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nations unies

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Maintenant Vous Savez - Culture
Que changerait la reconnaissance de la Palestine ?

Maintenant Vous Savez - Culture

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 5:29


Le vendredi 27 juin 2025, l'assemblée Corse a reconnu l'existance de la Palestine, dans une motion intitulée « soutien au peuple palestinien et violations du droit international par l'État israélien dans la bande de Gaza ». À travers cette motion la Corse « reconnaît officiellement l'Etat de la Palestine dans les frontières de 1967 ». La France, elle, ne reconnaît toujours pas cet état…. La Palestine coche bien toutes les cases pour être reconnue comme Etat. L'Autorité palestinienne se situe à Ramallah en Cisjordanie occupée… En 1988, le Président palestinnien, Yasser Arafat, avait accepté la solution à deux états en acceptant la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.  Quelles sont les conditions pour être reconnu comme Etat ? Combien de pays reconnaissent aujourd'hui la Palestine ? Qu'est-ce que ça change si la France reconnaît la Palestine ?  Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Quels sont les tableaux classiques les plus pornographiques ? Qu'est-ce que le tourisme de ghetto ? Comment le Japon lutte-t-il contre l'inflation ? Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Le Brief
La Belgique reconnaîtra l'Etat palestinien | La portabilité des IBAN recalée | Nexova, champion de la cybersécurité

Le Brief

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 12:29


La Belgique va reconnaître l'État palestinien. Après une nuit de discussions, le Conseil des ministres restreint s'est mis d'accord ce matin sur cette reconnaissance lors de la prochaine session de l'assemblée générale des Nations Unies. Impossible de conserver son numéro de compte quand on change de banque. Une proposition de loi vient d'être recalée par le Conseil d'État. La société belge Nexova ouvre un tout nouveau centre dédié à la cybersécurité au cœur de l'Ardenne. Une centaine d'emplois seront créés. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi notre alimentation nous rend-elle vulnérable ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 2:22


Notre alimentation moderne repose sur une illusion de diversité. Derrière les rayons bien garnis de nos supermarchés se cache une réalité bien plus uniforme qu'il n'y paraît : 75 % de ce que nous mangeons dépend uniquement de 12 espèces végétales (riz, blé, maïs, pommes de terre, etc.) et de 5 espèces animales (bœuf, porc, poulet, mouton et chèvre). Cette homogénéité, dénoncée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), constitue une fragilité majeure pour l'ensemble du système alimentaire mondial.La première source de vulnérabilité est biologique. Lorsqu'un nombre limité d'espèces domine notre alimentation, le système devient très sensible aux maladies, aux insectes ravageurs ou aux aléas climatiques. Un exemple marquant est celui du champignon Fusarium qui a détruit la variété de bananes Gros Michel dans les années 1950. Aujourd'hui, c'est la banane Cavendish – unique variété commercialisée à grande échelle – qui est menacée par une nouvelle souche de ce champignon.Même problème pour le blé ou le maïs : en cas de sécheresse ou d'épidémie fongique sur une zone de production majeure, c'est l'ensemble de la chaîne alimentaire qui vacille, avec des conséquences sur les prix, la disponibilité, voire des famines dans certaines régions du globe. La standardisation agricole, en cherchant la rentabilité maximale, a sacrifié la résilience.La vulnérabilité est aussi génétique. En sélectionnant uniquement certaines variétés productives, souvent génétiquement très proches, on affaiblit la capacité d'adaptation naturelle des espèces. Or, cette diversité génétique est cruciale pour faire face aux changements rapides du climat, à l'émergence de nouveaux parasites ou à l'évolution des conditions agricoles.Enfin, cette uniformité a aussi des conséquences nutritionnelles. Une alimentation fondée sur quelques plantes riches en glucides mais pauvres en micronutriments peut contribuer à des carences en vitamines, minéraux ou fibres. Diversifier les cultures, c'est aussi diversifier l'assiette et améliorer la santé publique.Face à ce constat, la FAO appelle à diversifier plutôt qu'intensifier. Il ne s'agit plus seulement de produire plus, mais de produire mieux et plus varié. Cela implique de remettre en culture des plantes oubliées, d'encourager l'agriculture locale et les systèmes agroécologiques, et de protéger les races animales locales adaptées aux territoires.En conclusion, notre dépendance à un petit nombre d'espèces agricoles rend notre alimentation aussi fragile qu'efficace. Pour sécuriser l'avenir alimentaire de la planète, la biodiversité doit revenir au cœur de nos champs… et de nos assiettes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: il y a dix ans, la mort du petit Alan Kurdi

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 3:51


C'est le journal Le Devoir, au Canada, qui nous rappelle qu'en 2015, le monde a découvert « la photo d'un bambin syrien de trois ans, vêtu d'un bermuda bleu et d'un t-shirt rouge, mort noyé, qui gît face contre terre sur le sable balayé par la mer ». « Une photo qui crève le cœur, tant elle est insoutenable », soupire le Devoir, selon lequel cette photo « a changé des millions de vies ». Le journal a interrogé Paul Clark, qui à l'époque était à la tête de l'organisation Action Réfugiés Montréal. Il est « catégorique ». Il y a eu « un avant » et « un après » la mort du petit garçon. Avant, « la moitié de la population ne savait pas ce qu'était un réfugié, et l'autre moitié était partagée entre ceux qui désiraient les accueillir et ceux qui n'en voulaient pas. » Mais, le 3 septembre 2015, explique Paul Clark, « il y a eu un changement total de perception ». « Les médias voulaient savoir, le public voulait faire sa part (…) On recevait des appels de partout (…) Tout le monde voulait parrainer une famille syrienne ». Qu'en est-il dix ans plus tard ? A Montréal, le responsable du HCR, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés reconnaît que « cet élan de solidarité s'est étiolé », il parle de « fatigue compassionnelle ». Les gens « sont empathiques », mais « ne passent pas à l'action ». Paul Clark, ancien responsable d'Action réfugiés Montréal constate, de son côté, que « les crises mondiales empirent. Et nous, on met encore plus de murs. Ça serait bon que ça change, sans qu'on ait besoin d'une autre photo ». Interdiction d'aller à New York À la Une également, pas de visa pour les dirigeants de l'Autorité Palestinienne à l'ONU. Le Times Of Israël titre ce matin : « Les États-Unis annoncent qu'ils interdiront à Abbas de l'Autorité Palestinienne et à 80 autres responsables de participer à l'Assemblée Générale de Nations Unies » qui aura lieu en septembre à New York. Pourtant, remarque le quotidien israélien, « les États-Unis sont en principe tenus d'autoriser l'accès des diplomates étrangers au siège de l'ONU à New York » mais le département d'État américain accuse l'OLP et l'Autorité Palestinienne, d'être responsables (...) de la dégradation des perspectives de paix ». Il y a un précédent, rappelle de son côté le Jerusalem Post : « En 1988, les États-Unis avaient refusé de délivrer un visa au chef de l'OLP Yasser Arafat. Cette année-là, l'assemblée générale des Nations Unies s'était réunie cette année-là à Genève, au lieu de New York, afin qu'il puisse s'exprimer ». A Londres, le Guardian estime « que cette mesure aligne davantage l'administration de Donald Trump sur le gouvernement de droite israélien, qui rejette catégoriquement la création d'un État palestinien », que plusieurs pays, dont la France, ont prévu de reconnaître à New York. Mauvaise publicité Enfin, en France, une information de Mediapart, pourrait mettre François Bayrou en difficulté. En effet, selon le journal en ligne, le premier ministre « a engagé pendant l'été des travaux de rénovation pour son bureau à Pau (ville dont il est le maire NDLR). Montant de la facture : 40 000 euros », selon les informations de Mediapart qui parle « d'une dépense politiquement inflammable en plein plan d'austérité et dans une commune où la dette a explosé, depuis qu'elle est dirigée par François Bayrou ». « Cette opération n'a fait l'objet d'aucune communication officielle », ajoute Mediapart, selon lequel «  les travaux décidés par la mairie de Pau, auraient pour objet 'de redonner la splendeur' d'origine au bureau de François Bayrou », pour « la bagatelle », donc, de 40 000 euros. Une bien mauvaise publicité pour le Premier ministre qui, le 15 juillet dernier, estimait que « l'État et les collectivités locales » devaient « montrer l'exemple en réduisant leur train de vie », rappelle Mediapart.

