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durée : 00:36:51 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Au Salon du Bourget, la France affiche sa puissance industrielle et son rang de 2e exportateur d'armes. Mais derrière les chiffres, ces ventes impliquent des choix politiques. Quelle place accorder à la morale dans ce commerce ? - réalisation : François Richer - invités : Tony Fortin Chargé d'études à l'Observatoire des armements; Renaud Bellais Co-directeur de l'Observatoire de la défense de la Fondation Jean Jaurès, chercheur à l'université Grenoble Alpes
durée : 00:37:17 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Lundi 9 juin, Donald Trump a annoncé l'envoi de deux mille réservistes de la Garde Nationale supplémentaires à Los Angeles, où des manifestations contre sa politique migratoire ont éclaté. Une décision inédite à l'encontre de la volonté du gouverneur démocrate de Californie. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Charlotte Recoquillon Géographe, chercheuse à l'Institut français de géopolitique, enseignante à Science Po et journaliste spécialiste des Etats-Unis.; Ludivine Gilli Docteure en histoire, spécialiste des États-Unis et directrice de l'observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès
durée : 00:58:05 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Jean-Marie Hosatte qui rentre du Groenland suivi d'une table-ronde sur les manifestations contre la politique migratoire de Donald Trump qui se multiplient aux Etats-Unis. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Charlotte Recoquillon Géographe, chercheuse à l'Institut français de géopolitique, enseignante à Science Po et journaliste spécialiste des Etats-Unis.; Ludivine Gilli Docteure en histoire, spécialiste des États-Unis et directrice de l'observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès; Jean-Marie Hosatte Journaliste français
durée : 00:23:11 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Hugo Micheron, cofondateur d'Arlequin AI, Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de L'Express, et Jérémie Peltier, de la Fondation Jean-Jaurès, étaient les invités de France Inter ce mercredi, à l'occasion de la publication d'un rapport sur les contributions citoyennes du Grand débat. - invités : Hugo Micheron, Anne Rosencher, Jérémie Peltier - Hugo Micheron : Enseignant-chercheur en sciences politiques rattaché au CERI, maître de conférence à Sciences Po, spécialiste du Moyen-Orient., Anne Rosencher : Journaliste et écrivain, Jérémie Peltier : Co-directeur général de la Fondation Jean-Jaurès
Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité, ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer,écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Édition la Martinière, 2025) Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'aube, 2020)Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse.Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala
Pour faire de nouvelles économies, le ministre de l'Economie Éric Lombard, a affirmé hier vouloir engager une "baisse du nombre de fonctionnaires" en France. Est-ce une urgence ? Comment procéder ? Émilie Agnoux, experte à la Fondation Jean Jaurès et cofondatrice du think tank Le sens du service public, est l'invitée pour tout comprendre de RTL Soir. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 09 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer, écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Édition la Martinière, 2025) Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'aube, 2020). Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon, il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse.Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala.
Le PSG vient de remporter sa première Ligue des Champions, premier titre européen français depuis l'OM en 1993. Est-ce la victoire du foot français ou celle du Qatar qui a investi 2 milliards ? Cette victoire consacre-t-elle la stratégie de soft power qatarie comme le disent certains ? Qu'est-ce qui définit l'identité d'un club ? On en débat ce lundi 2 juin avec nos invités : ▶︎ Pascal BLANCHARD Historien, chercheur associé au Centre d'histoire internationale et d'études politiques de la mondialisation (CRHIM), co-directeur du Groupe de recherche Achac, co-directeur de l'ouvrage « François Mitterrand, le dernier empereur » aux éditions Philippe Rey (03.04.25)▶︎ Pierre-Louis BASSE Journaliste, écrivain, co-auteur de « La ruée vers l'or » avec Ernest Pignon-Ernest aux éditions En Exergue (26.04.24) prix Tristan-Bernard du Beau Livre des écrivains sportifs et « Rien n'est perdu » aux éditions Le Cherche Midi (20.08.20)▶︎ Pierre RONDEAU Économiste du sport, co-directeur de l'Observatoire du Sport à la Fondation Jean-Jaurès, professeur à la Sports Management School, chroniqueur RMC Info Talk Sport ▶︎ Anne-Laure BONNET Journaliste présentatrice de l'émission "Sport, etc" diffusée sur Public Sénat en partenariat avec L'Équipe▶︎ Pia CLÉMENS Animatrice radio des matchs PSG et bleus, animatrice du podcast 100% PSG le Magazine pour ICI, chroniqueuse dans l'Équipe du Soir sur la chaîne L'Équipe▶︎ Hala KODMANI Grand reporter à Libération
durée : 00:11:09 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - L'historien Gilles Candar, grand spécialiste des gauches françaises, était l'invité de France Inter ce vendredi. Administrateur de la Fondation Jean-Jaurès, il est l'auteur d'une note sur “Les congrès socialistes de Nancy (1907 et 1929)”.
durée : 00:11:09 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - L'historien Gilles Candar, grand spécialiste des gauches françaises, était l'invité de France Inter ce vendredi. Administrateur de la Fondation Jean-Jaurès, il est l'auteur d'une note sur “Les congrès socialistes de Nancy (1907 et 1929)”.
