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Une forme de « en même temps » :« Gaza : Israël passe à l'offensive… et poursuit les négociations », constate La Croix à Paris.« Israël lance une vaste opération militaire à Gaza, au milieu de pourparlers de très incertains », renchérit L'Orient-Le Jour à Beyrouth.En effet, précise le quotidien libanais, « l'État hébreu annonce le début d'une offensive d'ampleur "Les chars de Gédéon", peu avant la tenue à Doha d'un nouveau cycle de négociations indirectes. »En fait, pointe le journal, « Israël poursuit la même stratégie depuis plus d'un an et demi : affamer Gaza et utiliser aux frappes militaires pour obtenir du Hamas un cessez-le-feu provisoire et libérer davantage d'otages, sans mettre fin à la guerre, et mener une réoccupation plus vaste de l'enclave. »Libération à Paris a fait les comptes : l'armée israélienne a lancé « 670 frappes dans l'espace d'une semaine. » Bilan : « au moins 462 Palestiniens tués, selon les autorités de l'enclave, dont 344 ces trois derniers jours. »Au même moment, constate notamment Le Soir à Bruxelles, alors qu'aucune aide humanitaire n'est entrée dans l'enclave depuis le 2 mars, « Israël va autoriser l'entrée d'une « quantité de base de nourriture ». L'État hébreu veut "éviter le développement de la famine dans l'enclave", explique le premier ministre Benyamin Netanyahou. »Il faut dire, complète le New York Times, que « certains militaires israéliens ont conclu, en privé, que les Palestiniens de Gaza risquaient de souffrir d'une famine généralisée si les livraisons d'aide n'étaient pas rétablies dans les semaines à venir. »Violations et pas de sanctions…Le Temps à Genève énumère les violations du droit international humanitaire dont l'État hébreu se rend coupable dans l'enclave palestinienne : absence d'approvisionnement (article 55 de la Convention de Genève), blocage de l'aide humanitaire (article 59), destruction de biens civils (article 53), attaques disproportionnées (article 57), déplacements forcés et transferts de population (article 49), interdiction de visite des puissances protectrices du Comité international de la Croix-Rouge (article 143).Pour autant, si certains pays donnent de la voix, pas de condamnation unanime et encore moins de sanctions… « Guerre à Gaza : les alliés d'Israël face au risque de la complicité », prévient Le Monde à Paris. « Face à l'horreur des événements dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, les organisations humanitaires, les défenseurs des droits humains, avocats, professeurs, intellectuels, artistes, et responsables des Nations unies, demandent aux États d'agir et de ne pas se rendre complices des crimes en cours. (…) La répugnance des États occidentaux à prendre des mesures concrètes contre l'État hébreu les expose à des poursuites pour manquement à leurs obligations internationales. »Dans la presse internationale, les commentaires se multiplient ces derniers jours. A l'instar de cette supplique lancée hier par un chroniqueur du Sunday Times hier à Londres : « j'ai pleuré les victimes du 7-Octobre, écrit-il. Mais qui parmi nous ne pleure pas aussi les victimes de Gaza ? Critiquer le gouvernement israélien n'est pas antisémite ; c'est le service le plus pro-israélien qu'un ami de cette nation rendre puisse. C'est pourquoi je dis aux Israéliens, après des centaines de morts supplémentaires la dernière semaine et alors que des enfants désespérés cherchant les déclins à la recherche de restes de nourriture, arrêtez. Pour leur bien comme pour le vôtre, arrêtez, s'il vous plaît. »« La preuve que tout le monde ne nous déteste pas »En Israël, l'opinion est partagée… à l'image de ce qu'on peut lire dans la presse. Pour Haaretz, quotidien d'opposition, « la seule voie vers l'avenir d'Israël est d'arrêter la destruction de Gaza – maintenant ! » Il faut parvenir « à un accord global visant à rapatrier les otages, à mettre fin à la guerre, à retirer les troupes de Gaza, à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire, à engager la reconstruction et à lancer un effort diplomatique international pour apporter des changements profonds dans la région, y compris sur la question palestinienne. »A contrario, le Jerusalem Post consacre son éditorial à Yuval Raphael… Cette chanteuse de 24 ans, rescapée des massacres du 7-Octobre, arrivée 2e au concours de l'Eurovision samedi soir. « Yuval Raphael symbole de l'étonnante résilience d'Israël », s'exclame le Jerusalem Post . Elle « est arrivée en tête des votes du public. Preuve que la position mondiale d'Israël, décrite souvent comme étant en chute libre, n'est pas aussi désastreuse que nous l'imaginons. (…) C'est la preuve, poursuit le Jerusalem Post, qu'en dépit des résolutions de l'ONU, des appels au boycott et des condamnations réflexes de nombreux hommes politiques européens (Emmanuel Macron, nous vous regardons), c'est la preuve que tout le monde ne nous déteste pas. »
durée : 00:32:49 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - Avant de devenir le romancier à succès que l'on connait, Marc Lévy a été secouriste à la Croix-Rouge, standardiste à RTL, pionnier de la 3D et architecte ! Au micro de Charline, il confie son inquiétude face aux multiples menaces contre les démocraties et aux "Papon du XXIᵉ siècle". - invités : Marc LEVY - Marc Levy : Ecrivain - réalisé par : François AUDOIN
Dans ce 77ème épisode, Claire Perset reçoit Stéphane Junique, Président du groupe VYV, premier acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France. Stéphane Junique, qui a été bénévole de la Croix-Rouge française, puis infirmier au sein d'un service dédié aux malades atteints du sida, nous parle avec conviction du rôle de l'entreprise en matière de santé, du sport, de l'accès aux soins, des aidants familiaux, de l'environnement, de la rentabilité de la prévention et de la santé mentale, grande cause nationale 2025. Il évoque son ouvrage : « La santé est un combat » et nous le dit sans détour : « Je crois à notre modèle de santé. C'est l'un des meilleurs du monde. Il n'est pas à jeter. »Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quel est le vrai bilan de la bataille de Goma, en janvier dernier, dans l'est de la RDC ? Trois mois après la prise de cette ville par les rebelles du M23, où en est la situation humanitaire ? Patrick Youssef est le directeur régional pour l'Afrique du Comité International de la Croix Rouge (CICR). De retour d'une mission en RDC, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelque 100 jours après la prise de Goma par le M23, est-ce que la situation humanitaire est toujours aussi grave ou est-ce que les choses s'améliorent ? Patrick Youssef : la situation se stabilise de plus en plus. Évidemment, les bombardements et la conduite des hostilités ne sont plus à la même cadence à Goma et ailleurs. Mais la crainte, effectivement, que ça se dégrade encore est bien sûr sur la table.À la fin du mois de janvier, la ville de Goma est tombée après plusieurs jours de combats qui ont fait 3000 morts selon l'ONU et 600 morts selon les rebelles du M23. Quel est le vrai bilan d'après vous ? Ce que nous pouvons dire, c'est que nos équipes sur le terrain ont été témoin des conséquences humanitaires de ce conflit, que ce soient les morts, les blessés. Je pense que je n'ai jamais entendu un constat aussi dur de la part de nos collègues, ainsi que des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, qui nous ont raconté l'exploit et la difficulté de récolter les dépouilles mortelles et d'enterrer plus que 1000 corps. Donc, je ne connais pas les chiffres, mais les hôpitaux étaient déjà bien saturés et certainement les morgues ont suivi. Donc, je confirme que les chiffres sont très très difficiles à avoir à ce stade.Mais en tout cas, au moins 1000 corps ont été ramassés dans les rues de Goma ? Beaucoup plus, je pense. C'était juste cette action-là. Mais je n'ai pas les chiffres, bien sûr.Les personnes tuées à Goma sont des combattants, a affirmé le M23. Qu'en pensez-vous ? Évidemment, il y a des morts et des blessés dans les rangs des militaires, mais aussi des civils. Le nombre de blessés accueillis dans les établissements médicaux soutenus par le CICR a explosé sous ce flux massif. On entend de nos collègues que les bandages étaient coupés en trois. Les médicaments administrés dans le bloc opératoire étaient réduits. Le premier trimestre 2024 avait été marqué par d'intenses combats dans l'Est de la RDC. On avait 860 patients admis. Mais en 2025, ces chiffres ont explosé. Il y a eu trois fois plus d'admissions, autour de 2350 patients dans les quatre centres de soins de santé soutenus par le CICR.En mars dernier, à Goma, quelques 130 soldats congolais qui avaient été blessés dans les combats auraient été arrachés de leurs lits d'hôpital par le M23, disent les Nations unies. Est-ce que vous confirmez ? En fait, le rôle du CICR se limite vraiment à appuyer les structures qui offrent des soins nécessaires dont les blessés ont besoin. Bien sûr, cet événement est tragique. Le CICR n'a aucune manière de contrôler l'accès aux hôpitaux qu'il soutient avec des équipes chirurgicales. Nos équipes médicales sont là pour fournir simplement des soins aux patients, mais n'ont pas les moyens d'empêcher effectivement le transfert des blessés ou de leur garde-malade.Est-ce que vous avez des nouvelles de ces quelques 130 soldats congolais disparus ? C'est toujours un dialogue en cours effectivement avec les parties concernées. Comme vous le savez, c'est le cœur de notre travail. C'est le but d'engager un dialogue pour effectivement que ces violations ne se répètent pas.Depuis sa création, il y a bientôt 200 ans, en 1864, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre. Est-ce que vous avez pu en visiter beaucoup depuis le début de l'année ? Oui, effectivement. Je confirme que cette action est très importante pour le CICR en termes d'accès et en termes de visites répétées par le CICR. C'est d'ailleurs un des sujets qui a été abordé par la présidente du Comité international de la Croix-Rouge lors de sa visite récente à Kinshasa, pour effectivement non seulement améliorer l'accès, mais effectivement travailler avec les autorités pour l'amélioration des conditions. Nous avons vraiment un espoir, s'il y a d'autres arrestations, que le CICR soit effectivement informé et que cette action puisse être accomplie.Depuis la prise de Goma au mois de janvier, des centaines de militaires congolais, mais aussi burundais, ont été capturés par les rebelles du M23, notamment à Goma et à Saké. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ? Ce n'est pas forcément opportun pour nous de parler de notre action publiquement. Ce qu'on peut dire, c'est que c'est une question extrêmement sensible. On y travaille. De manière générale, on a accès à plein de détenus. Dans ce cas, on y travaille encore. Donc, on a ce dialogue avec l'ensemble des parties et on espère effectivement que l'accès, qui n'est pas encore à un niveau satisfaisant, continue à s'améliorer, comme il y a déjà eu du progrès récemment.Et donc, vous avez pu rassurer des familles de prisonniers ? À chaque fois que nous rencontrons un prisonnier, que nous proposons les services de messages Croix-Rouge, effectivement, on avise effectivement les familles et, dans ce cas précis, on a eu énormément de contacts justement avec, que ça soit des détenus ou des membres de famille, selon les visites, bien sûr !Des familles congolaises ?Oui, bien sûr !Et des familles burundaises ?Je n'ai pas cette information.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»
