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Dans ce nouvel épisode, j'ai l'immense privilège de recevoir Loury Lag, l'explorateur et aventurier chevronné qui multiplie les aventures extrêmes aux quatre coins de la planète. Loury incarne cette rare espèce d'hommes pour qui repousser les limites du possible est devenu un véritable mode de vie.Ses aventures défient l'imagination : une traversée épique du nord-ouest de l'Arctique en 77 jours, un périple à travers le deuxième plus grand glacier d'Europe en seulement 12 jours... Loury a voyagé dans plus de 45 pays et fait de la survie en milieu hostile sa spécialité.Mais au-delà de l'aventurier, Loury est aussi le père attentionné de deux jeunes filles, Pita et Elie. Et un jour, il a décidé de les embarquer avec lui pour une aventure incroyable : parcourir le Salar d'Uyuni en Bolivie, le plus grand désert de sel au monde. L'objectif ? 117 kilomètres de marche à 3700 mètres d'altitude, en autonomie totale.Comment cette expédition familiale s'est-elle déroulée ? Pourquoi a-t-il choisi d'embarquer ses filles dans ce défi qui semble complètement fou ? Comment cela s'est-il passé ? Quelles leçons en ont-ils tirées ? Entre émerveillement et difficultés, il nous raconte cette incroyable aventure familiale, les coups durs comme les moments suspendus mais aussi son parcours personnel, depuis ses débuts difficiles jusqu'à sa vie d'aventurier.On a adoré cet épisode, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse, évoque la mort d'un jeune homme tué par une balle perdue ce lundi (17 mars 2025) dans les environs de Delmas 75. Son identité demeure inconnue. Cela s'est produit durant l'inhumation de deux frères, membres des Forces armées d'Haïti (Fad'h) assassinés à leur domicile à Delmas 30, le 25 février 2025, lors d'un assaut des membres de la coalition Viv Ansanm. Gotson Pierre rappelle que les victimes de balles perdues augmentent, elles constituent 40% des victimes dans ce contexte sécuritaire de plus en plus pesant. (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Un jeune homme tué d'une balle perdue, en marge des obsèques de deux frères militaires assassinés à Delmas 30).Les médias sont également de nouveau visés par les gangs armés, Les locaux de Télé Pluriel ont été pillés et incendiés, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 mars 2025, à Delmas 19, peut-on lire dans Alterpresse (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Télé Pluriel, un autre média saccagé par les bandits armés à Port-au-Prince).Dans ce contexte, MSF annonce suspendre ses activités au Centre d'urgence de Turgeau après une attaque armée contre un convoi évacuant son personnel. L'accès aux soins est rendu de plus en plus difficile au sein de la capitale Port-au-Prince, où la plupart des hôpitaux ont été vandalisés par les gangs. Pour le diplomate Pierre Richard Cajuste qui s'exprime dans le journal (AlterPresse | On peut sortir de la crise en Haïti si on y met de la bonne volonté !), la politique haïtienne doit être repensée et pratiquée autrement en formulant « un pacte de gouvernabilité entre les forces sociales ».Cette démarche devrait constituer « la pierre angulaire de toute transition réussie ». Trump défit la justice en expulsant 200 migrants vénézuéliensAux États-Unis, l'expulsion de 200 migrants vénézuéliens accusés d'être membres du gang Tren de Aragua met le feu aux poudres. Ils ont atterri à bord de 3 avions, ce lundi (17 mars 2025), au Salvador où ils ont été incarcérés dans une prison de haute sécurité. Pour le président vénézuélien « c'est la plus grande agression subie par un pays d'Amérique latine et des Caraïbes ». « Nos migrants ne sont pas des terroristes, ce ne sont pas des criminels, ce ne sont pas des assassins », a-t-il ajouté.Le président américain a ignoré une décision d'un juge fédéral, peut-on lire dans le New York Times.Ce dernier a ordonné une suspension de 14 jours de toute expulsion et a demandé aux avions qui transportaient les Vénézuéliens de faire demi-tour. Les vidéos des autorités salvadoriennes montrent ces 200 migrants descendre de l'avion, enchaînés et être conduits dans le centre de détention pour terroristes de Tecoluca.Le ton est monté quand les avocats du gouvernement américain ont appelé au renvoi de ce juge et ont refusé de répondre à ses questions, révèle le Washington Post.Donald Trump a invoqué une loi sur les étrangers et la sédition datant de 1798, elle permet au président américain d'arrêter ou d'expulser des citoyens d'une nation ennemie en temps de guerre, et elle n'avait été utilisée jusqu'à présent qu'à trois reprises, notamment pendant les deux guerres mondiales.Après cet ultime épisode de tensions entre le chef de la Maison Blanche et le département de la justice, les États-Unis sont au bord d'une crise constitutionnelle, estime le New York Times ; et certains experts pensent que cette hostilité de la part de l'administration américaine envers les juges et leurs décisions marque une rupture dans le fragile équilibre des pouvoirs aux États- Unis. Pérou : de nouvelles violences malgré l'état d'urgenceAu Pérou, l'état d'urgence est décrété à partir de ce mardi (18 mars 2025) pour 30 jours, dans la capitale Lima et dans la province voisine de Callao, après l'assassinat par balle d'un chanteur populaire par une bande criminelle. Le gouvernement a annoncé déployer les forces armées en soutien à la police. La Republica fait état de 2 nouveaux meurtres la nuit dernière, celui d'une chauffeuse de bus abattue par deux hommes à moto la nuit dernière et d'un homme ramassant des déchets sur le bord de la route.Depuis janvier 2025, plus de 400 meurtres liés à la violence urbaine ont été recensés à travers le pays. Pour la presse locale, il s'agit du chiffre le plus élevé des vingt dernières années.Le journal La Razon explique que des voix s'élèvent au Congrès pour dénoncer cette escalade de la violence et pour demander la démission du ministre de l'Intérieur, Juan José Santiváñez, sans quoi une motion de censure sera présentée dans les prochaines heures.Dans son reportage, à Lima, Martin Chabal a recueilli pour RFI les réactions des Péruviens à l'instauration de l'Etat d'urgence dans le pays. En Argentine, la confiance rompue avec la population à la veille d'une nouvelle manifestation Une nouvelle manifestation aura lieu ce mercredi (19 mars 2025) en Argentine dans les universités, dans un contexte de défiance envers le président Mileï. Clarin revient sur les violences lors d'une manifestation à Buenos Aires en soutien aux retraités mercredi dernier. La société argentine a toutes les raisons d'être en colère, souligne le journal qui égrène une longue liste de dysfonctionnements : «une insécurité déchaînée et croissante, une justice bridée, une dégradation de l'éducation, un manque de respect des règles, une société fragmentée et de plus en plus inégalitaire, et une méfiance généralisée dans les institutions». Cette confiance est pourtant la clé de la cohésion sociale.La Nacion parle d'un moment crucial pour Mileï et pour le pays, avec des élections régionales qui se profilent dans les semaines à venir. Pour le quotidien, le problème numéro un de l'Argentine reste l'inflation qui est toujours à 67% sur ces 12 derniers mois. Beaucoup de personnes sont exclues du marché du travail et l'économie informelle se développe, c'est là que l'inflation devient particulièrement nocive, poursuit la Nacion, pour des personnes qui n'ont aucune possibilité de recourir à un syndicat pour demander une hausse de salaire. La pauvreté elle atteint 35% de la population, sa réduction est pourtant liée directement à la lutte contre l'inflation. Bolivie : des enregistrements audios de communautés autochtones dévoilées En Bolivie, les archives nationales ont récupéré plus de 150 enregistrements audios de communautés autochtones, datant du siècle précédent. Ces prises de sons, réalisées par des chercheurs en mission en Bolivie, étaient jusqu'à présent conservées en France par le Centre de recherche en ethno-musicologie. Des ambiances, des chants, des compositions musicales... c'est un vrai trésor mémoriel puisque ce sont les vestiges de traditions orales, de cérémonies musicales qui ont parfois disparu. Nils Sabin s'est rendu aux archives boliviennes pour RFI à La Paz. L'actualité des OutremerTessa Grauman évoque la visite en Martinique du ministre des Outre-Mer, Manuel Valls.
Au sud de la Bolivie, une bataille cruciale se joue pour l'environnement. La réserve naturelle de Tariquía, sanctuaire de biodiversité, est au cœur de tensions. Le gouvernement bolivien, en quête de ressources pour relancer son économie, veut y exploiter des hydrocarbures, malgré l'opposition des communautés locales. Depuis plusieurs années, ces habitants résistent face à l'intrusion des compagnies pétrolières et à la pression de l'État. Mais les tensions montent encore d'un cran. De notre envoyée spéciale de retour de Chiquiaca Norte,Une grande tente bleue trône à l'intersection de deux chemins. C'est ici, dans la réserve de Tariquía, que les habitants de Chiquiacá ont installé leur point de vigilance pour empêcher l'entrée dans la réserve. Pour Andrés Miranda, défenseur de Tariquía, ce lieu est important : « Notre point de surveillance est resté comme un symbole, une bannière de notre lutte. »Depuis des années, les locaux y défendent la réserve contre les ambitions extractivistes de l'État bolivien en recherche d'énergies fossiles. Celui-ci a modifié, dès 2014, des lois pour réduire le niveau de protection de Tariquía et permettre aux compagnies pétrolières d'y entrer, au mépris des droits des habitants. « Ils veulent forer dans une zone en hauteur qui est proche d'une source, dénonce Andrés Miranda, il y a beaucoup d'eau qui descend jusqu'en bas, où se trouvent de nombreuses communautés qui seront affectées par l'eau contaminée. »À lire aussiBolivie: des patrouilles autochtones luttent contre les chercheurs d'or« Ils sont venus avec une énorme force policière »En 2019, après un blocus de six mois, les habitants ont réussi à repousser les compagnies pétrolières. Mais avec l'actuelle crise économique en Bolivie, elles reviennent à la charge. Cette fois, elles tentent de convaincre de petits villages avec des promesses économiques. « Les entreprises sont venues et en ont convaincu certains en disant : “Vous, vous soutenez que l'entreprise puisse entrer dans la réserve et moi, je vais vous donner des meubles ou autre, je vais donner un emploi à votre mari” », raconte Mereville, une leadeuse de la lutte.Mi-octobre, un référendum dans la communauté devait décider si le forage serait autorisé. Mais les compagnies pétrolières n'ont pas attendu. Elles sont entrées de force dans la réserve, brisant la chaîne humaine formée par les défenseurs. Silvana Maria était présente ce jour-là : « L'objectif était de les empêcher de passer, mais de façon non violente. Finalement, ils ont réussi parce qu'ils sont venus avec une énorme force policière. C'était impossible, mais on voulait montrer qu'on était contre. » À écouter dans C'est pas du ventLa répression s'accroît sur les défenseurs de l'environnement, selon le rapporteur de l'ONU« Nous sommes poursuivis pour avoir défendu l'eau, la vie »Ce matin-là, les militants du comité de défense de Tariquía empruntent le chemin utilisé par l'entreprise pétrolière pour comprendre ce qui s'y prépare. En route, ils découvrent des balises marquées de codes qui délimitent une zone. Selon eux, c'est ici que la compagnie construira une route menant aux puits. Un tracé qui franchira plus de six rivières. « Tout ça, ils vont le détruire, parce que la compagnie a besoin de plus de dix mètres de large », accuse un habitant. En début de soirée, ils se réunissent pour organiser la suite de la lutte. « Tout ce qu'ils sont en train de faire est illégal », s'exclame cette militante.Depuis mi-octobre, 31 membres du comité de défense de Tariquía sont poursuivis en justice pour avoir tenté de bloquer les compagnies. C'est le cas de Juana Mercado : « En réalité, nous sommes poursuivis pour avoir défendu l'eau, la vie. Malheureusement, le gouvernement et les entreprises veulent nous humilier, ils veulent nous faire taire. Mais nous allons continuer. »Les communautés espèrent que les autorités se mobiliseront à temps pour éviter la catastrophe écologique que cette exploitation pourrait engendrer.À lire aussiCatastrophe écologique en cours en Bolivie: les lois «incendiaires» mises en cause
Au sud de la Bolivie, une bataille cruciale se joue pour l'environnement. La réserve naturelle de Tariquía, sanctuaire de biodiversité, est au cœur de tensions. Le gouvernement bolivien, en quête de ressources pour relancer son économie, veut y exploiter des hydrocarbures, malgré l'opposition des communautés locales. Depuis plusieurs années, ces habitants résistent face à l'intrusion des compagnies pétrolières et à la pression de l'État. Mais les tensions montent encore d'un cran. De notre envoyée spéciale de retour de Chiquiaca Norte,Une grande tente bleue trône à l'intersection de deux chemins. C'est ici, dans la réserve de Tariquía, que les habitants de Chiquiacá ont installé leur point de vigilance pour empêcher l'entrée dans la réserve. Pour Andrés Miranda, défenseur de Tariquía, ce lieu est important : « Notre point de surveillance est resté comme un symbole, une bannière de notre lutte. »Depuis des années, les locaux y défendent la réserve contre les ambitions extractivistes de l'État bolivien en recherche d'énergies fossiles. Celui-ci a modifié, dès 2014, des lois pour réduire le niveau de protection de Tariquía et permettre aux compagnies pétrolières d'y entrer, au mépris des droits des habitants. « Ils veulent forer dans une zone en hauteur qui est proche d'une source, dénonce Andrés Miranda, il y a beaucoup d'eau qui descend jusqu'en bas, où se trouvent de nombreuses communautés qui seront affectées par l'eau contaminée. »À lire aussiBolivie: des patrouilles autochtones luttent contre les chercheurs d'or« Ils sont venus avec une énorme force policière »En 2019, après un blocus de six mois, les habitants ont réussi à repousser les compagnies pétrolières. Mais avec l'actuelle crise économique en Bolivie, elles reviennent à la charge. Cette fois, elles tentent de convaincre de petits villages avec des promesses économiques. « Les entreprises sont venues et en ont convaincu certains en disant : “Vous, vous soutenez que l'entreprise puisse entrer dans la réserve et moi, je vais vous donner des meubles ou autre, je vais donner un emploi à votre mari” », raconte Mereville, une leadeuse de la lutte.Mi-octobre, un référendum dans la communauté devait décider si le forage serait autorisé. Mais les compagnies pétrolières n'ont pas attendu. Elles sont entrées de force dans la réserve, brisant la chaîne humaine formée par les défenseurs. Silvana Maria était présente ce jour-là : « L'objectif était de les empêcher de passer, mais de façon non violente. Finalement, ils ont réussi parce qu'ils sont venus avec une énorme force policière. C'était impossible, mais on voulait montrer qu'on était contre. » À écouter dans C'est pas du ventLa répression s'accroît sur les défenseurs de l'environnement, selon le rapporteur de l'ONU« Nous sommes poursuivis pour avoir défendu l'eau, la vie »Ce matin-là, les militants du comité de défense de Tariquía empruntent le chemin utilisé par l'entreprise pétrolière pour comprendre ce qui s'y prépare. En route, ils découvrent des balises marquées de codes qui délimitent une zone. Selon eux, c'est ici que la compagnie construira une route menant aux puits. Un tracé qui franchira plus de six rivières. « Tout ça, ils vont le détruire, parce que la compagnie a besoin de plus de dix mètres de large », accuse un habitant. En début de soirée, ils se réunissent pour organiser la suite de la lutte. « Tout ce qu'ils sont en train de faire est illégal », s'exclame cette militante.Depuis mi-octobre, 31 membres du comité de défense de Tariquía sont poursuivis en justice pour avoir tenté de bloquer les compagnies. C'est le cas de Juana Mercado : « En réalité, nous sommes poursuivis pour avoir défendu l'eau, la vie. Malheureusement, le gouvernement et les entreprises veulent nous humilier, ils veulent nous faire taire. Mais nous allons continuer. »Les communautés espèrent que les autorités se mobiliseront à temps pour éviter la catastrophe écologique que cette exploitation pourrait engendrer.À lire aussiCatastrophe écologique en cours en Bolivie: les lois «incendiaires» mises en cause
