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L'émission 28 minutes du 29/09/2025 Un Premier ministre faible et sous tutelle : la France est-elle en train de changer de régime ?Nommé le 9 septembre dernier par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu détient le record du Premier ministre qui aura mis le plus de temps à choisir un gouvernement. L'ancien ministre des Armées est déjà sous la menace d'une motion de censure brandie par la gauche, ainsi qu'une poursuite du mouvement social avec une prochaine date de manifestation prévue le 2 octobre. Par ailleurs, Sébastien Lecornu n'a que jusqu'au 13 octobre pour déposer son projet de loi de finances à l'Assemblée. Dans une interview publiée par Le Parisien, vendredi 26 septembre, le Premier ministre ne semble pas changer de cap sur la suppression de la réforme des retraites, sur la taxe Zucman ou encore l'ISF. Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, a quant à elle fait savoir qu'elle attendrait le discours de politique générale du Premier ministre avant de se prononcer. La motion de censure qui devrait être déposée ce mercredi 1er octobre s'avère, pour le moment, arithmétiquement impossible à adopter. Pour autant, le nouvel hôte de Matignon se considère comme un "Premier ministre faible", avec un gouvernement "sous tutelle du Parlement". Cet aveu de faiblesse est-il le signe d'un changement de régime sans passer par un changement de Constitution ?On en débat avec Astrid de Villaines, journaliste politique, présentatrice et écrivaine, Mathieu Souquière, essayiste, expert associé à la Fondation Jean Jaurès et Julien Jeanneney, constitutionnaliste, professeur de droit public à l'Université de Strasbourg.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Donald Trump a-t-il mis un coup d'arrêt à l'Alliance atlantique ? De nombreux Européens se posent désormais la question de la viabilité et de la pérennité de cette alliance née dans le sillage de la guerre froide, et alors que la guerre a fait son retour sur le continent européen avec l'invasion générale de l'Ukraine par la Russie. Pour le chercheur Sylvain Kahn, professeur à Sciences Po et expert associé à la Fondation Jean Jaurès, la réponse tient dans le titre de l'ouvrage qu'il vient de publier aux éditions de l'Aube : L'atlantisme est mort ? Vive l'Europe ! À lire aussiDe la défaite de l'Atlantisme
Donald Trump a-t-il mis un coup d'arrêt à l'Alliance atlantique ? De nombreux Européens se posent désormais la question de la viabilité et de la pérennité de cette alliance née dans le sillage de la guerre froide, et alors que la guerre a fait son retour sur le continent européen avec l'invasion générale de l'Ukraine par la Russie. Pour le chercheur Sylvain Kahn, professeur à Sciences Po et expert associé à la Fondation Jean Jaurès, la réponse tient dans le titre de l'ouvrage qu'il vient de publier aux éditions de l'Aube : L'atlantisme est mort ? Vive l'Europe ! À lire aussiDe la défaite de l'Atlantisme
L'émission 28 minutes du 23/09/2025 Le cécifoot comme lumière : la renaissance d'Hakim ArezkiLe 7 septembre 2024, Hakim Arezki marque, de son pied droit, le premier tir au but de l'équipe de France de cécifoot en finale des Jeux Paralympiques, à Paris, au pied de la Tour Eiffel. Ce même pied qui a failli être amputé 23 ans plus tôt. En 2001, le jeune Hakim participe à une manifestation pacifique en Kabylie pour la défense de la langue et de l'identité berbère. Il reçoit deux balles dans le corps : une dans le tendon d'Achille, une autre sous le crâne. La deuxième le rendra aveugle en sectionnant neuf nerfs optiques. Son père, qui vit en région parisienne, le retrouve en Algérie et parvient à l'évacuer en cachette pour le faire hospitaliser en France. Dans sa biographie “Renaître dans la nuit” (XO éditions), il revient sur sa traversée du désert qui dura deux ans, d'hôpital en hôpital, d'opérations en opérations, l'acceptation de son nouveau handicap puis, enfin, sa reconstruction progressive. Reconnaissance de l'État de Palestine : chemin vers la paix ou voie sans issue ? “Le temps est venu de faire la paix”, a déclaré Emmanuel Macron dans l'enceinte des Nations unies le 22 septembre. Un discours d'un peu plus de 20 minutes durant lequel il a reconnu l'État palestinien. Quelques applaudissements ont accompagné cette annonce prononcée devant deux chaises ostensiblement vides : celles des représentants d'Israël et des États-Unis. La veille, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont également reconnu officiellement cet État. Aujourd'hui, ils sont 158 pays sur les 193 membres de l'ONU à l'avoir fait. “Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier et nous construirons ici l'État juif israélien sur le terrain. Le papier sera jeté à la poubelle de l'histoire et l'État d'Israël prospérera et fleurira”, avait déjà prévenu le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. La probabilité d'une annexion totale de la Cisjordanie par Israël est toujours d'actualité. Les États-Unis sont le seul pays du Conseil de sécurité de l'ONU a ne pas reconnaître l'État palestinien. Donald Trump s'exprime aujourd'hui aux Nations unies pour s'en prendre aux pays qui ont choisi de reconnaître la Palestine. Il doit, dans le même temps, rencontrer les dirigeants des pays arabes pour évoquer son propre plan, celui d'une Riviera à Gaza. On en débat avec Dominique Eddé, romancière et essayiste libanaise, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Arancha González, ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères dans le gouvernement de Pedro Sanchez (2020-2021).Enfin, Xavier Mauduit revient sur les travaux de la nouvelle salle de bal de la Maison Blanche qui viennent de débuter, rappelant l'époque du “Gilded Age”. Marie Bonnisseau nous présente un nouveau produit d'hygiène : le déodorant pour tout le corps, créé par un gynécologue américain qui voyait ses patients s'inquiéter de l'odeur de leurs parties intimes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 23/09/2025 Reconnaissance de l'État de Palestine : chemin vers la paix ou voie sans issue ? “Le temps est venu de faire la paix”, a déclaré Emmanuel Macron dans l'enceinte des Nations unies le 22 septembre. Un discours d'un peu plus de 20 minutes durant lequel il a reconnu l'État palestinien. Quelques applaudissements ont accompagné cette annonce prononcée devant deux chaises ostensiblement vides : celles des représentants d'Israël et des États-Unis. La veille, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont également reconnu officiellement cet État. Aujourd'hui, ils sont 158 pays sur les 193 membres de l'ONU à l'avoir fait. “Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier et nous construirons ici l'État juif israélien sur le terrain. Le papier sera jeté à la poubelle de l'histoire et l'État d'Israël prospérera et fleurira”, avait déjà prévenu le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. La probabilité d'une annexion totale de la Cisjordanie par Israël est toujours d'actualité. Les États-Unis sont le seul pays du Conseil de sécurité de l'ONU a ne pas reconnaître l'État palestinien. Donald Trump s'exprime aujourd'hui aux Nations unies pour s'en prendre aux pays qui ont choisi de reconnaître la Palestine. Il doit, dans le même temps, rencontrer les dirigeants des pays arabes pour évoquer son propre plan, celui d'une Riviera à Gaza. On en débat avec Dominique Eddé, romancière et essayiste libanaise, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Arancha González, ancienne ministre des Affaires étrangères en Espagne (2020-2021).28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 01:59:14 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Au programme des Matins du samedi : Bien dormir peut-il aider à prévenir la maladie d'Alzheimer ? Quels sont les enjeux de la politique locale à l'approche des municipales en 2026 ? Et en dernière partie, l'écrivain et journaliste David Dufresne raconte sa grand-mère, Françoise d'Eaubonne. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Géraldine Rauchs Directrice de recherche à l'Inserm; Marinette Valiergue Experte associée à la Fondation Jean-Jaurès au sein de l'Observatoire de la vie politique; Kévin Vacher Sociologue, directeur scientifique du collectif "Démocratiser la politique"; David Dufresne Journaliste, essayiste et romancier
Bouleversement de l'ordre international, tensions dans les relations transatlantiques, guerre russo-ukrainienne, rivalité accrue entre les puissances mondiales, aspiration de l'UE à l'autonomie stratégique… sont des facteurs-clé qui influencent les défis stratégiques contemporains. Face à la tornade Trump et ses effets sur le Vieux continent, les Européens sont en pleine réflexion : Comment assureront-ils demain leur sécurité, contre qui et avec quoi si les USA confirment leur retrait, même partiel d'Europe ? Comment concevoir une stratégie globale de sécurité, comment identifier les besoins concrets de défense ? L'Europe a-t-elle les moyens de sa défense ? Après le fiasco du sommet d'Anchorage en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, la Russie ne montre aucune volonté de cesser les combats. En Ukraine, Moscou pousse son avantage en multipliant les raids massifs de drones et de missiles contre le territoire, et a ces derniers jours violé les frontières de la Pologne et de la Roumanie, tous deux pays membres de l'OTAN. Invités : Sylvain Kahn, professeur à Sciences Po, chercheur au Centre d'histoire de Sciences Po et expert associé à la Fondation Jean Jaurès. «L'Atlantisme est mort ? Vive l'Europe!», Éd. L'Aube/Fondation Jean Jaurès Pierre Haroche, maître de conférence en Politique européenne et internationale à l'Université Catholique de Lille. «Dans la forge du monde, comment le choc des puissances façonne l'Europe», Éd. Fayard.