Le 8 mai : Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge by TOPFM MAURITIUS
Comment une institution centenaire comme la Croix-Rouge française se réinvente-t-elle face aux défis sociétaux actuels ? Cet épisode de "Disruption Inside" vous plonge au cœur de l'innovation sociale et technologique qui transforme cette organisation emblématique. Nous explorons avec notre invitée les stratégies mises en place pour répondre aux besoins des populations vulnérables à travers des projets innovants. Quels sont les leviers d'innovation qui permettent à la Croix-Rouge de rester pertinente et efficace dans un monde en perpétuelle mutation ?Pauline Blanc-Patin, Directrice de l'Innovation à la Croix-Rouge française, partage son parcours inspirant au sein de l'organisation. Arrivée en pleine crise Covid, Pauline a su mettre à profit son expérience en innovation sociale acquise dans divers pays émergents. Son engagement est né d'une mission humanitaire au Maroc, et depuis, elle n'a cessé de concilier stratégie et impact social. Forte de son expertise, elle pilote aujourd'hui une équipe dédiée à dynamiser la modernisation des activités de la Croix-Rouge française, en collaboration avec divers partenaires.Dans cet épisode, Pauline se prête à l'exercice de la boîte à questions.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Etymologie, ouïe du criquet, emoji et création de la Croix-Rouge, voici quelques-uns des thèmes abordés en ce jour, mais quel binôme Sylvie/ Olivier Fraipont ou Sébastien/Corentin Candi réussira à répondre le plus et mieux possibles aux questions de Walid?! On explore également une nouvelle facette de la région en partant à la d'un homme hors du commun : un homme qui n'a pas seulement préservé la mémoire de la vie rurale, mais qui l'a mise en scène aussi. À 80 ans, il continue à fabriquer des machines, il a construit un musée de ses propres mains, et il invente sans cesse et surtout sans jamais ralentir. À ses côtés, un directeur engagé qui veille à faire vivre ce lieu unique à Cul-des-Sarts, à en faire un lieu d'accueil, de transmission, de rencontres. Ces 2 personnalités couvinoises sont David Inconstant, directeur du Musée de la vie rurale, et Fernand Platbrood, son créateur et inventeur. https://tourisme-couvin.be/project/maison-des-curiosites/ Merci pour votre écoute Salut les copions, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Salut les copions sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/19688 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Amélie vous a sélectionné une interview du 29 octobre dernier pour revenir sur le sujet de la santé mentale, grâce à Chrysalide, chanteuse, qui nous parlera de son parcours et de la musique comme moyen d'expression. Amélie reçoit ensuite Mehdi, un membre du Leo Club Caen Charlotte Corday, venu nous parler d'un projet solidaire et musical qui leur tient particulièrement à cœur : un concert caritatif organisé au profit des victimes des inondations en Espagne du 29 octobre 2024. Ce concert, qui aura lieu le samedi 19 avril à 19h au bar Au Chat Noir à Caen, réunit des artistes pop, rap, rock, électro et techno dans une ambiance conviviale et engagée. L'entrée est gratuite, et les dons, via une boîte ou un QR code, iront directement à la Croix-Rouge espagnole. Pour les suivre sur Instagram: @leocaencharlottecorday SON DU JOUR: Package Delivered by Tomorrow - ADJA
Comment une institution centenaire comme la Croix-Rouge française se réinvente-t-elle face aux défis sociétaux actuels ? Cet épisode de "Disruption Inside" vous plonge au cœur de l'innovation sociale et technologique qui transforme cette organisation emblématique. Nous explorons avec notre invitée les stratégies mises en place pour répondre aux besoins des populations vulnérables à travers des projets innovants. Quels sont les leviers d'innovation qui permettent à la Croix-Rouge de rester pertinente et efficace dans un monde en perpétuelle mutation ?Pauline Blanc-Patin, Directrice de l'Innovation à la Croix-Rouge française, partage son parcours inspirant au sein de l'organisation. Arrivée en pleine crise Covid, Pauline a su mettre à profit son expérience en innovation sociale acquise dans divers pays émergents. Son engagement est né d'une mission humanitaire au Maroc, et depuis, elle n'a cessé de concilier stratégie et impact social. Forte de son expertise, elle pilote aujourd'hui une équipe dédiée à dynamiser la modernisation des activités de la Croix-Rouge française, en collaboration avec divers partenaires.L'épisode aborde en profondeur les trois grands enjeux actuels de la Croix-Rouge française : la gestion de crise, l'engagement des bénévoles, et l'inclusion numérique. Pauline détaille les innovations mises en place, telles que l'application Minutis pour coordonner les opérations de secours, ou encore des initiatives pour préparer la population aux crises par des jeux sérieux. Elle insiste sur l'importance de l'innovation ouverte et de la collaboration avec des partenaires variés pour maximiser l'impact social. Enfin, l'épisode met en lumière les défis à venir, notamment la nécessité de s'adapter à un environnement en poly-crise et de déployer à grande échelle les solutions innovantes développées.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment une institution centenaire comme la Croix-Rouge française se réinvente-t-elle face aux défis sociétaux actuels ? Cet épisode de "Disruption Inside" vous plonge au cœur de l'innovation sociale et technologique qui transforme cette organisation emblématique. Nous explorons avec notre invitée les stratégies mises en place pour répondre aux besoins des populations vulnérables à travers des projets innovants. Quels sont les leviers d'innovation qui permettent à la Croix-Rouge de rester pertinente et efficace dans un monde en perpétuelle mutation ?Pauline Blanc-Patin, Directrice de l'Innovation à la Croix-Rouge française, partage son parcours inspirant au sein de l'organisation. Arrivée en pleine crise Covid, Pauline a su mettre à profit son expérience en innovation sociale acquise dans divers pays émergents. Son engagement est né d'une mission humanitaire au Maroc, et depuis, elle n'a cessé de concilier stratégie et impact social. Forte de son expertise, elle pilote aujourd'hui une équipe dédiée à dynamiser la modernisation des activités de la Croix-Rouge française, en collaboration avec divers partenaires.L'épisode aborde en profondeur les trois grands enjeux actuels de la Croix-Rouge française : la gestion de crise, l'engagement des bénévoles, et l'inclusion numérique. Pauline détaille les innovations mises en place, telles que l'application Minutis pour coordonner les opérations de secours, ou encore des initiatives pour préparer la population aux crises par des jeux sérieux. Elle insiste sur l'importance de l'innovation ouverte et de la collaboration avec des partenaires variés pour maximiser l'impact social. Enfin, l'épisode met en lumière les défis à venir, notamment la nécessité de s'adapter à un environnement en poly-crise et de déployer à grande échelle les solutions innovantes développées.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L' Attente, c'est une série de podcasts, réalisée par Muriel Vanderborght et son frère Sébastien, réalisateur et technicien du son. Les résidents et résidentes du centre d'accueil Croix-Rouge de Bierset s'y racontent. Au terme de leur procédure, les demandeur.euse.s d'asile qui ont bénéficié d'une place en centre d'accueil doivent plier bagage. Mais prendre son envol n'a pas la même signification que l'on parte avec ou sans papiers en poche… Avec le soutien de la Croix-Rouge de Belgique et de Ressac post-production Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
- Metallica s'engage avec la Croix-Rouge pour des collectes de sang - Arcade Fire annonce son nouvel album "Pink Elephant" - Tracy Chapman milite pour l'achat de musique physiqueDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les classiques du jour : - Vampire Weekend "A-Punk" - Supertramp "Give a Little Bit" Les nouveautés du jour : - Tom Gregory "Dance With Me" - Sparks "Drowned in a Sea of Tears" - Rise Against "Prizefighter" Le journal de la musique : - Metallica s'engage avec la Croix-Rouge pour des collectes de sang - Arcade Fire annonce son nouvel album "Pink Elephant" - Tracy Chapman milite pour l'achat de musique physique Who's Who : The Knack Le live du jour : Nirvana "Heart-Shaped Box" (Live in Seattle, 1994) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Clem Burke, batteur historique du groupe Blondie, est décédé à l'âge de 70 ans, des suites d'un cancer. À 83 ans Pete Best, figure emblématique que l'on surnomme souvent "le cinquième Beatle", a annoncé qu'il se retirait définitivement de la scène et des apparitions publiques, il met un terme à sa carrière musicale. Metallica a annoncé un partenariat inédit avec la Croix-Rouge américaine, dans le cadre de sa nouvelle initiative solidaire baptisée "A Sea of Hearts Beat As One Unified". Tracy Chapman, dans une rare interview au New York Times, partage sa prise de position claire sur l'état actuel de l'industrie musicale : elle refuse de streamer de la musique. Paul Stanley, Billy Idol et Gwen Stefani ont été choisis comme visages d'une série de publicités pour une plateforme d'intelligence artificielle d'entreprise. Après des mois de teasing, Arcade Fire a enfin dévoilé une nouvelle chanson et un clip pour "Cars and Telephones". Mots-Clés : formation, albums, membres fondateurs, Debbie Harry, Chris Stein, séparation, 1980, Eurythmics, Iggy Pop, Joan Jett, Pete Townshend, The Romantics, Dramarama, les Ramones, 1987, Liverpool Beatles Museum, annulé, passionné, historiens du rock, Quarrymen, débuts, Hambourg, 1960, 1962, fondation caritative, All Within My Hands, opération, collectes de sang, réseaux sociaux, initiative, donneurs, T-shirt, édition limitée, exclusif, campagne, luddite, nouvelles technologies, informatique, CD, vinyles, concept, collègues, star, Kiss, Workday, éditeur, logiciels, campagne, marketing, boots, cuir, costumes de fonction, podcast, démo, création, accusations, abus sexuels, chanteur. --- Classic 21 vous informe des dernières actualités du rock, en Belgique et partout ailleurs. Le Journal du Rock, en direct chaque jour à 7h30 et 18h30 sur votre radio rock'n'pop. Merci pour votre écoute Plus de contenus de Classic 21 sur www.rtbf.be/classic21 Ecoutez-nous en live ici: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer BelgiqueRetrouvez l'ensemble des contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si tu pouvais changer la vie de quelqu'un en 40mn ?C'est ce que font 2 associations incroyables : Pimms Médiation et la Croix-Rouge, en aidant les gens à accéder à leurs droits.Voici la 3e et dernière partie de mon documentaire sur l'accessibilité bancaire, en partenariat avec la Banque Postale !Le livre blanc sur les défis de ce sujet : https://bit.ly/4iONGOZ SOMMAIRE 04:08 Le syndrome du tiroir06:04 La vie d'un Pimms08:54 40mn pour changer une vie11:05 Le Club de l'Initiative contre l'Exclusion Bancaire13:21 La Croix-Rouge14:25 Victoires 18:15 Pourquoi ça te tient à cœur ? _Merci au sponsor du mois : le téléphone éthique Fairphone et la coopérative Commown !Découvre leur offre de téléphone éthique sur t.ly/fairphone.