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la nacion

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Journal d'Haïti et des Amériques
À Cuba, la pire crise sociale depuis la chute de l'URSS

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 30:00


D'après les économistes, 40% des 10 millions d'habitants de l'île vivent dans une situation de pauvreté et l'inflation a bondi de 30%.  L'embargo américain, en place depuis 60 ans, reste le premier frein à l'économie cubaine. Donald Trump l'a renforcé en limitant fortement l'envoi d'argent de la diaspora vers l'île. S'ajoutent à cela une dette colossale, une baisse dramatique des activités touristiques et agricoles, et une pénurie de carburant. La fin de l'année ne promet pas d'être meilleure. Les Cubains vivent au jour le jour. Un dossier d'Orianne Gendreau. En Haïti, une nouvelle feuille de route pour la « stabilité et la paix » Entretien avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Le journal a interrogé Albert Ramdin, le secrétaire général de l'OEA, l'Organisation des États américains. L'organisation travaille sur une feuille de route pour Haïti, avec des membres de l'ONU et la Caricom, la Communauté des Caraïbes, mais les financements et les appuis manquent. La ville de Minneapolis en deuil après une nouvelle tuerie  Ce mercredi, une femme a tiré sur des enfants dans une église catholique, avant de se donner la mort sur place. Le bilan fait état de deux morts et 17 blessés. « Minneapolis, traumatisée, fait face à une nouvelle tragédie », titre le New-York Times. Le quotidien déplore que « les images de fusillades dans les écoles américaines (soient) devenues monnaie courante », monnaie courante, surtout dans cette « grande ville habituée à la violence armée ». Le journal rappelle que pas plus tard que mardi, une autre fusillade a fait un mort et six blessés à Minneapolis, et que ces derniers mois, une élue de l'État et son mari ont été assassinés, un sénateur démocrate et son épouse blessés, et puis bien sûr, en 2020, c'est là que George Floyd a été tué par la police.  Ce nouveau drame secoue donc l'Amérique et relance le débat sur les armes à feu Dans une tribune à charge, le Black Wall Street Times s'agace des prières et des condoléances exprimées par les Républicains suite à la fusillade de ce mercredi, Donald Trump en tête. Le journal afro-américain de l'Oklahoma défend une « réforme des armes à feu qui soit fondée sur le bon sens ». Il appelle à ce que les antécédents des acheteurs d'armes soient vérifiés, l'immunité juridique des fabricants d'armes levée et, enfin, que la prévention et les ressources en santé mentale soient renforcées. Javier Milei ciblé par des projectiles, en Argentine Le président est indemne, mais il a été exfiltré, alors qu'il était en déplacement pour les prochaines législatives, en périphérie de Buenos Aires. Au moment où sa sœur est visée par des accusations de corruption, la campagne du clan Milei se complique. Reportage de Théo Conscience. Javier Milei et son entourage sont directement touchés par un scandale de corruption. Dans un enregistrement qui a filtré dans la presse le 19 août dernier, l'ex-directeur de l'Agence nationale du handicap accuse la sœur du président et d'autres de ses proches de toucher des pots-de-vin de la part d'une société pharmaceutique.  Milei a beau répéter que « tout est mensonge », le journal Clarin réclame que « toute la vérité soit connue ». Suite à la diffusion de ces enregistrements, une enquête a été ouverte, mais la crédibilité du président argentin est déjà entamée, lui qui s'est toujours présenté comme un grand pourfendeur de la corruption. Le quotidien La Nacion braque la lumière sur la sœur du président, Karina, vers qui toutes ces plaintes et suspicions de corruption convergent. Dans un article d'opinion, le quotidien national de droite semble déjà avoir jugé Milei et ses proches coupables. Il affirme qu'« il est évident qu'il y avait une intention de dissimuler ces mouvements d'argent » et regrette que « le gouvernement ne propose pas d'explication convaincante ».  À lire aussiLégislatives en Argentine : la campagne électorale de Javier Milei commence sous les jets de pierre Colombie : condamnation du meurtrier de 15 ans de Miguel Uribe Le mineur de 15 ans, auteur de l'assassinat du sénateur et candidat à la présidence Miguel Uribe Turbay, mort le 11 août dernier, a été condamné à sept ans de détention dans un centre de soins spécialisés. Cela alimente la controverse sur les réductions de peine pour les mineurs. « Pourquoi le jeune tueur à gages qui a assassiné Miguel Uribe n'a-t-il pas été condamné à la peine maximale ? », c'est la question que se pose El Tiempo. L'adolescent délinquant aurait pu écoper d'une année supplémentaire. Le quotidien colombien explique qu'il aurait négocié sa peine et coopéré avec la justice. Alias ​​Tianz a reconnu les accusations de tentative de meurtre et de possession illégale d'arme, il n'a pas été inculpé d'homicide aggravé, contrairement aux cinq autres personnes impliquées dans l'affaire. Cité dans les colonnes d'El Tiempo, le représentant de la famille de Miguel Uribe a estimé que « la loi actuelle encourage l'utilisation de mineurs comme auteurs de crimes sans sanction réelle et efficace ». « Cela ouvre aux organisations criminelles un marché de tueurs à gages », renchérit l'ancien procureur Francisco Barbosa. La défense a décidé de faire appel de cette décision de justice.  En Équateur, le consortium de journalistes sud-américain Connectas est allé enquêter sur les exactions militaires Dans cette enquête interactive, les journalistes ont recueilli les témoignages de huit militaires. Ils révèlent que le gouvernement de Daniel Noboa leur a fixé des objectifs ambitieux dans la lutte contre la criminalité « sans encadrement ni formation adéquats ». Les militaires interrogés reconnaissent le recours à la torture pour obtenir des informations auprès des criminels, dans les prisons également. Début 2024, Daniel Noboa a qualifié d'organisations terroristes 22 bandes criminelles et a chargé les forces armées de les « neutraliser ». « Cette transformation opérationnelle a ouvert la porte à davantage d'abus militaires dans les rues », analyse le consortium. Connectas constate ainsi que les signalements d'abus commis par l'armée, la police et d'autres agents de l'État et les exécutions extrajudiciaires ont parfois quadruplé.  Journal la 1re À quelques jours de son départ, le préfet de la Guadeloupe s'exprime sans langue de bois sur la « crise de l'eau » dans le département et pointe des responsabilités. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil: Jair Bolsonaro aurait voulu fuir en Argentine