Demain N'attend Pas
101- Le plastique, une bombe à retardement, avec Rosalie Mann, fondatrice de la No More Plastic Foundation

Demain N'attend Pas

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 49:14


Il y a quelques jours, je me suis plongée dans le livre de mon invitée, No More Plastic: comment le plastique ruine notre santé.  Je croyais avoir compris l'enjeu du plastique, sujet que j'avais traité plusieurs fois dans des épisodes de Demain N'attend Pas. Et pourtant… en trois heures de lecture, ma vision a basculé. J'ai levé les yeux du livre, j'ai regardé mon appartement, mes placards… et j'ai pris conscience de l'ampleur des dégâts : nous vivons littéralement dans le plastique.  Ses fonctionnalités extraordinaires (résistance, durabilité, légereté, imperméabilisation, brillance...) en ont fait un matériaux de base pour toutes les industries.  Résultat : le plastique est partout autour de nous. Dans nos bouteilles et nos contenants, dans nos vêtements et nos chaussures, dans nos crèmes, nos vernis et nos shampooings, dans nos produits ménagers, et jusque dans notre nourriture... Partout.  Aujourd'hui, je suis ravie d'accueillir Rosalie Mann, fondatrice de la No More Plastic Foundation, une ONG engagée contre la pollution plastique, et autrice du livre No More Plastic, comment le plastique ruine notre santé publié aux éditions La Plage.Rosalie nous rappelle la réalité des chiffres : 

ONU Info

La recherche de solutions à la crise des réfugiés rwandais et congolais a été au cœur de la visite du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, cette semaine, à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.Cette visite est intervenue alors que les initiatives se multiplient pour résoudre la crise sécuritaire dans l'Est du pays, y compris celle de populations déplacées. M. Grandi s'est ensuite rendu au Rwanda.Dans un entretien accordé à Ronely Ntibonera de notre partenaire Radio Okapi, M. Grandi souligne que cette crise des réfugiés, demandeurs d'asile et déplacés internes exige une action concertée afin de répondre à la crise humanitaire qu'elle engendre.

La Loupe
[HORS-SÉRIE] 20/20 : Il faut redonner confiance aux jeunes ! François Taddei, Fondateur du Learning Planet Institute

La Loupe

Play Episode Listen Later Aug 23, 2025 49:57


20/20 est un podcast signé L'Express Éducation, entièrement consacré à l'enseignement supérieur. Il a été réalisé indépendamment de la rédaction de L'Express.

Invité Afrique
Soudan: «Le choléra risque de tuer plus que les armes au Darfour du Nord»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 8:34


Au Soudan, la guerre continue de faire rage. Depuis deux ans, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés à travers tout le pays. Au-delà des appels au cessez-le-feu, ce sont désormais les alertes humanitaires qui se font le plus entendre. En plus de la malnutrition qui s'installe, l'épidémie de choléra s'étend, alors que l'aide humanitaire peine à entrer dans le pays. Entretien avec docteur Rodrigue Alitanou, directeur des opérations de l'ONG Alima. Il répond aux questions de Sidy Yansané.  RFI : À l'occasion de la journée mondiale de l'aide humanitaire mardi 19 août 2025, les Nations Unies indiquent un nombre record de 383 travailleurs humanitaires tués dans le monde l'an dernier. Le Soudan affiche le plus lourd bilan après Gaza. Est-ce qu'on peut dire que la guerre au Soudan est devenue l'une des pires crises humanitaires au monde ? Dr Rodrigue Alitanou : Absolument. Le Soudan aujourd'hui est considéré comme la pire crise humanitaire au monde selon les Nations Unies. Depuis le 15 avril 2023, où cette nouvelle guerre a commencé, elle a déjà fait des dizaines de milliers de personnes tuées et des dizaines de millions de personnes déplacées, avec aussi beaucoup d'humanitaires touchés par cette crise. L'ONU dénonce d'ailleurs « l'expression honteuse de l'inaction et de l'apathie internationales ». C'est un constat que vous partagez ?  Oui, parce que malgré toutes les difficultés déjà que les populations subissent au Soudan, l'acheminement de l'aide humanitaire n'est pas effectif et on a des difficultés à pouvoir envoyer les travailleurs humanitaires [sur le terrain], les approvisionnements pour les hôpitaux, et tout ce qui est nécessaire à ce que l'aide humanitaire soit effective dans les différentes régions. La semaine dernière, c'est l'Union européenne, conjointement avec le Japon, le Royaume-Uni et le Canada, qui appelait à laisser entrer l'aide humanitaire « de toute urgence » et à protéger les civils. Mais le même jour, le général al-Burhan s'engageait à ne faire « ni compromis ni réconciliation, quel qu'en soit le prix » avec les FSR de son adversaire Hemedti. Est-ce qu'il n'y a pas là un aveu d'impuissance de la communauté internationale ?  Sans faire de la politique, oui. Il y a des déclarations, mais il n'y a pas d'actions qui suivent de la part des différents belligérants. Il y a une forme d'impuissance, mais on ne peut pas baisser les bras, on ne doit pas baisser les bras, parce que l'enjeu est de taille. Si on ne fait rien, si l'aide humanitaire n'est pas acheminée dans les différentes régions en proie à la violence au conflit au Soudan, ce sont les populations qui vont en pâtir. En plus d'être sur le podium des États où meurent massivement les travailleurs humanitaires, le Soudan est désormais en tête des pays les plus touchés par le choléra. Comment l'épidémie a progressé aussi vite ? Avec cette crise qui avait jusqu'alors comme résultante l'insécurité alimentaire, la malnutrition, la famine par endroits, la situation est désormais exacerbée par cette épidémie de choléra sans précédent qui s'intensifie de semaine en semaine et touche des adultes comme des enfants, avec une vitesse de propagation assez fulgurante dans les camps de déplacés. J'étais sur place, j'ai vu des arrivées massives des populations dans des camps de déplacés déjà débordés, des populations exténuées par des atrocités et qui ont déjà un niveau d'immunité assez bas. Les populations affamées et assoiffées, parce qu'il y a des ressources très limitées, dorment à même le sol, serrées sous des toits de fortune. Des camps de déplacés caractérisés par une promiscuité totale, sans assainissement et sans suffisamment d'eau. Les gens vivent avec moins de trois litres d'eau par jour. Comme les latrines sont insuffisantes, il y a un phénomène de défécation à l'air libre qui s'est installé. Absolument tout est réuni pour que cette épidémie soit entretenue, spécifiquement dans les États du Darfour et notamment dans le Nord-Darfour, où le conflit a pris une autre dimension depuis mars. Cette épidémie risque d'être hors de contrôle si rien n'est fait. À lire aussiLe Soudan en guerre frappé par l'une des pires épidémies de choléra de son histoire La région du Darfour reste l'épicentre de l'épidémie, mais vos confrères de Médecins sans frontières craignent une propagation, comme vous, bien au-delà des camps de déplacés, au point de créer une combinaison mortelle avec la malnutrition qui frappe aussi le pays.  Effectivement, la situation est préoccupante dans les camps de déplacés, mais également dans les populations hôtes. Aujourd'hui, on parle de milliers de personnes exposées, notamment dans le Nord-Darfour avec 640 000 enfants menacés. Ce sont les chiffres de l'UNICEF de la semaine dernière. Il y a une propagation au-delà des camps qui est déjà effective, plus de 32 États sont aujourd'hui menacés ou atteints du choléra. La situation dans la ville d'El-Facher est particulièrement grave, car elle est sous contrôle de l'armée régulière, mais encerclée par les paramilitaires FSR qui empêchent les convois humanitaires d'y entrer. À votre connaissance, combien de personnes y vivent actuellement et surtout comment survivent-elles ? La ville d'El-Facher est effectivement particulièrement sous tension parce qu'elle est assiégée depuis les affrontements qui ont commencé en avril et qui ont vu migrer de la ville des dizaines de milliers de personnes vers Tawila. Environ un million de personnes sont assiégées dans cette ville où tout manque. Les populations n'ont pas de voies d'approvisionnement, il y a plus de 70% des hôpitaux qui ne fonctionnent pas, l'accès aux soins est délétère. C'est aussi le cas de l'accès aux services de base, tout ce qui est nourriture et eau potable. Des centaines de milliers de personnes sont exposées à cette situation. Et les habitants, les témoignages que RFI a pu recueillir parlent d'enfants qui meurent quotidiennement de malnutrition ou de mauvaises conditions de vie... Exactement. Et c'est la résultante directe de cette guerre. On parle de près de 20 % des enfants souffrant de malnutrition, notamment dans des zones fermées, sans accès aux soins déjà pour la malnutrition. Le choléra vient maintenant s'ajouter et affecte la majorité des personnes, dont les enfants qui sont les couches les plus vulnérables. Vous avez indiqué qu'entre 70 et 80 % des hôpitaux et des centres médicaux du pays sont détruits. Ils sont même systématiquement visés par les belligérants, est-ce que vous arrivez à comprendre pourquoi les belligérants visent systématiquement les infrastructures médicales ? Nous sommes face à une guerre aveugle où les populations, malheureusement, sont devenues des cibles, tout comme les travailleurs humanitaires. Aujourd'hui, plusieurs centres de santé sont attaqués, particulièrement chez Alima. On a été obligés à maintes reprises de relocaliser nos activités, notamment à El-Facher où aujourd'hui, on n'arrive plus à travailler dans l'hôpital général. On s'est déplacé dans un autre endroit, qui a été aussi bombardé à plusieurs reprises, donc on a dû se déplacer de nouveau. Mais ce n'est pas seulement les infrastructures de santé, même les maisons des populations sont touchées. Cela montre clairement la volonté des différents groupes à prendre en étau les populations civiles dans cette guerre aveugle. Si rien n'est fait, le choléra aujourd'hui risque de tuer plus que les armes au Nord-Darfour. Dernièrement, j'ai rencontré sur le terrain une femme enceinte qui a marché 75 km, elle a dû accoucher à son arrivée. Et j'imagine aujourd'hui cette femme qui a pu survivre à toutes ces atrocités, contracter le choléra, fatal aussi bien pour elle que son enfant. Il faut faire tout son possible pour éviter ce risque à tout prix. D'autant que pour résorber le choléra, il faut beaucoup boire ou alors il faut des antibiotiques. Donc ça a l'air d'être un traitement simple, mais pour autant les populations manquent de tout cela… D'une part les financements sont très minimes et d'autre part les voies d'approvisionnement des différentes zones où sévit le choléra aujourd'hui sont coupées par la guerre. C'est un cocktail qui fait que le choléra risque de l'emporter.  Quel a été l'impact du retrait des financements de l'aide américaine d'USAID ? L'impact a été très très sec. Déjà en février, plus de 60 % des organisations humanitaires ont dû arrêter brusquement leurs activités et ça a eu un impact sur le déploiement des quelques aides qui arrivent à venir au Soudan. Depuis cette épidémie, on voit encore plus l'impact puisqu'on n'est que très peu d'organisations pouvant opérer et déployer des soins pour les populations. On a intérêt à tous se mobiliser pour que les financements puissent suivre assez rapidement puisque rien que pour le choléra, nous enregistrons aujourd'hui plus de 1000 morts depuis le début de l'épidémie au Soudan cette année. Il faut que ces chiffres arrêtent de grimper, et même possiblement toucher d'autres pays de la sous-région plus durement que le Soudan.  À lire aussiL'Unicef alerte sur une épidémie meurtrière de choléra en Afrique de l'Ouest et du Centre ► Rodrigue Alitanou est directeur des opérations au sein l'ONG Alima

