Intergovernmental organization
POPULARITY
Categories
L'émission 28 minutes du 02/07/2025 Aide au développement : les pays riches ont-ils laissé tomber les plus pauvres ?Du 30 juin au 3 juillet, les Nations Unies organisent la quatrième conférence sur le financement du développement, dans un contexte particulièrement délétère pour l'aide au développement. 40 milliards de dollars ont été supprimés du budget de l'USAID (l'agence américaine d'aide au développement) par l'administration Trump depuis janvier 2025, alors que les États-Unis étaient les principaux donateurs d'agences onusiennes et d'ONG. La France n'est pas épargnée : prise en tenaille entre les économies prévues par la loi de finances 2025 et la course au réarmement, l'Agence française de développement (AFD) se voit privée de 2 milliards d'euros, soit un tiers de son budget. Pour décrypter ces enjeux, nous recevons Jean-Michel Sévérino, ancien directeur de l'AFD et président du conseil de surveillance d'Investisseurs et partenaires, un fond dédié au développement des petites et moyennes entreprises en Afrique. Condamnation de Boualem Sansal : la France doit-elle hausser le ton avec l'Algérie ?Lundi 30 juin, le journaliste français Christophe Gleizes a été condamné à 7 ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme", alors qu'il réalisait un reportage pour "So Foot". Il lui est reproché des faits datant de 2024 : s'être entretenu avec l'ancien président d'un club de football, depuis devenu un leader indépendantiste kabyle. Le lendemain, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal écopait, lui, de 5 ans d'emprisonnement en appel pour "atteinte à l'unité nationale" car il a estimé, dans un entretien accordé au média français d'extrême-droite "Frontières", que l'Algérie avait hérité de territoires marocains suite à la colonisation française. Ces condamnations s'inscrivent dans des tensions diplomatiques jamais vues entre Paris et Alger. Celles-ci ont débuté à l'été 2024, quand Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, une région disputée entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie. Paris dénonce une "posture d'escalade" de la part d'Alger mais s'interroge sur la marche à suivre, entre prudence diplomatique et fermeté. Enfin, alors que le fabricant français de cœurs artificiels Carmat annonce son placement en redressement judiciaire, Théophile Cossa nous explique le fonctionnement de cette innovation biomédicale. Marjorie Adelson nous emmène en Suisse, où des scientifiques congèlent des milliers d'excréments humains pour sauver la diversité du microbiote humain. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
C'est ce vendredi 27 juin que les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda doivent signer un accord de paix à Washington, en présence de leur homologue américain, Marco Rubio. Jusqu'à ce jour, à la demande des États-Unis, les termes de l'accord sont restés secrets. Mais le chercheur américain Jason Stearns a réussi à en connaître les grandes lignes. Jason Stearns est le co-fondateur de l'institut congolais de recherches Ebuteli. Il enseigne aussi à l'université Simon Fraser, au Canada. En ligne des États-Unis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Jason Stearns, quelles sont les grandes lignes de l'accord qui doit être signé ce vendredi ? Jason Stearns: On ne connaît pas le contenu exactement. Mais ce que nous pensons, c'est que ce sera un accord comme beaucoup d'autres accords dans les deux décennies passées entre le Rwanda et la RDC. Il sera basé sur le principe que le Rwanda se retire et que le Congo mène des opérations contre les FDLR, ce groupe de rebelles rwandais. Donc c'est le point, je pense, le plus important de l'accord. Parmi les points les plus controversés pendant les négociations, je pense, il y a eu le fait que cela soit mené simultanément, c'est à dire que le Rwanda retire ses troupes et que, d'une façon simultanée, la RDC commence les opérations contre les FDLR. Le problème avec cela, c'est que, comme c'est simultané, les deux côtés peuvent dire que l'autre n'a pas tenu ses promesses et que le Rwanda puisse dire que l'armée congolaise n'a pas assez fait contre les FDLR. Cela est d'autant plus vrai que les FDLR se trouvent, une grande partie au moins des FDLR, se trouvent sur le territoire contrôlé par le M23 et l'armée rwandaise actuellement. Donc c'est parmi les grands défis je pense, et il y a des autres aspects de l'accord aussi, le fait que le Rwanda devrait pousser le M23 à se retirer des grandes villes, dont Goma et Bukavu surtout, et le fait que le Congo devrait permettre aux M23 de se convertir en parti politique et de participer à la démocratie congolaise et, en même temps, le fait de laisser les combattants du M23 soit rejoindre un processus de démobilisation ou, au cas par cas, rejoindre l'armée nationale. Et à court terme, est-ce qu'il y a un mécanisme qui va s'assurer que l'armée rwandaise et les rebelles FDLR vont bien quitter le terrain du Nord et du Sud-Kivu ? Il y a un mécanisme conjoint de vérification qui sera mis en place par les deux pays avec une participation des États-Unis. Il faut dire que le calendrier pour la mise en œuvre de cet accord est ambitieux. Ça va se traiter dans les prochains trois mois. Et donc, pendant ces trois mois, il y aura une participation des États-Unis. Et je pense aussi que les pays de la sous-région pourraient justement veiller à ce que les deux côtés sont en train de mettre en œuvre les accords. Et si les États-Unis rentrent dans ce mécanisme conjoint, est-ce à dire que les satellites d'observation américains vont aider à vérifier tout ça ? Je pense, car c'est depuis 2023 que les États-Unis se sont vraiment engagés et je pense que ça va continuer pour la collecte des informations. Qu'est-ce qui garantit que l'armée rwandaise et les FDLR vont se retirer du champ de bataille ? Il n'y a pas de garantie comme tel. Donc je pense qu'il faut se poser la question : Qu'est-ce qui motive le Rwanda et la RDC à signer cet accord aujourd'hui ? Donc je pense qu'il y a des bâtons et des carottes. Les carottes sont surtout d'ordre économique. Donc, les Etats-Unis ont promis toute une série d'investissements dans la région. Côté minerai, il y a des compagnies privées américaines qui seraient prêtes à investir dans les mines à l'est de la RDC. Mais le traitement et l'exportation des minerais se feraient à partir du Rwanda. Donc comme ça, les deux côtés seraient encouragés d'investir dans la paix et pas dans l'instabilité. Alors l'un des problèmes, Jason Stearns, c'est que les rebelles du M23 ne sont pas conviés à la signature de l'accord de ce vendredi à Washington. Est-ce que ce n'est pas préoccupant ? C'est préoccupant dans le sens que le Rwanda pourra toujours dire que, voilà, ils ont tenu leur côté de l'accord. Si les M23 ne mettent pas l'accord en œuvre, ce n'est pas leur problème, comme ils ne contrôlent pas les M23. Or, nous savons