Le podcast Happy Seine tend le micro aux entrepreneurs, artistes, sportifs de la Seine. 20 minutes pour comprendre ce qui les anime, leur passion pour le fleuve et comment ils ont fait pour connecter leurs valeurs avec le fleuve. Le podcast Happy Seine, c'est Ecouter, Inspirer et partager. Vous conn…
Arnaud Daniel est le directeur général adjoint des Bateaux Parisiens (BP) et Batobus, deux marques du groupe Sodexo. Pour le podcast Happy Seine, notre invité revient sur son parcours, le concept des BP et Batobus et sur la riche actualité qui entoure le fleuve. Pour commencer avec des chiffres, on dénombre 12 BP et huit Batobus. Avant la crise du Covid, pas moins de quatre millions de visiteurs venaient découvrir Paris à bord de l'un de ces bateaux. En ce qui concerne leurs activités, les BP proposent des croisières promenades et des croisières restauration pour faire découvrir Paris. Autour d'un repas ou en écoutant les commentaires d'un guide, les clients sillonnent la Capitale en profitant de la quiétude de l'eau. Bien entendu, aucun monument emblématique de Paris n'est oublié : Tour Eiffel, Louvre, Grand Palais, musée d'Orsay… Les Batobus, quant à eux, proposent de découvrir la Ville lumière autrement, en mixant tourisme pédestre et fluvial. Avec les Batobus, les clients sont libres de monter et descendre quand ils le souhaitent pour visiter un quartier de Paris, puis repartir en bateau jusqu'à la prochaine étape. Aller du jardin des Plantes aux Invalides sans avoir à prendre le métro, n'est-ce pas merveilleux ? Il suffit d'acheter son pass et hop, c'est parti ! Mais comment les BP et Batobus se sont adaptés aux confinements à répétition et à la guerre en Ukraine ? Quelles sont les perspectives pour la saison à venir ? Comment se préparer à accueillir les Jeux Olympiques 2024 sur la Seine ? Pour tout savoir, c'est par ici. Très belle écoute !
Christine Lavarde est sénateur pour les Hauts-de-Seine. Au cours de ce podcast, elle revient sur son parcours riche et varié. La plus jeune sénateur jamais élue est boulonnaise depuis l’enfance. Elle a toujours été très engagée dans des associations sportives et petit à petit, s’est lancée dans la politique. Simple adhérente au départ, elle est très vite devenue présidente d’un groupe de réflexion, puis conseillère municipale déléguée au sport de Boulogne-Billancourt en mars 2008. Quelques années plus tard, à peine âgée de 27 ans, elle est élue maire adjoint chargée des finances. C’est durant l’été 2017 que Christine Lavarde est désignée par la ville de Boulogne pour être la candidate des Hauts-de-Seine au Sénat. Elle est élue le 24 septembre 2017. Par ailleurs, notre invitée revient sur son attachement à la Seine. Ayant passé les premières années de sa vie Quai du 4 septembre à Boulogne, le fleuve fait partie à part entière de sa vie : « c’est un lieu avec lequel j’ai grandi » raconte-t-elle. Aujourd’hui, Christine Lavarde nous partage sa vision globale sur les projets en cours autour de la Seine. C’est un lieu très convoité avec l’installation de la Cité du Design à Sèvres, les Jeux Olympiques de Paris 2024 en préparation, les mobilités douces qui se développent de plus en plus… Alors, quels sont, concrètement, les projets à venir autour de la Seine ? Quelles sont les perspectives d’avenir pour les quais de Boulogne ? Quel rôle jouent le département qu’elle représente dans l’organisation des JO ? Comment articuler les intérêts de chacun autour de ce territoire si convoité ? Pour le savoir, c’est par ici !
