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Mon invité pour cet épisode est un aventurier pas comme les autres. Willy Minec a effectué du 23 novembre au 8 décembre 2024 une expérience historique singulière : Traverser le Gévaudan et le Languedoc en plein hiver, sur les 270 km d'une trace historique et dans les conditions les plus proches de celles du 13ème siècle, sur le chemin de pèlerinage de Saint Guilhem le Désert.Ce que ça signifie, c'est qu'il s'est déplacé, s'est nourri, s'est orienté, bref, qu'il a vécu exactement comme l'aurait fait le personnage fictif mais bien réaliste qu'il incarnait, Guillaume Coutel, en l'an 1271.Un épisode qui ravira en particulier les passionnés d'Histoire et de Moyen-Âge !Pour suivre Willy c'est par ici
Depuis près de deux siècles, les Parisiens passent devant l'obélisque de la place de la Concorde sans prêter attention aux mystérieux hiéroglyphes gravés à son sommet. Et pourtant, un fragment de l'histoire de l'Égypte antique y sommeillait, à plus de 20 mètres de hauteur, resté invisible aux regards et incompris des savants… jusqu'à aujourd'hui. Grâce aux nouvelles technologies et au travail méticuleux d'un égyptologue français, ce message crypté vient d'être déchiffré, révélant un pan oublié du symbolisme royal égyptien.Un monument prestigieux au cœur de ParisL'obélisque de la Concorde, érigé en 1836, est un cadeau du vice-roi d'Égypte Méhémet Ali à la France. Il provient du temple de Louxor, et date du XIIIe siècle av. J.-C., sous le règne de Ramsès II. Haut de 23 mètres, il est couvert de hiéroglyphes vantant la gloire du pharaon. Mais en haut de l'obélisque, difficilement lisibles depuis le sol, certains signes avaient jusque-là échappé à l'interprétation.Un message resté invisible pendant près de 200 ansC'est Jean-François Delorme, égyptologue et spécialiste des textes religieux du Nouvel Empire, qui a récemment attiré l'attention de la communauté scientifique sur une séquence de hiéroglyphes atypique au sommet du monolithe. Grâce à l'usage de drones équipés de caméras à haute résolution, il a pu photographier en détail les inscriptions situées sur les parties les plus inaccessibles du monument.Ce qu'il découvre alors dépasse les formules classiques de glorification du pharaon. Il s'agit d'une formule magique de protection, adressée aux dieux Rê et Amon, censée préserver à jamais la mémoire du roi et sceller l'unité symbolique entre le ciel et la terre. Ce type de texte, rarement placé si haut, pourrait avoir eu une valeur rituelle spécifique : être le premier message lu par le soleil à l'aube.Une symbolique cosmique oubliéeSelon Delorme, cette prière gravée à plus de 20 mètres du sol aurait été volontairement dissimulée à la vue humaine pour ne s'adresser qu'aux dieux. L'obélisque, qui symbolisait déjà un rayon de soleil pétrifié, devient alors un canal entre le monde des hommes et celui des divinités solaires. Une dimension sacrée que les Français du XIXe siècle, fascinés par l'esthétique de l'Égypte, n'avaient pas pleinement comprise.Une redécouverte qui relie Paris à ThèbesCette découverte redonne à l'obélisque de la Concorde une profondeur religieuse et cosmique oubliée depuis des millénaires. Elle illustre à quel point l'Égypte ancienne continue de révéler ses secrets, même au cœur d'une capitale moderne. Un message sacré, longtemps muet, vient enfin de retrouver sa voix… en plein centre de Paris. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le chardon est l'un des symboles les plus anciens et emblématiques de l'Écosse. On le retrouve sur les pièces de monnaie, les insignes militaires, les passeports britanniques (pour la partie écossaise), et même dans les armoiries royales. Mais pourquoi une plante épineuse, sauvage et modeste est-elle devenue le symbole d'un peuple aussi fier que les Écossais ? Pour le comprendre, il faut plonger dans l'histoire, la légende et la symbolique.Une légende tenaceL'origine la plus fréquemment évoquée est une légende médiévale qui aurait eu lieu au XIIIe siècle, lors des invasions vikings. Selon cette histoire, un groupe de soldats nordiques tenta une attaque nocturne sur un camp écossais, afin de profiter de l'effet de surprise. Pour se faire discrets, les envahisseurs ôtèrent leurs chaussures. Malheureusement pour eux, l'un des hommes marcha sur un chardon et poussa un cri de douleur, alertant les Écossais endormis. Grâce à cela, les défenseurs purent repousser l'attaque. En signe de gratitude, le chardon fut adopté comme emblème national.Bien qu'aucune preuve historique ne confirme cette version, elle illustre parfaitement les qualités que les Écossais aiment s'attribuer : vigilance, courage, et capacité à se défendre farouchement, même avec des moyens simples.Un symbole de résistanceAu-delà de la légende, le choix du chardon comme symbole est profondément symbolique. Cette plante, courante dans les landes écossaises, pousse dans des conditions difficiles, sur des sols pauvres et exposés. Elle incarne la résilience et la fierté d'un peuple qui a su résister à de nombreuses tentatives de domination : par les Anglais, les Vikings, ou encore les Romains.Ses épines sont également une métaphore de l'hostilité envers l'envahisseur : beau de loin, mais dangereux de près. Le message est clair : « Ne me touche pas sans en payer le prix ».Une reconnaissance officielleLe chardon apparaît pour la première fois comme symbole royal écossais sous le règne du roi Jacques III, au XVe siècle. Il orne alors certaines pièces de monnaie. Mais c'est au XVIe siècle que le symbole gagne en prestige, avec la création, en 1540, de l'Ordre du Chardon (Order of the Thistle), une distinction honorifique écossaise toujours active aujourd'hui. Cet ordre, l'un des plus anciens et prestigieux du Royaume-Uni, souligne l'importance du chardon dans l'identité nationale écossaise.En résuméLe chardon est bien plus qu'une plante : il est le symbole vivant de l'âme écossaise, à la fois robuste, fier et indomptable. Son adoption comme emblème repose à la fois sur une légende populaire, une forte symbolique de défense et une reconnaissance royale ancienne. Une plante modeste, certes, mais au cœur de l'identité d'un peuple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Si je vous parle de suaire, vous allez certainement penser au suaire de Turin qui est l'un des plus célèbres d'entre eux. Sa première apparition dans les sources remonte au Moyen Âge. Et à cette époque, il y en avait beaucoup des suaires, en plus de tous les autres types de reliques, et ça peut soulever plein de questions passionnantes ! Alors pour les découvrir, j'ai eu le plaisir de recevoir dans un nouvel entretien historique Nicolas Sarzeaud, qui est docteur en histoire médiévale, et un spécialiste des reliques et des images à la fin du Moyen Âge ! On a parlé ensemble de reliques, de suaires, bien sûr de celui de Turin, mais pas que ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour aller plus loin : ➜ La page de Nicolas sur le site de la Villa Medici : https://villamedici.it/resident/nicolas-sarzeaud/➜ Son livre Les Suaires du Christ en Occident : https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/20629/Les-Suaires-du-Christ-en-Occident
Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------À la fin du Xe siècle, des colons vikings venus d'Islande, menés par Érik le Rouge, s'installent sur la côte sud-ouest du Groenland. Pendant plusieurs siècles, ils y vivent, élèvent du bétail, bâtissent des églises, commercent avec l'Europe… puis, au XVe siècle, ils disparaissent. Mais pourquoi ? Pourquoi ces colonies scandinaves ont-elles été abandonnées ?Plusieurs facteurs, combinés, expliquent ce retrait.D'abord, le climat. Au moment de l'installation des Vikings, l'Atlantique Nord connaît un réchauffement appelé l'optimum climatique médiéval. Les températures sont relativement clémentes, permettant la culture de l'orge et l'élevage de vaches et de moutons. Mais à partir du XIIIe siècle, le climat change. Un épisode plus froid et humide s'installe : c'est le début du petit âge glaciaire. Les hivers deviennent plus longs, les mers se couvrent de glace, et les pâturages disparaissent sous le pergélisol. Les rendements agricoles chutent, et la population commence à souffrir de malnutrition.Ensuite, l'isolement croissant. Le Groenland viking dépendait des échanges avec la Norvège pour obtenir du fer, du bois, du goudron et d'autres produits essentiels. Or, au XIVe siècle, les expéditions deviennent plus rares, en partie à cause du refroidissement des mers, mais aussi à cause de crises politiques et économiques en Europe. La peste noire, qui frappe le continent à partir de 1347, affaiblit davantage les réseaux commerciaux.Le commerce du morse joue également un rôle. Les Vikings exportaient de l'ivoire de morse vers l'Europe, où il était très recherché pour la sculpture. Mais à partir du XIIIe siècle, l'ivoire africain devient plus accessible et moins cher. Le produit vedette des Groenlandais perd de sa valeur, affaiblissant l'économie locale.La rigidité culturelle a aussi pesé. Les colons groenlandais ont tenté de reproduire leur mode de vie européen dans un environnement beaucoup plus rude. Ils ont préféré garder leurs habitudes d'élevage plutôt que de s'adapter à un régime plus marin, comme le faisaient les Inuits, pourtant bien mieux adaptés à l'environnement local. Il n'y a aucune trace d'assimilation ni de coopération durable entre Vikings et Inuits.Finalement, les dernières traces écrites datent du début des