que le Rwanda a une forte implication dans la gestion du M23, si on peut le dire ainsi. Mais le Rwanda pourrait toujours nier cela. Alors en effet, le gouvernement congolais espère que, si l'armée rwandaise se retire du terrain, le M23 va s'effondrer. Mais est-ce que c'est si simple que cela ? Ce n'est pas si simple dans le sens que, dans les mois passés, le M23, surtout depuis la prise de Goma, a mené des opérations très sérieuses pour recruter des milliers de nouvelles recrues, pour amener toute l'élite locale dans des camps de formation, pour mettre en place une administration parallèle sur le terrain avec des services de taxation, des services d'administration pour peser sur les chefs coutumiers, afin qu'ils se réorientent vers le M23. Donc il sera difficile de démanteler tout cela. Et donc je pense qu'il est important, pas seulement que l'accord soit signé, mais que, dans la mise en œuvre de cet accord, il y ait un suivi, pas seulement des Etats-Unis, mais de tous les autres acteurs impliqués de la sous-région et des Nations Unies et de l'Union africaine pour veiller à ce que le M23 aussi rejoigne le processus de paix. Avec Joseph Kabila et Corneille Nangaa ? Leur sort n'a pas été évoqué par cet accord, donc c'est parmi les grandes inconnues. À lire aussiVers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»
Dans cet épisode de la FAO en Bref : le conflit, la maladie et les déplacements de population portent l'insécurité alimentaire et la malnutrition à des niveaux alarmants dans certaines régions du Soudan du Sud, révèle un nouveau rapport ; la FAO a publié l'évaluation mondiale la plus détaillée à ce jour des stocks halieutiques marins, montrant que des progrès sont réalisés dès lors que la gestion des pêches est efficace ; et les Nations Unies reconnaissent trois grands projets de restauration marine en Afrique de l'Est, au Mexique et en Espagne comme des modèles mondiaux pour la relance de la vie sous l'eau. Producteurs: Flora Trouilloud, Heriberto Araujo, Ruki Inoshita Présentatrice: Flora Trouilloud Supervision éditoriale: Ho Tszmei © FAO/Kurt Arrigo
« Coupes budgétaires, réduction des effectifs et relocalisations sont au menu de l'initiative de réforme ONU 80 lancée par le secrétaire général, Antonio Guterres, le 11 mars dernier », explique laconiquement le site internet des Nations unies (ONU). Lancée il y a trois mois, les impacts économiques de la réforme ONU 80 se font déjà sentir. Confrontées à une crise majeure, les Nations unies doivent faire face à la multiplication des conflits sur le terrain. Cependant, l'ONU a opéré une réduction drastique de son plan d'aide humanitaire mondial pour l'année 2025, en raison des « coupes budgétaires les plus importantes jamais opérées » ; il passe de 44 milliards de dollars demandés à 29 milliards de dollars. La réforme ONU 80, elle, prévoit des coupes dans les équipes d'au moins 20%. Dans un courrier envoyé aux personnels des Nations unies, Rosemary Di Carlo et Jean-Pierre Lacroix, diplomates au sein de l'organisation préviennent : « Il ne s'agit pas d'une situation temporaire : c'est structurel ». « Cela va être indubitablement un moment difficile pour chacun de nous », reconnaissent-ils. Cette humanitaire a accepté de témoigner, mais a préféré rester anonyme, dans l'espoir de retrouver un emploi aux Nations unies. Elle travaille dans une mission de l'ONU et a été prévenue, le 1ᵉʳ juin, que son contrat serait résilié dès la fin du mois. « Je pense que personne ne s'attendait à ce que les choses prennent une tournure aussi radicale. Des milliers de personnes ont été licenciées. Il y a peut-être 80 expatriés, mais il y a aussi des centaines de salariés locaux, explique-t-elle. Les gens sont, à juste titre, extrêmement contrariés et frustrés, car l'effet sur la vie des gens au niveau local est très profond. À l'heure actuelle, c'est sans doute endémique aux Nations unies. Il y a un manque de communication directe, ce qui rend certains processus inutilement opaques. » Des coupes drastiques et rapides La réduction substantielle des aides américaines, une crise de liquidités au sein du système onusien et un besoin de réforme général justifient ces coupes drastiques. Thomas Byrns est à la tête de MarketImpact, un cabinet de conseil humanitaire. Il suit la refonte en cours et tente de compiler l'ensemble des données dispersées. « Il ne fait aucun doute que le système humanitaire doit être réformé, mais ce à quoi nous assistons est très brutal », analyse-t-il. « Au sein des Nations unies, le Programme alimentaire mondial, la plus grande agence humanitaire, a dû supprimer 25 à 30% de ses effectifs mondiaux. L'Organisation mondiale de la santé a dû réduire de 25% ses programmes d'urgence. Il n'y a pas de temps pour la négociation, car dans de nombreux cas, les activités ont été immédiatement gelées. C'est pourquoi l'impact est si dévastateur », poursuit Thomas Byrnes. Des impacts sur les économies locales Pour le spécialiste, la géographie des conflits, des besoins et des missions indiquent que le continent africain est sans doute le plus touché par cette réforme de l'ONU. Les conséquences sont directes sur les emplois et activités humanitaires, mais cela touche également l'ensemble des sous-traitants locaux, ainsi que l'économie des localités dans lesquelles ces travailleurs étaient basés. C'est ce dont fait part Jacques Mukena, spécialiste gouvernance et économie à l'Institut congolais Ebuteli. « Leur départ va forcément avoir un impact. Il n'y aura plus autant de demande sur les logements très chers, il n'y aura plus forcément de demande sur des produits qu'ils ont introduits. La liste est très longue », recense-t-il. Et de prendre un exemple : « Je peux prendre l'exemple des Nations unies, qui roulent généralement en 4x4. Quand ils arrivent dans un endroit comme Kalemie, où il n'y a pas forcément de garage ou des boutiques de pièces détachées pour les 4x4, il n'y aura plus une forte demande comme avant. » Autre exemple : celui des sociétés de gardiennage et des compagnies de sécurité, très sollicitées par les personnels des Nations unies. « Il n'y aura peut-être plus une forte demande de tous ces services-là. Il y a beaucoup de choses qui vont changer localement », insiste l'expert. Selon des modélisations internes révélées par The Economist, le système onusien pourrait se retrouver à court de liquidité dès le mois de septembre 2025. À écouter aussiL'ONU reste-t-elle indispensable?
Depuis le 13 juin 2025, le monde retient son souffle face à la flambée de violence entre Israël et l'Iran. Ce conflit, aux répercussions géopolitiques majeures, suscite une vive inquiétude au sein de la communauté internationale. À Maurice, le ministre Arvin Boolell, qui assure actuellement la suppléance au ministère des Affaires étrangères, a exprimé son espoir ferme que le Conseil de sécurité des Nations Unies, réuni en urgence hier, parvienne à instaurer une désescalade rapide dans cette crise.
