Podcasts about Le Devoir

French-language daily newspaper published in Montreal, Canada

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Le Devoir

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Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : focus sur les brigades de vigilance

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 14, 2025 30:00


Le phénomène des groupes d'autodéfense se répand de plus en plus en Haïti, où les forces de l'ordre sont incapables de protéger la population des attaques de gangs. Comment ces brigades de vigilance sont-elles constituées, armées ? Existe-t-il un risque qu'elles se transforment en milices ? On en parle avec Romain Le Cour Grandmaison, directeur pour Haïti à l'organisation Global Initiative. Selon Romain Le Cour Grandmaison, ces brigades jouent un rôle très important dans les quartiers, notamment dans les zones rurales, loin de la capitale, où elles assurent la sécurité au quotidien à travers des barrages, des murs de protection et des patrouilles. Ils opèrent notamment dans les zones qui échappent au contrôle des gangs, d'autant plus que ni la police haïtienne ni la force multinationale ne semblent capables d'intervenir efficacement seules.L'armement de ces brigades est très diversifié, souligne le spécialiste d'Haïti, allant de simples machettes à des fusils semi-automatiques obtenus au marché noir. Romain Le Cour Grandmaison se montre inquiet face à cette évolution rapide et désorganisée : certaines de ces brigades pourraient se transformer en véritables milices, non pas forcément à visée politique comme les Tontons Macoutes ou les Chimères, mais en groupes armés autonomes, difficilement contrôlables, parfois proches des logiques de gangs.Cette situation crée un terrain propice à des représailles violentes contre les civils. Dans des régions comme Port-au-Prince ou l'Artibonite, les affrontements quotidiens entre brigades et gangs exposent la population à une violence extrême. Le risque majeur, selon Romain Le Cour Grandmaison, est de voir s'installer un jeu à trois entre les gangs, la police et les brigades de vigilance, sans distinction claire entre les acteurs. Dans ce contexte, la police haïtienne dépend de plus en plus de ces groupes pour maintenir un semblant de contrôle, ce qui accentue la confusion et aggrave l'instabilité, souligne Romain Le Cour Grandmaison.  José « Pepe » Mujica, « le dernier leader de la gauche » Avec notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience, nous évoquant l'héritage de l'ancien président uruguayen José « Pepe » Mujica, décédé hier mardi à l'âge de 89 ans. Il a marqué son pays par des réformes audacieuses et une manière très singulière d'exercer le pouvoir. Ancien guérillero des Tupamaros, emprisonné 12 ans sous la dictature, il revient à la vie politique avec la fondation du MPP, qu'il conduit au pouvoir. Une fois élu président en 2010, il refuse les privilèges liés à sa fonction, choisit de rester vivre dans sa ferme, reverse presque tout son salaire à des programmes sociaux et prône une vie simple, en rupture avec la société de consommation. Son discours à l'ONU en 2015, dans lequel il dénonce une civilisation de gaspillage, reste emblématique de sa pensée.L'hommage de la gauche latino-américaine Sur le plan politique, Mujica a mené une série de réformes progressistes qui ont fait de l'Uruguay un pays pionnier sur plusieurs fronts : légalisation de l'avortement, du mariage homosexuel, et surtout, du cannabis en 2013 — une première mondiale. Ces choix, portés par une volonté de proposer une alternative à la logique répressive, ont renforcé sa stature de figure emblématique de la gauche latino-américaine. Proche de Lula, Chavez, et soutien actif de leaders comme Boric ou Petro, Mujica est devenu un porte-voix du Sud et de l'Amérique latine sur la scène internationale. D'ailleurs beaucoup de dirigeants latino-américains, de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum au Chilien Gabriel Boric, en passant par Lula au Brésil, rendent hommage au « dernier leader de la gauche », selon El Pais. Dans la presse uruguayenne, on apprend aussi sa dernière volonté : reposer dans sa ferme, à Rincon del Cerro, près de Montevideo… aux côtés de sa chienne à trois pattes, Manuela. À lire aussiL'ancien président uruguayen José «Pepe» Mujica est mort à l'âge de 89 ans Le virage nataliste de l'administration Trump Le projet de loi fiscale débattu cette semaine au Congrès révèle cette ambition. Le Devoir précise quelques mesures prévues  : des réductions d'impôts pour les familles de deux enfants, un meilleur accès à la garde d'enfants, ou encore un crédit d'impôt pérennisé pour les congés parentaux. Derrière ces mesures, se cache une vision très conservatrice. Le journal canadien parle d'un retour à une Amérique d'antan, où les femmes avaient des enfants et restaient à la maison. Mais les experts sont sceptiques. Toujours selon Le Devoir, les politiques natalistes ont montré leurs limites en Norvège ou en Finlande : elles ne font pas remonter la natalité. En revanche, elles renforcent un modèle patriarcal et une vision nostalgique du rôle des femmes dans la société. Le témoignage glaçant de « Cassie », l'ex-compagne du rappeur Sean Combs, alias P. DiddyCassandra Ventura a raconté devant la justice l'enfer qu'elle a vécu avec le rappeur, accusé notamment de trafic sexuel.Dans le New York Times, on lit le récit de ces années d'abus : des relations sexuelles forcées avec des prostitués masculins, des orgies surnommées freak-offs pouvant durer jusqu'à quatre jours.Elle décrit aussi l'emprise totale de Sean Combs sur elle : il contrôlait tout, de sa vie intime jusqu'à la couleur de ses ongles. Pourquoi être restée ? Par amour, par peur, dit-elle. Elle évoque la manipulation psychologique, la peur de sa colère, de son pouvoir sur sa carrière, et des vidéos compromettantes qu'il gardait comme moyen de chantage.Violence physique aussi. Le juge lui demande combien de fois ? Trop souvent, répond-elle. Le New York Postqui titre sur « une vie en enfer » rappelle que P. Diddy nie tout. Mais s'il est reconnu coupable, il risque la prison à vie.À lire aussiÉtats-Unis: début du procès pour «trafic sexuel» du rappeur Sean Combs, alias P. Diddy

The McGill International Review
Entrevue avec Boris Proulx sur l'Élection Fédérale

The McGill International Review

Play Episode Listen Later May 8, 2025 34:13


L'animateur Theo Shouse s'entretient avec Boris Proulx, correspondant parlementaire pour Le Devoir à Ottawa, pour discuter de l'élection fédérale.

Journal d'Haïti et des Amériques
À Buenos Aires, sur les traces historiques des esclaves africains emmenés de force en Argentine

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 8, 2025 30:00


Au début du XIXe siècle, avant que l'Argentine ne commence à se construire et se représenter comme une nation issue de l'immigration européenne, un tiers de la population de Buenos Aires était de descendance africaine. En Argentine, les centaines de milliers d'esclaves africains emmenés de force sur les bords du Rio de la Plata dans les années 1800 ont façonné l'histoire du pays. Une histoire trop souvent oubliée ou méconnue. Notre correspondant Théo Conscience a suivi une visite guidée qui se propose de réhabiliter une histoire longtemps invisibilisée. « Jusqu'ici, dans un pays qui affirme qu'il n'a pas de population noire, je vous ai parlé de la mère de la nation et du premier président, qui étaient tous les deux noirs. Donc, il y a quelque chose de récurrent, et on peut se demander s'il n'y a vraiment pas eu de Noirs dans l'histoire du pays, ou s'il y a eu un effort pour "blanchir" cette histoire », explique Karl Almeida, l'un des guides de l'Afrotour de Buenos Aires.USA : les trois policiers accusés de la mort du jeune Afro-Américain Tyre Nichols, acquittés par un jury du TennesseeIl y a deux ans, Tyre Nichols, 29 ans, avait été battu par des officiers de police alors qu'il rentrait de son travail et était décédé trois jours plus tard de ses blessures. Les trois anciens policiers de Memphis, accusés, ont été acquittés par un jury du Tennessee de toutes les charges contre eux, y compris celle pour meurtre au second degré.Durant le procès, les avocats ont joué et rejoué les vidéos du drame, raconte le New York Times. vidéos qui avaient ravivé les appels à réformer la police aux États-Unis. « Le verdict du jour constitue une dévastatrice erreur judiciaire », se sont indignés les avocats de la famille de Tyre Nichols auprès du journal new-yorkais. La famille et les militants pour les droits civiques saluent tout de même la reconnaissance de quelques infractions fédérales même si les peines ne sont pas encore connues. Deux autres policiers ont plaidé coupable et n'ont pas encore reçu leur sentence, qui devrait être connue plus tard dans l'année.La République Dominicaine continue d'expulser massivement les Haïtiens« Il y a une chasse à l'homme sans pitié en République Dominicaine contre tous ceux qui sont ou qui semblent haïtiens », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interrogé au micro d'Anne Cantener. Le journaliste haïtien revient aussi sur la présence du cardinal Chibly Langlois, actuellement au conclave à Rome. Une participation qui compte beaucoup aux yeux du président de la conférence des évêques haïtiens, interrogé par Le Nouvelliste. Cette présence au Vatican sera peut-être l'occasion de sensibiliser au sort d'Haïti – au cœur d'une rencontre entre représentants des US et de Colombie, écrit Le Nouvelliste, d'une étape de plus dans la recherche de solutions à la crise sécuritaire.Pérou : les journalistes sous le choc après l'assassinat d'un présentateur radio en AmazonieRaul Celis animait le programme matinal de la radio Karibeña à Iquitos, la plus grande ville d'Amazonie péruvienne. La Republica nous donne des détails sur le drame : hier matin, à 5h30. Raul Celis Lopez, 71 ans, a pris, comme d'habitude, son mototaxi, il est passé acheter le journal et était sur le point d'arriver à la radio quand deux tueurs à gages l'ont arrêté avant de l'exécuter de trois balles dans la tête. C'est un choc pour l'ensemble de la profession : « Nous sommes tous choqués par l'assassinat d'un journaliste péruvien. Le deuxième cette année en province. Raul Celis critiquait le gouvernement régional du Loreto. Un pays qui permet qu'on tue ses journalistes est un pays où il n'y a plus de liberté d'expression. À la différence d'autres pays de la région, le Pérou détenait le record de sept ou huit ans sans journaliste tué. Cette vague de violence fait de nouveau du journalisme une cible des tueurs à gage. Et que va pouvoir faire le gouvernement face à cela ? Il ne fait rien. », a déclaré Rosa Maria Palacios, l'une des journalistes les plus connues du Pérou, dans son programme quotidien Sin Guion.Une enquête a été ouverte, indique le média RPP pour interroger les témoins et demander l'accès aux images de vidéosurveillance. Toujours sur le site internet de RPP, on apprend que les dirigeants locaux demandent aujourd'hui au conseil des ministres de déclarer l'état d'urgence à Iquitos, face à cette vague de violence. Au Québec, le tutoiement des enseignants en questionDans son éditorial du jour, intitulé « Sauf votre respect », Le Devoir revient sur les annonces du ministre de l'Éducation québécois. Objectif : « Renforcer le respect et le civisme ». D'ici janvier prochain donc, les élèves seront obligés de vouvoyer les enseignants, dès le primaire. « Mais le vouvoiement est-il intrinsèquement lié au respect ? », interroge Salomé Corbo, autrice de l'article. Pas du tout, répond-elle. La mesure n'est que « cosmétique » et pourrait bien nuire « au lien de confiance si nécessaire » entre professeurs et élèves : « Si le ministre était réellement sérieux dans sa lutte contre l'incivilité, il mettrait sur pied un programme pédagogique (...) qui contiendrait les notions d'empathie, de solidarité, d'inclusion et d'écoute. » Et l'éditorialiste de rappeler que « l'irrespect et la politesse se conjuguent à tous les temps et à toutes les personnes ». La preuve par l'exemple. Salomé Corbo conclut ainsi son édito : « Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les plus mitigés face à vos manières toujours un peu paternalistes, superficielles et sans envergure. » À la Une du journal d'Outre-mer, présenté par Benoit Ferrand de la 1èreEn Martinique, les rotations des « navettes maritimes » doivent reprendre, ainsi en a décidé ce mercredi le Tribunal administratif de Fort-de-France.

Pascal Praud et vous
Seconde guerre mondiale - 8 mai 1945 - le devoir de mémoire

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later May 8, 2025 15:09


Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Bầu cử tổng thống Rumani : Dưới ảnh hưởng Nga – Mỹ và Liên Hiệp Châu Âu ?