ONU Info

A l'occasion de la Journée des travailleurs humanitaires, ce 19 août, nous mettons à l'honneur Etiennette Mukwanga.Psychologue clinicienne congolaise, spécialiste des questions de protection et de violences basées sur le genre, elle s'est forgé une expérience solide à Kinshasa, aussi bien auprès des enfants des rues que comme maître de stage au Centre neuropsychiatrique de l'Université de Kinshasa.Recrutée ensuite par l'agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA), elle a été envoyée à Goma — où elle se trouvait en début d'année lorsque cette ville de l'est de la République démocratique du Congo a été prise par un groupe armé.Dans cet entretien accordé à ONU Info, Etiennette Mukwanga raconte pourquoi elle a choisi de se vouer à l'appui psychologique dans un cadre humanitaire et revient sur l'expérience qu'elle a vécu en début d'année.(Interview :  Etiennette Mukwanga, Spécialiste en Santé mentale et Soutien Psychosocial  à l'UNFPA Goma; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Du grain à moudre
Peut-on sortir de la civilisation du plastique ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 43:58


durée : 00:43:58 - Questions du soir d'été - par : Marguerite Catton - Alors que s'ouvre un nouveau tour de négociations pour un traité international contre la pollution plastique à Genève au siège des Nations Unies, se pose la question de l'omniprésence du plastique dans nos sociétés. - réalisation : Phane Montet - invités : Dorothée Moisan Journaliste indépendante spécialiste des questions climatiques et environnementales; Joseph Tayefeh Secrétaire général de Plastalliance, syndicat national de la plasturgie et des composites; Mikaëla Le Meur anthropologue, chargée de recherche FNRS à l'Université Libre de Bruxelles

France Culture physique
Peut-on sortir de la civilisation du plastique ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 43:58


durée : 00:43:58 - Questions du soir d'été - par : Marguerite Catton - Alors que s'ouvre un nouveau tour de négociations pour un traité international contre la pollution plastique à Genève au siège des Nations Unies, se pose la question de l'omniprésence du plastique dans nos sociétés. - réalisation : Phane Montet - invités : Dorothée Moisan Journaliste indépendante spécialiste des questions climatiques et environnementales; Joseph Tayefeh Secrétaire général de Plastalliance, syndicat européen de la plasturgie; Mikaëla Le Meur anthropologue, chargée de recherche FNRS à l'Université Libre de Bruxelles

SBS French - SBS en français
Le journal du 31/07/2026: l'intention du Canada de reconnaître l'État de Palestine.

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 13:16


Le Canada suit la France et va reconnaître la Palestine comme État souverain lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies en septembre. Le Premier ministre canadien Mark Carney a fait cette annonce, affirmant que son pays condamne le fait que le gouvernement israélien ait laissé une catastrophe se produire à Gaza.