La récente flambée de violences des gangs, réunis notamment au sein de la coalition « Vivre ensemble » se poursuit dans la capitale haïtienne. Tombés sous la coupe des gangs, les quartiers de Solino et Nazon ont été en grande partie évacués mais la tension y est encore vive, devant une police qui semble passive. On y déplore encore plusieurs victimes, tuées ou blessées par les gangs ou des balles perdues. Gotson Pierre le directeur de l'agence de presse Alterpresse évoque des « agents de police [qui] se contentent de rester à bord de leurs chars blindés et de tirer parfois sans arrêt pour dissuader les bandits armés ». Les habitants « appellent de tous leurs vœux à des opérations sérieuses et efficaces pour démanteler les réseaux criminels », explique notre confrère. Pendant ce temps, la situation sanitaire continue de se dégrader. Les hôpitaux ferment les uns après les autres, les déplacements massifs et la dégradation des conditions de vie rendent chaque jour plus difficile les soins. Les médecins interrogés par l'agence « craignent une explosion de maladies chroniques » mais aussi la propagation de maladies hautement contagieuses « comme la tuberculose qui pourrait prendre une proportion épidémique », selon le média qui a interrogé plusieurs soignants. Dans le chaos, la justice tente de se frayer un chemin. Trois membres du Conseil Présidentiel de Transition Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin sont convoqués par le juge d'instruction Benjamin Felismé dans le cadre de l'affaire de corruption à la BNC (Banque nationale de crédit). Ils sont appelés « à des dates différentes de ce mois de décembre », nous apprend le journal le Nouvelliste qui a parlé à des sources judiciaires anonymes. Convocation devant le juge d'instruction. Également convoqués d'après le quotidien haïtien, l'ancien président du Conseil d'administration de la BNC « qui avait accusé les trois membres du Conseil présidentiel d'avoir exigé 100 millions de gourdes pour son maintien à la tête de la Banque ». Les trois conseillers ont toujours clamé leur innocence, indique le journal, tout en contestant la compétence du juge compte tenu de leur statut de « présidents de la République ». Les critiques continuent jusque dans le camp démocrate après la grâce de Hunter BidenAux États-Unis, les critiques et commentaires continuent de pleuvoir sur l'administration sortante à la suite de la grâce accordée par Joe Biden à son fils Hunter, poursuivi dans des affaires de détention d'armes et de fraude fiscale. Au sein même du parti démocrate, on comprend la décision sur le plan personnel mais on s'inquiète des conséquences rapporte le Washington post. Le journal a donné la parole à plusieurs élus du camp présidentiel. pour certains, il s'agit d'un « usage abusif du pouvoir » pour d'autres un « précédent regrettable » qui « pourrait saper la confiance dans le système judiciaire tout en fournissant des munitions au président élu Donald Trump pour remanier ce système judiciaire ». Tout au long de son mandat, Joe Biden avait repoussé l'idée de gracier son propre fils, mais « il croit aussi que son fils a été politiquement ciblé et c'est pourquoi il a pris cette décision » rétorque la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre, citée dans The Hill. Trop de césariennes en Bolivie ? En Bolivie, près d'un bébé sur deux naît aujourd'hui par césarienne [intervention chirurgicale pour extraire le nourrisson, ndlr]. C'est bien au-delà des recommandations de l'OMS, qui préconise un maximum de 15%. Des femmes qui craignent la douleur, des médecins qui ajustent leur emploi du temps, et une opération présentée comme plus sûre et plus pratique, autant d'arguments avancés par le corps médical afin de pousser les femmes à opter pour des césariennes, y compris lorsqu'elles sont « injustifiées ». À quel prix pour les femmes et la santé publique, se demande-t-on en Bolivie. « Quand j'ai commencé à m'informer, je me suis heurtée à un système médical qui vous pousse clairement à vous faire opérer sous différents arguments », raconte une ancienne patiente au micro de notre correspondante en Bolivie, Camille Bouju. « On m'a dit que mon bébé allait mourir, mais je ne suis pas sûre que c'était nécessaire, je me suis sentie un peu trompée », déplore une autre. Parfois, il est plus lucratif pour les médecins d'y avoir recours, lorsque le gouvernement prend en charge une partie de l'opération, qui possède aussi l'avantage d'être rapide et confortable pour de nombreuses femmes. Même si elle n'est pas sans risques. « Ils m'ont écrasé les côtes, depuis je ne peux plus porter de charges lourdes », témoigne ainsi Mireya, opérée il y a quatre ans. En Amérique latine, le nombre de césariennes connaît une hausse spectaculaire, à tel point que certains spécialistes parlent d'une véritable « épidémie ». Mort d'un manifestant anti-régime à Cuba Dans la presse cubaine en exil, c'est le visage de Manuel de Jesus Guillen Esplugas qui fait la Une. Le jeune homme de 30 ans est mort dans les geôles du régime castriste où il purgeait une peine de six ans de prison pour avoir filmé et diffusé des vidéos des marches antigouvernementales de juillet 2021. « Il est décédé samedi des suites des coups qu'il a reçus en prison », rapportent les ONG Justicia 11J et Cuba Decide, dont il était l'un des animateurs. Pour le média Cubitanow, le jeune homme rejoint la longue liste des morts de prisonniers politiques. « Rien qu'au premier semestre de cette année, il y en a eu au moins 26 », selon l'ONG Cubalex citée par CiberCuba. Les ONG parlent d'assassinat et demandent une enquête indépendante et approfondie pour clarifier les circonstances du décès. « Les tribunaux avaient rejeté deux recours déposés par son avocat » rapporte le média 14ymedio. « Les conditions dans les prisons cubaines restent alarmantes, avec des preuves de torture, de traitements inhumains, et un manque cruel de soins médicaux », déplore encore les ONG citées par CiberCuba. Le Journal de la PremièreEn Martinique, condamnation du leader du mouvement de contestation « contre la vie chère ». Rodrigue Petitot est condamné à une peine de 10 mois d'emprisonnement aménageable pour des faits de « menaces sur personne détentrice d'un mandat ». Une décision accueillie par des jets de bouteille et de cailloux, sur le palais de justice de Fort-de-France, hier soir, décrit Serge Massau de la Première. Le président du RPPRAC a dix jours pour faire appel.
Après 30 ans de présence dans le pays, Médecins sans frontières (MSF) ne cache pas que c'est une tragédie pour les habitants soignés dans la capitale et notamment les enfants. L'ONG estime qu'elle n'a plus le choix à cause de la violence des gangs, mais aussi celle des forces de l'ordre. Dans la nuit du lundi 18 novembre au mardi 19 novembre 2024, de violents affrontements ont opposé des gangs à un groupe de policiers et d'habitants en plusieurs points de la capitale. Bilan : au moins 28 morts, identifiés comme des membres de la coalition « Vivre ensemble » dont les corps ont parfois été brûlés et laissés dans la rue. « Port-au-Prince s'est réveillée dans l'angoisse, les rues désertes et les quartiers bouclés » rapporte notre correspondant Peterson Luxama. Selon un porte-parole adjoint de la police nationale, les événements ont débuté vers deux heures du matin lorsque la police a intercepté un camion et un minibus qui montaient en direction de Pétion-Ville avec, à leur bord, des membres de groupes armés. Au moins dix d'entre eux ont été abattus, poursuit notre correspondant. Les forces de l'ordre ont récupéré des armes automatiques, des centaines de munitions et un drone. Depuis, des opérations de ratissage sont en cours et tous les axes routiers sont complètement bloqués. Dans la vallée de Bourdon, un agent de sécurité interrogé par Ayibopost raconte qu'après un assaut d'hommes armés, ces derniers ont été pris en chasse par la police et la population. Parmi les victimes, un enfant, « non armé », « envoyé en mission (…) selon ses dires ». D'après deux témoins interviewés, l'épilogue est tragique : « la foule tue l'enfant et met le feu à son cadavre », relate Ayibopost.À lire aussiHaïti: une trentaine de membres de gangs armés abattus dans les rues de Port-au-PrinceEn Bolivie, l'enfer des enfants cireurs de chaussuresCe 20 novembre 2024, c'est la Journée mondiale de l'enfance. Encore trop souvent, des mineurs sont contraints de travailler au lieu d'aller à l'école. En Bolivie, les jeunes peuvent être employés dès l'âge de 14 ans, mais l'État peine à vraiment les protéger. Beaucoup de cireurs de chaussures de la capitale La Paz exercent bien avant cet âge pour tenter d'aider leur famille. Ils sont stigmatisés, et jugés souvent sans avenir par les passants. Le visage couvert d'un passe-montagne, Ronald explique que c'est pour ne pas être reconnu. « Ce n'est pas que nous sommes mauvais, mais pour beaucoup ce n'est pas un travail digne », confie ce jeune-homme au micro de notre correspondante Camille Bouju.Dernière étape de la visite d'Emmanuel Macron en Amérique latine. Le président français rencontre le président chilien Gabriel Boric, après ses escales en Argentine et au Brésil pour le sommet du G20. L'occasion de rappeler l'attachement commun au multilatéralisme, menacé avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. L'occasion aussi, espère la France, de relancer les relations avec l'Amérique latine. « La France est en train de perdre des places au profit de la Chine ou l'Allemagne (…) et il faudrait qu'elle propose des coopérations de longue durée, pas seulement de circonstances, car on a besoin de lithium [dont le Chili est le premier producteur mondial, [ndlr] », souligne Sébastien Velut, professeur de géographie à l'Institut des Hautes études de l'Amérique latine.À lire aussiLe G20 douche les attentes sur le climat et affiche ses divisions dans sa déclaration communeLos Angeles veut protéger ses immigrésAux États-Unis, le compte à rebours a commencé avant la prise de poste de l'administration de Donald Trump, les villes démocrates se préparent. Au lendemain de la confirmation par Donald Trump « qu'il utiliserait l'armée pour aider à expulser les immigrants sans papiers », les dirigeants de la ville de Los Angeles adoptent une ordonnance dite de « sanctuaire » interdisant que les ressources de la ville soient utilisées pour mener à bien des contrôles fédéraux en matière d'immigration, rapporte le New-York Times. Cette loi n'empêchera pas le gouvernement fédéral de procéder à des expulsions massives à Los Angeles car « la ville doit se conformer à un mandat valide émis par un juge fédéral ou d'État » mais, selon le Los Angeles Times, l'enjeu est surtout « de signaler que la mairie soutient sa large population immigrée (…) environ 4,3 millions de personnes, dont 800 000 sont sans papiers », précise le quotidien local.À lire aussiÀ la Une: Trump ou la stratégie du bulldozerJournal de la 1ʳᵉ : Paulo Albin, une grande voix de la musique martiniquaise, s'est éteintPaulo Albin, c'est 50 ans de carrière et plusieurs tubes passés à la postérité. Retour sur sa carrière avec Audrey Govindin de Martinique la 1ère.En Guadeloupe, plus 6 % de voyageurs à l'aéroport Pôles Caraïbes au mois d'octobre. 128 340 passagers de plus que sur la même période. La raison : l'arrivée de nouvelles compagnies, mais avec des disparités selon les destinations, explique notre confrère Frank Aristide.► Morceau musical : Where the wild things are, du Canadien Patrick Watson.
Dans cet épisode de Very Belge Trip, Charlotte, invitée au micro de Sara, nous embarque dans un voyage immersif en Bolivie pour découvrir les tenues traditionnelles des Cholitas, figures emblématiques de la culture andine. Avec ses descriptions détaillées et ses anecdotes captivantes, Charlotte dévoile comment ces femmes, longtemps marginalisées, ont transformé leur apparence vestimentaire en un symbole de résistance, de fierté culturelle et de féminité puissante.À travers l'entretien, Charlotte souligne le renouveau de cette figure féminine, qui ne se limite plus aux villages et quartiers traditionnels, mais prend aujourd'hui d'assaut la culture urbaine. La tenue de Cholita est devenue un symbole d'émancipation sociale, notamment dans les compétitions sportives de lutte féminine, où ces femmes, en tenue traditionnelle, défient les conventions de genre dans des matchs spectaculaires. Charlotte aborde également un sujet sensible et actuel : le débat entre les générations autour de l'habillement. En Bolivie, de nombreux jeunes issus de communautés autochtones aspirent à un style plus occidental, influencé par les tendances mondiales et la culture populaire, et s'éloignent peu à peu des tenues traditionnelles des Cholitas. Ce choix est parfois perçu comme une volonté de s'intégrer dans la modernité et de rompre avec certains aspects du passé, mais il suscite des tensions avec les générations plus âgées. Ce podcast nous offre ainsi une immersion dans le quotidien des cholitas, avec leurs défis, leurs victoires, et leur évolution dans un monde en constante transformation. Grâce aux récits de Charlotte et aux questions pertinentes de Sara, Very Belge Trip parvient à transmettre bien plus que des faits culturels : il partage l'esprit et la dignité d'un groupe de femmes qui, par leur style et leur résilience, inspirent aujourd'hui bien au-delà des frontières de la Bolivie.
En Bolivie, les femmes cholitas ont longtemps été méprisées et victimes de discriminations. Il y a 40 ans, il leur était interdit de fréquenter les cinémas et certains restaurants. Mais depuis 2010 et l'inscription dans la Constitution de leurs droits, leur place a considérablement évolué, et elles réussissent parfois à s'imposer, y compris dans des rôles politiques importants ou dans le monde du sport et du spectacle.
Plusieurs fois donné pour mort, l'ancien leader de la révolution cubaine est arrêté par l'armée bolivienne. Il sera exécuté le lendemain. Ecoutez Les pépites RTL avec Jérôme Florin du 08 octobre 2024.