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later May 8, 2025 9:56


Trong cuộc bỏ phiếu vòng một ngày 04/05/2025, ứng viên tổng thống George Simion, lãnh đạo đảng cực hữu Liên minh Đoàn kết Rumani (AUR), theo xu hướng chủ nghĩa dân tộc, đã về đầu với 41% số phiếu. Ông sẽ đối đầu với ứng viên cánh trung, ủng hộ châu Âu, Nicusor Dan, thị trưởng Bucarest, vào ngày 18/5. Một cuộc đọ sức sẽ được Washington và Bruxelles, thậm chí cả Matxcơva theo dõi chặt chẽ. Những đòn sét đánhChiến thắng áp đảo này của ông George Simion được cho như là một đòn sét đánh vào cánh trung tại Rumani nói riêng và trong Liên Hiệp Châu Âu nói chung. Việc Tòa Bảo Hiến Rumani hồi cuối tháng 12/2024 hủy kết quả cuộc bầu cử vòng một diễn ra một tháng trước đó đã không ngăn cản được đà tiến của phe cực hữu chủ trương bài châu Âu, chống viện trợ quân sự Ukraina, mang nặng chủ nghĩa dân tộc, chủ quyền quốc gia.Nhưng có lẽ, cú sốc chính trị đầu tiên là vào ngày 24/11/2024. Ứng viên đảng cực hữu Calin Georgescu, một nhân vật ít có tiếng tăm, chủ trương thân Nga, bài Do Thái, chống tiêm ngừa Covid, đã gây bất ngờ khi về đầu vòng một bầu cử tổng thống với gần 23% lá phiếu ủng hộ. Một cú sốc lớn cho các đảng truyền thống, thay phiên nhau cầm quyền tại Rumani kể từ khi chế độ cộng sản sụp đổ vào cuối những năm 1980.Đòn sét đánh thứ hai là vào tháng 12/2024, hai ngày trước khi diễn ra vòng hai cuộc bỏ phiếu, đối đầu giữa Georgescu và một ứng viên ủng hộ châu Âu, tòa Bảo Hiến Rumani ra phán quyết rằng quy trình bầu cử đã bị vi phạm và do vậy phải hủy bỏ.Và đến ngày 11/03/2025, hai tháng trước khi tổ chức lại vòng một bầu cử, Ủy ban Bầu cử thông báo loại ông Calin Georgescu khỏi cuộc tranh cử tổng thống. Ông bị chỉ trích là đã có những phát biểu phê phán việc Rumani gia nhập châu Âu và NATO, được hưởng lợi từ những can thiệp bất hợp pháp từ Nga, bao gồm cả các chiến dịch gây ảnh hưởng trên Tik Tok. Cuối tháng 2/2025, Georgescu đã bị cảnh sát bắt giữ và bị buộc 6 tội danh, bao gồm cáo buộc âm mưu chống lại an ninh Nhà nước.Lạm phát, nạn tham nhũng : Sự bất tài của các đảng truyền thốngCuộc bầu cử tổng thống 2025 diễn ra vào lúc Rumani, với hơn 19 triệu dân, quốc gia đông dân nhất tại Đông Âu, đang phải đối mặt với tình hình kinh tế khó khăn. Thoát khỏi chế độ cộng sản vào cuối những năm 1980, gia nhập NATO vào năm 2004 và Liên Hiệp Châu Âu năm 2007, Rumani vẫn nằm trong số các nước thành viên Liên Âu nghèo nhất.Lạm phát tăng cao, nạn tham nhũng trầm kha là những yếu tố khiến người dân mất niềm tin vào giới chính trị gia, đồng thời lên án sự thụ động của họ. Trong chương trình Địa Chính Trị, nhà báo Florentin Cassonnet, làm việc cho tờ Courrier des Balkans, ghi nhận :« Có một cảm giác bất an lớn sau 20 năm gia nhập Liên Âu. Ngày nay người dân Rumani bắt đầu nhìn sự việc với một góc nhìn lo lắng nhiều hơn so với năm 2007, thời điểm họ gia nhập Liên Âu. Vào lúc đó, việc gia nhập Liên Hiệp Châu Âu được xem như là một liều thuốc chữa bách bệnh. Giờ đây, đối với một bộ phận người dân, khi xem xét lại sự việc, họ nhận thấy rằng Liên Hiệp Châu Âu không đồng nghĩa với sự giầu có. Bởi vì có việc mở cửa thị trường, bãi bỏ các quy định về kinh tế, và nhiều người cảm thấy dễ bị tổn thương. Rồi còn có sự cạnh tranh giữa người này với người khác làm mất đi sự đoàn kết giữa họ với nhau. »Nếu như việc Tòa Bảo Hiến hủy bỏ kết quả vòng một bầu cử tổng thống tháng 11/2024 và cấm ông Calin Georgescu ra tranh cử đã khiến những người ủng hộ ông bất bình, ồ ạt xuống đường phản đối, cuộc khủng hoảng bầu cử tại Rumani còn làm nổi rõ sự cạnh tranh giữa « liên minh Trump và Putin để chống lại phe theo chủ nghĩa trung dung ở châu Âu » theo như ghi nhận của trang Politico ngày 10/03/2025.Vai trò của Tik TokRumani có một vị trí địa chiến lược quan trọng đối với Liên Hiệp Châu Âu, nhất là từ khi chiến tranh Ukraina bùng nổ. Quốc gia Đông Âu này có 600 km đường biên giới chung với Ukraina, và hiện là điểm trung chuyển quan trọng cho các thiết bị quân sự phương Tây gởi đến Kiev. Rumani sắp tiếp nhận căn cứ hải quân lớn nhất của NATO tại châu Âu, hiện đang trong quá trình xây dựng.Trong tầm nhìn này, Rumani đang trở thành một địa bàn cho cuộc chiến hỗn hợp do Nga tiến hành. Cuộc bầu cử tổng thống Rumani cũng nằm trong chiến lược gây bất ổn của Nga. Chiến dịch này đều được thực hiện qua Tik Tok, ứng dụng được sử dụng rộng rãi nhất tại Rumani.Theo trang Le Devoir ngày 03/05/2025, trên Tik Tok, những người gây ảnh hưởng dường như đã giúp thao túng cử tri bằng cách chia sẻ rộng rãi các nội dung ủng hộ Nga do các bot đăng tải và có lợi cho ứng cử viên Calin Georgescu. Bà Silvia Marton, giảng viên trường đại học Khoa học Chính trị tại Bucarest, xác nhận kết luận của một số nhà quan sát hiểu rõ vấn đề này, cho biết các tuyên truyền chống hệ thống dường như có sự hỗ trợ gián tiếp của các cựu quân nhân, các lãnh đạo doanh nghiệp có lợi ích ở Nga, cũng như các thành viên của Giáo hội Chính thống giáo.Putin : Mẫu người của truyền thống, biểu tượng cho nam tínhVì sao đông đảo cử tri tại Rumani, một nước thành viên NATO, lại tỏ ra thân Nga, ủng hộ Putin ? Chiến tranh Ukraina là yếu tố quan trọng trong cảm nhận của người dân Rumani. Tại những vùng giáp biên với Ukraina, việc thường xuyên được nhận báo động nhiều lần trong tuần, nguy cơ các mảnh vỡ tên lửa hay drone rớt xuống từ trên không khiến cảm giác bất an, lo lắng và mong mỏi một nền hòa bình bền vững ngày càng lớn.Georgescu khi vận động tranh cử từng tuyên bố rằng thắng lợi bầu cử của ông là một thắng lợi hòa bình. Thế nên, theo quan điểm của giáo sư danh dự Catherine Durandin, trong chương trình Địa Chính Trị trên đài RFI Pháp ngữ,  « ông Putin đại diện cho mẫu người đàn ông của chiến thắng, có các giá trị gia đình truyền thống, chính thống (..) Vì vậy, có một sự thu hút đối với một người của hòa bình, vì ông Putin được coi là người của hòa bình, Macron là người của chiến tranh, và Liên Hiệp Châu Âu thì đang tranh luận về chiến tranh. Theo tôi, điều này rất quan trọng như một sự thao túng hình ảnh, một kiểu làm tỏa sáng quyền lực bên ngoài hệ thống nghị viện. »Trump – Putin bắt tay để chống Bruxelles ?Nhưng không chỉ có Nga ra sức tác động lên bầu cử Rumani. Sau khi có thông báo hủy kết quả vòng một và tổ chức lại cuộc bỏ phiếu, nhà tỷ phú Mỹ Elon Musk đã đăng hàng chục tweet lên án nhà nước Rumani là chuyên chế và bày tỏ ủng hộ Georgescu. Phó tổng thống Mỹ J. D. Vance dạy cho các nước đồng minh một « bài học » dân chủ tại Hội nghị An ninh Munich khi lấy Rumani làm ví dụ điển hình:« Nếu nền dân chủ của quý vị có thể bị phá hủy chỉ vì vài trăm ngàn đô la tiền quảng cáo kỹ thuật số do một quốc gia nước ngoài chi trả, thì nền dân chủ đó ngay từ đầu đã không vững mạnh rồi. Sẽ không có sự an toàn nếu một người sợ ý kiến ​​của chính người dân nước mình. »Theo giới quan sát, Rumani đang đối đầu với một trục Trump – Putin liên quan đến việc thúc đẩy tư tưởng sức mạnh nam giới. Một hệ tư tưởng mà ngày càng nhiều người Rumani tuân theo và cũng khiến họ nhìn Vladimir Putin dưới một góc độ khác, như bà Catherine Durandin giải thích ở trên.Nhưng có lẽ trên hết, đối với Matxcơva cũng như đối với Washington thời Trump 2.0, Rumani dường như là một quân cờ trong cuộc chơi quyền lực chống Bruxelles. Sự co cụm theo chủ nghĩa dân tộc được Trump và Putin kích động không có gì là mới, nhưng với việc Rumani có một nhà lãnh đạo có cùng quan điểm với họ, châu Âu khó mà nói cùng một tiếng nói, nhất là về hồ sơ Ukraina,.Trên đài ARTE, Aurélien Duchene, cố vấn địa chính trị, nhận xét :« Nỗ lực can thiệp lớn này của Nga chính là ý tưởng cho rằng sau Hungary và Slovakia, Rumani có thể là một quân cờ domino dễ đổ. Mục tiêu tiếp theo là Hy Lạp chẳng hạn. Chính quyền Trump cũng có cách nhìn tương tự về Rumani, nghĩa là xem nước này như một quân cờ tiềm tàng để chia rẽ sự đoàn kết của châu Âu, ví dụ như để ngăn chặn những nỗ lực nhằm giải phóng quốc phòng châu Âu khỏi sự giám hộ của Mỹ. »Dù vậy, các nhà quan sát đều có chung nhận xét : « Mê » Nga không có nghĩa là Rumani sẽ rời bỏ NATO, ngả hẳn theo Matxcơva. « Thân thiện với Putin, Hòa bình với Nga nhưng Bảo đảm an ninh vẫn là Mỹ », đây có lẽ cũng là mong mỏi của khoảng 41% cử tri ủng hộ ứng viên cực hữu Georges Simion, người ủng hộ tư tưởng của Trump, đã về đầu cuộc bỏ phiếu ngày 04/05/2025.

The Sunday Magazine
Canadian Election Panel, Ancient language, Andrew Coyne, That's Puzzling!

The Sunday Magazine

Play Episode Listen Later May 4, 2025 96:56


Host Piya Chattopadhyay speaks with The Economist's Rob Russo, Le Devoir's Emilie Nicolas and The Hub's Sean Speer about our post-election political reality, science journalist Laura Spinney explains how one ancient dialect inspired scores of languages we speak today, veteran political columnist Andrew Coyne talks about the "crisis" he sees in Canadian democracy, and we play an all-new round of our monthly challenge, That's Puzzling!Find more at at https://www.cbc.ca/sunday

Revue de presse internationale
À la Une: Trump commence à faire le ménage dans son entourage

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 2, 2025 3:56


« Trump remplace Waltz par Rubio », titre le Washington Post. « Le conseiller à la Sécurité nationale est évincé », ajoute le quotidien américain, « il sera remplacé par le secrétaire d'État Marco Rubio, qui assurera l'intérim. Pour Trump, c'est le plus important remaniement de son administration ».Michael Waltz paie, notamment, une erreur qui a fait du bruit. « Dans une discussion de groupe sur les opérations militaires au Yémen, il avait inscrit, par inadvertance, les coordonnées d'un journaliste ». Mais ce n'est pas tout, précise le Washington Post : « La décision de Trump reflète aussi une frustration plus large après la nomination par Waltz de personnes considérées comme déloyales envers le président américain ». Ceci étant, Trump a tout de même nommé Michael Waltz ambassadeur à l'ONU, « un poste qui nécessite l'approbation du Sénat ».  Dans ce contexte, estime le Washington Post, « les démocrates pourront interroger Waltz sur les premiers mois de la présidence Trump, et ils pourront l'obliger à témoigner sous serment sur des questions sensibles ». Ce qui n'est pas sans intérêt…Région assiégéeÀ la Une également, les attaques meurtrières contre la communauté druze en Syrie. « Des attaques meurtrières qui font partie d'un combat plus vaste » estime le Wall Street Journal. « Les tensions » nous dit le quotidien américain, « sont alimentées par des inquiétudes persistantes au sein de la population druze locale », selon laquelle « on ne peut pas faire confiance au gouvernement syrien [...] composé d'anciens djihadistes ». Les druzes, victimes de représailles, « deux jours de combats ont été déclenchés par un enregistrement montrant un druze critiquant le prophète Mahomet, combats qui se sont rapidement intensifiés » faisant de nombreux morts dont des civils. « C'est terrifiant » témoigne un habitant de 44 ans, de la région de Sahnaya, dans le sud de la Syrie.  « On entend les obus de mortier tomber juste à côté de nous. Les gens font leurs valises, mais ils ne savent pas où aller. La région est complètement assiégée ». Une attente qui s'éterniseAu Canada, la triste histoire d'un réfugié séparé de ses enfants depuis six ans. C'est le Devoir qui nous raconte l'histoire de Rodney, un ex-policier de Port-au-Prince, qui a fui son pays « en raison de menaces de mort ». Au Canada, il a obtenu il y a trois ans le statut de réfugié. Lorsqu'il a quitté Haïti, précise le journal, « l'un de ses enfants était encore un bébé, un autre était à l'aube de l'adolescence, son plus grand, lui, s'élançait dans sa vie d'adulte. Plutôt que de les avoir auprès de lui, ce père de famille haïtien les aura vu grandir à travers l'écran de son téléphone. Et l'attente pour les revoir s'éternise, en raison des délais d'obtention de la résidence permanente qui ne cessent de croître ».En effet, explique le Devoir, « ils sont aujourd'hui d'un minimum de 45 mois », un délai largement dépassé en ce qui concerne Rodney. « Le père de famille dit avoir frappé à toutes les portes, y compris celle de son député, ce qui n'a rien donné jusqu'ici », poursuit le quotidien canadien. « Je ne sais plus à quel saint me vouer. J'ai de la misère à m'intégrer pleinement ici. Parce qu'il me manque une partie de moi », explique Rodney. Le Devoir a également interviewé son avocat, Stéphane Valois, qui interroge : « Qui peut penser qu'au Canada, ça peut prendre cinq ans ou même plus avant que tu ne revoies tes enfants ?  Qui accepterait d'être séparé de ses enfants aussi longtemps ? » Et l'optimisme n'est pas de rigueur, car«  la semaine dernière, la demande de permis de séjour temporaire qui permettrait à la femme et aux trois enfants de rejoindre leur père au Canada a été refusée. » « Ça nous a coupé l'espoir », explique Rodney, « on ne sait pas combien de temps ça va durer ». « Le plus dur, pour lui, c'est de ne pas savoir », conclut le Devoir.