années 1400. Les églises sont abandonnées, les maisons vides, les ossements montrent des signes de famine.En somme, le départ des Vikings du Groenland n'est pas dû à une seule cause spectaculaire, mais à une lente agonie, faite de climat de plus en plus rude, d'isolement économique, de rigidité culturelle… et peut-être, d'un dernier bateau qui n'est jamais revenu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans l'histoire mongole, peu de figures féminines sont aussi fascinantes que Khutulun. Cette princesse guerrière du XIIIe siècle, nièce de Kubilai Khan et fille du puissant Kaidu Khan, était célèbre pour sa bravoure, son talent exceptionnel au combat et surtout… son exigence unique en matière de mariage : pour obtenir sa main, un prétendant devait la vaincre à la lutte.Une guerrière hors du communKhutulun n'était pas une princesse ordinaire. Née vers 1260 dans un empire mongol en pleine expansion, elle grandit dans un contexte où les femmes aristocrates avaient un rôle actif dans la société et parfois même dans la guerre. Fille préférée de Kaidu Khan, un chef influent de la lignée de Gengis Khan, elle reçut un entraînement militaire rigoureux et s'illustra très jeune par sa force physique et ses talents de stratège.Lors des batailles, Khutulun était redoutable : on raconte qu'elle se jetait dans la mêlée, capturant elle-même ses ennemis. Sa réputation de guerrière surpassait celle de nombreux hommes de son époque. Mais c'est surtout par sa maîtrise de la lutte mongole, un sport traditionnel, qu'elle marqua l'histoire.Un défi unique pour les prétendantsSelon les récits, Khutulun refusait de se marier, malgré les pressions de sa famille et des chefs mongols. Mais pour apaiser les attentes, elle posa une condition radicale : elle n'épouserait que celui qui réussirait à la vaincre à la lutte. Chaque prétendant devait miser 100 chevaux avant de l'affronter ; s'il perdait, elle conservait les bêtes.Aucun homme ne parvenant à la battre, Khutulun accumula des milliers de chevaux, constituant ainsi un troupeau impressionnant. Cette exigence ne relevait pas seulement d'un caprice, mais d'une affirmation de son indépendance et de sa supériorité physique, dans une société où la force déterminait souvent le pouvoir.Une fin mystérieuseFace aux rumeurs grandissantes et aux intrigues politiques, Khutulun aurait fini par se marier, mais pas par défaite. Certains récits disent qu'elle choisit un guerrier de son camp, d'autres qu'elle mourut au combat.Son histoire inspira Marco Polo, qui la mentionna dans ses écrits, et plus tard des œuvres modernes, notamment en tant que source d'inspiration pour la princesse Turandot dans l'opéra de Puccini. Khutulun demeure aujourd'hui une figure emblématique de la puissance féminine dans l'histoire mongole. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:19:36 - En cuisine avec Franck Daumas - À Balazuc, village classé en Ardèche, Stéphanie et Jean-Christophe ont créé "Le Bec Faim de Manon et Valentina", une épicerie fine nichée dans une cave du XIIIe siècle. Produits du terroir, desserts maison et terrasse gourmande en font un lieu authentique à découvrir...
Deux-cent-neuvième numéro de Chemins d'histoire, quatorzième numéro de la sixième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le samedi 1er février 2025 Thème : Bois, climat et sociétés en Alaska au Moyen Age Invitée : Juliette Taïeb, docteure de l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne, autrice d'une thèse primée en 2024 par la chancellerie de l'université de Paris, thèse soutenue en 2023 et intitulée Variations climatiques et sociétés dans le Nord-ouest de l'Alaska (XIe-XIIIe s. de notre ère).Apports des approches dendrochronologiques, dendroclimatiques et dendroisotopiques.
Chantal Delsol, dans « Insurrection des particularités » (Cerf) raconte la mutation des sociétés occidentales : l'universel supplanté par les particularités, les grands principes par les revendications communautaires, la raison par la dictature des sentiments et des passions. La pensée commune ne promeut plus que l'essor de l'ego, de la subjectivité et de la quotidienneté comme ultime épopée, explique la philosophe. Sur le plan géopolitique, l'empire de l'Occident laisse place au déploiement triomphal des particularités nationales. Ayant perdu le noyau qui l'avait auparavant structuré, le monde se fragmente et voit se multiplier discordes et conflits. Jean de Saint-Cheron, dans « Vie et mort d'une résistante mystique » chez Grasset, propose un portrait et une fine réflexion sur Yvonne-Aimée de Malestroit, au civil Yvonne Beauvais. L'écrivain catholique explore et commente ce paradoxe d'une femme héroïque depuis son enfance, exemple de dévouement charitable aux pauvres et d'humilité, résistante couverte de médailles, bâtisseuse de clinique et de tout un Ordre, et pourtant ignorée des chrétiens d'aujourd'hui. C'est qu'elle avait le défaut d'être mystique : son entourage lui attribuait des phénomènes extraordinaires, incompréhensibles (stigmates, visions, bilocations...), comme dans les récits du Moyen Âge. Or le surnaturel fait peur : il sent le soufre, le mensonge ou la folie. Qui était-elle vraiment, se demande l'auteur ? Une illuminée ? Une affabulatrice prétendant avoir rencontré Adolf Hitler pour se faire briller ? Ou une vraie sainte, victime de misogynie et de jalousie, que firent finalement souffrir les grâces stupéfiantes qu'elle avait reçues ? La réponse est moins simple qu'on pourrait le croire, quel que soit le camp dans lequel on se place, sceptique ou admirateur. Si ces deux textes forts vous ont troublé, inquiété, voici la meilleure des médecines : Isolde Cambournac vous propose « Heureux comme Dieu ! Le bonheur selon saint Thomas d'Aquin » publié chez DDB. Quels que soient notre foi, nos origines culturelles, notre milieu social, dit la théologienne de Fribourg. Nous recherchons tous le bonheur, mais comment le définir précisément et surtout comment l'obtenir ? Les réponses à ces questions sont moins évidentes qu'il n'y paraît. D'où la nécessité de faire appel au guide préféré d'Isolde Cambournac, saint Thomas d'Aquin. Un religieux dominicain du XIIIe siècle reste-t-il pertinent ? Sans nul doute. Avec sérieux et légèreté, l'auteure nous donne des clés de discernement pour distinguer les faux des vrais bonheurs et quelques ingrédients pour parvenir à être heureux... comme Dieu, source et fin ultime du bonheur.
Pour la première fois de son histoire, le Louvre accueille à Paris une exposition sur la mode. L'événement "Objets d'art, objets de mode" marie haute couture et chefs-d'œuvre d'art classique Le parcours se déploie sur 9000 mètres carrés, avec une centaine de silhouettes et d'accessoires marquants des plus grands créateurs du monde. Les vêtements de luxe exposés ont été sélectionnés entre les années 1960 et 2025.La célèbre institution parisienne déroule son tapis rouge à la mode et on le doit à Olivier Gabet, directeur des objets d'art du musée et commissaire de cette exposition.Objectif: faire dialoguer haute couture et œuvres d'art classiques du Louvre. C'est, par exemple, un ensemble Chanel de 2019, brodé de plumes d'autruche inspiré par une commode XIIIe siècle ou encore l'exubérance du XIXe siècle qui éclate avec les robes rouges flamboyantes du styliste Britannique John Galliano, dignes d'un bal impérial. L'apothéose glamour est partout et surtout dans la Salle des Armures ou les robes en "métal" spectaculaires de Paco Rabanne ou de Balenciaga impressionnent.Parmi la nouvelle génération de designers, le prodige Duro Olowo. Le couturier nigérian basé a Londres sort le grand jeu. Ses pièces stylées et intemporelles qui voyagent dans le temps, mélangent références culturelles africaines et occidentales.. Louvre couture. Objets d'art, objets de mode, exposition unique à voir au plus grand musée du monde jusqu'au 21 juillet 2025 L'exposition Louvre couture. Objets d'art, objets de mode est à voir jusqu'au 21 juillet 2025.
Pour la première fois de son histoire, le Louvre accueille à Paris une exposition sur la mode. L'événement "Objets d'art, objets de mode" marie haute couture et chefs-d'œuvre d'art classique Le parcours se déploie sur 9000 mètres carrés, avec une centaine de silhouettes et d'accessoires marquants des plus grands créateurs du monde. Les vêtements de luxe exposés ont été sélectionnés entre les années 1960 et 2025.La célèbre institution parisienne déroule son tapis rouge à la mode et on le doit à Olivier Gabet, directeur des objets d'art du musée et commissaire de cette exposition.Objectif: faire dialoguer haute couture et œuvres d'art classiques du Louvre. C'est, par exemple, un ensemble Chanel de 2019, brodé de plumes d'autruche inspiré par une commode XIIIe siècle ou encore l'exubérance du XIXe siècle qui éclate avec les robes rouges flamboyantes du styliste Britannique John Galliano, dignes d'un bal impérial. L'apothéose glamour est partout et surtout dans la Salle des Armures ou les robes en "métal" spectaculaires de Paco Rabanne ou de Balenciaga impressionnent.Parmi la nouvelle génération de designers, le prodige Duro Olowo. Le couturier nigérian basé a Londres sort le grand jeu. Ses pièces stylées et intemporelles qui voyagent dans le temps, mélangent références culturelles africaines et occidentales.. Louvre couture. Objets d'art, objets de mode, exposition unique à voir au plus grand musée du monde jusqu'au 21 juillet 2025 L'exposition Louvre couture. Objets d'art, objets de mode est à voir jusqu'au 21 juillet 2025.