Comme chaque mardi jusqu'à la présidentielle américaine, notre correspondant à Washington Guillaume Naudin nous fait vivre la campagne électorale. Le moment fort, cette semaine, est bien sûr cette nouvelle tentative présumée d'assassinat contre Donald Trump dont le candidat républicain estime qu'elle est favorisée par la rhétorique de ses adversaires démocrates. Depuis l'attentat qui l'a visé en Pennsylvanie, Donald Trump et Kamala Harris prononcent leurs discours en extérieur derrière des vitres blindées. Lundi 16 septembre 2024, Donald Trump n'a pas hésité à accuser sa concurrente et le camp adverse en général. « Pour lui, la rhétorique violente de Kamala Harris et même de Joe Biden, qui l'accusent régulièrement d'être une menace pour la démocratie, conduit à ce qu'il se fasse tirer dessus », explique le correspondant de RFI à Washington, Guillaume Naudin. Ce climat de violence inédit est désormais un fait politique majeur aux États-Unis, poursuit le correspondant de RFI. Les condamnations sont unanimes : « Il n'y a pas, et je le dis du fond du cœur, ceux qui me connaissent le savent bien, il n'y a pas de place pour la violence politique en Amérique, a estimé Joe Biden ce lundi. Alors que Donald Trump reprend ses déplacements dans le Michigan et Kamala Harris retourne en Pennsylvanie, les conséquences sur l'opinion sont encore difficiles à mesurer mais la course reste serrée entre les deux candidats.Kamala Harris : une campagne trop timide ? En Pennsylvanie, un État-clé qui compte dix-neuf grands électeurs, certains responsables du parti démocrate, comme le gouverneur de Californie par exemple, veulent voir leur candidate « bomber un peu plus le torse », explique notre correspondant. « Ce que Kamala Harris a fait depuis deux mois est sans précédent dans l'histoire américaine, et si on revendiquait les réussites ? », suggère ainsi Gavin Newsom. Pour l'instant, les sondages sont serrés et la campagne Harris va jusqu'à mettre en avant les plus mauvais pour maintenir tout le monde sous pression, précise notre correspondant. Pour la deuxième fois en 179 ans, les rédacteurs du mensuel de vulgarisation scientifique Scientific American soutiennent la candidate démocrate. « Kamala Harris offre au pays de meilleures perspectives, en s'appuyant sur la science, des preuves solides et la volonté d'apprendre de l'expérience (...) Donald Trump est une menace et a un bilan dangereux ». Voilà ce qu'écrivent les rédacteurs dans leur dernier numéro. Gutteres juge « inacceptable » le manque d'argent pour HaïtiLe secrétaire général de l'ONU dit sa frustration face à lenteur de la communauté internationale à propos de la crise en Haïti. Antonio Guterres dénonce le manque de contributions pour financer la mission multinationale menée par le Kenya pour aider la police haïtienne dépassée par la violence des gangs. Seuls six pays ont contribué financièrement depuis l'appel aux dons lancé il y a un an, à hauteur de 68 millions de dollars. « Quand il y a une guerre, on trouve toujours de l'argent. Quand il y a une crise financière et que des banques doivent être sauvées, on trouve toujours de l'argent. Quand un peuple souffre dans une situation si désespérée, et qu'on a besoin que d'une somme relativement faible, pour mettre en place une petite force en Haïti, il est totalement inacceptable que cet argent ne soit pas disponible », a fustigé le secrétaire général de l'ONU. Entre la visite du secrétaire d'État américain en Haïti, l'Assemblée générale de l'ONU qui approche, « des perspectives nous font penser que le meilleur est pour les mois à venir » mais « Qui va ouvrir en grand la petite fenêtre sur Haïti ? », se demandeFrantz Duval dans son éditorial en une du Nouvelliste. Les autorités de transition tardent à mettre en place le Conseil électoral provisoire (CEP) promis. Une « impasse » que décrit l'agence Alterpresse. « Il y a une semaine que sa composition devait être annoncée (…) mais les contestations persistent au sein de différents secteurs en rapport aux choix des 9 membres du CEP, y compris, probablement au sein du CPT [Conseil présidentiel de transition, ndlr.], explique Gotson Pierre, rédacteur en chef de l'agence. Miragoâne, un bilan humain et environnemental importantÀ Miragoâne, le bilan humain de l'explosion du camion-citerne survenue le samedi 14 septembre, continue de s'alourdir, avec au moins 27 morts, selon les chiffres donnés par Direction de la Protection civile lundi (16 septembre 2024). Il y a aussi les conséquences pour l'environnement. « La protection civile alerte sur la contamination des sols et des eaux souterraines par les produits chimiques », explique au micro de RFI Gotson Pierre. L'agence de presse se penche enfin sur le sort des agriculteurs de l'Ouest haïtien qui sont contraints de produire à perte « Les difficultés d'accès aux principales routes occupées par les gangs empêchent l'acheminement de produits sur les marchés. Une situation qui se retrouve dans d'autres communautés, notamment en Artibonite, et qui contribue à creuser l'insécurité alimentaire qui affecte désormais plus de la moitié de la population », résume Gotson Pierre. En Bolivie, blocages des routes et marche prévue vers La PazEn Bolivie, la mobilisation des partisans de l'ancien président Evo Morales a commencé ce lundi (16 septembre 2024), avec entre autres, le blocage de l'accès au lac Titicaca.« Cinq points de blocage sur la route vers Copacabana, [sur les rives du lac, ndlr.], trois arrestations et des pertes de 28 000 Bolivars en péages », titre le journal Los Tiempos. Le président Luis Arceimpute ces blocages au secteur « eviste » [pro Evo Morales] de son parti, le MAS. Le quotidien confirme que les revendications sont économiques et sociales, mais qu'elles comportent aussi le rejet de la disqualification d'Evo Morales aux élections de 2025. Véritable test pour la mobilisation : une marche doit débuter ce mardi à Caracollo au sud de la Paz pour arriver au siège du gouvernement. Journal de la 1èreEn Martinique, la mobilisation contre la vie chère bascule dans la violence Morceau musical : « Time moves slow » du groupe de jazz canadien Bad Bad Not Good.
Le feuilleton de la présidentielle au Venezuela n'en finit plus. Le Tribunal suprême de justice a validé la victoire de Nicolas Maduro, alors que les procès-verbaux des bureaux de vote n'ont toujours pas été rendus publics. L'opposition appelle une nouvelle fois ses partisans à manifester contre le résultat du scrutin du 28 juillet dernier. Maria Corina Machado, la cheffe de file de l'opposition, ne cesse de le répéter : elle et ses partisans iront jusqu'au bout, explique notre correspondante sur place, Alice Campaignolle. Les opposants à Nicolas Maduro se réuniront donc une fois de plus mercredi 28 août, un mois exactement après la présidentielle, afin de fêter, disent-ils, le « triomphe » de leur candidat. Pour le moment, si les voix se multiplient à l'international pour contester les résultats du vote, au Venezuela rien ne bouge, et l'étau se resserre autour des adversaires du président. Edmundo Gonzalez Urrutia est appelé à comparaitre ce mardi 27 août devant le procureur, pour la publication sur Internet des procès-verbaux électoraux récoltés par ses militants. Il pourrait être poursuivi pour usurpation de fonctions, falsification, association de malfaiteur et conspiration. L'ex-candidat ne se présentera pas devant le parquet, conscient qu'il pourrait être arrêté. « Le procureur général de la République condamne à l'avance et procède à une convocation sans garantie d'indépendance, a asséné l'opposant. Le ministère public a l'intention de me soumettre à un entretien sans préciser dans quel état je suis censé me présenter et sans qualifier au préalable les délits que je n'ai pas commis. M. Nicolas Maduro, il est temps que vous compreniez une fois pour toutes que la solution ne réside pas dans la répression, mais dans la vérification internationale indépendante et fiable des résultats. »En Bolivie, le duel Arce-Morales continue un an avant l'élection présidentielleLe scrutin aura lieu en août 2025, et l'ancien président Evo Morales, à la tête du pays entre 2006 et 2019, pourrait se présenter pour un nouveau mandat. Mais cette perspective semble s'éloigner, car la semaine dernière, le président Luis Arce, issu du même parti politique mais pourtant en conflit avec son prédécesseur, a promulgué une loi qui supprime les primaires au sein des partis pour l'élection présidentielle de l'année prochaine. « Les primaires auraient pu être un moyen de départager les deux hommes et de faire émerger une candidature unique pour leur parti, le Mouvement au socialisme (MAS), détaille notre correspondant à La Paz, Nils Sabin. En les supprimant, Luis Arce évite ce duel avec Evo Morales et complique la candidature de ce dernier. » Mais pour faire voter la suppression des primaires, les députés du camp de Luis Arce ont dû s'allier avec l'opposition. Une alliance de circonstance, car « les partis minoritaires d'opposition sont trop faibles pour faire des primaires internes visant à désigner un candidat à la présidentielle. Donc, pour eux, les primaires n'avaient pas beaucoup d'intérêt, souligne Franz Flores, docteur en sciences politiques. Et surtout, il y a une intention commune de l'opposition et du camp de Luis Arce de bloquer la possibilité qu'Evo Morales soit candidat. C'est pour cela qu'Evo Morales s'est retrouvé seul à défendre le maintien des primaires. » Sans primaires, comment choisir alors un candidat pour représenter le MAS ? En guise de solution, le président bolivien a annoncé un référendum sur la réélection présidentielle. « Luis Arce souhaite demander aux Boliviens si une personne qui a déjà réalisé deux mandats présidentiels peut se présenter à nouveau après une pause de cinq ans, ou si le nombre de mandats est limité à deux, en tout et pour tout, détaille Nils Sabin. Or, il se trouve qu'en Bolivie, cela ne concerne qu'une seule personne, Evo Morales. Donc, pour le dire autrement, il s'agit d'un référendum pour ou contre une nouvelle candidature d'Evo Morales à l'élection présidentielle. » Ce référendum devrait se tenir le 1erdécembre prochain.République dominicaine : inquiétude sur la politique migratoire à l'égard des HaïtiensL'ONG Amnesty International estime que le second mandat de Luis Abinader, le président dominicain, doit mettre fin « aux politiques migratoires racistes de Saint-Domingue ». Depuis le début de cette année, près de 100 000 Haïtiens ou Dominicains d'origine haïtienne, dont plus de 5 000 adolescents et jeunes enfants, en ont fait les frais, malgré la situation critique en Haïti. Vidéos à l'appui, l'ONG dénonce un racisme structurel. « C'est une politique migratoire raciste mais surtout indigne et inhumaine, dénonce Diane Fogelman, chargée de plaidoyer migrations chez Amnesty, au micro de Mikael Ponge. Sur une vidéo, on voit un homme à terre, être rué de coup par deux membres des forces de l'ordre. D'autres vidéos documentent le trajet de personnes haïtiennes et d'origine haïtienne dans des camionnettes surchargées, ou elles ne peuvent pas bouger ni respirer. Ces trajets peuvent durer des heures, sous des températures très élevées. Ces personnes sont ensuite transférées dans des centres de détention où elles n'auront qu'un accès limité à l'eau, à la nourriture, à leur avocat ou leurs proches »Présidentielle américaine : l'électorat latino courtisé par les deux campsKamala Harris et le camp démocrate misent sur un groupe de discussion via le réseau social WhatsApp, très prisé des Latino-Américains. Le Washington Post a rencontré une électrice issue de cette communauté : « Quand elle a reçu la notification, elle s'est dépêchée de rejoindre le groupe "Latinos avec Harris-Walz" », écrit le journal, à qui elle a confié : « Après tant d'années où les Latinos ont été incompris, nous avons enfin l'impression d'être vus, qu'ils ont enfin compris notre pouvoir et qu'ils font tout leur possible pour nous intégrer en nous rencontrant là où nous sommes. » Le groupe est en anglais et en espagnol, il relaie des messages de Kamala Harris, mais aussi de personnalités latino-américaines, comme l'actrice Eva Longoria. Depuis son lancement il y a une semaine, plus de 4 500 personnes s'y sont abonnées.Pourtant, souligne El Pais, « il est de plus en plus évident que l'électorat latino est conservateur : ils sont attachés aux valeurs familiales, ils ont l'esprit d'entreprise ». Et puis, rajoute journal, « ils sont censés avoir une aversion congénitale pour la gauche à cause de l'exemple de Cuba, du Venezuela ou encore du Nicaragua ». El Pais appuie ses propos avec des chiffres : depuis les élections de 2012, le vote latino n'a cessé d'augmenter pour le parti républicain, grimpant de 27% en 2012 à 29% en 2016 puis à 32% en 2020. « Et les sondages publics les plus récents indiquent que Donald Trump obtiendrait 38% du vote latino cette année, souligne le quotidien. En mettant particulièrement l'accent sur des politiques économiques et moins sur l'idée d'expulser des millions de personnes, Donald Trump espère que l'enthousiasme autour de Kamala Harris va retomber et que la traiter de "communiste", trouvera un écho parmi les Latinos. »Le journal de la 1èreLes sportifs ont quitté Cayenne, hier, dimanche, direction Paris et les Jeux paralympiques.
