POPULARITY
Au sommaire de Radio Foot Internationale ce jeudi à 16h10 TU et 21h10 TU : - Steve Mandanda dit adieu au football ! ; - Amérique du Sud – Éliminatoires Mondial 2026, clap de fin ! ; - Afrique – Cameroun en danger ! Steve Mandanda dit adieu au football ! Le gardien emblématique des Bleus et de l'OM raccroche les gants à 40 ans. Plus de deux décennies au plus haut niveau, une Coupe du monde, une fidélité rare et un respect unanime. Retour sur le parcours d'un monument du football français. Amérique du Sud – Éliminatoires Mondial 2026, clap de fin ! L'Argentine termine en tête d'un marathon plein de rebondissements, tandis que le Brésil s'incline sur l'altitude de La Paz face à la Bolivie et termine à la 5ème place. Le Chili, lui, sombre et rate complètement le rendez-vous. Quels enseignements tirer de ces qualifications au format élargi (6 qualifiés + 1 barragiste) ? Afrique – Cameroun en danger ! Les Lions indomptables voient leurs espoirs de Coupe du monde sérieusement menacés. Défaits au Cap-Vert, ils n'ont presque plus le droit à l'erreur. Ont-ils encore les armes et l'état d'esprit pour arracher une place au Mondial 2026 ? Pour en débattre, notre confrère Georges Mbimbé de RSI à Douala. Présentation : Annie Gasnier | Édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Eric Rabesandratana, Cherif Ghemmour, Dominique Baillif.
Au sommaire de Radio Foot Internationale ce jeudi à 16h10 TU et 21h10 TU : - Steve Mandanda dit adieu au football ! ; - Amérique du Sud – Éliminatoires Mondial 2026, clap de fin ! ; - Afrique – Cameroun en danger ! Steve Mandanda dit adieu au football ! Le gardien emblématique des Bleus et de l'OM raccroche les gants à 40 ans. Plus de deux décennies au plus haut niveau, une Coupe du monde, une fidélité rare et un respect unanime. Retour sur le parcours d'un monument du football français. Amérique du Sud – Éliminatoires Mondial 2026, clap de fin ! L'Argentine termine en tête d'un marathon plein de rebondissements, tandis que le Brésil s'incline sur l'altitude de La Paz face à la Bolivie et termine à la 5ème place. Le Chili, lui, sombre et rate complètement le rendez-vous. Quels enseignements tirer de ces qualifications au format élargi (6 qualifiés + 1 barragiste) ? Afrique – Cameroun en danger ! Les Lions indomptables voient leurs espoirs de Coupe du monde sérieusement menacés. Défaits au Cap-Vert, ils n'ont presque plus le droit à l'erreur. Ont-ils encore les armes et l'état d'esprit pour arracher une place au Mondial 2026 ? Pour en débattre, notre confrère Georges Mbimbé de RSI à Douala. Présentation : Annie Gasnier | Édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Eric Rabesandratana, Cherif Ghemmour, Dominique Baillif.
De ses 25 jours en Bolivie, Amélie a tiré de nombreux enseignements utiles pour les familles.Sécurité : vigilance à La Paz, surtout sur les marchés.Organisation : réserver l'excursion du Salar au moins une semaine à l'avance.Logement : privilégier l'expérience aux grands hôtels...
À Tupiza, Amélie a découvert des paysages de western : canyons rouges, vent sec, immensités désertiques.C'était aussi le départ d'une grande expédition : quatre jours en 4x4 jusqu'au Salar d'Uyuni.Lagunes colorées, geysers fumants et volcans endormis.Flamants roses qui s'envolent au lever du soleil.Et l'arrivée sur le Salar : “On avait l'impression d'être sur une autre planète. Voir Aaron courir là-dessus, c'était magique.”
Après La Paz, la famille a rejoint le petit village de Tuni. 4 jours hors du temps, sans réseau, à partager la vie des habitants et à randonner pour se préparer.Puis est venue l'ascension de l'Acotango, un volcan de plus de 6 000 m.Aaron était gardé par la famille du guide.Amélie et Dylan ont affronté la marche et l'altitude.Au sommet, l'émotion : “Quand je suis arrivée en haut, j'ai pleuré. C'est mon plus beau souvenir de voyage.”
Bienvenue à Bali pour ce nouvel épisode de Very Belge Trip! Fiona nous emmène sur l'île des Dieux, où elle a passé des vacances inoubliables avec sa sœur, loin du tumulte du quotidien. Ensemble, elles ont exploré cette destination sacrée du sud de l'Indonésie, où spiritualité et nature s'entrelacent harmonieusement.Entre deux balades à travers les rizières en terrasses, véritables œuvres d'art naturelles, les deux voyageuses ont pris le temps de se reconnecter à elles-mêmes. Yoga et méditation au cœur d'une jungle luxuriante ont rythmé leurs journées, apportant calme et sérénité.Mais Bali, c'est aussi l'appel de l'aventure ! Enfourchant un scooter, elles ont sillonné l'île à la recherche de ses plus belles plages : sable blanc, eaux turquoise et couchers de soleil inoubliables. Chaque étape de leur périple leur a révélé un Bali authentique, empreint de mysticisme et de beauté.Préparez-vous à être émerveillés par ce voyage empreint de spiritualité, de nature et d'évasion. Un épisode à écouter pour rêver d'ailleurs et découvrir l'âme unique de Bali avec Very Belge Trip!Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
Amélie a choisi la Bolivie pour un voyage de 25 jours avec Dylan et Aaron, leur fils de 2 ans.Un pays encore préservé du tourisme de masse, où l'immersion culturelle est totale.Et une destination abordable, même si ce n'était pas la motivation première.Une Bolivie authentique,Un pays où l'on croise surtout d'autres voyageurs au long cours,Voyager avec un enfant de 2 ans, parfois sur le dos, parfois gardé par des familles locales.
Dans cet épisode, Lisa Kamen explore le calendrier révolutionnaire instauré après la Révolution française. Elle explique comment ce système, basé sur le système décimal, a remplacé le calendrier grégorien pour rompre avec la monarchie et le christianisme. Les mois étaient nommés d'après des éléments agricoles et artisanaux, et les semaines comptaient 10 jours. Lisa évoque également des prénoms inspirés de ce calendrier et mentionne des tentatives modernes de modifier le temps, comme en Bolivie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Amélie, Dylan et leur fils Aaron, 2 ans et demi, ont tout quitté pour partir en tour du monde, sans date de retour. Leur voyage s'est construit au gré de leurs envies et on s'est arrêtés sur leur passage en Bolivie, un pays assurément à part.Ils ont enchaîné bivouacs sous tente, expérience chez l'habitant, un sommet à 6 060 m, qui s'est révélé être “la plus belle chose qu'elle ait faite de tout son voyage”, et bien sûr le Salar d'Uyuni.
Elles s'appellent Anita, Luz Mila, Graciela, Rissel et Marie. Elles vivent au Pérou, en Argentine, en Bolivie ou en Albanie. Elles sont mères, cheffes d'entreprise, commerçantes, agricultrices… Et elles ont toutes accepté de répondre à cette question : Que signifie être une femme dans le monde d'aujourd'hui ?Dans ce tout nouveau format Regards croisés, je vous propose un voyage à travers leurs récits. Un moment d'immersion, à leurs, côtés pour questionner leurs visions du genre dans leur monde.
Aujourd'hui, direction le Sénégal, où le sport roi n'est pas le football, mais…Dans cet épisode, on met le focus sur un aspect incontournable du Sénégal : le laamb, la lutte sénégalaise. Bien plus qu'un sport, c'est un spectacle total, un moment de ferveur populaire. Deux lutteurs s'affrontent dans une arène de sable, sous les tambours et les chants. Mais avant même le combat, il y a le rituel : danses, gris-gris, gestes de protection… Imaginez : des milliers de spectateurs en transe dans un stade, des tambours qui résonnent, les lutteurs qui entrent sur l'arène après avoir suivi des rituels impressionnants — bains mystiques, danses guerrières, chants de griots… Tout est symbole, tout est intensité.Et puis le combat commence. Les règles ? Très simples : faire tomber son adversaire au sol, avec n'importe quelle partie du corps qui touche la terre. Mais attention : puissance, technique et mental sont aussi importants que les muscles.Au Sénégal, les champions de lutte sont de véritables superstars, adulés comme des rockstars, avec autant de prestige qu'un joueur de foot international. La lutte, c'est l'âme d'un peuple, la fierté d'une culture, et un spectacle qui vous prend aux tripes.Un mélange de force, de tradition et de spiritualité. Le laamb, c'est un peu l'âme du Sénégal : il rassemble, il passionne, et il fait vibrer tout un peuple.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
Guerre en Ukraine : Donald Trump multiplie les initiatives diplomatiques Bolivie : le centriste Rodrigo Paz Pereira crée la surprise et remporte le premier tour des élections présidentielles Tout bloquer » : issue des réseaux sociaux, l'initiative pousse François Bayrou dans ses retranchements et menace la France de blocage complet Tourisme : « la folie du surf » révolutionne les plages des Landes Dubaï, nouvelle destination en vogue chez les expatriés français
Autochtone, c'est le podcast voyage qui fait le portrait d'habitant·es du monde dont l'histoire personnelle résonne avec celle de leur pays.Cette saison, on change de rythme : deux fois plus d'épisodes, et deux formats complémentaires. Le temps de tourner de nouveaux épisodes, ailleurs. Rendez-vous donc deux fois par mois avec :
Dans le Cerro Rico en Bolivie, la montagne qui domine la ville de Potosi est exploitée par des mineurs depuis presque 500 ans. C'est là que vivent les guardas, des femmes qui protègent les outils et les entrées des mines, de potentiels voleurs. Souvent discriminées, dans une pauvreté extrême, à travailler sans répit, elles s'organisent, depuis 2022, pour mieux faire respecter leurs droits. Le correspondant de RFI, Nils Sabin, les a rencontrées. Ces femmes sont très mal payées, à peine 130 euros par mois. La lutte sociale est donc leur seul espoir de changement. Depuis 2022 les quelque 200 guardas ont créé leur propre association. Peu à peu, de nouvelles leaders s'imposent face aux coopératives et tentent d'imposer leurs conditions. Les maltraitances verbales et physiques envers elles ont diminué, mais leur statut demeure particulièrement précaire. En Haïti, le gouvernement négocie un contrat avec les mercenaires de l'Américain Erik Prince pour gérer le contrôle des taxes douanières à la frontière avec la République dominicaine Haïti, pays toujours à feu et à sang à cause de la violence des gangs, travaille sur un projet de contrat avec la société militaire privée détenue par l'Américain Erik Prince. Depuis mars, déjà, ce proche de Donald Trump fournirait des drones d'attaque pour larguer des explosifs dans les quartiers sous emprise des gangs. Cette fois-ci, il prévoit d'installer des mercenaires en Haïti pour dix ans. Que sait-on précisément de ce contrat ? Qu'est-ce qu'il dit de la situation politique et sécuritaire du pays ? Samuel Madistin, est avocat et président de la Fondasyon Je Klere, une ONG de défense des droits humains en Haïti. Il dénonce l'omerta qui entoure ce projet de contrat. Aux États-Unis, le président Donald Trump a pris une décision inédite... Il a annoncé lundi soir sur ses réseaux sociaux le renvoi de la gouverneure de la Fed, la Réserve fédérale américaine, Lisa Cook. Le président invoque un motif qu'il considère comme valable, une prétendue fraude hypothécaire... Lisa Cook n'a pourtant pour l'instant été accusée d'aucun acte répréhensible. Elle conteste la décision du président et dit rester à son poste. C'est la première fois qu'un président américain limoge un gouverneur de la banque centrale depuis sa création, il y a 111 ans. La nouvelle fait la Une de tous les journaux américains ce matin et une grande interrogation ressort : Donald Trump a-t-il le pouvoir de véritablement renvoyer Lisa Cook ? La gouverneure de la Fed le refuse et dit que le président ne possède pas l'autorité de le faire. Le New York Times s'est penché sur la question. Il faut au président un « motif valable », considéré comme une faute grave pour pouvoir licencier. Autrement, le Congrès peut limiter son pouvoir de destitution. Dans le cas de Lisa Cook, le journal rappelle qu'elle n'a été accusée d'aucun crime... ce qui explique pourquoi de nombreux experts juridiques tirent la sonnette d'alarme. Dans le Washington Post, on peut lire que le président aurait des raisons de vouloir le départ de Lisa Cook.Sans la gouverneure de la Fed, Donald Trump pourrait avoir une majorité d'alliés au conseil d'administration de la Banque centrale... et donc atteindre son objectif de baisser les taux d'intérêt. Cela fait des mois qu'il fait pression sur la Fed à ce sujet-là. Pour Michael Strain, chercheur en politique économique, dont les propos ont été rapportés par le Post, « le président utilise le système de justice pénale pour destituer des gens en raison de désaccords politiques » et c'est « extrêmement dangereux ». À lire aussiDonald Trump tente de limoger Lisa Cook, une gouverneure de la Fed, qui refuse de partir Aux États-Unis toujours, une autre querelle politique, cette fois-ci entre Donald Trump et le gouverneur de l'Illinois, pourrait bien déclencher « une crise nationale majeure »... Ce sont en tout cas les mots qu'a choisis CNN dans une longue analyse... Elle se penche sur le bras de fer entre JB Pritzker et le président américain depuis sa volonté de déployer la garde nationale dans les rues de Chicago. Hier lundi, le gouverneur de l'Illinois a accusé Donald Trump d'une « prise de pouvoir dangereuse ». Il a dit s'inquiéter d'une administration qui cherche « à contourner la démocratie ». Lui, s'oppose drastiquement au déploiement de la garde nationale à Chicago. Normalement, elle n'est mobilisée qu'en cas de crise majeure... Or, Trump l'a déjà envoyée à Washington il y a quelques semaines. Selon CNN, cette querelle politique entre les deux hommes est à prendre au sérieux. JB Pritzker est un potentiel candidat démocrate à la présidence, donc un ennemi parfait pour Trump. Mais le gouverneur de l'Illinois ne semble pas vouloir se laisser faire par la « vision monarchique » du pouvoir du président. La brouille pourrait donc bien se transformer en crise politique, entre la Maison-Blanche et un État démocrate puissant qui rejette la contrainte fédérale, et le « règne de l'homme fort ». Au Brésil, la droite de Jair Bolsonaro, ancien président accusé entre autres de coup d'État, est en très mauvaise posture... « Nous avons tourné la page du bolsonarisme », affirme le quotidien national O Globo. Il se penche sur des chiffres de plusieurs sondages récents au Brésil et montre que la perspective d'un nouveau duel entre le président Lula et un représentant de Jair Bolsonaro paraît de plus en plus difficile à croire pour les prochaines présidentielles, en 2026. Près de deux tiers des Brésiliens ont déclaré qu'ils ne voteraient pas pour un candidat qui promet l'effacement des poursuites de Jair Bolsonaro. Dans la Folha de São Paulo, un autre grand quotidien, une chronique est, elle, consacrée à l'avenir de la droite au Brésil... Selon le journaliste, les élections de 2026 seront probablement un échec pour la droite, qui n'arrivera pas à se détacher tout de suite de l'image du bolsonarisme... Il faudrait alors attendre 2030, les prochaines élections, pour qu'une droite « digne de ce nom », je cite, puisse se reconstruire. En Haïti, l'espoir de plusieurs avancées sur la question sécuritaire... Oui, c'est le Nouvelliste qui se réjouit de voir que les choses changent petit à petit... Les forces de sécurité gouvernementales et multinationales ont repris du « poil de la bête », selon le quotidien. Elles ont annoncé hier lundi avoir repris le contrôle du site stratégique de Téléco, à Kenscoff, une commune proche de Port-au-Prince qui était occupée par les gangs depuis deux semaines. Haïti Infos parle d'un « tournant dans la lutte contre l'emprise criminelle ». Le Nouvelliste dit avoir reçu le témoignage de plusieurs sources gouvernementales qui font, elles aussi, preuve d'un certain optimisme, grâce notamment à une meilleure coordination depuis un changement à la tête de la police nationale haïtienne. Journal de la 1ère En Guadeloupe, huit mois après l'alerte lancée par la cour régionale des comptes, la situation financière des collectivités s'améliore. Cinq communes sont sorties du plan de redressement, même si certaines intercommunalités sont toujours dans des situations délicates.