Revue de presse internationale
À la Une: l'Espagne paralysée…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 4:00


« On a crié comme des fous, mais personne ne nous entendait » : Ana María et son mari, relate El Pais à Madrid, sont restés coincés dans l'ascenseur de leur immeuble dans le quartier madrilène de Palomeras Bajas pendant près d'une heure hier. Heureusement, ils ont été entendus. Et ils ont été parmi les premiers à être secourus…Comme eux, des centaines de personnes sont restées bloquées dans des ascenseurs, parfois pendant des heures hier. Conséquence de la plus grande panne d'électricité qu'a connu la péninsule ibérique.« 12 h 33 hier : d'un coup, s'exclame El País, 60 millions de personnes se sont retrouvées sans électricité, sans internet ni téléphone portable pendant plusieurs heures. (…) Il y a eu une “très forte fluctuation sur les flux de puissance“, selon l'explication initiale fournie par Red Eléctrica, qui a provoqué un effondrement de tout le réseau péninsulaire, affectant également le Portugal. Les services ferroviaires ont été perturbés, les feux de circulation éteints, provoquant des embouteillages monstres dans de nombreuses villes, et de nombreuses entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes. (…) Le courant a commencé à revenir progressivement en début d'après-midi et cette nuit, Red Eléctrica signalait que plus de 90 % l'alimentation avait été rétablie. »Une crise de plus…Commentaire du quotidien madrilène : « la confusion vécue hier par tous les citoyens sans exception et la perturbation de leur vie quotidienne sont sans précédent depuis la pandémie de covid-19 il y a 5 ans. Cette crise énergétique s'ajoute à la succession de crises aiguës de ce siècle, poursuit El Pais. Une bonne partie de la population s'est endormie hier soir en se sentant extrêmement vulnérable face à la perte soudaine et mystérieuse de choses que nous tenons pour acquises dans la vie quotidienne : les téléphones portables, Internet, l'électricité, la possibilité de faire le plein d'essence de notre véhicule. Bref, tout a été mis en suspens durant quelques heures. Cette crise de l'électricité ajoute une dose inquiétante et dérangeante de malaise à l'incertitude radicale de la période actuelle. »Canada : le sursis pour les libéraux de Mark CarneyÀ la Une également, les élections fédérales au Canada…« Sous le leadership de Mark Carney, le Parti libéral du Canada est parvenu à accomplir ce qui paraissait impossible il y a quatre mois à peine, constate Le Devoir à Québec : la population lui a donné un nouveau mandat. » En effet, en décembre, tous les sondages donnaient les conservateurs de Pierre Poilievre en tête… mais c'était « avant que la rhétorique belliqueuse et les menaces d'annexion du Canada ne s'invitent dans le discours du président des États-Unis, Donald Trump », relève le quotidien québécois. Alors « aujourd'hui, poursuit Le Devoir, Mark Carney amorce un marathon sous les yeux d'une population impatiente de retrouver un semblant de stabilité économique et de prévisibilité de la part d'un allié perturbateur. La lassitude qu'inspiraient les libéraux de Justin Trudeau, au terme d'une décennie de pouvoir, pourrait vite revenir dans la conversation nationale si les résultats ne sont pas au rendez-vous. »Syrie : comment réparer le pays ?Enfin à lire dans Libération à Paris ce dossier « comment réparer la Syrie » : « vengeances communautaires, tensions régionales, économie exsangue, […] près de cinq mois après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie tente toujours de surmonter quatorze ans de guerre civile et cinq décennies d'incurie et de corruption […]. Et ce n'est pas facile, pointe Libération. Le nouvel homme fort du pays, le salafiste Ahmed al-Charaa, a d'abord dû montrer qu'il avait réellement rompu avec les groupes djihadistes dont il était issu. Changeant d'allure et même de nom. Pour être accepté des Occidentaux et obtenir ainsi la levée de leurs sanctions, il a dû se montrer un minimum “inclusif“ dans la composition de son gouvernement, y incluant notamment une femme chrétienne, démocrate et féministe ainsi que divers représentants kurde ou alaouite. Cela suffira-t-il pour maintenir l'unité du pays ? Rien n'est sûr, soupire Libération. (…) Des premiers pas ont été faits, mais ils ne sont pas suffisants. Pris en étau entre les Israéliens, au sud, qui profitent de la situation pour grignoter du territoire, et les Turcs au nord qui entendent bien se voir récompenser pour l'aide apportée lors de sa prise de pouvoir, Ahmed al-Charaa n'a pas droit à l'erreur. »

The Sunday Magazine
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The Sunday Magazine

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 86:36


Host Piya Chattopadhyay speaks with The Economist's Rob Russo, Le Devoir's Emilie Nicolas and The Hub's Sean Speer about what we've learned during the federal election campaign, writer Leanne Betasamosake Simpson talks about the meaning of water for Indigenous communities, Vatican expert Massimo Faggioli looks at the politics involved in electing a new pope, writer Vinh Nguyen reflects on the legacy of the Vietnam War for refugee communities, and political science professor Laura Stephenson decodes some commonly used election lingo.Discover more at cbc.ca/sunday

Les interviews d'Inter
Marine Tondelier : l'État a "le devoir" de "prendre le contrôle" des hauts fourneaux d'Arcelor Mittal

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 55:39


durée : 00:55:39 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Guerre en Ukraine, municipales 2026, Arcelor Mittal, affaire Bétharram... Marine Tondelier, réélue haut la main secrétaire nationale des Écologistes, est l'invitée de Questions politiques ce dimanche.

Questions politiques
Marine Tondelier : l'État a "le devoir" de "prendre le contrôle" des hauts fourneaux d'Arcelor Mittal

Questions politiques

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 55:39


durée : 00:55:39 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Guerre en Ukraine, municipales 2026, Arcelor Mittal, affaire Bétharram... Marine Tondelier, réélue haut la main secrétaire nationale des Écologistes, est l'invitée de Questions politiques ce dimanche.

Revue de presse internationale
À la Une: la France est-elle en voie de «mexicanisation»?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 4:19


Que se passe-t-il autour de certaines prisons en France ? « Au moins six établissements pénitentiaires ont été visés ces derniers jours par des attaques, en région Île-de-France, mais aussi ailleurs sur le territoire national, à Toulon, à Nanterre, à Villepinte et à Valence. Soit des véhicules des agents pénitentiaires ont été brûlés, soit des domiciles supposés d'agents pénitentiaires ont été menacés, soit il y a eu, comme à Toulon, des tirs à la kalachnikov en pleine nuit ».Un bilan inquiétant, dressé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, un bilan que rapporte notamment Le Figaro.Le Figaro qui précise que « l'inscription “DDPF“, “Droit des prisonniers français“, a été tagué sur plusieurs véhicules appartenant à des surveillants pénitentiaires. (…) Plusieurs sources évoquent une attaque “coordonnée“ : les forces de l'ordre tenteraient actuellement de comprendre qui se cache derrière ce mouvement des “droits des prisonniers français“. L'ultragauche ? (…) Une ingérence étrangère ? (…) Les narcotrafiquants ? (…) Une chose est sûre, pointe Le Figaro : c'est l'État qui est défié et que les uns comme les autres veulent déstabiliser pour imposer leur loi, créer un État dans l'État. La “ mexicanisation“ de la France et d'une partie de l'Europe n'est pas seulement une formule… »L'ombre des narcos…Pour Le Parisien, le doute n'est pas permis… « DDPF : quatre initiales pour un leurre. Derrière ce mystérieux groupuscule “Droit des prisonniers français“, se cachent sans doute des narcotrafiquants français. C'est en tout cas la conviction des enquêteurs, assure le journal. Né sur une chaîne de l'application Telegram, ce DDPF au discours sommairement politique n'a semble-t-il pas résisté aux premiers éléments d'investigation : d'après plusieurs sources, des “petites mains“ seraient bien téléguidées par des caïds pour aller mener ces actions punitives et que la justice qualifie désormais de terroristes. Le mot terreur n'est d'ailleurs pas exagéré puisque ce ne sont pas seulement des voitures de surveillants qui sont visées, mais bien les surveillants eux-mêmes jusqu'à leurs propres domiciles ».Et Le Parisien d'utiliser également ce terme de « mexicanisation » : « Aujourd'hui, la pression est mise sur les prisons françaises car les narcotrafiquants supporteraient mal le renforcement des mesures spécifiques pour les plus gros délinquants du narcobusiness. Si elle est avérée, cette sombre hypothèse montrerait qu'il n'est plus temps de s'alarmer d'une “mexicanisation“ de la France. Le modèle européen qui s'est mis en place sous nos fenêtres au fil du temps est préoccupant. Il répond à ses propres lois qu'il faut combattre ».Le Monde, pour sa part, reste prudent : « les actions ayant visé des centres pénitentiaires ou leurs agents, depuis trois nuits, laissent apparaître des modes opératoires très différents. Des actions de natures très diverses qui sèment le doute sur les motivations de leurs auteurs ».Trump : la culture et l'éducation mises au pasÀ la Une également le feuilleton Trump qui continue d'alimenter éditos et commentaires dans la presse du monde entier.Exemple : Le Devoir à Québec qui dénonce les politiques de restrictions culturelles et éducatives décidées par le président américain et son équipe. Le Devoir qui ne mâche pas ses mots : « la liste des mots à proscrire, des livres à mettre à l'index, des établissements d'enseignement à étrangler financièrement s'allonge tous les jours. Nous assistons au sud de notre territoire à l'installation d'un régime autoritaire qui condamne, punit, enferme, interdit, expulse à qui mieux, nimbé de sa relation directe avec Dieu, infaillible dans ses jugements, méprisant, menaçant et tapant sur tout ce qui ose mettre en doute la légitimité de ses décisions ».Le China Daily s'insurge également : « fermer ses portes aux étudiants étrangers ne rendra pas l'Amérique à nouveau grande », affirme le quotidien proche du pouvoir de Pékin.Le China Daily qui se fait le chantre de la liberté d'expression : « ce qui faisait vraiment la grandeur des États-Unis, c'est l'ouverture qu'ils offraient autrefois aux rêveurs, aux faiseurs et aux penseurs du monde. Abandonner cette ouverture aujourd'hui ne reviendrait pas seulement à trahir leur propre héritage, mais aussi à accélérer leur déclin ».Une vie extra-terrestre ?Enfin, nous prenons un peu d'altitude avec cette découverte des scientifiques de Cambridge. Une découverte rapportée notamment par La Repubblica à Rome : des traces d'une possible vie extra-terrestre sur la planète K2-18b. Grâce au télescope spatial James Webb, les scientifiques ont pu détecter sur cette planète la présence de deux gaz qui, sur Terre, sont produits exclusivement par des organismes vivants. Il se pourrait donc que sur cette planète existent des algues marines et autres micro-organismes. Il sera difficile d'aller vérifier sur place, car K2-18b se trouve à 124 années-lumière de la Terre…

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: les Gonaïves dans le viseur des gangs

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 30:00


En Haïti, le gang Kokorat San Ras, installé à l'entrée sud des Gonaïves et membre de la coalition Viv Ansamm, serait, avec d'autres groupes armés, en train de planifier une attaque sanglante contre cette ville d'environ 300 000 habitants. Depuis plusieurs semaines, des messages tournent en boucle sur les réseaux sociaux, notamment dans des groupes WhatsApp. De quoi susciter la peur au sein de la population, qui se sent vulnérable face à ces gangs qui ont déjà envahi, fin mars, la ville de Mirebalais, dans le département du centre. Dossier signé Ronel Paul. Si les gangs annoncent sur les réseaux sociaux leurs futures actions, ils s'en servent aussi pour mettre en scène leurs succès et faire peur. Le Nouvelliste a visionné plusieurs vidéos qui montrent des gens qui fuient, des gangs qui prennent possession des rues et des magasins, qui tuent, qui pillent... Bref, des vidéos qui témoignent des exactions commises par les gangs, de « leurs exploits macabres » et « de la barbarie qui s'abat sur Haïti », écrit le journal. Certaines images, de corps notamment, sont terribles. Le Nouvelliste a vu, par exemple, une vidéo d'un membre d'un gang en train de jouer au foot avec un crâne humain, apparemment la tête d'un habitant de Mirebalais.Ces images, écrit le quotidien, « ne sont qu'un échantillon de la grande tragédie que vivent les Haïtiens depuis plusieurs années. Elles nous rappellent surtout que les groupes criminels se donnent un permis d'extermination et qu'ils exécutent leur œuvre destructrice malgré les promesses de nos autorités faisant croire qu'elles travaillent pour le retour de la paix dans le pays. »La mission multinationale veut faire tomber les chefs des gangsÀ propos des autorités et des forces de l'ordre, Le Nouvelliste se demande « où sont passés les Kényans déployés en Haïti ? » Depuis le 25 mars dernier, quand un officier kényan a été tué, « on entend peu de nouvelles de la Mission multinationale dirigée par le Kenya », écrit le quotidien. Selon un porte-parole de la mission interrogé par le Nouvelliste, la force multinationale a juste changé de stratégie. « Nous parlons moins et agissons davantage », assure Jack Ombaka qui parle d'opérations décisives et ciblées au cours des derniers jours. Des opérations qui visent les chefs de gang et qui portent leurs fruits, affirme-t-il. « Au cours de la semaine passée, les gangs ont subi de lourdes pertes, dont nous ne pouvons pas encore révéler le nombre », ajoute ce responsable.La force multinationale qui comprend pour l'instant plus de 1 000 soldats, peut désormais compter sur des renforts jamaïcains. Une vingtaine d'officiers sont arrivés hier à Port-au-Prince, nous apprend encore le Nouvelliste.Au Canada, le « débat des chefs » avant les législativesLe « débat des chefs », sorte de grand oral télévisé pour tous les candidats au poste de Premier ministre, a lieu ce mercredi soir, à Montréal. Ce rendez-vous clef de la campagne a dû être avancé de deux heures pour ne pas tomber en même temps qu'un match de hockey très important. Cela peut surprendre, reconnaît Le Devoir. Mais ce n'est pas la première fois. Déjà en 2011, le débat des chefs avait été reporté à cause d'une partie de hockey.Selon la Gazette de Montréal, Pierre Poilièvre, le candidat des conservateurs, va devoir apparaître comme un rassembleur, lui qui n'a cessé de critiquer tout le monde. En retard dans les sondages, il a de sérieux atouts. C'est un « politicien chevronné et un redoutable débatteur qui ne recule devant rien, et son français est plus raffiné et plus assuré que celui de Carney », analyse La Gazette de Montréal.En face, Mark Carney, donc, le favori du scrutin. Mais l'exercice de ce soir pourrait s'avérer particulièrement compliqué pour lui, car il ne parle pas très bien français. De plus, ce novice en politique n'a pas l'habitude de ce genre de joutes verbales et comme il fait la course en tête pour l'instant, il risque d'être attaqué par tous les candidats ce soir, détaille la Gazette de Montréal.Mark Carney pourra toujours se rattraper demain avec le débat des chefs, cette fois en anglais.Comment vivre sans eau courante à CaracasL'eau, l'électricité, le gaz... Ce sont des services minimum, qui ne sont pourtant pas assurés dans la grande majorité du Venezuela. Même dans la capitale, à Caracas, l'accès à l'eau courante n'est pas garanti. Une préoccupation du quotidien pour les habitants, et particulièrement pour les femmes, qui s'occupent encore très souvent, là-bas, des tâches ménagères. Notre correspondante Alice Campaignolle s'est rendue dans le quartier de Petare à Caracas, une « favela », l'un des plus grands quartiers populaires d'Amérique latine.L'ancien chef d'État péruvien Ollanta Humala fait appel de sa condamnationL'ancien président péruvien Ollanta Humala a passé sa première nuit en prison. Hier, il a été reconnu coupable de blanchiment d'argent dans le cadre du scandale Odebrecht, ce géant brésilien du BTP qui distribuait des pots-de-vin pour obtenir des marchés publics et condamné à une peine de 15 ans d'emprisonnement. C'est le deuxième ancien président péruvien condamné dans cette affaire de corruption qui a aussi conduit en prison des dizaines de dirigeants politiques et chefs d'entreprise d'Amérique latine. Ollanta Humala, lui, a immédiatement fait appel, ce qui n'inquiète pas le procureur en charge du dossier, German Juarez. "Comme c'est une décision de première instance, c'est normal que les accusés et leurs avocats fassent appel. Mais au ministère public, nous sommes convaincus que cette condamnation sera confirmée en appel parce que ce jugement est solide et motivé (...) Pour moi, il s'agit d'une condamnation objective et juste", a-t-il expliqué à RFI.Le journal de la 1èreLes rivières de la Martinique sont dans un état « médiocre », selon l'Office de l'Eau et le Parc Naturel Marin qui a lancé un cri d'alarme ce mardi.