Dans ce huitième épisode du Son des Territoires, Victor Delage, fondateur de l'Institut Terram, reçoit Antoine Bristielle, auteur de l'étude « Eau sous tension : les Français face aux défis hydriques de leurs territoires ». Ensemble, ils s'intéressent à un sujet qu'on croit souvent maîtriser, mais qui est en train de devenir l'un des grands enjeux du XXIe siècle : l'eau. On a grandi avec l'idée que l'eau était partout, disponible, accessible. Pourtant, depuis quelques années, les signes s'accumulent : multiplication des épisodes de sécheresse prolongée, intensification des inondations et la dégradation de la qualité de l'eau dans de nombreux territoires sont autant de signaux d'alerte attestant de la pression exercée sur le cycle hydrologique… Mais comment cette réalité est-elle perçue par les Français ? Comment la vivent-ils, comment la comprennent-ils ? Est-ce une inquiétude abstraite, ou un enjeu concret, quotidien, visible dans les territoires ? Et surtout : quelles réponses jugent-ils acceptables, efficaces, urgentes ? On parle souvent du climat, de l'énergie, de la biodiversité… Il est temps que l'eau entre pleinement dans le débat public. Et ça commence maintenant.Antoine Bristielle est docteur en science politique, directeur France de l'ONG Project Tempo, directeur de l'Observatoire de l'opinion de la Fondation-Jean-Jaurès et président de la société d'études et de conseil Vasco. Il est spécialiste des questions d'opinion et de communication, en particulier sur les enjeux environnementaux. Il a récemment publié « Qui fait l'opinion ? Crises démocratiques et nouveaux médias » (Fayard, 2024).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La fortune héritée représente aujourd'hui 60 % du patrimoine national français, un quasi-doublement depuis le début des années 1970, lorsque cette part n'était que de 35 %. Une explosion qui a transformé la France en une société d'héritiers, c'est-à-dire où la fortune est essentiellement acquise grâce à l'héritage, et qui rappelle celle du XIXe siècle, ultra-inégalitaire.D'ici à 2040, 9 000 milliards d'euros de patrimoine détenus par les Français les plus âgés, issus de la génération du baby-boom, seront transmis à leurs enfants, selon une note de la Fondation Jean Jaurès, publiée en novembre 2024. Une « grande transmission », qui représentera « le plus grand transfert de richesse de l'histoire ».Cette concentration de la richesse, à travers l'héritage, bloque l'ascenseur social et alimente le ressentiment des classes moyennes qui ne peuvent plus espérer améliorer leur situation financière.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Béatrice Madeline, journaliste au service Economie du Monde, décrypte comment la France est redevenue une société d'héritiers.Un épisode de Garance Muñoz. Musiques et réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le 21 mai a été décrété par l'opposition biélorusse Journée des prisonniers politiques. C'est un 21 mai, en 2021, que le premier prisonnier politique est mort en prison en Biélorussie. Il s'appelait Vitold Ashurak. En Lituanie, le soutien aux prisonniers politiques biélorussesLa mort d'un 8è prisonnier politique en prison en Biélorussie a été confirmée ce 21 mai. Il s'appelait Valiantsin Shtermer et avait été condamné à 5 ans de prison en 2023 pour avoir critiqué l'agression de la Russie contre l'Ukraine. 5 ans après l'élection présidentielle frauduleuse et les manifestations réprimées dans la violence, il y a encore 1.200 prisonniers d'opinion dans les prisons de Biélorussie. Selon les témoignages d'anciens détenus, et selon l'organisation Viasna qui les défend, ils subissent en détention des tortures psychologiques et physiques. Ceux qui sont libérés trouvent parfois refuge de l'autre côté de la frontière, en Lituanie. Reportage à Vilnius de notre correspondante Marielle Vitureau. Le choix musical de Vincent Théval : Forever Yung du Suédois Yung Lean. En Suède, le succès de la « Slow TV » se confirme : 7 ans après son lancement, le programme la Grande Migration des Élans cartonne. Pendant 3 semaines, des millions de téléspectateurs ont à nouveau vécu au rythme de la nature en suivant en direct 24h sur 24h, 7 jours sur 7, le périple des troupeaux d'élans qui rejoignent leurs pâturages d'été. Pas de voix off, pas de commentaires, pas d'êtres humains ; c'est la définition de cette « slow télé », un concept dont le succès repose en partie sur un profond besoin de ralentir. Mais qui s'accompagne désormais de groupes de fans sur les réseaux sociaux. Notre correspondante à Stockholm s'est penchée sur le phénomène. Reportage, Ottilia Ferey.Entretien avec Guënaelle Gault, directrice de l'Obsoco pour qui le succès de la Slow TV en Suède n'est pas une surprise : de plus en plus d'Européens expriment un sentiment de saturation vis-à-vis de l'actualité et de la surexposition aux réseaux sociaux. En France, 54% de la population disait souffrir de « fatigue informationnelle » selon l'expression consacrée par l'étude menée fin 2024, pour la deuxième fois, par la Fondation Jean-Jaurès et l'OBservatoire SOciété et COnsommation.
Le 21 mai a été décrété par l'opposition biélorusse Journée des prisonniers politiques. C'est un 21 mai, en 2021, que le premier prisonnier politique est mort en prison en Biélorussie. Il s'appelait Vitold Ashurak. En Lituanie, le soutien aux prisonniers politiques biélorussesLa mort d'un 8è prisonnier politique en prison en Biélorussie a été confirmée ce 21 mai. Il s'appelait Valiantsin Shtermer et avait été condamné à 5 ans de prison en 2023 pour avoir critiqué l'agression de la Russie contre l'Ukraine. 5 ans après l'élection présidentielle frauduleuse et les manifestations réprimées dans la violence, il y a encore 1.200 prisonniers d'opinion dans les prisons de Biélorussie. Selon les témoignages d'anciens détenus, et selon l'organisation Viasna qui les défend, ils subissent en détention des tortures psychologiques et physiques. Ceux qui sont libérés trouvent parfois refuge de l'autre côté de la frontière, en Lituanie. Reportage à Vilnius de notre correspondante Marielle Vitureau. Le choix musical de Vincent Théval : Forever Yung du Suédois Yung Lean. En Suède, le succès de la « Slow TV » se confirme : 7 ans après son lancement, le programme la Grande Migration des Élans cartonne. Pendant 3 semaines, des millions de téléspectateurs ont à nouveau vécu au rythme de la nature en suivant en direct 24h sur 24h, 7 jours sur 7, le périple des troupeaux d'élans qui rejoignent leurs pâturages d'été. Pas de voix off, pas de commentaires, pas d'êtres humains ; c'est la définition de cette « slow télé », un concept dont le succès repose en partie sur un profond besoin de ralentir. Mais qui s'accompagne désormais de groupes de fans sur les réseaux sociaux. Notre correspondante à Stockholm s'est penchée sur le phénomène. Reportage, Ottilia Ferey.Entretien avec Guënaelle Gault, directrice de l'Obsoco pour qui le succès de la Slow TV en Suède n'est pas une surprise : de plus en plus d'Européens expriment un sentiment de saturation vis-à-vis de l'actualité et de la surexposition aux réseaux sociaux. En France, 54% de la population disait souffrir de « fatigue informationnelle » selon l'expression consacrée par l'étude menée fin 2024, pour la deuxième fois, par la Fondation Jean-Jaurès et l'OBservatoire SOciété et COnsommation.
L'émission 28 minutes du 12/05/2025 Face à Poutine, l'Occident peut-il à nouveau former un front uni ?Samedi 10 mai, cinq chefs d'État européens étaient réunis à Kiev : Keir Starmer, Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Donald Tusk et Volodymyr Zelensky. Après leur rencontre, ils ont appelé Donald Trump pour établir une ligne commune face à la Russie : arracher à Vladimir Poutine un cessez-le-feu "inconditionnel" de 30 jours, avec "des sanctions massives […] coordonnées entre Européens et Américains" en cas de refus russe. En réponse, Vladimir Poutine a convié son homologue ukrainien à des négociations “directes” et “sans condition préalable” à Istanbul jeudi 15 mai sur "les causes profondes du conflit". Une offre qui, contre toute attente, a été acceptée par Volodymyr Zelensky, malgré l'absence d'un accord de cessez-le-feu entre les deux belligérants, pourtant posé comme préalable à toute discussion. L'Occident arrivera-t-il à afficher un front uni dans cette nouvelle salve de négociations ?On en débat avec Théo Verdier, co-directeur de l'Observatoire Europe à la Fondation Jean Jaurès ; Pierre Bourgois, maître de conférences en science politique à l'Université catholique de l'Ouest à Angers et Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie et enseignante à Sciences Po.Enfin, Marjorie Adelson nous emmène en Andorre où le "toutourisme", un moyen de concilier vacances et compagnons canins, rencontre un franc succès. Marie Bonnisseau nous parle des Citroën C15 et autres Peugeot 206 : ces vieux modèles séduisent les jeunes, lassés des automobiles modernes et sans âme. Enregistrement 12 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'invité de Dimanche politique est Dorian Dreuil, politologue, expert associé à la fondation Jean-Jaurès, enseignant à l'université Paris Nanterre .
