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De Dartmouth à James Bond, du Turc mécanique au Golem, l'histoire de l'intelligence artificielle est tissée de mythes, de malentendus et de récits fascinants.Dans ce premier épisode de Mémoire Vive, on démonte les clichés et on explore l'imaginaire qui façonne notre vision de l'IA.Mémoire Vive, la chronique de Trench Tech qui raconte les mythes et légendes qui façonnent notre vision de l'iA, animée par Laura Sibony. ***** À PROPOS DE TRENCH TECH *****LE talkshow « Esprits Critiques pour Tech Ethique »Écoutez-nous sur toutes les plateformes de podcast
Après une violente polémique née d'une vidéo virale remettant en cause son parcours, ses compétences et son rôle dans la création de Siri, Luc Julia, spécialiste de l'intelligence artificielle, répond point par point aux accusations. Dans cet entretien exclusif, il revient sans détour sur les éléments de controverse, sa vision de l'IA, et sur ce qu'il considère comme les limites de la vulgarisation scientifique.Contenu de l'entretien :Retour sur la controverse : Luc Julia clarifie son rôle dans la genèse de Siri et sa relation avec les fondateurs de la start-up rachetée par Apple.Accusations et bad buzz : il répond aux critiques sur son CV, ses prises de parole, ses approximations supposées et sa manière de vulgariser.IA générative, LLM et vérité des chiffres : Luc Julia explique pourquoi certains propos ont été mal interprétés, notamment autour du fameux taux de « 64 % ».La voiture autonome n'existera pas (niveau 5) : pourquoi il reste convaincu que certaines promesses technologiques resteront des fantasmes.Une question de style : entre franc-parler, arrogance perçue et rigueur scientifique, il assume son ton tranché et revendique son indépendance de pensée.Un épisode sans filtre pour comprendre les dessous d'une tempête médiatique et les tensions au sein du monde de l'IA.-----------♥️ Vous aimez ce podcast ? Soutenez-le !https://donorbox.org/monde-numerique
Que penser de la polémique qui a visé Luc Julia, figure bien connue de l'intelligence artificielle et directeur scientifique de Renault ? Dans ce Grand Débrief de rentrée, nous analysons les rouages de cette « tempête numérique », entre réseaux sociaux, journalisme et querelle d'experts.Avec François Sorel (BFM B / Tech & Co) et Bruno Guglielminetti (Mon Carnet).En partenariat avec Free Pro - Le meilleur de Free pour les entreprises
Dans cet épisode un peu hors format, PPC reçoit… GPT‑5, le nouveau modèle conversationnel d'OpenAI. Oui, vous avez bien lu. Il avait envie de le challenger : usages concrets, limites, responsabilités, et ce futur du travail qu'on sent se rapprocher à grande vitesse. Ils ont parlé décision, vitesse, esprit critique, risques sociétaux et bonnes pratiques pour éviter les dérives. GPT‑5 se présente comme un “accélérateur” plutôt qu'un oracle, un outil pour clarifier et gagner du temps, à condition de garder l'humain au centre et la tête froide.Au programme de cet épisode, des cas d'usage en produit et en marketing, de la veille “compressée”, des hallucinations, des biais et des garde‑fous, mais aussi d'un futur très concret où l'IA devient copilote intégré des équipes. PPC a aussi interviewé GPT‑5 sur la différence avec les versions précédentes, la question de la confiance, la mémoire, et la meilleure façon de le challenger. Résultat : une conversation cash, sans fioritures, taillée pour celles et ceux qui veulent comprendre vite pour agir mieux.Pour suivre les actualités de ce podcast, abonnez-vous gratuitement à la newsletter écrite avec amour et garantie sans spam https://bonjourppc.substack.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire cette semaine : suicide assisté par intelligence artificielle, Google lance la traduction vocale en temps réel, Musk attaque OpenAI et Apple, GPT-5 repousse les limites des mathématiques, Luc Julia se défend, Paperslate sort son premier bloc-note numérique.
Ce fut l'été de tous les records. Certains chercheurs en intelligence artificielle (IA) se sont vu proposer des contrats allant jusqu'à 300 millions de dollars sur quatre ans. Pourtant, derrière l'excitation, une inquiétude grandit. Sam Altman, le père de ChatGPT, l'admet lui-même : "Oui, nous sommes probablement dans une bulle." Et si, comme on l'a vu à la conférence Indaba, c'était l'occasion de mettre en avant ce qui est vraiment important (recherche médicale, énergie, agriculture...) ?
### Comment la Banque des Territoires réinvente-t-elle l'innovation locale ? Comment l'innovation peut-elle transformer nos territoires et répondre aux défis de demain ? Cette question est au cœur de l'épisode du podcast Disruption Inside, animé par Aurélie Gallet. Dans cet épisode, nous explorons les stratégies et les actions mises en place par la Banque des Territoires pour soutenir les acteurs locaux dans leurs projets innovants. Avec l'essor de l'intelligence artificielle et la nécessité d'une transition écologique, comment ces initiatives peuvent-elles être un levier de transformation pour nos villes et campagnes ?### Rencontre avec Blandine Calcio GaudinoL'invitée de cet épisode est Blandine Calcio Gaudino, Directrice écosystèmes et innovation à la Banque des Territoires. Forte d'un parcours diversifié entre le secteur privé et public, Blandine a su mettre à profit son expérience pour impulser une dynamique d'innovation au sein de l'institution. Depuis 7 ans, elle œuvre pour créer des synergies entre les différents acteurs des territoires, tout en développant des projets qui allient innovation et utilité publique.### Innover pour mieux accompagner les territoiresAu cours de cet échange, Blandine nous dévoile les initiatives clés de la Banque des Territoires, telles que le Hub des Territoires, un lieu d'échange et de collaboration, et Aquagir, une plateforme dédiée à la gestion de l'eau. Elle met également en lumière l'importance de l'approche écosystémique pour créer des solutions durables et adaptées aux besoins locaux. Enfin, Blandine insiste sur le rôle crucial de l'accompagnement numérique et de l'intelligence artificielle pour renforcer la résilience et l'efficacité des projets territoriaux.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand un piano joue tout seul… ou presque !
