Keir Starmer, rendu public vendredi. L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni y pressent Israël d'autoriser un accès humanitaire complet et sans restriction à la bande de Gaza. Ils évoquent ensemble une « catastrophe humanitaire », réclament un cessez-le-feu immédiat, et affirment être prêts à prendre d'autres mesures pour soutenir un processus de paix.   Au Honduras, le retour du Covid-19  Cinq ans après sa propagation massive et tandis qu'on l'avait quand même un peu oublié, une nouvelle forme de variant se propage à vitesse grand V au Honduras. Le XFG aussi appelé Frankenstein, peut-on lire dans le quotidien El Heraldo. Alors les autorités ont décidé de rendre à nouveau obligatoire le port du masque dans la plupart des lieux publics. Dans le pays tout le monde ne voit pas d'un très bon œil le retour de ces mesures. Certains médecins rapporte le site de La Prensa, sont opposés à ces mesures du gouvernement qu'ils jugent inutiles. « Ils sont ignorants » répond la secrétaire d'État à la santé Carla Paredes, « près de la moitié des fonctionnaires présentent des symptômes, nous les avons donc mis en congés pendant deux jours pour briser la chaine de contamination ». Et si la vérité était ailleurs, pour certains commentateurs, il y aurait un lien entre ces mesures et les mobilisations contre le gouvernement prévues dans le week-end. La réponse de la ministre dans La Prensa est sans appel : « ce sont des imbéciles, les problèmes de santé n'ont rien à voir avec la politique ». Dont acte.  Mobilisation des médecins en Angleterre Qui dénoncent leurs conditions de travail et réclament une revalorisation de leur salaire. Médecins juniors et seniors ont entamé vendredi une grève illimitée et défilent dans la rue en blouse blanche pour réclamer une hausse de leur pouvoir d'achat, détaille le Guardian. Malgré des perturbations importantes, des opérations reportées, des patients redirigés dans le privé, le gouvernement de Keir Starmer campe sur ses positions. Mieux payer les médecins présenterait un danger pour les finances publiques.

Tout un monde - La 1ere
En Afghanistan, quand l'aide humanitaire s'arrête, des vies disparaissent

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 19:10


(00:00:42) En Afghanistan, quand l'aide humanitaire s'arrête, des vies disparaissent (00:09:04) Les Ukrainiens se battent contre la corruption dans leur pays (00:14:29) Les plages privées mangent le littoral du Portugal

Géopolitique
Gaza : un tournant pour le droit humanitaire ?

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 3:31


durée : 00:03:31 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Hier, l'ONU a accusé Israël d'avoir tué plus de 1000 personnes venant chercher de l'aide humanitaire à Gaza en deux mois. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Gaza : un tournant pour le droit humanitaire ?

InterNational

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 3:31


durée : 00:03:31 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Hier, l'ONU a accusé Israël d'avoir tué plus de 1000 personnes venant chercher de l'aide humanitaire à Gaza en deux mois. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Kan en Français
Quelle est la réalité humanitaire à Gaza ?

Kan en Français

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 9:13


Le Dr Éric Setton revient sur les chiffres, les accusations croisées entre Israël et le Hamas, et l’état des négociations pour un cessez-le-feu.

Invité de la mi-journée
Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU: «La famine est officiellement déclarée à Gaza»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 6:48


Israël continue d'intensifier ses opérations à Gaza. Avec de nouvelles frappes, ce mardi 22 juillet, mais aussi l'extension de son offensive sur Deir al-Balah, où l'État hébreu n'était jamais allé depuis le 7-Octobre. Les appels à mettre fin à la guerre sont de plus en plus nombreux à l'international. L'ONU alerte sur le risque extrêmement élevé de violation grave du droit international. Elle accuse Israël d'avoir tué plus de mille personnes tentant d'obtenir de l'aide depuis fin mai. L'hôpital de Gaza Ville affirme que 21 enfants sont morts de malnutrition et de faim dans les trois derniers jours. Entretien avec Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU. 

Les journaux de France Culture
En Syrie, un premier convoi d'aide humanitaire est entré à Soueïda

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 9:53


durée : 00:09:53 - Journal de 7 h - Reportage en Syrie, dans cette édition, à la rencontre des premiers civils qui ont pu fuir la ville meurtrie.