Trump est-il toujours un modèle pour les populistes européens ?Suite de notre programmation spéciale à l'occasion des 100 premiers jours du Président américain. 100 jours qui ont ébranlé le monde et provoqué la stupeur y compris du côté des soutiens traditionnels de Donald Trump. C'est le cas en Europe des populistes de droite pour qui le Président américain devient de plus en plus « un ami gênant ».Comment les populistes européens vivent-ils le début de mandat de Donald Trump ? Le modèle est-il devenu un boulet ? Quelle attitude adopter à son égard ? Pour en débattre :- Catherine Fieschi, politologue, au Centre Robert Schuman de l'Institut européen de Florence, spécialiste des populismes- Jean-Yves Camus, politologue, directeur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès - Marc Lazar, professeur émérite à Sciences Po et professeur de « Relations franco-italiennes pour l'Europe » à l'Université Luiss de Rome, spécialiste des populismes européens, auteur du livre Peuplecratie.
Trump est-il toujours un modèle pour les populistes européens ?Suite de notre programmation spéciale à l'occasion des 100 premiers jours du Président américain. 100 jours qui ont ébranlé le monde et provoqué la stupeur y compris du côté des soutiens traditionnels de Donald Trump. C'est le cas en Europe des populistes de droite pour qui le Président américain devient de plus en plus « un ami gênant ».Comment les populistes européens vivent-ils le début de mandat de Donald Trump ? Le modèle est-il devenu un boulet ? Quelle attitude adopter à son égard ? Pour en débattre :- Catherine Fieschi, politologue, au Centre Robert Schuman de l'Institut européen de Florence, spécialiste des populismes- Jean-Yves Camus, politologue, directeur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès - Marc Lazar, professeur émérite à Sciences Po et professeur de « Relations franco-italiennes pour l'Europe » à l'Université Luiss de Rome, spécialiste des populismes européens, auteur du livre Peuplecratie.
Édition spéciale. Né Jorge Bergoglio, en Argentine, le pape François est mort ce lundi de Pâques, au Vatican. De très nombreux messages de condoléances et d'hommages ont afflué à travers le monde ce lundi, après l'annonce de la mort du pape François, décédé à 7h35 du matin, d'après le Vatican. Jorge Bergoglio, de son nom de naissance, était né en Argentine et avait grandi à Buenos Aires. Devant la cathédrale de la capitale Argentine, notre correspondant Théo Conscience a rencontré des habitants venus se recueillir spontanément, « les yeux rougis », pour rendre hommage au premier pape latino-américain de l'Histoire, mais aussi « l'Argentin le plus important », raconte notre journaliste.Hommages également dans la presse argentine. « François, le simple pape du bout du monde qui a brisé les codes et ouvert l'Église comme cela n'avait jamais été fait », titre La Nacion qui rappelle les sept voyages du pape François sur le continent, de la première visite au Brésil à la dernière, au Panama, en 2019, en passant par Cuba en 2015. Le pape avait annoncé plusieurs fois son intention de revenir en Argentine, sans la concrétiser. D'après un expert interrogé dans le journal argentin, le pape craignait une instrumentalisation politique de sa venue. Le pape François et l'Argentine auront eu « une relation complexe et contaminée par la politique », résume La Nacion. De son côté, Pagina12 pointe les combats du pape François : « Contre les guerres, pour l'écologie et en faveur des pauvres. »Les journaux argentins n'oublient pas non plus l'histoire d'amour entre le pape et le football. Clarin, en particulier, revient sur la ferveur du pape pour le club de San Lorenzo à Buenos Aires. Le pape François vivait tout près du stade, où il était abonné étant petit. Plus tard, durant son pontificat, il avait rencontré, raconte le journal Clarin, Maradona et Messi, mais aussi le brésilien Pelé.À lire aussiLe football, la passion de cœur du pape FrançoisInterview avec Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l'Observatoire de l'Amérique latine et des Caraïbes à la Fondation Jean-Jaurès : « C'était le premier pape non-européen »Le pape François était une personnalité controversée, son rôle pendant la dictature argentine ayant été questionné. Pour Jean-Jacques Kourliandsky, ce pape aura non seulement été le premier latino-américain, mais aussi le premier à ne pas être originaire d'Europe.Qualifié de réformiste, le pape François a effectué « quelques pas » importants au sujet des questions de société, « mais il est resté sur une position conservatrice de l'Église », note Jean-Jacques Kourliandsky. Le pape avait d'ailleurs soutenu avec véhémence Juan Barros, un évêque décrié au Chili et soupçonné d'avoir couvert les actes pédocriminels d'un prêtre.À lire aussiLe pape François est mort à l'âge de 88 ans, annonce le VaticanUSA : un pape réformiste, critiqué aux États-Unis par les conservateursLa veille de sa mort, dimanche, le pape François avait rencontré le vice-président américain JD Vance, rappelle notre correspondante à New York Carrie Nooten. Entre le souverain pontife et l'administration Trump, la relation avait pris la forme de « joutes à répétitions », souligne notre journaliste. Aussi bien lors du premier mandat que lors du deuxième, le pape avait critiqué la politique migratoire de Donald Trump, soulignant que « l'expulsion forcée au seul titre d'un statut migratoire » constituait une privation « de dignité » pour les personnes migrantes.Dans la presse, le New York Times raconte comment le pape François a dû composer, voire « affronter » des leaders catholiques conservateurs défiants. Le quotidien illustre cela avec une photo du cardinal Raymond Burke. « Les États-Unis, en pleine bataille culturelle et politique sur l'avortement et d'autres questions sociales, étaient un bastion de cette opposition conservatrice », note le journal new-yorkais. Le pape avait nommé, dans plusieurs villes américaines, des figures promouvant une vision plus accueillante et ouverte de l'Église, tout en rétrogradant certains évêques ou cardinaux critiques du Vatican. Toutefois, cela n'a pas changé fondamentalement l'orientation de l'Église catholique américaine, toujours conservatrice et très engagée dans les débats sur l'avortement, la sexualité et le genre aux États-Unis, analyse le New York Times.À lire aussiLe pape François, un bâtisseur de ponts et de réformes
Dimanche politique reçoit Jean-Philippe Dubrulle, politologue, auteur pour la fondation Jean-Jaurès.
L'avenir des “zones à faibles émissions” se joue en ce moment à l'Assemblée Nationale... D'un côté, ceux qui dénoncent un instrument de ségrégation sociale et qui veulent les supprimer ; de l'autre, ceux qui défendent une mesure de santé publique qui a déjà porté ses fruits.À la croisée de la santé, de l'écologie et de la justice sociale, les ZFE agissent comme un révélateur de l'ampleur des fractures françaises… On en débat ce mercredi 9 avril avec nos invités : ▶︎ Agnès PANNIER-RUNACHER Ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche de France▶︎ Frederic DENHEZ Journaliste à Marianne, spécialiste des questions environnementales,▶︎ Karima DELLI, conseillère régionale des Hauts-de-France▶︎ Leo COHEN Consultant indépendant sur l'écologie et la participation citoyenne, ancien conseiller écologie à Matignon, auteur de « 800 jours au ministère de l'impossible » aux éditions Les Petits Matins (03/03/2022)▶︎ Theodore TALLENT Doctorant en sciences politiques à Sciences-Po, auteur pour la Fondation Jean-Jaurès de l'étude «Backlash écologique : quel discours pour rassembler autour de la transition ?»
