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durée : 00:08:59 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - Alors qu'avait lieu le sommet des Nations Unies sur l'Océan le mois dernier, l'autrice Laure Limongi s'empare du sujet en nous plongeant au plus profond des abysses dans son dernier roman L'Invention de la Mer. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Laure Limongi Écrivaine
Je te propose un épisode ultra égoïste où je ne vais parler que de moi. Pourquoi ? A l'occasion de mon anniversaire. Pas de panique, je ne vais pas te faire les 40 choses que j'ai apprises, ce serait trop long et tu t'endormirais avant le numéro 24. Je te propose de faire un petit point sur ma vie, ce que j'ai appris, ce qui a changé et ce qui va changer. 40 ans, c'est un bel âge, dont la moitié à enseigner le français. Depuis 20 ans, je n'ai fait que ça et pourtant, ce métier m'a aussi permis de faire plein d'autres choses que je n'aurais jamais pensées possibles : ➡️Vivre à l'étranger grâce à mon travail, ➡️Apprendre des langues étrangères, ➡️Lancer un podcast, ➡️Créer du contenu, ➡️Faire des vidéos face caméra, ➡️Rencontrer des personnes hyper inspirantes, ➡️Être invitée à des conférences, ➡️Former plus de 3 000 personnes dans le monde, ➡️Publier des livres sur Amazon, ➡️Organiser des événements à Paris, ➡️Développer mon école dans plusieurs villes, ➡️Travailler avec des entreprises aussi prestigieuses que Google, l'OCDE, Unilever, les Nations Unies... Tu l'auras compris, j'en ai fait du chemin ces 20 dernières années et ça me fait toujours rire quand les personnes pensent que je suis juste professeure. J'ai 400 000 casquettes et je les ai eues grâce à ce métier. Je te donne rendez-vous dans le podcast pour découvrir mon épisode le plus égoïste.“Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. Il y a 3 manières de soutenir ce podcast pour qu'il continue à être libre, indépendant et rebelle : 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes au format PDF, à 6 épisodes secrets par an, la newsletter privée en français et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord. https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les transcriptions du podcast sont disponibles dans les livres “Le français avec Yasmine” sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasminePour aller encore plus loin et améliorer ton français avec moi, je te donne rendez-vous dans mes cours et mes formations digitales. Je donne des cours particuliers (en ligne et à Paris) et des cours en groupe en ligne. Rendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️ Rendez-vous sur les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans la traque. Cette semaine, découvrez une histoire, prête à vous entraîner dans l'exploration d'un parcours criminel, saisissant. Retraçons ensemble le parcours criminel de l'un des escrocs les plus emblématiques de l'histoire de France, Marco Mouly. Parti de rien, il est connu pour avoir mis en place un système de fraude à la taxe carbone, et est responsable de l'un des plus grands détournements financiers de l'histoire. Condamné à 8 ans de prisons en 2019, il décide de s'enfuir. Débute alors un véritable jeu avec la police. Une histoire pleine de rebondissements. Une vie de millionnaire 11 décembre 1997, la date est historique. 84 pays des Nations Unies s'accordent pour lutter contre le changement climatique. Il est urgent de réduire les émissions de CO2. Et tous les pays du monde sont d'accord : les gros pollueurs doivent payer. L'idée, c'est d'attribuer des quotas de CO2 aux entreprises. Tout le monde s'y retrouve et petit bonus, ce mouvement crée de fait un nouveau marché financier, très prometteur. Qu'importe le produit, dès qu'un nouveau marché émerge, les gars de Belleville ne sont jamais loin. Ils tendent l'oreille, toujours à l'affût… Le bruit court que le marché du carbone pourrait bien être le nouvel eldorado des arnaqueurs… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : le rêve éphémère d'un garçon brillant (1/4) [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : la descente aux enfers (2/4) [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : un serial killer (3/4) [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : fin de la cavale (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Capucine Lebot Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'émission 28 minutes du 14/07/2025 Le meilleur de 28' dans une émission spéciale best of !Découvrez ou redécouvrez des invités qui nous ont rendu visite ces dernières semaines sur le plateau de 28 Minutes. Au programme : le réalisateur et comédien Thomas Ngijol et son nouveau film “Indomptables” ; le conseiller pour les océans au Pacte mondial des Nations Unies, Vincent Doumeizel, pour nous parler du plancton comme sauveur de l'humanité ; le naturaliste et entrepreneur, Benjamin Allegrini, qui évoque l'ADN environnemental, cette révolution qui aide à protéger les espèces menacées ; Naoki Urasawa, la légende du manga aux 120 millions d'exemplaires vendus ; l'auteure-compositrice-interprète Jeanne Cherhal et l'infirmière, experte des plaies tumorales à l'Institut Curie Isabelle Fromantin, qui nous présente des chiens détecteurs de cancer et apaisants pour les soignants.Nous revenons également sur un des sujets qui a marqué l'actualité récente : Avec l'affaire Perrier, peut-on encore faire confiance à l'eau que nous buvons ?Sans oublier, les chroniques de Marie Bonnisseau et de Xavier Mauduit ! 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 juillet 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Dans la région de Kindia, à 140 km de Conakry, le suivi de la santé infantile constitue un défi majeur. Difficultés d'accès aux services de soins, manque de structures de santé et de personnel formé, pauvreté et pratiques néfastes, sont autant d'obstacles à l'épanouissement des enfants de 0 à 3 ans. Pour répondre à ces problématiques, le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) soutient un programme local de développement de la petite enfance : prévention de la malnutrition chronique, sensibilisation à l'importance de l'allaitement maternel et de la vaccination, lutte contre le paludisme et les maladies infantiles liées à l'eau, mais également préapprentissage par le jeu et stimulation intellectuelle et motrice des petits… Si cette initiative est une réussite, c'est notamment parce que l'éducation parentale s'appuie sur la dynamique communautaire. Les activités sont mises en place par des groupements de femmes et des relais communautaires sous la supervision des agents de santé. Cela passe par un soutien contre la malnutrition, mais aussi par des activités d'éveil, en particulier pendant la période critique des 1000 premiers jours, comme l'explique Dr Théophile Bansimba, chef nutrition du Fonds des Nations unies pour l'enfance Guinée : « De la conception à l'âge de 2, voire 3 ans, lorsque l'enfant est bien nourri, bien soigné, bien stimulé, ça nourrit le cerveau, ça facilite les connexions synaptiques, qui coordonnent le bien-être, la motricité, la sociabilité, le langage. »
