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Journal d'Haïti et des Amériques
Bolivie : un procès historique pour les victimes d'abus sexuels au sein de l'Église

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 30:00


En Bolivie, la presse couvre la réouverture du procès contre les abus sexuels sur mineurs commis au sein de la Compagnie de Jésus. Cette congrégation catholique est mêlée à de nombreuses affaires d'abus sexuels sur mineurs dans le monde, particulièrement sur le continent américain.   En Bolivie, le scandale a éclaté en 2023 après la publication d'un rapport sur le journal intime d'Alfonso Pedrajas, dit Père Pica décédé en 2009. Dans ce document, le prêtre jésuite avouait avoir abusé d'au moins 85 mineurs entre 1972 et 2000, la plupart à Cochabamba, où se déroule le procès.   Aujourd'hui sur le banc des accusés, deux anciens dirigeants espagnols de l'ordre, Ramón Alaix et Marcos Recolons. Selon l'accusation, durant leur mandat, ils ont choisi de couvrir Alfonso Pedrajas rapporte la Patria. Le journal bolivien précise que Marcos Recolons occupait à cette époque le deuxième poste le plus élevé de la Compagnie de Jésus au niveau mondial.   Le procès a été reporté à deux reprises comme le rappelle el Opinion. Les victimes espèrent donc qu'il ne le sera pas une troisième fois. Parmi les dix-huit personnes qui ont porté plainte se trouve Wilder Flores, le porte-parole des victimes a été interviewé par notre collègue Carlos Pizarro : «Certaines victimes se sont déclarées, mais nous sommes sûrs qu'en réalité, il ne s'agit pas de dizaines ni de centaines, mais de milliers de victimes d'abus sexuels perpétrés par des jésuites. Alfredo Pedrajas n'est pas le seul. Nous avons identifié bien d'autres violeurs en série, mais ils ne passent pas devant la justice parce que les victimes ne sont pas là pour les dénoncer». Le journal bolivien El Deber souligne la facette historique du procès. C'est la première fois que ces deux anciens dirigeants jésuites sont jugés sur le sol bolivien. C'est aussi un moment historique après des dizaines d'années d'impunités offertes par les autorités boliviennes à la congrégation jésuite rappelle Wilder Flores : «D'après les expériences passées, les autorités boliviennes témoignent publiquement d'une volonté à collaborer, mais en même temps, ils travaillent en coulisses. Dans le cas du procès en cours, le ministère des Affaires a demandé le réexamen de l'accord avec le Saint-Siège et le gouvernement bolivien, qui établit clairement une voie d'impunité avec l'inviolabilité des archives de l'Église. Ça prive les victimes de la vérité. Nous espérons vraiment que les appels publics à la collaboration et à condamner ces actes se traduisent en fait. C'est lamentable que le gouvernement sortant agisse de cette manière.»  En effet, comme le rapporte El Pais, un accord mis en place en début d'année entre l'État bolivien et le Sant-Siège prévoit de protéger l'intégralité des documents de l'Église. Sous cet accord, le journal intime qui a révélé les agissements du père Pedrajas n'aurait, par exemple, jamais été révélé.    Haïti : l'école et le football au cœur de la crise  Comme tous les jeudis, nous retrouvons Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste quotidien francophone haïtien. Dans son édito, il revient sur la situation de «l'école et du football pris en otage par un pays en chute libre». L'école est une machine à produire l'échec national, dit-il. Beaucoup d'argent est également dépensé dans le football. Pourtant, il est fréquent que des équipes de la Fédération haïtienne de football ne puissent pas participer à des tournois internationaux.     Pérou : la découverte d'une ville vieille de 3 500 ans  Au Pérou, les archéologues viennent de sortir de terre une ville vieille de plus de 3.500 ans, la cité de Peñico, au nord du pays. Une ville d'échange entre deux vallées fertiles, et point de rencontre entre l'océan Pacifique, les Andes et l'Amazonie. C'est une découverte majeure pour le Pérou qui héberge donc, la plus ancienne des civilisations connues jusqu'ici sur le continent. Reportage sur place de Martin Chabal.   Porto Rico : concerts de Bad Bunny, une opportunité économique pour l'île  À Porto Rico, le chanteur de reggaeton Bad Bunny enflamme la scène du Coliseo pour une résidence de 30 concerts. Une actualité culturelle qui a une haute valeur économique, voire politique.  Le chanteur portoricain a déclaré son amour à son île natale, ce week-end, avec le début 30 concerts dans la plus grande salle de spectacle de l'île. Le nom de cette résidence artistique veut tout dire : «No me quiero ir de aqui», «Je ne veux pas partir d'ici».   Selon le journal El Vocero, c'est une opportunité historique qui pourrait rapporter 377 millions d'euros à l'île avec la création de 3 600 emplois et l'arrivée de 600 00 visiteurs durant les onze semaines de résidence.   Porto Rico souffre d'une importante crise économique. L'île caribéenne étant un «État libre associé» des États-Unis, elle pourrait être directement affectée par les projets de coupes budgétaires du président américain, Donald Trump.   Le premier week-end a dépassé les attentes d'après el Nuevo Dia, avec près de 50 000 participants aux trois premiers concerts, un record sur l'île.   En septembre, Bad Bunny enchaînera avec une tournée mondiale dont les grands absents sont les États-Unis, souligne el Diario AS qui y voit une prise de position politique. Le chanteur qui habite aux États-Unis s'est affiché publiquement en détracteur du président Donald Trump et de sa politique anti-immigration. 

Very Belge Trip
Prague : la ville belle, pas chère et un brin barrée - Part 1

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 7:58


Dans cet épisode de Very Belge Trip, Quentin met le cap sur Prague, capitale de la République tchèque. Souvent surnommée « la ville aux cent clochers », Prague séduit par son incroyable mélange d'architectures gothique, baroque, cubiste et post-soviétique. Mais aussi — et surtout — par ses prix tout doux : ici, une pinte coûte moins de 2 €, un ticket de tram 1,40 €, et l'entrée des musées entre 4 et 6 €. Autant dire que le portefeuille respire, sans sacrifier la qualité des découvertes.Quentin commence son périple à la tour de Žižkov, un colosse de 216 mètres construit à l'époque communiste pour brouiller les ondes venues d'Allemagne de l'Ouest. Aujourd'hui, elle offre un observatoire à 93 m, un resto panoramique à 63 m, et surtout… des bébés géants noirs signés David Černý qui rampent le long de la structure. Inattendu, déroutant, mais devenu emblématique.Direction ensuite le Château de Prague, plus grand complexe fortifié au monde avec ses 70 000 m². Ici, l'Histoire se mêle à des panoramas à couper le souffle sur toute la ville. Un autre incontournable ? La fameuse horloge astronomique, installée en 1410sur l'Hôtel de Ville, où des figurines s'animent à chaque heure pile, au grand bonheur des touristes.Quentin explore aussi les musées, du Kafka Museum au Musée Mucha, sans oublier la Galerie nationale. Tous sont abordables, bien pensés, et permettent de mieux saisir l'âme pragoise.Il salue la propreté irréprochable des rues, la sécurité ressentie même tard le soir, et l'efficacité des transports. Tout ça, une bière à la main et le sourire aux lèvres. Cet épisode prouve qu'un city-trip à Prague, c'est bien plus qu'un décor de carte postale : c'est une immersion dans une ville vivante, belle, un peu barrée, et idéale pour voyager malin.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, au Sénégal, en Irlande, en Grèce, à Oman, A Berlin en Allemagne ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Radio Monaco - Envie de Voyages
Direction La Bolivie avec Virginie de Jet Travel

Radio Monaco - Envie de Voyages

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 1:51


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Projet «Alianza Paraguay»: des journalistes victimes du crime organisé au Paraguay

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 30:00


Le projet « Alianza Paraguay » a été révélé aujourd'hui par Forbidden Stories, l'ONG Organized Crime and Corruption Reporting Project et 10 médias d'Amérique latine et d'Europe. Trois enquêtes parties de la mort d'un journaliste Leo Veras, qui révèlent l'imbrication du crime organisé avec les pôles de pouvoir du pays. => Forbidden Stories.  Le projet « Alianza Paraguay » nous emmène au Paraguay et plus précisément dans la ville de Pedro Juan Caballero à la frontière avec le Brésil. Un point stratégique au cœur de l'Amérique du Sud, point-clé des circuits de trafics illégaux d'armes, de cigarettes et de drogue et lieu de danger pour les journalistes dans un pays où l'impunité et la corruption font loi. C'est dans cette ville que collaboraient deux journalistes, le Paraguayen Candido Figueredo et le Brésilien Lourenço « Leo » Veras. Après avoir travaillé pendant des années de l'autre côté de la frontière sur le crime organisé et les réseaux de trafiquants de la région, Leo Veras était venu poursuivre ses recherches à Pedro Juan Caballero. Il y a finalement été tué le 12 février 2020 de douze balles dans le corps. Son collaborateur a été obligé de quitter le pays. « Ils ont offert des milliers de dollars à qui rapporterait ma tête », témoigne Candido Figueredo pour le projet « Alianza Paraguay ». Mais qui sont- « ils »? Qui sont ceux qui ont tué Leo Veras ? Qui sont ceux qui font la loi à Pedro Juan Caballero, et plus largement au Paraguay ? « Il n'y a jamais eu ni justice ni d'enquête », affirme Cinthia Gonzalez, la veuve de Leo Veras pour « Alianza Paraguay ».   Poursuivre l'enquête de Leo Veras  C'est donc là que le consortium Forbidden Stories entre en scène. Son objectif est de finir les enquêtes de journalistes réduits au silence. De nombreux médias latino-américains et européens ont participé au projet « Alianza Paraguay ». « C'est un sujet qui touche à beaucoup de pays », explique Mariana Abreu, l'une des journalistes qui a mené l'enquête pour Forbidden Stories. Les conséquences sont particulièrement ressenties dans les pays d'Amérique latine où des membres du crime organisé agissent dans le cadre du trafic d'armes. Il y a beaucoup d'armes qui partent d'Europe, des États-Unis. Elles sont importées au Paraguay puis trafiquées dans des pays d'Amérique du Sud, au Brésil principalement, mais en Bolivie aussi, en Argentine… Ces armes sont utilisées par le crime organisé dans des opérations de trafic de drogue, d'armes ou dans des assassinats. In fine, ce sont les civils et parfois les journalistes qui en font les frais. » Le résultat de ce travail mené depuis un an et demi est donc publié aujourd'hui par Forbidden Stories et d'autres médias collaborateurs tels que la Nacion en Argentine, Révista Piaui au Brésil ou encore La Diaria en Uruguay et IrpiMedia en Italie.   Un système criminel tentaculaire L'enquête est segmentée en trois chapitres, l'un est donc le prolongement du travail de Leo Veras et Candido Figueredo, l'autre est l'enquête menée sur la mort de Leo Veras et enfin le dernier tourne autour de la mort d'un député et homme d'affaires paraguayen corrompu. « Leo Veras est le lien entre toutes nos enquêtes, développe Mariana Abreu. Il y a d'abord le sujet sur lequel il enquêtait, le trafic d'armes à la frontière, d'autre part rien n'a véritablement été fait par la justice au Paraguay pour retrouver, incarcérer et juger les hommes qui l'ont tué. Aujourd'hui ils sont tous en liberté. Il y en a même qui ont pris la fuite après avoir été libérés. Enfin le troisième volet porte sur un grand personnage politique du Paraguay qui a été tué en fin d'année dernière. Eulalio « Lalo » Gomes Batista avait beaucoup de liens et avec le pouvoir au Paraguay, et avec les gangs de crimes organisés à la frontière. Il a notamment influencé des juges au Paraguay pour que l'assassin de Leo Veras puisse être libéré. » Derrière le meurtre de ce journaliste, l'un des plus gros groupes criminels d'Amérique Latine Primeiro Comando do Capital. Venu du Brésil, le PCC est très installé dans la région frontalière et possède de nombreuses alliances avec des figures paraguayennes dans la justice comme dans la politique. Au total, 19 journalistes ont été tués au Paraguay en un peu plus de 30 ans, dont sept à Pedro Juan Caballero. Deux autres journalistes ont été tués au Brésil de l'autre côté de la frontière. Après avoir lutté pour mener l'enquête pendant un an et demi, l'objectif d'« Alianza Paraguay » est d'être lu à travers le monde. Car « le Paraguay est actuellement dans un angle mort médiatique, souligne Mariana Abreu. Le pays est coincé entre de grandes puissances d'Amérique latine auxquels l'actualité internationale s'intéresse. Cet angle mort a aussi permis que cette impunité se développe et que tous ces meurtres de journalistes restent impunis. »   Haïti- Gonaïves dans l'enfer du Black-out La ville des Gonaïves, chef-lieu du département de l'Artibonite est privée de courant depuis 5 ans déjà. Pas d'électricité malgré la présence dans la ville d'une centrale électrique, cadeau de l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez. Depuis 2020, il n'y a pas de carburant pour faire tourner la centrale. Ronel Paul a joint les habitants qui se débrouillent comme ils peuvent face au silence des autorités.   Salvador – la répression contre les ONG La situation des droits de l'homme est de plus en plus critique au Salvador, nouvelle illustration il y a quelques jours, avec l'arrestation d'un avocat connu pour son opposition au président Nayib Bukele. Les interpellations sont de plus en plus nombreuses. Le pouvoir étouffe les voix dissidentes et a même fait voter une loi désignant les ONG comme agents étrangers. On en parle avec Achim Lippold.

Very Belge Trip
Sénégal : sur les traces de la teranga - Version longue

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 20:02


Dans cet épisode de Very Belge Trip, on vous emmène à Dakar, non pas en simple escale touristique, mais au cœur d'une ville qui transforme, bouscule et réchauffe. Valérie, une Belge tombée sous le charme du Sénégal, y a trouvé bien plus qu'un décor de voyage : un lieu d'ancrage, d'âme et de sens.Elle nous confie son histoire, sa découverte de Dakar, et ce moment où le voyage a cessé d'être temporaire pour devenir vie. Avec une tendresse sincère, elle raconte ses premiers pas dans la ville, ses habitudes désormais bien ancrées, les visages familiers qu'elle croise, et ce sentiment profond d'appartenance.On découvre à ses côtés l'esprit de la teranga, l'hospitalité sénégalaise, vécue dans chaque sourire, chaque partage. À table, elle nous guide vers son coin préféré : un restaurant en bord de mer, simple et magique, où l'on déguste du poisson grillé les pieds dans le sable, bercé par le vent et les éclats de rire.Valérie parle aussi de l'artisanat local avec des étoiles dans les yeux : les tissus, les objets façonnés à la main, les mains qui créent et transmettent. Et puis il y a cette rencontre, celle d'un jeune garçon, qui deviendra peu à peu un fils de cœur, une relation qui dépasse les frontières et incarne l'essence même du voyage : la rencontre, le lien, la transmission.Un épisode doux et puissant à la fois, qui touche au cœur et donne envie de découvrir Dakar avec les yeux et l'âme grands ouverts.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman, A Berlin en Allemagne ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Very Belge Trip
Sénégal : sur les traces de la teranga - Part 2

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 13:32


Dans cet épisode lumineux de Very Belge Trip, on met le cap sur Dakar, la capitale du Sénégal, en compagnie de Valérie, une Belge dont le cœur bat désormais à l'unisson avec cette terre africaine. Ce n'est pas juste une destination qu'elle évoque, mais une véritable transformation personnelle, une renaissance douce et profonde au contact de la culture sénégalaise.Valérie nous raconte, avec émotion et authenticité, ses premières impressions de la ville : l'énergie des rues, la chaleur humaine, les sourires, et ce sentiment d'appartenance qui a grandi en elle. Très vite, Dakar est devenue son port d'attache, un lieu de vie riche de sens et de rencontres.Elle évoque la fameuse teranga, cette hospitalité légendaire du Sénégal, qu'elle vit au quotidien à travers les gestes simples et les liens créés avec les Dakarois. On la suit dans ses habitudes locales, dans un petit resto les pieds dans le sable où l'on déguste du poisson grillé au rythme du vent et des rires, dans les marchés colorés, et jusque dans les ateliers d'artisans où se perpétuent des savoir-faire transmis avec fierté.Mais au-delà des paysages et des saveurs, c'est une histoire profondément humaine que Valérie partage : celle d'un jeune garçon rencontré par hasard et devenu, au fil des années, un fils de cœur. Une relation émouvante, symbole du pouvoir des voyages à créer des liens forts et inattendus.Un épisode vibrant, intime, sensoriel, qui donne envie d'explorer, de s'ancrer, et surtout de s'ouvrir à l'autre.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman, A Berlin en Allemagne ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

RTL 5minutes - Gudden Appetit - cuisinez simple et gourmand avec Mathieu Lopez

En moins de 40 ans, le quinoa originaire du Pérou et de la Bolivie s'est imposé sur les étals d'Europe de l'Ouest où il est désormais produit localement. Pour réaliser ce plat pour 4 personnes, vous aurez besoin de 250g de quinoa, une pomme de type Granny Smith, une grenade de petite taille, un citron, du persil, du cumin, de l'huile d'olive, du sel et du poivre.

