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La reprise de la guerre civile menace le Soudan du Sud. C'est l'avertissement qu'ont formulé le 29 octobre, au Conseil de sécurité des Nations unies, plusieurs commissaires aux droits de l'homme. Depuis le début de l'année, les groupes armés affiliés au président Salva Kiir affrontent ceux du vice-président Riek Machar, arrêté en mars, jugé depuis septembre par un tribunal spécial pour crimes de guerre. Ces affrontements provoquent de nombreux déplacements, et aggravent une situation humanitaire déjà désastreuse, alors que le Soudan du Sud accueille de nombreux réfugiés du Soudan voisin. Décryptage avec Florence Gillette, cheffe de mission du Comité international de la Croix-Rouge pour le Soudan du Sud. Elle est au micro de Gaëlle Laleix.
Dans cette édition :Récit glaçant des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec les témoignages de Véronique Verdun, Marc du RAID et Camille, jeune secouriste bénévole à la Croix-Rouge, qui reviennent sur les scènes de guerre vécues ce soir-là.Libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, grâce à l'intervention de l'Allemagne, malgré les critiques de l'Élysée envers la méthode de l'ancien ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Examen de la réforme des retraites au Sénat, après son adoption par les députés, qui ont également approuvé la création d'un congé supplémentaire de naissance.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Récit glaçant des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec les témoignages de Véronique Verdun, Marc du RAID et Camille, jeune secouriste bénévole à la Croix-Rouge, qui reviennent sur les scènes de guerre vécues ce soir-là.Libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, grâce à l'intervention de l'Allemagne, malgré les critiques de l'Élysée envers la méthode de l'ancien ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Examen de la réforme des retraites au Sénat, après son adoption par les députés, qui ont également approuvé la création d'un congé supplémentaire de naissance.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sujeten haut: 10 Joer Paräis-Attentater, Bluttspenden-Opruff vun der Croix Rouge, nei Formatiounen am Digital Learning Hub, KI an der Kultur a méi.
Sujeten haut: 10 Joer Paräis-Attentater, Bluttspenden-Opruff vun der Croix Rouge, nei Formatiounen am Digital Learning Hub, KI an der Kultur a méi.
Près de 700 secouristes ont été déployés lors des attentats de Paris et du Stade de France, le 13 novembre 2015, et lors de la prise d'assaut des forces de l'ordre qui a suivi, le 18 novembre 2015, à Saint-Denis. Jamais encore la Croix-Rouge française n'était intervenue dans une telle configuration. Quelles leçons tirer de ces événements sur l'organisation des secours ? À La Croix-Rouge française, une vaste réflexion a été menée avec les principaux acteurs concernés, sur le plan « Aramis », le dispositif spécial attentat. Les objectifs sont de rendre plus efficaces encore les secours et renforcer la sécurité des intervenants sur le terrain. Rémi, un jeune bénévole, faisait partie des 700 secouristes déployés lors des attentats de novembre 2015. Il était à bord d'un véhicule de la Croix-Rouge et se souvient : « Avec une autre bénévole, on a sauté les deux pieds joints dans une flaque de sang. C'était la première fois, dans ma vie de membre de la Croix-Rouge. On voyait l'ampleur des événements avec une désorganisation... je ne vais pas dire ''totale'', mais j'ai vu des policiers égarés. » Mieux se coordonner avec les forces de l'ordre et les pompiers pour une meilleure intervention, voilà une première leçon de ces événements. Florent Vallée, responsable des opérations d'urgence, explique aussi qu'au lendemain du 13 novembre 2015, la Croix-Rouge a mis en place un outil informatique pour mieux géolocaliser les équipes : « C'est un outil qui fonctionne toujours aujourd'hui, qui a été déployé partout en France, qui nous permet de suivre nos interventions, suivre nos volontaires, suivre nos véhicules en intervention, mais aussi ce qu'ils font. Ça, ce sont de très grandes avancées qui nous permettent d'être plus efficaces et de mieux comprendre ce qui se passe. » Anna était dans le quartier où une partie des attentats s'est déroulée. Elle raconte que les gens ne savaient pas où se réfugier : « On nous a d'abord évacués chez la propriétaire du bar qui était juste au-dessus. Finalement, vu que c'était un peu trop risqué – parce qu'on a vu une personne se faire abattre juste en dessous, au rez-de-chaussée –, on a préféré aller dans la cour. » Des mairies ont finalement été ouvertes pour servir d'abris. Là encore, la Croix-Rouge en a tiré des enseignements. Florent Vallée précise qu'il faut mieux identifier et sécuriser les abris : « Ça a été fait très vite, dans des mairies d'arrondissement, sans aucune protection. Il y avait danger, d'abord parce qu'il aurait pu y avoir potentiellement un terroriste au milieu. Il faut prévoir à l'avance quels pourraient être ces lieux. Typiquement, à Paris, il y a plusieurs lieux qui seraient sécurisés, et qui pourraient être prévus pour accueillir les impliqués. Ça, c'est l'amélioration qui a été faite par la suite, pour permettre la sécurité des uns et des autres. » Autre grande avancée : la santé mentale des volontaires de la Croix-Rouge a été également prise en charge. Car eux aussi ont été très éprouvés. « Les images qui remontent, chaque fois que j'y pense, sont à peu près les mêmes. Comme parler avec des personnes qui sont peut-être habillées comme moi aujourd'hui, mais qui étaient rouges de sang, et qui me disaient ''on est rentrés à cinq dans le bar, je suis sorti tout seul'' », confie Rémi, le bénévole. Les 700 volontaires mobilisés ont été reçus, un par un, par des professionnels de la santé mentale. Pour Florent Vallée, c'est une priorité : « Il va y avoir systématiquement ce type de dispositif. Pour les JO de Paris, nous avions intégré cette problématique, et nous avions des médecins et des psychologues à disposition en permanence pour nos équipes. » Dix ans plus tard, la Croix-Rouge réfléchit toujours à comment améliorer la préparation et la sécurité des volontaires en situation de crise. À lire aussiFrance: dix ans après les attentats de Paris, comment a évolué le métier des forces de l'ordre?
En 2015, la France vivait les attentats terroristes les plus meurtriers perpétrés sur son sol : aux abords du Stade de France, de la salle de concert du Bataclan et devant les terrasses animées des bars de la capitale, au total, 132 personnes ont perdu la vie. Retour dans l'un des quartiers touchés : le 11ᵉ arrondissement de Paris, connu pour sa vie nocturne. Dix ans après, l'ombre des attentats plane-t-elle encore sur la fête ? Marius Laffont a rencontré les noctambules du quartier. À lire aussiAttentats de Paris: les leçons tirées par la Croix-Rouge pour mieux organiser les secours
L'armée israélienne a annoncé que la Croix‑Rouge avait pris possession des restes d'un otage décédé. Ce transfert fait partie de l'accord de cesse‑z‑le‑feu avec Hamas. Le cercueil a été remis au CICR et est en route vers les troupes israéliennes dans la bande de Gaza. Selon les informations fournies par Hamas, 22 des 28 otages décédés ont déjà été remis, dont 19 Israéliens, un Thaïlandais et un Népalaise.
Hamas a transféré à Israël les dépouilles de trois personnes dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu. L'opération s'est déroulée dimanche à Gaza, sous la supervision du Comité international de la Croix-Rouge. Les corps ont été reçus par l'armée israélienne et transportés vers Israël pour identification.
En Haute-Guinée, région frontalière du Mali, l'exploitation artisanale de l'or est la principale activité économique, et emploie une grande part de la population. Mais cette activité n'est pas sans risques. De notre correspondant à Conakry, Dimanche 26 octobre, deux éboulements se sont produits sur deux sites miniers de la sous-préfecture de Kintinian, dans la préfecture de Siguiri, faisant huit morts. M'Bemba Baye est le président de la Croix-Rouge dans la préfecture de Siguiri. Il s'est rendu sur place dès qu'il a appris la nouvelle. « Il y a eu l'effondrement d'une partie, qui a glissé sur les travailleurs, sur le premier site. Sous les décombres, six personnes sur place ont perdu la vie. Les six personnes ont été évacuées à l'hôpital préfectoral de Siguiri. Le lendemain, un a succombé à ses blessures. Le total fait sept morts, le même jour. Sur le deuxième site, il y a eu un autre d'éboulement, un glissement, il y a eu un cas de mort aussi. Ce corps a été extrait des décombres par les volontaires de la Croix-Rouge de la place », raconte-t-il. Ce ne sont pas des galeries qui se sont écroulées, mais, sur le premier site, une excavation, ce gros trou creusé par les orpailleurs avec l'aide de pelles mécaniques. Sur le deuxième site, c'est un terril qui s'est écroulé : une petite montagne de déchets miniers d'une entreprise industrielle dans lequel des orpailleurs cherchent de la poussière d'or. Depuis une dizaine d'années, les mineurs artisanaux utilisent de plus en plus de machines, mais leur usage mal maîtrisé les met en danger, comme l'explique Anna Dessertine de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) : « Les pratiques sont très diverses puisque certains creusent à la pioche, d'autres utilisent des engins comme des concasseurs ou des pelles hydrauliques. Un des éboulements de dimanche, ce serait produit sur un site déjà fragilisé par les pelles hydrauliques, avant que des orpailleurs ne viennent à la pioche. La mécanisation pose question. Elle investit les sols différemment, elle crée des instabilités qui n'existaient pas forcément quand l'exploitation était seulement artisanale, bien que l'exploitation artisanale de toute façon comporte aussi des risques. Peu de gardes fous sont mis en place pour assurer la sécurité des orpailleurs qui travaillent de façon très rudimentaire. » Pour Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire guinéen des mines et des métaux (OGMM), il faut mieux réglementer l'orpaillage artisanal. Le chercheur plaide pour que l'État s'implique davantage : « L'État doit faire un travail d'identification de toutes les zones qui portent des risques d'éboulement. Donc délimiter les sites et mettre les orpailleurs sur des zones qui portent moins de risques. Et les zones à risques, les surveiller et les protéger contre toute intrusion de personnes non autorisées. » En attendant, les orpailleurs continuent de creuser partout dans la préfecture de Siguiri, parfois au péril de leur vie, donc, pour nourrir leurs familles. Une grande partie de la population de la Haute-Guinée vit directement ou indirectement des revenus de l'orpaillage artisanal. À lire aussiGuinée: 60 personnes inculpées après une émeute meurtrière sur un site minier
durée : 00:32:49 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - Avant de devenir le romancier à succès que l'on connait, Marc Lévy a été secouriste à la Croix-Rouge, standardiste à RTL, pionnier de la 3D et architecte ! Au micro de Charline, il confie son inquiétude face aux multiples menaces contre les démocraties et aux "Papon du XXIᵉ siècle". - invités : Marc LEVY - Marc Levy : Ecrivain - réalisé par : François AUDOIN Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Direction la Suisse avec Thierry Weber, qui revient sur une initiative inédite du Comité international de la Croix-Rouge : huit règles pour encadrer les cyberattaques en temps de guerre. Des principes qui rappellent que même dans le cyberespace, le droit humanitaire s'applique : on ne peut pas viser les hôpitaux, semer la terreur ou riposter aveuglément. Weber souligne aussi la montée des hackers “patriotiques” et la difficulté d'attribuer les attaques, qui brouille la frontière entre civils et combattants.