Géopolitique
La solution à deux États au mur du réel

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 3:17


durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La conférence de New York organisée par la France et l'Arabie saoudite démarre ce lundi aux Nations Unies avec l'objectif de mettre fin au conflit israélo-palestinien et avec un horizon : la solution à deux États, qui sur le papier, comme toujours, risque de se cogner au mur du réel. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un air d'amérique
NEW YORK - coup d'envoi de la conférence de la solution à deux États au siège des Nations unies

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 1:35


Réunion coorganisée par la France et l'Arabie Saoudite, des dizaines de ministres du monde entier, dont le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barraud, vont tenter de jeter les bases d'une implémentation d'un État palestinien aux côtés d'un État israélien.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Reconnaissance de la Palestine : qui croit encore à la solution à deux États ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 12:01


durée : 00:12:01 - La Question du jour - par : Julie Gacon - Trois jours après l'annonce d'Emmanuel Macron de son intention de reconnaître la Palestine en septembre, s'ouvre la conférence des Nations Unies sur l'avenir de l'État palestinien, qui ravive l'idée jamais aboutie de la "solution à deux États". Une telle solution est-elle encore réaliste ? - réalisation : Sam Baquiast - invités : Insaf Rezagui Docteure en droit international de l'Université Paris-Cité, chercheuse associée à l'Institut français du Proche-Orient et membre du collectif de recherche Yaani

Journal de l'Afrique
RD Congo : au moins 43 morts dans l'attaque d'une église par le groupe ADF

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 12:06


Une nouvelle attaque dans le nord-est de la République démocratique du Congo a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche : une église de Komanda, dans l'Ituri, a été prise d'assaut par des hommes armés membres des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe ougandais affilié à l'État islamique. Au moins 43 personnes ont été tuées, selon un rapport de la Mission des Nations Unies en RD Congo (MONUSCO). Les précisions d'Emett Livingstone, correspondant de France 24 à Kinshasa.

InterNational
La solution à deux États au mur du réel

InterNational

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 3:17


durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La conférence de New York organisée par la France et l'Arabie saoudite démarre ce lundi aux Nations Unies avec l'objectif de mettre fin au conflit israélo-palestinien et avec un horizon : la solution à deux États, qui sur le papier, comme toujours, risque de se cogner au mur du réel. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les histoires de 28 Minutes
Jean-Baptiste Del Amo / Objectif : deux États

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 46:00


L'émission 28 minutes du 28/07/2025 Jean-Baptiste Del Amo : l'écrivain qui donne la chair de pouleUne maison magnétique, une bande d'adolescents, un décès dans d'étranges circonstances et les lotissements d'une banlieue pavillonnaire de Toulouse comme décor. Telles sont les composantes du nouvel ouvrage de Jean-Baptiste Del Amo, “La Nuit ravagée” (paru dans la collection Blanche de chez Gallimard). L'écrivain confie puiser son inspiration dans l'œuvre de Stephen King mais également — et surtout — dans ses propres questionnements et traumatismes. En découle un poignant récit, qui rend hommage au cinéma d'horreur des années 1990.Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?Ce lundi 28 juillet s'ouvre une conférence sur la Palestine au siège des Nations Unies. Convoquée par l'assemblée générale de l'ONU, elle est co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite et ambitionne de raviver la solution à deux États, malgré le refus d'Israël d'y participer. Le 24 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé "la pleine reconnaissance de la Palestine" par la France d'ici septembre. Cette annonce a provoqué l'ire d'Israël, qui est par ailleurs vertement critiqué pour ses agissements dans la bande de Gaza. Outre le blocus humanitaire imposé depuis mars, qui y créé les conditions d'une famine, partiellement desserré ce week-end, le territoire palestinien est soumis à des bombardements indiscriminés et quotidiens depuis 21 mois. Parallèlement, 700 000 colons israéliens sont installés sur les territoires palestiniens, en toute illégalité au regard du droit international. Autant de raisons qui rendent abstraite la perspective d'un État palestinien. La solution à deux États est-elle encore crédible ? Enfin, Quentin Darmon dresse le portrait de Luke Littler, sacré champion du monde de fléchettes et fin amateur de kebabs et de jeux vidéo. Marjorie Adelson se penche sur les vacances des Français, devenues un véritable marqueur social au point qu'un Français sur deux avoue avoir déjà menti sur ses vacances. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 23:16


L'émission 28 minutes du 28/07/2025 Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?Ce lundi 28 juillet s'ouvre une conférence sur la Palestine au siège des Nations Unies. Convoquée par l'assemblée générale de l'ONU, elle est co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite et ambitionne de raviver la solution à deux États, malgré le refus d'Israël d'y participer. Le 24 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé "la pleine reconnaissance de la Palestine" par la France d'ici septembre. Cette annonce a provoqué l'ire d'Israël, qui est par ailleurs vertement critiqué pour ses agissements dans la bande de Gaza. Outre le blocus humanitaire imposé depuis mars, qui y créé les conditions d'une famine, partiellement desserré ce week-end, le territoire palestinien est soumis à des bombardements indiscriminés et quotidiens depuis 21 mois. Parallèlement, 700 000 colons israéliens sont installés sur les territoires palestiniens, en toute illégalité au regard du droit international. Autant de raisons qui rendent abstraite la perspective d'un État palestinien. La solution à deux États est-elle encore crédible ? On en débat avec Agnès Levallois, présidente de l'IReMMO, spécialiste du Proche-Orient, Thibaut Fleury-Graff, professeur de droit public à l'Université Paris-Panthéon-Assas, et Gallagher Fenwick, éditorialiste, spécialiste des questions internationales à LCI.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Réparations climatiques, Dati au tribunal, mort d'Ozzy Osbourne... : Le Club 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 45:38


L'émission 28 minutes du 25/07/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", Julie Graziani, essayiste, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Politis" ainsi que la dessinatrice de presse Coco.  État pollueur, État payeur ? La décision « historique » de la CIJMercredi 23 juillet, la Cour internationale de Justice, plus haute instance juridique des Nations Unies, a rendu un avis consultatif en faveur de l'environnement. Il est désormais "illicite" pour les États de violer leurs engagements climatiques. Le cas échéant, ils pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés par le changement climatique. Une décision qui a été saluée par l'Union européenne et la Chine, respectivement quatrième et premier émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre. Rachida Dati renvoyée en correctionnelle : haro sur la justice Mardi 22 juillet, les juges d'instructions ont confirmé que Rachida Dati, ministre de la Culture, devrait bien comparaître devant le tribunal correctionnel pour "corruption et trafic d'influence" ainsi que "recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance". Il lui est reproché d'avoir perçu 900 000 euros d'honoraires de la part de Renault-Nissan pour des activités de lobbying au Parlement européen, où madame Dati était investie d'un mandat de députée. Face à ces accusations, l'ancienne garde des Sceaux s'est permis une diatribe contre l'institution judiciaire, qui mènerait prétendument "une procédure émaillée d'incidents". Nous recevons le photographe Stéphan Gladieu, pour la sortie de "On allait au bord de la mer" (Actes Sud), L'ancien photoreporter de guerre a arpenté durant deux étés les stations balnéaires françaises à la rencontre des Français qui se "retrouvent, mis à nu, dans une égalité aussi éphémère qu'illusoire, unis par un même désir de farniente". Des plages de Berck-sur-Mer à Palavas, Stéphan Gladieu dresse un portrait-robot de la France.  “Le macronisme s'achèvera en 2027, tout simplement parce qu'il n'est ni un mouvement politique, ni une idéologie" : Bruno Retailleau n'a pas ménagé sa charge anti-présidentielle dans les colonnes de l'hebdomadaire d'extrême droite "Valeurs Actuelles". Visiblement courroucé, le chef de l'État a reporté une rencontre prévue avec son ministre de l'Intérieur prévue ce jeudi 24 juillet. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Deux amants pris la main dans le sac. Le 16 juillet, lors d'un concert de Coldplay, la kiss cam a surpris le PDG d'Astronomer en étreinte extraconjugale avec l'une de ses employées. La scène est lourde de conséquences : 130 millions de vues sur Internet, et la démission du PDG. Une situation ubuesque qui n'a évidemment pas échappé aux internautes. C'est le Point com de Marjorie Adelson. Le "Prince des Ténèbres" les a rejoint. Ozzy Osbourne, excentrique légende du rock et père fondateur du heavy metal, s'est éteint le mardi 22 juillet. Sa carrière est jalonnée d'albums mythiques et, entre autres, de décapitations carnassières de volatiles. C'est l'histoire de la semaine de Reza Pounewatchy. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la famine à Gaza, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 7h du 25/07/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 8:55