Pendant la pause estivale, Autochtone met à l'honneur d'autres podcasts voyages.Dans cet épisode de "Quelle Odyssée Aujourd'hui ?", Léo Jolly raconte sa rencontre avec une communauté Aymara en Bolivie.Léo peint les rêves des habitant-es de cette communauté pour documenter le savoir de ces communautés ancestrales et explorer le pouvoir de notre créativité. Pour cela, Léo a marché 900km dans le désert de sel d'Uyuni. Si vous avez des questions pour réaliser votre aventure ou un rêve, Léo Jolly répond à toutes vos questions sur instagram ou Linkedin. Vous pouvez également visiter son site internet juste ici !Pour retrouver le podcast de Jérémy Chaleroux, RDV sur instagram : quelle_odyssee_ajd
Aux États-Unis, Kamala Harris, la candidate à la candidature démocrate pour la présidentielle, doit donner d'ici ce mardi soir (6 août 2024) le nom de son colistier. Toute la presse américaine se pose la question : qui sera l'heureux élu ? Ce dimanche, les émissions télévisées en étaient réduites à lire dans les feuilles de thé, ironise The Hill. Le même jour, trois des finalistes devaient rencontrer Kamala Harris: le gouverneur de Californie Josh Shapiro, le sénateur de l'Arizona Mark Kelly, et le gouverneur du Minnesota Tim Waltz. Ce dernier, selon The Hill, est de plus en plus soutenu par les démocrates de la Chambre – dont il a fait partie : et, précise le site d'information, « le sympathique Waltz n'était pas seulement populaire sur la colline du capitole, il a aussi été le soldat le plus gradé dans l'histoire du Congrès – un statut qui l'a rapproché des partisans du Pentagone dans les deux partis ». De son côté, le New York Times s'intéresse au gouverneur de Californie Josh Shapiro : un proche de Barack Obama, et depuis le premier mandat de ce dernier ils ont développé « une relation plus étroite qu'on ne le pense généralement ».Le parti démocrate se divise autour du nom du colistier :« La primaire compétitive et conflictuelle que, depuis longtemps, de nombreux démocrates souhaitaient éviter a quand même lieu - en grande partie à huis clos », affirme le New York Times : une lutte entre « donateurs, groupes d'intérêts et rivaux politiques des franges modérées et progressives du parti ». Les progressistes accusent ainsi Josh Shapiro et Mark Kelly d'être trop conservateurs sur des sujets-clé. Le quotidien new-yorkais évoque un « candidat de compromis » qui pourrait émerger, le gouverneur du Kentucky Andy Beshear. L'Artibonite terrorisée par les gangsEn Haïti, le département de l'Artibonite est la principale région rizicole du pays. Et les violences des gangs paralysent non seulement le déplacement des citoyens mais aussi la production agricole. Lundi dernier, des membres de la société civile ont manifesté pour réclamer du matériel adéquat pour permettre à la police nationale haïtienne de lutter contre les gangs.D'autant que, selon Bertide Horace, porte-parole de la « Commission de dialogue, réconciliation et conscientisation pour sauver l'Artibonite », interrogé par Ronel Paul, depuis l'arrivée des policiers kenyans dans la capitale haïtienne les gangs deviennent de plus en plus violents, et de plus en plus cruels – Bertide Horace prend pour exemple le kidnapping d'un enfant, qui a été tué malgré le versement d'une rançon.Une manifestante, le 29 juillet, parlait d'un « véritable génocide dans le département de l'Artibonite », affirmant aussi que tout le matériel de police est resté dans le département de l'Ouest. Contacté par RFI, le directeur départemental de la police nationale en Artibonite assure avoir demandé à ses supérieurs « un véhicule blindé robuste, des fusils, des munitions, et surtout de renforcer l'effectif des unités au sein du département, entre autres, afin de chambouler le statu quo. » Il n'a encore reçu aucune réponse.À écouter aussiHaïti : violences en Artibonite Mort d'un pompier au CanadaUn pompier de 24 ans est décédé ce week-end alors qu'il luttait contre un incendie de forêt dans l'Ouest canadien, dans le parc national Jasper, raconte Le Devoir. Il avait été grièvement blessé samedi (3 août 2024) par la chute d'un arbre. « Ça me fend le cœur », a réagi sur le réseau social X le Premier ministre Justin Trudeau. Le ministre de la Foresterie et des Parcs a de son côté indiqué que sa famille « serait admissible au Fonds des héros de la province (l'Alberta), un paiement unique et non imposable de 100 000 dollars qui reconnaît les services de premiers répondants ». 25 000 personnes ont fui la ville et le parc national le 22 juillet à cause des incendies de forêts, qui ont fini par se propager à la communauté et qui ont détruit un tiers de ses bâtiments. L'incendie, toujours incontrôlable, s'étend sur 32 000 hectares. « Les centaines de pompiers qui combattent le feu dans la région ont pris un moment, hier, pour pleurer un des leurs », écrit The Globe and Mail. L'an dernier, quatre pompiers sont morts lors de la saison record de feux qu'a connu le pays.À lire aussiCanada: incendie ravageur dans les Rocheuses, la ville de Jasper dévastée Assassinat d'un journaliste au Mexique Il s'appelait Alejandro Martinez Noguez, écrit Milenio. Il a été assassiné hier (4 août 2024) dans le département de Guanajuato, dans le centre du pays. Une camionnette s'est arrêtée à côté de son véhicule et a tiré sur ses trois occupants, raconte La Jornada. Un des deux anciens policiers qui assuraient la protection du journaliste depuis une tentative d'assassinat en 2022 a été blessé, l'autre a réussi à repousser l'attaque et à amener son collègue et le journaliste à un hôpital. Mais Martinez Noguez était mort, tué d'une balle dans la tête.Le Mexique détient un triste record, rappelle Milenio dans son éditorial : celui du pays le plus dangereux du monde pour les journalistes - il est devenu « un terrain miné pour ceux qui veulent enquêter, questionner, et dénoncer ». Et l'éditorialiste de demander au nouveau gouvernement dirigé par Claudia Sheinbaum de « prendre des mesures concrètes pour protéger les journalistes et garantir que les responsables de ces crimes affrontent la justice » : « les promesses et les discours ne suffisent pas ».À lire aussiComment protéger les journalistes au Mexique ?En Bolivie, des produits frais vendus sur les réseaux sociauxUn marché de fruits et légumes où les produits sont mis en avant sur Facebook et Tiktok… C'est à Cochabamba, dans le centre de la Bolivie que se trouve le marché «Intégration du sud». Depuis deux ans, les producteurs y vendent leurs produits directement aux consommateurs, un succès qui a été rendu possible grâce à cette présence sur les réseaux sociaux. Notre correspondant en Bolivie Nils Sabin est allé à la rencontre de l'administratrice du marché Mary Rojas Lopez qui, en direct sur Facebook, passe de stand en stand à la rencontre des vendeurs et des vendeuses.Pour de nombreux producteurs interrogés, l'absence d'intermédiaires est le principal point positif du marché. Avant d'occuper un terrain de 5,5 hectares au sud de Cochabamba, les maraîchers vendaient dans la rue et dépendaient de revendeurs qui fixaient les prix. Il y a deux ans, les producteurs de 6 municipalités situées à l'est de la ville décident de s'unir et d'acheter ce terrain. Aujourd'hui, l'association rassemble près de 2 000 maraîchers qui viennent y vendre leur récolte deux fois par semaine.Le Chili en orAux Jeux Olympiques de Paris, la Chilienne Francisca Crovetto est entrée dans l'histoire en devenant la première à remporter une médaille pour son pays dans les JO de Paris. Et c'est une médaille d'or puisqu'elle a remporté le skeet féminin en tir sportif ce dimanche (4 août 2024) – le skeet, c'est le tir au fusil sur des plateaux lancés les uns après les autres. « Je pense que c'est surtout dans les jours qui viennent que je vais me rendre compte de ce qui s'est passé », explique Francisca Crovetto, « parce que là, j'étais trop concentrée pour tirer un plateau après l'autre ! » C'est la troisième médaille d'or pour le Chili tous Jeux olympiques confondus.Au Canada, c'est au lancer du marteau que l'on s'intéresse :« Un marteau en or », titre en Une le Toronto Star, sous une photo d'Ethan Katzberg, en plein effort. « Avec un lancer de 84 mètres 12, Ethan Katzberg a remporté la médaille d'or – une première pour le Canada dans ce sport », note le quotidien. « Peu après 20 heures, il s'avance dans le cercle réservé au lancer de marteau, au Stade de France, tourne à quatre reprises sur lui-même, de plus en plus vite, lance à 84 mètres douze. Et c'est fini. Or olympique », raconte The Globe and Mail, qui poursuit : « pendant tout le reste de la soirée, personne n'est arrivé à quatre mètres de Katzberg ».Quant à la superstar américaine Simone Biles, elle se contente de l'argent ce lundi (5 août 2024) pour sa dernière épreuve, puisque c'est la gymnaste brésilienne Rebecca Andrade qui a été sacrée championne olympique du sol. À écouter les commentaires en direct d'Eric Mamruth et Sarah Daninthe.À lire aussiGymnastique artistique: la Brésilienne Andrade sacrée au sol, Biles en argent Le journal de la PremièreUn plan Marshall pour mettre à niveau les équipements sportifs en Guyane et dans les Outre-mer
En Bolivie, après la tentative ratée de coup d'État mercredi dernier (26 juin 2024), l'ancien président Evo Morales accuse l'actuel chef de l'État Luis Arce d'être derrière l'opération. « Lucho n'a pas respecté la vérité, il nous a trompés, il a menti », affirme Evo Morales : « La seule façon pour Evo de ne pas être président est de laisser la présidence à la junte militaire. Je pensais que c'était un coup d'État, mais maintenant je doute : ça ressemble à un auto-coup d'État. » Une théorie appuyée par le groupe qui le soutien au sein de son parti, le Mas, et par l'opposition, explique La Razon. De son côté, le gouvernement repousse cette théorie. De fait, selon Correo del Sur,« le pays connaît un nouvel épisode de polarisation ». Le quotidien souligne dans son éditorial que si, pour le moment, aucune des deux théories n'a été vérifiée, « on peut apprécier que la Bolivie continue d'avoir un gouvernement légitimé par les urnes » - et le journaliste de rappeler les « morts et les familles détruites par les dictatures déjà connues par le pays ».Le président Arce a répondu aux accusations d'Evo Morales - c'est à lire dans La Razon : « Ne te trompe pas une fois de plus ! Ce qui s'est passé, c'était un coup d'État militaire raté ». Coup d'État que l'ancien président mettrait en doute, selon Luis Arce, « en raison de ses aspirations politiques personnelles » -pour, selon Correo del Sur, « continuer la guerre interne qu'il mène depuis des mois avec les partisans du président Arce ». Le fait est que les deux anciens alliés sont pour le moins brouillés : le président Arce, qui faisait lui aussi partie du MAS, a été exclu du parti par Evo Morales à la fin de l'année dernière (2023). Les deux hommes pourraient s'affronter lors de la présidentielle de l'an prochain.La FIDH dénonce un crime contre l'humanité au PérouAu Pérou, la Fédération internationale des droits de l'homme en appelle à la Cour pénale internationale : elle dénonce un crime contre l'humanité au moment de la répression des manifestations fin 2022 - début 2023, lorsque les protestataires réclamaient des élections anticipées après la destitution du président et l'arrivée au pouvoir de Dina Boluarte.Aabla Jounaïdi a rencontré l'avocate des droits de l'homme, Gloria Cano, directrice de l'Association péruvienne pour les droits humains et secrétaire générale de la FIDH au Pérou. Elle expliquera que les faits de violences se sont concentrés dans le sud, peuplé essentiellement d'Indiens pauvres, comme près de l'aéroport d'Andahuaylas le 11 décembre 2022 : « Sur les vidéos, on voit les militaires sortir de la zone de l'aéroport qu'ils sont censés protéger. Ils se rendent sur une place publique et commencent à tirer sans discrimination sur la foule. Personne ne portait d'arme ».L'avocate estime que, dans cette escalade de violences qui a fait 49 morts, la responsabilité de la présidente Dina Boluarte n'est pas nulle : « Dina Boluarte peut dire qu'en tant que présidente de la République, elle ne peut rien faire. Mais elle est la cheffe suprême des forces de sécurité. Elle aurait au moins pu s'opposer à l'usage d'armes à feu contre les manifestants. »Officiellement, des enquêtes sont en cours au Pérou. Mais depuis la destitution du président Pedro Castillo qui a poussé les manifestants dans la rue, selon Gloria Cano l'assurance de voir la justice passer s'amenuise de jour en jour. Ce qui, estime-t-elle, rend légitime la saisie du bureau du Procureur de la CPI.Crise migratoire au PanamaAu Panama, le nouveau président entre en fonction ce lundi (1er juillet 2024). José Raul Mulino, élu il y a près de deux mois, a déjà composé son gouvernement et nommé de nombreux hauts-fonctionnaires à des postes-clé. Il va maintenant devoir se pencher sur la situation économique. Ce ne sera pas facile. Déjà, parce que le président ne dispose pas d'une majorité absolue à l'Assemblée. Ensuite, explique notre correspondant Grégoire Pourtier, parce qu'un autre sujet très sensible figure parmi les priorités du nouveau chef de l'État, l'immigration : le sort des centaines de milliers de personnes qui traversent le Panama pour tenter de rejoindre les États-Unis.En 2023, les centres d'accueil du Panama ont recensé 520 000 migrants ayant risqué leur vie en traversant la jungle du Darien. Cette crise humanitaire majeure pose aussi de graves problèmes sécuritaires, sanitaires, environnementaux et économiques, selon le président panaméen, qui réclame donc davantage d'appuis – et un renforcement de la coopération avec les États-Unis. Il va aussi devoir collaborer avec son voisin immédiat, la Colombie, où passent tous les migrants traversant le Darien.L'ouragan Beryl se dirige vers le sud-est des CaraïbesL'ouragan a été rétrogradé en catégorie 3 mais reste dangereux, et le Centre national des Ouragans, situé à Miami aux États-Unis, a appelé les habitants à s'abriter des vents dangereux. Pour ce qui est d'Haïti, le pays est « sous la menace d'une onde tropicale », écrit Le Nouvelliste. Ce dimanche (30 juin 2024), avant que l'ouragan ne passe de catégorie 4 à 3, l'Unité hydrométéorologique d'Haïti estimait que les départements de la Grand-Anse, du Sud-Est, du Nord-Ouest, de l'Ouest et de l'Artibonite pourraient être affectés par le passage de cette onde tropicale dimanche en fin d'après-midi, mais aussi dans la soirée de lundi (1er juillet).Le Comité olympique haïtien manque d'argent pour aller aux JODans 25 jours, ce sont les Jeux olympiques de Paris. Les principales délégations sont prêtes, mais pour d'autres, on s'interroge encore. C'est le cas d'Haïti, qui se demande comment envoyer à Paris les athlètes sélectionnés pour les Jeux.La préparation n'est pas évidente, les moyens manquent : « Malheureusement, malgré une préparation de départ très poussée, on a eu des problèmes politiques très sérieux qui ont cassé le rythme et même parfois l'espoir », a expliqué Hans Larsen, le président du Comité olympique haïtien, à Mikaël Ponge. Le président du Comité olympique haïtien souligne que cinq de ses membres ont dû quitter le pays, et qu'« un nombre innombrable d'athlètes et d'entraîneurs ont dû quitter leur foyer » à cause de la crise.Au final, les athlètes haïtiens sont au nombre de six, sélectionnés dans cinq disciplines : athlétisme, boxe, gymnastique, judo et natation. Tous se préparent à l'extérieur du pays, explique Hans Larsen : « ceux qui étaient déjà à l'extérieur y sont restés, et ceux qu'on a pu sortir avant la crise et qui seront qualifiés ou invités sont à l'extérieur ». Les fédérations ou comités olympiques de pays amis aident à la prise en charge de chaque athlète.Sur le budget de 405 000 dollars prévu pour préparer les Jeux de Paris, le Comité n'a reçu d'aide que de ses deux sponsors, aucune de l'État : « nous avons déjà dépensé 180 000 dollars sans avoir reçu un centime de l'État haïtien, et là il faut que l'on arrive à Paris. Et c'est un autre combat : nous avons encore besoin à peu près de 150 000 dollars ».Le Journal de la 1èreEn Martinique, c'est une première : un candidat d'extrême droite au second tour d'une élection.