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 30:00


Une lettre, destinée au président Javier Milei, a été trouvée sur le téléphone de l'ex-président brésilien. Il l'avait écrite quelques jours après son inculpation et la confiscation de son passeport, en février 2025. Il y demande l'asile politique.  Depuis février 2025, l'ancien président est inculpé pour plusieurs chefs d'accusation, dont, entre autres, une tentative de coup d'État. Le résultat de son procès est prévu pour septembre. Ce nouvel élément vient donc compléter une lourde enquête en cours. Cette lettre constitue donc un élément à charge supplémentaire : Jair Bolsonaro cherche à fuir le pays. À ce jour, rien n'indique que cette lettre ait été transmise à Javier Milei. Les explications de Nemo Lecoq-Jammes.  En Haïti, les recettes fiscales de l'État s'effondrent tandis que celles des gangs décollent.  Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, revient sur le dossier économique complet publié dans les pages du journal haïtien.  Aux États-Unis, le vice-président américain J.D. Vance a rendu visite à la Garde nationale déployée à Washington DC. Ils sont près de 2 000 militaires postés dans la capitale pour contrer le crime qui ravagerait la ville, selon le président Trump, et l'accueil n'a pas été très chaleureux. Alors que J.D. Vance et d'autres membres importants de l'administration Trump traversaient la gare Union de Washington, ils ont été hués et insultés par une foule de manifestants. Dans une vidéo du journal britannique The Guardian, on voit un manifestant les insulter de « sales nazis », tandis que la foule hurle : « Libérez Washington ! ». Plus tard, J.D. Vance leur rétorque : « Vous voyez ces gens dehors qui crient “Libérez Washington” ?! Libérons Washington de l'anarchie ! Et c'est plutôt bizarre qu'il y ait un groupe de personnes blanches et âgées, qui manifestent contre des politiques visant à assurer la sécurité des citoyens, alors qu'elles n'ont jamais connu le danger de toute leur vie. »   Selon un sondage du Washington Post, une large majorité des résidents de D.C. s'opposent à la prise de contrôle de la police par le président Donald Trump. 65 % déclarent ne pas croire que ses actions rendront la ville plus sûre. Les États-Unis déploient aussi des forces militaires dans les eaux au large de l'Amérique latine et des Caraïbes.  Trois destroyers doivent arriver aujourd'hui jeudi près des côtes du Venezuela, officiellement pour lutter contre le trafic de drogue, mais Caracas est loin d'apprécier. « Une violation du droit international », « une tentative illégale et immorale d'esclavage », c'est ainsi que Nicolas Maduro qualifie l'opération américaine. Il est cité dans le journal El Universal. Pour El Nacional, autre média vénézuélien, « la vérité est que la Maison Blanche poursuit sa politique de pression croissante contre le régime chaviste. » Et d'ajouter qu'avec ses 4 000 marines, cette opération est une « démonstration de puissance des destroyers les plus avancés du monde. » Le média décrit la puissance de frappe et la polyvalence des navires de guerre américains. Il détaille leurs caractéristiques et leurs performances impressionnantes. Ce déploiement militaire s'inscrit dans un effort plus large de déstabilisation du président vénézuélien. La manœuvre est censée combattre les narcotrafiquants de la région, et notamment le Cartel des Soleils, cartel prétendument dirigé par Nicolas Maduro lui-même, selon les États-Unis. Le régime « est acculé et traverse l'un de ses pires moments », selon le média en ligne NTN 24. D'autant que l'administration Trump offre désormais une récompense de cinquante millions de dollars pour la capture de Maduro.  Si Trump a fait de la lutte contre les narcotrafiquants sa priorité, sa stratégie très agressive vis-à-vis de ses voisins n'est peut-être pas la bonne. Dans les pages du New-York Times, le spécialiste des cartels mexicains Ioan Grillo, auteur de livres sur le sujet, revient sur l'annonce de l'administration Trump de mener des opérations anti-drogue jusque sur le sol mexicain. Selon le chercheur, cette « démonstration de force (...) n'ébranlerait guère les cartels mais envenimerait les relations avec le gouvernement mexicain, empêchant la coopération nécessaire pour démanteler ces organisations ». Cette coopération a d'ailleurs donné lieu à la livraison par le Mexique, le 13 août, de 26 membres de cartels aux États-Unis, mais la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a promis de ne jamais laisser l'armée américaine poser un pied sur le territoire mexicain. Ioan Grillo conclut que « si Washington souhaite sérieusement démanteler les cartels, il doit commencer de son côté de la frontière : réduire l'énorme demande américaine de drogue, lutter contre le blanchiment d'argent aux États-Unis et stopper l'afflux d'armes à feu illégales au Mexique ». Plus au sud, en Argentine, une séance houleuse s'est déroulée ce mercredi soir au Parlement. L'opposition à la Chambre des députés a réussi à défier Milei, sa tronçonneuse et ses coupes budgétaires.   Les députés d'opposition se sont entendus pour approuver une augmentation du budget pour les soins aux personnes handicapées. « Un revers », pour Javier Milei, selon le journal Clarin, puisque le président argentin avait apposé son véto sur cette mesure. Le journal de gauche Pagina 12 évoque ces centaines de manifestants, handicapés ou proches de personnes handicapées, qui manifestaient autour du congrès avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Non aux mesures d'austérité » et « Le veto nous condamne ».  Pagina 12 déplore en revanche que « l'opposition n'ait pas réussi à obtenir les deux tiers des voix nécessaires pour passer outre l'autre veto du président Javier Milei sur la loi d'augmentation des retraites ». À l'inverse, pour La Nacion, c'est une « victoire significative (..) Le parti au pouvoir a ainsi freiné l'élan de l'opposition », estime le quotidien.  Une retraite méritée pour les chevaux colombiens. En Colombie, en 2013, l'administration de Gustavo Petro, alors maire de Bogota, a interdit l'utilisation de la traction animale. 4 000 chevaux ont alors quitté les rues, libérés d'une tâche épuisante aux côtés des ramasseurs informels de déchets. Douze ans plus tard, certains de ces chevaux vivent une retraite paisible dans des fermes des alentours de la capitale. Reportage de Camille Bouju. Journal de la 1ere.  Bruno Retailleau a entamé une tournée express aux Antilles. L'expansion du narcotrafic et la montée exponentielle de la violence sont les priorités du ministre français de l'Intérieur. 