Bienvenue à Berlin, cette ville aux mille visages, aussi vibrante que libre. Dans cet épisode, Sara rencontre Eloïse, une Belge partie vivre quelques semaines dans la capitale allemande. Ensemble, elles explorent ce que Berlin a de plus captivant : ses quartiers contrastés, sa richesse culturelle, son art de vivre et son énergie unique.Eloïse nous emmène dans Mitte, quartier historique et culturel où musées prestigieux, galeries pointues et cafés animés cohabitent. Elle partage ses coups de cœur : flâneries sur Museum Island, brunchs en terrasse, rooftops festifs et longues soirées estivales. Elle dévoile aussi ses meilleures adresses culinaires, entre spécialités locales et restos tendances.Mais Berlin, c'est bien plus que ses spots branchés : c'est aussi le street art à ciel ouvert, les marchés aux puces vintage, les expos engagées, les open airs dans les parcs, les cinémas en plein air... Un kaléidoscope de cultures, d'histoires et d'ambiances.Et pour ne pas se perdre dans cette ville immense – huit fois la taille de Paris ! – Eloïse livre ses astuces : où loger, comment se déplacer, que voir et comment profiter sans courir. Un épisode pour découvrir Berlin autrement, entre liberté, créativité et coups de cœur.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
durée : 00:13:46 - La Question du jour - par : Julie Gacon - Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle bolivienne, révélés le dimanche 17 août dernier, ont créé la surprise : la gauche, au pouvoir depuis 20 ans, a été éjectée du second tour de l'élection, qui opposera finalement deux candidats plutôt situés à droite de l'échiquier politique. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Laetitia Perrier-Bruslé Maître de conférences en géographie, laboratoire Loterr (Université de Lorraine)
durée : 02:00:34 - Les Matins - par : Julie Gacon, Sarah Masson - . - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Laetitia Perrier-Bruslé Maître de conférences en géographie, laboratoire Loterr (Université de Lorraine); Gabrielle Bouleau Socio-politiste, spécialiste des politiques publiques de gestion de l'eau à l'INRAE; Sergio Blanco Dramaturge, metteur en scène franco-uruguayen
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tensions entre le Burkina Faso et l'ONU, la nomination d'un consul général kényan à Goma et les résultats surprenants du premier tour de la présidentielle en Bolivie. Mali : Choguel Maïga sous pression judiciaire Au Mali, l'ancien Premier ministre a été inculpé pour « atteinte aux biens de l'État ». Que lui reprochent les autorités maliennes ? S'il est reconnu coupable, quelle peine risque-t-il ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Burkina Faso : la coordinatrice de l'ONU déclarée « persona non grata » Les autorités burkinabè ont déclaré « persona non grata » la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak. Comment expliquer cette décision ? Est-ce le signe d'une rupture définitive entre les Nations unies et Ouagadougou ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI. Est-RDC : Nairobi défie Kinshasa ? La nomination d'un consul général kényan à Goma a suscité l'indignation de Kinshasa. Pourquoi Nairobi n'a-t-il pas consulté au préalable les autorités congolaises ? Goma, étant une ville sous contrôle de l'AFC/M23, cette nomination peut-elle être interprétée comme un signe de soutien ? Avec Adolphe Agenonga Chober, spécialiste des mouvements armés dans l'Est de la RDC, professeur à l'université de Kisangani. Bolivie : fin de règne pour la gauche ? En Bolivie, le candidat du Parti démocrate-chrétien, Rodrigo Paz Pereira, a créé la surprise en arrivant en tête avec 32% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Comment expliquer ces résultats ? Quel avenir pour le parti de gauche de l'ex-président Evo Morales ? Avec Christine Delfour, professeure des universités en civilisation latino-américaine contemporaine, spécialiste de la Bolivie.
La gauche a essuyé ce dimanche (17 août 2025) une lourde défaite, au premier tour de l'élection présidentielle. Deux candidats de droite s'affronteront au second tour, prévu le 19 octobre 2025 : Rodrigo Paz Pereira (32%) et Jorge Tuto Quiroga (26,8%). Tristan Waag, doctorant au CREDA (Centre de recherche et de documentation sur les Amériques) analyse la défaite de la gauche et ses répercussions, depuis Santa Cruz de la Sierra, où des célébrations se sont déroulées toute la nuit de dimanche 17 à lundi 18 août 2025 pour fêter l'arrivée prochaine de la droite au pouvoir. Cette élection fait la Une de la presse bolivienne et de tout le continent. Quasiment toute la presse sud-américaine fait sa Une sur les élections et cette défaite «historique» de la gauche, comme le titre par exemple La Hora, le journal équatorien. Ce «virage à droite est une grosse surprise», reconnaît le quotidien argentin Clarin. Pour El Deber, journal de la capitale économique bolivienne, Santa Cruz de la Sierra, «l'ascension de (Rodrigo Paz Pereira) reflète un vote citoyen qui a sanctionné la polarisation et récompensé une alternative différente», soulignant au passage sa «campagne austère, marquée par des dépenses limitées sur les réseaux sociaux», à l'inverse de ses rivaux. Toujours en Bolivie, selon le media La Razon, Paz «a gagné dans des régions considérées comme favorables au MAS», le Mouvement vers le socialisme fondé par Evo Morales. C'est donc «la fin du cycle du MAS avec une migration de ses électeurs vers de nouvelles tendances». En Haïti, dans certaines régions du pays, l'accès à internet reste un véritable calvaire pour les habitants, depuis plusieurs semaines. C'est le cas dans la commune de Carrefour, à l'entrée sud de la capitale, et puis dans le Grand Sud, notamment à la ville des Cayes. Les habitants font face à d'énormes difficultés en raison de la mauvaise qualité du service offert par les deux principales compagnies de téléphonie mobile, notamment la Digicel. L'entreprise, de son côté, explique que c'est la coupure des fibres optiques dans des zones contrôlées par les gangs et l'accès difficile à ces zones qui sont les principales causes de cette situation. Reportage du correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. On reste à Haïti où près de 1,3 million de personnes sont aujourd'hui déplacées à l'intérieur de leur propre pays, selon l'OIM (l'Organisation internationale pour les migrations), des déplacements dus aux violences qui rongent le pays. Le média Enquetaction a filmé les conditions précaires dans lesquelles vivent les habitants de l'un de ces camps de déplacés. Effectivement, les journalistes d'Enquetaction se sont rendus dans le camp Argentine Bellegarde, à Port-au-Prince, où «la saleté, les microbes et les maladies se propagent», à cause de la surpopulation et de conditions d'hygiène déplorables, comme le montre en images le média d'investigation. Les habitants et habitantes souffrent de diverses infections : notamment de sévères démangeaisons cutanées, des champignons et des diarrhées, sans doute dues à l'eau contaminée qu'ils boivent. Les déchets s'accumulent, les latrines débordent, les cliniques mobiles qui passent régulièrement sont dépassées, bref, la situation sanitaire est désastreuse. Nous partons maintenant au Canada. Depuis samedi (16 août 2025), le pays est paralysé par une grève des agents d'Air Canada, qui refusent de reprendre le travail… La reprise des vols annoncée hier (17 août) n'a pas eu lieu. Les grévistes tiennent tête au Ministère canadien du travail qui leur avait ordonné de reprendre leurs postes dimanche à 14 h. Le syndicat a qualifié cette mesure d'inconstitutionnelle et a déclaré qu'ils resteraient en grève. Le Toronto Star raconte que cette paralysie touche entre 100 000 et 130 000 passagers par jour… provoquant chaos, retards massifs et annulations de presque 1000 vols. Ce qui crée « un bordel indescriptible », selon le journal La Presse ! Le face à face s'annonce tendu entre la compagnie aérienne et ses employés… Air Canada espère reprendre les vols dès ce lundi soir, (18 août 2025) mais « les agents de bord ne reprendront pas le collier », comme le dit joliment La Presse, sauf si Air Canada revient à la table des négociations. Les stewards et hôtesses réclament une meilleure rémunération. En Argentine, les rangs des masculinistes semblent grossir depuis que le président libertarien Javier Milei est arrivé au pouvoir. L'Observatoire de l'Université de Buenos Aires a consacré une étude entière à ce sujet. Elle s'intitule « La droite sort du placard. Attaques contre le féminisme et l'idéologie du genre comme une « bataille culturelle » L'étude vient d'être publiée et le journal argentin de gauche Pagina 12 s'en fait l'écho. Ces travaux donnent selon lui «un aperçu du monde des hommes de droite à l'ère des vagues néoconservatrices (...) Ils analysent comment la nouvelle droite, et en particulier le gouvernement argentin dirigé par Javier Milei, ont construit leur récit autour d'une supposée « masculinité menacée ». Ce «discours résonne profondément dans de larges secteurs de la société»... Oui, notamment chez «les jeunes hommes de la classe ouvrière». Ils sont «encouragés à reconquérir un honneur imaginaire perdu», relate Pagina 12. Dans ce discours, les rôles de genre traditionnels sont vantés et être son propre patron, célébré, encore mieux si l'on est un «criptobro», comprenez un adepte des cryptomonnaies. Le journal et l'étude citent aussi ces nouveaux influenceurs libertaires «qui agissent comme les gardiens de l'ordre patriarcal sur les réseaux sociaux». Journal de la 1re En Guyane, le village amérindien d'Antécume-Pata, dans le Haut-Maroni, tente de briser son isolement numérique. Ils n'ont ni internet ni téléphone. Une cagnotte participative a été lancée avec succès.
Dans cet épisode de Very Belge Trip, direction la Grèce, un pays qui fait battre le cœur de Charlotte. Passionnée par ses traditions, ses paysages et sa culture, Charlotte nous raconte son histoire d'amour avec ce pays qu'elle considère désormais comme sa seconde maison. Elle nous parle d'Athènes, elle nous présente Alexis, son époux qui est lui, d'origine grecque. On évoque également comment son apprentissage de la langue grecque, commencé au secondaire, l'aide grandement lors de ses voyages et dans sa vie quotidienne en Grèce.Au fil de l'épisode, Charlotte nous dévoile des adresses secrètes pour savourer les meilleures pittas, nous guide sur les souvenirs incontournables à ramener de Grèce et nous raconte l'histoire touchante de son chaton, Mani, qu'elle a trouvé et adopté là-bas.Un moment d'évasion où traditions, découvertes et émotions se mêlent, pour mieux comprendre ce qui rend la Grèce si spéciale à ses yeux.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement au changement climatique et à ses conséquences. En première partie, direction le Tchad, à Farchana, où les populations souffrent de ce que le changement climatique leur inflige. Avec la déforestation et la raréfaction de l'eau. En deuxième partie, direction la Bolivie, avec les incendies de forêts de plus en plus fréquents et dévastateurs. (Rediffusion) Tchad : Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire Aujourd'hui, Grand reportage vous emmène tout à l'est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d'à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l'eau se fait de plus en plus rare. À cette crise climatique, s'ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d'autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? Un Grand reportage d'Igor Strauss qui s'entretient avec Jacques Allix. Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. Un Grand reportage de Nils Sabin qui s'entretient avec Jacques Allix.