La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ». Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ». 25 pays, dont le Sénégal.
La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ». Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ». 25 pays, dont le Sénégal.
La Journée des gens de mer est célébrée officiellement par les Nations Unies le 25 juin. Cette année, l'Organisation maritime internationale lance la campagne "Mon navire sans harcèlement", une initiative visant à promouvoir une culture du respect et une tolérance zéro à l'égard de l'intimidation et du harcèlement en mer.Dans un entretien accordé à ONU Info, Karine Langlois, responsable de la communication numérique à l'OMI, parle de cette campagne.Elle revient également sur le rôle essentiel que jouent les gens de mer dans le commerce mondial et les conditions de travail difficiles qu'ils ont connues quand la pandémie de Covid-19 a paralysé le monde. Entretien réalisé par Jérôme Bernard
Elles volent dans l'eau comme des oiseaux marins, s'approchent parfois avec curiosité, vivent des dizaines d'années et peuvent mesurer plus de 6 mètres d'envergure… Les raies manta fascinent.Dans cet épisode captivant, Lucie reçoit Alice Carpentier, biologiste marine et fondatrice de l'association Mantas de Polynésie. Nous avions rencontré Alice l'année dernière, à Moorea, pendant le stage de Lucie. Il se trouve qu'Alice est de passage en France métropolitaine pour une conférence qu'elle a donnée dans le cadre de la conférence des Nations Unies sur les océans (Nice, juin 2025).Ensemble, Lucie et Alice nous emmènent au cœur des lagons turquoise de Polynésie française, à la rencontre d'un animal aussi majestueux que vulnérable.Comment reconnaître une raie manta de récif d'une raie manta océanique ? Pourquoi certaines mantas changent de couleur ? Comment identifier un individu à partir de ses taches ventrales, comme on reconnaît un dalmatien ?Vous découvrirez tout cela, mais aussi :l'intelligence sociale des raies manta,leur cycle de vie, leurs stratégies de reproduction et d'alimentation,les avancées scientifiques permises par la photo-identification participative,les enjeux de conservation, entre blessures par hélices, pêche illégale et pression touristique croissante,les actions mises en œuvre localement pour allier tourisme, éducation et préservation.Alice partage aussi les coulisses d'un programme de suivi exceptionnel, qui combine missions scientifiques, sensibilisation dans les écoles et collaborations avec les populations locales.Vous entendrez parler d'individus suivis depuis plus de 20 ans, de bébés mantas curieux, et d'initiatives concrètes pour préserver cet emblème marin de la Polynésie française.Cet épisode est une immersion rare et précieuse dans le monde des mantas. Il parle de science, de passion, d'engagement… mais surtout, de notre lien à préserver avec le vivant.
L'émission 28 minutes du 19/06/2025 Renaud Piarroux : le "Sherlock Holmes" des microbesQuels organismes invisibles, et pourtant extrêmement puissants, ont joué un rôle majeur dans l'histoire des sociétés humaines ? Qu'il s'agisse de la peste, du choléra, ou encore de la tuberculose, les microbes ont influencé le destin de l'humanité aux quatre coins du globe. Renaud Piarroux, médecin, épidémiologiste et chef de service parasitologie-mycologie à la Pitié-Salpêtrière, leur rend leurs lettres de noblesse dans son dernier ouvrage, “Sapiens et les microbes, les épidémies d'autrefois. Des origines à 1918” (CNRS Éditions). L'épidémiologiste met en lumière l'interdépendance entre les épidémies et certains tournants historiques, comme la conquête des Amériques par Christophe Colomb ou la Guerre de Cent ans. Il décrit aussi la manière dont la perception des microbes a évolué avec le temps. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, les épidémies “étaient considérées comme des calamités sur lesquelles les populations n'avaient aucune prise, si ce n'est appliquer à la lettre la parole divine”. Iran, Gaza, G7 : le multilatéralisme est-il définitivement mort ?Le 24 octobre 1945 naissaient les Nations Unies, organisation ayant pour but de faire vivre le multilatéralisme pour maintenir la paix. 80 ans plus tard, alors que plusieurs guerres font rage sur la scène mondiale, que reste-t-il du droit international hérité de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Le conflit ouvert entre Israël et l'Iran, débuté dans la nuit du 13 juin avec des frappes israéliennes contre des sites militaires et nucléaires iraniens, ravive le débat autour d'une notion : la guerre "préventive". Cette question avait occupé la scène internationale en 2003 lors de l'invasion américaine de l'Irak, les États-Unis ayant prétexté la possession d'armes de destruction massive par le régime iraquien pour justifier leur action unilatérale. 20 ans après cette offensive aux conséquences dramatiques pour les populations civiles et la région, l'unilatéralisme est-il devenu la nouvelle norme mondiale ?On en débat avec Anne-Cécile Robert, directrice adjointe au "Monde diplomatique", Florian Louis, historien des relations internationales et Bernard Guetta, député européen Renew, spécialiste de géopolitique. Enfin, Xavier Mauduit nous conte l'histoire du "pénis de Titan” qui a fleuri dans un jardin botanique près de Nancy. Marie Bonnisseau décrypte une polémique visant les fans du groupe Oasis, décrits comme des “ivrognes en surpoids” par le conseil municipal d'Édimbourg dans des documents internes.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 19 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 19/06/2025 Iran, Gaza, G7 : le multilatéralisme est-il définitivement mort ?Le 24 octobre 1945 naissaient les Nations Unies, organisation ayant pour but de faire vivre le multilatéralisme pour maintenir la paix. 80 ans plus tard, alors que plusieurs guerres font rage sur la scène mondiale, que reste-t-il du droit international hérité de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Le conflit ouvert entre Israël et l'Iran, débuté dans la nuit du 13 juin avec des frappes israéliennes contre des sites militaires et nucléaires iraniens, ravive le débat autour d'une notion : la guerre "préventive". Cette question avait occupé la scène internationale en 2003 lors de l'invasion américaine de l'Irak, les États-Unis ayant prétexté la possession d'armes de destruction massive par le régime iraquien pour justifier leur action unilatérale. 20 ans après cette offensive aux conséquences dramatiques pour les populations civiles et la région, l'unilatéralisme est-il devenu la nouvelle norme mondiale ?On en débat avec Anne-Cécile Robert, directrice adjointe au "Monde diplomatique", Florian Louis, historien des relations internationales, Bernard Guetta, député européen Renew, spécialiste de géopolitique. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 19 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En 2013, l'Uruguay devient le premier pays au monde à légaliser la vente et la culture du cannabis. Une décision qui reflète la volonté de l'État de contrôler cette drogue et de veiller à la santé publique, même si le "modèle uruguayen" doit tout de même faire face à certaines limites. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Luis Rivera Velez Chercheur postdoctoral au Centre d'études mexicaines et centraméricaines (CEMCA, Mexique) ; Deborah Alimi Experte indépendante auprès des Nations Unies, fondatrice de l'initiative Daleth research, et coordinatrice scientifique du programme Inserm - Ehess "Dorgues, sciences sociales et sociétés" ; Marie Jauffret-Roustide Sociologue et politiste, chargée de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)
According to the United Nations, governments around the world are struggling to counter hate speech. - Selon les Nations Unies, les gouvernements du monde entier ont du mal à lutter contre les discours de haine.