Sophie Malherbe est le commandant divisionnaire fonctionnel et chef de service de la brigade fluviale de la préfecture de police de Paris. Au micro d’Happy Seine, notre invitée revient sur son parcours riche et varié au sein de cette institution. C’est tout d’abord en tant qu’inspecteur de police, il y a 27 ans, que Sophie Malherbe a commencé sa carrière. Puis, après un passage par l’état-major, elle a occupé le poste d’adjoint d’un chef de circonscription au commissariat des Hauts-de-Seine. Enfin, grâce à un passage au service RH, Sophie Malherbe a appris la gestion et le management d’officiers. Forte de cette expérience, elle a souhaité retourner dans un service plus opérationnel. C’est chose faite depuis septembre 2020, date à laquelle elle a eu l’opportunité de devenir chef de la brigade fluviale. Ce podcast est l’occasion pour le commandant de revenir sur l’histoire de cette dernière. On apprend ainsi qu’elle a été créée lors de l’exposition universelle de 1900, ce qui fait d’elle l’une des plus vieilles brigades de France. Elle a plusieurs missions, la principale étant d’assurer « la sécurité des biens et des personnes sur les différentes voies navigables et les plans d’eau du territoire national, mais également en milieu subaquatique (sous l’eau). Elle intervient aussi le long des berges », comme on peut le lire sur le site internet de la police nationale. Elle a également des compétences de police technique et scientifique et collabore fréquemment avec des services de police judiciaire dans le cadre d’affaires criminelles. Elle se différencie des autres brigades françaises par la diversité et la complémentarité de ses compétences. Au micro d’Happy Seine, Sophie Malherbe nous confie en quoi la Seine reste un milieu dangereux à plusieurs titres et comment se passent les missions de surveillance pour éviter les accidents. Quelles sont les principales causes d’intervention de la brigade ? Comment intègre-t-on ses rangs ? Comment agir en période de crue ? Le Covid a-t-il impacté ses activités ? Autant de questions auxquelles Sophie Malherbe a répondu avec passion. Pour tout savoir sur la brigade fluviale, c’est par ici. Très belle écoute !
Laurent Queige est le directeur de Welcome City Lab, une plateforme d’innovation dédiée au tourisme urbain, qui intègre le premier incubateur au monde consacré à ce secteur. A ce jour, c’est plus de 150 start-up qui ont pu bénéficier de l’aide de cet acteur majeur du paysage touristique. Au micro d’Happy Seine, notre invité revient sur son parcours. Il explique comment et pourquoi il s’est lancé dans cette grande aventure, il y a maintenant 7 ans. Ayant toujours travaillé dans le tourisme, il s’est vite rendu compte que la génération des jeunes professionnels était davantage attirée par le monde de l’entrepreneuriat que par les grands groupes. Mais comment créer une entreprise dans un secteur qu’ils considèrent comme peu enclin aux innovations ? C’est en réponse aux demandes de ces jeunes qu’est née l’idée de créer un incubateur pour les aider à développer leurs projets. Welcome City Lab les accompagne sur plusieurs points notamment au démarrage, avec des programmes de coaching, sur l’aspect financier mais aussi en leur mettant des locaux à disposition. Par ailleurs, le tourisme est l’un des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire actuelle. Les chiffres le démontrent, mais contre toute attente, cette période est aussi très propice à l’innovation et la création d’entreprise. Alors quels sont les objectifs pour l’après Covid ? Combien de start-up souhaitent lancer des projets autour de la Seine ? Quels sont les enjeux touristiques pour Paris 2024 ? Pour le savoir, c’est par ici. Bonne écoute !
Evrard de la Hamayde est le cofondateur de Green River, une entreprise qui propose de faire découvrir Paris à bord de bateaux ponton, sorte de salons flottants pouvant accueillir jusqu’à 12 personnes. Ce type d’embarcations vient tout droit des Etats-Unis. Concrètement, il s’agit de grosses embarcations rectangulaires et plates qui permettent une navigation douce pour faire la fête, profiter du paysage parisien, s’amuser en famille, entre amis ou entre collègues. Au micro d’Happy Seine, Evrard revient sur son parcours. Finissant son stage de fin d’études, son tuteur lui propose de se lancer dans l’aventure de Green River. A ce moment-là, en 2012, la société ne possédait alors qu’un seul bateau ponton, amarré au port d’Ivry-sur-Seine. Aujourd’hui, l’entreprise en possède huit dans le cœur du XIIIe arrondissement de Paris. Green River mettant en avant son côté « vert », c’est la première société à faire flotter deux bateaux électro-solaires. Quelle est l’histoire de Green River ? Quels sont ses objectifs pour les années à venir ? Et comment l’entreprise fait-elle face à la crise liée au Covid ? Pour le savoir, c’est par ici !
Christine Bravo, animatrice TV et chroniqueuse radio a décidé de s’éloigner des projecteurs pour devenir entrepreneuse sur la Seine. Mais comment la star des Grosses têtes est-elle passée des plateaux de télévision à une péniche sur le fleuve ? Au micro d’Happy Seine, elle nous livre son témoignage et partage avec nous son expérience singulière. Depuis quelques mois maintenant, elle a créé « Frou-Frou, sous les jupons de la Seine ». Partant du constat qu’aucun projet culturel et historique n’était créé sur le fleuve parisien, Christine Bravo a décidé de transformer le bateau qu’elle venait d’acheter en musée flottant. A l’image de « Sous les jupons de l’histoire », l’émission qu’elle a animé pendant cinq ans sur Chérie 25, elle fait intervenir des experts de renom qui revisitent « l’histoire par le biais d’anecdotes cocasses et surprenantes », peut-on lire sur son site internet. Au cours de croisière à thème, le spectateur est invité à voir la ville autrement : en suivant les pas de Napoléon, en retraçant l’histoire des rois de France ou encore en explorant Paris à travers ses odeurs. Ce projet a très vite attiré le public de l’émission mais plus largement tous les habitants de la capitale et les touristes friands de connaître les dessous de l’histoire de Paris et de la Seine. Mais avec la crise sanitaire actuelle, comment gérer une activité qui vient à peine de se lancer ? Et quelles sont les perspectives pour les mois à venir ? Pour le savoir, c’est par ici. Très bonne écoute !