C dans l'air du 23 janvier 2025 - Paris/ Alger : les "influenceurs"... et la criseEn pleines tensions entre la France et l'Algérie, le ministre de l'Intérieur continue d'occuper le terrain. Monté en première ligne depuis plusieurs semaines sur le dossier, Bruno Retailleau a ainsi annoncé mercredi sur X l'arrestation d'un nouvel influenceur algérien qui "appelait à commettre des actes violents sur le territoire français sur TikTok". Dans la foulée, Beauvau a précisé que cette nouvelle interpellation a eu lieu dans le XIIIe arrondissement de Paris, avant de se faire recadrer par le parquet de Paris. "À ce stade, rien n'est retenu contre la personne concernée, qui doit en outre suivre des soins. Elle n'est à cette heure pas en garde à vue", a expliqué le ministère public qui pris soin de rappeler à Bruno Retailleau que "seule l'autorité judiciaire est légitime à communiquer sur une affaire judiciaire en cours, et qu'une personne qui n'est pas jugée est présumée innocente", dénonçant une "fuite prématurée".Dans son message, Bruno Retailleau avait appelé à "ne rien laisser passer". Une formule qu'il avait déjà employée le 16 janvier dernier, après l'annonce de l'arrestation d'un autre influenceur algérien : Mahdi B. Ce dernier avait été interpellé trois jours plus tôt, après un signalement à la plateforme Pharos. Le ministre disait là aussi que Mahdi B "vantait, en langue arabe, de vouloir commettre des actions violentes sur le sol français". Depuis, l'influenceur a été condamné à huit mois de prison et écroué. Au total, dans un contexte de fortes tensions entre Paris et Alger, notamment autour des dossiers du Sahara occidental et de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal, au moins sept influenceurs algériens font désormais l'objet de signalements pour des appels à la haine sur TikTok. Parmi eux, le parcours de "Doualemn" - Boualem N. de son vrai nom - a été particulièrement médiatisé. Interpellé le 5 janvier à Montpellier, après que le maire de la ville et le préfet de l'Hérault ont signalé à la justice la publication sur TikTok d'une de ses vidéos, dans laquelle il appelait à la violence contre un manifestant algérien anti-régime, cet agent d'entretien de 59, père de deux enfants, avait été expulsé le 9 janvier en Algérie, où il a été refusé. De retour en France le soir même, placé en centre de rétention administrative (CRA), il doit être jugé le 24 février pour "provocation publique à commettre un crime". Bruno Retailleau avait affirmé qu'en le renvoyant vers Paris, l'Algérie avait cherché à "humilier la France". De son côté, l'Algérie avait rejeté les accusations françaises "d'escalade" et "d'humiliation", en invoquant une "campagne de désinformation" contre Alger. Depuis le ministre de l'Intérieur a multiplié les déclarations dans les médias. Cette semaine il a accordé un long entretien à L'Express dans lequel il plaide pour dépassionner la relation, tout en défendant aussitôt "puisque la manière douce n'a pas suffi", la remise en cause de l'accord franco-algérien de 68, relatif aux conditions d'entrée en France des ressortissants algériens, qu'il estime "datés et déséquilibrés", la fin des facilités de voyage pour les dignitaires et de l'accord pour les soins en France. Dans le même entretien, Bruno Retailleau est revenu sur la question coloniale, estimant que "nous devons retrouver un regard équilibré sur cette période". "La colonisation, c'est bien sûr des pages sombres qu'il faut dénoncer, et nous l'avons fait. Il y a eu aussi, je le dis, des apports et des liens qui se sont créés" a-t-il affirmé. Jugeant inadmissible la façon "de plus en plus agressive" dont l'Algérie traite notre pays, le ministre de l'Intérieur a révélé "n'avoir aucun interlocuteur institutionnel" en Algérie et n'avoir pas consulté les autorités algériennes avant de placer dans l'avion l'influenceur Doualem.Une interview qui a soulevé des interrogations et des critiques de la part des "ex" de la diplomatie française. Gérard Araud, ancien ambassadeur de la France aux Etats-Unis et en Israël, a tancé des "postures de matamore" étriquées : "Qu'il se taise ! Je sais qu'il satisfait ainsi une partie de son électorat mais qu'il pense à l'intérêt national. Ce n'est pas ainsi qu'on fait de la politique étrangère". L'ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin a critiqué de son côté la "surenchère" du ministre de l'Intérieur sur l'Algérie et l'a invité à ne pas céder à "la tentation du règlement de comptes" car "ce n'est jamais dans l'escalade qu'on règle les crises". "Il y a un malentendu depuis le départ du ministre de l'Intérieur qui veut régler des questions qui ne se règlent que par la diplomatie" a-t-il tranché."Chacun est libre d'exprimer ses opinions ou de formuler des propositions. Mais c'est bien au Quai d'Orsay et sous l'autorité du président de la République que se forge la politique étrangère de la France", a de son côté affirmé lundi sur RMC-BFMTV le ministre des Affaires étrangères. Jean-Noël Barrot s'est également dit prêt à se rendre à Alger, estimant que "ni la France ni l'Algérie n'avaient intérêt à ce que s'installe une tension durable" entre elles. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a également appelé mardi sur France Inter à "refonder la relation" actuellement très tendue entre l'Algérie et la France, en regrettant "les dérives actuelles du gouvernement algérien". Il a par ailleurs exprimé "la compassion, l'empathie et le soutien" de la France envers l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré depuis la mi-novembre en Algérie pour atteinte à la sûreté de l'Etat. Ce jeudi le Parlement européen a adopté une résolution exigeant la libération immédiate de l'auteur franco-algérien âgé de 75 ans. Alors quelle relation avec l'Algérie ? Pourquoi cette montée des tensions entre Paris et Alger ? Que sait-on de l'arrestation de Boualem Sansal et de ses conditions de détention ?Les experts :- HASNI ABIDI - Politologue - Directeur du CERMAM, Centre d'Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV , spécialiste des questions internationales- AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Stéphane Bern raconte Éléonore de Provence, une princesse du Moyen Âge choisie pour être l'épouse du roi d'Angleterre, Henri III, qui a quitté sa Provence natale pour embrasser son destin de reine de l'autre côté de la Manche… Quelle était la puissance du comté de Provence au XIIIe siècle ? Quel rôle Éléonore de Provence a-t-elle joué dans la consolidation des relations entre la France et l'Angleterre ? Quelle est sa place dans l'historiographie anglaise ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Amicie Pélissié du Rausas, historienne médiéviste. Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Pierre Cazalot. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteure du récit : Albane Le Conte. Journaliste : Armelle Thiberge.
Stéphane Bern raconte Éléonore de Provence, une princesse du Moyen Âge choisie pour être l'épouse du roi d'Angleterre, Henri III, qui a quitté sa Provence natale pour embrasser son destin de reine de l'autre côté de la Manche… Quelle était la puissance du comté de Provence au XIIIe siècle ? Quel rôle Éléonore de Provence a-t-elle joué dans la consolidation des relations entre la France et l'Angleterre ? Quelle est sa place dans l'historiographie anglaise ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Amicie Pélissié du Rausas, historienne médiéviste. Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Pierre Cazalot. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteure du récit : Albane Le Conte. Journaliste : Armelle Thiberge.