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Goma, le directeur de l'ONG internationale OXFAM pour le Congo lance un cri d'alarme : « Si Donald Trump ne rouvre pas l'USAID pour le Congo-Kinshasa, quatre millions de personnes vont être en situation de détresse et de nombreux enfants vont mourir de maladie et de malnutrition ». Autre fléau à venir, une épidémie de choléra. Cinq cents cas sont déjà signalés dans la capitale du Nord-Kivu. Le docteur Manenji Mangundu est le directeur d'OXFAM pour la RDC. Actuellement en mission dans l'Est du pays, en ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Manenji Mangundu, vous êtes à Goma. Deux mois après la décision de Donald Trump, est-ce que vous en sentez déjà les premiers effets sur le terrain ?Manenji Mangundu : oui, on est à Goma. Après la fin du financement de l'USAID, on réalise véritablement comment la population est dans le besoin. La situation est très précaire, parce que la population n'a pas accès à l'eau. C'est difficile d'accéder aux soins et aux médicaments. Les hôpitaux étaient financés par le Bureau Humanitaire d'Assistance, GHA, qui fait partie de l'USAID. Les populations souffrent de la pénurie de nourriture, ce qui inquiète énormément. La progression du taux de malnutrition inquiète beaucoup les femmes par rapport à leurs enfants qui sont très mal nourris. L'autre chose, c'est le choléra. L'absence d'eau potable provoque des cas de choléra qui sont en nette augmentation. Par exemple, on a presque 500 cas de choléra à Goma. Cela nous inquiète beaucoup.Quelle était jusqu'à présent la contribution de l'USAID pour nourrir toutes ces populations ?Leur contribution, c'était 70% du financement total pour l'œuvre humanitaire. C'est-à- dire, 900 millions de dollars américains étaient financés par l'USAID.900 millions de dollars américains par an ?Oui, par an.Et si le gel de l'USAID devient définitif, est-ce qu'il y a des personnes au Nord-Kivu, au Sud-Kivu qui vont être en danger de mort ? Oui. On constate déjà des cas de morts. Il y a beaucoup d'enfants qui sont mal nourris, mais ils n'accèdent pas aux médicaments. Ils n'accèdent pas à la nourriture, ils n'accèdent pas à l'eau potable, ils sont en train de mourir. Mais maintenant, tu vois, avec les difficultés d'accéder à certains villages, il est même difficile d'avoir les statistiques. Mais beaucoup d'enfants sont en train de mourir.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»Et ces enfants qui meurent, c'est dans la ville de Goma ou bien dans la montagne autour de Goma ?Certains, c'est dans la ville de Goma et d'autres autour de Goma. Il y a beaucoup d'endroits comme dans la zone de Masisi, la zone de Mweso et la zone de Minova vers Akalé au Sud-Kivu. Il y a aussi la zone de Rutshuru.Quelle est la situation, docteur, dans les hôpitaux de Goma ?Il y a beaucoup de malades qui sont là ! Il y a beaucoup de gens qui sont en train de chercher les médicaments.Jusqu'à présent, de nombreux malades du SIDA recevaient des antirétroviraux grâce à la Fondation Bill Clinton, qui était financée par l'USAID. Est-ce que beaucoup de gens risquent aujourd'hui de mourir du SIDA faute de traitements ?Oui, je pense que les gens courent ce risque. Parce que si le financement venait à être suspendu pour les médicaments du sida, s'ils ne peuvent pas y accéder, ils vont mourir.Est-ce que vous pouvez évaluer le nombre de personnes qui risquent de mourir de faim et de maladie si l'USAID reste suspendue ?Avec les financements humanitaires, ce sont 6,5 millions de personnes qui étaient assistées.Six millions et demi ?Oui. Maintenant, si on regarde, 70% du financement, c'était l'USAID. C'est-à- dire, 70% des 6,5 millions de personnes sont à risque.Elles sont directement impactées, ce qui fait plus de 4 millions de personnes, c'est ça ?Oui.Donc, vous estimez que, dans l'Est de la RDC, au moins 4 millions de personnes risquent d'être impactées par la suspension de l'USAID, c'est ça ?Affirmatif.Alors, c'est à la fin du mois de janvier que le président Trump a annoncé la suspension de l'USAID pour 3 mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin du mois d'avril. Est-ce que vous avez l'espoir que cette aide reprenne, ou est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes désespéré, est-ce que vous n'y croyez plus ?Nous, on l'espère. Parce qu'on est en train de passer le message pour dire que vraiment la population a besoin de l'aide. Et vraiment, si on ne peut pas les aider, c'est comme si on était en train de les laisser mourir. Ils n'ont pas accès à l'eau potable, or, ils ont besoin de ça. Et tous les malades, avec lesquels on a discuté, souffrent des épidémies de choléra, de Mpox, et peut-être d'Ebola. S'ils n'accèdent pas à l'eau potable, c'est un problème. C'est le moment de vraiment appuyer la population. Parce que c'était d'abord la guerre qui les a impactées et maintenant, c'est la suspension des autres financements qui a amené un très gros impact. Si on avait seulement la guerre et la disponibilité des financements, ce serait un peu mieux.Non seulement il y a la guerre, mais en plus, il y a la rupture de l'aide américaine ?Exact.Et pour les populations, c'est terrible ?Oui.À lire aussiÀ la Une: Goma coupée du monde
"C'est à chaque fois un étonnement de voir la façon dont les gens peuvent survivre à des situations qui semblent insurmontables dans des endroits de chaos. Tout le beau et l'essentiel qui peuvent ressortir, des rues de France au bout du monde. Ça me saisit toujours."Raechel est de nationalité française et britannique, d'origine écossaise et italienne. Elle vit depuis plus de 4 ans entre Porquerolles et les lieux de ses missions documentaires et humanitaires, la Pologne et l'Ukraine notamment dernièrement.Très jeune, elle ressent ce désir d'aider les autres et s'engage en tant que bénévole auprès de la Croix-Rouge pour soutenir les sans-abris. Raechel a été citoyenne bénévole dans le camp de réfugiés de Calais en 2016, où elle a participé à des ateliers pour femmes et enfants, des traductions et du soutien juridique. Membre d'Amnesty International, elle crée pour l'ONG des contenus et des outils de sensibilisation et d'éducation.Au début du conflit russo-ukrainien en 2022, elle a travaillé pour Bibliothèques sans Frontières en Pologne, développé et mis en œuvre un programme d'intervention d'urgence pour répondre aux besoins des femmes et des enfants arrivant d'Ukraine. Son parcours est éclectique. En plus de ses engagements au sein d'ONG, elle a travaillé en tant que productrice, programmatrice, et coordinatrice dans la production cinématographique et les événements culturels (conférences, expositions, livres)… En parallèle de son expérience de plus de 10 ans au sein de sociétés de production de films documentaires, elle a contribué en tant que chercheuse au livre « Raconter la guerre, une histoire des correspondants de guerre », parmi bien d'autres projets.Raechel découvre Porquerolles en 2020, l'année du confinement, à un moment difficile de sa vie. A l'invitation d'un proche, elle vient y passer quelques jours pour se ressourcer. Elle n'en est jamais vraiment repartie depuis. Avec Raechel on a parlé d'enfance, de grands-mères, du coût de la vie, de sans-abris, de documentaires, de Charlie Hebdo, de guerre, de réfugiés, de conflit ukrainien, d'Amnesty international, de Bibliothèques sans frontières, des femmes, d'amour, et de vie de bateau...Support the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
L'attente, 3e partie : Le temps long L' Attente, c'est une série de podcasts, réalisée par Muriel Vanderborght et son frère Sébastien, réalisateur et technicien du son. Les résidents et résidentes du centre d'accueil Croix-Rouge de Bierset s'y racontent. La vie s'installe dans la durée au centre d'accueil de Bierset. Celles et ceux qui y passent leurs journées expriment le souhait d'apprendre, de se former, de travailler… Résidents et travailleurs nous parlent des cours, des formations, des perspectives d'avenir. De l'espoir et de la motivation aussi, qu'il faut garder alors que l'avenir incertain se joue à un bout de papier. Avec le soutien de la Croix-Rouge de Belgique et de Ressac post-production Suivi de : Omnibus, 2e partie Les gares frontalières d'Erquelinnes et de Jeumont, quasi désaffectées depuis l'avènement du Thalys, ont eu leurs heures de gloire du temps d'autres grandes lignes internationales. Aujourd'hui, la liaison entre ces deux gares est carrément coupée. Rencontre avec quelques employés des chemins de fer achevant de les démanteler, et l'un ou l'autre usager déplorant le manque de service public dans la région. Réalisation : Sébastien Vanderborght Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a deux mois, Goma, plus grande ville de l'est de la République démocratique du Congo, était prise par l'AFC/M23 soutenu par le Rwanda, après de violents affrontements qui s'étaient déroulés jusque dans le centre-ville de la capitale de la province du Nord-Kivu. Retour sur ces violences d'une grande ampleur (qui ont alors secoué la ville) et leurs conséquences