Very Belge Trip
Sénégal : sur les traces de la teranga - Part 1

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 6:49


Dans cet épisode lumineux de Very Belge Trip, cap sur le Sénégal, et plus précisément Dakar, en compagnie de Valérie, une Belge tombée amoureuse de ce pays qui l'a profondément transformée.Avec une tendresse palpable, elle nous raconte comment Dakar est devenue bien plus qu'une simple destination : une seconde maison, un lieu d'ancrage, de chaleur et d'inspiration.Au fil de la conversation, Valérie partage des souvenirs intimes et des anecdotes savoureuses : ses premières impressions de la ville, ses habitudes locales, les gestes du quotidien qui la relient aux Dakarois, et cette fameuse "teranga", l'hospitalité sénégalaise, qu'elle célèbre à chaque instant.À table, elle nous emmène dans son spot préféré en bord de mer, un petit coin de paradis où l'on déguste un poisson grillé les pieds dans le sable, bercé par le vent et les rires.Côté artisanat, Valérie évoque ses rencontres avec des créateurs et créatrices locaux dont le talent l'émerveille, entre textiles traditionnels, objets façonnés à la main et savoir-faire transmis avec fierté.Enfin, l'épisode prend une tournure particulièrement émouvante lorsqu'elle nous parle de ce jeune garçon, rencontré par hasard, devenu au fil du temps un fils de cœur. Une histoire d'attachement et de transmission qui incarne l'esprit même du podcast : le voyage comme source de liens humains profonds.Un épisode vibrant, sincère, qui donne envie de faire ses valises... et d'ouvrir grand son cœur.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman, A Berlin en Allemagne ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Very Belge Trip
Berlin : et si on respirait enfin en ville ?

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 1:58


Bienvenue dans cet épisode de Very Belge Trip, où nous vous emmenons à la découverte d'une capitale pas comme les autres : Berlin. Loin de son image grise d'après-guerre, la ville s'est muée en un laboratoire vivant des transitions urbaines.Avec plus de 1000 kilomètres de pistes cyclables, Berlin s'impose comme un paradis pour les amateurs de mobilité douce. Ici, on troque naturellement sa voiture contre un vélo ou un tram : le réseau de transport en commun est l'un des plus performants d'Europe, connectant chaque quartier avec fluidité et fiabilité.Mais Berlin, c'est aussi un mode de vie à contre-courant de l'agitation : slow life en étendard, marchés bio de quartier, brunchs prolongés, et une vraie attention portée à la qualité de vie.Au cœur de la ville, les jardins partagés urbains fleurissent entre deux immeubles ou au détour d'un parc. Petits potagers collaboratifs, ruches en toiture, composts collectifs… On parle même d'agriculture urbaine. À Berlin, cultiver devient un acte citoyen.Ce Very Belge Trip est une bouffée d'oxygène, un regard sur une métropole qui a su remettre l'humain, la nature et le temps au cœur de l'espace urbain. Berlin n'est pas parfaite, mais elle inspire. Et si c'était ça, la ville de demain ?Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump déploie la garde nationale à Los Angeles

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 30:00


Le président américain a déployé 2 000 soldats de la Garde nationale à Los Angeles en réponse aux manifestations contre sa politique migratoire. Des affrontements ont eu lieu en Californie ce week-end entre les forces de l'ordre et les manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive de migrants de Donald Trump. Après avoir déployé 2 000 effectifs de la Garde nationale à Los Angeles, le président américain a promis « un retour à l'ordre » et ajouté qu'il n'excluait pas d'envoyer des troupes ailleurs aux États-Unis si besoin. Le Los Angeles Times souligne que c'est la première fois depuis 1965 qu'un président américain déploie la Garde nationale dans un État contre l'avis de son gouverneur. Alors que le Washington Post s'interroge sur la légalité de cette mesure, le New York Times estime dans son éditorial que « le déploiement de la Garde nationale est justement en train de créer le chaos qu'elle était censée prévenir ».À lire aussiÉtats-Unis : les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationaleLe Mexique, de pays de transit à terre d'accueil pour les HaïtiensDepuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière aux migrants au Mexique, les Haïtiens arrivés dans l'espoir de rejoindre un jour les États-Unis ont été contraints de changer leurs ambitions. De pays de transit, le Mexique se transforme en pays d'accueil pour la communauté haïtienne, qui doit surmonter les barrières linguistiques et culturelles pour tenter de se sentir chez soi sur le sol mexicain. Reportage de Marine Lebègue.La Colombie toujours sous le choc après la tentative d'assassinat contre Miguel UribeDeux jours après avoir reçu deux balles dans la tête, le sénateur conservateur et candidat à l'élection présidentielle était toujours dans un état critique ce lundi 9 juin. « La violence politique en Colombie et les discours de haine contre l'opposition ne sont pas pris au sérieux », estime Gustavo Niño Furnieles, ex-vice-ministre de la Défense et membre de l'équipe de Miguel Uribe. Pour le journal El Colombiano, cette attaque est un « coup de grâce » porté à « ​​​​​​​l'espoir que les temps obscurs de la violence politique appartenaient au passé ».À lire aussiAttaque contre Miguel Uribe en Colombie: «Voter avec peur crée une situation encore plus délétère»La campagne pour l'élection présidentielle lancée en BolivieLe tribunal électoral a publié, vendredi 6 juin, la liste officielle des candidats : neuf hommes et une femme vont participer à l'élection. L'ex-président Evo Morales est le grand absent du scrutin. Malgré les manifestations et les blocages organisés par ses partisans, le tribunal a refusé d'enregistrer la candidature de Morales, qui a déjà atteint la limite de deux mandats présidentiels prévue par la constitution. Notre correspondant Nils Sabin nous explique les enjeux de l'élection présidentielle la plus incertaine de ces dernières en Bolivie.Journal la 1èreLe Comité martiniquais du tourisme s'est doté d'un nouveau logo.

Very Belge Trip
Berlin : immersion dans une ville libre et vivante - Version longue

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 12:29


Bienvenue à Berlin, cette ville aux mille visages, aussi vibrante que libre. Dans cet épisode, Sara rencontre Eloïse, une Belge partie vivre quelques semaines dans la capitale allemande. Ensemble, elles explorent ce que Berlin a de plus captivant : ses quartiers contrastés, sa richesse culturelle, son art de vivre et son énergie unique.Eloïse nous emmène dans Mitte, quartier historique et culturel où musées prestigieux, galeries pointues et cafés animés cohabitent. Elle partage ses coups de cœur : flâneries sur Museum Island, brunchs en terrasse, rooftops festifs et longues soirées estivales. Elle dévoile aussi ses meilleures adresses culinaires, entre spécialités locales et restos tendances.Mais Berlin, c'est bien plus que ses spots branchés : c'est aussi le street art à ciel ouvert, les marchés aux puces vintage, les expos engagées, les open airs dans les parcs, les cinémas en plein air... Un kaléidoscope de cultures, d'histoires et d'ambiances.Et pour ne pas se perdre dans cette ville immense – huit fois la taille de Paris ! – Eloïse livre ses astuces : où loger, comment se déplacer, que voir et comment profiter sans courir. Un épisode pour découvrir Berlin autrement, entre liberté, créativité et coups de cœur.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Le fil sciences
Laurence Marandola : "Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté en France"

Le fil sciences

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 48:47


durée : 00:48:47 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Élue en mai 2023 porte-parole de la Confédération paysanne, Laurence Marandola a laissé place à un trinôme en mai 2025 pour porter la voix du syndicat. Avant de s'installer en Ariège, comme éleveuse de lamas, Laurence Marandola a vécu en Bolivie, un passage structurant de son parcours. - réalisé par : Jérôme BOULET

Very Belge Trip
Berlin : immersion dans une ville libre et vivante - Part 2

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 5:25


Berlin, ce n'est pas seulement la fête et les cafés branchés. Dans cette deuxième partie, Eloïse nous fait découvrir la richesse culturelle de la capitale allemande. De l'incontournable Museum Island, où trônent des chefs-d'œuvre comme le buste de Néfertiti, aux expositions contemporaines dispersées dans la ville, Berlin cultive un rapport unique à l'art et à l'histoire.Entre deux visites, on flâne dans les flea markets berlinois, véritables mines aux trésors vintage, où se mêlent vinyles rares, vêtements rétro et objets insolites. Et quand le soleil brille, la ville s'anime : open airs, DJ sets en parcs, cinémas en plein air… l'été berlinois vibre au rythme d'événements spontanés et créatifs.Mais comment s'y retrouver dans une ville aussi vaste ? Avec une superficie huit fois plus grande que Paris, Berlin se découvre à vélo pour les plus sportifs, ou via son réseau de transports en commun ultra efficace : U-Bahn, S-Bahn, tram et bus vous emmènent partout, rapidement.Eloïse partage ses astuces pour optimiser son séjour : choisir un quartier central pour loger, alterner les jours culture et détente, ne pas vouloir tout voir… et surtout, se laisser surprendre par les contrastes et l'énergie singulière de cette ville en perpétuelle évolution.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

TsugiMag
Le charango : la chronique d'Antoine Gailhanou

TsugiMag

Play Episode Listen Later May 29, 2025 9:31


Tous les mois, Antoine Gailhanou explore les instruments et les musiques traditionnels. Aujourd'hui, direction l'Amérique du Sud avec le charango. De loin, l'œil inaverti pourrait le confondre avec un ukulele, après tout les deux sont une sorte de petite guitare. Mais le son n'a rien à voir, déjà parce que le charango repose sur des double cordes. Comme pour la guitare à douze cordes, ça vient apporter un son résonnant et cristallin. L'autre subtilité, c'est que le manche et le corps sont taillés d'une même pièce, et non pas assemblés comme pour la guitare. D'ailleurs, les premiers charangos étaient réalisés à partir de carapace de tatou, et même s'ils sont aujourd'hui fait en bois, ils en conservent une forme arrondie à l'arrière. Dans sa version standard, les cinq paires de cordes sont accordées sur une seule octave, avec les cordes graves au milieu. Sans surprise, l'instrument est un produit de la colonisation espagnole sur les peuples Quechua et Aymara. Il serait né au XVIIIè siècle d'une réappropriation par les autochtones de la vihuela, ancêtre de la guitare classique, dans une version légère facile à cacher aux colonisateurs, avant de se diffuser en Bolivie, Pérou, Equateur, puis en Argentine et au Chili, avec des dizaines et des dizaines de variantes.

Very Belge Trip
Berlin : immersion dans une ville libre et vivante - Part 1

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later May 26, 2025 6:09


Bienvenue à Berlin, cette ville tentaculaire où l'on respire la liberté à chaque coin de rue. Dans ce nouvel épisode de Very Belge Trip, Sara reçoit Eloïse, une Belge qui a décidé de voyager et de vivre quelques semaines au cœur de la capitale allemande.Dès son arrivée, elle est marquée par l'immensité de la ville, mais surtout cette liberté unique qui fait la signature de Berlin. C'est dans le quartier de Mitte, épicentre historique et culturel, qu'Eloïse a trouvé son équilibre : musées, galeries, cafés branchés, parcs urbains et ambiance cosmopolite y cohabitent avec une étonnante harmonie.Elle nous livre ses coups de cœur : flâneries sur Museum Island, brunchs en terrasse, rooftops animés, et longues soirées. Sans oublier ses adresses préférées pour goûter la richesse culinaire locale.On parle aussi de la meilleure manière de se déplacer, des saisons idéales pour visiter la ville, et de ce mélange d'influences culturelles qui donne à Berlin son atmosphère si singulière. Un épisode pour s'évader… et peut-être préparer son prochain city trip !Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Very Belge Trip
Oman : cap sur Bahla, une oasis omanaise au riche patrimoine

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later May 19, 2025 2:52


Bienvenue dans un nouvel épisode de Very Belge Trip, votre podcast qui explore les coins du monde avec un regard curieux et décalé. Aujourd'hui, Sara vous emmène à Bahla, une ville envoûtante du Sultanat d'Oman, nichée au pied du djebel Akhdar, dans la région montagneuse d'Ad Dakhiliyah. À seulement quarante kilomètres de Nizwa, Bahla est bien plus qu'une simple oasis.Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, sa forteresse monumentale, Hisn Tamah, se dresse fièrement au cœur de la ville et témoigne de son importance historique. Bahla est également célèbre pour son artisanat de la poterie, transmis de génération en génération, ainsi que pour son souk traditionnel où flotte un parfum d'Orient intemporel.Mais Bahla, c'est aussi un lieu de mystères. Selon les légendes locales, la ville serait hantée par des djinns, ces esprits mythiques qui peuplent les récits arabes. Frissons et fascination garantis dans cet épisode où Sara nous raconte les histoires troublantes qui entourent ce lieu unique.Un voyage entre histoire, culture et folklore, à écouter sans modération. Préparez-vous à frissonner… et à rêver.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Journal d'Haïti et des Amériques
Des Afrikaners accueillis aux États-Unis

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 12, 2025 30:00


49 Afrikaners, ces Sud-Africains blancs descendants de colons néerlandais, sont attendus ce lundi (12 mai 2025), aux États-Unis. Hier, ils ont pris place à bord d'un vol charter affrété par les États-Unis, nous apprend le New York Times qui les a suivis à l'aéroport hier, à Johannesburg. Ces Afrikaners, descendant pour la plupart de colons néerlandais, fuient, disent-ils, les persécutions, les discriminations dont ils sont victimes dans leur pays natal. Ils affirment ainsi «avoir été la cible de violence» ou «s'être vus refuser des emplois» en raison de la couleur de leur peau. Au cœur du problème, en réalité, se trouve la question des terres. Comme l'explique le New York Times, les terres agricoles des Sud-Africains blancs qui ne représentent que 7% de la population, couvrent plus de la moitié du pays. Depuis peu, une loi autorise les autorités à exproprier sans dédommager les propriétaires. Pas sûr que cela soit juridiquement faisable, souligne le quotidien. Mais cela inquiète beaucoup d'Afrikaners. En mars, les États-Unis affirmaient avoir reçu 8.000 demandes d'asile. Les Afrikaners qui arriveront ce lundi, auront en effet le statut de réfugiés. Donald Trump «a suspendu la quasi-totalité des admissions de réfugiés fuyant la famine et la guerre, en provenance de pays comme le Soudan ou la République démocratique du Congo. Mais il a créé une voix d'entrée accélérée pour les Afrikaners, une minorité ethnique blanche à l'origine du régime brutal d'apartheid en Afrique du Sud.»Une initiative de l'administration Trump qui suscite des critiques de la part d'associations qui viennent en aide aux migrants, mais aussi du gouvernement sud-africain qui y voit, comme le rapporte le New York Times, une «tentative politique visant à discréditer le pays». Les États-Unis, de leur côté, reprochent au pays dont est originaire Elon Musk, «ses relations étroites avec l'Iran et sa position ferme contre Israël.» Donald Trump n'aurait pas digéré la plainte pour génocide déposée devant la Cour internationale de justice au sujet de la guerre à Gaza.  Plus de la moitié de la population haïtienne souffre de la faimEn Haïti, la presse fait état de nouvelles violences qui ont empêché la tenue d'un référendum constitutionnel annoncé pour hier. Les gangs ont de nouveau attaqué Furcy et Kenscoff et ont été repoussés par la police, nous apprend Alterpresse. Déjà, la semaine dernière, la police avait réussi à reprendre le contrôle du sous-commissariat de Furcy. Cette fois-ci, «plusieurs membres de la population, qui avaient été kidnappés par les groupes armés, ont été libérés», rapporte l'agence de presse. Depuis plusieurs semaines, les gangs «cherchent à étendre leur contrôle dans les hauteurs de la capitale» et à s'emparer de ces zones semi-rurales, ce qui soulève «des inquiétudes sur la sécurité alimentaire», souligne Alterpresse. La commune de Kenscoff, notamment, est «une importante zone de production agricole pour la capitale». Or, la faim est un problème majeur en Haïti. Désormais, près de 6 millions de personnes se trouvent en insécurité alimentaire aigüe, comme l'explique Martine Villeneuve, directrice de l'ONG Action contre la faim en Haïti, à Achim Lippold. Le Pérou, confronté à une vague de violencesNotre dossier du jour nous emmène au Pérou, pays confronté à une insécurité et une criminalité grandissantes. Les chiffres augmentent de manière exponentielle : on déplore 700 homicides depuis le début de l'année. Dans la capitale, Lima, les assassinats et les extorsions sont quotidiens. Reportage de Martin Chabal. Venezuela : inquiétudes autour du sort d'un membre de l'ONG ProveaLes proches de l'avocat Eduardo Torres, membre de l'équipe juridique de l'organisation de défense des droits humains Provea, sont sans nouvelles de lui depuis vendredi. Il était «régulièrement ciblé par des menaces et des actes de harcèlement de la part de représentant·es des forces de sécurité de l'État vénézuélien», écrit la Fédération internationale pour les droits humains dans un communiqué. La FIDH dénonce une possible disparition forcée. Andronico Rodriguez, favori de la présidentielle bolivienneLa campagne en vue de la présidentielle du 17 août débute en Bolivie. À gauche, il y a déjà trois candidats : l'actuel président Luis Arce, l'ancien chef de l'État Evo Morales et, donc, Andronico Rodriguez, 36 ans, «l'élève d'Evo Morales», comme le qualifie le quotidien argentin Infobae qui lui consacre un long portrait. Né dans la province de Cochabamba, dans une famille de paysans, Andronico Rodriguez réalise très jeune que pour s'en sortir, il faut faire des études. Il obtiendra un diplôme de sciences politiques à l'Université de Cochabamba. Enfant, il accompagne ses parents à des réunions syndicales. Une fois étudiant, il prend peu à peu des responsabilités au sein des fédérations de producteurs de coca et à 28 ans, il finit par devenir le bras droit d'Evo Morales. Les différentes périodes de turbulences que traverse le MAS, le Mouvement vers le socialisme, lui permettent de se faire connaître, raconte encore Infobae. Élu sénateur en 2020, il prend en même temps la tête de la chambre haute où il se distingue par son sens du compromis.Pour beaucoup, Andronico Rodriguez est le successeur naturel d'Evo Morales, mais lui a choisi de s'émanciper, de prendre ses distances. Aujourd'hui, il pourrait profiter du vide créé par «la guerre intestine que se livrent» Evo Morales et Luis Arce, analyse Infobae. Au sein du bloc cocalero, sa jeunesse séduit. Pour la première fois au sein du mouvement, les syndicats critiquent publiquement l'absence de renouvellement de leurs dirigeants, tout particulièrement d'Evo Morales qui est à leur tête depuis près de 30 ans. L'ex-président pourrait devoir négocier avec son ancien dauphin s'il veut survivre politiquement, estime le quotidien argentin. Journal de la 1èreAu lendemain d'un nouveau drame en Martinique, le préfet Étienne Desplanques était l'invité du journal radio de La 1ère ce lundi matin. Il a réagi à l'exécution en plein jour de trois jeunes hommes dans une rue de Fort-de-France.