La prescription avec Dr Fred Lambert
Épisode 166: Lou-Adriane Cassidy

La prescription avec Dr Fred Lambert

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 69:13


Lou-Adriane Cassidy n'est plus un nom que l'on se doit de présenter. Plus récente lauréate du prix Félix-Leclerc, récipiendaire du «Lucien de l'artiste de l'année» au GAMIQ 2022, nommée dans les catégories de «Auteur/autrice ou compositeur/compositrice» de l'année, du «Choix de la critique» et de «Album de l'année - rock» au gala de l'ADISQ 2022, lauréate du prix «Slaight Music 2022» et du prix «Coup de Coeur de l'Académie Charles-Cros» en 2020, Lou-Adriane Cassidy est désormais une des meneuses de la nouvelle scène québécoise. N'en témoigne que sa participation à la triomphale série de concerts Le Roy, la Rose et le Lou[p] (RRL), nommée moment historique à deux reprises par La Presse (2021 et 2023). Les critiques dithyrambiques récoltées laissent entendre qu'elle est une de celles détenant l'avenir de notre chanson entre ses mains. Sa feuille de route fait impression depuis longtemps: son premier album, C'est la fin du monde à tous les jours, marque déjà les esprits par sa maturité précoce et la grande sobriété de son interprétation. Ce dernier lui vaut d'être nommée dans les catégories «Album de l'année - Adulte contemporain» et «Révélation de l'année» au gala de l'ADISQ 2019 et de remporter le Lucien de l'Album Pop de l'année au GAMIQ de la même année. Son deuxième disque, intitulé Lou-Adriane Cassidy vous dit : Bonsoir, remporte un énorme succès critique et la tournée qui s'ensuit confirme aux yeux de tous qu'elle brûle les planches avec plus de fougue et de magnétisme; on le savait depuis des lustres a-t-on envie de dire. Nommé « meilleur concert québécois qu'il nous ait été donné de voir en 2022 » par Le Devoir, la tournée Bonsoir, qui s'étire sur plus de 70 représentations, lui fait parcourir l'entièreté de son pays et lui donne l'occasion de se produire en Suisse et en France à de nombreuses reprises. Fraîchement sortie de l'aventure RRL avec ses acolytes Ariane Roy et Thierry Larose, durant laquelle ils ont su bâtir un lien précieux avec le public et raviver un sentiment de fierté collective que l'on croyait éteint, Lou-Adriane Cassidy se sent fin prête à occuper l'entièreté de l'espace que cette collaboration a ouvert. Son art, plus expansif et ambitieux que jamais, a besoin pour vivre des airs rares des hautes sphères. Son troisième album à venir, intitulé Journal d'un Loup-garou, marque encore un nouveau départ pour l'artiste. Exit la chanson d'influence française, tout comme la nouvelle chanson grunge qui marquait sa première réinvention. Lou-Adriane Cassidy se tient désormais aux croisements de plusieurs limites et se fait plus protéiforme que jamais. Elle s'y montre d'une vulnérabilité désarmante, scande un brûlot sur l'industrie du spectacle, revêt les traits d'un monstre prisonnier de sa condition, demande l'absolution pour elle-même et pour son père parti à ses 16 ans. Chantant avec une liberté et une force dont nous avions vu l'étendue sur scène mais peut-être jamais sur disque, Lou-Adriane Cassidy navigue des eaux plus pop et plus contemporaines que par le passé. Avec Journal d'un Loup-garou, elle nous dévoile la manifestation d'une vision claire et déterminée, une volition pure qui ouvre évidemment un nouveau chapitre de notre chanson d'aujourd'hui.Instagram :https://www.instagram.com/laprescriptiondrfred/?hl=frFacebook :https://www.facebook.com/people/La-prescription-avec-Dr-Fred-Lambert/100078674880976/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Allégations d'intimidation: Jasmin Roy affirme avoir été intimidé et harcelé par Le Devoir !

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 24:35


Jasmin Roy réagit pour la première fois suite à l’enquête du Devoir qui le dénonce comme intimidateur. Entrevue avec Jasmin Roy, président directeur général de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Revue de presse internationale
À la Une: la réponse de la Chine à l'offensive commerciale de Donald Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 3:47


Le président américain menace la Chine d'une nouvelle taxe de 50 % sur tous les produits qu'elle importe aux États-Unis. Cela fait suite à la mesure de réciprocité qu'a pris Pékin face aux 34 % déjà annoncés la semaine dernière. Une surenchère qui fait paniquer les marchés boursiers. Le China Daily, un journal qui appartient au Parti communiste chinois commente : « les dernières menaces du dirigeant américain à l'égard de la Chine s'inscrivent dans le cadre de sa tactique visant à détourner l'attention nationale et à alléger la pression exercée par son administration ». Le titre de propagande affirme que Donald Trump surenchérit pour créer l'événement. Et donc éviter de rendre des comptes face à la chute spectaculaire des marchés américains et des manifestations contre son gouvernement qu'on a pu voir ce week-end.Le China Daily affirme que « ce que l'administration américaine craint le plus, c'est qu'il y ait front uni parmi ses cibles tarifaires qui prendront toutes des contre-mesures contre sa stratégie tarifaire. Dans ce cas, le plan initial du dirigeant américain, qui consiste à frapper les différents pays un par un est voué à l'échec. Un tel comportement dominateur », dénonce-le China Daily, « se heurtera inévitablement à une large opposition de la part de la communauté internationale ».« Le monde est en panique. Appelez Ursula »De l'autre côté du pacifique une large partie de la presse américaine est critique vis-à-vis du président américain et craint cette surenchère et ses conséquences. « Trump détruit la réputation de l'Amérique » titre carrément le Wall Street Journal.Son de cloche différent pour le New York Post. Le journal proche du clan conservateur évoque la réponse de la présidente de la commission Européenne Ursula Von Der Leyen qui propose un plan de droits de douane à 0 contre 0. « C'est exactement le type d'accord qui ferait des guerres tarifaires du président Trump un succès » commente le New York Post. Pour le moment Donald Trump n'a pas dit oui à ce plan. Et les différents responsables américains envoient des signaux contradictoires. « Le président Trump, comme à son habitude, joue sur les deux tableaux » analyse le journal. Soit il dit oui, soit il maintient ces droits de douane pour remplir les caisses. Ce qui pourrait selon le journal avoir de graves conséquences pour les américains les plus pauvres.« Monsieur le Président » supplie le New York Post « le monde est en panique. Appelez Ursula, prenez le "zéro pour zéro" comme salve d'ouverture et demandez plus. (...) Choisissez soigneusement vos cibles. La Chine et le Vietnam peuvent être des cibles de choix, mais pourquoi blesser des alliés autant que des ennemis(...) ? L'avantage le plus immédiat sera ce que Wall Street recherche le plus : la clarté » implore New York Post, journal « pro Trump ».  Chaos chez les douaniersPendant ce temps le journal Québécois Le Devoir pose une question simple : « Comment un gouvernement peut-il taxer autant de produits d'autant de pays, aussi rapidement » ? C'est en fait une lectrice qui pose cette question. Et en effet pas si simple. Le Devoir interroge un économiste de l'Université de Montréal. Et effectivement, explique le journal francophone : « Le gros du travail d'adaptation incombe aux agents de douane et aux exportateurs des produits. Établir de nouveaux standards d'inspection vient s'ajouter aux tâches des employés ». Aux États-Unis 10 % des marchandises entrantes sont vraiment contrôlés. Les douaniers font donc la plupart du temps confiance aux exportateurs sur la provenance de leurs marchandises.

Revue de presse internationale
À la Une: les droits de douane imposés par Donald Trump, l'onde de choc

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 3:49


Les droits de douane imposés par Donald Trump mettent le monde en ébullition. « Les tarifs douaniers font chuter les marchés et attisent les craintes de récession » titre le Washington Post, qui pour le moins, s'inquiète : « La vague de nouvelles taxes à l'importation, devrait coûter aux consommateurs et aux entreprises américaines des centaines de milliards de dollars, modifiant radicalement les perspectives économiques ». Le quotidien américain parle d'une « guerre commerciale... qui a entraîné hier les marchés financiers dans leurs plus fortes baisses en une journée, depuis 2020 ».Le Wall Street Journal, de son côté, annonce que les Américains « se ruent vers les téléviseurs et la sauce soja ». Certains stockent même les produits importés. C'est en tout cas ce que conseille le milliardaire Mark Cuban, qui soutient les Démocrates, et qui suggère à ses abonnés sur Bluesky de « stocker du dentifrice ou du savon, tout ce qui peut être stocké avant le réapprovisionnement ». « Même si c'est fabriqué aux États-Unis », assure le milliardaire, « ils augmenteront les prix et imputeront la faute aux droits de douane ».L'Union européenne elle aussi s'inquiète. C'est El País qui nous explique la situation. « L'Union européenne, nous dit le quotidien espagnol, redoute une avalanche de produits asiatiques qui ne seront pas vendus aux États-Unis ». « La Chine, le Vietnam et d'autres pays de la région sont parmi les plus durement touchés par les hausses de tarifs douaniers de Trump et pourraient chercher des débouchés pour leurs exportations sur d'autres marchés ».Des effets imprévusEt l'onde de choc Trump, qui ne date pas d'hier, a des effets imprévus. C'est ainsi qu'au Canada, le journal Le Devoir nous apprend que se pose la question « des voyages scolaires au pays de Trump ». Le quotidien nous explique que « le voyage à New York d'une centaine d'élèves a été annulé ».  « Ils iront plutôt à Toronto ». « Pas question d'encourager le pays de Donald Trump qui a juré de détruire l'économie du Canada, pour faire de ce dernier le 51ème État américain ».  L'idée est « d'éviter autant que possible les achats de produits et de services américain ».  « À l'approche des congés de fin d'année », nous dit le Devoir, « les dirigeants du réseau scolaire québécois s'interrogent sur la pertinence de boycotter les États-Unis ». Certains maintiennent toutefois leur séjour aux USA, « ne serait-ce que parce que tout est payé à l'avance ».Rester groupésEnfin, en France, les journaux reviennent sur les propos tenus hier soir par Emmanuel Macron. « Face aux droits de douane de Donald Trump, Emmanuel Macron bat le rappel des industriels français », titre le Monde. « Le chef de l'État a réuni à l'Elysée les secteurs les plus exposés », ajoute le quotidien français ; « il souhaite une suspension des investissements aux États-Unis, le temps de la négociation ». Pour Libération, « Emmanuel Macron engage le bras de fer ». « Le président se dit décidé « à ne pas laisser faire, à nous défendre et nous protéger ». Mais « pour tenir le rapport », remarque Libération, « encore faut-il rester groupés ». « Les plus gros auront tendance à jouer solo », a dit Emmanuel Macron, « Si la réponse c'est de faire des concessions immédiates et d'annoncer des investissements pour négocier des exemptions, c'est une très mauvaise idée », a également déclaré le chef de l'État. « Présent à l'Elysée », remarque le Monde, « Rodolphe Saadé, le PDG du géant français du transport maritime CMA CGM, n'a pas cillé », lui qui, début mars, « avait promis à Donald Trump, d'investir 20 milliards de dollars, aux États-Unis. Un moment immortalisé par les caméras dans le bureau Ovale de la Maison Blanche ». Rodolphe Saadé « qui n'est pas revenu sur sa promesse en sortant de l'Elysée » précise le quotidien français.

The Sunday Magazine
Sunday Election Panel, Gisèle Pelicot's daughter Caroline Darian, John McWhorter on pronouns

The Sunday Magazine

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 93:58


Host Piya Chattopadhyay breaks down the first week of the federal election campaign with The Economist's Rob Russo, Le Devoir's Emilie Nicolas and The Hub's Sean Speer. Then, Caroline Darian, daughter of Gisèle and Dominique Pelicot – the victim and perpetrator, respectively, at the centre of last year's notorious rape trial in France – reflects on how her father's crimes have affected their family. Finally, linguistics professor John McWhorter dives into the historic, linguistic and cultural debates surrounding pronouns.Discover more at cbc.ca/sunday

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : continuer à enseigner malgré l'insécurité

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 30:00


À Port-au-Prince, l'Université d'État d'Haïti traverse l'une des périodes les plus sombres de son histoire. Pillages, incendies, fermetures forcées… plusieurs de ses facultés, notamment celles situées en bas de la ville, sont à l'abandon. Des milliers d'étudiants se retrouvent sans salle de classe, contraints d'errer dans les rues ou de suivre leurs cours à distance. Face à cette crise sans précédent, le nouveau recteur de l'université, Dieuseul Prédélus, et son équipe tentent de sauver l'année académique. Pour relever ce défi, le recteur mise essentiellement sur l'enseignement en ligne et la relocalisation des facultés. «Nous devons nous adapter aux nouvelles réalités du pays (...) Nous faisons de notre mieux en attendant que les choses s'arrangent», explique Dieuseul Prédélus au correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Il souhaite également former plus de professeurs afin d'assurer la rélève et poursuivre le chantier de numérisation des documents essentiels de l'université. Canada : la campagne a commencéPas de temps à perdre, pour Mark Carney, au Canada. Le nouveau Premier ministre a décidé, hier, (23 mars 2025) d'organiser des élections législatives anticipées qui se tiendront le 28 avril.  Moins de deux semaines après sa nomination, il mise sur une campagne éclaire pour conserver son poste. Comme l'explique la correspondante de RFI à Montréal, Nafi Alibert, la campagne débute sur fond de tensions commerciales avec les États-Unis. Mais ce ne sera pas le seul thème dont vont parler les candidats. Pas question d'agiter Donald Trump tel un épouvantail, met en garde le chef du Bloc québécois, rapporte Le Devoir. «Les Québécois ont la couenne dure au point que l'argument de la peur ne sera pas très efficace», avertit Yves-François Blanchet. Mark Carney l'a d'ailleurs bien compris. Il a surpris tout le monde en promettant dès hier, des baisses d'impôt pour la classe moyenne, souligne The Star de Toronto pour qui le Premier ministre cherche à montrer qu'il est un homme d'action et qu'il ne compte pas mener la même politique que Justin Trudeau. Les États-Unis et l'économie, ce seront donc les thèmes majeurs de cette campagne, comme le souligne Le Devoir. Aux États-Unis, les migrants latino-américains inquiets pour leur avenirLa Floride est depuis longtemps la terre d'accueil de nombreux Latinoaméricains qui y sont pratiquement chez eux. Mais depuis l'élection de Donald Trump, les choses ont brutalement changé : pour ceux qui n'ont pas de visa, mais pas seulement... Par ordonnance, le président républicain a ordonné, ce week-end, la suppression du statut légal de 532.000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens. Un statut instauré en 2022 par Joe Biden. Depuis ce revirement, la peur s'est emparée de nombreux migrants, comme l'a constaté l'envoyé spécial de RFI à Miami, Eric Samson. En Argentine, le «négationisme» de Javier Milei concernant la dictature Comme le raconte La Nacion, à l'occasion du 24 mars, le gouvernement a publié sur les réseaux sociaux, peu après minuit, une vidéo de 20 minutes prétendant livrer une vision «complète» de ce qui s'est passé pendant la période la plus sombre de l'histoire argentine. On y voit un écrivain argentin libertarien, âgé de 36 ans, remettre en cause le chiffre de 30.000 disparus pendant la dictature, chiffre retenu par les organisations de défense des droits humains. Agustin Laje critique également les indemnités versées par l'État aux victimes et à leurs proches, met en avant la responsabilité, selon lui, des guérillas qui s'opposaient au gouvernement dans les années 70 déclenchant une vague de violence à laquelle les forces armées ont dû répondre. Bref, toujours la «théorie des deux démons» que défendent les milieux conservateurs et Javier Milei.«Une vision négationniste du terrorisme d'État», s'insurge le quotidien Pagina 12 qui refuse de publier cette vidéo sur son site internet et espère que cet après-midi, lors de la manifestation à l'appel notamment des Mères et des Grands-Mères de la place de mai «une multitude réclame[ra] à nouveau la Vérité, la Mémoire et la Justice et répond[ra] au négationisme» du gouvernement. Le journal de la 1èreAux Antilles et en Guyane, les infirmiers libéraux sont appelés à cesser le travail pour protester contre les agressions dont ils sont victimes.