Le chef de l'armée de terre bolivienne, le général Zúñiga, a rassemblé hommes et blindés hier (26 juin 2024) devant le palais présidentiel, à La Paz. Mais faute de soutiens, le coup d'État a été rapidement avorté, et le général Zúñiga a été arrêté. La tentative de coup d'État n'aura duré que quelques heures en Bolivie. Le général Zúñiga n'est pas parvenu à fédérer, et sa tentative de prise de pouvoir est rapidement tombée à l'eau. Démis de ses fonctions par le président Luis Arce et désormais en prison, le général rebelle a rassemblé contre lui la population bolivienne, mais aussi de nombreux dirigeants du monde entier qui ont dénoncé cette tentative de coup d'État. Son échec, le général Zúñiga le doit au peu de soutien qu'il a reçu dans sa tentative, que Gaspard Estrada politologue à Sciences Po explique par « la réaction rapide du gouvernement de Luis Arce, c'est-à-dire dénoncer la situation, procéder au remplacement des forces militaires pour délégitimer le général, mais aussi parce qu'il n'a pas reçu le soutien des dirigeants de l'opposition, qui cherche à se légitimer électoralement depuis le coup d'État de 2019 contre le président de l'époque Evo Morales ». Mais selon Gaspard Estrada, « la situation en Bolivie était déjà inflammable depuis plusieurs semaines, compte tenu d'une crise économique, d'une cherté de la vie, le tout dans un contexte pré-électoral ». Les prochaines élections présidentielles doivent se tenir en 2025 en Bolivie.Les journaux de la région sont largement revenus sur cet épisode. En Argentine, le journal Clarin condamne la tentative du chef de l'armée : « Comme une mauvaise imitation d'émeute directement sortie de l'histoire, le général Zúñiga a tenté un coup d'État qui a échoué, à peine commencé. »Aux États-Unis, le premier débat télévisé de la campagne présidentielleAux États-Unis, Joe Biden et Donald Trump vont s'affronter ce jeudi 27 juin 2024 à l'occasion du premier débat télévisé de la campagne, en vue des élections présidentielles de novembre 2024. Mais tous les Américains n'attendent pas ce duel avec la même impatience. Le Washington Post a préparé 21 questions qu'il serait bon de poser aux deux candidats ce soir (27 juin). Elles portent sur la politique intérieure, comme la question de l'accès à la propriété, de plus en plus difficile pour les Américains, l'impact des réseaux sociaux sur les enfants ou ce que prévoit le futur président pour l'anniversaire des 250 ans de l'indépendance du pays en 2026. Mais il y a aussi de la politique extérieure, par exemple, « Quelle serait la victoire en Ukraine ? Que devraient faire les États-Unis pour la garantir ? » ou bien « Comment pourriez-vous terminer la guerre à Gaza ? » Les réponses ne sont pas toujours évidentes, le Washington Post l'admet.« Une opportunité unique » pour HaïtiLe Premier ministre haïtien Gary Conille a qualifié « d'opportunité unique » l'arrivée dans le pays des premiers policiers kenyans. « Le premier contingent est mobilisé. Il est solide pour accompagner et supporter les stratégies haïtiennes pour reprendre notre sécurité, maison après maison, quartier après quartier, ville après ville. » Un deuxième contingent pourrait arriver aujourd'hui (jeudi 27 juin 2024). « Cela devrait monter à 400 le nombre de troupes kényanes disponibles », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. « Cela correspond à la capacité d'accueil de la base érigée du côté de l'aéroport Toussaint-Louverture de Port-au-Prince ». Mais pour l'instant, impossible de savoir quelles seront les missions attribuées à ces hommes. « On ignore les plans d'Haïti. On ignore comment va se faire le déploiement dans la capitale, comment seront les interactions avec les forces haïtiennes. On ne sait pas quelles seront les priorités. Est-ce que ce sera simplement de sécuriser certains bâtiments, certains points stratégiques ? On ne sait pas », admet Frantz Duval. La population, elle, perçoit ces arrivées avec soulagement, assure le rédacteur en chef. « Ça fait des mois et des mois qu'on parle de l'arrivée de cette mission, ça fait des mois aussi que la population subit les coups et contrecoups des actions des gangs. L'arrivée de la mission va apaiser la situation et si ça permet de rétablir la sécurité et la circulation des personnes et des biens, ça aura un impact positif pour la population. »En Une du journal Le Nouvelliste, « À Port-au-Prince, l'État ne protège ni les morts ni les vivants ». Le quotidien s'est rendu dans le cimetière de la capitale, devenu une planque pour les gangs. « Même inhumer un proche de nos jours à Port-au-Prince représente un véritable casse-tête chinois. » À cause des groupes armés, difficile pour les habitants d'enterrer leurs morts en paix. « Sans rituel, ni fanfare, ni un dernier mot, voilà comment se déroule une cérémonie funéraire au grand cimetière de Port-au-Prince, sous les regards attentifs d'hommes lourdement armés. ». Un reportage à lire sur le site du Nouvelliste.Un ex-président condamné pour trafic de drogueL'ex-président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, a été reconnu coupable de trafic international de drogue par un tribunal de New York. Condamné pour avoir envoyé vers les États-Unis des centaines de tonnes de cocaïne et d'avoir protégé les narcotrafiquants des enquêtes, en échange de quoi il aurait reçu des millions de dollars de la part des cartels dont le célèbre cartel mexicain de Sinaloa.Juan Orlando Hernandez n'a cessé de clamer son innocence, mais il a finalement été condamné à une amende de 8 millions de dollars et 45 ans de prison, « une peine qui a surpris les Honduriens présents au procès, note La Prensa, eux qui s'attendaient à une condamnation à perpétuité. » « Mais l'ancien président est âgé de 55 ans, il devrait donc sortir de prison à 100 ans, un âge que peu de personnes atteignent ».Le Journal de la 1èreDe nouvelles perspectives pour les patients antillo-guyanais en attente de greffe.
27 juin 2024 En Bolivie, des militaires auraient tenté un «coup d'État»Des soldats et des chars étaient postés hier devant le palais présidentiel à La Paz, la capitale. Selon plusieurs médias, des véhicules blindés ont foncé sur les portes du palais.Le président bolivien a dénoncé ce qu'il a qualifié de «coup d'État». Le général à la tête des troupes qui étaient devant le palais a été arrêté. Le président a nommé un nouveau commandement des forces armées, qui a ordonné aux troupes de se retirer.Le lanceur d'alerte le plus célèbre, Julian Assange, est libreQuébec lance un nouveau programme pour soutenir la construction de logements abordablesLes commerces québécois ont jusqu'à juin 2025 pour se conformer aux nouvelles règles en matière d'affichage commercial. La pêche commerciale à la morue va être à nouveau permise au large de Terre-Neuve-et-Labrador. Le premier ministre des Pays-Bas Mark Rutte sera le prochain secrétaire général de l'Otan. Le Danemark va, à partir de 2030, taxer les éleveurs pour le méthane émis par les flatulences de leurs vaches, moutons et porcs. Couche-Tard aura un nouveau PDG à compter de septembre: Gestev, une filiale de Quebecor qui produit des évènements culturels et sportifs, achète Evenma, une entreprise d'évènements de Québec. Une firme montréalaise d'investissement en capital-risque spécialisée dans les technologies propres et une firme de Québec spécialisée dans le traitement de l'eau lancent ensemble lance le Fonds Cycle H2O. On devrait bientôt pouvoir réparer soi-même un iPhone ou un Mac--- Détails sur ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com S'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref: https://infobref.com/infolettres Voir comment s'abonner au balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur la publicité-commandite de ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:37 - Un monde d'avance - Un général bolivien, chef de l'armée de terre, a positionné mercredi ses blindés devant le Palais présidentiel à La Paz. Le président, au pouvoir depuis quatre ans, n'a pas cédé et la Bolivie a évité une crise majeure. Mais cela n'augure rien de bon pour l'avenir.
Charlotte nous parle de l'écotourisme en Amérique du Sud et plus particulièrement en Bolivie. Entre les cholitas autochtones aux tenues traditionnelles et les plats typiques de La Paz, le dépaysement est garanti. Elle nous emmènera également avec elle dans un hôtel fait de sel dans le Salar d'Uyuni. Un moment inédit à écouter dans ce podcast de Very Belge Trip. Bon voyage !
En Haïti, la menace des gangs s'étend bien au-delà de la capitale et de la zone métropolitaine. En Haïti, dans le département de l'Artibonite, deux puissants groupes sèment la terreur. Leurs membres tuent, violent, kidnappent et détournent des camions de marchandises, en toute impunité.Ronel Paul a recueilli plusieurs témoignages : un avocat et enseignant, qui a dû quitter la région, raconte comment plusieurs membres de sa famille ont été assassinés ou enlevés. Un autre, parti aux États-Unis, rappelle comment un de ses proches, un avocat, a été enlevé et assassiné alors qu'il circulait sur la route nationale numéro 1.Retour du vice-président équatorien en prisonEn Équateur, la polémique ne retombe pas autour du sort de l'ancien vice-président Jorge Glas, arrêté lors d'une opération spectaculaire dans l'ambassade du Mexique puis hospitalisé après un malaise - qui pourrait s'apparenter à une tentative de suicide. Il est de retour en prison et cela inquiète beaucoup son avocate Sonia Vera Garcia : « Nous n'avons aucun contact avec lui. Et nous pensons qu'ils peuvent le ‘suicider' à n'importe quel moment en prison. » L'avocate rappelle également que « ceux qui auraient participé à l'assassinat du candidat à la présidentielle Fernando Villavicencio ont été exécutés alors qu'ils étaient en prison, sous la responsabilité de l'État équatorien ».L'avortement interdit en ArizonaAux États-Unis, la Cour suprême de l'Arizona valide une interdiction quasi-totale de l'avortement, vieille de 160 ans. Elle doit être instaurée dans deux semaines, mais provoque déjà, écrit USA Today, « des séismes politiques ». Car, rappelle The Hill, l'Arizona est un État majeur dans la course à la présidentielle de novembre - Joe Biden l'a emporté d'à peine 0,3% lors de la dernière. Et dans cet État, écrit le New York Times, seuls 7% des électeurs soutiennent une interdiction de l'avortement quasi total, telle que la prévoit la loi qui doit être réactivée. « Les Républicains semblent s'être aperçu qu'il y avait un problème », écrit The Hill. D'où ce que le quotidien local Arizona Republic appelle la « Grande Retraite Républicaine », avec plusieurs figures républicaines locales, bien connues pour leurs positions anti-avortement, qui se positionnent aujourd'hui contre la décision de la Cour suprême.Une décision qui représente aussi un problème pour Donald Trump. Lundi, rappelle le Washington Post, l'ex président avait refusé de soutenir une interdiction de l'avortement au niveau national, disant que c'était aux différents États de décider. L'objectif était de neutraliser - ou au moins rendre floue - un dossier qui permet au démocrates de remporter des victoires électorales depuis un peu moins de deux ans. Mais la décision de la Cour suprême de l'Arizona a tout relancé.Georges Lucas récompensé au Festival de CannesGeorges Lucas, le créateur de la saga Star Wars, recevra une palme d'honneur lors du prochain festival de Cannes. Georges Lucas, qui, rappelle IndieWire, a créé, en plus de l'empire Star Wars, Lucasfilm, Pixar, et la franchise Indiana Jones. Le réalisateur a réagi, écrit Deadline, en rappelant que le Festival de Cannes occupait une place spéciale dans son cœur : en 1971, son premier film THX-1138 y avait été projeté. La présence de Georges Lucas est un véritable « coup » pour le festival, estime Variety : l'an dernier, le réalisateur n'était pas venu, malgré la projection du dernier Indiana Jones.En Bolivie et au Pérou, le luth des AndesÀ écouter aussi le reportage de Nils Sabin sur le luth des Andes, un instrument venu du Pérou ou de Bolivie, où notre correspondant nous fait découvrir donc ce charango. L'instrument est inspiré des guitares apportées par les Espagnols au moment de la colonisation - une guitare améliorée, puisque le charango compte dix cordes. Nils sabin a rencontré Clarken Orosco qui fabrique et joue du Charango.
C'est la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. En Bolivie, selon les dernières études du défenseur du peuple de 2015, environ 34% des filles et des adolescentes sont victimes d'agressions sexuelles avant l'âge de 18 ans. Dans le monde, ce chiffre est d'environ 20%. À Cochabamba, « Notre maison » accueille, depuis 2005, quinze mineures qui ont été victimes d'abus ou de violences sexuelles pour les accompagner vers la réparation. De notre correspondante à La Paz, Ce lundi matin, au programme, c'est un atelier « apprendre à reconnaître et à gérer ses émotions » pour les bénéficiaires du centre Notre maison, à Cochabamba, au sud de la Paz. Ce centre met à l'abri des jeunes filles d'entre 9 et 17 ans victimes d'abus sexuels au sein de leur foyer. Au tableau, elles doivent écrire l'émotion qu'elles connaissent le mieux. Daïra choisit la honte. La jeune femme a été violée par son beau-père à partir de ses 8 ans et avant que la honte n'apparaisse, elle se confiait à sa sœur, aussi victime.« Nous en parlions quand nous étions très jeunes, nous disions “oh, il m'a fait ceci”. Puis nous avons commencé à grandir, à comprendre et nous n'en avons plus parlé, parce que nous avons commencé à avoir honte et que nous l'avons aussi normalisé », raconte Daïra.Se sentir en sécuritéÀ 17 ans, lorsqu'elle trouve le courage d'aller porter plainte, Daïra ne se sent pas soutenue, mais plutôt jugée par les autorités. « Je suis allée à la police et ils ne savaient pas quoi faire. Ils m'ont dit que je mentais, que j'inventais des choses », se souvient-elle. Les examens médicaux lui donnent raison et elle est mise sous protection au centre pour un an. Aujourd'hui, elle est partie comme prévu à sa majorité, mais elle continue de revenir de temps en temps pour voir les autres filles. Pendant l'atelier, Daïra tient la main de son amie Ariana, arrivée au foyer à l'âge de 9 ans. Ici, ensemble, elles se sentent en sécurité. « Je me suis sentie bien ici quand je suis arrivée parce que je n'avais plus à me cacher. »Chez elle, la jeune femme de bientôt 18 ans, subissait les abus sexuels de son oncle, sous le silence complice de ses parents. Son cas est loin d'être isolé. En Bolivie, 1 femme sur 3 est victime de violences sexuelles avant ses 18 ans. Et dans 8 cas sur 10, l'agresseur vit au foyer familial.Un nouveau départLe centre Notre maison cherche à recréer un espace sain pour ces adolescentes et les accompagne dans la guérison à travers les tâches du quotidien et des activités, comme l'artisanat ou la cuisine. Gemma est satisfaite de cette méthode. « Ça fait partie de la thérapie, pour qu'on puisse aller de l'avant. Moi, j'aime cuisiner, ça m'aide à me distraire », explique-t-elle.La chambre qu'elle partage avec deux autres filles de 16 ans est soigneusement décorée. Mais contrairement aux autres, Gemma n'a rien amené de chez elle. Pas une photo ou un poster. Pour elle, le centre Notre maison est un nouveau départ qui lui permet de prendre du recul sur son histoire : « Maintenant, je sais que même si c'était par peur, je ne dois pas me taire. »Des crimes impunisLa Bolivie est l'un des pays où le taux de signalements pour ces affaires est parmi les plus bas de la région. Et ce, notamment à cause de l'impunité qui y règne.Aujourd'hui, les agresseurs de Daïra, celui d'Ariana ou de Gemma n'ont pas été condamnés. Le père de Sofia a, lui, pris la fuite, après sa plainte. « Jusqu'à présent, nous ne savons pas où il se trouve. Et je dois vivre avec la crainte qu'il puisse venir. »Vers 18h, les filles commencent à préparer le dîner en musique et dans la bonne humeur. Un moment privilégié qui leur permet de retrouver un peu de normalité dans leur quotidien.