Very Belge Trip
Oman : un pays chargé d'histoire, de belles valeurs et de spiritualité - Version complète

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later May 12, 2025 25:43


À 6000 km de la Belgique se cache un joyau encore discret : Oman. Dans cette version longue de Very Belge Trip, Sara reçoit Maxime (@trekkingetvoyage), créateur de contenu depuis 10 ans, pour un récit immersif et passionné. Ensemble, ils dévoilent un pays de contrastes, profondément ancré dans la tolérance, la spiritualité et le respect.À travers Mascate, capitale paisible et élégante, Maxime partage son ressenti face à l'harmonie entre modernité et tradition, symbolisée par la majestueuse mosquée Sultan Qaboos. Puis cap sur la nature : wadis cristallins, sources chaudes, plages désertes, montagnes et dunes offrent un spectacle permanent.La gastronomie omanaise n'est pas en reste. Maxime nous décrit ses découvertes gustatives, entre épices subtiles et plats simples mais savoureux, dans un cadre toujours chaleureux et propre.Loin des clichés, Oman révèle aussi une culture vestimentaire raffinée et vivante, où le dishdasha et le kumma traduisent l'identité et l'élégance du quotidien.Cet épisode, entre confidences et émerveillement, vous embarque pour un voyage inspirant et dépaysant, parfait pour nourrir vos envies d'ailleurs.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

C à vous
Mort de Jean Moulin, les confessions de Klaus Barbie

C à vous

Play Episode Listen Later May 5, 2025 6:33


Une nouvelle pièce dans le dossier du boucher de Lyon. Klaus Barbie avait donné en 1979 alors qu'il se trouvait en Bolivie une interview a des journalistes qu'il pensait être des soutiens nazis. C'est l'université de Stanford en californie qui a sorti ces 14h d'entretiens oubliés. Le tortionnaire y évoque sous un nouvel angle la mort de Jean Moulin mais est-ce la vérité ou un énième mensonge?Tous les soirs du lundi au vendredi vers 19h20 sur France 5, Mohamed Bouhafsi raconte une des histoires qui a fait l'actualité du jour.

Very Belge Trip
Oman : un pays chargé d'histoire, de belles valeurs et de spiritualité - Part 2

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later May 5, 2025 12:03


Dans cette deuxième partie de Very Belge Trip, Maxime nous guide à travers des aspects moins connus d'Oman, offrant un regard profond sur la culture et les paysages uniques de ce pays.Mascate, la capitale, est un havre de calme et de sérénité. Contrairement aux grandes métropoles animées, elle respire une ambiance apaisante, avec ses plages tranquilles et son architecture à la fois moderne et traditionnelle. Maxime nous raconte comment il a ressenti cette atmosphère particulière et comment cela enrichit l'expérience de tout visiteur.On part ensuite à la découverte des wadi, ces piscines naturelles formées par l'eau qui serpente à travers des canyons, créant des lieux de baignade idylliques. Les sources d'eaux chaudes, également présentes dans certaines régions, offrent une expérience de relaxation parfaite dans un cadre naturel époustouflant.Côté gastronomie, Maxime nous parle de sa tentative de vivre l'expérience culinaire omanaise à fond. Il nous parle de la richesse des épices, telles que la cardamome, le curcuma, la cannelle et le cumin, qui parfument des plats comme les crêpes locales et le poulet grillé accompagné de riz. Une cuisine simple, savoureuse et abordable, avec une hygiène irréprochable.Enfin, il évoque les habits traditionnels omanais, comme le dishdasha et le kumma, des vêtements portés au quotidien et symboles de l'identité omanaise.Plongez dans cet univers fascinant et laissez-vous inspirer pour de nouvelles aventures ! Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Chili, le futur plus grand télescope du monde menacé par un projet industriel dans le désert d'Atacama

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 1, 2025 30:00


Le télescope chilien, doté d'un miroir de 39 mètres de diamètre, a pour objectif de révolutionner l'exploration, mais un complexe industriel risque d'être construit à proximité, affectant les conditions d'exploration. Dans le nord du Chili, au cœur du désert d'Atacama, le chantier du Extremely Large Telescope a débuté depuis six ans et devrait être achevé d'ici 2028. Avec ce nouveau joujou XXL, les astronomes espèrent en apprendre davantage sur les mystères les plus complexes de l'astronomie moderne, comme les trous noirs, les premières galaxies ou encore la matière noire. Mais déjà, les scientifiques s'inquiètent : un projet de méga complexe industriel pourrait voir le jour à proximité et troubler les conditions d'observations en créant de la pollution lumineuse. Naïla Derroisné, notre correspondante au Chili, a pu se rendre sur place. À la Une du Nouvelliste, en Haiti : les habitants de Petite-Rivière, en Artibonite, victimes à nouveau d'attaques des gangsLes habitants de Petite-Rivière ont été réveillés par des rafales, mercredi. L'Artibonite est encore visée par les attaques de gangs. Le bilan n'est pas encore connu, mais « il y a de nombreuses victimes civiles et parmi les forces de l'ordre », assure Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interviewé en direct dans notre émission. « En ligne, des vidéos montrent les chefs de gangs qui pavoisent », dit Frantz Duval. Pour fuir les attaques, les habitants ont pris le chemin du fleuve, mais « beaucoup ont péri noyé, car il n'y avait pas assez de bateaux », indique Frantz Duval.Le journaliste haïtien, au micro d'Anne Cantener, est aussi revenu sur les conditions matérielles « très très très confortables » du Conseil présidentiel de transition.Le Nouvelliste fête ses 127 ans ce jeudi 1er mai. « Nous avons de moins en moins d'annonceurs et, entre 2024 et aujourd'hui, nous avons tout perdu, comme beaucoup d'institutions en Haïti », déplore Frantz Duval, rédacteur en chef.USA : Kamala Harris sort du silenceFace aux attaques de Donald Trump contre les immigrés, les universités, les juges, les scientifiques... beaucoup ont reproché aux démocrates de rester trop silencieux. L'ancienne candidate et ancienne vice-présidente Kamala Harris a donc pris la parole hier, lors d'un discours à San Francisco.Dans ce discours, elle a « fustigé » Donald Trump, écrit le Los Angeles Times. « Au lieu d'une administration qui travaille à faire avancer les idéaux les plus ambitieux de l'Amérique, nous assistons à un total abandon de ces idéaux », a notamment déclaré Kamala Harris. Pour la démocrate, le pays est entré dans « une crise constitutionnelle » et « les contre-pouvoirs s'effritent », rapporte le journal californien. Mais Kamala Harris garde espoir : « Ce que l'on observe aussi, ce sont des Américains qui donnent de la voix et montrent leur courage », a-t-elle clamé.Néanmoins, ce discours n'a pas convaincu la presse américaine. Un discours « mordant », mais trop conventionnel, tacle Politico. D'après le média en ligne, Kamala Harris n'a donné que « peu de nouveaux détails » sur sa vision du parti démocrate et du pays, « et encore moins d'indices sur la suite de sa carrière ». Politico croit tout de même savoir que Kamala Harris réfléchit à se présenter au poste de gouverneur de Californie l'an prochain ou à nouveau à la présidence en 2028, après sa cuisante défaite. De son côté, le Los Angeles Times souligne l'ambiance dans le public hier, un accueil « tel une rock star » et le journal de s'interroger : « Comment Kamala Harris parviendra-t-elle à convertir cette bonne volonté pour la suite ? »Le Canada, terre de refuge pour les AméricainsLes plus fragiles ou les plus directement visés par l'administration Trump décident de quitter leur pays. Le Canada voisin est donc devenu un possible refuge. Comme l'a constaté notre envoyée spéciale à Toronto, Marine de la Moissonnière.À lire aussiLe Canada, nouveau refuge pour les Américains inquiets depuis le retour de Donald Trump à la Maison BlancheUn 1er-Mai sous le signe des manifestations en Colombie et au SalvadorEn Colombie, le président de gauche Gustavo Petro avait appelé mercredi à voir « des millions » de Colombiens dans la rue pour ce 1er-Mai. Le chef d'État colombien soumet ce jour au Sénat les 12 questions de sa consultation populaire sur le travail. Exemple de question listé par le journal El Tiempo : « Êtes-vous d'accord pour que le travail le dimanche et les jours fériés soient payé double ? » Le Sénat aura ensuite un mois pour autoriser ou non ce référendum. El Tiempo anticipe donc des semaines de « mouvements et de calculs politiques » car ni l'opposition ni le gouvernement n'ont une majorité au Congrès.Au Salvador, de nombreux syndicats et partis ont appelé à manifester contre le président Bukele. « Ces deux derniers mois, la classe ouvrière a été frappée de plein fouet », dit le mouvement pour la défense de la classe ouvrière au journal El Salvador. Les manifestants protestent contre le licenciement de plus de 20 000 travailleurs du secteur public, le déplacement forcé d'habitants des zones rurales pour des projets immobiliers, les obstacles à la liberté de se syndiquer, mais aussi des salaires trop bas et, enfin, un système d'éducation et de santé publique à la traine.Bolivie : nouvel épisode du feuilleton judiciaire autour de l'ancien président Evo MoralesLe journal bolivien Los Tiempos donne donc la parole à l'avocat d'Evo Morales. D'après lui, « la justice est en train d'être rendue ». Mais, nous dit La Razon, le Tribunal suprême de justice s'indigne de cette décision qui permet, dit-il, « aux citoyens poursuivis pour pédophilie de se moquer de la justice. Nous devons protéger nos enfants ». Et le média Infobae nous apprend que le Conseil de la magistrature bolivien a lancé une enquête disciplinaire contre la juge à l'origine de cette décision. Une juge, souligne La Razon, proche d'Evo Morales. Cette juge a demandé à poursuivre l'enquête, mais dans le département de Cochabamba, le fief d'Evo Morales.La Razon rappelle qu'il y vit dans une maison barricadée, protégée par ses soutiens, pour empêcher son arrestation. Et d'après InfoBae, Evo Morales, pourtant inéligible, compte déposer une candidature présidentielle dans deux semaines à La Paz.

Choses à Savoir SCIENCES
Quelle était l'espérance de vie d'un homme préhistorique ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 2:09


Quand on pense à la vie à la Préhistoire, on imagine souvent une existence brutale, courte, marquée par la chasse, les maladies et les dangers constants. Mais quelle était réellement l'espérance de vie des hommes préhistoriques ? Spoiler : c'est plus nuancé qu'on le croit.Selon une étude publiée en 2007 dans Proceedings of the National Academy of Sciences par Rachel Caspari et Sang-Hee Lee, les populations humaines ont connu une augmentation progressive de la longévité à partir du Paléolithique supérieur, il y a environ 30.000 ans. Les chercheurs ont analysé des crânes fossiles et ont constaté qu'au fil du temps, le nombre d'adultes âgés augmentait dans les populations humaines, signe d'une meilleure survie à l'âge adulte.Mais avant d'aller plus loin, précisons un point important : l'espérance de vie à la naissance est une moyenne, très influencée par la mortalité infantile. Chez les Homo sapiens du Paléolithique, elle était estimée entre 25 et 35 ans. Cela ne signifie pas que tous mouraient à 30 ans ! Cela veut plutôt dire qu'un grand nombre d'enfants mouraient avant 5 ans. Ceux qui atteignaient l'âge adulte pouvaient vivre jusque 50 ou même 60 ans, comme l'indiquent plusieurs restes squelettiques.Des travaux publiés en 2011 dans Nature par le paléoanthropologue Erik Trinkaus ont montré, en étudiant les fossiles de Néandertaliens et d'Homo sapiens, que la proportion d'individus âgés était assez comparable dans certaines régions au Paléolithique. Cela suggère que la survie à un âge avancé n'était pas aussi rare qu'on le croyait.Autre point crucial : le mode de vie. Les chasseurs-cueilleurs vivaient dans des groupes mobiles, exposés aux blessures, aux infections, mais aussi à des régimes alimentaires variés. Ce mode de vie, bien que difficile, pouvait parfois être plus sain que celui des premières sociétés agricoles, où la sédentarité, la promiscuité et la dépendance à une seule source alimentaire entraînaient malnutrition et maladies.Aujourd'hui encore, certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs comme les Hadza en Tanzanie ou les Tsimané en Bolivie montrent que, malgré l'absence de médecine moderne, des individus peuvent atteindre 60 ou 70 ans si l'enfance est bien passée.En résumé, l'homme préhistorique n'était pas condamné à mourir jeune. La forte mortalité infantile tirait l'espérance de vie vers le bas, mais ceux qui passaient les premières années pouvaient vivre étonnamment longtemps. Alors non, nos ancêtres n'étaient pas tous des vieillards à 30 ans… bien au contraire ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Very Belge Trip
Oman : un pays chargé d'histoire, de belles valeurs et de spiritualité - Part 1

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 12:54


Oman, situé à environ 6000 km de la Belgique, est une perle méconnue du Moyen-Orient. Dans cet épisode de Very Belge Trip, Sara reçoit Maxime, créateur de contenu voyage depuis 10 ans (@trekkingetvoyage sur Instagram), pour un récit passionnant sur ce pays aux mille contrastes.Terre d'hospitalité et de tolérance, Oman prône le respect et le vivre-ensemble. Sa société ouverte met en avant une religion modérée et accorde une place importante aux femmes. Sa capitale, Mascate, séduit par sa richesse culturelle et ses monuments impressionnants, comme la majestueuse mosquée Sultan Qaboos, célèbre pour son immense tapis persan et son lustre Swarovski.Côté nature, Oman offre un décor spectaculaire : dunes dorées, montagnes escarpées, plages aux eaux turquoise et vallées luxuriantes ponctuées de palmiers. Son climat chaud façonne un paysage unique, propice à l'aventure et à la découverte.Envie d'évasion ? Plongez dans cet épisode et laissez-vous inspirer pour votre prochain voyage !Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.