Eco Medios Entrevistas
Pablo Sirvén @psirven (Periodista Espectáculos La Nacion) Tercer Tiempo @Sditomaso

Eco Medios Entrevistas

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 21:04


Pablo Sirvén @psirven (Periodista Espectáculos La Nacion) Tercer Tiempo @Sditomaso

Lo que hay que saber
4 al 10 de agosto de 2025

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 10:41


Resumen de noticias de LA NACION de la semana del 4 al 10 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
8 de agosto de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 2:07


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 8 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
8 de agosto de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 1:51


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 8 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
7 de agosto de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 2:08


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 7 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
7 de agosto de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 1:54


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 7 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
6 de agosto de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 2:05


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 6 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
6 de agosto de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 1:54


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 6 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
5 de agosto de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 2:03


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 5 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
5 de agosto de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 1:59


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 5 de agosto de 2025

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : l'assignation à résidence de Jair Bolsonaro fait débat

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 30:00


Au Brésil, les sanctions contre Jair Bolsonaro se renforcent : l'ancien président, en procès pour tentative de coup d'État, vient d'être assigné à résidence par le tribunal suprême. Son tort est de s'être exprimé sur les réseaux sociaux, ce qui lui était formellement interdit. «Bolsonaro pourra-t-il rencontrer sa femme ? Parler au téléphone ? Aller chez le médecin ?» Le grand journal O Globo décortique le nouveau quotidien de l'ancien homme fort du Brésil, dont les gestes sont de plus en plus limités. Jair Bolsonaro pourra voir sa femme Michelle, sa fille et belle-fille, rassure O Globo, car elles vivent avec lui. Mais ses autres enfants devront demander une autorisation, qui sera certainement refusée dans le cas de son fils Eduardo, accusé également dans ce procès. Jair Bolsonaro pourra sortir chez le médecin, mais pas utiliser de téléphone, ni s'entretenir avec des responsables étrangers, ce qui est compréhensible étant donné l'énorme pression exercée par Washington dans ce dossier. Les nombreux juristes interrogés par O Globo estiment que cette sanction est logique, car Jair Bolsonaro a ouvertement violé les règles édictées par la justice. Et il pourrait rester assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès, voire emprisonné dans un bâtiment militaire s'il ne respecte pas cette nouvelle sanction.   D'autres médias brésiliens sont plus exaspérés. «Nous vivons sous la dictature d'une Cour suprême, où un juge peut décider ce qu'il veut sans aucune limite, tonne un éditorialiste dans le Folha de Sao Paolo. Loin d'être un adorateur de Bolsonaro, cet économiste assure que «la place d'un putschiste comme lui est bien en prison» mais que le juge Moraes va trop loin. «Il est à la fois victime, enquêteur et juge. Et punit sévèrement ceux qui lui désobéissent», dénonce-t-il. Le zèle du juge était nécessaire pour contrer la dérive autoritaire de Bolsonaro, quand il était au pouvoir, mais il doit maintenant s'arrêter. Sauf que la puissance est devenue une drogue pour le juge : «Le problème des pouvoirs exceptionnels est qu'une fois passée la menace qui justifiait leur utilisation, ils ont tendance à se maintenir», s'inquiète l'éditorialiste brésilien.   En Argentine, veto pour empêcher l'augmentation des retraites Le président ultralibéral Javier Milei refuse cette réforme pour la 2è fois, et empêche donc la promulgation de la loi qui permettait cette augmentation. Une décision cruelle pour les intéressés. «Le niveau des retraites est très bas, rapporte la syndicaliste argentine Sandra Zapatero . Il est en-dessous du niveau de la pauvreté, et l'augmentation prévue est minime. Les retraités pourraient peut-être s'acheter 3 kilos de pain en plus… c'est rien ! Les retraités vivent leur pire moment de l'histoire. » Cela n'émeut pas le président argentin, qui a promis de redresser les comptes publics de manière drastique. Avec une efficacité comptable, car ces comptes ont terminé la dernière année fiscale en excédent, pour la 1ère fois depuis 14 ans, grâce à une baisse de 27% des dépenses de l'État. Pour Javier Milei, accepter ces augmentations des retraites ferait donc «couler l'Argentine au fond de la rivière», illustre une éditorialiste du quotidien La Nacion. Pour le président, «ce veto n'est donc pas cruel, mais responsable. Et le président est prêt à en payer le coût politique». Toutefois, cette posture est affaiblie par un autre dossier : la présidence vient d'octroyer d'importants allégements fiscaux aux entreprises de la Terre de feu, au sud du pays. «Pourquoi ce gouvernement libertarien qui dérégule et se désengage vient soudainement en soutien à ces entrepreneurs?», s'interroge cette chroniqueuse.   