À la fin du XIIIe siècle, dans l'ancien Comté du Hainaut un étrange manuscrit écrit en ancien Wallon picard, Les Monstres des hommes, constitue la première tentative en français et en vers de chanter la diversité des formes humaines. Les peuples monstrueux ne sont pas seulement décrits, mais se voient attribuer des coutumes étrangement similaires à celles des occidentaux, présentant une remarquable proposition d'anthropologie spéculative. Ainsi, chaque monstre d'Orient, Amazones, Cyclopes, Ydriens, Anthropophages, trouve dans le manuscrit son équivalent dans la société occidentale, dont le texte fournit une critique radicale : non seulement tous les monstres sont des hommes, mais tous les hommes, même en Occident, même les plus beaux, nobles et pieux, sont des monstres. L'historien Pierre-Olivier Dittmar (EHESS) et l'historienne Maud Pérez-Simon (Univiversité Sorbonne Nouvelle/IUF), qui ont traduit et édité "Les Monstres des Hommes" aux éditions Honoré Champion, nous présente ce texte et ce manuscrits au style unique, qui questionne bien des représentations de l'occident médiéval. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Le reblochon, célèbre fromage savoyard, doit son nom et son histoire à une pratique clandestine bien particulière : la « re-blocha », qui signifie littéralement « traire à nouveau ». Cette pratique remonte au XIIIe siècle, une époque où les paysans de la région de Savoie étaient soumis à de lourdes taxes foncières imposées par les propriétaires terriens ou les seigneurs. Ces taxes étaient calculées sur la quantité de lait produit par leurs troupeaux. Pour réduire leur contribution, les paysans avaient recours à un stratagème ingénieux.Lors du passage des collecteurs, les paysans n'effectuaient qu'une traite partielle de leurs vaches, ne libérant qu'une partie du lait. Une fois les collecteurs partis, ils procédaient à une deuxième traite, plus légère, mais avec un lait particulièrement riche en matières grasses, puisque c'était le dernier lait de la traite. Ce lait, appelé « lait de reblochon », servait alors à la fabrication d'un fromage destiné à leur consommation personnelle ou à une revente discrète.Ce système astucieux transformait le reblochon en un fromage de contrebande. Sa production échappait non seulement aux taxes, mais elle se faisait également dans une certaine clandestinité pour éviter d'attirer l'attention des autorités. Cette économie parallèle a permis aux paysans de subsister malgré les pressions fiscales.Avec le temps, le reblochon a gagné en notoriété, non seulement pour son origine insolite mais aussi pour sa saveur unique, fruit de son processus de fabrication à base de lait cru riche et de son affinage dans des caves fraîches et humides. À partir du XXe siècle, le reblochon est sorti de l'ombre, devenant un produit reconnu et apprécié. En 1958, il a obtenu l'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC), renforçant son statut de patrimoine gastronomique savoyard.Ainsi, le reblochon raconte l'histoire d'une astuce paysanne face à l'oppression fiscale, tout en incarnant l'ingéniosité et la résilience des communautés montagnardes. Ce fromage, autrefois produit dans le secret, est aujourd'hui un symbole de la richesse culinaire française, célébré dans les plats traditionnels comme la tartiflette, mais aussi dans les tables gastronomiques du monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le reblochon, célèbre fromage savoyard, doit son nom et son histoire à une pratique clandestine bien particulière : la « re-blocha », qui signifie littéralement « traire à nouveau ». Cette pratique remonte au XIIIe siècle, une époque où les paysans de la région de Savoie étaient soumis à de lourdes taxes foncières imposées par les propriétaires terriens ou les seigneurs. Ces taxes étaient calculées sur la quantité de lait produit par leurs troupeaux. Pour réduire leur contribution, les paysans avaient recours à un stratagème ingénieux.Lors du passage des collecteurs, les paysans n'effectuaient qu'une traite partielle de leurs vaches, ne libérant qu'une partie du lait. Une fois les collecteurs partis, ils procédaient à une deuxième traite, plus légère, mais avec un lait particulièrement riche en matières grasses, puisque c'était le dernier lait de la traite. Ce lait, appelé « lait de reblochon », servait alors à la fabrication d'un fromage destiné à leur consommation personnelle ou à une revente discrète.Ce système astucieux transformait le reblochon en un fromage de contrebande. Sa production échappait non seulement aux taxes, mais elle se faisait également dans une certaine clandestinité pour éviter d'attirer l'attention des autorités. Cette économie parallèle a permis aux paysans de subsister malgré les pressions fiscales.Avec le temps, le reblochon a gagné en notoriété, non seulement pour son origine insolite mais aussi pour sa saveur unique, fruit de son processus de fabrication à base de lait cru riche et de son affinage dans des caves fraîches et humides. À partir du XXe siècle, le reblochon est sorti de l'ombre, devenant un produit reconnu et apprécié. En 1958, il a obtenu l'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC), renforçant son statut de patrimoine gastronomique savoyard.Ainsi, le reblochon raconte l'histoire d'une astuce paysanne face à l'oppression fiscale, tout en incarnant l'ingéniosité et la résilience des communautés montagnardes. Ce fromage, autrefois produit dans le secret, est aujourd'hui un symbole de la richesse culinaire française, célébré dans les plats traditionnels comme la tartiflette, mais aussi dans les tables gastronomiques du monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le gouvernement de Michel Barnier est renversé suite à un vote de censure à l'Assemblée Nationale, ouvrant la voie à la nomination d'un nouveau Premier ministre dans les prochaines heures.Le projet de budget 2025 est enterré avec la chute du gouvernement, nécessitant la mise en place rapide d'une loi de finances spéciale pour assurer la continuité des services publics.De nombreuses découvertes archéologiques ont été réalisées sous les ruines de Notre-Dame de Paris pendant les travaux de reconstruction, notamment la mise au jour de l'ancien Jubé du XIIIe siècle.Une journée de grève massive est prévue dans les services publics, avec jusqu'à 75% de grévistes attendus dans les écoles, malgré la chute du gouvernement et l'abandon des mesures contestées.Donald Trump sera présent samedi pour la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris, cinq ans après l'incendie qui a ravagé la cathédrale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
C'est une semaine judiciaire avec le procès du meurtrier de Victorine, celui de François Fillon, le réquisitoire dans celui des viols de Mazan. Les avocats sont sur le pont. L'occasion pour Florian Gazan de vous expliquer pourquoi les avocats portent une robe noire, qu'on appelle aussi une toge. Cette robe noire est née en même temps que le métier d'avocat en France, c'était au XIIIe siècle. En ce temps-là, la justice était divine donc ce sont les membres du clergé qui s'en occupaient. Et donc les premiers avocats furent des ecclésiastiques qui plaidaient donc en soutane... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
Virginie Girod raconte le règne du souverain Charles VI, qui sombra dans la folie.Aux XIIIe et XIVe siècles, les royaumes de France et d'Angleterre s'affrontent lors d'un long conflit qui prendra le nom de guerre de Cent Ans. Dans ce contexte, le roi de France, Charles VI (1380-1422) montre des signes de faiblesse en multipliant les crises de démence. Son mal empire après le tragique épisode du bal des Ardents, durant lequel il manque de perdre la vie dans un incendie. Dès lors, il alterne périodes de lucidité et de folie. Le roi étant dans l'incapacité de régner, une régence s'organise. Mais en 1420, celui que l'on surnommait le "Bien aimé" signe le traité de Troyes, déshéritant son propre fils, le futur Charles VII, au profit du roi d'Angleterre, manquant ainsi de rattacher la France au royaume d'outre-Manche. Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition du générique : Julien Tharaud- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie, ressources en ligne et sources :Françoise Autrand, Charles VI, la folie du roi, Fayard, 1986.Eugène-G Segers, "Charles VI le Fou soigné par la vitaminothérapie". In: Revue d'histoire de la pharmacie, 44ᵉ année, n°149, 1956 Jean Favier, "Histoire d'un déficit : les finances de Charles VI". In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1966, tome 124 Bernard Guenée, "Le vœu de Charles VI. Essai sur la dévotion des rois de France aux XIIIe et XIVe siècles". In: Journal des savants, 1996, n°1 Le bal des Ardents - Bnf 1420 - Le « honteux traité de Troyes » - Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon Chroniques du religieux de Saint-Denys contenant le règne de Charles V, de 1380 à 1422
Parmi les mythologies qui peuplent nos imaginaires, la mythologie nordique est des plus riches. Les recueils du XIIIe siècles, déroulent les naissances, les guerres et les hauts faits, des divinités et des royaumes. Leurs aventures ont nourri, des siècles durant, une vision commune du monde, pour la Suède, le Danemark, l'Islande ou encore la Norvège. Notre histoire se déroule entre deux de ces pays, sur l'île de Seeland. Cette île abrite aujourd'hui la capitale du Danemark, Copenhague. Mais elle est aussi si proche de la Suède qu'un pont les relie ! D'où vient donc cette île ? Et pourquoi la mer autour est-elle salée ? Nous trouverons la réponse dans les légendes… "Conte-moi l'aventure" est un podcast produit par Chérie FM À l'écriture : Marion Lemoine À l'interprétation : Léa des Garets À l'enregistrement, la réalisation et au mix : Cédric Le Doré et Adrien Le Blanc À l'édition : Anaïs Koopman À la production : Anne-Cécile Kirry
Charles Dantzig "Histoire littéraire des Français" (Bouquins)Voici cent trente-six écrits littéraires relatant la vie des Français du XIIIe siècle à nos jours. Leurs auteurs ? Des témoins directs, français ou étrangers, romanciers, poètes, mémorialistes, épistoliers, chanteurs, dessinateurs, jusqu'aux créateurs anonymes et si imaginatifs des slogans de Mai 68 et de Nuit debout, que seul un peuple littéraire pouvait engendrer.Ils montrent les Français en France et parfois hors de France, dans leur vie quotidienne autant que dans leurs grands moments historiques... Textes aussi célèbres que le " J'accuse... ! " de Zola ou raretés comme l'extravagant compte rendu de l'exfiltration du cadavre de Voltaire hors de Paris, ils ne sont pas que des récits. " La fiction commence où l'histoire ignore ", dit Charles Dantzig dans sa préface : des extraits de romans et des poèmes rappellent comment les Français ont vécu leurs bons moments et les moins bons, révoltes, révolutions, guerres, épidémies, émancipation des femmes et des gays, spectacles enchanteurs, apparitions de grands artistes, tant d'autres encore.Musique : Tumbalaïka – Extrait de notre album "Oyf der Tsung" Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les invité-e-s : Pierre-Olivier Dittmar, maitre de conférences à l'EHESS Maud Pérez-Simon, maîtresse de conférences à l'université Sorbonne nouvelle Le livre : Les monstres des hommes. Un inventaire critique de l'humanité au XIIIe s., Édition bilingue, avec ses enluminures, Paris, Honoré Champion, « Classiques Moyen âge », 2024. La discussion : Un texte quasi inconnu et inclassable (1:00) L'énigme des … Continue reading "351. Un renversant manuscrit médiéval, avec Pierre-Olivier Dittmar et Maud Pérez-Simon"