durée : 00:03:16 - Bientôt chez vous - Le nouveau venu dans la famille des lunettes intelligentes s'appelle Halo et la principale différence avec la concurrence : elles enregistrent tout, tout le temps. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Data officer chez WayKonnect, Jean Delalande travaille sur le basculement des flottes de véhicules professionnels vers les modèles électriques. Au quotidien, il analyse l'impact économique et environnemental que représente cette transition pour les entreprises.WayKonnect s'est construit sur l'acquisition de données liées aux boitiers télématiques des véhicules et dispose aujourd'hui de gigantesques quantités de données. Un atout majeur pour entamer un projet d'IA : « Nous avons voulu construire des POC pour aller plus loin dans l'analyse de données auprès de nos clients. On a commencé par construire des indicateurs simples, et au fur et à mesure ça a généré des questions qui nous ont amené à aller plus loin. Nous avons par exemple réalisé des scores d'électro-compatibilité pour estimer la capacité d'une flotte d'entreprise à être électrifiable ».Les équipes ont ainsi appris à complexifier les modèles en fonction des usages des véhicules, et ont transformé la gouvernance des données. « Notre classification des données a dû évoluer pour sortir de la gestion traditionnelle de bases de données et arriver dans une logique de datalake plus centralisée, avec des outils plus scalaires et adaptés au traitement des millions de lignes qu'on doit gérer. » Ces travaux de refonte technologique font espérer d'énormes gains de performance dans l'affichage des informations auprès du client.L'expansion de la mobilité électrique soulève de nouveaux cas d'usage pour l'IA demain : audit de flottes de véhicules, conseils personnalisés sur l'implémentation de bornes dans les parkings de bureau, simulation d'impact économique et environnemental en cas de remplacement d'un véhicule thermique par un véhicule électrique.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de L'IA avec la soutien de la Fondation MMADirection éditoriale : Manuel Davy et Hélène VanwaesProduction exécutive : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Intelligence Artificielle a ses adeptes et ses détracteurs.De quel côté vous placez-vous ?Faites vous un avis et apprenez à connaître et utiliser au mieux cette nouvelle technologie.On fait le point avec Fabien Abrikh, cofondateur de l'Institut du Numérique Responsable.Au programme :Numérique responsable et se méfier de la mafia des DEEELes impacts néfastes de l'IA à éviterLes bonnes pratiques pour une IA responsable-> Ces épisodes de podcast sont proposés en partenariat avec ECO CO2.Découvrez ECO CO2 avec leurs formations et service de conseil en RSE et télécharge l'affiche écogestes sur https://contenu.ecoco2.com/eco-co2-affiche-ecogestesLes ressources mentionnées dans l'épisode sont disponibles sur la page : https://ecoloauboulot.jimdofree.com/intelligence-artificielle-ecologie__________Restons en contact :Site internet : ecoloauboulot.jimdofree.comE-mail : cassandre@ecoloauboulot.frLinkedIn : https://www.linkedin.com/company/ecolo-au-boulotInstagram : @ecolo_auboulotLe livre : "Ecolo au boulot, 60 écodéfis pour s'engager" aux éditions Jouvence
Florent Daudens, responsable de la presse chez Hugging Face et enseignant à l'UdeM, explique que l'IA est d'abord utilisée pour améliorer la productivité, mais qu'elle sert de plus en plus à créer de nouveaux produits et expériences. Selon lui, le journalisme, par son agilité et sa curiosité, est bien placé pour s'adapter, notamment en enquête où l'IA permet d'exploiter d'immenses volumes de données. Florent Daudens estime que les journalistes doivent apprendre à « parler à la machine » et à coder avec l'IA, tout en gardant deux atouts essentiels : le jugement éditorial et la curiosité.
Dans cet épisode, on vous emmène au cœur d'un lieu inspirant et audacieux : les Serres de Beaudreville, un tiers-lieu agriculturel unique en son genre, ancré dans la transition écologique. On part à la rencontre du lieu et de Clémence Mareau et Alice Desjardins, deux des trois coprésidentes du lieu, accompagnées de Nelly Révol-Buisson, coordinatrice, Charles Nastorg, assembleur de récits business, et Christian Belala, expert de la protection des données.Nous avons engagé un dialogue profond, parfois contradictoire, sur un sujet brûlant : l'utilisation de l'intelligence artificielle dans un lieu militant, écolo, humain. Est-ce une dérive ? Un compromis acceptable ? Ou une adaptation nécessaire face à la réalité du terrain ?Dans cette discussion en présentiel, on parle de dissonance cognitive, de responsabilités, de valeurs, d'automatisation mais aussi de limites conscientes. Alice assume sa culpabilité, Christian veille à la souveraineté numérique, Clémence défend le cadre collectif, et Nelly découvre avec prudence un outil qui peut soulager sans remplacer.Un épisode qui interroge, bouscule, connecte. Bonne écoute.Pour suivre les actualités de ce podcast, abonnez-vous gratuitement à la newsletter écrite avec amour et garantie sans spam https://bonjourppc.substack.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quel sont les impacts de l'intelligence artificielle sur le monde du travail avec Yann Ferguson, sociologue à l'INRIA ? Découvrez comment l'iA redéfinit les tâches, suscite espoir et inquiétude, et explorez les enjeux éthiques de cette révolution technologique. Que vous soyez employé, manager ou simplement curieux, cet épisode vous offre des perspectives inédites et des réflexions profondes sur l'avenir du travail.