En Amérique latine, les entrepreneuses peinent à recevoir des financements Ces femmes d'affaires dirigent de petites et moyennes entreprises d'Amérique latine, créent des emplois, mais manquent de soutien: leurs entreprises ne reçoivent que 1% des aides publiques ou des crédits, révèle El Pais. Mais cela change doucement : le correspondant régional rapporte qu'en Colombie et au Paraguay, des grands groupes cherchent à diversifier leurs fournisseurs, et aident les sociétés dirigées par des femmes, entre autres, car elles sont perçues comme plus résilientes financièrement. Des formations sont aussi offertes à ces entrepreneuses pour qu'elles améliorent leur réseau, et sortent de leur marginalisation traditionnelle. L'égalité est encore loin, mais quand les entreprises voient des avantages économiques à favoriser les femmes, on peut considérer qu'on est sur une bonne voie.     En Haïti, l'aide aux déplacés est insuffisante  1,3 million de personnes sont déplacées par les violences en Haïti, selon l'ONU. L'État distribue des chèques de 100 000 gourdes (720 euros) à ces personnes pour les aider à se reloger, mais cette somme est dérisoire par rapport aux prix des loyers, et du reste, beaucoup ne peuvent pas rentrer à cause de la fermeture des routes nationales par les bandits. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama.   Sur la trace des bouteilles en plastique qui polluent nos côtes Ce mardi s'ouvre, à Genève, les négociations finales pour aboutir à un accord international pour lutter contre la pollution plastique. Des chercheurs de l'Université de Barcelone, en collaboration avec l'Université catholique du nord du Chili, ont réalisé une enquête inédite sur l'origine des bouteilles en plastique. Ils ont analysé plus de 12 000 kilomètres de côtes dans dix pays d'Amérique latine. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenu avec l'un d'eux. Miquel Canals est directeur du groupe de recherche en géosciences marines de la Faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone. Entretien.

Lo que hay que saber
4 de agosto de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 1:54


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 4 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
4 de agosto de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 2:01


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 4 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
28 de julio al 3 de agosto de 2025

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 9:30


Resumen de noticias de LA NACION de la semana del 28 de julio al 3 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
1 de agosto de 2025 - edición de la mañana

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Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 2:08


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 1 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
1 de agosto de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 1:58


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 1 de agosto de 2025

Lo que hay que saber
31 de julio de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 2:06


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 31 de julio de 2025

Lo que hay que saber
31 de julio de 2025 - edición de la tarde

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Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 1:50


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 31 de julio de 2025

Lo que hay que saber
30 de julio de 2025 - edición de la tarde

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Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 2:00


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 30 de julio de 2025

Lo que hay que saber
30 de julio de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 2:05


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 30 de julio de 2025

Lo que hay que saber
29 de julio de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:02


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 29 de julio de 2025

Lo que hay que saber
29 de julio de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 1:57


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 29 de julio de 2025

Lo que hay que saber
28 de julio de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 1:59


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 28 de julio de 2025

Lo que hay que saber
28 de julio de 2025 - edición de la mañana

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Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:08