Ce vendredi 13 s'est achevée la 3ème Conférence des Nations-Unies sur les Océans à Nice. Il était question d'Aires Marines Protégées, de futur Traité de Protection de la Haute Mer, mais aussi de pollution plastique. Autant de sujets cruciaux tant le moment s'inscrit dans l'urgence absolue pour des Océans en surchauffe, en "ébullition" pour reprendre le terme du Président de la République Emmanuel Macron. Bien que l'UNOC ne soit pas une COP, et que l'on n'y négocie pas des traités, les Etats ont pris des engagements, une COP Océan va également avoir lieu prochainement. On fait le point sur une semaine de négociations avec l'ONG BLOOM. Fabien Randrianarisoa, responsable des pêches industrielles est avec nous. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:53 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Patricia Ricard, la Présidente de l'Institut Océanographique Paul Ricard, dresse un bilan de la troisième conférence des Nations unies sur les océans (Unoc-3) qui s'est tenue à Nice du 8 au 13 juin 2025.
En Afrique de l'Ouest, la culture du fonio est bien plus qu'une simple activité agricole, c'est un symbole de résilience et d'héritage culturel. Cheffe Binta, une cheffe primée et promotrice de la cuisine nomade, aide les femmes agricultrices du Ghana à valoriser cette céréale ancienne. Grâce à la Fulani Kitchen Foundation et au soutien de la FAO, elle aide les communautés à renforcer la sécurité alimentaire et à façonner un avenir durable, tout en célébrant les traditions culinaires. Producteurs: Flora Trouilloud, Ruki Inoshita, Heriberto Araujo Présentatrice: Flora Trouilloud Doublage: Ange Soubirous Tambineza Son : Eric Deleu Supervision éditoriale : Tszmei Ho ©FAO/Fanjan Combrink
L'émission 28 minutes du 14/06/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité internationale avec nos clubistes : Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen-Orient, Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr, Birgit Holzer, correspondante pour la presse régionale allemande à Paris et le dessinateur de presse, président de la Fondation Freedom Cartoonists, Patrick Chappatte.1 an après la dissolution : où en est la clarification promise par Emmanuel Macron ?Retour en juin 2024. Au lendemain de la victoire de la liste du Rassemblement national de Jordan Bardella aux élections européennes, Emmanuel Macron annonçait la dissolution de l'Assemblée nationale, suscitant une onde de choc et des réactions à la chaîne. Son objectif : permettre aux Français de redéfinir l'orientation parlementaire du pays via les urnes et, espérait-il, renforcer sa majorité. Un an plus tard, fort est de constater que le résultat demeure loin de ses attentes. Fragmentée, avec 11 groupes politiques et un Premier ministre qui peine à faire passer ses réformes, l'Assemblée nationale attire les regards des spéculateurs à l'approche du 8 juillet, date à partir de laquelle une nouvelle dissolution deviendrait juridiquement possible. Les juges américains, meilleur rempart face à l'autoritarisme de Donald Trump ?Le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles décidé par Donald Trump vient d'être jugé illégal par le juge fédéral, Charles Breyer. Motif : le président aurait agi sans l'aval du Congrès, en violation de la procédure en vigueur. Le juge exige que le contrôle des troupes revienne au gouverneur californien, le démocrate Gavin Newsom. Du côté de la présidence, on pointe l'ingérence dans les prérogatives du président en tant que chef des armées. Ce bras de fer reflète les tensions croissantes entre le pouvoir exécutif et les juges, dans un climat où Trump, plus autoritaire que jamais, suscite des inquiétudes sur le respect de l'État de droit. Peut-on parler de dérive autocratique ?La journaliste pour “Arrêt sur images” et autrice Nassira El Moaddem publie “Et si on rentrait au bled en train ?” (Collection Voyages Gallimard), un guide de voyage à la fois personnel et incarné. Ce trajet entre la France et le Maroc, elle le connaît bien pour l'avoir effectué à de nombreuses reprises depuis son plus jeune âge. Mais en 2022, elle choisit d'opter pour un moyen de transport inédit — et plus écologique — : le train. Dans ce livre, elle partage cette traversée singulière, mêlant souvenirs d'enfance, réflexions intimes et chroniques de voyage.Valérie Brochard nous emmène au Royaume-Uni qui, en parallèle de la Conférence des Nations Unies sur l'Océan (cette semaine à Nice), a annoncé une initiative majeure : celle d'interdire le chalutage de fond sur plus de la moitié de ses zones marines protégées. Un modèle à suivre pour les autres grandes puissances maritimes ? Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Christophe Castaner, ancien ministre de l'Intérieur et aujourd'hui lobbyiste pour le site de prêt-à-porter chinois : Shein. Le 10 juin, le Sénat a validé une proposition de loi visant à encadrer la fast fashion. En ligne de mire : Shein, connue pour ses milliers de nouveautés vestimentaires mises en ligne chaque jour. Au sein d'une Allemagne de plus en plus polarisée, Nius, une chaîne allemande sur YouTube qui revendique déjà plus de 330 000 abonnés, ne cesse de grandir. Jean-Mathieu Pernin en a profité pour zapper sur celle qui s'est inspirée du modèle de Fox News aux États-Unis et de CNews en France.Paola Puerari pose son regard sur le retour sur scène de Dorothée, icône télévisuelle de l'éponyme Club Dorothée, annoncé pour 2026. L'occasion de méditer sur la question de la nostalgie chez les adultes.Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : comment les koalas ont-ils survécu ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 juin 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
C dans l'air l'invitée du 13 juin 2025 avec Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.Ce vendredi s'achève la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica à Nice, en présence d'une soixantaine de chefs d'Etat. L'occasion pour Agnès Pannier-Runacher de dresser le bilan de ce sommet crucial pour ces écosystèmes marins qui recouvrent 70% de notre planète, apportent 50 % de nos besoins en oxygène et absorbent 90 % de l'excès de chaleur généré par les activités humaines.L'une des grandes avancées de cette conférence, permise par la France est le Traité sur la haute mer, dont l'objectif est de protéger ressources marines et la biodiversité dans les eaux internationales. Emmanuel Macron a garanti qu'il « rentrera en vigueur le 1er janvier 2026 ».Une avancée qui tranche avec de nombreux reculs sur le plan national : suspension de MaPrimRenov, suppression des ZFE, remise en cause du zéro artificialisation nette... Ce matin, le ministre de l'Industrie Marc Ferracci a même questionné la date d'interdiction de vente de voitures thermiques neuves en Europe.Autant d'arbitrages à réaliser dans un cadre budgétaire contraint. Agnès Pannier-Runacher,ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, reviendra sur autant d'enjeux pour l'avenir de notre planète.