Olivier Jamey, président de la Communauté Portuaire de Paris (CPP), nous avait déjà fait l’honneur de venir au micro d’Happy Seine en octobre 2018. Aujourd’hui, nous le rencontrons à nouveau pour faire un état des lieux détaillé du monde de la Seine après la période de confinement. A quel point a-t-il été impacté par la crise du Coronavirus ? Comment fait-il pour se relever ? Comment la CPP s'organise-t-elle pour être solidaire des acteurs en difficulté ? Olivier Jamey nous apprend que les activités économiques sur le fleuve enregistrent, sans surprise, une baisse d’activité colossale. Le tourisme, les loisirs et l’évènementiel étant les plus impactés. Malgré la situation alarmante, quelques lueurs d’espoir sont à entrevoir. D’abord, la crise sanitaire a permis de booster la transition écologique. Elle a offert un recul nécessaire pour se rendre compte qu’il fallait changer ses habitudes, notamment sur la Seine. Ensuite, on a vu émerger la volonté, pour les acteurs exerçant sur le fleuve, de se rapprocher davantage de la population parisienne. Cela passe, notamment, par une mise en avant de la culture. Quelles sont les perspectives pour cet hiver avec les inconnues sanitaires ? Comment envisage-t-on les temps forts de ces prochaines années sur la Seine, loin du Covid ? Et quel est le bilan de ces deux dernières années ? Pour le savoir, c’est par ici. Très bonne écoute !
Nicolas Couderc est le cofondateur de Marin d’eau douce, société de location de bateaux électriques sans permis fondée en 2014. Avec son ami d’enfance, Olivier Doin, ils ont quitté leur emploi – le premier était conseiller en stratégie et financement pour les entreprises et le second responsable d’une chaîne de restaurants – pour vivre de leur passion : la navigation et les bateaux. Partant du constat que la Seine était sous exploitée, avec seulement deux offres, celle du tourisme de masse et celle, plus élitiste, des bateaux de particuliers, ils ont voulu proposer aux Parisiens et aux touristes une expérience unique : celle de conduire soi-même un bateau. Ainsi, on peut en profiter, en France, sur cinq canaux (Lille, Strasbourg, Meaux et Paris) et sur la Seine (à Melun). Pour les amateurs de châteaux, il est aussi possible de faire un tour dans une des barques Marin d’eau douce sur l’étang aux Carpes à Fontainebleau. Profiter de l’eau et de la ville autrement, avec une mobilité douce, sans bruit et sans pollution, tel serait le credo de cette entreprise de location de bateaux. Au micro d’Happy Seine, Nicolas Couderc explique comment la société a grandi et comment l’image de marque s’est développée rapidement, preuve qu’il y avait une réelle demande de la part des Parisiens et des touristes. On apprend également comment l’entreprise sensibilise ses passagers à la protection de l’eau. Equipés d’épuisettes, ils sont invités à joindre l’utile à l’agréable en ramassant les déchets qu’ils rencontrent sur leur passage. Algues et poissons ont d’ailleurs réinvesti largement les lieux depuis. Nicolas Couderc revient sur les projets de développement de Marin d’eau douce. Quelles seront les prochaines étapes ? Enfin, avec la crise du Coronavirus, il nous a semblé évident de questionner notre invité sur les conséquences de cette pandémie sur son entreprise. Comment a-t-il géré le confinement et la fermeture de Marin d’eau douce ? Quelles sont les perspectives pour la saison d’été avec toutes les nouvelles mesures à prendre en compte ? Pour le savoir, c’est par ici. Très bonne écoute !
