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Le gouvernement ukrainien a confirmé le 15 juin la récupération de 1 200 dépouilles supplémentaires remises par la Russie, portant le total à 4 800. Les négociations politiques stagnent, tandis que les combats sporadiques se poursuivent autour de Kharkiv.Traduction: On June 15, the Ukrainian government confirmed the return of 1,200 additional bodies from Russia, bringing the total to 4,800. Political negotiations remain stalled, and sporadic fighting continues around Kharkiv. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Marie et sa famille décident un jour de couper avec leur confort parisien pour vivre une grande aventure en famille.Mais pour Marie il faut qu'il y ait du sens, un but. Elle opte pour la mission humanitaire.Il faut alors trouver la bonne ONG qui les encadrera et qui acceptera de les faire partir avec des petits de 2 et 3 ans.S'en suit 1 an de formation de suivi pour vérifier que la tribu est bien prête, un appart a rendre, des boulots a quitté Et puis un jour alors qu'ils ont tout lâché, ils apprennent leur destination.Ce sera la Zambie, un des pays les plus pauvres du globe. Pendant 2 ans. Sans retour en France possible.Marie et sa famille posent leur valise dans une toute petite ville avec une route goudronnée et un unique feu de signalisation. Pour Beau Voyage elle nous raconte son année de préparation, le grand départ et son arrivée sur place. Elle nous raconte l'arrivée de ses enfants dans la petite école du coin, et ses grands bonheurs. La bas, pas d'eau potable, pas de TV et pas grand chose à part la nature.Il faut apprendre à élever ses enfants différemment, retrouver du temps long et cultiver son jardin. C'est un peu fou.Elle nous a parle aussi de Sa mission sur le terrain, sa vie de famille un peu chamboulé et le difficile retour à la normale avec des enfants qui ont vécu 24 mois en liberté et en autonomie.On a adoré cet épisode et on espère qu'il vous plaira tout autant !**************************************Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify. Ce serait vraiment un sacré coup de pouce pour nous !**************************************Production : Sakti ProductionsVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:20:26 - Journal de 18h - La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé ce mardi que 46 personnes attendant de l'aide avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par des tirs israéliens à proximité de centres de distribution dans le territoire palestinien.
durée : 00:20:01 - Journal de 18h - Des Palestiniens rassemblés près d'un centre de distribution de nourriture meurent sous des tirs israéliens. Il y aurait, selon les secours palestiniens, au moins 53 morts.
Dans les décombres de la guerre, la solidarité s’organise.
durée : 00:58:23 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Ni les alertes de l'ONU ni celles des ONG sur la famine et le déplacement forcé de population à Gaza ne parviennent à obliger Israël à respecter ses obligations en matière de droit international humanitaire (DIH). Assisterions-nous à la mort du DIH aujourd'hui à Gaza ? - réalisation : Cassandre Puel - invités : Julia Grignon Professeure en droit international humanitaire à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (IRSEM) ; Jean-François Corty Médecin, président de l'association Médecins du Monde ; Jean-Marc Sorel Professeur de droit à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Comment combler le vide laissé par les Américains dans l'aide humanitaire et l'aide au développement ? Après la quasi suppression de l'USAID par Donald Trump, la question est vitale pour beaucoup de pays africains. Certains se tournent vers de grands mécènes, comme Bill Gates. D'autres, vers les États arabes du Golfe, comme les Émirats. « Il y a plusieurs moyens de limiter la casse », répond Thomas Melonio, qui a été conseiller Afrique sous la présidence de François Hollande et qui est aujourd'hui le chef économiste de l'Agence française de développement (AFD). RFI : Les coupes budgétaires décidées par Donald Trump dans l'aide humanitaire, ça représente combien de milliards de dollars par an, en réalité ? Thomas Melonio : Alors USAID, l'institution qui gérait ce programme aux États-Unis, avait un budget de 42 milliards de dollars par an, donc un budget vraiment très important. Il gérait à la fois de l'aide humanitaire, alimentaire par exemple, mais aussi de l'aide au développement, du financement de l'activité économique. Donc, c'est un budget très important qui est supprimé pour ces deux grands types d'activités. Et ces coupes budgétaires, au total, ça va représenter quelle proportion de l'aide humanitaire mondiale ? Alors, les États-Unis, dans l'aide au développement, c'était autour d'un tiers, à peu près, mais les États-Unis étaient plus importants pour l'aide humanitaire, donc notamment l'aide alimentaire, les réfugiés, on peut penser au Soudan, le Kenya accueille beaucoup de réfugiés. Donc, ce qui est en jeu, c'est entre un tiers et presque la moitié de l'aide humanitaire s'il y avait une suppression totale. Et, concrètement, Thomas Melonio, est-ce que ça veut dire que la mortalité infantile va repartir à la hausse en Afrique ? Alors, c'est ce qu'on peut craindre. On entend beaucoup de critiques sur l'aide au développement, il ne faut pas les négliger, mais si on regarde sur les 20 ou 30 dernières années, sur des domaines bien précis, par exemple la lutte contre le Sida, le nombre de morts qui était monté à quasiment deux millions par an au pic de l'épidémie était tombé quasiment à 500 000. Donc, il y a une division presque par trois des morts du Sida. S'il y a un retrait américain très fort, on peut craindre que les chiffres remontent. Donc, s'il y a un retrait très important, ce qui est malheureusement en train de se produire, on peut craindre qu'en effet, il y ait une hausse, alors, sauf à ce qu'il y ait des solutions alternatives, mais aujourd'hui, ce n'est pas tout à fait évident à considérer. Dans l'urgence, la Fondation Bill Gates annonce qu'elle va hisser son aide à 10 milliards de dollars par an, mais est-ce que cet effort va compenser l'effondrement de l'aide publique américaine ? Alors, c'est vrai que c'est un effort très important qui a été annoncé par Bill Gates. Il était récemment d'ailleurs à l'Union africaine. La Fondation Gates, c'est un très gros acteur du développement, il dépensait entre 6 et 7 milliards par an, et comme vous l'avez rappelé, ils vont monter à 9 ou 10 milliards, donc une hausse quand même de l'ordre de 3 milliards de dollars. Bon, c'est très généreux, il faut le saluer, mais on parle d'une hausse de 3 milliards d'un côté et d'une baisse plutôt de 30 à 35 de l'autre. Donc, vous voyez que la compensation ne pourra évidemment pas être complète. Néanmoins, c'est déjà une chose qui est positive. Je crois que l'essentiel, ce sera quand même que les pays – africains, asiatiques, latino-américains, eux-mêmes – augmentent leur propre mobilisation et sauvent ce qui est essentiel de leur propre point de vue. Il va y avoir un moment, je pense, de vérité pour beaucoup de pays. Mais est-ce que cet effort de gouvernance va être possible dans les États qui sont gangrénés par la corruption ? C'est là qu'il y aura un moment de vérité. Je pense que les populations africaines aussi ont leur mot à dire. S'il y a des conséquences sociales en matière de santé, je pense que c'est une logique légitime qu'il y ait des débats dans chaque pays, à vrai dire, qui bénéficiaient de l'aide américaine pour se dire : qu'est-ce que nous, peuple de tel pays, on veut financer par nous-mêmes. Ça, ça peut être par les gouvernements qui prélèvent des impôts pour permettre de limiter la casse, puisque c'est en effet dans cette situation qu'on se trouve. Alors, du côté de l'aide au développement, il y a aussi des coupes budgétaires importantes cette année, et pas seulement de la part des États-Unis. La Grande-Bretagne réduit son aide de 40 %, la France de 37 %. « Dans la solidarité internationale, il ne faut pas descendre trop bas », vient de déclarer Rémy Rioux, le directeur général de votre Agence française de développement. Est-ce que c'est une forme d'avertissement au Premier ministre François Bayrou au moment où il est en train de préparer le budget 2026 ? Je ne dirais pas que c'est un avertissement, mais, ce qui est une réalité, c'est qu'il y a certaines causes internationales où on ne peut pas utiliser les prêts, donc, pour des activités vraiment de solidarité, on peut penser à la protection des droits des femmes, on parlait tout à l'heure de la lutte contre le Sida ou de la lutte contre la mortalité infantile, là, c'est vraiment les dons qui vont être nécessaires pour pouvoir agir. Donc, on a besoin, si on veut rester une diplomatie qui est féministe, qui s'engage pour l'éducation, donc on a besoin d'un soutien et d'un engagement de l'État aussi, c'est vrai. Bon, après, on s'ajuste au budget tel qu'il est, c'est l'avis d'un opérateur, mais on ne peut pas tout financer par prêt. C'est vrai qu'on a besoin de dons pour les causes les plus sociales et les pays les plus pauvres. Alors, l'une des raisons de l'élection, il y a bientôt deux semaines, du Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête de la BAD, la Banque africaine de développement, c'est que jusqu'à, tout récemment, il a présidé la Banque arabe de développement en Afrique, la Badea, ce qui veut dire que beaucoup d'Africains espèrent que désormais, les riches États du Golfe vont pouvoir combler le vide laissé par les Américains. Est-ce que c'est jouable ? Le nouveau président de la BAD, comme vous le dites à l'instant, oui, je pense qu'une partie de son mandat consistera à aller chercher des soutiens pour la Banque africaine de développement. D'abord sur le continent, en Afrique elle-même, mais aussi des soutiens internationaux. On a vu à la dernière COP aux Émirats que certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand. Donc, on peut espérer que demain l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats fassent preuve de plus de générosité ? Mais, en fait, c'est ce qu'on observe tendanciellement, il y a un rôle plutôt croissant des pays du Golfe que vous avez cités, qui mettent plus d'argent maintenant, à la fois dans les institutions internationales et dans leurs propres acteurs. Donc, l'élection à la tête de la Banque africaine de développement est un petit marqueur d'ailleurs de cette tendance.