L'homme le plus riche de la planète aux côtés du président de la première puissance mondiale : l'alliance au sein de la nouvelle administration américaine a fait grand bruit. Mais il semble qu'elle batte déjà de l'aile. En témoigne la sortie hier, mardi 8 avril 2025, d'Elon Musk, qui a qualifié, sur son réseau X, le conseiller au commerce de Donald Trump de « crétin » et « bête comme ses pieds ». Cela intervient dans le contexte de la guerre commerciale chère au président américain, mais qui fait perdre beaucoup d'argent au patron de Tesla. Elon Musk est-il en train de devenir le boulet de Donald Trump ? Sur quoi cette collaboration peut-elle déboucher ?Pour en débattre : Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie (éd. de l'Aube) Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions politiques et juridiques aux États-Unis. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus.
L'homme le plus riche de la planète aux côtés du président de la première puissance mondiale : l'alliance au sein de la nouvelle administration américaine a fait grand bruit. Mais il semble qu'elle batte déjà de l'aile. En témoigne la sortie hier, mardi 8 avril 2025, d'Elon Musk, qui a qualifié, sur son réseau X, le conseiller au commerce de Donald Trump de « crétin » et « bête comme ses pieds ». Cela intervient dans le contexte de la guerre commerciale chère au président américain, mais qui fait perdre beaucoup d'argent au patron de Tesla. Elon Musk est-il en train de devenir le boulet de Donald Trump ? Sur quoi cette collaboration peut-elle déboucher ?Pour en débattre : Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie (éd. de l'Aube) Anne Deysine, professeure des universités, juriste et américaniste. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus.
Droits de douane, migrations, politiques d'inclusion, climat. les décrets signés par le président américain touchent d'innombrables domaines. Jusqu'où et avec quelles conséquences ? Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean Jaurès, dresse un début d'inventaire dans le Point J. Caroline Stevan Réalisation : David Chapuis
Marine Le Pen pourrait être écartée de la présidentielle dans deux ans, après sa condamnation cette semaine à quatre ans de prison et cinq ans d'inéligibilité, avec application immédiate. Elle dénonce une décision « politique », parle de « tyrannie des juges » et de « profonde injustice », se posant en victime du système. Pour en parler, nous recevons Jean-Yves Camus, politologue, co-directeur de l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès et chercheur associé à l'Iris. Auteur de nombreux ouvrages, dont les Droites extrêmes en Europe avec Nicolas Lebourg, au Seuil. À lire aussiMarine Le Pen potentiellement empêchée en 2027, Bardella en plan B?
durée : 00:37:34 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Après un bref cessez-le-feu, la guerre à Gaza a repris et la vie de milliers de civils est quotidiennement menacée par les bombardements israéliens. C'est dans ce contexte que Rami Abou Jamous fait le récit du quotidien de son jeune fils Walid dans la guerre, à travers le livre "Gaza, Vie" (Stock). - réalisation : Félicie Faugère - invités : Rami Abou Jamous Journaliste palestinien; David Khalfa Codirecteur de l'Observatoire Afrique du Nord-Moyen Orient de la Fondation Jean Jaurès; Lilya Melkonian Grand reporter à France Télévisions
durée : 02:29:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Dorothée Schmid, politiste / Hadrien Coutant, sociologue / Rami Abou Jamous, journaliste palestinien à Gaza ; Lilya Melkonian, grand reporter à France Télévisions & David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès. - réalisation : Félicie Faugère
En France, la semaine de la presse et des médias dans l'École s'est ouverte ce lundi (24 mars 2025). Cette 36è édition intervient dans un contexte d'actualité particulièrement anxiogène, entre les guerres en Ukraine et à Gaza qui se poursuivent, et les nombreuses interrogations et inquiétudes générées par le début de mandat du Président américain Donald Trump. Face à cette instabilité, plus d'un Français sur deux se dit fatigué de l'information. Quel est l'impact de l'actualité sur notre état émotionnel ? Y a-t-il trop d'infos ? Quel est le risque de se couper de ce qui se passe dans le monde ? Pour en débatte :- Gwenaëlle Gaut, directrice générale de l'Observatoire Société et Consommation, co-autrice Quand l'info épuise, éditions de L'Aube, Fondation Jean-Jaurès- Fabien Verso, journaliste au média 100% numérique 2050 Now, du groupe Les Echos-Le Parisien, proposant des newsletters et des vidéos sur les réseaux sociaux pour comprendre et accélérer la transition écologique- Anne Cordier, professeure des universités en Sciences de l'information et de la Communication à l'Université de Lorraine, autrice de Grandir Informés, éditions C&F.
En France, la semaine de la presse et des médias dans l'École s'est ouverte ce lundi (24 mars 2025). Cette 36è édition intervient dans un contexte d'actualité particulièrement anxiogène, entre les guerres en Ukraine et à Gaza qui se poursuivent, et les nombreuses interrogations et inquiétudes générées par le début de mandat du Président américain Donald Trump. Face à cette instabilité, plus d'un Français sur deux se dit fatigué de l'information. Quel est l'impact de l'actualité sur notre état émotionnel ? Y a-t-il trop d'infos ? Quel est le risque de se couper de ce qui se passe dans le monde ? Pour en débatte :- Gwenaëlle Gaut, directrice générale de l'Observatoire Société et Consommation, co-autrice Quand l'info épuise, éditions de L'Aube, Fondation Jean-Jaurès- Fabien Verso, journaliste au média 100% numérique 2050 Now, du groupe Les Echos-Le Parisien, proposant des newsletters et des vidéos sur les réseaux sociaux pour comprendre et accélérer la transition écologique- Anne Cordier, professeure des universités en Sciences de l'information et de la Communication à l'Université de Lorraine, autrice de Grandir Informés, éditions C&F.
