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Andrea Rizzi, Corresponsal de asuntos globales y columnista de El Pais
« C'est votre première présidence, c'est notre troisième révolution. » Ce slogan, rapporté par El Pais, résume bien l'ampleur de la colère contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cela a commencé, d'abord, par « un message relayé sur les réseaux sociaux, retrace le Figaro. Puis un autre. Et encore un autre. » Et pour finir : « une foule de jeunes adolescents, d'activistes, de soldats, de vétérans et de blessés de guerre », réunis en plein cœur de Kiev et dans d'autres grandes villes du pays, pour le deuxième soir de suite. Ce sont, rapporte le Kyiv Independent, « les premières manifestations d'ampleur nationale depuis le début de l'invasion russe ». Et bien que ces dernières aient été « pacifiques », indique le Washington Post, mercredi soir « la foule frémissait de rage, celle d'une population qui a survécu à près de trois ans et demi d'une terrible guerre, à des attaques de drones quotidiennes, à la perte de proches, et qui doit maintenant affronter la crainte que leur pays abandonne les valeurs même pour lesquelles les soldats ukrainiens se battent, et perdent la vie ». En cause : la signature d'un texte controversé Comme le résume le Kyiv Independent, ce texte « réduit l'indépendance des principales institutions anti-corruption ukrainiennes ». Et le Washington Post développe : il s'agit d' « accorde[r] au procureur général le contrôle de ces agences anti-corruption. » Or, ce procureur est nommé par nul autre que le chef d'État. Et le président Volodymyr Zelensky a beau présenter cette évolution comme « une étape vers plus de justice et d'indépendance à l'égard des influences étrangères, particulièrement russe », toujours est-il, dénonce le Kyiv Independent, qu'il « n'a pas apporté la preuve d'interférences extérieures au sein de ces agences ». La population craint donc « un retour en arrière, par rapport aux réformes introduites à la suite de la révolution pro-démocratie, il y a plus de dix ans ». Cette réforme, abonde Le Figaro, « marque une rupture avec l'héritage de la révolution de Maïdan de 2014, qui avait placé la transparence et la séparation des pouvoirs au cœur du renouveau démocratique ukrainien. » Et de fait, insiste encore le Kyiv Independent, « nombreux sont ceux à avoir tiré des comparaisons avec Viktor Ianoukovitch, le président pro-russe chassé en 2014 après avoir violemment réprimé les manifestations » de Maïdan. Une chose est sûre pour le Washington Post, le président s'est « tiré une balle dans le pied », lui qui « a déjà acquis un immense pouvoir dans le bureau présidentiel » et « est accusé par l'opposition de virer vers l'autocratie ». Quant aux forces de l'ordre, face à cette éruption de colère inédite, elles « n'ont pas osé disperser la foule », relate Le Figaro. « Ce n'est qu'à la fin de la manifestation, après minuit, que les autorités se sont présentées pour demander aux gens de rentrer chez eux, car le couvre-feu était en vigueur », complète El Pais. Mais qu'elles n'aillent pas compter sur un essoufflement du mouvement. Dans les colonnes du Figaro, une manifestante prévient : « On les fera plier. » À lire aussiUkraine: tollé après l'adoption d'une loi qui supprime l'indépendance des agences anticorruption Des réactions à l'international aussi C'est d'ailleurs une « première » depuis le début de la guerre, souligne El Pais, qui cite notamment « les ambassadeurs du G7 », lesquels « ont déjà souligné dans un communiqué (…) leur grave préoccupation ». Plusieurs hauts cadres de l'Union européenne « ont exprimé de sérieuses inquiétudes », poursuit le Guardian. Et le sous-texte est clair, analyse le site britannique : « Les tentatives ukrainiennes de rejoindre l'UE pourraient être gravement entravées ». La Russie, elle aussi, y trouve son compte, pointe le Washington Post, elle qui a, « de longue date, amplifié le récit sur la corruption en Ukraine ». L'occasion n'était donc que trop belle d'affirmer que « les impôts des américains et des européens ont été pillés », en référence aux aides massives fournies par les partenaires de Kiev. Restent, en tout cas, plusieurs questions : d'abord, s'interroge le Guardian, « Zelensky va-t-il rétropédaler en réponse aux pressions des dirigeants occidentaux, ou va-t-il balayer les critiques domestiques et internationales » ? Et puis, il y a une autre source de malaise, soulignée cette fois par El Pais : « personne, en dehors de l'entourage du président, ne sait avec certitude pourquoi le président a pris une décision qui, pour la première fois, le met en porte-à-faux avec l'UE et la majorité de la société ». Mais, persifle le journal, « l'opposition souligne que les organes anti-corruption enquêtaient sur les proches de Zelensky ». À lire aussiL'Union Européenne «profondément préoccupée» par le «recul» de l'Ukraine dans la lutte contre la corruption
Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ». « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays. Un accord à transposer sur le terrain Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ». D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa. La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA. Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région. Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers. Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.
Les trois-quarts de la commune seraient sous le contrôle des gangs criminels, ce qui fait fuir la population et empêche les agriculteurs de travailler. Reportage. Depuis le début de l'année, les gangs armés multiplient leurs attaques contre la commune de Kenscoff, ce qui a fait fuir plus de 30 000 personnes, confie le maire de la ville, Jean Massillon, à notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Cette violence a aussi perturbé toute la production agricole, et cela menace donc l'alimentation de la région. « Les gangs armés ont forcé les paysans et les agriculteurs à fuir. Ils ont pris leurs animaux, incendié leurs maisons, et leur ont fait perdre tout ce qu'ils possédaient. C'est la première fois dans toute l'histoire de cette ville que des habitants se plaignent de faim », témoigne le coordinateur de la plateforme nationale des paysans haïtiens. Jean-Louis Durant. Le reportage complet de Peterson Luxama. Au Chili, un sommet pour protéger les droits des citoyens face aux abus des nouvelles technologies. Les présidents et chefs de gouvernement du Chili, du Brésil, de la Colombie, de l'Uruguay et de l'Espagne se réunissent pour le sommet « Democracy Forever », qui vise à lancer un mouvement citoyen de protection contre la domination des entreprises des nouvelles technologies et leurs influences politiques lors d'élections, entre autres. « L'Amérique latine et le Brésil, particulièrement, prennent de plus en plus une position pour la régulation des réseaux sociaux », explique Nicole Sanchotene, postdoctorante et chercheuse au NetLab, laboratoire sur internet et les réseaux sociaux de l'Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), interrogée par Henrique Valadarès. Et le sommet à Santiago est l'image d'« un effort collectif et un effort d'interaction, palpable notamment au Brésil, mais aussi en Argentine et au Chili ». « Le Brésil peut être un leader de ce mouvement », analyse-t-elle en avançant comme guise d'exemple « le dernier vote de la Cour suprême : c'est une page très importante qui a été tournée. On a vraiment avancé vers la responsabilisation des plateformes. » Face à cela, une étude montre les limites de l'intelligence artificielle : « l'intelligence artificielle ne parle pas maya», dénonce le quotidien El Pais. Son correspondant au Mexique révèle une étude qui vient de paraitre, sur l'aisance de l'IA dans six grandes langues amérindiennes: le quechua, le quiché, le maya, le guarani, le nahuatl et l'aymara. Chacune d'entre elles a plusieurs millions de locuteurs, mais l'IA semble les délaisser. Au mieux, elle les baragouine. «Seulement la moitié des réponses aux questions posées dans ces langues sont correctes, et encore, très courtes et basiques», explique le quotidien. Il existe aussi un biais culturel. «Les réponses font référence au contexte occidental, même quand les questions sont posées dans les langues autochtones». Cette lacune viendrait-elle du fait que ces langues seraient peu importantes ? Alors pourquoi l'IA parle bien plus couramment le basque, qui compte moins d'un million de locuteurs ? Un biais de l'occident, encore une fois... Pourtant, les enjeux peuvent être vitaux, conclut El Pais : un meilleur accès de l'IA peut permettre de développer la télémédecine dans ces communautés, comme chez les Quechuas, où le taux de mortalité infantile est de 44 pour 1000 naissances. L'IA, bien utilisée, pourrait aussi sauver des vies. La guerre entre Harvard et l'administration Trump arrive au tribunal Après des années d'affrontements, le procès s'ouvre ce lundi. Harvard accuse l'administration de violer ses droits constitutionnels en coupant environ 2 milliards de dollars de financement fédéral. Un sujet éminemment politique : le Washington Post publie une grande frise historique de cette confrontation, et rappelle ainsi que Donald Trump en a fait un argument de campagne, depuis son discours de juillet 2023, dans lequel il promet de lutter contre «la gauche radicale» et lance une guerre totale contre «les maniaques et lunatiques», afin de «reconquérir» les universités comme Harvard. Mais c'est la radio publique NPR qui donne à entendre ce qui est en jeu ces jours ci : NPR publie un reportage où on entend Kari Nadeau, médecin et professeure d'Harvard, qui mène une étude clinique de sept ans pour réduire les allergies mortelles chez les enfants. Une recherche totalement suspendue aujourd'hui. «C'est une perte pour toutes les équipes», témoigne cette professeure, «mais nous sommes encore plus inquiets pour les patients en cours d'essais cliniques». «Ces enfants avaient commencé un traitement, l'arrêter les met en danger mortel», alerte la médecin sur NPR. En espérant que ces voix et ces histoires humaines soient entendues par les juges de Boston. Dans le sud des États-Unis, la crainte après l'extension d'un centre de migrants En Géorgie, les autorités ont validé le mois dernier l'agrandissement du centre de Folkson. Il triplera de capacités, pour arriver à 3 000 places, ce qui en ferait le plus important du pays. Mais des organisations de défense des droits s'y opposent, notamment en raison des enjeux de santé... Reportage d'Edward Maille. Le plus grand narcotrafiquant équatorien est arrivé aux États-Unis « Hasta nunca, Fito », titre le quotidien équatorien Espresso, en reprenant les mots du président, « À jamais ! ». Daniel Noboa se réjouit ainsi de l'extradition réussie de Adolfo Macías Villamar, alias «Fito», décrit comme le criminel le plus dangereux d'Équateur. Fito doit être présenté ce lundi à un juge de New York, qui l'informera des sept charges retenues contre lui, et entre autres du trafic de près de quatre tonnes de cocaïne vers les États-Unis. Le quotidien équatorien El Universo rappelle que l'une des conditions pour cette extradition est que ce trafiquant supposé ne soit pas condamné à la peine de mort, qui a été abolie en Équateur depuis plus d'un siècle. Au Venezuela, on célèbre le retour de migrants expulsés des États-Unis Ils avaient été les premières victimes de la répression de Donald Trump, et envoyés sans procès au Salvador. 252 Vénezuéliens, accusés par Washington d'être des criminels, sont rentrés ce week-end, grâce à un échange à trois bandes : le Salvador, où ils se trouvaient, libère les Vénézuéliens, le Venezuela libère dix citoyens américains, dont un Franco- Américain. À Caracas, la télévision Telesur célèbre l'arrivée des ex-détenus, par un dessin où l'on voit des hommes broyés, sous le drapeau américain, qui se relèvent, fiers, en retrouvant leur patrie. Ce qui n'est pas indiqué dans les médias de ce pays au gouvernement autoritaire, et que détaille la BBC en espagnol), c'est que cet accord a aussi forcé Caracas à libérer plus d'une dizaine de prisonniers politiques, enfermés pour s'être opposés au gouvernement de Maduro.
Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ». « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays. Un accord à transposer sur le terrain Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ». D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa. La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA. Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région. Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers. Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.
La presse brésilienne fustige l'adoption d'une réforme législative qui réduit fortement les contrôles environnementaux sur les projets d'infrastructures. Et appelle à un veto présidentiel. «Le président Lula doit opposer son veto aux articles les plus absurdes du projet de loi», lance O Globo. Le quotidien le plus influent du pays juge dans son éditorial, que ce texte représente un «recul» pour le Brésil, et «cela ne favorisera pas le développement du pays». Le journal de Rio de Janeiro considère comme dangereux de ne plus demander aux entreprises de faire des études d'impact environnemental avant de débuter leurs travaux, ou de pouvoir aller contre dans le cas de projets choisis par le gouvernement comme « stratégiques ». Dans le cas de «petits ou moyens projets», les entreprises devront seulement s'engager à respecter la loi, et les inspections seront parcellaires et rares. «En pratique, un tel changement institutionnalise l'aveuglement», critique O Globo, et «cela ne favorisera pas le développement du pays». Cette crainte de l'écocide est relayé par son concurrent du sud - Le Folha de Sao Paulo estime que «le Congrès cautionne la dévastation environnementale», ce qui offre une image désastreuse du Brésil, quelques mois avant d'accueillir le sommet de la COP30 sur le changement climatique, qui se tiendra fin novembre 2025 dans la ville de Belem, aux portes de l'Amazonie. Le milieu agricole, qui a tant milité pour ce texte, pourrait se tirer une balle dans le pied, juge l'éditorial du quotidien, car «l'Union européenne a justement adopté un règlement qui interdit l'importation de produits liés à la déforestation». «Cette affaire met en lumière l'absence de politique environnementale claire du gouvernement», conclut la Folha de Sao Paulo. Le président Lula a maintenant deux semaines pour décider s'il censure ou pas une partie de ce texte décrié. Aux Etats-Unis, les habitants de Géorgie craignent la fin de l'audiovisuel public. Le Sénat américain a adopté jeudi la suppression du budget alloué aux radios et télévisions publiques. Le gouvernement de Donald Trump estime que ces médias sont «politiquement biaisés», et composé d' «une élite qui dédaigne l'Amérique rurale». La radio NPR et la télévision PBS, ainsi que beaucoup d'autres chaînes locales pourraient en souffrir. En Géorgie, État pivot lors de la dernière élection présidentielle, beaucoup d'habitants sont désarçonnés. Reportage d'Edward Maille à Atlanta. Au Salvador, l'ONG Cristobal contrainte à l'exil L'association historique de défense des droits humains, est la dernière ciblée par le gouvernement autoritaire de Nayib Bukele. L'ONG a reçu de 2 millions de dollars de dons de l'agence américaine de développement, l'USAID, l'année dernière, rapporte El Diario El Salvador et son président est un citoyen des États-Unis, ceci la place sous le coup de la nouvelle loi sur «les agents de l'étranger». L'une de ses gestionnaires a aussi récemment été arrêtée. Face à cette persécution grandissante, son directeur, Noah Bullock, a décidé d'exiler l'ONG : ses opérations seront gérées depuis le Guatemala et le Honduras voisins. «Nous sommes forcés de choisir entre la prison et l'exil, déplore Noah Bullock. Nous faisons face à une campagne systématique de harcèlement légal et administratif, à des actes d'espionnage et de surveillance de nos activités et de nos maisons», avant de fustiger cette loi sur les agents de l'étranger, qui «s'est transformée en un instrument de contrôle de toutes les activités citoyennes. Cette loi considère que les droits à la liberté d'expression, d'association, de réunion pacifique et de participation citoyenne, sont un privilège octroyé par le régime». «En à peine deux mois, au moins vingt militants et quarante journalistes se sont exilés», rapporte El Pais. Ceci est arrivé après la révélation de l'existence d'une possible liste noire, avec les noms des personnes à arrêter. Le quotidien espagnol raconte ainsi qu'une autre directrice d'ONG de droits humains a fui début juillet, après avoir été suivie pendant des semaines par des agents. Toute la rédaction du média El Faro s'est également exilée face à ces risques. Et cette persécution des journalistes explique en partie pourquoi on ne trouve pas beaucoup de critiques de cette politique dans la presse du Salvador. En Argentine, le gouvernement réagit à l'attaque contre un prêtre à Gaza Buenos Aires a fait part de ses «sérieuses inquiétudes» au gouvernement israélien, titre La Nacion. Cette position est assez rare pour être remarquée, tant le président Javier Milei est un admirateur de la politique nationaliste de Benyamin Netanyahu. Mais il n'a pas le choix : la frappe israélienne sur l'église catholique de Gaza, jeudi, a blessé un prêtre argentin. Pas de quoi renverser la politique de Buenos Aires, mais le sujet reste sensible : le pays est foncièrement catholique, mais il compte aussi 300 000 israëlites, soit la plus grande communauté juive d'Amérique latine.