Voilà deux semaines que les 20 otages vivants sont rentrés.Et pourtant, 14 jours après la promesse du Hamas de restituer tous les corps, 13 dépouilles manquent toujours à l’appel. Alors que la Croix-Rouge annonce aujourd’hui que 7 à 9 corps pourraient être rendus, Israël autorise le Hamas à intervenir au sein de la ligne jaune pour faciliter les recherches.Les Égyptiens ont dépêché des engins lourds spécialisés, mais le Hamas affirme ne pouvoir restituer qu’une seule dépouille. Un épisode douloureux qui se joue en ce moment même.Pour en parler, Yaelle Ifrah, notre première invitée.See omnystudio.com/listener for privacy information.
C'est le titre affiché à la Une de la Nouvelle Tribune, qui précise que la Cour constitutionnelle avait été saisie « par le député Abdel Kamel Ouassagari et plusieurs autres élus du parti Les Démocrates, contre l'ordonnance du tribunal de première instance de Cotonou, ayant annulé le parrainage de Michel Sodjinou. ». Les Démocrates, principal parti d'opposition, se voit ainsi privé, dans l'état actuel des choses, de participation à l'élection présidentielle, qui aura lieu l'année prochaine. « La Cour constitutionnelle, précise le journal béninois la Nation, a considéré que le litige en cause, ne relevait pas de la Constitution, mais du droit commun. » Ce qui, nous explique la Nouvelle Tribune, constitue « un précédent : désormais, tous les différends internes liés aux parrainages ne relèvent pas nécessairement du contentieux électoral ». C'est jeudi, également, « que la Céna, la commission électorale, a publié la liste provisoire des candidats », relate de son côté Banouto. « Sur les cinq duos de candidats ayant déposé leur dossier de candidature, explique le site d'information béninois, seuls deux duos sont provisoirement validés. » Soit celui de la majorité présidentielle et celui du parti d'opposition FCBE. L'attente au Cameroun Le Cameroun attend toujours les résultats de l'élection présidentielle du 12 octobre, qui devraient être connus lundi prochain. Et la tension est palpable sur le terrain. Le Journal du Cameroun explique ainsi que les habitants de la population de l'Adamaoua, « ont pris le relais des manifestations qui secouent les deux autres régions septentrionales du pays depuis quelques jours ». « À moto comme à pied, précise le Journal du Cameroun, des groupes de personnes se déplacent en scandant le nom d'Issa Tchiroma Bakari », soit le candidat de l'opposition qui s'était déclaré vainqueur, prenant tout le monde de court. « Certains parents ont retenu les enfants à la maison, tandis que d'autres ont encouragé les leurs à aller à l'école, relate encore le Journal du Cameroun. Les responsables d'établissements scolaires n'avaient pas suspendu les cours, en raison du fait que rien ne présageait des tensions ». Issa Tchiroma serait lui-même inquiet, selon Actu Cameroun : « Je reçois des informations qu'un assaut musclé se prépare contre moi, a-t-il déclaré. Tout ça pour Tchiroma ? Allez-vous lancer un assaut contre tout le peuple camerounais ? », a-t-il demandé sur les réseaux sociaux. Disparition inquiétante Enfin, Afrik.com s'interroge sur un probable nouveau naufrage en Méditerranée. « La disparition en mer de 44 migrants partis de Dakhla : l'inquiétude grandit face au silence des autorités, annonce Afrik.com. Quarante-quatre personnes, dont des femmes et des enfants, sont portées disparues depuis près d'un mois, ils avaient quitté la côte sud du Maroc, dans l'espoir de rejoindre les îles Canaries », ajoute le site d'information panafricain. « Les familles, désespérées, interpellent les autorités marocaines et espagnoles. Elles appellent à lancer une opération de recherche urgente ». Dans la pirogue, se trouvaient 27 marocains, dont trois femmes et deux enfants. Il y avait également « 17 ressortissants d'Afrique subsaharienne ». Plusieurs associations de défense des migrants sollicitent « l'intervention du Conseil National des Droits de l'homme, du Croissant Rouge marocain et de la Croix-Rouge internationale. » Et Afrik.com d'ajouter : « Selon l'Organisation Internationale pour les Migrations (OMI), la route des Canaries est un couloir mortel vers l'Europe », plus de 2 000 personnes ont disparu sur cette route depuis 2020.
Mon Carnet, le podcast de Bruno Guglielminetti Vendredi 24 octobre 2025 Le grand magazine francophone de l'actualité numérique Débrief avec Jérôme Colombain (2:48) Tour de l'actualité numérique de la semaine Entrevues : François Sorel : L'innovation chez Amazon (28:12) Nicolas Lellouche : le casque Galaxy XR de Samsung (41:10) Videns : Le test LUCIA et la maturité IA des entreprises (48:18) Billets : Thierry Weber : Cyberattaques et nouvelles règles de la Croix-Rouge (58:36) Stéphane Ricoul : IA et valeur des entreprises (1:05:55) Entrevue : Jean-François Poulin : Nouveau baccalauréat en expérience utilisateur à l'ÉTS (1:15:51) Collaborateurs : Jérôme Colombain, Thierry Weber, Stéphane Ricoul, Jean-François Poulin www.MonCarnet.com Une production de Guglielminetti.com Octobre 2025
C'est le titre affiché à la Une de la Nouvelle Tribune, qui précise que la Cour constitutionnelle avait été saisie « par le député Abdel Kamel Ouassagari et plusieurs autres élus du parti Les Démocrates, contre l'ordonnance du tribunal de première instance de Cotonou, ayant annulé le parrainage de Michel Sodjinou. ». Les Démocrates, principal parti d'opposition, se voit ainsi privé, dans l'état actuel des choses, de participation à l'élection présidentielle, qui aura lieu l'année prochaine. « La Cour constitutionnelle, précise le journal béninois la Nation, a considéré que le litige en cause, ne relevait pas de la Constitution, mais du droit commun. » Ce qui, nous explique la Nouvelle Tribune, constitue « un précédent : désormais, tous les différends internes liés aux parrainages ne relèvent pas nécessairement du contentieux électoral ». C'est jeudi, également, « que la Céna, la commission électorale, a publié la liste provisoire des candidats », relate de son côté Banouto. « Sur les cinq duos de candidats ayant déposé leur dossier de candidature, explique le site d'information béninois, seuls deux duos sont provisoirement validés. » Soit celui de la majorité présidentielle et celui du parti d'opposition FCBE. L'attente au Cameroun Le Cameroun attend toujours les résultats de l'élection présidentielle du 12 octobre, qui devraient être connus lundi prochain. Et la tension est palpable sur le terrain. Le Journal du Cameroun explique ainsi que les habitants de la population de l'Adamaoua, « ont pris le relais des manifestations qui secouent les deux autres régions septentrionales du pays depuis quelques jours ». « À moto comme à pied, précise le Journal du Cameroun, des groupes de personnes se déplacent en scandant le nom d'Issa Tchiroma Bakari », soit le candidat de l'opposition qui s'était déclaré vainqueur, prenant tout le monde de court. « Certains parents ont retenu les enfants à la maison, tandis que d'autres ont encouragé les leurs à aller à l'école, relate encore le Journal du Cameroun. Les responsables d'établissements scolaires n'avaient pas suspendu les cours, en raison du fait que rien ne présageait des tensions ». Issa Tchiroma serait lui-même inquiet, selon Actu Cameroun : « Je reçois des informations qu'un assaut musclé se prépare contre moi, a-t-il déclaré. Tout ça pour Tchiroma ? Allez-vous lancer un assaut contre tout le peuple camerounais ? », a-t-il demandé sur les réseaux sociaux. Disparition inquiétante Enfin, Afrik.com s'interroge sur un probable nouveau naufrage en Méditerranée. « La disparition en mer de 44 migrants partis de Dakhla : l'inquiétude grandit face au silence des autorités, annonce Afrik.com. Quarante-quatre personnes, dont des femmes et des enfants, sont portées disparues depuis près d'un mois, ils avaient quitté la côte sud du Maroc, dans l'espoir de rejoindre les îles Canaries », ajoute le site d'information panafricain. « Les familles, désespérées, interpellent les autorités marocaines et espagnoles. Elles appellent à lancer une opération de recherche urgente ». Dans la pirogue, se trouvaient 27 marocains, dont trois femmes et deux enfants. Il y avait également « 17 ressortissants d'Afrique subsaharienne ». Plusieurs associations de défense des migrants sollicitent « l'intervention du Conseil National des Droits de l'homme, du Croissant Rouge marocain et de la Croix-Rouge internationale. » Et Afrik.com d'ajouter : « Selon l'Organisation Internationale pour les Migrations (OMI), la route des Canaries est un couloir mortel vers l'Europe », plus de 2 000 personnes ont disparu sur cette route depuis 2020.