L'automne s'installe, apportant son lot de changements : feuilles colorées chutant des arbres, ciel grisonnant et températures en baisse. Les produits saisonniers évoluent, passant des tomates estivales aux courges et champignons automnaux. Débutant officiellement le 22 septembre, l'automne divise : certains l'adorent pour ses saveurs réconfortantes, d'autres regrettent les plaisirs de l'été. L'origine du mot "automne" est intrigante et révélatrice. Apparu en français au XIIIe siècle, le terme provient du latin "autumnus", probablement d'origine étrusque. Les anciens l'associaient au verbe "augere" signifiant "croître". Avant son adoption, on utilisait le mot "gain", évoquant le temps des récoltes. Paradoxalement, bien que l'automne soit aujourd'hui souvent lié au déclin, il représentait historiquement une période d'abondance agricole. C'est la saison des récoltes de nombreux fruits, légumes et des vendanges. Cette abondance était cruciale pour la survie hivernale des populations anciennes. Cette connexion entre l'automne et l'agriculture se retrouve dans diverses langues. En arabe, le terme fait référence à la période des récoltes dans les vergers. En japonais, une des origines possibles du mot évoque la notion de suffisance, en lien avec les moissons automnales. 2e expression : L'expression « raconter des salades » signifie dire des mensonges ou raconter des histoires peu crédibles en mélangeant des faits avec des éléments inventés. Son origine remonte au XIXe siècle en France et fait référence à l'idée de mélanger des ingrédients variés, tout comme on le fait dans une salade. Origine de l'expression : 1. Mélange d'éléments divers : Dans une salade, on mélange différents ingrédients sans ordre particulier. L'expression fait un parallèle entre ce mélange et la manière de raconter des histoires en y ajoutant divers éléments, vrais ou faux, de manière confuse et sans cohérence. 2. Association avec la tromperie : À l'époque, « salade » pouvait aussi désigner des mélanges trompeurs ou confus, et l'expression est ainsi devenue synonyme de raconter des histoires embrouillées et inventées, souvent pour duper ou divertir l'auditeur. 3. Évolution du langage populaire : Le terme « salade » a aussi été utilisé pour désigner des mensonges ou des propos farfelus, renforçant l'idée que celui qui « raconte des salades » manipule la vérité en y ajoutant des éléments invraisemblables, comme on assaisonne une salade. En résumé, l'expression « raconter des salades » s'est imposée dans le langage courant pour décrire le fait de dire des choses peu fiables ou fantaisistes, en jouant sur l'idée du mélange désordonné et trompeur.Il existe de nombreux synonymes pour cette expression. Outre le simple verbe "mentir", on peut utiliser "duper", "inventer", "fabuler", ou des locutions comme "bourrer le mou", "bourrer le crâne" ou "raconter des histoires". D'autres variantes incluent "raconter des craques", "raconter des sornettes", et la très populaire "raconter des bobards". Ces expressions colorées enrichissent la langue française, offrant des façons imagées et souvent humoristiques de décrire des comportements ou des situations du quotidien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qu'est-ce qu'une gargouille ?Une gargouille est une sculpture souvent en forme de créature fantastique ou d'animal, généralement placée sur les toits ou les corniches des églises et des cathédrales. Ce terme vient du latin "gurgulio" qui signifie gueule ou gorge. Leur fonction principale est de canaliser l'eau de pluie loin des murs de l'édifice, afin d'éviter l'érosion des pierres.Histoire des gargouillesLes gargouilles sont apparues dans l'architecture gothique au Moyen Âge, bien que des versions plus simples aient existé dans les civilisations anciennes. Mais elles ont véritablement vu le jour sur les façades de nos églises et cathédrales au XIIIe siècle. À cette époque, les sculpteurs réalisent qu'ils peuvent utiliser les gouttières de façon décorative et ainsi susciter la curiosité des passants. La gouttière, qui avait simplement pour fonction d'éloigner l'eau de pluie de la façade, devient un élément de décoration à part entière. Les gouttières se parent de visages de créatures fantastiques et effrayantes. Ici il faut distinguer gargouille et chimère. À la différence de la chimère, la gargouille n'a pas de référence directe dans la mythologie, même si elle ressemble à un dragon. La chimère elle, est issue de la mythologie grecque, elle a une tête de lion, un corps de chèvre et une queue de serpent. Toutes les gargouilles ne sont pas des chimères, mais certaines peuvent être conçues sous forme de chimères, ajoutant un élément artistique et symbolique à leur fonction pratique.Pourquoi des gargouilles sur les églises et cathédrales ?Outre leur fonction pratique de gestion des eaux de pluie, les gargouilles avaient aussi je vous l'ai dit un rôle symbolique et décoratif. Elles étaient censées représenter des créatures démoniaques ou des esprits malins, pour rappeler aux fidèles les dangers du péché et la nécessité de la protection divine. Et puis, ces gargouilles, en éloignant symboliquement les forces du mal, servaient également à protéger l'église, un lieu sacré, des influences extérieures négatives.En résumé, les gargouilles combinent utilité architecturale et symbolisme religieux, jouant un rôle à la fois pratique et spirituel dans l'architecture gothique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:25 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Qui sont les enseignants au Moyen Âge, entre le IXe et le XIIIe siècle, et comment travaillent-ils ? En quoi l'évolution de la figure de l'écolâtre conduit-elle à un renforcement du contrôle de l'Église sur l'enseignement, et même à un monopole ecclésiastique ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Thierry Kouamé Professeur d'histoire médiévale à l'Université de Franche-Comté ; Marie-Céline Isaïa Professeure d'histoire du Moyen Âge à l'Université Lyon 3
RediffusionNombre d'expressions sont devenues d'un usage courant, sans que nous en connaissions toujours l'origine. C'est le cas, par exemple, de l'expression « à brûle-pourpoint ».Quand quelqu'un, dans une réunion de famille, pose une question « à brûle-pourpoint », il le fait brusquement, sans que personne se soit attendu à une telle intervention de sa part.Cette expression évoque donc une réaction inopinée, qui provoque un sentiment de surprise chez l'interlocuteur. Elle a une origine militaire. En effet, elle fait référence à l'habitude qu'avaient certains combattants de tirer sur un adversaire très proche d'eux. Nous dirions aujourd'hui tirer « à bout portant ».Dans ce cas, un combattant risquait de brûler le pourpoint du soldat adverse. Il s'agissait d'une sorte de veste matelassée, qui couvrait le buste, depuis le cou jusqu'au-dessous de la ceinture.La poudre contenue dans les armes à feu de cette époque (soit entre le XIIIe et le XVIIe siècle environ) pouvait en effet laisser des traces de brûlure sur les vêtements. D'où l'expression "à brûle-pourpoint".Sans cérémonieSi vous n'aimez pas « mettre les petits plats dans les grands » (une autre expression dont il serait intéressant de connaître l 'origine ), vous allez recevoir vos amis « à la bonne franquette ». Autrement dit, sans cérémonie.La maîtresse de maison qui reçoit ainsi le fait donc en toute simplicité, sans sortir la vaisselle des grands jours ni élaborer un plan de table compliqué.L'expression serait construite à partir du mot « franc » qui, dans certains dialectes du nord de la France, voudrait dire « loyalement » ou « franchement ». On aurait d'abord dit « à la franquette », pour parler d'une personne agissant sans détours.On retrouve l'expression chez Marivaux par exemple et d'autres écrivains. Puis, on aurait rajouté à cette expression le mot « bonne », par contagion avec d'autres expressions, comme « à la bonne foi » par exemple.On aurait alors opposé les gens décontractés, qui recevaient « à la bonne franquette », des courtisans et de tous ceux qui, plus soucieux des usages, agissaient « à la française ». C'est surtout à partir du XIXe siècle que l'expression est utilisée dans son sens actuel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La loi salique était appliquée en France, et dans d'autres pays d'Europe, pour régler la succession au trône. Au départ, il s'agissait d'une sorte de code pénal, rédigé sans doute entre le IVe et le VIe siècle.Il est d'abord destiné aux Francs « saliens », l'un des nombreux peuples germaniques qui, à cette époque, se pressaient aux frontières de l'Empire romain. D'où son nom. Ce code se compose surtout d'une série de compositions pécuniaires.Ce sont des amendes destinées à punir des crimes. Leur montant dépend du rang et de la qualité de la victime. Ainsi, le meurtre d'un Romain entraînait le paiement d'une amende moins élevée que celui d'un Franc.Le but principal de ces règles était d'éviter les vengeances privées, qui fleurissaient durant cette époque, où la présence de l''État était défaillante.Une affaire de successionMais ce n'est pas pour cet aspect répressif que la loi salique est connue. Les légistes au service de la Couronne l'utilisèrent, au XIIIe siècle, pour modifier la succession au trône de France.Au début du XIIIe siècle, celle-ci pose en effet un problème délicat. En 1316, et pour la première fois depuis Hugues Capet, le Roi Louis X le Hutin meurt sans enfant mâle. La Couronne aurait dû passer à sa fille Jeanne, mais, comme sa mère, Marguerite deBourgogne, est convaincue d'adultère, l'enfant est écartée.La question se pose à nouveau en 1328, quand le dernier frère de Louis X, Charles IV,meurt à nouveau sans enfant mâle, mettant ainsi fin à la lignée des Capétiens directs. Les juristes s'appuient alors sur une disposition de la loi salique, qui ne relève pourtant que du droit privé, pour interdire le trône aux femmes.Ce qui permet d'écarter la fille de Louis X, devenue entretemps Reine de Navarre, maisaussi Isabelle de France, fille de Philippe le Bel et femme d'Édouard II d'Angleterre.C'est donc la fin de la branche aînée des Capétiens, qui cède la place, en la personne de Philippe VI de Valois, devenu Roi en 1328, à la branche cadette. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
NOUVEAU - Abonnez-vous à Minuit+ pour profiter de Crimes - Histoires Vraies et de milliers d'histoires vraies sans publicité, d'épisodes en avant-première et en intégralité. Vous aurez accès sans publicité à des dizaines de programmes passionnants comme Espions - Histoires Vraies, Paranormal - Histoires Vraies ou encore Catastrophes - Histoires Vraies.