durée : 00:08:28 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Kevin Dufreche - Vincent Doumeizel, conseiller pour les océans aux Nations Unies, était l'invité de France Inter ce samedi. Dans son “Manifeste du plancton” (Les équateurs), il appelle à s'intéresser à cette multitude d'espèces, indispensables à la vie sur Terre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Invité : - Jean-Louis Etienne, médecin-aventurier Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:59:23 - Le 6/9 - Ce matin sur France Inter, À 7h50 : Vincent Doumeizel, conseiller pour les océans aux Nations Unies et auteur de “Le manifeste du plancton” (Les équateurs). À 8h20, Comment expliquer la baisse de la natalité ? Avec Hélène Périvier, présidente du HCFEA et Patrick Rozenberg, Gynécologue obstétricien. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans ce 72e épisode de Impôts et Justice Sociale, le podcast du Tax Justice Network consacré aux enjeux de justice fiscale et sociale, nous explorons l'Indice d'opacité financière, mis à jour en 2025. Cet indice évalue dans quelle mesure les juridictions contribuent à l'opacité financière mondiale, privant ainsi les pays – notamment du Sud global – des ressources nécessaires au financement de leur développement. Il permet de comprendre quels pays facilitent l'évasion fiscale, le blanchiment d'argent et la dissimulation de patrimoine, au détriment de l'intérêt collectif. Nous abordons plus spécifiquement la question centrale de la transparence sur les bénéficiaires effectifs et la manière dont cet outil peut être utilisé pour soutenir le plaidoyer pour une coopération fiscale mondiale plus juste, alors que les négociations ont déjà sérieusement à l'ONU. Pour en parler, nous accueillons: Gonzalo Villanueva, analyste juridique au Tax Justice Network, spécialiste des politiques fiscales comparées. Sergio Chaparro-Hernandez, responsable des politiques publiques internationales et du plaidoyer mondial, particulièrement engagé dans les négociations en cours sur une convention fiscale au sein des Nations Unies. Un épisode pour comprendre comment les règles internationales sont détournées, et pourquoi la transparence financière reste un enjeu central pour la justice mondiale. Pour les voix française, l'épise a obtenu la contribution essentielle de Mario Cuenda Garcia, qui jusque là était chercheur associé chez Tax Justice Network, et Leonore (Leo) Schick, journaliste, productrice de contenus de plaidoyer et associée à la production des podcast de Tax Justice Network. Notre site web avec tous nos podcasts: https://podcasts.taxjustice.net/fr/production/impots-et-justice-sociale/
Dans un monde marqué par des conflits de plus en plus violents, la justice internationale semble plus que jamais nécessaire… et pourtant, elle reste souvent mal comprise.Quelle est la différence entre la Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice ? Quels crimes peuvent-elles juger ? Quelles sont les obligations des États dans ce domaine ?Pour mieux comprendre les grands principes de la justice internationale et ses limites dans le contexte actuel, Alexandre Carette, d'ONU Info Genève, a rencontré Johann Soufi, du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et spécialiste des questions de justice internationale.
« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie
10.000 personnes dont le pays est condamné, englouti d'ici 2100 par la montée des eaux : aux îles Tuvalu, dans le Pacifique, le tiers des habitants a d'ores et déjà demandé un visa pour l'Australie. Les 280 bénéficiaires seront tirés au sort. Le changement climatique rend de nombreux territoires de plus en plus inhospitaliers. Faut-il dès lors créer un statut spécifique de réfugié climatique ? Quels dispositifs existent pour la prise en charge de ces déplacés ? Alors que parfois leurs propres États sont menacés de disparition, qui est responsable de leur situation ? Pour en débattre : - Dina Ionesco, travaille pour l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, spécialiste des questions de l'asile, de la migration et du changement climatique. Co- autrice du 1er Atlas des Migrations environnementales aux presses de sciences Po - Baptiste Filloux, chef de Pôle campagne et Plaidoyer solidarités internationales chez Oxfam - Thibaut Fleury Graff, professeur de droit public à l'Université Panthéon-Assas.
Le vendredi 27 juin 2025, l'assemblée Corse a reconnu l'existance de la Palestine, dans une motion intitulée « soutien au peuple palestinien et violations du droit international par l'État israélien dans la bande de Gaza ». À travers cette motion la Corse « reconnaît officiellement l'Etat de la Palestine dans les frontières de 1967 ». La France, elle, ne reconnaît toujours pas cet état…. La Palestine coche bien toutes les cases pour être reconnue comme Etat. L'Autorité palestinienne se situe à Ramallah en Cisjordanie occupée… En 1988, le Président palestinnien, Yasser Arafat, avait accepté la solution à deux états en acceptant la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Quelles sont les conditions pour être reconnu comme Etat ? Combien de pays reconnaissent aujourd'hui la Palestine ? Qu'est-ce que ça change si la France reconnaît la Palestine ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Pourquoi le Rassemblement National est-il régulièrement accusé d'antisémitisme ? Qu'est-ce que le projet Périclès, pour donner le pouvoir à l'extrême droite ? Qu'est-ce que le “backlash” ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10.000 personnes dont le pays est condamné, englouti d'ici 2100 par la montée des eaux : aux îles Tuvalu, dans le Pacifique, le tiers des habitants a d'ores et déjà demandé un visa pour l'Australie. Les 280 bénéficiaires seront tirés au sort. Le changement climatique rend de nombreux territoires de plus en plus inhospitaliers. Faut-il dès lors créer un statut spécifique de réfugié climatique ? Quels dispositifs existent pour la prise en charge de ces déplacés ? Alors que parfois leurs propres États sont menacés de disparition, qui est responsable de leur situation ? Pour en débattre : - Dina Ionesco, travaille pour l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, spécialiste des questions de l'asile, de la migration et du changement climatique. Co- autrice du 1er Atlas des Migrations environnementales aux presses de sciences Po - Baptiste Filloux, chef de Pôle campagne et Plaidoyer solidarités internationales chez Oxfam - Thibaut Fleury Graff, professeur de droit public à l'Université Panthéon-Assas.