Une invitation artistique pour réfléchir et s'inspirer, Musée de la Croix rouge The post Angélica Serech au Musée de la Croix Rouge, l'art du tissage first appeared on Radio Vostok.
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durée : 00:05:19 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Place des Otages à Tel-Aviv, des milliers d'Israéliens ont applaudi en apprenant que le Hamas avait remis à la Croix-Rouge les derniers otages vivants retenus à Gaza. La libération de prisonniers palestiniens doit suivre. Quant aux Gazaouis, ils cherchent leurs morts dans les décombres de l'enclave.
C dans l'air du 13 octobre 2025 - Paix à Gaza : le plan de Trump peut commencer…"Un triomphe incroyable pour Israël et pour le monde". Donald Trump n'avait pas assez de superlatifs, ce midi, pour se féliciter de l'accord de paix entre Israël et le Hamas, devant les députés israéliens de la Knesset. Ce matin, les 20 derniers otages retenus par le Hamas ont été remis à la Croix-Rouge, puis à l'armée israélienne, après 738 jours de captivité. Dans l'autre sens, plusieurs centaines de prisonniers palestiniens enfermés dans les geôles de l'État hébreu ont été libérés sur les 2 000 prévus. Pendant ce temps, une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France, mais pas l'Iran, se réunissent en Égypte pour un sommet sur l'avenir de Gaza. "Nous allons avoir un rôle tout particulier pour être aux côtés de l'Autorité palestinienne et veiller à ce qu'elle ait sa part", a notamment réagit Emmanuel Macron à son arrivée. Le cessez-le-feu et le retour des otages acquis, le plan de paix pour Gaza prévoit la démilitarisation du Hamas et la mise en place d'une force internationale de maintien de paix, puis la reconstruction de la bande de Gaza. Dès l'annonce du cessez-le-feu vendredi, près de 200 000 Palestiniens ont entamé leur retour dans le nord de l'enclave dévasté par deux ans de guerre. Reste à éclaircir plusieurs points de l'accord sur la future gouvernance du territoire palestinien : si le Hamas a exclu d'y participer, il refuse aussi sa démilitarisation.C'est dans un Gaza en ruine que des centaines de milliers de Palestiniens ont entamé leur retour ce week-end. Donald Trump et Benjamin Netanyahou, les architectes de l'accord de paix avec le Hamas, n'ont pas oublié leur projet de riviera de luxe évoqué il y a quelques mois. Interrogé à ce sujet, le président américain a répondu : "Il faut s'occuper des gens en premier, mais cela va commencer très rapidement." Parmi les futures personnalités qui devraient chapeauter la reconstruction de Gaza, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ou encore le gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Celui qui est aussi son conseiller informel, a grandement œuvré au rapprochement entre Netanyahou et Washington. Artisan des accords d'Abraham en 2020, il est aussi connu pour être un redoutable homme d'affaires.Pendant que Donald Trump est accueilli en héros en Israël, la situation continue de se détériorer en Ukraine. Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est d'ailleurs entretenu au téléphone avec son homologue américain au lendemain d'une des plus grandes attaques russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Un temps proche de Vladimir Poutine, Donald Trump est depuis revenu sur sa position : "Si cette guerre ne se termine pas, je vais leur [les Ukrainiens] envoyer des Tomahawks", a-t-il menacé dimanche dans l'avion qui l'emmenait en Israël. De son côté, Zelensky souhaite proposer aux Etats-Unis un accord d'achat de systèmes de défense aérienne et de lance-roquettes.Comment l'accord de paix entre Israël et le Hamas se met-il en place depuis ce week-end ? Quel rôle Jared Kushner a-t-il joué dans le rapprochement entre Israël et les États-Unis ? Et cet accord de paix peut-il avoir une influence sur la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Frédéric Encel - Géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient, Professeur à Sciences po- Gallagher Fenwick - Grand reporter et spécialistes des questions internationales- Patricia Allemoniere - Grand reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis
Partagez votre opinion avec la rédactionAlors que l'armée israélienne a confirmé sur X que les 13 otages vivants qui viennent d'être remis à la Croix-Rouge sont "en route vers les forces de Tsahal et du Shin Bet à Gaza" portant le nombre d'otages libérés à 20 comme le prévoyaient les accords de Paix.Nous sommes allés à la rencontre de Caroline Yadan, députée des Français de la VIII ème circonscription des Français de l'étranger, dont Israël. L'élue des Français de l'étranger était sur la place des Otages ce 13 octobre.Une journée historique à vivre avec nos compatriotes sur place et tous les Juifs de France. La suite sur Lesfrancais.pressSupport the show
« Paris inondé », c'est le nom d'un exercice dans des conditions du réel qui a été organisé lundi 13 octobre par la capitale française pour se préparer au pire : une crue centennale de la Seine, comme celle de 1910. Pendant toute la journée, habitants, élèves, commerçants et l'ensemble des services publics ont simulé la situation d'une inondation majeure. L'objectif : s'entrainer et sensibiliser à ce type de catastrophe, de plus en plus probable en raison du changement climatique. « Ici, vous êtes dans la cellule de crise de la ville de Paris, où les représentants de chacune des directions vont s'exprimer, présente Louis Bernard, fondateur de Crisotech qui a conçu l'exercice ''Paris inondé''. Ce tour de table nous montre qu'une crue majeure va affecter tous les services de Paris : les écoles, les hôpitaux, mais aussi les musées, les espaces verts, les cimetières et l'ensemble des services publics. » La priorité des autorités est claire. « Il faut mettre la population à l'abri. C'est vraiment l'essentiel. C'est pourquoi dès qu'on saura qu'une crue de ce type arrive, ce que dira le préfet de police, c'est : "évacuez !" », souligne Pénélope Komitès, adjointe de la maire de Paris, en charge de la résilience. Zakaria participe avec sa classe de CM2 et 60 autres bénévoles à l'exercice « Paris inondé ». Il doit être évacué d'un appartement au troisième étage avec vue sur la Seine et joue son rôle à la perfection. « Si les enfants apprennent à lire, écrire, compter, ils doivent aussi apprendre à gérer un risque et à éviter de paniquer si cela devait arriver. Ils ont compris que, quand il y a une situation exceptionnelle, des personnes qualifiées vont les prendre en charge et leur donner des consignes. De ce fait, on leur a permis de se rassurer », explique Eric Denis-Kelner, le directeur de l'école Poulletier. En cas de crue centennale, 100 000 Parisiens auront les pieds dans l'eau. Mais près d'un million d'autres seront également affectés. « Les gens pensent beaucoup que cela ne peut les toucher que quand ils sont au bord de la Seine. Mais l'effet dominos fait que cela devient vite compliqué pour tout le monde : vous n'avez plus de chauffage, plus d'électricité, plus d'ascenseur, plus de toilettes qui fonctionnent.. Et peuvent se poser à un moment des problèmes de ravitaillement alimentaire », rappelle Pénélope Komitès. Cette simulation de crise sert aussi d'entraînement aux services de secours. Au poste de premier accueil d'urgence, pompiers, Croix-Rouge et protection civile sont sous pression. « On a des méthodes qui sont légèrement différentes de ce qu'on fait d'habitude quand on est plusieurs pour une victime. Alors que là, on a plusieurs victimes par secouriste. On va essayer de faire attendre ceux qui peuvent attendre et de s'organiser au mieux avec les différents acteurs pour pouvoir se cordonner. C'est quelque chose qui n'est pas évident. Mais c'est pour cela qu'on s'entraîne et qu'on a cet exercice aujourd'hui », explique un secouriste. Après la simulation « Paris inondé », une campagne de sensibilisation débute ce mardi 14 octobre dans les transports en commun. La protection civile forme déjà 40 000 Parisiens chaque année aux risques environnementaux. Mais il est urgent d'accélérer la cadence. À lire aussiParis face à son histoire: étonnantes similitudes entre la capitale des années 1930 et celle d'aujourd'hui
Urgence médicaments dans l'est de la République démocratique du Congo. Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, plus de 80% des centres de santé connaissent de graves ruptures de stocks de médicaments. Et ceux-ci sont souvent essentiels à la survie des patients. C'est le cri d'alarme que lance le CICR, le Comité International de la Croix-Rouge, dans un rapport publié hier. Explications de François Moreillon, qui est le chef de délégation du CICR en RDC et qui s'exprime aussi sur les discussions en cours entre les belligérants pour un échange de prisonniers. RFI : Vous dites que, dans près de 40 % des centres de santé, le personnel soignant a pris la fuite. Pourquoi cette débandade ? François Moreillon : Eh bien, écoutez d'abord, ces structures ont souvent été affectées, visitées, pillées, parfois ont reçu des éclats d'obus sur les structures même. Évidemment, le personnel de santé, qui se sent menacé par cette situation, la quitte. Par la suite, ce sont les manques de moyens qui affectent ces structures et qui expliquent aussi que certains du staff n'ont plus la motivation nécessaire pour rentrer, puisqu'ils n'ont plus les moyens d'agir. Donc je pense que la raison principale est le manque de respect pour le droit international humanitaire par les parties. Est-ce qu'il y a certains centres de santé où le personnel soignant est revenu ces dernières semaines ? Oui. Par exemple, le CICR soutient quatre de ces structures qui avaient vu une perte de leur personnel et, suite à notre intervention, nous avons vu un retour de certains de ces éléments. Donc, la partie n'est pas perdue. Il y a des mesures à prendre pour changer cette situation, mais à l'heure actuelle, la tendance est très négative. Alors, le sujet le plus grave dans votre rapport, c'est la rupture de stock de médicaments. Est-ce que c'est parce qu'ils ne sont plus disponibles ou parce qu'ils ne peuvent plus être acheminés jusqu'aux centres de santé ? D'abord, il y a des problèmes pour assurer le transfert fluide de ces médicaments. Ceux-ci étaient souvent transportés par avion. Les aéroports