C'est la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. En Bolivie, selon les dernières études du défenseur du peuple de 2015, environ 34% des filles et des adolescentes sont victimes d'agressions sexuelles avant l'âge de 18 ans. Dans le monde, ce chiffre est d'environ 20%. À Cochabamba, « Notre maison » accueille, depuis 2005, quinze mineures qui ont été victimes d'abus ou de violences sexuelles pour les accompagner vers la réparation. De notre correspondante à La Paz, Ce lundi matin, au programme, c'est un atelier « apprendre à reconnaître et à gérer ses émotions » pour les bénéficiaires du centre Notre maison, à Cochabamba, au sud de la Paz. Ce centre met à l'abri des jeunes filles d'entre 9 et 17 ans victimes d'abus sexuels au sein de leur foyer. Au tableau, elles doivent écrire l'émotion qu'elles connaissent le mieux. Daïra choisit la honte. La jeune femme a été violée par son beau-père à partir de ses 8 ans et avant que la honte n'apparaisse, elle se confiait à sa sœur, aussi victime.« Nous en parlions quand nous étions très jeunes, nous disions “oh, il m'a fait ceci”. Puis nous avons commencé à grandir, à comprendre et nous n'en avons plus parlé, parce que nous avons commencé à avoir honte et que nous l'avons aussi normalisé », raconte Daïra.Se sentir en sécuritéÀ 17 ans, lorsqu'elle trouve le courage d'aller porter plainte, Daïra ne se sent pas soutenue, mais plutôt jugée par les autorités. « Je suis allée à la police et ils ne savaient pas quoi faire. Ils m'ont dit que je mentais, que j'inventais des choses », se souvient-elle. Les examens médicaux lui donnent raison et elle est mise sous protection au centre pour un an. Aujourd'hui, elle est partie comme prévu à sa majorité, mais elle continue de revenir de temps en temps pour voir les autres filles. Pendant l'atelier, Daïra tient la main de son amie Ariana, arrivée au foyer à l'âge de 9 ans. Ici, ensemble, elles se sentent en sécurité. « Je me suis sentie bien ici quand je suis arrivée parce que je n'avais plus à me cacher. »Chez elle, la jeune femme de bientôt 18 ans, subissait les abus sexuels de son oncle, sous le silence complice de ses parents. Son cas est loin d'être isolé. En Bolivie, 1 femme sur 3 est victime de violences sexuelles avant ses 18 ans. Et dans 8 cas sur 10, l'agresseur vit au foyer familial.Un nouveau départLe centre Notre maison cherche à recréer un espace sain pour ces adolescentes et les accompagne dans la guérison à travers les tâches du quotidien et des activités, comme l'artisanat ou la cuisine. Gemma est satisfaite de cette méthode. « Ça fait partie de la thérapie, pour qu'on puisse aller de l'avant. Moi, j'aime cuisiner, ça m'aide à me distraire », explique-t-elle.La chambre qu'elle partage avec deux autres filles de 16 ans est soigneusement décorée. Mais contrairement aux autres, Gemma n'a rien amené de chez elle. Pas une photo ou un poster. Pour elle, le centre Notre maison est un nouveau départ qui lui permet de prendre du recul sur son histoire : « Maintenant, je sais que même si c'était par peur, je ne dois pas me taire. »Des crimes impunisLa Bolivie est l'un des pays où le taux de signalements pour ces affaires est parmi les plus bas de la région. Et ce, notamment à cause de l'impunité qui y règne.Aujourd'hui, les agresseurs de Daïra, celui d'Ariana ou de Gemma n'ont pas été condamnés. Le père de Sofia a, lui, pris la fuite, après sa plainte. « Jusqu'à présent, nous ne savons pas où il se trouve. Et je dois vivre avec la crainte qu'il puisse venir. »Vers 18h, les filles commencent à préparer le dîner en musique et dans la bonne humeur. Un moment privilégié qui leur permet de retrouver un peu de normalité dans leur quotidien.
Votre quotidienne d'info continue cet été! Et pour sauver le monde pendant les vacances, l'équipe de So good Radio vous propose une série d'entretiens avec des gens qu'on aime bien: des artistes, des spécialistes, des humoristes, des passionnés qui vont nous donner leur regard sur l'actualité. Pour cet épisode, Cédric Carles, co-fondateur du laboratoire l'Atelier 21 et du Solar Sound System, nous a rejoint dans le studio de So good Radio pour nous parler des infos qui lui ont donné le sourire en 2023. Au menu, l'abonnement de 49€/mois pour l'ensemble des citoyens allemands concernant les transports en commun; le retrait d'une banque japonaise du projet EACOP de TotalEnergies en Ouganda; et enfin, le voyage d'un système son à énergie solaire jusqu'à la Paz en Bolivie.En plus de votre fil info feel good, retrouvez Le peigne dans l'maillot, la recommandation de l'invité pour s'endormir un peu moins con consacrée au livre Sois jeune et tais toi de Salomé Saquet, une météo des émotions, et la chanson qui va bien, choisie par l'invité: Are We Out of Time? de Julia Sound et Dolena. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Haïti, de plus en plus de diplômés quittent le pays pour se réfugier à l'étranger. Ce phénomène qui touche presque tous les secteurs d'activités du pays n'est pas nouveau, mais ces dernières années, la tendance s'est intensifiée. Le départ des Haïtiens qualifiés, dans tous les secteurs, s'est accéléré ces derniers mois. En raison principalement de la violence des gangs armés, mais aussi du plan Biden, qui autorise la venue aux États-Unis de plusieurs milliers d'Haïtiens. Même si le pays a déjà vécu des vagues d'émigration de ses diplômés par le passé, le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur, ce qui met à mal les entreprises du pays et affecte durement l'économie haïtienne, comme nous le raconte notre correspondante à Haïti, Marie-Andrée Belange. Mondial de Foot : pas de miracle pour les « Grenadières » Les joueuses haïtiennes se sont inclinées un à zéro face à la Chine, dans un match haletant… Les « Grenadières » peuvent nourrir des regrets après le penalty refusé dans les arrêts de jeu – décision arbitrale qui devrait susciter la polémique. Après avoir perdu sur le même score face à l'Angleterre, les Haïtiennes n'ont quasiment plus aucune chance de se qualifier pour les huitièmes de finale… Mais elles peuvent encore espérer emporter leur première victoire dans un Mondial féminin, mardi prochain (1er août 2023) face au Danemark. Potosi, un patrimoine en danger En Bolivie, le patrimoine de la ville de Potosi est en danger. Considérée comme le centre des Amériques coloniales pendant plusieurs siècles, la cité est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1987. Mais la municipalité peine à entretenir ses églises et ses palais du XVIIe siècle... Et en 2014, la ville a été ajoutée à la liste du patrimoine mondial en péril. Aujourd'hui, des initiatives sont mises en place pour sauver ce patrimoine en danger. Reportage de Nils Sabin. Le journal de la 1ère La grève des pilotes de la compagnie aérienne Air Guyane qui se poursuit après plus de 20 jours.
En Bolivie, cela fait maintenant six mois que le principal opposant politique Luis Fernando Camacho est emprisonné à La Paz. Il avait été arrêté fin décembre 2022 sur ordre d'un procureur qui l'accuse de « terrorisme » dans l'affaire du coup d'État de 2019. Malgré cela, Camacho, qui est encore gouverneur du département de Santa Cruz, reste très présent dans la vie politique bolivienne. Ses partisans accusent la justice d'être à la botte du gouvernement et considèrent que Camacho est un prisonnier politique, tandis que les militants du parti au pouvoir rappellent son rôle majeur dans la démission forcée d'Evo Morales en 2019.
durée : 00:17:00 - C'est bientôt demain - par : Antoine CHAO - Deuxième épisode sur les désastres environnementaux, sociaux et sanitaires, provoqués par l'orpaillage en Amazonie bolivienne et équatorienne.
durée : 00:16:39 - C'est bientôt demain - par : Antoine CHAO - Antoine Chao est en Amazonie bolivienne dans le Parc National Madidi avec les communautés indigènes autochtones qui défendent la Pachamama contre l'orpaillage illégal dévastateur.
La montagne qui dévore les hommes En Bolivie, la ville de Potosí est sortie de terre à l'époque coloniale. Quand les quantités phénoménales extraites des mines d'argent enrichissaient la couronne espagnole, elle fut l'une des cités les plus riches du monde, au prix de la vie de millions d'Indiens. Aujourd'hui, Potosí n'est plus que l'ombre de sa grandeur passée. Mais elle s'agite encore autour de ses marchés et ses messes, de ses matchs de foot et ses concerts de charango. Mais, à plus de 4000 mètres d'altitude, là où l'air et la lumière manquent, j'ai aussi enregistré les sons étouffants des mines d'argent du Cerro Rico. Le sifflement des tuyaux acheminant l'oxygène, les explosions de dynamite, les foreuses électriques et le grondement omniprésent des vieux wagons métalliques. Le quotidien des mineurs est ici d'une rare dureté. Leurs outils sont rudimentaires et, entre risques d'effondrement et air empoisonné au mercure, le danger est permanent. Plongez dans l'enfer du Cerro Rico et dans les rues de Potosí. Découvrez le destin mêlé d'une ville et de ses mines. Écoutez l'histoire tragique de Potosí et de la montagne qui dévore les hommes. Enregistrements : 2022 - Réalisation : Mathieu Chiaverini - Photo : Wajdi Gares
Pour ce 2e épisode, je vous emmène en Bolivie ! Amaru est un jeune Bolivien qui vit en France depuis quelques années et qui a créé un réceptif en Bolivie afin de faire découvrir son pays. Il est venu nous partager sa passion pour son pays et tous les trésors qui s'y trouvent ainsi que quelques conseils. L'ITINÉRAIRE D'UN CIRCUIT EN BOLIVIE Santa Cruz et ses alentours Il conseille de commencer par Santa Cruz et ses alentours afin de profiter de la chaleur et du côté oriental du pays. Il y a entre autres : Samaipata : forteresse pré-inca, plus grande rocha taillée au monde, contrefort des Andes Chiquitania : anciennes Missions jésuites, très traditionnel Parc National Noel Kempff : très belle nature La cordillère des Andes Ensuite, il conseille de visiter les villes et centres d'intérêt de la cordillère comme : Sucre : ville intermédiaire en montant en altitude, ville très vivante et étudiante, beaucoup d'activités à faire comme de la randonnée, voir le cratère de Maragua, le marché très traditionnel de Tarabuco, etc. Potosi : à 4 000 m d'altitude, ville coloniale anciennement la plus peuplée au monde et où on a extrait le plus d'argent, ville chargée d'histoire et d'émotions Salar d'Uyuni : à découvrir aussi bien en saison des pluies avec l'effet miroir qu'en saison sèche La Paz : capitale politique, proche du lac Titicaca, ville située aux portes de l'Amazonie où ils produisent les feuilles de Coca, avec de nombreuses activités à faire comme le parc national Sajama Rurrenabaque : idéal pour découvrir énormément d'animaux de l'Amazonie, la nature à l'état pur SES COUPS DE COEUR EN BOLIVIE Parc national de Torotoro : c'est l'endroit qui a la plus grande quantité d'empreintes de dinosaures au monde, des grottes, de multiples traces préhistoriques, des rivières, de canyon, d'animaux rares, et pas de tourisme de masse. Faire un circuit chez l'habitant : pour vivre et ressentir l'authenticité du pays auprès des locaux. COMBINER LA BOLIVIE AVEC UN AUTRE PAYS Plusieurs options sont possibles pour combiner un voyage en Bolivie à un autre pays d'Amérique Latine : Le Pérou Le Nord de l'Argentine Le Nord du Chili Il y a beaucoup de connexions par l'histoire et de compléments entre ces pays. L'histoire ne s'arrêtait pas aux frontières et ces peuples ont beaucoup en commun. LES CONSEILS PRATIQUES POUR PARTIR EN BOLIVIE C'est un pays très sûr. Il faut parler un peu espagnol ou anglais. On peut changer de l'argent dans les zones touristiques, mais il faut toujours avoir du liquide sur soi. Toujours avoir un chapeau, des lunettes de soleil et de la crème solaire, car c'est un pays en altitude avec beaucoup de rayons UV. En Amazonie, il faut prévoir des manches longues pour limiter les piqûres d'insectes. Il y a des contrastes de températures très importants, surtout en montagne et au Salar d'Uyuni, alors il faut prévoir beaucoup de couches de vêtements pour s'adapter et des affaires très chaudes (bonnets, écharpes, gants, etc.) pour les nuits. Si vous souhaitez en savoir plus sur la destination et, pourquoi pas, préparer votre prochain circuit en Bolivie, n'hésitez pas à faire appel à nos experts . Pour être au courant de la sortie des prochains épisodes, abonnez-vous à notre chaîne ! Et pour être inspirés au quotidien, vous pouvez nous suivre sur nos réseaux sociaux : Instagram @Selectour, Facebook @Selectour, TikTok @Selectour, Twitter @Selectour et LinkedIn @Selectour. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la ville frontalière désertée, entre la Bolivie et le Pérou, quasiment plus un touriste, peu de commerces. Les petits restaurants ainsi que les logements sont désespérément vides. Cela fait maintenant plus d'un mois que la situation dure, et l'inquiétude monte pour les habitants comme pour les gens de passage. « Nous sommes passés illégalement. Au Pérou, il y a une grave crise et les toutes les routes sont fermées, rapporte un touriste. Les gens arrivent à pied, impossible de rentrer en Bolivie en bus. Et là, on est abasourdi par cet endroit si désolé. Pas un commerce, rien. Tout est fermé, même les ponts. » Depuis le 4 janvier dernier, pour traverser la frontière entre la Bolivie et le Pérou, il faut passer illégalement. Pas le choix. En effet, les bureaux de l'immigration côté péruvien sont fermés. Le pont piétonnier est complètement barricadé. « Ils ont mis grille métallique. Avant, de ce côté, les commerçants vendaient des choses à ceux qui bloquent de l'autre côté. Ils vendaient du pain, de la nourriture, en passant par le pont, détaille Marysol, qui tient un hôtel à quelques pas du poste frontière. Maintenant le maire a fait tout barricader, car la présidente du Pérou a dit qu'ils leur passaient des munitions. Pour éviter ce genre de suspicion, ils ont préféré fermer le pont. On ne peut absolument pas passer de l'autre côté par ici. » Et pour ne rien arranger, des manifestants surveillent le pont réservé aux transports. « Il faut leur parler gentiment, discuter, leur exposer notre situation, explique Luz, une touriste. Nous, on leur a raconté d'où nous venions, et finalement ils nous ont dit de passer ». Mais tout le monde n'a pas sa chance. Les manifestants ne laissent pas passer si facilement. Mary a, elle aussi, essayé : « Moi, je viens de Buenos Aires et je dois me rendre au Pérou, parce que je travaille là-bas. J'en reviens du pont. J'ai voulu traverser et je n'ai pas pu. J'ai dû revenir jusqu'ici, rapporte la jeune femme. Il y a des gens qui ont de la chance et qui parviennent à passer. Et puis il y a des manifestants qui ne le permettent pas. » Marchandises bloquées Et non seulement les personnes ne passent pas, mais les marchandises non plus. « C'est dur, commente Hipolito. Ce camionneur est bloqué ici depuis le 5 janvier dernier. Ce n'est pas comme quand nous sommes sur la route, dans ces cas-là, on trouve où manger. Enfin, si, il y a des aliments à acheter ici, mais on a plus de cash. Les journées commencent à se faire longues, mais bon, on est mieux ici que de l'autre côté où tout est fermé. » Des centaines de camions sont garés les uns derrière les autres, sur la voie que l'on appelle ici « la route internationale », et ils attendent patiemment que la frontière rouvre. C'est toute une ville qui est donc à l'arrêt. Une ville qui habituellement vit du commerce. Ici, on vend toutes sortes de choses, de la contrebande surtout, et désormais, les rues sont désespérément vides. « Les jours de marché sont abandonnés. Les mardis, le marché est rempli à 5% et les vendredis à 10% de l'activité habituelle, déplore le maire bolivien de Desaguadero, René Luis Ticona Mamani. Les visiteurs, les touristes qui passaient ici, consommaient, et cela faisait des revenus pour la ville. » Selon l'Institut bolivien du commerce extérieur, la perte économique causée par la fermeture de la frontière est de six millions de dollars par jour.
durée : 00:03:06 - En direct du monde - L'Union européenne vient d'adopter une mesure pour limiter la consommation de produits importés qui contribuent à la déforestation ou à la dégradation de forêts tropicales. Quel impact pour les pays qui hébergent ces espaces et vivent de la déforestation dite "exportée" ?