Ricardo Esteban est le fondateur de Petit Bain, un équipement culturel flottant qui a vu le jour en 2005. Au micro d’Happy Seine, il explique le parcours associatif qu’il a eu au cours de ces 25 dernières années et la façon dont la Seine s’est façonnée tout au long de celui-ci. D'abord avec ses débuts à la Guinguette Pirate dans les années 90. Puis, son ascension avec le Bateau Phare, l’un des premiers lieux d’expression de la musique électronique. « Du jour au lendemain, on était devenu le lieu le plus branché de la capitale », confie-t-il. À la suite de cette période d’effervescence, Ricardo décide de retourner auprès de la Guinguette Pirate avec, notamment, la création d’un festival : le Festival Sous la Plage. Il n'est jamais loin de l'eau et voyage de Saint-Malo à Rotterdam, en passant par Dunkerque : il suit le courant musical et marin. Puis, il décide en 2005 de créer une structure coopérative d’intérêt collectif : Petit Bain. Il souhaitait avec ce projet, construire un lieu de rencontres économiques, sociales et solidaires. Au cours du podcast, il nous apprend que son équipe est composée de 20 personnes l’hiver et de 35 à 40 personnes durant la saison estivale. Petit Bain c’est plus de 250 concerts par an et de nombreuses actions culturelles et événements qui créent du lien sur la Seine pouvant rassembler près de 650 personnes. « Petit Bain c’est un lieu qui cherche toujours à pousser ses murs. » ajoute-t-il. En 2020, comment gère-t-il, avec ses équipes, la crise liée au Covid-19 ? Quels sont les moyens mis en place afin de continuer à faire vivre Petit Bain malgré cette situation inédite ? Comment remercie-t-il les corps de métier au front de cette pandémie ? Il répond à notre micro à toutes ces problématiques, pour tout savoir, c'est par ici. Très belle écoute !
La Seine se mobilise dans la lutte contre le Coronavirus. Il y a quelques mois, Happy Seine tendait le micro à Alexandre Planquette, président de Navy Classic, l’un des derniers chantiers navals de France. Implanté à Asnières-sur-Seine, Navy Classic a pour vocation la restauration des « bateaux de caractère », l’équivalent des voitures de collection. Bien que sa mission reste la même, c’est dans un tout autre domaine que Navy Classic s’illustre en ce moment : celui de la fabrication de surblouses. Alexandre Planquette et son équipe ont, en effet, répondu à l’appel lancé par la préfecture des Hauts-de-Seine et de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat des Hauts-de-Seine. Dans ce contexte de crise sanitaire due au Coronavirus, le chantier naval a décidé d’offrir ses services pour aider le personnel soignant en lançant l’opération : « les couturières solidaires des Hauts-de-Seine ». Montée en lien avec le personnel soignant et les chefs de services des urgences de différents hôpitaux de Paris, ce projet a pour but de créer une chaîne d’entraide entre, d’un côté, les coutiers et couturières du département, et de l’autre, le personnel soignant qui manque d’équipement. En jouant le rôle d’intermédiaire, Navy Classic a réussi à réunir 15 000 m2 de tissu venu de Belgique pour créer des surblouses. Toutes les communes des Hauts-de-Seine sont invitées à participer à l’opération. Un rouleau de 500 mètres de long est distribué à chaque ville qui répartit ensuite le tissu aux amateurs et professionnels de la couture qui souhaitent aider. Le processus de fabrication, le règlement concernant les conditions et règles sanitaires à respecter ainsi que des patrons sont mis à disposition de chaque bénévole pour l’aider au mieux dans sa tâche. Une fois cousues, les surblouses seront distribuées dans les hôpitaux et les EHPAD. Comment participer à l’opération « les coutières solidaires des Hauts-de-Seine ? Comment récupérer le tissu ? Où déposer les surblouses ? Toutes les réponses avec Alexandre Planquette. Bonne écoute !
Sacha Kleynjans et Séverin Seux sont ingénieurs. Avec l’aide de deux autres amis, ils ont créé Guppy, une start up née en mai 2019. Touchés par la question écologique et constatant que la Seine était très polluée, ils ont décidé de développer une entreprise visant à nettoyer le fleuve parisien, de manière professionnelle. En d’autres termes, ils travaillent, non pas avec des bénévoles, mais avec des professionnels du secteur, comme des hommes-grenouilles ou des entreprises spécialisées dans le recyclage des gros déchets. Et des déchets, justement, il y en a beaucoup. Des mégots de cigarette aux vélos, en passant par les canettes, les trottinettes, les voitures et l’électroménager, une chose est sûre : la Seine regorge de trésors pour le moins déroutants. Mais Sacha Kleynjans et Séverin Seux gardent le sourire et confient au micro d’Happy Seine : « un déchet ramassé, c’est toujours ça de moins dans la Seine ». Et la start up Guppy ne s’arrête pas là. Voulant véhiculer une énergie positive, elle a vocation à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux, étroitement liés à la Seine. On apprend également aux côtés de nos invités que dépolluer la Seine n’est pas chose aisée et qu’il ne faut pas s’y aventurer seul. Ils nous expliquent par exemple les risques liés à la pêche à l’aimant. Quelle est leur vision de l’écologie ? Quels sont leurs axes de communication majeurs pour sensibiliser la jeunesse à la protection de l'environnement ? Et les Jeux Olympiques 2024 dans tout ça ? Pour tout savoir, c’est par ici. Très bonne écoute !