Dans cette édition :Emmanuel Macron annonce la reconnaissance de l'État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies, une décision qui suscite de vives réactions en Israël et en France.Georges Ibrahim Abdallah, l'un des plus anciens détenus de France, est libéré après plus de 40 ans d'incarcération pour complicité dans l'assassinat de diplomates israéliens et américains.De nouveaux détenus considérés comme les plus dangereux de France sont transférés dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil, dont l'ex-ennemi public numéro 1 Mohamed Amra.Un détenu incarcéré à Vendin-le-Vieil, Félix Bingui alias "Le Chat", porte plainte contre le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour abus d'autorité.Le Tour de France s'apprête à livrer son verdict final, avec Tadej Pogacar en bonne position pour remporter un quatrième sacre consécutif.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 7h du 25/07/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 8:55


Dans cette édition :Emmanuel Macron annonce la reconnaissance de l'État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies, une décision qui suscite de vives réactions en Israël et en France.Georges Ibrahim Abdallah, l'un des plus anciens détenus de France, est libéré après plus de 40 ans d'incarcération pour complicité dans l'assassinat de diplomates israéliens et américains.De nouveaux détenus considérés comme les plus dangereux de France sont transférés dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil, dont l'ex-ennemi public numéro 1 Mohamed Amra.Un détenu incarcéré à Vendin-le-Vieil, Félix Bingui alias "Le Chat", porte plainte contre le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour abus d'autorité.Le Tour de France s'apprête à livrer son verdict final, avec Tadej Pogacar en bonne position pour remporter un quatrième sacre consécutif.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Famine de masse dans la bande de Gaza : un crime de guerre ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 23:31


L'émission 28 minutes du 23/07/2025 100 ONG alertent sur la "famine de masse qui se propage" dans la bande de Gaza, soumise depuis le 2 mars à un blocus humanitaire par Israël. Selon le Programme alimentaire mondial des Nations Unies,  une personne sur trois ne mange pas depuis plusieurs jours. "Aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim", alerte la Société des journalistes de l'AFP. Lors des distributions alimentaires organisées par la Gaza Humanitarian Foundation, un organisme israélo-américain opaque avec lequel les organisations humanitaires refusent de collaborer, plus de 1000 civils ont été tués par des soldats israéliens selon l'ONU. Dans l'enclave palestinienne, bombardée quotidiennement depuis 21 mois, 59 106 personnes ont été tuées, dont une majorité de civils et au moins 17 000 enfants selon l'Unicef. Comment arrêter la catastrophe en cours dans la bande de Gaza ? On en débat avec Emmanuel Duparcq, président de la Société de Journalistes de l'AFP,; Amande Bazerolle, responsable des opérations d'urgence pour Médecins sans frontières pour la Palestine et Anne-Sophie Sebban-Bécache, vice-Présidente Europe de l'American Jewish Committee (AJC).28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Le retour des pianos pillés par les nazis / Gaza : famine de masse

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 46:23


L'émission 28 minutes du 23/07/2025 Au programme de l'émission 28 minutes :En avril 1945, 2000 pianos arrivaient à Paris. Volés aux familles juives par les Nazis, ils attendaient de retrouver leurs propriétaires. Dès 1940, les Nazis ont systématiquement pillé les possessions des juifs à travers l'Europe, sous l'impulsion de l'idéologue Alfred Rosenberg. Caroline Piketty, historienne et spécialiste de spoliation des biens juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, raconte cette histoire dans "Harmonies Volées" (éditions Archipel). Pour Piketty, les dossiers des archives nationales sur ces pianos spoliés sont une véritable "mine d'or", mais qui a été délaissée des historiens. Lui incombe alors la tâche de s'emparer de l'histoire de ces pianos et de leurs propriétaires. 100 ONG alertent sur la "famine de masse qui se propage" dans la bande de Gaza, soumise depuis le 2 mars à un blocus humanitaire par Israël. Selon le Programme alimentaire mondial des Nations Unies,  une personne sur trois ne mange pas depuis plusieurs jours. "Aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim", alerte la Société des journalistes de l'AFP. Lors des distributions alimentaires organisées par la Gaza Humanitarian Foundation, un organisme israélo-américain opaque avec lequel les organisations humanitaires refusent de collaborer, plus de 1000 civils ont été tués par des soldats israéliens selon l'ONU. Dans l'enclave palestinienne, bombardée quotidiennement depuis 21 mois, 59 106 personnes ont été tuées, dont une majorité de civils et au moins 17 000 enfants selon l'Unicef. Comment arrêter la catastrophe en cours dans la bande de Gaza ? On en débat avec Emmanuel Duparcq, président de la Société de Journalistes de l'AFP,; Amande Bazerolle, responsable des opérations d'urgence pour Médecins sans frontières pour la Palestine et Anne-Sophie Sebban-Bécache, vice-Présidente Europe de l'American Jewish Committee (AJC).Puis, Victor Dekyvère se pose une question farfelue : faut-il manger du savon pour maigrir ? Enfin, Théophile Cossa nous explique comment fonctionnent les candidatures pour les Jeux olympiques. Marjorie Adelson nous emmène dans l'Orne, où un mystérieux chevalier en armure tourmente le village de Coulonces. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Un air d'amérique
GAZA - Un centre de fabrication de prothèses a ouvert à la demande d'Handicap International

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 1:38


Dans l'émission "RTL Autour du Monde" du 22 juillet 2025, la situation dramatique à Gaza est mise en lumière. Chaque jour, près de 10 enfants y subissent des amputations, selon les Nations Unies. En réponse, un centre de fabrication de prothèses a été ouvert à l'initiative de Handicap International. Malgré les bombardements et le manque de ressources, ils s'efforcent de fournir des prothèses et des soins. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Laure Limongi part à la découverte des abysses

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 8:59


durée : 00:08:59 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - Alors qu'avait lieu le sommet des Nations Unies sur l'Océan le mois dernier, l'autrice Laure Limongi s'empare du sujet en nous plongeant au plus profond des abysses dans son dernier roman L'Invention de la Mer. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Laure Limongi Écrivaine

Le français avec Yasmine
252. J'ai 40 ans !

Le français avec Yasmine

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 25:24


Je te propose un épisode ultra égoïste où je ne vais parler que de moi. Pourquoi ? A l'occasion de mon anniversaire. Pas de panique, je ne vais pas te faire les 40 choses que j'ai apprises, ce serait trop long et tu t'endormirais avant le numéro 24. Je te propose de faire un petit point sur ma vie, ce que j'ai appris, ce qui a changé et ce qui va changer. 40 ans, c'est un bel âge, dont la moitié à enseigner le français. Depuis 20 ans, je n'ai fait que ça et pourtant, ce métier m'a aussi permis de faire plein d'autres choses que je n'aurais jamais pensées possibles : ➡️Vivre à l'étranger grâce à mon travail, ➡️Apprendre des langues étrangères, ➡️Lancer un podcast, ➡️Créer du contenu, ➡️Faire des vidéos face caméra, ➡️Rencontrer des personnes hyper inspirantes, ➡️Être invitée à des conférences, ➡️Former plus de 3 000 personnes dans le monde, ➡️Publier des livres sur Amazon, ➡️Organiser des événements à Paris, ➡️Développer mon école dans plusieurs villes, ➡️Travailler avec des entreprises aussi prestigieuses que Google, l'OCDE, Unilever, les Nations Unies... Tu l'auras compris, j'en ai fait du chemin ces 20 dernières années et ça me fait toujours rire quand les personnes pensent que je suis juste professeure. J'ai 400 000 casquettes et je les ai eues grâce à ce métier. Je te donne rendez-vous dans le podcast pour découvrir mon épisode le plus égoïste.“Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. Il y a 3 manières de soutenir ce podcast pour qu'il continue à être libre, indépendant et rebelle : 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes au format PDF, à 6 épisodes secrets par an, la newsletter privée en français et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord. https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les transcriptions du podcast sont disponibles dans les livres “Le français avec Yasmine” sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasminePour aller encore plus loin et améliorer ton français avec moi, je te donne rendez-vous dans mes cours et mes formations digitales. Je donne des cours particuliers (en ligne et à Paris) et des cours en groupe en ligne. Rendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️ Rendez-vous sur les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Traque
Marco Mouly, l'un des plus grands escrocs français : une vie de millionnaire (2/4)