Journal d'Haïti et des Amériques
Le Canada, refuge des Haïtiens sous la menace de Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 30:00


En l'espace de deux semaines, les services frontaliers canadiens ont enregistré plus de 2 000 demandes d'asile. Ils fuient les États-Unis, hantés par la peur d'être renvoyés dans leur pays d'origine : pour devancer l'administration Trump, qui menace de révoquer leur statut de résident temporaire sur le sol américain, de plus en plus d'Haïtiens prennent la route du Canada. Car même si la décision des autorités américaines a été suspendue par la justice, la crainte d'un retour forcé suffit à les pousser à franchir la frontière. Reportage de notre correspondante, Nafi Alibert.L'œil de Frantz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe patron du plus ancien quotidien de Port-au-Prince revient cette semaine sur les violences qui ont coûté la vie à cinq membres d'un groupe d'autodéfense dans le quartier de Pacot. Les gangs ont aussi accentué la pression depuis quelques semaines sur la commune de Mirebalais, et le niveau de violence est tel que l'hôpital universitaire ferme ses portes jusqu'à nouvel ordre. Fermeture déplorée par le Premier ministre haïtien, ainsi que celle de l'Hôtel Marriott, forcé de fermer ses portes lui aussi à cause de l'insécurité.Tous les articles du Nouvelliste disponibles à cette adresse : lenouvelliste.com Les coulisses glaçantes de la production de café au BrésilLe Brésil produit près de 40% du café mondial, mais dans quelles conditions ? C'est ce qu'El Pais et le Guardian nous racontent, et c'est effrayant. Selon les données de l'Inspection du travail brésilienne, entre 1996 et 2003, 3 700 personnes ont été victimes de « pratiques assimilables à de l'esclavage » dans les plantations de café : journées de travail de douze heures sans repos hebdomadaire, ouvriers forcés d'acheter leurs propres outils pour travailler, logements insalubres, mauvais traitements...Si ces pratiques ressortent aujourd'hui, c'est que des employés brésiliens de la filière café ont assigné Starbucks en justice aux États-Unis cette semaine. La chaîne américaine est désignée complice par les parties civiles de ces traitements dégradants, car elle s'est fournie pendant des années auprès de ces fermes. Les victimes estiment que l'entreprise a fermé les yeux alors que des alertes ont régulièrement été émises, y compris par les services sociaux au Brésil. Elles demandent un procès et des dommages et intérêts pour travail forcé, traite d'êtres humains, enrichissement sans cause et négligence. L'ONG International Rights Advocates qui soutient la procédure, lâche cette charge au vitriol : « Starbucks fait payer 6 dollars la tasse de café, alors qu'il a été récolté de force, y compris par des enfants. Tout cela dépasse la qualification d'acte criminel. C'est moralement répugnant ». Pourquoi le pape François n'a-t-il jamais remis les pieds sur sa terre natale argentine ? François, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, archevêque de Buenos Aires lorsqu'il est devenu pape, n'y est jamais retourné durant ses douze années de papauté. Il a bien visité quatre des pays qui entourent l'Argentine (Brésil, Chili, Paraguay, Bolivie) mais n'est jamais revenu à la maison. Ses admirateurs cités par la BBC y voient un dévouement total à l'Église dans son ensemble, un signe qui n'était pas seulement attaché à son peuple et à son pays. Ça ne l'empêchait pas pour autant de rester connecté à l'actualité locale : dans ses échanges avec ses proches restés au pays, François suivait le foot argentin de très près, le tango aussi, et se montrait très attaché à sa culture. Alors pourquoi pas ? « J'aimerais aller en Argentine, disait-il encore l'an dernier. Mais il y a encore des choses à régler ». Manière papale de dire qu'une visite dans son pays d'origine aurait été un peu trop politique, vu l'extrême polarisation qui régit la sphère publique. Le pape François s'était d'ailleurs écharpé publiquement avec Javier Milei, qui l'avait vilipendé pour sa défense des plus pauvres. Mais au-delà de la majorité actuelle, François ne voulait pas, selon ses biographes, que tel ou tel président argentin se vante d'avoir fait revenir le pape chez lui. Compréhensible, mais regrettable pour bien des fidèles rencontrés en Argentine par le New York Times. « S'il était revenu, sourit l'entre eux, le pape a lui tout seul aurait fait l'effet d'une Coupe du monde de football ». L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLes croisières ont le vent en poupe en Martinique.

Choses à Savoir
Quelle était l'espérance de vie d'un homme préhistorique ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 2:23


Quand on pense à la vie à la Préhistoire, on imagine souvent une existence brutale, courte, marquée par la chasse, les maladies et les dangers constants. Mais quelle était réellement l'espérance de vie des hommes préhistoriques ? Spoiler : c'est plus nuancé qu'on le croit.Selon une étude publiée en 2007 dans Proceedings of the National Academy of Sciences par Rachel Caspari et Sang-Hee Lee, les populations humaines ont connu une augmentation progressive de la longévité à partir du Paléolithique supérieur, il y a environ 30.000 ans. Les chercheurs ont analysé des crânes fossiles et ont constaté qu'au fil du temps, le nombre d'adultes âgés augmentait dans les populations humaines, signe d'une meilleure survie à l'âge adulte.Mais avant d'aller plus loin, précisons un point important : l'espérance de vie à la naissance est une moyenne, très influencée par la mortalité infantile. Chez les Homo sapiens du Paléolithique, elle était estimée entre 25 et 35 ans. Cela ne signifie pas que tous mouraient à 30 ans ! Cela veut plutôt dire qu'un grand nombre d'enfants mouraient avant 5 ans. Ceux qui atteignaient l'âge adulte pouvaient vivre jusque 50 ou même 60 ans, comme l'indiquent plusieurs restes squelettiques.Des travaux publiés en 2011 dans Nature par le paléoanthropologue Erik Trinkaus ont montré, en étudiant les fossiles de Néandertaliens et d'Homo sapiens, que la proportion d'individus âgés était assez comparable dans certaines régions au Paléolithique. Cela suggère que la survie à un âge avancé n'était pas aussi rare qu'on le croyait.Autre point crucial : le mode de vie. Les chasseurs-cueilleurs vivaient dans des groupes mobiles, exposés aux blessures, aux infections, mais aussi à des régimes alimentaires variés. Ce mode de vie, bien que difficile, pouvait parfois être plus sain que celui des premières sociétés agricoles, où la sédentarité, la promiscuité et la dépendance à une seule source alimentaire entraînaient malnutrition et maladies.Aujourd'hui encore, certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs comme les Hadza en Tanzanie ou les Tsimané en Bolivie montrent que, malgré l'absence de médecine moderne, des individus peuvent atteindre 60 ou 70 ans si l'enfance est bien passée.En résumé, l'homme préhistorique n'était pas condamné à mourir jeune. La forte mortalité infantile tirait l'espérance de vie vers le bas, mais ceux qui passaient les premières années pouvaient vivre étonnamment longtemps. Alors non, nos ancêtres n'étaient pas tous des vieillards à 30 ans… bien au contraire ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Bolivie : crise sanitaire, crise des déchets à Cochabamba, la quatrième ville du pays

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 5:59


durée : 00:05:59 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des tonnes d'ordures s'accumulent depuis une dizaine de jours dans les rues de Cochabamba, quatrième ville de Bolivie, en raison du blocage de la principale décharge par des riverains qui souhaite sa fermeture depuis des années.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 29 mars 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 48:30


Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement au changement climatique et à ses conséquences. En première partie, direction le Tchad, à Farchana, où les populations souffrent de ce que le changement climatique leur inflige. Avec la déforestation et la raréfaction de l'eau. En deuxième partie, direction la Bolivie, avec les incendies de forêts de plus en plus fréquents et dévastateurs. Tchad : Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire Aujourd'hui, Grand reportage vous emmène tout à l'est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d'à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l'eau se fait de plus en plus rare.À cette crise climatique, s'ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d'autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? Un Grand reportage d'Igor Strauss qui s'entretient avec Jacques Allix.  Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. Un Grand reportage de Nils Sabin qui s'entretient avec Jacques Allix.

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : Trump veut imposer des taxes de 25% sur les voitures importées

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 30:00


La volonté du président Trump d'imposer dès la semaine prochaine des taxes punitives sur les voitures importées aux États-Unis suscite la stupeur de ses partenaires commerciaux et percute les perspectives de tout le secteur. Le New York Times rappelle que près de la moitié des voitures vendues aux États-Unis sont importées tout comme environ 60% des pièces détachées, ce qui veut dire mathématiquement que les prix vont augmenter de manière significative alors que l'inflation a déjà renchéri le prix des voitures et des camions pour le consommateur américain. Le Washington Post avance un chiffre : le prix moyen d'une voiture aux États-Unis est de 50 000 dollars et ces nouveaux droits de douane pourraient ajouter 10 000 dollars à l'addition. Ce qui prouve, poursuit le journal, que le président américain, pourtant élu par nombre de ses partisans pour lutter contre l'inflation, est prêt à se mettre dans une position plus à risque vis-à-vis de son électorat que lors de son premier mandat. Le journal parle aussi d'un coup de tonnerre pour l'industrie automobile qui emploie plus de 3 millions d'Américains dans ses usines, magasins et entrepôts à travers le pays. Cela ajoute de l'incertitude dans un marché qui n'en avait pas besoin, estime de son côté le NY Times. « Signalgate » : Qui est Jeffrey Goldberg, le rédacteur en chef de The AtlanticLe «Signalgate», c'est le scandale autour de la messagerie non sécurisée qui continue d'agiter l'administration Trump. Le président américain a dénoncé une chasse aux sorcières tout en niant la gravité de faille de sécurité qui a permis à un journaliste américain d'assister, sur la messagerie Signal, à la planification d'une opération militaire contre les Houthis au Yémen. Et ce journaliste n'est pas n'importe qui : il s'agit du rédacteur en chef du prestigieux magazine The Atlantis, devenu depuis quelques jours la cible d'attaque de Donald Trump et de ses proches. Achim Lippold nous dresse son portrait. Haïti : Le secrétaire d'État américain, Marc Rubio, rencontre le président du CPT en JamaïqueFrantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste nous parle de la visite de Marc Rubio, le secrétaire d'État américain en Jamaïque. Il s'est entretenu avec le président du Conseil présidentiel de transition Fritz Alphonse Jean sur un appui à la mission multinationale de sécurité dirigée par le Kenya. Marc Rubio a conscience que la force n'est pas suffisamment importante pour affronter les gangs lourdement armés, et tente de mobiliser un soutien régional pour obtenir des financements qui permettraient d'élargir la mission. Kristi Noem, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure se met en scène dans une prison au SalvadorLa visite au Salvador de la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure n'est pas passée inaperçue. Kristi Noem s'est mise en scène dans une vidéo sinistre filmée à la prison de haute sécurité du CECOT où sont incarcérés plus de 200 Vénézuéliens expulsés des États-Unis et soupçonnés d'appartenir à un gang. La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure pose devant des grilles où sont enfermés des prisonniers alignés, têtes rasées et tatouages apparents, qui sont utilisés comme décor. Elle dit vouloir remercier le président du Salvador pour sa coopération et veut avertir les personnes qui souhaiteraient venir de manière illégale aux États-Unis pour commettre des crimes envers les Américains : «Vous serez poursuivis et cet endroit fait partie des outils à notre disposition », prévient-elle.Le CECOT, cette prison haute sécurité située au Salvador, dont elle a visité les installations, a été construite par le gouvernement de Nayib Bukele pour détenir les membres de gangs peu de temps après l'instauration de l'état d'urgence, rappelle le journalEl salvador. Les 238 Vénézuéliens expulsés des États-Unis sont soupçonnés d'être liés au gang Tren de Aragua, mais nombre d'entre eux disent n'avoir rien à voir avec cette organisation criminelle classée parmi les groupes terroristes par Washington.Le quotidien rappelle aussi l'accord conclu entre les États-Unis et le Salvador, Washington a versé un coût approximatif de 20 000 dollars par prisonnier pendant un an, soit 6 millions de dollars par an au gouvernement de Bukele qui, en échange, est d'accord pour partager les informations recueillies sur les détenus. Argentine : les inondations de Bahia Blanca, signes du changement climatiques C'était, il y a trois semaines, en Argentine : la ville portuaire de Bahia Blanca, située à près de 600 kilomètres au sud de Buenos Aires, subissait de plein fouet d'importantes inondations.En quelques heures, près d'une année de pluie est tombée. Des inondations dévastatrices qui ont touché plus de 300.000 personnes, et fait au moins 16 morts.Le World Weather Attribution (WWA), un réseau de scientifiques international, publie aujourd'hui une étude sur cet évènement climatique extrême. Et l'organisation établit un lien probable avec le réchauffement climatique. Juliette Pietraszewski nous en dit plus et Théo Conscience interroge les Argentins à Buenos Aires sur ce qu'ils pensent de la politique climatique de leur dirigeant, Javier Mileï. Bolivie : l'état d'urgence déclaré après des inondations qui ont touché près de 200 municipalitésL'ensemble des 9 départements du pays a été frappé par ces intempéries, que les experts attribuent au changement climatique. Des villages entiers ont été engloutis, La Razon cite un rapport qui parle de près de 380 000 familles touchées, le bilan humain est lui monté à 51 morts. Des précipitations intenses que le pays n'avait pas connues depuis 40 ans alors que la Bolivie se trouve dans un moment compliqué, poursuit le journal.Dans le Correo del Sur, la photo à la Une montre des champs engloutis par les eaux et des hommes en train de construire des digues, bottes au pied.Le président Luis Arce a récemment débloqué la somme de 75 millions de dollars pour faire face à ce type de catastrophes naturelles. Les autorités boliviennes assurent qu'elles n'abandonneront pas les familles qui se trouvent confrontées à cette situation dramatique. L'actualité des Outre-MerEmma Jaconelli de la 1ère évoque la revalorisation aux Antilles des sargasses, les algues polluantes.

Grand reportage
Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité

Grand reportage

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 19:30


Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode.  De notre correspondant en Bolivie,«Ici, on parle de la saison de feux de la même manière que l'on parle de l'hiver ou de l'été. Ça arrive chaque année, de manière toujours plus forte et violente». Au parc Ambue Ari, dans l'est de la Bolivie, les membres du staff se sont habitués à lutter tous les ans contre les incendies. Dans ce sanctuaire, on récupère et soigne des animaux sauvages issus du braconnage, des incendies ou encore de la déforestation. En période d'incendies, de juillet à octobre, de nombreux animaux brûlés ou déshydratés sont amenés à la clinique vétérinaire du parc par la population.Paresseux, singes, tortues ou encore oiseaux y sont soignés avant d'être relâchés dans le sanctuaire. En 2024, le parc a même récupéré une jaguar de 6 mois : «normalement, nous n'acceptons pas de félins car nos espaces d'accueil sont saturés, explique Ivan Marquez, biologiste, mais dans ce cas-ci, elle est jeune et nous pensons pouvoir lui apprendre à chasser seule pour pouvoir la libérer». Il s'agira du premier jaguar relâché de l'histoire de la Bolivie. Du fait des incendies, beaucoup d'animaux sauvages se réfugient d'eux mêmes dans le parc. «L'écosystème du parc est souvent surchargé, continue le biologiste, par exemple, ici, il y a un nombre de jaguars bien supérieur à ce qu'il devrait y avoir dans un espace naturel.» D'année en année, la déforestation et les incendies font reculer la forêt, résultat : aujourd'hui Ambue Ari est devenue une île de biodiversité au milieu des champs et des pâturages. Dans l'est du pays, la déforestation a explosé ces 10 dernières années. «À partir de 2012-2013, le gouvernement planifie une vision de diversification de l'économie, en particulier le développement de l'agro, c'est-à-dire le bétail et le soja, il devient donc beaucoup plus tolérant avec toutes les lois environnementales», explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur le secteur agro exportateur ainsi que la déforestation et les incendies. «Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut»La biodiversité n'est pas la seule à se remettre difficilement des feux. Dans la petite ville de San Javier, à 200 kilomètres d'Ambue Ari, les communautés autochtones continuent de souffrir des conséquences des incendies. «Notre centrale indigène Païkoneka est une organisation  qui regroupe 60 communautés et 1 500 familles, desquelles 300 ont dû émigrer en ville parce qu'elles n'avaient plus rien à manger chez elles», raconte Brian Baca Talamas.La grande majorité des habitants des communautés autochtones produit son alimentation elle-même et un petit surplus qu'elle vend sur les marchés. Mais comme de nombreux champs ont été ravagés par les feux, beaucoup de personnes ont dû trouver un travail salarié en ville. «J'ai ma femme et mes enfants, je n'ai pas eu d'autre option que de partir car il n'y avait plus d'eau dans ma communauté et l'incendie avait ravagé toute ma parcelle», témoigne Enrique Pesoa, qui a dû travailler plusieurs mois comme maçon pour faire vivre sa famille. «J'ai 57 ans et n'avais jamais eu à partir comme ça de ma communauté pour travailler ailleurs, confie Agustín Parapaena, c'est très dur pour nous les habitants des communautés, on souffre de devoir partir. Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut». La centrale indigène Païkoneka a combattu du mieux qu'elle pouvait les incendies, grâce à 50 pompiers volontaires formés et équipés, ainsi qu'en sensibilisant les habitants pour qu'aucun incendie ne se déclare dans les territoires des communautés. «Mais les feux arrivent de l'extérieur, des voisins. Ils vont brûler dans un ranch, perdre le contrôle du feu et ça finit par arriver chez nous», dénonce Brian Baca Talamas. Jusqu'à l'année dernière, l'amende à payer lorsque qu'un feu devenait hors de contrôle était de 20 centimes de dollar par hectare. Il était moins coûteux de payer l'amende après un feu que défricher une parcelle avec un bulldozer. La discipline dans les communautés n'a donc pas empêché que certaines soient dévastées à 80 ou 90% par les flammes. Écoles fermées dans un-tiers du pays au plus fort des incendiesÀ San Javier, mais comme dans tout le département de Santa Cruz et une partie de la Bolivie, les fumées des feux ont également fait beaucoup de dégâts. «Entre le mois de juin et la fin octobre, nous avons 2 jours de pluie, en août, où nous avons pu respirer, sinon c'était de la fumée tout le temps», se rappelle Brian Baca Talamas. «Mon fils aîné a eu des problèmes pulmonaires et il a dû être évacué de la communauté», raconte Enrique Pesoa. Au plus fort des incendies, les écoles ont été fermées dans un tiers du pays. Même dans des villes comme La Paz, en pleine montagne et à des centaines de kilomètres des incendies, les élèves risquaient d'être affectés par les fumées. «Maintenant, il est guéri, parce qu'il est jeune, continue Enrique, mais il y a des personnes âgées qui continuent de souffrir». C'est notamment le cas de Maria, 64 ans : «J'ai encore des problèmes aux yeux, ils se fatiguent très vite. Donc oui, ma vue n'est plus la même depuis les incendies et c'est pareil pour mon mari.» Elle ajoute qu'à Bella Vista, sa communauté, les sources d'eau ont aussi été affectées. «Certains ruisseaux se sont asséchés et les autres étaient contaminés par les cendres, boire leur eau nous rendait malade». Malgré toutes ces conséquences sur les populations locales et sur la biodiversité, les incendies et la déforestation ne sont pas près de s'arrêter. «Le gouvernement bolivien continue de penser que le secteur agro exportateur va lui donner beaucoup plus de bénéfices qu'actuellement, donc il est en train de prendre des mesures pour aider son expansion», analyse Stasiek Czaplicki. La protection de la forêt et de ses écosystèmes n'est donc toujours pas à l'ordre du jour.