jusqu'à ce jour, avec notre Grande invitée Afrique ce matin : Myriam Favier, cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge à Goma, est interrogée par Esdras Ndikumana. RFI : Vous êtes à Goma, une ville qui est passée sous contrôle de l'AFC/M23 depuis fin janvier. Est-ce que la situation humanitaire qui prévaut aujourd'hui est toujours aussi alarmante que lors de la prise de cette ville ?Myriam Favier : Fin janvier, à Goma et aux alentours, il y a eu une escalade de la violence, y compris en zone urbaine avec une utilisation d'artillerie en zone peuplée. Ça voulait dire, effectivement, beaucoup de blessés. Pas d'électricité pendant quasiment une semaine, donc pas d'eau car c'est directement lié. Des corps qui jonchaient le sol, tous les hôpitaux et les structures de santé en suroccupation. Donc, la situation humanitaire était terrible. Je pense que, aujourd'hui, la situation s'est stabilisée. Pour le CICR, ça veut dire que le point crucial en ce moment, c'est de répondre aux besoins essentiels des gens en réduisant les risques auxquels on fait face.Vous l'avez évoqué, ces affrontements ont fait de nombreuses victimes civiles. Combien en avez-vous recensé au CICR ? On a, avec la Croix-Rouge de la RDC, ramassé des corps, donné à ces corps une sépulture digne. C'étaient plus de 900 corps qui ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR. Bien sûr, il y a d'autres victimes. Les victimes sont également les blessés. Nos structures de santé CICR étaient à plus de 400 % de suroccupation à un moment. Il y a eu plus de 1 900 patients soignés depuis le mois de janvier, c'est trois fois plus que ce qu'on a pu avoir sur les années précédentes. Par exemple, en 2022, il y avait environ 600 blessés de guerre.Que disent donc ces chiffres par rapport à l'intensité des combats ? On voit que ces chiffres démontrent des affrontements qui ont été très intenses et évidemment des conséquences humanitaires importantes sur la population, sur les femmes, sur les enfants. Il y a des blessures par balles, des blessures par engins explosifs, énormément de traumas crâniens qui ont été mentionnés. Quand il s'agit d'engins explosifs, ça veut dire des amputations multiples, que ce soit sur des adultes ou des enfants. Des enfants dont l'éducation est certainement ensuite suspendue pour qu'ils puissent se soigner. Donc, le CICR a par exemple réouvert trois maisons d'écoute dans le but de soutenir la population civile par rapport à l'utilisation d'artillerie et du trauma que les gens ont vécu en ville et dans les alentours.Certaines ONG ont dénoncé, l'arrestation de plus d'une centaine de blessés ou de gardes malades dans des hôpitaux à Goma. Qu'est-ce qui s'est passé réellement ? Quelle est la situation de ces gens ? Est-ce que vous savez où ils sont ? Ce qu'on peut dire, c'est que les autorités sont en mesure de rentrer dans les structures hospitalières. Elles doivent simplement respecter le droit international humanitaire et donc ne pas rentrer armées et respecter, en fait, l'avis médical du personnel, c'est-à-dire ne pas entraver le parcours de soins des patients présents dans les hôpitaux.Après la destruction des camps de déplacés à Goma, où sont allés les centaines de milliers de déplacés qui s'y trouvaient et est-ce qu'ils ont encore accès à l'aide ?Il y a effectivement beaucoup de personnes qui ont quitté les camps des déplacés qui étaient à Goma pour aller dans leurs zones d'origine, leurs zones de retour, que ce soit le territoire de Rutshuru ou celui du Masisi par exemple. Et les équipes tentent de faire des évaluations afin de mieux comprendre la situation, les besoins et de pouvoir répondre à ces besoins. Pour la plupart en fait, les gens retrouvent des maisons qu'ils doivent rénover, voire reconstruire. Ce sont souvent des maisons en planches, ce qui veut dire que le bois a parfois été utilisé par les gens qui étaient restés pour se chauffer et ont servi de brancards dans des situations d'urgence pour évacuer les blessés. Donc ça, c'est un premier point. Ensuite, les affrontements ont été parfois tellement intenses que ça a détruit les lignes d'électricité, ça a détruit le réseau d'eau et c'est important pour nous, CICR, actuellement, de se focaliser là-dessus et d'essayer de remettre en place ces besoins essentiels. Là, ce qu'on est déjà en train de faire à Sake, par exemple, qui est une ville d'environ 100 000 habitants.
Un tremblement de terre a fait d'environ 1 700 morts en Birmanie et 17 en Thaïlande. La Fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICR) a lancé dimanche 30 mars un appel pour récolter des fonds pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre. Ecoutez l'analyse de Benoit Carpentier, porte-parole de la FICR. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 31 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un tremblement de terre a fait d'environ 1 700 morts en Birmanie et 17 en Thaïlande. La Fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICR) a lancé dimanche 30 mars un appel pour récolter des fonds pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre. Ecoutez l'analyse de Benoit Carpentier, porte-parole de la FICR. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 31 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'attente, 2e partie : l'interview Quelques mois après leur installation en centre d'accueil, les migrants et migrantes qui demandent l'asile en Belgique sont convoqués au CGRA, le Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides. Au cours d'un long entretien, l'agent délégué vérifiera leur dossier et les raisons de leur exil dans les moindres détails. À Bierset, Amour, Ahmad et Mahmoud, résidents, ainsi que Roxane, assistante sociale, évoquent avec nous cette étape cruciale de la procédure… Par Sébastien et Muriel Vanderborght, avec le soutien de la Croix-Rouge de Belgique et de Ressac post-production Suivi de : Omnibus, 1e partie Les gares frontalières d'Erquelinnes et de Jeumont, quasi désaffectées depuis l'avènement du Thalys, ont eu leurs heures de gloire du temps d'autres grandes lignes internationales. Aujourd'hui, la liaison entre ces deux gares est carrément coupée. Rencontre avec quelques employés des chemins de fer achevant de les démanteler, et l'un ou l'autre usager déplorant le manque de service public dans la région. Réalisation : Sébastien Vanderborght Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Bierset, environ 600 personnes, hommes, femmes et enfants, vivent ensemble. Dans ce vaste domaine, autrefois occupé par les militaires, toutes et tous attendent l'aboutissement de leur procédure d'asile et la réponse, positive ou négative, qui décidera de leur avenir et souvent de celui de toute leur famille. Une procédure qui prend souvent plusieurs mois, voire plusieurs années. Jour après jour, Sébastien et Muriel Vanderborght ont posé leur micro aux quatre coins de ce « petit village » et sont allés à la rencontre de ses résidents et de ses travailleurs. Ils leur ont parlé de leur vie quotidienne et de l'organisation de la vie en collectivité, des difficultés qu'ils rencontrent mais aussi de l'espoir qui les pousse à avancer toujours et malgré tout. Une réalisation de Sébastien et Muriel Vanderborght Avec le soutien de la Croix-Rouge de Belgique et de Ressac post-production Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour! CQFD du dimanche, Ccʹest une sélection de quelques-uns des sujets de CQFD en rediffusion avec, pour commencer, un épisode de la série de Stéphane Délétroz " Une idée dans la tête" autour de lʹapprentissage de la lecture syllabique. Dans un tout autre genre, nous suivrons Huma Khamis à travers une expo intitulée "Tuning in" qui se tient au musée de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève. Et enfin, nous pénètrerons dans les cerveaux sans ouvrir la boite crânienne grâce à la neuro endoscopie et Sarah Dirren. CQFD en rediffusion cʹest maintenant et jusquʹà 16 heures Bon voyage! 1) Comment faisons-nous pour apprendre? Quʹest-ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous apprenons à parler, à lire, à jouer dʹun instrument? Stanislas Dehaene aborde ces thématiques avec brio et clarté. Le neuroscientifique signe chez Odile Jacob "Une idée dans la tête", quarante pépites réjouissantes sur le cerveau et lʹapprentissage. Une série de Stéphane Délétroz. 2) "Tuning in - acoustique de lʹémotion", une exposition sur l'univers sonore de l'humanitaire L'exposition "Tuning In - acoustique de l'émotion", au Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève, nous plonge dans l'univers sonore de l'humanitaire. Elle explore les archives audio du CICR, révélant les émotions dans la voix et l'impact des sons en situations de crise. De la musique comme réconfort aux témoignages, l'exposition offre une expérience immersive et émouvante. Elle met en lumière l'importance du son dans l'action humanitaire et notre compréhension des conflits. Avec des installations artistiques et même des chansons humanitaires, "Tuning In" propose un voyage sonore unique à travers l'histoire et les émotions de l'aide humanitaire. Avec Elisa Rusca, Directrice Collections et Expositions au Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et Didier Grandjean, Directeur du Centre Inter facultaire en Sciences Affectives (CISA) de l'Université de Genève au micro d'Huma Khamis. 3) La neuroendoscopie, qu'est-ce que c'est? A l'occasion de la semaine du cerveau, l'hôpital du Valais à Sion organise une série de conférences. Aujourd'hui : "Comment opérer le cerveau sans ouvrir le crâne!". Une explication de la neuroendoscopie. Sarah Dirren reçoit Jean-Yves Fournier, médecin-chef au service de Neurochirurgie à l'Hôpital du Valais, spécialiste en neurochirurgie et privat-docent à l'Université de Lausanne et de Liège.
Invitée: Irène Herrmann. La Suisse a fait de lʹhumanitaire sa marque de fabrique. A tel point que son drapeau se confond souvent avec celui de la Croix-Rouge. Pourquoi la Suisse, petit pays pauvre au 19e siècle, sʹest-elle mise à sʹoccuper des plus faibles? Quels avantages la Confédération tire-t-elle de son action humanitaire? Pour en parler, Tribu reçoit Irène Herrmann, professeure dʹHistoire suisse et contemporaine à lʹUniversité de Genève.
durée : 00:20:15 - Journal de 12h30 - Les quatre cercueils ont été remis à la Croix-Rouge pour être ramenés en Israël. Parmi le victimes, deux enfants, âgés de neuf mois et quatre ans au moment de leur capture.
durée : 00:20:15 - Journal de 12h30 - Les quatre cercueils ont été remis à la Croix-Rouge pour être ramenés en Israël. Parmi le victimes, deux enfants, âgés de neuf mois et quatre ans au moment de leur capture.