IA et médias sont compatibles : Brut, l'un des médias les plus suivis sur les réseaux sociaux en est la preuve. Dans cet épisode des Carnets de l'IA, Clément Baccar, responsable Data et IA chez Brut, nous emmène dans les coulisses de l'utilisation de l'intelligence artificielle au sein de la rédaction.Brut étant un média jeune, l'équipe n'a pas perçu son arrivée comme une menace mais bel et bien comme une opportunité. Clément explique alors comment l'IA joue aujourd'hui un rôle crucial dans plusieurs aspects du travail journalistique chez Brut. Pour la traduction automatique, les transcriptions SEO friendly, la génération d'illustrations, le fact-checking, ou encore l'idéation… l'intelligence artificielle est devenue le collègue indispensable parmi les quelques 200 salariés de Brut.Les Carnets de l'IA est un podcast proposé par la Cité de L'IA avec la soutien de la Fondation MMADirection éditoriale : Manuel Davy et Hélène VanwaesProduction exécutive : natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Intelligence artificielle : un levier de transformation dans de nombreux secteurs, y compris l'enseignement supérieur à Maurice by TOPFM MAURITIUS
Plongée dans la révolution de l'intelligence artificielle, avec ses menaces et ses nombreuses opportunités. Christophe Charlot interviewe un expert du sujet chaque mardi. Les Trends-Tendances podcasts rassemblent tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone. Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société. Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir.
Apprendre à investir en bourse ➡️ https://www.rachelfinance.com/weinvest/youtube (We Invest)
C'est le grand final !Après plusieurs épisodes de débriefing sur certaines conférences du Raise Summit 2025, voici LE dernier débrief, le plus complet, le plus riche, réalisé par PPC avec ses mates pour vous donner des clés de lecture uniques.Autour de la table :
Suite de notre série d'été sur l'économie du jeu vidéo. Pour ce cinquième et dernier épisode, on vous présente Date Everything. Un simulateur de drague au concept un peu surprenant au premier abord. Mais surtout le premier jeu à avoir signé un accord avec le principal syndicat des acteurs aux États-Unis. Le scénario prétexte de ce jeu gentiment barré vous met dans la peau d'un ou d'une employé d'une entreprise fictive type Amazon qui au moment de se voir remplacé sur le marché du travail par une IA se retrouve avec entre les mains le dernier prototype de lunettes high-tech développé par la compagnie : à travers elle, les objets du quotidien prennent soudainement vie et apparence humaine. Comme son nom l'indique, Date Everything vous propose alors de draguer votre canapé, le grille-pain, le frigo, la paperasse qui traîne sur le bureau ou même, pourquoi pas les toilettes... Jean-Loo Pissoir dont on découvre la passion discutable pour le rap. Un des plus de 100 objets personnifiés que propose Date Everything, tous incarnés par des comédiens professionnels. Il faut dire que derrière ce jeu concept il y a Ray Chase un comédien de doublage qui après des années à incarner les personnages écrits par d'autres au cinéma, à la télévision ou dans le jeu vidéo a décidé de passer de l'autre côté de la barrière comme il l'explique ici dans le podcast spécialisé Triple Click. « Il n'y a pas de rôle principal dans notre jeu : tout le monde est sur un pied d'égalité ! Ce qui est une manière très stupide de faire un jeu vidéo, à chaque fois il a fallu dire "allez, on va enregistrer 800 à 1200 lignes de dialogues pour chacun de ces personnages en 4 heures d'enregistrement". C'était très difficile pour les comédiens mais ils se sont aussi beaucoup amusés ». Un jeu pensé pour défendre les droits des comédiens En tant que comédien Ray Chase a participé au mouvement de grève des comédiens de jeu vidéo en 2016 pour réclamer comme les acteurs d'Hollywood l'application d'un « droit résiduel », un revenu assuré aux comédiens lors des multiples rediffusions ou réexploitation des œuvres auxquelles ils ont contribué. C'est ce qui explique ce choix inédit de contrat avec les comédiens de Date Everything. « C'est un jeu sous convention collective syndicale : nous payons des droits résiduels aux comédiens, ce qui ne s'est jamais vu pour un jeu vidéo. Nous avons un accord avec le syndicat des acteurs et 10 % de nos profits vont aux comédiens de doublage. À nous d'incarner le changement que nous voulons voir dans l'industrie ». Date Everything sort aussi au moment après une nouvelle et longue grève des comédiens et comédiennes du jeu vidéo exigeant que l'utilisation de l'intelligence artificielle soit encadrée. Ray Chase a signé des deux mains, lui vivant, il n'y aura pas de recours à l'IA dans ses jeux.