Beau Voyage
Interview Express avec Loury Lag : ses meilleurs conseils pour partir à l'aventure avec ses enfants

Beau Voyage

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 10:01


Aujourd'hui, j'ai l'immense chance de recevoir Loury Lag, aventurier et explorateur chevronné qui multiplie les aventures extrêmes aux quatre coins de la planète. Récemment, Loury a embarqué ses deux filles de 9 et 7 ans pour traverser le plus grand désert de sel du monde, le Salar d'Uyuni en Bolivie a plus de 3 700 mètres d'altitude. Dans cette interview express, il nous partage ses meilleurs conseils pour partir à l'aventure avec nos enfants. De la première sortie en pleine nature aux expéditions plus ambitieuses, il nous livre sa vision de l'aventure familiale sans filtre.À quel âge peut-on commencer à emmener nos enfants en expédition ? Comment les préparer mentalement et physiquement ? Comment gérer la sécurité tout en leur laissant de l'autonomie ? Et surtout, comment transformer ces moments en souvenirs inoubliables ?Que vous soyez parents aventuriers confirmés ou simplement curieux de sortir des sentiers battus avec vos enfants, cette interview est une mine de conseils pratiques. Préparez-vous à dépasser vos barrières mentales - car comme nous le rappelle Loury, les seuls freins dans une aventure avec ses enfants, ce sont souvent nous, les parents !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : « Nous n'acceptions pas que notre pays soit livré aux gangs »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 30:00


Ce mercredi (19 mars 2025), la colère a grondé dans les hauteurs de Port-au-Prince. Excédés par l'insécurité grandissante et l'inaction des autorités en place, des milliers de citoyens venus de Canapé-Vert, Pacot et Debussy, des quartiers qui subissent les assauts des gangs, ont investi les rues, bravant la peur pour exiger des réponses. « Les bandits m'empêchent de vivre dans mon propre pays. Je ne peux pas l'accepter. Qu'ils viennent me tirer dessus là, dans la rue. Mais je n'accepterai pas de mourir chez moi comme un lâche », estime ce jeune Haïtien rencontré par Peterson Luxama à Port-au-Prince.Frustrés, les manifestants ont scandé des slogans dénonçant l'impuissance du gouvernement face à la terreur imposée par les gangs.Ces manifestants se disent prêts à se battre pour retrouver le droit de vivre en sécurité dans une capitale, dont la chute parait de plus en plus probable. « Ils veulent nous chasser du pays. Mais nous, nous n'avons nulle part où aller. Nous n'avons ni mère, ni père, ni personne à l'étranger sur qui compter. Notre seul refuge, c'est notre pays, et nous n'acceptons de le livrer aux gangs », assène cet autre manifestant.La foule a progressé pour atteindre les lieux de pouvoir mais ils ont buté sur un grand dispositif de sécurité. Ils ont été accueillis par des tirs en l'air et des gaz lacrymogènes : les policiers ont répondu à la détresse populaire par la force. Les forces de l'ordre semblent plus prompts à étouffer les revendications qu'à combattre l'insécurité qui gangrène la capitale.Pour Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, « les Haïtiens jusqu'à présents subissaient et ne se plaignaient pas, mais hier c'était la foule des grands jours. » Les quartiers concernés par ces rassemblements ce mercredi « sont les derniers de Port-au-Prince où les gangs n'ont pas encore pénétrés ». Pour l'éditorialiste, il s'agit d'un « sursaut qui s'adresse à la fois aux forces de l'ordre pour leur apporter du soutien mais surtout pour déplorer le fait que les autorités n'ont même pas un mot pour ce qu'il se passe dans la région métropolitaine depuis quelques jours ».Frantz Duval nous parle également de la compagnie Aruba Airlines qui a décidé d'annuler les vols réguliers qui étaient prévus, à partir de mardi prochain (25 mars 2025), entre Port-au-Prince et Miami. 2 mois après son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump est il une menace pour la démocratie ? L'heure d'un premier bilan a déjà sonné : en deux mois de présidence, le président américain qui gouverne par décrets a déjà fait beaucoup d'annonces, pris beaucoup de décisions, souvent contestées et la question se pose : Donald Trump est-il une menace pour la démocratie ? C'est une question qui revient de plus, aux États-Unis mais aussi ailleurs dans le monde. Achim Lippold s'est penché sur la question et estime que rien ne semble freiner Donald Trump. Le président américain qui gouverne agit à un rythme effréné en contournant les institutions et en remettant en cause l'état de droit. Le président américain passe en force même devant les magistrats qui contestent certaines de ses décisions. Pour preuve, le bras de fer qu'il a engagé avec un juge qui lui a ordonné de ne pas expulser plus de 200 Vénézuéliens, membres présumés d'un gang, vers le Salvador.Donald Trump qui effectue également une véritable purge dans l'administration avec des milliers de fonctionnaires licenciés, des agences fédérales fermées, même celles censées être indépendantes.Dans le «Project 2025», un programme ultra-conservateur de 900 pages conçu par ses proches en 2023,on trouvait déjà l'idée de démanteler l'administration fédérale et de remplacer les fonctionnaires par des personnes loyales à Donald Trump. Le Project 2025 propose aussi de s'attaquer à la culture «woke» et de bannir les personnes transgenres de l'armée. Une mesure que Donald Trump a déjà prise, bien que suspendue par la justice.Il s'attaque aussi à un autre pilier de la démocratie : la presse.Le président américain a licencié une grande partie des journalistes de Voice of America, une radio publique créée pendant la Seconde Guerre mondiale pour promouvoir la démocratie. Il accuse CNN de «couverture illégale» et limite l'accès de l'agence de presse AP à la Maison Blanche.Une chose est sûre : rien ne semble l'arrêter dans sa volonté de tester les limites de la démocratie. Au Congrès, sa majorité républicaine est docile. Quant aux démocrates, ils sont inaudibles. Reste la justice et la société civile. Mais seront-elles assez fortes pour freiner le virage autoritaire du président américain ? Floride : le gouverneur de Santis « plus MAGA que Trump »El Pais parle d'un soutien du président américain, le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis quis'efforce à rendre la Floride «plus MAGA que Trump», titre le journal.Pour preuve, ce dernier a créé son propre Département d'État pour l'efficacité gouvernementale « inspiré et calqué sur le DOGE dirigé par Elon Musk ».Le gouverneur de Floride a aussi approuvé une loi très dure ciblant les immigrants illégaux qui a fait grincer des dents même côté républicains et dans un élan populiste, a proposé de supprimer l'impôt foncier ce qui le met dans la droite ligne du locataire de la Maison Blanche.Ron DeSantis a toujours été comme « emprisonné dans l'ombre de Donald Trump », estime El Pais. Sa mesure la plus spectaculaire restant celle contre l'immigration, la nouvelle législation alourdit les peines pour tous les crimes commis par les immigrants illégaux, y compris la peine de mort pour les délinquants de premier degré, et crée un nouveau délit : l'entrée illégale sur le territoire américain. Une législation jugée inconstitutionnelle.Certaines villes de Floride comme South Miami se demandent si elles doivent se plier à cette politique ultra répressive ou résister explique le Miami Herald, au risque de voir leurs subventions fédérales fondre comme neige au soleil. Salvador : une vidéo des prisonniers Vénézuéliens vue 39 millions de fois en 3 joursLe New York Times diffuse dans son édition du jour une vidéo de propagande du Salvador, où les 238 Vénézuéliens expulsés des États-Unis vers le pays ont les mains et les pieds entravés par des chaînes. Ils sont extirpés de l'avion qui les emmène au Salvador, et conduit à bord de véhicules blindés au Cecot, la prison de haute sécurité que le gouvernement du président Bukele a construite pour incarcérer les membres de gangs.On les tire par les cheveux, puis on leur rase le crâne avant qu'ils ne soient conduits tête baissée en cellule par des hommes encagoulés. Ces migrants sont accusés par le président Trump de faire partie du gang Tren de Aragua, mais certaines familles de détenus ont démenti ces informations.La vidéo de 3 minutes a été vue 39 millions de fois en 3 jours révèle le NY Times, et ce procédé n'est pas nouveau. Le président Bukele, qui est un ancien publicitaire, a déjà eu recours à ce type de vidéos pour mettre en avant sa politique répressive contre les gangs. On y voit des mises en scènes humiliantes et déshumanisantes lors d'arrestations ou d'emprisonnements. Pour preuve, cette autre vidéo de 2023 des autorités de Salvador, que diffuse le journal, et qui montre des prisonniers alignés, torse nu et accroupis. La caméra fait un travelling au-dessus d'eux, on aperçoit leurs têtes rasées et leurs tatouages, ils se ressemblent tous, comme s'ils n'avaient plus de statut, comme s'ils n'étaient plus des êtres humains. Bolivie : inflation, pénurie de dollars et de carburant provoquent la colère de la population. Des manifestations ont eu lieu ce mercredi (19 mars 2025) à La Paz, contre la crise économique en Bolivie. «Le gouvernement a déjà pris des mesures mais jusqu'à présent, il n'y a eu aucune amélioration, c'est presque une blague. Nous, ce qu'on demande, c'est de vraies solutions», estime ce manifestant rencontré par Nils Sabin. Son reportage est à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Guatemala : le président Arevalo suspend l'assurance obligatoire pour les véhicules à moteurAu Guatemala, après deux jours de manifestations violentes, le président Bernardo Arevalo a cédé aux demandes des opposants àun décret obligeant les conducteurs de véhicules à moteur à souscrire une assurance responsabilité civile. Les accidents de la route sont la principale cause de décès dans le pays, bien au-dessus de la criminalité. En février, un accident d'autocar a fait 54 morts. La Prensa Libre reprend l'allocution du président guatémaltèque où il dit comprendre le malaise de la population. Les opposants au texte ont mis en avant la situation économique du pays où la pauvreté frappe 60 % de la population.  L'actualité des outre-merOdan Ajiali de la 1ère revient sur le déménagement d'une partie des habitants d'un village de Martinique en raison de l'érosion et de la montée du niveau de la mer.

Beau Voyage
#53- Loury Lag en Bolivie : deux filles de 9 et 7 ans, le plus grand désert de sel du monde et 3 700 mètres d'altitude

Beau Voyage

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 39:46


Dans ce nouvel épisode, j'ai l'immense privilège de recevoir Loury Lag, l'explorateur et aventurier chevronné qui multiplie les aventures extrêmes aux quatre coins de la planète. Loury incarne cette rare espèce d'hommes pour qui repousser les limites du possible est devenu un véritable mode de vie.Ses aventures défient l'imagination : une traversée épique du nord-ouest de l'Arctique en 77 jours, un périple à travers le deuxième plus grand glacier d'Europe en seulement 12 jours... Loury a voyagé dans plus de 45 pays et fait de la survie en milieu hostile sa spécialité.Mais au-delà de l'aventurier, Loury est aussi le père attentionné de deux jeunes filles, Pita et Elie. Et un jour, il a décidé de les embarquer avec lui pour une aventure incroyable : parcourir le Salar d'Uyuni en Bolivie, le plus grand désert de sel au monde. L'objectif ? 117 kilomètres de marche à 3700 mètres d'altitude, en autonomie totale.Comment cette expédition familiale s'est-elle déroulée ? Pourquoi a-t-il choisi d'embarquer ses filles dans ce défi qui semble complètement fou ? Comment cela s'est-il passé ? Quelles leçons en ont-ils tirées ? Entre émerveillement et difficultés, il nous raconte cette incroyable aventure familiale, les coups durs comme les moments suspendus mais aussi son parcours personnel, depuis ses débuts difficiles jusqu'à sa vie d'aventurier.On a adoré cet épisode, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : l'étau des gangs se resserre sur Port-au-Prince

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 30:00


Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse, évoque la mort d'un jeune homme tué par une balle perdue ce lundi (17 mars 2025) dans les environs de Delmas 75. Son identité demeure inconnue. Cela s'est produit durant l'inhumation de deux frères, membres des Forces armées d'Haïti (Fad'h) assassinés à leur domicile à Delmas 30, le 25 février 2025, lors d'un assaut des membres de la coalition Viv Ansanm. Gotson Pierre rappelle que les victimes de balles perdues augmentent, elles constituent 40% des victimes dans ce contexte sécuritaire de plus en plus pesant. (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Un jeune homme tué d'une balle perdue, en marge des obsèques de deux frères militaires assassinés à Delmas 30).Les médias sont également de nouveau visés par les gangs armés, Les locaux de Télé Pluriel ont été pillés et incendiés, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 mars 2025, à Delmas 19, peut-on lire dans Alterpresse (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Télé Pluriel, un autre média saccagé par les bandits armés à Port-au-Prince).Dans ce contexte, MSF annonce suspendre ses activités au Centre d'urgence de Turgeau après une attaque armée contre un convoi évacuant son personnel. L'accès aux soins est rendu de plus en plus difficile au sein de la capitale Port-au-Prince, où la plupart des hôpitaux ont été vandalisés par les gangs.  Pour le diplomate Pierre Richard Cajuste qui s'exprime dans le journal (AlterPresse | On peut sortir de la crise en Haïti si on y met de la bonne volonté !), la politique haïtienne doit être repensée et pratiquée autrement en formulant « un pacte de gouvernabilité entre les forces sociales ».Cette démarche devrait constituer « la pierre angulaire de toute transition réussie ». Trump défit la justice en expulsant 200 migrants vénézuéliensAux États-Unis, l'expulsion de 200 migrants vénézuéliens accusés d'être membres du gang Tren de Aragua met le feu aux poudres. Ils ont atterri à bord de 3 avions, ce lundi (17 mars 2025), au Salvador où ils ont été incarcérés dans une prison de haute sécurité. Pour le président vénézuélien « c'est la plus grande agression subie par un pays d'Amérique latine et des Caraïbes ». « Nos migrants ne sont pas des terroristes, ce ne sont pas des criminels, ce ne sont pas des assassins », a-t-il ajouté.Le président américain a ignoré une décision d'un juge fédéral, peut-on lire dans le New York Times.Ce dernier a ordonné une suspension de 14 jours de toute expulsion et a demandé aux avions qui transportaient les Vénézuéliens de faire demi-tour. Les vidéos des autorités salvadoriennes montrent ces 200 migrants descendre de l'avion, enchaînés et être conduits dans le centre de détention pour terroristes de Tecoluca.Le ton est monté quand les avocats du gouvernement américain ont appelé au renvoi de ce juge et ont refusé de répondre à ses questions, révèle le Washington Post.Donald Trump a  invoqué une loi sur les étrangers et la sédition datant de 1798, elle permet au président américain d'arrêter ou d'expulser des citoyens d'une nation ennemie en temps de guerre, et elle n'avait été utilisée jusqu'à présent qu'à trois reprises, notamment pendant les deux guerres mondiales.Après cet ultime épisode de tensions entre le chef de la Maison Blanche et le département de la justice, les États-Unis sont au bord d'une crise constitutionnelle, estime le New York Times ; et certains experts pensent que cette hostilité de la part de l'administration américaine envers les juges et leurs décisions marque une rupture dans le fragile équilibre des pouvoirs aux États- Unis.  Pérou : de nouvelles violences malgré l'état d'urgenceAu Pérou, l'état d'urgence est décrété à partir de ce mardi (18 mars 2025) pour 30 jours, dans la capitale Lima et dans la province voisine de Callao, après l'assassinat par balle d'un chanteur populaire par une bande criminelle. Le gouvernement a annoncé déployer les forces armées en soutien à la police. La Republica fait état de 2 nouveaux meurtres la nuit dernière, celui d'une chauffeuse de bus abattue par deux hommes à moto la nuit dernière et d'un homme ramassant des déchets sur le bord de la route.Depuis janvier 2025, plus de 400 meurtres liés à la violence urbaine ont été recensés à travers le pays. Pour la presse locale, il s'agit du chiffre le plus élevé des vingt dernières années.Le journal La Razon explique que des voix s'élèvent au Congrès pour dénoncer cette escalade de la violence et pour demander la démission du ministre de l'Intérieur, Juan José Santiváñez, sans quoi une motion de censure sera présentée dans les prochaines heures.Dans son reportage, à Lima, Martin Chabal a recueilli pour RFI les réactions des Péruviens à l'instauration de l'Etat d'urgence dans le pays.   En Argentine, la confiance rompue avec la population à la veille d'une nouvelle manifestation Une nouvelle manifestation aura lieu ce mercredi (19 mars 2025) en Argentine dans les universités, dans un contexte de défiance envers le président Mileï. Clarin revient sur les violences lors d'une manifestation à Buenos Aires en soutien aux retraités mercredi dernier. La société argentine a toutes les raisons d'être en colère, souligne le journal qui égrène une longue liste de dysfonctionnements : «une insécurité déchaînée et croissante, une justice bridée, une dégradation de l'éducation, un manque de respect des règles, une société fragmentée et de plus en plus inégalitaire, et une méfiance généralisée dans les institutions». Cette confiance est pourtant la clé de la cohésion sociale.La Nacion parle d'un moment crucial pour Mileï et pour le pays, avec des élections régionales qui se profilent dans les semaines à venir. Pour le quotidien, le problème numéro un de l'Argentine reste l'inflation qui est toujours à 67% sur ces 12 derniers mois. Beaucoup de personnes sont exclues du marché du travail et l'économie informelle se développe, c'est là que l'inflation devient particulièrement nocive, poursuit la Nacion, pour des personnes qui n'ont aucune possibilité de recourir à un syndicat pour demander une hausse de salaire. La pauvreté elle atteint 35% de la population, sa réduction est pourtant liée directement à la lutte contre l'inflation. Bolivie : des enregistrements audios de communautés autochtones dévoilées En Bolivie, les archives nationales ont récupéré plus de 150 enregistrements audios de communautés autochtones, datant du siècle précédent. Ces prises de sons, réalisées par des chercheurs en mission en Bolivie, étaient jusqu'à présent conservées en France par le Centre de recherche en ethno-musicologie. Des ambiances, des chants, des compositions musicales... c'est un vrai trésor mémoriel puisque ce sont les vestiges de traditions orales, de cérémonies musicales qui ont parfois disparu. Nils Sabin s'est rendu aux archives boliviennes pour RFI à La Paz.  L'actualité des OutremerTessa Grauman évoque la visite en Martinique du ministre des Outre-Mer, Manuel Valls.