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 28 de julio de 2025

Lo que hay que saber
21 al 27 de julio de 2025

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 9:47


Resumen de noticias de LA NACION de la semana del 21 al 27 de julio de 2025

Lo que hay que saber
25 de julio de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 2:05


Resumen de LA NACION de la mañana del 25 de julio de 2025

Lo que hay que saber
25 de julio de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 1:50


Resumen de noticias de LA NACION de la tarde del 25 de julio de 2025

Lo que hay que saber
24 de julio de 2025 - edición de la mañana

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 2:07


Resumen de noticias de LA NACION de la mañana del 24 de julio de 2025

Lo que hay que saber
Javier Milei cargó otra vez contra Victoria Villarruel; los alquileres acumulan una suba del 19% en el año

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:06


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 23 de julio de 2025 

Lo que hay que saber
23 de julio de 2025 - edición de la tarde

Lo que hay que saber

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:00


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 23 de julio de 2025 

Journal d'Haïti et des Amériques
Salvador: un ancien détenu du Cecot raconte l'enfer qu'il a vécu

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 30:00


Juan Gonzalez Jr. fait partie des 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador, depuis la mi-mars, et rapatriés vendredi, à Caracas. Ce peintre et agent d'entretien de 36 ans, en quête d'un meilleur avenir économique aux États-Unis, avait accepté d'être renvoyé au Venezuela. Quand il monte dans l'avion, il est, donc, persuadé qu'il rentre chez lui. Mais l'avion a atterri au Salvador. « C'est alors que le film d'horreur a commencé », raconte Juan Gonzalez Junior au Washington Post. Il se retrouve enfermé au Cecot, « la plus grande prison du monde ». Et l'une des plus dures. Insultes, crânes rasés brutalement, coups dans la poitrine et l'estomac, vols... Les gardiens sont particulièrement violents. Ils « nous traitaient comme si nous étions les criminels les plus dangereux de la planète », poursuit Juan Gonzalez Jr. qui assure n'avoir rien à se reprocher et ne faire partie d'aucun gang. « J'avais l'impression d'être un animal », insiste-t-il. Au cours des quatre mois qu'il a passés là-bas, Juan Gonzalez Jr. n'a jamais pu parler à un avocat. Quand des détenus ont demandé à en voir un, les gardiens leur ont répondu : « Ce mot n'existe pas ici ». Le Vénézuélien n'a eu aucun contact non plus avec sa famille. Il passe ses journées dans une cellule avec 8 à 14 autres personnes et dort sur un banc en métal. Un matelas est installé uniquement le temps de prendre des photos. Tous les matins, il est réveillé à 4 heures, fait sa toilette, puis joue aux échecs avec des restes de haricots rouges qui constituent ses repas. Jamais en quatre mois, on ne lui a dit de quoi il était accusé. « Ils ont joué avec nos nerfs. Ils nous ont torturés mentalement et physiquement », explique encore Juan Gonzalez Jr. au Washington Post. L'homme peine à trouver les mots pour raconter ce qu'il a subi. C'est « indescriptible », selon lui. La jungle du Darien expliquée par la doctorante Marilou Sarrut RFI reçoit aujourd'hui Marilou Sarrut, doctorante en géographie à l'Université Paris Cité, affiliée à l'Institut Convergence Migrations et autrice d'une thèse Traverser la jungle du Darien : « Une frontière naturelle » à l'épreuve des expériences migratoires, pour parler de la situation au Darien qui se situe entre la Colombie et le Panama et par où passent des centaines de candidats à l'immigration. Ce point de jonction entre l'Amérique du Nord et du Sud est impacté par la vaste offensive anti-immigration menée par Donald Trump et on assiste aujourd'hui, à un phénomène de retour avec des migrants qui cherchent désormais à revenir chez eux. Mais d'autres facteurs jouent également, explique Marilou Sarrut, comme