Tout au long de l'été, on vous propose de (re) découvrir les épisodes les plus marquants de Trench Tech.Dans cet épisode, on vous propose une plongée dans l'univers où la technologie façonne les rapports de force mondiaux et la souveraineté des États.Avec Ophélie Coelho, chercheuse en géopolitique du numérique et auteure de « Géopolitique du numérique – l'impérialisme à pas de géants », on explore l'influence croissante des géants technologiques sur les relations internationales. Découvrez comment ces multinationales, notamment américaines et chinoises, défient la capacité des États à équilibrer innovation, sécurité et régulation. Alors que la dépendance technologique s'accroît, comment les nations peuvent-elles préserver leur autonomie ? Quel rôle pour l'Europe dans cette bataille technologique ? Des enjeux cruciaux pour la souveraineté numérique et comprendre les stratégies à mettre en oeuvre pour maintenir l'indépendance stratégique face à ces puissances privées.
L'IA peut-elle remplacer le philosophe ? Le Précepteur a récemment publié un épisode dans lequel il démontre qu'à partir du moment où l'on ne peut plus détecter si un discours est généré par un être humain ou bien par une IA, alors la réponse est oui. Dans cet épisode-réponse, j'expose une autre manière de penser le problème. Et je soutiens qu'à la question "L'IA peut-elle remplacer le philosophe ?", la réponse pourrait bien être : non.➔ Regardez la version vidéo de cet épisode : https://youtu.be/8lTwC5YCeRU➔ Rejoignez-moi sur Patreon : https://www.patreon.com/ParoledephilosopheMembre du Label Tout Savoir. Régies publicitaires : PodK et Ketil Media._____________Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
POUR COMMANDER MON LIVRE : Sur Amazon : https://amzn.to/3ZMm4CY Sur Fnac.com : https://tidd.ly/4dWJZ8ODans ce troisième et dernier épisode sur l'IA, je vous donne mon point de vue sur deux dangers liés à l'apparition et à la propagation de l'intelligence artificielle.---Envie d'aller plus loin ? Rejoignez-moi sur Patreon pour accéder à tout mon contenu supplémentaire.
Tout au long de l'été, on vous propose de (re) découvrir les épisodes les plus marquants de Trench Tech.Dans cet épisode, Antonio Casilli, sociologue et spécialiste du digital labor, lève le voile sur le secret le mieux gardé de l'intelligence artificielle : l'armée invisible des travailleurs du clic. Découvrez comment ces "data-workers", souvent sous-payés et invisibilisés, sont les véritables moteurs derrière les algorithmes sophistiqués d'OpenAI, Google, Meta et autres géants de la tech. En explorant les implications sociales et environnementales de cette exploitation massive, Antonio Casilli nous pousse à reconsidérer le coût humain et écologique de notre soif de progrès technologique. Plongez dans une discussion qui questionne le néocolonialisme numérique et propose des pistes pour un avenir plus équitable.
♻️ Cet épisode est une rediffusion, je l'ai mis en ligne pour la première fois le 29 janvier 2025. --- Aujourd'hui, je te propose de faire connaissance avec Vanessa, Florence et Quentin! Ce sont les freelances dont je vais suivre les aventures tout au long de l'année 2025. Avec Vanessa, Florence et Quentin, on se donne rendez-vous tous les 2 mois pour réaliser ensemble, au micro de La Cohorte, un point d'étape. À chaque fois, je les interroge sur ce qu'ils ont accompli (ou non) les semaines précédentes et sur leurs priorités pour les suivantes.
Face à l'essor fulgurant de l'intelligence artificielle, les géants de la tech se livrent une bataille acharnée pour attirer les meilleurs talents. Entre salaires mirobolants, pression intense et transformation du marché du travail, cette course effrénée à l'innovation soulève autant de promesses que de tensions. Depuis le début de l'année 2024, Apple, Google, Meta, OpenAI et Microsoft s'arrachent les plus brillants chercheurs en intelligence artificielle. Objectif : prendre une longueur d'avance dans la course technologique. Et les montants en jeu donnent le vertige. Salaires dépassant les 10 millions de dollars par an, primes allant jusqu'à 100 millions. L'IA est devenue le théâtre d'un véritable mercato, où les talents sont courtisés comme des stars du football. L'enjeu est simple. Disposer des meilleurs modèles d'IA générative pour imposer ses propres outils et écraser la concurrence. Celui qui rafle les cerveaux s'offre potentiellement une position de quasi-monopole sur le marché de demain. À lire aussiIntelligence artificielle: la concurrence entre les géants du web s'intensifie Meta en pointe avec une stratégie offensive Un exemple frappant, celui de Meta, la maison mère de Facebook. En juin dernier, Mark Zuckerberg a lancé une unité spéciale baptisée « SuperIntelligence Labs ». À sa tête, Alexandr Wang, 28 ans, fondateur d'une start-up innovante dans l'IA. Meta a acheté la moitié de cette entreprise et recruté Wang, entraînant avec lui ses équipes. Une manœuvre pour empêcher la concurrence de bénéficier de ce savoir-faire et pour accélérer la montée en puissance de Meta dans le domaine. Ce type de stratégie montre à quel point les grands groupes sont prêts à tout pour sécuriser leurs positions. À lire aussiIntelligence artificielle : les enjeux d'une compétition mondiale Pression, salaires en hausse et marché du travail bouleversé L'afflux d'argent dans ce secteur n'est pas sans conséquences. Pour les investisseurs, il s'agit de miser sur les entreprises les plus performantes. Résultat : une pression considérable s'exerce sur les équipes et les dirigeants pour produire rapidement des résultats. Cette guerre des talents provoque aussi une inflation salariale, les rémunérations dans l'IA dépassant largement celles des ingénieurs classiques. Ce déséquilibre modifie en profondeur le marché du travail. Pour les entreprises, la difficulté réside désormais dans l'équilibre fragile entre innovation, attractivité et santé financière. Une tension permanente qui illustre les risques d'un modèle basé sur l'excellence à tout prix.