L'émission 28 minutes du 02/07/2025 Aide au développement : les pays riches ont-ils laissé tomber les plus pauvres ?Du 30 juin au 3 juillet, les Nations Unies organisent la quatrième conférence sur le financement du développement, dans un contexte particulièrement délétère pour l'aide au développement. 40 milliards de dollars ont été supprimés du budget de l'USAID (l'agence américaine d'aide au développement) par l'administration Trump depuis janvier 2025, alors que les États-Unis étaient les principaux donateurs d'agences onusiennes et d'ONG. La France n'est pas épargnée : prise en tenaille entre les économies prévues par la loi de finances 2025 et la course au réarmement, l'Agence française de développement (AFD) se voit privée de 2 milliards d'euros, soit un tiers de son budget. Pour décrypter ces enjeux, nous recevons Jean-Michel Sévérino, ancien directeur de l'AFD et président du conseil de surveillance d'Investisseurs et partenaires, un fond dédié au développement des petites et moyennes entreprises en Afrique. Condamnation de Boualem Sansal : la France doit-elle hausser le ton avec l'Algérie ?Lundi 30 juin, le journaliste français Christophe Gleizes a été condamné à 7 ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme", alors qu'il réalisait un reportage pour "So Foot". Il lui est reproché des faits datant de 2024 : s'être entretenu avec l'ancien président d'un club de football, depuis devenu un leader indépendantiste kabyle. Le lendemain, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal écopait, lui, de 5 ans d'emprisonnement en appel pour "atteinte à l'unité nationale" car il a estimé, dans un entretien accordé au média français d'extrême-droite "Frontières", que l'Algérie avait hérité de territoires marocains suite à la colonisation française. Ces condamnations s'inscrivent dans des tensions diplomatiques jamais vues entre Paris et Alger. Celles-ci ont débuté à l'été 2024, quand Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, une région disputée entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie. Paris dénonce une "posture d'escalade" de la part d'Alger mais s'interroge sur la marche à suivre, entre prudence diplomatique et fermeté. Enfin, alors que le fabricant français de cœurs artificiels Carmat annonce son placement en redressement judiciaire, Théophile Cossa nous explique le fonctionnement de cette innovation biomédicale. Marjorie Adelson nous emmène en Suisse, où des scientifiques congèlent des milliers d'excréments humains pour sauver la diversité du microbiote humain. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
C'est ce vendredi 27 juin que les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda doivent signer un accord de paix à Washington, en présence de leur homologue américain, Marco Rubio. Jusqu'à ce jour, à la demande des États-Unis, les termes de l'accord sont restés secrets. Mais le chercheur américain Jason Stearns a réussi à en connaître les grandes lignes. Jason Stearns est le co-fondateur de l'institut congolais de recherches Ebuteli. Il enseigne aussi à l'université Simon Fraser, au Canada. En ligne des États-Unis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Jason Stearns, quelles sont les grandes lignes de l'accord qui doit être signé ce vendredi ? Jason Stearns: On ne connaît pas le contenu exactement. Mais ce que nous pensons, c'est que ce sera un accord comme beaucoup d'autres accords dans les deux décennies passées entre le Rwanda et la RDC. Il sera basé sur le principe que le Rwanda se retire et que le Congo mène des opérations contre les FDLR, ce groupe de rebelles rwandais. Donc c'est le point, je pense, le plus important de l'accord. Parmi les points les plus controversés pendant les négociations, je pense, il y a eu le fait que cela soit mené simultanément, c'est à dire que le Rwanda retire ses troupes et que, d'une façon simultanée, la RDC commence les opérations contre les FDLR. Le problème avec cela, c'est que, comme c'est simultané, les deux côtés peuvent dire que l'autre n'a pas tenu ses promesses et que le Rwanda puisse dire que l'armée congolaise n'a pas assez fait contre les FDLR. Cela est d'autant plus vrai que les FDLR se trouvent, une grande partie au moins des FDLR, se trouvent sur le territoire contrôlé par le M23 et l'armée rwandaise actuellement. Donc c'est parmi les grands défis je pense, et il y a des autres aspects de l'accord aussi, le fait que le Rwanda devrait pousser le M23 à se retirer des grandes villes, dont Goma et Bukavu surtout, et le fait que le Congo devrait permettre aux M23 de se convertir en parti politique et de participer à la démocratie congolaise et, en même temps, le fait de laisser les combattants du M23 soit rejoindre un processus de démobilisation ou, au cas par cas, rejoindre l'armée nationale. Et à court terme, est-ce qu'il y a un mécanisme qui va s'assurer que l'armée rwandaise et les rebelles FDLR vont bien quitter le terrain du Nord et du Sud-Kivu ? Il y a un mécanisme conjoint de vérification qui sera mis en place par les deux pays avec une participation des États-Unis. Il faut dire que le calendrier pour la mise en œuvre de cet accord est ambitieux. Ça va se traiter dans les prochains trois mois. Et donc, pendant ces trois mois, il y aura une participation des États-Unis. Et je pense aussi que les pays de la sous-région pourraient justement veiller à ce que les deux côtés sont en train de mettre en œuvre les accords. Et si les États-Unis rentrent dans ce mécanisme conjoint, est-ce à dire que les satellites d'observation américains vont aider à vérifier tout ça ? Je pense, car c'est depuis 2023 que les États-Unis se sont vraiment engagés et je pense que ça va continuer pour la collecte des informations. Qu'est-ce qui garantit que l'armée rwandaise et les FDLR vont se retirer du champ de bataille ? Il n'y a pas de garantie comme tel. Donc je pense qu'il faut se poser la question : Qu'est-ce qui motive le Rwanda et la RDC à signer cet accord aujourd'hui ? Donc je pense qu'il y a des bâtons et des carottes. Les carottes sont surtout d'ordre économique. Donc, les Etats-Unis ont promis toute une série d'investissements dans la région. Côté minerai, il y a des compagnies privées américaines qui seraient prêtes à investir dans les mines à l'est de la RDC. Mais le traitement et l'exportation des minerais se feraient à partir du Rwanda. Donc comme ça, les deux côtés seraient encouragés d'investir dans la paix et pas dans l'instabilité. Alors l'un des problèmes, Jason Stearns, c'est que les rebelles du M23 ne sont pas conviés à la signature de l'accord de ce vendredi à Washington. Est-ce que ce n'est pas préoccupant ? C'est préoccupant