Depuis dimanche, les rebelles du M23 occupent la capitale du Sud-Kivu dans l'est de la RDC. « La ville est tombée sans résistance, relate Jeune Afrique. Les soldats de l'armée congolaise et leurs alliés Wazalendo se sont repliés vendredi dernier, commettant parfois vols et pillages en quittant les lieux. Le lendemain, des éléments du M23, soutenus par l'armée rwandaise, pénétraient dans Bukavu, qui est donc officiellement tombée dimanche quand les colonnes rebelles sont entrées dans la ville de façon cérémonieuse. “Le M23 a soigné son entrée, observe Thierry, un membre de la société civile, interrogé par Jeune Afrique. Ils ont compris que les dégâts à Goma étaient très lourds et qu'ils étaient tenus pour responsables. Ils ont voulu s'assurer que tous les militaires congolais étaient partis, que la ville était réellement prise, sans plus personne pour réagir, avant de faire une entrée officielle“ ».Pour ce qui est du nombre de victimes, pointe Jeune Afrique : « les combats ont fait au moins 26 morts et 176 blessés, selon le Comité international de la Croix Rouge. Un bilan qui contraste avec celui de la bataille de Goma qui a duré plusieurs jours avec des combats en ville et qui ont fait près de 3000 morts. Les rues de la capitale provinciale du Nord-Kivu étaient jonchées de cadavres pendant plusieurs jours après les affrontements ».Désormais, relève encore Jeune Afrique, « les habitants de Bukavu se demandent quelles seront les conditions imposées par les nouveaux occupants. Quel type d'impôt sera prélevé ? Les ONG auront-elles un accès humanitaire ? Les occupants auront-ils les capacités d'administrer une ville de plus d'un million d'habitants tout en continuant à étendre leur emprise ? ».Exécutions sommaires…Sur le plan sécuritaire, le M23 est pointé du doigt par l'ONU… C'est ce que rapportent notamment le site MediaCongo ou encore le site de Radio Okapi : « le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, à travers sa porte-parole Ravina Shamdasani, dénonce les exécutions sommaires d'enfants à Bukavu par les rebelles du M23. Elle mentionne trois enfants tués dimanche dernier alors qu'ils collectaient des armes dans des sites abandonnés par l'armée congolaise. “Ils ont reçu l'ordre de déposer leurs armes. Ils ont refusé et ils ont été tués“, a-t-elle révélé. (…) Des exécutions sommaires sont par ailleurs signalées dans les provinces occupées du Kivu, le cas le plus récent étant celui d'un chanteur engagé Delkat Idengo, assassiné jeudi dernier à Goma. (…) Il venait tout juste de sortir un nouveau single, précise le site de Radio Okapi, intitulé “Bunduki za Kwetu“ (“Les armes de chez nous“), dans lequel il dénonçait la guerre et s'attaquait directement au groupe rebelle M23. (…) Pour sa part, le parti congolais au pouvoir à Kinshasa, l'UDPS, dénonce aussi la traque, le harcèlement et l'enlèvement de ses militants par l'armée rwandaise ».Plus d'un million et demi d'enfants privés d'école…Commentaire de L'Observateur Paalga au Burkina Faso : « en attendant un improbable cessez-le-feu, à chaque étape son lot de drames humanitaires, voire d'exactions. (…) Le glaive de la CPI, la Cour pénale internationale plane sur le M23 ».« Les cris des enfants noyés dans le vacarme des armes ! », dénonce de son côté WakatSéra. « Trois enfants tués par le M23 et des centaines de milliers brutalement sevrés d'éducation. Leurs écoles n'existant plus ou transformées en abris pour réfugiés, essayant d'échapper aux balles meurtrières d'une guerre à la fin encore incertaine. Ainsi livrés à la rue et devenus des proies faciles pour tous les vices, mais surtout des candidats prêts à grossir les rangs de l'un ou l'autre camp en conflit ».En effet, là c'est l'Unicef qui lance un cri d'alarme, rapporte le site congolais Actualité CD : « depuis le début de l'année, les violents affrontements ont entraîné la fermeture de plus de 2500 écoles et espaces d'apprentissage dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris ceux dans les camps de personnes déplacées. Entre les écoles fermées, endommagées, détruites ou transformées en abris, 795 000 enfants sont désormais privés d'éducation – c'est 300 000 de plus qu'en décembre. En incluant la province de l'Ituri, plus de 1 million 600 000 enfants dans l'est de la RDC sont actuellement déscolarisés ».
Une zone confrontée à la menace d'attaques terroristes. Le 15 février dernier, une position de l'armée béninoise a été attaquée dans le parc W. Le mois dernier, plus de 30 soldats ont été tués dans la zone dite du Point Triple, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso dans une attaque revendiquée par le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. En raison de sa proximité avec la frontière du Burkina Faso, la commune de Banikoara est aussi un lieu de refuge pour les Burkinabè qui fuient les violences dans leur pays. De notre envoyée spéciale à Banikoara,Sa béquille est posée à côté de lui, des boîtes de médicaments au pied du lit. Il y a trois ans, avec sa femme et ses sept enfants, cet homme est monté dans un camion pour fuir les violences dans la commune de la région de l'est du Burkina Faso qui l'a vu naître en 1958.« On a quitté notre pays pour le Bénin ici, on est très, très contents parce qu'on nous aide, on nous donne de l'argent pour s'acheter à manger. Je suis malade, mais avec cet argent, je peux payer les produits. Mes enfants sont soit à Parakou ou à Kandi. Comme on n'a pas de champs, ils sont obligés d'aller travailler pour avoir de quoi manger. Je ne sais pas comment remercier le Bénin. »Plusieurs organisations, comme la Croix-Rouge et l'Unicef, portent assistance aux réfugiés qui essaient aussi d'avoir des activités pour gagner un peu d'argent. « J'attache d'abord, les pédales sont ici. » Cette mère de famille, foulard noué sur la tête, manie le métier à tisser installé chez elle. Dans la cour, quelques animaux, le souvenir des événements qui l'ont poussée à fuir sa commune de l'est du Burkina Faso avec trois de ses enfants est encore vif. C'était il y a deux ans.« Ça chauffait là-bas. Ça a commencé le jour du marché, les gens couraient. Les problèmes viennent des militaires, mais aussi des terroristes. On ne savait pas comment faire. La population a commencé à fuir le pays. Nous-mêmes, on s'est dit que ça n'allait pas aller, on ne trouvait plus à manger, plus de bois. Des personnes ont perdu leur mari, leurs enfants. On voyait tout le monde partout en pleure. Dieu merci, j'ai pris mes enfants et on est venus ici à Banikoara. »À Banikoara, elle et ses enfants se portent bien. Mais les récents événements sécuritaires dans le nord du Bénin ne la rassurent pas : « On a vu des vidéos sur nos portables. Vers Point Triple, des personnes se sont rendues là-bas pour tuer nos militaires qui nous sauvent encore. Ça nous a fait peur aussi. Banikoara aussi, à 21h/23h ce n'est pas bon. On est parti de là-bas pour venir ici, si ça commence ici aussi ce n'est pas bon. Il ne nous reste plus qu'à prier Dieu pour le Bénin aussi. »Fin octobre, le HCR, l'agence des Nations unies pour les réfugiés, recensait plus de 17 000 réfugiés et demandeurs d'asile au Bénin.À lire aussiNord du Bénin: le défi de la cohésion sociale contre l'extrémisme violent [3/4]
Les conflits armés ont toujours existé, mais l'idée de réglementer la guerre pour limiter ses atrocités est relativement récente. Si les lois de la guerre telles qu'on les connaît aujourd'hui sont le fruit de plusieurs siècles d'évolution, elles trouvent leurs racines dans des traditions anciennes avant d'être codifiées dans des traités internationaux. Des règles anciennes de la guerre Dès l'Antiquité, certaines civilisations établissent des codes visant à limiter les abus en temps de guerre. - Les textes religieux : Le Code d'Hammurabi (vers 1750 av. J.-C.) en Mésopotamie, ou encore des passages de la Bible et du Coran, contiennent des règles sur le traitement des prisonniers et la protection des populations civiles. - La Grèce et Rome : Les Romains, influencés par les Grecs, développent le jus fetiale, un ensemble de règles destinées à déclarer et mener la guerre de manière « légale », notamment en respectant les trêves et en négociant avec les ennemis. - Le Moyen Âge : En Europe, l'Église impose certaines limites avec la « Trêve de Dieu » (XIe siècle), interdisant les combats certains jours et protégeant les civils et le clergé. L'essor du droit de la guerre à l'époque moderne Avec l'apparition des États modernes et des armées professionnelles, la guerre devient plus organisée, ce qui favorise l'émergence de règles formelles. - Hugo Grotius et le droit de la guerre (1625) : Le juriste néerlandais Hugo Grotius publie De Jure Belli ac Pacis (Le droit de la guerre et de la paix), qui pose les bases du droit international humanitaire. Il y défend l'idée que même en temps de guerre, certaines règles doivent être respectées, notamment pour limiter la souffrance des soldats et des civils. - Les premières conventions militaires : Au XVIIIe siècle, Frédéric II de Prusse et d'autres souverains européens imposent des codes de conduite à leurs armées, comme l'interdiction de piller sans autorisation. La codification moderne : la naissance du droit international humanitaire La véritable institutionnalisation des lois de la guerre commence au XIXe siècle avec la montée des mouvements humanitaires. - Les Conventions de Genève (1864-1949) : Initiées par Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge, ces conventions fixent des règles sur le traitement des blessés, des prisonniers et des civils en temps de guerre. La première convention de 1864 établit l'obligation de soigner les soldats blessés, même ennemis. - Les Conventions de La Haye (1899-1907) : Elles établissent les bases du droit de la guerre moderne en interdisant certaines armes (comme les balles dum-dum), en protégeant les civils et en définissant des règles pour les occupations militaires. Un cadre toujours en évolution Depuis, les lois de la guerre continuent d'évoluer. Après les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, les Conventions de Genève de 1949 sont renforcées. Plus récemment, les tribunaux internationaux, comme celui de La Haye, jugent les crimes de guerre, et des protocoles interdisent les armes chimiques ou les mines antipersonnel. Conclusion Les lois de la guerre sont donc le fruit d'une longue évolution, passant des codes moraux antiques aux conventions internationales modernes. Si elles ne peuvent empêcher les conflits, elles visent à en limiter les pires abus et à préserver un minimum d'humanité, même en temps de guerre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:15:19 - Journal de 12h30 - Au lendemain d'un nouvel échange d'otages israéliens contre des détenus palestiniens, le Comité international de la Croix-Rouge sort de sa réserve et s'inquiète des conditions dans lesquelles se déroulent les opérations d'échange. - invités : François Purseigle Sociologue spécialiste du monde agricole, professeur à l'École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse
durée : 00:15:19 - Journal de 12h30 - Au lendemain d'un nouvel échange d'otages israéliens contre des détenus palestiniens, le Comité international de la Croix-Rouge sort de sa réserve et s'inquiète des conditions dans lesquelles se déroulent les opérations d'échange. - invités : François Purseigle Sociologue spécialiste du monde agricole, professeur à l'École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse
Quelques jours après leur offensive sur la capitale du Nord-Kivu, les rebelles du M23 « renforcent leur emprise sur la ville à travers des patrouilles et des fouilles de domiciles », c'est ce que pointe le porte-parole des Nations unies, dont les propos sont repris par le site congolais Actualité CD. « Des actes de pillage et l'occupation de résidences privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires – ce qui constitue une violation du droit humanitaire international », a-t-il poursuivi. Toujours selon les Nations unies, « la situation humanitaire dans la ville reste critique. Les morgues sont saturées et les établissements de santé dépassés par l'afflux de blessés, tandis que la population continue de dépendre de l'eau non traitée du lac Kivu, augmentant les risques de maladies. »D'après un dernier bilan fourni par OCHA, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, les combats ont fait au moins 3.000 morts.« Goma enterre ses morts dans l'anonymat, des centaines de corps mis en terre hier mardi », titre par ailleurs Actualité CD. C'est « la Croix-Rouge qui a procédé à ces inhumations, précise le site congolais. Contrairement aux cérémonies traditionnelles, ces enterrements se sont déroulés en l'absence des familles. Beaucoup de victimes sont en effet enterrées dans l'anonymat. Certaines dépouilles ont été conservées dans les morgues débordées de la ville, tandis que d'autres gisaient sur les routes depuis plusieurs jours, en plus exposées aux intempéries. La Croix-Rouge a dû accélérer le processus d'inhumation pour éviter une catastrophe sanitaire. »Les camps de déplacés se vident…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu se rendre aux abords de la ville. Il constate que « les populations, installées aux portes de Goma, quittent les camps où elles étaient venues se réfugier après le début de l'offensive rebelle lancée en 2021 », et ce sur ordre des rebelles du M23. Les déplacés doivent regagner leurs villages d'origine. Toutefois, « aucun accompagnement n'a été prévu par les nouvelles autorités, précise Le Monde Afrique. Les ONG et autres agences onusiennes, quant à elles, sont plongées comme tout le monde dans le flou d'un nouveau pouvoir encore évanescent. (…) Le Programme alimentaire mondial doit auparavant reconstituer ses stocks pillés aux trois quarts juste avant l'assaut final. »Avant-hier lundi, pointe encore Le Monde Afrique, « le M23 a unilatéralement annoncé un “cessez-le-feu“ prenant effet le lendemain “pour des raisons humanitaires“. Une déclaration qui laisse perplexe, commente le journal, tant les trêves annoncées ont été peu respectées depuis trois ans. »Arrogance d'un côté, aigreur de l'autre ?Sur le plan diplomatique, les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer ce week-end en Tanzanie lors d'un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe.Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, interrogé par le site Afrikarabia n'est guère optimiste… « Ces types de sommets sont organisés pour l'apparat, déclare-t-il. Les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou quand les dirigeants se rencontrent en privé. Dans la situation actuelle, la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses. Nous avons d'un côté, affirme encore Alphonse Maindo, l'arrogance des vainqueurs de Goma, et de l'autre, nous avons juste de l'aigreur et de la rancœur. Cela va demander un peu de temps et beaucoup de pressions internationales pour ramener les belligérants à la raison. »Un peu d'eau dans son vin…L'Observateur Paalga à Ouagadougou s'interroge : « la grande question est de savoir si le Rwandais Paul Kagamé et le Congolais Félix Tshisekedi effectueront le déplacement de Dar-es-Salaam, eux qui depuis bien longtemps maintenant ne parviennent plus à s'asseoir autour de la même table. Il faut pourtant qu'ils se parlent, s'exclame le quotidien burkinabé, même si leurs relations sont devenues tellement exécrables qu'on se demande ce qui pourrait bien en sortir. Kigali tient à ce que Kinshasa discute directement avec le M23, ce à quoi Tshisekedi ne veut pas se résoudre, arguant qu'il ne saurait justement parler à ceux qu'il considère comme des terroristes. Il faudra bien pourtant que de part et d'autre chacun des protagonistes mette un peu d'eau dans son vin, martèle encore L'Observateur Paalga, si on veut donner une chance à la paix. Pour le moment, on en est encore loin, même si les armes se sont tuent momentanément. »
durée : 00:10:23 - Journal de 18h - Après la libération samedi matin de trois otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, plus de 180 prisonniers palestiniens ont été relâchés par Israël dans des conditions dénoncées par des employés du Comité international de la Croix-Rouge.
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durée : 00:15:10 - Journal de 12h30 - Après seize mois de captivité, l'Israélien Yarden Bibas, le Franco-Israélien Ofer Kalderon et l'Israélo-Américain Keith Siegel ont retrouvé la liberté après avoir été remis au Comité international de la Croix-Rouge par des combattants du Hamas.
durée : 00:15:10 - Journal de 12h30 - Après seize mois de captivité, l'Israélien Yarden Bibas, le Franco-Israélien Ofer Kalderon et l'Israélo-Américain Keith Siegel ont retrouvé la liberté après avoir été remis au Comité international de la Croix-Rouge par des combattants du Hamas.
Alors que le Comité international de la Croix-Rouge s'est dit « très préoccupé » mardi d'un risque de fuite du virus d'Ebola du laboratoire de Goma, où les combats font rage, l'Agence sanitaire mondiale de l'ONU rassure sur la situation de l'Institut national de recherche biomédicale de Goma.Dans un entretien avec Alpha Diallo d'ONU Info Genève, le Représentant de l'OMS en RDC, Boureima Hama Sambo, explique que, si ce laboratoire conserve des échantillons, ces germes fortement pathogènes et à potentiel épidémique sont très bien conservés.Plus largement, l'OMS se préoccupe de la détérioration de la situation humanitaire et sanitaire à Goma. L'accentuation des affrontements est venue aggraver une situation qui était déjà très précaire dans une région où sévissent des maladies comme le mpox, le choléra et la rougeole.
Cent vingt-sept prisonniers ont été remis en liberté à Cuba, dont le dissident José Daniel Ferrer, dans le cadre de l'accord négocié avec l'église catholique après le retrait de l'île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme. L'opposant historique âgé de 54 ans a été libéré jeudi matin (16 janvier 2025) de la prison de Mar Verde, à Santiago de Cuba. Dans une interview à RFI, José Daniel Ferrer dit son soulagement mais estime que sa libération n'en est pas vraiment une. « Je suis en liberté conditionnelle et je ne l'accepte pas pour une raison très simple : je n'ai commis aucun des délits qu'ils ont inventés. »L'opposant cubain a été emprisonné le 11 juillet 2021, date à laquelle il avait tenté de se joindre aux manifestations antigouvernementales qui secouaient le pays, les plus importantes depuis l'avènement de la révolution castriste en 1959.Un mois plus tard, un tribunal avait révoqué sa liberté conditionnelle et l'avait renvoyé derrière les barreaux pour terminer de purger une peine de quatre ans et demi de prison à laquelle il avait été condamné en 2020, accusé d'avoir frappé un homme, ce qu'il nie.«Ils m'ont dit que j'allais sortir de prison quoi qu'il arrive, et que si je ne me conformais pas aux termes de ma libération, que si je ne m'appliquais pas à mener une vie qui rentre dans les normes de la légalité socialiste, ils allaient de nouveau m'enfermer » confie-t-il, « je dois obéir une série de règles, comme me rendre tous les mois dans un tribunal pour déposer ma signature - ce que je ne ferai jamais, ou me présenter au tribunal pour qu'ils me confient tout travail qu'ils jugent approprié. Je refuse de travailler pour l'Etat pour une raison simple : mon temps, mon espace, je veux uniquement les consacrer à la lutte non-violente pour la démocratisation de mon pays. »Le régime cubain s'est engagé à relâcher 553 prisonniers. À Los Angeles, le retour difficile des habitants dans leurs quartiers dévastés par les flammes À Los Angeles, les incendies commencent peu à peu à être maîtrisés. Mais pour les sinistrés, la reprise d'une vie normale est un véritable défi. Notre envoyé spécial à Los Angeles a rencontré les habitants du quartier d'Altadena, qui a perdu un tiers de ses habitations, ravagées par le Eaton Fire. Le quartier est situé sur les hauteurs de la ville. Contrairement à Pacific Palisades, Altadena est un quartier modeste, avec une forte population d'immigrants, pour la plupart locataires. « Quand les incendies ont débuté dans les montagnes, je n'aurai jamais pensé qu'ils descendraient aussi vite », témoigne Selma, une habitante d'Altadena, « Nous avons tout perdu, mon quartier ressemble à un endroit où une bombe aurait explosé. C'est une tragédie ! Des gens sont morts et on ne sait même pas encore combien. Mon appartement c'était mon premier chez moi depuis 10 ans après mon divorce… et mon assurance habitation a annulé mon contrat, il y a un an et demi.». Comme beaucoup d'habitants, Selma a trouvé refuge dans des centres d'hébergement provisoire. Le sien est tenu par la Croix Rouge et accueille actuellement plus de 400 personnes. « Altadena, c'est une communauté très vulnérable », explique Diana Ramirez, la chargée de communication du centre d'accueil, « Il y a des Latinos, des Afro-Américains, des Asiatiques, des personnes âgées... beaucoup ont besoin de soins médicaux. Ici tout le