sont fermés. De plus, les lignes de front bloquent l'accès à des structures et à des stocks encore existants. Donc, c'est un concentré de plusieurs dimensions qui amène à cette situation. Et nous avons d'ailleurs offert nos services afin de faciliter le transfert de ces médicaments vers les structures de santé qui en ont le plus besoin, et ce, des deux côtés de la ligne de front. Et j'insiste sur ce point. Est-ce que vous, avec votre drapeau Croix-Rouge, vous pouvez aider les stocks de médicaments à franchir les barrages ? Oui, effectivement, nous le pouvons. Nous l'avons fait encore une fois par le passé, dans le Rutshuru, le Masisi notamment, et nous nous offrons pour acheminer ces médicaments. Quels efforts particuliers faites-vous, au niveau du CICR, pour limiter la gravité des faits depuis la bataille de Goma de janvier dernier ? Alors, nous soutenons de multiples structures de santé, des hôpitaux, avec nos équipes, notamment nos équipes de chirurgie de guerre. Nous avons mené de nombreuses interventions au bénéfice de déplacés récents, que ce soit en nourriture, en cash ou en biens essentiels de ménage, mais également au bénéfice des populations retournées, dont la nature des besoins peut être différente, en les appuyant également en semences et outils aratoires. Depuis sa création en 1864, il y a bientôt 200 ans, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre et des détenus liés au conflit. Est-ce que, depuis la bataille de Goma de janvier dernier, vous avez pu rendre visite à certains de ces détenus ? Alors le CICR visite effectivement certains lieux de détention. Cependant, il y a beaucoup d'individus auxquels nous n'avons pas encore accès. Nous négocions ces accès. Nous espérons pouvoir visiter davantage de personnes arrêtées en lien avec le conflit, mais la situation reste encore très en deçà de nos attentes. Il y a actuellement des pourparlers à Doha, au Qatar, entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23. Je crois d'ailleurs que vous même avez pu assister, il y a quelques jours, à l'une des séances de ces pourparlers sur place… Effectivement. Comme le disait ce mercredi sur RFI le vice-Premier ministre congolais Jacquemain Shabani, le CICR peut faciliter un éventuel échange de prisonniers. Pensez-vous qu'un tel échange peut avoir lieu bientôt ? Alors, le CICR a effectivement été mandaté dans le cadre de l'accord de principe de Doha afin de faciliter, en tant qu'intermédiaire neutre, l'échange de détenus entre les deux parties que sont l'AFC M23 et le gouvernement. Donc, dans ce cadre, nous avons effectivement participé aux discussions à Doha. Un accord sur le mécanisme a été obtenu, ce qui est une avancée importante. Le CICR, maintenant, travaille avec les parties pour mettre en œuvre ce mécanisme. C'est un processus complexe qui prend du temps, mais le CICR, encore une fois, n'a qu'un rôle de facilitateur. Ce n'est pas nous le maître des horloges, et nous sommes là pour faciliter ce à quoi les parties s'entendent. Oui, parce que dans le mécanisme, il y a des questions juridiques à régler, c'est ça ? C'est effectivement ce qui a été expliqué de ce que je comprends par le vice-Premier ministre sur votre antenne. Et donc ça prend du temps, c'est un marathon et non un sprint.
2025 marque le 80è anniversaire des Nations unies. L'Assemblée Générale annuelle de l'Organisation qui s'est tenue en septembre avait pour thème «Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains». Selon le Comité international de la Croix-Rouge, 120 conflits armés font actuellement rage dans le monde et l'ONU parait impuissante à rétablir la paix et la sécurité internationale. Les critiques ne manquent pas : une organisation politiquement bloquée, manquant de représentativité et dotée d'une faible efficacité. Une charge qui n'est pas nouvelle, mais à laquelle s'ajoute le désengagement croissant des États-Unis qui contribue à mettre à mal le multilatéralisme. Entre conflits et coopérations, nous peinons à dégager la cohérence de notre monde imprévisible. Alors que la densité des relations internationales devrait favoriser les opportunités de rapprochement, le constat est plutôt aux distinctions et aux clivages, dans un monde qui aurait plus que jamais besoin de davantage de prudence et de solidarité et d'une prise de conscience du partage des responsabilités. Invité : Guillaume Devin, professeur émérite des Universités à Sciences Po, membre associé du CERI et membre du groupe de recherche sur l'action multilatérale. «Notre système international. Une approche politique des relations internationales», éditions Le Cavalier Bleu.
135 journées d'alertes météo en 2023, 132 en 2024 : depuis la création des vigilances de Météo-France en octobre 2001, jamais la France n'avait connu autant d'alerte aux phénomènes météorologiques extrêmes. Pour Soluble(s), Paul Marquis, météorologue indépendant et fondateur d'E-météo service, explique comment anticiper et se protéger face à cette nouvelle donne climatique.Quel lien entre météo et climat, pourquoi les pluies et les orages changent-ils ? Comment mieux réagir aux vigilances météo ? Paul Marquis livre les coulisses de la météo et des clefs pour comprendre les défis en cours et s'adapter aux nouvelles réalités environnementales, tout en pointant la nécessité d'une meilleure culture du risque.Écoutez. POUR ALLER PLUS LOIN- Les Applications météo de Paul Marquis (E-Météo service) : La météo du 13 : https://lameteodu13.com/ Prévi+ (France) : https://www.previplus.fr/Le site d'E-météo service : https://e-meteoservice.fr/- Site de vigilance météo par Météo-France : https://vigilance.meteofrance.fr- Réseaux sociaux : Suivre Paul Marquis sur X (anciennement Twitter) : https://x.com/La_Meteo_du_13 & sur Instagram : https://www.instagram.com/lameteodu13/ - Voir aussi : Les modèles météo sur Météo Ciel : https://www.meteociel.fr/modeles/TIMECODES00:00 Introduction 01:39 Le parcours et la passion de Paul Marquis 03:35 La distinction essentielle entre météo et climat expliquée 05:09 Ses outils de travail07:59 L'évolution observée du climat 13:24 Prévoir la météo avec précision 16:01 Les entreprises et les activités météo-dépendantes17:30 Les alertes météo 21:54 La montée du climatoscepticisme et la désinformation 23:56 La colorisation des cartes météo27:18 Conseils pour s'informer sur la météo28:18 Ressources29:54 Merci à Paul Marquis !30:27 Fin Sur le même thème dans le podcast Soluble(s) : - Climat - S'adapter à +4 °C en France : mode d'emploi - Avec Gonéri Le Cozannet (GIEC) : https://csoluble.media/epsode/climat-s-adapter-a-plus-4-degres-en-france-mode-demploi-avec-goneri-le-cozannet/- Canicules, inondations, tempêtes, feux de forêt : comment s'y préparer – Avec la Croix-Rouge : https://csoluble.media/epsode/canicules-inondations-tempetes-feux-de-forets-comment-sy-preparer-avec-la-croix-rouge/Si cet épisode t'a plu, abonne-toi à ce podcast d'actualité et de solutions, il est fait pour être écouté et partagé ! A bientôt, merci, Simon Icard Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on pense aux drapeaux nationaux, on imagine presque toujours un rectangle. Pourtant, la Suisse fait figure d'exception : son drapeau est carré. Ce détail, qui attire souvent la curiosité, a des racines historiques et symboliques profondes.L'origine du drapeau suisse remonte au Moyen Âge. Dès le XIVᵉ siècle, lors des batailles menées par la Confédération helvétique naissante, les soldats portaient une croix blanche cousue sur leurs vêtements ou bannières rouges. Cette croix n'était pas un emblème religieux, mais un signe distinctif permettant de se reconnaître au milieu des combats. Progressivement, cette croix blanche sur fond rouge est devenue l'un des symboles de l'unité helvétique.Le choix du format carré s'explique par l'usage militaire. Les enseignes de guerre médiévales suisses étaient carrées ou presque carrées, plus faciles à manier sur les champs de bataille et adaptées aux piques et hallebardes portées par les fantassins. Ce format s'est transmis à travers les siècles, au point de devenir une marque d'identité visuelle.Ce n'est toutefois qu'au XIXᵉ siècle, avec la création de l'État fédéral moderne en 1848, que le drapeau suisse a été officialisé dans sa forme actuelle : un carré rouge orné en son centre d'une croix blanche aux branches égales et élargies. Cette codification visait à distinguer la Suisse sur la scène internationale, notamment après le Congrès de Vienne (1815) où sa neutralité avait été reconnue.Aujourd'hui, la Suisse partage cette particularité avec un seul autre État : le Vatican, dont le drapeau est également carré. Partout ailleurs, les drapeaux nationaux sont rectangulaires, ce qui rend celui de la Suisse immédiatement reconnaissable. Fait amusant : lors des compétitions sportives ou dans certaines institutions internationales, on représente parfois le drapeau suisse en format rectangulaire pour des raisons pratiques. Mais la version officielle reste bien le carré.Le drapeau suisse a aussi inspiré d'autres symboles universels. Le plus célèbre est celui de la Croix-Rouge : créée à Genève en 1863, l'organisation a adopté comme emblème une croix rouge sur fond blanc, soit l'inverse exact du drapeau national. Ce choix illustre combien ce petit carré rouge frappé d'une croix blanche est associé, dans le monde entier, à des valeurs de neutralité, de protection et d'assistance.En résumé, le drapeau suisse est carré parce qu'il hérite de traditions militaires médiévales et parce qu'il a été officialisé ainsi au XIXᵉ siècle. Cette singularité géométrique en fait l'un des emblèmes les plus distinctifs au monde, à la fois simple, ancien et immédiatement identifiable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:32 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Jeanne Coppey - Fondée en 1863, la Croix-Rouge parvient à convaincre de la nécessité de secourir les soldats blessés au front et jette les bases du droit humanitaire. Au fil des décennies, ses missions s'étendent à l'aide aux prisonniers, aux civils et à des œuvres sociales. - réalisation : Thomas Beau - invités : Virginie Alauzet Responsable des archives à la Croix-Rouge française; Daniel Palmieri Historien, responsable de la recherche auprès du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.
Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.
Les personnes plus âgées sont exposées à un risque plus élevé de chômage de longue durée, d'après le Secrétariat à l'économie. Avec le programme AToutAge50, l'Association InVia tente d'accompagner les plus de 50 ans dans le canton de Vaud vers un retour à l'emploi. Mais les jeunes peuvent aussi se retrouver en difficulté sur le marché du travail: Alizée, 19 ans, est au chômage et tente de décrocher un stage de préqualification avec l'aide de la Croix-Rouge genevoise. Reportages de Grégoire Molle Réalisation: Jean-Daniel Mottet Productrice: Raphaële Bouchet
Alors que le championnat de France de football a repris ses droits depuis quelques semaines, la parole se libère depuis quelques mois parmi les supportrices : sur les réseaux sociaux, les témoignages rapportant des remarques sexistes, des fouilles trop poussées ou même des agressions sexuelles se multiplient. Pour tenter de lutter contre ce fléau, plusieurs clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 se sont récemment dotés d'un système de signalement, comme le RC Lens qui l'a mis en place au stade Bollaert, dans le nord du pays. L'initiative est notamment portée par la branche française de l'association Her Game Too - « Son match à elle aussi », en français. « Je m'appelle Alicia. J'ai 22 ans. Je suis supportrice du RC Lens depuis toute petite et j'ai vécu une agression il y a un an et demi. Je me suis sentie incomprise. En plus, c'était une des premières fois où j'allais au stade sans mon père. C'était un peu plus compliqué... », raconte cette fan des Sang et Or. Un témoignage qui montre que derrière l'ambiance bouillante de ses tribunes, le Racing club de Lens n'échappe pas, lui non plus, aux violences que subissent les supportrices dans les stades. Depuis mars dernier cependant, un dispositif permet aux victimes ou aux témoins d'agressions sexistes et sexuelles dans les enceintes de Ligue 1 et de Ligue 2 de se signaler : « Il existe des QR codes dans les toilettes des femmes. Dessus, il y a un questionnaire sur lequel on demande à la victime d'expliquer les faits pour qu'une équipe puisse lui venir en aide, reprend Alicia. Il peut être rempli de façon anonyme ou non ». À ses côtés, Nelly, âgée de 50 ans, baigne, elle-aussi, dans le chaudron lensois depuis l'enfance. Et elle-aussi a été victime d'une agression : « Les hommes restent encore machos, donc c'est un peu difficile. Il faut qu'on fasse notre place », affirme-t-elle. Cette situation a-t-elle changé leur rapport au club ? « Non », répondent-elles en chœur. « Au début, j'avais des craintes, mais maintenant, je sais qu'on peut être protégé », ajoute Nelly. « Safe zone » Les anciens postes d'infirmerie du stade ont été transformés pour accueillir les personnes qui auraient besoin d'être mises en sécurité. Nicolas Gumez, référent supporters du club, explique : « Il y a une "safe zone" par tribune accessible pendant le match. Si une femme - ou un homme - a besoin d'être isolé par rapport à une situation vécue, c'est possible. C'est la Croix-Rouge qui les accueille. Après les agents de sécurité avec lesquels la victime va avoir le premier contact, ils vont avoir avec elle un discours rassurant ». Née d'un partenariat entre le RC Lens et l'association anglaise Her Game Too - « son match à elle-aussi », en français -, cette politique de lutte contre les violences compte aujourd'hui une quarantaine d'ambassadrices dans l'Hexagone. Chacune travaille pour son équipe de cœur, en Ligue 1 ou en Ligue 2. Mais pour Anoush Morel, présidente et supportrice du Paris Saint-Germain, il faut aller encore plus loin : « La femme est remise en question dans la société en général, ne serait-ce que par sa présence dans la rue. Ce n'est pas endémique au football. Cela existe aussi dans le rugby, dans le tennis et dans tous les milieux ». Au stade Bollaert, neuf signalements ont déjà été enregistrés depuis le mois de mars. Preuve, pour l'association, que le public a su s'emparer du dispositif et refuse désormais que les violences s'installent en tribune.
Theemen haut: Drauwelies, Finanzkommissioun iwwert d'Spuerkeess, Verbuet vu verschiddenen Neel-Produiten, Croix Rouge a Moldawien an de Kulturlaf.
Theemen haut: Drauwelies, Finanzkommissioun iwwert d'Spuerkeess, Verbuet vu verschiddenen Neel-Produiten, Croix Rouge a Moldawien an de Kulturlaf.
En 1901, le fondateur de la Croix-Rouge, Henry Dunant, reçoit le premier prix Nobel de la paix. Sa mission se poursuit aujourd'hui. À Genève, le Bureau de l'Agence centrale de recherches du CICR pour le conflit entre la Russie et l'Ukraine (C-TAB) a pour mandat de centraliser les informations sur les prisonniers de guerre. Depuis 2022, près de 120 000 dossiers ont été ouverts. Le CICR joue également un rôle d'intermédiaire neutre dans des conflits comme en République démocratique du Congo, peu avant le récent accord de paix. Reportages de Laure Gabus Réalisation : David Golan Production : Raphaële Bouchet
Ce vendredi 30 août, l'humanité commémore la Journée internationale des victimes des disparitions forcées. Nombreuses familles sont sans nouvelles de certains de leurs proches portés disparus du fait des violences et des régimes autoritaires. Les chiffres sont nette augmentation d'après les rapports des organismes humanitaires internationaux tels que la Croix-Rouge. C'est le cas en Syrie, au Venezuela et au Mexique. Anne Castagnos-Sen, responsable du plaidoyer multilatéral à Amnesty International-France est l'invitée de la mi-journée de RFI. À lire aussiLe nombre de disparitions forcées a augmenté de 70% en cinq ans, selon le CICR
« Depuis le début de la semaine, la tension monte entre les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, et la rébellion [du groupe] l'AFC/M23, l'Alliance Fleuve Congo. Les deux parties s'accusent mutuellement de violations répétées du cessez-le-feu alors que le processus de paix de Doha marque le pas » : constat établi par le site congolais Actualité CD. En effet, précise-t-il, d'un côté, « l'armée congolaise a dénoncé "l'attitude belliciste" de la coalition M23/AFC, accusée de mener de "multiples attaques" contre ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, assorties de "massacres ciblés" de civils. » Et de l'autre, « l'AFC/M23 affirme que Kinshasa poursuit "ses manœuvres militaires offensives" en vue d'"un conflit à grande échelle", et ce malgré la signature de la Déclaration de principes du 19 juillet dernier à Doha. (…) Ces échanges de communiqués interviennent dans un contexte d'impasse diplomatique, relève encore Actualité CD. Les discussions directes prévues il y a 10 jours à Doha entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 n'ont pas eu lieu. Selon la médiation qatarienne, les deux parties "continuent de travailler" à la mise en œuvre de la déclaration de principes, notamment sur la création d'un mécanisme, avec la participation de la Croix-Rouge internationale, pour l'échange de prisonniers. Ce point, qui devait être réglé avant le 29 juillet, bloque la suite du processus. » Négociations au point mort Le Monde Afrique s'interroge : « Le Qatar parviendra-t-il à ramener la RDC et les rebelles de l'AFC-M23 à la table des négociations ? Alors que les parties devaient conclure un "accord de paix global" censé mettre fin aux violences qui déchirent l'est congolais au plus tard hier, 18 août, rien n'a été signé et les négociations semblent au point mort. » Et « les combats ont repris au Sud-Kivu, constate également Le Monde Afrique, notamment où le M23 est en train de conquérir des espaces dans le territoire de Walungu, au sud-ouest de la capitale régionale, Bukavu. "La seule certitude pour le moment, c'est qu'on est dans un enlisement diplomatique complet", résume Onesphore Sematumba, spécialiste de la RDC pour International Crisis Group. » Parmi les points de tension, note encore le journal, outre la question de la libération des prisonniers, il y a celle du « rétablissement de l'autorité de l'État congolais (…) : pour Kinshasa, cela signifie que le M23 doit quitter Goma et Bukavu au plus vite. Mais le mouvement rebelle s'efforce au contraire de reconstruire ce qu'il appelle un "État" dans les "territoires libérés". » À lire aussiPaix en RDC : entre restauration de l'État et projet fédéral, le bras de fer entre Kinshasa et l'AFC/M23 Coup de pression de Washington ? Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, résume ainsi la situation : « à Doha, Kinshasa et l'AFC/M23 n'ont pas avancé d'un iota et l'impasse des discussions se paie « cash » sur le terrain. (…) Pour débloquer la situation, deux options sont sur la table, estime Afrikarabia : un énième coup de pression de Washington, qui hésite pour l'instant à endosser le rôle du gendarme, ou bien une reprise des affrontements directs entre l'armée congolaise, qui s'est considérablement renforcée, et l'AFC/M23, qui a énormément recruté et maîtrise encore le terrain dans les zones qu'elle contrôle. Mais le temps presse. L'impasse à Doha retarde l'ensemble du processus de paix globale et la mise en œuvre de l'accord de Washington. Un blocage qui fait craindre un nouvel embrasement de l'est congolais. » Le Kenya jette un pavé dans la mare D'autant, complète Le Pays au Burkina, que « dans cette guerre sans fin qui ne dit pas encore son nom, certains pays donnent l'impression de pêcher en eaux troubles pour mieux tirer leurs marrons du brasier congolais. » En effet, relève le quotidien ouagalais, « dans ce contexte particulièrement explosif, la nomination par le Kenya d'un consul à Goma, occupée par le M23/AFC, ne passe pas aux yeux des autorités de Kinshasa qui y voient une forme de légitimation de l'occupation de la ville par les rebelles. Une situation qui pourrait exacerber les tensions avec Kinshasa qui a toujours accusé Nairobi de parti pris pour Kigali, connue pour son soutien au M23. C'est donc le lieu d'appeler la médiation internationale à redoubler d'efforts, s'exclame Le Pays, en pesant de tout son poids pour que les uns et les autres reviennent à de meilleurs sentiments et tiennent leurs engagements, pour donner une chance à la paix, afin de ne pas prolonger inutilement les souffrances des populations. » À lire aussiPaix en RDC : l'AFC-M23 et le gouvernement congolais vont-ils reprendre le dialogue ?