dans le sens que le Rwanda pourra toujours dire que, voilà, ils ont tenu leur côté de l'accord. Si les M23 ne mettent pas l'accord en œuvre, ce n'est pas leur problème, comme ils ne contrôlent pas les M23. Or, nous savons que le Rwanda a une forte implication dans la gestion du M23, si on peut le dire ainsi. Mais le Rwanda pourrait toujours nier cela. Alors en effet, le gouvernement congolais espère que, si l'armée rwandaise se retire du terrain, le M23 va s'effondrer. Mais est-ce que c'est si simple que cela ? Ce n'est pas si simple dans le sens que, dans les mois passés, le M23, surtout depuis la prise de Goma, a mené des opérations très sérieuses pour recruter des milliers de nouvelles recrues, pour amener toute l'élite locale dans des camps de formation, pour mettre en place une administration parallèle sur le terrain avec des services de taxation, des services d'administration pour peser sur les chefs coutumiers, afin qu'ils se réorientent vers le M23. Donc il sera difficile de démanteler tout cela. Et donc je pense qu'il est important, pas seulement que l'accord soit signé, mais que, dans la mise en œuvre de cet accord, il y ait un suivi, pas seulement des Etats-Unis, mais de tous les autres acteurs impliqués de la sous-région et des Nations Unies et de l'Union africaine pour veiller à ce que le M23 aussi rejoigne le processus de paix. Avec Joseph Kabila et Corneille Nangaa ? Leur sort n'a pas été évoqué par cet accord, donc c'est parmi les grandes inconnues. À lire aussiVers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»
Dans cet épisode de la FAO en Bref : le conflit, la maladie et les déplacements de population portent l'insécurité alimentaire et la malnutrition à des niveaux alarmants dans certaines régions du Soudan du Sud, révèle un nouveau rapport ; la FAO a publié l'évaluation mondiale la plus détaillée à ce jour des stocks halieutiques marins, montrant que des progrès sont réalisés dès lors que la gestion des pêches est efficace ; et les Nations Unies reconnaissent trois grands projets de restauration marine en Afrique de l'Est, au Mexique et en Espagne comme des modèles mondiaux pour la relance de la vie sous l'eau. Producteurs: Flora Trouilloud, Heriberto Araujo, Ruki Inoshita Présentatrice: Flora Trouilloud Supervision éditoriale: Ho Tszmei © FAO/Kurt Arrigo
« Coupes budgétaires, réduction des effectifs et relocalisations sont au menu de l'initiative de réforme ONU 80 lancée par le secrétaire général, Antonio Guterres, le 11 mars dernier », explique laconiquement le site internet des Nations unies (ONU). Lancée il y a trois mois, les impacts économiques de la réforme ONU 80 se font déjà sentir. Confrontées à une crise majeure, les Nations unies doivent faire face à la multiplication des conflits sur le terrain. Cependant, l'ONU a opéré une réduction drastique de son plan d'aide humanitaire mondial pour l'année 2025, en raison des « coupes budgétaires les plus importantes jamais opérées » ; il passe de 44 milliards de dollars demandés à 29 milliards de dollars. La réforme ONU 80, elle, prévoit des coupes dans les équipes d'au moins 20%. Dans un courrier envoyé aux personnels des Nations unies, Rosemary Di Carlo et Jean-Pierre Lacroix, diplomates au sein de l'organisation préviennent : « Il ne s'agit pas d'une situation temporaire : c'est structurel ». « Cela va être indubitablement un moment difficile pour chacun de nous », reconnaissent-ils. Cette humanitaire a accepté de témoigner, mais a préféré rester anonyme, dans l'espoir de retrouver un emploi aux Nations unies. Elle travaille dans une mission de l'ONU et a été prévenue, le 1ᵉʳ juin, que son contrat serait résilié dès la fin du mois. « Je pense que personne ne s'attendait à ce que les choses prennent une tournure aussi radicale. Des milliers de personnes ont été licenciées. Il y a peut-être 80 expatriés, mais il y a aussi des centaines de salariés locaux, explique-t-elle. Les gens sont, à juste titre, extrêmement contrariés et frustrés, car l'effet sur la vie des gens au niveau local est très profond. À l'heure actuelle, c'est sans doute endémique aux Nations unies. Il y a un manque de communication directe, ce qui rend certains processus inutilement opaques. » Des coupes drastiques et rapides La réduction substantielle des aides américaines, une crise de liquidités au sein du système onusien et un besoin de réforme général justifient ces coupes drastiques. Thomas Byrns est à la tête de MarketImpact, un cabinet de conseil humanitaire. Il suit la refonte en cours et tente de compiler l'ensemble des données dispersées. « Il ne fait aucun doute que le système humanitaire doit être réformé, mais ce à quoi nous assistons est très brutal », analyse-t-il. « Au sein des Nations unies, le Programme alimentaire mondial, la plus grande agence humanitaire, a dû supprimer 25 à 30% de ses effectifs mondiaux. L'Organisation mondiale de la santé a dû réduire de 25% ses programmes d'urgence. Il n'y a pas de temps pour la négociation, car dans de nombreux cas, les activités ont été immédiatement gelées. C'est pourquoi l'impact est si dévastateur », poursuit Thomas Byrnes. Des impacts sur les économies locales Pour le spécialiste, la géographie des conflits, des besoins et des missions indiquent que le continent africain est sans doute le plus touché par cette réforme de l'ONU. Les conséquences sont directes sur les emplois et activités humanitaires, mais cela touche également l'ensemble des sous-traitants locaux, ainsi que l'économie des localités dans lesquelles ces travailleurs étaient basés. C'est ce dont fait part Jacques Mukena, spécialiste gouvernance et économie à l'Institut congolais Ebuteli. « Leur départ va forcément avoir un impact. Il n'y aura plus autant de demande sur les logements très chers, il n'y aura plus forcément de demande sur des produits qu'ils ont introduits. La liste est très longue », recense-t-il. Et de prendre un exemple : « Je peux prendre l'exemple des Nations unies, qui roulent généralement en 4x4. Quand ils arrivent dans un endroit comme Kalemie, où il n'y a pas forcément de garage ou des boutiques de pièces détachées pour les 4x4, il n'y aura plus une forte demande comme avant. » Autre exemple : celui des sociétés de gardiennage et des compagnies de sécurité, très sollicitées par les personnels des Nations unies. « Il n'y aura peut-être plus une forte demande de tous ces services-là. Il y a beaucoup de choses qui vont changer localement », insiste l'expert. Selon des modélisations internes révélées par The Economist, le système onusien pourrait se retrouver à court de liquidité dès le mois de septembre 2025. À écouter aussiL'ONU reste-t-elle indispensable?