Baleine sous Gravillon (BSG)
SPÉCIAL OURS 8/9 : Les plus méconnus, Ours à lunettes, lippu et malais (Rémy Marion)

Baleine sous Gravillon (BSG)

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 15:16


A l'occasion de la Journée mondiale pour sauver les Ours, le 21 février, BSG rediffuse 3 épisodes de Nomen et 6 épisodes spéciaux sur cet animal.Connaissez-vous les 8 espèces d'ours ? 4 sont très connues :L'Ours brun (Ursus arctos) est présent dans une grande partie de l'hémisphère nord, en Europe, en Asie et dans l'ouest des États-Unis, en Alaska et au Canada. avec une douzaine de sous-espèces différentes (dont le fameux Grizzly). Parmi les poids-lourds, l'Ours Kodiak. L'Ours brun européen, pourtant mastoc, est le plus petit des "brownies". L'Ours noir (Ursus americanus) a presque disparu de la plupart des États-Unis et du Mexique. Il se maintient au Canada et en Alaska, où sa population est même en hausse. Il vit principalement dans les forêts tempérées et boréales, L'Ours polaire (Ursus maritimus) ou Ours blanc s'est séparé de l'ours brun il y a 35 millions d'années. Il vit dans les régions arctiques, qui portent son nom (arktos = ours en grec, référence à la constellation de la Grande Ourse, visible et typique de l'hémisphère Nord). Sa fourrure est translucide et creuse, pleine d'air, ce qui constitue un excellent isolant. C'est l'un des plus gros ours (record : 800 kg.) C'est l'un des Ours les plus carnivores. Il mange surtout des phoques.Le Panda (Ailuropoda melanoleuca)est le seul herbivore strict de la famille. Il vit dans les forêts tempérées des montagnes de Chine, et se nourrit de bambou.Mais dans cet épisode, nous vous racontons les 4 espèces beaucoup moins connues :L'Ours malais ou Ours des cocotiers (Helarctos malayanus) vit en Asie du Sud-Est. Ce sont les poids-plumes de la famille : moins de 50 kg. Leur fourrure est noire et rase, adaptée au climat chaud.L'Ours lippu ou Ours à miel, ou Ours paresseux (Melursus ursinus, en photo de vignette) vit en Inde, au Sri Lanka et au Népal. Sa longue fourrure est noire et pelucheuse. Ses oreilles sont en forme de plumeau. Il a une tache blanche en forme de « V » sur la poitrine. Il est insectivore et frugivore.L'Ours à lunettes (Tremarctos ornatus) est endémique des Andes tropicales : Venezuela, Colombie, Équateur, Bolivie et Pérou. Principale caractéristique : les taches blanchâtres autour de leurs yeux, d'où son nom.L'Ours noir d'Asie ou Ours à collier ou Ours du Tibet (Ursus thibetanus) vit de l'Iran à la Thaïlande. Ils ont une petite tache blanche en forme de croissant sur la poitrine et donnent l'impression d'avoir une crinière. Il est proche, génétiquement, de son cousin américain. Il est malheureusement chassé pour sa bile, précieuse dans la pharmacopée traditionnelle chinoise._______

Baleine sous Gravillon (BSG)
SPÉCIAL OURS 1/9 : Au Moyen-Âge, bien avant le Lion, l'Ours était le roi des animaux (NOMEN)

Baleine sous Gravillon (BSG)

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 7:58


A l'occasion de la Journée mondiale pour sauver les Ours, le 21 février, BSG rediffuse 3 épisodes de Nomen et 6 épisodes spéciaux sur cet animal.Connaissez-vous les 8 espèces d'ours ? L'Ours brun (Ursus arctos) est présent dans une grande partie de l'hémisphère nord, en Europe, en Asie et dans l'ouest des États-Unis, en Alaska et au Canada. avec une douzaine de sous-espèces différentes (dont le fameux Grizzly). Parmi les poids-lourds,  l'Ours Kodiak. L'Ours brun européen, pourtant mastoc, est le plus petit des "brownies".L'Ours noir (Ursus americanus) a presque disparu de la plupart des États-Unis et du Mexique. Il se maintient au Canada et en Alaska, où sa population est même en hausse. Il vit principalement dans les forêts tempérées et boréales,L'Ours polaire (Ursus maritimus) ou ours blanc s'est séparé de l'ours brun il y a 35 millions d'années. Il vit dans les régions arctiques, qui portent son nom (arktos = ours en grec, référence à la constellation de la Grande Ourse, visible et typique de l'hémisphère Nord). Sa fourrure est translucide et creuse, pleine d'air, ce qui constitue un excellent isolant. C'est l'un des plus gros ours (record : 800 kg.) C'est l'un des Ours les plus carnivores. Il mange surtout des phoques. Les Ours polaires sont aussi ceux qui se reproduisent le moins souvent. Ils ont leur première portée entre 5 et 8 ans. Les ourses donnent généralement naissance à deux petits qui passeront environ deux ans avec la mère.Le Panda (Ailuropoda melanoleuca)est le seul herbivore strict de la famille. Il vit dans les forêts tempérées des montagnes de Chine, et se nourrit de bambou. L'Ours malais ou Ours des cocotiers (Helarctos malayanus) vit en Asie du Sud-Est. Ce sont les poids-plumes de la famille : moins de 50 kg. Leur fourrure est noire et rase, adaptée au climat chaud.L'Ours lippu ou Ours à miel, ou Ours paresseux (Melursus ursinus) vit en Inde, au Sri Lanka et au Népal. Sa longue fourrure est noire et pelucheuse. Ses oreilles sont en forme de plumeau. Il a une tache blanche en forme de « V » sur la poitrine. Il est insectivore et frugivore.L'Ours à lunettes (Tremarctos ornatus) est endémique des Andes tropicales : Venezuela, Colombie, Équateur, Bolivie et Pérou. Principale caractéristique : les taches blanchâtres autour de leurs yeux, d'où son nom.L'Ours noir d'Asie ou Ours à collier ou Ours du Tibet (Ursus thibetanus) vit de l'Iran à la Thaïlande. Ils ont une petite tache blanche en forme de croissant sur la poitrine et donnent l'impression d'avoir une crinière. Il est proche, génétiquement, de son cousin américain. Il est malheureusement chassé pour sa bile, précieuse dans la pharmacopée traditionnelle chinoise. _______

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 19 février 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 48:19


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :Audrey Racine, journaliste environnement chez France 24. Elle aborde la question de l'empreinte environnementale de notre production alimentaire et comment la réduire à l'occasion de l'ouverture prochaine du Salon International de l'AgricultureThuy Duong Nguyen du service en langue vietnamienne, qui nous parle de la lutte contre la désertification au VietnamSimon Rozé du service environnement de RFI nous informe de la reprise de la COP 16 à Rome du 25 au 27 février 2025. Elle n'avait pas pu être menée à son terme à Cali en octobre 2024Juliette Pietraszewski du service environnement de RFI revient sur la trêve des nouveautés suivie par certains libraires pour lutter contre la surconsommation de livres.La chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Raphaëlle Pluskwa. Aujourd'hui, direction l'Amazonie bolivienne, le long du Rio Beni, pour la vidéo La voix du pirate Tacana, de Adalid Medina Capiona. Le biologiste Marc Pouilly, représentant de l'IRD pour la Bolivie, l'Argentine, le Chili et l'Uruguay nous apportera son éclairage sur les problématiques de pêche durable et de contamination au mercure auxquelles font face les populations autochtones dans cette région.Et la Chronique médias de Anne-Sophie Novel.Programmation musicale :Nirvana - The Man Who Sold The WorldWaahli - Kouri (Playlist RFI).

L'heure du crime
INCONTOURNABLE - Klaus Barbie : le bourreau sans remords de Cochabamba

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 38:47


Une traque entrée dans l'Histoire, entre l'Allemagne, la France, la Bolivie. Un long chemin pour retrouver et faire arrêter un criminel de guerre, Klaus Barbie, surnommé le boucher de Lyon, accusé de massacres, de persécutions de Juifs, d'exécutions de résistants parmi lesquels le plus célèbre d'entre eux, un jeune préfet, Jean Moulin. Il y a trente ans, en 1983, l'ancien commandant SS posait in-extremis, et après des mois de suspense, le pied sur le sol français. Appelé à être jugé pour crimes contre l'humanité, le premier procès filmé de la justice française.

Reportage International
En Bolivie, la réserve naturelle de Tariquía est menacée par des entreprises pétrolières

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 2:46


Au sud de la Bolivie, une bataille cruciale se joue pour l'environnement. La réserve naturelle de Tariquía, sanctuaire de biodiversité, est au cœur de tensions. Le gouvernement bolivien, en quête de ressources pour relancer son économie, veut y exploiter des hydrocarbures, malgré l'opposition des communautés locales. Depuis plusieurs années, ces habitants résistent face à l'intrusion des compagnies pétrolières et à la pression de l'État. Mais les tensions montent encore d'un cran.  De notre envoyée spéciale de retour de Chiquiaca Norte,Une grande tente bleue trône à l'intersection de deux chemins. C'est ici, dans la réserve de Tariquía, que les habitants de Chiquiacá ont installé leur point de vigilance pour empêcher l'entrée dans la réserve. Pour Andrés Miranda, défenseur de Tariquía, ce lieu est important : « Notre point de surveillance est resté comme un symbole, une bannière de notre lutte. »Depuis des années, les locaux y défendent la réserve contre les ambitions extractivistes de l'État bolivien en recherche d'énergies fossiles. Celui-ci a modifié, dès 2014, des lois pour réduire le niveau de protection de Tariquía et permettre aux compagnies pétrolières d'y entrer, au mépris des droits des habitants. « Ils veulent forer dans une zone en hauteur qui est proche d'une source, dénonce Andrés Miranda, il y a beaucoup d'eau qui descend jusqu'en bas, où se trouvent de nombreuses communautés qui seront affectées par l'eau contaminée. »À lire aussiBolivie: des patrouilles autochtones luttent contre les chercheurs d'or« Ils sont venus avec une énorme force policière »En 2019, après un blocus de six mois, les habitants ont réussi à repousser les compagnies pétrolières. Mais avec l'actuelle crise économique en Bolivie, elles reviennent à la charge. Cette fois, elles tentent de convaincre de petits villages avec des promesses économiques. « Les entreprises sont venues et en ont convaincu certains en disant : “Vous, vous soutenez que l'entreprise puisse entrer dans la réserve et moi, je vais vous donner des meubles ou autre, je vais donner un emploi à votre mari” », raconte Mereville, une leadeuse de la lutte.Mi-octobre, un référendum dans la communauté devait décider si le forage serait autorisé. Mais les compagnies pétrolières n'ont pas attendu. Elles sont entrées de force dans la réserve, brisant la chaîne humaine formée par les défenseurs. Silvana Maria était présente ce jour-là : « L'objectif était de les empêcher de passer, mais de façon non violente. Finalement, ils ont réussi parce qu'ils sont venus avec une énorme force policière. C'était impossible, mais on voulait montrer qu'on était contre. » À écouter dans C'est pas du ventLa répression s'accroît sur les défenseurs de l'environnement, selon le rapporteur de l'ONU« Nous sommes poursuivis pour avoir défendu l'eau, la vie »Ce matin-là, les militants du comité de défense de Tariquía empruntent le chemin utilisé par l'entreprise pétrolière pour comprendre ce qui s'y prépare. En route, ils découvrent des balises marquées de codes qui délimitent une zone. Selon eux, c'est ici que la compagnie construira une route menant aux puits. Un tracé qui franchira plus de six rivières. « Tout ça, ils vont le détruire, parce que la compagnie a besoin de plus de dix mètres de large », accuse un habitant. En début de soirée, ils se réunissent pour organiser la suite de la lutte. « Tout ce qu'ils sont en train de faire est illégal », s'exclame cette militante.Depuis mi-octobre, 31 membres du comité de défense de Tariquía sont poursuivis en justice pour avoir tenté de bloquer les compagnies. C'est le cas de Juana Mercado : « En réalité, nous sommes poursuivis pour avoir défendu l'eau, la vie. Malheureusement, le gouvernement et les entreprises veulent nous humilier, ils veulent nous faire taire. Mais nous allons continuer. »Les communautés espèrent que les autorités se mobiliseront à temps pour éviter la catastrophe écologique que cette exploitation pourrait engendrer.À lire aussiCatastrophe écologique en cours en Bolivie: les lois «incendiaires» mises en cause

Reportage International
Bolivie: des patrouilles autochtones luttent contre les chercheurs d'or

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 2:31


En Amazonie bolivienne, la réserve naturelle du Pilon Lajas est menacée. Les mineurs travaillent dans les rivières pour y trouver de l'or et les contrebandiers y pratiquent le trafic de bois et d'animaux sauvages. Cette zone est également un territoire autochtone où vivent différentes communautés des peuples Tacana, Tsimane et Mosetene. Pour se protéger de l'avancée des mineurs, les communautés autochtones organisent chaque mois une patrouille le long des frontières du Pilon Lajas.  De notre envoyé spécial dans la région,Il est un peu plus de midi quand la patrouille quitte le port de Rurrenabaque, en Amazonie bolivienne. Au programme, un jour et demi à sillonner la rivière Beni, l'une des frontières naturelles du Pilon Lajas, à la recherche de potentiels chercheurs d'or illégaux. Madelín Guzmán fait partie de l'organisation autochtone du territoire. Elle nous explique la procédure quand ils rencontrent des mineurs : « Si c'est la première fois, on le rappelle à l'ordre et on le fait sortir de la zone. La deuxième fois, on le sanctionne en saisissant tout son matériel. Et au bout de la troisième fois, on porte plainte et on avertit les autorités. »Après quatre heures à remonter le Beni sans embûches, nous arrivons à l'un des campements des gardes forestiers du Pilon Lajas. Une petite réunion de coordination est organisée. La patrouille reprendra le lendemain matin avec au moins un garde forestier présent : « Ils protègent la zone et nous aussi, donc nous avons tout intérêt à collaborer. Et comme ils connaissent bien le secteur, ils peuvent aussi nous guider si besoin. »Pendant la soirée, Lander Veyuma, l'un des gardes forestiers, détaille le peu de moyens dont ils disposent pour empêcher l'arrivée de mineurs ou de contrebandiers. Un manque de ressources qui va parfois jusqu'à l'absence de carburant pour patrouiller aux frontières de la réserve : « Avant, nous étions 20 gardes forestiers. Maintenant, nous ne sommes plus que 11. Avec ces neuf effectifs en moins, c'est très dur de protéger les 400 000 hectares de la réserve naturelle du Pilon Lajas. »Le lendemain, nous atteignons la limite du Pilon Lajas. Aucune activité minière n'est détectée pendant le trajet. Pourtant, pour Hermindo Vies, vice-président du Conseil régional Tsimane Mosetene, la situation est préoccupante : « Nous nous trouvons devant le ruisseau Naranjani, qui est la limite du territoire. À peine un mètre de l'autre côté, nous avons constaté la présence de mineurs qui cherchent de l'or. »Bien que ces activités minières ne soient pas dans le territoire du Pilon Lajas, le mercure utilisé est rejeté dans le Beni, empoisonnant à petit feu l'eau, les poissons et les populations locales. Pour Madelín Guzmán, l'un des principaux responsables de cette situation n'est autre que l'État : « Ce que souhaite l'État, c'est développer l'industrie minière, quitte à mettre en péril nos territoires. C'est ce qu'il a toujours souhaité. Et si nous ne nous mobilisons pas, c'est sûr qu'il ne va pas nous écouter. Donc on lutte, on représente la voix de nos communautés et on ne baisse pas les bras. »Une détermination plus que nécessaire pour faire face aux incessantes tentatives d'intrusion des chercheurs d'or dans le Pilon Lajas, et surtout supporter le silence de l'État bolivien.