En Bolivie, la campagne électorale s'est achevée. Les élections générales, et notamment la présidentielle, auront lieu dimanche 17 août, à l'issue d'une campagne marquée par la crise économique. Reportage, à la Paz, de Nils Sabin. Avec une inflation à deux chiffres et une population confrontée à des pénuries de dollars et de carburant, les candidats à l'élection présidentielle en Bolivie seront certainement jugés sur leurs solutions. Pour la population, « le porte-monnaie ne suit plus », mais il existe aussi de lourdes pénuries, notamment de médicaments. Les sentiments populaires sont donc très négatifs à l'approche des élections. Pour Nils Sabin, qui a rencontré la population, de nombreux Boliviens souhaitent une rupture après plusieurs décennies de gouvernements de gauche. Bad Bunny met en avant la culture portoricaine avec son nouvel album En 2020, Bad Bunny est devenu le premier artiste non anglophone le plus écouté sur la plateforme Spotify, une notoriété qui met en lumière la musique hispanophone. Le dernier album de l'artiste est un hommage à sa terre natale et à la culture portoricaine, face à une américanisation croissante du pays. L'album de Bad Bunny est politique et va bien au-delà du simple phénomène musical : les retombées économiques à Porto Rico sont impressionnantes, avec plus de 6 000 visiteurs prévus dans le pays. À écouter aussiLe rappeur portoricain Bad Bunny sort un nouvel album entre héritage et innovation La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine fait la Une dans la plupart des médias nord-américains aujourd'hui… Oui, et chacun y va de son analyse et de ses prévisions… Le New York Times, par exemple, a donné la parole à une experte de la politique étrangère et de la sécurité russe : « Poutine devrait faire attention à ce qu'il veut », prévient-elle. Elle décrit un monde remodelé à la baguette par le président américain, tout-puissant en ce moment face à la Russie de Poutine, affaiblie par deux ans de guerre et des ressources limitées… Dans le Washington Post, on peut lire une tout autre analyse. Les journalistes rappellent, eux, que Poutine est un ancien agent du KGB et qu'il n'hésitera pas à user de ses charmes et de sa maîtrise de la manipulation pour flatter le président américain et, pourquoi pas, le détourner du sujet principal… l'invasion russe en Ukraine. Suivre le live[En direct] Sommet Trump-Poutine: l'Ukraine «compte» sur le président américain pour convaincre la Russie de mettre fin à la guerre En République dominicaine, des femmes migrantes se font expulser juste après leur accouchement… Un chiffre assez impressionnant que l'on retrouve dans la presse aujourd'hui, il concerne les femmes haïtiennes, principales réfugiées en République dominicaine. Depuis le début de l'année 2025, les accouchements de ces femmes dans les hôpitaux publics du pays ont chuté de 70 %. Car il est devenu risqué d'aller accoucher à l'hôpital. Pourquoi ? À cause d'une politique migratoire très stricte mise en place en République dominicaine. Le média en ligne Notigram rappelle que, depuis le mois d'avril, le président a organisé des « raids d'immigration »… Le concept : demander systématiquement aux étrangers des documents d'identité ou une carte de séjour en règle lorsqu'ils ont besoin de soins. Si les patients étrangers ne présentent pas ces documents, ils risquent une expulsion presque immédiate. Parfois, les femmes haïtiennes ont à peine le temps d'accoucher. Notigram explique que, selon la réglementation, celles qui accouchent naturellement sont remises aux autorités de l'immigration 72 heures après la naissance de leur bébé. Le journal The Haitian Times avait recueilli certains témoignages de ces mères. Par exemple, l'arrivée d'hommes armés qui entrent dans une chambre d'hôpital à coups de pied sur la porte, au milieu de la nuit. Le journaliste Edxon Francisque raconte que, parfois, ils n'attendent même pas que la mère ait fini d'allaiter son nouveau-né pour les charger dans un camion qui les emmènera de l'autre côté de la frontière. À lire aussiL'ONU dénonce l'expulsion de femmes enceintes de République dominicaine vers Haïti Au Salvador, le président vient de nommer, à la tête du ministère de l'Éducation, une militaire… La nouvelle fait la Une de plusieurs journaux du pays. Il faut dire que ce n'est pas une décision anodine. Nayib Bukele, « le dictateur le plus cool du monde » comme il aime se faire appeler, opère en ce moment une restructuration des ministères, qui s'inscrit dans un contexte particulier. Le média indépendant et critique ContraPunto, Contre-Point en français, rappelle que la gouvernance du président prend une tournure de plus en plus autoritaire. Il mentionne l'appareil de propagande de Nayib Bukele, son culte du leader et l'effondrement progressif de la démocratie. Le journal La Prensa, lui, évoque une restructuration particulièrement radicale de l'éducation dans le pays. Les journalistes rappellent que cette nomination intervient alors que plusieurs syndicats alertent sur des pressions fréquentes sur les enseignants : rien que cette semaine, 14 professeurs ont été licenciés dans le pays. Sur X, le président s'est exprimé : il a toute confiance en la nouvelle ministre de l'Éducation pour « impulser une transformation profonde ». L'idée semble plutôt de réimplanter des valeurs conservatrices à l'école. En 2024, Bukele avait ordonné au ministère de l'Éducation d'éliminer « toute trace » de l'approche de genre dans les manuels scolaires. À lire aussiLe Salvador permet au président Nayib Bukele de se représenter indéfiniment Journal de la 1ère En Guadeloupe, les soignants du centre hospitalier Sainte-Marie ont défilé dans les rues de Marie-Galante pour dénoncer le manque de personnel sur place.
(00:00:37) Le "bon sens" en politique est-il de gauche ou de droite? (00:07:56) Lithium: l'or blanc qui assèche la Bolivie (00:13:12) Quand la musique classique raconte l'Histoire. Episode 3/5: Van Cliburn
durée : 00:54:05 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Le 10 novembre dernier, le jeune athlète paralympique Théo Curin se lançait dans la traversée du Lac Titicaca à la nage en totale autonomie, depuis la baie de Copacabana en Bolivie aux côtés de la vice-championne olympique de natation Malia Metella et de l'éco-aventurier Matthieu Witvoet. - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. (Rediffusion) De notre correspondant en Bolivie, «Ici, on parle de la saison de feux de la même manière que l'on parle de l'hiver ou de l'été. Ça arrive chaque année, de manière toujours plus forte et violente». Au parc Ambue Ari, dans l'est de la Bolivie, les membres du staff se sont habitués à lutter tous les ans contre les incendies. Dans ce sanctuaire, on récupère et soigne des animaux sauvages issus du braconnage, des incendies ou encore de la déforestation. En période d'incendies, de juillet à octobre, de nombreux animaux brûlés ou déshydratés sont amenés à la clinique vétérinaire du parc par la population. Paresseux, singes, tortues ou encore oiseaux y sont soignés avant d'être relâchés dans le sanctuaire. En 2024, le parc a même récupéré une jaguar de 6 mois : «normalement, nous n'acceptons pas de félins car nos espaces d'accueil sont saturés, explique Ivan Marquez, biologiste, mais dans ce cas-ci, elle est jeune et nous pensons pouvoir lui apprendre à chasser seule pour pouvoir la libérer». Il s'agira du premier jaguar relâché de l'histoire de la Bolivie. Du fait des incendies, beaucoup d'animaux sauvages se réfugient d'eux mêmes dans le parc. «L'écosystème du parc est souvent surchargé, continue le biologiste, par exemple, ici, il y a un nombre de jaguars bien supérieur à ce qu'il devrait y avoir dans un espace naturel.» D'année en année, la déforestation et les incendies font reculer la forêt, résultat : aujourd'hui Ambue Ari est devenue une île de biodiversité au milieu des champs et des pâturages. Dans l'est du pays, la déforestation a explosé ces 10 dernières années. «À partir de 2012-2013, le gouvernement planifie une vision de diversification de l'économie, en particulier le développement de l'agro, c'est-à-dire le bétail et le soja, il devient donc beaucoup plus tolérant avec toutes les lois environnementales», explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur le secteur agro exportateur ainsi que la déforestation et les incendies. «Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut» La biodiversité n'est pas la seule à se remettre difficilement des feux. Dans la petite ville de San Javier, à 200 kilomètres d'Ambue Ari, les communautés autochtones continuent de souffrir des conséquences des incendies. «Notre centrale indigène Païkoneka est une organisation qui regroupe 60 communautés et 1 500 familles, desquelles 300 ont dû émigrer en ville parce qu'elles n'avaient plus rien à manger chez elles», raconte Brian Baca Talamas. La grande majorité des habitants des communautés autochtones produit son alimentation elle-même et un petit surplus qu'elle vend sur les marchés. Mais comme de nombreux champs ont été ravagés par les feux, beaucoup de personnes ont dû trouver un travail salarié en ville. «J'ai ma femme et mes enfants, je n'ai pas eu d'autre option que de partir car il n'y avait plus d'eau dans ma communauté et l'incendie avait ravagé toute ma parcelle», témoigne Enrique Pesoa, qui a dû travailler plusieurs mois comme maçon pour faire vivre sa famille. «J'ai 57 ans et n'avais jamais eu à partir comme ça de ma communauté pour travailler ailleurs, confie Agustín Parapaena, c'est très dur pour nous les habitants des communautés, on souffre de devoir partir. Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut». La centrale indigène Païkoneka a combattu du mieux qu'elle pouvait les incendies, grâce à 50 pompiers volontaires formés et équipés, ainsi qu'en sensibilisant les habitants pour qu'aucun incendie ne se déclare dans les territoires des communautés. «Mais les feux arrivent de l'extérieur, des voisins. Ils vont brûler dans un ranch, perdre le contrôle du feu et ça finit par arriver chez nous», dénonce Brian Baca Talamas. Jusqu'à l'année dernière, l'amende à payer lorsque qu'un feu devenait hors de contrôle était de 20 centimes de dollar par hectare. Il était moins coûteux de payer l'amende après un feu que défricher une parcelle avec un bulldozer. La discipline dans les communautés n'a donc pas empêché que certaines soient dévastées à 80 ou 90% par les flammes. Écoles fermées dans un-tiers du pays au plus fort des incendies À San Javier, mais comme dans tout le département de Santa Cruz et une partie de la Bolivie, les fumées des feux ont également fait beaucoup de dégâts. «Entre le mois de juin et la fin octobre, nous avons 2 jours de pluie, en août, où nous avons pu respirer, sinon c'était de la fumée tout le temps», se rappelle Brian Baca Talamas. «Mon fils aîné a eu des problèmes pulmonaires et il a dû être évacué de la communauté», raconte Enrique Pesoa. Au plus fort des incendies, les écoles ont été fermées dans un tiers du pays. Même dans des villes comme La Paz, en pleine montagne et à des centaines de kilomètres des incendies, les élèves risquaient d'être affectés par les fumées. «Maintenant, il est guéri, parce qu'il est jeune, continue Enrique, mais il y a des personnes âgées qui continuent de souffrir». C'est notamment le cas de Maria, 64 ans : «J'ai encore des problèmes aux yeux, ils se fatiguent très vite. Donc oui, ma vue n'est plus la même depuis les incendies et c'est pareil pour mon mari.» Elle ajoute qu'à Bella Vista, sa communauté, les sources d'eau ont aussi été affectées. «Certains ruisseaux se sont asséchés et les autres étaient contaminés par les cendres, boire leur eau nous rendait malade». Malgré toutes ces conséquences sur les populations locales et sur la biodiversité, les incendies et la déforestation ne sont pas près de s'arrêter. «Le gouvernement bolivien continue de penser que le secteur agro exportateur va lui donner beaucoup plus de bénéfices qu'actuellement, donc il est en train de prendre des mesures pour aider son expansion», analyse Stasiek Czaplicki. La protection de la forêt et de ses écosystèmes n'est donc toujours pas à l'ordre du jour.
En Bolivie, l'élection présidentielle a lieu dimanche prochain 17 août. La crise économique et les solutions proposées par les candidats ont été au cœur de la campagne électorale. L'une des propositions les plus en vogue : favoriser et développer l'élevage et l'agriculture dans l'est du pays. Un projet qui donne des ailes aux principaux intéressés, mais qui inquiète les communautés autochtones qui craignent un recul de leurs droits et une augmentation de la déforestation et des incendies. Reportage de Nils Sabin. De notre correspondant en Bolivie, À San Javier, dans l'est de la Bolivie, la campagne pour l'élection présidentielle du 17 août est particulièrement suivie. Cette petite ville de 15 000 habitants est la capitale laitière du département de Santa Cruz… Et les nombreux éleveurs locaux espèrent voir leur secteur favorisé par le prochain président. « Nous espérons, si Dieu le veut, qu'il y aura un changement et que le nouveau gouvernement aura en tête que la production et le progrès se trouvent ici », confie María Gloria Paz Tambare, présidente de l'association des éleveurs de San Javier. Malgré des lois environnementales très permissives, des prêts à taux bas, ou encore l'augmentation des permis de déforestation, l'agrobusiness, c'est-à-dire les secteurs de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, a le sentiment d'avoir été maltraité par les gouvernements de gauche de ces vingt dernières années. Selon Mauricio Tambare, éleveur rencontré dans son ranch à quelques kilomètres de San Javier, la Bolivie doit virer à droite et s'inspirer d'autres présidents conservateurs du continent : « On aime bien ce que fait Milei en Argentine, ce qu'a fait Bukele au Salvador. On ne demande pas que ce soit un copié-collé, mais que ce soit similaire à ce que fait Milei ». « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne » Pour le secteur de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, la fin de la crise économique qui touche le pays — 17 % d'inflation depuis janvier, pénurie de carburant et de dollars — passe forcément par leur développement. « Pour nous, c'est très clair que si on ne nous permet pas d'exporter plus facilement, qu'on ne baisse pas les droits de douane, qu'on ne nous soutient pas, le pays va droit dans le mur », avance María Gloria Paz Tambare. Un message qui s'est peu à peu imposé dans la campagne électorale. Ainsi, Samuel Doria Medina et Jorge Quiroga, les deux candidats d'opposition en tête des sondages, proposent de faciliter les exportations de l'agrobusiness, de favoriser le développement technologique de ces secteurs et admettent qu'il faudra étendre la frontière agricole pour permettre leur développement. Et même chez les candidats se revendiquant de gauche, aucun n'ose