Vincent Hervouët revient sur l'échec de la flottille pour Gaza, où des militants ont tenté de forcer le blocus israélien. Malgré leurs bonnes intentions, cette traversée a tourné court, avec l'intervention des forces israéliennes. Hervouët analyse les enjeux géopolitiques de cet incident, les jeux de propagande et les dangers du "tourisme humanitaire". Il met en garde contre l'aveuglement de certains militants face à la complexité des conflits au Moyen-Orient.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est dit favorable à ce que le Hamas « dépose les armes » et « ne dirige plus Gaza » dans le cadre d'un futur État palestinien. Un engagement formulé par écrit et transmis hier soir à Emmanuel Macron. Ces garanties ouvrent-elles la voie à une reconnaissance par la France de l'État de Palestine ?Patrick Cohen décrypte sur le plateau de “C à Vous” un point précis de l'actualité pour le replacer dans son contexte, l'analyser et le mettre en perspective, en écartant opinions et approximations.
Hier, la marine israélienne a intercepté le bateau "Madleen", à destination de Gaza. À bord : Greta Thunberg, Rima Hassan et plusieurs figures du militantisme pro-palestinien.Avec Raphaël Jerusalmy, nous analysons les coulisses d’une opération qui mêle symbole, stratégie… et communication.
durée : 00:55:12 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce lundi 9 juin autour d'Agathe Lambret.
durée : 00:25:32 - 8h30 franceinfo - Philippe Ballard, député RN de l'Oise était l'invité du 8h30 franceinfo du lundi 9 juin 2025
durée : 00:14:05 - Journal de 7 h - A son bord, Greta Thunberg, Rima Hassan et une douzaine d'activistes priés de faire demi-tour.
durée : 00:12:33 - L'invité franceinfo soir - "Ce que nous souhaitons, c'est la libération la plus rapide possible des six Français, dont l'eurodéputée Rima Hassan", lance le député lundi dans franceinfo soir.
L'armée israélienne a dérouté La Flotille de la liberté, ce voilier qui transportait de l'aide humanitaire en direction de Gaza. À son bord, 12 personnes, dont la militante Greta Thunberg et l'eurodéputée Rima Hassan. Lorsqu'il a été arrêté, le bateau se trouvait dans les eaux internationales, selon un tracker en ligne. Alors Israël a-t-il violé le droit international en faisant cela? On pose la question à Thierry Arnaud, éditorialiste politique internationale à BFMTV.
Près de 29 millions d'habitants du Sahel ont besoin d'une aide humanitaire et de protection, selon un rapport de l'ONU dévoilé cette semaine. Alors que les besoins se font de plus en plus urgents, au Niger, les autorités ont exigé le départ de la Croix-Rouge. Après plus de trente ans sur place, l'ONG a annoncé la fermeture de ses bureaux.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une femme qui traverse l'Afrique, en solo et à vélo et à 50 ans ! T'y crois pas ? C'est mal connaître Élodie. De Dakar à Djibouti, elle a voyagé à vélo, en bus, à dos de dromadaire en suivant le tracé de la Grande Muraille verte. 8000 km pour rencontrer des porteurs de projets africains engagés dans l'agro-écologie et la reforestation. Une aventure militante à retrouver dans la BD Dadji, aux éditions Futuropolis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Guy Vataux Chef de mission Médecin Sans Frontières (MSF) pour la Palestine et Jérusalem; Paco Vadillo Manager au sein du pôle bâtiment immobilier de Carbone 4 ; Nicolas Revel Directeur général de l'AP-HP
durée : 00:12:30 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Depuis le 27 mai, la reprise de la distribution d'aide alimentaire à Gaza vire au chaos. Désormais confiée à la Fondation Humanitaire de Gaza — une organisation récemment créée avec le soutien d'Israël et des États-Unis —, l'opération suscite de vives critiques. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Guy Vataux Chef de mission Médecin Sans Frontières (MSF) pour la Palestine et Jérusalem
Une femme qui traverse l'Afrique, en solo et à vélo et à 50 ans ! T'y crois pas ? C'est mal connaître Élodie. De Dakar à Djibouti, elle a voyagé à vélo, en bus, à dos de dromadaire en suivant le tracé de la Grande Muraille verte. 8000 km pour rencontrer des porteurs de projets africains engagés dans l'agro-écologie et la reforestation. Une aventure militante à retrouver dans la BD Dadji, aux éditions Futuropolis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Vincent Hervouët revient sur la situation dramatique au Soudan. Malgré les violences, les déplacements massifs de population et la famine qui sévissent, le conflit soudanais reste largement ignoré des médias, au profit d'autres crises internationales. L'analyste décrypte les enjeux de cette guerre opposant l'armée régulière et les paramilitaires, ainsi que l'implication des puissances régionales. Il dénonce l'indifférence de l'Occident face à cette tragédie humanitaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Conseil de sécurité de l'ONU va soumettre au vote mercredi à New York un projet de résolution pour un cessez-le-feu et l'accès humanitaire à Gaza. Les États-Unis de Donald Trump devraient opposer leur veto alors que l'organisme qu'ils soutiennent, baptisé "Fondation humanitaire pour Gaza", va interrompre momentanément ses opérations dans l'enclave après le chaos meurtrier de ces derniers jours.