On sait que, durant la Seconde Guerre mondiale, le général de Gaulle a choisi la croix de Lorraine pour symboliser la France Libre, autrement dit la Résistance extérieure au nazisme. Cet emblème a fini par représenter l'ensemble de la Résistance.Il s'agit, au départ, d'un symbole chrétien. Il est en effet composé d'une double croix, la première traverse étant plus longue que la première.Cette croix porte des noms divers. En plus de l'appellation qui lui est restée, "croix de Lorraine", on trouve en effet les noms de "croix d'Anjou" ou de "croix patriarcale".La croix de Lorraine a une histoire assez mouvementée. Elle aurait d'abord été une relique, contenant un fragment de la croix sur laquelle a été crucifié le Christ. Cette croix est devenue la possession d'un chevalier croisé, qui l'aurait vendue, au XIIIe siècle, à un monastère situé dans la région angevine.D'où le nom de "croix d'Anjou" sous lequel on la connaît parfois. La croix figure ensuite dans les armes de la Hongrie, avant de devenir, à partir de la fin du XVe siècle, le symbole de la Lorraine.Le choix de la croix de Lorraine, comme symbole de la France Libre, est généralement attribué au vice-amiral Muselier, placé à la tête des Forces navales françaises libres (FNFL).Il est possible qu'il ait choisi cet emblème en raison de ses origines lorraines. En tous cas, il le présenta à de Gaulle comme une croix symbolisant la Résistance face à la croix gammée des nazis.Le pavillon frappé de la croix de Lorraine fut adopté par les navires de la France Libre dès juillet 1940. Elle figura aussi sur les cocardes apposées sur la carlingue des avions.Cette croix, adoptée par de Gaulle, devint peu à peu le symbole incontesté de toute la Résistance. Aujourd'hui encore, une gigantesque croix de Lorraine ombrage le mémorial consacré au général de Gaulle, dans la bourgade de Colombey-les-deux-Églises, où se trouvait la demeure de l'ancien chef de la France Libre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le 15 juillet et nous fêtons Saint Bonaventure.« Souviens-toi de la Sainte Croix, Elle est le chemin de la vie parfaite. Qu'en Elle soit ta joie ! » Ces mots de Saint Bonaventure, franciscain du XIIIe siècle, expriment la folie de la vie chrétienne : prendre sa croix et s'en réjouir, trouver sa vie en la perdant. En faisant le signe de croix, je demande au Seigneur de me laisser déranger par... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : O Lord my heart is not proud de Margaret Rizza interprété par - Fountain of Life © Margaret Rizza.
REDIFF - La plante épineuse est le symbole de l'Écosse depuis le XIIIe siècle, aux temps glorieux de la chevalerie. Si les Écossais ont porté leur choix sur le chardon, c'est en raison d'une étonnante légende... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les yquestions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.
L'invitée de ce hors-série du Passion Médiévistes est Christine Descatoire, conservatrice générale au musée de Cluny et responsable de la collection d'orfèvrerie. Elle vous présente l'exposition « Merveilleux trésor d'Oignies ; éclats du XIIIe siècle » qui a lieu au musée de Cluny jusqu'au 20 octobre 2024 et dont elle est co-commissaire. Pour en savoir plus sur l'exposition : https://www.musee-moyenage.fr/activites/programmation/merveilleux-tresor-d-oignies.html Cet épisode a été enregistré en avril 2024 et réalisé dans le cadre d'un partenariat avec le Musée de Cluny. ▪ Infos sur le podcast Créé et produit par Fanny Cohen Moreau depuis 2017. Préparation, enregistrement, montage et mixage : Fanny Cohen Moreau Générique : Clément Nouguier ➡ Plus d'infos sur cet épisode > https://passionmedievistes.fr/hs-28-tresor-doignies ➡ Soutenir le podcast > https://passionmedievistes.fr/soutenir/ ➡ Instagram > https://www.instagram.com/passionmedievistes/ ➡ Facebook > https://facebook.com/PassionMedievistes ➡ Twitter > https://twitter.com/PMedievistes
La mythologie nordique est un système aussi élaboré que celle imaginée par l'Antiquité gréco-romaine. Les dieux qui la peuplent, qu'il s'agisse d'Odin, la divinité centrale de ce panthéon, ou de Thor, le puissant dieu du tonnerre, sont ceux des vikings. Et ils nourriront les mythes les plus emblématiques de la culture germanique.Cette mythologie est surtout connue grâce à un texte essentiel, l'"Edda de Snorri", abrégé le plus souvent en "Edda". Ce livre fondateur a été écrit, au XIIIe siècle, par Snorri Sturluson, un poète islandais qui s'engage aussi dans la vie politique de son pays.Rédigée en vieil islandais, cette œuvre, qui comprend plusieurs parties, a joué un rôle essentiel dans la découverte plus tardive de la mythologie germanique, à partir du XVIIIe siècle. Elle se présente aussi comme une sorte de manuel de poésie islandaise et raconte également l'histoire d'un Roi de Norvège et de son fils.Mais l'Edda, qui demeure la principale source de nos connaissances sur ces mythes nordiques, fut contestée, dès la fin du XIXe siècle, par des historiens et des érudits.Ils estiment que son auteur ne pouvait pas vraiment connaître des mythes qui furent élaborés plusieurs siècles avant son époque. Par ailleurs, son récit serait une version christianisée de ces mythes, qui ne correspondraient pas aux légendes véhiculées par les vikings.Autrement dit, Snorri Sturluson est accusé par ces savants d'être un affabulateur. Ses histoires prouveraient surtout son talent d'écrivain, dont la vive imagination se plaisait à inventer des fantaisies peu en rapport avec la mythologie des vikings.Nombre de spécialistes doutent d'ailleurs que Sturluson ait pu recueillir des traditions orales remontant à plusieurs siècles. Comme toujours en pareil cas, il est peu probable qu'elles aient pu se transmettre durant une aussi longue période. Au mieux, l'auteur de l'Edda n'aurait eu connaissance que d'une version très déformée des mythes d'origine.De nombreux spécialistes pensent plutôt qu'il s'agit largement d'une œuvre d'imagination, qui s'inscrit dans l'un des grands courants littéraires de son époque, le roman courtois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:28:58 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - La ferme-auberge de la Ruchotte est une bâtisse du XIIIe siècle sise près de Beaune en Côte d'or. Son propriétaire depuis 23 ans est Frédéric Ménager, un drôle de bonhomme qui fait une excellente cuisine bien à lui mais inspirée de la "haute cuisine bourgeoise". Reportage.