les politiques migratoires européennes qui poussent certains Africains, notamment, à tenter de passer par le Darien. Il y a deux ans, on estimait à 500 000 le nombre de migrants qui traversaient la jungle du Darien, l'une des régions les plus hostiles du monde. Si la traversée côté colombien est encadrée par des guides, ces derniers « abandonnent les migrants à la frontière avec le Panama pour ne pas être accusés d'être des passeurs », raconte Marilou Sarrut qui s'est rendue sur place en 2023. À partir de là, le voyage devient extrêmement périlleux : « Les plus sportifs peuvent traverser la partie panaméenne en un jour et demi, mais d'autres mettent parfois une dizaine de jours car ils se perdent en route ». En 2023, jusqu'à 2 500 personnes pouvaient arriver au Panama en une seule journée, ce qui représente une manne économique majeure pour les communautés locales qui se sont organisées pour les « accueillir », surtout face à l'absence des pouvoirs publics, précise la doctorante. Mais ces passages ont aussi un impact écologique et sanitaire importants. Il n'y a pas de traitement des déchets dans la jungle, pas d'eau potable non plus. Or, ce problème n'a jamais été pris en compte par l'État qui n'a, donc, pas prévu de solutions pour remédier à ce drame environnemental, explique Marilou Sarrut. Englué dans l'affaire Epstein, Donald Trump tente de faire diversion Le président américain « intensifie ses attaques contre Barack Obama et Hillary Clinton », relève le New York Times. Interrogé une nouvelle fois, hier, par des journalistes au sujet de l'ancien homme d'affaires, Donald Trump a dénoncé « une chasse aux sorcières », puis « s'est lancé dans une diatribe contre une série classique de rivaux et de médias (...) ses ennemis présumés », décrit le journal. « Une liste qui ne cesse de croître », insiste le New York Times. Barack Obama, Hillary Clinton, Joe Biden, l'ancien directeur du FBI, l'ex-patron du renseignement national... Au cours des six derniers mois, Donald Trump a souvent cherché à se venger de ses ennemis, raconte le New York Times, de bien des manières : retraits ou menaces de le faire, des habilitations de sécurité de Joe Biden notamment, campagnes de dénigrements, enquêtes internes et même licenciements. En Argentine, Javier Milei a de nouveau insulté sa vice-présidente Le président argentin a traité Victoria Villarruel de « bruta traidora » ( « brute, traîtresse ») lors d'un rassemblement, à Cordoba dans le centre de l'Argentine, hier soir. Son ancienne alliée est devenue son ennemie. La rupture est consommée entre les deux depuis que celle qui est aussi la présidente du Sénat n'a pas empêché le Parlement de voter une loi augmentant les retraites, explique La Nacion. Une loi à laquelle le président va mettre son veto. Il l'a annoncé hier. Lors de son discours, il a également insulté la gauche - « tous des voleurs » - et l'opposition en général, ainsi que les médias. Le journal Pagina 12  a d'ailleurs été exclu de ce rassemblement, le « Derecha fest » (le « festival de la droite ») auquel ont participé des figures du mouvement libertarien, comme l'écrivain argentin Agustin Laje, mais aussi un conseiller de Donald Trump et trois pasteurs évangéliques, raconte le quotidien qui explique que « ce secteur est de plus en plus proche du gouvernement ». Ces prédicateurs ont pris la défense de la famille traditionnelle, des femmes au foyer, du christianisme et ont attaqué la gauche qui est « anti-christ », selon l'un d'entre eux. Pour Pagina 12, il y avait sur scène hier soir « une droite qui vocifère avec les yeux sortis des orbites (...) devant un public d'exaltés ». Bolivie : irrégularités sur les listes électorales En Bolivie, l'élection présidentielle aura lieu dans moins d'un mois, le 17 août 2025. La population vérifie, donc, si elle est bien inscrite sur les listes électorales. Mais depuis quelques jours, de nombreux citoyens découvrent avec surprise qu'ils ont aussi été inscrits comme adhérents de tel ou tel parti politique à leur insu. Le reportage pour RFI de Nils Sabin.