Clotilde Gilbert est la fondatrice de Wake Up Café, une association de réinsertion des détenus qui a vu le jour en 2014. Pendant sept ans, cette mère de six enfants a été aumônier de prison à Nanterre. Là-bas, elle a pris conscience que la question de la réinsertion était primordiale. Après de nombreuses rencontres qui l’ont marquée, elle a décidé de se lancer dans ce projet associatif. Au micro d’Happy Seine, Clotilde Gilbert nous apprend que c’est sur une péniche, à Issy-les-Moulineaux, que Wake Up Café est née. « On a été très bien accueillis par la Seine », confie-t-elle. L’entraide est le maître-mot pour les habitants du fleuve qui ont été là pour aider l’association à voir le jour. Par la suite, on apprend que bénévoles et ex-détenus ont dû quitter le fleuve pour rejoindre la terre ferme, à Boulogne-Billancourt. Mais comme « l’eau a un effet apaisant », selon Clotilde Gilbert, l’association redéménage, direction : l’ancienne péniche de Thalassa, près de la Statue de la Liberté. Pour la mère de famille et les « Wakeurs » (les ex-détenus) c’est l'explosion de joie. Les projets fourmillent : pisciculture, jardin potager, ouverture d’un restaurant sur les quais et d’un jardin d’enfants… L’idée est d’en faire un lieu d’accueil et de rencontres. Au cours du podcast, on apprend également que 80 bénévoles ont rejoint l’aventure Wake Up Café et qu’en 2019, 102 personnes ont été accompagnées. Wake Up Café est reconnue dans le milieu de la justice pour son travail pédagogique efficace : moins de 10% de récidives contre 60%* sans l’aide de l’association. Comment fonctionne concrètement Wake Up Café ? Comment la Seine se met-elle au service de la réinsertion ? Pour tout savoir, c’est par ici. Très belle écoute ! *Dans les 5 ans qui suivent la sortie de prison
Alain Pichavant est le commissaire général du Salon Nautique de Paris (Nautic), qui a lieu cette année du 7 au 15 décembre 2019. Lors de son premier passage au micro d’Happy Seine l’année dernière, Bérengère et Alain étaient revenus sur la carrière de ce dernier dans la planche à voile, sur l’incroyable course de paddle qu’il a mise en place en marge du Nautic – et qui est la plus importante au monde – et enfin sur la première édition d’un hackathon, pendant le salon nautique 2018, sur le thème : comment inventer la base nautique des années 2030 ? Cette année, nous avons abordé un sujet qui prend de plus en plus de place dans la société : l’écologie. Ensemble, nous sommes donc revenus sur les innovations vertes qui seront à l’honneur lors de l’édition 2019 du Nautic. Nous avons également abordé le grand temps fort qui se profile autour de la Seine : les Jeux Olympiques 2024. Organisation, attente des cahiers des charges, choix des supports (pour la planche à voile ou les bateaux par exemple)… Alain Pichavant nous dévoile les coulisses de cet événement tant attendu. Enfin, nous revenons sur l’évolution des usages du fleuve et sur la manière dont on peut mettre la Seine encore plus en avant. L’un des moyens consiste à organiser des événements sur l’eau. A cette occasion, nous reparlons de la course de paddle que le commissaire général du Salon Nautique a mise en place depuis 2010. Pour fêter la 10e édition, c’est plus de 1 000 participants qui seront attendus, contre 100 la première année. Combien de visiteurs et d’exposants sont attendus au Salon Nautique 2019 ? Comment concilier nautisme et écologie ? Comment les industries du nautisme se mettent en ordre de marche pour être prêtes pour les JO ? Autant de questions auxquelles Alain Pichavant répond avec précision et passion. Pour tout savoir sur les coulisses du Salon Nautique et sur la manière dont la Seine est mise en avant par les acteurs du fleuve, c’est par ici. Très belle écoute !