La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ». Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ». 25 pays, dont le Sénégal.
La Journée des gens de mer est célébrée officiellement par les Nations Unies le 25 juin. Cette année, l'Organisation maritime internationale lance la campagne "Mon navire sans harcèlement", une initiative visant à promouvoir une culture du respect et une tolérance zéro à l'égard de l'intimidation et du harcèlement en mer.Dans un entretien accordé à ONU Info, Karine Langlois, responsable de la communication numérique à l'OMI, parle de cette campagne.Elle revient également sur le rôle essentiel que jouent les gens de mer dans le commerce mondial et les conditions de travail difficiles qu'ils ont connues quand la pandémie de Covid-19 a paralysé le monde. Entretien réalisé par Jérôme Bernard
Elles volent dans l'eau comme des oiseaux marins, s'approchent parfois avec curiosité, vivent des dizaines d'années et peuvent mesurer plus de 6 mètres d'envergure… Les raies manta fascinent.Dans cet épisode captivant, Lucie reçoit Alice Carpentier, biologiste marine et fondatrice de l'association Mantas de Polynésie. Nous avions rencontré Alice l'année dernière, à Moorea, pendant le stage de Lucie. Il se trouve qu'Alice est de passage en France métropolitaine pour une conférence qu'elle a donnée dans le cadre de la conférence des Nations Unies sur les océans (Nice, juin 2025).Ensemble, Lucie et Alice nous emmènent au cœur des lagons turquoise de Polynésie française, à la rencontre d'un animal aussi majestueux que vulnérable.Comment reconnaître une raie manta de récif d'une raie manta océanique ? Pourquoi certaines mantas changent de couleur ? Comment identifier un individu à partir de ses taches ventrales, comme on reconnaît un dalmatien ?Vous découvrirez tout cela, mais aussi :l'intelligence sociale des raies manta,leur cycle de vie, leurs stratégies de reproduction et d'alimentation,les avancées scientifiques permises par la photo-identification participative,les enjeux de conservation, entre blessures par hélices, pêche illégale et pression touristique croissante,les actions mises en œuvre localement pour allier tourisme, éducation et préservation.Alice partage aussi les coulisses d'un programme de suivi exceptionnel, qui combine missions scientifiques, sensibilisation dans les écoles et collaborations avec les populations locales.Vous entendrez parler d'individus suivis depuis plus de 20 ans, de bébés mantas curieux, et d'initiatives concrètes pour préserver cet emblème marin de la Polynésie française.Cet épisode est une immersion rare et précieuse dans le monde des mantas. Il parle de science, de passion, d'engagement… mais surtout, de notre lien à préserver avec le vivant.
L'émission 28 minutes du 19/06/2025 Renaud Piarroux : le "Sherlock Holmes" des microbesQuels organismes invisibles, et pourtant extrêmement puissants, ont joué un rôle majeur dans l'histoire des sociétés humaines ? Qu'il s'agisse de la peste, du choléra, ou encore de la tuberculose, les microbes ont influencé le destin de l'humanité aux quatre coins du globe. Renaud Piarroux, médecin, épidémiologiste et chef de service parasitologie-mycologie à la Pitié-Salpêtrière, leur rend leurs lettres de noblesse dans son dernier ouvrage, “Sapiens et les microbes, les épidémies d'autrefois. Des origines à 1918” (CNRS Éditions). L'épidémiologiste met en lumière l'interdépendance entre les épidémies et certains tournants historiques, comme la conquête des Amériques par Christophe Colomb ou la Guerre de Cent ans. Il décrit aussi la manière dont la perception des microbes a évolué avec le temps. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, les épidémies “étaient considérées comme des calamités sur lesquelles les populations n'avaient aucune prise, si ce n'est appliquer à la lettre la parole divine”. Iran, Gaza, G7 : le multilatéralisme est-il définitivement mort ?Le 24 octobre 1945 naissaient les Nations Unies, organisation ayant pour but de faire vivre le multilatéralisme pour maintenir la paix. 80 ans plus tard, alors que plusieurs guerres font rage sur la scène mondiale, que reste-t-il du droit international hérité de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Le conflit ouvert entre Israël et l'Iran, débuté dans la nuit du 13 juin avec des frappes israéliennes contre des sites militaires et nucléaires iraniens, ravive le débat autour d'une notion : la guerre "préventive". Cette question avait occupé la scène internationale en 2003 lors de l'invasion américaine de l'Irak, les États-Unis ayant prétexté la possession d'armes de destruction massive par le régime iraquien pour justifier leur action unilatérale. 20 ans après cette offensive aux conséquences dramatiques pour les populations civiles et la région, l'unilatéralisme est-il devenu la nouvelle norme mondiale ?On en débat avec Anne-Cécile Robert, directrice adjointe au "Monde diplomatique", Florian Louis, historien des relations internationales et Bernard Guetta, député européen Renew, spécialiste de géopolitique. Enfin, Xavier Mauduit nous conte l'histoire du "pénis de Titan” qui a fleuri dans un jardin botanique près de Nancy. Marie Bonnisseau décrypte une polémique visant les fans du groupe Oasis, décrits comme des “ivrognes en surpoids” par le conseil municipal d'Édimbourg dans des documents internes.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 19 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 19/06/2025 Iran, Gaza, G7 : le multilatéralisme est-il définitivement mort ?Le 24 octobre 1945 naissaient les Nations Unies, organisation ayant pour but de faire vivre le multilatéralisme pour maintenir la paix. 80 ans plus tard, alors que plusieurs guerres font rage sur la scène mondiale, que reste-t-il du droit international hérité de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Le conflit ouvert entre Israël et l'Iran, débuté dans la nuit du 13 juin avec des frappes israéliennes contre des sites militaires et nucléaires iraniens, ravive le débat autour d'une notion : la guerre "préventive". Cette question avait occupé la scène internationale en 2003 lors de l'invasion américaine de l'Irak, les États-Unis ayant prétexté la possession d'armes de destruction massive par le régime iraquien pour justifier leur action unilatérale. 20 ans après cette offensive aux conséquences dramatiques pour les populations civiles et la région, l'unilatéralisme est-il devenu la nouvelle norme mondiale ?On en débat avec Anne-Cécile Robert, directrice adjointe au "Monde diplomatique", Florian Louis, historien des relations internationales, Bernard Guetta, député européen Renew, spécialiste de géopolitique. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 19 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En 2013, l'Uruguay devient le premier pays au monde à légaliser la vente et la culture du cannabis. Une décision qui reflète la volonté de l'État de contrôler cette drogue et de veiller à la santé publique, même si le "modèle uruguayen" doit tout de même faire face à certaines limites. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Luis Rivera Velez Chercheur postdoctoral au Centre d'études mexicaines et centraméricaines (CEMCA, Mexique) ; Deborah Alimi Experte indépendante auprès des Nations Unies, fondatrice de l'initiative Daleth research, et coordinatrice scientifique du programme Inserm - Ehess "Dorgues, sciences sociales et sociétés" ; Marie Jauffret-Roustide Sociologue et politiste, chargée de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)
According to the United Nations, governments around the world are struggling to counter hate speech. - Selon les Nations Unies, les gouvernements du monde entier ont du mal à lutter contre les discours de haine.