remettre en cause cette idée. « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne. Ils redoutent d'avoir une image qui va à l'encontre du secteur privé et d'être associés à des pays comme le Venezuela, l'Équateur ou Cuba », explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur la déforestation et les incendies. Et de rappeler que l'idée de résoudre la crise économique via le développement du secteur de l'agrobusiness n'est pas nouvelle : « Ça a déjà été fait dans les années 1980, dans les années 1950 et à d'autres moments de l'Histoire bolivienne ». Augmentation probable de la déforestation Mais du côté de la Centrale indigène Paikoneka, qui regroupe une soixantaine de communautés autochtones à San Javier, ces propositions inquiètent. « Nous avons analysé les programmes des différents candidats et il n'y en a pas un en faveur des droits des peuples indigènes ou de l'environnement », s'alarme Brian Baca Talamas, coordinateur des pompiers volontaires de l'organisation indigène. En effet, renforcer la place de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle dans l'économie revient à continuer à agrandir la frontière agricole dans l'est de la Bolivie. En clair, cela favorisera la déforestation et les incendies alors qu'en 2024, le pays était le deuxième pays au monde avec le plus de forêts primaires au monde, derrière le Brésil, et que les incendies ont ravagé plus de 12 millions d'hectares, l'équivalent de quatre fois la superficie de la Suisse. Des conséquences écologiques vues comme des dommages collatéraux par les candidats. « S'il y a contradiction entre l'environnement et la production, je choisirai la production », a ainsi déclaré Samuel Doria Medina fin juin. Quant à Jorge Quiroga, il est rappelé dans la section environnement de son programme qu'une extension de la frontière agricole sera forcément nécessaire. « Tout le monde veut des solutions à la crise. Les candidats et une grande partie de la population sont prêts à voir une dégradation écologique si cela permet une amélioration économique », analyse Stasiek Czaplicki. L'année dernière, une vingtaine de communautés de l'organisation ont été touchées par les incendies historiques qui ont ravagé le pays. L'une de leurs peurs est que les incendies continuent de s'aggraver si des mesures favorables à l'agrobusiness sont prises. Pour s'y opposer, la Centrale indigène Paikoneka prépare déjà l'après-élection. « Nous sommes tous unis, les peuples des terres basses, pour qu'après le 17 août, nous fassions une manifestation pour exiger que l'on respecte nos territoires indigènes et nos droits », indique María Suárez Macoñó, l'une des dirigeantes de l'organisation. Entre crise économique, mesures d'austérité pour y mettre fin et recul écologique, les prochaines années s'annoncent difficiles pour la population bolivienne. À lire aussiBolivie: des électeurs dénoncent leur inscription à leur insu dans des partis politiques
Le sénateur aux ambitions présidentielles, victime d'une attaque lors d'un meeting électoral en juin, a succombé à ses blessures lundi matin (11 août 2025). La photo de l'homme politique de 39 ans est en Une de tous les journaux du pays. Miguel Uribe Turbay, sénateur et candidat déclaré à la prochaine présidentielle a reçu une balle à la tête le 7 juin 2025, en plein meeting électoral. «C'est l'assassinat du sénateur le mieux élu du pays», titre El Espectador, dans une série d'articles rassemblés dans un carré au fond noir, en forme de deuil. Les réactions pleuvent, en Colombie, où le maire de Bogota, où a eu lieu l'attaque, demande à ce que les commanditaires paient enfin. Mais aussi des États-Unis, qui exprime sa solidarité. Le journal El Tiempo, qui arbore aussi un bandeau de deuil en Une, offre un portrait de Miguel Uribe Turbay, au titre évocateur; «un homme qui a passé sa vie à lutter pour un pays sans violence». Il aura finalement succombé à cette même violence qu'il combattait. Une semaine décisive commence en Bolivie, avant les élections du 17 août. «Le pays se prépare à un changement de gouvernement», titre le quotidien La Razon. Les derniers sondages, publiés dimanche soir (10 août 2025), prévoient en effet une défaite historique pour la gauche, au pouvoir depuis 20 ans, lors du scrutin présidentiel du 17 août, qui sera combiné avec les élections des parlementaires et gouverneurs. Le candidat de gauche terminerait en troisième place avec seulement 9% des suffrages, alors que ses adversaires de la droite et du centre droit pourraient rafler plus de 40% des voix à eux deux, et se disputer la présidence lors d'un second tour. Cette hécatombe de la gauche s'explique par la division du parti présidentiel entre deux factions, bien sûr. Mais au Pérou voisin, le journal El Comercio y voit surtout l'échec de la politique économique d'Evo Molares, basée sur le contrôle des prix et les subventions, et un étouffement des investissements privés. Aujourd'hui, la dette publique atteint 95% du PIB et l'inflation annuelle est de 25%. « L'économie n'est pas une science, mais elle a des règles strictes », conclut El Comercio. En Bolivie, cette possible alternance en réjouit déjà certains «Ceux qui, comme moi, croient au système démocratique sont à la fête», lance, réjoui, un chroniqueur du quotidien bolivien Los Tiempos. Pour cet entrepreneur, «la gauche du parti MAS, qui accaparé le pouvoir pendant presque tout ce siècle, ne croit pas en la démocratie.» Et le chroniqueur d'appeler à des changements radicaux pour renforcer la justice, réduire la corruption et baisser les subventions. Et il se permet une liste de souhaits personnels: mettre fin au service militaire obligatoire, rétablir les relations diplomatiques avec le Chili, partenaire commercial majeur, et enfin, autoriser l'importation de véhicules d'occasion, pour aider les plus pauvres à en acheter. Aux États-Unis, l'opposition démocrate dénonce les nouvelles lois sur les cryptomonnaies La sénatrice Elizabeth Warren résume cette position en une phrase, dimanche sur la chaine MSNBC. «Il nous faut une loi sur les cryptomonnaies, mais pas une loi écrite pas les industriels des cryptomonnaies», dit l'élue démocrate. Sur le site spécialisé Decrypt, un analyste du secteur acquiesce : le marché est encore miné par la corruption et les pratiques illégales, et la nouvelle loi n'a fait que protéger les industriels. Et si le plus grand lobbyiste des cryptomonnaies était le président lui même ? Le média The Intercept révèle cet énorme conflit d'intérêt : «Près de 73% de la richesse de Donald Trump provient de fonds en cryptomonnaies, qu'il a gagnés en un temps record en abusant de ses pouvoirs», dit il en citant une étude de Accountable US. Ce chiffre fluctue aussi rapidement que la valeur de ces monnaies, mais il est certain que, dès son retour au pouvoir, Donald Trump a lancé ses propres cryptomonnaies et milite depuis pour leur inclusion dans le système bancaire américain. Or les investisseurs de ces monnaies sont souvent étrangers et anonymes, ce qui effraie les spécialistes cités par The Intercept, qui considèrent que cette dépendance du président envers les cryptomonnaies est devenu un problème de sécurité nationale Haïti frappé par la suspension du soutien américain aux Nations unies C'est une décision lourde de conséquences. En janvier 2025, Donald Trump a annoncé la suspension du financement de l'aide américaine aux différentes agences des Nations unies, dont l'OCHA, l'agence de coordination de l'aide humanitaire. En Haïti, l'OCHA vient en aide à des milliers de personnes, mais elle est maintenant obligée de réduire ses programmes. Interview d'Ulrika Richardson, coordonnatrice résidente et humanitaire de l'agence OCHA en Haïti, par Alice Froussard Au Brésil, retour sur un Oscar historique Le récent film «Ainda estou aqui», ou «Je suis toujours là», est un long-métrage sur la période de la dictature militaire. Ce film du réalisateur Walter Salles n'a pas seulement passionné les Brésiliens, il a aussi profondément ému un public international – à commencer par l'Académie des Oscars à Hollywood. Retour sur ce moment magique du 7e art brésilien, avec Achim Lippold. Journal de la 1ere Pour la première fois en quinze ans, la campagne sucrière s'est achevée au début du mois d'août en Martinique, au grand regret des agriculteurs et des industriels.
Prêts pour un voyage qui sent le sable chaud et la liberté ? Dans cet épisode de Very Belge Trip, on prend la direction de l'Australie pour vous livrer notre top 3 des plus belles plages du pays-continent !Au programme : sable fin et doré, eaux turquoises à perte de vue, et des couchers de soleil à couper le souffle. On vous emmène dans des spots de surf légendaires, des balades à dos de chameau sur des étendues immenses et, bien sûr, on trinque à la fin de la journée avec une bière fraîche à la main.Alors si vous planifiez un trip dans ce coin-là du monde, ces 3 plages sont à ne pas manquer ! Elles vous garantiront une aventure et des souvenirs que vous ne serez pas prêts d'oublier.Embarquez avec nous pour un épisode qui respire l'évasion, entre découvertes insolites et paysages de rêve. L'Australie comme vous ne l'avez jamais entendue, c'est maintenant !Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
Le président américain a dégoupillé une nouvelle grenade dans le jeu électoral, en voulant exclure les résidents sans-papiers du décompte de la population américaine. Une mesure a priori illégale. «Les personnes qui vivent illégalement dans notre pays ne seront plus comptés dans le recensement», a lâché Donald Trump sur son réseau Truth Social, jeudi soir (7 août 2025). Une déclaration qui a fait l'effet d'une bombe, car, selon la Constitution américaine, ce recensement décennal doit dénombrer tous les résidents, en situation légale ou pas, afin d'allouer correctement les fonds publics locaux. Mais cela n'arrête pas Donald Trump: lors de son premier mandat, il avait déjà signé un décret pour imposer cette réforme, relève le médias en ligne The Hill. Ce dernier avait toutefois été contesté devant la justice et finalement retiré par son successeur, Joe Biden. Cette nouvelle déclaration n'a pas forcément été faite pour des gains électoraux directs : cette réforme réduirait certes le nombre de députés en Californie, qui est démocrate, mais aussi au Texas et en Floride, qui sont des bastions républicains, note Politico. «C'est une stratégie de communication, et elle est ingénieuse», explique un républicain cité par The Hill : l'objectif serait de faire comprendre à la base électorale de Donald Trump où se trouvent les clandestins, et comment la présence de cette population ferait gonfler les chiffres de la population en faveur des démocrates. Tout ceci pour faire mieux accepter les opérations actuelles de redécoupage, au Texas ou en Arizona. Une opération de communication à plusieurs bandes, donc. Apple accusé d'affaiblir la démocratie «Apple pourrait envoyer la démocratie dans les courriers indésirables», alerte une tribune du Washington Post. À partir de septembre, le nouveau système d'exploitation des IPhone permettra en effet d'écarter tous les SMS de numéros inconnus, pour les placer dans un dossier séparé. «Les victimes collatérales de ce système seront les sondeurs d'opinion ou de santé publique», prévient l'auteur, qui est co-fondateur d'une société d'analyses. Aujourd'hui, moins de 1% des sollicitations font l'objet de réponse, et ce chiffre pourrait sombrer. Or «sans mesure d'opinion de qualité, il est difficile de demander des comptes aux élus», prévient le chroniqueur. Ce risque est surestimé, tempère le média spécialisé Fast Company, qui dévoile que ce filtre de SMS indésirables est déjà présent depuis plusieurs années sur les IPhone, mais qu'il change juste de format. Selon Fast Company, dans le nouvel OS 26 « Apple devrait même rendre ces messages indésirables plus visibles ». En Haïti, prise de fonction du nouveau président de la transition Dans son discours d'investiture, le jeudi 7 août, Laurent Saint Cyr est revenu sur la violence des gangs, qui «force les élèves à quitter les écoles et brise les familles». Il dit vouloir rétablir l'autorité de l'État et appelle la communauté internationale à renforcer son soutien à Haïti, rapporte Alterpresse. Une urgence évidente : quelques heures avant son discours, des attaques ont été menées sur la route du siège du gouvernement. Et deux blindés des forces kényanes de sécurité ont été incendiés. Dans son éditorial, Le Nouvelliste est pessimiste quant à cette nouvelle présidence : «il nous faut un Big bang, une révolution, mais nous n'avons qu'une cacophonie», déplore l'éditorialiste. «Face à l'échec de nos dirigeants, il faut maintenant craindre le pire et espérer le moindre mal.» La présidence de transition accusée de corruption. Entretien avec Widlore Mérancourt, rédacteur en chef d'Ayibopost, et co-auteur d'une enquête sur des accusations de corruption, lancées par les Etats-Unis, et visant des membres du Conseil présidentiel de transition. En Argentine, le président contre-attaque Cela fait des semaines que Javier Milei fait face à des manifestations de retraités pour la revalorisation de leur pension. Une révolte compréhensible, reconnait le journal conservateur la Nacion, car, selon un récent sondage, le niveau de pauvreté des retraités est 50% plus élevé qu'il y a huit ans. Mais pour contrer cette contestation, le président descend à son tour dans la rue, où il attaque ses opposants de la famille Kirchner. Javier Milei clame que ce clan ne doit pas revenir au pouvoir, et lance le slogan «Nunca mas», «Plus jamais», inscrit sur sa banderole. Un message controversé, rapporte Pagina 12, qui rappelle que ce «Plus Jamais» a été utilisé depuis 40 ans pour s'opposer au retour de la dictature militaire. «Cette opération brutalise le consensus démocratique et diabolise la force politique qui a milité pour les droits humains», écrit le journal. Une énorme arnaque aux billets d'avion En Argentine, plus de 200 personnes auraient été escroquées par une femme qui vendait des billets pour l'Europe. Si beaucoup d'Argentins ont pu voyager sans problèmes, plusieurs dizaines de personnes se sont retrouvées bloquées en Espagne début juillet 2025. Marine de La Moissonnière a mené l'enquête et parlé à des victimes. Au Chili, reportage sur le trafic de drogue En deux semaines, deux affaires de trafics de drogue ont été révélées, impliquant des militaires. Cela s'est déroulé dans le nord du pays, une région frontalière avec le Pérou, l'Argentine et la Bolivie, qui est considérée comme «la porte d'entrée» du crime organisé international au Chili. Cela a alerté les autorités et choqué la population. À Santiago, reportage de la correspondante de RFI, Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Martinique, Benoît Ferrand, une aide financière «exceptionnelle» a été débloquée pour venir en aide aux entreprises affectées par les émeutes de l'an dernier (2024).