En Bolivie, la presse couvre la réouverture du procès contre les abus sexuels sur mineurs commis au sein de la Compagnie de Jésus. Cette congrégation catholique est mêlée à de nombreuses affaires d'abus sexuels sur mineurs dans le monde, particulièrement sur le continent américain. En Bolivie, le scandale a éclaté en 2023 après la publication d'un rapport sur le journal intime d'Alfonso Pedrajas, dit Père Pica décédé en 2009. Dans ce document, le prêtre jésuite avouait avoir abusé d'au moins 85 mineurs entre 1972 et 2000, la plupart à Cochabamba, où se déroule le procès. Aujourd'hui sur le banc des accusés, deux anciens dirigeants espagnols de l'ordre, Ramón Alaix et Marcos Recolons. Selon l'accusation, durant leur mandat, ils ont choisi de couvrir Alfonso Pedrajas rapporte la Patria. Le journal bolivien précise que Marcos Recolons occupait à cette époque le deuxième poste le plus élevé de la Compagnie de Jésus au niveau mondial. Le procès a été reporté à deux reprises comme le rappelle el Opinion. Les victimes espèrent donc qu'il ne le sera pas une troisième fois. Parmi les dix-huit personnes qui ont porté plainte se trouve Wilder Flores, le porte-parole des victimes a été interviewé par notre collègue Carlos Pizarro : «Certaines victimes se sont déclarées, mais nous sommes sûrs qu'en réalité, il ne s'agit pas de dizaines ni de centaines, mais de milliers de victimes d'abus sexuels perpétrés par des jésuites. Alfredo Pedrajas n'est pas le seul. Nous avons identifié bien d'autres violeurs en série, mais ils ne passent pas devant la justice parce que les victimes ne sont pas là pour les dénoncer». Le journal bolivien El Deber souligne la facette historique du procès. C'est la première fois que ces deux anciens dirigeants jésuites sont jugés sur le sol bolivien. C'est aussi un moment historique après des dizaines d'années d'impunités offertes par les autorités boliviennes à la congrégation jésuite rappelle Wilder Flores : «D'après les expériences passées, les autorités boliviennes témoignent publiquement d'une volonté à collaborer, mais en même temps, ils travaillent en coulisses. Dans le cas du procès en cours, le ministère des Affaires a demandé le réexamen de l'accord avec le Saint-Siège et le gouvernement bolivien, qui établit clairement une voie d'impunité avec l'inviolabilité des archives de l'Église. Ça prive les victimes de la vérité. Nous espérons vraiment que les appels publics à la collaboration et à condamner ces actes se traduisent en fait. C'est lamentable que le gouvernement sortant agisse de cette manière.» En effet, comme le rapporte El Pais, un accord mis en place en début d'année entre l'État bolivien et le Sant-Siège prévoit de protéger l'intégralité des documents de l'Église. Sous cet accord, le journal intime qui a révélé les agissements du père Pedrajas n'aurait, par exemple, jamais été révélé. Haïti : l'école et le football au cœur de la crise Comme tous les jeudis, nous retrouvons Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste quotidien francophone haïtien. Dans son édito, il revient sur la situation de «l'école et du football pris en otage par un pays en chute libre». L'école est une machine à produire l'échec national, dit-il. Beaucoup d'argent est également dépensé dans le football. Pourtant, il est fréquent que des équipes de la Fédération haïtienne de football ne puissent pas participer à des tournois internationaux. Pérou : la découverte d'une ville vieille de 3 500 ans Au Pérou, les archéologues viennent de sortir de terre une ville vieille de plus de 3.500 ans, la cité de Peñico, au nord du pays. Une ville d'échange entre deux vallées fertiles, et point de rencontre entre l'océan Pacifique, les Andes et l'Amazonie. C'est une découverte majeure pour le Pérou qui héberge donc, la plus ancienne des civilisations connues jusqu'ici sur le continent. Reportage sur place de Martin Chabal. Porto Rico : concerts de Bad Bunny, une opportunité économique pour l'île À Porto Rico, le chanteur de reggaeton Bad Bunny enflamme la scène du Coliseo pour une résidence de 30 concerts. Une actualité culturelle qui a une haute valeur économique, voire politique. Le chanteur portoricain a déclaré son amour à son île natale, ce week-end, avec le début 30 concerts dans la plus grande salle de spectacle de l'île. Le nom de cette résidence artistique veut tout dire : «No me quiero ir de aqui», «Je ne veux pas partir d'ici». Selon le journal El Vocero, c'est une opportunité historique qui pourrait rapporter 377 millions d'euros à l'île avec la création de 3 600 emplois et l'arrivée de 600 00 visiteurs durant les onze semaines de résidence. Porto Rico souffre d'une importante crise économique. L'île caribéenne étant un «État libre associé» des États-Unis, elle pourrait être directement affectée par les projets de coupes budgétaires du président américain, Donald Trump. Le premier week-end a dépassé les attentes d'après el Nuevo Dia, avec près de 50 000 participants aux trois premiers concerts, un record sur l'île. En septembre, Bad Bunny enchaînera avec une tournée mondiale dont les grands absents sont les États-Unis, souligne el Diario AS qui y voit une prise de position politique. Le chanteur qui habite aux États-Unis s'est affiché publiquement en détracteur du président Donald Trump et de sa politique anti-immigration.
Le président guatémaltèque Bernardo Arevalo a été élu, il y a 2 ans, avec plus de 60% des voix. C'est son programme anti-corruption qui avait convaincu les électeurs. Mais il peine à le mettre en œuvre, nous explique Lila Olkinuora. Il avait promis d'en finir avec la corruption qui gangrène le Guatemala depuis des décennies. Une fois élu, malgré les tentatives de ses opposants pour empêcher son investiture, il tient parole : il crée une Commission de lutte contre la corruption et impose le premier code d'éthique pour le pouvoir exécutif. Ce texte permet de sanctionner des ministres impliqués dans des détournements, mais le président le reconnaît : son action reste limitée à l'exécutif, alors que d'autres institutions comme le Parlement ou les collectivités locales lui échappent. La Commission anti-corruption a déposé 269 plaintes, mais le ministère public, dirigé par la procureure générale Consuelo Porras — elle-même sur la liste noire de l'Union européenne et des États-Unis pour corruption — en a rejeté une partie. Consuelo Porras est accusée de criminaliser la mobilisation citoyenne : en avril 2025, elle a ordonné l'arrestation de deux dirigeants autochtones et membres du gouvernement, poursuivis pour terrorisme et entrave à la justice. Une dérive dénoncée jusqu'au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui s'inquiète de la répression des voix autochtones et démocratiques au Guatemala. À Pétion-Ville en Haïti, les déchets envahissent la ville Certains marchands assurent verser régulièrement des cotisations pour le ramassage. Mais rien n'est fait pour nettoyer les rues. Les défenseurs d'environnement tirent la sonnette d'alarme. Ils mettent en garde contre un risque sanitaire. La mairie, de son côté, se dit dépassée. C'est un reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. La ministre du Travail cubaine contrainte de démissionner face à la colère de la population Marta Elena Feitóà Cuba avait déclaré qu'il n'y avait pas de mendiants à Cuba. Des propos qui ont soulevé une vague d'indignation. La ministre a été contrainte de démissionner, c'est du jamais vu, commente la presse latino-américaine. Pas un mot cependant sur cette affaire dans Granma, le journal du Parti communiste. Il se contente de relayer les propos du président Miguel Diaz-Canel : « La Révolution cubaine n'occulte pas ses problèmes, elle les affronte avec éthique et justice sociale, même dans des circonstances extrêmes ». Mais pour le journal El Pais, une chose est sûre : la situation est inédite. Les déclarations polémiques de la ministre ont provoqué une telle vague de rejet, à Cuba comme dans la diaspora, que non seulement elle a dû démissionner, mais le président et son Premier ministre ont été contraints de la désavouer publiquement. Ils ont même dû reconnaître la « vulnérabilité » d'une partie de la population cubaine. Pour El Pais, cette fronde contre une responsable du gouvernement est tout simplement l'un des plus grands actes de civisme des Cubains en soixante ans. C'est bien la première fois qu'un dirigeant de ce rang quitte son poste sous la pression populaire. Une démission qui intervient dans un contexte économique catastrophique Selon le site indépendant 14ymedio, le régime cubain affiche son impuissance face à l'effondrement économique. En cinq ans, le PIB officiel a reculé de 11%, mais en réalité la chute serait bien plus forte, toujours selon14ymedio. La session parlementaire de début de semaine s'est d'ailleurs tenue dans une ambiance très morose, sans véritable solution à proposer. La récession s'aggrave, dans un contexte international compliqué : pénurie de carburants, flambée des prix mondiaux, et blocage de certaines importations faute de devises. Mais le cœur du problème reste interne, insiste 14ymedio : une économie plombée par des structures inefficaces, une dette extérieure qui explose, des entreprises publiques à la traîne, et un système énergétique en déliquescence. Le Brésil paye cher la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump La surtaxe de 50% imposée par Donald Trump frappe de plein fouet les exportations brésiliennes de poissons, de mangues et de viandes, révèle Folha de Sao Paulo. Résultat : les exportations sont suspendues pour éviter les pertes. Plus de 1 000 tonnes de produits de la mer s'accumulent déjà dans les entrepôts frigorifiques, pour une valeur estimée à 50 millions de dollars. Les industriels brésiliens poussent leur gouvernement de négocier un sursis de 90 jours, mais cela s'annonce compliqué : le site G1 rappelle que les États-Unis viennent justement d'ouvrir une enquête contre le Brésil pour « pratiques commerciales déloyales ». Et pourtant, il y a une personne qui profite de tout ça au Brésil : c'est Lula. Sa popularité, qui était au plus bas, remonte depuis l'annonce des mesures de Trump. C'est la Une du magazine Carta Capital qui parle d'un « effet boomerang » positif pour Lula : une majorité de Brésiliens soutient aujourd'hui sa gestion de crise. Journal de la 1ère Circulation intense de la grippe saisonnière en Guadeloupe.
Il y a eu la promesse d'envoyer des systèmes de défense anti-aérienne Patriot dimanche ; il y a eu hier, lundi, la rencontre avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte ; bref, résume le Washington Post, le président américain « penche du côté ukrainien de la guerre contre la Russie avec plus de force que jamais », d'autant plus que Moscou risque à son tour « des droits de douane de 100% si la guerre fait toujours rage dans 50 jours. » Après des mois d'admiration non dissimulée entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ces menaces représentent « un changement dramatique de la position américaine dans cette guerre », souffle le New York Times. En Belgique, le Soir reste assourdi par cette « salve médiatique (…) qui résonne (…) comme un coup de canon. » Pour un éditorialiste du Post c'est une preuve de plus, s'il en fallait, « qu'il est tout sauf prévisible », là où un auteur du Wall Street Journal soupire enfin : « ça lui aura pris six mois, mais Donald Trump semble avoir conclu que Vladimir Poutine ne veut pas de la paix en Ukraine. » Et pour ces quotidiens américains, cette décision « ouvre un nouveau chapitre dans l'histoire ukrainienne, un qui est porteur à la fois d'espoirs et de dangers. » À lire aussiCamille Grand: 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine, «une sorte d'ultimatum lancée à Vladimir Poutine» Encore des zones d'ombre Derrière un « discours de dur à cuire », se cachent « des doutes et des détails manquants », pointe le New York Times. Donald Trump a beau assurer que les systèmes de défense Patriot seraient « rapidement » envoyés et payés par l'Otan, pourtant, indique le journal, « des cadres du Pentagone ont affirmé que de nombreux détails étaient encore discutés. » Pour le Figaro, plus encore, « la faisabilité » de ce plan « reste à démontrer. » Car, explique le titre, l'Otan dispose certes d'une agence pour l'achat d'armement, mais cette dernière « ne livre pas (…) à des tiers, a fortiori un pays en guerre. » Et en plus de cela, « elle ne repose pas sur un budget fixe. » Surtout, il reste une inconnue majeure : « ce que les mots de Donald Trump valent vraiment », grimace le New York Times. Car de saute d'humeur en revirement, les changements d'attitude de Washington sont maintenant légion, se désole Le Soir : « les déclarations incohérentes de l'administration américaine mettent très souvent les nerfs de Kiev à vif. » Une fois de plus, s'agace le Figaro, « Trump vise surtout l'effet d'annonce (…), au détriment des ukrainiens qui dépendent toujours des livraisons américaines. » Beaucoup de bruit pour peu de changements, conclut, amer, un soldat ukrainien dans les colonnes du Soir : « tout ça ne change pas grand-chose à notre vécu depuis trente ans. C'est comme ça que l'on vit en Ukraine : dans l'incertitude. » Incertitude et chaos également dans les rues espagnoles. « Passages à tabac, émeutes et chasses à l'immigré », raconte El Mundo… voilà le triste spectacle dont les rues de Torre Pacheco, dans la région de Murcie, dans le sud-est du pays, sont devenues le théâtre. « Des dizaines d'hommes vêtus de noir, visages dissimulés et souvent armés de bâtons, raconte Le Soir, déambulent le soir dans les rues » à la recherche, disent-ils ouvertement, d'immigrés. Le déclencheur ? L'agression d'un habitant de la ville par trois jeunes hommes, apparemment d'origine marocaine. Mais en réalité, explique un journaliste spécialiste dans le quotidien belge, « l'ultra-droite attendait depuis longtemps ce genre d'incident pour attiser le racisme et provoquer ces chasses. » À lire aussiEspagne: appels au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie D'ailleurs, signale El Pais, il existe, sur Telegram, un groupe, intitulé sans ambigüité « Expulsez les maintenant – Espagne ». On y retrouve 17 tchats différents, avec plus de 1.700 membres, « dans la majorité des hommes. » Sur cette conversation, « les utilisateurs s'organisent (…) pour rechercher et battre les immigrants » sans distinction : « je frapperai tout le monde », assène ainsi un participant. Certains répondent même avec des images d'Adolf Hitler, selon les images fournies par le quotidien. Et ces menaces n'en restent pas au stade d'élucubrations sordides sur une plateforme virtuelle, un reporter d'El Mundo raconte le calvaire de ce propriétaire de kebab d'origine marocaine : « un groupe de 30 à 50 radicaux d'extrême droite, vêtus de casques et de cagoules, sont apparus à la porte de son restaurant, qui a fini par être détruit », à coups de battes de baseball, jusqu'à ce que le restaurateur prenne la fuite. Ce dernier en tremble encore. « Si nous n'arrivons pas à nous échapper, ils nous tuent, j'en suis sûr. » À lire aussiEspagne: huit personnes interpellées après les violences racistes de Torre Pacheco
Dix jours après les crues meurtrières du fleuve Guadalupe, qui ont fait 129 morts et plus de 170 disparus, le futur rôle de l'agence fédérale est encore flou. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier dernier, Donald Trump a promis une réduction drastique des dépenses fédérales – et a ainsi promis de fermer l'agence de gestion des urgences, la FEMA. Inutile, trop couteuse, disait-il. Au lendemain des inondations meurtrières du Texas, terre républicaine où plus de 300 personnes pourraient avoir perdu la vie, potentiellement à cause du retard dans les secours, cette position est plus difficile à tenir. Le président refuse de définir quel rôle exact il pense réserver maintenant à cette agence. Mais sa ministre de l'Intérieur, Kristi Noem, a commencé à donner des indications, lors d'une interview sur la chaîne NBC : « Son rôle doit changer, et nous devons nous appuyer sur les autres ressources du gouvernement fédéral », soutient-elle, avant de reprendre la ligne idéologique trumpiste, de déléguer un maximum de tâches aux États fédérés. « Le président souhaite donner les moyens aux États de gérer eux-mêmes leurs situations d'urgence », sans préciser de quels moyens elle pense, considérant qu'on parle ici de désengagement fédéral avant tout. La FEMA, du reste, est critiquée pour sa mauvaise gestion en amont : son rôle est aussi d'évaluer les risques d'inondations pour les permis de construire. Or, le Washington Post révèle que le fameux camp pour enfants Mystic, où 27 personnes ont été emportées par les crues, n'avait pas été placé en zone inondable – il avait donc pu étendre son empreinte. Ces permis ont été donnés entre 2013 et 2020, rappelle le quotidien, ce qui indique à quel point les agences fédérales peuvent sous-estimer les risques, mais aussi que ces derniers évoluent rapidement à cause du changement climatique. À lire aussiÉtats-Unis: après les inondations au Texas, Trump rétropédale sur la Fema et son démantèlement En attendant, la population essaie de se relever par tous les moyens. Et même les enfants s'y mettent, comme le raconte le Dallas Morning News. Le quotidien décrit cette belle histoire de Graham Goodin et des deux frères Wallace, âgés de 10 à 12 ans, qui ont ouvert leur stand de limonade glacée dans une rue de Dallas. Un dollar le jus rafraichissant, mais rapidement, les passants paient 5, 7, voire 100 dollars le verre. « C'est la meilleure limonade du monde », assure un client. Ces ventes doivent en effet servir à reconstruire le camp pour enfants Mystic, ravagé par les inondations. Ces jeunes entrepreneurs ont récolté 550 dollars en une journée, ce qui prouve la solidarité qui a emporté les Texans : on ne compte plus les restaurants qui reversent leurs profits ou les cagnottes d'anonymes en faveur des sinistrés, rapporte le journal de Dallas. « Ce genre d'inondations devrait se répéter avec l'intensification du réchauffement climatique, surtout dans cette région du centre du Texas, aux terrains vallonnés et au climat propice aux fortes tempêtes. Pour y faire face, les autorités règlementent de plus en plus les constructions au bord de l'eau. Ils demandent à ce que les maisons soient construites sur des piliers ou que les fondations permettent à l'eau de passer dessous en cas de crue », explique Mark Gonzalez, un ingénieur de l'immobilier. Reportage d'Edward Maille au Texas. L'Argentine s'enfonce dans la crise politique La guerre est ouverte au plus haut sommet de l'État. Elle a éclaté avec l'adoption de l'augmentation des retraites la semaine dernière, malgré l'opposition du président Javier Milei. Et ce dernier d'attaquer sa vice-présidente, Victoria Villaruel, qui ne l'a pas appuyé au Parlement dans ce dossier. Le quotidien Pagina 12 nous livre les détails croustillants de cette acrimonie. « Traitresse, populiste, âne », tels sont les noms colorés que donne Javier Milei à son ancienne alliée. Victoria Villaruel, qui avait apporté le vote religieux au président, « est maintenant considérée comme une opposante », analyse le journal, et les spéculations commencent sur sa possible candidature à la présidence de 2027, face à Javier Milei. À lire aussiArgentine: rupture entre le président Milei et sa vice-présidence Victoria Villarruel Au Brésil, front commun contre les nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump Le président brésilien Lula pourrait bénéficier de cette nouvelle attaque du président américain. Donald Trump assure que ces tarifs sont imposés pour faire pression sur Brasilia et arrêter les poursuites contre son allié, Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État. Résultat, c'est le camp Bolsonaro qui en paie le prix, analyse le quotidien O Globo, et Lula en sort renforcé. « Après des mois d'usure et de confrontations avec les députés, le président jouit d'une amnistie », commente le quotidien. Mais beaucoup estiment que « cet alignement est temporaire et risque de s'effondrer une fois la crise avec Trump résolue », prévient O Glogo. À lire aussi«Chasse aux sorcières», «qu'il se mêle de ses affaires»: Trump et Lula s'écharpent autour de Bolsonaro Le Mexique, destination en pointe pour la chirurgie esthétique La correspondante du quotidien espagnol El Pais nous emmène dans un cabinet de chirurgie esthétique de Guadalaraja, à la frontière états-unienne. Comme beaucoup, ce cabinet est pris d'assaut : le Mexique est devenu la deuxième destination de tourisme médical au monde pour la chirurgie esthétique, après la Colombie. Une recette gagnante, qui repose sur des prix abordables, de bons chirurgiens et des plages agréables pour se rétablir – tout cela à deux pas des États-Unis et du Canada. 1,4 million de patients ont fait le voyage l'année dernière, pour faire surtout des liposuccions, des facelift ou se gonfler les seins. Mais attention aux arnaques, prévient El Pais: pour certains, le chirurgien était en fait un dentiste ! Et surtout, quid du post-opératoire : il faut s'assurer du suivi à distance et de la bonne coordination avec des médecins dans votre pays, conclut El Pais. Ceci, afin que ce nouveau visage dont vous rêvez ne se transforme pas en un cauchemar indélébile. En Haïti, reportage dans les Gonaïves Une ville qui doit se débrouiller sans pompiers. La semaine dernière, un camion d'essence a pris feu suite à une collusion avec un autre véhicule. Huit personnes sont décédées, dont trois élèves d'une même famille. Les incendies sont fréquents dans cette ville et touchent des marchés publics, des résidences privées, des entreprises ou bâtiments publics. À chaque fois, il faut attendre que le feu détruise tout sur son passage. Pourtant, en 2016, la ville avait deux camions de pompiers qui faisaient régulièrement des interventions. Ils ont disparu après le mandat du maire de l'époque en 2020. Reportage de Ronel Paul.