durée : 00:21:04 - L'Invité(e) des Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - A quelques mois des prochaines élections municipales, comment repenser la fabrique démocratique au niveau local dans un contexte de défiance, et de désengagement massif d'élus locaux ? En quoi les élections de 2026 vont être un enjeu majeur de représentativité démocratique ? - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Marinette Valiergue Experte associée à la Fondation Jean-Jaurès au sein de l'Observatoire de la vie politique
durée : 01:59:14 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Au programme des Matins du samedi : Bien dormir peut-il aider à prévenir la maladie d'Alzheimer ? Quels sont les enjeux de la politique locale à l'approche des municipales en 2026 ? Et en dernière partie, l'écrivain et journaliste David Dufresne raconte sa grand-mère, Françoise d'Eaubonne. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Géraldine Rauchs Directrice de recherche à l'Inserm; Marinette Valiergue Experte associée à la Fondation Jean-Jaurès au sein de l'Observatoire de la vie politique; Kévin Vacher Sociologue, directeur scientifique du collectif "Démocratiser la politique"; David Dufresne Journaliste, essayiste et romancier
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 septembre 2025.Avec cette semaine :Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.CENSURE, RUE, GRÈVE : DANS QUELLE CRISE SOMMES-NOUS ?Lundi, le premier ministre François Bayrou n'a pas obtenu la confiance des députés n'obtenant que 194 voix contre 364. Après sa démission le président de la République a nommé Premier ministre Sébastien Lecornu. Depuis sa réélection en 2022, Emmanuel Macron a désigné cinq Premier ministres. Elisabeth Borne, Gabriel Attal,puis Michel Barnier, dont le gouvernement n'a duré que trois mois, le plus court jamais enregistré sous ce régime et le premier de la Vème République à être censuré par l'Assemblée nationale. François Bayrou, censuré à son tour par l'Assemblée, n'aura duré que neuf mois.Cette crise politique s'accompagne d'une crise économique et budgétaire profonde à laquelle s'ajoute une crise sociale, avec des appels au blocage du pays le 10 septembre et à la grève le 18. Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, observe que « la division des forces politiques au point qu'une majorité semble introuvable est le reflet de l'archipellisation de la France ». Des divisions sociologiques, politiques et idéologiques qui fracturent le pays bien au-delà de l'ancien clivage droite-gauche.Dans la rue, si la France ne s'est retrouvée ni bloquée ni à l'arrêt mercredi, de nombreuses actions ont eu lieu toute la journée partout dans le pays, avec des rassemblements d'ampleur dans certaines villes – entre 197.000 et 250.000 - personnes recensées – et une très forte présence des forces de l'ordre. Né en mai à l'initiative d'un site souverainiste, proche de la droite et de l'extrême droite, "Bloquons tout" a été repris et développé par des sympathisants de la gauche radicale. Le conflit des « Gilets jaunes » comme le rendez-vous de mercredi s'inscrivent dans la continuité d'une série de mobilisations citoyennes 2.0, qui se sont succédées depuis le référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005. Les deux mouvements partagent la même forme d'auto-organisation horizontale en réseaux que celle des Gilets jaunes et une absence de leader. Toutefois, une récente enquête menée sous l'égide de la Fondation Jean Jaurès, souligne que le profil des animateurs de Bloquons tout est assez différent de celui des Gilets jaunes. Il s'agirait de citoyens plus jeunes, plus actifs, plus politisés et plus proches de la gauche radicale. Appartenant aux classes moyennes, ils sont souvent diplômés du supérieur. Seulement 27% d'entre eux prirent d'ailleurs part à la révolte des ronds-points de 2018. La plupart des organisations de salariés se sont placés à distance de l'initiative. Seuls, Solidaires et la CGT ont soutenu la démarche du 10 septembre. Le 18 septembre sera une journée d'action à l'appel de l'intersyndicale qui avait mené le combat contre la réforme des retraites et dénoncé la copie budgétaire de François Bayrou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25 000 soldats vénézuéliens déployés aux frontières avec la Colombie et sur les façades maritimes, et une visite surprise du secrétaire américain à la Défense à Porto Rico. Le tout alors que les États-Unis déploient des moyens militaires supplémentaires dans leur lutte contre le narcotrafic dans les Caraïbes. Pourquoi le ton monte entre les deux pays, l'objectif est-il effectivement le trafic de drogue comme le dit Washington ? L'analyse de Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l'Observatoire de l'Amérique latine et des Caraïbes de la Fondation Jean-Jaurès.