Le journal de 7h00
En Syrie, un premier convoi d'aide humanitaire est entré à Soueïda

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 9:53


durée : 00:09:53 - Journal de 7 h - Reportage en Syrie, dans cette édition, à la rencontre des premiers civils qui ont pu fuir la ville meurtrie.

Revue de presse internationale
À la Une: les massacres pendant des distributions d'aide alimentaire à Gaza continuent

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 4:05


Ce dimanche 20 juillet, 93 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens alors qu'ils attendaient de l'aide à différents points du territoire selon la Défense civile. Des dizaines d'entre eux se trouvaient alors à l'arrivée de camions d'aide humanitaire de l'ONU au point de passage de Zikim au nord de Gaza. « Il s'agit de l'un des bilans les plus élevés parmi les cas récents et répétés de demandeurs d'aide tués par des tirs israéliens », alerte The Guardian.  Et alors que les ressources s'amenuisent, la « nourriture étant devenue très chère » comme le relate le journal britannique, la seule solution pour certains Palestiniens, ce sont ces distributions de la Fondation humanitaire de Gaza, organisation très décriée et soutenue par Israël, que l'on évoque régulièrement sur RFI.  Quatre sites ont été mis sur pied il y a deux mois et un journaliste du Wall Street Journal a pu en visiter lors d'un voyage organisé par l'armée israélienne. Voici un extrait : « des milliers de Palestiniens affamés se sont rassemblés devant la clôture de barbelés entourant le centre. Dès que les portes se sont ouvertes, la foule s'est précipitée. Des coups de feu retentirent, sans que l'on sache d'où ils venaient. En une quinzaine de minutes, toute la nourriture avait disparu ».  Un système rendu « chaotique » pour plusieurs raisons   D'abord à cause de la présence de foules palestiniennes désespérées à proximité des troupes israéliennes qui gèrent la sécurité, ce qu'elles ne faisaient pas lors des distributions alimentaires de l'ONU. Deuxièmement, la demande de nourriture dépasse la capacité de la Fondation.  En résulte des « massacres quotidiens » comme les qualifie Haaretz, à chaque fois, il est promis que l'armée israélienne examine l'incident et publie ses conclusions mais « aucune explication n'est fournie », le média israélien peste : « il semble que Tsahal ait depuis longtemps cessé de considérer la mort d'enfants, de femmes et d'hommes non armés comme un problème moral, éthique ou professionnel ».  Une débâcle électorale au Japon pour la coalition au pouvoir  « Une défaite cuisante » pour le Premier ministre Shigeru Ishiba, cingle par exemple The Japan Times, après la perte de sa majorité à la Chambre haute du Parlement. Le correspondant du Guardian à Tokyo rappelle que « le scrutin ne détermine pas directement si le gouvernement minoritaire d'Ishiba tombera » mais son avenir apparait désormais comme « incertain » après avoir déjà perdu en octobre le contrôle de la chambre basse, « plus puissante ».  Une impopularité grimpante qui se traduit aussi par l'émergence du parti d'extrême droite Sanseito, « véritable trublion populiste » comme le décrit Le Monde, un parti « qui établit un score historique en misant sur un programme xénophobe ». Cette formation s'est développée à « une vitesse vertigineuse » retrace The Japan Times après son lancement en 2020 sur YouTube, en relayant des théories du complot sur le Covid-19 comme le rappelle le South China Morning Post, qui dépeint d'ailleurs son chef Sohei Kamiya comme un « Trump japonais ».   Donald Trump prétend se préoccuper du sort des Amérindiens  Le président américain s'attaque pour ça à deux grandes équipes sportives : il réclame que les Washington Commanders, franchise de football américain, redeviennent les Redskins, les Peaux Rouges, et que les Cleveland Guardians, là, c'est du baseball, reprennent leur nom de Cleveland Indians. « Notre grand peuple indien veut que cela se produise », assure Donald Trump. Les fans de l'équipe de la capitale fédérale soutiennent pourtant majoritairement le nom actuel de leur équipe, selon le Washington Post.    La Süddeutsche Zeitung rappelle le contexte : après la mort de l'Afro-Américain George Floyd en 2020, un large débat sur le racisme s'était ouvert, « conduisant les clubs à repenser leur nom ». Une tendance que n'avait pas vraiment apprécié l'actuel locataire de la Maison Blanche. Forbes a d'ailleurs déterré un tweet de Donald Trump datant de 2020 à ce propos, blâmant « la cancel culture » de l'époque.  