Alexandre Planquette est un serial entrepreneur. Après avoir fondé, il y a 20 ans, l’association « Premiers de Cordée », parrainée par Kylian MBappé, il s’est lancé dans la création de sa propre entreprise : Navy Classic, née en 2013. Il s’agit de l'un des derniers chantiers navals de France, implanté à Asnières-sur-Seine. Avec Alexandre Planquette, nous revenons sur la grande histoire du motonautisme : les dates clés, les marques iconiques mais également les périodes de déclin et la renaissance du secteur, grâce à Navy Classic, entre autres. Nous apprenons aussi comment on restaure des bateaux de caractères venus du monde entier. Vitrier, peintre, céramiste, charpentier de marine… De nombreux corps de métiers sont nécessaires pour remettre à flots ces véritables bijoux. Le fondateur de Navy Classic profite également du podcast Happy Seine pour donner quelques conseils sur l’achat d’un bateau. « Attention aux décors de spectacle », prévient Alexandre Planquette. Autrement dit : il ne faut pas se fier à l’apparence du bateau. En tant que serial entrepreneur digne de ce nom, il nous confie aussi les prochaines étapes de Navy Classic : extension du projet dans l’optique de créer un nouveau Navy Classic, excursions pour faire découvrir la Seine… Pour tout savoir sur les futurs projets de Navy Classic et la manière dont on restaure un bateau, c’est par ici. Très belle écoute !
Katarina Dear travaille dans le marketing pour un groupe de médias. En parallèle, elle a fondé Nature & Us, une association qui promeut la nature dans les villes. Tout a commencé en 2017, lorsqu’elle répond à un appel lancé par Anne Hidalgo et la présidente de C40-Cities qui invitait les Parisiennes à candidater pour devenir « des héroïnes du climat ». Katarina Dear présente alors un projet de radeaux végétalisés sur la Seine et en mai, il est lauréat au Budget participatif 2017. Comment monter un tel projet ? Comment faire adhérer la population à ce projet ? Pour le podcast Happy Seine, la jeune femme raconte les coulisses d’un tel événement. Et grâce à cette victoire, la mairie de Paris lui a alloué la somme de 20 000 euros pour que ces radeaux voient le jour. Elle a pu être « mentorée » par Célia Blauel, adjointe à la Mairie de Paris en charge de l’Environnement, du Développement durable, de l’Eau, de la Politique des canaux et du Plan Climat. Ensemble, et avec tous les Parisiens qui ont soutenu son projet, elles ont fait apparaître le premier radeau écolo qui flotte sur le canal Saint Martin depuis février 2019. A quoi ressemble un radeau végétalisé ? Comment est-il conçu ? Comment permet-il de préserver l’écosystème du fleuve ? Pour tout savoir sur la naissance de ce radeau, c’est par ici. Très belle écoute !
Claude Simon est une femme de 90 ans, pionnière de la Seine. Pour le podcast Happy Seine, elle nous raconte comment, ayant travaillé dans le milieu industriel (elle était dans l’automobile et avait une entreprise de convoyeur), elle a « atterri » par hasard sur la Seine, grâce à une histoire politique. De fil en aiguille, elle a monté une compagnie de bateaux aux pieds de la Seine, les Bateaux de Paris. La solidarité des usagers de la Seine lui a permis d’apprendre le métier et de s’acclimater au bateau, ce moyen de transport et de loisirs tout nouveau pour elle. Avec nous, Claude Simon raconte comment elle en est venue à développer le concept de bateaux-croisières. Nous avons également demandé à notre invitée d’où lui venait sa fibre entrepreneuriale. Pour nous répondre, Claude Simon fait un saut dans le temps et revient sur son enfance difficile dans les quartiers d’Alfortville, qui lui a permis de se forger un credo : viser plus haut. Elle parle de sa jeunesse aux côtés des Arméniens ayant fui le génocide, des valeurs qu’elle a apprises à leurs côtés, notamment la joie de vivre. Quel était le profil type d’un touriste sur la Seine dans les années 70-80 ? Comment perçoit-elle l’entrepreneuriat sur la Seine aujourd’hui ? Quel regard pose-t-elle sur les innovations autour du fleuve ? Autant de questions auxquelles Claude Simon répond avec joie et passion. Pour tout savoir sur la naissance des Bateaux de Paris et les anecdotes de Claude Simon, c’est par ici. Très belle écoute !
Manuela Morgaine est artiste pluridisciplinaire. Tantôt réalisatrice, tantôt auteure, tantôt artiste contemporaine qui créé des installations de glace, notre invitée touche à tout. Avec Happy Seine, Manuela Morgaine revient sur sa nouvelle vie sur la Seine. Depuis 2015, elle a quitté son appartement parisien pour une péniche dans le Bois de Boulogne. Véritable passage de la terre à la mer, elle a le sentiment de se déplacer dans une quatrième dimension. « La Seine est une planète en soi, un monde parallèle », nous dit-elle. Nous avons aussi demandé à Manuela Morgaine de nous raconter l’un de ses exploits, celui d’avoir créé, avec quatre autres personnes, le premier livre insubmersible. De la lecture dans son bain quand elle était plus jeune, aux livres gonflés par l’eau de mer quand elle se reposait sur les plages de Méditerranée, elle développe les différentes étapes qui ont permis d’aboutir à ce beau projet : créer un livre minéral. Fait à base de feuille de pierre (ne contenant pas d’eau et pas de papier) et de colle qui résiste à l’eau, ce livre insubmersible a pu être présenté au Salon du Livre 2019. Une joie pour Manuela Morgaine qui nous raconte comment le public a accueilli cette innovation. Comment protéger davantage le fleuve ? Quels conseils donner à ceux qui souhaitent se lancer et innover ? Comment a été créé le livre insubmersible ? Où se le procurer ? Autant de questions auxquelles Manuela Morgaine répond avec joie et passion. Pour tout savoir la vie sur la Seine et la création du livre insubmersible, c’est par ici. Très belle écoute !