Xavier nous raconte le Congo et ses milles richesses dans ce nouvel épisode du podcast Very Belge Trip. Préparez-vous à une immersion totale dans un pays à la fois mystérieux et fascinant, où la nature et la culture se mêlent de manière extraordinaire.Dans cet épisode, nous commencerons notre voyage par le parc national des Virunga, un véritable joyau de la biodiversité, où nous aurons la chance exceptionnelle de rencontrer les majestueux gorilles de montagne. Ce parc, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, est un sanctuaire pour de nombreuses espèces menacées et offre des paysages à couper le souffle, allant des volcans imposants aux lacs cristallins.Nous poursuivrons notre aventure en admirant le coucher du soleil sur le légendaire fleuve Congo, une voie navigable immense qui traverse le cœur du pays. Ce fleuve mythique nous mènera jusqu'au Mont Nyiragongo, célèbre pour son lac de lave bouillonnant. Les paysages volcaniques de cette région sont à la fois impressionnants et inoubliables, offrant un spectacle naturel époustouflant.Mais notre exploration du Congo ne s'arrête pas là. Xavier nous emmènera également dans la forêt équatoriale, où nous ferons la connaissance des redoutables fourmis magnan, également appelées fourmis dévoreuses de mollets. Ces créatures fascinantes sont un exemple parfait de l'incroyable diversité de la faune congolaise. Nous découvrirons aussi des aspects surprenants de la culture locale, comme la dégustation des vers de palmier, un mets traditionnel que les Congolais apprécient particulièrement le soir.Ce voyage à travers le Congo est bien plus qu'une simple exploration géographique. C'est une plongée au cœur d'un écosystème incroyable, où chaque élément, qu'il soit animal, végétal ou humain, joue un rôle essentiel dans l'équilibre de la nature. Nous découvrirons un pays aux multiples facettes, où la beauté sauvage des paysages rencontre la richesse culturelle et historique de ses habitants."Very Belge Trip" vous invite à vous évader, à ouvrir vos horizons et à voir le monde à travers les yeux d'un passionné comme Xavier. Ne manquez pas cet épisode captivant qui promet de vous transporter loin de chez vous, au cœur d'un Congo authentique et fascinant. Branchez vos écouteurs, et laissez-vous emporter par cette aventure unique !Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
Envie d'un voyage dépaysant sans exploser votre budget ? Very Belge Trip vous emmène à Prague, la « ville aux cent clochers », où Quentin poursuit son périple. Il débute par l'étrange tour de Žižkov, vestige communiste haut de 216 mètres, ornée de bébés rampants signés David Černý. Un symbole de l'audace artistique de la ville.Le Château de Prague, gigantesque avec ses 70 000 m², dévoile une histoire millénaire et des panoramas à couper le souffle. Quentin s'attarde aussi devant la fameuse horloge astronomique, où des figurines se mettent en scène à chaque heure, émerveillant les passants depuis 1410.Côté culture, la ville regorge de musées abordables : du Kafka Museum à la Galerie nationale en passant par le Musée Mucha. Ils plongent dans l'âme pragoise, entre littérature, art nouveau et peinture moderne. Quentin souligne la propreté exemplaire, la sécurité ambiante et la gentillesse des habitants.Tout cela se déguste autour d'une bière fraîche, servie pour moins de 2 €, ou en flânant dans des ruelles pavées chargées d'histoire. Prague, c'est un subtil mélange de charme ancien, d'insolite et de modernité, idéal pour un city-trip malin. À écouter pour préparer votre prochain départ ou simplement rêver un peu.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, au Sénégal, en Irlande, en Grèce, à Oman, A Berlin en Allemagne ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
Juan Gonzalez Jr. fait partie des 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador, depuis la mi-mars, et rapatriés vendredi, à Caracas. Ce peintre et agent d'entretien de 36 ans, en quête d'un meilleur avenir économique aux États-Unis, avait accepté d'être renvoyé au Venezuela. Quand il monte dans l'avion, il est, donc, persuadé qu'il rentre chez lui. Mais l'avion a atterri au Salvador. « C'est alors que le film d'horreur a commencé », raconte Juan Gonzalez Junior au Washington Post. Il se retrouve enfermé au Cecot, « la plus grande prison du monde ». Et l'une des plus dures. Insultes, crânes rasés brutalement, coups dans la poitrine et l'estomac, vols... Les gardiens sont particulièrement violents. Ils « nous traitaient comme si nous étions les criminels les plus dangereux de la planète », poursuit Juan Gonzalez Jr. qui assure n'avoir rien à se reprocher et ne faire partie d'aucun gang. « J'avais l'impression d'être un animal », insiste-t-il. Au cours des quatre mois qu'il a passés là-bas, Juan Gonzalez Jr. n'a jamais pu parler à un avocat. Quand des détenus ont demandé à en voir un, les gardiens leur ont répondu : « Ce mot n'existe pas ici ». Le Vénézuélien n'a eu aucun contact non plus avec sa famille. Il passe ses journées dans une cellule avec 8 à 14 autres personnes et dort sur un banc en métal. Un matelas est installé uniquement le temps de prendre des photos. Tous les matins, il est réveillé à 4 heures, fait sa toilette, puis joue aux échecs avec des restes de haricots rouges qui constituent ses repas. Jamais en quatre mois, on ne lui a dit de quoi il était accusé. « Ils ont joué avec nos nerfs. Ils nous ont torturés mentalement et physiquement », explique encore Juan Gonzalez Jr. au Washington Post. L'homme peine à trouver les mots pour raconter ce qu'il a subi. C'est « indescriptible », selon lui. La jungle du Darien expliquée par la doctorante Marilou Sarrut RFI reçoit aujourd'hui Marilou Sarrut, doctorante en géographie à l'Université Paris Cité, affiliée à l'Institut Convergence Migrations et autrice d'une thèse Traverser la jungle du Darien : « Une frontière naturelle » à l'épreuve des expériences migratoires, pour parler de la situation au Darien qui se situe entre la Colombie et le Panama et par où passent des centaines de candidats à l'immigration. Ce point de jonction entre l'Amérique du Nord et du Sud est impacté par la vaste offensive anti-immigration menée par Donald Trump et on assiste aujourd'hui, à un phénomène de retour avec des migrants qui cherchent désormais à revenir chez eux. Mais d'autres facteurs jouent également, explique Marilou Sarrut, comme les politiques migratoires européennes qui poussent certains Africains, notamment, à tenter de passer par le Darien. Il y a deux ans, on estimait à 500 000 le nombre de migrants qui traversaient la jungle du Darien, l'une des régions les plus hostiles du monde. Si la traversée côté colombien est encadrée par des guides, ces derniers « abandonnent les migrants à la frontière avec le Panama pour ne pas être accusés d'être des passeurs », raconte Marilou Sarrut qui s'est rendue sur place en 2023. À partir de là, le voyage devient extrêmement périlleux : « Les plus sportifs peuvent traverser la partie panaméenne en un jour et demi, mais d'autres mettent parfois une dizaine de jours car ils se perdent en route ». En 2023, jusqu'à 2 500 personnes pouvaient arriver au Panama en une seule journée, ce qui représente une manne économique majeure pour les communautés locales qui se sont organisées pour les « accueillir », surtout face à l'absence des pouvoirs publics, précise la doctorante. Mais ces passages ont aussi un impact écologique et sanitaire importants. Il n'y a pas de traitement des déchets dans la jungle, pas d'eau potable non plus. Or, ce problème n'a jamais été pris en compte par l'État qui n'a, donc, pas prévu de solutions pour remédier à ce drame environnemental, explique Marilou Sarrut. Englué dans l'affaire Epstein, Donald Trump tente de faire diversion Le président américain « intensifie ses attaques contre Barack Obama et Hillary Clinton », relève le New York Times. Interrogé une nouvelle fois, hier, par des journalistes au sujet de l'ancien homme d'affaires, Donald Trump a dénoncé « une chasse aux sorcières », puis « s'est lancé dans une diatribe contre une série classique de rivaux et de médias (...) ses ennemis présumés », décrit le journal. « Une liste qui ne cesse de croître », insiste le New York Times. Barack Obama, Hillary Clinton, Joe Biden, l'ancien directeur du FBI, l'ex-patron du renseignement national... Au cours des six derniers mois, Donald Trump a souvent cherché à se venger de ses ennemis, raconte le New York Times, de bien des manières : retraits ou menaces de le faire, des habilitations de sécurité de Joe Biden notamment, campagnes de dénigrements, enquêtes internes et même licenciements. En Argentine, Javier Milei a de nouveau insulté sa vice-présidente Le président argentin a traité Victoria Villarruel de « bruta traidora » ( « brute, traîtresse ») lors d'un rassemblement, à Cordoba dans le centre de l'Argentine, hier soir. Son ancienne alliée est devenue son ennemie. La rupture est consommée entre les deux depuis que celle qui est aussi la présidente du Sénat n'a pas empêché le Parlement de voter une loi augmentant les retraites, explique La Nacion. Une loi à laquelle le président va mettre son veto. Il l'a annoncé hier. Lors de son discours, il a également insulté la gauche - « tous des voleurs » - et l'opposition en général, ainsi que les médias. Le journal Pagina 12 a d'ailleurs été exclu de ce rassemblement, le « Derecha fest » (le « festival de la droite ») auquel ont participé des figures du mouvement libertarien, comme l'écrivain argentin Agustin Laje, mais aussi un conseiller de Donald Trump et trois pasteurs évangéliques, raconte le quotidien qui explique que « ce secteur est de plus en plus proche du gouvernement ». Ces prédicateurs ont pris la défense de la famille traditionnelle, des femmes au foyer, du christianisme et ont attaqué la gauche qui est « anti-christ », selon l'un d'entre eux. Pour Pagina 12, il y avait sur scène hier soir « une droite qui vocifère avec les yeux sortis des orbites (...) devant un public d'exaltés ». Bolivie : irrégularités sur les listes électorales En Bolivie, l'élection présidentielle aura lieu dans moins d'un mois, le 17 août 2025. La population vérifie, donc, si elle est bien inscrite sur les listes électorales. Mais depuis quelques jours, de nombreux citoyens découvrent avec surprise qu'ils ont aussi été inscrits comme adhérents de tel ou tel parti politique à leur insu. Le reportage pour RFI de Nils Sabin.
La Commission européenne a dévoilé, en mars, son plan européen pour le logement abordable. Et en Europe, c'est en Irlande que se loger revient actuellement le plus cher. Le pays fait face à une énorme crise du logement depuis plusieurs années maintenant. Phénomène plus récent : les offres de logement contre relations sexuelles se multiplient. Des propositions qui visent surtout les jeunes femmes, et en particulier les étudiantes internationales, premières victimes de cette dérive. De notre correspondante à Dublin, À l'été 2022, Darling Duran quitte la Bolivie et s'installe en Irlande, dans le but d'apprendre l'anglais. « J'ai lu une annonce pour louer une chambre individuelle, pour 700 euros. Mais quand j'ai contacté l'homme qui l'avait postée, il m'a dit : ''Oui. Oui, c'est une chambre individuelle, parce que c'est ma chambre. Comme je travaille la nuit, elle sera libre pour toi, je serai juste là de temps en temps''. Alors là, je suis dit : ''Mais qu'est-ce que ça veut dire ?" Moi, j'ai besoin d'un endroit pour moi, un endroit où je me sens en sécurité !'' », raconte-t-elle. Aujourd'hui, Darling en rit, mais à l'époque, elle a été profondément choquée. Car les annonces ne mentionnent jamais, noir sur blanc, ces demandes sexuelles. Mais les intentions deviennent rapidement évidentes dès que des femmes y répondent. D'après elle, les étudiantes internationales sont encore plus vulnérables, puisqu'il est impossible pour elles de passer par des agences immobilières classiques : « Vous ne remplissez pas les critères exigés. Vous n'avez pas de références ou une preuve de revenus stables, des éléments qui montrent que vous êtes un locataire fiable ! » La plupart finissent donc par chercher un logement principalement via des communautés en ligne. « Malheureusement, surtout sur Facebook, certaines personnes essaient d'en profiter. Mais vous prenez ce que vous trouvez, car vous avez peu d'options. On peut se retrouver à vivre dans une chambre avec quatre ou cinq personnes, parfois des hommes et des femmes ensemble. Dans ces conditions, tout peut arriver, continue celle qui, hélas, est bien trop familière de ce genre d'histoires. J'ai une amie, elle vivait chez l'habitant. Mais un jour, son propriétaire était ivre et il a essayé, vous savez, de faire quelque chose avec elle. Et il l'a menacée, en lui disant que si elle ne voulait pas, elle devait quitter la maison. Donc, elle a dû s'enfuir, en pleine nuit ! » « Notre enquête révèle que 5% des étudiantes internationales ont été témoins ou ont reçu directement une proposition de faveurs sexuelles, contre un loyer. Mais il est très difficile de dire combien de personnes exactement reçoivent ce genre de propositions, ce n'est probablement que la partie visible de l'iceberg », déplore Brian Hearne, qui travaille au Conseil irlandais des étudiants internationaux. Une action législative est urgente pour résoudre ce problème, selon cet organisme. D'après le ministre de la Justice, Jim O'Callaghan, le gouvernement envisagerait de faire de ces demandes de faveurs sexuelles en échange d'un toit, une infraction pénale spécifique. À lire aussiEspagne : le logement, enjeu national
Dans cette deuxième partie consacrée à Prague, Very Belge Trip continue de nous faire rêver. Quentin part à la découverte des incontournables de la capitale tchèque, en commençant par la spectaculaire tour de Žižkov. Ce géant de 216 mètres, vestige de l'ère communiste, intrigue autant par son histoire que par les bébés noirs géants de l'artiste David Černý qui la gravissent. Inattendu, mais typique de la créativité pragoise !Cap ensuite sur le Château de Prague, plus grand complexe fortifié au monde. Avec ses 70 000 m², ses cours, ses jardins et ses vues époustouflantes sur la ville, le site impressionne. Impossible de rater l'horloge astronomique du centre historique, qui attire les foules à chaque heure pile quand ses automates s'animent, un spectacle vieux de plus de 600 ans.Quentin pousse aussi les portes des musées : Kafka, Mucha, Galerie nationale... Des lieux riches et abordables, parfaits pour saisir l'âme de cette ville bohème. Il s'étonne de la propreté des rues, de la sécurité même tard le soir, et de la facilité des déplacements grâce à un réseau de tram et métro ultra efficace.Et bien sûr, il savoure chaque instant autour d'une pinte à moins de 2 €. Ce city-trip prouve qu'avec un petit budget, on peut vivre une grande aventure. Prague est une pépite pour les voyageurs en quête d'authenticité, de surprises et de convivialité.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, au Sénégal, en Irlande, en Grèce, à Oman, A Berlin en Allemagne ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
La Commission européenne a dévoilé, en mars, son plan européen pour le logement abordable. Et en Europe, c'est en Irlande que se loger revient actuellement le plus cher. Le pays fait face à une énorme crise du logement depuis plusieurs années maintenant. Phénomène plus récent : les offres de logement contre relations sexuelles se multiplient. Des propositions qui visent surtout les jeunes femmes, et en particulier les étudiantes internationales, premières victimes de cette dérive. De notre correspondante à Dublin, À l'été 2022, Darling Duran quitte la Bolivie et s'installe en Irlande, dans le but d'apprendre l'anglais. « J'ai lu une annonce pour louer une chambre individuelle, pour 700 euros. Mais quand j'ai contacté l'homme qui l'avait postée, il m'a dit : ''Oui. Oui, c'est une chambre individuelle, parce que c'est ma chambre. Comme je travaille la nuit, elle sera libre pour toi, je serai juste là de temps en temps''. Alors là, je suis dit : ''Mais qu'est-ce que ça veut dire ?" Moi, j'ai besoin d'un endroit pour moi, un endroit où je me sens en sécurité !'' », raconte-t-elle. Aujourd'hui, Darling en rit, mais à l'époque, elle a été profondément choquée. Car les annonces ne mentionnent jamais, noir sur blanc, ces demandes sexuelles. Mais les intentions deviennent rapidement évidentes dès que des femmes y répondent. D'après elle, les étudiantes internationales sont encore plus vulnérables, puisqu'il est impossible pour elles de passer par des agences immobilières classiques : « Vous ne remplissez pas les critères exigés. Vous n'avez pas de références ou une preuve de revenus stables, des éléments qui montrent que vous êtes un locataire fiable ! » La plupart finissent donc par chercher un logement principalement via des communautés en ligne. « Malheureusement, surtout sur Facebook, certaines personnes essaient d'en profiter. Mais vous prenez ce que vous trouvez, car vous avez peu d'options. On peut se retrouver à vivre dans une chambre avec quatre ou cinq personnes, parfois des hommes et des femmes ensemble. Dans ces conditions, tout peut arriver, continue celle qui, hélas, est bien trop familière de ce genre d'histoires. J'ai une amie, elle vivait chez l'habitant. Mais un jour, son propriétaire était ivre et il a essayé, vous savez, de faire quelque chose avec elle. Et il l'a menacée, en lui disant que si elle ne voulait pas, elle devait quitter la maison. Donc, elle a dû s'enfuir, en pleine nuit ! » « Notre enquête révèle que 5% des étudiantes internationales ont été témoins ou ont reçu directement une proposition de faveurs sexuelles, contre un loyer. Mais il est très difficile de dire combien de personnes exactement reçoivent ce genre de propositions, ce n'est probablement que la partie visible de l'iceberg », déplore Brian Hearne, qui travaille au Conseil irlandais des étudiants internationaux. Une action législative est urgente pour résoudre ce problème, selon cet organisme. D'après le ministre de la Justice, Jim O'Callaghan, le gouvernement envisagerait de faire de ces demandes de faveurs sexuelles en échange d'un toit, une infraction pénale spécifique. À lire aussiEspagne : le logement, enjeu national
En Bolivie, la presse couvre la réouverture du procès contre les abus sexuels sur mineurs commis au sein de la Compagnie de Jésus. Cette congrégation catholique est mêlée à de nombreuses affaires d'abus sexuels sur mineurs dans le monde, particulièrement sur le continent américain. En Bolivie, le scandale a éclaté en 2023 après la publication d'un rapport sur le journal intime d'Alfonso Pedrajas, dit Père Pica décédé en 2009. Dans ce document, le prêtre jésuite avouait avoir abusé d'au moins 85 mineurs entre 1972 et 2000, la plupart à Cochabamba, où se déroule le procès. Aujourd'hui sur le banc des accusés, deux anciens dirigeants espagnols de l'ordre, Ramón Alaix et Marcos Recolons. Selon l'accusation, durant leur mandat, ils ont choisi de couvrir Alfonso Pedrajas rapporte la Patria. Le journal bolivien précise que Marcos Recolons occupait à cette époque le deuxième poste le plus élevé de la Compagnie de Jésus au niveau mondial. Le procès a été reporté à deux reprises comme le rappelle el Opinion. Les victimes espèrent donc qu'il ne le sera pas une troisième fois. Parmi les dix-huit personnes qui ont porté plainte se trouve Wilder Flores, le porte-parole des victimes a été interviewé par notre collègue Carlos Pizarro : «Certaines victimes se sont déclarées, mais nous sommes sûrs qu'en réalité, il ne s'agit pas de dizaines ni de centaines, mais de milliers de victimes d'abus sexuels perpétrés par des jésuites. Alfredo Pedrajas n'est pas le seul. Nous avons identifié bien d'autres violeurs en série, mais ils ne passent pas devant la justice parce que les victimes ne sont pas là pour les dénoncer». Le journal bolivien El Deber souligne la facette historique du procès. C'est la première fois que ces deux anciens dirigeants jésuites sont jugés sur le sol bolivien. C'est aussi un moment historique après des dizaines d'années d'impunités offertes par les autorités boliviennes à la congrégation jésuite rappelle Wilder Flores : «D'après les expériences passées, les autorités boliviennes témoignent publiquement d'une volonté à collaborer, mais en même temps, ils travaillent en coulisses. Dans le cas du procès en cours, le ministère des Affaires a demandé le réexamen de l'accord avec le Saint-Siège et le gouvernement bolivien, qui établit clairement une voie d'impunité avec l'inviolabilité des archives de l'Église. Ça prive les victimes de la vérité. Nous espérons vraiment que les appels publics à la collaboration et à condamner ces actes se traduisent en fait. C'est lamentable que le gouvernement sortant agisse de cette manière.» En effet, comme le rapporte El Pais, un accord mis en place en début d'année entre l'État bolivien et le Sant-Siège prévoit de protéger l'intégralité des documents de l'Église. Sous cet accord, le journal intime qui a révélé les agissements du père Pedrajas n'aurait, par exemple, jamais été révélé. Haïti : l'école et le football au cœur de la crise Comme tous les jeudis, nous retrouvons Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste quotidien francophone haïtien. Dans son édito, il revient sur la situation de «l'école et du football pris en otage par un pays en chute libre». L'école est une machine à produire l'échec national, dit-il. Beaucoup d'argent est également dépensé dans le football. Pourtant, il est fréquent que des équipes de la Fédération haïtienne de football ne puissent pas participer à des tournois internationaux. Pérou : la découverte d'une ville vieille de 3 500 ans Au Pérou, les archéologues viennent de sortir de terre une ville vieille de plus de 3.500 ans, la cité de Peñico, au nord du pays. Une ville d'échange entre deux vallées fertiles, et point de rencontre entre l'océan Pacifique, les Andes et l'Amazonie. C'est une découverte majeure pour le Pérou qui héberge donc, la plus ancienne des civilisations connues jusqu'ici sur le continent. Reportage sur place de Martin Chabal. Porto Rico : concerts de Bad Bunny, une opportunité économique pour l'île À Porto Rico, le chanteur de reggaeton Bad Bunny enflamme la scène du Coliseo pour une résidence de 30 concerts. Une actualité culturelle qui a une haute valeur économique, voire politique. Le chanteur portoricain a déclaré son amour à son île natale, ce week-end, avec le début 30 concerts dans la plus grande salle de spectacle de l'île. Le nom de cette résidence artistique veut tout dire : «No me quiero ir de aqui», «Je ne veux pas partir d'ici». Selon le journal El Vocero, c'est une opportunité historique qui pourrait rapporter 377 millions d'euros à l'île avec la création de 3 600 emplois et l'arrivée de 600 00 visiteurs durant les onze semaines de résidence. Porto Rico souffre d'une importante crise économique. L'île caribéenne étant un «État libre associé» des États-Unis, elle pourrait être directement affectée par les projets de coupes budgétaires du président américain, Donald Trump. Le premier week-end a dépassé les attentes d'après el Nuevo Dia, avec près de 50 000 participants aux trois premiers concerts, un record sur l'île. En septembre, Bad Bunny enchaînera avec une tournée mondiale dont les grands absents sont les États-Unis, souligne el Diario AS qui y voit une prise de position politique. Le chanteur qui habite aux États-Unis s'est affiché publiquement en détracteur du président Donald Trump et de sa politique anti-immigration.