monde est le bienvenu, quels que soient sa nationalité ou son statut, légal ou non. Car toutes les personnes qui sont ici, n'ont aucun autre endroit où aller. » Venezuela : la question migratoire au cœur de la relation avec Donald TrumpL'invité de ce vendredi est Thomas Posado, maître de conférences en Civilisation latino-américaine contemporaine à l'Université de Rouen Normandie. Il répond à RFI sur la situation au Venezuela après l'investiture contestée du président Nicolas Maduro et à quelques jours de l'investiture de Donald Trump aux États-Unis. RFI : Pensez-vous que l'administration Trump puisse appuyer Edmundo Gonzalez Urrutia, le candidat de l'opposition qui revendique la victoire à l'élection présidentielle vénézuélienne, de la même manière qu'elle l'avait fait avec Juan Guaido qui s'était auto-proclamé « président intérimaire » après la réélection contestée de Nicolas Maduro en 2018 ? Thomas Posado : Le cas du président Guaido a été un échec reconnu par l'ensemble des chancelleries occidentales, y compris par l'opposition vénézuélienne elle-même. Ce qu'on pressent, d'après les premières déclarations de Donald Trump, c'est la mise en avant de la question migratoire pour menacer de sanctions et pour faire un chantage concernant la déportation massive de migrants vénézuéliens présents sur le sol étatsunien. Il y aurait en échange le maintien de l'allègement des sanctions qu'a établi Joe Biden mais on reste pour l'instant sur des suppositions. Il faut dire que les Vénézuéliens sont devenus la première nationalité aux frontières des États-Unis et sachant le poids de de la question migratoire dans l'agenda de Donald Trump, il est possible qu'il s'en serve pour faire un chantage comme il va le faire à l'égard du Mexique et de l'Amérique centrale.RFI : La crise qui touche le Venezuela à cause notamment des sanctions américaines, a poussé ces dernières années près de 8 000 000 de personnes à fuir. C'est 1/4 de la population vénézuélienne et nombre d'entre eux sont installés aux États Unis. Aujourd'hui, Caracas refuse d'accueillir les migrants qui sont expulsés par l'administration américaine. Est-ce que cette position des autorités pourrait changer ? Thomas Posado : Les premières déclarations de Donald Trump laissent présager un chantage autour des migrants mais rien n'est sûr. Cela pourrait laisser entendre un règlement Trump/Maduro aux dépens des migrants vénézuéliens. Mais est-ce que Nicolas Maduro acceptera cela ? Au prix d'un bras de fer ? Au prix de négociations sans doute assez tendues ? La question est posée. C'est aussi possible que Donald Trump veuille maintenir la politique très offensive qu'il avait pendant son premier mandat et qu'il maintienne des sanctions quelle que soit l'issue des négociations sur la question migratoire.RFI : Donald Trump semble poussé par un certain nombre de chefs d'entreprise dont le mot d'ordre avait été repris, il y a quelques semaines, par le Wall Street Journal : « Plus de pétrole, moins de migrants » ?Thomas Posado : C'est en effet plutôt la tendance qui semble advenir. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, des négociations ont été mises en œuvre par l'administration Biden avec le gouvernement de Nicolas Maduro. Et désormais, le Venezuela exporte entre 200 000 et 300 000 barils de pétrole chaque jour aux États-Unis. Est-ce que ce commerce va se poursuivre ? C'est tout l'enjeu mais les États-Unis ne sont pas dépendants du pétrole vénézuélien même si cela a permis de peser à la baisse sur le prix du baril dont on sait qu'il a des conséquences sur l'économie américaine.RFI : Le président Nicolas Maduro a parlé de nouveau départ avec Donald Trump, est-ce que des contacts ont déjà été pris entre les deux présidences ? Thomas Posado : Je pense qu'il y a un effet un peu performatif dans les paroles de Nicolas Maduro. Dès l'élection de Donald Trump, il a essayé de le saluer et il essaie de d'amadouer Donald Trump, comme le font beaucoup de chefs d'État, avec un succès relativement limité à l'heure actuelle. Tout ce qu'on peut pressentir aujourd'hui, c'est que les personnes nominées dans l'administration Trump sont des personnes extrêmement hostiles au gouvernement de Nicolas Maduro et ils sont plutôt partisans de la ligne dure. Mais on sait que le fonctionnement de Donald Trump est assez imprévisible et qu'il peut prendre le contre-pied de toutes les personnes qu'il a nommées dans son administration pour décider lui-même d'une politique plus conciliante. C'est possible. Et d'autant plus qu'il n'a pas besoin de l'électorat anti-Maduro de Floride pour une possible réélection puisqu'il ne peut plus être réélu.RFI : Est-ce que cela peut s'inscrire dans une politique internationale plus large, avec notamment comme objectif de ne pas laisser le champ libre à la Chine et à la Russie, qui sont des soutiens de Nicolas Maduro ? Est-ce que les dernières années d'absence américaine ont profité à Moscou et à Pékin ? Thomas Posado : Jusqu'en 2018, avant les sanctions américaines les plus dures à l'encontre du Venezuela. Les États-Unis étaient le premier fournisseur, le premier client du Venezuela. Ces sanctions ont brutalement offert le Venezuela à la Chine et à la Russie. La Chine est désormais le premier client du pétrole vénézuélien. Si Donald Trump considère que sa priorité est l'affrontement avec la Russie et la Chine, il pourrait reconsidérer sa position. Donald Trump ne pourra sans doute pas maintenir des pressions aussi maximales à l'égard d'autant de pays qu'il a pu menacer avant son investiture. Mexique : la menace des taxes douanières Le Mexique se prépare également au retour de Donald Trump. Les relations entre les deux pays sont telles que leurs dirigeants n'ont pas vraiment d'autre choix que de s'entendre et de collaborer sur certains dossiers. Cela n'a pas empêché le président élu américain de menacer le Mexique comme le Canada de droits de douanes considérables : 25%, du jamais vu.Si 25% de frais de douanes étaient instaurés, cela aurait un impact énorme sur les industries automobiles et électroniques au Mexique, sans parler des fruits et des produits alimentaires, rapporte Gwendolina Duval, correspondante à Mexico de RFI.Mais Marcelo Ebrard, le ministre mexicain de l'Économie, se veut rassurant et met en avant l'interdépendance de chacun, premier partenaire commercial de l'autre : « On va avoir besoin l'un de l'autre et nous allons travailler ensemble. On a déjà vécu des situations avec des frais de douanes, des révisions de l'accord de libre-échange… On est liés comme dans un mariage. » Le départ d'un géant du cinéma David Lynch, réalisateur de la série «Twin Peaks», mais aussi de films aussi célèbres qu'étranges et nébuleux comme «Mulholland Drive», «Blue Velvet», «Elephant Man» ou «Dune». Il avait remporté la Palme d'or à Cannes en 1990 pour le film «Sailor et Lula».« Il était si visionnaire, si audacieux », écrit le magazine Variety « Qu'il était devenu difficile d'imaginer le monde sans lui. »Le journal vante « l'avant-gardisme de son cerveau que David Lynch avait laissé s'épanouir dans une esthétique ayant retourné les tripes d'Hollywood. »« À l'inverse de ses films », ajoute le Los Angeles Times,« Le charme désarmant de David Lynch est une œuvre d'art à part entière. »
durée : 00:05:46 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Il est urgent d'avoir un accès "sûr et sans entrave" à la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre, afin d'acheminer l'aide humanitaire, des bébés mourant de froid, réclame la Croix-Rouge internationale.
durée : 00:24:35 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Florent Vallée, directeur de l'urgence et des opérations de la Croix-Rouge ; François Gemenne, professeur à HEC, président du Conseil scientifique de la Fondation pour la nature et l'homme, membre du GIEC et Saïd Omar Oili, sénateur de Mayotte, sont les invités du Grand Entretien - invités : François GEMENNE, Saïd Omar Oili - François Gemenne : Spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, enseignant à HEC Paris, Saïd Omar Oili : Homme politique français
durée : 00:24:35 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Florent Vallée, directeur de l'urgence et des opérations de la Croix-Rouge ; François Gemenne, professeur à HEC, président du Conseil scientifique de la Fondation pour la nature et l'homme, membre du GIEC et Saïd Omar Oili, sénateur de Mayotte, sont les invités du Grand Entretien - invités : François GEMENNE, Saïd Omar Oili - François Gemenne : Spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, enseignant à HEC Paris, Saïd Omar Oili : Homme politique français
durée : 00:20:25 - 8h30 franceinfo - Le président de la Croix-Rouge française était l'invité du "8h30 franceinfo" le lundi 30 décembre.
Donnez à la Croix-Rouge française pour aider les victimes : https://www.croix-rouge.fr/dossiers/urgence-mayotte-cyclone-chido Résumé du podcat
Nous sommes le 10 décembre 1901, à Oslo. C'est pour récompenser « la personnalité ou la communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix » selon les volontés, définies par testament, d'Alfred Nobel, chimiste, industriel, fabricant d'armes suédois et inventeur de la dynamite, qu'est remis le premier prix Nobel de la paix. Il est décerné au suisse, Henri Dunant, pour son rôle dans la fondation du Comité international de la Croix-Rouge et au français, Frédéric Passy, organisateur du premier Congrès Universel de la Paix. Depuis la liste s'est allongée et les noms qui y figurent n'ont pas tous fait l'unanimité auprès de l'opinion internationale. Aung San Suu Kyi, nobélisée en 1991, est aujourd'hui au centre des critiques, en raison de son quasi mutisme sur le sort des Rohingyas, cette minorité musulmane persécutée en Birmanie. Avant elle, d'autres prix Nobel de la paix ont été contestée dont le Secrétaire d'Etat américain,, récompensé en 1973. Revenons sur ce cas et quelques autres … avec Vincent Genin, historien Sujets traités : Alfred Nobel, paix, Henri Dunant, Croix-Rouge, Frédéric Passy, Aung San Suu Kyi, Henry Kissinger Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Après le passage dévastateur du cyclone Chido sur l'île de Mayotte et l'archipel des Comores, de nombreuses campagnes de dons ont été lancées en urgence pour fournir des vivres, de l'eau et du matériel aux sinistrés. Florent Vallée, directeur de l'urgence et des opérations à la Croix Rouge, est l'invité pour tout comprendre dans RTL Soir. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 16 décembre 2024.