Expulsés de la Gaîté Lyrique le 18 mars dernier après quatre mois d'occupation, de nombreux mineurs isolés se sont retrouvés à la rue du jour au lendemain. C'est le cas d'une quinzaine d'élèves du lycée Jacques Decour, dans le centre de Paris. Grâce à la solidarité collective, tous ont pu être relogés. Au tableau, Angélique Lemasson, professeure d'histoire-géographie. En face d'elle, six élèves de la classe pour étrangers du lycée Decour, à Paris. Certains sont des mineurs non accompagnés qui occupaient la Gaîté Lyrique. C'est le cas d'Alhassane. Après l'expulsion de mars, le mineur de 16 ans s'est retrouvé à la rue. « Quand tu dors dehors, tu ne peux rien faire. Tu cherches où aller manger, se laver. Cela va te prendre beaucoup de temps. Quand tu rentres dans le campement, tu n'as pas envie de réviser, t'as été ailleurs, tu ne peux rien faire », explique-t-il.Une situation inadmissible pour le professeur en charge de la classe. C'est avec stupéfaction que Sylvan Lemaire a appris la situation d'une quinzaine de ses élèves. « Le jour de l'expulsion de la Gaîté Lyrique, un élève m'envoie très poliment un message pour me dire qu'il ne sera probablement pas en classe parce qu'ils sont encerclés par la police. C'est là que j'ai découvert qu'on avait un certain nombre d'élèves qui dormaient à la Gaîté Lyrique. Et qui, de ce fait-là, se retrouvaient à la rue à partir du moment où la Gaieté était expulsée », raconte-t-il.Après quelques échanges de SMS, collègues et parents d'élèves se mobilisent. Une semaine plus tard, Alhassane est relogé. « Heureusement pour moi, le lycée, avec la solidarité des parents d'élèves, des enseignants, a pu trouver un studio avec mon amie », témoigne-t-il. Grâce à la naissance de l'association Decour, un élève, un toit, plus aucun élève n'est à la rue. Un élan de solidarité lancé par les enseignants et les parents d'élèves, comme cette mère d'un collégien. « C'est chacun, individuellement, qui a fait un geste, soit de proposer un hébergement, soit de contribuer à la cagnotte », salue-t-elle.Une cagnotte qui s'élève désormais à près de 15 000 euros. Mais impossible de se dire satisfaits, car les solutions d'hébergement sont temporaires, regrette la professeure d'histoire-géographie, Angélique Lemasson : « Nous, ce qu'on voudrait, c'est que le rectorat rétablisse des solutions pérennes. On a des familles qui sont dans des structures très précaires. Nos élèves sont hébergés d'une manière temporaire, mais sont hébergés pour le moment. Le problème, c'est que ce n'est pas pérenne. On ne sait pas ce que cela va donner cet été, par exemple. » Et parmi les jeunes de la Gaîté Lyrique, nombreux sont encore à la rue. Une quinzaine sont des amis d'Alhassane. Les membres de l'association Decour essaient donc d'élargir la mobilisation à d'autres établissements de la capitale. À lire aussiFrance: que sont devenus les mineurs étrangers non accompagnés expulsés de la Gaîté Lyrique?
Il s'agit de la plus grave crise de déplacement de population au monde. C'est ce qu'a annoncé l'ONU en publiant ce chiffre très inquiétant : Quatre millions de personnes ont fui le pays depuis le déclenchement de la guerre entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide 2023. La situation sanitaire est désastreuse. Ce mardi un convoi humanitaire a été attaqué. 5 personnes y ont été tuées.