L'Heure H
Le Boucher de Lyon : Klaus Barbie et l'horreur nazie

L'Heure H

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 40:16


Klaus Barbie, surnommé le "Boucher de Lyon", fut l'un des criminels de guerre les plus recherchés après la Seconde Guerre mondiale. Officier de la Gestapo, il supervise la déportation de milliers de juifs et de résistants, notamment à Lyon, où il torture et envoie à la mort Jean Moulin. Après la guerre, il échappa à la justice en se réfugiant en Amérique du Sud sous le nom de Klaus Altmann, bénéficiant de la protection de la CIA et de régimes dictatoriaux. Grâce à la détermination de Serge et Beate Klarsfeld, il fut démasqué en Bolivie en 1972. Extradé en 1983, il fut jugé en France pour crimes contre l'humanité lors d'un procès historique en 1987. Klaus Barbie fut condamné à la prison à perpétuité, sans jamais exprimer de remords. Ce procès marque une étape majeure dans la reconnaissance des atrocités nazies et le devoir de mémoire, porté notamment par le travail inlassable des Klarsfeld. Barbie mourut en prison en 1991, laissant une trace indélébile dans l'histoire du XXe siècle. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Affaires sensibles
Régis Debray la révolution en action

Affaires sensibles

Play Episode Listen Later Dec 28, 2024 48:58


durée : 00:48:58 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, l'histoire d'un jeune intellectuel français parti faire la guérilla en Bolivie : Régis Debray. - réalisé par : Helene Bizieau

Journal d'Haïti et des Amériques
Six millions d'Haïtiens victimes d'insécurité alimentaire

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 30:00


Le président du Conseil présidentiel de transition, Leslie Voltaire, a lancé un cri d'alarme et demandé de l'aide aux pays de la région lors du sommet de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (Alba). Le n°1 de l'exécutif haïtien est intervenu samedi dans un court message vidéo adressé aux membres de l'Alba, composée du Venezuela, de Cuba, de la Bolivie, du Nicaragua, ainsi que de la Dominique, d'Antigua-et-Barbuda, de Saint-Vincent-et-les Grenadines, de Saint-Kitts-et-Nevis, de Grenade et de Sainte-Lucie. « Nous demandons, a lancé Leslie Voltaire, l'aide de nos frères de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques. Une aide pour la sécurité de notre pays, mais aussi une assistance alimentaire. Parce qu'il y a 6 millions d'Haïtiens qui meurent de faim en cette période de Noël. »La situation la plus alarmante concerne les milliers de déplacés internes contraints de fuir leurs maisons à cause de la violence des gangs. Regroupés dans des camps de fortune à Port-au-Prince, ces hommes, femmes et enfants luttent pour leur survie. Se nourrir à sa faim n'est plus un droit fondamental, mais un luxe qu'une grande partie de la population, ne peut plus s'offrir, relate notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama. « La situation est incroyable ici, déplore Steeve Fleuranfils, l'un des responsables du camp de fortune installé dans l'ancien local du lycée Marie-Jeanne de Port-au-Prince. Les gens crèvent de faim, ils ne vivent pas. Avant-hier, un enfant fouillait dans les poubelles pour trouver de quoi manger. Quand nous sommes allés sur place, nous l'avons vu se nourrir des téguments d'haricots trouvés dans les ordures. Nous sommes allés à la rencontre de sa mère, elle nous a dit qu'elle aurait fait pareil si la honte ne l'avait pas retenue, car elle a faim aussi. »Selon le dernier rapport du Programme alimentaire mondial (PAM), près de la moitié de la population haïtienne, soit 5,4 millions de personnes, souffre de faim aiguë. Et plus de deux millions d'entre elles se trouvent en situation d'urgence alimentaire, selon la Coordination nationale de la sécurité alimentaire, qui se dit profondément préoccupée par la situation. L'agronome Harmel Cazeau, coordonnateur de cette structure, tire la sonnette d'alarme.« L'ensemble des indicateurs montre que la situation est grave, surtout pour les enfants, les femmes allaitantes et les personnes âgées, déjà en situation de malnutrition. Ils ont dépassé le seuil d'alerte de 10 % fixé par l'OMS. Dans les sites de déplacés, entre 24 % et 25 % des personnes, principalement des enfants, sont en situation de malnutrition. Il faut qu'il y ait des réponses d'urgence pour apporter un soulagement face à cette situation. Une réponse qui s'étende non seulement à court terme, mais aussi à long terme, avec des actions structurantes. Les déplacés dans les camps de fortune doivent figurer parmi les priorités absolues, car cette catégorie de personnes vit dans des conditions presque inhumaines et exécrables. On ne doit pas les négliger ni les laisser sans assistance. »Reportage de Peterson Luxama à retrouver dans son intégralité dans l'édition du jour.Drones : vent de panique aux États-UnisDepuis quelques semaines, de mystérieux drones sont apparus dans le ciel américain, en particulier sur la côte est du pays, dans le Connecticut, à New York, et surtout dans le New Jersey. Tout a commencé à proximité de bâtiments militaires : un membre du personnel a d'abord affirmé avoir aperçu un drone, puis des centaines de personnes ont assuré en avoir vu, à leur tour, dans tout l'État.Des photos, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux, et l'affaire prend tellement d'ampleur qu'un aéroport situé au nord de la ville de New York a même dû fermer ses pistes vendredi par mesure de sécurité. Le problème, nous raconte notre correspondante à New York Carrie Nooten, c'est que depuis un mois, les autorités n'arrivent pas à localiser ou identifier ces drones, et que sans information, forcément, les rumeurs les plus folles se font entendre.Il est très difficile pour les Américains de concevoir que l'armée américaine puisse ne pas être au courant. Ça les angoisse, forcément, et ça rend les élus locaux nerveux – le golf de Donald Trump dans le New Jersey est ainsi désormais zone interdite de survol. Et parfois, ce phénomène fait échafauder aux élus des hypothèses sans preuves, comme celle du représentant républicain du New Jersey, Jeff van Drew. « L'Iran, assure-t-il sans avancer le moindre élément à l'appui de son affirmation, a lancé un vaisseau-mère qui contenait ces drones, il y a un mois probablement. »Ce qui n'arrange rien, c'est que l'administration Biden affirme que ces drones ne représentent pas de danger, mais se montre incapable d'en dire plus, à l'image du porte-parole à la Sécurité nationale, John Kirby, pour qui la Maison Blanche « n'a aucune preuve pour le moment que les observations de drones signalées constituent une menace pour la sécurité nationale ou la sécurité publique, ou ont un lien avec l'étranger. »À lire aussiÉtats-Unis : des drones non identifiés créent l'inquiétude, les autorités tentent de rassurerLe département de la Sécurité intérieure et le FBI enquêtent sur ces observations et travaillent en étroite collaboration avec l'État et les forces de l'ordre locales pour fournir des ressources, en utilisant de nombreuses méthodes de détection pour mieux comprendre leur origine, grâce à des technologies de détection électronique très sophistiquées fournies par les autorités fédérales.Les informations sont diverses, mais décrivent pourtant des engins de la taille d'une voiture qui volent pendant plus d'une heure et sont capables de passer en mode furtif, dans le noir total.Le FBI a reçu plus de 5 000 appels de personnes qui en auraient vu – mais seulement une centaine semble crédible. Les autorités fédérales analysent les images partagées ou reçues. Elles les ont croisées aussi avec les plans de vol des avions des environs. Et John Kirby explique que, pour l'instant, il est impossible de confirmer les observations visuelles.« Après examen des images disponibles, il apparaît que bon nombre des observations sont en fait des avions pilotés et exploités légalement. Les garde-côtes américains ont patrouillé le long de l'État du New Jersey et ont confirmé qu'il n'existe aucune preuve d'une quelconque implication de navires côtiers basés à l'étranger. »Ce que révèle surtout toute cette histoire, conclut Carrie Nooten, c'est un décalage de partage de compétences : les autorités locales n'ont pas les moyens technologiques ni les autorisations pour enquêter, et les autorités fédérales manquent de réactivité pour des évènements si locaux et ponctuels.Un phénomène qui dépasse le stade de l'anecdote« On serait tenté d'ignorer tout ça, sauf que plein de théories se baladent et que des millions de personnes pourraient y croire, tacle le Wall Street Journal. C'est le monde dans lequel on vit, nous dit le grand quotidien économique de New York. Et désolé d'insister, mais ça ne vient pas seulement, je cite, des cinglés et des adeptes de la théorie du complot : l'administration Biden a laminé sa crédibilité au point qu'il devient rationnel de ne pas croire ce qu'elle raconte. Souvenez-vous, poursuit le WSJ, du ballon-espion chinois, au début ce n'était rien du tout. Et puis, on a fini par le faire exploser au-dessus de l'Atlantique. Sans parler de cette Maison Blanche qui, pendant des mois, a dissimulé la vérité au sujet de la santé mentale et physique déclinante de Joe Biden. Ou bien du gouvernement pendant la période Covid qui a tenté de censurer les hypothèses alternatives au confinement. Bref, conclut le journal, moins les Américains font confiance aux autorités, plus la panique et les manifestations deviennent possibles. Le gouvernement fédéral devrait préciser avec bien plus de détails au Congrès et à la population ce qu'il se passe vraiment. Car ce dont les Américains ont besoin avant tout, c'est d'un gouvernement digne de confiance. »L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreTrès peu d'agrumes disponibles pour les grandes tablées des fêtes de fin d'année en Martinique.

Journal d'Haïti et des Amériques
La Bolivie élit ses juges dans un contexte politique incertain

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 30:00


Les électeurs boliviens sont appelés ce dimanche (15 décembre 2024) à choisir les plus importants magistrats du pays, dans un climat de défiance généralisée envers les institutions judiciaires. Au total, souligne notre correspondant à La Paz, Nils Sabin, 26 juges et leurs suppléants seront désignés par les Boliviens pour un mandat de six ans. L'élection concerne quatre organes : le Conseil de la magistrature, le Tribunal agro-environnemental, la Cour suprême de justice et le Tribunal constitutionnel plurinational. Ces élections judiciaires, créées en 2009 avec la mise en place de la nouvelle Constitution, « étaient destinées à légitimer les autorités judiciaires, car la population considérait que les magistrats étaient élus au bon vouloir des politiciens, après d'obscures négociations entre les partis, rappelle le politologue Franz Flores. Mais elles ont produit l'inverse de l'effet recherché, puisque lors de deux derniers scrutins de ce type, la majorité des électeurs a choisi le vote nul ».Les électeurs critiquent un mécanisme opaque, qui n'autorise pas les candidats à faire campagne. Les seuls spots autorisés sont ceux du Tribunal Suprême électoral, qui mettent en avant les « mérites » des différents candidats dans les médias, avec un éventail de diffusion très limité. « Le plus important, estime un habitant de la Paz, c'est que tous ces candidats ont été liés, d'une manière ou d'une autre, avec les gouvernements du MAS, le parti au pouvoir. Et c'est depuis que le MAS gouverne que la justice va mal. Donc je vais voter blanc et beaucoup de gens vont en faire de même ». En outre, ces élections auraient dû avoir lieu, il y a un an, mais elles ont été reportées à plusieurs reprises en raison des blocages routiers mis en place dans l'ensemble du pays. Difficile d'estimer, dans ces conditions, que le processus électoral se soit déroulé sereinement. Le vote de dimanche va prendre la forme d'un test de la robustesse du système électoral bolivien, à huit mois d'un autre scrutin de la plus haute importance : l'élection présidentielle d'août 2025. En Haïti, première conférence de presse du nouveau Premier ministre, un mois après son entrée en fonctionAlix Didier Fils-Aimé a pris la parole pendant une dizaine de minutes, mais n'a répondu à aucune question de la presse à l'issue de son intervention centrée sur l'insécurité qui ravage Haïti. Il a d'abord rendu hommage aux personnes tuées lors des massacres survenus ces derniers jours, à Wharf Jérémie et à Petite-Rivière. Des actes « inacceptables », selon le chef du gouvernement haïtien, pour qui « personne ne devrait être forcé de vivre de cette manière, se réveiller terrorisé chaque matin et sortir sans savoir s'il sera encore vivant à la fin de la journée ». Le Premier ministre appelle à plus de coopération entre la police et le ministère de la Justice afin que les victimes des groupes armés puissent obtenir réparation. Il exhorte, par ailleurs, la population à collaborer encore davantage avec les policiers, « des héros » qui ont besoin de l'aide des communautés locales pour retrouver un minimum de sécurité. Soutien enfin aux entrepreneurs haïtiens, le gouvernement promet sans plus de détails plusieurs initiatives visant à soutenir la réouverture des commerces sinistrés par les gangs.Une semaine après le début de la tuerie de Wharf Jérémie, les exactions se poursuivent, selon les informations d'AyiboPostLe média d'investigation en ligne AyiboPost affirme qu'une cinquantaine de personnes ont encore été assassinées entre mardi 10 et mercredi 11 décembre 2024, des individus accusés par le gang de Micanor Altès d'avoir divulgué des informations sur les circonstances du drame. Le bilan du massacre, estimé par les Nations-unies à plus de 184 personnes pourrait, selon certains des sources d'AyiboPost, atteindre le chiffre de près de 300 morts, mais les vérifications sur place restent extrêmement difficiles. Et le gang « serait en train de prendre des mesures pour augmenter son contrôle dans le quartier en interdisant aux habitants l'utilisation du téléphone portable ».L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreGros plan sur l'enquête de grande ampleur réalisée auprès de 200 000 personnes autour de cette question : vous sentez-vous en sécurité ?

Journal d'Haïti et des Amériques
La cassave haïtienne sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 30:00


La candidature de la cassave, un pain ancestral, était présentée par le Venezuela, Cuba, la République dominicaine, Haïti et le Honduras. Et ce mercredi (4 décembre 2024), l'UNESCO l'a inscrite sur sa liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. « C'est une nouvelle qu'on attendait à Port-au-Prince », explique Frantz Duval, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, qui précise que le dossier avait été porté par Dominique Dupuy, ancienne ministre des Affaires étrangères et ancienne représentante d'Haïti à l'Unesco. La cassave, explique-t-il, est faite de manioc réduit en purée puis passé sur une plaque chauffante. On en fait une mince galette « qu'on mange avec tout et n'importe quoi, mais surtout cela peut se conserver au-delà d'un an. C'est très sain, c'est très bon, c'est un mets qui a été longtemps le petit-déjeuner des Haïtiens ». Cap-Haïtien sous les eauxSuite auxpluies intenses dans le nord d'Haïti, la ville de Cap Haïtien est sous la boue et les déchets : les précipitations ont provoqué éboulements de terrain et inondations. La deuxième ville d'Haïti est dans une cuvette, entourée de montages, et en cas de pluie des torrents de boue dévalent sur la ville, explique Frantz Duval. C'est aussi une région qui grandit vite, car beaucoup d'habitants quittent Port-au-Prince. Et les nouvelles maisons construites dans les hauteurs fragilisent le terrain « et ouvrent la porte à de nouvelles catastrophes pour ceux qui habitent en bas ».Pendant ce temps, à 30 kilomètres de Cap-Haïtien, les ouvriers du parc industriel de Caracol s'inquiètent pour leur avenir. Ce parc était l'un des rares projets financés par la communauté internationale après le tremblement de terre de 2010. Mais loin des dizaines de milliers d'emplois attendus, « dans les meilleurs jours, 17 000 ouvriers y travaillaient ». Aujourd'hui, les usines sont parties, pour cause de détérioration de la situation sécuritaire, et de l'image d'Haïti. Seuls restent 700 ouvriers. Le PDG du premier assureur-santé des États-Unis assassiné « Exécuté sur la 54ème rue », écrit le tabloïd New York Post, qui imprime en Une la photo de Une du tueur visant sa victime. Le tueur, raconte le New York Times, qui, après l'avoir attendu plusieurs minutes devant un hôtel de Manhattan, a abattu Brian Thompson de plusieurs balles, par derrière. Une récompense de 10 000 dollars est offerte à quiconque donnera des informations permettant sa capture, rapporte le Washington Post. Brian Thompson était, depuis 2021, le PDG d'un des plus importants assureurs santé du pays, UnitedHealthcare, principale entreprise du conglomérat UnitedHealth Group, raconte le New York Times. L'an dernier (2023), UnitedHealthcare a dégagé pas moins de 281 milliards de dollars de revenus ; l'entreprise emploie 140 000 personnes et fournit une couverture santé à cinquante millions d'Américains. La police parle d'un meurtre « ciblé », prémédité donc, mais dit ne pas avoir de traces de menaces concernant le PDG.Ces dernières années, écrit le Washington Post, les tactiques agressives de l'entreprise avaient été «critiquées par des parlementaires, qui affirment qu'elles ont contribué à augmenter le prix des assurances pour les consommateurs». Accélération des départs des migrants vers les États-UnisUn mois après l'élection de Donald Trump, et avant son investiture, les migrants - qu'il a beaucoup pris pour cible lors de sa campagne - prennent les devants. La victoire du candidat républicain a accéléré les départs du Mexique vers des États-Unis : tous espèrent entrer avant que les frontières se ferment.La correspondante de RFI Marine Lebègue est allée à la rencontre de ces migrants. « Un an et quatre mois que je fais la demande pour entrer légalement, tous les jours, en espérant avoir une réponse, mais rien du tout. Je me suis lassé », explique Vidal Berroteran, qui, à 60 kilomètres de Mexico, attend « Bestia », un train de marchandises auquel les migrants s'agrippent pour voyager illégalement jusqu'au nord du pays. Un voyage très dangereux.Adriana Hernandez travaille dans un refuge pour migrants : « Le jour où Donald Trump a gagné », explique-t-elle, « certains ont pleuré, ils ont vu leur rêve se briser. Ce même jour, un groupe de 10 migrants a décidé de partir (…) Les migrants ne veulent plus rester dans les refuges, ils veulent tous rejoindre la frontière ». Gabriel David, 21 ans, explique que Donald Trump ne (lui) fait pas peur : « Je suis déjà passé par tellement d'épreuves, s'ils me renvoient au Mexique et qu'il faut attendre 4 ans qu'il termine son mandat pour pouvoir retourner aux États-Unis, je le ferais. Il faut passer par beaucoup d'épreuves pour pouvoir accéder au rêve américain. » En Colombie, démission du ministre des Finances« Les scandales de corruption provoquent la chute du ministre des Finances », titre en Une El Heraldo. Ricardo Bonilla est accusé par une ancienne conseillère d'avoir eu connaissance du détournement de quelque 200 000 dollars dans le cadre de trois contrats publics. Ces ressources auraient ensuite été utilisées pour corrompre des membres du Congrès et ainsi, selon El Colombiano, faire approuver par la commission interparlementaire des prêts à des banques internationales – prêts essentiels pour le budget du pays et le paiement de la dette.El Heraldo et Las Dos Orillas notent de leur côté que le président Petro a demandé à Ricardo Bonilla de lui remettre sa démission quelques heures à peine après que le ministre a déposé une plainte devant le Procureur de la République pour trafic d'influence présumé commis par Nicolas Alcocer, le fils adoptif du président. La Bolivie veut développer sa filière lithiumLa Bolivie dispose des plus grandes ressources au monde de lithium, utilisé notamment dans la construction de batteries. Pendant 15 ans, le pays a tenté de développer une filière 100% souveraine. Mais face aux résultats en demi-teinte, l'État signe désormais des conventions avec des entreprises étrangères, explique le correspondant de RFI Nils Sabin. Le gouvernement vient ainsi d'annoncer en grandes pompes des signatures avec trois entreprises européennes.Ces entreprises vont d'abord réaliser des tests dans différents salars, des étendues salines très riches en lithium. S'ils sont concluants, des contrats pour la construction d'usines d'extraction de lithium pourront être signés. Des contrats l'ont déjà été avec des entreprises chinoise et russe.Pas d'information publique pour le moment sur les contreparties que devra fournir la Bolivie pour ces investissements. Le Journal de la PremièreL'autorité de la concurrence impose une amende salée aux entreprises Air Antilles et Air Caraïbes.