durée : 02:30:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Marie-Lys de Saint Salvy - Avec Solène Chalvon-Fioriti, grand reporter / Lionel Barbe, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication / Renaud Bellais, co-directeur de l'Observatoire de la Fondation Jean Jaurès / Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice. - réalisation : Félicie Faugère
Le site Africa Intelligence révélait cette semaine que Félix Tshisekedi avait dépêché en février des émissaires à Washington pour tenter de passer un accord avec l'administration américaine. Accord qui consisterait à sécuriser l'approvisionnement américain des minerais provenant de la RDC en échange d'une pression accrue sur Kigali. Dans l'est du pays, les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. C'est une des causes de l'instabilité dans la région. Dans une étude pour la fondation Jean-Jaurès parue cette semaine, le diplomate Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur de France à Kinshasa, s'intéresse aux fonctionnements de ces mines et à la façon dont les minerais parviennent à quitter le pays. RFI : Le titre de l'étude que vous publiez pour la Fondation Jean Jaurès est évocateur. Vous ne parlez pas du conflit dans l'est de la RDC mais des conflits, expliquez-nous...Pierre Jacquemot : Oui, parce que ces conflits se développent sur un territoire très important qui va de la frontière de l'Ouganda à la frontière du Burundi. Bien évidemment, les caractéristiques communes de ces conflits, c'est la violence dont sont victimes les populations. Cela se traduit par des pillages, des viols et des déplacements massifs. C'est cela la constance de conflits qui durent maintenant depuis une trentaine d'années.À l'origine, vous le dites, il y a d'abord des conflits locaux très ancrés qui ont débouché sur la création de milices d'autodéfense et de nombreux groupes armés dans toute la région...On compte actuellement environ 120 groupes armés. Ils sont de différentes tailles. Certains ont une taille régionale ou même des ramifications à Kinshasa, voire à l'étranger. C'est le cas du célèbre M23. D'autres sont nés d'activités de milices d'autodéfense, qui ont pris parfois une place plus importante et sont devenus relativement autonomes. Il y a donc une foultitude de groupes armés qui se financent essentiellement par les activités minières, par le commerce des mines et qui achètent des armes par ce truchement.On sait que la région a un sous-sol très riche. Les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. Vous décrivez minutieusement le fonctionnement de ces mines et la façon dont sortent les minerais du pays. Qui a réellement la main aujourd'hui sur ces minerais, en particulier dans le Kivu ?Ces mines sont contrôlées par des groupes armés très largement, mais également par l'armée nationale. Là, j'évoque la situation qui prévalait encore au mois de décembre dernier, les choses ayant profondément évolué avec le déploiement du M23 sur deux provinces et la reprise d'un certain nombre d'activités minières par ce groupe qui est appuyé par des forces rwandaises.Vous écrivez que ces minerais sont exportés par deux corridors principaux : la voie ougandaise et la voie rwandaise. Quelle est leur destination finale ?Une partie, en particulier l'or, passe par Dubaï et par les Émirats arabes unis. Là, il y a une liaison directe entre l'Ouganda et Dubaï pour de l'or qui vient principalement de l'Ituri. L'Ouganda ne produit quasiment pas d'or mais le transforme légèrement et ensuite l'exporte. Pour ce qui concerne le tantale, c'est à peu près la même chose, pour des quantités qui sont importantes et qui permettent au Rwanda de dire qu'ils sont le principal exportateur. En fait, ce tantale – on l'appelle localement le coltan – vient très largement du Nord-Kivu, notamment d'une mine. Rien que la prise d'une mine par les forces du M23 appuyées par le Rwanda, la mine de Rubaya permet de contrôler 20% de la production mondiale de tantale qui est aussi indispensable pour l'électronique. Ce tantale traverse donc la frontière, fait l'objet d'une première transformation au Rwanda. Il part ensuite vers l'Asie et part vers l'Europe et l'Amérique du Nord, faussement étiqueté, blanchi par différents mécanismes que l'on a maintenant parfaitement identifiés, qui sont censés décontaminer, moraliser les filières, mais qui en fait ne le sont pas. Ce qui fait que, par exemple, Apple est accusée d'utiliser pour ses iPads ou ses iPhones du tantale qui vient de ces régions en conflit et qui sont contrôlées par des groupes armés.On parle beaucoup de la prédation des ressources minières mais vous le rappelez dans cette étude, ce n'est pas la seule explication à l'instabilité dans la région...Il y a un terreau ethno-sociologique qui est important puisqu'on a une cohabitation de ce qu'on appelle localement des autochtones et des allochtones. Les allochtones étant majoritairement d'origine Tutsis. Et dès lors qu'il y a des situations conflictuelles, on assiste au réveil de ces tensions ethniques. Ces tensions sont alimentées par des rumeurs diverses, des infox diverses. Cela exacerbent les tensions communautaires. Puis, il y a un troisième facteur : c'est l'incapacité du gouvernement congolais, il faut bien le dire à assurer la sécurité des populations et une activité économique qui permette une juste répartition des richesses au bénéfice des populations. À lire aussiEst de la RDC: à quel point le conflit est-il lié aux minerais du sous-sol congolais?À lire aussiLa RDC suspend les exportations de cobalt pour voir remonter les prix
C'est un antisémitisme ordinaire, presque banalisé et qui se manifeste particulièrement dans le milieu scolaire : selon une enquête de l'Ifop pour le Crif et la Fondation Jean-Jaurès, 16 % des collégiens et lycéens interrogés refuseraient de nouer des relations amicales ou sentimentales avec des élèves de confession juive. coutez l'analyse de Frédéric Dabi, directeur général opinion du groupe Ifop, qui a mené cette enquête :2.000 jeunes interrogés dans toute la France. Et ce que montre votre étude, c'est à quel point tout cela est banalisé, avec des phrases qui ont été soumises et qui ne choquent pas autant qu'on pourrait l'imaginer...
Invité: Benoit Heilbrunn. Le pouvoir dʹachat ressort souvent comme la première préoccupation première de la population. Il se retrouve très souvent au cœur des discours politiques. Il Mais de quoi sʹagit-il vraiment? Que dit cette notion de pouvoir dʹachat de notre rapport à la consommation? Tribu reçoit Benoit Heilbrunn, philosophe et professeur à lʹESCP Business School et codirecteur de lʹobservatoire "Marques, imaginaires de consommation et Politique" à la Fondation Jean-Jaurès. Il publie "Ce que nous cache le mythe du pouvoir dʹachat" aux éditions de lʹAube.
durée : 00:58:25 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Aussitôt de retour à la Maison Blanche, Donald Trump a signé des dizaines de décrets visant à mettre en œuvre son programme. Toutefois ces mesures sont fréquemment suspendues par des juges fédéraux, souvent considérés comme les garants ultimes de la loi. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Vincent Michelot Professeur d'histoire politique des Etats-Unis à Sciences Po Lyon et vice-président Relations internationales de l'ENS Lyon; Ludivine Gilli Docteure en histoire, spécialiste des États-Unis et directrice de l'observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès; Benjamin Fiorini Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à Paris 8. Membre des juristes pour le respect du droit international.