La Traque

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 16:38


Bienvenue dans la traque. Cette semaine, découvrez une histoire, prête à vous entraîner dans l'exploration d'un parcours criminel, saisissant. Retraçons ensemble le parcours criminel de l'un des escrocs les plus emblématiques de l'histoire de France, Marco Mouly. Parti de rien, il est connu pour avoir mis en place un système de fraude à la taxe carbone, et est responsable de l'un des plus grands détournements financiers de l'histoire. Condamné à 8 ans de prisons en 2019, il décide de s'enfuir. Débute alors un véritable jeu avec la police. Une histoire pleine de rebondissements.  Une vie de millionnaire 11 décembre 1997, la date est historique. 84 pays des Nations Unies s'accordent pour lutter contre le changement climatique. Il est urgent de réduire les émissions de CO2. Et tous les pays du monde sont d'accord : les gros pollueurs doivent payer. L'idée, c'est d'attribuer des quotas de CO2 aux entreprises. Tout le monde s'y retrouve et petit bonus, ce mouvement crée de fait un nouveau marché financier, très prometteur. Qu'importe le produit, dès qu'un nouveau marché émerge, les gars de Belleville ne sont jamais loin. Ils tendent l'oreille, toujours à l'affût… Le bruit court que le marché du carbone pourrait bien être le nouvel eldorado des arnaqueurs… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : ⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : le rêve éphémère d'un garçon brillant (1/4)⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : la descente aux enfers (2/4)⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : un serial killer (3/4)⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : fin de la cavale (4/4)⁠⁠⁠ Crédits : Production : Bababam  Textes : Capucine Lebot  Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Les histoires de 28 Minutes
Espèces menacées, manga, scandale des eaux minérales… Best of 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 45:55


L'émission 28 minutes du 14/07/2025  Le meilleur de 28' dans une émission spéciale best of !Découvrez ou redécouvrez des invités qui nous ont rendu visite ces dernières semaines sur le plateau de 28 Minutes. Au programme : le réalisateur et comédien Thomas Ngijol et son nouveau film “Indomptables” ; le conseiller pour les océans au Pacte mondial des Nations Unies, Vincent Doumeizel, pour nous parler du plancton comme sauveur de l'humanité ; le naturaliste et entrepreneur, Benjamin Allegrini, qui évoque l'ADN environnemental, cette révolution qui aide à protéger les espèces menacées ; Naoki Urasawa, la légende du manga aux 120 millions d'exemplaires vendus ; l'auteure-compositrice-interprète Jeanne Cherhal et  l'infirmière, experte des plaies tumorales à l'Institut Curie Isabelle Fromantin, qui nous présente des chiens détecteurs de cancer et apaisants pour les soignants.Nous revenons également sur un des sujets qui a marqué l'actualité récente : Avec l'affaire Perrier, peut-on encore faire confiance à l'eau que nous buvons ?Sans oublier, les chroniques de Marie Bonnisseau et de Xavier Mauduit !  28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 juillet 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les interviews d'Inter
Vincent Doumeizel : le plancton est "la base de la vie sur Terre"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 8:28


durée : 00:08:28 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Kevin Dufreche - Vincent Doumeizel, conseiller pour les océans aux Nations Unies, était l'invité de France Inter ce samedi. Dans son “Manifeste du plancton” (Les équateurs), il appelle à s'intéresser à cette multitude d'espèces, indispensables à la vie sur Terre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

ONU Info

Dans un monde marqué par des conflits de plus en plus violents, la justice internationale semble plus que jamais nécessaire… et pourtant, elle reste souvent mal comprise.Quelle est la différence entre la Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice ? Quels crimes peuvent-elles juger ? Quelles sont les obligations des États dans ce domaine ?Pour mieux comprendre les grands principes de la justice internationale et ses limites dans le contexte actuel, Alexandre Carette, d'ONU Info Genève, a rencontré Johann Soufi, du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et spécialiste des questions de justice internationale.

Invité Afrique
Volkan Isiksi (Turquie): «On veut subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 11:32


« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup   À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie

Débat du jour
Réfugiés climatiques : le droit international est-il prêt pour leur accueil ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 29:30


10.000 personnes dont le pays est condamné, englouti d'ici 2100 par la montée des eaux : aux îles Tuvalu, dans le Pacifique, le tiers des habitants a d'ores et déjà demandé un visa pour l'Australie. Les 280 bénéficiaires seront tirés au sort. Le changement climatique rend de nombreux territoires de plus en plus inhospitaliers. Faut-il dès lors créer un statut spécifique de réfugié climatique ? Quels dispositifs existent pour la prise en charge de ces déplacés ? Alors que parfois leurs propres États sont menacés de disparition, qui est responsable de leur situation ? Pour en débattre :   - Dina Ionesco, travaille pour l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, spécialiste des questions de l'asile, de la migration et du changement climatique. Co- autrice du 1er Atlas des Migrations environnementales aux presses de sciences Po   - Baptiste Filloux, chef de Pôle campagne et Plaidoyer solidarités internationales chez Oxfam - Thibaut Fleury Graff, professeur de droit public à l'Université Panthéon-Assas.

Débat du jour
Réfugiés climatiques : le droit international est-il prêt pour leur accueil ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 29:30


10.000 personnes dont le pays est condamné, englouti d'ici 2100 par la montée des eaux : aux îles Tuvalu, dans le Pacifique, le tiers des habitants a d'ores et déjà demandé un visa pour l'Australie. Les 280 bénéficiaires seront tirés au sort. Le changement climatique rend de nombreux territoires de plus en plus inhospitaliers. Faut-il dès lors créer un statut spécifique de réfugié climatique ? Quels dispositifs existent pour la prise en charge de ces déplacés ? Alors que parfois leurs propres États sont menacés de disparition, qui est responsable de leur situation ? Pour en débattre :   - Dina Ionesco, travaille pour l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, spécialiste des questions de l'asile, de la migration et du changement climatique. Co- autrice du 1er Atlas des Migrations environnementales aux presses de sciences Po   - Baptiste Filloux, chef de Pôle campagne et Plaidoyer solidarités internationales chez Oxfam - Thibaut Fleury Graff, professeur de droit public à l'Université Panthéon-Assas.

Maintenant, vous savez
Que changerait la reconnaissance de la Palestine ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 5:29


Le vendredi 27 juin 2025, l'assemblée Corse a reconnu l'existance de la Palestine, dans une motion intitulée « soutien au peuple palestinien et violations du droit international par l'État israélien dans la bande de Gaza ». À travers cette motion la Corse « reconnaît officiellement l'Etat de la Palestine dans les frontières de 1967 ». La France, elle, ne reconnaît toujours pas cet état…. La Palestine coche bien toutes les cases pour être reconnue comme Etat. L'Autorité palestinienne se situe à Ramallah en Cisjordanie occupée… En 1988, le Président palestinnien, Yasser Arafat, avait accepté la solution à deux états en acceptant la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.  Quelles sont les conditions pour être reconnu comme Etat ? Combien de pays reconnaissent aujourd'hui la Palestine ? Qu'est-ce que ça change si la France reconnaît la Palestine ?  Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Pourquoi le Rassemblement National est-il régulièrement accusé d'antisémitisme ? Qu'est-ce que le projet Périclès, pour donner le pouvoir à l'extrême droite ? Qu'est-ce que le “backlash” ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Cet accord est basé sur le principe du retrait du Rwanda du Congo», note Jason Stearns