Les classes resteront vides ce mois de septembre en Haïti. La rentrée est repoussée a début octobre en raison du contexte socio économico sécuritaire. Le ministre de l'Éducation a donné hier (31 août 2022) des précisions sur ce report alors que les manifestations contre le gouvernement se poursuivent. La colère ne retombe pas. Les manifestations contre la cherté de la vie, la pénurie du carburant et pour exiger la démission du Premier ministre Ariel Henry se poursuivent dans les régions. Comme c'était le cas la semaine dernière, les villes de Miragoâne, Petit Goâve, Jacmel, Cap-Haïtien, ont entamé une deuxième semaine consécutive de contestations. Des milliers de personnes ont notamment défilé encore mercredi 31 août au Cap, la deuxième ville, comme nous le rapporte Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Un contexte social et sécuritaire qui a poussé le gouvernement a repoussé la rentrée des classes. Elle devait avoir lieu lundi prochain. Ce sera finalement le 3 octobre. Interrogé par nos confrères de radio Vision 2000, Nesmy Manigat, le ministre de l'Éducation précise : « On sait que toutes les conditions ne seront pas réunies pour la rentrée, mais on espère faire tout ce qui est possible pour améliorer la situation. Car, on n'entend pas fixer une nouvelle date, le 3 octobre toutes les portes des établissements scolaires en Haïti seront ouvertes. » Le ministre qui insiste, « c'est un programme normal qui sera appliqué pendant l'année académique en dépit de ce report ». Donald Trump avait « probablement caché » des documents top secret chez lui C'est ce qu'affirme le département de la Justice. Des documents top secret saisis dans la résidence de Floride de l'ancien président américain, « probablement cachés » pour entraver l'enquête de la police fédérale le visant, selon un document du ministère. Cet acte de procédure explique de la manière la plus détaillée à ce jour les motifs ayant conduit la police fédérale américaine à perquisitionner de façon spectaculaire, le 8 août 2022, la résidence de l'ex-président républicain pour y récupérer des documents extrêmement confidentiels qu'il n'avait pas rendus après avoir quitté la Maison Blanche, malgré de multiples demandes. Mercredi soir (31 août 2022), Donald Trump a répondu en épinglant une procédure « injustifiée », étant donnée la « nature même des archives présidentielles ». ► À lire aussi la revue de presse des Amériques : À la Une: l'équipe de Donald Trump a peut-être caché des documents confidentiels Bolivie : le portable d'Evo Morales volé En Bolivie, un vol de téléphone portable fait la Une. Pas n'importe quel téléphone. Dimanche dernier (28 août 2022), c'est l'appareil de l'ancien président et actuel chef du parti de gouvernement qui a été subtilisé lors d'un événement public. Ce vol révèle les dissensions qui existent au sein du mouvement vers le socialisme, le parti au pouvoir, et laisse la place à toutes les rumeurs. C'est via Twitter que l'ex-président a dénoncé les faits publiquement, en cachant à peine sa suspicion envers l'actuel ministre de l'Intérieur : « Le vol de mon téléphone a eu lieu lors d'un événement en présence du ministre et de son équipe de sécurité. Nous ne voulons pas croire à une attaque organisée », a-t-il écrit. Et à la Une du Journal de la 1ère Un nouveau bateau pour la recherche littorale inauguré, hier, en Guyane. ► Écouter le Journal d'Outre-mer La 1ère
En Bolivie, parmi les plus de 1 000 personnes qui disparaissent chaque année, environ 300, des jeunes filles la plupart du temps, sont victimes de traite d'êtres humains. Maintenues en situation d'exploitation à des fins économiques, elles sont, en général, enlevées pour être prostituées, dans le pays ou à l'étranger. Mais elles sont nombreuses aussi celles qui sont victimes de traite, sans être soustraites à leurs familles, de très jeunes filles qui croient « consentir » à la prostitution. Pour lutter contre ce phénomène, la police n'a que très peu de moyens, et la justice est considérée par les parents des disparues comme corrompue et inefficace. Plongée au cœur de la lutte contre la traite de jeunes femmes. «Traite de jeunes filles en Bolivie, des adolescences volées», un Grand reportage d'Alice Campaignolle. (Rediffusion)
durée : 00:03:07 - En direct du monde - L'utilisation d'un scanner laser aérotransporté a permis de mettre en lumière une série de plateformes, gigantesques, de plusieurs centaines d'hectares, avec tout un réseau d'infrastructures équivalentes à celles de villes européennes médiévales.
durée : 00:04:17 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le chef d'un syndicat d'étudiants de Bolivie, connu pour avoir passé 33 ans à étudier dans diverses filières sans jamais obtenir de diplôme, a été arrêté samedi dernier pour avoir perçu abusivement un salaire du syndicat universitaire.
durée : 00:04:17 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le chef d'un syndicat d'étudiants de Bolivie, connu pour avoir passé 33 ans à étudier dans diverses filières sans jamais obtenir de diplôme, a été arrêté samedi dernier pour avoir perçu abusivement un salaire du syndicat universitaire.
durée : 00:04:17 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le chef d'un syndicat d'étudiants de Bolivie, connu pour avoir passé 33 ans à étudier dans diverses filières sans jamais obtenir de diplôme, a été arrêté samedi dernier pour avoir perçu abusivement un salaire du syndicat universitaire.
Globe Trotter, les "tourdumondistes" • StereoChic Radio'Expat
Nourrissons les animaux de Ser Fauna En partenariat avec GlobeDreamers.com : "Une goutte d'eau suffit pour créer un monde" Soutenez ce beau projet en cliquant ici ! Salomé nous propose de participer à la création d'un potager en Bolivie ! Cela permettra de nourrir les animaux victimes de braconnages récupérés par l'association et aussi d'améliorer les conditions de vie des soignants.
durée : 00:02:50 - En direct du monde - Un reportage révèle qu'une ville de l'est de la Bolivie est un "sanctuaire" des barons de la drogue brésiliens.
Élyse Allard donne de détails sur le nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et Gerhard Krinner donne son avis sur ce rapport; Katherine Brulotte parle de la réouverture de la frontière canado-américaine; Vincent Rességuier discute de risques épidémiologiques d'une réouverture de la frontière; Marie-Ève Bédard donne des détails sur l'implantation du passeport sanitaire en France; Alice Campaignolle se penche sur la crise du système de santé en Bolivie; le climatologue Alain Bourque parle des changements climatiques au Canada; Karine Mateu présente les réactions politiques au rapport du GIEC; Chloé Dioré de Périgny fait le point sur les opérations contre les feux en Colombie-Britannique; et Olivier Tremblay fait un résumé du tournoi du tennis l'Omnium Banque Nationale.
durée : 00:06:45 - Le reportage de la terre au carré - Suite de la série reportages en Bolivie, dans les hauts plateaux à court d’eau. Après le célèbre Titicaca, direction le second lac du pays, le lac Poopó… ou plutôt ce qu'il en reste: ce lac au sud du pays qui faisait encore plus de 1300 km2 en 2014, a désormais presque entièrement disparu.
durée : 00:06:34 - Le reportage de la terre au carré - Premier volet d'une série de reportages sur les traces du changement climatique en Bolivie, sur les eaux du lac Titicaca. A la frontière avec le Pérou, le plus-haut-lac-navigable-du-monde, berceau de la civilisation Inca, est aujourd’hui au bord de l’asphyxie.
Eclairez-nous - La situation en Bolivie by Le Tour du Monde de l'Actu
La militante antigrossophobie Julie Artacho et la consultante en mode Béatrice Tachet discutent des enjeux entourant la mode taille plus; Georges Privet dresse une liste de films qui ont en commun une évasion; Jean-Yves Defay présente son livre Les secrets de la valise diplomatique; le réalisateur Jean Roy, ainsi que Samina Qaderi et Soukeina N'Diaye, que l'on suit dans Vivre tous ensemble, font la promotion de cette série; la journaliste Maria Lorente fait le point sur la situation en Bolivie; Anne-Marie Withenshaw parle des Zapettes d'or; et la chroniqueuse Stéphanie Lévesque donne des conseils pour installer un objet lourd au mur.
durée : 00:02:58 - En direct du monde - L'hypothèse la plus probable est celle de l’ingestion par ces condors d’un morceau de viande empoisonné par un éleveur. Ce n'est malheureusement pas la première fois que de tels faits se produisent.
Aujourd’hui c’est en Amérique latine que nous allons, plus précisément au Mexique où les remèdes de charlatan font florès face à une deuxième vague très virulente de la pandémie de coronavirus. Un faux remède en particulier a la dent dure, c’est le dioxyde de chlore, une solution chimique qui promet de tuer virus et bactéries dans votre corps. Notre correspondante à Mexico, Alix Hardy a vu cette infox ressurgir récemment. Oui, et à un endroit où les gens sont particulièrement vulnérables : dans la file pour remplir les bonbonnes d’oxygène médical. La capitale Mexico a connu un début d’année très mouvementé avec des hôpitaux complètement saturés et donc des milliers de patients contraints de se soigner chez eux… Cela a fait exploser la demande de bouteilles d’oxygène médical…et dans la file pour les remplir, plusieurs personnes distribuent des prospectus qui vantent une solution miracle qualifiée « d’Oxygénateur de cellules… » Quoi de mieux qu’un pseudo médicament qui promet d’aider les patients à remonter leurs niveaux d’oxygène dans une file de proches de malades angoissés à l’idée de ne pas réussir à remplir leur bonbonne à temps ? Le prospectus fait la pub d’un produit de la marque « Biorox ». C’est en fait une énième version de ce qu’on appelle aussi le dioxyde de chlore, ou encore Solution Minérale Miracle, une infox extrêmement bien enracinée sur le continent américain et ce depuis des années. C’est un désinfectant, un cousin de la Javel, qui promet de guérir tout et n’importe quoi : quelques gouttes dans de l’eau vous libéreront du cancer, de l’acné, de l’insomnie, de l’arthrite … et désormais du Covid-19. À petite dose a priori cette solution n’a pas d’effet, mais l’ingestion répétée ou en trop grande quantité peut causer des vomissements, des brûlures des muqueuses, une insuffisance respiratoire et même se révéler mortelle… À noter que l’un des arguments principaux des promoteurs du produit pour justifier que les institutions le boudent, c’est qu’il serait controversé parce que comme il est peu onéreux à produire, cela contrecarre les plans des grands groupes pharmaceutiques qui chercheraient à nous vendre des remèdes extrêmement chers… Un argument qui rejoint les thèses du complot. Cela n’empêche pas de nombreux Latino-Américains de l’utiliser Oui, cette infox semble impossible à démentir une fois pour toutes et a énormément de succès dans des pays fortement touchés par le coronavirus et dont les systèmes de santé sont défaillants. Au Mexique, de nombreux médecins charlatans en font la promotion, ainsi que plusieurs personnalités de seconde zone, mais qui signent des chroniques dans des journaux qui ont pignon sur rue, ou des émissions à des heures de grande écoute... En Bolivie cela va plus loin, c’est le parti au pouvoir, le MAS, qui a fait voter une loi pour légaliser le commerce et l’usage du dioxyde de chlore… et le président lui-même en fait la promotion. Un remède qui vient en fait des États-Unis... Oui, le dioxyde de chlore et ses dérivés ont une trajectoire assez incroyable : à l’origine le produit a été développé par deux Américains au début des années 2000. Ils ont également - et c’est là que cela devient à peine croyable - fondé un culte, l’Église Genesis II, que l’État américain soupçonne d’être une façade afin de pouvoir vendre leur remède en toute liberté sous l’étiquette de sacrement pour échapper à la régulation du produit. Ce soi-disant culte a des relais dans plusieurs pays d’Amérique latine et jusqu’en Australie, et l’actuel leader du groupe, Mark Grenon, a été arrêté en Colombie avec son fils en août dernier sur ordre de la justice américaine. Ils sont accusés de fraude et association de malfaiteurs et pourraient être condamnés à jusqu’à 14 ans de prison. Plusieurs pays soupçonnent le faux remède d’avoir fait des victimes. Au moment de l’arrestation de Grenon, le procureur colombien a avancé le chiffre de 7 décès liés au dioxyde de chlore aux États-Unis. En Argentine trois décès et deux intoxications sont suspectées d'être liées à l'utilisation de ce produit.
durée : 00:02:56 - Musique connectée du jeudi 19 novembre 2020 - par : Suzanne Gervais - L’Orquesta Experimental de Instrumentos Nativos fête ses quarante ans. Cet orchestre, sans doute le plus connu de Bolivie, s'est fixé une mission originale : jouer des œuvres composées aujourd'hui, sur instruments traditionnels des Andes. Retour vers le futur !