L'émission 28 minutes du 03/03/2025 La vie, l'amour, la mort : tout n'est qu'une histoire de molécules !Pour expliquer comment nous, être humains, ne sommes initialement qu'une masse de molécules, le chimiste Marcel Hibert opère avec des Apéricubes, des cure-dents et des olives autour d'un mojito. Dans son nouveau livre “La Vie, l'Amour, la Mort. Le Grand Coït moléculaire” (éditions Tana), il s'attache à démontrer que “la vie s'explique par les sept milliards de milliards d'atomes et 270 millions de milliards de milliards de molécules (dont 90 % de molécules d'eau)” qui composent notre corps. Autre mystère qu'il cherche à lever : l'amour. Comment expliquer scientifiquement que deux êtres humains tombent amoureux ? Marcel Hibert évoque une théorie selon laquelle l'être humain choisirait son partenaire en fonction d'un patrimoine génétique différent du sien. “L'amour serait désir, et le désir serait manque selon Platon, mais manque de quoi ?” Marcel Hibert pose une hypothèse : ce manque résulterait d'un sevrage “à l'ocytocine et aux endorphines qui ont imprégné notre cerveau de nourrisson”. Clash Trump-Zelensky : l'Europe condamnée à se défendre sans les Américains ?La guerre en Ukraine est à un tournant majeur. Les dirigeants européens se sont réunis dimanche 2 mars à Londres, alors que les États-Unis semblent abandonner progressivement leurs alliés historiques. Cette réunion succède à la rencontre sans précédent entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump, avec son vice-président J.D. Vance, qui a donné lieu à une passe d'armes historique devant les caméras du monde entier. “Vous jouez avec la vie de millions de personnes. Vous jouez avec la Troisième Guerre mondiale. [...] Ce que vous faites est très irrespectueux pour ce pays qui vous a soutenu”, a sermonné Donald Trump à son homologue ukrainien dans le bureau Ovale de la Maison Blanche. Après cette dispute, de nombreux pays européens ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine. “Il y a un agresseur : la Russie. Il y a un peuple agressé : l'Ukraine. Nous avons tous eu raison d'aider l'Ukraine et de sanctionner la Russie”, a rappelé Emmanuel Macron sur X. Réunis à Lancaster House, les Européens cherchent désormais à s'accorder sur un plan de paix. Un “moment unique pour la sécurité de l'Europe“ a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, en ouvrant la réunion.On en débat avec Théo Verdier, co-directeur de l'Observatoire Europe à la Fondation Jean Jaurès, Florian Louis, historien des relations internationales et Christine Dugoin-Clément, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE Paris-Sorbonne.Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire de la statue du taureau d'Avrigney, vieille de 2 000 ans, qui a été accidentellement brisée par un agent d'entretien au musée des Beaux-Arts de Besançon. Marjorie Adelson revient sur la popularité grandissante de l'Antarctique. Autrefois réservé aux scientifiques et aux aventuriers solitaires, le continent attire de plus en plus de monde, au détriment de la faune locale.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 3 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 03/03/2025 Clash Trump-Zelensky : l'Europe condamnée à se défendre sans les Américains ?La guerre en Ukraine est à un tournant majeur. Les dirigeants européens se sont réunis dimanche 2 mars à Londres, alors que les États-Unis semblent abandonner progressivement leurs alliés historiques. Cette réunion succède à la rencontre sans précédent entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump, avec son vice-président J.D. Vance, qui a donné lieu à une passe d'armes historique devant les caméras du monde entier. “Vous jouez avec la vie de millions de personnes. Vous jouez avec la Troisième Guerre mondiale. [...] Ce que vous faites est très irrespectueux pour ce pays qui vous a soutenu”, a sermonné Donald Trump à son homologue ukrainien dans le bureau Ovale de la Maison Blanche. Après cette dispute, de nombreux pays européens ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine. “Il y a un agresseur : la Russie. Il y a un peuple agressé : l'Ukraine. Nous avons tous eu raison d'aider l'Ukraine et de sanctionner la Russie”, a rappelé Emmanuel Macron sur X. Réunis à Lancaster House, les Européens cherchent désormais à s'accorder sur un plan de paix. Un “moment unique pour la sécurité de l'Europe“ a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, en ouvrant la réunion.On en débat avec Théo Verdier, co-directeur de l'Observatoire Europe à la Fondation Jean Jaurès, Florian Louis, historien des relations internationales et Christine Dugoin-Clément, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE Paris-Sorbonne.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 3 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'extrême droite européenne rassemblée au sein du groupe « Patriotes pour l'Europe », s'est réunie à Madrid le week-end dernier, dans le cadre d'une vaste démonstration de force. Avec leur slogan « Make Europe Great Again », MEGA, inspiré de Donald Trump, le 3ème groupe du Parlement européen qui s'étend du Hongrois Viktor Orban à la Française Marine Le Pen, entend profiter de la vague provoquée par la victoire du milliardaire américain. Jusqu'où l'extrême droite européenne peut-elle suivre «la tornade Trump» ?, de quelle manière les réseaux ultra-conservateurs américains infusent-ils en Europe ?Avec nos invités : - Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l'extrême droite, co-directeur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès- Serge Jaumain, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), spécialiste des États-Unis et des relations entre l'Europe et l'Amérique du Nord.
Des dizaines de dirigeants internationaux ainsi que des rescapés sont réunis ce lundi 27 janvier 2025 à Auschwitz pour une cérémonie marquant les 80 ans de la libération des camps de concentration. À Auschwitz-Birkenau, devenu le symbole du génocide perpétré par l'Allemagne nazie, un million de juifs périrent entre 1940 et 1945. Quelle transmission aujourd'hui aux jeunes générations ? Pourquoi semble-t-il de plus en plus difficile d'enseigner la Shoah ? Comment sortir de l'émotion et parvenir à une lecture historique ? Pour en débattre :- Hubert Strouk, historien, responsable du Service pédagogique au Mémorial de la Shoah et a créé de nombreux ateliers pédagogiques à destination des scolaires des premier et second degrés- Iannis Roder, professeur d'Histoire-Géographie à Saint-Denis et directeur de l'Observatoire de l'éducation de la Fondation Jean Jaurès, auteur du livre Sortir de l'ère Victimaire. Pour une nouvelle approche de la Shoah et les crimes de masse, éditions Odile Jacob- Christine Guimonnet, professeure d'Histoire-Géographie au Lycée Camille Passaro à Pontoise et secrétaire générale de l'Associations des professeurs d'Histoire-Géographie (APHG).
Des dizaines de dirigeants internationaux ainsi que des rescapés sont réunis ce lundi 27 janvier 2025 à Auschwitz pour une cérémonie marquant les 80 ans de la libération des camps de concentration. À Auschwitz-Birkenau, devenu le symbole du génocide perpétré par l'Allemagne nazie, un million de juifs périrent entre 1940 et 1945. Quelle transmission aujourd'hui aux jeunes générations ? Pourquoi semble-t-il de plus en plus difficile d'enseigner la Shoah ? Comment sortir de l'émotion et parvenir à une lecture historique ? Pour en débattre :- Hubert Strouk, historien, responsable du Service pédagogique au Mémorial de la Shoah et a créé de nombreux ateliers pédagogiques à destination des scolaires des premier et second degrés- Iannis Roder, professeur d'Histoire-Géographie à Saint-Denis et directeur de l'Observatoire de l'éducation de la Fondation Jean Jaurès, auteur du livre Sortir de l'ère Victimaire. Pour une nouvelle approche de la Shoah et les crimes de masse, éditions Odile Jacob- Christine Guimonnet, professeure d'Histoire-Géographie au Lycée Camille Passaro à Pontoise et secrétaire générale de l'Associations des professeurs d'Histoire-Géographie (APHG).