C'est une semaine décisive qui s'annonce, avec, demain, le vote de confiance à l'Assemblée nationale, qui selon toute vraisemblance, verra le Premier ministre François Bayrou perdre la main. Mercredi, le 10 septembre, la journée de protestation « Bloquons tout ». Deux rendez-vous qui inquiètent les hebdomadaires. Le Nouvel Obs et Marianne, parlent même d'une « crise de régime ». « Après une réélection sans élan en 2022, des législatives sans majorité, une dissolution suicidaire en 2024 et une vraie défaite aux législatives qui ont suivi, voici Emmanuel Macron bientôt contraint de nommer son cinquième Premier ministre en trois ans », constate le Nouvel Obs. Il se demande si « cette crise inédite est le signe d'une Vème République à bout de souffle ou de l'échec d'une classe politique incapable d'inventer une autre pratique du pouvoir ». De son côté, Marianne s'interroge « sur le blocage total et la défiance généralisée qui posent la question de la survie du régime à court terme ». Procrastinations C'est dans cette atmosphère plutôt pessimiste que la presse tente d'envisager l'avenir. Pour ce qui est du prochain gouvernement, les socialistes, et particulièrement leur Premier secrétaire Olivier Faure, ont fait savoir qu'ils étaient intéressés. « Olivier Faure a vocation à revendiquer le pouvoir », estime François Hollande dimanche 7 septembre dans la Tribune Dimanche. Pas tendre avec son successeur, l'ancien président socialiste estime que « si le gouvernement de François Bayrou tombe demain, les procrastinations d'Emmanuel Macron ne peuvent plus avoir cours. Il doit nommer vite un Premier ministre et lui laisser la plus grande des latitudes pour assurer la présentation d'un budget dans les délais constitutionnels. Il ne peut être question de poursuivre la politique menée depuis 2017. » François Hollande ne va toutefois pas jusqu'à réclamer la démission du président : « Ayant occupé cette charge, sachant combien nos institutions doivent être respectées, je ne serai jamais de ceux qui appellent à la démission du président de la République ». Dette publique Quant à la situation économique, elle n'engage pas non plus à l'optimisme. L'Express, notamment, se désole de voir la France endettée jusqu'au cou. « Un médecin parlerait sans doute de déni. Ou de fuite en avant », nous dit l'hebdomadaire, « Il dresserait le diagnostic d'un patient incapable d'appréhender le réel. Le réel, c'est celui d'une société française, malade de sa dette publique et de ses déficits qui s'empilent méthodiquement depuis 1973, au gré des alternances politiques ». Le 8 septembre, poursuit l'Express, « François Bayrou va jouer son avenir politique, et surtout la crédibilité de la France, sur un chiffre : 44 milliards d'euros, la facture nécessaire pour commencer à infléchir la tendance et permettre enfin au pays de respecter les engagements pris à Bruxelles ». Et l'Express ironise sur ceux qui ne partagent pas ce point de vue, tel Olivier Faure. « Pour le patron du PS, le problème du déficit français ne serait pas celui d'une dépense publique obèse, mais de recettes faméliques en raison des cadeaux fiscaux accordés depuis 2017 » affirme l'Express, qui poursuit : « Pire, au cœur des revendications du nébuleux mouvement "Bloquons tout", cette phrase reprise par Jean-Luc Mélenchon (le leader de la France Insoumise) : "cette dette n'est pas la nôtre". » « Bloquons tout » Alors, précisément, ce mouvement qui appelle au blocage pour la journée de mercredi, est-il aussi nébuleux que l'affirme l'Express ? Pas vraiment si l'on en croit le Nouvel Obs, qui a fait la rencontre de celle qui, selon lui, a lancé le mouvement un soir de colère. Christelle 46 ans, ancienne « gilet jaune », habite dans le sud de la France, et selon le Nouvel Obs, elle veut rester anonyme. C'est elle qui, avec l'aide de ChatGPT, a écrit « cette lettre ouverte au peuple de France », dans laquelle elle s'exclame notamment : « Stop aux injustices, stop aux abus. Stop à ce système qui broie les humains pour nourrir les profits. Ce jour-là, nous ne sortirons pas : Pas de travail, pas d'école, pas d'achat. Pas de train, pas de métro… ». Une vidéo postée sur TikTok qui connaît un succès immédiat. « Le lendemain, raconte Christelle, je vois que la vidéo a fait plus de 300 000 vues, puis très vite 600 000. » Sur les réseaux sociaux, « on se dispute la paternité de l'appel », extrême droite et extrême gauche « s'étripent », nous dit le Nouvel Obs, qui cite également un sondage de la Fondation Jean Jaurès, selon lequel « 80 % des soutiens au mouvement se situent dans la gauche radicale ». Des soutiens auxquels le Parisien-Dimanche savonne la planche, évoquant « un caravansérail de revendications sans grande cohésion, parfois même contradictoires mais qui se retrouvent dans un même fond de sauce : le ras-le-bol. De quoi ? D'un peu tout, une exaspération toute française », estime le journal. On en saura sans doute plus, le 10 septembre !
« Dialogue social », tout le monde en parle, mais peu en font un levier stratégique. Pourtant, face aux défis actuels d'attractivité, de fidélisation et de qualité de vie au travail, cette approche pourrait être décisive pour la fonction publique. Avec Jean Grosset, nous explorons pourquoi et comment le dialogue social peut devenir un outil puissant pour améliorer durablement les conditions de travail dans les administrations.Pourquoi ce sujet est-il essentiel ? Parce que la fonction publique fait face à une crise de recrutement et à des tensions internes croissantes, auxquelles seule une approche renouvelée du dialogue social peut répondre.Jean Grosset est directeur de l'Observatoire du dialogue social à la Fondation Jean Jaurès, une fondation reconnue pour ses analyses régulières sur les avancées et reculs du dialogue social, et vice-président délégué du CESE (Conseil économique, social et environnemental).Ancien syndicaliste, il possède une expertise approfondie et pragmatique sur les dynamiques syndicales et les pratiques de négociation. Il possède une riche expérience syndicale et institutionnelle qui lui permet d'avoir une vision claire et réaliste du dialogue social dans la fonction publique.https://www.fonctionpubliquemonamour.fr/0228Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. (Rediffusion) Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer, écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Éditions de La Martinière, 2025). Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'Aube, 2020). Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon, il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse. Cette émission est une rediffusion du 9 juin 2025. Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala.
Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. (Rediffusion) Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer, écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Éditions de La Martinière, 2025). Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'Aube, 2020). Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon, il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse. Cette émission est une rediffusion du 9 juin 2025. Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala.