Riposter ou ne pas riposter ? Telle est la question que se posent les 27 face à un Donald Trump débridé. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manque à la Commission… « Une première salve de représailles était prête à entrer en vigueur dans la nuit » de ce soir à demain, écrit Le Soir en Belgique, mais l'instance « se retient, espérant donner une dernière chance à une ‘solution négociée.' » C'est le mot d'ordre donné par Ursula von der Leyen : « on continue à négocier jusqu'au dernier jour ! » Même si, maugrée le titre belge, « la plupart des observateurs sont convaincus que Donald Trump reste fermement décidé à frapper la quasi-totalité des partenaires commerciaux des États-Unis » avec ses fameux « tariffs. » Au Brésil aussi, face à la menace de droits de douane de 50%, le président Lula se dit ouvert à la négociation ; et surtout, analyse O Globo, il « mise sur le discours de la souveraineté nationale » pour au moins « contourner la crise » en interne. À lire aussiDonald Trump annonce 30% de droits de douane pour le Mexique et l'UE à partir du 1er août Un échec politique Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump épargne bien peu de partenaires. Conclusion, estime un analyste dans les colonnes du South China Morning Post, « les États-Unis se mettent à dos leurs propres alliés, que ce soit en Europe ou ailleurs. » Au Brésil, par exemple : Donald Trump y a imposé des droits de douane pour forcer les magistrats qui jugent Jair Bolsonaro à relâcher la pression. Sauf que, constate El Pais, cette manœuvre « a causé des dommages collatéraux qui ont échappé au calcul du magnat, » puisqu'elle a « isolé le bolsonarisme au lieu de le renforcer. » Et ce n'est pas mieux au Canada, où, écrit, le New York Times, « il est difficile de ne pas ressentir la colère et l'incrédulité que Donald Trump a générées avec ses droits de douane, » particulièrement dans un pays « qui était jusque-là le voisin le plus amical dont un État puisse rêver. » Le tout avec un impact positif qui reste à prouver : le South China Morning Post juge que « certes, la question des droits de douane met la pression à Pékin, mais il y a d'autres problèmes bien plus importants, du point de vue du pouvoir chinois. » Un éditorialiste du Soir juge quant à lui « cette arme commerciale de moins en moins efficace. » En réalité, se moque le quotidien, « Trump finit toujours par se dégonfler, » et ses menaces aux airs « d'épouvantail brandi à chaque fois que le besoin se fait sentir, » ne sont peut-être qu'un « écran de fumée face à toutes les situations potentiellement embarrassantes. » Comme l'affaire Jeffrey Epstein, qui se rapproche dangereusement du cercle Trump. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump déclare la guerre commerciale au monde Des remous au sein du camp MAGA « Au sein de l'aile radicale et populiste du camp républicain, raconte le Soir, on s'égosille devant le mutisme soudain du ministère de la Justice dans cette affaire. » La procureure générale devait déclassifier des documents confidentiels sur le cas du milliardaire pédocriminel, mais elle a fait machine arrière, malgré ce que le New York Times appelle « l'obsession du clan 'Make America Great Again' avec Epstein. » Que l'administration Trump puisse empêcher les Epstein Files de sortir du placard, « met le camp MAGA très en colère. » Et même plus : « les influenceurs MAGA ont explosé » raconte le quotidien de New York. Au-delà de la simple affaire Epstein, « ce moment est signifiant : il nous permet d'apercevoir le futur du camp Trump, et voir ses potentielles fissures. » Car, dénonce le titre, « l'existence même de ce mouvement est fondée sur une série d'assertions fantasmagoriques au sujet de l'Amérique et du gouvernement américain. » Dit plus clairement : plus qu'un camp politique adossé à des valeurs et des opinions, c'est « un écosystème qui opère dans un état constat de crise et de griefs, » articulé autour d'un seul homme, Donald Trump. « Enlevez cet homme, et il ne vous reste plus que les griefs. » Or, beaucoup de ces derniers concernent d'autres républicains. Bref, « les républicains ont créé une culture du conflit constant » … qui pourrait bien se retourner contre eux.
Ces propos, ils viennent de Paul O'Brien, directeur exécutif d'Amnesty International USA. Avec lui, nous faisons un bilan des premiers six mois de la présidence Trump sur le plan de la politique des droits humains. L'administration Trump a adopté une stratégie de confrontation directe contre les droits humains, les minorités et les contre-pouvoirs, selon Paul O'Brien. Les universités, la société civile et même certaines institutions religieuses sont ciblées, notamment si elles ne se conforment pas à une idéologie nationaliste chrétienne. En six mois, Donald Trump a signé plus de décrets que n'importe quel président, mais sans les faire adopter par le Congrès, contournant ainsi le débat démocratique. Contrairement à son premier mandat, il s'est entouré de loyalistes autoritaires pour mieux imposer son agenda. L'exemple de l'utilisation de l'armée contre des manifestants pacifiques à Los Angeles illustre, selon Paul O'Brien, une dérive extrêmement préoccupante. Il alerte sur le précédent que cela crée : que se passera-t-il si des étudiants, des syndicats ou des groupes antiracistes descendent à nouveau dans la rue ? Le fait que des militaires armés puissent viser des citoyens américains pour des actions démocratiques et non violentes marque un tournant inquiétant pour les libertés publiques aux États-Unis. Enfin, l'affaire de Mahmoud Khalil, étudiant à Columbia, ayant perdu sa carte de résident pour avoir manifesté, incarne selon Amnesty une stratégie délibérée de dissuasion. En une seule décision, l'administration Trump envoie plusieurs messages menaçants : aux étudiants, aux universités, aux résidents permanents, et à ceux qui soutiennent les droits des Palestiniens. Face à ce climat de peur, Amnesty affirme qu'une action classique auprès des responsables politiques, une sensibilisation à travers d'un dialogue, est inutile. L'organisation veut mobiliser la population américaine et internationale, pour dénoncer ces dérives et faire pression sur le gouvernement américain afin qu'il respecte les droits humains. Quatre ans après l'assassinat de Jovenel Moïse, des zones d'ombre demeurent Quatre ans après l'assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, l'affaire demeure entourée de nombreuses zones d'ombre. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse. Il relate l'interview avec l'ancien conseiller de Jovenel Moïse, Guichard Doré. Ce dernier insiste sur la nécessité de mener trois enquêtes complémentaires – judiciaire, institutionnelle et sociale – pour comprendre les circonstances du crime. Il déplore la lenteur de la procédure en Haïti, où aucune décision définitive n'a été rendue malgré l'incarcération de plus de 40 suspects. Pendant ce temps, aux États-Unis, plusieurs condamnations ont déjà été prononcées, mais la coopération judiciaire entre les deux pays reste insuffisante. Guichard Doré s'interroge également sur les motivations profondes de l'assassinat, notamment le financement de l'opération et la manière dont les institutions haïtiennes ont été contournées. Il évoque une possible « conspiration institutionnelle » impliquant des organes de l'État qui auraient contribué à affaiblir Jovenel Moïse. Il appelle à une enquête institutionnelle pour éclaircir ces complicités internes, ainsi qu'à une enquête sociale sur le traitement médiatique et politique réservé au président, avant et après sa mort. Au-delà du crime lui-même, l'ancien conseiller dresse un constat alarmant de la déliquescence de l'État haïtien : institutions paralysées, sécurité effondrée, territoire contrôlé à 80% par des gangs. Il lance un appel à un sursaut des élites haïtiennes – intellectuels, secteur privé, presse, artistes – pour qu'elles sortent de leur passivité et participent activement à la refondation du pays. Selon lui, seule une mobilisation collective permettra de sortir Haïti de cette spirale de violence et de reconstruire un État légitime et fonctionnel. Au Texas, les victimes commencent à être identifiées et la presse relate leur histoire El Pais revient par exemple sur le destin tragique de Brooke et Blair Harber, deux sœurs de 11 et 13 ans, originaires de Dallas, retrouvées main dans la main dans un grenier. Peu avant leur mort, l'une d'elles avait envoyé un message à leur famille disant simplement : « Je vous aime ». Autre victime évoquée : Dick Eastland, propriétaire d'un camp de vacances touché par les inondations. Il a perdu la vie en tentant de sauver des enfants, souligne le journal. Son petit-fils, George, évoque un homme pieux, dévoué : « S'il ne devait pas mourir de causes naturelles, il fallait que ce soit en sauvant les filles qu'il chérissait. » Donald Trump évite la polémique sur les responsabilités de la catastrophe Lorsqu'un ouragan avait frappé la Caroline du Nord l'an dernie (2024)r, Donald Trump avait affirmé — sans preuve — que l'administration Biden refusait d'aider les habitants des zones républicaines. Quand des incendies ont ravagé Los Angeles en début d'année, il avait accusé les démocrates locaux et de l'État, avançant des critiques infondées sur la gestion de l'eau. Mais après les inondations catastrophiques qui ont dévasté le Texas, Donald Trump a appelé à ne pas chercher de coupables. Peut-être aussi parce que la Maison Blanche est sur la défensive, selon le New York Times. Les efforts du président pour réduire la bureaucratie fédérale ont laissé des traces : plusieurs postes-clé du Service national de météorologie, notamment dans les bureaux locaux, étaient vacants au moment où les inondations ont frappé. Et puis, l'ampleur de la réponse fédérale sur le terrain reste floue. Les autorités affirment avoir activé la FEMA, l'agence fédérale de gestion des urgences, mais sans préciser combien de personnes ont été déployées, ni quels moyens sont mobilisés. Rappelons que Donald Trump a plusieurs fois exprimé son intention de démanteler cette agence. La presse se penche sur l'impact des raids anti-migrants aux États-Unis Dans un long reportage The New Yorker s'interroge sur la solidité du soutien hispanique à Donald Trump dans le sud du Texas, près de la frontière mexicaine. Longtemps bastion démocrate, la vallée du Rio Grande avait pourtant basculé en 2024. Mais la politique de l'immigration de Donald Trump, notamment les raids, font que même les républicains se détournent de leur président. Début juin 2025, des descentes massives de la police fédérale de l'immigration ont frappé la région, semant la panique dans les commerces, les restaurants et les entreprises. « C'est comme si une bombe avait explosé sur notre économie locale », témoigne un restaurateur dans le New Yorker. Face à l'ampleur du choc, certains élus républicains locaux osent critiquer Donald Trump Javier Villalobos, maire de McAllen, ancien démocrate devenu républicain, affirme : « On peut soutenir la loi, mais pas quand elle détruit nos familles et notre économie. » Dans les réunions publiques, la colère monte. Le New Yorker évoque une ambiance tendue, voire explosive : « Les électeurs qui avaient voté pour Donald Trump pour des raisons économiques ne veulent pas payer le prix de cette politique migratoire brutale. » Journal de la 1ère Le moucheron piqueur fait des dégâts dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.
Le Premier ministre israélien se déplace à Washington pour la première rencontre entre les deux hommes depuis la guerre lancée par Israël contre l'Iran. Un événement porteur d'espoirs, et dont une grande partie de la presse se fait donc le relais. Les deux hommes parleront du dossier iranien, mais aussi de la guerre à Gaza. Car, écrit le Figaro, le président américain est « déterminé à arracher un cessez-le-feu » dans l'enclave palestinienne. Après sa victoire contre Téhéran, le président américain veut poursuivre sur sa lancée et « faire progresser la paix au Moyen-Orient », juge le quotidien français. Une perspective envisageable seulement « si les armes se taisent dans la bande de Gaza. » Le Washington Post lui aussi, faisant référence aux lubies pour le moins changeantes du chef d'État américain, estime que ce dernier « semble être d'humeur à faire la paix ». Il faut dire, ironise El Pais, que Donald Trump « a promis lors de la campagne qui l'a ramené à la Maison Blanche qu'il parviendrait à la paix dans le monde dès son premier jour au pouvoir », et le voilà donc, certes, « 168 jours plus tard, » prêt à avancer vers son objectif. Sauf que la « volonté de fer » du président américain va rencontrer celle d'un Benyamin Netanyahu très attaché au pouvoir, et dépendant, rappelle le Figaro, d'une « coalition va-t-en-guerre ». Mais justement, pointe le Washington Post : « Politiquement, le Premier ministre n'aura pas de meilleure opportunité que celle qui se présente après la réussite sur le terrain iranien, qui va s'estomper avec le temps. » De toute façon, abonde le Soir en Belgique, « dans les faits, les deux hommes ont intérêt à conclure cette trêve », l'un pour concrétiser l'image de faiseur de paix qu'il cherche à se donner depuis le début de son mandat, l'autre pour « ménager son opinion publique, » qui attend toujours « le retour d'une cinquantaine d'otages retenus dans Gaza ». Les négociateurs israéliens, eux aussi, en déplacement Les négociateurs israéliens se rendent à Doha, au Qatar, et ont décollé quelques heures à peine après Benyamin Netanyahu. Cette « synchronicité » n'a « rien d'une coïncidence », souligne Haaretz en Israël : « Le président américain a indiqué à plusieurs reprises qu'il perd patience au sujet des combats en Israël », et « sous la pression américaine », aussi bien Israël que le Hamas, « ont rapidement fait savoir leur disponibilité ». Une ébauche d'accord a déjà été rédigée, dont El Pais rappelle le point de départ : « Un cessez-le-feu de 60 jours » qui serait l'occasion d'un échange de prisonniers et d'otages. Mais ce premier jet, critique Haaretz, laisse de côté certains « point essentiels » comme « la fin de la guerre ou la gestion de Gaza une fois que les forces israéliennes se seront retirées ». La question du départ des soldats israéliens a toujours été l'un des points les plus sensibles des négociations et il l'est probablement toujours : un expert interrogé par Le Soir se dit ainsi « extrêmement dubitatif sur le fait que Benyamin Netanyahu l'accepte », d'autant que ces derniers mois, « Washington avait validé l'idée que la bande de Gaza telle qu'elle a existé jusqu'à présent pouvait disparaître ». Mais si cela doit arriver, ce sera, juge Le Soir, « par étapes » car « aujourd'hui, ce qui compte pour Israël, c'est de rester dans Gaza ». L'intelligence artificielle et les menaces qu'elle fait peser sur Internet Si vous utilisez encore Google, alors la sentence du Monde est irrévocable : vous êtes un « cyberboomer ». Car les plus jeunes, eux, utilisent ChatGPT, Claude, Perplexity ou un autre agent conversationnel pour leurs recherches en ligne. Une « tendance », voire une « révolution » qui aura, entrevoit déjà le quotidien français, « des conséquences vertigineuses pour l'avenir du Web ». Pour les moins convaincus, difficile d'imaginer quitter Google ou un autre moteur de recherche quand on y a passé plus de vingt ans. Pourtant, le Monde en est certain : « Demain, qu'ils le veuillent ou non, tous les utilisateurs de Google franchiront le pas », et le géant américain en a conscience, puisqu'il a « déjà mis en place deux solutions de recherche par IA ». En fait, ces moteurs de recherche par intelligence artificielle (IA), « qui n'impliquent plus de cliquer sur des liens », remettent en cause « tout le modèle économique du web, qui risque de s'écrouler », prédit le Monde. Et s'il n'y a plus de motivation financière, s'il n'y a plus de visites sur les sites, questionne le Monde, « pourquoi s'acharner à publier du contenu ? » D'où cette question : à force de systèmes d'IA qui « ringardisent les moteurs de recherche et rendent facultative la consultation de sites Internet », « que va-t-il rester [de ce fameux] World Wide Web » tel qu'on le connaît ?