durée : 00:03:53 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Patricia Ricard, la Présidente de l'Institut Océanographique Paul Ricard, dresse un bilan de la troisième conférence des Nations unies sur les océans (Unoc-3) qui s'est tenue à Nice du 8 au 13 juin 2025.
Ce vendredi 13 s'est achevée la 3ème Conférence des Nations-Unies sur les Océans à Nice. Il était question d'Aires Marines Protégées, de futur Traité de Protection de la Haute Mer, mais aussi de pollution plastique. Autant de sujets cruciaux tant le moment s'inscrit dans l'urgence absolue pour des Océans en surchauffe, en "ébullition" pour reprendre le terme du Président de la République Emmanuel Macron. Bien que l'UNOC ne soit pas une COP, et que l'on n'y négocie pas des traités, les Etats ont pris des engagements, une COP Océan va également avoir lieu prochainement. On fait le point sur une semaine de négociations avec l'ONG BLOOM. Fabien Randrianarisoa, responsable des pêches industrielles est avec nous. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Afrique de l'Ouest, la culture du fonio est bien plus qu'une simple activité agricole, c'est un symbole de résilience et d'héritage culturel. Cheffe Binta, une cheffe primée et promotrice de la cuisine nomade, aide les femmes agricultrices du Ghana à valoriser cette céréale ancienne. Grâce à la Fulani Kitchen Foundation et au soutien de la FAO, elle aide les communautés à renforcer la sécurité alimentaire et à façonner un avenir durable, tout en célébrant les traditions culinaires. Producteurs: Flora Trouilloud, Ruki Inoshita, Heriberto Araujo Présentatrice: Flora Trouilloud Doublage: Ange Soubirous Tambineza Son : Eric Deleu Supervision éditoriale : Tszmei Ho ©FAO/Fanjan Combrink
C dans l'air l'invitée du 13 juin 2025 avec Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.Ce vendredi s'achève la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica à Nice, en présence d'une soixantaine de chefs d'Etat. L'occasion pour Agnès Pannier-Runacher de dresser le bilan de ce sommet crucial pour ces écosystèmes marins qui recouvrent 70% de notre planète, apportent 50 % de nos besoins en oxygène et absorbent 90 % de l'excès de chaleur généré par les activités humaines.L'une des grandes avancées de cette conférence, permise par la France est le Traité sur la haute mer, dont l'objectif est de protéger ressources marines et la biodiversité dans les eaux internationales. Emmanuel Macron a garanti qu'il « rentrera en vigueur le 1er janvier 2026 ».Une avancée qui tranche avec de nombreux reculs sur le plan national : suspension de MaPrimRenov, suppression des ZFE, remise en cause du zéro artificialisation nette... Ce matin, le ministre de l'Industrie Marc Ferracci a même questionné la date d'interdiction de vente de voitures thermiques neuves en Europe.Autant d'arbitrages à réaliser dans un cadre budgétaire contraint. Agnès Pannier-Runacher,ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, reviendra sur autant d'enjeux pour l'avenir de notre planète.
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est présente en Syrie et aide les gens affectés par les années de conflit à reconstruire leur vie.Dans un entretien accordé à Emma Chevalier Trager-Lewis, d'ONU Info, la porte-parole du HCR en Syrie, Céline Schmitt, explique comment l'agence onusienne apporte une assistance concrète dans le cadre de la reconstruction des maisons.Elle s'est rendue récemment à Alep pour rencontrer une famille qui a reçu un soutien de la part du HCR pour reconstruire son appartement. « C'était vraiment formidable de voir l'impact que ce soutien peut voir ».