The Sunday Magazine
Sunday Election Panel, Former HRW head Kenneth Roth, Tariffs and border communities, Cartoonist Barry Blitt, Canadian symbols

The Sunday Magazine

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 96:21


Host Piya Chattopadhyay sets up the federal election with The Economist's Rob Russo, Le Devoir's Emilie Nicolas and The Hub's Sean Speer, Kenneth Roth looks back on nearly three decades at the helm of Human Rights Watch, The Sunday Magazine's Levi Garber explores how tariff uncertainty is affecting border communities, Barry Blitt reflects on the art of political cartooning, and we consider what Canada's symbols say about us.Discover more at cbc.ca/sunday

Revue de presse internationale
À la Une: les Canadiens soudés face à Trump…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 4:13


« Il aura fallu moins de deux mois à Donald Trump et Elon Musk pour transformer la première puissance mondiale en Etat paria, constate Libération à Paris. Et, par ricochet, unir et renforcer ceux qu'ils croyaient affaiblir, voire asservir. Après les Européens, qui ont soudain compris qu'ils avaient tout intérêt à limiter au minimum leur dépendance aux États-Unis et à bâtir une défense commune, c'est le Canada qui refuse de tomber sous la coupe de son puissant voisin et cherche par tous les moyens à couper les ponts, en se rapprochant notamment de l'Europe. Ce n'est pas un hasard, poursuit Libération, si, à peine entré en fonction, le Premier ministre canadien par intérim se précipite ce lundi à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron. Réagissant aux provocations de Trump qui a affirmé à plusieurs reprises vouloir faire du Canada « le 51e Etat américain », Mark Carney a annoncé la couleur dès son premier discours officiel : « Nous ne ferons jamais partie des États-Unis ». Et cet ancien banquier central, novice en politique, est massivement suivi par la population canadienne qui éprouve soudain un sentiment de fierté nationale qui la pousse à multiplier les “gestes de résistance“, comme le boycott des produits américains. »Se rapprocher de l'Europe…Pour Le Devoir à Québec, « Mark Carney, est un Premier ministre de guerre… commerciale. »Et« au-delà des paroles, le rapprochement économique avec les pays de l'Union européenne est une voie de passage incontournable comme rempart dans les défenses anti-trumpistes. Qu'il nous plaise ou non, le pivot américain vers l'isolationnisme et le protectionnisme aveugle ne sera pas de courte durée, prédit Le Devoir. Il revêt une saveur particulièrement indigeste sous la présidence de Donald Trump, qui sera un jour relégué aux aberrations de l'Histoire. »Le National Post, autre quotidien canadien, publie des commentaires plutôt acerbes de ses lecteurs envers Trump. En voici un extrait : « Trump ne se contente pas de reproduire les tactiques de Poutine, il les reprend sans détours, affirme ce lecteur donc du National Post Le mépris de la démocratie, le mépris de la liberté de la presse et une tolérance complaisante envers la corruption oligarchique les caractérisent tous deux. Poutine envahit l'Ukraine ; Trump rêve de marchander au Groenland et de faire du Canada le 51e État américain. Il ne s'agit pas du vieil évangile conservateur de l'État limité, des libertés individuelles et du libre marché ; il s'agit d'une puissance brutale aux visées expansionnistes, avec comme armes les droits de douane, le tout enveloppé dans l'étendard de l'impérialisme américain trumpiste du droit du plus fort. »Le même National Post titrait récemment « Buy Canada. Bye America » (Achetez canadien, au revoir l'Amérique). C'est ce que relève Le Figaro à Paris pour qui « les menaces répétées et désordonnées de Donald Trump d'imposer des droits de douane aux produits canadiens et d'annexer le Canada pour en faire le 51e État américain ont uni les Canadiens, comme cela a été rarement le cas dans l'histoire de la confédération. Le sentiment nationaliste a été exacerbé ces dernières semaines. »… et réduire les échanges avec les États-UnisAlors, sur le plan politique, comme sur le plan économique, le Canada doit désormais prendre ses distances avec les États-Unis. C'est ce que souligne dans le Guardian à Londres, Daniel Béland, professeur de science politique à l'Université McGill à Montréal : « il est absolument essentiel, affirme-t-il, que le Canada diversifie ses échanges commerciaux dans le contexte de la guerre commerciale avec les États-Unis. Plus de 75 % des exportations canadiennes sont destinées aux États-Unis. La souveraineté dans l'Arctique est un enjeu clé pour le Canada, estime encore l'universitaire canadien. Le discours agressif du président Trump à l'égard du Canada et du Groenland, ainsi que le rapprochement apparent entre la Russie, une puissance arctique puissante, et les États-Unis sous Trump, ont accru les inquiétudes quant à notre contrôle sur cette région éloignée, mais hautement stratégique. »Enfin, toujours dans les colonnes du Guardian, pour Robert Bothwell, professeur de relations internationales à l'Université de Toronto, le nouveau premier ministre « Mark Carney a eu raison de ne pas rendre visite à Trump. Il est inutile d'aller à Washington. Comme le montre le traitement réservé à [l'ancien Premier ministre Justin] Trudeau, cela n'aboutirait qu'à une tentative grossière de Trump d'humilier ses invités. Trump exige le respect, mais c'est souvent une voie à sens unique, car il demande aux autres de mettre de côté leur amour-propre pour se plier à sa volonté. »

Revue de presse internationale
À la Une: l'âge d'or selon Trump…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 4:01


À peine terminé, déjà commenté… Le discours au Congrès de Donald Trump, il y a quelques heures, a été suivi minute par minute, par toute la presse internationale. Le président américain a martelé ses mantras habituels. Le Wall Street Journal les résume ainsi : « Donald Trump a énuméré ce qu'il considère comme ses plus grandes réalisations, notamment le changement de nom du golfe d'Amérique, la lutte contre l'idéologie transgenre, la répression de l'immigration et le démantèlement des initiatives en faveur de la diversité au sein du gouvernement fédéral et la réduction de ses effectifs. »Le Wall Street Journal qui met en exergue cette formule de Trump : « l'âge d'or de l'Amérique ne fait que commencer, il ne ressemblera à rien de ce qui a été vu auparavant. »Colère des démocratesPremier commentaire, donc, celui du New York Times : « ce n'était pas forcément le bon jour pour que le président Trump déclare devant le Congrès que “l'élan de l'Amérique est de retour“. Juste avant qu'il ne prenne la parole, le marché boursier était à la baisse, en raison des profondes inquiétudes suscitées par sa décision surréaliste d'imposer des droits de douane à ce qui était auparavant deux de nos plus proches alliés (le Mexique et le Canada). Et bien qu'il ait annoncé “la confiance est de retour“, l'indice de confiance réel des consommateurs, mesuré par le Conference Board, est au plus bas depuis août 2021. »Le New York Times enfonce le clou : « ce discours débordait de désinformation et de mensonges purs et simples de la part du président. Et il a suscité la colère des démocrates. » En effet, poursuit le quotidien américain, « il est difficile de rester de marbre lorsque le président licencie des dizaines de milliers de fonctionnaires sans autorisation et provoque délibérément une rupture avec des alliés de longue date en Europe et en Amérique du Nord à propos de l'Ukraine et des droits de douane. Il est difficile de ne pas s'indigner lorsque M. Trump prétend de manière ridicule qu'il va équilibrer le budget, alors que les réductions d'impôts qu'il propose contribueront à creuser le déficit. »« L'ère de l'indécence… »Pour Le Devoir à Québec, nous sommes entrés dans « l'ère de l'indécence » : « vous pourrez dire à vos petits-enfants que vous étiez là lorsque le monde a changé, s'exclame le quotidien canadien. (…) Lorsque la brutalité a triomphé. Vous leur direz que cela s'est passé très vite, en moins de deux mois, et sur plusieurs fronts à la fois, au cœur de la plus grande puissance économique, culturelle et militaire que le monde ait connue. Vous croiront-ils, poursuit Le Devoir, lorsque vous expliquerez que le président d'un pays résistant avec un indicible courage à une agression meurtrière émaillée de crimes de guerre fut publiquement traité comme un malpropre par l'homme occupant une fonction désignée jusque-là comme “président du monde libre“ ? Que ce dernier était plus préoccupé à flatter l'agresseur qu'à soutenir l'agressé ? Il ne sera pas simple non plus, pointe encore Le Devoir, d'expliquer que le pays qui, depuis 80 ans, avait savamment tissé un réseau mondial d'alliances militaires et commerciales ayant garanti paix et prospérité, a jugé bon de s'essuyer les pieds sur chaque entente signée, de déclarer une guerre commerciale à ses principaux partenaires, désignés jusque-là comme d'indéfectibles amis, et de soutenir chez eux les partis les plus proches de l'extrême droite. »Les Américains jugeront…Attention, prévient pour sa part Le Temps à Genève, « n'en déplaise au nouveau César de Washington, les États-Unis sont pourtant (encore) une démocratie. Dans moins de deux ans auront lieu les élections de mi-mandat fin 2026. Comment, alors, les Américains jugeront-ils le spectaculaire rapprochement de Donald Trump avec Vladimir Poutine, qui rêve, lui, d'une nouvelle Russie impériale ? Ce président qui veut rendre sa grandeur à l'Amérique aura-t-il vraiment privilégié les intérêts nationaux en approuvant, par exemple, une pause dans les cyberopérations contre la Russie ? N'en déplaise aussi au nouvel empereur américain, poursuit Le Temps, ceux qui l'ont précédé poursuivaient un objectif fondamental : la stabilité de l'empire. Tout le contraire de la politique de Donald Trump, dont l'imprévisibilité et l'impulsivité rebattent toutes les cartes, tant sur la scène nationale qu'à l'international. Là encore, comment réagiront les Américains ? Nul ne le sait encore. »

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump et la « diplomatie de voyou »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 30:00


La décision du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane au Canada et au Mexique est très commentée dans la presse. Au Mexique, le constat est amer : le pays se sent victime d'un jeu où Donald Trump impose les règles. Milenio parle d'une « diplomatie de voyou » menée par le locataire de la Maison Blanche. Certes, notre situation est moins dramatique que celle de l'Ukraine, car notre existence en tant que nation n'est pas menacée, écrit l'éditorialiste. « Mais il s'agit de la même méthode : afficher publiquement qui est le plus fort, comme dans une bataille de rue, définir qui a des cartes en main et qui n'en a pas, pour jouer à un poker à cartes découvertes, auquel Donald Trump s'adonne. »Face à cette menace, le gouvernement mexicain a tout tenté pour répondre aux exigences du président américain. Mais, conclut le journal, rien de tout cela n'a suffi à dissuader Donald Trump d'imposer ces droits de douane.Selon La Jornada, cette mesure entraînera une hausse des prix des denrées alimentaires, des automobiles et d'autres produits aux États-Unis. Et pour le Mexique s'inquiète Milenio, cette décision risque de briser l'équilibre fragile entre l'économie nationale et les finances publiques et pourrait contraindre la présidente Claudia Sheinbaum à prendre des décisions impopulaires.Et quelles conséquences pour le Canada ?Selon Le Devoir, des centaines de milliers d'emplois sont menacés. L'Ontario pourrait en perdre plus de 400 000, le Québec jusqu'à 160 000. La Chambre de commerce du Canada estime que ces droits de douane coûteront au moins 1 300 dollars canadiens par personne et par an. Le prix d'une voiture neuve pourrait grimper de 6 000 dollars, selon Le Devoir.Les agriculteurs américains restent sceptiquesSelon notre collègue Nathanaël Vittrant, les agriculteurs américainsse rappellent que la première guerre commerciale lancée par Donald Trump en 2018 a marqué le début du déficit de la balance commerciale agricole américaine. Les pays touchés par ces nouvelles taxes, comme la Chine, le Mexique et le Canada, n'hésitent pas à riposter en imposant leurs propres tarifs douaniers sur les produits agricoles américains, menaçant ainsi un secteur qui exporte chaque année pour des dizaines de milliards de dollars vers ces partenaires commerciaux.Ces taxes auront également un impact direct sur les consommateurs américains. En rendant certains produits plus chers et en perturbant les chaînes d'approvisionnement, elles risquent d'alimenter l'inflation alimentaire. Par ailleurs, des matières premières essentielles à l'agriculture américaine, comme la potasse importée du Canada, voient déjà leurs prix grimper, ce qui pourrait renchérir encore davantage le coût des denrées alimentaires aux États-Unis.Haïti : Une ONG dénonce l'inaction du gouvernement face aux gangs Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) dénonce l'inaction du gouvernement de transition face aux massacres perpétrés par les gangs. Selon AlterPresse, qui cite le dernier rapport du RNDDH, au moins 269 personnes ont été assassinées entre décembre 2024 et février 2025 lors de trois massacres sanglants. Ces attaques, menées par la coalition criminelle Viv Ansanm, ont eu lieu « sous le regard indifférent » des autorités, à Wharf Jérémie (au nord de Port-au-Prince), à Kenscoff et à Châteaublond, dans la commune de Pétion-Ville ».Et alors que la violence liée aux gangs ne diminue pas, l'Ouganda propose ses services pour participer à la mission multinationale d'appui à la sécurité. Le général Muhoozi Kainerugaba, commandant de l'armée ougandaise, a déclaré attendre une invitation officielle des Nations unies ou des États-Unis. Dans un message publié ce week-end sur X, il affirme que son armée est prête à intervenir pour rétablir l'ordre en Haïti et promet qu'une telle mission permettrait d' « éliminer tous les criminels en un mois ». C'est à lire dans Gazette Haïti. Les migrants, en premier ligne de la violence des narcos en Equateur En Équateur, l'entre-deux-tours de la présidentielle oppose le sortant Daniel Noboa à la candidate de gauche Luisa Gonzalez.Dans un pays gangréné par le narcotrafic – premier exportateur latino-américain de cocaïne vers l'Europe – les mesures sécuritaires de Daniel Noboa n'ont pas freiné la violence ni l'influence des gangs.Les migrants en sont les premières victimes. Notre correspondant Éric Samson les a rencontrés à Lago Agrio, en Amazonie. Pour leur sécurité, tous les prénoms ont été modifiés dans le reportage. Au Brésil, l'Oscar divise le pays Au Brésil, les festivités du Carnaval battent leur plein et à cette liesse, s'ajoute la joie d'avoir remporté le premier Oscar dimanche dernier (2 mars 2025) pour le film «Je suis toujours là». Mais cette récompense ne fait pas l'unanimité. Selon Folha de São Paulo, de nombreux sympathisants de la droite brésilienne n'ont pas célébré ce prix hollywoodien. La raison ? Jair Bolsonaro.L'ex-président d'extrême droite a fait de sa carrière une croisade en faveur de la mémoire du régime militaire. Dans son bureau de député, il avait mis une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Ceux qui cherchent des os sont des chiens », en référence aux enquêtes sur les crimes de la dictature.Selon Folha, tant que Jair Bolsonaro restera la figure de proue de la droite brésilienne, celle-ci ne pourra jamais revendiquer la démocratie comme une valeur inébranlable. Et dans un monde où « tout est politique », conclut le journal, même aller au cinéma devient un acte partisan.Journal de la 1ère Le lancement de la fusée d'Ariane 6 est retardé.