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est présente en Syrie et aide les gens affectés par les années de conflit à reconstruire leur vie.Dans un entretien accordé à Emma Chevalier Trager-Lewis, d'ONU Info, la porte-parole du HCR en Syrie, Céline Schmitt, explique comment l'agence onusienne apporte une assistance concrète dans le cadre de la reconstruction des maisons.Elle s'est rendue récemment à Alep pour rencontrer une famille qui a reçu un soutien de la part du HCR pour reconstruire son appartement. « C'était vraiment formidable de voir l'impact que ce soutien peut voir ».
Le 29 mars 1988, Dulcie September est assassinée au 28 rue des Petites Ecuries dans le Xe arrondissement de Paris. C'est à cette adresse qu'elle militait contre l'apartheid qui sévissait dans son pays d'origine, l'Afrique du Sud. Depuis son arrivée en France, elle enquêtait aussi sur les liens entre les deux pays, en plein embargo militaire décrété par les Nations Unies contre le régime de Pretoria. Dulcie September savait que son travail dérangeait. Elle se sentait surveillée, menacée. L'enquête ouverte pour assassinat est rapidement classée. Et encore aujourd'hui, son crime n'a jamais été élucidé. Au grand dam de ses proches et de sa famille. La voix du crime de ce premier épisode sur l'assassinat de Dulcie September, c'est Jacqueline Dérens, amie et collaboratrice de la militante anti-apartheid dans les années 80. Elle raconte au micro de Marie Zafimehy "le choc terrible" qu'a été la mort de Dulcie September, et les débuts de la première enquête ouverte par la justice française.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:00:21 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - À 5h45 : Marie Deymier, biscuitière dans l'entreprise familiale Deymier À 6h20 : Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés
durée : 00:06:11 - L'invité de 6h20 - Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, était l'invité de France Inter ce jeudi, à l'occasion de la publication du rapport annuel du HCR sur les tendances mondiales. - invités : Filippo Grandi - Filippo Grandi : Haut Commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:38:22 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - La conférence de Nice s'ouvre dans un contexte critique. Les océans sont soumis à des pressions sans précédent : réchauffement, acidification, surexploitation des ressources. La responsabilité incombe aux États, mais les réponses restent fragmentées. Quel est l'état réel des mers aujourd'hui ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Niki Aloupi Professeur de droit international public à Panthéon-Assas, membre de la commission juridique et technique de l'AIFM; Christophe Prazuck Directeur de l'Institut de l'Océan
durée : 00:06:57 - franceinfo junior - Alors que la Conférence des Nations unies sur l'océan se tient jusqu'au 13 juin à Nice, l'émission franceinfo junior invite Vincent Doumeizel, auteur du "Manifeste du plancton" et conseiller pour les océans au Pacte mondial des Nations Unies.
Avant l'ouverture officielle des travaux de la 3e Conference des Nations Unies sur l'océan, lundi, la journée a débuté par une cérémonie rituelle. L'activiste climatique polynésien Ludovic Burns Tuki a soufflé dans un pu, une conque marine traditionnellement utilisée dans la navigation océanienne. « C'est une façon d'appeler chacun à se rassembler », a-t-il expliqué. « Je souffle avec le soutien de nos ancêtres ».Né à Tahiti de parents originaires des Tuamotu et de l'île de Pâques, M. Tuki voit dans l'océan à la fois une frontière et un lien. « Nous ne sommes pas que des États. Nous devons penser comme un système collectif. Il n'y a qu'un seul océan, un seul peuple, un avenir commun ».(Interview : Ludovic Burns Tuki, activiste climatique polynésien; propos recueillis par Fabrice Robinet)
"Des dauphins, des puffins, des mérous... C'est une bulle de nature et pourtant on est entre Saint-Tropez et Marseille. Les gens disent que c'est un miracle", s'enthousiasme Sophie-Dorothée Duron, directrice du parc national de Port-Cros. Ici, navigation, pêche et autres activités humaines sont soit interdites soit strictement réglementées. Un modèle que de nombreux experts, à l'occasion de la Conférence des Nations unies sur l'océan à Nice du 9 au 13 juin, aimeraient voir étendu à toutes les aires marines protégées (AMP), souvent fustigées comme étant seulement "de papier". Créée en 1963 au large de Hyères en Méditerranée, Port-Cros est la plus ancienne aire marine protégée d'Europe. D'abord centrée sur l'île éponyme, elle englobe depuis 2012 sa voisine Porquerolles et s'étend sur 1.700 hectares terrestres et 2.900 hectares marins. Sur le Fil part à sa découverte, avec sur le terrain Viken Kantarci, journaliste à l'AFPRVRéalisation : Michaëla Cancela-KiefferInvitée : Sandrine Ruitton, enseignante-chercheuse en océanologie à l'université d'Aix-Marseille et plongeusePour en savoir plus sur les enjeux de la Conférence des Nations Unies sur les grands enjeux océaniques de Nice: écoutez l'épisode d'Emmanuelle Baillon Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des accords Sykes-Picot en 1916 aux accords d'Oslo en 1993, en passant par la déclaration Balfour en 1917 et par le partage de la Palestine par les Nations Unies en 1947, les grands Etats d'Europe occidentales et les Etats Unis, anciens alliés vainqueurs des deux guerres mondiales, sont directement impliqués dans l'apparition du conflit au Proche Orient. Loin de n'être qu'un conflit régional, la guerre entre Israéliens et Palestiniens intéresse et embrase une bonne part de la planète. Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise et spécialiste du Proche-Orient est au micro d'Anaïs Kien.
Avant même d'être reconnu par les Nations Unies en tant que chef d'accusation, le mot " génocide " a répondu à une nécessité : nommer un crime qui vise ses victimes pour ce qu'elle représente dans le regard de ses auteurs. Bernard Bruneteau, professeur d'histoire contemporaine, nous guide dans l'histoire du mot génocide, inventé et fabriqué par un juriste polonais dans les années 1940, Raphael Lemkin.
durée : 00:04:19 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - L'UNOC débute aujourd'hui jusqu'au 13 juin à Nice. L'Unoc, la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan organisée par la France et le Costa Rica, avec pour thème principal « accélérer l'action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l'océan ».