« Depuis le début de la semaine, la tension monte entre les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, et la rébellion [du groupe] l'AFC/M23, l'Alliance Fleuve Congo. Les deux parties s'accusent mutuellement de violations répétées du cessez-le-feu alors que le processus de paix de Doha marque le pas » : constat établi par le site congolais Actualité CD. En effet, précise-t-il, d'un côté, « l'armée congolaise a dénoncé "l'attitude belliciste" de la coalition M23/AFC, accusée de mener de "multiples attaques" contre ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, assorties de "massacres ciblés" de civils. » Et de l'autre, « l'AFC/M23 affirme que Kinshasa poursuit "ses manœuvres militaires offensives" en vue d'"un conflit à grande échelle", et ce malgré la signature de la Déclaration de principes du 19 juillet dernier à Doha. (…) Ces échanges de communiqués interviennent dans un contexte d'impasse diplomatique, relève encore Actualité CD. Les discussions directes prévues il y a 10 jours à Doha entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 n'ont pas eu lieu. Selon la médiation qatarienne, les deux parties "continuent de travailler" à la mise en œuvre de la déclaration de principes, notamment sur la création d'un mécanisme, avec la participation de la Croix-Rouge internationale, pour l'échange de prisonniers. Ce point, qui devait être réglé avant le 29 juillet, bloque la suite du processus. » Négociations au point mort Le Monde Afrique s'interroge : « Le Qatar parviendra-t-il à ramener la RDC et les rebelles de l'AFC-M23 à la table des négociations ? Alors que les parties devaient conclure un "accord de paix global" censé mettre fin aux violences qui déchirent l'est congolais au plus tard hier, 18 août, rien n'a été signé et les négociations semblent au point mort. » Et « les combats ont repris au Sud-Kivu, constate également Le Monde Afrique, notamment où le M23 est en train de conquérir des espaces dans le territoire de Walungu, au sud-ouest de la capitale régionale, Bukavu. "La seule certitude pour le moment, c'est qu'on est dans un enlisement diplomatique complet", résume Onesphore Sematumba, spécialiste de la RDC pour International Crisis Group. » Parmi les points de tension, note encore le journal, outre la question de la libération des prisonniers, il y a celle du « rétablissement de l'autorité de l'État congolais (…) : pour Kinshasa, cela signifie que le M23 doit quitter Goma et Bukavu au plus vite. Mais le mouvement rebelle s'efforce au contraire de reconstruire ce qu'il appelle un "État" dans les "territoires libérés". » À lire aussiPaix en RDC : entre restauration de l'État et projet fédéral, le bras de fer entre Kinshasa et l'AFC/M23 Coup de pression de Washington ? Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, résume ainsi la situation : « à Doha, Kinshasa et l'AFC/M23 n'ont pas avancé d'un iota et l'impasse des discussions se paie « cash » sur le terrain. (…) Pour débloquer la situation, deux options sont sur la table, estime Afrikarabia : un énième coup de pression de Washington, qui hésite pour l'instant à endosser le rôle du gendarme, ou bien une reprise des affrontements directs entre l'armée congolaise, qui s'est considérablement renforcée, et l'AFC/M23, qui a énormément recruté et maîtrise encore le terrain dans les zones qu'elle contrôle. Mais le temps presse. L'impasse à Doha retarde l'ensemble du processus de paix globale et la mise en œuvre de l'accord de Washington. Un blocage qui fait craindre un nouvel embrasement de l'est congolais. » Le Kenya jette un pavé dans la mare D'autant, complète Le Pays au Burkina, que « dans cette guerre sans fin qui ne dit pas encore son nom, certains pays donnent l'impression de pêcher en eaux troubles pour mieux tirer leurs marrons du brasier congolais. » En effet, relève le quotidien ouagalais, « dans ce contexte particulièrement explosif, la nomination par le Kenya d'un consul à Goma, occupée par le M23/AFC, ne passe pas aux yeux des autorités de Kinshasa qui y voient une forme de légitimation de l'occupation de la ville par les rebelles. Une situation qui pourrait exacerber les tensions avec Kinshasa qui a toujours accusé Nairobi de parti pris pour Kigali, connue pour son soutien au M23. C'est donc le lieu d'appeler la médiation internationale à redoubler d'efforts, s'exclame Le Pays, en pesant de tout son poids pour que les uns et les autres reviennent à de meilleurs sentiments et tiennent leurs engagements, pour donner une chance à la paix, afin de ne pas prolonger inutilement les souffrances des populations. » À lire aussiPaix en RDC : l'AFC-M23 et le gouvernement congolais vont-ils reprendre le dialogue ?
En 2016, Geoffrey Cardozo a 66 ans. Désormais entièrement libre de ses mouvements, il se rend pour la première fois en Argentine. Son but est de rencontrer les familles des soldats inconnus et de convaincre les plus hésitantes de donner des échantillons d'ADN. A son retour en Europe, il est contacté par Morris Tidball-Binz, un médecin légiste qui se présente au nom de la Croix Rouge Internationale à Genève. Cardozo bondit de joie. L'organisation de la mission d'identification requiert beaucoup de compétence de de diplomatie. En juin 2017, elle est à pied d'œuvre. Cardozo la rejoint aux Malouines et 35 ans après la guerre, il retrouve « son » cimetière. Avec le docteur Morris Tidball-Binz, médecin légiste expert en identification sur les théâtres de guerre, chef de mission de la Croix-Rouge internationale. Une enquête d'Anne Brunswic en collaboration avec Yvan Amar.
Mars 2018. La mission de la Croix-Rouge a été un succès. 95% des soldats ont pu être identifiés. Geoffrey Cardozo et Julio Aro sont nominés pour le prix Nobel de la paix par une université argentine. Deux avions quittent Buenos Aires avec à bord des centaines de membres des familles des disparus, en direction des Falklands selon la dénomination britannique. Au cimetière, que beaucoup découvrent pour la première fois, presque toutes les tombes portent enfin des noms. C'est un très grand moment d'émotion pour tous. Geoffrey Cardozo qui n'a cessé de penser à la douleur des mères, voit l'aboutissement d'une mission. Avec Julio Aro ancien combattant argentin, Gaby Cociffi, journaliste argentine, le docteur Morris Tidball-Binz de la Croix Rouge internationale et la voix de Jorge Luis Borges lisant un de ses poèmes. Une enquête d'Anne Brunswic en collaboration avec Yvan Amar. Avec la voix de l'acteur Alain Berlioux (Julio Aro et Borges).
Près de 29 millions d'habitants du Sahel ont besoin d'une aide humanitaire et de protection, selon un rapport de l'ONU dévoilé cette semaine. Alors que les besoins se font de plus en plus urgents, au Niger, les autorités ont exigé le départ de la Croix-Rouge. Après plus de trente ans sur place, l'ONG a annoncé la fermeture de ses bureaux.