Le roman d'Horace McCoy, "On achève bien les chevaux", dont Sidney Pollack tira, en 1969, un film remarqué, évoque avec force ces marathons de danse organisés pendant la Grande Dépression, qui frappa les États-Unis durant les années 1930.Ils voyaient s'affronter des couples de danseurs, qui évoluaient sur la piste jusqu'à épuisement, le dernier couple encore debout étant déclaré vainqueur.Or, on ignore souvent que ce type de comportement a eu des précédents en Europe, surtout entre les XIIIe et XVIe siècles. La médecine s'est même intéressée à ces phénomènes, les décrivant sous les termes de "manie dansante" ou d'"épidémie de danse de saint Guy".Cet étrange comportement, en effet, a tout d'une épidémie. De fait, dès qu'une personne se mettait à danser de la sorte, elle était aussitôt suivie par des dizaines ou même des centaines d'autres. On peut donc parler d'une sorte de contagion sociale.Les personnes concernées dansent alors, dans des rues ou d'autres endroits, pendant plusieurs jours d'affilée, sans faire la moindre pause. Cette activité physique ininterrompue provoque des décès, les danseurs mourant d'une crise cardiaque ou des effets de l'épuisement.Les documents rapportent de telles "épidémies de danse" aux XIIIe, XIVe et XVIe siècles, en Allemagne ou aux Pays-Bas. En 1518, l'une d'elles est signalée à Strasbourg, qui fait alors partie du Saint Empire romain germanique. C'est l'épisode le mieux connu.Les autorités s'émeuvent, l'Église intervient, mais rien n'y fait : les danseurs semblent possédés d'une véritable frénésie de mouvements.Les médecins recommandent d'éviter le vin et conseillent de boire des tisanes à base d'orge. On interdit aussi lez son des tambours, qui pourraient provoquer une sorte d'état de transe.Aujourd'hui encore, on ignore les causes exactes de ces étranges sarabandes. Le célèbre médecin Paracelse y voyait une tentative d'émancipation des femmes. D'autres les attribuaient à une intoxication alimentaire provoquée par l'ergot de seigle, un champignon parasite de cette céréale, qui provoque des convulsions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certains termes prêtent à confusion. C'est le cas du mot "connexion". Doit-on l'écrire ainsi, avec un x, ou adopter plutôt la graphie "connection" ?En principe, la réponse est claire : la seule orthographe valide est "connexion". Ce qui est conforme à l'étymologie, le mot venant du latin "conexio", qui veut dire "enchaînement" ou "lien".Mais alors pourquoi écrit-on parfois "connection" ? Ce réflexe vient d'abord de la contagion de certains exemples. En effet, plusieurs verbes en "ter", comme "injecter" ou "inspecter", donnent des substantifs en "tion", ici "injection" et "inspection".Mais il n'en va pas de même avec "connexion", malgré l'existence du verbe "connecter". Par ailleurs, on peut être induit en erreur par le terme anglais équivalent qui, lui, s'écrit bien "connection".Certains dictionnaires acceptent cependant l'orthographe "connection", mais pour désigner une filière de drogue.Le mot "bienvenu" peut aussi poser des problèmes. Faut-il l'écrire ainsi ou lui ajouter un e final ? Pour répondre à cette question, il faut savoir si l'on emploie un nom ou un adjectif.En effet, "bienvenue" peut être un nom. Il s'agit, plus exactement, de la forme substantivée, apparue au XIIIe siècle, du participe passé du vieux verbe "bienvenir". Autrement, ce participe passé a fini par devenir un nom.Dans ce cas, on l'utilise au féminin, avec un e à la fin. On dira ainsi :"je vous souhaite la bienvenue". On peut aussi l'employer sans article, mais toujours au féminin, dans la formule d'accueil consacrée. On dira ainsi :"bienvenue à nos amis" ou "bienvenue à M. Durand". Dans cette acception, le mot est donc invariable.Mais ce terme prend aussi la forme d'un adjectif. Dans ce cas, il s'accorde, en genre et en nombre, avec le nom dont il dépend. On dira ainsi : "ce petit vent frais est bienvenu en été".On notera que, même utilisé avec un article, le terme est alors toujours considéré comme un adjectif. On écrira ainsi : "les animaux sont les bienvenus ici" ou "les nouvelles infirmières sont les bienvenues dans notre hôpital". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Petit-fils de Philippe Auguste, roi Très Chrétien, Louis IX occupe une grande place dans l'historiographie. Mais que sait-on réellement de son rôle dans le renforcement de la dynastie capétienne par l'exercice de la justice ? Saint Louis a été porté à la postérité par les écrits de Joinville le décrivant en train de rendre la justice sous un chêne, tout près du château de Vincennes, mais également par les images d'Epinal présentes dans les manuels scolaires sous la IIIe République. Perpétuant l'héritage de son grand-père Philippe Auguste en matière d'administration et d'expansion du royaume, créant par lui-même de nouvelles institutions, Saint Louis a véritablement incarné la figure du roi sacré, garant de la justice. La politique de Saint Louis fut guidée par un principe hérité du droit romain : « Il est de l'intérêt de la chose publique que les méfaits ne restent pas impunis ». C'est en 1239 que se tient la première réunion de la curia regis en Parlement, fondant ainsi l'un des principaux organes du pouvoir royal. On assiste ainsi au renforcement de l'autorité capétienne, dont les fondements idéologiques reposent sur l'exercice de la justice, guidé par la notion de bon gouvernement et la pensée chrétienne du XIIIe siècle. L'invitée : Ancienne élève de l'École Normale supérieure de Paris et actuellement Maître de conférence en Histoire médiévale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Marie Dejoux a réalisé une thèse intitulée Gouverner par l'enquête au XIIIe siècle, les restitutions de Louis IX (1247-1270). Elle vient de publier un ouvrage collectif, La Justice de Saint Louis. Dans l'ombre du chêne (PUF, 2024, 304 p. 28 €). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! La chasse aux sorcières n'a pas été une répression uniquement médiévale. Elle atteint même son apogée durant la Renaissance humaniste. Au XVe siècle, un inquisiteur dominicain appelé Heinrich Kramer rédige le plus célèbre traité sur la sorcellerie : le Malleus Maleficarum. Virginie Girod vous plonge dans les arcanes de l'Inquisition dans un récit inédit !Henri Kramer naît en 1436 en Alsace, région qui appartient alors au Saint-Empire romain germanique. Kramer se consacre très jeune à la religion et mène une brillante carrière dans l'Eglise. Il a moins de quarante ans quand il rejoint l'Inquisition. Depuis le XIIIe siècle, cette puissante juridiction se donne pour mission de combattre les hérésies. Une dérive obsède Kramer : la sorcellerie ! Il est persuadé que des femmes aux mœurs dissolues sont dotées de pouvoirs magiques et nuisent à la communauté. Ces sorcières, l'inquisiteur veut les amener devant la justice, et il va même jusqu'à solliciter le soutien du pape ! Kramer commence sa mission à Innsbruck, où ses idées ne lui attirent pas toujours de la sympathie. Une femme en particulier, Helena Scheuberin, s'oppose à lui. Kramer décide de mener sa première enquête sur elle. Malgré la démesure de la procédure, l'Inquisiteur ne parvient pas à la faire condamner pour sorcellerie. Pire, c'est lui qui est chassé d'Innsbruck !Mais Kramer n'a pas dit son dernier mot. Il s'attelle à l'écriture d'un traité sur la sorcellerie, le Malleus Maleficarum. Il y décrit les moyens de reconnaître les sorcières, et comment s'en débarrasser. Porté par les débuts de l'imprimerie, c'est un succès fulgurant, aux conséquences tragiques. Son ouvrage renforce l'idée que la sorcellerie est une affaire de femmes et fait de nombreuses victimes. Entre 1487 et 1782, date où la dernière Européenne est exécutée pour sorcellerie, on estime le nombre de victimes entre 50 000 et 100 000, dont 80% de femmes.Thèmes abordés : Sorcellerie, chasse, Renaissance, Inquisition "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentatrice : Virginie Girod - Auteure : Solène Grandclaude- Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :Le Marteau des Sorcières - Malleus Maleficarum - Henri Institoris, Jacques Sprenger Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne (vol. 18, p. 1752 - Jean-Luc Eichenlaub The Malleus Maleficarum and the construction of witchcraft: Theology and popular belief - Hans Peter Broedel Sources : Historiographie générale https://journals.openedition.org/medievales/732?lang=en Eléments du procès https://library.oapen.org/handle/20.500.12657/35002 Sur Kramer https://www.britannica.com/biography/Heinrich-Kraemer
Faut-il créer une pièce spéciale pour exposer la Joconde ? Le Louvre réfléchit à exposer mieux et seul le tableau de Leonard De Vinci, dans une salle dédiée, creusée en sous-sol. Et ça ça fait débat. Pour en parler, Hector Olbak, dont le spectacle "Toute l'histoire de la peinture en moins de deux heures" cartonne au théâtre du XIIIe arrondissement à Paris, et Xavier Mauduit, agrégé et docteur en histoire, auteur notamment de "Impressionniste, une autre façon de voir le monde". Ecoutez L'invité de RTL Soir avec Julien Sellier du 23 avril 2024
Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, le contrôle de l'État sur le travail est quasi inexistant. En effet, la réglementation des métiers relève, pour l'essentiel, des corporations. Ce sont des sortes d'associations, dont il faut faire partie pour exercer un métier.Composées de maîtres et d'apprentis, les corporations fixent des règles strictes, tant sur les processus de fabrication ou les conditions de travail que sur l'embauche de main-d'œuvre ou les horaires.Enfin, chaque corporation a le monopole de son activité et vérifie elle-même le respect des règles qu'elle édicte.Au XIIIe siècle, le Roi Louis IX entend mieux contrôler ce monde du travail, notamment à Paris, qui lui échappe en partie. Pour cela, il crée, en 1266, une nouvelle fonction, celle de prévôt royal.Cet agent de la Monarchie reçoit une mission très large. En effet, son rôle s'étend aussi bien à la justice ou à la perception des impôts qu'au maintien de l'ordre.Mais le Roi le charge aussi d'identifier les nombreuses communautés de métiers parisiennes qui s'étaient multipliées à la faveur de la période de croissance économique débutée au XIIe siècle.129 métiers sont ainsi recensés dans le Livre des métiers, que les prévôts royaux font rédiger vers 1268. Ce document ne se contente pas de dresser la liste de ces professions.En effet, il ressemble à ce qu'on pourrait appeler le premier Code du travail. De fait, les rédacteurs de ce document s'attachent à rédiger les règlements des divers métiers qui, jusque-là, relevaient davantage de la coutume que du droit écrit.Mais le Livre des métiers ne se borne à reproduire ces règlements, il tient à les homologuer à partir d'un certain nombre de critères. Il s'agit donc d'une sorte de cadre juridique, qui, pour l'une des premières fois en France, règlemente le travail.Malgré cette activité de recensement et de contrôle, environ 40 % des activités économiques de la capitale échappaient encore à toute réglementation écrite. Nombre de métiers s'exerçaient donc en dehors de tout contrôle véritable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, nous allons vous parler d'un fantôme qui a hanté Paris. Durant plusieurs siècles, il aurait terrorisé les plus grands personnages de l'Histoire de France. Il apparaissait sous la forme d'un homme dégoulinant de sang, entouré d'une brume rouge. Et en plus de cette apparence horrifique, la légende raconte que chacune de ses apparitions a été annonciatrice de grands malheurs. Son nom : l'Homme rouge des Tuileries. Si vous l'osez, découvrez son effroyable histoire. Une histoire de fantôme à Paris Quand on pense aux Tuileries, on imagine tout de suite son magnifique jardin au cœur de Paris, entre le Louvre, la place de la Concorde et la Seine. Mais en réalité, chaque rue et chaque lieu de la capitale a son histoire de fantôme, et les Tuileries ne faisant pas exception ! Avant d'évoquer le plus grand jardin à la française, les Tuileries désignaient tout un quartier, qui devait son nom aux fabriques de tuiles qui l'occupaient au XIIIe siècle. Deux cents ans plus tard, le secrétaire des finances y fait construire un hôtel, que François Ier, le roi emblématique de la Renaissance, achète pour sa mère. Quelques décennies plus tard, Catherine de Médicis, reine et nouvellement veuve, quitte elle aussi la place des Vosges pour les Tuileries. Découvrez une saison du Irena Sandler, l'héroïne de la Seconde Guerre Mondiale : Irena Sendler, la femme qui a sauvé la vie de milliers d'enfants : des idées contestataires (1/4) Irena Sendler, la femme qui a sauvé la vie de milliers d'enfants : l'horreur du ghetto de Varsovie (2/4) Irena Sendler, la femme qui a sauvé la vie de milliers d'enfants : le plan de sauvetage (3/4) Irena Sendler, la femme qui a sauvé la vie de milliers d'enfants : une vie au service des autres (4/4) Ecriture : Karen Etourneau Réalisation : Celia Brondreau Voix : Andréa Brusque Première diffusion le 15 juin 2021. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ L'homme, dit le livre de la Genèse dans la Bible, est à l'image de Dieu. Cependant, dans le judaïsme, la Torah dit « Tu ne feras pas d'image », tout comme, plus tard, l'islam verra les représentations comme une idolâtrie. Entre les deux, le christianisme se distingue par leur utilisation dans le monde domestique, cultuel ou littéraire. Paradoxalement, l'Église, dont on dit qu'elle a critiqué et rejeté le corps, le représente rapidement dans l'histoire. À l'époque médiévale, et plus particulièrement au XIIIe siècle, nous assistons même à une prolifération d'images. Que dit cet essor de la société médiévale ? Existait-il des oppositions à ce mouvement ? Pourquoi le christianisme oriental se distingue-t-il du monde occidental dans la fameuse crise de l'iconoclasme ? Enfin, comment l'image figurative évolue au profit du naturalisme à la fin du Moyen Âge ? L'invité : Jean-Claude Schmitt, directeur d'études à l'EHESS, étudie depuis de nombreuses années la place des images dans l'histoire européenne. Son dernier ouvrage, intitulé Les images médiévales. La figure et le corps (Gallimard, 364 p., 29,50€), est un recueil de ses articles et conférences sur le sujet. Il est par ailleurs l'auteur de nombreux autres ouvrages, notamment Les Rythmes au Moyen Âge (2016) et Le Cloître des ombres (2021, en collaboration avec Gisèle Besson). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire de la papesse Jeanne, un personnage imaginé au XIIIe siècle où une femme était la cheffe de l'Église catholique. Mais entre légende et réalité, la frontière est souvent très fine.