Journal en français facile
Le PKK dépose les armes / Bateau humanitaire vers Gaza / Le congrès des professeurs de français à Besançon...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 11 juillet 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bppo.A

Livre international
Le droit international humanitaire est presque mort à Gaza

Livre international

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 9:52


Le droit international humanitaire est-il encore vivant ? Les guerres en Ukraine, à Gaza ou au Soudan semblent avoir signé l'arrêt de mort des principes bâtis dans les années 1970. Comment réformer une démarche née au XIXᵉ siècle ? Comment la sortir de ses dérives post-coloniales, comment la protéger de la menace de l'extrême droite dans tous les pays et comment la refonder alors que la loi du plus fort semble prévaloir aujourd'hui face au droit ? Autant de questions existentielles posées par le livre Géopolitique de l'action humanitaire de Jean-François Corty, président de l'ONG Médecins du monde. À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition

Invité Afrique
Volkan Isiksi (Turquie): «On veut subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 11:32


« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup   À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie

L'entretien de Sonia Mabrouk
EXTRAIT - Boualem Sansal : «Nous demandons au président Tebboune une grâce humanitaire», déclare Sophie Primas, porte-parole du gouvernement

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 1:09


Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la canicule et Boualem Sansal.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique, le débat
L'action humanitaire à l'épreuve des crises mondiales

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 48:29


Des pénuries de nourriture, de médicaments, de biens de première nécessité… et des approvisionnements en très grande partie bloqués par Israël. Depuis plusieurs mois, les Palestiniens de la bande de Gaza manquent de tout. Plus de deux millions de personnes confrontées à la faim, aux maladies, et qui risquent même leur vie face aux tirs et bombardements de l'armée israélienne, lors des rares distributions d'aide. Une situation chaotique qui souligne, une fois de plus, l'importance cruciale de l'action humanitaire, déployée aussi depuis l'invasion russe en Ukraine, la guerre civile au Soudan, indispensable pour aider les victimes de catastrophes naturelles ou d'une épidémie. De plus en plus sollicitées, les différentes organisations qui s'occupent de l'action humanitaire doivent s'adapter à des contextes violents, où le droit international humanitaire est de plus en plus fragile, et qui demandent des moyens importants malgré les baisses de financements.   Invités :  - Jean-François Corty, président de l'ONG Médecins du monde, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Il vient de publier «Géopolitique de l'action humanitaire» (éditions Eyrolles) - Philippe Ryfman, politiste et juriste, professeur et chercheur associé honoraire à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien directeur du master Coopération internationale et action humanitaire - Jean-Martin Bauer, directeur du service d'analyse de la sécurité alimentaire au Programme alimentaire mondial (PAM), lié à l'Organisation des Nations unies.

Learn French with daily podcasts
Bérézina humanitaire (Humanitarian Berezina)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 2:33


Le gouvernement ukrainien a confirmé le 15 juin la récupération de 1 200 dépouilles supplémentaires remises par la Russie, portant le total à 4 800. Les négociations politiques stagnent, tandis que les combats sporadiques se poursuivent autour de Kharkiv.Traduction: On June 15, the Ukrainian government confirmed the return of 1,200 additional bodies from Russia, bringing the total to 4,800. Political negotiations remain stalled, and sporadic fighting continues around Kharkiv. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Beau Voyage
[NOS FAVORIS ❤️ ] - Marie en mission humanitaire : 2 ans en Zambie, des enfants en bas âge et une vie à l'africaine