La Bolivie fait partie des pays les plus touchés par l’épidémie de Covid-19 en nombre morts par habitants. Face à un système hospitalier bien trop fragile pour faire face à la pandémie, le gouvernement a dû imposer un confinement de cinq mois dont deux très stricts. 60% de l’économie bolivienne dépend de l’économie informelle. Le choc a donc été très brutal pour ces travailleurs à leur compte, qui exercent souvent au noir. Sur un trottoir de la Paz des caisses à outils en cuir sont alignées. Chacune porte en lettres de couleur les mots « Peintre et Maçon ». Assis à côté de l’une d’elle, Alberto attend. « Ici le Covid a compliqué notre travail. Nous n’avons pas pu sortir et maintenant les gens ne veulent pas nous faire travailler, car ils ont peur que nous soyons malade. On attend là tous les jours, parfois on travaille un jour ou deux jours par semaine. On est là pour gagner le pain quotidien, pour le rapporter à la maison », explique-t-il. Sur le trottoir d’en face, près d’un marché couvert, Paula vend justement du pain. « Ma grand-mère vendait déjà du pain ici. Ma soeur et moi avons à 12,13 ans. Dans le marché, il y a eu des contaminations et même 14 morts. On essaie de retrouver les clients petit à petit, mais comme on mange du pain tous les jours, les gens continuent à consommer », se réjouit-elle. Un peu plus loin, Virginia est moins souriante. La quinquagénaire est assise à côté d’un petit stand de produits cosmétiques, une couverture sur les genoux pour résister au froid. « En ce moment, il y a beaucoup de concurrence car beaucoup de gens ont été renvoyés. Maintenant, ils vendent ce qu’ils peuvent dans la rue. Ils baissent les prix car en se déplaçant on vend plus. Et puis la vente a beaucoup baissé, les gens gardent leur argent pour manger. Avant, je gagnais 300 bolivianos par jour, maintenant il m’arrive de ne pas gagner plus de 100 bolivianos. Le gouvernement ne m’aide pas du tout. Les autorités disent qu’elles vont nous aider en baissant les factures d’électricité et d’eau. Ils les ont baissées un moment mais maintenant ils nous font payer cette baisse. Avant je payais l’électricité 150 bolivianos et maintenant je paye 200 alors que je consomme la même chose. » , déplore-t-elle. Alors que l’économie formelle du pays souffrait déjà de la lourdeur et des pressions exercées par l’administration bolivienne, le Covid-19 est venue lui donner un coup de grâce selon l’économiste Gary Rodrigez. « Les travailleurs du secteur informel ont été impactés, mais les plus touchés sont ceux qui étaient dans le secteur formel et qui ont été obligés d’en sortir et de devenir informels. S’il y a une nouvelle vague je ne pense pas que les gens supporteront un nouveau confinement. Les gens vont manifester et cela va créer un problème supplémentaire de santé. Le gouvernement devrait penser à cela et se donner les moyens de contrôler cette épidémie tout en donnant la possibilité aux entreprises de croître et ainsi d’embaucher. » L’ancien ministre de l’économie d’Evo Morales, Luis Arce, a été investi président de la Bolivie au début du mois. Il aura donc de nombreux défis à relever.
Notre infatigable grand reporter, surnommé « Migeon voyageur », aime raconter des histoires avec des mots et des photos. Au cours de ce périple entre tropiques et altiplano, il manque se faire engloutir par la jungle, descend dans la mine de Potosi, rencontre d'élégants flamants roses à la démarche de lord anglais, éprouve une haine passagère à l'égard de Maryvonne, se dégourdit les gambettes sur le Salar d'Uyuni, rien d'autre que le plus grand désert de sel du monde à 3500 m d'altitude. Alors qu'attends-tu pour le suivre ? Production : Studio aller-retour avec Sandrine Mercier et Michel Fonovich / Voix et réalisation : Fred Payen / Habillage sonore : Augustin Lafont / Musique: L'Amazonie (Le chant des fleuves)Retrouve AR magazine voyageur sur ar-mag.fr, Instagram, Twitter et Facebook et dans les kiosques bien sûr. Merci de ton soutien sur ta plateforme d'écoute préférée : n'hésite pas à partager , liker, commenter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au micro de Rachel Marsden, l’économiste Jean-Louis Martin, spécialiste de l’Amérique latine, explique pourquoi le candidat favori des États-Unis n’a reçu que 14% des voix lors des élections présidentielles en Bolivie.
durée : 00:11:26 - Les Enjeux internationaux - par : Antoine Dhulster - Un an après le départ chaotique d'Evo Morales, son parti, le MAS (Mouvement vers le socialisme) emmené par son dauphin Luis Arce a remporté l'élection présidentielle dès le premier tour. Les tensions politiques et identitaires peuvent-elles s'apaiser dans le pays après une telle crise ? - réalisation : Vivien Demeyère - invités : Christine Delfour Professeur des Universités à l'Université Paris-Est-Marne-la-Vallée en civilisation espagnole et latino-américaine contemporaines
durée : 00:03:46 - Le monde d'après - C’est une victoire sans appel et un succès par procuration pour l’ancien président bolivien Evo Morales, exilé en Argentine. Le candidat socialiste Luis Arce vient d’être élu dès le premier tour de la présidentielle en Bolivie. Une bouffée d’oxygène pour la gauche sur un continent qui penche de plus en plus à droite.
La Bolivie est entrée en quarantaine fin mars. Depuis, les frontières sont fermées, les déplacements très restreints et les cafés, bars et restaurants ne sont pas autorisés à ouvrir. Tous les visiteurs étrangers ont été évacués, et le secteur touristique, qui représente 4 % du PIB et emploie quelque 360 000 personnes, vit une grave crise. Mais malgré tout, ils sont nombreux à se battre.
Le président bolivien déchu Evo Morales a été accusé de tous les maux et contraint à l'exil pour avoir manipulé l'élection présidentielle d'octobre dernier. Et pourtant... Une étude dévoilée par le New York Times remet en cause les accusations de fraude.Ailleurs dans le monde, une chronique de Cyprien d'Haese dans La Grasse matinale d'Armel Hemme.Visuel © Radio Nova See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Jaime Siles, journaliste spécialiste de l’actualité de l’Amérique Centrale, aborde dans sa collaboration hebdomadaire à l’émission Les Matins Éphémères les situations ci-dessous. - L’aggravation de la crise en Équateur où le gouvernement de Lenin Moreno semble avoir perdu le contrôle dans le contexte du coronavirus. - Au Vénézuela, la proposition du secrétaire d'État américain Mike Pompeo de co-former un gouvernement de transition sans la participation du président Nicolas Maduro ni du président autoproclamé Juan Guaido. - En Bolivie, les nouvelles mesures de distanciation sociales instaurées par les autorités pour empêcher le rapprochement et la concentration de personnes dans les centres d'achat. En clair, les Boliviens doivent désormais faire leurs achat séparément: trois jours les femmes et trois jours les hommes. De plus, depuis une semaine, des ''marchés mobiles'' font la vente de produits nécessaires à l'alimentation.
Ce podcast hors-série vous emmènera en Bolivie, au cœur de l'Altiplano et un village situé à 4 000 mètres d'altitude. Fermez les yeux, installez-vous et imaginez-vous dans les rues de la Paz, monter dans un bus qui vous conduit vers le sud, en pleine campagne, là où vivent des communautés aymaras.Les enregistrements ont été réalisés au cours d'un de nos projets dans le pays.
Danielle Tremblay se frotte cette fois au concours de Miss La Paz afin de venir en aide à une entreprise de vêtements vouée à la protection des enfants violentés. Chemin faisant, elle a roulé sa bosse sur la route de la mort et risqué sa vie dans une côte abrupte de La Paz à bord d'une coccinelle d'un autre siècle. https://www.rcinet.ca/fr/wp-content/uploads/sites/2/2020/02/en-mission-humanitaire-episode-4-en-mission-en-bolivie-sur-les-pas-de-miss-la-paz.mp3
Bienvenue dans ce nouvel épisode de C’est loin mais c’est beau consacré à notre voyage en Bolivie. On y a passé un peu moins de 20 jours et on peut dire que ce pays nous aura marqué. L’article Épisode 6 : Noël en Bolivie – C’est loin mais c’est beau est apparu en premier sur Flat Earth.
Un décryptage des événements en Bolivie à partir d’une perspective autonome et du temps long des résistances anti-coloniales – avec Sam et Dani, auteurs d’articles sur ce sujet et entretenant avec lui des liens personnels. La deuxième partie (50 minutes) comporte : Une histoire des luttes des classes populaires en Bolivie des années 1990-2000, et notamment « la guerre de l’eau de Cochabamba » en 2000 ; Une analyse des conditions de l’arrivée au pouvoir d’Evo Morales et de son parti (le MAS) ; Un bilan critique de l’exercice du pouvoir d’Evo Morales et du MAS : maintien d’un capitalisme extractiviste, néolibéral, exportateur et de connivence et de l’hégémonie des classes dominantes coloniales traditionnelles, cooptation et répression des mouvements populaires et indigènes, et un mix de réformes sociales et néolibérales ; Une analyse de la fraude électorale de Morales et du coup d’Etat des classes dominantes coloniales traditionnelles, résultats d’une défiance croissante des classes populaires vis-à-vis du MAS et d’une offensive des classes dominantes coloniales traditionnelles face au MAS et au mouvement populaire ; Une conclusion au sujet des résistances des mouvements populaires et indigènes autonomes face au régime de terreur actuel.
Un décryptage des événements en Bolivie à partir d’une perspective autonome et du temps long des résistances anti-coloniales – avec Sam et Dani, auteurs d’articles sur ce sujet et entretenant avec lui des liens personnels. La première partie (40 minutes) comporte : Une histoire des structures de domination incas et espagnoles et des résistances communautaires face à ces structures ; Une analyse de la révolte de Tupac Katari de 1781 et de ses objectifs politiques ; Une histoire de l’indépendance bolivienne comme prise de pouvoir des colons et instauration d’une république oligarchique féodale ; Une discussion de l’articulation du féodalisme bolivien et du capitalisme mondial au 19ème siècle et des transformations résultant de ce développement combiné et inégal de deux modes d’exploitation ; Une analyse de la révolution de 1952, de ses origines et de ses suites ; Une histoire de l’insurrection anti-dictature de 1979, de l’arrivée au pouvoir post-insurrectionnelle d’une gauche néo-libérale, du retour « démocratique » des dictateurs au pouvoir au cours des années 1990 et de l’essor des contestations au tournant du siècle.
Short Stories for Big Adventure with SAM (FR) Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de LETS TALK VENTURE.Aujourd'hui et pendant tout le mois de décembre, je vous offre des extraits des interviews faites avec les invités de LETS TALK VENTURE dans un nouveau format appelé : Short Stories for Big Adventure Voici donc un extrait de mon interview avec Sam, l'un des co-fondateurs de l'Alter'Hostel, l'auberge participative à Lyon qu'on adore. N'hésitez pas à allez écouter l'interview complète avec SAM ainsi que les précédents épisodes de LETS TALK VENTURE. Et si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonnez, partagez le podcast, laissez une super note sur Apple Podcast, youtube, Podcloud et the Internet Archive.org. Retrouvez mes aventures sur Intagram et Facebook je vous retrouve lundi prochain. Instagram : TONYUNGAWA Facebook : https://www.facebook.com/tony.ung.3 Youtube : www.youtube.com/channel/UCJXibf3L…w_as=subscriberet Podcloud : http://lets-talk-venture.lepodcast.fr/ Spotify : https://open.spotify.com/show/6HXDVcCyMir6bC57RBpVFl?si=dsg-TpXaQaeDrHRH4Z0REg Apple Podcast : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/lets-talk-venture/id1481011704 Music : Lin-Manuel Miranda/Opetaia Foa'i - We know the Way (from Moana's motion pictures soundtrack)
Les élections générales contestées en Bolivie ont conduit à un coup d’État de la police et l’armée contre le Président Evo Morales, qui s’est enfui au Mexique. Jean-Louis Martin, économiste et ancien responsable des pays émergents au Crédit Agricole, décrypte pour le Désordre mondial les luttes d’influences dans le pays.
Entrevue avec Nora Nagels, professeure au Département de science politique de UQAM et co-directrice du Réseau d’études latino-américaines de Montréal : Dans les derniers jours, la Bolivie été le théâtre d’importante manifestations suite à ce que plusieurs qualifient de coup d’état ayant mené à l’exil du l’ex-président Evo Morales.
durée : 00:04:30 - Déjà debout - par : Mathilde MUNOS - Cela fait déjà trois semaines que la Bolivie s'est enflammée, depuis le résultat de la présidentielle, contesté dans la rue. Le chef de l'Etat sortant, Evo Morales, a finalement démissionné. Le pays est désormais dirigé par une présidente par intérim qui vient de nommer son gouvernement.
durée : 00:12:04 - Journal de 7 h - Le président démissionnaire bolivien Evo Morales est monté lundi soir à bord d'un avion militaire mexicain. Le Mexique lui a offert l'asile. En Bolivie, des violences ont éclaté.
Les traditionnelles commémorations de l'armistice de la Première Guerre mondiale se déroulent dans de nombreux pays, notamment au Canada. Prudence sur les routes : une première tempête de neige va s'abattre sur le Québec, le Nouveau-Brunswick et l'Ontario au cours des prochaines heures. En Bolivie, les partisans du président démissionnaire, Evo Morales, ne décolèrent pas. | Bruno Larose (journaliste-présentateur)
durée : 00:10:13 - Journal de 18h - La réélection controversée d'Evo Morales ne passe pas. Sans relâche, l'Opposition mobilise ses partisans et les mécontents du dernier mandat du Président, accusé de fraudes. Ce matin, des mutineries d'au moins trois compagnies de police.La contestation a gagné la capitale La Paz.
durée : 00:14:55 - Journal de 8 h - La réélection du président bolivien Evo Morales dès le premier tour, est fortement contestée dans la rue, alors que la communauté internationale avait appelé à la tenue d'un second tour face aux irrégularités dans le décompte des voix après le vote de dimanche.
durée : 00:25:32 - Journal de 12h30 - Y aura-t-il un second tour en Bolivie ? Le très lent décompte se poursuit quatre jours après la présidentielle. Et le ton monte entre pro et anti Evo Morales. - invités : Patrick Mignola Président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale
durée : 00:11:07 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Trois jours après le premier tour de la présidentielle qui donne finalement vainqueur Evo Morales dès le premier tour pour un quatrième mandat, des milliers de Boliviens sont descendus hier encore dans les rues pour crier à la "fraude". Entretien avec la chercheuse Laetitia Perrier-Bruslé. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Laetitia Perrier-Bruslé Maître de conférences en géographie, laboratoire Loterr (Université de Lorraine)
durée : 00:12:17 - Journal de 7 h - Les premiers résultats donnent le président bolivien sortant Evo Morales en tête mais en ballottage avec le centriste Carlos Mesa, qui fut déjà président entre 2003 et 2005. Un second tour serait inédit en plus d'une décennie.
Chaque jour, Franck Ferrand revient sur les origines d'une pratique, d'un comportement, d'une habitude...
En Bolivie pays strictement catholique, les patients VIH sont très souvent mis à l’écart de la société. Willian Montaño s’engage pour leurs droits et les accompagne – souvent jusqu’à leur mort.
Mission chrétienne en Amérique du sud
Résumé de ma mission en Bolivie https://soundcloud.com/herve-lacroix-80334814/temoignage-du-missionnaire-herve-lacroix https://itunes.apple.com/fr/podcast/herve-lacroix/id1436394822?l=en