durée : 00:58:54 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - L'idée d'humanitaire n'est pas neuve : ses origines remontent au 19ème siècle, et peut-être même avant, dès les Lumières. La pratique se développe notamment avec la Croix-Rouge et plus tard avec Médecins sans frontières. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Jean-Christophe Rufin Diplomate et romancier; Marie -Luce Desgrandchamps Historienne, chargée d'enseignement à l'Université de Genève. Co-directrice d'un projet de recherche sur l'histoire des enfants soldats sur le continent africain basé à Université d'Exeter.; Mickaël Neuman Chargé d'études à Médecins sans frontières
durée : 00:32:49 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - Avant de devenir le romancier à succès que l'on connait, Marc Lévy a été secouriste à la Croix-Rouge, standardiste à RTL, pionnier de la 3D et architecte ! Au micro de Charline, il confie son inquiétude face aux multiples menaces contre les démocraties et aux "Papon du XXIᵉ siècle". - invités : Marc LEVY - Marc Levy : Ecrivain - réalisé par : François AUDOIN
Quel est le vrai bilan de la bataille de Goma, en janvier dernier, dans l'est de la RDC ? Trois mois après la prise de cette ville par les rebelles du M23, où en est la situation humanitaire ? Patrick Youssef est le directeur régional pour l'Afrique du Comité International de la Croix Rouge (CICR). De retour d'une mission en RDC, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelque 100 jours après la prise de Goma par le M23, est-ce que la situation humanitaire est toujours aussi grave ou est-ce que les choses s'améliorent ? Patrick Youssef : la situation se stabilise de plus en plus. Évidemment, les bombardements et la conduite des hostilités ne sont plus à la même cadence à Goma et ailleurs. Mais la crainte, effectivement, que ça se dégrade encore est bien sûr sur la table.À la fin du mois de janvier, la ville de Goma est tombée après plusieurs jours de combats qui ont fait 3000 morts selon l'ONU et 600 morts selon les rebelles du M23. Quel est le vrai bilan d'après vous ? Ce que nous pouvons dire, c'est que nos équipes sur le terrain ont été témoin des conséquences humanitaires de ce conflit, que ce soient les morts, les blessés. Je pense que je n'ai jamais entendu un constat aussi dur de la part de nos collègues, ainsi que des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, qui nous ont raconté l'exploit et la difficulté de récolter les dépouilles mortelles et d'enterrer plus que 1000 corps. Donc, je ne connais pas les chiffres, mais les hôpitaux étaient déjà bien saturés et certainement les morgues ont suivi. Donc, je confirme que les chiffres sont très très difficiles à avoir à ce stade.Mais en tout cas, au moins 1000 corps ont été ramassés dans les rues de Goma ? Beaucoup plus, je pense. C'était juste cette action-là. Mais je n'ai pas les chiffres, bien sûr.Les personnes tuées à Goma sont des combattants, a affirmé le M23. Qu'en pensez-vous ? Évidemment, il y a des morts et des blessés dans les rangs des militaires, mais aussi des civils. Le nombre de blessés accueillis dans les établissements médicaux soutenus par le CICR a explosé sous ce flux massif. On entend de nos collègues que les bandages étaient coupés en trois. Les médicaments administrés dans le bloc opératoire étaient réduits. Le premier trimestre 2024 avait été marqué par d'intenses combats dans l'Est de la RDC. On avait 860 patients admis. Mais en 2025, ces chiffres ont explosé. Il y a eu trois fois plus d'admissions, autour de 2350 patients dans les quatre centres de soins de santé soutenus par le CICR.En mars dernier, à Goma, quelques 130 soldats congolais qui avaient été blessés dans les combats auraient été arrachés de leurs lits d'hôpital par le M23, disent les Nations unies. Est-ce que vous confirmez ? En fait, le rôle du CICR se limite vraiment à appuyer les structures qui offrent des soins nécessaires dont les blessés ont besoin. Bien sûr, cet événement est tragique. Le CICR n'a aucune manière de contrôler l'accès aux hôpitaux qu'il soutient avec des équipes chirurgicales. Nos équipes médicales sont là pour fournir simplement des soins aux patients, mais n'ont pas les moyens d'empêcher effectivement le transfert des blessés ou de leur garde-malade.Est-ce que vous avez des nouvelles de ces quelques 130 soldats congolais disparus ? C'est toujours un dialogue en cours effectivement avec les parties concernées. Comme vous le savez, c'est le cœur de notre travail. C'est le but d'engager un dialogue pour effectivement que ces violations ne se répètent pas.Depuis sa création, il y a bientôt 200 ans, en 1864, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre. Est-ce que vous avez pu en visiter beaucoup depuis le début de l'année ? Oui, effectivement. Je confirme que cette action est très importante pour le CICR en termes d'accès et en termes de visites répétées par le CICR. C'est d'ailleurs un des sujets qui a été abordé par la présidente du Comité international de la Croix-Rouge lors de sa visite récente à Kinshasa, pour effectivement non seulement améliorer l'accès, mais effectivement travailler avec les autorités pour l'amélioration des conditions. Nous avons vraiment un espoir, s'il y a d'autres arrestations, que le CICR soit effectivement informé et que cette action puisse être accomplie.Depuis la prise de Goma au mois de janvier, des centaines de militaires congolais, mais aussi burundais, ont été capturés par les rebelles du M23, notamment à Goma et à Saké. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ? Ce n'est pas forcément opportun pour nous de parler de notre action publiquement. Ce qu'on peut dire, c'est que c'est une question extrêmement sensible. On y travaille. De manière générale, on a accès à plein de détenus. Dans ce cas, on y travaille encore. Donc, on a ce dialogue avec l'ensemble des parties et on espère effectivement que l'accès, qui n'est pas encore à un niveau satisfaisant, continue à s'améliorer, comme il y a déjà eu du progrès récemment.Et donc, vous avez pu rassurer des familles de prisonniers ? À chaque fois que nous rencontrons un prisonnier, que nous proposons les services de messages Croix-Rouge, effectivement, on avise effectivement les familles et, dans ce cas précis, on a eu énormément de contacts justement avec, que ça soit des détenus ou des membres de famille, selon les visites, bien sûr !Des familles congolaises ?Oui, bien sûr !Et des familles burundaises ?Je n'ai pas cette information.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»
À Goma, le directeur de l'ONG internationale OXFAM pour le Congo lance un cri d'alarme : « Si Donald Trump ne rouvre pas l'USAID pour le Congo-Kinshasa, quatre millions de personnes vont être en situation de détresse et de nombreux enfants vont mourir de maladie et de malnutrition ». Autre fléau à venir, une épidémie de choléra. Cinq cents cas sont déjà signalés dans la capitale du Nord-Kivu. Le docteur Manenji Mangundu est le directeur d'OXFAM pour la RDC. Actuellement en mission dans l'Est du pays, en ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Manenji Mangundu, vous êtes à Goma. Deux mois après la décision de Donald Trump, est-ce que vous en sentez déjà les premiers effets sur le terrain ?Manenji Mangundu : oui, on est à Goma. Après la fin du financement de l'USAID, on réalise véritablement comment la population est dans le besoin. La situation est très précaire, parce que la population n'a pas accès à l'eau. C'est difficile d'accéder aux soins et aux médicaments. Les hôpitaux étaient financés par le Bureau Humanitaire d'Assistance, GHA, qui fait partie de l'USAID. Les populations souffrent de la pénurie de nourriture, ce qui inquiète énormément. La progression du taux de malnutrition inquiète beaucoup les femmes par rapport à leurs enfants qui sont très mal nourris. L'autre chose, c'est le choléra. L'absence d'eau potable provoque des cas de choléra qui sont en nette augmentation. Par exemple, on a presque 500 cas de choléra à Goma. Cela nous inquiète beaucoup.Quelle était jusqu'à présent la contribution de l'USAID pour nourrir toutes ces populations ?Leur contribution, c'était 70% du financement total pour l'œuvre humanitaire. C'est-à- dire, 900 millions de dollars américains étaient financés par l'USAID.900 millions de dollars américains par an ?Oui, par an.Et si le gel de l'USAID devient définitif, est-ce qu'il y a des personnes au Nord-Kivu, au Sud-Kivu qui vont être en danger de mort ? Oui. On constate déjà des cas de morts. Il y a beaucoup d'enfants qui sont mal nourris, mais ils n'accèdent pas aux médicaments. Ils n'accèdent pas à la nourriture, ils n'accèdent pas à l'eau potable, ils sont en train de mourir. Mais maintenant, tu vois, avec les difficultés d'accéder à certains villages, il est même difficile d'avoir les statistiques. Mais beaucoup d'enfants sont en train de mourir.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»Et ces enfants qui meurent, c'est dans la ville de Goma ou bien dans la montagne autour de Goma ?Certains, c'est dans la ville de Goma et d'autres autour de Goma. Il y a beaucoup d'endroits comme dans la zone de Masisi, la zone de Mweso et la zone de Minova vers Akalé au Sud-Kivu. Il y a aussi la zone de Rutshuru.Quelle est la situation, docteur, dans les hôpitaux de Goma ?Il y a beaucoup de malades qui sont là ! Il y a beaucoup de gens qui sont en train de chercher les médicaments.Jusqu'à présent, de nombreux malades du SIDA recevaient des antirétroviraux grâce à la Fondation Bill Clinton, qui était financée par l'USAID. Est-ce que beaucoup de gens risquent aujourd'hui de mourir du SIDA faute de traitements ?Oui, je pense que les gens courent ce risque. Parce que si le financement venait à être suspendu pour les médicaments du sida, s'ils ne peuvent pas y accéder, ils vont mourir.Est-ce que vous pouvez évaluer le nombre de personnes qui risquent de mourir de faim et de maladie si l'USAID reste suspendue ?Avec les financements humanitaires, ce sont 6,5 millions de personnes qui étaient assistées.Six millions et demi ?Oui. Maintenant, si on regarde, 70% du financement, c'était l'USAID. C'est-à- dire, 70% des 6,5 millions de personnes sont à risque.Elles sont directement impactées, ce qui fait plus de 4 millions de personnes, c'est ça ?Oui.Donc, vous estimez que, dans l'Est de la RDC, au moins 4 millions de personnes risquent d'être impactées par la suspension de l'USAID, c'est ça ?Affirmatif.Alors, c'est à la fin du mois de janvier que le président Trump a annoncé la suspension de l'USAID pour 3 mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin du mois d'avril. Est-ce que vous avez l'espoir que cette aide reprenne, ou est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes désespéré, est-ce que vous n'y croyez plus ?Nous, on l'espère. Parce qu'on est en train de passer le message pour dire que vraiment la population a besoin de l'aide. Et vraiment, si on ne peut pas les aider, c'est comme si on était en train de les laisser mourir. Ils n'ont pas accès à l'eau potable, or, ils ont besoin de ça. Et tous les malades, avec lesquels on a discuté, souffrent des épidémies de choléra, de Mpox, et peut-être d'Ebola. S'ils n'accèdent pas à l'eau potable, c'est un problème. C'est le moment de vraiment appuyer la population. Parce que c'était d'abord la guerre qui les a impactées et maintenant, c'est la suspension des autres financements qui a amené un très gros impact. Si on avait seulement la guerre et la disponibilité des financements, ce serait un peu mieux.Non seulement il y a la guerre, mais en plus, il y a la rupture de l'aide américaine ?Exact.Et pour les populations, c'est terrible ?Oui.À lire aussiÀ la Une: Goma coupée du monde