durée : 00:07:08 - Journal de 9h - La suite de l'AI Act entre en vigueur ce samedi et concerne les modèles à usage général comme ChatGPT.
Invités : - Jules Torres, éditorialiste, chef de service au JDD - Sarah Saldmann, avocate au barreau de Paris Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, PPC revient sur une intervention qui l'a profondément marqué lors du RAISE Summit 2025 : celle d'Eric Schmidt, ex-CEO de Google et co-auteur de Genesis avec Henry Kissinger. Il y parle sans détour : des agents IA qui transforment les workflows humains, du risque d'une domination géopolitique chinoise via l'open source, et de ce moment où la super-intelligence produira des vérités que plus aucun humain ne pourra comprendre.Avec gravité, Schmidt rappelle aussi les erreurs de timing des géants de la tech et alerte : dans cette course, la vitesse est une condition de survie. En creux, une question vertigineuse : que reste-t-il à gouverner quand tout s'automatise ?Pour suivre les actualités de ce podcast, abonnez-vous gratuitement à la newsletter écrite avec amour et garantie sans spam https://bonjourppc.substack.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
POUR COMMANDER MON LIVRE : Sur Amazon : https://amzn.to/3ZMm4CY Sur Fnac.com : https://tidd.ly/4dWJZ8OExtrait de l'épisode INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - Deux dangers dont on ne parle pas assezCet épisode sera publié sur YouTube et en podcast vendredi prochain le 8 aoûtIl est d'ores et déjà disponible en intégralité sur ma page Patreon : https://www.patreon.com/posts/135142805/---Envie d'aller plus loin ? Rejoignez-moi sur Patreon pour accéder à tout mon contenu supplémentaire.
Tout au long de l'été, on vous propose de (re) découvrir les épisodes les plus marquants de Trench Tech.Dans cet épisode, nous avons l'honneur d'accueillir Sasha Luccioni, une experte mondialement reconnue dans le domaine de l'intelligence artificielle et de l'environnement. Sasha partage ses précieuses perspectives sur l'impact écologique de l'iA en se basant sur la recherche.Rejoignez-nous pour une conversation enrichissante qui éclaire les défis et les opportunités de l'IA dans la lutte contre le changement climatique.
À l'occasion du championnat du monde de Paddle Moloka'i 2 O'ahu à Hawaï, l'entreprise française DotVision a expérimenté un système inédit : un suivi GPS en temps réel des participants combiné à une intelligence artificielle capable de générer automatiquement des commentaires de course. Les Charles Biétry et Nelson Montfort du futur seront-ils des IA ? La startup française DotVision, spécialisée dans le suivi d'épreuves outdoor, innove avec un système de commentaires en direct, grâce à un module IA baptisé justement... Nelson. Grâce aux nombreuses données — collectées à l'aide de balises GPS ou des smartphones — l'entreprise a diffusé pour la première fois, le 27 juillet 2025, des informations en temps réel permettent non seulement d'assurer la sécurité, mais aussi d'enrichir l'expérience des spectateurs.L'idée ? Fournir une narration en direct, contextualisée, réactive, voire interactive. À terme, les spectateurs pourront interroger le module pour connaître la position de leur athlète préféré. Si l'IA n'est pas encore capable d'égaler l'œil expert d'un commentateur humain, elle ouvre la voie à une couverture automatisée des petites courses, là où les moyens sont souvent limités.-----------
Alors que je suis toujours à Beyrouth, ce nouvel épisode du Debrief Transat avec Bruno Guglielminetti est l'occasion d'explorer comment l'intelligence artificielle s'installe… même là où on ne l'attend pas. Au Liban, malgré un contexte politique et économique tendu, des initiatives locales voient le jour pour démocratiser l'IA, sensibiliser les jeunes pousses, et tenter de freiner la fuite des cerveaux. Une conférence baptisée AI and Lebanon témoigne de cette effervescence.On revient aussi sur l'explosion des usages de ChatGPT et des agents IA personnalisés. Je partage mes tests très concrets avec le nouvel AI Agent de ChatGPT, capable de passer des commandes sur Uber Eats ou d'analyser mon emploi du temps. Un aperçu du futur de l'assistance numérique.Nous parlons aussi de Grok, l'IA d'Elon Musk, qui se décline désormais en avatars destinés aux enfants — une initiative controversée qui pose des questions éthiques. Enfin, focus sur le AI Act européen qui entre en vigueur en août : une nouvelle phase de régulation qui pourrait marquer un tournant dans l'innovation en Europe.Enfin, nous évoquons les sommaires de nos podcasts hebdo respectifs.-----------