Alors que Gaza est sous blocus et que les principales infrastructures – électricité, eau potable – sont à terre, comment les Gazaouis réussissent-ils à se connecter à internet ? En grande partie grâce à la solidarité de citoyens du monde entier, qui leur envoient des e-SIMS, des cartes SIM virtuelles. De notre correspondante à Ramallah,Bombardements, témoignages de médecins depuis des hôpitaux dévastés, distributions alimentaires ou choses de la vie quotidienne en temps de guerre. Les témoignages en provenance de Gaza inondent la toile depuis le déclenchement de la guerre. Certains internautes gazaouis comptent même des millions de followers. Un paradoxe, car depuis octobre 2023 et le début de l'offensive militaire, toutes les infrastructures de communication sont à terre.Certains, à l'époque, ont très vite compris que l'enclave palestinienne risquait d'être coupée du monde. C'est le cas de Moaz Mansour, ingénieur en télécommunications égyptien basé sur la côte ouest des États-Unis. « Bien que la connexion soit coupée à Gaza, on peut toujours y capter le réseau égyptien ou encore israélien. On a pris cela en considération. On s'est dit que c'était donc possible de se connecter grâce à un système de roaming », nous explique-t-il en communication via WhatsApp.En clair : Moaz achète en masse des recharges égyptiennes et israéliennes qu'il met gratuitement à la disposition des Gazaouis. Sur son site internet Gaza Online, il reçoit des dons du monde entier. Moaz Mansour dit avoir réussi ainsi à faire parvenir plus de 50 000 recharges Internet à Gaza. « On essaye de pousser les gens à faire des dons réguliers parce que c'est ce qui nous permet de continuer ce que l'on fait. On donne la priorité à la connexion sur place aux personnes qui travaillent dans le secteur médical », détaille-t-il.Comme Moez Mansour, des activistes du monde entier tentent de maintenir Gaza connecté. Jane Shi, une artiste qui vit à Vancouver, au Canada, revendique l'envoi de 18 000 SIM virtuelles vers Gaza. Internet est devenu un besoin élémentaire. « Cela peut être très dangereux de monter sur un toit, d'aller près de la mer ou de se rapprocher de la frontière pour essayer d'avoir une connexion israélienne. Les gens risquent leur vie pour avoir une connexion internet. On a entendu des récits de personnes qui ont été tuées par des bombardements israéliens alors qu'ils essayaient d'avoir un accès à Internet », raconte-t-elle.Maintenir la connexion sur place permet aux Gazaouis de rester en contact avec leurs proches. C'est aussi une façon pour ses militants de garder un œil sur ce qui se passe à Gaza. Une façon de dire aux Israéliens : « On vous voit. » « Quand il y a eu le massacre de l'hôpital Al Shifa, on a envoyé des SIM virtuelles à des journalistes qui étaient sur place », se souvient la militante canadienne. D'après les témoignages recueillis, les opérateurs israéliens tenteraient bien de couper ces connexions sans avoir réussi encore à ce stade à les empêcher complètement.À lire aussiGaza: les sauveteurs de la Défense civile en première ligne face aux victimes des bombardements israéliens
Alors que Gaza est sous blocus et que les principales infrastructures – électricité, eau potable – sont à terre, comment les Gazaouis réussissent-ils à se connecter à internet ? En grande partie grâce à la solidarité de citoyens du monde entier, qui leur envoient des e-SIMS, des cartes SIM virtuelles. De notre correspondante à Ramallah,Bombardements, témoignages de médecins depuis des hôpitaux dévastés, distributions alimentaires ou choses de la vie quotidienne en temps de guerre. Les témoignages en provenance de Gaza inondent la toile depuis le déclenchement de la guerre. Certains internautes gazaouis comptent même des millions de followers. Un paradoxe, car depuis octobre 2023 et le début de l'offensive militaire, toutes les infrastructures de communication sont à terre.Certains, à l'époque, ont très vite compris que l'enclave palestinienne risquait d'être coupée du monde. C'est le cas de Moaz Mansour, ingénieur en télécommunications égyptien basé sur la côte ouest des États-Unis. « Bien que la connexion soit coupée à Gaza, on peut toujours y capter le réseau égyptien ou encore israélien. On a pris cela en considération. On s'est dit que c'était donc possible de se connecter grâce à un système de roaming », nous explique-t-il en communication via WhatsApp.En clair : Moaz achète en masse des recharges égyptiennes et israéliennes qu'il met gratuitement à la disposition des Gazaouis. Sur son site internet Gaza Online, il reçoit des dons du monde entier. Moaz Mansour dit avoir réussi ainsi à faire parvenir plus de 50 000 recharges Internet à Gaza. « On essaye de pousser les gens à faire des dons réguliers parce que c'est ce qui nous permet de continuer ce que l'on fait. On donne la priorité à la connexion sur place aux personnes qui travaillent dans le secteur médical », détaille-t-il.Comme Moez Mansour, des activistes du monde entier tentent de maintenir Gaza connecté. Jane Shi, une artiste qui vit à Vancouver, au Canada, revendique l'envoi de 18 000 SIM virtuelles vers Gaza. Internet est devenu un besoin élémentaire. « Cela peut être très dangereux de monter sur un toit, d'aller près de la mer ou de se rapprocher de la frontière pour essayer d'avoir une connexion israélienne. Les gens risquent leur vie pour avoir une connexion internet. On a entendu des récits de personnes qui ont été tuées par des bombardements israéliens alors qu'ils essayaient d'avoir un accès à Internet », raconte-t-elle.Maintenir la connexion sur place permet aux Gazaouis de rester en contact avec leurs proches. C'est aussi une façon pour ses militants de garder un œil sur ce qui se passe à Gaza. Une façon de dire aux Israéliens : « On vous voit. » « Quand il y a eu le massacre de l'hôpital Al Shifa, on a envoyé des SIM virtuelles à des journalistes qui étaient sur place », se souvient la militante canadienne. D'après les témoignages recueillis, les opérateurs israéliens tenteraient bien de couper ces connexions sans avoir réussi encore à ce stade à les empêcher complètement.À lire aussiGaza: les sauveteurs de la Défense civile en première ligne face aux victimes des bombardements israéliens