La plante épineuse est le symbole de l'Écosse depuis le XIIIe siècle, aux temps glorieux de la chevalerie. Si les Écossais ont porté leur choix sur le chardon, c'est en raison d'une étonnante légende... Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.
Nous sommes dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Huon le Roi, écrivain français originaire de Cambrai, rédige un ouvrage intitulé : « Li abecés par ekivoche et li significations des lettres ». Notre homme s'intéresse à la signification des abécédaires qui peuplent la poésie médiévale. Il écrit : « Ecoutez ce que veut dire le A, c'est à bon escient qu'il est placé là. A exige qu'on ouvre grand la bouche ; c'est à cela qu'aspirent tous les prélats, inutile de leur apprendre, car le premier désir est de prendre. Celui qui conçut l'ABC le fit commencer par A. Sans A, je ne peux pas dire avoir ; il faut toujours qu'il s'y trouve un A. » En réalité, Huon de Cambrai dénonce la corruption morale du A. Entre le XIIe et le XVe siècle, les signes de l'alphabet font l'objet de jeux de mots et d'esprits qui enrichissent la littérature manuscrite. Les rapports entre cet alphabet et la poésie médiévale se révèlent ainsi dans un dialogue entre lettres et images. Mais au-delà du jeu, c'est à la compréhension du monde que ces échanges nous invitent. Une compréhension fortement teintée de morale … Rentrons dans la monde merveilleux des abécédaires poétiques … Invités : Marion Uhlig, professeure de langue et littérature françaises du Moyen Âge à l'Université de Fribourg et Thibaut Radomme, maître de conférences en littérature médiévale à l'Université Jean Monnet Saint-Etienne. « Le Don des lettres » (+ Brigitte Roux, docteure en histoire de l'art médiéval) aux éd. Les Belles Lettres. Sujets traités : Huon le Roi,l ettres, abécédaire, signification, poésie, médiévale, alphabet,littérature Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 15h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
La plante épineuse est le symbole de l'Écosse depuis le XIIIe siècle, aux temps glorieux de la chevalerie. Si les Écossais ont porté leur choix sur le chardon, c'est en raison d'une étonnante légende... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les yquestions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.
Nous sommes à la fin du XIe siècle, un peu avant 1090. C'est à cette époque qu'un ecclésiastique nommé Jocundus passe quelques jours à Maastricht. A la demande des religieux de la région, il rédige une hagiographie, un ouvrage destiné à encenser Saint-Servais, leur patron. Dans son texte, le prêtre mentionne les circonstances de la construction d'un château à Dalhem, dans le pays de Herve. En réalité, une forteresse voulue par le comte palatin Heremannus ou Hermann. Jusque-là, Dalhem était une terre sans importance, située aux confins occidentaux de l'Empire germanique. Mais la donne va changer avec les luttes d'influence auxquelles vont se livrer quelques grands princes : de Namur, du Brabant, de Bouillon, du Limbourg, sans oublier les puissants princes-évêques de Liège, qui cherchent, par tous les moyens, y compris criminels, a affirmer leur hégémonie entre la Meuse et le Rhin. Le comté de Dalhem devient dès lors un carrefour d'ambitions politiques plongeant la région dans des situations kafkaïennes. En route pour un voyage dont le carburant est la soif de pouvoir … Invité : Fabrice Mairlot, ULG. « Le comté et pays de Dalhem : des origines au XXIe siècle », dirigée par Laetizia Puccio. (Forum d'Histoire organisé par la Société d'Histoire et d'Archéologie du Plateau de Herve en collaboration avec l'asbl CELIDA, les Archives de l'État à Liège et la commune de Dalhem.) Sujets traités : Jocundus, Maastricht, ecclésiastique, Saint-Servais, prêtre ,Dalhem, Empire germanique, prince, Namur, Brabant, Bouillon, Limbourg,princes-évêques Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 15h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
A la fin du XIIIe siècle, les Mongols, venus des steppes d'Asie centrale, détruisent la vieille dynastie des Song. A la tête des conquérants : Kubilai Khan.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! [INTERVIEW] Un nouveau chevalier s'est invité à la table ronde ! C'est Ségurant, le chevalier au Dragon. Ségurant était oublié des romans arthuriens, jusqu'à ce que l'on retrouve la trace de ses aventures dans un vieux manuscrit. Mais le texte est incomplet, et il manque la fin. Qui sera assez téméraire pour se lancer à la poursuite du roman disparu depuis des siècles ? C'est le médiéviste et archiviste-paléographe Emanuele Arioli, l'invité de Virginie Girod dans Au cœur de l'Histoire !En 2010, Emanuele Arioli, plongé dans un manuscrit des prophéties de Merlin conservé à la bibliothèque de l'Arsenal à Paris, remarque qu'un curieux texte s'y est intercalé. “Les copistes de l'époque copient plusieurs textes dans un même manuscrit, ils font des compilations : on ne voit pas les césures entre un texte et un autre. On lit les prophéties de Merlin et voilà qu'apparaît un chevalier inconnu” explique Emanuele Arioli. Ce chevalier de la Table Ronde répond au nom de Ségurant, mais il ne s'agit que d'un extrait de son histoire. Emanuele Arioli se lance donc dans une quête fastidieuse, celle de reconstituer le texte complet des aventures de Ségurant. “Pour être sûr de retrouver ce texte, il fallait consulter tous les manuscrits de la légende du roi Arthur. Cela fait des centaines des centaines voire des milliers de manuscrits” retrace le médiéviste. Après dix ans de recherches dans les bibliothèques du monde entier, Emanuele Arioli est parvenu à rassembler 28 manuscrits conservant les aventures de Ségurant. Le texte, probablement écrit en Italie du Nord au milieu du XIIIe siècle, peut aujourd'hui être redécouvert en français moderne aux éditions des Belles Lettres.Son auteur, encore inconnu, “a voulu faire de Ségurant le meilleur chevalier de la Table Ronde. Le chevalier se rend à la cour du roi Arthur, mais la fée Morgane intervient et l'ensorcelle”. Voilà notre héros condamné à poursuivre inlassablement un dragon, qui n'est en fait qu'une illusion. Dans sa quête, il s'éloigne ainsi de la Table Ronde où il est progressivement oublié. Ségurant est aussi un chevalier atypique : il n'a pas de dame et sa poursuite d'une créature chimérique annonce le Don Quichotte de Cervantès. “L'amour courtois a été remplacé par le merveilleux. Ségurant apporte de nouvelles valeurs aux romans arthuriens” avance Emanuele Arioli. “Je pense que ce roman nous dit que l'amour courtois est déjà daté, au XIIIe siècle ! On voit aussi que la chevalerie commence à décliner”. "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler - Réalisation : Pierre Cazalot- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Kelly Decroix- Visuel : Sidonie Mangin