La fortune héritée représente aujourd'hui 60 % du patrimoine national français, un quasi-doublement depuis le début des années 1970, lorsque cette part n'était que de 35 %. Une explosion qui a transformé la France en une société d'héritiers, c'est-à-dire où la fortune est essentiellement acquise grâce à l'héritage, et qui rappelle celle du XIXe siècle, ultra-inégalitaire.D'ici à 2040, 9 000 milliards d'euros de patrimoine détenus par les Français les plus âgés, issus de la génération du baby-boom, seront transmis à leurs enfants, selon une note de la Fondation Jean Jaurès, publiée en novembre 2024. Une « grande transmission », qui représentera « le plus grand transfert de richesse de l'histoire ».Cette concentration de la richesse, à travers l'héritage, bloque l'ascenseur social et alimente le ressentiment des classes moyennes qui ne peuvent plus espérer améliorer leur situation financière.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Béatrice Madeline, journaliste au service Economie du Monde, décrypte comment la France est redevenue une société d'héritiers.Un épisode de Garance Muñoz. Musiques et réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.Podcast initialement publié le 25 mai 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 29/07/2025 Au programme de l'émission 28 minutes :Serge Zaka est docteur en agroclimatologie : il étudie l'impact du changement climatique sur l'agriculture, et tente d'y apporter des solutions. Profil atypique dans une discipline méconnue, Serge Zaka était un chercheur discret jusqu'à ce qu'une tempête médiatique le propulse sur le devant de la scène en 2021 : il prédit, avec brio, les pertes immenses qui guettent les agriculteurs, en raison d'une vague de gel tardive qui fait suite à des températures estivales. Reconnu pour son expertise, il publie "Orages sur le climat" (éditions Harper Collins), son autobiographie. Il y revient sur sa fascination pour les nuages, ses débuts dans la météorologie, son hobby de chasseur d'orage et donne quelques conseils aux agriculteurs de demain. Dimanche 27 juillet, le très attendu accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis a été scellé par Donald Trump et Ursula von der Leyen. Il prévoit des tarifs douaniers à hauteur de 15% pour les produits européens vendus sur le sol américain, assortis de la promesse européenne d'acheter 750 milliards de dollars d'énergie venue des États-Unis et d'y investir 600 milliards de dollars supplémentaires. Si certains pays, tels que l'Italie et l'Allemagne, sont soulagés d'avoir évité une escalade commerciale, cet accord est loin de faire l'unanimité chez les 27. François Bayrou a ainsi dénoncé une "soumission", alors que la France poussait pour une ligne plus ferme vis-à-vis de Washington. Une marge de négociation au sein de l'accord pourra-t-elle réconcilier les Européens ? L'Europe fait-elle un aveu de faiblesse ?On en débat avec Sylvie Matelly, économiste et directrice de l'Institut Jacques Delors, Éric Albert, journaliste économique au Monde et Théo Verdier, co-directeur de l'Observatoire Europe à la Fondation Jean Jaurès.Puis, Victor Dekyvère nous raconte une calembredaine de la fin du 19e siècle : persuadé d'avoir trouvé un fruit miracle, un illuminé allemand a mené ses disciples jusqu'en Nouvelle-Guinée.Enfin, Quentin Darmon se penche sur Ian Brown, figure mythique et controversée outre-manche, à qui l'on doit la formation du groupe de rock Oasis. Marjorie Adelson nous emmène à Singapour, où des adultes prennent des cours d'interactions humaines. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 29/07/2025 Dimanche 27 juillet, l'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis a été scellé par Donald Trump et Ursula von der Leyen. Il prévoit entre autres des tarifs douaniers à hauteur de 15%. Cet accord est loin de faire l'unanimité chez les 27. L'Europe fait-elle un aveu de faiblesse ?On en débat avec Sylvie Matelly, économiste et directrice de l'Institut Jacques Delors, Éric Albert, journaliste économique au Monde et Théo Verdier, co-directeur de l'Observatoire Europe à la Fondation Jean Jaurès.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Le nouveau budget américain, adopté le jeudi 3 juillet 2025, prévoit de suspendre pour un an tous les fonds fédéraux attribués au planning familial et à sa principale organisation, Planned Parenthood. Un choix idéologique nataliste, symbolique de cette administration. Planned Parenthood est une association et la principale fédération en faveur du planning familial aux États-Unis. Elle facilite ainsi l'essentiel des procédures d'avortement et se trouve donc dans le viseur de l'administration de Donald Trump, ouvertement hostile à l'avortement. L'une des dispositions de la nouvelle loi budgétaire américaine, votée par les parlementaires le 3 juillet, est de suspendre son financement pendant un an. Cela est une menace existentielle pour ce service essentiel aux femmes : « 40% des fonds de Planned Parenthood viennent de l'État fédéral, rappelle Ludivine Gili, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de « La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie » (éditions de L'Aube). Si ces fonds sont suspendus, cela provoquera beaucoup de dégâts en termes d'accès à l'avortement ». Planned Parenthood a attaqué l'administration en justice ce lundi 7 juillet, considérant que le retrait de ce financement était « inconstitutionnel » et la Cour a suspendu cette provision en attendant une décision sur le fond. Malgré cela, pour Ludivine Gili, le combat sera difficile face à une justice de moins en moins favorable dans ce domaine, surtout depuis le retrait du droit fédéral à l'avortement par la Cour suprême, en juin 2022. Après cette décision, les républicains affirmaient que c'était maintenant à chaque Etat fédéré de décider librement de leur politique. « Mais depuis, l'administration fédérale essaie de bloquer ce droit par le biais financier, même dans les États qui ont inscrit le droit à l'avortement dans leur constitution », explique la chercheuse. « La lutte contre l'avortement est idéologique, conclut Ludivine Gili. Il était inscrit dans le projet 2025 de la Heritage Foundation, qui présente le rôle de la femme comme concentré sur la famille ». Dans cette vision nataliste, « la femme ne doit pas faire carrière, car sinon elle aura moins d'enfants ». Menace de nouveaux droits de douane contre le Canada Le président américain a prévenu qu'il imposerait d'importants tarifs, le 1er août 2025, à tous les pays qui ne négocient pas avec lui. Et le dernier visé est le Canada, menacé de 35% de droits supplémentaires. Le journal québécois La Presse publie l'intégralité de la lettre de Donald Trump envoyée au Premier ministre Mark Carney le 10 juillet. L'Américain lui reproche d'avoir répliqué à la première salve de tarifs et relevé les droits de douane canadiens sur les motos, les vêtements ou l'alcool venant des États-Unis. Un juriste, Mark Warner, constate l'échec des récentes concessions canadiennes : « la décision du gouvernement Carney d'abandonner la taxe sur les services numériques au Canada à la fin juin ne semble pas avoir rassasié l'administration Trump », dit il. La menace de Trump est inquiétante, car 76% des exportations canadiennes partent aux États-Unis, mais ce juriste reste optimiste : « Il y a encore du temps pour négocier, c'est une manière pour l'administration Trump de dire : donnez-nous quelque chose en plus ». Le moment est délicat, surtout que l'attaque est combinée. Au 1er août, Washington devrait en effet imposer en plus des taxes de 50% sur le cuivre mondial. Or, rappelle le journal Le Devoir, le Canada est le 12è producteur mondial de ce minerai et le Québec en raffine beaucoup, avec plus de 3 000 emplois à la clé dans la filière. Compromis ou pas, les Canadiens, eux, boudent déjà leurs voisins : La Presse rapporte ainsi que le nombre de touristes canadiens se rendant aux États-Unis en voiture a chuté de 33% en juin, 6è mois consécutif de baisse. « Les Canadiens sont fâchés, et ils font une croix sur les États-Unis », conclut un professeur de marketing. En Argentine, défaite majeure pour le président Javier Milei Les sénateurs ont voté jeudi 10 juillet, à l'unanimité, une hausse de 7.2% des retraites. Cette proposition, déjà approuvée par les députés, est combattue bec et ongles par le président argentin, qui veut sabrer dans toutes les dépenses publiques «C'est la raclée», titre le journal argentin de gauche Pagina 12, qui raconte l'épique combat parlementaire: Javier Milei a menacé les sénateurs, parlé de « coup d'état institutionnel », le système électronique de la Chambre est tombé bizarrement en panne avant le vote, forçant à un scrutin à main levée, mais la loi est passée malgré tout. Cela fait des semaines que les retraités protestent, car les pensions minimales sont en dessous du niveau de pauvreté, mais le président ne veut rien savoir: et il assure maintenant qu'il opposera son veto à cette loi, pour la 2è fois. Dans le quotidien La Nacion, plus conservateur, on s'inquiète d'un gouvernement aux bonnes intentions financières, mais qui s'isole car il traite mal ses partenaires. le croquis du journal est parlant : il montre un Javier Milei enragé, monté sur le Sénat tel un King Kong, qui essaie en vain d'abattre des avions ennemis. Épique. En Haïti, « le chaos érigé en business » Le quotidien Alterpresse revient sur l'annonce de l'ONU, qui a déclaré que les gangs avaient un «contrôle quasi total» de la capitale. L'économiste et politique Camille Chalmers réfute ce constat dans une interview. Pour lui, cette déclaration « relève d'un alarmisme calculé, qui vise à préparer le terrain à une nouvelle intervention militaire internationale ». Il n'empêche, le chaos s'installe, et il est même devenu «un business», affirme Michel Gros dans une tribune d'Alterpresse. «Pendant des années, la bureaucratie onusienne, à travers ses missions et ses projets dits humanitaires, a prospéré sur le dos de la crise haïtienne, soutient cet analyste. et de conclure : Haïti doit reconquérir sa souveraineté pour empêcher que ses malheurs ne deviennent un fonds de commerce.»