Invitamos al periodista Juan Diego Quesada para hablar de los audios que revelaron en EL PAIS donde se dijo que Álvaro Leyva buscó apoyo en EE.UU. para desestabilizar al presidente Petro. En Presunto, analizamos cómo reaccionaron los medios ante esta noticia, las reacciones de líderes políticos lo que viene para el cubrimiento de este tema.Santiago Rivas, Andrés Páramo, Juan Álvarez y Juan Diego QuesadaPost Rodrigo RodriguezProducción: Sillón Estudios. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
#democracia #4july #puerto Rico ¿Qué sabe doña Marcelina que el pueblo no sabe? La cara de la madre de la secretaria de Estado el día de su juramentación. Rosachely Rivera Santana tras las rejas en su primer intercambio con periodistas porque no los dejaron entrar a La Fortaleza. | Maria Elvira Salazar promueve en sus redes la 'injerencia' de congresistas estadounidenses en el gobierno de Gustavo Petro denunciada por El Pais, con audios en donde se escucha al ex canciller, Alvaro Leyva hablar sobre la necesidad de sacar al presidente, Gustavo Petro del poder. ¡Conéctate, comenta y comparte! #periodismoindependiente #periodismoinvestigativo #periodismodigital
#democracia #4july #puerto Rico ¿Qué sabe doña Marcelina que el pueblo no sabe? La cara de la madre de la secretaria de Estado el día de su juramentación. Rosachely Rivera Santana tras las rejas en su primer intercambio con periodistas porque no los dejaron entrar a La Fortaleza. | Maria Elvira Salazar promueve en sus redes la 'injerencia' de congresistas estadounidenses en el gobierno de Gustavo Petro denunciada por El Pais, con audios en donde se escucha al ex canciller, Alvaro Leyva hablar sobre la necesidad de sacar al presidente, Gustavo Petro del poder. ¡Conéctate, comenta y comparte! #periodismoindependiente #periodismoinvestigativo #periodismodigital
L'administration Trump a annoncé, mardi 2 juillet, une pause dans la livraison de certains intercepteurs de défense aérienne. Une décision qui « affectera directement la capacité de l'Ukraine à repousser l'escalade des attaques russes, selon le New York Times. Parmi les munitions actuellement retenues figurent des missiles destinés aux systèmes de défense aérienne Patriot de conception américaine, des obus d'artillerie de précision et d'autres missiles tirés par l'Ukraine depuis ses avions de chasse F-16 de fabrication américaine. Bien que le nombre d'armes concernées reste indéterminé, le signal semble clair : Washington se désengage de la guerre », écrit le quotidien américain. « Washington regarde ailleurs et Moscou frappe toujours plus », titre Libération, rappelant qu'en juin, l'armée de l'air russe avait intensifié ses bombardements. « Le gel des missiles de défense aérienne est une terrible nouvelle pour l'Ukraine, renchérit le Kiyv indépendant. La dernière décision de Donald Trump renforce la campagne meurtrière de drones et de missile de la Russie. » « Cette décision, c'est un véritable coup de semonce pour les européens, prévient Le Monde. Depuis avril, l'aide militaire européenne a dépassé pour la première fois celle des États-Unis », mais ça n'est pas suffisant, précise le journal français, tout comme le quotidien italien La Republica, car « les canons ukrainiens consomment aujourd'hui plus de munitions qu'ils n'en reçoivent, et les Européens ne sont pas en mesure de compenser la baisse américaine ». La succession du Dalaï Lama « Alors qu'il s'apprête à fêter ses 90 ans, le Nobel de la paix 1989 a envoyé un message depuis son exil, en Inde, pour confirmer à ses fidèles (...) qu'un successeur serait bien désigné après sa mort, résume La Croix. Le bras de fer avec la Chine est engagé », titre le quotidien français car « Pékin n'aura pas son mot à dire », précise le New York Times. La Chine n'a pas tardé à réagir. Selon le South China Morning Post, « le plan de succession du Dalaï Lama rompt avec la tradition ». Pékin indique que cette succession « devrait être conforme à la tradition et à la loi chinoise ». Le Washington Post rappelle que « Pékin considère le chef spirituel tibétain comme un séparatiste dangereux et insiste sur le fait que le gouvernement chinois doit approuver la sélection du prochain » leader spirituel. « Selon la tradition tibétaine, le successeur du Dalaï Lama est trouvé par le processus de réincarnation, par lequel le chef religieux renaît dans le corps d'une autre personne après sa mort, rappelle le quotidien. En cherchant à contrôler la direction du bouddhisme tibétain, la Chine espère pouvoir pratiquement effacer l'influence du Dalaï Lama au Tibet et toute contestation du pouvoir du parti », explique le New York Times. Pékin compte donc s'immiscer dans le processus. Quelle position adoptera l'Inde, se demande le Times of India, où le Dalaï Lama vit en exil. « Moralement, New Delhi devrait soutenir le choix du Dalaï-Lama comme successeur plutôt que celui du Parti communiste chinois, écrit le quotidien indien. Mais stratégiquement, cela pourrait avoir des conséquences. C'est une décision difficile à prendre. » En Colombie, un sous-marin capable de transporter plus d'1,5 tonne de cocaïne Ce n'est pas la première fois que de tels engins sont interceptés. Mais celui-ci avait la particularité d'être télécommandé, précise El Pais. « Le submersible était équipé de deux antennes et d'un modem Starlink lui permettant de communiquer via internet par satellite. » Le « narco sous-marin » a été intercepté au large des côtes du parc national de Tayrona, « il ne contenait aucune drogue, mais la Marine pense que les trafiquants le testaient avant de l'utiliser », rapporte le Diario Las Americas. Les puissants cartels mexicains, qui opèrent en Colombie, « ont engagé depuis 2017 des experts en technologie et des ingénieurs pour développer un sous-marin sans pilote », explique la chercheuse colombienne Juana Cabezas, à l'Agence France Presse. Ce « test » montre donc leur volonté de développer « des systèmes technologiques beaucoup plus avancés ». Des plats gastronomiques dans l'espace L'année prochaine, l'astronaute française Sophie Adenot se rendra à bord de la station spatiale internationale, « elle mettra le cap sur les étoiles, pas vraiment célestes, mais certainement gastronomiques », écrit le Guardian. Outre les plats lyophilisés, la Française pourra aussi savourer « des classiques français comme de la bisque de homard, du foie gras et de la soupe à l'oignon préparés spécialement pour elle » par la cheffe Anne-Sophie Pic.
PRESS REVIEW – Monday, June 30: The heatwave across Europe is making international headlines, with Spain and Portugal recording record temperatures. Next, settler violence is escalating amid what Haaretz calls a "West Bank pogrom". Also, The Washington Post tells the bittersweet story of a seven-year-old girl's last midsummer Christmas. Finally, we test if our anchor can differentiate an AI-generated video from a real one. The sizzling heatwave is making headlines across Europe. The Financial Times reports that Spain, Greece, Italy, France, Portugal and the UK have all been experiencing "unusually high temperatures" in recent days. British daily The Guardian reports that, in the UK, the heatwave could result in the "hottest ever start to Wimbledon". By Tuesday, temperatures in some parts of England are expected to reach 35°C. France isn't being spared from the heat. French daily Courrier Picard reports that 84 departments have been placed under orange heatwave alert. French left-wing Libération's headline reads “Heatwave: fire at home”. The paper reports from Aubervilliers – a northern suburb of Paris – where many people live in concrete buildings that retain heat and aren't equipped with air conditioning. Some apartments can reach 40°C inside when it's 30°C outside. Further south, Portuguese paper Diario de Noticias writes that Portugal reached a new heat record yesterday: 46.6°C was recorded in the region of Evora, in the centre of the country. That's the highest temperature ever recorded in Portugal in the month of June. A record was also broken in Spain, where the mercury reached 46°C in El Granado, Andalusia, the Spanish daily El Pais reports. That's almost one degree more than the previous record set in 1965. We turn next to the West Bank, where violence has been escalating in the past few days. Last week, settlers set fire to Palestinian property and over the weekend, the IDF said they had detained Israeli settlers in the occupied territory after they attacked security forces. Israeli left-wing paper Haaretz reports that settlers rioted and attempted to break into an army base, after a 14-year-old Israeli was shot, possibly by the IDF. The officer involved said there was another riot, in which rocks were thrown at his vehicle. He shot into the air, thinking the rioters were Palestinian. Right-wing Israeli paper The Jerusalem Post writes that "Violent Jewish settlers are a moral and strategic liability". It says the last thing the country needs, amid the war with Iran and in Gaza, is IDF soldiers having to fight "Jewish extremists". Haaretz says that a "Quiet, West Bank pogrom" is in progress. The paper says that the condemnation of the attacks has been "very weak" and that it was only a matter of time before the settlers would start attacking Israeli soldiers "who prevent them from carrying out their wicked schemes against Palestinians". Turning to the US, we bring you a bittersweet story reported by The Washington Post. A community in the DC region decorated dozens of houses for Christmas in the middle of summer. They did it to put a smile on the face of a little girl with terminal cancer who might not make it to December. The paper writes that in a period filled with global and local crises, the community felt grateful "to do something tangible" and help the family and little Kasey "find a moment of happiness in the face of a certain tragedy". And it certainly worked: she even got to meet Santa. Finally, as artificial intelligence keeps progressing, it's getting almost impossible to differentiate an AI-generated video from a real one. The New York Times has generated several AI videos and put them together with real ones to create an online quiz. We test the skills of our presenter. You can catch our press review every morning on France 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
PRESS REVIEW - Thursday, June 26: There are lots of scathing reactions in the press after the NATO summit in The Hague which saw members commit to spending 5 percent of GDP on defence. As one paper notes: Donald Trump whistles, Europe dances. Also: young, far-left upstart Zohran Mamdani wins the NYC Democratic primary and could be the youngest New York mayor in generations if he wins the election. Plus: is there a new love game in tennis between Emma Raducanu and Carlos Alcaraz? There are plenty of reactions in the press after what US President Donald Trump called a victory at the NATO summit in The Hague: getting NATO members to agree to spend 5 percent of national GDP on defence. All members but Spain have agreed to the proposal. For one Dutch paper, NRC, "Operation Trump succeeded". For French right-wing daily Le Figaro, Trump is imperial in the face of Europe's docility. Le Soir, the Belgian daily, says in its editorial that Trump whistled and Europe danced. It says that between the Dutch rolling out the red carpet for Trump and NATO Secretary General Mark Rutte jokingly referring to Trump as "Daddy", Europe bowed down to a US president who humiliated them, insulted them and backed far-right parties against them. And when he didn't get what he wanted – from Spain – he used threats instead. Speaking of the Spanish press, the left-wing paper El Pais headlines on Trump's threats that he will impose more tariffs on Spain in retaliation. El Pais's editor wonders: is it diplomatic bullying or survival of the fittest? It adds that Europe must resist Trump and band together against his policies. The paper also urges Europe to build an industrial independence to confront the American arms industry. For the conservative daily ABC, it's clear who's responsible: Pedro Sanchez, the Socialist prime minister, who is "plunging Spain into a trade war by trying to defy NATO." In New York, a 33-year-old upstart has won the Democratic primaries for the New York City mayoral election. There's celebration in the Indian paper Hindustan Times: Zohran Mamdani was born to Indian parents and is a self-described "B-list rapper" who rapped under the name Young Cardamom! His mother is Mira Nair, an award-winning filmmaker. Mamdani's shock win in the Democratic primaries is even more impressive given that he was unknown to most people last year when he announced his bid. Thanks to a Gen Z-focused campaign and general voter revulsion for his rival Andrew Cuomo, Mamdani could well be New York's next mayor. If he wins, he would be the first Indian America and first Muslim mayor, and the youngest in generations. His victory also has wider repercussions for the Democratic party. As they eye the November midterms next year, they are searching for lessons to be drawn from Mamdani's victory. Meanwhile, Republicans are clamouring to discredit him – most notably through criticism that he is anti-Israel and accusations that he refused to condemn the Globalize the Intifada movement, which some see as a call to fight against Jews, The New York Times reports. The Washington Post calls his victory a "stunning ascendance" but one which has left the Democrats with an internal ideological battle. The success of Mamdani, on the far left, signifies a major victory for liberal activists and proof that the party's establishment old guard is weak. But moderates warn against adopting ideas and rhetoric that could be seen as extreme in the rest of the country. Finally, there could be a new "love game" in tennis. The Times of London reports on rumours of a possible tennis romance between Emma Raducanu, Britain's number one women's player, and Spain's Carlos Alcaraz. She was seen watching an Alcaraz game at Queen's Club last week, all smiles. The pair have spoken fondly of each other in press conferences and have known each other a long time. Alcaraz asked Raducanu to play mixed doubles with him at this year's US Open. It seems as if the tennis world is a little starved for a juicy love story. The last big one may have been Steffi Graf and André Agassi back in the late 1990s! You can catch our press review every morning on France 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
PRESS REVIEW – Wednesday, June 25: International papers criticise Israel's "genocidal" food distribution system in the Gaza Strip. Meanwhile, Russia is planning to train Chinese troops, according to an exclusive report. Next, Bulgarian papers worry about a black leopard that's roaming free. Finally, inflatable crocodiles threaten the wedding of billionaire Jeff Bezos in Venice. In Gaza, hundreds of Palestinians have been killed by the Israeli army since the new food aid distribution system was set up. Many papers are denouncing the system. French Communist paper L'Humanité writes "Gaza, we are not forgetting you", over a photograph of a little girl standing in the rubble. The paper calls Israeli PM Benjamin Netanyahu's policies "genocidal", saying that food distribution in the enclave is turning into a death trap. Italian communist newspaper Il Manifesto describes what's happening as "Hunger games". The paper denounces "the Israeli trap" against the starving Palestinians and what it calls the "murderous food distribution system" in the enclave – the Gaza Humanitarian Foundation. Spanish centre-left daily El Pais reports that the UN agency for Palestinian refugees has called the Gaza aid system an "abomination", citing UNRWA's head Philippe Lazzarini, who calls for a return to the previous practices of aid delivery. Finally, an illustration in the left-wing British daily The Guardian by Ben Jennings shows a single bag of food aid, surrounded by dozens of body bags. We turn next to Russia and an exclusive article in The Kyiv Post. The Ukrainian paper reports that Russia is planning to train Chinese troops to counter NATO weapons, according to an unnamed Ukrainian intelligence source. The source shared that Moscow will host some 600 Chinese military personnel this year. Staying in Russia, President Vladimir Putin has signed a law on the creation of a national digital service, the financial daily Vedomosti reports. The service will combine the functions of a messaging app and a government service, where Russians will be able to prove their identity through digital ID, for instance. The article doesn't mention anything about privacy concerns or how the data would be stored. In Bulgaria, local papers are worried about an animal on the loose. A town in eastern Bulgaria called Shumen is on its toes because of a wild animal – but not one that is usually seen in the Balkans. It's a black leopard and according to Bulgarian officials, it's been roaming free for more than two months now, as Bulgarian daily Off News reports. Police forces are still trying to catch the animal that they say didn't escape from a zoo, but is privately owned. Balkan Insight reports that the "fugitive black leopard is going viral" with numerous memes circulating online. An AI-generated meme relayed by Euronews portrays the leopard enjoying a traditional Bulgarian meal. Finally, we end with the inflatable crocodiles that are threatening the wedding of a well-known billionaire. Jeff Bezos's Venice wedding plans have had to be altered, the Guardian reports. The couple had to move their wedding venue after activists threatened to fill the Venice canals with inflatable crocodiles and block the guests from joining the festivities. The wedding has received huge backlash as activists warn that the event could turn the World Heritage Site into a "playground for the rich". You can catch our press review every morning on France 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
Andrea Rizzi, Corresponsal de asuntos globales y columnista de El Pais