L'essentiel de Paul Arcand
SAAQclic: «Éric Caire a encore l'appui de François Legault, c'est à n'y rien comprendre»

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 24:28


À l'occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand fait le point sur les plus récentes informations dans le dossier du fiasco SAAQclic. Le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, avait été informé des dépassements de coûts de la plateforme dès juin 2022. C'est ce que rapporte Le Devoir jeudi matin. Dans le document de juin 2022, dont le quotidien a obtenu copie, il était inscrit que le budget de 97 millions de dollars était ainsi augmenté à 416 millions. «En résumé, en tenant compte du rapport de la vérificatrice générale [Guylaine Leclerc], on peut dire que le bateau de la SAAQ était mené par des manipulateurs, des menteurs et des incompétents. Le fil de la bobine se déroule tranquillement.» podscan_xOUMsFBLxjokTc5D7ommy4XWvDwMUcqF «Éric Caire, c'est étonnant, mais c'est comme ça, a encore l'appui de François Legault. Sérieux, c'est à n'y rien comprendre.» Autres sujets abordés La SAAQ: le ministre Éric Caire était au courant du fiasco depuis 2022. Message de la Caisse de dépôt et placement (CDPQ) aux opérateurs du REM: redresser la situation rapidement sans quoi il y aura des sanctions. Les tarifs de Donald Trump: mars, avril… le mystère persiste. La liste des clients et amis du pédophile Jeffrey Epstein sera rendue publique jeudi. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Les chroniques de Pierre-Yves McSween
SAAQclic: «Je ne vois pas comment Éric Caire peut passer à travers la journée»

Les chroniques de Pierre-Yves McSween

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 12:21


La démission d'Éric Caire pourrait-elle survenir dans les prochaines heures? Le ministre de la Cybersécurité et du Numérique du gouvernement de François Legault était déjà sur la sellette depuis plusieurs jours en raison du rapport de la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, concernant le fiasco SAAQclic. Voilà que Le Devoir rapporte, jeudi, que le ministre Caire était bel et bien au courant des dépassements de coûts depuis juin 2022, contrairement à ce qu'il a laissé entendre à maintes reprises.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

L'Histoire nous le dira
Secrets d'allaitement : quand la science et les mythes se rencontrent |L'Histoire nous le dira # 271

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 23:17


Qu'est-ce que la reine de France Blanche de Castille, la canadienne française Julie Papineau et la mannequin américaine Jerry Hall ont en commun? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Texte: Geneviève C. Bergeron Montage: Martin Bérubé  @proposmontreal  Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Lett, Didier et Marie-France Morel. Une histoire de l'allaitement. Paris, Éditions de la Martinière, 2006. Collectif Clio. Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles. Idéelles, Montréal, Le Jour, 1992. Julie Papineau, Une femme patriote. Correspondance, 1823-1862, 1997, Septentrion. Knibiehler, Yvonne. L'allaitement et la société. Recherches féministes, volume 16, numéro 2, 2003. Knibiehler, Yvonne. Histoire des mères et de la maternité en Occident. Paris, PUF, « Que sais-je? », no 3539, 2017. Rollet, Catherine et Marie-France Morel. Des bébés et des hommes. Traditions et modernité des soins aux tout-petits. Paris, Albin Michel, 2000. Rollet, Catherine. « Histoire de l'allaitement en France : pratiques et représentations », novembre 2005, version Web. Collectif. Breastfeeding. Biocultural Perspectives. New York, Aldine de Gruyter, 1995. Sánchez Romero, Margarita. Pratiques maternelles : allaitement et sevrage dans les sociétés préhistoriques. Dialogues d'histoire ancienne. Supplément, volume 19, numéro 1, 2019. Dasen, Véronique. Le sourire d'Omphale : maternité́ et petite enfance dans l'Antiquité́. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015. Morel, Marie-France. Théories et pratiques de l'allaitement en France au XVIIIe siècle. Annales de démographie historique, 1976. Jean-Sébastien Marsan, Histoire populaire de l'amour au Québec : de la Nouvelle-France à la Révolution tranquille, tome 1 : Avant 1760, Fides, 2019. Dasen, Véronique et Marie-Claire Gérard-Zai, dir. Art de manger, art de vivre : nourriture et société de l'Antiquité à nos jours. Paris, Infolio, 2012. Pedrucci, Giulia. Allaitements « transgressifs » dans l'Antiquité gréco-romaine. Dialogues d'histoire ancienne. Supplément, volume 19, numéro1, 2019. Romanet, Emmanuelle. « Politique et alimentation : l'allaitement, une préoccupation ancestrale du pouvoir », Transtext(e) s Transcultures, 10, 2015. Yalom, Marilyn. Le sein. Une histoire. Paris, Galaade Editions, 2010. Fildes, Valeria A. Breasts, bottles and babies: an history on infant feeding. Edinburg, University Press, 1986. Hartmann, Peter E. et Melina Boss. How Breastfeegind Works: Anatomy and Physiology of Human lactation, dans Breatfeeding and Breastmilk, 2018. Herrscher, Estelle. Détection isotopique des modalités d'allaitement et de sevrage à partir des ossements archéologiques. Cahiers de Nutrition et de Dietetique, volume 48, numéro 2, avril 2013, p. 75-85. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1318318/bebes-prehistoriques-lait-animal-biberons Blin, Dominique, Édith Thoueille et Michel Soulé. L'allaitement maternel : une dynamique à bien comprendre. Paris, Érès, 2007 Boneless Archéologie https://www.youtube.com/watch?v=AhAW6sYBm8E Sánchez Romero, Margarita. Pratiques maternelles : allaitement et sevrage dans les sociétés préhistoriques. Dialogues d'histoire ancienne. Supplément, volume 19, numéro 1, 2019. Nathoo, Tasnim et Aleck Ostry. The one best way? : breastfeeding history, politics, and policy in Canada. Waterloo, Wilfrid Laurier University Press, 2009. Sautereau, Manuelle. Aux origines de la pédiatrie moderne : le Docteur Léon Dufour et l'œuvre de la « Goutte de lait » (1894-1928). Annales de Normandie, 41e année, numéro 3, 1991. Jean, Frédéric. « L'empoisonnement par le lait ». L'impact de la campagne du lait pur sur la lutte à la mortalité infantile au Québec, 1880-1930 : le cas de Montréal. Mémoire de maîtrise, Université de Sherbrooke, 1999. Dombrow Apple, Rima. Mothers and medicine: a social history of infant feeding 1890-1950. Madison, University of Wisconsin Press, 1987. Pauline Gravel, « Allaiter son enfant, pour l'amour de la planète », Le Devoir, 3 octobre 2019. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1227553/australopitheque-bebe-mere-allaitement https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/0141076815588539 https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-624-x/2013001/article/11879-fra.htm Caroline Quach-Thanh à Dessine-moi un dimanche, Radio-Canada, 3 octobre 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1886881/penurie-lait-hypoallergenique-parents-bebes Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #allaitement #lait #laitmaternel #breastfeeding

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
Ai-je le droit de ne pas considérer comme tel le «devoir conjugal» dans un couple ?

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 3:27


Tous les samedis et dimanches, à 7h11, l'avocat Roland Perez fait le point sur une question de droit. Aujourd'hui, il s'intéresse à XXX

Le Point J - RTS
C'est quoi, le devoir conjugal ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 13:55


Le devoir conjugal, cette idée selon laquelle du sexe régulier est attendu, quand on est en couple. Est-ce seulement une injonction sociale ? En France, elle existe aussi sur le plan juridique : si une personne refuse, durablement, d'avoir des relations sexuelles avec son mari ou sa femme, elle peut être reconnue fautive par un tribunal. Enfin, c'était le cas jusqu'à une récente condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme. D'où ça vient, cette notion de « devoir conjugal » ? Comment cette notion s'est-elle invitée dans le droit français ? Qu'est-ce que ça impliquait pour les époux et épouses ? Journaliste : Grégoire Molle Réalisation : David Chapuis Correction : C'est le 23 janvier 2025, et non le 25 janvier comme dit par erreur dans l'épisode, que la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour avoir reconnu une femme fautive dans un cas de divorce parce qu'elle avait refusé d'avoir des relations sexuelles avec son mari pendant plusieurs années. Pour aller plus loin : l'étude "Du devoir marital au viol conjugal. Etude sur l'évolution du droit pénal suisse", de Geraldine Brown, Thierry Delessert et Marta Roca i Escoda https://www.researchgate.net/publication/322888254_Du_devoir_marital_au_viol_conjugal_Etude_sur_l'evolution_du_droit_penal_suisse

Blackballed With James Di Fiore
Blackballed Rewind: Journalist Hélène Buzzetti

Blackballed With James Di Fiore

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 44:19


Hélène Buzzetti was a parliamentary correspondent for Le Devoir from 1999-2021. Her new book is called Plaidoyer Pour L'extremes Centre/Plea For The Extreme Center, an indictment of societal polarization. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

RTL Soir
2 MINUTES POUR COMPRENDRE - Qu'est ce que le devoir conjugal dans le droit français ?

RTL Soir

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 2:17


Une femme qui refuse d'avoir des relations sexuelles avec son mari peut-elle être considérée comme fautive en cas de divorce ? La Cour d'appel de Versailles avait répondu oui en 2019 et prononcé le divorce d'un couple aux "torts exclusifs" de l'épouse pour manquement au devoir conjugal. Mais cette femme a saisi la Cour européenne des droits de l'Homme, qui vient de lui donner raison, et condamne la France. Écoutez 2 minutes pour comprendre avec Sébastien Rouxel du 24 janvier 2025.

Journal d'Haïti et des Amériques
Mexique - États-Unis : des milliers de migrants bloqués à la frontière

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 30:00


Aux États-Unis, Donald Trump annonce l'envoi de 1 500 militaires supplémentaires à la frontière mexicaine, mais, selon la presse, ce sont 10 000 hommes qui pourraient bientôt être déployés. Nouvelle étape du durcissement de la politique migratoire américaine, après l'annonce de l'état d'urgence dans la zone et encore la suspension de l'application CBP One, qui permettait aux migrants de prendre rendez-vous pour leur demande d'asile du côté mexicain de la frontière. Conséquence immédiate : des milliers de personnes se retrouvent bloquées, sans autre perspective que renoncer ou se tourner vers des passeurs. Et ces trafiquants mettent en place de nouvelles techniques : Éric Samson, l'envoyé spécial de RFI à McAllen, au Texas, a constaté que ces réseaux utilisent de plus en plus souvent des enfants, qu'ils louent pour maximiser les chances de faire passer les migrants aux États-Unis. Explication d'un agent de la Patrouille Frontalière : « On ne prend pas les empreintes des migrants mineurs. On fiche les adultes détenus. Les faux parents prennent le bus vers le Nord, l'enfant loué repasse la frontière et arrive une nouvelle famille avec ce même enfant. » Aujourd'hui, le service de l'Immigration et des Douanes dispose d'un système de reconnaissance faciale qui facilite l'identification de ces enfants, que les cartels et les mafias emploient pour que les migrants détenus ne soient pas rapidement déportés. Identifier ces enfants est important, explique l'universitaire Jennifer Bryson Clarck, pour éviter qu'ils ne soient recrutés par les bandes - pour des tâches chaque fois plus dangereuses et compromettantes.Immigration toujours : Donald Trump peut dorénavant s'appuyer sur une loi votée ce mercredi (22 janvier 2025) par le Congrès. Elle prévoit la détention automatique des migrants en situation irrégulière qui ont été condamnés ou même juste inculpés, y compris pour des délits mineurs. L'avocate texane Karla Marisol Vargas s'en désole, d'autant plus que le texte a été soutenu par une quarantaine d'élus démocrates. Démanteler la politique environnementale de Joe BidenAutre dossier qui inquiète : la politique environnementale de Donald Trump ou plutôt l'absence totale de mesures en faveur de la planète. Le nouveau président a signé une série de décrets pour démanteler les législations environnementales de l'administration Biden. Pour autant, Francés Colón, ancienne conseillère de l'administration de Barack, explique qu'il serait très compliqué de démanteler les incitations à la transition contenues dans la loi Biden sur le climat. Car il faudrait adopter une autre loi, « et ce serait difficile à faire parce que la plupart de ces projets se déroulent dans des États républicains, dans des États plus conservateurs où des emplois sont créés ». Javier Milei suit Donald TrumpLe président argentin Javier Milei est vraiment sur la même longueur d'onde que Donald Trump : il « réfléchit à quitter l'OMS et le traité sur le climat », titre Clarin, qui précise : « il s'aligne avec le Maison Blanche », mais note que déjà en juin 2024, le président argentin avait donné l'ordre de ne pas suivre le nouveau protocole sur les épidémies de l'organisation onusienne. En tous cas, le quotidien rappelle que si l'Argentine quitte l'OMS, elle ne lui versera certes plus d'argent, mais elle n'aura plus accès aux vaccins et à d'autres médicaments – dans son éditorial, Clarin parle d'une « grave erreur » : « nous espérions tous un monde plus uni avec plus de coopération face aux menaces de nouvelles pandémies ».Et ce n'est décidément pas le mode de fonctionnement vers lequel penche Javier Milei : El Dia rapporte que le président argentin pense aussi à abandonner le Mercosur, cette zone de libre-échange qui regroupe cinq pays d'Amérique latine, si le elle freine un traité de libre-échange avec les Etats-Unis. Crise en ColombieEn Colombie, en moins d'une semaine, les affrontements entre groupes armés ont fait plus de cent morts, dont plus de 80 morts et 32 000 déplacés dans le Catatumbo, à la frontière avec le Venezuela. « La Paix totale en jachère », titre El Colombiano – la Paix totale, c'est celle qu'avait promise Gustavo Petro en arrivant au pouvoir. « Les négociations avec l'ELN ne fonctionnaient plus depuis des mois, et il était facile de prévoir depuis le début que cette guérilla ne voulait pas réellement la paix », insiste l'éditorialiste d'El Espectador. Avec en toile de fond le Venezuela, affirme-t-il, entre « le lien connu entre le gouvernement chaviste et l'ELN » et le maintien de Nicolas Maduro au pouvoir. El Colombianorenchérit : « Avec des guérillas qui se déplacent facilement entre les deux pays et des routes de trafic de drogue contrôlées par le gouvernement et l'armée au Venezuela, le mandat de Maduro rendra la paix totale plus difficile. » Et l'éditorialiste d'appeler à revoir l'ensemble du processus de paix et garantir une plus grande présence de l'État, « avant que l'on ne tue ceux qui ont respecté l'accord de paix de 2016 ». Gustavo Petro à JacmelMalgré ces violences dans son pays, le président colombien a maintenu sa visite en Haïti ce mercredi (22 janvier 2025). Gustavo Petro a passé quelques heures à Jacmel où il a rencontré les autorités haïtiennes – entre autres le président du Conseil de transition – accompagné de plusieurs membres de son gouvernement. Des accords ont été signés, explique le correspondant de RFI en Haïti Peterson Luxama, qui rapporte que Gustavo Petro a présenté ses excuses au peuple haïtien pour l'implication de soldats colombiens dans la mort du président Jovenel Moïse.Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, revient sur cette visite : « on a mis le paquet sur Jacmel, c'était la première fois qu'Haïti recevait un président depuis quelques années ». Il souligne aussi les propos du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres qui, lors d'une réunion du Conseil de sécurité, a expliqué qu'il n'y avait pas d'argent pour la Mission multinationale actuellement en Haïti. Dans le même temps, il a mis en garde contre le risque de voir les gangs prendre le contrôle de toute la capitale, et évoqué la lenteur du processus de transition politique. De fait, 2025 s'annonce compliquée, explique Frantz Duval : il faut changer de Constitution, élaborer une nouvelle législation électorale, et organiser les nouvelles élections. Amazon déserte le CanadaL'entreprise Amazon ferme ses sept entrepôts au Canada et licencie 1 700 employés permanents : une annonce faite hier matin, (22 janvier 2025) « sans crier gare », note Le Devoir. Le géant américain du commerce en ligne va retourner à son système d'avant 2020, confier la livraison de colis à des sous-traitants. Une décision qui, selon les syndicats, « s'inscrit dans le cadre d'une campagne antisyndicale menée par l'entreprise », rapporte The Globe and Mail, qui rappelle qu'en mai 2024, les employés de l'entrepôt de Laval avaient été les premiers d'Amazon au Canada à se syndiquer. Le Toronto Star souligne de son côté que l'an dernier (2024), le tribunal du travail de Montréal avait ordonné à Amazon de cessez d'intervenir dans les affaires syndicales d'un de ses entrepôts. Dans le Montreal Gazette, Amazon affirme que non, ces fermetures n'ont aucun lien avec la syndicalisation. Le journal de la PremièreOn connait désormais les réquisitions à l'encontre du leader du RPRAC Rodrigue Petitot en Martinique.