Beau Voyage

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 57:36


Marie et sa famille décident un jour de couper avec leur confort parisien pour vivre une grande aventure en famille.Mais pour Marie il faut qu'il y ait du sens, un but. Elle opte pour la mission humanitaire.Il faut alors trouver la bonne ONG qui les encadrera et qui acceptera de les faire partir avec des petits de 2 et 3 ans.S'en suit 1 an de formation de suivi pour vérifier que la tribu est bien prête, un appart a rendre, des boulots a quitté Et puis un jour alors qu'ils ont tout lâché, ils apprennent leur destination.Ce sera la Zambie, un des pays les plus pauvres du globe. Pendant 2 ans. Sans retour en France possible.Marie et sa famille posent leur valise dans une toute petite ville avec une route goudronnée et un unique feu de signalisation. Pour Beau Voyage elle nous raconte son année de préparation, le grand départ et son arrivée sur place. Elle nous raconte l'arrivée de ses enfants dans la petite école du coin, et ses grands bonheurs. La bas, pas d'eau potable, pas de TV et pas grand chose à part la nature.Il faut apprendre à élever ses enfants différemment, retrouver du temps long et cultiver son jardin. C'est un peu fou.Elle nous a parle aussi de Sa mission sur le terrain, sa vie de famille un peu chamboulé et le difficile retour à la normale avec des enfants qui ont vécu 24 mois en liberté et en autonomie.On a adoré cet épisode et on espère qu'il vous plaira tout autant !**************************************Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify. Ce serait vraiment un sacré coup de pouce pour nous !**************************************Production : Sakti ProductionsVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
Gaza : pour l'UNRWA, le nouveau mécanisme d'aide humanitaire est "une abomination"

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 20:26


durée : 00:20:26 - Journal de 18h - La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé ce mardi que 46 personnes attendant de l'aide avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par des tirs israéliens à proximité de centres de distribution dans le territoire palestinien.

Les journaux de France Culture
Gaza : pour l'UNRWA, le nouveau mécanisme d'aide humanitaire est "une abomination"

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 20:26


durée : 00:20:26 - Journal de 18h - La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé ce mardi que 46 personnes attendant de l'aide avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par des tirs israéliens à proximité de centres de distribution dans le territoire palestinien.

Reportage Afrique
RDC: la rive est de la rivière Kakoye, terre d'accueil des déplacés [2/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 2:14


Au milieu des montagnes du territoire de Mahagi, sur les rives du lac Albert, coule la rivière Kakoye. Ce cours d'eau sépare la chefferie de Mokombo en deux : la rive ouest, perturbée par la présence de groupes armés, et la paisible rive est, n'ayant jamais connu d'attaque de groupe armé. Aucun milicien n'ose traverser la rivière que les habitants disent magique. Conséquence : cette zone sécurisée accueille des dizaines de milliers de déplacés qui continuent d'arriver en provenance des rives du Lac Albert. De notre envoyée spéciale, En ce milieu d'après-midi, Martine revient du champ le dos courbé. Son grand âge lui a fait oublier sa date d'arrivée dans le camp de déplacé de Guenguere 3, elle qui a toujours vécu sur les rives ouest de la rivière Kakoye. « Je me suis déplacée jusqu'ici parce que mon village a été attaqué. Mon beau-frère a été tué à la machette, certains enfants de la famille aussi. Nos maisons ont été incendiées et nos biens ont été volés. Alors, je suis venue ici », se souvient-elle. Martine accuse la Codeco, une milice qui dit défendre la communauté Lendu. « Je n'avais connu un tel conflit avant. Même quand j'étais petite. Depuis, c'est très difficile. On n'a rien à manger. Si je ne travaille pas comme journalière dans le champ qui appartiennent à d'autres, comment je vais manger ? Et comment nourrir mes enfants ? », s'interroge-t-elle, désespérée.  Malgré cette extrême précarité, les huttes continuent de se construire. Les déplacés sont attirés par la sécurité qui règne dans la zone, en majorité habitée par les Alur. Cette communauté n'a formé aucun groupe armé d'autodéfense et n'est engagée ni dans le conflit communautaire qui oppose les Lendu et les Hema, ni dans les récents affrontements dans la zone littorale à proximité du lac Albert qui opposent les militaires congolais et un nouveau groupe politico-militaire, la CRP. Des affrontements que Silver a fuis il y a trois mois. « Il y a eu un combat acharné. C'était vers une heure du matin, se souvient-il. On a d'abord entendu des coups de feu. On a entendu des bombes. Nous avons pris la fuite d'abord une première fois en septembre dernier. En février, il y a eu de nouveaux affrontements entre les militaires congolais et la CRP. » Ces nouvelles arrivées entraînent des difficultés supplémentaires, déplore Justin Twambe Urumgwa le président du site de Guenguere 3. « Nous manquons de latrines, nous n'avons pas de douches et pourtant, il y a de nouvelles personnes qui arrivent et qui augmentent encore le problème. Pire encore, il n'y a pas de l'eau potable ici. Parfois, les gens se bagarrent à cause des quantités insuffisantes d'eau potable », déplore-t-il. Ces trois derniers mois, 1 880 personnes se sont ajoutées aux 8 000 déjà installées. À lire aussiManenji Mangundu, directeur d'OXFAM en RDC: «La situation humanitaire est très précaire à Goma»