Le Nouvel Esprit Public
La question agricole et le Mercosur / Bakou : naufrage des accords de Paris ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 24, 2024 61:41


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 22 novembre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LA QUESTION AGRICOLE ET LE MERCOSURL'Union européenne et le Mercosur - le Marché commun du Sud, regroupant l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay - discutent depuis 1999 d'un traité de libre-échange. « La négociation agricole a été finalisée en 2019 », précise-t-on à la Commission européenne. Pour les secteurs les plus sensibles, des quotas tarifaires ont été fixés : chaque année, 99 000 tonnes de bœuf, 180 000 tonnes de sucre de canne et 180 000 tonnes de volaille pourront accoster en Europe sans payer de droits de douane, ou alors minimes. Au-delà, les taxes habituelles s'appliqueront. Le quota de bœuf brésilien représente moins de 1 % de la consommation annuelle européenne et 1,2 % pour celle de sucre. Les discussions entre l'UE et le Mercosur ont repris en mars 2023 et ne portent désormais que sur quelques questions précises, faisant l'objet d'un « protocole additionnel ». En l'absence d'entente rapide, le Mercosur pourrait se rapprocher de la Chine, craint l'exécutif européen. Onze pays ont signé une lettre pour dire leur soutien à l'accord. Parmi eux, l'Allemagne, premier exportateur européen et troisième exportateur mondial, dont l'économie est à la peine. Mais la France qui s'oppose depuis 2019 à l'accord, s'est lancée dans une course contre la montre, en vue de faire pencher les pays indécis.Les agriculteurs français s'inquiètent de la menace d'un débarquement de denrées alimentaires sud-américaines à bas prix, en concurrence déloyale car issues d'un modèle productiviste soumis à des normes sociales, sanitaires et environnementales bien moins exigeantes. Ils se sentent sacrifiés quand l'Allemagne, première puissance industrielle d'Europe, va pouvoir mieux vendre ses voitures alors que la France, première puissance agricole d'Europe, subira les importations de viande sud-américaine. La FNSEA et les Jeunes Agriculteursont ont lancé un mouvement de protestation, lundi, alors que la Coordination rurale a appelé, mardi, à des actions plus radicales, comme le blocage du fret alimentaire. Leur mobilisation intervient alors qu'en janvier se profilent les élections professionnelles pour le contrôle des chambres d'agriculture. Au soutien de la colère paysanne, les décideurs politiques font front uni. L'opposition au Mercosur s'élargit. Après une première tribune signée par 200 députés dans Le Figaro le 5 novembre, 600 parlementaires en ont signé une autre le 12 dans Le Monde, adressée à la présidente de la Commission européenne. Emmanuel Macron, qui a déjà fait bloquer l'accord en 2019, répète qu'« en l'état, le traité n'est pas acceptable ». Michel Barnier a fait l'aller-retour à Bruxelles le 13 novembre pour avertir que « l'impact serait désastreux » et qu'il ne faudrait « pas passer outre la position d'un pays comme la France ». Le gouvernement va proposer un débat au Parlement le 10 décembre suivi d'un vote sur l'accord commercial.BAKOU : NAUFRAGE DES ACCORDS DE PARIS ? La 29e conférence mondiale sur le climat (COP29) s'est déroulée du 11 au 22 novembre à Bakou en Azerbaïdjan en l'absence de nombreux membres du G20 (qui représente près de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre) : ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni l'Inde, ni le Canada, ni le Japon n'ont envoyé de représentants. Les acteurs importants de la diplomatie climatique : le président français, le chancelier allemand et la présidente de l'Union européenne étaient également absents. La COP29 avait pour principal objectif d'augmenter l'aide financière annuelle des pays riches. En ces temps de morosité économique, de guerres en Ukraine, à Gaza et au Liban, alors que le climato-sceptique Trump a été élu aux Etats-Unis et que l'intensification des impacts climatiques se fait sentir comme récemment en Espagne, les fossés entre les différents blocs de pays ne sont pas résorbés. Face aux demandes multiples d'aides financières (le groupe Afrique évoque 1.300 milliards de dollars, les ONG du Climate Action Network « au moins »1.000 milliards), l'Union européenne refuse de dévoiler son jeu.Les pays de l'Union européenne ne souhaitent pas faire de trop grandes promesses quant au montant des aides à apporter aux pays en développement, tout en redoutant d'apparaître comme la partie responsable du blocage. Mercredi, le commissaire européen à l'action pour le climat Wopke Hoekstra a estimé nécessaire de définir d'abord ce qu'englobe le chiffrage des pays en développement. Une façon de ne pas focaliser les débats sur les chiffres et de continuer à discuter de l'élargissement de la liste des contributeurs ou, au moins, de comptabiliser les aides des pays émergents, de l'intégration des investissements du privé, et du fait que les aides soient orientées vers les pays les plus vulnérables. La Chine refuse d'être incluse dans la liste des pays contributeurs, ce qui remettrait en cause son statut de pays en développement. Jeudi, la présidence de la COP a dévoilé un texte évoquant au moins « 1.000 milliards de dollars », mais sans préciser de chiffrage. Une proposition jugée inacceptable par M. Hoekstra tandis que les pays en développement ont proposé un compromis à 500 milliards par an.Avant l'Accord de Paris de 2015, les émissions de gaz à effet de serre augmentaient de 16 % par an. Selon les estimations de l'ONU, les politiques mises en œuvre depuis 2015 ont permis de diminuer cette augmentation qui s'établirait à 3 % en 2030. Loin des 30 à 45 % de diminution nécessaires pour atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle. Selon l'Observatoire international climat et opinions publiques, un baromètre annuel publié par Ipsos et EDF, partout dans le monde, la priorité environnementale recule et le changement climatique inquiète de moins en moins. En France, la proportion de personnes très préoccupées par le sujet a baissé de 35 %.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Entendez-vous l'éco ?
Vers un accord commercial entre l'UE et le Mercosur ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 5:15


durée : 00:05:15 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Ce sera un des sujets centraux du sommet du G20 qui s'ouvre lundi à Rio : le projet d'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, et Bolivie). Un projet en discussion depuis vingt-cinq ans, qui n'a jamais abouti. La France s'y oppose.

C dans l'air
Budget rejeté...confusion sur les retraites - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 64:39


C dans l'air du 12 novembre - Pensions de retraite : finalement, elles vont augmenter ? Marche arrière sur les pensions de retraite ? Le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale a annoncé, au 20H de TF1 lundi soir, qu'il avait obtenu un compromis de Michel Barnier sur ce sujet explosif : il y aura bien une revalorisation de toutes les pensions de retraite au 1er janvier 2025, pour un montant correspondant à la moitié de l'inflation. Au 1er juillet, un nouveau coup de pouce concernera cette fois-ci uniquement les retraités touchant moins que le Smic.Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le gouvernement avait prévu un gel des pensions pendant six mois, pour économiser 4 milliards d'euros. Une mesure qui concerne 17 millions de Français, critiquée depuis des semaines par l'opposition et les soutiens de la coalition Barnier, à commencer par la droite LR dont est issu le Premier ministre. C'est donc un changement de cap qui vient d'être annoncé non pas par un ministre mais le chef d'un des groupes de l'Assemblée nationale. La pratique est inédite. Laurent Wauquiez entend ainsi se targuer d'une victoire politique au moment où le camp gouvernemental enchaîne les défaites dans l'hémicycle. Néanmoins la mesure doit encore être adoptée dans un budget, encore très loin d'être voté. Les députés seront appelés, ce mardi à partir de 16h30, à se prononcer sur la partie "recettes" du projet de loi de Finances. En cas d'adoption, les députés enchaîneront dans la foulée par l'examen de la partie "dépenses" du texte, avec à l'horizon la date butoir du 21 novembre pour examiner les quelque 1 500 amendements déposés, avant qu'il ne soit envoyé au Sénat. En cas de vote contre, l'ensemble du texte sera considéré comme rejeté, ce qui mettra fin à son examen à l'Assemblée. Un tel scénario permettrait au gouvernement de repartir au Sénat de sa propre copie, alors qu'il a été profondément réécrit par les députés des oppositions, mais aussi par certains soutenant le gouvernement.La bataille parlementaire est loin d'être terminée pour l'exécutif, et elle pourrait gagner le front social. Déjà confronté aux plans sociaux chez Michelin et Auchan, le gouvernement doit faire face à une multiplication d'appels à la grève. SNCF, pilotes de ligne, fonctionnaires… mais aussi agriculteurs. Moins d'un an après la mobilisation du monde agricole d'une ampleur historique, la colère gronde toujours. Des actions symboliques ont repris ces dernières semaines et le mouvement pourrait s'amplifier. L'alliance majoritaire en France FNSEA-JA a appelé à des actions nationales une fois les semis d'hiver terminés, "à partir de la mi-novembre" et probablement la semaine du 18 novembre, alors que débutera le G20 au Brésil. Les agriculteurs refusent catégoriquement la signature d'un accord de libre-échange négocié entre l'UE et les pays latino-américains (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie) du Mercosur. Surtout ils réclament toujours de pouvoir vivre de leur métier. Une question de pouvoir d'achat qui agite toute la société et demeure une priorité pour les Français. Car si fin septembre, la hausse des prix sur 1 an affichait seulement 1,1 % selon l'Insee, une première depuis 2020, deux tiers d'entre eux affirment dans une dernière enquête de l'UFC Que choisir toujours limiter leurs achats pour faire face à la hausse des tarifs de ces dernières années. Les commerçants, de leur côté, constatent toujours une baisse des achats en volume et une recrudescence des vols. Les experts :- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- BRIGITTE BOUCHER - Présentatrice de l'émission "La politique s'éclaire" sur Franceinfo TV- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro- HÉLÈNE KOHL (en duplex) - Correspondante en AllemagnePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Les matins
Bolivie : les blocages des routes se poursuivent après plus d'une vingtaine de jours de protestation

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 6:25


durée : 00:06:25 - La Revue de presse internationale - par : Mélanie Kuszelewicz - Depuis le 14 octobre, les partisans de l'ancien président Evo Morales, qui vise la candidature à la présidentielle en 2025, bloque les routes, notamment dans le département de Cochabamba en Bolivie.

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025 4è journée : 4 nouveaux qualifiés !

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 48:30


Au sommaire de Radio Foot internationale ce mercredi à 16h10-21h10 T.U. : - Suite des éliminatoires CAN 2025. ; - La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud  : Leo Messi en pleine forme ; - Ligue des Nations, l'Espagne souveraine ! - Suite des éliminatoires CAN 20258 qualifiés, 8 éliminés, des nations proches du but, d'autre au bord du précipice. La RDC n'a pas traîné, et les Léopards n'ont toujours pas pris de but ! Côté sénégalais, Sadio Mané a permis d'obtenir le billet sénégalais pour le Maroc à Lilongwe. Autre cador qui ne perd pas de temps, l'Égypte ! Des Pharaons avec une défense de fer, qui sortent vainqueurs de la double confrontation avec les Mourabitounes. Sans faute aussi pour l'Angola. - La Guinée de Michel Dussuyer s'est remise à l'endroit ! Serhou Guirassy redoutablement efficace face aux Antilopes Walya ! - Groupe F : les Black Stars pâlissent ! Les quadruples vainqueurs du tournoi, battus par le Soudan, désormais à 3 points des Crocodiles, mieux placé pour obtenir le 2è sésame. Le Ghana va-t-il rater le rendez-vous pour la 1ère fois depuis 20 ans ?- La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud : Leo Messi en pleine formeTriplé et passes décisives pour une Pulga retrouvée et devant son public. L'Argentine a éparpillé la Bolivie 6-0 au Monumental ! - 112 buts pour le natif de Rosario, désormais à 21 buts derrière Cristiano Ronaldo avec le Portugal. - L'Uruguay piétine, encore un nul, cette fois-ci face à l'Équateur. Y a-t-il un souci avec Bielsa ? - Le Brésil souffle ! La Seleção au coude à coude avec la Celeste. 6 buts en 2 rencontres qui font du bien. Des Auriverdes enfin lancés ?- Ligue des Nations, l'Espagne souveraine !La Roja ira elle aussi en ¼. Les tenants du trophée et récents Champions d'Europe se débrouillent très bien sans Yamal, Rodri et Williams ! Capitaine Morata, souvent ciblé par les médias espagnols, a assuré et inscrit le but du break face à la Serbie. Score final 3-0. Un nouveau succès, qui arrêtera la « Selección ? »Avec Annie Gasnier aujourd'hui, Dominique Baillif, Frank Simon et Chérif Ghemmour. Technique/réalisation : Diego Tenorio. -- Pierre Guérin.

Au cœur de l'histoire
Che Guevara, l'homme derrière le mythe

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 19:43


Ernesto Guevara, dit "le Che" (1928-1967) est incontestablement l'une des plus grandes icônes révolutionnaires du XXe siècle.Né dans une famille bourgeoise, en Argentine, dans les années 1920, il ne manifeste que peu d'intérêt pour la politique durant sa jeunesse. Ce grand lecteur cultive un goût pour l'aventure qui le mène sur les routes du continent sud-américain. Progressivement, il adhère à la doctrine marxiste-léniniste et entend combattre l'impérialisme américain. En 1955, lors d'un voyage au Mexique, il rencontre Fidel Castro. L'année suivante, il débarque à Cuba pour mener une guérilla contre le gouvernement de Fulgencio Batista. Che Guevara devient alors l'un des dirigeants de la Révolution cubaine et le fer de lance de l'épuration et de la répression menées par le régime castriste.Dans un récit inédit d'Au coeur de l'Histoire, Virginie Girod relate le véritable parcours d'un homme dont l'image, brandie depuis plus de cinq décennies comme symbole de révolte, est aujourd'hui entachée par les nombreux témoignages attestant des actes de cruauté dont il s'est rendu coupable.Thèmes abordés : marxisme-léninisme, révolution, impérialisme, Argentine, Cuba, Fidel Castro, guérilla Au cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1- Présentation : Virginie Girod- Ecriture du récit : Frédéric Pennel- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition des musiques originales : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Manginhighlight_europe1 Bibliographie :Jean Cormier, Che Guevara. Le temps des révélations, éditions du RocherAlain Foix, Che Guevara, GallimardFrançois Kersaudy, Dix faces cachées du communisme, Perrin