Zuid-Korea staat aan de vooravond van vervroegde presidentsverkiezingen. Die werden uitgeschreven na de afzetting van de vorige president die de democratie buitenspel probeerde te zetten. De campagne legt diepe verdeeldheid bloot: tussen jong en oud, stad en platteland, en zelfs binnen families – die soms niet meer met elkaar praten. De inzet: democratie, economie en de buitenlandkoers van het land. We vragen Korea-kenner Remco Breuker (Universiteit Leiden) wat er op het spel staat. (10:04) Humanitaire hulp in Gaza: hulp of wapen? De mensen in Gaza snakken naar humanitaire hulp. Deze week begon de nieuwe organisatie Gaza Humanitarian Foundation (GHF) met het uitdelen van voedselpakken, maar de kritiek op de hulpverlening groeit. GHF staat volledig onder Israëlisch toezicht en distribueert hulp uitsluitend via door Israël gecontroleerde locaties. Bij een van de distributieacties werd geschoten met tientallen gewonden tot gevolg. Is er sprake van hulpverlening, of wordt humanitaire hulp hier ingezet als wapen? We bespreken het met Peter Malcontent, universitair docent aan de Universiteit Utrecht en gespecialiseerd in het Israëlisch-Palestijnse conflict. Presentatie: Laila Frank
Israël reconnaît une perte de contrôle momentanée à Gaza lors d'une distribution d'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne. Les images de ces milliers de Palestiniens se ruant sur un centre d'aide à Rafah ont été qualifiées de "déchirantes" par le porte-parole du secrétaire général de l'ONU. La distribution chaotique a fait 47 blessés. L'armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu sur la foule.
Après deux mois et demi de blocus de la bande de Gaza, la première distribution d'aide humanitaire vire au chaos. Censé éviter les détournements par le Hamas, l'organisme chargé par Israël de distribuer l'aide fait face aux soupçons quant à sa neutralité et son professionnalisme. On va plus loin avec Patricia Allémonière, Anne Corpet et Stéphane Amar à Jérusalem.
12e semaine de blocus sur Gaza. La semaine dernière, sous pression internationale, Benyamin Netanyahu a accepté de faire entrer quelques camions d'aide dans l'enclave. Leur nombre varie en fonction des jours, "une goutte d'eau dans l'océan des besoins" dénonce l'ONU. Qu'est-ce qui a pu entrer exactement ? Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Emilie Baujard du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12e semaine de blocus sur Gaza. La semaine dernière, sous pression internationale, Benyamin Netanyahu a accepté de faire entrer quelques camions d'aide dans l'enclave. Leur nombre varie en fonction des jours, "une goutte d'eau dans l'océan des besoins" dénonce l'ONU. Qu'est-ce qui a pu entrer exactement ? Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Emilie Baujard du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:07 - Journal de 12h30 - Après la levée du blocus israélien lundi, les camions chargés de denrées et médicaments ont commencé à être acheminés dans l'enclave mais au compte-goutte. La distribution a donné lieu à des scènes de cohue au sein de la population affamée.
durée : 00:15:07 - Journal de 12h30 - Après la levée du blocus israélien lundi, les camions chargés de denrées et médicaments ont commencé à être acheminés dans l'enclave mais au compte-goutte. La distribution a donné lieu à des scènes de cohue au sein de la population affamée.
In Nederland hebben politici het over een migratie- en asielcrisis. En beelden van pushbacks en migrantenbootjes in Italië en Griekenland kennen we, maar wist je dat op de Canarische Eilanden een humanitaire ramp plaatsvindt? Op de Canarische Eilanden komen de laatste jaren flink meer mensen die een levensgevaarlijke migratieroute afleggen om hun thuisland te ontvluchten. Maar de migranten die daar aankomen, wie zijn zij? Waarom kiezen ze voor de levensgevaarlijke oversteek? En hoe zit het met de inwoners van de eilandengroep? Te gast: onderzoeksjournalist Renée Boskaljon.
durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Ces jours-ci, quelques camions entrent de nouveau dans la bande de Gaza, affirme Israël, avec de la nourriture et des médicaments, mais les contraintes sont nombreuses.
durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Ces jours-ci, quelques camions entrent de nouveau dans la bande de Gaza, affirme Israël, avec de la nourriture et des médicaments, mais les contraintes sont nombreuses.
durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Ces jours-ci, quelques camions entrent de nouveau dans la bande de Gaza, affirme Israël, avec de la nourriture et des médicaments, mais les contraintes sont nombreuses.
Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet des négociations immédiates sur l'Ukraine annoncées par Donald Trump après un appel avec Vladimir Poutine, d'Israël qui a mis fin aux aides hulanitaires à Gaza, de la très large victoire de Bruno Retailleau, de l'organisation d'une primaire ouverte pour désigner le candidat en 2027 qui irait jusqu'à Reconquête, de l'union des droites, de l'interdiction des activités ludiques en prison qui a été retoquée par le Conseil d'Etat, de la construction d'une prison de haute sécurité dans la jungle guyanaise pour les narcotrafiquants et islamistes et du mariage d'étrangers en situation irrégulière ou sous OQTF. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez RTL autour du monde avec Georges Malbrunot du 16 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La BBC révèle des images satellite de terres défrichées dans le sud et le centre de Gaza pour y construire des centres d'aide humanitaire, dans le cadre d'un plan de "conquête" décidée par le gouvernement Netanyahu. Une ONG, soutenue par les Etats-Unis, veut se lancer dès la fin du mois.
durée : 00:13:00 - L'invité d'un jour dans le monde - Depuis deux mois, la bande de Gaza est privée d'aide humanitaire en raison d'un blocus israélien. En parallèle, Israël a repris son offensive militaire. On fait le point avec Amande Bazerolle, de Médecins sans frontières et Thibault Lefèvre, correspondant à Jérusalem.
durée : 00:36:05 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Depuis deux mois, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza sont privés d'aide humanitaire en raison du blocus israélien qui empêche l'entrée de toute aide extérieure. En parallèle, Israël a repris ses bombardements aériens suivis d'une offensive terrestre. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:36:05 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Depuis deux mois, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza sont privés d'aide humanitaire en raison du blocus israélien qui empêche l'entrée de toute aide extérieure. En parallèle, Israël a repris ses bombardements aériens suivis d'une offensive terrestre. - réalisé par : Thomas Lenglain
Quel est le vrai bilan de la bataille de Goma, en janvier dernier, dans l'est de la RDC ? Trois mois après la prise de cette ville par les rebelles du M23, où en est la situation humanitaire ? Patrick Youssef est le directeur régional pour l'Afrique du Comité International de la Croix Rouge (CICR). De retour d'une mission en RDC, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelque 100 jours après la prise de Goma par le M23, est-ce que la situation humanitaire est toujours aussi grave ou est-ce que les choses s'améliorent ? Patrick Youssef : la situation se stabilise de plus en plus. Évidemment, les bombardements et la conduite des hostilités ne sont plus à la même cadence à Goma et ailleurs. Mais la crainte, effectivement, que ça se dégrade encore est bien sûr sur la table.À la fin du mois de janvier, la ville de Goma est tombée après plusieurs jours de combats qui ont fait 3000 morts selon l'ONU et 600 morts selon les rebelles du M23. Quel est le vrai bilan d'après vous ? Ce que nous pouvons dire, c'est que nos équipes sur le terrain ont été témoin des conséquences humanitaires de ce conflit, que ce soient les morts, les blessés. Je pense que je n'ai jamais entendu un constat aussi dur de la part de nos collègues, ainsi que des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, qui nous ont raconté l'exploit et la difficulté de récolter les dépouilles mortelles et d'enterrer plus que 1000 corps. Donc, je ne connais pas les chiffres, mais les hôpitaux étaient déjà bien saturés et certainement les morgues ont suivi. Donc, je confirme que les chiffres sont très très difficiles à avoir à ce stade.Mais en tout cas, au moins 1000 corps ont été ramassés dans les rues de Goma ? Beaucoup plus, je pense. C'était juste cette action-là. Mais je n'ai pas les chiffres, bien sûr.Les personnes tuées à Goma sont des combattants, a affirmé le M23. Qu'en pensez-vous ? Évidemment, il y a des morts et des blessés dans les rangs des militaires, mais aussi des civils. Le nombre de blessés accueillis dans les établissements médicaux soutenus par le CICR a explosé sous ce flux massif. On entend de nos collègues que les bandages étaient coupés en trois. Les médicaments administrés dans le bloc opératoire étaient réduits. Le premier trimestre 2024 avait été marqué par d'intenses combats dans l'Est de la RDC. On avait 860 patients admis. Mais en 2025, ces chiffres ont explosé. Il y a eu trois fois plus d'admissions, autour de 2350 patients dans les quatre centres de soins de santé soutenus par le CICR.En mars dernier, à Goma, quelques 130 soldats congolais qui avaient été blessés dans les combats auraient été arrachés de leurs lits d'hôpital par le M23, disent les Nations unies. Est-ce que vous confirmez ? En fait, le rôle du CICR se limite vraiment à appuyer les structures qui offrent des soins nécessaires dont les blessés ont besoin. Bien sûr, cet événement est tragique. Le CICR n'a aucune manière de contrôler l'accès aux hôpitaux qu'il soutient avec des équipes chirurgicales. Nos équipes médicales sont là pour fournir simplement des soins aux patients, mais n'ont pas les moyens d'empêcher effectivement le transfert des blessés ou de leur garde-malade.Est-ce que vous avez des nouvelles de ces quelques 130 soldats congolais