Dans cet épisode de Connected Mate, PPC vous propose un débrief d'une conférence du RAISE Summit 2025, avec Tao Zhang, cofondateur de Manus AI, interviewé par Henri Delahaye, coorganisateur du sommet.Tao Zhang ne cherche pas à impressionner. Il partage. Il raconte comment, chez Manus, l'IA devient stratège, comment elle surprend même ses créateurs. Il ne prophétise pas sur l'AGI – il la banalise presque, à sa façon. Il parle de ce moment fascinant où l'IA révèle des usages que nous, humains, n'imaginions pas.Henri Delahaye, en face, joue un rôle de révélateur. Il pousse Tao Zhang dans ses retranchements, fait émerger des intuitions. Résultat : une conversation rare, honnête, qui m'a personnellement fait réfléchir à la manière dont on construit aujourd'hui avec l'IA, et surtout, à comment on apprend à apprendre différemment.Un épisode pour toutes celles et ceux qui veulent comprendre, vraiment, où en est l'IA aujourd'hui.Pour suivre les actualités de ce podcast, abonnez-vous gratuitement à la newsletter écrite avec amour et garantie sans spam https://bonjourppc.substack.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si l'intelligence artificielle du futur s'inspirait directement du cerveau humain ? Bruno Maisonnier, fondateur d'AnotherBrain et pionnier de la robotique (créateur de Nao et Pepper), présente sa vision d'une « IA organique » : une intelligence artificielle bio-inspirée, frugale en données, capable d'apprendre en temps réel et potentiellement dotée, à terme, de conscience.Rediffusion du 22/01/2025Alors que les modèles actuels comme les LLM atteignent leurs limites, Bruno Maisonnier propose une rupture : modéliser les mécanismes du cortex cérébral humain pour créer une IA nouvelle génération. Il s'appuie sur les travaux scientifiques sur les colonnes corticales et les comportements collectifs d'insectes sociaux pour développer un modèle plus économe, plus robuste et plus proche du fonctionnement biologique.Parmi les sujets abordés dans cet entretien :Pourquoi les LLM ne suffisent plus et ce que l'IA organique pourrait changer ;L'ambition d'AnotherBrain : créer une IA capable d'apprendre « comme un humain » avec peu de données ;Les limites actuelles de l'IA et la promesse d'une nouvelle approche multimodale et autonome ;Le lien entre robotique humanoïde et IA bio-inspirée ;Les enjeux de souveraineté technologique face aux géants américains ;Les promesses mais aussi les risques d'une intelligence artificielle réellement intelligente.-----------
Tout au long de l'été, on vous propose de (re) découvrir les épisodes les plus marquants de Trench Tech.Dans cet épisode, on vous propose une plongée dans l'univers de l'intelligence artificielle et de la créativité avec l'écrivain et cinéaste Alexandre Jardin.Découvrez comment l'IA peut devenir un outil pour amplifier notre créativité et révéler notre singularité. Alexandre partage sa vision unique d'une IA qui nous pousse à explorer notre psyché et à redéfinir notre rapport à l'art. Un épisode qui bouscule les idées reçues sur la technologie et l'innovation.
Stargate, Deepseek... Luc Julia met en garde contre les risques de dérives liées aux rêves de gigantisme des acteurs de l'IA. Il doute de l'avenir de la technologie des LLM.Rediffusion du 06/03/2025Luc Julia critique vivement le projet Stargate annoncé en janvier 2025 par Donald Trump (500 milliards pour des datas centers dédiés à l'IA), qu'il juge économiquement bancal et écologiquement irresponsable. Il dénonce des financements incertains, une consommation excessive de ressources et des promesses d'emplois exagérées. Pour lui, cette initiative illustre une fuite en avant technologique au détriment d'une IA plus frugale et durable. Concernant la nouvelle IA chinoise DeepSeek, présentée en février 2025, Luc y voit une avancée prometteuse vers une intelligence artificielle plus frugale et efficiente. Il salue son développement à moindre coût, mais reste prudent face aux soupçons de plagiat et au soutien potentiel de l'État chinois. Pour lui, DeepSeek pourrait rebattre les cartes du secteur, mais mérite une analyse approfondie.-----------
Si l'intelligence artificielle suscite autant d'espoir que de craintes, il y a un domaine dans lequel elle fait largement consensus, c'est celui de la santé. En particulier en radiologie. Reportage en Suède. Cette émission est une réédition estivale de nos programmes IA et santé En Suède, chaque année, environ 8 000 femmes sont touchées par le cancer du sein. Il est crucial pour leur survie que la maladie soit prise de vitesse et détectée le plus tôt possible. À Stockholm, l'Hôpital Capio St Göran a acquis une grande popularité : il est le tout premier au monde à avoir utilisé l'intelligence artificielle pour le dépistage du cancer du sein, et les résultats sont probants. Reportage, Ottilia Ferey. Les métiers de l'interprétariat et de la traduction sont-ils menacés par l'intelligence artificielle ? Les logiciels de traitement du langage existent depuis de nombreuses années, mais ils ont atteint un niveau de performance qui peut inquiéter les professionnels. À Genève dans les agences de l'ONU, les interprètes de conférence se demandent s'ils et elles seront un jour remplacé-es par des machines. Jérémie Lanche. Le choix musical de Vincent Théval : Deriya Yildirim et Group Cimcek, Achiyor. À Tirana, la nouvelle vie de la villa du dictateur L'Albanie, bientôt membre de l'Union européenne ? Le rapprochement se poursuit en tout cas avec ce pays profondément marqué par la dictature d'Enver Hoxha. Un sinistre demi-siècle dont l'exploration n'est pas terminée ; mais, signe que les choses évoluent, la villa du dictateur stalinien est aujourd'hui une résidence d'artistes. À Tirana, le reportage de Louis Seiller.