Le journal de 18h00
Gaza : nouveaux tirs israéliens sur des Palestiniens allant chercher de l'aide humanitaire

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 20:01


durée : 00:20:01 - Journal de 18h - Des Palestiniens rassemblés près d'un centre de distribution de nourriture meurent sous des tirs israéliens. Il y aurait, selon les secours palestiniens, au moins 53 morts.

Les journaux de France Culture
Gaza : nouveaux tirs israéliens sur des Palestiniens allant chercher de l'aide humanitaire

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 20:01


durée : 00:20:01 - Journal de 18h - Des Palestiniens rassemblés près d'un centre de distribution de nourriture meurent sous des tirs israéliens. Il y aurait, selon les secours palestiniens, au moins 53 morts.

Cultures monde
Regarder Gaza en face 4/4 : Zone de non droit humanitaire

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 58:23


durée : 00:58:23 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Ni les alertes de l'ONU ni celles des ONG sur la famine et le déplacement forcé de population à Gaza ne parviennent à obliger Israël à respecter ses obligations en matière de droit international humanitaire (DIH). Assisterions-nous à la mort du DIH aujourd'hui à Gaza ? - réalisation : Cassandre Puel - invités : Julia Grignon Professeure en droit international humanitaire à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (IRSEM) ; Jean-François Corty Médecin, président de l'association Médecins du Monde ; Jean-Marc Sorel Professeur de droit à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Invité Afrique
Arrêt de l'USAID: «Certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 9:28