durée : 00:22:07 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Amélie Perrier - Le président américain Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, a reçu Benjamin Netanyahu à dîner à la Maison Blanche lundi soir. Analyse avec deux spécialistes, David Khalfa, de la Fondation Jean-Jaurès et la journaliste Isabelle Lasserre. - invités : David Khalfa, Isabelle LASSERRE - David Khalfa : Co-Directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès, co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum, Isabelle Lasserre : Journaliste française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:22:07 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Amélie Perrier - Le président américain Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, a reçu Benjamin Netanyahu à dîner à la Maison Blanche lundi soir. Analyse avec deux spécialistes, David Khalfa, de la Fondation Jean-Jaurès et la journaliste Isabelle Lasserre. - invités : David Khalfa, Isabelle LASSERRE - David Khalfa : Co-Directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès, co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum, Isabelle Lasserre : Journaliste française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air l'invité du 28 juin 2025 avec Paul KLOTZ, haut fonctionnaire et expert associé à la Fondation Jean Jaurès. Il publie une note intitulée "Le sommeil: la lutte sociale du siècle" dans le cadre de la série "la nouvelle condition sociale".Dans sa note, Paul Klotz alerte sur la dégradation du sommeil en France, tant en termes de durée, de qualité que de régularité. 63 % des Français déclarent mal dormir, dont 23 % de manière fréquente. (Ipsos, 2023). Symboliquement, la population française dort désormais moins de 7 heures par nuit, une durée pourtant recommandée pour les adultes, et qui ne cesse de diminuer d'année en année. Mais au-delà de ce constat chiffré, Paul Klotz montre que le sommeil est profondément fragilisé par des dynamiques propres à la vie contemporaine : usage intensif des écrans le soir, nuisances sonores et lumineuses en milieu urbain, stress professionnel croissant, et rythmes de travail désynchronisés. Ces facteurs relèguent le sommeil au rang de temps improductif, alors qu'il représente pourtant un tiers de notre existence.Les conséquences sont lourdes, tant sur le plan physique que psychologique : troubles cardiovasculaires, déséquilibres hormonaux, pathologies neurodégénératives ou encore souffrances mentales. À cela s'ajoute un coût collectif majeur, en termes de santé publique sans compter la forte consommation de somnifères et d'anxiolytiques. Face à ce constat, sa note souligne l'urgence de transformer les représentations collectives du sommeil. Paul Klotz appelle à le considérer comme un enjeu de santé publique et d'égalité sociale, un "droit au sommeil", qui pourrait aussi passer à titre d'exemple, par la reconnaissance des bienfaits de la sieste dans notre vie quotidienne et le cadre professionnel.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord de paix entre le gouvernement centrafricain et deux groupes armés, les frappes américaines en Iran et les cyberattaques contre des institutions iraniennes. Côte d'Ivoire : ruée vers l'or dans le nord-est Avec une capacité de production évaluée à 100 tonnes d'or, la mine découverte à Doropo, à la frontière avec le Burkina Faso est qualifiée de classe mondiale. Pourquoi ce gisement suscite-t-il autant d'intérêt ? Quelles sont les retombées attendues ? Avec Benoît Almeras, correspondant de RFI à Abidjan. Centrafrique : quelles avancées après l'accord de paix signé avec des groupes armés ? Deux mois après le cessez-le-feu conclu entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés 3R et UPC, l'accord commence à être mis en œuvre. Quelle est la différence entre ce nouvel accord et celui conclu en 2019 ? Pourquoi la question du désarmement n'est-elle pas à l'ordre du jour ? Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. Iran : les frappes américaines sont-elles anticonstitutionnelles? Donald Trump a ordonné le bombardement des principaux sites nucléaires iraniens, dans la nuit de samedi à dimanche, sans prévenir le Congrès. Une décision dénoncée par les Démocrates qui l'accusent d'avoir enfreint la Constitution. Que dit la loi fondamentale ? Le vote du Congrès est-il obligatoire avant toute intervention militaire ? Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès. Guerre Israël-Iran : cyberattaques contre le régime La semaine dernière, alors qu'Israël menait des frappes contre l'Iran, la banque Sepah et la plus importante plateforme d'échange de cryptomonnaies du pays, Nobitex, ont été la cible de hackers. Ils se font appeler « Gonjeshke Darange », les « moineaux prédateurs » en français. Qui se cache derrière ce groupe ? Quelles sont ses revendications ? Avec Maxime Arquillière, analyste en cybermenace pour la société française de cybersécurité Sekoia.io.
L'émission 28 minutes du 24/06/2025 À bientôt 100 ans, elle raconte sa vie trépidante avec Claude Lévi-StraussMonique Lévi-Strauss est écrivaine, sociologue de la culture et a partagé une partie de sa vie avec le célèbre anthropologue et ethnologue Claude Lévi-Strauss. À 99 ans, elle publie "J'ai choisi la vie" (aux éditions Plon), une autobiographie construite autour d'entretiens avec l'académicien Marc Lambron. Elle y revient sur son parcours, pour le moins atypique. Née en 1926 à Paris, elle déménage avec sa famille en Allemagne en 1939, alors que sa mère est juive et que les nazis sont au pouvoir. Malgré des années difficiles et le passage par la prison de son père, la famille assiste à la fin de la guerre en 1945. Elle retourne alors à Paris, où elle va rencontrer Claude Lévi-Strauss en 1949 à l'occasion d'un dîner chez le psychanalyste Jacques Lacan. Monique et Claude se marient 5 ans plus tard et passeront les 60 années à arpenter le monde et ses cultures. Cette autobiographie est aussi le témoignage du siècle traversé par Monique Lévi-Strauss. Benjamin Netanyahu est-il en train de redessiner la carte du Moyen-Orient ?Benyamin Netanyahu n'a jamais caché sa volonté de modeler un "nouveau Moyen-Orient".Il reprend ainsi à son compte l'impérialisme et la rhétorique des faucons de l'administration Bush, architectes de l'invasion de l'Irak en 2003. Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène la guerre au Liban, en Syrie et récemment en Iran, le tout sur fond de colonisation en Cisjordanie et de massacres quotidiens dans la bande de Gaza. Fort du soutien américain, Benyamin Netanyahu semble imperturbable sur la scène régionale. Est-il en train de remodeler le Moyen-Orient ? On en débat avec Aziza Nait Sibaha, rédactrice en chef à France 24, spécialiste de politique internationale, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Vincent Lemire, historien, ex-directeur du Centre de recherche français à Jérusalem.Enfin, Xavier Mauduit prend le chemin de l'école pour nous raconter la genèse de la pratique sportive à l'école. Marie Bonnisseau nous parle d'un site de rencontre qui met en relation les futurs amoureux en fonction de leur historique de navigation.