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la démission du chef d'état-major de l'armée israélienne et les décrets signés par Donald Trump. Financement libyen : Nicolas Sarkozy a-t-il exercé des pressions sur Saïf al-Islam Kadhafi ? Dans un entretien avec RFI, le fils cadet du colonel Kadhafi est sorti de son silence pour réitérer ses accusations à l'encontre de Nicolas Sarkozy. Selon Saïf al-Islam, l'ancien président français aurait fait pression sur lui pour le forcer à changer son témoignage devant la justice. Pourquoi prend-il la parole maintenant après des années de silence ? Ses accusations reposent-elles sur des preuves concrètes ?Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Israël : démission du chef d'état-major de l'armée Le général Herzi Halevi a annoncé sa démission en évoquant sa « responsabilité dans l'échec du 7-Octobre » 2023. Comment expliquer cette décision maintenant, plus d'un an après l'attaque du Hamas en Israël qui a fait 1 200 morts ? Cette démission est-elle le début d'une vague de départs dans l'armée et dans le gouvernement ? Avec Nicolas Falez, envoyé spécial de RFI à Jérusalem. États-Unis : les décrets signés par Donald Trump sont-ils tous applicables ? Retrait de l'accord de Paris sur le climat, retrait de l'OMS, fin du droit du sol pour les enfants de migrants clandestins... À peine investi, Donald Trump a signé une batterie de décrets. Certains peuvent-ils être annulés par la justice ? Ces décrets sont-ils applicables dans l'ensemble du pays ou des États peuvent-ils s'y opposer ?Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès.
« Les femmes sont plus féministes et les hommes plus masculinistes, surtout les jeunes ». Voilà le constat dressé par le Haut Conseil à l'Égalité dans son baromètre annuel. Il en ressort un écart de perception entre les femmes et les hommes pouvant aller jusqu'à 20 points, que ce soit au travail, en famille ou à l'école. Et cela provoque un durcissement des positions. Peut-on mettre féminisme et masculinisme sur le même plan ? Sommes-nous revenus à une époque où hommes et femmes cohabitaient peu ? Comment expliquer cette situation et comment réduire le clivage ?Pour en débattre :- Geneviève Fraisse, philosophe de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS, autrice de nombreux livres, notamment, L'égalité sans retour et Féminisme, ça pense !, CNRS Éditions et Féminisme et philosophie, Folio Gallimard, 2020 - Amandine Clavaud, directrice des Études et de l'Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation Jean-Jaurès ; autrice de Droits des femmes : le grand recul, éditions L'Aube, Fondation Jean-Jaurès.
« Les femmes sont plus féministes et les hommes plus masculinistes, surtout les jeunes ». Voilà le constat dressé par le Haut Conseil à l'Égalité dans son baromètre annuel. Il en ressort un écart de perception entre les femmes et les hommes pouvant aller jusqu'à 20 points, que ce soit au travail, en famille ou à l'école. Et cela provoque un durcissement des positions. Peut-on mettre féminisme et masculinisme sur le même plan ? Sommes-nous revenus à une époque où hommes et femmes cohabitaient peu ? Comment expliquer cette situation et comment réduire le clivage ?Pour en débattre :- Geneviève Fraisse, philosophe de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS, autrice de nombreux livres, notamment, L'égalité sans retour et Féminisme, ça pense !, CNRS Éditions et Féminisme et philosophie, Folio Gallimard, 2020 - Amandine Clavaud, directrice des Études et de l'Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation Jean-Jaurès ; autrice de Droits des femmes : le grand recul, éditions L'Aube, Fondation Jean-Jaurès.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
C'est officiel, Donald Trump l'homme qui "veut rendre sa grandeur à l'Amérique" est de retour au pouvoir. Mais le 47e président des Etats-Unis ne revient pas seul! Qu'ont en commun toutes les personnes qui gravitent autour de lui? Saviez-vous que Donald Trump ne semble pas avoir de véritable ami·e? Décryptage avec Ludivine Gilli, spécialiste des États-Unis et directrice de l'Observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès. Journaliste: Camille Degott Réalisation: Brian Lanni >> Pour aller plus loin: - Le Point J: "A quoi joue Elon Musk?" du 19 novembre 2024 (en ligne) - Le Point J: "Qui est vraiment Donald Trump?" du 4 novembre 2024 (en ligne) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
Le 17 janvier 1975, la loi de la ministre de la Santé Simone Veil, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, dépénalisant l'avortement en France, était promulguée. Une étape majeure pour les droits des femmes. 50 ans après, la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse est désormais inscrite dans la Constitution française, une première mondiale. Autour du monde aussi, de nombreux pays ont modifié leur législation pour faciliter l'accès à l'avortement et les États qui maintiennent son interdiction sont minoritaires. Pour autant, ce droit ne cesse d'être remis en cause. L'abrogation, en juin 2022, de l'arrêt Roe vs Wade, qui garantissait le droit à l'avortement aux États-Unis au niveau fédéral, a suscité une onde de choc au niveau mondial. La décision américaine rappelle que les droits acquis par les femmes sont bien réversibles et que les obstacles demeurent. Comment expliquer ce recul ? Émission à l'occasion des 50 ans de la Loi Veil, qui a dépénalisé l'avortement en France. Avec : • Lucie Daniel, responsable de plaidoyer et d'études pour l'ONG de défense des droits des femmes Equipop et co-autrice du rapport Droits des femmes : combattre le “backlash” publié en 2023• Amandine Clavaud, co-directrice des études de la Fondation Jean-Jaurès, directrice de l'Observatoire de l'égalité femmes-hommes à la Fondation Jean-Jaurès. Co-autrice du rapport Droits des femmes : combattre le “backlash” publié en 2023 et autrice de l'essai Droits des femmes : le grand recul (Éditions de l'Aube, 2023).Un entretien avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New York. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde avec Monica Fantini.Dans sa maison faite de sons, Monica Fantini nous donne à entendre tous les sons du monde : ceux qui nous enveloppent, qui frappent, grouillent, hurlent, grincent, murmurent, caressent, parlent et crient ! Aujourd'hui, elle nous invite à tendre l'oreille aux sons et aux sens du mot « cri », en deux langues : le français et en japonais, avec l'écrivaine et traductrice Ryoko Sekiguchi. Du cri des vendeurs ambulants dans les rues de Paris d'antan et de Tokyo, au cri du cœur, petite exploration intime des sons et des sens du mot. Programmation musicale :► Chair – Barbara Pravi ► Vocalize My Luv - Florence Adooni.