disparus ? C'est toujours un dialogue en cours effectivement avec les parties concernées. Comme vous le savez, c'est le cœur de notre travail. C'est le but d'engager un dialogue pour effectivement que ces violations ne se répètent pas.Depuis sa création, il y a bientôt 200 ans, en 1864, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre. Est-ce que vous avez pu en visiter beaucoup depuis le début de l'année ? Oui, effectivement. Je confirme que cette action est très importante pour le CICR en termes d'accès et en termes de visites répétées par le CICR. C'est d'ailleurs un des sujets qui a été abordé par la présidente du Comité international de la Croix-Rouge lors de sa visite récente à Kinshasa, pour effectivement non seulement améliorer l'accès, mais effectivement travailler avec les autorités pour l'amélioration des conditions. Nous avons vraiment un espoir, s'il y a d'autres arrestations, que le CICR soit effectivement informé et que cette action puisse être accomplie.Depuis la prise de Goma au mois de janvier, des centaines de militaires congolais, mais aussi burundais, ont été capturés par les rebelles du M23, notamment à Goma et à Saké. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ? Ce n'est pas forcément opportun pour nous de parler de notre action publiquement. Ce qu'on peut dire, c'est que c'est une question extrêmement sensible. On y travaille. De manière générale, on a accès à plein de détenus. Dans ce cas, on y travaille encore. Donc, on a ce dialogue avec l'ensemble des parties et on espère effectivement que l'accès, qui n'est pas encore à un niveau satisfaisant, continue à s'améliorer, comme il y a déjà eu du progrès récemment.Et donc, vous avez pu rassurer des familles de prisonniers ? À chaque fois que nous rencontrons un prisonnier, que nous proposons les services de messages Croix-Rouge, effectivement, on avise effectivement les familles et, dans ce cas précis, on a eu énormément de contacts justement avec, que ça soit des détenus ou des membres de famille, selon les visites, bien sûr !Des familles congolaises ?Oui, bien sûr !Et des familles burundaises ?Je n'ai pas cette information.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»
durée : 00:04:19 - Le Zoom de France Inter - La décision de Donald Trump de fermer fin janvier l'agence américaine au développement (USAID) a plongé les ONG dans une crise sans précédent, alors même que les besoins dans le monde n'ont jamais été aussi importants.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur une loi européenne contre les microplastiques, les fermetures de deux centres Médecins sans frontières (MSF) en Haïti et un accord entre Washington et Panama sur le canal. Sénégal : l'opposition boycotte la séance de questions au Parlement Les 35 députés de l'opposition dénoncent des violations du règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Ils ont donc décidé de boycotter la séance de questions d'actualité du Premier ministre Ousmane Sonko de ce lundi 14 avril. Quels sont les dysfonctionnements dénoncés ? Quel impact cette absence aura-t-elle sur l'activité parlementaire ?Avec Lea-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Pollution : l'Europe en guerre contre les microplastiques Les États membres de l'Union européenne, la Commission européenne ainsi que les eurodéputés ont trouvé un compromis pour durcir la législation contre la pollution aux microplastiques. Existe-t-il des alternatives à ces petites particules polluantes ? Cette nouvelle loi sera-t-elle plus efficace que la précédente ?Avec Igor Strauss, journaliste au service environnement-climat de RFI. Haïti : MSF ferme deux centres après une attaque ciblée À Port-au-Prince, Médecins sans frontières a décidé de fermer de deux ses centres, dans les quartiers de Turgeau et Carrefour, pour au moins trois mois après une « attaque ciblée sur un convoi clairement identifié ». À quelles conditions l'ONG pourrait-elle envisager un retour ? Quelles étaient les missions de MSF dans ces centres ?Avec Fabio Biolchini, responsable des programmes de MSF en Haïti. Canal du Panama : vers un déploiement des troupes américaines ? Un accord de trois ans renouvelables a été signé entre le Panama et les États-Unis autorisant l'armée américaine à déployer ses troupes autour du canal du Panama. Comment expliquer cet accord alors que le président José Raúl Mulino s'était dit fermé à toute présence états-unienne ? Quel sera le rôle des Américains sur place ? Avec Paul Tourret, directeur de l'ISEMAR, l'Institut Supérieur d'Économie Maritime.
durée : 00:07:22 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Depuis mars 2025, cinq pays européens ont annoncé vouloir sortir du Traité d'Ottawa (1997), qui interdit l'utilisation de "mines antipersonnel", ces armes enfouies sous terre connues pour faire plus de victimes civiles que militaires. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Julia Grignon Professeure de droit à l'université Laval (Canada) et Paris-Panthéon-Assas, directrice scientifique de l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (IRSEM)
durée : 00:06:11 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le puissant séisme du 28 mars a fait au moins 3 600 morts mais des personnes sont encore portées disparues. La junte continue de bombarder la population civile alors que le pays a besoin d'aide humanitaire. Celle-ci est parfois bloquée par l'armée ou limitée à cause du désengagement de Donald Trump.