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 24 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 24/06/2025 Benjamin Netanyahu est-il en train de redessiner la carte du Moyen-Orient ?Benyamin Netanyahu n'a jamais caché sa volonté de modeler un "nouveau Moyen-Orient".Il reprend ainsi à son compte l'impérialisme et la rhétorique des faucons de l'administration Bush, architectes de l'invasion de l'Irak en 2003. Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène la guerre au Liban, en Syrie et récemment en Iran, le tout sur fond de colonisation en Cisjordanie et de massacres quotidiens dans la bande de Gaza. Fort du soutien américain, Benyamin Netanyahu semble imperturbable sur la scène régionale. Est-il en train de remodeler le Moyen-Orient ?On en débat avec Aziza Nait Sibaha, rédactrice en chef à France 24, spécialiste de politique internationale, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Vincent Lemire, historien, ex-directeur du Centre de recherche français à Jérusalem.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 24 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:05:59 - L'invité de 6h20 - Notre invité de 6h20 est Paul Klotz, haut fonctionnaire, normalien et expert associé à la Fondation Jean Jaurès, auteur d'un cycle intitulé ‘La nouvelle condition sociale”, son dernier rapport : "Le sommeil : la lutte sociale du siècle ?" Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:36:51 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Au Salon du Bourget, la France affiche sa puissance industrielle et son rang de 2e exportateur d'armes. Mais derrière les chiffres, ces ventes impliquent des choix politiques. Quelle place accorder à la morale dans ce commerce ? - réalisation : François Richer - invités : Tony Fortin Chargé d'études à l'Observatoire des armements; Renaud Bellais Co-directeur de l'Observatoire de la défense de la Fondation Jean Jaurès, chercheur à l'université Grenoble Alpes
durée : 00:36:51 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Au Salon du Bourget, la France affiche sa puissance industrielle et son rang de 2e exportateur d'armes. Mais derrière les chiffres, ces ventes impliquent des choix politiques. Quelle place accorder à la morale dans ce commerce ? - réalisation : François Richer - invités : Tony Fortin Chargé d'études à l'Observatoire des armements; Renaud Bellais Co-directeur de l'Observatoire de la défense de la Fondation Jean Jaurès, chercheur à l'université Grenoble Alpes
durée : 00:37:17 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Lundi 9 juin, Donald Trump a annoncé l'envoi de deux mille réservistes de la Garde Nationale supplémentaires à Los Angeles, où des manifestations contre sa politique migratoire ont éclaté. Une décision inédite à l'encontre de la volonté du gouverneur démocrate de Californie. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Charlotte Recoquillon Géographe, chercheuse à l'Institut français de géopolitique, enseignante à Science Po et journaliste spécialiste des Etats-Unis.; Ludivine Gilli Docteure en histoire, spécialiste des États-Unis et directrice de l'observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès
durée : 00:58:05 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Jean-Marie Hosatte qui rentre du Groenland suivi d'une table-ronde sur les manifestations contre la politique migratoire de Donald Trump qui se multiplient aux Etats-Unis. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Charlotte Recoquillon Géographe, chercheuse à l'Institut français de géopolitique, enseignante à Science Po et journaliste spécialiste des Etats-Unis.; Ludivine Gilli Docteure en histoire, spécialiste des États-Unis et directrice de l'observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès; Jean-Marie Hosatte Journaliste français
durée : 00:23:11 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Hugo Micheron, cofondateur d'Arlequin AI, Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de L'Express, et Jérémie Peltier, de la Fondation Jean-Jaurès, étaient les invités de France Inter ce mercredi, à l'occasion de la publication d'un rapport sur les contributions citoyennes du Grand débat. - invités : Hugo Micheron, Anne Rosencher, Jérémie Peltier - Hugo Micheron : Enseignant-chercheur en sciences politiques rattaché au CERI, maître de conférence à Sciences Po, spécialiste du Moyen-Orient., Anne Rosencher : Journaliste et écrivain, Jérémie Peltier : Co-directeur général de la Fondation Jean-Jaurès
durée : 00:23:11 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Hugo Micheron, cofondateur d'Arlequin AI, Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de L'Express, et Jérémie Peltier, de la Fondation Jean-Jaurès, étaient les invités de France Inter ce mercredi, à l'occasion de la publication d'un rapport sur les contributions citoyennes du Grand débat. - invités : Hugo Micheron, Anne Rosencher, Jérémie Peltier - Hugo Micheron : Enseignant-chercheur en sciences politiques rattaché au CERI, maître de conférence à Sciences Po, spécialiste du Moyen-Orient., Anne Rosencher : Journaliste et écrivain, Jérémie Peltier : Co-directeur général de la Fondation Jean-Jaurès Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité, ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer,écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Édition la Martinière, 2025) Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'aube, 2020)Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse.Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala
Pour faire de nouvelles économies, le ministre de l'Economie Éric Lombard, a affirmé hier vouloir engager une "baisse du nombre de fonctionnaires" en France. Est-ce une urgence ? Comment procéder ? Émilie Agnoux, experte à la Fondation Jean Jaurès et cofondatrice du think tank Le sens du service public, est l'invitée pour tout comprendre de RTL Soir. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 09 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer, écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Édition la Martinière, 2025) Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'aube, 2020). Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon, il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse.Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala.
durée : 00:11:09 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - L'historien Gilles Candar, grand spécialiste des gauches françaises, était l'invité de France Inter ce vendredi. Administrateur de la Fondation Jean-Jaurès, il est l'auteur d'une note sur “Les congrès socialistes de Nancy (1907 et 1929)”.
durée : 00:11:09 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - L'historien Gilles Candar, grand spécialiste des gauches françaises, était l'invité de France Inter ce vendredi. Administrateur de la Fondation Jean-Jaurès, il est l'auteur d'une note sur “Les congrès socialistes de Nancy (1907 et 1929)”.