Le projet « Alianza Paraguay » a été révélé aujourd'hui par Forbidden Stories, l'ONG Organized Crime and Corruption Reporting Project et 10 médias d'Amérique latine et d'Europe. Trois enquêtes parties de la mort d'un journaliste Leo Veras, qui révèlent l'imbrication du crime organisé avec les pôles de pouvoir du pays. => Forbidden Stories. Le projet « Alianza Paraguay » nous emmène au Paraguay et plus précisément dans la ville de Pedro Juan Caballero à la frontière avec le Brésil. Un point stratégique au cœur de l'Amérique du Sud, point-clé des circuits de trafics illégaux d'armes, de cigarettes et de drogue et lieu de danger pour les journalistes dans un pays où l'impunité et la corruption font loi. C'est dans cette ville que collaboraient deux journalistes, le Paraguayen Candido Figueredo et le Brésilien Lourenço « Leo » Veras. Après avoir travaillé pendant des années de l'autre côté de la frontière sur le crime organisé et les réseaux de trafiquants de la région, Leo Veras était venu poursuivre ses recherches à Pedro Juan Caballero. Il y a finalement été tué le 12 février 2020 de douze balles dans le corps. Son collaborateur a été obligé de quitter le pays. « Ils ont offert des milliers de dollars à qui rapporterait ma tête », témoigne Candido Figueredo pour le projet « Alianza Paraguay ». Mais qui sont- « ils »? Qui sont ceux qui ont tué Leo Veras ? Qui sont ceux qui font la loi à Pedro Juan Caballero, et plus largement au Paraguay ? « Il n'y a jamais eu ni justice ni d'enquête », affirme Cinthia Gonzalez, la veuve de Leo Veras pour « Alianza Paraguay ». Poursuivre l'enquête de Leo Veras C'est donc là que le consortium Forbidden Stories entre en scène. Son objectif est de finir les enquêtes de journalistes réduits au silence. De nombreux médias latino-américains et européens ont participé au projet « Alianza Paraguay ». « C'est un sujet qui touche à beaucoup de pays », explique Mariana Abreu, l'une des journalistes qui a mené l'enquête pour Forbidden Stories. Les conséquences sont particulièrement ressenties dans les pays d'Amérique latine où des membres du crime organisé agissent dans le cadre du trafic d'armes. Il y a beaucoup d'armes qui partent d'Europe, des États-Unis. Elles sont importées au Paraguay puis trafiquées dans des pays d'Amérique du Sud, au Brésil principalement, mais en Bolivie aussi, en Argentine… Ces armes sont utilisées par le crime organisé dans des opérations de trafic de drogue, d'armes ou dans des assassinats. In fine, ce sont les civils et parfois les journalistes qui en font les frais. » Le résultat de ce travail mené depuis un an et demi est donc publié aujourd'hui par Forbidden Stories et d'autres médias collaborateurs tels que la Nacion en Argentine, Révista Piaui au Brésil ou encore La Diaria en Uruguay et IrpiMedia en Italie. Un système criminel tentaculaire L'enquête est segmentée en trois chapitres, l'un est donc le prolongement du travail de Leo Veras et Candido Figueredo, l'autre est l'enquête menée sur la mort de Leo Veras et enfin le dernier tourne autour de la mort d'un député et homme d'affaires paraguayen corrompu. « Leo Veras est le lien entre toutes nos enquêtes, développe Mariana Abreu. Il y a d'abord le sujet sur lequel il enquêtait, le trafic d'armes à la frontière, d'autre part rien n'a véritablement été fait par la justice au Paraguay pour retrouver, incarcérer et juger les hommes qui l'ont tué. Aujourd'hui ils sont tous en liberté. Il y en a même qui ont pris la fuite après avoir été libérés. Enfin le troisième volet porte sur un grand personnage politique du Paraguay qui a été tué en fin d'année dernière. Eulalio « Lalo » Gomes Batista avait beaucoup de liens et avec le pouvoir au Paraguay, et avec les gangs de crimes organisés à la frontière. Il a notamment influencé des juges au Paraguay pour que l'assassin de Leo Veras puisse être libéré. » Derrière le meurtre de ce journaliste, l'un des plus gros groupes criminels d'Amérique Latine Primeiro Comando do Capital. Venu du Brésil, le PCC est très installé dans la région frontalière et possède de nombreuses alliances avec des figures paraguayennes dans la justice comme dans la politique. Au total, 19 journalistes ont été tués au Paraguay en un peu plus de 30 ans, dont sept à Pedro Juan Caballero. Deux autres journalistes ont été tués au Brésil de l'autre côté de la frontière. Après avoir lutté pour mener l'enquête pendant un an et demi, l'objectif d'« Alianza Paraguay » est d'être lu à travers le monde. Car « le Paraguay est actuellement dans un angle mort médiatique, souligne Mariana Abreu. Le pays est coincé entre de grandes puissances d'Amérique latine auxquels l'actualité internationale s'intéresse. Cet angle mort a aussi permis que cette impunité se développe et que tous ces meurtres de journalistes restent impunis. » Haïti- Gonaïves dans l'enfer du Black-out La ville des Gonaïves, chef-lieu du département de l'Artibonite est privée de courant depuis 5 ans déjà. Pas d'électricité malgré la présence dans la ville d'une centrale électrique, cadeau de l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez. Depuis 2020, il n'y a pas de carburant pour faire tourner la centrale. Ronel Paul a joint les habitants qui se débrouillent comme ils peuvent face au silence des autorités. Salvador – la répression contre les ONG La situation des droits de l'homme est de plus en plus critique au Salvador, nouvelle illustration il y a quelques jours, avec l'arrestation d'un avocat connu pour son opposition au président Nayib Bukele. Les interpellations sont de plus en plus nombreuses. Le pouvoir étouffe les voix dissidentes et a même fait voter une loi désignant les ONG comme agents étrangers. On en parle avec Achim Lippold.
Le président américain a déployé 2 000 soldats de la Garde nationale à Los Angeles en réponse aux manifestations contre sa politique migratoire. Des affrontements ont eu lieu en Californie ce week-end entre les forces de l'ordre et les manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive de migrants de Donald Trump. Après avoir déployé 2 000 effectifs de la Garde nationale à Los Angeles, le président américain a promis « un retour à l'ordre » et ajouté qu'il n'excluait pas d'envoyer des troupes ailleurs aux États-Unis si besoin. Le Los Angeles Times souligne que c'est la première fois depuis 1965 qu'un président américain déploie la Garde nationale dans un État contre l'avis de son gouverneur. Alors que le Washington Post s'interroge sur la légalité de cette mesure, le New York Times estime dans son éditorial que « le déploiement de la Garde nationale est justement en train de créer le chaos qu'elle était censée prévenir ».À lire aussiÉtats-Unis : les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationaleLe Mexique, de pays de transit à terre d'accueil pour les HaïtiensDepuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière aux migrants au Mexique, les Haïtiens arrivés dans l'espoir de rejoindre un jour les États-Unis ont été contraints de changer leurs ambitions. De pays de transit, le Mexique se transforme en pays d'accueil pour la communauté haïtienne, qui doit surmonter les barrières linguistiques et culturelles pour tenter de se sentir chez soi sur le sol mexicain. Reportage de Marine Lebègue.La Colombie toujours sous le choc après la tentative d'assassinat contre Miguel UribeDeux jours après avoir reçu deux balles dans la tête, le sénateur conservateur et candidat à l'élection présidentielle était toujours dans un état critique ce lundi 9 juin. « La violence politique en Colombie et les discours de haine contre l'opposition ne sont pas pris au sérieux », estime Gustavo Niño Furnieles, ex-vice-ministre de la Défense et membre de l'équipe de Miguel Uribe. Pour le journal El Colombiano, cette attaque est un « coup de grâce » porté à « l'espoir que les temps obscurs de la violence politique appartenaient au passé ».À lire aussiAttaque contre Miguel Uribe en Colombie: «Voter avec peur crée une situation encore plus délétère»La campagne pour l'élection présidentielle lancée en BolivieLe tribunal électoral a publié, vendredi 6 juin, la liste officielle des candidats : neuf hommes et une femme vont participer à l'élection. L'ex-président Evo Morales est le grand absent du scrutin. Malgré les manifestations et les blocages organisés par ses partisans, le tribunal a refusé d'enregistrer la candidature de Morales, qui a déjà atteint la limite de deux mandats présidentiels prévue par la constitution. Notre correspondant Nils Sabin nous explique les enjeux de l'élection présidentielle la plus incertaine de ces dernières en Bolivie.Journal la 1èreLe Comité martiniquais du tourisme s'est doté d'un nouveau logo.