Le 29 mars 1988, Dulcie September est assassinée au 28 rue des Petites Ecuries dans le Xe arrondissement de Paris. C'est à cette adresse qu'elle militait contre l'apartheid qui sévissait dans son pays d'origine, l'Afrique du Sud. Depuis son arrivée en France, elle enquêtait aussi sur les liens entre les deux pays, en plein embargo militaire décrété par les Nations Unies contre le régime de Pretoria. Dulcie September savait que son travail dérangeait. Elle se sentait surveillée, menacée. L'enquête ouverte pour assassinat est rapidement classée. Et encore aujourd'hui, son crime n'a jamais été élucidé. Au grand dam de ses proches et de sa famille. La voix du crime de ce premier épisode sur l'assassinat de Dulcie September, c'est Jacqueline Dérens, amie et collaboratrice de la militante anti-apartheid dans les années 80. Elle raconte au micro de Marie Zafimehy "le choc terrible" qu'a été la mort de Dulcie September, et les débuts de la première enquête ouverte par la justice française.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:00:21 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - À 5h45 : Marie Deymier, biscuitière dans l'entreprise familiale Deymier À 6h20 : Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés
durée : 00:06:11 - L'invité de 6h20 - Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, était l'invité de France Inter ce jeudi, à l'occasion de la publication du rapport annuel du HCR sur les tendances mondiales. - invités : Filippo Grandi - Filippo Grandi : Haut Commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:38:22 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - La conférence de Nice s'ouvre dans un contexte critique. Les océans sont soumis à des pressions sans précédent : réchauffement, acidification, surexploitation des ressources. La responsabilité incombe aux États, mais les réponses restent fragmentées. Quel est l'état réel des mers aujourd'hui ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Niki Aloupi Professeur de droit international public à Panthéon-Assas, membre de la commission juridique et technique de l'AIFM; Christophe Prazuck Directeur de l'Institut de l'Océan
durée : 00:06:57 - franceinfo junior - Alors que la Conférence des Nations unies sur l'océan se tient jusqu'au 13 juin à Nice, l'émission franceinfo junior invite Vincent Doumeizel, auteur du "Manifeste du plancton" et conseiller pour les océans au Pacte mondial des Nations Unies.
Avant l'ouverture officielle des travaux de la 3e Conference des Nations Unies sur l'océan, lundi, la journée a débuté par une cérémonie rituelle. L'activiste climatique polynésien Ludovic Burns Tuki a soufflé dans un pu, une conque marine traditionnellement utilisée dans la navigation océanienne. « C'est une façon d'appeler chacun à se rassembler », a-t-il expliqué. « Je souffle avec le soutien de nos ancêtres ».Né à Tahiti de parents originaires des Tuamotu et de l'île de Pâques, M. Tuki voit dans l'océan à la fois une frontière et un lien. « Nous ne sommes pas que des États. Nous devons penser comme un système collectif. Il n'y a qu'un seul océan, un seul peuple, un avenir commun ».(Interview : Ludovic Burns Tuki, activiste climatique polynésien; propos recueillis par Fabrice Robinet)
"Des dauphins, des puffins, des mérous... C'est une bulle de nature et pourtant on est entre Saint-Tropez et Marseille. Les gens disent que c'est un miracle", s'enthousiasme Sophie-Dorothée Duron, directrice du parc national de Port-Cros. Ici, navigation, pêche et autres activités humaines sont soit interdites soit strictement réglementées. Un modèle que de nombreux experts, à l'occasion de la Conférence des Nations unies sur l'océan à Nice du 9 au 13 juin, aimeraient voir étendu à toutes les aires marines protégées (AMP), souvent fustigées comme étant seulement "de papier". Créée en 1963 au large de Hyères en Méditerranée, Port-Cros est la plus ancienne aire marine protégée d'Europe. D'abord centrée sur l'île éponyme, elle englobe depuis 2012 sa voisine Porquerolles et s'étend sur 1.700 hectares terrestres et 2.900 hectares marins. Sur le Fil part à sa découverte, avec sur le terrain Viken Kantarci, journaliste à l'AFPRVRéalisation : Michaëla Cancela-KiefferInvitée : Sandrine Ruitton, enseignante-chercheuse en océanologie à l'université d'Aix-Marseille et plongeusePour en savoir plus sur les enjeux de la Conférence des Nations Unies sur les grands enjeux océaniques de Nice: écoutez l'épisode d'Emmanuelle Baillon Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des accords Sykes-Picot en 1916 aux accords d'Oslo en 1993, en passant par la déclaration Balfour en 1917 et par le partage de la Palestine par les Nations Unies en 1947, les grands Etats d'Europe occidentales et les Etats Unis, anciens alliés vainqueurs des deux guerres mondiales, sont directement impliqués dans l'apparition du conflit au Proche Orient. Loin de n'être qu'un conflit régional, la guerre entre Israéliens et Palestiniens intéresse et embrase une bonne part de la planète. Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise et spécialiste du Proche-Orient est au micro d'Anaïs Kien.
Avant même d'être reconnu par les Nations Unies en tant que chef d'accusation, le mot " génocide " a répondu à une nécessité : nommer un crime qui vise ses victimes pour ce qu'elle représente dans le regard de ses auteurs. Bernard Bruneteau, professeur d'histoire contemporaine, nous guide dans l'histoire du mot génocide, inventé et fabriqué par un juriste polonais dans les années 1940, Raphael Lemkin.
durée : 00:04:19 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - L'UNOC débute aujourd'hui jusqu'au 13 juin à Nice. L'Unoc, la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan organisée par la France et le Costa Rica, avec pour thème principal « accélérer l'action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l'océan ».