La fortune héritée représente aujourd'hui 60 % du patrimoine national français, un quasi-doublement depuis le début des années 1970, lorsque cette part n'était que de 35 %. Une explosion qui a transformé la France en une société d'héritiers, c'est-à-dire où la fortune est essentiellement acquise grâce à l'héritage, et qui rappelle celle du XIXe siècle, ultra-inégalitaire.D'ici à 2040, 9 000 milliards d'euros de patrimoine détenus par les Français les plus âgés, issus de la génération du baby-boom, seront transmis à leurs enfants, selon une note de la Fondation Jean Jaurès, publiée en novembre 2024. Une « grande transmission », qui représentera « le plus grand transfert de richesse de l'histoire ».Cette concentration de la richesse, à travers l'héritage, bloque l'ascenseur social et alimente le ressentiment des classes moyennes qui ne peuvent plus espérer améliorer leur situation financière.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Béatrice Madeline, journaliste au service Economie du Monde, décrypte comment la France est redevenue une société d'héritiers.Un épisode de Garance Muñoz. Musiques et réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le 21 mai a été décrété par l'opposition biélorusse Journée des prisonniers politiques. C'est un 21 mai, en 2021, que le premier prisonnier politique est mort en prison en Biélorussie. Il s'appelait Vitold Ashurak. En Lituanie, le soutien aux prisonniers politiques biélorussesLa mort d'un 8è prisonnier politique en prison en Biélorussie a été confirmée ce 21 mai. Il s'appelait Valiantsin Shtermer et avait été condamné à 5 ans de prison en 2023 pour avoir critiqué l'agression de la Russie contre l'Ukraine. 5 ans après l'élection présidentielle frauduleuse et les manifestations réprimées dans la violence, il y a encore 1.200 prisonniers d'opinion dans les prisons de Biélorussie. Selon les témoignages d'anciens détenus, et selon l'organisation Viasna qui les défend, ils subissent en détention des tortures psychologiques et physiques. Ceux qui sont libérés trouvent parfois refuge de l'autre côté de la frontière, en Lituanie. Reportage à Vilnius de notre correspondante Marielle Vitureau. Le choix musical de Vincent Théval : Forever Yung du Suédois Yung Lean. En Suède, le succès de la « Slow TV » se confirme : 7 ans après son lancement, le programme la Grande Migration des Élans cartonne. Pendant 3 semaines, des millions de téléspectateurs ont à nouveau vécu au rythme de la nature en suivant en direct 24h sur 24h, 7 jours sur 7, le périple des troupeaux d'élans qui rejoignent leurs pâturages d'été. Pas de voix off, pas de commentaires, pas d'êtres humains ; c'est la définition de cette « slow télé », un concept dont le succès repose en partie sur un profond besoin de ralentir. Mais qui s'accompagne désormais de groupes de fans sur les réseaux sociaux. Notre correspondante à Stockholm s'est penchée sur le phénomène. Reportage, Ottilia Ferey.Entretien avec Guënaelle Gault, directrice de l'Obsoco pour qui le succès de la Slow TV en Suède n'est pas une surprise : de plus en plus d'Européens expriment un sentiment de saturation vis-à-vis de l'actualité et de la surexposition aux réseaux sociaux. En France, 54% de la population disait souffrir de « fatigue informationnelle » selon l'expression consacrée par l'étude menée fin 2024, pour la deuxième fois, par la Fondation Jean-Jaurès et l'OBservatoire SOciété et COnsommation.
Le 21 mai a été décrété par l'opposition biélorusse Journée des prisonniers politiques. C'est un 21 mai, en 2021, que le premier prisonnier politique est mort en prison en Biélorussie. Il s'appelait Vitold Ashurak. En Lituanie, le soutien aux prisonniers politiques biélorussesLa mort d'un 8è prisonnier politique en prison en Biélorussie a été confirmée ce 21 mai. Il s'appelait Valiantsin Shtermer et avait été condamné à 5 ans de prison en 2023 pour avoir critiqué l'agression de la Russie contre l'Ukraine. 5 ans après l'élection présidentielle frauduleuse et les manifestations réprimées dans la violence, il y a encore 1.200 prisonniers d'opinion dans les prisons de Biélorussie. Selon les témoignages d'anciens détenus, et selon l'organisation Viasna qui les défend, ils subissent en détention des tortures psychologiques et physiques. Ceux qui sont libérés trouvent parfois refuge de l'autre côté de la frontière, en Lituanie. Reportage à Vilnius de notre correspondante Marielle Vitureau. Le choix musical de Vincent Théval : Forever Yung du Suédois Yung Lean. En Suède, le succès de la « Slow TV » se confirme : 7 ans après son lancement, le programme la Grande Migration des Élans cartonne. Pendant 3 semaines, des millions de téléspectateurs ont à nouveau vécu au rythme de la nature en suivant en direct 24h sur 24h, 7 jours sur 7, le périple des troupeaux d'élans qui rejoignent leurs pâturages d'été. Pas de voix off, pas de commentaires, pas d'êtres humains ; c'est la définition de cette « slow télé », un concept dont le succès repose en partie sur un profond besoin de ralentir. Mais qui s'accompagne désormais de groupes de fans sur les réseaux sociaux. Notre correspondante à Stockholm s'est penchée sur le phénomène. Reportage, Ottilia Ferey.Entretien avec Guënaelle Gault, directrice de l'Obsoco pour qui le succès de la Slow TV en Suède n'est pas une surprise : de plus en plus d'Européens expriment un sentiment de saturation vis-à-vis de l'actualité et de la surexposition aux réseaux sociaux. En France, 54% de la population disait souffrir de « fatigue informationnelle » selon l'expression consacrée par l'étude menée fin 2024, pour la deuxième fois, par la Fondation Jean-Jaurès et l'OBservatoire SOciété et COnsommation.
Trump est-il toujours un modèle pour les populistes européens ?Suite de notre programmation spéciale à l'occasion des 100 premiers jours du Président américain. 100 jours qui ont ébranlé le monde et provoqué la stupeur y compris du côté des soutiens traditionnels de Donald Trump. C'est le cas en Europe des populistes de droite pour qui le Président américain devient de plus en plus « un ami gênant ».Comment les populistes européens vivent-ils le début de mandat de Donald Trump ? Le modèle est-il devenu un boulet ? Quelle attitude adopter à son égard ? Pour en débattre :- Catherine Fieschi, politologue, au Centre Robert Schuman de l'Institut européen de Florence, spécialiste des populismes- Jean-Yves Camus, politologue, directeur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès - Marc Lazar, professeur émérite à Sciences Po et professeur de « Relations franco-italiennes pour l'Europe » à l'Université Luiss de Rome, spécialiste des populismes européens, auteur du livre Peuplecratie.
Trump est-il toujours un modèle pour les populistes européens ?Suite de notre programmation spéciale à l'occasion des 100 premiers jours du Président américain. 100 jours qui ont ébranlé le monde et provoqué la stupeur y compris du côté des soutiens traditionnels de Donald Trump. C'est le cas en Europe des populistes de droite pour qui le Président américain devient de plus en plus « un ami gênant ».Comment les populistes européens vivent-ils le début de mandat de Donald Trump ? Le modèle est-il devenu un boulet ? Quelle attitude adopter à son égard ? Pour en débattre :- Catherine Fieschi, politologue, au Centre Robert Schuman de l'Institut européen de Florence, spécialiste des populismes- Jean-Yves Camus, politologue, directeur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès - Marc Lazar, professeur émérite à Sciences Po et professeur de « Relations franco-italiennes pour l'Europe » à l'Université Luiss de Rome, spécialiste des populismes européens, auteur du livre Peuplecratie.