Depuis l'automne 2024, le gouvernement canadien et celui du Québec ont imposé des restrictions sur l'embauche des travailleurs étrangers temporaires. Le traitement des demandes est désormais plus long, parfois ces demandes sont suspendues voire refusées. Face à cette situation, de nombreuses entreprises québécoises tirent la sonnette d'alarme. Reportage de Nafi Alibert. Le reportage met en lumière le parcours d'un patron d'usine, Nicolas, confronté à l'impossibilité de faire revenir un contremaître mexicain, faute de permis renouvelé à temps. Le Programme des travailleurs étrangers temporaires, essentiel pour pallier la pénurie de main-d'œuvre, est aujourd'hui plombé par des délais, des refus et une complexité croissante qui met en péril l'activité économique dans plusieurs secteurs. Avec plus de 115 000 postes vacants, les employeurs, notamment dans les régions éloignées, dépendent de plus en plus de ces travailleurs venus du Mexique, du Guatemala ou du Togo. La Fédération des chambres de commerce du Québec demande de faciliter leur embauche, elle dénonce un système à bout de souffle. Malgré les appels à augmenter le nombre de personnes autorisées à s'installer au Québec, le gouvernement québécois invoque une saturation des services publics et la crise du logement pour justifier ses restrictions. Dans ce climat incertain, des travailleurs comme Kabir, venu du Burkina Faso, nourrissent l'espoir de pouvoir rester au Québec. Les décisions politiques attendues à l'automne sont donc cruciales pour l'avenir de ces travailleurs et pour la survie de nombreuses entreprises québécoises. Des femmes emprisonnées au Mexique, victimes d'abus policiers et de torture Au Mexique, les femmes représentent une minorité oubliée dans les prisons : seulement 6% de la population carcérale, mais près de la moitié d'entre elles attendent encore leur jugement. C'est le cas de Keren Ordonez, arrêtée sans mandat en 2015 alors qu'elle venait d'accoucher. Elle s'est confiée à notre correspondante Marine Lebegue. Séquestrée, torturée, contrainte de signer de faux aveux, elle a passé plus de neuf ans en détention préventive avant d'être acquittée. Son histoire, marquée par les abus policiers, les lenteurs judiciaires et la discrimination, illustre les nombreuses défaillances du système pénal mexicain envers les femmes. Libérée en avril 2025, Keren tente aujourd'hui de reconstruire sa vie et de renouer avec sa fille qu'elle n'a pas vue grandir. Son avocate, dénonce une justice sexiste, où les mères sont jugées selon des stéréotypes de genre. Elle rappelle que le cas de Keren n'est pas isolé : de nombreuses femmes se retrouvent incarcérées pendant des années sans preuves ni procès équitable. Pour elles, la sortie de prison marque le début d'un autre combat, face à une société machiste et peu clémente envers les ex-détenues. Comment Donald Trump a minutieusement orchestré les frappes contre les sites nucléaires en Iran ? C'est à lire dans le New York Times : alors qu'il annonçait publiquement vouloir attendre « deux semaines » avant de décider d'un éventuel bombardement, les préparatifs militaires étaient déjà en cours. En coulisses, Donald Trump avait pris la décision de frapper, notamment sous l'influence de l'opération israélienne contre l'Iran qu'il admirait. Pendant que son entourage politique spéculait sur ses intentions — et que certains, comme l'ancien conseiller Stephen Bannon, espéraient le faire reculer —, le président poursuivait en réalité une stratégie visant à désorienter l'Iran et l'opinion publique. Pour tromper l'ennemi, deux groupes de bombardiers B-2 ont été envoyés : l'un vers le Pacifique pour servir de leurre visible sur les radars civils, l'autre, sans transpondeur, vers l'Iran, où ils ont effectué des frappes dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin 2025 sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Isfahan. Les électeurs MAGA soutiennent la politique étrangère de Donald Trump Pour le Washington Post, contrairement à ce qui était souvent dit, les électeurs MAGA n'étaient pas si divisés que cela sur la décision de frapper les installations nucléaires iraniennes. Les sondages montrent un soutien massif des sympathisants de Donald Trump à cette action militaire. Une majorité d'électeurs MAGA plaident en fait pour une politique étrangère fondée sur la force militaire et les valeurs américaines. Ils approuvent même des projets expansionnistes, comme récupérer le canal de Panama ou intégrer le Groenland aux États-Unis. Le Washington Post conclut que les voix isolationnistes au sein du mouvement MAGA incarnées par des figures comme l'ex-journaliste Tucker Carlson ou la députée Marjorie Taylor Greene, sont marginales. Cuba : une manifestation d'étudiants réprimée Le gouvernement cubain a réprimé une vague de protestations inédite menée par des étudiants contre la hausse des prix d'Internet. C'est à lire dans El Pais. Confrontées aux revendications sur la connexion à Internet et les tarifs imposés par l'opérateur étatique ETECSA, les autorités ont opté pour une intimidation silencieuse : arrestations, interrogatoires, menaces de représailles, et pressions sur les familles. Les étudiants dénoncent une répression discrète mais efficace qui les a obligés d'arrêter leur grève. Mais selon El Pais, ce mouvement étudiant, bien que réprimé, marque un tournant. Il a permis à de nombreux jeunes de faire l'expérience de la contestation et d'élargir leur mobilisation à des thèmes plus larges : fracture numérique, liberté d'expression, pauvreté généralisée, coupures d'électricité, et inefficacité du modèle économique Journal de la 1ère Le centre hospitalier de Marie-Galante tire la sonnette d'alarme face à la pénurie de médecins urgentistes.
Los Angeles vit une seconde nuit consécutive sous couvre-feu, pour tenter d'endiguer les affrontements entre manifestants dénonçant la politique migratoire de Donald Trump et forces de l'ordre depuis ce weekend. Et l'heure est à un premier bilan. Celui des images d'abord. La Süddeutsche Zeitung consacre ce matin un long format numérique sur son site intitulé Chaos et réalité. On découvre cette photo d'un homme cagoulé, posant torse nu sur le capot d'une voiture en flamme. Un désordre auquel ont aussi largement participé les policiers et les soldats de la garde nationale déployés sur ordre de Donald Trump. Dans l'article du média allemand, deux d'entre eux décrivent leur action sous couvert d'anonymat : « Il n'y avait aucune coordination, pour nous, c'était comme essayer de jouer au football, au hockey sur glace et au baseball dans un même stade. » « Les soldats ne sont pas formés pour faire face à des manifestations, contrairement aux forces de police locales », alerte Le Temps qui parle d'un « Donald Trump en guerre contre son propre pays. » Ce « recours unilatéral à l'armée sans précédent depuis soixante ans », souligne le journal suisse, est « une expérimentation à hauts risques qui pourrait être étendue à d'autres villes ». « Ce n'est pas un cas isolé », grince-t-on aussi chez Sarah Mehta, de l'Union américaine des libertés civiles, interrogée par The Guardian. Le New York Times, lui, donne la parole à un professeur de droit de l'université de Georgetown pour qui Trump a établi une « définition très large de ce qui constitue une situation d'urgence. Il s'est engagé à utiliser les troupes américaines pour "libérer" Los Angeles comme si elle était sous le contrôle d'une armée étrangère ». Au Texas, le gouverneur républicain Greg Abbott, « fervent allié du président Trump notamment sur les questions d'immigration », souligne El Pais, a d'ailleurs lui aussi annoncé le déploiement de la Garde nationale. À lire aussiHeurts à Los Angeles: le recours à des troupes fédérales par Donald Trump est-il légal? Un premier bilan politique Die Welt l'assure, le locataire de la Maison Blanche « sait qu'il sortira vainqueur des manifestations de Los Angeles. Si la police et l'administration de la métropole parviennent à maîtriser les troubles, Trump l'attribuera à ses tactiques de dissuasion. Si la situation s'aggrave et oblige les troupes qu'il a dépêchées à intervenir, lui seul aura sauvé la Californie ». Le président américain peut s'appuyer pour cela sur un surprenant « allié » comme le baptise Le Monde, à savoir « le camp démocrate, incapable d'articuler des évidences consensuelles et de proposer un discours clair sur l'immigration. C'est toute la gauche qui flotte, entre condamnation de la répression trumpiste et promotion éthérée des vertus de l'immigration ». Le journal français prévient, « Los Angeles est un piège », dans lequel les démocrates glisseront s'ils ne réussissent pas à répondre à plusieurs questions épineuses comme celle-ci « comment condamner les violences dans ses rues, les voitures brûlées ou les pierres lancées contre les forces de l'ordre, tout en rejetant l'idée d'une anarchie ? ». À lire aussiÉtats-Unis: les manifestations contre la politique migratoire de Trump s'étendent à plusieurs villes Un mouvement de contestation qui grandit El Pais a relevé des « manifestations dans 24 villes américaines » hier, « d'un océan à l'autre, de Las Vegas et Seattle à New York et Austin ». Samedi, des centaines de rassemblements sont prévus à l'occasion d'un mouvement national, coordonné avant même l'embrasement californien, au moment où Donald Trump fêtera son 79e anniversaire. Un vent de protestation « qui sera peut-être le plus important depuis l'arrivée de Trump au pouvoir il y a cinq mois », prédit El Pais. La Californie perd Brian Wilson Brian Wilson, le leader des Beach Boys, est décédé hier à 82 ans. Il était « l'une des figures les plus innovantes et pionnières de la musique pop » d'après The Independant, au Royaume-Uni. « L'égal des Beatles », s'enflamme Paris Match. Cet artiste avait incarné « le style de vie des adolescents californiens » comme le dépeint Variety avec ses hits dans les années 60. Enfin, selon le Washington Post, la large palette de Brian Wilson permettait de transformer aussi bien en mélodie « le soleil californien » que « l'angoisse existentielle ». À lire aussiBrian Wilson, cofondateur des Beach Boys, est mort
Le clash entre Donald Trump et Elon Musk provoque des remous au sein de l'extrême droite américaine. Cette « querelle […] révèle une faille fatale dans le projet MAGA » lance The Guardian. MAGA, l'acronyme de Make America Great Again (soit rendre l'honneur à l'Amérique, en français), le célèbre slogan de campagne de Donald Trump, dont les partisans se rangent derrière le président et célèbrent le « désarrimage avec Musk jugé fébrile et incontrôlable », écrit le Soir. Des partisans « purs et durs ravis » de la brouille, tant ils « se défiaient depuis longtemps d'Elon Musk », analyse encore le quotidien belge qui rapporte les propos enflammés contre le milliardaire de la Tech de l'un des « cerveaux du mouvement » MAGA, Steve Bannon, l'ex-directeur de la stratégie présidentielle : « Le président l'a traité presque comme un fils. Il a invité sa famille au repas de Noël. Il l'a laissé dormir chez lui. Va te faire fout**, mon vieux. »Pour le Figaro, « la lune de miel aura été de courte durée » au sein de « cette union improbable des grands oligarques de la tech et du camp MAGA - les uns incarnant le futur et les autres l'Amérique populaire et enracinée - qui s'expliquait par leur volonté commune de stopper[...] la gauche démocrate woke. »Mais choisir le progressisme comme ennemi commun n'aura pas suffi à masquer les divergences. Le journal français en note trois principales. D'abord les droits de douanes, chers à Donald Trump alors que les mastodontes de la technologie ont « massivement profité du libre-échangisme ». Deuxièmement, la question des dépenses publiques, le président américain n'ayant « jamais mis l'amaigrissement de l'État et de la dette publique au premier rang de ses préoccupations », car ce n'est pas un libertarien, rappelle encore le Figaro.Et troisième point de discorde, l'immigration. La Silicon Valley reste « attachée au maintien d'une immigration sélective massive ».Un migrant expulsé par erreur rentre aux États-Unis Le Salvadorien Kilmar Abrego Garcia est arrivé samedi 7 juin sur le sol américain pour y être jugé en raison de son appartenance présumée à un réseau de passeurs visant à faire entrer aux États-Unis des membres du gang MS-13. Une affaire qui avait « gagné en notoriété, car le gouvernement avait reconnu pour la première fois une erreur dans sa politique d'expulsion », rappelle El Pais.L'homme qui résidait dans l'État américain du Maryland avait été envoyé en mars dans une prison salvadorienne « tristement célèbre », souligne le Wall Street Journal. Et ce malgré une ordonnance antérieure interdisant son renvoi dans son pays d'origine. Le quotidien économique pense que « la décision de rapatrier Kilmar Abrego Garcia aux États-Unis constitue un revirement pour l'administration Trump », en offrant à celle-ci une porte de sortie hors d'une « impasse juridique de plus en plus tendue », note le Washington Post. Impasse « dans laquelle les tribunaux ont accusé l'administration de bafouer les ordonnances judiciaires ».La présence armée russe au Mali redéfinieLe ministère de la Défense russe reprend la main en installant son Africorps après quatre années de présence de Wagner sur le sol malien. Le groupe était arrivé à la suite du départ progressif des troupes françaises et européennes pour des missions de lutte antiterroriste confiées par Bamako. La capitale n'a « jamais reconnu la présence de Wagner », souligne Afrik.com, « préférant évoquer des instructeurs russes ». Les paramilitaires quittent le Mali après avoir « éliminé des milliers de terroristes », selon leur communiqué. Des « déclarations triomphalistes » décrit encore le site d'information africain. En Allemagne, la Süddeutsche Zeitung appuie : « Ces derniers mois, les mercenaires ont subi de lourdes pertes, y compris parmi leurs commandants de haut rang. » Le succès affiché reste donc « très relatif » explique le Monde Afrique. « De larges pans du territoire restant sous contrôle djihadiste », en attestent les récentes attaques dans le centre du pays comme sur le camp militaire de Boulikéssi.Le média français rappelle aussi que les combattants du groupe se sont « illustrés par de nombreux massacres de civils », comme à Moura en mars 2022, où au moins 500 personnes avaient été tuées, selon l'ONU.
Le président américain et son désormais ex-allié, chargé jusqu'à peu de tailler à la tronçonneuse dans les dépenses publiques, se sont violemment écharpés jeudi 5 juin. Donald Trump traite Elon Musk de « fou », il se dit « déçu » des commentaires acerbes du patron de Tesla et X quelques jours plus tôt sur un projet de loi budgétaire actuellement débattu au Congrès. « Sans moi… Trump aurait perdu l'élection présidentielle en 2024 », grince Elon Musk dans sa réponse, « quelle ingratitude ».Et ce n'est qu'un extrait des messages postés par réseaux interposés : « Un choc des titans, […] mesquin, lyrique, enfantin, désordonné », liste le New York Times, sur des sujets « importants et insignifiants » note le Guardian. En France, Le Figaro ose même comparer la joute à « une lutte digne de deux héros de Marvel avec leurs superpouvoirs ».« Presque aussi célèbre que lui, nettement plus riche, et disposant avec son réseau social X d'un porte-voix médiatique capable de rivaliser avec celui dont dispose le président des États-Unis, [Elon] Musk est presque aussi vindicatif et rancunier que Trump ». Celui-ci, écrit Le Figaro,« voit se retourner contre lui ses propres méthodes : le tweet vengeur et l'insinuation fielleuse, avec quelques émoticônes en plus ».« Il y a exactement une semaine, tout allait bien »Die Welt en Allemagne rappelle pourtant, « qu'il y a exactement une semaine, tout allait bien : c'était le dernier jour du milliardaire de la tech en tant qu'assistant spécial du gouvernement, et Trump voulait lui faire ses adieux lors d'une conférence de presse spécialement organisée pour lui ».Le Washington Post analyse : « pendant des mois, [...] la question de savoir combien de temps un duo entre deux hommes habitués à jouer en solo pouvait rester en suspens. Les échanges houleux de jeudi ont apporté une réponse définitive ».« Dommage que nous n'ayons pas organisé de pari en janvier », sourit le Wall Street Journal, en référence à l'investiture de Donald Trump.« Et comme ces types ne savent que faire monter les enchères », ajoute le journal économique, l'homme le plus riche du monde a lancé l'idée d'un nouveau parti pour destituer les Républicains. Le locataire de la Maison Blanche a rétorqué et brandi une menace majeure : la suspension des crédits gouvernementaux, « dont dépend l'empire commercial de Musk » selon le Washington Post.Le quotidien de la capitale américaine qui avance un chiffre de « 38 milliards de dollars de fonds publics reçus par les entreprises »d'Elon Musk. Donald Trump ironise, le voilà, « le moyen le plus simple d'économiser dans notre budget ».Des piques et des noms d'oiseaux qui ont eu des conséquences notables puisque le titre de l'action Tesla a chuté de près de 15 % jeudi en Bourse.Une détente amorcée entre Donald Trump et Xi JinpingLe président américain et son homologue chinois ont décroché leur téléphone pour « sortir de l'impasse » jeudi. C'est ce qu'écrit le South China Morning Post après cet entretien téléphonique entre Donald Trump et Xi Jinping pour tenter d'apaiser les tensions entre les deux pays liés aux droits de douanes. La première prise de contact par téléphone « depuis le déclenchement de la guerre commerciale début avril », souligne le China Daily.« Dans ce qui peut être interprété comme une main tendue », selon le quotidien espagnol El Pais, le dirigeant chinois a proposé à Donald Trump de se rendre en Chine. Une invitation acceptée et retournée par le républicain au n°1 de l'État chinois.Quatre juges de la CPI sanctionnés par les États-UnisWashington a sanctionné ce jeudi quatre magistrats de la Cour Pénale Internationale qui estiment qu'il y a des « motifs raisonnables » à soupçonner le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de crimes de guerre et crime contre l'humanité.Actualité qui entre en résonance avec cette tribune de plusieurs historiens publiée dans Le Monde vendredi matin. « Le silence sur Gaza met à nu de façon dramatique un point aveugle de nos cultures mémorielles », écrivent les chercheurs qui précisent que, pourtant, « les sociétés européennes sont éduquées à la prévention des crimes de masse, en particulier par la mémoire de la Shoah ».« Les dirigeants européens ont une responsabilité historique alors que [...] le piège de la mémoire s'est refermé dans les décombres et sur les corps déchiquetés de Gaza ».