Il y a deux mois, Goma, plus grande ville de l'est de la République démocratique du Congo, était prise par l'AFC/M23 soutenu par le Rwanda, après de violents affrontements qui s'étaient déroulés jusque dans le centre-ville de la capitale de la province du Nord-Kivu. Retour sur ces violences d'une grande ampleur (qui ont alors secoué la ville) et leurs conséquences jusqu'à ce jour, avec notre Grande invitée Afrique ce matin : Myriam Favier, cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge à Goma, est interrogée par Esdras Ndikumana. RFI : Vous êtes à Goma, une ville qui est passée sous contrôle de l'AFC/M23 depuis fin janvier. Est-ce que la situation humanitaire qui prévaut aujourd'hui est toujours aussi alarmante que lors de la prise de cette ville ?Myriam Favier : Fin janvier, à Goma et aux alentours, il y a eu une escalade de la violence, y compris en zone urbaine avec une utilisation d'artillerie en zone peuplée. Ça voulait dire, effectivement, beaucoup de blessés. Pas d'électricité pendant quasiment une semaine, donc pas d'eau car c'est directement lié. Des corps qui jonchaient le sol, tous les hôpitaux et les structures de santé en suroccupation. Donc, la situation humanitaire était terrible. Je pense que, aujourd'hui, la situation s'est stabilisée. Pour le CICR, ça veut dire que le point crucial en ce moment, c'est de répondre aux besoins essentiels des gens en réduisant les risques auxquels on fait face.Vous l'avez évoqué, ces affrontements ont fait de nombreuses victimes civiles. Combien en avez-vous recensé au CICR ? On a, avec la Croix-Rouge de la RDC, ramassé des corps, donné à ces corps une sépulture digne. C'étaient plus de 900 corps qui ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR. Bien sûr, il y a d'autres victimes. Les victimes sont également les blessés. Nos structures de santé CICR étaient à plus de 400 % de suroccupation à un moment. Il y a eu plus de 1 900 patients soignés depuis le mois de janvier, c'est trois fois plus que ce qu'on a pu avoir sur les années précédentes. Par exemple, en 2022, il y avait environ 600 blessés de guerre.Que disent donc ces chiffres par rapport à l'intensité des combats ? On voit que ces chiffres démontrent des affrontements qui ont été très intenses et évidemment des conséquences humanitaires importantes sur la population, sur les femmes, sur les enfants. Il y a des blessures par balles, des blessures par engins explosifs, énormément de traumas crâniens qui ont été mentionnés. Quand il s'agit d'engins explosifs, ça veut dire des amputations multiples, que ce soit sur des adultes ou des enfants. Des enfants dont l'éducation est certainement ensuite suspendue pour qu'ils puissent se soigner. Donc, le CICR a par exemple réouvert trois maisons d'écoute dans le but de soutenir la population civile par rapport à l'utilisation d'artillerie et du trauma que les gens ont vécu en ville et dans les alentours.Certaines ONG ont dénoncé, l'arrestation de plus d'une centaine de blessés ou de gardes malades dans des hôpitaux à Goma. Qu'est-ce qui s'est passé réellement ? Quelle est la situation de ces gens ? Est-ce que vous savez où ils sont ? Ce qu'on peut dire, c'est que les autorités sont en mesure de rentrer dans les structures hospitalières. Elles doivent simplement respecter le droit international humanitaire et donc ne pas rentrer armées et respecter, en fait, l'avis médical du personnel, c'est-à-dire ne pas entraver le parcours de soins des patients présents dans les hôpitaux.Après la destruction des camps de déplacés à Goma, où sont allés les centaines de milliers de déplacés qui s'y trouvaient et est-ce qu'ils ont encore accès à l'aide ?Il y a effectivement beaucoup de personnes qui ont quitté les camps des déplacés qui étaient à Goma pour aller dans leurs zones d'origine, leurs zones de retour, que ce soit le territoire de Rutshuru ou celui du Masisi par exemple. Et les équipes tentent de faire des évaluations afin de mieux comprendre la situation, les besoins et de pouvoir répondre à ces besoins. Pour la plupart en fait, les gens retrouvent des maisons qu'ils doivent rénover, voire reconstruire. Ce sont souvent des maisons en planches, ce qui veut dire que le bois a parfois été utilisé par les gens qui étaient restés pour se chauffer et ont servi de brancards dans des situations d'urgence pour évacuer les blessés. Donc ça, c'est un premier point. Ensuite, les affrontements ont été parfois tellement intenses que ça a détruit les lignes d'électricité, ça a détruit le réseau d'eau et c'est important pour nous, CICR, actuellement, de se focaliser là-dessus et d'essayer de remettre en place ces besoins essentiels. Là, ce qu'on est déjà en train de faire à Sake, par exemple, qui est une ville d'environ 100 000 habitants.
Un tremblement de terre a fait d'environ 1 700 morts en Birmanie et 17 en Thaïlande. La Fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICR) a lancé dimanche 30 mars un appel pour récolter des fonds pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre. Ecoutez l'analyse de Benoit Carpentier, porte-parole de la FICR. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 31 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un tremblement de terre a fait d'environ 1 700 morts en Birmanie et 17 en Thaïlande. La Fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICR) a lancé dimanche 30 mars un appel pour récolter des fonds pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre. Ecoutez l'analyse de Benoit Carpentier, porte-parole de la FICR. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 31 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour! CQFD du dimanche, Ccʹest une sélection de quelques-uns des sujets de CQFD en rediffusion avec, pour commencer, un épisode de la série de Stéphane Délétroz " Une idée dans la tête" autour de lʹapprentissage de la lecture syllabique. Dans un tout autre genre, nous suivrons Huma Khamis à travers une expo intitulée "Tuning in" qui se tient au musée de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève. Et enfin, nous pénètrerons dans les cerveaux sans ouvrir la boite crânienne grâce à la neuro endoscopie et Sarah Dirren. CQFD en rediffusion cʹest maintenant et jusquʹà 16 heures Bon voyage! 1) Comment faisons-nous pour apprendre? Quʹest-ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous apprenons à parler, à lire, à jouer dʹun instrument? Stanislas Dehaene aborde ces thématiques avec brio et clarté. Le neuroscientifique signe chez Odile Jacob "Une idée dans la tête", quarante pépites réjouissantes sur le cerveau et lʹapprentissage. Une série de Stéphane Délétroz. 2) "Tuning in - acoustique de lʹémotion", une exposition sur l'univers sonore de l'humanitaire L'exposition "Tuning In - acoustique de l'émotion", au Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève, nous plonge dans l'univers sonore de l'humanitaire. Elle explore les archives audio du CICR, révélant les émotions dans la voix et l'impact des sons en situations de crise. De la musique comme réconfort aux témoignages, l'exposition offre une expérience immersive et émouvante. Elle met en lumière l'importance du son dans l'action humanitaire et notre compréhension des conflits. Avec des installations artistiques et même des chansons humanitaires, "Tuning In" propose un voyage sonore unique à travers l'histoire et les émotions de l'aide humanitaire. Avec Elisa Rusca, Directrice Collections et Expositions au Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et Didier Grandjean, Directeur du Centre Inter facultaire en Sciences Affectives (CISA) de l'Université de Genève au micro d'Huma Khamis. 3) La neuroendoscopie, qu'est-ce que c'est? A l'occasion de la semaine du cerveau, l'hôpital du Valais à Sion organise une série de conférences. Aujourd'hui : "Comment opérer le cerveau sans ouvrir le crâne!". Une explication de la neuroendoscopie. Sarah Dirren reçoit Jean-Yves Fournier, médecin-chef au service de Neurochirurgie à l'Hôpital du Valais, spécialiste en neurochirurgie et privat-docent à l'Université de Lausanne et de Liège.
Invitée: Irène Herrmann. La Suisse a fait de lʹhumanitaire sa marque de fabrique. A tel point que son drapeau se confond souvent avec celui de la Croix-Rouge. Pourquoi la Suisse, petit pays pauvre au 19e siècle, sʹest-elle mise à sʹoccuper des plus faibles? Quels avantages la Confédération tire-t-elle de son action humanitaire? Pour en parler, Tribu reçoit Irène Herrmann, professeure dʹHistoire suisse et contemporaine à lʹUniversité de Genève.
Les conflits armés ont toujours existé, mais l'idée de réglementer la guerre pour limiter ses atrocités est relativement récente. Si les lois de la guerre telles qu'on les connaît aujourd'hui sont le fruit de plusieurs siècles d'évolution, elles trouvent leurs racines dans des traditions anciennes avant d'être codifiées dans des traités internationaux. Des règles anciennes de la guerre Dès l'Antiquité, certaines civilisations établissent des codes visant à limiter les abus en temps de guerre. - Les textes religieux : Le Code d'Hammurabi (vers 1750 av. J.-C.) en Mésopotamie, ou encore des passages de la Bible et du Coran, contiennent des règles sur le traitement des prisonniers et la protection des populations civiles. - La Grèce et Rome : Les Romains, influencés par les Grecs, développent le jus fetiale, un ensemble de règles destinées à déclarer et mener la guerre de manière « légale », notamment en respectant les trêves et en négociant avec les ennemis. - Le Moyen Âge : En Europe, l'Église impose certaines limites avec la « Trêve de Dieu » (XIe siècle), interdisant les combats certains jours et protégeant les civils et le clergé. L'essor du droit de la guerre à l'époque moderne Avec l'apparition des États modernes et des armées professionnelles, la guerre devient plus organisée, ce qui favorise l'émergence de règles formelles. - Hugo Grotius et le droit de la guerre (1625) : Le juriste néerlandais Hugo Grotius publie De Jure Belli ac Pacis (Le droit de la guerre et de la paix), qui pose les bases du droit international humanitaire. Il y défend l'idée que même en temps de guerre, certaines règles doivent être respectées, notamment pour limiter la souffrance des soldats et des civils. - Les premières conventions militaires : Au XVIIIe siècle, Frédéric II de Prusse et d'autres souverains européens imposent des codes de conduite à leurs armées, comme l'interdiction de piller sans autorisation. La codification moderne : la naissance du droit international humanitaire La véritable institutionnalisation des lois de la guerre commence au XIXe siècle avec la montée des mouvements humanitaires. - Les Conventions de Genève (1864-1949) : Initiées par Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge, ces conventions fixent des règles sur le traitement des blessés, des prisonniers et des civils en temps de guerre. La première convention de 1864 établit l'obligation de soigner les soldats blessés, même ennemis. - Les Conventions de La Haye (1899-1907) : Elles établissent les bases du droit de la guerre moderne en interdisant certaines armes (comme les balles dum-dum), en protégeant les civils et en définissant des règles pour les occupations militaires. Un cadre toujours en évolution Depuis, les lois de la guerre continuent d'évoluer. Après les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, les Conventions de Genève de 1949 sont renforcées. Plus récemment, les tribunaux internationaux, comme celui de La Haye, jugent les crimes de guerre, et des protocoles interdisent les armes chimiques ou les mines antipersonnel. Conclusion Les lois de la guerre sont donc le fruit d'une longue évolution, passant des codes moraux antiques aux conventions internationales modernes. Si elles ne peuvent empêcher les conflits, elles visent à en limiter les pires abus et à préserver un minimum d'humanité, même en temps de guerre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.