durée : 00:48:47 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Élue en mai 2023 porte-parole de la Confédération paysanne, Laurence Marandola a laissé place à un trinôme en mai 2025 pour porter la voix du syndicat. Avant de s'installer en Ariège, comme éleveuse de lamas, Laurence Marandola a vécu en Bolivie, un passage structurant de son parcours. - réalisé par : Jérôme BOULET
49 Afrikaners, ces Sud-Africains blancs descendants de colons néerlandais, sont attendus ce lundi (12 mai 2025), aux États-Unis. Hier, ils ont pris place à bord d'un vol charter affrété par les États-Unis, nous apprend le New York Times qui les a suivis à l'aéroport hier, à Johannesburg. Ces Afrikaners, descendant pour la plupart de colons néerlandais, fuient, disent-ils, les persécutions, les discriminations dont ils sont victimes dans leur pays natal. Ils affirment ainsi «avoir été la cible de violence» ou «s'être vus refuser des emplois» en raison de la couleur de leur peau. Au cœur du problème, en réalité, se trouve la question des terres. Comme l'explique le New York Times, les terres agricoles des Sud-Africains blancs qui ne représentent que 7% de la population, couvrent plus de la moitié du pays. Depuis peu, une loi autorise les autorités à exproprier sans dédommager les propriétaires. Pas sûr que cela soit juridiquement faisable, souligne le quotidien. Mais cela inquiète beaucoup d'Afrikaners. En mars, les États-Unis affirmaient avoir reçu 8.000 demandes d'asile. Les Afrikaners qui arriveront ce lundi, auront en effet le statut de réfugiés. Donald Trump «a suspendu la quasi-totalité des admissions de réfugiés fuyant la famine et la guerre, en provenance de pays comme le Soudan ou la République démocratique du Congo. Mais il a créé une voix d'entrée accélérée pour les Afrikaners, une minorité ethnique blanche à l'origine du régime brutal d'apartheid en Afrique du Sud.»Une initiative de l'administration Trump qui suscite des critiques de la part d'associations qui viennent en aide aux migrants, mais aussi du gouvernement sud-africain qui y voit, comme le rapporte le New York Times, une «tentative politique visant à discréditer le pays». Les États-Unis, de leur côté, reprochent au pays dont est originaire Elon Musk, «ses relations étroites avec l'Iran et sa position ferme contre Israël.» Donald Trump n'aurait pas digéré la plainte pour génocide déposée devant la Cour internationale de justice au sujet de la guerre à Gaza. Plus de la moitié de la population haïtienne souffre de la faimEn Haïti, la presse fait état de nouvelles violences qui ont empêché la tenue d'un référendum constitutionnel annoncé pour hier. Les gangs ont de nouveau attaqué Furcy et Kenscoff et ont été repoussés par la police, nous apprend Alterpresse. Déjà, la semaine dernière, la police avait réussi à reprendre le contrôle du sous-commissariat de Furcy. Cette fois-ci, «plusieurs membres de la population, qui avaient été kidnappés par les groupes armés, ont été libérés», rapporte l'agence de presse. Depuis plusieurs semaines, les gangs «cherchent à étendre leur contrôle dans les hauteurs de la capitale» et à s'emparer de ces zones semi-rurales, ce qui soulève «des inquiétudes sur la sécurité alimentaire», souligne Alterpresse. La commune de Kenscoff, notamment, est «une importante zone de production agricole pour la capitale». Or, la faim est un problème majeur en Haïti. Désormais, près de 6 millions de personnes se trouvent en insécurité alimentaire aigüe, comme l'explique Martine Villeneuve, directrice de l'ONG Action contre la faim en Haïti, à Achim Lippold. Le Pérou, confronté à une vague de violencesNotre dossier du jour nous emmène au Pérou, pays confronté à une insécurité et une criminalité grandissantes. Les chiffres augmentent de manière exponentielle : on déplore 700 homicides depuis le début de l'année. Dans la capitale, Lima, les assassinats et les extorsions sont quotidiens. Reportage de Martin Chabal. Venezuela : inquiétudes autour du sort d'un membre de l'ONG ProveaLes proches de l'avocat Eduardo Torres, membre de l'équipe juridique de l'organisation de défense des droits humains Provea, sont sans nouvelles de lui depuis vendredi. Il était «régulièrement ciblé par des menaces et des actes de harcèlement de la part de représentant·es des forces de sécurité de l'État vénézuélien», écrit la Fédération internationale pour les droits humains dans un communiqué. La FIDH dénonce une possible disparition forcée. Andronico Rodriguez, favori de la présidentielle bolivienneLa campagne en vue de la présidentielle du 17 août débute en Bolivie. À gauche, il y a déjà trois candidats : l'actuel président Luis Arce, l'ancien chef de l'État Evo Morales et, donc, Andronico Rodriguez, 36 ans, «l'élève d'Evo Morales», comme le qualifie le quotidien argentin Infobae qui lui consacre un long portrait. Né dans la province de Cochabamba, dans une famille de paysans, Andronico Rodriguez réalise très jeune que pour s'en sortir, il faut faire des études. Il obtiendra un diplôme de sciences politiques à l'Université de Cochabamba. Enfant, il accompagne ses parents à des réunions syndicales. Une fois étudiant, il prend peu à peu des responsabilités au sein des fédérations de producteurs de coca et à 28 ans, il finit par devenir le bras droit d'Evo Morales. Les différentes périodes de turbulences que traverse le MAS, le Mouvement vers le socialisme, lui permettent de se faire connaître, raconte encore Infobae. Élu sénateur en 2020, il prend en même temps la tête de la chambre haute où il se distingue par son sens du compromis.Pour beaucoup, Andronico Rodriguez est le successeur naturel d'Evo Morales, mais lui a choisi de s'émanciper, de prendre ses distances. Aujourd'hui, il pourrait profiter du vide créé par «la guerre intestine que se livrent» Evo Morales et Luis Arce, analyse Infobae. Au sein du bloc cocalero, sa jeunesse séduit. Pour la première fois au sein du mouvement, les syndicats critiquent publiquement l'absence de renouvellement de leurs dirigeants, tout particulièrement d'Evo Morales qui est à leur tête depuis près de 30 ans. L'ex-président pourrait devoir négocier avec son ancien dauphin s'il veut survivre politiquement, estime le quotidien argentin. Journal de la 1èreAu lendemain d'un nouveau drame en Martinique, le préfet Étienne Desplanques était l'invité du journal radio de La 1ère ce lundi matin. Il a réagi à l'exécution en plein jour de trois jeunes hommes dans une rue de Fort-de-France.
Le télescope chilien, doté d'un miroir de 39 mètres de diamètre, a pour objectif de révolutionner l'exploration, mais un complexe industriel risque d'être construit à proximité, affectant les conditions d'exploration. Dans le nord du Chili, au cœur du désert d'Atacama, le chantier du Extremely Large Telescope a débuté depuis six ans et devrait être achevé d'ici 2028. Avec ce nouveau joujou XXL, les astronomes espèrent en apprendre davantage sur les mystères les plus complexes de l'astronomie moderne, comme les trous noirs, les premières galaxies ou encore la matière noire. Mais déjà, les scientifiques s'inquiètent : un projet de méga complexe industriel pourrait voir le jour à proximité et troubler les conditions d'observations en créant de la pollution lumineuse. Naïla Derroisné, notre correspondante au Chili, a pu se rendre sur place. À la Une du Nouvelliste, en Haiti : les habitants de Petite-Rivière, en Artibonite, victimes à nouveau d'attaques des gangsLes habitants de Petite-Rivière ont été réveillés par des rafales, mercredi. L'Artibonite est encore visée par les attaques de gangs. Le bilan n'est pas encore connu, mais « il y a de nombreuses victimes civiles et parmi les forces de l'ordre », assure Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interviewé en direct dans notre émission. « En ligne, des vidéos montrent les chefs de gangs qui pavoisent », dit Frantz Duval. Pour fuir les attaques, les habitants ont pris le chemin du fleuve, mais « beaucoup ont péri noyé, car il n'y avait pas assez de bateaux », indique Frantz Duval.Le journaliste haïtien, au micro d'Anne Cantener, est aussi revenu sur les conditions matérielles « très très très confortables » du Conseil présidentiel de transition.Le Nouvelliste fête ses 127 ans ce jeudi 1er mai. « Nous avons de moins en moins d'annonceurs et, entre 2024 et aujourd'hui, nous avons tout perdu, comme beaucoup d'institutions en Haïti », déplore Frantz Duval, rédacteur en chef.USA : Kamala Harris sort du silenceFace aux attaques de Donald Trump contre les immigrés, les universités, les juges, les scientifiques... beaucoup ont reproché aux démocrates de rester trop silencieux. L'ancienne candidate et ancienne vice-présidente Kamala Harris a donc pris la parole hier, lors d'un discours à San Francisco.Dans ce discours, elle a « fustigé » Donald Trump, écrit le Los Angeles Times. « Au lieu d'une administration qui travaille à faire avancer les idéaux les plus ambitieux de l'Amérique, nous assistons à un total abandon de ces idéaux », a notamment déclaré Kamala Harris. Pour la démocrate, le pays est entré dans « une crise constitutionnelle » et « les contre-pouvoirs s'effritent », rapporte le journal californien. Mais Kamala Harris garde espoir : « Ce que l'on observe aussi, ce sont des Américains qui donnent de la voix et montrent leur courage », a-t-elle clamé.Néanmoins, ce discours n'a pas convaincu la presse américaine. Un discours « mordant », mais trop conventionnel, tacle Politico. D'après le média en ligne, Kamala Harris n'a donné que « peu de nouveaux détails » sur sa vision du parti démocrate et du pays, « et encore moins d'indices sur la suite de sa carrière ». Politico croit tout de même savoir que Kamala Harris réfléchit à se présenter au poste de gouverneur de Californie l'an prochain ou à nouveau à la présidence en 2028, après sa cuisante défaite. De son côté, le Los Angeles Times souligne l'ambiance dans le public hier, un accueil « tel une rock star » et le journal de s'interroger : « Comment Kamala Harris parviendra-t-elle à convertir cette bonne volonté pour la suite ? »Le Canada, terre de refuge pour les AméricainsLes plus fragiles ou les plus directement visés par l'administration Trump décident de quitter leur pays. Le Canada voisin est donc devenu un possible refuge. Comme l'a constaté notre envoyée spéciale à Toronto, Marine de la Moissonnière.À lire aussiLe Canada, nouveau refuge pour les Américains inquiets depuis le retour de Donald Trump à la Maison BlancheUn 1er-Mai sous le signe des manifestations en Colombie et au SalvadorEn Colombie, le président de gauche Gustavo Petro avait appelé mercredi à voir « des millions » de Colombiens dans la rue pour ce 1er-Mai. Le chef d'État colombien soumet ce jour au Sénat les 12 questions de sa consultation populaire sur le travail. Exemple de question listé par le journal El Tiempo : « Êtes-vous d'accord pour que le travail le dimanche et les jours fériés soient payé double ? » Le Sénat aura ensuite un mois pour autoriser ou non ce référendum. El Tiempo anticipe donc des semaines de « mouvements et de calculs politiques » car ni l'opposition ni le gouvernement n'ont une majorité au Congrès.Au Salvador, de nombreux syndicats et partis ont appelé à manifester contre le président Bukele. « Ces deux derniers mois, la classe ouvrière a été frappée de plein fouet », dit le mouvement pour la défense de la classe ouvrière au journal El Salvador. Les manifestants protestent contre le licenciement de plus de 20 000 travailleurs du secteur public, le déplacement forcé d'habitants des zones rurales pour des projets immobiliers, les obstacles à la liberté de se syndiquer, mais aussi des salaires trop bas et, enfin, un système d'éducation et de santé publique à la traine.Bolivie : nouvel épisode du feuilleton judiciaire autour de l'ancien président Evo MoralesLe journal bolivien Los Tiempos donne donc la parole à l'avocat d'Evo Morales. D'après lui, « la justice est en train d'être rendue ». Mais, nous dit La Razon, le Tribunal suprême de justice s'indigne de cette décision qui permet, dit-il, « aux citoyens poursuivis pour pédophilie de se moquer de la justice. Nous devons protéger nos enfants ». Et le média Infobae nous apprend que le Conseil de la magistrature bolivien a lancé une enquête disciplinaire contre la juge à l'origine de cette décision. Une juge, souligne La Razon, proche d'Evo Morales. Cette juge a demandé à poursuivre l'enquête, mais dans le département de Cochabamba, le fief d'Evo Morales.La Razon rappelle qu'il y vit dans une maison barricadée, protégée par ses soutiens, pour empêcher son arrestation. Et d'après InfoBae, Evo Morales, pourtant inéligible, compte déposer une candidature présidentielle dans deux semaines à La Paz.
Quand on pense à la vie à la Préhistoire, on imagine souvent une existence brutale, courte, marquée par la chasse, les maladies et les dangers constants. Mais quelle était réellement l'espérance de vie des hommes préhistoriques ? Spoiler : c'est plus nuancé qu'on le croit.Selon une étude publiée en 2007 dans Proceedings of the National Academy of Sciences par Rachel Caspari et Sang-Hee Lee, les populations humaines ont connu une augmentation progressive de la longévité à partir du Paléolithique supérieur, il y a environ 30.000 ans. Les chercheurs ont analysé des crânes fossiles et ont constaté qu'au fil du temps, le nombre d'adultes âgés augmentait dans les populations humaines, signe d'une meilleure survie à l'âge adulte.Mais avant d'aller plus loin, précisons un point important : l'espérance de vie à la naissance est une moyenne, très influencée par la mortalité infantile. Chez les Homo sapiens du Paléolithique, elle était estimée entre 25 et 35 ans. Cela ne signifie pas que tous mouraient à 30 ans ! Cela veut plutôt dire qu'un grand nombre d'enfants mouraient avant 5 ans. Ceux qui atteignaient l'âge adulte pouvaient vivre jusque 50 ou même 60 ans, comme l'indiquent plusieurs restes squelettiques.Des travaux publiés en 2011 dans Nature par le paléoanthropologue Erik Trinkaus ont montré, en étudiant les fossiles de Néandertaliens et d'Homo sapiens, que la proportion d'individus âgés était assez comparable dans certaines régions au Paléolithique. Cela suggère que la survie à un âge avancé n'était pas aussi rare qu'on le croyait.Autre point crucial : le mode de vie. Les chasseurs-cueilleurs vivaient dans des groupes mobiles, exposés aux blessures, aux infections, mais aussi à des régimes alimentaires variés. Ce mode de vie, bien que difficile, pouvait parfois être plus sain que celui des premières sociétés agricoles, où la sédentarité, la promiscuité et la dépendance à une seule source alimentaire entraînaient malnutrition et maladies.Aujourd'hui encore, certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs comme les Hadza en Tanzanie ou les Tsimané en Bolivie montrent que, malgré l'absence de médecine moderne, des individus peuvent atteindre 60 ou 70 ans si l'enfance est bien passée.En résumé, l'homme préhistorique n'était pas condamné à mourir jeune. La forte mortalité infantile tirait l'espérance de vie vers le bas, mais ceux qui passaient les premières années pouvaient vivre étonnamment longtemps. Alors non, nos ancêtres n'étaient pas tous des vieillards à 30 ans… bien au contraire ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En l'espace de deux semaines, les services frontaliers canadiens ont enregistré plus de 2 000 demandes d'asile. Ils fuient les États-Unis, hantés par la peur d'être renvoyés dans leur pays d'origine : pour devancer l'administration Trump, qui menace de révoquer leur statut de résident temporaire sur le sol américain, de plus en plus d'Haïtiens prennent la route du Canada. Car même si la décision des autorités américaines a été suspendue par la justice, la crainte d'un retour forcé suffit à les pousser à franchir la frontière. Reportage de notre correspondante, Nafi Alibert.L'œil de Frantz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe patron du plus ancien quotidien de Port-au-Prince revient cette semaine sur les violences qui ont coûté la vie à cinq membres d'un groupe d'autodéfense dans le quartier de Pacot. Les gangs ont aussi accentué la pression depuis quelques semaines sur la commune de Mirebalais, et le niveau de violence est tel que l'hôpital universitaire ferme ses portes jusqu'à nouvel ordre. Fermeture déplorée par le Premier ministre haïtien, ainsi que celle de l'Hôtel Marriott, forcé de fermer ses portes lui aussi à cause de l'insécurité.Tous les articles du Nouvelliste disponibles à cette adresse : lenouvelliste.com Les coulisses glaçantes de la production de café au BrésilLe Brésil produit près de 40% du café mondial, mais dans quelles conditions ? C'est ce qu'El Pais et le Guardian nous racontent, et c'est effrayant. Selon les données de l'Inspection du travail brésilienne, entre 1996 et 2003, 3 700 personnes ont été victimes de « pratiques assimilables à de l'esclavage » dans les plantations de café : journées de travail de douze heures sans repos hebdomadaire, ouvriers forcés d'acheter leurs propres outils pour travailler, logements insalubres, mauvais traitements...Si ces pratiques ressortent aujourd'hui, c'est que des employés brésiliens de la filière café ont assigné Starbucks en justice aux États-Unis cette semaine. La chaîne américaine est désignée complice par les parties civiles de ces traitements dégradants, car elle s'est fournie pendant des années auprès de ces fermes. Les victimes estiment que l'entreprise a fermé les yeux alors que des alertes ont régulièrement été émises, y compris par les services sociaux au Brésil. Elles demandent un procès et des dommages et intérêts pour travail forcé, traite d'êtres humains, enrichissement sans cause et négligence. L'ONG International Rights Advocates qui soutient la procédure, lâche cette charge au vitriol : « Starbucks fait payer 6 dollars la tasse de café, alors qu'il a été récolté de force, y compris par des enfants. Tout cela dépasse la qualification d'acte criminel. C'est moralement répugnant ». Pourquoi le pape François n'a-t-il jamais remis les pieds sur sa terre natale argentine ? François, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, archevêque de Buenos Aires lorsqu'il est devenu pape, n'y est jamais retourné durant ses douze années de papauté. Il a bien visité quatre des pays qui entourent l'Argentine (Brésil, Chili, Paraguay, Bolivie) mais n'est jamais revenu à la maison. Ses admirateurs cités par la BBC y voient un dévouement total à l'Église dans son ensemble, un signe qui n'était pas seulement attaché à son peuple et à son pays. Ça ne l'empêchait pas pour autant de rester connecté à l'actualité locale : dans ses échanges avec ses proches restés au pays, François suivait le foot argentin de très près, le tango aussi, et se montrait très attaché à sa culture. Alors pourquoi pas ? « J'aimerais aller en Argentine, disait-il encore l'an dernier. Mais il y a encore des choses à régler ». Manière papale de dire qu'une visite dans son pays d'origine aurait été un peu trop politique, vu l'extrême polarisation qui régit la sphère publique. Le pape François s'était d'ailleurs écharpé publiquement avec Javier Milei, qui l'avait vilipendé pour sa défense des plus pauvres. Mais au-delà de la majorité actuelle, François ne voulait pas, selon ses biographes, que tel ou tel président argentin se vante d'avoir fait revenir le pape chez lui. Compréhensible, mais regrettable pour bien des fidèles rencontrés en Argentine par le New York Times. « S'il était revenu, sourit l'entre eux, le pape a lui tout seul aurait fait l'effet d'une Coupe du monde de football ». L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLes croisières ont le vent en poupe en Martinique.