Question posée hier par Donald Trump à Vladimir Poutine. Question à la Une du site du Süddeutsche Zeitung à Munich. Question sans réponse nette…« Tout ça pour ça », soupire Libération à Paris. « C'était le troisième entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, depuis le retour du républicain à la Maison Blanche. Objectif annoncé : “Mettre fin au bain de sang“ en Ukraine. Résultat : plus de deux heures d'une conversation jugée satisfaisante par les deux présidents. Une annonce tonitruante – et attendue – de négociations imminentes. Mais en réalité, déplore Libération, beaucoup de bruit pour rien, une fois de plus. »Certes, pointe Le Figaro, « Vladimir Poutine s'est dit prêt à travailler sur un mémorandum avec l'Ukraine. Une façon d'apaiser son homologue américain et de gagner du temps. Car le chef du Kremlin s'arc-boute toujours sur ses positions maximalistes. »En effet, souligne le Washington Post, « le problème le plus important est que Poutine n'a pas montré qu'il souhaitait la paix. Il veut toujours la victoire, en utilisant une fois de plus l'expression “éliminer les causes profondes de la crise“. Ce qui signifie que pour lui l'Ukraine ne peut pas être un pays européen, comme elle le souhaite, mais qu'elle doit rester sous l'hégémonie russe. »En fait, soupire Le Temps à Genève, « le premier (Trump) est pressé d'en finir et de passer à autre chose. Le second (Poutine) reste persuadé que le temps travaille pour lui. » La balle dans le camp des Européens ?Résultat, analyse Die Welt à Berlin : « Poutine peut considérer cette journée comme une victoire – et maintenant, c'est aux Européens de jouer. La pression s'accroît désormais sur eux. L'unité transatlantique récemment annoncée se termine plus vite qu'elle n'a commencé. Néanmoins, la menace européenne de durcir les sanctions demeure, même si elle aurait dû être mise à exécution lorsque Poutine a laissé expirer l'ultimatum pour un cessez-le-feu inconditionnel. Ce mardi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE se réunissent à Bruxelles et doivent tenir leurs engagements. Mais sans pouvoir compter sur Donald Trump. »« Anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible… »L'Europe justement, confrontée à la montée des nationalismes… Certes, relève le Guardian à Londres, on a assisté dimanche en Roumanie, « à un retournement de situation spectaculaire : Nicușor Dan, le maire centriste de Bucarest, a bénéficié du taux de participation le plus élevé depuis 30 ans pour remporter une large victoire à la présidentielle, face au candidat d'extrême-droite. » Certes, poursuit le quotidien britannique, « le centre a également tenu bon en Pologne, où le maire libéral de Varsovie, Rafał Trzaskowski, a remporté de justesse le premier tour d'une autre élection présidentielle cruciale, devant l'historien nationaliste Karol Nawrocki. »Mais, pointe le Guardian, « dans un contexte de crise persistante du coût de la vie et alors que les principaux partis se font l'écho des programmes d'extrême droite sur l'immigration, la politique européenne reste anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible. »La montée des extrêmes…Et l'extrême-droite reste en embuscade… Exemple, au Portugal, où « le populisme progresse », s'alarme El Pais à Madrid. L'extrême droite, Chega, a en effet franchi un cap en dépassant dimanche la barre des 20% aux élections législatives, et se retrouve désormais en position de diriger l'opposition au gouvernement de droite modérée de Luis Montenegro, reconduit sans majorité stable après une année au pouvoir. « André Ventura, le leader de Chega, prendrait ainsi pour la première fois ce rôle au leader du Parti socialiste, relève le quotidien espagnol. (…) Il appartient désormais aux progressistes, poursuit El Pais, de s'engager dans une autocritique et d'analyser les raisons pour lesquelles le discours d'extrême droite a pénétré si profondément, et en si peu de temps, dans un pays, le Portugal, qui a mis fin à une dictature il y a un demi-siècle. »La France submergée par le « tsunami blanc »Enfin, c'est une enquête à lire dans La Croix : une grande enquête, en cinq volets, sur le trafic de drogue en France. « Les chiffres donnent le tournis, s'exclame le journal. En 2023, plus d'un million de personnes en France, toujours plus jeunes, avaient consommé de la cocaïne au moins une fois. Le double, comparé à 2022. Quant aux autorités, elles ont saisi 23 tonnes de cette poudre blanche, 15 fois plus que les chiffres constatés dans les années 1990. La drogue est devenue, au fil du temps, un problème majeur de la société française : le “tsunami blanc“, l'appellent désormais les spécialistes. »Premier volet donc de cette enquête à lire dans La Croix qui nous emmène « de la Colombie à Dubaï, pour savoir qui sont ceux qui produisent, consomment, pâtissent et profitent de la vente de la drogue. »
Dr. Zorana Ivcevic Pringle shares the tools and strategies for seeing the creative process through from start to finish.— YOU'LL LEARN — 1) How to feel more confident taking risks 2) How to make creative blocks work in your favor 3) How to get the most out of AI for work Subscribe or visit AwesomeAtYourJob.com/ep1058 for clickable versions of the links below. — ABOUT ZORANA — With more than 25 years as a scientist studying creativity, Zorana brings insights into the nature of the creative process, from the first decision to engage with new ideas to its culmination in creative performances and products. She is a scientist at Yale University, author, and speaker. Zorana's work has been featured in the Harvard Business Review, ArtNet, US News, Education Week, Science Daily, El Pais, and others, and she is a regular contributor to Psychology Today and Creativity Post.• Book: The Creativity Choice: The Science of Making Decisions to Turn Ideas into Action • Website: Zorana-Ivcevic-Pringle.com — RESOURCES MENTIONED IN THE SHOW — • Study: “Discovery-oriented behavior and the originality of creative products: A study with artists.” by Mihaly Csikszentmihalyi and Jacob Getzels • Study: “When do startups scale? Large-scale evidence from job postings” by Saerom (Ronnie) Lee and J. Daniel Kim • Study: The power of the ‘be creative' instruction: A meta-analytical evaluation” by Xing Wei, Wangbing Shen, Haiying Long, Fang Lu • Book: The Courage to Create by Rollo May — THANK YOU SPONSORS! — • Strawberry.me. Claim your $50 credit and build momentum in your career with Strawberry.me/AwesomeSee Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Le phénomène des groupes d'autodéfense se répand de plus en plus en Haïti, où les forces de l'ordre sont incapables de protéger la population des attaques de gangs. Comment ces brigades de vigilance sont-elles constituées, armées ? Existe-t-il un risque qu'elles se transforment en milices ? On en parle avec Romain Le Cour Grandmaison, directeur pour Haïti à l'organisation Global Initiative. Selon Romain Le Cour Grandmaison, ces brigades jouent un rôle très important dans les quartiers, notamment dans les zones rurales, loin de la capitale, où elles assurent la sécurité au quotidien à travers des barrages, des murs de protection et des patrouilles. Ils opèrent notamment dans les zones qui échappent au contrôle des gangs, d'autant plus que ni la police haïtienne ni la force multinationale ne semblent capables d'intervenir efficacement seules.L'armement de ces brigades est très diversifié, souligne le spécialiste d'Haïti, allant de simples machettes à des fusils semi-automatiques obtenus au marché noir. Romain Le Cour Grandmaison se montre inquiet face à cette évolution rapide et désorganisée : certaines de ces brigades pourraient se transformer en véritables milices, non pas forcément à visée politique comme les Tontons Macoutes ou les Chimères, mais en groupes armés autonomes, difficilement contrôlables, parfois proches des logiques de gangs.Cette situation crée un terrain propice à des représailles violentes contre les civils. Dans des régions comme Port-au-Prince ou l'Artibonite, les affrontements quotidiens entre brigades et gangs exposent la population à une violence extrême. Le risque majeur, selon Romain Le Cour Grandmaison, est de voir s'installer un jeu à trois entre les gangs, la police et les brigades de vigilance, sans distinction claire entre les acteurs. Dans ce contexte, la police haïtienne dépend de plus en plus de ces groupes pour maintenir un semblant de contrôle, ce qui accentue la confusion et aggrave l'instabilité, souligne Romain Le Cour Grandmaison. José « Pepe » Mujica, « le dernier leader de la gauche » Avec notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience, nous évoquant l'héritage de l'ancien président uruguayen José « Pepe » Mujica, décédé hier mardi à l'âge de 89 ans. Il a marqué son pays par des réformes audacieuses et une manière très singulière d'exercer le pouvoir. Ancien guérillero des Tupamaros, emprisonné 12 ans sous la dictature, il revient à la vie politique avec la fondation du MPP, qu'il conduit au pouvoir. Une fois élu président en 2010, il refuse les privilèges liés à sa fonction, choisit de rester vivre dans sa ferme, reverse presque tout son salaire à des programmes sociaux et prône une vie simple, en rupture avec la société de consommation. Son discours à l'ONU en 2015, dans lequel il dénonce une civilisation de gaspillage, reste emblématique de sa pensée.L'hommage de la gauche latino-américaine Sur le plan politique, Mujica a mené une série de réformes progressistes qui ont fait de l'Uruguay un pays pionnier sur plusieurs fronts : légalisation de l'avortement, du mariage homosexuel, et surtout, du cannabis en 2013 — une première mondiale. Ces choix, portés par une volonté de proposer une alternative à la logique répressive, ont renforcé sa stature de figure emblématique de la gauche latino-américaine. Proche de Lula, Chavez, et soutien actif de leaders comme Boric ou Petro, Mujica est devenu un porte-voix du Sud et de l'Amérique latine sur la scène internationale. D'ailleurs beaucoup de dirigeants latino-américains, de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum au Chilien Gabriel Boric, en passant par Lula au Brésil, rendent hommage au « dernier leader de la gauche », selon El Pais. Dans la presse uruguayenne, on apprend aussi sa dernière volonté : reposer dans sa ferme, à Rincon del Cerro, près de Montevideo… aux côtés de sa chienne à trois pattes, Manuela. À lire aussiL'ancien président uruguayen José «Pepe» Mujica est mort à l'âge de 89 ans Le virage nataliste de l'administration Trump Le projet de loi fiscale débattu cette semaine au Congrès révèle cette ambition. Le Devoir précise quelques mesures prévues : des réductions d'impôts pour les familles de deux enfants, un meilleur accès à la garde d'enfants, ou encore un crédit d'impôt pérennisé pour les congés parentaux. Derrière ces mesures, se cache une vision très conservatrice. Le journal canadien parle d'un retour à une Amérique d'antan, où les femmes avaient des enfants et restaient à la maison. Mais les experts sont sceptiques. Toujours selon Le Devoir, les politiques natalistes ont montré leurs limites en Norvège ou en Finlande : elles ne font pas remonter la natalité. En revanche, elles renforcent un modèle patriarcal et une vision nostalgique du rôle des femmes dans la société. Le témoignage glaçant de « Cassie », l'ex-compagne du rappeur Sean Combs, alias P. DiddyCassandra Ventura a raconté devant la justice l'enfer qu'elle a vécu avec le rappeur, accusé notamment de trafic sexuel.Dans le New York Times, on lit le récit de ces années d'abus : des relations sexuelles forcées avec des prostitués masculins, des orgies surnommées freak-offs pouvant durer jusqu'à quatre jours.Elle décrit aussi l'emprise totale de Sean Combs sur elle : il contrôlait tout, de sa vie intime jusqu'à la couleur de ses ongles. Pourquoi être restée ? Par amour, par peur, dit-elle. Elle évoque la manipulation psychologique, la peur de sa colère, de son pouvoir sur sa carrière, et des vidéos compromettantes qu'il gardait comme moyen de chantage.Violence physique aussi. Le juge lui demande combien de fois ? Trop souvent, répond-elle. Le New York Postqui titre sur « une vie en enfer » rappelle que P. Diddy nie tout. Mais s'il est reconnu coupable, il risque la prison à vie.À lire aussiÉtats-Unis: début du procès pour «trafic sexuel» du rappeur Sean Combs, alias P. Diddy
On today's episode, Finch joins Josiah to talk about the 2025 conclave, the Conclave (2024) fandom, and the last few weeks of Vatican news online.Check out Finch's Substack here: https://jmkazmierczak.substack.com/Read Finch's piece "Death and the Archivist" here: https://jmkazmierczak.substack.com/p/death-and-the-archivistFollow Finch on Twitter @santo_pinzon or Bluesky @finchowar.bsky.socialBecome a Fruitless Patron here: https://www.patreon.com/user?u=11922141Check out Fruitless on YouTube: https://www.youtube.com/channel/UCIZWDsDrQ0XvDQFWzE6s2ggFind more of Josiah's work: https://linktr.ee/josiahwsuttonFollow Josiah on Twitter @josiahwsuttonReferences"Society of the Snow (feat. Finch)," Fruitless, https://share.transistor.fm/s/69ca1424"The pope called them every night until his final hours. Now, Gaza's Christians cling to the hope he left behind," Abeer Salman and Oren Liebermann for CNN, https://www.cnn.com/2025/04/23/middleeast/pope-gaza-christians-mourning-intl/index.htmlConclave (2024, dir. Edward Berger)Conclave by Robert HarrisConclavoscope, https://conclavoscope.com/en"How Pope Crave Went From Conclave to the Conclave," Meg Zukin in Time, https://time.com/7283807/pope-crave-conclave-rome/"Cardinals are watching ‘Conclave' the movie for guidance on the actual conclave," Ben Munster for Politico, https://www.politico.eu/article/cardinals-watch-conclave-movie-for-real-life-guidance/"Pope Leo XIV Watched Conclave Before Being Elected the New Pope (Yes, Really!)," John Weiss for NBC, https://www.nbc.com/nbc-insider/pope-leo-watched-conclave-movie-before-being-elected-new-pope-at-actual-conclavePapability Index, https://x.com/pope_predictor"Meet ‘Luce': The Vatican's cartoon mascot for Jubilee 2025," Courtney Mares for Catholic News Agency, https://www.catholicnewsagency.com/news/260129/meet-luce-the-vatican-s-cartoon-mascot-for-jubilee-2025Jesus and John Wayne: How White Evangelicals Corrupted a Faith and Fractured a Nation by Kristin Kobes Du Mez "Cubs, White Sox celebrate election of Chicago native Pope Leo XIV," ESPN, https://www.espn.com/mlb/story/_/id/45058434/chicago-cubs-white-sox-celebrate-pope-leo-xiv-sports-fandom"Chase Meidroth gets hit in the head with a pop up," https://www.mlb.com/whitesox/video/cam-booser-in-play-no-out-to-drew-waters"Church officials OK'd moving another priest accused of abuse to Hyde Park friary, records show," Robert Herguth in Chicago Sun Times, https://chicago.suntimes.com/2021/2/26/22302129/catholics-priest-child-sex-abuse-st-john-friary-james-ray-richard-mcgrath-hyde-park-augustinians"Conservatives accused Prevost of covering up abuse in Peru and the United States before conclave," Pablo Ordaz in El Pais, https://english.elpais.com/international/2025-05-09/conservatives-accused-prevost-of-covering-up-abuse-in-peru-and-the-united-states-before-conclave.html"Pope dissolves Peru-based Catholic movement after ‘sadistic abuses'," The Guardian, https://www.theguardian.com/world/2025/jan/20/pope-dissolves-sodalitium-of-christian-life-peru-catholic-movement-vatican-investigation"Will Pope Leo XIV be the one who makes the call on women deacons?," Phyllis Zagano in RNS, https://religionnews.com/2025/05/09/will-pope-leo-xiv-be-the-one-who-makes-the-call-on-women-deacons/"Pope Leo signals he will closely follow Francis and says AI represents challenge for humanity," Lauren Kent for CNN, https://www.cnn.com/2025/05/10/europe/pope-leo-prevost-cardinals-artificial-intelligence-intl"New Pope Leo XIV's brother shared gross post calling Nancy Pelosi a ‘drunk c—t'," David Propper in New York Post, https://nypost.com/2025/05/11/us-news/new-pope-leo-xivs-brother-shared-gross-post-calling-nancy-pelosi-a-drunk-c/Music & audio creditsGregorian Chant Rap Beat - sero.kYesterday – bloom."Chase Meidroth gets hit in the head with a pop up," https://www.mlb.com/whitesox/video/cam-booser-in-play-no-out-to-drew-watersA royalty free hip-hop remix of Ave Maria I downloaded back when I did Mammonburg but have lost the artist name since. If the person who did this somehow stumbles across this, let me know so I can credit you. ★ Support this podcast on Patreon ★