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 7:05


C'est ce vendredi 27 juin que les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda doivent signer un accord de paix à Washington, en présence de leur homologue américain, Marco Rubio. Jusqu'à ce jour, à la demande des États-Unis, les termes de l'accord sont restés secrets. Mais le chercheur américain Jason Stearns a réussi à en connaître les grandes lignes. Jason Stearns est le co-fondateur de l'institut congolais de recherches Ebuteli. Il enseigne aussi à l'université Simon Fraser, au Canada. En ligne des États-Unis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Jason Stearns, quelles sont les grandes lignes de l'accord qui doit être signé ce vendredi ? Jason Stearns: On ne connaît pas le contenu exactement. Mais ce que nous pensons, c'est que ce sera un accord comme beaucoup d'autres accords dans les deux décennies passées entre le Rwanda et la RDC. Il sera basé sur le principe que le Rwanda se retire et que le Congo mène des opérations contre les FDLR, ce groupe de rebelles rwandais. Donc c'est le point, je pense, le plus important de l'accord. Parmi les points les plus controversés pendant les négociations, je pense, il y a eu le fait que cela soit mené simultanément, c'est à dire que le Rwanda retire ses troupes et que, d'une façon simultanée, la RDC commence les opérations contre les FDLR. Le problème avec cela, c'est que, comme c'est simultané, les deux côtés peuvent dire que l'autre n'a pas tenu ses promesses et que le Rwanda puisse dire que l'armée congolaise n'a pas assez fait contre les FDLR. Cela est d'autant plus vrai que les FDLR se trouvent, une grande partie au moins des FDLR, se trouvent sur le territoire contrôlé par le M23 et l'armée rwandaise actuellement. Donc c'est parmi les grands défis je pense, et il y a des autres aspects de l'accord aussi, le fait que le Rwanda devrait pousser le M23 à se retirer des grandes villes, dont Goma et Bukavu surtout, et le fait que le Congo devrait permettre aux M23 de se convertir en parti politique et de participer à la démocratie congolaise et, en même temps, le fait de laisser les combattants du M23 soit rejoindre un processus de démobilisation ou, au cas par cas, rejoindre l'armée nationale. Et à court terme, est-ce qu'il y a un mécanisme qui va s'assurer que l'armée rwandaise et les rebelles FDLR vont bien quitter le terrain du Nord et du Sud-Kivu ? Il y a un mécanisme conjoint de vérification qui sera mis en place par les deux pays avec une participation des États-Unis. Il faut dire que le calendrier pour la mise en œuvre de cet accord est ambitieux. Ça va se traiter dans les prochains trois mois. Et donc, pendant ces trois mois, il y aura une participation des États-Unis. Et je pense aussi que les pays de la sous-région pourraient justement veiller à ce que les deux côtés sont en train de mettre en œuvre les accords. Et si les États-Unis rentrent dans ce mécanisme conjoint, est-ce à dire que les satellites d'observation américains vont aider à vérifier tout ça ? Je pense, car c'est depuis 2023 que les États-Unis se sont vraiment engagés et je pense que ça va continuer pour la collecte des informations. Qu'est-ce qui garantit que l'armée rwandaise et les FDLR vont se retirer du champ de bataille ? Il n'y a pas de garantie comme tel. Donc je pense qu'il faut se poser la question : Qu'est-ce qui motive le Rwanda et la RDC à signer cet accord aujourd'hui ? Donc je pense qu'il y a des bâtons et des carottes. Les carottes sont surtout d'ordre économique. Donc, les Etats-Unis ont promis toute une série d'investissements dans la région. Côté minerai, il y a des compagnies privées américaines qui seraient prêtes à investir dans les mines à l'est de la RDC. Mais le traitement et l'exportation des minerais se feraient à partir du Rwanda. Donc comme ça, les deux côtés seraient encouragés d'investir dans la paix et pas dans l'instabilité. Alors l'un des problèmes, Jason Stearns, c'est que les rebelles du M23 ne sont pas conviés à la signature de l'accord de ce vendredi à Washington. Est-ce que ce n'est pas préoccupant ? C'est préoccupant dans le sens que le Rwanda pourra toujours dire que, voilà, ils ont tenu leur côté de l'accord. Si les M23 ne mettent pas l'accord en œuvre, ce n'est pas leur problème, comme ils ne contrôlent pas les M23. Or, nous savons que le Rwanda a une forte implication dans la gestion du M23, si on peut le dire ainsi. Mais le Rwanda pourrait toujours nier cela. Alors en effet, le gouvernement congolais espère que, si l'armée rwandaise se retire du terrain, le M23 va s'effondrer. Mais est-ce que c'est si simple que cela ? Ce n'est pas si simple dans le sens que, dans les mois passés, le M23, surtout depuis la prise de Goma, a mené des opérations très sérieuses pour recruter des milliers de nouvelles recrues, pour amener toute l'élite locale dans des camps de formation, pour mettre en place une administration parallèle sur le terrain avec des services de taxation, des services d'administration pour peser sur les chefs coutumiers, afin qu'ils se réorientent vers le M23. Donc il sera difficile de démanteler tout cela. Et donc je pense qu'il est important, pas seulement que l'accord soit signé, mais que, dans la mise en œuvre de cet accord, il y ait un suivi, pas seulement des Etats-Unis, mais de tous les autres acteurs impliqués de la sous-région et des Nations Unies et de l'Union africaine pour veiller à ce que le M23 aussi rejoigne le processus de paix. Avec Joseph Kabila et Corneille Nangaa ? Leur sort n'a pas été évoqué par cet accord, donc c'est parmi les grandes inconnues. À lire aussiVers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»

Target Zero Hunger
La FAO en bref – 23 Juin 2025

Target Zero Hunger

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 4:43


Dans cet épisode de la FAO en Bref : le conflit, la maladie et les déplacements de population portent l'insécurité alimentaire et la malnutrition à des niveaux alarmants dans certaines régions du Soudan du Sud, révèle un nouveau rapport ; la FAO a publié l'évaluation mondiale la plus détaillée à ce jour des stocks halieutiques marins, montrant que des progrès sont réalisés dès lors que la gestion des pêches est efficace ; et les Nations Unies reconnaissent trois grands projets de restauration marine en Afrique de l'Est, au Mexique et en Espagne comme des modèles mondiaux pour la relance de la vie sous l'eau.  Producteurs: Flora Trouilloud, Heriberto Araujo, Ruki Inoshita Présentatrice: Flora Trouilloud Supervision éditoriale: Ho Tszmei © FAO/Kurt Arrigo

Revue de presse Afrique
À la Une: une première étape pour la paix entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 4:08


La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ».  Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ».  25 pays, dont le Sénégal.

ONU Info

La Journée des gens de mer est célébrée officiellement par les Nations Unies le 25 juin. Cette année, l'Organisation maritime internationale lance la campagne "Mon navire sans harcèlement", une initiative visant à promouvoir une culture du respect et une tolérance zéro à l'égard de l'intimidation et du harcèlement en mer.Dans un entretien accordé à ONU Info, Karine Langlois, responsable de la communication numérique à l'OMI, parle de cette campagne.Elle revient également sur le rôle essentiel que jouent les gens de mer dans le commerce mondial et les conditions de travail difficiles qu'ils ont connues quand la pandémie de Covid-19 a paralysé le monde. Entretien réalisé par Jérôme Bernard

Cultures monde
Cannabis, les voies de la légalisation 2/4 : Uruguay, l'État garde le contrôle

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 58:11


durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En 2013, l'Uruguay devient le premier pays au monde à légaliser la vente et la culture du cannabis. Une décision qui reflète la volonté de l'État de contrôler cette drogue et de veiller à la santé publique, même si le "modèle uruguayen" doit tout de même faire face à certaines limites. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Luis Rivera Velez Chercheur postdoctoral au Centre d'études mexicaines et centraméricaines (CEMCA, Mexique) ; Deborah Alimi Experte indépendante auprès des Nations Unies, fondatrice de l'initiative Daleth research, et coordinatrice scientifique du programme Inserm - Ehess "Dorgues, sciences sociales et sociétés" ; Marie Jauffret-Roustide Sociologue et politiste, chargée de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)

SBS French - SBS en français
How do Australia's new laws help prevent and respond to hate speech? - Comment les nouvelles lois australiennes contribuent-elles à prévenir les discours de haine et à y répondre ?