Le 17 janvier 1975, la loi de la ministre de la Santé Simone Veil, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, dépénalisant l'avortement en France, était promulguée. Une étape majeure pour les droits des femmes. 50 ans après, la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse est désormais inscrite dans la Constitution française, une première mondiale. Autour du monde aussi, de nombreux pays ont modifié leur législation pour faciliter l'accès à l'avortement et les États qui maintiennent son interdiction sont minoritaires. Pour autant, ce droit ne cesse d'être remis en cause. L'abrogation, en juin 2022, de l'arrêt Roe vs Wade, qui garantissait le droit à l'avortement aux États-Unis au niveau fédéral, a suscité une onde de choc au niveau mondial. La décision américaine rappelle que les droits acquis par les femmes sont bien réversibles et que les obstacles demeurent. Comment expliquer ce recul ? Émission à l'occasion des 50 ans de la Loi Veil, qui a dépénalisé l'avortement en France. Avec : • Lucie Daniel, responsable de plaidoyer et d'études pour l'ONG de défense des droits des femmes Equipop et co-autrice du rapport Droits des femmes : combattre le “backlash” publié en 2023• Amandine Clavaud, co-directrice des études de la Fondation Jean-Jaurès, directrice de l'Observatoire de l'égalité femmes-hommes à la Fondation Jean-Jaurès. Co-autrice du rapport Droits des femmes : combattre le “backlash” publié en 2023 et autrice de l'essai Droits des femmes : le grand recul (Éditions de l'Aube, 2023).Un entretien avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New York. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde avec Monica Fantini.Dans sa maison faite de sons, Monica Fantini nous donne à entendre tous les sons du monde : ceux qui nous enveloppent, qui frappent, grouillent, hurlent, grincent, murmurent, caressent, parlent et crient ! Aujourd'hui, elle nous invite à tendre l'oreille aux sons et aux sens du mot « cri », en deux langues : le français et en japonais, avec l'écrivaine et traductrice Ryoko Sekiguchi. Du cri des vendeurs ambulants dans les rues de Paris d'antan et de Tokyo, au cri du cœur, petite exploration intime des sons et des sens du mot. Programmation musicale :► Chair – Barbara Pravi ► Vocalize My Luv - Florence Adooni.
durée : 00:58:55 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Selon la Fondation Jean Jaurès, en 2021, 24% des actifs affirmaient que la place du travail dans leur vie était "très importante", contre 60% en 1990. 27 ans après les 35h et alors que les appels à travailler davantage se multiplient dans le débat public, les Français se sont-ils lassés du travail ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Danièle Linhart Sociologue, directrice de recherches émérite au CNRS; Mélanie Guyonvarc'h enseignante-chercheure en sociologie à l'Université d'Evry, chercheuse au Centre Pierre Naville
C dans l'air du 3 décembre - Barnier sur le départ... et maintenant on fait quoi ?Evoqué depuis des semaines, le scénario d'une chute du gouvernement se précise depuis que le Premier ministre a actionné lundi l'article 49.3 de la Constitution, engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Dans la foulée, le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national ont déposé une motion de censure. Elles seront examinées à partir de ce mercredi 16 heures à l'Assemblée nationale. En attendant, l'entourage du Premier ministre accuse "la garde rapprochée de Marine Le Pen" d'avoir "refusé à trois reprises une rencontre à Matignon". Il est "étonnant de voir le RN dire qu'ils ont été reçus trop tardivement", a fustigé l'entourage de Michel Barnier auprès de médias, dont franceinfo, mardi matin alors qu'au sein du gouvernement le ministre de l'Intérieur a appelé Marine Le Pen " à la responsabilité". "On risque un chaos, on risque la crise financière (...) On a une partie de la classe politique qui joue à la roulette russe", a notamment affirmé Bruno Retailleau. Le Premier ministre a annoncé qu'il interviendrait ce mardi lors du 20 heures de TF1 et de France 2.Pour faire chuter le gouvernement, 288 députés devront voter la censure. Mercredi, la motion de la gauche sera discutée en premier. Sauf rebondissements de dernières minutes, elle devrait être adoptée, le RN ayant dit qu'il la voterait. Le parti de Marine Le Pen, malgré quelques concessions de l'exécutif, votera la censure avec l'ambition de mettre au tapis le gouvernement Barnier. Mais pour la suite c'est le grand flou, sur les finances, sur la succession à Matignon et sur l'avenir du quinquennat Macron. Une situation scrutée par les marchés et qui inquiète les acteurs économiques, alors que sur le front de l'économie les plans sociaux se multiplient. Auchan, Michelin, Valeo, Vencorex, Don Bosco, Saunier Duval… … Annoncée depuis plusieurs mois, la vague de défaillances d'entreprises et des licenciements est bel et bien là. Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l'année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ". Plus de 160 000 emplois seraient touchés à court et moyen terme par ces défaillances. Un chiffre spectaculaire, mais qui a augmenté moins vite que le nombre de faillites, en hausse de 20 % par rapport à 2023 dont de nombreuses PME. Dans ce contexte, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a alerté, fin novembre sur une "accélération très forte de la dégradation de la situation" en matière de plans sociaux, et a appelé à des mobilisations devant usines et préfectures le 12 décembre prochain. D'ici là, ce jeudi, sera organisée une journée nationale de grève dans la fonction publique pour faire barrage au 1,2 milliard d'euros d'économies, prévues dans l'administration par le gouvernement pour le budget 2025.Quels sont les scénarios sur la table ? Que va faire Emmanuel Macron alors que des appels à sa démission sont d'ores et déjà lancés ? A quoi faut-il s'attendre en matière économique et sociale ? Enfin quels regards portent les Français sur l'état de la société et la situation politique actuelle ? Pour la douzième année consécutive, l'Ipsos vient de publier l'enquête Fractures françaises, pour le Monde, le Cevipof, la Fondation Jean-Jaurès et l'Institut Montaigne. Après une année politique très mouvementée, cette grande étude témoigne d'une défiance toujours plus forte des Français envers la classe politique dans un climat social qui demeure difficile. Ainsi 55 % des Français déclarent rencontrer des difficultés à subvenir aux dépenses courantes de leur foyer. Sans surprise la préoccupation pour le pouvoir d'achat reste de loin la plus citée par les Français (38%). Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point, auteure de Les naufrageurs - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public, auteure de Cette constitution qui nous protègePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Six jours après l'annonce de sa victoire à l'élection présidentielle américaine, Donald Trump mène au pas de charge la formation de sa future administration. Les nominations se succèdent et font émerger une ligne dure prônée par le 47è locataire de la Maison Blanche. À quoi pourrait ressembler le second mandat de Donald Trump ? En quoi le contexte est-il différent et qu'est-ce-que cela augure ? Pour en débattre :- Ludivine Gilli, docteure en Histoire et directrice de L'Observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès, autrice du livre La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie, éditions de l'Aube- Paul Schor, historien, maître de conférences en Civilisation américaine à l'Université Paris Cité.
C'est le grand jour aux États-Unis, des dizaines de millions d'Américains votent pour décider qui de Kamala Harris ou Donald Trump entrera à la Maison Blanche. Une élection présidentielle annoncée comme la plus indécise de l'histoire : selon les sondages, les deux candidats sont au coude-à-coude. Comment les sondages américains sont-ils réalisés ? Se sont-ils avérés justes lors des précédentes élections ? Quelle est leur influence ? Comment les améliorer ? Pour en débattre :- Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste des présidents américains, auteur du livre Les mots de Trump chez Dalloz- Ludivine Gilli, docteure en Histoire et directrice de L'Observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès, autrice du livre La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie, éditions de l'Aube.