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22 de julio de 2025 - edición de la tarde

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Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 1:58


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 22 de julio de 2025 

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Ya rige el uso obligatorio de receta electrónica; el Presidente ya recibió las leyes sobre jubilaciones y discapacidad

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Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:04


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 22 de julio de 2025 

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21 de julio de 2025 - edición de la tarde

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Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:05


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 21 de julio de 2025 

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5 gremios aeronáuticos se movilizan en Aeroparque y podría haber demoras; prorrogan el cierre de listas bonaerenses

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Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:01


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 21 de julio de 2025 

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14 al 20 de julio de 2025

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Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 10:50


Resumen de noticias de LA NACION de la semana del 14 al 20 de julio de 2025

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18 de julio de 2025 - edición de la mañana

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Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 2:11


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 18 de julio de 2025 

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18 de julio de 2025 - edición de la tarde

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Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 1:57


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 18 de julio de 2025 

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil: l'assouplissement des normes environnementales représente un «recul»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 30:00


La presse brésilienne fustige l'adoption d'une réforme législative qui réduit fortement les contrôles environnementaux sur les projets d'infrastructures. Et appelle à un veto présidentiel. «Le président Lula doit opposer son veto aux articles les plus absurdes du projet de loi», lance O Globo. Le quotidien le plus influent du pays juge dans son éditorial, que ce texte représente un «recul» pour le Brésil, et «cela ne favorisera pas le développement du pays». Le journal de Rio de Janeiro considère comme dangereux de ne plus demander aux entreprises de faire des études d'impact environnemental avant de débuter leurs travaux, ou de pouvoir aller contre dans le cas de projets choisis par le gouvernement comme « stratégiques ». Dans le cas de «petits ou moyens projets», les entreprises devront seulement s'engager à respecter la loi, et les inspections seront parcellaires et rares. «En pratique, un tel changement institutionnalise l'aveuglement», critique O Globo, et «cela ne favorisera pas le développement du pays». Cette crainte de l'écocide est relayé par son concurrent du sud - Le Folha de Sao Paulo estime que «le Congrès cautionne la dévastation environnementale», ce qui offre une image désastreuse du Brésil, quelques mois avant d'accueillir le sommet de la COP30 sur le changement climatique, qui se tiendra fin novembre 2025 dans la ville de Belem, aux portes de l'Amazonie. Le milieu agricole, qui a tant milité pour ce texte, pourrait se tirer une balle dans le pied, juge l'éditorial du quotidien, car «l'Union européenne a justement adopté un règlement qui interdit l'importation de produits liés à la déforestation». «Cette affaire met en lumière l'absence de politique environnementale claire du gouvernement», conclut la Folha de Sao Paulo. Le président Lula a maintenant deux semaines pour décider s'il censure ou pas une partie de ce texte décrié. Aux Etats-Unis, les habitants de Géorgie craignent la fin de l'audiovisuel public. Le Sénat américain a adopté jeudi la suppression du budget alloué aux radios et télévisions publiques. Le gouvernement de Donald Trump estime que ces médias sont «politiquement biaisés», et composé d' «une élite qui dédaigne l'Amérique rurale». La radio NPR et la télévision PBS, ainsi que beaucoup d'autres chaînes locales pourraient en souffrir. En Géorgie, État pivot lors de la dernière élection présidentielle, beaucoup d'habitants sont désarçonnés. Reportage d'Edward Maille à Atlanta.   Au Salvador, l'ONG Cristobal contrainte à l'exil L'association historique de défense des droits humains, est la dernière ciblée par le gouvernement autoritaire de Nayib Bukele. L'ONG a reçu de 2 millions de dollars de dons de l'agence américaine de développement, l'USAID, l'année dernière, rapporte El Diario El Salvador et son président est un citoyen des États-Unis, ceci la place sous le coup de la nouvelle loi sur «les agents de l'étranger». L'une de ses gestionnaires a aussi récemment été arrêtée. Face à cette persécution grandissante, son directeur, Noah Bullock, a décidé d'exiler l'ONG : ses opérations seront gérées depuis le Guatemala et le Honduras voisins. «Nous sommes forcés de choisir entre la prison et l'exil, déplore Noah Bullock. Nous faisons face à une campagne systématique de harcèlement légal et administratif, à des actes d'espionnage et de surveillance de nos activités et de nos maisons», avant de fustiger cette loi sur les agents de l'étranger, qui «s'est transformée en un instrument de contrôle de toutes les activités citoyennes. Cette loi considère que les droits à la liberté d'expression, d'association, de réunion pacifique et de participation citoyenne, sont un privilège octroyé par le régime». «En à peine deux mois, au moins vingt militants et quarante journalistes se sont exilés», rapporte El Pais. Ceci est arrivé après la révélation de l'existence d'une possible liste noire, avec les noms des personnes à arrêter. Le quotidien espagnol raconte ainsi qu'une autre directrice d'ONG de droits humains a fui début juillet, après avoir été suivie pendant des semaines par des agents. Toute la rédaction du média El Faro s'est également exilée face à ces risques. Et cette persécution des journalistes explique en partie pourquoi on ne trouve pas beaucoup de critiques de cette politique dans la presse du Salvador.   En Argentine, le gouvernement réagit à l'attaque contre un prêtre à Gaza Buenos Aires a fait part de ses «sérieuses inquiétudes» au gouvernement israélien, titre La Nacion. Cette position est assez rare pour être remarquée, tant le président Javier Milei est un admirateur de la politique nationaliste de Benyamin Netanyahu. Mais il n'a pas le choix : la frappe israélienne sur l'église catholique de Gaza, jeudi, a blessé un prêtre argentin. Pas de quoi renverser la politique de Buenos Aires, mais le sujet reste sensible : le pays est foncièrement catholique, mais il compte aussi 300 000 israëlites, soit la plus grande communauté juive d'Amérique latine.

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17 de julio de 2025 - edición de la mañana

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Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 1:53


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 17 de julio de 2025 

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17 de julio de 2025 - edición de la tarde

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Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 2:06


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 17 de julio de 2025 

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16 de julio de 2025 - edición de la mañana

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Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 2:05


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 16 de julio de 2025 

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16 de julio de 2025 - edición de la tarde

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Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 2:09


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 16 de julio de 2025 

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15 de julio de 2025 - edición de la mañana

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Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 2:07


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 15 de julio de 2025 

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15 de julio de 2025 - edición de la tarde

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Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 2:04


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 15 de julio de 2025

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14 de julio de 2025 - edición de la mañana

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Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:07


Resumen de noticias de la mañana de LA NACION del 14 de julio de 2025 

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14 de julio de 2025 - edición de la tarde

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Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:03


Resumen de noticias de la tarde de LA NACION del 14 de julio de 2025 

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis: le planning familial victime de la nouvelle loi budgétaire