Recherche des disparus, maintien des liens familiaux… Ces missions traditionnelles du Comité international de la Croix Rouge (CICR), le cœur de son mandat issu des Conventions de Genève, ont depuis le lancement de ses opérations en mars 2022 sur le conflit en Ukraine une ampleur inédite pour l'organisation. Le CICR a ouvert pour la première fois les portes de son siège moscovite à un média. De notre correspondante à Moscou, À proximité de trois gares, le siège du CICR à Moscou voit désormais arriver des familles entières ayant passé la nuit dans un train. Parfois dès 7 heures, elles attendent l'ouverture des locaux de l'organisation. Ces familles se rendent dans la capitale russe à la recherche d'informations sur leurs proches disparus. L'essentiel du travail des salariés du CICR se passe pourtant entre des murs où règne un silence épais, concentré, à peine troublé, régulièrement, par les appels. Au bout de la ligne, casque sur la tête derrière leur ordinateur, deux opératrices sont dédiées au travail en première instance, dont Marina, 24 ans, (son prénom, comme celui des autres salariées répondant aux appels, a été changé à sa demande). Elle explique :« Tous les premiers appels passent par moi et ma collègue. Nous recevons quotidiennement entre 50 et parfois jusqu'à 130 appels chacune. La durée dépend du type de question que se pose une personne. Parfois, vous pouvez résoudre une question en une minute, et parfois, vous devez y passer 15 minutes. Nous recevons toutes sortes d'appels. La plupart du temps, ce sont des personnes très polies et respectueuses dans leur communication. Bien sûr, elles sont très souvent dans un état psychologique très difficile car elles sont déjà allées dans de nombreux endroits, parce qu'elles n'ont pas pu obtenir de réponses à leurs questions depuis très longtemps, et parce qu'elles ne savent toujours pas où se trouve leur proche. »Parfois, les familles ont un doute sur qui a pu prendre contact avec elles, explique aussi Marina : « Il y a des familles qui reçoivent des appels d'arnaqueurs et elles sont très inquiètes parce qu'on leur dit, par exemple, que leur proche est en captivité et en danger, et on demande à la famille d'envoyer urgemment de l'argent à quelqu'un. » Quelle que soit la situation évoquée, ces appels charrient leurs lots d'émotions. « Principalement de la frustration, parce que les gens ne savent rien, détaille Marina. Ils sont donc très fatigués, extrêmement traumatisés. Il y a des moments où ils se mettent très en colère, et c'est normal. Nous comprenons pourquoi cela se produit. » Au CICR, le personnel soutient de multiples façons les familles de disparus Avec l'accord des familles et la garantie d'une confidentialité totale, Marina et sa collègue établissent ensuite tous les premiers éléments concrets pour établir une demande de recherche : photos, tatouages… Ce sont d'autres collègues, ensuite, qui prennent le relais, et gardent le lien. « Il y a plusieurs possibilités, détaille Elena. La première est lorsque nous recevons des informations dans notre système selon lesquelles une personne est confirmée comme prisonnier de guerre par les autorités ukrainiennes : dans ce cas, nous appelons le numéro de téléphone de contact que le demandeur nous a laissé, et l'informons que son proche est prisonnier de guerre. La deuxième option est lorsque nous recevons de courts messages verbaux ou des messages Croix-Rouge d'un prisonnier de guerre pour ses proches : dans ce cas, le prisonnier de guerre laisse les coordonnées des proches à qui il souhaite transmettre un court message. Bien sûr, les réactions varient, des larmes aux cris de joie au téléphone. » Annoncer une bonne nouvelle, par exemple qu'on a retrouvé la trace d'un soldat capturé, reste rare, mais dans ces cas-là, le sentiment d'être utile est particulièrement fort. Il y a aussi les paroles des familles. Maria se souvient, avec une émotion discrète : « Une fois, on m'a envoyé une capture d'écran d'un groupe qui s'appelle ''Parents de personnes disparues pendant le conflit'', qui s'échange des informations sur les réseaux sociaux. Quelqu'un a conseillé de contacter la Croix-Rouge internationale en disant qu'on y expliquait bien les choses. Dans des moments comme ça, on se sent fier de ce qu'on fait dans l'organisation. » Reste que bien souvent, avec l'installation du conflit, dit Maria, les problèmes s'accumulent. « Certains vivent dans la région de Belgorod, à la frontière, ils sont donc aussi dans une zone de conflit. Donc, en plus du fait qu'ils ont perdu trace de leurs proches, ce qui est déjà une tragédie, ils ont beaucoup d'autres problèmes et ils se sentent souvent seuls, abandonnés. Quand nous n'avons pas appelé depuis un moment, des familles nous contactent en utilisant notre e-mail ou notre numéro d'assistance téléphonique gratuit pour savoir s'il y a des nouvelles ou non, car elles sont inquiètes, explique Maria. Dans un tel cas, bien sûr, nous répondons rapidement, et clarifions toutes les informations nécessaires. Malheureusement, en raison du grand nombre de dossiers que nous avons, il n'est pas toujours possible d'être en contact avec chacun. Mais nous comprenons que notre tâche principale est de fournir toutes sortes de soutien, y compris un soutien psychologique. Parfois, il est important pour une personne de juste pouvoir parler. » En plein affrontement, la tâche du CICR est titanesque, d'autant que la longueur de la ligne de front et la violence des combats sont aussi des obstacles majeurs pour récupérer les blessés, ramener les morts et mener les identifications. 36 000 dossiers de recherche sont encore ouverts Les derniers chiffres de l'organisation, au bout de plus de deux ans et demi de conflit, donnent, eux, le vertige. Pour des raisons évidentes de confidentialité et de neutralité – c'est d'ailleurs dans son mandat –, l'organisation donne des chiffres globaux d'actions menées, et non pas pays par pays. Fin septembre 2024, le CICR avait décompté environ 230 000 appels, courriels ou visites de familles à la recherche de disparus. 10 000 familles sont informées du sort ou de la localisation de leur proche. On compte 36 000 dossiers de recherche de disparus ouverts. « Le cas typique, ce sont les familles de soldats et de civils qui ont perdu le contact avec leur proche, dit Pamela Ongoma, responsable de la protection des liens familiaux à la délégation régionale du CICR à Moscou. Parfois, nous avons aussi des cas de familles qui savent par d'autres soldats que leur proche a été fait prisonnier. Ils prennent contact avec nous pour l'ouverture d'une demande de recherche, pour que nous puissions l'inclure dans nos bases, parce qu'ils savent que nos activités sont disséminées, et que cela peut leur permettre de recevoir des nouvelles. » C'est une disposition du droit international humanitaire : les parents de disparus ont le « droit de savoir ». Pour mener à bien cette tâche, le dispositif du CICR est le plus massif depuis la Seconde Guerre mondiale : 50 sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont mises à contribution, ainsi que 27 délégations du comité international. Les demandes peuvent en effet être déposées par des familles qui se sont réfugiées loin du conflit. Au cœur de cette machine, une structure a été créée spécialement : le « bureau de l'Agence centrale de recherches pour le conflit armé international entre la Fédération de Russie et l'Ukraine ». Il est installé à Genève, avec des antennes à Kiev et à Moscou. L'ampleur et la durée du conflit exigent de plus en plus d'effectifs, explique Pamela Ongoma : « En 2022, l'équipe qui s'occupait du suivi des familles était encore d'une taille réduite. Elle a graduellement augmenté. Nous avons fait beaucoup de recrutements et désormais multiplié les effectifs par quatre par rapport au début ; nous sommes aujourd'hui 38 dédiés à la protection des liens familiaux. Et nous avons aussi d'autres départements, qui sont, par exemple, en charge de délivrer les messages des familles. Je pense qu'au vu de la charge de travail, nous allons continuer à recruter. » Selon les Conventions de Genève, les échanges de prisonniers, eux, ne sont pas une obligation des parties. Dans ce conflit, ils sont négociés sans le CICR, directement entre Kiev et Moscou. À l'abri des regards.
Mars 2018. La mission de la Croix-Rouge a été un succès. 95% des soldats ont pu être identrifiés. Geoffrey Cardozo et Julio Aro sont nominés pour le prix Nobel de la paix par une université argentine. Deux avions quittent Buenos Aires avec à bord des centaines de membres des familles des disparus, en direction des Falklands selon la dénomination britannique. Au cimetière, que beaucoup découvrent pour la première fois, presque toutes les tombes portent enfin des noms. C'est un très grand moment d'émotion pour tous. Geoffrey Cardozo qui n'a cessé de penser à la douleur des mères, voit l'aboutissement d'une mission. Avec Julio Aro ancien combattant argentin, Gaby Cociffi, journaliste argentine, le docteur Morris Tidball-Binz de la Croix Rouge internationale et la voix de Jorge Luis Borges lisant un de ses poèmes. Une enquête d'Anne Brunswic en collaboration avec Yvan Amar. Avec la voix de l'acteur Alain Berlioux (Julio Aro et Borges).
En 2016, Geoffrey Cardozo a 66 ans. Désormais entièrement libre de ses mouvements, il se rend pour la première fois en Argentine. Son but est de rencontrer les familles des soldats inconnus et de convaincre les plus hésitantes de donner des échantillons d'ADN. A son retour en Europe, il est contacté par Morris Tidball-Binz, un médecin légiste qui se présente au nom de la Croix Rouge Internationale à Genève. Cardozo bondit de joie. L'organisation de la mission d'identification requiert beaucoup de compétence de de diplomatie. En juin 2017 elle est à pied d'œuvre. Cardozo la rejoint aux Malouines et 35 ans après la guerre, il retrouve « son » cimetière. Avec le docteur Morris Tidball-Binz, médecin légiste expert en identification sur les théâtres de guerre, chef de mission de la Croix-Rouge internationale. Une enquête d'Anne Brunswic en collaboration avec Yvan Amar.
C dans l'air, l'invité du 18 septembre : Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de "Ce qui nous attend". Hier dans l'après-midi, une attaque massive a été menée contre les membres du Hezbollah au Liban. Leurs bipeurs électroniques (ancêtres des téléphones modernes) ont tous explosé en même temps, provoquant la mort de 9 personnes et faisant 2.800 blessés. Cette attaque n'a pas été revendiquée mais le Hezbollah et le gouvernement libanais ont accusé Israël d'être à l'origine de ces explosions. Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a assuré qu'Israël allait "recevoir son juste châtiment" à la suite de "cette agression criminelle". A ce jour, le ministre de l'éducation libanais a annoncé "la fermeture des écoles, des instituts techniques publics et privés, ainsi que de l'Université libanaise et des institutions d'enseignement supérieur privées". Le ministère de la Santé de son côté a demandé "à tous les professionnels de la santé de se rendre immédiatement sur leur lieu de travail afin de contribuer aux soins d'urgence pour le grand nombre de blessés" et lancé un "appel à la coordination avec la Croix-Rouge libanaise pour organiser des dons de sang". L'Irak a annoncé envoyer des équipes médicales et des urgentistes pour aider le Liban.Depuis, les réactions se succèdent. Le Hamas a dénoncé une "agression terroriste sioniste", les Etats-Unis ont affirmé qu'ils n'étaient pas au courant de cette attaque. Air France, de son côté, a suspendu ses vols vers Beyrouth et Tel-Aviv jusqu'à jeudi inclus et Lufthansa a suspendu ses vols à destination et en provenance de Tel-Aviv et de Téhéran.Pour le Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU et auteur de "Ce qui nous attend", aux éditions Robert Laffont, "c'est du jamais vu". Il reviendra sur cette attaque massive contre les membres du Hezbollah au Liban.