Comment combler le vide laissé par les Américains dans l'aide humanitaire et l'aide au développement ? Après la quasi suppression de l'USAID par Donald Trump, la question est vitale pour beaucoup de pays africains. Certains se tournent vers de grands mécènes, comme Bill Gates. D'autres, vers les États arabes du Golfe, comme les Émirats. « Il y a plusieurs moyens de limiter la casse », répond Thomas Melonio, qui a été conseiller Afrique sous la présidence de François Hollande et qui est aujourd'hui le chef économiste de l'Agence française de développement (AFD).  RFI : Les coupes budgétaires décidées par Donald Trump dans l'aide humanitaire, ça représente combien de milliards de dollars par an, en réalité ? Thomas Melonio : Alors USAID, l'institution qui gérait ce programme aux États-Unis, avait un budget de 42 milliards de dollars par an, donc un budget vraiment très important. Il gérait à la fois de l'aide humanitaire, alimentaire par exemple, mais aussi de l'aide au développement, du financement de l'activité économique. Donc, c'est un budget très important qui est supprimé pour ces deux grands types d'activités. Et ces coupes budgétaires, au total, ça va représenter quelle proportion de l'aide humanitaire mondiale ? Alors, les États-Unis, dans l'aide au développement, c'était autour d'un tiers, à peu près, mais les États-Unis étaient plus importants pour l'aide humanitaire, donc notamment l'aide alimentaire, les réfugiés, on peut penser au Soudan, le Kenya accueille beaucoup de réfugiés. Donc, ce qui est en jeu, c'est entre un tiers et presque la moitié de l'aide humanitaire s'il y avait une suppression totale. Et, concrètement, Thomas Melonio, est-ce que ça veut dire que la mortalité infantile va repartir à la hausse en Afrique ? Alors, c'est ce qu'on peut craindre. On entend beaucoup de critiques sur l'aide au développement, il ne faut pas les négliger, mais si on regarde sur les 20 ou 30 dernières années, sur des domaines bien précis, par exemple la lutte contre le Sida, le nombre de morts qui était monté à quasiment deux millions par an au pic de l'épidémie était tombé quasiment à 500 000. Donc, il y a une division presque par trois des morts du Sida. S'il y a un retrait américain très fort, on peut craindre que les chiffres remontent. Donc, s'il y a un retrait très important, ce qui est malheureusement en train de se produire, on peut craindre qu'en effet, il y ait une hausse, alors, sauf à ce qu'il y ait des solutions alternatives, mais aujourd'hui, ce n'est pas tout à fait évident à considérer. Dans l'urgence, la Fondation Bill Gates annonce qu'elle va hisser son aide à 10 milliards de dollars par an, mais est-ce que cet effort va compenser l'effondrement de l'aide publique américaine ? Alors, c'est vrai que c'est un effort très important qui a été annoncé par Bill Gates. Il était récemment d'ailleurs à l'Union africaine. La Fondation Gates, c'est un très gros acteur du développement, il dépensait entre 6 et 7 milliards par an, et comme vous l'avez rappelé, ils vont monter à 9 ou 10 milliards, donc une hausse quand même de l'ordre de 3 milliards de dollars. Bon, c'est très généreux, il faut le saluer, mais on parle d'une hausse de 3 milliards d'un côté et d'une baisse plutôt de 30 à 35 de l'autre. Donc, vous voyez que la compensation ne pourra évidemment pas être complète. Néanmoins, c'est déjà une chose qui est positive. Je crois que l'essentiel, ce sera quand même que les pays – africains, asiatiques, latino-américains, eux-mêmes – augmentent leur propre mobilisation et sauvent ce qui est essentiel de leur propre point de vue. Il va y avoir un moment, je pense, de vérité pour beaucoup de pays. Mais est-ce que cet effort de gouvernance va être possible dans les États qui sont gangrénés par la corruption ? C'est là qu'il y aura un moment de vérité. Je pense que les populations africaines aussi ont leur mot à dire. S'il y a des conséquences sociales en matière de santé, je pense que c'est une logique légitime qu'il y ait des débats dans chaque pays, à vrai dire, qui bénéficiaient de l'aide américaine pour se dire : qu'est-ce que nous, peuple de tel pays, on veut financer par nous-mêmes. Ça, ça peut être par les gouvernements qui prélèvent des impôts pour permettre de limiter la casse, puisque c'est en effet dans cette situation qu'on se trouve. Alors, du côté de l'aide au développement, il y a aussi des coupes budgétaires importantes cette année, et pas seulement de la part des États-Unis. La Grande-Bretagne réduit son aide de 40 %, la France de 37 %. « Dans la solidarité internationale, il ne faut pas descendre trop bas », vient de déclarer Rémy Rioux, le directeur général de votre Agence française de développement. Est-ce que c'est une forme d'avertissement au Premier ministre François Bayrou au moment où il est en train de préparer le budget 2026 ? Je ne dirais pas que c'est un avertissement, mais, ce qui est une réalité, c'est qu'il y a certaines causes internationales où on ne peut pas utiliser les prêts, donc, pour des activités vraiment de solidarité, on peut penser à la protection des droits des femmes, on parlait tout à l'heure de la lutte contre le Sida ou de la lutte contre la mortalité infantile, là, c'est vraiment les dons qui vont être nécessaires pour pouvoir agir. Donc, on a besoin, si on veut rester une diplomatie qui est féministe, qui s'engage pour l'éducation, donc on a besoin d'un soutien et d'un engagement de l'État aussi, c'est vrai. Bon, après, on s'ajuste au budget tel qu'il est, c'est l'avis d'un opérateur, mais on ne peut pas tout financer par prêt. C'est vrai qu'on a besoin de dons pour les causes les plus sociales et les pays les plus pauvres. Alors, l'une des raisons de l'élection, il y a bientôt deux semaines, du Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête de la BAD, la Banque africaine de développement, c'est que jusqu'à, tout récemment, il a présidé la Banque arabe de développement en Afrique, la Badea, ce qui veut dire que beaucoup d'Africains espèrent que désormais, les riches États du Golfe vont pouvoir combler le vide laissé par les Américains. Est-ce que c'est jouable ? Le nouveau président de la BAD, comme vous le dites à l'instant, oui, je pense qu'une partie de son mandat consistera à aller chercher des soutiens pour la Banque africaine de développement. D'abord sur le continent, en Afrique elle-même, mais aussi des soutiens internationaux. On a vu à la dernière COP aux Émirats que certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand. Donc, on peut espérer que demain l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats fassent preuve de plus de générosité ? Mais, en fait, c'est ce qu'on observe tendanciellement, il y a un rôle plutôt croissant des pays du Golfe que vous avez cités, qui mettent plus d'argent maintenant, à la fois dans les institutions internationales et dans leurs propres acteurs. Donc, l'élection à la tête de la Banque africaine de développement est un petit marqueur d'ailleurs de cette tendance.