Dans cet épisode, la FAO et le Centre satellitaire des Nations Unies font état de l'effondrement des capacités agricoles de Gaza ; la FAO appelle à une action urgente sur la pénurie d'eau lors de la Conférence internationale sur l'eau de Bagdad ; et la FAO et le Parc archéologique de Pompéi lancent un voyage éducatif reliant les savoirs ancestraux aux objectifs de développement durable. Producteurs: Flora Trouilloud, Heriberto Araujo, Ruki Inoshita Présentatrice: Flora Trouilloud Son: Eric Deleu Supervision éditoriale: Ho Tszmei © FAO/Ismael Adnan
De retour d'une mission d'analyse en continu de l'océan austral, le "Persévérance" jette l'ancre à Nice dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur l'océan. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 09 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode 3. Cette année où tout peut basculer. L'année 2025 s'annonce cruciale pour l'océan. Elle a, d'abord, démarré avec une session mouvementée à l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) qui travaille depuis plusieurs années à l'élaboration d'un code minier en vue d'une potentielle future exploitation minière des grands fonds marins. Depuis 2021, les pressions montent de toute part, avec d'un côté, les pays comme la France qui sont en faveur d'une interdiction ou a minima d'une pause de précaution pour éviter que l'exploitation ne démarre aux dépens des écosystèmes, ni des générations futures, et de l'autre, des pays ou des entreprises qui y voient une opportunité économique inespérée. En parallèle de ce projet de code minier de l'AIFM, se prépare l'un des plus grands sommets jamais organisé sur l'océan : la troisième conférence des Nations Unies sur l'océan co-organisée par la France et le Costa Rica prévu à Nice au moins de juin. Ce rendez-vous géant qui va réunir scientifiques, associations et leader a pour thème principal : « accélérer l'action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l'océan ». Avec : Olivier Guyonvarch, ambassadeur de France en Jamaïque et représentant permanent de la France à l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) ; Gabrielle Larricq, rédactrice océan au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères ; Nabil Medaghri-Alaoui, rédacteur océan au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères ; Romane Prigent, rédactrice climat et environnement au sein de la Direction des Nations unies et des organisations internationales du ministère ; Lilou Sciortino-Monaco, coordinatrice générale de la 3e conférence des Nations unies sur les océans. ------ POUR ALLER PLUS LOIN : Une vidéo ludique et pédagogique : « À qui appartient la mer ? », à retrouver en ligne sur le compte Youtube d'Arte ; Une exposition fascinante à retrouver en physique ou en ligne : « Digital Abysses » où l'artiste Miguel Chevalier nous invite à plonger dans un univers numérique immersif qui révèle la beauté mystérieuse et fragile des profondeurs marines ; Un acteur incontournable de la diplomatie océanique : la Plateforme océan & climat, fondée en 2021, qui regroupe plus de 100 associations, fondations, et collectivités et qui s'est donné pour mission de favoriser la réflexion et les échanges entre la communauté scientifique, la société civile et les décideurs politiques ; ------ ARCHIVES & EXTRAITS : extrait du discours d'Emmanuel Macron à la COP27 en Égypte en novembre 2022 ; extraits médias (AFP, France Inter) à propos des négociations de l'AIFM publiés en 2024 et 2025 ; extraits médias (NPR, RTS, France 24) à propos du décret signé par Trump autorisant l'exploitation minière des fonds marins ; lecture d'un communiqué de TMC USA publié le 29 avril 2025 ; lecture d'un communiqué de l'AIFM publié le 30 avril 2025 ------ CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Lecture et édition : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : Out of Reach, Ziv Moran ; Underwater fantaisies, Omri Smadar ; Overcome, Tiko Tiko ; 1983, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Lundi se tiendra à Nice la Conférence des Nations Unies sur l'océan (UNOC 3). Emmanuel Macron se rend aujourd'hui à Monaco pour évoquer l'économie de l'océan, qui permet de transporter 90 % des marchandises mondiales. Parmi les enjeux pour préserver l'océan, figure la décarbonation du fret maritime.
durée : 01:59:59 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Alors que l'UNOC 3 se déroulera du 9 au 13 juin, les Matins du samedi se consacrent aux enjeux de l'océan. Pour en discuter, Nicolas Herbeaux reçoit Vincent Doumeizel, Romain Troublé, François Sarano ou encore Alexis Pauline Gumbs. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Vincent Doumeizel Conseiller Océan au Pacte Mondial des Nations Unies; Romain Troublé Secrétaire général de Tara Expéditions; François Sarano Océanographe et plongeur professionnel; Alexis Pauline Gumbs Écrivaine américaine, chercheuse indépendante et poétesse
C dans l'air l'invité du 7 juin 2025 avec Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer. La ville de Nice s'apprête à accueillir du 9 au 13 juin la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica en présence d'une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement. L'occasion pour Sabine Roux de Bézieux de revenir sur les enjeux de ce sommet crucial pour ces écosystèmes marins qui recouvrent 70% de notre planète, apportent 50 % de nos besoins en oxygène et absorbent 90 % de l'excès de chaleur généré par les activités humaines.Pourtant, chaque minute, l'équivalent d'un camion-poubelle de plastique est déversé dans les océans, la montée des eaux grignote nos côtes du fait du réchauffement climatique et la surpêche menace la biodiversité marine du fait, notamment, de la pratique du chalutage de fond.Donald Trump, lui, vient d'ouvrir la voie à l'exploitation minière sous-marine dans les eaux internationales, faisant craindre des dommages irréversibles. L'absence de délégation américaine à l'UNOC 3 n'est à cet égard pas étonnante.La ratification du Traité sur la haute mer, adopté en 2023 et dont l'objectif est de protéger la biodiversité dans les eaux internationales, est dès lors plus que jamais attendue, tout comme davantage d'attention portée aux aires marines protégées.Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer et co-auteure du livre « L'Océan en 100 questions » aux éditions Tallandier nous aidera à décrypter ces enjeux à l'avant-veille de l'ouverture du sommet sur l'océan.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Lundi se tiendra à Nice la Conférence des Nations Unies sur l'océan (UNOC 3). Emmanuel Macron se rend aujourd'hui à Monaco pour évoquer l'économie de l'océan, qui permet de transporter 90 % des marchandises mondiales. Parmi les enjeux pour préserver l'océan, figure la décarbonation du fret maritime.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Lundi se tiendra à Nice la Conférence des Nations Unies sur l'océan (UNOC 3). Emmanuel Macron se rend aujourd'hui à Monaco pour évoquer l'économie de l'océan, qui permet de transporter 90 % des marchandises mondiales. Parmi les enjeux pour préserver l'océan, figure la décarbonation du fret maritime.
durée : 00:04:10 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Le Traité sur la haute Mer, acronyme BBNJ, sera sur la table de la 3ème Conférence des Nations Unies sur l'Océan, l'UNOC, à Nice la semaine prochaine. Qui mieux qu'Hervé Berville pour en débattre, ancien ministre de la mer et député breton…
durée : 00:57:57 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alors que la diplomatie climatique semble dans l'impasse après l'échec de la Conférence des Nations Unies sur le climat de Bakou de 2024, la COP30 s'ouvrira à Belém au Brésil en novembre 2025, en tentant de redonner du sens à ce grand rendez-vous climatique. - réalisation : Vivian Lecuivre, Cassandre Puel - invités : Amy Dahan Mathématicienne, directrice de recherche émérite au CNRS et historienne des sciences spécialisée dans l'interaction entre sciences et politique au sujet du climat; Lola Vallejo Directrice de l'équipe Diplomatie à la fondation européenne pour le climat et ancienne conseillère spéciale Climat au sein de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI); Eve-Anne Bühler Enseignante-chercheuse en géographie à l'Université fédérale de Rio de Janeiro