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 5:25


According to the United Nations, governments around the world are struggling to counter hate speech. - Selon les Nations Unies, les gouvernements du monde entier ont du mal à lutter contre les discours de haine.

C dans l'air
Agnès Pannier-Runacher - Ecologie: des avancées...et des reculs.

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 10:32


C dans l'air l'invitée du 13 juin 2025 avec Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.Ce vendredi s'achève la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica à Nice, en présence d'une soixantaine de chefs d'Etat. L'occasion pour Agnès Pannier-Runacher de dresser le bilan de ce sommet crucial pour ces écosystèmes marins qui recouvrent 70% de notre planète, apportent 50 % de nos besoins en oxygène et absorbent 90 % de l'excès de chaleur généré par les activités humaines.L'une des grandes avancées de cette conférence, permise par la France est le Traité sur la haute mer, dont l'objectif est de protéger ressources marines et la biodiversité dans les eaux internationales. Emmanuel Macron a garanti qu'il « rentrera en vigueur le 1er janvier 2026 ».Une avancée qui tranche avec de nombreux reculs sur le plan national : suspension de MaPrimRenov, suppression des ZFE, remise en cause du zéro artificialisation nette... Ce matin, le ministre de l'Industrie Marc Ferracci a même questionné la date d'interdiction de vente de voitures thermiques neuves en Europe.Autant d'arbitrages à réaliser dans un cadre budgétaire contraint. Agnès Pannier-Runacher,ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, reviendra sur autant d'enjeux pour l'avenir de notre planète.

Les voix du crime
118. Affaire Dulcie September (1/2) : le jour où la militante anti-apartheid a été assassinée à Paris

Les voix du crime

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 30:17


Le 29 mars 1988, Dulcie September est assassinée au 28 rue des Petites Ecuries dans le Xe arrondissement de Paris. C'est à cette adresse qu'elle militait contre l'apartheid qui sévissait dans son pays d'origine, l'Afrique du Sud. Depuis son arrivée en France, elle enquêtait aussi sur les liens entre les deux pays, en plein embargo militaire décrété par les Nations Unies contre le régime de Pretoria. Dulcie September savait que son travail dérangeait. Elle se sentait surveillée, menacée. L'enquête ouverte pour assassinat est rapidement classée. Et encore aujourd'hui, son crime n'a jamais été élucidé. Au grand dam de ses proches et de sa famille. La voix du crime de ce premier épisode sur l'assassinat de Dulcie September, c'est Jacqueline Dérens, amie et collaboratrice de la militante anti-apartheid dans les années 80. Elle raconte au micro de Marie Zafimehy "le choc terrible" qu'a été la mort de Dulcie September, et les débuts de la première enquête ouverte par la justice française.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Sommet des Nations Unies : la diplomatie au service des océans

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 38:22


durée : 00:38:22 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - La conférence de Nice s'ouvre dans un contexte critique. Les océans sont soumis à des pressions sans précédent : réchauffement, acidification, surexploitation des ressources. La responsabilité incombe aux États, mais les réponses restent fragmentées. Quel est l'état réel des mers aujourd'hui ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Niki Aloupi Professeur de droit international public à Panthéon-Assas, membre de la commission juridique et technique de l'AIFM; Christophe Prazuck Directeur de l'Institut de l'Océan

Franceinfo junior
franceinfo junior. Comment protéger les océans... et les planctons ?

Franceinfo junior

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 6:57


durée : 00:06:57 - franceinfo junior - Alors que la Conférence des Nations unies sur l'océan se tient jusqu'au 13 juin à Nice, l'émission franceinfo junior invite Vincent Doumeizel, auteur du "Manifeste du plancton" et conseiller pour les océans au Pacte mondial des Nations Unies.

Histoire Vivante - La 1ere
Israël-Palestine, le sens des mots (4/5) : Génocide

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 29:18


Avant même d'être reconnu par les Nations Unies en tant que chef d'accusation, le mot " génocide " a répondu à une nécessité : nommer un crime qui vise ses victimes pour ce qu'elle représente dans le regard de ses auteurs. Bernard Bruneteau, professeur d'histoire contemporaine, nous guide dans l'histoire du mot génocide, inventé et fabriqué par un juriste polonais dans les années 1940, Raphael Lemkin.

Histoire Vivante - La 1ere
Israël-Palestine, le sens des mots (5/5) : Une affaire internationale

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 30:05


Des accords Sykes-Picot en 1916 aux accords d'Oslo en 1993, en passant par la déclaration Balfour en 1917 et par le partage de la Palestine par les Nations Unies en 1947, les grands Etats d'Europe occidentales et les Etats Unis, anciens alliés vainqueurs des deux guerres mondiales, sont directement impliqués dans l'apparition du conflit au Proche Orient. Loin de n'être qu'un conflit régional, la guerre entre Israéliens et Palestiniens intéresse et embrase une bonne part de la planète. Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise et spécialiste du Proche-Orient est au micro d'Anaïs Kien.

Les matins
Décarboner le transport maritime : un enjeu majeur pour préserver les océans

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 14:50


durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Lundi se tiendra à Nice la Conférence des Nations Unies sur l'océan (UNOC 3). Emmanuel Macron se rend aujourd'hui à Monaco pour évoquer l'économie de l'océan, qui permet de transporter 90 % des marchandises mondiales. Parmi les enjeux pour préserver l'océan, figure la décarbonation du fret maritime.

Les matins
Mers et océans : plancton, reconnaissance des océans, mammifères marines

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 119:59


durée : 01:59:59 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Alors que l'UNOC 3 se déroulera du 9 au 13 juin, les Matins du samedi se consacrent aux enjeux de l'océan. Pour en discuter, Nicolas Herbeaux reçoit Vincent Doumeizel, Romain Troublé, François Sarano ou encore Alexis Pauline Gumbs. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Vincent Doumeizel Conseiller Océan au Pacte Mondial des Nations Unies; Romain Troublé Secrétaire général de Tara Expéditions; François Sarano Océanographe et plongeur professionnel; Alexis Pauline Gumbs Écrivaine américaine, chercheuse indépendante et poétesse

C dans l'air
Sabine Roux de Bézieux - Déplastifier l'océan: le sommet de l'urgence

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 10:41


C dans l'air l'invité du 7 juin 2025 avec Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer. La ville de Nice s'apprête à accueillir du 9 au 13 juin la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica en présence d'une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement. L'occasion pour Sabine Roux de Bézieux de revenir sur les enjeux de ce sommet crucial pour ces écosystèmes marins qui recouvrent 70% de notre planète, apportent 50 % de nos besoins en oxygène et absorbent 90 % de l'excès de chaleur généré par les activités humaines.Pourtant, chaque minute, l'équivalent d'un camion-poubelle de plastique est déversé dans les océans, la montée des eaux grignote nos côtes du fait du réchauffement climatique et la surpêche menace la biodiversité marine du fait, notamment, de la pratique du chalutage de fond.Donald Trump, lui, vient d'ouvrir la voie à l'exploitation minière sous-marine dans les eaux internationales, faisant craindre des dommages irréversibles. L'absence de délégation américaine à l'UNOC 3 n'est à cet égard pas étonnante.La ratification du Traité sur la haute mer, adopté en 2023 et dont l'objectif est de protéger la biodiversité dans les eaux internationales, est dès lors plus que jamais attendue, tout comme davantage d'attention portée aux aires marines protégées.Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer et co-auteure du livre « L'Océan en 100 questions » aux éditions Tallandier nous aidera à décrypter ces enjeux à l'avant-veille de l'ouverture du sommet sur l'océan.