Le président ukrainien l'a dit sur les réseaux sociaux: il attend Vladimir Poutine lui-même, jeudi en Turquie. Et pour comprendre comment on en est arrivés à cette hypothèse « longtemps taboue », et désormais « sur la table », selon les mots du Monde, il faut remonter au début de ce week-end.C'est là que s'est jouée une séquence cruciale pour les européens : revêtant leurs costumes de 4 Fantastiques, « les dirigeants français Macron, britannique Starmer, polonais Tusk et allemand Merz » se sont rendus à Kiev, d'où « ils ont adressé un ultimatum à Moscou pour accepter un cessez-le-feu "complet et inconditionnel"», raconte Le Soir en Belgique.En « fin joueur d'échecs » qu'il est, analyse Le Figaro, « Poutine a vite vu qu'il n'y avait pas de bonne réponse » à cette offre : « soit il refusait le cessez-le-feu censé démarrer ce lundi et s'affichait dans le mauvais rôle, soit il renonçait à ses conditions (...) et paraissait céder au diktat de ses ennemis ». Par un habile tour de passe-passe, le président russe a donc « déplacé le curseur » et a proposé des négociations directes… tout en reprenant les frappes contre l'Ukraine.Volodymyr Zelensky contre-attaqueSa proposition est donc une façon habile, pour Volodymyr Zelensky, de « renvoyer la balle à son homologue russe », juge Le Soir. Puisqu'à présent, le président ukrainien « passe doublement pour celui étant le plus disposé à œuvrer à la paix », en se déplaçant en Turquie. Alors même que « la Russie ne respecte pas le cessez-le-feu de 30 jours à nouveau mis sur la table ce week-end ». Et, renchérit le Guardian, cette proposition « remet la pression sur le dirigeant russe, pour qu'il soit présent, ou bien qu'il fasse marche arrière ». Pour autant, Le Soir ne se berce pas d'illusions : « il ne faut pas s'attendre à un résultat ». Des négociations directes, il y en a déjà eu à Istanbul en 2022, et, commente sobrement le titre, « force est de constater qu'elles n'ont pas abouti ». Et si pour l'instant rien de concret ne bouge. Cette séquence diplomatique fait quand même un perdant et un gagnant. Carton plein pour le président turc Recep Tayyip Erdoğan. Cette séquence lui offre l'opportunité, note El Pais en Espagne, « d'agir comme un leader central pour parvenir à un accord ». Pour Le Monde, c'est simple : c'est « un moment que le dirigeant turc attendait depuis près de trois ans », lui qui a « cherché à jouer un rôle de médiateur entre Kiev et Moscou avant même le début du conflit ». En revanche, Donald Trump, lui, ressort affaibli de cet épisode. Alors même qu'il soutenait la demande européenne pour un cessez-le-feu de 30 jours, il s'est finalement « rangé avec la contre-proposition russe », retrace le Washington Post, dans une tentative de « saper les européens ». Sans même pouvoir se targuer des avancées côté Kremlin, puisque, dans les colonnes du Soir, une experte juge que ce sont plutôt « les discussions que Vladimir Poutine a eues avec [le président chinois] Xi Jinping qui ont porté leurs fruits ». Et tant pis pour la « grande ambition stratégique » de l'administration Trump, note Le Figaro, à savoir « arracher la Russie des bras de la Chine ». Donald Trump éclipséC'est le verdict sans appel du New York Times : « Trump n'est plus l'Américain le plus important ». Et cette fois, le quotidien ne fait pas référence à la situation en Ukraine, mais à l'élection du pape Léon XIV, devenu jeudi le premier pontife américain de l'histoire. Dans un pays où l'évangélisme est de plus en plus répandu, il est temps, juge l'auteur, d'apprendre du catholicisme. « Trop d'Américains évangéliques sont déconnectés » de l'histoire de la chrétienté, assène le journal, et appartiennent à des églises « qui mesurent leur existence en mois ou en années, et pas en siècles ou en millénaires ». Conclusion : un « manque de perspective » qui « exagère l'importance des politiques ». Or, prévient le titre, « quand on croit que le succès de sa religion dépend du succès de tel ou tel politicien, ce n'est qu'une question de temps avant que la politique ne devienne religion ». D'où ces questions qui ont pullulé tout le weekend sur les réseaux sociaux américains : « le nouveau pape est-il proche du mouvement MAGA [Make America Great Again, ou rendre sa grandeur à l'Amérique - NDLR] ? Où est-il woke ? Où se situe-t-il dans la guerre culturelle américaine ? ». Autant d'interrogations vaines, se réjouit le New York Times : « Si tout va bien, Léon XIV occupera la scène mondiale bien après que Donald Trump ait disparu de la vie publique ». Une perspective qui, conclut le journal, « ressemble presque à de l'espoir ».
Entre l'Inde et le Pakistan après la mort de 26 touristes dans le Cachemire Indien le 22 avril. Dans un éditorial, The Nation dénonce « une tempête de haine singulière et dévorante des musulmans ». Le journal pakistanais prend l'exemple de Narwal, veuve d'un officier indien, présentée dans un 1er temps comme un symbole du deuil national et de force et devenue aujourd'hui une pestiférée après avoir déclaré qu'elle ne voulait pas que l'attaque serve à attiser la haine. Aujourd'hui nous raconte le journal, « une veuve en deuil est devenue suspecte, non pas à cause de ses actes, mais parce qu'elle a osé défier la politique de la haine ».De l'autre côté de la frontière, le Times of India accuse le Pakistan d'attiser les tensions. Dans un autre article, il dénonce l'establishment pakistanais qui a « brisé sa société et mené son économie au bord du gouffre » avant d'ajouter : « les discours bellicistes d'Islamabad sont en réalité des cris de désespoir. Le Pakistan, pour le dire crûment, n'est guère plus qu'un cas désespéré et bancal, redevable tantôt à l'Amérique, tantôt à Pékin ».Le Monde, lui, semble lassé : « l'histoire se répète depuis 8 décennies dans l'indifférence relative de la communauté internationale » au sujet de la région du Cachemire, « chacun cherchant à obtenir la pleine souveraineté du territoire ». « Un choc de deux nationalismes incontrôlés ».À lire aussi[EN DIRECT] L'Inde frappe le Pakistan, qui riposte, au moins 34 mortsOn part en AllemagneLes journaux se délectent ce matin de la séquence offerte hier au Bundestag. Pour la 1ère fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, le nouveau chancelier a dû se soumettre deux fois au vote ! « Friedrich Merz arrive en boitant » ironise le Wall Street Journal pour qui « la situation politique est devenue si instable que même l'Allemagne, pourtant si calme, continue de réserver des surprises ».El Pais en Espagne se montre plus optimiste : « Merz n'est pas forcément condamné à être un canard boiteux », mais doit s'engager « en faveur de la souveraineté européenne et du réarmement ».La presse internationale nous emmène également à RomePour l'élection du pape avec cette question notamment : comment faire pour que les cardinaux élisent un nouveau souverain pontife rapidement ? Et bien cela passe notamment par la nourriture explique ce matin Le Corriere della Serra. « Pendant le conclave, tout a un but précis, même l'alimentation » décrypte une historienne et cela remonte au XIIIème siècle, après un conclave de 1006 jours.Au Moyen Âge, la faim était une arme de pression : après 3 jours, on ne servait plus qu'un repas par jour aux cardinaux, après 5 jours, seulement du pain et du vin. Heureusement, aujourd'hui, les règles se sont assouplies.Au menu, il y aura donc les célèbres « Pasta del Conclave » qui ne sont autre que des pâtes avec du beurre et du parmesan. Pas question de manger de dessert, « les cardinaux ont besoin d'un esprit clair et d'un corps pas trop fatigué par la digestion » explique l'historienne. Dernier aliment banni des repas, sans explication claire : les asperges !Un menu assez frugal et simple. « Pas étonnant » nous dit le quotidien « que certains pourprés se soient accordé un dernier plaisir culinaire dans les bars et restaurants autour du Vatican ».Cela veut-il dire pour autant que l'élection du pape prendra beaucoup de temps ? Suspens…Une chose est sûre, le pape ne sera pas une papesse« Que dirait-on d'une association, d'une entreprise, d'un parti politique qui stipulerait dans ses statuts que tous les postes d'encadrement sont réservés aux hommes ? » s'interroge Libération qui souligne que n'importe quel homme, baptisé, membre du clergé ou simple laïc peut être élu pape selon le droit canonique, pourvu que ce ne soit pas une femme. Le quotidien français pointe les religions, « formatées par la domination masculine » allant de « l'enfer islamiste en Afghanistan au simple et classique conservatisme catholique » avant de conclure que « seule une structure très verticale et centralisée comme l'est l'Eglise catholique pourrait, paradoxalement, faire bouger les lignes ».
Un appel lancé, ce matin, par le Jerusalem Post alors que des milliers de réservistes de l'armée ont été appelés pour mettre en œuvre le plan de conquête de Gaza. Le journal affirme que nombre d'entre eux « se sentent frustrés ». Au lendemain du 7 octobre, des centaines de milliers avaient pris leur service sans même être appelés après les massacres commis par le Hamas.« 19 mois plus tard, le paysage a changé » rappelle le Jérusalem Post : « l'objectif principal de la guerre devrait être la libération des otages » mais pour eux cette opération « pourrait non pas faire avancer cet objectif, mais au contraire le compromettre », avant d'ajouter « si l'objectif est d'éliminer le Hamas, puis de se retirer lorsqu'une nouvelle autorité prendra sa place, il faut le dire clairement ».À Madrid, on évoque un retournement de situation !Dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump. El Pais décrypte le bras de fer engagé par Washington que Pékin est en train de gagner avec une seule mesure : l'interdiction de l'exportation de terres rares, utilisées dans les batteries, l'électronique ou encore les téléphones portables.Un effet boomerang : « L'attaque américaine n'a fait que réaffirmer le patriotisme d'un peuple chinois fier et le rallier derrière son dirigeant » écrit le journal tandis que la cote de popularité de Donald Trump, elle, ne cesse de s'étioler.« Comment se terminera la guerre commerciale de Trump ? Il suivra très probablement le conseil qui aurait été donné en 1966 par le sénateur du Vermont, concernant la guerre du Vietnam : « déclarer victoire et se retirer » conclut le quotidien.Il risque 40 ans de prison au BrésilLe Washington Post a pu s'entretenir avec Jair Bolsonaro, l'ancien Président accusé de projet de coup d'État.« Un homme qui s'interroge sur sa propre chute, qui essaie de comprendre comment il est passé du statut d'homme politique à celui d'accusé criminel » écrit le journal qui précise que l'ex chef d'État reste tout de même fidèle à lui-même : « physiquement imposant, irrévérencieux, charismatique, paranoïaque. Rapide à rire. Rapide à se mettre en colère ».Il ne croit pas gagner au tribunal lors de son procès mais compte bien sur le soutien de la rue : « nous avons le cœur de la population » déclare-t-il tout en esquissant une stratégie : demander une amnistie légale, contester son inéligibilité pour pouvoir se présenter à nouveau en octobre 2026.La Croix, elle, se penche sur l'élection du chancelier allemand…« Une occasion à saisir » pour la France écrit le journal catholique alors que Friedrich Merz doit être officiellement investi aujourd'hui dans un pays qui traverse « une longue période de stagnation économique », « une crise identitaire alimentée par la question migratoire » et des « tensions internationales ».La Croix insiste donc sur la nécessité pour l'Allemagne de se réinventer. « Les Européens doivent construire les politiques, les coopérations et les financements qui leur permettront de devenir plus puissants, ensemble. Heureusement, le nouveau chancelier semble en être convaincu », se félicite le quotidien.Une 3ème guerre mondiale d'ici 5 à 10 ans…C'est ce à quoi s'attendent de nombreux américains et européens selon un sondage publié ce matin par le Guardian, à 2 jours du 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.« Les tensions avec la Russie étant considérées comme la cause la plus probable », mais dans le même temps, une majorité des européens considèrent les tensions avec les États-Unis comme une menace pour la paix. Ainsi, 55% des français estiment qu'une 3ème Guerre Mondiale pourrait éclater d'ici une décennie, 50% des espagnols ou encore 45% des américains.Beaucoup pensent aussi qu'elle ferait plus de mort qu'entre 1939 et 1945, c'est-à-dire plus de 40 millions, puisque le conflit impliquerait, selon eux, des armes nucléaires.
C'est une interview explosive révélée par le site d'information El Faro. Carlos Cartagena López, alias « Charli de IVU », l'un des chefs de gang, explique dans une vidéo de 41 minutes comment son gang, le Barrio 18, a pactisé avec l'entourage du président salvadorien Nayib Bukele, et ce, dès 2014. À l'époque, Nayib Bukele était candidat à la mairie de San Salvador. En échange de son soutien, le gang aurait obtenu des faveurs et une forme de protection. Le journal El Pais, qui relaie l'interview avec le chef de gang, parle d'un véritable pacte avec le diable : les gangs auraient aidé à l'ascension politique de Nayib Bukele et en retour, certains de leurs chefs ont été discrètement relâchés. Grâce à cette protection, Charli, lourdement condamné, a été, lui aussi, secrètement libéré par le gouvernement salvadorien, selon El Faro. Et cela alors que 85 000 personnes ont été arrêtées en deux ans, souvent sans preuve. Ils sont détenus dans des conditions qualifiées d'inhumaines, souligne El Pais.Un juge fédéral américain blogue les expulsions en vertu d'une vieille loi d'exceptionEt ce n'est pas tout. Les prisons salvadoriennes font aussi parler d'elles aux États-Unis. Le président Donald Trump a renvoyé là-bas plusieurs centaines de migrants vénézuéliens. Problème : au moins un d'entre eux aurait été expulsé par erreur. Donald Trump s'est appuyé sur une vieille loi d'exception du XXVIIIe siècle. Mais un juge fédéral du Texas vient de bloquer cette pratique. Il estime que cette loi n'est pas applicable dans le contexte actuel. Comme le note le New York Times, c'est la première décision qui tranche le fond de l'affaire, à savoir la légalité du recours à ce texte. Pour les avocats des migrants, cités par le Washington Post, c'est une avancée majeure. Ils espèrent que d'autres juges fédéraux suivront l'exemple de leur collège texan.Une Haïtienne morte dans un centre de détention en FlorideC'est en Une du site de la radio NPR qui la révèle. Une Haïtienne, Marie Ange Blaise, est morte la semaine dernière dans un centre de détention pour migrants, où elle était enfermée depuis deux mois. Elle aurait souffert de douleurs à la poitrine sans recevoir de soins adéquats, selon la députée Sheila Cherfilus-McCormick, seule élue haïtiano-américaine au Congrès. Les autorités, elles, affirment que les soins médicaux sont assurés, y compris en cas d'urgence. Mais la députée Frederica Wilson dénonce ces centres qu'elle qualifie de « trous noirs », où les violations des droits humains se multiplient. Une enquête est en cours, selon NPR.Exploitation illégale de sable en HaïtiAvec notre confrère Jabin Phontus du site d'information Ayibopost, nous revenons sur son enquête concernant l'exploitation illégale de sable dans le département du Sud. Une pratique qui se généralise dans cette zone malgré le fait que les autorités ont procédé à plusieurs arrestations. Un reportage d'Ayibopost avait alerté la Direction départementale Sud du ministère de l'Environnement. Trois individus ont été arrêtés, mais l'un d'entre eux, un proche d'un responsable local du ministère de l'environnement, a été relâché sur ordre de ce dernier.L'héritage africain au PanamaNous vous proposons une plongée dans la culture Congo au Panama. Dans la petite ville de Portobelo, 95 % des habitants sont d'origine africaine. On y entend tous les soirs ou presque le son des tambours, la musique héritée des milliers d'esclaves déportés d'Afrique de l'Ouest par les Européens durant les siècles de traite négrière. Aujourd'hui, leurs descendants entretiennent cet héritage culturel à travers la musique, mais aussi la peinture et l'histoire, comme nous montre le reportage de Martin Hortin.Journal de la 1èreLes coupures d'eau continuent de perturber le quotidien des habitants.