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 30:00


Le nouveau budget américain, adopté le jeudi 3 juillet 2025, prévoit de suspendre pour un an tous les fonds fédéraux attribués au planning familial et à sa principale organisation, Planned Parenthood. Un choix idéologique nataliste, symbolique de cette administration. Planned Parenthood est une association et la principale fédération en faveur du planning familial aux États-Unis. Elle facilite ainsi l'essentiel des procédures d'avortement et se trouve donc dans le viseur de l'administration de Donald Trump, ouvertement hostile à l'avortement. L'une des dispositions de la nouvelle loi budgétaire américaine, votée par les parlementaires le 3 juillet, est de suspendre son financement pendant un an. Cela est une menace existentielle pour ce service essentiel aux femmes : « 40% des fonds de Planned Parenthood viennent de l'État fédéral, rappelle Ludivine Gili, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de « La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie » (éditions de L'Aube). Si ces fonds sont suspendus, cela provoquera beaucoup de dégâts en termes d'accès à l'avortement ». Planned Parenthood a attaqué l'administration en justice ce lundi 7 juillet, considérant que le retrait de ce financement était « inconstitutionnel » et la Cour a suspendu cette provision en attendant une décision sur le fond. Malgré cela, pour Ludivine Gili, le combat sera difficile face à une justice de moins en moins favorable dans ce domaine, surtout depuis le retrait du droit fédéral à l'avortement par la Cour suprême, en juin 2022. Après cette décision, les républicains affirmaient que c'était maintenant à chaque Etat fédéré de décider librement de leur politique. « Mais depuis, l'administration fédérale essaie de bloquer ce droit par le biais financier, même dans les États qui ont inscrit le droit à l'avortement dans leur constitution », explique la chercheuse.  « La lutte contre l'avortement est idéologique, conclut Ludivine Gili. Il était inscrit dans le projet 2025 de la Heritage Foundation, qui présente le rôle de la femme comme concentré sur la famille ». Dans cette vision nataliste, « la femme ne doit pas faire carrière, car sinon elle aura moins d'enfants ».    Menace de nouveaux droits de douane contre le Canada Le président américain a prévenu qu'il imposerait d'importants tarifs, le 1er août 2025, à tous les pays qui ne négocient pas avec lui. Et le dernier visé est le Canada, menacé de 35% de droits supplémentaires. Le journal québécois La Presse publie l'intégralité de la lettre de Donald Trump envoyée au Premier ministre Mark Carney le 10 juillet. L'Américain lui reproche d'avoir répliqué à la première salve de tarifs et relevé les droits de douane canadiens sur les motos, les vêtements ou l'alcool venant des États-Unis. Un juriste, Mark Warner, constate l'échec des récentes concessions canadiennes : « la décision du gouvernement Carney d'abandonner la taxe sur les services numériques au Canada à la fin juin ne semble pas avoir rassasié l'administration Trump », dit il. La menace de Trump est inquiétante, car 76% des exportations canadiennes partent aux États-Unis, mais ce juriste reste optimiste : « Il y a encore du temps pour négocier, c'est une manière pour l'administration Trump de dire : donnez-nous quelque chose en plus ».  Le moment est délicat, surtout que l'attaque est combinée. Au 1er août, Washington devrait en effet imposer en plus des taxes de 50% sur le cuivre mondial. Or, rappelle le journal Le Devoir, le Canada est le 12è producteur mondial de ce minerai et le Québec en raffine beaucoup, avec plus de 3 000 emplois à la clé dans la filière. Compromis ou pas, les Canadiens, eux, boudent déjà leurs voisins : La Presse rapporte ainsi que le nombre de touristes canadiens se rendant aux États-Unis en voiture a chuté de 33% en juin, 6è mois consécutif de baisse. « Les Canadiens sont fâchés, et ils font une croix sur les États-Unis », conclut un professeur de marketing.   En Argentine, défaite majeure pour le président Javier Milei Les sénateurs ont voté jeudi 10 juillet, à l'unanimité, une hausse de 7.2% des retraites. Cette proposition, déjà approuvée par les députés, est combattue bec et ongles par le président argentin, qui veut sabrer dans toutes les dépenses publiques «C'est la raclée», titre le journal argentin de gauche Pagina 12, qui raconte l'épique combat parlementaire: Javier Milei a menacé les sénateurs, parlé de « coup d'état institutionnel », le système électronique de la Chambre est tombé bizarrement en panne avant le vote, forçant à un scrutin à main levée, mais la loi est passée malgré tout. Cela fait des semaines que les retraités protestent, car les pensions minimales sont en dessous du niveau de pauvreté, mais le président ne veut rien savoir: et il assure maintenant qu'il opposera son veto à cette loi, pour la 2è fois. Dans le quotidien La Nacion, plus conservateur, on s'inquiète d'un gouvernement aux bonnes intentions financières, mais qui s'isole car il traite mal ses partenaires. le croquis du journal est parlant : il montre un Javier Milei enragé, monté sur le Sénat tel un King Kong, qui essaie en vain d'abattre des avions ennemis. Épique.   En Haïti, « le chaos érigé en business » Le quotidien Alterpresse revient sur l'annonce de l'ONU, qui a déclaré que les gangs avaient un «contrôle quasi total» de la capitale. L'économiste et politique Camille Chalmers réfute ce constat dans une interview. Pour lui, cette déclaration « relève d'un alarmisme calculé, qui vise à préparer le terrain à une nouvelle intervention militaire internationale ». Il n'empêche, le chaos s'installe, et il est même devenu «un business», affirme Michel Gros dans une tribune d'Alterpresse. «Pendant des années, la bureaucratie onusienne, à travers ses missions et ses projets dits humanitaires, a prospéré sur le dos de la crise haïtienne, soutient cet analyste. et de conclure : Haïti doit reconquérir sa souveraineté pour empêcher que ses malheurs ne deviennent un fonds de commerce.»