POUR COMMANDER MON LIVRE : Sur Amazon : https://amzn.to/3ZMm4CY Sur Fnac.com : https://tidd.ly/4dWJZ8OLes "épisodes retour" sont des épisodes courts dans lesquels je reviens, à chaud, sur mon dernier épisode. Vous obtenez ainsi un accès privilégié aux coulisses de la création. Ces épisodes sont normalement réservés à mes abonnés Patreon. Pour vous remercier de votre fidélité, je vous offre le dernier épisode retour consacré à "L'IA peut-elle remplacer le philosophe ?" Pour accéder à tous mes épisodes retour, c'est ici : https://www.patreon.com/leprecepteurpodcast---Envie d'aller plus loin ? Rejoignez-moi sur Patreon pour accéder à tout mon contenu supplémentaire.
Chaque jour, retrouvez le journal de 7h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, PPC nous embarque dans les coulisses du RAISE Summit 2025, un rendez-vous d'exception au Carrousel du Louvre, où l'intelligence artificielle s'est imposée pendant 2 jours. Pas de slides sur scène, mais des idées fortes et des visions tranchées.PPC a assisté à une table ronde passionnante avec des figures de proue de la tech :Olivier Pomel, CEO de Datadog,Naveen Rao, VP AI chez Databricks,Ross Mason, fondateur de MuleSoft,Andrey Khusid, CEO de Miro,Modérée par Mark Minevich de Mayfield.Ce qui en ressort ? L'entreprise IA n'est pas une simple mise à jour logicielle, c'est un changement de paradigme. On parle de confiance, de vitesse, de culture, et surtout d'un futur où les généralistes augmentés pourraient bien prendre le pouvoir.Dans cet épisode, PPC nous partage ses réflexions, ses doutes, et 4 extraits clés de cette conférence pour mieux comprendre la transition en cours. On y parle rythme d'adoption, résistance au changement, transformation des rôles et nouveaux rapports au travail.Bonne écoute !Pour suivre les actualités de ce podcast, abonnez-vous gratuitement à la newsletter écrite avec amour et garantie sans spam https://bonjourppc.substack.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Éric Scherer a longtemps eu des positions de vigie de l'écosystème médiatique et de ses évolutions. Il a notamment été directeur de la stratégie à l'Agence France-Presse (AFP) puis directeur du MédiaLab, chargé de l'innovation et de la prospective à France Télévisions. Il prend sa retraite et a accepté de revenir, au micro de L'atelier des médias, sur les révolutions des médias à l'ère numérique... et aux temps nouveaux de l'intelligence artificielle. Au début de cet entretien de plus d'une heure, Éric Scherer exprime son attachement à la profession de journaliste. « Je suis très très fier d'avoir cette carte de presse et de l'avoir eue sans discontinuité depuis depuis 40 ans, depuis juin 1985, quand je suis entré stagiaire à l'Agence France-Presse. » Puis il reprend la célèbre formule de Jacques Chirac : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Pour lui, ce fut un « sentiment assez pénible » de voir ses collègues et supérieurs ne pas vouloir anticiper les bouleversements du secteur des médias. Il décrit la situation actuelle avec le développement rapide de l'intelligence artificielle qui bouleverse tout. « Le numérique était finalement peu de choses à côté de ce qui est en train de se passer », assure-t-il. Éric a été le témoin privilégié de tournants majeurs, de l'échec du Japon à saisir la vague dématérialisée – malgré son avance électronique – ou encore l'explosion du web 2.0 aux États-Unis au milieu des années 2000. En France, Éric Scherer a lancé en 2007 le blog AFP Media Watch sur lequel il alertait les patrons de presse de la révolution en cours. Ils « disaient une chose : "Ça tiendra bien jusqu'à ma retraite." Je trouvais ça fondamentalement criminel, égoïste », se souvient-il. Il rapporte aussi l'arrogance d'un dirigeant de Google venu dire aux patrons de journaux français : « Vos contenus ne valent rien. Ils ne valent rien et ce sont des atomes dans un univers. Donc ne demandez pas d'argent. » Pour Éric Scherer, le journaliste est « extraordinaire[ment] conservateur », souvent trop la tête dans le guidon pour s'intéresser à l'économie de son secteur. Il illustre ce déni en donnant l'exemple de l'échec de la télévision à comprendre la transition vers le streaming. Il se désole que les réseaux sociaux, initialement perçus comme une « démocratisation » des outils de production, soient devenus des « déversoires de haine, des déversoires de complotisme, des déversoires de fake news, sans contrôle ». Aujourd'hui, l'heure est à l'intelligence artificielle. « Le numérique était une blague à côté de ce qui est en train d'arriver », avertit Éric Scherer. Face au « pillage » des contenus par les entreprises d'IA – souvent sans compensation –, l'UER (Union européenne de radio-télévision, ou EBU), dont il a présidé le comité News, a formulé cinq grandes demandes aux plateformes : la permission (demander l'accord pour utiliser les contenus), la compensation (rémunération), l'intégrité (protection de la source et de la marque), le pluralisme (diversité des informations traitées) et l'aide à la lutte contre la désinformation. Il reste optimiste sur le rôle des journalistes, même si les défis sont immenses. « Pour le coup, je suis assez convaincu que l'IA ne va pas remplacer les journalistes. En revanche, un journaliste qui sait utiliser l'IA, qui en est familier, va remplacer un journaliste qui ne le sait pas et celui qui ne veut pas s'y mettre est cuit, à mon sens. » Fraîchement retraité, Éric Scherer poursuit une vie d'« explorateur », souhaitant voyager – à Taïwan, notamment – et mettre derrière lui la veille effrénée du secteur des médias.