Les informés de France Info
Le voilier humanitaire Madleen pour gaza intercepté, le sommet sur l'océan à Nice, le RN dans le Loiret...Les informés de franceinfo du lundi 09 juin 2025

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 55:12


durée : 00:55:12 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce lundi 9 juin autour d'Agathe Lambret.

Les journaux de France Culture
Gaza, destination impossible : la flottille humanitaire Madleen a été arrêtée par l'armée israélienne

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 14:05


durée : 00:14:05 - Journal de 7 h - A son bord, Greta Thunberg, Rima Hassan et une douzaine d'activistes priés de faire demi-tour.

8.30 franceinfo:
Fête de la victoire du RN, dissolution et navire humanitaire arrêté par Israël... Le 8h30 franceinfo de Philippe Ballard

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 25:32


durée : 00:25:32 - 8h30 franceinfo - Philippe Ballard, député RN de l'Oise était l'invité du 8h30 franceinfo du lundi 9 juin 2025

Journal de l'Afrique
Niger : la Croix-Rouge forcée de fermer ses bureaux, malgré l'urgence humanitaire

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 12:30


Près de 29 millions d'habitants du Sahel ont besoin d'une aide humanitaire et de protection, selon un rapport de l'ONU dévoilé cette semaine. Alors que les besoins se font de plus en plus urgents, au Niger, les autorités ont exigé le départ de la Croix-Rouge. Après plus de trente ans sur place, l'ONG a annoncé la fermeture de ses bureaux.

Les matins
Aide humanitaire à Gaza / Les outils de la rénovation énergétique / Quel avenir pour l'hôpital public ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 160:02


durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Guy Vataux Chef de mission Médecin Sans Frontières (MSF) pour la Palestine et Jérusalem; Paco Vadillo Manager au sein du pôle bâtiment immobilier de Carbone 4 ; Nicolas Revel Directeur général de l'AP-HP

Les enjeux internationaux
De Gaza au Soudan : l'aide humanitaire empêchée

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 12:30


durée : 00:12:30 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Depuis le 27 mai, la reprise de la distribution d'aide alimentaire à Gaza vire au chaos. Désormais confiée à la Fondation Humanitaire de Gaza — une organisation récemment créée avec le soutien d'Israël et des États-Unis —, l'opération suscite de vives critiques. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Guy Vataux Chef de mission Médecin Sans Frontières (MSF) pour la Palestine et Jérusalem

Journal de l'Afrique
Soudan : l'attaque d'un convoi humanitaire fait 5 morts

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 14:34


Il s'agit de la plus grave crise de déplacement de population au monde. C'est ce qu'a annoncé l'ONU en publiant ce chiffre très inquiétant : Quatre millions de personnes ont fui le pays depuis le déclenchement de la guerre entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide 2023. La situation sanitaire est désastreuse. Ce mardi un convoi humanitaire a été attaqué. 5 personnes y ont été tuées.