Dans cet épisode, la FAO et le Centre satellitaire des Nations Unies font état de l'effondrement des capacités agricoles de Gaza ; la FAO appelle à une action urgente sur la pénurie d'eau lors de la Conférence internationale sur l'eau de Bagdad ; et la FAO et le Parc archéologique de Pompéi lancent un voyage éducatif reliant les savoirs ancestraux aux objectifs de développement durable. Producteurs: Flora Trouilloud, Heriberto Araujo, Ruki Inoshita Présentatrice: Flora Trouilloud Son: Eric Deleu Supervision éditoriale: Ho Tszmei © FAO/Ismael Adnan
De retour d'une mission d'analyse en continu de l'océan austral, le "Persévérance" jette l'ancre à Nice dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur l'océan. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 09 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:46 - Le grand format - Le troisième sommet des Nations Unies sur l'océan s'ouvre ce lundi à Nice avec pour objectif de conserver durablement les ressources marines. Les peuples autochtones de Polynésie française viendront défendre leur modèle d'aire marine gérée, un modèle de gestion durable de l'océan aujourd'hui menacé.
Épisode 3. Cette année où tout peut basculer. L'année 2025 s'annonce cruciale pour l'océan. Elle a, d'abord, démarré avec une session mouvementée à l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) qui travaille depuis plusieurs années à l'élaboration d'un code minier en vue d'une potentielle future exploitation minière des grands fonds marins. Depuis 2021, les pressions montent de toute part, avec d'un côté, les pays comme la France qui sont en faveur d'une interdiction ou a minima d'une pause de précaution pour éviter que l'exploitation ne démarre aux dépens des écosystèmes, ni des générations futures, et de l'autre, des pays ou des entreprises qui y voient une opportunité économique inespérée. En parallèle de ce projet de code minier de l'AIFM, se prépare l'un des plus grands sommets jamais organisé sur l'océan : la troisième conférence des Nations Unies sur l'océan co-organisée par la France et le Costa Rica prévu à Nice au moins de juin. Ce rendez-vous géant qui va réunir scientifiques, associations et leader a pour thème principal : « accélérer l'action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l'océan ». Avec : Olivier Guyonvarch, ambassadeur de France en Jamaïque et représentant permanent de la France à l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) ; Gabrielle Larricq, rédactrice océan au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères ; Nabil Medaghri-Alaoui, rédacteur océan au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères ; Romane Prigent, rédactrice climat et environnement au sein de la Direction des Nations unies et des organisations internationales du ministère ; Lilou Sciortino-Monaco, coordinatrice générale de la 3e conférence des Nations unies sur les océans. ------ POUR ALLER PLUS LOIN : Une vidéo ludique et pédagogique : « À qui appartient la mer ? », à retrouver en ligne sur le compte Youtube d'Arte ; Une exposition fascinante à retrouver en physique ou en ligne : « Digital Abysses » où l'artiste Miguel Chevalier nous invite à plonger dans un univers numérique immersif qui révèle la beauté mystérieuse et fragile des profondeurs marines ; Un acteur incontournable de la diplomatie océanique : la Plateforme océan & climat, fondée en 2021, qui regroupe plus de 100 associations, fondations, et collectivités et qui s'est donné pour mission de favoriser la réflexion et les échanges entre la communauté scientifique, la société civile et les décideurs politiques ; ------ ARCHIVES & EXTRAITS : extrait du discours d'Emmanuel Macron à la COP27 en Égypte en novembre 2022 ; extraits médias (AFP, France Inter) à propos des négociations de l'AIFM publiés en 2024 et 2025 ; extraits médias (NPR, RTS, France 24) à propos du décret signé par Trump autorisant l'exploitation minière des fonds marins ; lecture d'un communiqué de TMC USA publié le 29 avril 2025 ; lecture d'un communiqué de l'AIFM publié le 30 avril 2025 ------ CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Lecture et édition : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : Out of Reach, Ziv Moran ; Underwater fantaisies, Omri Smadar ; Overcome, Tiko Tiko ; 1983, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.
Alors que la 3è conférence des Nations unies sur l'Océan se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025, il faut plus que jamais écouter, réécouter cette grande voix des océans qu'était Anita Conti. Née à l'aube du XXè siècle, cette pionnière de l'océanographie moderne, également photographe, vidéaste et écrivaine française, a sillonné les mers du monde en quête de sciences, d'images, de mots et surtout d'horizons. Et suivre le sillage d'Anita Conti, c'est instantanément sentir un vent de liberté souffler, charriant avec lui les mots « avant-garde », « poésie » ou « engagement », mêlés aux intonations enjouées, à jamais gravées dans les archives radiophoniques françaises, de celle que l'on surnommait la Dame de la mer. Anita Conti, née Caracotchian, a donc traversé son siècle avec une détermination sans faille, seule femme à bord des bateaux de pêche, que ce soit des chalutiers terre-neuvas dans l'Atlantique Nord ou des pirogues des mers chaudes, pendant ses dix années passées en Afrique de l'Ouest. Tour à tour relieuse d'art, journaliste, scientifique, résistante engagée sur les démineurs en 1939, écrivaine, lanceuse d'alerte sur les dégâts de la surpêche industrielle ou précurseure notamment de l'aquaculture, Anita Conti a inspiré des générations d'enfants de la mer.À ceux qui lui demandaient si elle était un garçon manqué, Anita Conti répondait : « Non, je suis une femme réussie ! » ; une femme qui jusqu'à son dernier souffle, en 1997, à l'âge de 98 ans, va s'attacher à donner une voix aux océans et à ceux qui les peuplent et en vivent… Un reportage de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2025. En savoir plus : - Sur la 3e Conférence des Nations Unies sur l'Océan qui se tient du 9 au 13 juin 2025 à Nice- Sur Les Pêcheries de Fécamp qui avaient imaginé en 2024 l'exposition « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent »- Sur le Fonds Anita Conti conservé par les Archives de Lorient depuis 2003. Il se compose d'archives papier, d'environ 40 000 photographies, des centaines d'objets et d'une bibliothèque de 1 800 ouvrages.- Sur Laurent Girault-Conti, fils adoptif d'Anita qui œuvre, depuis des décennies, à transmettre l'œuvre, la vie et le message d'Anita. Il a notamment publié le très bel ouvrage « Anita Conti et la Bretagne »- Sur les ouvrages d'Anita Conti paru en France aux Éditions Payot. À lire :- « Racleurs d'océans ». Anita Conti. Éd. originale 1953. Petite Bibliothèque Payot 2017- « Géants des mers chaudes ». Anita Conti. Éd. originale 1957. Petite Bibliothèque Payot 2021- « Le carnet Vikings. 70 jours en mer de Barents ». Anita Conti. Éditions Payot 2018- « L'océan, les bêtes et l'homme ou l'ivresse du risque ». Anita Conti. Éditions Payot 2019- « Anita Conti et la Bretagne ». Laurent Girault-Conti. Éditions Filigrane 2021- « Anita Conti ». Catell et Bocquet. Une biographie dessinée parue chez Casterman. 2024- « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent », le catalogue de l'exposition des Pêcheries de Fécamp. 2024.