L'édito du Figaro
«Fin de vie, le devoir de soulager»

L'édito du Figaro

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 1:58


François Bayrou souhaite consacrer un texte législatif au déploiement des soins palliatifs. On ne peut vraiment que s'en réjouir.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

The Sunday Magazine
Sunday Politics Panel, 21st century turning points, Joe Biden's legacy, That's Puzzling!

The Sunday Magazine

Play Episode Listen Later Jan 12, 2025 97:41


Host Piya Chattopadhyay speaks with The Economist's Rob Russo, Le Devoir's Emilie Nicolas and Ian Austen from The New York Times about the Liberal leadership race and Donald Trump's growing threats to Canada, we explore the defining moments of the 21st century as it hits the quarter-way mark, The Washington Post's Toluse "Tolu" Olorunnipa and author Chris Whipple look back on Joe Biden's legacy as he exits the White House, and our monthly challenge That's Puzzling! returns.Discover more at cbc.ca/sunday

Les grands entretiens
"En tant que musiciens, nous avons le devoir de prendre la parole"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 25:12


durée : 00:25:12 - Daniel Hope, violoniste (5/5) - par : Judith Chaine - Musicien curieux, humaniste et engagé, le violoniste Daniel Hope est notre invité cette semaine. De sa relation privilégiée avec Yehudi Menuhin à ses années au Beaux-Arts Trio en passant par sa formaation auprès de Zarkhar Bron, il se livre sur sa vie musicale et sur sa vision de l'artiste. - réalisé par : Adrien Roch

Bajada Dialogues
Jérôme Blanchet-Gravel

Bajada Dialogues

Play Episode Listen Later Dec 23, 2024 59:02


Jérôme Blanchet-Gravel est essayiste et journaliste. Observateur des nouveaux courants sociaux, il s'intéresse particulièrement au monde des idées et à la politique internationale. Ses deux derniers livres sont Un Québécois à Mexico (L'Harmattan 2021) et La Face cachée du multiculturalisme (Cerf 2018).Depuis mai 2022, il est rédacteur en chef de Libre Média, un nouveau média 100% indépendant.Jérôme Blanchet-Gravel écrit dans la presse de nombreux pays. Au Québec, il a publié des textes dans La Presse et Le Devoir. En France, il a publié des textes au Figaro, dans la revue Conflits, à Valeurs actuelles, à Contrepoints et à Causeur, dont il est l'un des collaborateurs réguliers. Il a écrit dans l'édition du Huffington Post Maghreb, de même que dans El Imparcial (Mexique) et dans Infobae (Argentine).Il détient un baccalauréat en science politique et une maîtrise en sciences des religions de l'Université Laval (Québec). Il a aussi complété une scolarité de doctorat en science politique à l'Université d'Ottawa. Get bonus content on Patreon Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Bajada Dialogues
Dominic Tardif

Bajada Dialogues

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 55:38


Dominic Tardif est né à Rouyn-Noranda en 1986. Il a collaboré à plusieurs magazines et journaux, dont Voir, La Tribune et Le Devoir. On peut l'entendre régulièrement sur les ondes d'ICI Première. Il est le créateur du podcast Deviens-tu c'que t'as voulu ? Il s'est joint à l'équipe de La Presse en décembre 2021. Get bonus content on Patreon Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Xam Sa Dine
Proteger sa foi est le devoir le plus important du musulman - Imam Assane SARR

Xam Sa Dine

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 22:54


Proteger sa foi est le devoir le plus important du musulman - Imam Assane SARR by XamSaDine

Jeff RadioPirate Live
(22 NOV 2024) RADIO PIRATE LIVE

Jeff RadioPirate Live

Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 122:33


Édition de RadioPirate LIVE du 22 novembre 2024 avec Jeff, Gerry et MisterWhite. 0min00 - Jeff explique que le dossier Northvolt est un beau moment pour casser le moule d'abus des contibuables québécois. Legault et Fitzgibbon doivent être arrêtés et jugés. 22min56 - Gerry présente sa Boîte à Pizza, un podcast regroupant les nouvelles les plus éclatées de la semaine! Avec Jeff et MisterWhite aux réactions et commentaires. 47min28 - Alex Vallières dévoile les récentes Techno News qui ont marqué son univers de Geek des derniers jours avec Jeff et Gerry. Si jamais tu veux une ceinture qui traversera le temps, Alex peut te faire ça : Legacy Goods Co. 1h20min12 - Journaliste pigiste pour entre autres L'Actualité et Le Devoir, documentariste derrière le percuttant Alphas qui a fait beaucoup parler dans les dernières semaines, Simon Coutu est passé au studio Pirate pour parler avec Jeff de libertarianisme, une idéologie et philosophie politique qui donnent une priorité à la liberté. (Partie 1) Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
L'infiltration de la misogynie dans nos écoles : un enjeu social majeur, selon Roxanne Guyon

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 13:07


L'infiltration de la misogynie dans nos écoles représente-t-elle un enjeu social impératif ? C'est ce qu'a évoqué la  sexologue et professeure adjointe au département de psychiatrie et neurosciences de l'Université Laval, Roxanne Guyon, dans une lettre d'opinion publiée dans Le Devoir.  Entrevue avec Roxanne Guyon, sexologue et professeure adjointe au département de psychiatrie et neurosciences de l'Université Laval  Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : Alix Didier Fils Aimé, Premier ministre

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 30:00


En Haïti, le nouveau Premier ministre a pris ses fonctions, conformément à ce que voulait le Conseil présidentiel de transition : Alix Didier Fils Aimé s'est vu confier le poste ce lundi (11 novembre 2024). La cérémonie d'investiture s'est déroulée en l'absence de Garry Conille, le chef du gouvernement sortant, limogé par le Conseil Présidentiel de Transition. Le correspondant de RFI Peterson Luxama a assisté ce lundi à la cérémonie qui s'est tenue à la Villa d'accueil, siège du Conseil présidentiel de transition.Le nouveau Premier ministre Alix Didier Fils Aimé, qui avait déjà fait partie des finalistes pour le poste de Premier ministre en avril 2024, a fait de la sécurité une de ses priorités. Et il a invité la population à continuer d'avoir foi dans le pays, malgré la situation socio-politique et économique du pays. Pour ce qui est du sortant, Garry Conille, il n'aura pas réussi à changer grand-chose, estime le Réseau national de défense des droits humains. « Garry Conille ne faisait rien », affirme l'avocate Marie Rosy Auguste Ducéna, qui le qualifie de « pompeux, fanfaron », un homme qui a fait de la « propagande au lieu de se mettre au travail ». Mais, le RNDDH dénonce aussi le fait que « trois parmi les membres du Conseil présidentiel de transition à avoir signé l'arrêté qui met Garry Conille à l'écart soient des inculpés » dans un scandale de corruption qui « éclabousse toute la structure ».Gotson Pierre, le directeur de l'agence de presse Alterpresse, dresse lui aussi un constat sévère des mois passés par Garry Conille à la primature : « des promesses réitérées mais peu de réalisation », à part la mise en place de quelques instances prévues par la feuille de route de la transition - l'accord du 3 avril. Mais durant les six derniers mois, les gangs ont conquis de nouveaux territoires, le nombre de personnes déplacées a augmenté, entre janvier et septembre 5 000 personnes ont été tuées, contre 10 000 durant les trois années précédentes.Nouvelle illustration ce lundi de ce contexte de crise aggravée : un membre d'équipage a été blessé lors de tirs sur un avion de la compagnie aérienne Spirit Airlines en provenance des États-Unis : il tentait d'atterrir à Port-au-Prince mais, devant les tirs, il a dû se dérouter vers la République dominicaine.  Des nominations pour des expulsions Aux États-Unis, la transition continue – Donald Trump donne peu à peu les noms de ceux qui vont constituer son administration. Ces nominations montrent toutes la même chose, estime le New York Times : « la volonté du président élu de mener à bien la très large expulsion de migrants sans papier promise lors de sa campagne ».Le chef adjoint de son cabinet devrait être ainsi Stephen Miller, « un tenant de la ligne dure en matière d'immigration ». Thomas Homan hérite du poste de « tzar de la frontière », un titre repris par toute la presse – il va gérer l'expulsion des migrants illégaux. Et c'est une figure controversée, rappelle USA Today : c'est lui qui, sous le premier mandat de Donald Trump, avait géré la politique de « tolérance zéro » qui avait abouti aux séparations des familles.Le conservateur Wall Street Journal estime que Donald Trump ne devra pas seulement prendre des « ordres exécutifs », mais aussi légiférer dans le dossier immigration ; et « après leur défaite électorale les démocrates seront peut-être plus à même d'accepter un compromis ». Mais de son côté, le Washington Post estime que lorsque Donald Trump va arriver à la Maison Blanche au mois de janvier 2025, il héritera déjà d'outils de l'administration Biden encore plus puissants que ceux qu'il avait utilisés lors de son premier mandat. Fermeture de ports au CanadaLes patrons des deux plus gros ports du pays, Vancouver et Montréal, ont décidé de les fermer. Un blocage qui fait suite au rejet par les dockers, explique Le Devoir, de la dernière offre patronale : elle ne répond pas à leurs principales demandes en matière d'horaires et de conciliation travail-vie personnelle. Résultat, écrit le Globe and Mail : l'arrêt « d'une grande partie du commerce mondial du pays, mettant la pression sur le gouvernement fédéral pour trouver des moyens de limiter les dommages économiques ». D'autant que tout cela arrive à la fin de l'année, rappellent des groupes commerciaux cités par le Toronto Star : un moment critique pour le commerce, alors que « le résultat des élections américaines a renforcé la nécessité d'être considéré comme un partenaire commercial fiable ». Starlink en Amazonie Dans la forêt péruvienne d'Amazonie, même les villages reculés bénéficient désormais du wifi – deux heures par jour, quand il y a de l'électricité, mais les connexions sont trois fois et demi plus nombreuses qu'au début de l'année dernière (2023). Et ce grâce au service payant Starlink du milliardaire Elon Musk, qui utilise plus de 6 000 satellites en orbite autour de la Terre.La correspondante de RFI Juliette Chaignon s'est rendue dans le village de Diamante, où l'accès à internet a complètement changé les habitudes. L'électricité s'allume dorénavant pour deux heures, à la tombée de la nuit. Camila, 13 ans, et Itala, 27 ans se connectent l'une pour télécharger des devoirs ou des vidéos, l'autre pour communiquer avec sa famille. Elles payent les propriétaires de la connexion 75 centimes d'euros l'heure d'utilisation. Sachant que l'abonnement coûte près de 40 euros par mois, plus les 500 euros d'installation. Une inégalité que regrette le chef adjoint du village, Donato Pizarro : « il ne devrait pas y avoir de discrimination, on devrait tous avoir un accès à internet. On en avait un au collège, fourni par l'État mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé, ça ne marche plus. Et ils ne viennent pas le réparer ». Ailleurs au Pérou, la presse locale a raconté comment l'addiction à la pornographie s'était invitée dans une communauté amazonienne. Côté brésilien, des chercheurs constatent un usage croissant de Starlink au profit d'activités illégales.  Liberté de la presse au GuatemalaLe président Bernardo Arévalo a signé ce lundi (11 novembre 2024) la déclaration de Chapultepec, qui garantit la liberté de la presse. Il s'est engagé à renforcer les institutions de l'État pour éviter la censure et garantir la liberté d'expression, tout en reconnaissant, écrit La Hora, qu'il devait y avoir des efforts de la part des maires, des députés et du procureur général. Prensa Libre note que le journaliste Rubén Zamora était présent en tant que témoin d'honneur. Le fondateur du journal El Periodico, critique du précédent gouvernement de droite d'Alejandro Giammattei, lors duquel il a été condamné à de la prison – il est sorti de cellule le mois dernier, après 800 jours. « Les institutions ne doivent pas être instrumentalisés pour persécuter la presse », a insisté Bernardo Arevalo – c'est le titre de l'article de Prensa Comunitaria. Le journal de la PremièreÉchange tendu hier soir (11 novembre 2024) entre le leader du RPPRAC, Rodrigue Petitot et le préfet de la Martinique, Jean-Christophe Bouvier.