Nicolas Mouyon est le directeur de l’agence Paris Seine-Ports de Paris, un établissement public dont la principale mission est de développer le trafic fluvial en Île-de-France. L’agence Ports de Paris constitue, avec celles des ports du Havre et de Rouen, un groupement d’intérêt économique (GIE) dénommé HAROPA, créé en 2012. Le GIE HAROPA est une entité à part entière qui permet aux trois ports de mettre en commun leurs fonctions les plus importantes dans la compétition internationale qui les oppose aux ports d’Europe du Nord. Habile manœuvre puisque cela permet à HAROPA d’être le premier port pour le commerce extérieur de la France. Dans ce podcast, Nicolas Mouyon nous raconte comment il s’est hissé à ce poste à seulement 34 ans, comment il couvre les enjeux liés à son poste, quelles sont les activités que gèrent Ports de Paris et, plus largement, HAROPA. Nous avons aussi demandé à Nicolas Mouyon de nous décrire les évolutions du trafic fluvial, dans un contexte où la Seine reprend petit à petit une place plus importante dans la vie (professionnelle et personnelle) des Franciliens. Enfin, nous avons parlé du prochain grand temps fort autour de la Seine, à savoir les Jeux Olympiques de 2024. Pour Happy Seine, Nicolas Mouyon dévoile les enjeux et les contraintes liés à l’organisation des épreuves qui se dérouleront sur le fleuve, à savoir la nage en eau libre et le triathlon. Comment les ports de France sont-ils administrés ? Quelles sont les avancées en matière de transport fluvial ? Quels seront les aménagements du fleuve pour les JO ? Pour tout savoir, c’est par ici ! Très belle écoute !
Jérôme Callais est bouquiniste et président de l’association culturelle des bouquinistes de Paris depuis sept ans. Happy Seine revient sur le parcours de Jérôme, depuis l’achat de son premier livre à 8 ans jusqu’à son arrivée sur les quais de Seine en tant que bouquiniste, il y a maintenant 28 ans. Cet ancien musicien a troqué ses partitions pour les livres, dont il a été toujours été friand. Il s’est installé quai de Conti, dans le VIe arrondissement de Paris. Là-bas, il y croise des touristes venus de l’autre bout du monde pour voir les fameux bouquinistes ou encore des Parisiens passionnés de littérature. Avec Jérôme, nous revenons plus en détails sur la journée type d’un bouquiniste et sur la manière dont ce métier subsiste aujourd’hui, notamment grâce aux initiatives de la mairie de Paris et l’inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco, décidée il y a peu. Nous revenons également (et évidemment) sur le lien unique qui unie la Seine aux bouquinistes. Le fleuve de la capitale est « une bibliothèque à ciel ouvert, unique au monde » comme le rappelle Jérôme Callais. En tant que voisin permanent de la Seine, quelles évolutions constate-t-il ? Quel est son rapport avec le fleuve ? Quelles subtilités cela amène-t-il ? Autant de questions auxquelles Jérôme répond avec joie et passion. Pour tout savoir sur les bouquinistes parisiens, c’est par ici ! Très belle écoute !
Michel Luquet est président de l’association CN19 (Club Nautique du 19e), le troisième club de glisse nautique d’Ile-de-France. Ce dernier propose de vivre un moment atypique et hors du temps, entre le pont de Saint-Cloud et celui de Suresnes. Happy Seine revient sur le parcours de Michel, sur sa rencontre insolite avec le fleuve et la manière dont il a commencé à aborder les sports nautiques. Avec Michel, nous revenons aussi plus en détails sur les prémices de son association, CN19. L’histoire démarre en 1981 avec une bande de Parisiens passionnés qui décide de faire du bateau sur la Seine, à Fontainebleau. Un vieux zodiac puis un petit bateau en bois, et maintenant du matériel de haute qualité, voilà comment ce groupe est devenu une association faisant partie intégrante du paysage fluvial. Comment Michel Luquet a investi un formidable terrain de jeu sur la Seine ? Comment cohabitent les skieurs nautiques avec les péniches et les pêcheurs ? Peut-on faire de la glisse même si on est débutant ? Autant de questions auxquelles répond Michel Luquet en toute sincérité. Pour tout savoir sur le ski nautique et sa pratique sur la Seine, c’est par ici ! Très belle écoute !