durée : 01:59:59 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Alors que l'UNOC 3 se déroulera du 9 au 13 juin, les Matins du samedi se consacrent aux enjeux de l'océan. Pour en discuter, Nicolas Herbeaux reçoit Vincent Doumeizel, Romain Troublé, François Sarano ou encore Alexis Pauline Gumbs. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Vincent Doumeizel Conseiller Océan au Pacte Mondial des Nations Unies; Romain Troublé Secrétaire général de Tara Expéditions; François Sarano Océanographe et plongeur professionnel; Alexis Pauline Gumbs Écrivaine américaine, chercheuse indépendante et poétesse
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Lundi se tiendra à Nice la Conférence des Nations Unies sur l'océan (UNOC 3). Emmanuel Macron se rend aujourd'hui à Monaco pour évoquer l'économie de l'océan, qui permet de transporter 90 % des marchandises mondiales. Parmi les enjeux pour préserver l'océan, figure la décarbonation du fret maritime.
C dans l'air l'invité du 7 juin 2025 avec Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer. La ville de Nice s'apprête à accueillir du 9 au 13 juin la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica en présence d'une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement. L'occasion pour Sabine Roux de Bézieux de revenir sur les enjeux de ce sommet crucial pour ces écosystèmes marins qui recouvrent 70% de notre planète, apportent 50 % de nos besoins en oxygène et absorbent 90 % de l'excès de chaleur généré par les activités humaines.Pourtant, chaque minute, l'équivalent d'un camion-poubelle de plastique est déversé dans les océans, la montée des eaux grignote nos côtes du fait du réchauffement climatique et la surpêche menace la biodiversité marine du fait, notamment, de la pratique du chalutage de fond.Donald Trump, lui, vient d'ouvrir la voie à l'exploitation minière sous-marine dans les eaux internationales, faisant craindre des dommages irréversibles. L'absence de délégation américaine à l'UNOC 3 n'est à cet égard pas étonnante.La ratification du Traité sur la haute mer, adopté en 2023 et dont l'objectif est de protéger la biodiversité dans les eaux internationales, est dès lors plus que jamais attendue, tout comme davantage d'attention portée aux aires marines protégées.Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer et co-auteure du livre « L'Océan en 100 questions » aux éditions Tallandier nous aidera à décrypter ces enjeux à l'avant-veille de l'ouverture du sommet sur l'océan.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Lundi se tiendra à Nice la Conférence des Nations Unies sur l'océan (UNOC 3). Emmanuel Macron se rend aujourd'hui à Monaco pour évoquer l'économie de l'océan, qui permet de transporter 90 % des marchandises mondiales. Parmi les enjeux pour préserver l'océan, figure la décarbonation du fret maritime.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Lundi se tiendra à Nice la Conférence des Nations Unies sur l'océan (UNOC 3). Emmanuel Macron se rend aujourd'hui à Monaco pour évoquer l'économie de l'océan, qui permet de transporter 90 % des marchandises mondiales. Parmi les enjeux pour préserver l'océan, figure la décarbonation du fret maritime.
durée : 00:39:18 - France Culture va plus loin le samedi - par : Nicolas Herbeaux, Pauline Chanu - À la veille de la Conférence des Nations Unies pour l'Océan (UNOC), Nicolas Herbeaux reçoit deux spécialistes engagés pour une meilleure connaissance et reconnaissance des océans : François Sarano et Romain Troublé. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : François Sarano Océanographe et plongeur professionnel; Romain Troublé Secrétaire général de Tara Expéditions
durée : 00:09:35 - La Transition de la semaine - par : Nicolas Herbeaux - Que savons-nous vraiment du plancton ? Et en quoi nous est-il utile ? C'est tout le sujet du "Manifeste du Plancton" de Vincent Doumeizel. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Vincent Doumeizel Conseiller Océan au Pacte Mondial des Nations Unies
durée : 00:04:10 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - Le Traité sur la haute Mer, acronyme BBNJ, sera sur la table de la 3ème Conférence des Nations Unies sur l'Océan, l'UNOC, à Nice la semaine prochaine. Qui mieux qu'Hervé Berville pour en débattre, ancien ministre de la mer et député breton…
durée : 00:57:57 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alors que la diplomatie climatique semble dans l'impasse après l'échec de la Conférence des Nations Unies sur le climat de Bakou de 2024, la COP30 s'ouvrira à Belém au Brésil en novembre 2025, en tentant de redonner du sens à ce grand rendez-vous climatique. - réalisation : Vivian Lecuivre, Cassandre Puel - invités : Amy Dahan Mathématicienne, directrice de recherche émérite au CNRS et historienne des sciences spécialisée dans l'interaction entre sciences et politique au sujet du climat; Lola Vallejo Directrice de l'équipe Diplomatie à la fondation européenne pour le climat et ancienne conseillère spéciale Climat au sein de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI); Eve-Anne Bühler Enseignante-chercheuse en géographie à l'Université fédérale de Rio de Janeiro
durée : 00:05:04 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - La Conférence des Nations-Unies sur l'océan aura lieu la semaine prochaine à Nice. Objectif : mieux protéger l'océan en mobilisant tous les acteurs. Mais des militants ont passé 20h en garde à vue et été perquisitionnés pour avoir écrit des slogans dans les rues... à la craie.