Reportage International
Maintenir Gaza connecté, le combat d'activistes du monde entier

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:44


Alors que Gaza est sous blocus et que les principales infrastructures – électricité, eau potable – sont à terre, comment les Gazaouis réussissent-ils à se connecter à internet ? En grande partie grâce à la solidarité de citoyens du monde entier, qui leur envoient des e-SIMS, des cartes SIM virtuelles. De notre correspondante à Ramallah,Bombardements, témoignages de médecins depuis des hôpitaux dévastés, distributions alimentaires ou choses de la vie quotidienne en temps de guerre. Les témoignages en provenance de Gaza inondent la toile depuis le déclenchement de la guerre. Certains internautes gazaouis comptent même des millions de followers. Un paradoxe, car depuis octobre 2023 et le début de l'offensive militaire, toutes les infrastructures de communication sont à terre.Certains, à l'époque, ont très vite compris que l'enclave palestinienne risquait d'être coupée du monde. C'est le cas de Moaz Mansour, ingénieur en télécommunications égyptien basé sur la côte ouest des États-Unis. « Bien que la connexion soit coupée à Gaza, on peut toujours y capter le réseau égyptien ou encore israélien. On a pris cela en considération. On s'est dit que c'était donc possible de se connecter grâce à un système de roaming », nous explique-t-il en communication via WhatsApp.En clair : Moaz achète en masse des recharges égyptiennes et israéliennes qu'il met gratuitement à la disposition des Gazaouis. Sur son site internet Gaza Online, il reçoit des dons du monde entier. Moaz Mansour dit avoir réussi ainsi à faire parvenir plus de 50 000 recharges Internet à Gaza. « On essaye de pousser les gens à faire des dons réguliers parce que c'est ce qui nous permet de continuer ce que l'on fait. On donne la priorité à la connexion sur place aux personnes qui travaillent dans le secteur médical », détaille-t-il.Comme Moez Mansour, des activistes du monde entier tentent de maintenir Gaza connecté. Jane Shi, une artiste qui vit à Vancouver, au Canada, revendique l'envoi de 18 000 SIM virtuelles vers Gaza. Internet est devenu un besoin élémentaire. « Cela peut être très dangereux de monter sur un toit, d'aller près de la mer ou de se rapprocher de la frontière pour essayer d'avoir une connexion israélienne. Les gens risquent leur vie pour avoir une connexion internet. On a entendu des récits de personnes qui ont été tuées par des bombardements israéliens alors qu'ils essayaient d'avoir un accès à Internet », raconte-t-elle.Maintenir la connexion sur place permet aux Gazaouis de rester en contact avec leurs proches. C'est aussi une façon pour ses militants de garder un œil sur ce qui se passe à Gaza. Une façon de dire aux Israéliens : « On vous voit. » « Quand il y a eu le massacre de l'hôpital Al Shifa, on a envoyé des SIM virtuelles à des journalistes qui étaient sur place », se souvient la militante canadienne. D'après les témoignages recueillis, les opérateurs israéliens tenteraient bien de couper ces connexions sans avoir réussi encore à ce stade à les empêcher complètement.À lire aussiGaza: les sauveteurs de la Défense civile en première ligne face aux victimes des bombardements israéliens

Le débat
Gaza : jusqu'où ira Benjamin Netanyahu ?

Le débat

Play Episode Listen Later May 28, 2025 43:18


Israël reconnaît une perte de contrôle momentanée à Gaza lors d'une distribution d'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne. Les images de ces milliers de Palestiniens se ruant sur un centre d'aide à Rafah ont été qualifiées de "déchirantes" par le porte-parole du secrétaire général de l'ONU. La distribution chaotique a fait 47 blessés. L'armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu sur la foule.

Les matins
Des camions d'aide humanitaire entrent au compte-goutte dans la bande de Gaza

Les matins

Play Episode Listen Later May 21, 2025 14:51


durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Ces jours-ci, quelques camions entrent de nouveau dans la bande de Gaza, affirme Israël, avec de la nourriture et des médicaments, mais les contraintes sont nombreuses.

Un air d'amérique
HAMAS - Oui ou non détourne-t-il l'aide humanitaire ? Comment et pour quoi faire ?

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:30


Ecoutez RTL autour du monde avec Georges Malbrunot du 16 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Contre l'avis de l'ONU, Israël accélère ses plans pour cantonner les Gazaouis autour de centres d'aide humanitaire

Les matins

Play Episode Listen Later May 15, 2025 5:32


durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La BBC révèle des images satellite de terres défrichées dans le sud et le centre de Gaza pour y construire des centres d'aide humanitaire, dans le cadre d'un plan de "conquête" décidée par le gouvernement Netanyahu. Une ONG, soutenue par les Etats-Unis, veut se lancer dès la fin du mois.