Souvenez-vous, une recherche sur Google, c'était il n'y a pas si longtemps. Aujourd'hui, combien de personnes passent par l'intelligence artificielle de ChatGPT pour faire cette démarche. Et le phénomène ne devrait cesser de progresser. Avec les conséquences à la fois éthiques et écologiques que cela engendre. Notre question ce soir : est-ce que l'intelligence artificielle va remplacer le web ? Comment lutter, est-ce qu'il est encore possible de lutter, ou est-ce que le combat est déjà perdu ?
Souvenez-vous, une recherche sur Google, c'était il n'y a pas si longtemps. Aujourd'hui, combien de personnes passent par l'intelligence artificielle de ChatGPT pour faire cette démarche. Et le phénomène ne devrait cesser de progresser. Avec les conséquences à la fois éthiques et écologiques que cela engendre. Notre question ce soir : est-ce que l'intelligence artificielle va remplacer le web ? Comment lutter, est-ce qu'il est encore possible de lutter, ou est-ce que le combat est déjà perdu ?
Les fournisseurs d'électricité américains demandent 29 milliards de dollars d'augmentation tarifaire pour 2025. En cause : la hausse spectaculaire de la consommation énergétique des data centers alimentant l'intelligence artificielle. Une inflation énergétique qui pèse lourdement sur les foyers américains. Décryptage. La consommation d'électricité aux États-Unis connaît une explosion sans précédent. En ligne de mire, les infrastructures alimentant l'intelligence artificielle, comme les célèbres modèles de langage de type ChatGPT. Selon PowerLines, une organisation défendant l'accessibilité énergétique, la demande des fournisseurs d'électricité pour le premier semestre 2025 atteint 29 milliards de dollars, soit une hausse de 142 % par rapport à l'an passé. Derrière ces chiffres vertigineux se cache une réalité technique : chaque question posée à une intelligence artificielle est traitée dans d'énormes centres de données, les data centers, qui consomment jusqu'à 10 fois plus d'électricité qu'une simple recherche Google. Ces centres, déjà responsables d'une consommation équivalente à celle de la France sur un an, pourraient doubler leur demande d'ici à 2030. Les États-Unis concentrent à eux seuls la moitié de cette croissance énergétique mondiale. Les consommateurs paient la facture des géants de la tech Cette explosion de la demande n'est pas sans conséquences pour les ménages américains. Le réseau PJM, le plus grand du pays, a vu ses coûts augmenter de 9,4 milliards de dollars en un an, imputables aux data centers. Résultat : 67 millions d'Américains ont vu leur facture d'électricité grimper de 20 à 30 %. Mais pourquoi est-ce que ce ne sont pas les géants du numérique – Amazon, Google, Meta, Microsoft – qui absorbent ces coûts ? En réalité, les contrats entre fournisseurs et entreprises technologiques sont souvent négociés dans l'opacité, hors du cadre de la régulation publique. Pour attirer ces entreprises, certains États offrent même des avantages considérables, laissant les consommateurs lambdas assumer une large part de la facture – sans même en être informés. À lire aussiIntelligence artificielle: les data centers consommeront bientôt autant d'énergie que le Japon Face à la crise, quelques États tentent de réagir Certaines autorités locales commencent à prendre des mesures. C'est le cas de l'Ohio, qui oblige désormais les data centers à payer 85 % de leur consommation estimée, même s'ils utilisent moins d'énergie. Une tentative de rééquilibrage face à une situation sociale préoccupante : près de 80 millions d'Américains rencontrent des difficultés à payer leurs factures énergétiques, au point de devoir renoncer à se nourrir ou se soigner. Alors que l'inflation énergétique pourrait atteindre 15 à 40 % dans les années à venir, le défi pour les régulateurs américains est de taille : trouver un équilibre entre attractivité économique et protection des citoyens. Car si l'intelligence artificielle transforme le monde, son coût énergétique, lui, est bien réel — et déjà très lourd pour des millions d'Américains. À lire aussiEn quoi les data centers sont-ils des gouffres écologiques?
POUR COMMANDER MON LIVRE : Sur Amazon : https://amzn.to/3ZMm4CY Sur Fnac.com : https://tidd.ly/4dWJZ8ODepuis quelques années, l'intelligence artificielle progresse de manière exponentielle, à tel point que certains pensent qu'elle sera bientôt capable de remplacer l'être humain dans la plupart des tâches intellectuelles, y compris en philosophie. Et vous, croyez-vous cela possible ? Éléments de réflexion dans cet épisode.---Envie d'aller plus loin ? Rejoignez-moi sur Patreon pour accéder à tout mon contenu supplémentaire.
Au Niger, 10 soldats nigériens ont été tués et quinze ont été blessés vendredi dans une double attaque de jihadistes présumés dans l'ouest du pays, près du Burkina Faso, a annoncé le ministre nigérien de la Défense, qui fait état de 41 assaillants tués.