À l'occasion de la Journée internationale des Casques bleus, l'adjudant-chef Bogdan, témoigne sur son quotidien en tant que chef de l'équipe de déminage au sein de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), où il est déployé depuis deux mois et demi.Toujours prêt à intervenir jour et nuit, son équipe veille à la sécurité en entretenant rigoureusement le matériel le moindre défaut pouvant mettre en danger leur sécurité. Elle œuvre également à la sensibilisation des soldats aux dangers des explosifs.L'adjudant-chef Bogdan explique que le maintien de la condition physique et mentale est indispensable, tout comme les contacts quotidiens avec les proches pour garder le moral.Fort d'une expérience en opérations extérieures avec le 2e régiment, il incarne la devise des démineurs « compos sui », la maîtrise de soi.Le plus difficile dans le déminage, signale-t-il, c'est lorsqu'il y a une absence d'informations techniques sur la menace, car ces informations sont essentielles pour déterminer la méthode de neutralisation la plus adaptée.Pour l'adjudant-chef, servir en tant que Casque bleu dans une mission de paix internationale est une fierté qu'il recommande vivement à ceux qui souhaitent s'engager. (Interview : Adjudant-chef Bogdan, chef d'équipe EOD au sein de la force commande réserve de la FINUL; propos recueillis par Cristina Silveiro)
Le ministre des affaires étrangères de la Côte d'Ivoire, Léon Kacou Adom, était en visite cette semaine au siège des Nations Unies, à New York, où il a rencontré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres.Dans un entretien accordé à ONU Info en marge de cette visite, le chef de la diplomatie ivoirienne parle de la lutte contre le terrorisme dans son pays et en Afrique de l'Ouest, de l'impact des coupes drastiques dans l'aide internationale et des effets du changement climatique.Il évoque également l'élection présidentielle qui doit se dérouler en octobre de cette année en Côte d'Ivoire, et notamment la participation des femmes à la vie politique. Il parle également des 80 ans de l'ONU et de la réforme du Conseil de sécurité. Entretien réalisé par Jérôme Bernard
Au menu de l'actualité :L'ONU déplore une aide humanitaire largement insuffisante à GazaLa Conférence des Nations Unies sur l'océan se déroulera le mois prochain à Nice, en FranceL'ONU appelle les pays en développement à agir contre le fléau des morts sur les routes Présentation : Jérôme Bernard
Épisode 1. Ces trésors de la mer qu'on voit danser. Notre voyage commence au cœur des abysses, là où les scientifiques étudient et cartographient les trésors marins à des milliers de kilomètres des tables de négociation. Car toute politique de préservation commence par une question simple : que cherche-t-on concrètement à protéger ? En 2025, l'océan reste largement inconnu : moins d'un quart de ses profondeurs sont cartographiées, et à peine 5 % véritablement explorées. Les premières découvertes éveillent déjà les convoitises, mais sans cadre clair, leur exploitation pourrait menacer des écosystèmes encore méconnus et fragiles. Plongez dans le récit de ceux qui ont arpenté les grands fonds, où chaque découverte réinvente ce que l'on croyait savoir sur le vivant. Avec : Pierre-Antoine Dessandier, océanographe à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), chef de la mission Eden ; Sébastien Ybert, coordinateur « France 2030 Grands fonds marins » à l'Ifremer ; Françoise Gaill, océanographe, conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la Plateforme Océan & Climat ; Marina Lévy, océanographe, directrice de recherche au CNRS, conseillère Océan auprès de l'IRD (Institut de recherche pour le développement). PRÉCISION: du discours d'Arvid Pardo, il n'existe qu'une archive écrite, aussi dans cet épisode, la lecture du texte a été réalisée à l'aide du logiciel d'intelligence artificielle, Eleven Labs ARCHIVES & EXTRAITS : bandes-annonces des films « 20 000 lieux sous les mers » (1955) et « The Abyss » (1989) ; lecture du discours d'Arvid Pardo ; enregistrements réalisés par l'Ifremer sur l'Atalante lors de la mission Eden de novembre 2024 à janvier 2025 ; POUR ALLER PLUS LOIN : Mission Eden : explorez les grands fonds à travers un retour en images de la mission Eden commenté par Pierre-Antoine Dessandier Discours d'Arvid Pardo aux Nations Unies : découvrez l'intégralité de son appel visionnaire, lancé en 1967, pour faire de l'océan un bien commun de l'humanité (en anglais uniquement). La Convention de Montego Bay : feuilletez cet accord historique, adopté en 1982, qui a posé les bases de la gouvernance internationale des océans CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Édition et aide à la production : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : Tripman, 2050 ; Levitator, Tamuz Dekel ; DKNW, sunwo0o ; March the Machine, Flint ; Deep Water, Adi Goldstein ; Everlasting flower, DaniHaDani ; 1983, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.
Paul Watson est un des premiers lanceurs d'alerte sur la cause environnementale, un pionnier de l'engagement en faveur des baleines et de l'Océan, il créé l'ONG Sea Shepherd et co-fondé Greenpeace. Il a été libéré après 5 mois de détention au Groenland, sous la menace d'une extradition au Japon. Il nous raconte comment il a vécu cette détention, ses prochains projets et bien sûr les enjeux de la Conférence des Nations Unies sur les Océans en juin à Nice sans oublier la Seine... bientôt accessible aux baigneurs. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sable est la seconde ressource naturelle la plus exploitée au monde, après l'eau. Essentiel à la fabrication du béton, du verre, de l'asphalte ou des composants électroniques, il est au cœur des projets d'urbanisation massive — et peu de pays en ont autant besoin que la Chine. Avec 1,4 milliard d'habitants et une urbanisation toujours galopante, la Chine consomme à elle seule une part gigantesque du sable mondial. Or, cette ressource devient de plus en plus rare, poussant le pays à développer son propre sable artificiel. Scientifiquement, cette démarche repose sur des constats environnementaux, économiques et technologiques.Le sable naturel, une ressource sous pressionContrairement à une idée reçue, le sable du désert n'est pas adapté à la construction, car ses grains, arrondis par l'érosion éolienne, n'adhèrent pas bien entre eux. Le sable utilisable provient donc des lits de rivières, des carrières ou des fonds marins. Mais son extraction massive provoque des dégâts écologiques majeurs : érosion des côtes, destruction d'écosystèmes aquatiques, pollution, ou encore perturbation des cycles sédimentaires. En 2019, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a sonné l'alarme sur le risque de pénurie mondiale de sable de construction.En Chine, le problème s'est accentué avec des politiques d'urbanisation intense. Résultat : entre 2010 et 2020, l'approvisionnement en sable naturel a chuté de près de 50 %, contraignant le pays à se tourner vers une alternative.Une réponse technologique : le sable manufacturéLa solution chinoise est le sable artificiel, aussi appelé sable manufacturé. Ce sable est obtenu par concassage et tamisage de roches (comme le granite, le basalte ou le calcaire), ou de résidus miniers. Les grains ainsi produits sont calibrés pour offrir les mêmes propriétés mécaniques que le sable naturel. Ce procédé, bien que plus coûteux en énergie, est maîtrisé technologiquement et peut être adapté aux besoins précis de l'industrie du bâtiment.D'après une étude publiée en juillet 2024 dans Nature Geoscience, plus de 80 % du sable utilisé en Chine aujourd'hui est d'origine artificielle. Ce basculement a été rendu possible par des politiques publiques strictes et un encadrement gouvernemental visant à limiter l'extraction destructrice de sable naturel.Une démarche aussi environnementaleLa fabrication de sable artificiel ne vise pas uniquement à répondre à la demande, mais aussi à réduire les dommages environnementaux. Elle permet d'épargner les zones naturelles, de ralentir l'érosion côtière et de valoriser des déchets miniers qui, autrement, seraient stockés.En somme, la Chine fabrique son propre sable par nécessité, mais aussi par anticipation : pour soutenir son développement urbain tout en préservant ses écosystèmes fragiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.