Édition spéciale. Né Jorge Bergoglio, en Argentine, le pape François est mort ce lundi de Pâques, au Vatican. De très nombreux messages de condoléances et d'hommages ont afflué à travers le monde ce lundi, après l'annonce de la mort du pape François, décédé à 7h35 du matin, d'après le Vatican. Jorge Bergoglio, de son nom de naissance, était né en Argentine et avait grandi à Buenos Aires. Devant la cathédrale de la capitale Argentine, notre correspondant Théo Conscience a rencontré des habitants venus se recueillir spontanément, « les yeux rougis », pour rendre hommage au premier pape latino-américain de l'Histoire, mais aussi « l'Argentin le plus important », raconte notre journaliste.Hommages également dans la presse argentine. « François, le simple pape du bout du monde qui a brisé les codes et ouvert l'Église comme cela n'avait jamais été fait », titre La Nacion qui rappelle les sept voyages du pape François sur le continent, de la première visite au Brésil à la dernière, au Panama, en 2019, en passant par Cuba en 2015. Le pape avait annoncé plusieurs fois son intention de revenir en Argentine, sans la concrétiser. D'après un expert interrogé dans le journal argentin, le pape craignait une instrumentalisation politique de sa venue. Le pape François et l'Argentine auront eu « une relation complexe et contaminée par la politique », résume La Nacion. De son côté, Pagina12 pointe les combats du pape François : « Contre les guerres, pour l'écologie et en faveur des pauvres. »Les journaux argentins n'oublient pas non plus l'histoire d'amour entre le pape et le football. Clarin, en particulier, revient sur la ferveur du pape pour le club de San Lorenzo à Buenos Aires. Le pape François vivait tout près du stade, où il était abonné étant petit. Plus tard, durant son pontificat, il avait rencontré, raconte le journal Clarin, Maradona et Messi, mais aussi le brésilien Pelé.À lire aussiLe football, la passion de cœur du pape FrançoisInterview avec Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l'Observatoire de l'Amérique latine et des Caraïbes à la Fondation Jean-Jaurès : « C'était le premier pape non-européen »Le pape François était une personnalité controversée, son rôle pendant la dictature argentine ayant été questionné. Pour Jean-Jacques Kourliandsky, ce pape aura non seulement été le premier latino-américain, mais aussi le premier à ne pas être originaire d'Europe.Qualifié de réformiste, le pape François a effectué « quelques pas » importants au sujet des questions de société, « mais il est resté sur une position conservatrice de l'Église », note Jean-Jacques Kourliandsky. Le pape avait d'ailleurs soutenu avec véhémence Juan Barros, un évêque décrié au Chili et soupçonné d'avoir couvert les actes pédocriminels d'un prêtre.À lire aussiLe pape François est mort à l'âge de 88 ans, annonce le VaticanUSA : un pape réformiste, critiqué aux États-Unis par les conservateursLa veille de sa mort, dimanche, le pape François avait rencontré le vice-président américain JD Vance, rappelle notre correspondante à New York Carrie Nooten. Entre le souverain pontife et l'administration Trump, la relation avait pris la forme de « joutes à répétitions », souligne notre journaliste. Aussi bien lors du premier mandat que lors du deuxième, le pape avait critiqué la politique migratoire de Donald Trump, soulignant que « l'expulsion forcée au seul titre d'un statut migratoire » constituait une privation « de dignité » pour les personnes migrantes.Dans la presse, le New York Times raconte comment le pape François a dû composer, voire « affronter » des leaders catholiques conservateurs défiants. Le quotidien illustre cela avec une photo du cardinal Raymond Burke. « Les États-Unis, en pleine bataille culturelle et politique sur l'avortement et d'autres questions sociales, étaient un bastion de cette opposition conservatrice », note le journal new-yorkais. Le pape avait nommé, dans plusieurs villes américaines, des figures promouvant une vision plus accueillante et ouverte de l'Église, tout en rétrogradant certains évêques ou cardinaux critiques du Vatican. Toutefois, cela n'a pas changé fondamentalement l'orientation de l'Église catholique américaine, toujours conservatrice et très engagée dans les débats sur l'avortement, la sexualité et le genre aux États-Unis, analyse le New York Times.À lire aussiLe pape François, un bâtisseur de ponts et de réformes
L'homme le plus riche de la planète aux côtés du président de la première puissance mondiale : l'alliance au sein de la nouvelle administration américaine a fait grand bruit. Mais il semble qu'elle batte déjà de l'aile. En témoigne la sortie hier, mardi 8 avril 2025, d'Elon Musk, qui a qualifié, sur son réseau X, le conseiller au commerce de Donald Trump de « crétin » et « bête comme ses pieds ». Cela intervient dans le contexte de la guerre commerciale chère au président américain, mais qui fait perdre beaucoup d'argent au patron de Tesla. Elon Musk est-il en train de devenir le boulet de Donald Trump ? Sur quoi cette collaboration peut-elle déboucher ?Pour en débattre : Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie (éd. de l'Aube) Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions politiques et juridiques aux États-Unis. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus.
L'homme le plus riche de la planète aux côtés du président de la première puissance mondiale : l'alliance au sein de la nouvelle administration américaine a fait grand bruit. Mais il semble qu'elle batte déjà de l'aile. En témoigne la sortie hier, mardi 8 avril 2025, d'Elon Musk, qui a qualifié, sur son réseau X, le conseiller au commerce de Donald Trump de « crétin » et « bête comme ses pieds ». Cela intervient dans le contexte de la guerre commerciale chère au président américain, mais qui fait perdre beaucoup d'argent au patron de Tesla. Elon Musk est-il en train de devenir le boulet de Donald Trump ? Sur quoi cette collaboration peut-elle déboucher ?Pour en débattre : Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de La révolution conservatrice aux États-Unis. De l'avortement au droit de vote, la démocratie pervertie (éd. de l'Aube) Anne Deysine, professeure des universités, juriste et américaniste. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus.
durée : 00:37:34 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Après un bref cessez-le-feu, la guerre à Gaza a repris et la vie de milliers de civils est quotidiennement menacée par les bombardements israéliens. C'est dans ce contexte que Rami Abou Jamous fait le récit du quotidien de son jeune fils Walid dans la guerre, à travers le livre "Gaza, Vie" (Stock). - réalisation : Félicie Faugère - invités : Rami Abou Jamous Journaliste palestinien; David Khalfa Codirecteur de l'Observatoire Afrique du Nord-Moyen Orient de la Fondation Jean Jaurès; Lilya Melkonian Grand reporter à France Télévisions
durée : 02:29:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Dorothée Schmid, politiste / Hadrien Coutant, sociologue / Rami Abou Jamous, journaliste palestinien à Gaza ; Lilya Melkonian, grand reporter à France Télévisions & David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès. - réalisation : Félicie Faugère
En France, la semaine de la presse et des médias dans l'École s'est ouverte ce lundi (24 mars 2025). Cette 36è édition intervient dans un contexte d'actualité particulièrement anxiogène, entre les guerres en Ukraine et à Gaza qui se poursuivent, et les nombreuses interrogations et inquiétudes générées par le début de mandat du Président américain Donald Trump. Face à cette instabilité, plus d'un Français sur deux se dit fatigué de l'information. Quel est l'impact de l'actualité sur notre état émotionnel ? Y a-t-il trop d'infos ? Quel est le risque de se couper de ce qui se passe dans le monde ? Pour en débatte :- Gwenaëlle Gaut, directrice générale de l'Observatoire Société et Consommation, co-autrice Quand l'info épuise, éditions de L'Aube, Fondation Jean-Jaurès- Fabien Verso, journaliste au média 100% numérique 2050 Now, du groupe Les Echos-Le Parisien, proposant des newsletters et des vidéos sur les réseaux sociaux pour comprendre et accélérer la transition écologique- Anne Cordier, professeure des universités en Sciences de l'information et de la Communication à l'Université de Lorraine, autrice de Grandir Informés, éditions C&F.
durée : 02:30:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Marie-Lys de Saint Salvy - Avec Solène Chalvon-Fioriti, grand reporter / Lionel Barbe, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication / Renaud Bellais, co-directeur de l'Observatoire de la Fondation Jean Jaurès / Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice. - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:58:25 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Aussitôt de retour à la Maison Blanche, Donald Trump a signé des dizaines de décrets visant à mettre en œuvre son programme. Toutefois ces mesures sont fréquemment suspendues par des juges fédéraux, souvent considérés comme les garants ultimes de la loi. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Vincent Michelot Professeur d'histoire politique des Etats-Unis à Sciences Po Lyon et vice-président Relations internationales de l'ENS Lyon; Ludivine Gilli Docteure en histoire, spécialiste des États-Unis et directrice de l'observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès; Benjamin Fiorini Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à Paris 8. Membre des juristes pour le respect du droit international.