Isabelle Backouche est historienne et directrice d’études à l’EHESS. En 1995, elle fait sa thèse sur Paris et la Seine. C’est ainsi qu’elle va apprendre à connaître ce fleuve emblématique, à l’apprécier, jusqu’à publier Paris au fil de la Seine, aux éditions Les Carnets des Guides Bleus. Elle propose également une « balade sonore » à écouter sur gensdelaseine.com. Plongez tout droit dans le Paris du XVIIIe siècle. Avec Isabelle, nous revenons sur les évolutions de la Seine et les relations qu’entretenaient les Parisiens avec le fleuve. Nous avons demandé à notre invitée de nous raconter une journée type d’un habitant du XVIIIe siècle. Elle nous raconte la vie des blanchisseuses qui ont côtoyé la Seine jusqu’en 1944. Nous avons aussi demandé à Isabelle Backouche de nous parler de la construction des voies sur berges, de la manière dont cela à transformer la relation entre les Parisiens et la Seine. Enfin, nous revenons sur les initiatives qui pourraient être entreprises pour faire du fleuve un nouvel espace de grandeur, d’ouverture et d’entreprenariat.
Je suis très heureuse d'accueillir pour ce podcast Happy Seine Valérie Huvé. Valérie Huvé est la fondatrice de River Coach, entreprise dont le but est d'expliquer, de renseigner et d'accompagner ceux qui souhaitent habiter sur une péniche ou un bateau-logement sur la Seine. Nous revenons avec elle sur cet état d'esprit si particulier au fleuve, sur les particularités liées à l'achat d'une péniche. Avec Valérie nous évoquons également la variété des espaces de vie sur l'eau, en fonction du lieu. Elle nous livre les conseils et les choses auxquelles il faut absolument penser avant d'acheter une péniche. Une conversation qui permettra à chacun de fermer les yeux et de s'imaginer vivre sur l'eau. Au programme, soleil couchant et cygnes gentiment envahissants ! Et maintenant, place au podcast avec Valérie Huvé. Je vous souhaite une très belle écoute !
Olivier Jamey est le président de la Communauté Portuaire de Paris (CPP), une association créée en 2015 et qui regroupe les opérateurs économiques du fleuve dans le but de porter des projets communs et de dialoguer d’une seule voix avec les institutions. Il nous raconte les raisons qui l’ont poussé à devenir un entrepreneur et l’un des acteurs principaux de la Seine. Avec Olivier, nous revenons sur ces premiers projets : un service de bateaux électriques transportant plus de 500 000 personnes par an, son restaurant sur la Seine, La Passerelle, ou encore sa contribution à l’implantation du Rosa Bonheur à Asnières. Nous avons aussi demandé à Olivier Jamey de nous détailler le projet olympique concernant la Seine. Cette dernière a été vendue comme étant l’épine dorsale du projet, les acteurs de la Seine sont donc au premier plan. Dans ce cadre, il nous raconte sa vision de la Seine dans la perspective des Jeux Olympiques 2024, il nous explique tous les aménagements qui sont prévus, ce que cela va changer pour les usagers du fleuve et toutes les nouvelles opportunités qui s’offriront aux franciliens ainsi qu’aux touristes. Pour terminer ce podcast, Olivier Jamey revient sur son attachement certain à la Seine et explique pourquoi il faut préserver la dynamique d’entreprenariat sur l’eau. « Il y a un esprit de liberté sur ce fleuve qu’il faut maintenir », martèle cet entrepreneur passionné par son métier et par ce terrain de jeu atypique, attachant et qui laisse la place aux innovations.
Alain Pichavant est le commissaire général du Nautic. Il nous raconte comment il a commencé sa carrière dans la planche à voile et l’opportunité qui lui a permis de rencontrer les équipes du salon Nautic, il y a plus de 20 ans. Avec Alain, nous revenons sur cet événement annuel qui rassemble plus de 200 000 visiteurs et 820 exposants. Et puis, nous avons demandé à Alain Pichavant de nous raconter l’incroyable course de paddle qu’il a mis en place, en marge du Nautic. C’est la 9ème édition et cette course mythique, début décembre est devenue la plus grande course de paddle au monde. L’occasion de revenir sur les freins qu’il a fallu lever pour créer ce rendez-vous.