Les Nuits de France Culture
Henri Matisse : "Le devoir du peintre est de donner ce que la photographie ne donne pas"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 25:00


durée : 00:25:00 - Les Nuits de France Culture - par : Geneviève Huttin - En 1951, Henri Matisse s'entretenait avec Georges Charbonnier dans l'émission "Couleurs du temps". Il évoquait ses peintures murales, la danse, le dessin, la photographie, l'apaisement qu'il voulait produire. Un entretien diffusé pour la première fois le 12/01/1951 sur la Chaîne Nationale. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Henri Matisse

L'Histoire nous le dira
D'où viennent les expressions québécoises ??? | L'Histoire nous le dira # 259

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 11:53


Quelles sont les pires et/ou fausses expressions québécoises ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Montage: Jean-François Blais Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Gaston Dulong, Dictionnaire des canadianismes, Paris, Larousse, 1989. Marcel Juneau, Travaux de linguistique québécoise, Québec, Presses de l'Université Laval, 1975. André Thibault, « Ne nous laissez pas enfirouâper par de fausses étymologies ! », Cap-aux-Diamants, No 96, 2009. André Thibault, « Franco-québécois enfi(fe)rouaper, ou l'histoire d'un faux anglicisme », Richesses du français et géographie linguistique, Louvain-la-Neuve, De Boeck, 2008, p. 165-192. Pierre DesRuisseaux, Dictionnaire des expressions québécoises, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2003 (1979). Louis-Alexandre Bélisle, Dictionnaire nord-américain de la langue française, Montréal, Beauchemin, 1979. Michèle Lalonde, « La deffence & illustration de la langue québecquoyse », Maintenant, Montréal, avril 1973, No 125 « Cinq expressions québécoises que nous ferions bien d'utiliser », Le Figaro, 23 août 2019. https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/cinq-expressions-quebecoises-que-nous-ferions-bien-d-utiliser-20190823 Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue racontée, s'approprier l'histoire du français, Montréal, Éditions Somme Toute, 2019. Benoît Melançon, Le niveau baisse (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso, 2015. Wim Remysen, « L'insécurité linguistique à l'école : un sujet d'étude et un champ d'intervention pour les sociolinguistes », dans La linguistique et le dictionnaire au service de l'enseignement du français au Québec, sous la dir. de Nadine Vincent et Sophie Piron, Montréal, Nota Bene, 2018, p. 25-59. Jacques Leclerc, « L'implantation du français au Canada », Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d'expression française en Amérique du Nord, février 2021. http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-France.htm#4_Limplantation_du_français_au_Canada_ Jean-Denis Gendron, D'où vient l'accent des Québécois? Et celui des Parisiens ? Essai sur l'origine des accents. Contribution à l'histoire de la prononciation du français moderne, Québec, Presses de l'Université Laval, 2007. Jean-Denis Gendron, La modernisation de l'accent québécois. De l'accent traditionnel au nouvel accent : 1841-1960. Esquisse historique. Contribution à l'histoire de la prononciation du français au Québec, Québec, Presses de l'Université Laval, 2014. Claude Poirier (dir.), Dictionnaire historique du français québécois : monographies lexicographiques de québécismes, Québec, Presses de l'Université Laval, 1998. Chantal Bouchard, Méchante langue: la légitimité linguistique du français parlé au Québec, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 2011. Claude Poirier, « Les origines du complexe linguistique des québécois », Cap-aux-Diamants, No 96, 2009. Maurice Lemire, « 19. Les écrivains canadiens et la langue française », Le français au Québec : 400 ans d'histoire et de vie, sous la dir. de Michel Plourde et Pierre Georgeault, Montréal, Fides, 2000. André Lapierre, « Le manuel de l'abbé Thomas Maguire et la langue québécoise au XIXe siècle », Revue d'histoire de l'Amérique française, 35(3), 337-354 L. Cornellier, « Histoire de notre accent », Le Devoir, 24 janvier 2015. Fernand Harvey, « Le Canada français et la question linguistique », Le français au Québec. sous la dir. de M. Plourde et P. Georgeault, Montréal, Fides, 2008, p. 193-208. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #quebec #expressionsfrançaises #quebecisme #quebecoriginal

Le Devoir
3. Les échos du Mississippi - Sur la piste d'une militante

Le Devoir

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 25:25


Entre le musée historique de Mound Bayou et un lot d'archives à Jackson, on rencontre des Mississippiens qui s'évertuent à préserver la mémoire du Freedom Summer et de la lutte pour les droits civiques. On mène également notre petite enquête, suivant le parcours d'une intrigante participante ontarienne au soulèvement de 1964.Ce reportage a été financé grâce au soutien du Fonds de journalisme international Transat-«Le Devoir».Animation: Clémence Pavic et Félix DeschênesRéalisation: Félix DeschênesPour nous joindre: balado@ledevoir.com

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
De plus en plus long pour se franciser…

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 12:16


Délais de francisation : selon des données obtenues par Le Devoir, l'attente moyenne pour un cours à temps plein chez Francisation Québec a doublé au cours de l'été.  Entrevue avec Carlos Carmona, coordonnateur du Regroupement des organismes de francisation du Québec.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Le Devoir
2. Les échos du Mississippi - Un vote toujours menacé

Le Devoir

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 19:30


Les secousses de l'été 1964 sont ressenties 60 ans plus tard au Mississippi. L'héritage du Freedom Summer est multiple et, à l'approche de la présidentielle de 2024, on suit des organismes de justice sociale qui s'en réclament pour lutter contre des obstacles démocratiques persistants.Ce reportage a été financé grâce au soutien du Fonds de journalisme international Transat-«Le Devoir».Animation: Clémence Pavic et Félix DeschênesRéalisation: Félix DeschênesPour nous joindre: balado@ledevoir.com

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : « Je vous implore de ne plus détourner le regard de mon pays »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 30:00


La ministre haïtienne des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, est à Paris. Lundi 14 octobre, elle a retrouvé ses anciens collègues de l'Unesco où elle dirigeait la délégation haïtienne avant d'être nommée au gouvernement de transition. Et a tenu un discours très fort. À l'occasion du Conseil exécutif de l'Unesco, Dominique Dupuy a lancé, lundi, un vibrant appel à l'aide face aux désastres que traverse Haïti : « Chez moi, chaque nuit est une loterie de carnage où la vie perd sans cesse », a insisté Dominique Dupuy : « Je vous implore de ne plus détourner le regard de mon pays. Ne rien faire ferait de vous comme de moi des complices de l'inacceptable, des co-auteurs d'un nouveau "jamais plus". »Combats et expulsionsToujours en Haïti, Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse, revient sur les tirs nourris entendus, lundi, dans les quartiers dans la périphérie est de Port-au-Prince, des « opérations conjointes de la police et de la force multinationale, qui se seraient soldées par la mort de vingt bandits et plusieurs blessés, dont un chef de gangs », selon la police.Autre sujet, les expulsions massives d'Haïtiens par la République dominicaine depuis le début du mois. Des milliers de migrants arrivent à la frontière et « la prise en charge est toujours approximative », raconte Gotson Pierre. Dans un article publié il y a quelques jours, AlterPresse rapportait de sérieux « doutes sur l'efficacité de l'action diplomatique haïtienne face à ces rapatriements massifs » : les milieux diplomatiques craignent que s'adresser à l'Organisation des États américains, comme l'a fait Haïti, ne produisent pas de résultats probants. Selon ces diplomates, Port-au-Prince « pourrait approcher des pays amis proches de la République dominicaine et sensibles à la cause haïtienne, comme l'Espagne, le Brésil et le Mexique, pour rechercher un arbitrage et faire cesser ces déportations ».Aux États-Unis, des États-clé toujours très disputésLe correspondant de RFI à Washington Guillaume Naudin revient comme tous les mardis sur les évènements qui ont marqué la campagne américaine depuis une semaine. Avec la nécessité de convaincre les électeurs des États-clé, alors que les scores seraient, selon les sondages, de plus en plus serrés.Guillaume Naudin se penche sur le cas de la Pennsylvanie, le plus important de tous les États qui peuvent faire basculer l'élection, avec ses 19 grands électeurs. Donald Trump est allé à Oaks, près de Philadelphie, pour une réunion publique où il a pris des questions du public. Mais après quelques questions et des malaises dans la salle, il a arrêté l'exercice, restant quand même sur le podium pour écouter la bande musicale proposée par son équipe de campagne, avant de partir au bout de vingt minutes. La campagne Harris n'a pas manqué de souligner l'aspect « étrange » de la séquence.Kamala Harris s'est, de son côté, rendue à l'autre bout de la Pennsylvanie, dans la ville d'Érié. Lors des quatre dernières élections, le comté d'Érié a voté pour le vainqueur. Autant par nécessité que par superstition, les deux candidats s'y sont donc rendus – Donald Trump y était la semaine dernière.Enfin, Guillaume Naudin a rappelé que les hommes noirs, qui votent habituellement tous démocrates, ne voteraient cette fois qu'à 75% pour Kamala Harris, selon les études d'opinion. Barack Obama en a parlé il y a peu à Pittsburgh, toujours en Pennsylvanie, s'adressant aux hommes afro-américains : « Cela me fait penser que vous n'aimez pas l'idée d'avoir une femme comme présidente. »Crise diplomatique entre l'Inde et le CanadaL'Inde a fait « une erreur monumentale » en décidant d'« attaquer les Canadiens », a martelé lundi le Premier ministre Justin Trudeau. Une déclaration faite après l'annonce, par la police fédérale, de « l'implication d'agents du gouvernement de l'Inde dans des activités criminelles graves au Canada », notamment l'assassinat d'un dirigeant séparatiste sikh. « Le stratagème implique le gang criminalisé Bishnoi », précise La Presse, qui cite des sources gouvernementales canadiennes : « À l'instruction du gouvernement de Narendra Modi, l'organisation recruterait des membres du crime organisé en sol canadien pour terroriser des membres de la communauté sikhe qui militent en faveur de la création en Inde d'un État indépendant appelé le Khalistan ». « Normalement, nous ne rendons pas publiques des informations sur des enquêtes en cours », explique le chef de la police, cité par le Toronto Star, « mais nous avons jugé nécessaire de la faire au vu de la menace significative qui pèse sur la population dans notre pays ». 770 000 Sikhs vivent au Canada, soit 2% de la population, rappelle Le Devoir.Selon Vina Nadjibulla, la vice-présidente de la recherche à la Fondation Asie-Pacifique du Canada, interrogée par La Presse, « le gouvernement canadien, qui ne peut se mesurer au géant indien, aura besoin de ses alliés du G7, et en particulier des États-Unis : «ce sera un exercice d'équilibre très difficile». »Blocages en BolivieEn Bolivie, des partisans d'Evo Morales bloquent plusieurs axes routiers du pays. Ils craignent que l'ancien président ne soit arrêté dans une affaire de viol. « S'ils veulent le dialogue, qu'ils lèvent les huit procédures contre Evo », a déclaré lundi Ponciano Santos, secrétaire de la Confédération syndicale unitaire des travailleurs paysans de Bolivie – repris par Correo del Sur. « Les blocages persistent en deux points, et 12 personnes ont été arrêtées », écrit La Razon, après des affrontements avec la police. Selon le gouvernement, l'objectif de ces blocages serait en fait le retour d'Evo Morales au pouvoir. Mais l'analyste Luis Alberto Ruiz, interrogé par El Diario, estime qu'au contraire, tout cela pourrait accélérer l'arrestation de l'ex-président qui pourrait donc, selon cet analyste, être arrêté ou s'exiler au Mexique (ou au Venezuela).La COP16 menacée en ColombieEn Colombie, les autorités assurent qu'elles seront en mesure d'assurer la sécurité de la COP16 de Cali, COP de la biodiversité qui débute lundi prochain sous la menace d'une dissidence de l'ex-guérilla des FARC. 196 pays seront représentés, rappelle El Espectador, pour « élaborer une feuille de route pour la protection de la biodiversité mondiale jusqu'en 2030. » Or, écrit El Universal, « le département de Cauca a été le théâtre d'une vague de violence pendant les vacances d'octobre, déclenchée par les dissidents des FARC sous le commandement d'Iván Mordisco. » Et en plus des attaques dans le Cauca, le groupe a menacé nommément la COP16, « invitant les délégués nationaux et internationaux à ne pas y participer ». Le président Petro, rapporte le quotidien, « a garanti la sécurité de la conférence et minimisé les menaces de Mordisco, le décrivant comme un acteur intéressé uniquement par les affaires illicites et la destruction de la forêt tropicale au profit des narcoterroristes ».Le journal de la PremièreEn Martinique, une nouvelle table ronde prévue ce mardi 15 octobre n'aura pas lieu.

Xam Sa Dine
Le devoir des musulmans envers la Palestine - Imam Assane SARR

Xam Sa Dine

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 24:05


Le devoir des musulmans envers la Palestine - Imam Assane SARR by XamSaDine

Le Devoir
1. Les échos du Mississippi - Au cœur du Freedom Summer

Le Devoir

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 29:00


De juin à août 1964, un rassemblement majeur de militants luttant pour les droits civiques ébranle le Mississippi et sa société ségréguée. Au cours de cet «été de la liberté», un millier de volontaires investissent l'État du Sud en appui à sa communauté noire, qui s'expose toujours à des violences suprémacistes si elle exerce son droit de vote. Avec des vétérans du mouvement, on raconte cet élan de démocratie majeur et sa répression brutale.Ce reportage a été financé grâce au soutien du Fonds de journalisme international Transat-«Le Devoir».Animation: Clémence Pavic et Félix DeschênesRéalisation: Félix DeschênesPour nous joindre: balado@ledevoir.com

L'info en intégrale - Europe 1
Nicolas Sarkozy : «Israël a le droit de se défendre, Israël a le devoir de se défendre»

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 30, 2024 29:08


Le président Nicolas Sarkozy a réservé sa première prise de parole depuis l'annonce du nouveau Gouvernement Barnier à Europe 1 et CNews. À cette occasion, Pascal Praud, Vincent Trémolet de Villers et Vincent Hervouet l'interrogent en direct sur Europe 1 et CNews de 8h30 à 9h.

The Current
After Montreal byelection loss, is any Liberal seat safe?

The Current

Play Episode Listen Later Sep 17, 2024 6:44


The Bloc Québécois have taken what was thought to be a safe Liberal seat in Montreal, in the second surprise byelection loss for Prime Minister Justin Trudeau in three months. Le Devoir columnist Emilie Nicolas gauges the mood among voters — and what this means for Trudeau's leadership.