Quand on pense à la vie à la Préhistoire, on imagine souvent une existence brutale, courte, marquée par la chasse, les maladies et les dangers constants. Mais quelle était réellement l'espérance de vie des hommes préhistoriques ? Spoiler : c'est plus nuancé qu'on le croit.Selon une étude publiée en 2007 dans Proceedings of the National Academy of Sciences par Rachel Caspari et Sang-Hee Lee, les populations humaines ont connu une augmentation progressive de la longévité à partir du Paléolithique supérieur, il y a environ 30.000 ans. Les chercheurs ont analysé des crânes fossiles et ont constaté qu'au fil du temps, le nombre d'adultes âgés augmentait dans les populations humaines, signe d'une meilleure survie à l'âge adulte.Mais avant d'aller plus loin, précisons un point important : l'espérance de vie à la naissance est une moyenne, très influencée par la mortalité infantile. Chez les Homo sapiens du Paléolithique, elle était estimée entre 25 et 35 ans. Cela ne signifie pas que tous mouraient à 30 ans ! Cela veut plutôt dire qu'un grand nombre d'enfants mouraient avant 5 ans. Ceux qui atteignaient l'âge adulte pouvaient vivre jusque 50 ou même 60 ans, comme l'indiquent plusieurs restes squelettiques.Des travaux publiés en 2011 dans Nature par le paléoanthropologue Erik Trinkaus ont montré, en étudiant les fossiles de Néandertaliens et d'Homo sapiens, que la proportion d'individus âgés était assez comparable dans certaines régions au Paléolithique. Cela suggère que la survie à un âge avancé n'était pas aussi rare qu'on le croyait.Autre point crucial : le mode de vie. Les chasseurs-cueilleurs vivaient dans des groupes mobiles, exposés aux blessures, aux infections, mais aussi à des régimes alimentaires variés. Ce mode de vie, bien que difficile, pouvait parfois être plus sain que celui des premières sociétés agricoles, où la sédentarité, la promiscuité et la dépendance à une seule source alimentaire entraînaient malnutrition et maladies.Aujourd'hui encore, certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs comme les Hadza en Tanzanie ou les Tsimané en Bolivie montrent que, malgré l'absence de médecine moderne, des individus peuvent atteindre 60 ou 70 ans si l'enfance est bien passée.En résumé, l'homme préhistorique n'était pas condamné à mourir jeune. La forte mortalité infantile tirait l'espérance de vie vers le bas, mais ceux qui passaient les premières années pouvaient vivre étonnamment longtemps. Alors non, nos ancêtres n'étaient pas tous des vieillards à 30 ans… bien au contraire ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:59 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des tonnes d'ordures s'accumulent depuis une dizaine de jours dans les rues de Cochabamba, quatrième ville de Bolivie, en raison du blocage de la principale décharge par des riverains qui souhaite sa fermeture depuis des années.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement au changement climatique et à ses conséquences. En première partie, direction le Tchad, à Farchana, où les populations souffrent de ce que le changement climatique leur inflige. Avec la déforestation et la raréfaction de l'eau. En deuxième partie, direction la Bolivie, avec les incendies de forêts de plus en plus fréquents et dévastateurs. Tchad : Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire Aujourd'hui, Grand reportage vous emmène tout à l'est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d'à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l'eau se fait de plus en plus rare.À cette crise climatique, s'ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d'autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? Un Grand reportage d'Igor Strauss qui s'entretient avec Jacques Allix. Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. Un Grand reportage de Nils Sabin qui s'entretient avec Jacques Allix.
Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. De notre correspondant en Bolivie,«Ici, on parle de la saison de feux de la même manière que l'on parle de l'hiver ou de l'été. Ça arrive chaque année, de manière toujours plus forte et violente». Au parc Ambue Ari, dans l'est de la Bolivie, les membres du staff se sont habitués à lutter tous les ans contre les incendies. Dans ce sanctuaire, on récupère et soigne des animaux sauvages issus du braconnage, des incendies ou encore de la déforestation. En période d'incendies, de juillet à octobre, de nombreux animaux brûlés ou déshydratés sont amenés à la clinique vétérinaire du parc par la population.Paresseux, singes, tortues ou encore oiseaux y sont soignés avant d'être relâchés dans le sanctuaire. En 2024, le parc a même récupéré une jaguar de 6 mois : «normalement, nous n'acceptons pas de félins car nos espaces d'accueil sont saturés, explique Ivan Marquez, biologiste, mais dans ce cas-ci, elle est jeune et nous pensons pouvoir lui apprendre à chasser seule pour pouvoir la libérer». Il s'agira du premier jaguar relâché de l'histoire de la Bolivie. Du fait des incendies, beaucoup d'animaux sauvages se réfugient d'eux mêmes dans le parc. «L'écosystème du parc est souvent surchargé, continue le biologiste, par exemple, ici, il y a un nombre de jaguars bien supérieur à ce qu'il devrait y avoir dans un espace naturel.» D'année en année, la déforestation et les incendies font reculer la forêt, résultat : aujourd'hui Ambue Ari est devenue une île de biodiversité au milieu des champs et des pâturages. Dans l'est du pays, la déforestation a explosé ces 10 dernières années. «À partir de 2012-2013, le gouvernement planifie une vision de diversification de l'économie, en particulier le développement de l'agro, c'est-à-dire le bétail et le soja, il devient donc beaucoup plus tolérant avec toutes les lois environnementales», explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur le secteur agro exportateur ainsi que la déforestation et les incendies. «Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut»La biodiversité n'est pas la seule à se remettre difficilement des feux. Dans la petite ville de San Javier, à 200 kilomètres d'Ambue Ari, les communautés autochtones continuent de souffrir des conséquences des incendies. «Notre centrale indigène Païkoneka est une organisation qui regroupe 60 communautés et 1 500 familles, desquelles 300 ont dû émigrer en ville parce qu'elles n'avaient plus rien à manger chez elles», raconte Brian Baca Talamas.La grande majorité des habitants des communautés autochtones produit son alimentation elle-même et un petit surplus qu'elle vend sur les marchés. Mais comme de nombreux champs ont été ravagés par les feux, beaucoup de personnes ont dû trouver un travail salarié en ville. «J'ai ma femme et mes enfants, je n'ai pas eu d'autre option que de partir car il n'y avait plus d'eau dans ma communauté et l'incendie avait ravagé toute ma parcelle», témoigne Enrique Pesoa, qui a dû travailler plusieurs mois comme maçon pour faire vivre sa famille. «J'ai 57 ans et n'avais jamais eu à partir comme ça de ma communauté pour travailler ailleurs, confie Agustín Parapaena, c'est très dur pour nous les habitants des communautés, on souffre de devoir partir. Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut». La centrale indigène Païkoneka a combattu du mieux qu'elle pouvait les incendies, grâce à 50 pompiers volontaires formés et équipés, ainsi qu'en sensibilisant les habitants pour qu'aucun incendie ne se déclare dans les territoires des communautés. «Mais les feux arrivent de l'extérieur, des voisins. Ils vont brûler dans un ranch, perdre le contrôle du feu et ça finit par arriver chez nous», dénonce Brian Baca Talamas. Jusqu'à l'année dernière, l'amende à payer lorsque qu'un feu devenait hors de contrôle était de 20 centimes de dollar par hectare. Il était moins coûteux de payer l'amende après un feu que défricher une parcelle avec un bulldozer. La discipline dans les communautés n'a donc pas empêché que certaines soient dévastées à 80 ou 90% par les flammes. Écoles fermées dans un-tiers du pays au plus fort des incendiesÀ San Javier, mais comme dans tout le département de Santa Cruz et une partie de la Bolivie, les fumées des feux ont également fait beaucoup de dégâts. «Entre le mois de juin et la fin octobre, nous avons 2 jours de pluie, en août, où nous avons pu respirer, sinon c'était de la fumée tout le temps», se rappelle Brian Baca Talamas. «Mon fils aîné a eu des problèmes pulmonaires et il a dû être évacué de la communauté», raconte Enrique Pesoa. Au plus fort des incendies, les écoles ont été fermées dans un tiers du pays. Même dans des villes comme La Paz, en pleine montagne et à des centaines de kilomètres des incendies, les élèves risquaient d'être affectés par les fumées. «Maintenant, il est guéri, parce qu'il est jeune, continue Enrique, mais il y a des personnes âgées qui continuent de souffrir». C'est notamment le cas de Maria, 64 ans : «J'ai encore des problèmes aux yeux, ils se fatiguent très vite. Donc oui, ma vue n'est plus la même depuis les incendies et c'est pareil pour mon mari.» Elle ajoute qu'à Bella Vista, sa communauté, les sources d'eau ont aussi été affectées. «Certains ruisseaux se sont asséchés et les autres étaient contaminés par les cendres, boire leur eau nous rendait malade». Malgré toutes ces conséquences sur les populations locales et sur la biodiversité, les incendies et la déforestation ne sont pas près de s'arrêter. «Le gouvernement bolivien continue de penser que le secteur agro exportateur va lui donner beaucoup plus de bénéfices qu'actuellement, donc il est en train de prendre des mesures pour aider son expansion», analyse Stasiek Czaplicki. La protection de la forêt et de ses écosystèmes n'est donc toujours pas à l'ordre du jour.
Aujourd'hui, j'ai l'immense chance de recevoir Loury Lag, aventurier et explorateur chevronné qui multiplie les aventures extrêmes aux quatre coins de la planète. Récemment, Loury a embarqué ses deux filles de 9 et 7 ans pour traverser le plus grand désert de sel du monde, le Salar d'Uyuni en Bolivie a plus de 3 700 mètres d'altitude. Dans cette interview express, il nous partage ses meilleurs conseils pour partir à l'aventure avec nos enfants. De la première sortie en pleine nature aux expéditions plus ambitieuses, il nous livre sa vision de l'aventure familiale sans filtre.À quel âge peut-on commencer à emmener nos enfants en expédition ? Comment les préparer mentalement et physiquement ? Comment gérer la sécurité tout en leur laissant de l'autonomie ? Et surtout, comment transformer ces moments en souvenirs inoubliables ?Que vous soyez parents aventuriers confirmés ou simplement curieux de sortir des sentiers battus avec vos enfants, cette interview est une mine de conseils pratiques. Préparez-vous à dépasser vos barrières mentales - car comme nous le rappelle Loury, les seuls freins dans une aventure avec ses enfants, ce sont souvent nous, les parents !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, j'ai l'immense privilège de recevoir Loury Lag, l'explorateur et aventurier chevronné qui multiplie les aventures extrêmes aux quatre coins de la planète. Loury incarne cette rare espèce d'hommes pour qui repousser les limites du possible est devenu un véritable mode de vie.Ses aventures défient l'imagination : une traversée épique du nord-ouest de l'Arctique en 77 jours, un périple à travers le deuxième plus grand glacier d'Europe en seulement 12 jours... Loury a voyagé dans plus de 45 pays et fait de la survie en milieu hostile sa spécialité.Mais au-delà de l'aventurier, Loury est aussi le père attentionné de deux jeunes filles, Pita et Elie. Et un jour, il a décidé de les embarquer avec lui pour une aventure incroyable : parcourir le Salar d'Uyuni en Bolivie, le plus grand désert de sel au monde. L'objectif ? 117 kilomètres de marche à 3700 mètres d'altitude, en autonomie totale.Comment cette expédition familiale s'est-elle déroulée ? Pourquoi a-t-il choisi d'embarquer ses filles dans ce défi qui semble complètement fou ? Comment cela s'est-il passé ? Quelles leçons en ont-ils tirées ? Entre émerveillement et difficultés, il nous raconte cette incroyable aventure familiale, les coups durs comme les moments suspendus mais aussi son parcours personnel, depuis ses débuts difficiles jusqu'à sa vie d'aventurier.On a adoré cet épisode, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une traque entrée dans l'Histoire, entre l'Allemagne, la France, la Bolivie. Un long chemin pour retrouver et faire arrêter un criminel de guerre, Klaus Barbie, surnommé le boucher de Lyon, accusé de massacres, de persécutions de Juifs, d'exécutions de résistants parmi lesquels le plus célèbre d'entre eux, un jeune préfet, Jean Moulin. Il y a trente ans, en 1983, l'ancien commandant SS posait in-extremis, et après des mois de suspense, le pied sur le sol français. Appelé à être jugé pour crimes contre l'humanité, le premier procès filmé de la justice française.