PRESS REVIEW: Tuesday, 29 April: Spanish and Portuguese press are covering the huge blackout which has caused chaos among locals. Papers look at who to blame, and how to make the most of a “medieval” lifestyle. Also, the International Consortium of Investigative Journalists published a report highting how China represses dissent abroad. And, Sports fans look forward to a Champions' League game this evening. Finally, a student in Japan has to be saved from Mount Fuji, twice. The massive black out in Spain and Portugal, is on all the front pages in Spain and Portugal. La Razon's calls it total chaos and warns that people will still have to wait a few hours before power is completely restored. ABC calls it “el gran apagon” or the big blackout. La Vanguardia headlines simply with "Spain blacked out". In Portugal, the Jornal de Noticias says it is an Iberian Blackout, and blames the Spanish for it. The Portuguese paper Negocios says that the country is “close to a nervous breakdown” as people are so exasperated by the standstill.Some papers are trying to understand whose fault it is. For the Spanish paper La Razon, blame lies with Spain's President Pedro Sanchez. El Pais meanwhile, points the finger at “shortcomings in the connection between the Iberian Peninsula and the European electricity grid”. Sky News published an analysis piece looking at how electricity grids fail, and why restoring them is a nightmare. It says that a single localised event is unlikely to be the cause.The news has not only been negative, some coverage has been looking at how people spent their time without power. Publico has a report on tram drivers, whose trams were left stuck in the middle of the street. They reportedly spent their time eating feta and playing cards. El Mundo celebrates a “happy and outrageous day in the Middle Ages”. The Guardian celebrates the community spirit on display in the streets of Madrid.Also, a report published Monday by the International Consortium of Investigative Journalists sheds light on China's tactics to silence critics. They say they have discovered a “machinery of repression”.Anticipation is building for the first leg of the Champion's League semi-finals between PSG and Arsenal. The French paper Aujourd'hui en France says it is Go time. Meanwhile L'Equipe talks of an explosive challenge as they face off with the Gunners. The Star says Arsenal need to go in all guns blazing. The Mirror finally, hopes that Arsenal's head coach Mikel Arteta, will be able to make history.The Tokyo Weekender brings us news that a university student was rescued from Mount Fuji twice in four days. Unfortunately, he realised he had lost his phone during the process, so he went back up, only to have to be saved, again, after suffering from severe altitude sickness.You can catch our press review every morning on France 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
« On a crié comme des fous, mais personne ne nous entendait » : Ana María et son mari, relate El Pais à Madrid, sont restés coincés dans l'ascenseur de leur immeuble dans le quartier madrilène de Palomeras Bajas pendant près d'une heure hier. Heureusement, ils ont été entendus. Et ils ont été parmi les premiers à être secourus…Comme eux, des centaines de personnes sont restées bloquées dans des ascenseurs, parfois pendant des heures hier. Conséquence de la plus grande panne d'électricité qu'a connu la péninsule ibérique.« 12 h 33 hier : d'un coup, s'exclame El País, 60 millions de personnes se sont retrouvées sans électricité, sans internet ni téléphone portable pendant plusieurs heures. (…) Il y a eu une “très forte fluctuation sur les flux de puissance“, selon l'explication initiale fournie par Red Eléctrica, qui a provoqué un effondrement de tout le réseau péninsulaire, affectant également le Portugal. Les services ferroviaires ont été perturbés, les feux de circulation éteints, provoquant des embouteillages monstres dans de nombreuses villes, et de nombreuses entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes. (…) Le courant a commencé à revenir progressivement en début d'après-midi et cette nuit, Red Eléctrica signalait que plus de 90 % l'alimentation avait été rétablie. »Une crise de plus…Commentaire du quotidien madrilène : « la confusion vécue hier par tous les citoyens sans exception et la perturbation de leur vie quotidienne sont sans précédent depuis la pandémie de covid-19 il y a 5 ans. Cette crise énergétique s'ajoute à la succession de crises aiguës de ce siècle, poursuit El Pais. Une bonne partie de la population s'est endormie hier soir en se sentant extrêmement vulnérable face à la perte soudaine et mystérieuse de choses que nous tenons pour acquises dans la vie quotidienne : les téléphones portables, Internet, l'électricité, la possibilité de faire le plein d'essence de notre véhicule. Bref, tout a été mis en suspens durant quelques heures. Cette crise de l'électricité ajoute une dose inquiétante et dérangeante de malaise à l'incertitude radicale de la période actuelle. »Canada : le sursis pour les libéraux de Mark CarneyÀ la Une également, les élections fédérales au Canada…« Sous le leadership de Mark Carney, le Parti libéral du Canada est parvenu à accomplir ce qui paraissait impossible il y a quatre mois à peine, constate Le Devoir à Québec : la population lui a donné un nouveau mandat. » En effet, en décembre, tous les sondages donnaient les conservateurs de Pierre Poilievre en tête… mais c'était « avant que la rhétorique belliqueuse et les menaces d'annexion du Canada ne s'invitent dans le discours du président des États-Unis, Donald Trump », relève le quotidien québécois. Alors « aujourd'hui, poursuit Le Devoir, Mark Carney amorce un marathon sous les yeux d'une population impatiente de retrouver un semblant de stabilité économique et de prévisibilité de la part d'un allié perturbateur. La lassitude qu'inspiraient les libéraux de Justin Trudeau, au terme d'une décennie de pouvoir, pourrait vite revenir dans la conversation nationale si les résultats ne sont pas au rendez-vous. »Syrie : comment réparer le pays ?Enfin à lire dans Libération à Paris ce dossier « comment réparer la Syrie » : « vengeances communautaires, tensions régionales, économie exsangue, […] près de cinq mois après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie tente toujours de surmonter quatorze ans de guerre civile et cinq décennies d'incurie et de corruption […]. Et ce n'est pas facile, pointe Libération. Le nouvel homme fort du pays, le salafiste Ahmed al-Charaa, a d'abord dû montrer qu'il avait réellement rompu avec les groupes djihadistes dont il était issu. Changeant d'allure et même de nom. Pour être accepté des Occidentaux et obtenir ainsi la levée de leurs sanctions, il a dû se montrer un minimum “inclusif“ dans la composition de son gouvernement, y incluant notamment une femme chrétienne, démocrate et féministe ainsi que divers représentants kurde ou alaouite. Cela suffira-t-il pour maintenir l'unité du pays ? Rien n'est sûr, soupire Libération. (…) Des premiers pas ont été faits, mais ils ne sont pas suffisants. Pris en étau entre les Israéliens, au sud, qui profitent de la situation pour grignoter du territoire, et les Turcs au nord qui entendent bien se voir récompenser pour l'aide apportée lors de sa prise de pouvoir, Ahmed al-Charaa n'a pas droit à l'erreur. »
PRESS REVIEW – Monday, April 28: Coverage of the preparations of the secretive papal conclave continues, as cardinals are set to announce a date of the start of deliberations. Also, French papers are reacting to the mosque attack in the south of the country, as news breaks that the suspect has handed himself in. Next, tensions continue to grow between India and Pakistan. Finally, Liverpool and Wrexham celebrate, while a ten-year-old boy becomes European gull screeching champion. The pope's funeral was the main story in the papers over the weekend, and is still on most front pages this Monday morning. Le Figaro is looking at the "after Francis” and says the church is waiting for the new pope. The French Catholic paper La Croix discusses the preparations going into the election of a new pontiff. The cardinals are meeting this Monday to set a date for the start of the conclave. The Guardian says that despite the fact that Francis appointed many of the voting cardinals, this conclave is still extremely unpredictable as both conservatives and progressives are seeking to shape the future of the Catholic Church. The Spanish paper El Pais looks at the issues facing the cardinals. It says that Francis leaves behind a "complex legacy and half-baked changes which have created internal division".In France, the man who brutally murdered a Muslim worshipper in a mosque in the south of France on Friday has handed himself in to police in Italy. Le Figaro says the suspect filmed himself committing the murder and talked about wanting to become a serial killer. Libération is covering the story on its front page, but is focusing on tributes to the victim. The left-leaning news site Mediapart says that Bruno Retailleau, the French interior minister, has come under fire for his "discreet" reaction to the attack – notably for taking longer than he usually does to post a response on social media and for waiting two days before going to the mosque in person.Tensions between India and Pakistan are worsening after last week's terrorist attack in Kashmir that killed 26 civilians. The Guardian reports that India has test-fired missiles. It says India's navy was demonstrating its ability to carry out long-range precision offensives. Meanwhile, a Pakistani minister has said that nuclear weapons "are targeted at you". The New York Times says that Indian Prime Minister Narendra Modi has not just been trying to de-escalate the face-off. It also appears that he might be building a case to strike Pakistan. The article says the situation is still volatile, with both sides continuing to escalate their discourse, but it is not clear "if and when" the tit-for-tat could get completely out of hand.Liverpool have won their 20th Premier League title and Liverpool fans have been celebrating, or as The Star puts it, "Salah-brating", their title. The Mirror calls for a pool party. The Daily Telegraph, meanwhile, says the symbolic Liver Birds are back on their perch. The Guardian, though, brings us a storyline worthy of Hollywood: Ryan Reynolds' team Wrexham have sealed their third promotion in a row.Finally, a ten-year-old prodigy has just retained his title in the European gull screeching championship, beating contestants from all around Europe, including his seven-year-old sister. The article in The Times says that Cooper started squawking after an altercation when a seagull tried to steal his sandwich.You can catch our press review every morning on France 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
A Senior Research Scientist at the Yale University Center for Emotional Intelligence where she currently serves as the Director of the Creativity and Emotions Lab. Zorana is the author of the new book The Creativity Choice: The Science of Making Decisions to Turn Ideas into Action. She is a regular contributor to Psychology Today and Creativity Post and co-editor of The Cambridge Handbook of Creativity and Emotions and Crisis, Creativity and Innovation. Her work has been featured in the Harvard Business Review, ArtNet, US News, Education Week, Science Daily, El Pais, and others.
Please join us at patreon.com/tortoiseshack In this podcast we are rejoined by Mexico-based Colombian journalist with El Pais, Nicholas Dale Leal, to discuss the impact the new Trump administration is having on the region, the shocking discovery of what is being called an extermination camp in Mexico and the people “disappearing” from the US into Super Max prisons in El Salvador. The Grace Blakeley Pod is out now here:https://www.patreon.com/posts/patron-exclusive-125909419 Support Dignity for Palestine here:https://www.patreon.com/posts/126186702
La serie Adolescencia, la primera exposición creada íntegramente por IA y varios títulos para preparar Sant Jordi son algunas de las sugerencias que trae la sección de Cultura en este primer viernes de abril, mes de los libros. Sin olvidar una de las lecturas que más ha crecido en los últimos tiempos, el cómic, cuyos seguidores han pasado de representar al 2,8% de la población lectora en 2022 a ser ya más del 12%. Créditos Realización: Tommaso Koch y Silvia Cruz Lapeña Colaboran: Natalia Marcos, Ana Marcos y Andrea Aguilar Diseño de sonido: Nacho Taboada Edición: Ana Ribera Dirección: Silvia Cruz Lapeña Sintonía: Jorge Magaz
Presa internațională a urmărit cu atenție protestul masiv de sâmbătă din Istanbul. Comentatorii observă că nemulțumirile turcilor merg dincolo de arestarea primarului Imamoglu, considerat principalul rival al președintelui Erdogan. Turcia se conftuntă de ani de zile cu mari probleme economice. Deutsche Welle transmite că ”manifestanții au inundat străzile din Istanbul, răspunzând la apelul principalului partid de opoziție CHP. Protestele au fost printre cele mai mari văzute împotriva lui Erdogan.Protestele în masă de la Istanbul nu sunt îndreptate numai împotriva arestării primarului Ekrem Imamoglu. Există, de asemenea, o nemulțumire tot mai mare față de criza economică din țară.Situația economică a devenit insuportabilă pentru mulți oameni din toată Turcia. Țara se confruntă cu o criză economică de câțiva ani. Populația suferă de pe urma inflației în creștere și a chiriilor mari”, mai scrie publicația germană.”Fluturând steaguri și scandând sloganuri, sute de mii de manifestanți antiguvernamentali au cerut apărarea democrației declanșând cele mai mari tulburări de stradă din Turcia de mai bine de un deceniu”, scrie The Times of Israel.”Sub un cer albastru fără nori, mulțimi uriașe s-au adunat în Maltepe, în partea asiatică a celui mai mare oraș al Turciei, în ajunul sărbătorii marcând sfârșitul Ramadanului”.”Generația care a crescut în umbra lui Erdogan spune că este de ajuns”, titrează El Pais. ”Arestarea primarului Istanbulului a epuizat răbdarea tinerilor care văd o Turcie nedreaptă, inegală și cu un viitor incert”. BBC observă că ”în timp ce demonstrația de sâmbătă a fost pașnică, unele proteste anterioare au fost marcate de confruntări cu poliția, care a tras cu gaze lacrimogene și gloanțe de cauciuc.Aproape 2.000 de persoane au fost arestate, inclusiv unii jurnalişti care au acoperit protestele, printre care corespondentul BBC Mark Lowen, care a fost deportat după ce statul a susținut că nu avea acreditarea de presă corectă.Erdogan a susținut că protestele echivalează cu „terorism de stradă” și există îngrijorări că Imamoglu nu va avea parte de un proces liber și echitabil atunci când cazul său va ajunge în instanță”. Liderul opoziției și șeful CHP, Ozgur Ozel, a declarat pentru Le Monde că intenționează să facă din mitingurile de sâmbătă o caracteristică săptămânală în orașele din Turcia, altele urmând să aibă loc la Istanbul în fiecare miercuri.Și ziarul francez informează că autoritățile au reprimat media, arestând 13 jurnaliști turci în cinci zile, deportând un corespondent BBC și arestând un reporter suedez.Activele financiare turcești s-au prăbușit, ceea ce a determinat banca centrală să folosească rezervele pentru a susține lira, informează Reuters.”Guvernul a spus că impactul va fi limitat și temporar. Banca centrală a declarat că dinamica de bază a economiei nu a fost afectată, dar va lua măsuri suplimentare dacă va fi necesar”. Iar Al Jazeera vede un Istanbul divizat, în timp ce arestarea rivalului lui Erdogan a declanșat proteste.Pentru susținătorii lui Imamoglu, decizia de a-l reține și de a-l înlătura din funcție îl are în spate pe liderul de multă vreme al Turciei, Recep Tayyip Erdogan, care își întărește puterea.Pentru guvern și susținătorii săi, justiția își face treaba pur și simplu.
Ce mercredi (19 mars 2025), la colère a grondé dans les hauteurs de Port-au-Prince. Excédés par l'insécurité grandissante et l'inaction des autorités en place, des milliers de citoyens venus de Canapé-Vert, Pacot et Debussy, des quartiers qui subissent les assauts des gangs, ont investi les rues, bravant la peur pour exiger des réponses. « Les bandits m'empêchent de vivre dans mon propre pays. Je ne peux pas l'accepter. Qu'ils viennent me tirer dessus là, dans la rue. Mais je n'accepterai pas de mourir chez moi comme un lâche », estime ce jeune Haïtien rencontré par Peterson Luxama à Port-au-Prince.Frustrés, les manifestants ont scandé des slogans dénonçant l'impuissance du gouvernement face à la terreur imposée par les gangs.Ces manifestants se disent prêts à se battre pour retrouver le droit de vivre en sécurité dans une capitale, dont la chute parait de plus en plus probable. « Ils veulent nous chasser du pays. Mais nous, nous n'avons nulle part où aller. Nous n'avons ni mère, ni père, ni personne à l'étranger sur qui compter. Notre seul refuge, c'est notre pays, et nous n'acceptons de le livrer aux gangs », assène cet autre manifestant.La foule a progressé pour atteindre les lieux de pouvoir mais ils ont buté sur un grand dispositif de sécurité. Ils ont été accueillis par des tirs en l'air et des gaz lacrymogènes : les policiers ont répondu à la détresse populaire par la force. Les forces de l'ordre semblent plus prompts à étouffer les revendications qu'à combattre l'insécurité qui gangrène la capitale.Pour Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, « les Haïtiens jusqu'à présents subissaient et ne se plaignaient pas, mais hier c'était la foule des grands jours. » Les quartiers concernés par ces rassemblements ce mercredi « sont les derniers de Port-au-Prince où les gangs n'ont pas encore pénétrés ». Pour l'éditorialiste, il s'agit d'un « sursaut qui s'adresse à la fois aux forces de l'ordre pour leur apporter du soutien mais surtout pour déplorer le fait que les autorités n'ont même pas un mot pour ce qu'il se passe dans la région métropolitaine depuis quelques jours ».Frantz Duval nous parle également de la compagnie Aruba Airlines qui a décidé d'annuler les vols réguliers qui étaient prévus, à partir de mardi prochain (25 mars 2025), entre Port-au-Prince et Miami. 2 mois après son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump est il une menace pour la démocratie ? L'heure d'un premier bilan a déjà sonné : en deux mois de présidence, le président américain qui gouverne par décrets a déjà fait beaucoup d'annonces, pris beaucoup de décisions, souvent contestées et la question se pose : Donald Trump est-il une menace pour la démocratie ? C'est une question qui revient de plus, aux États-Unis mais aussi ailleurs dans le monde. Achim Lippold s'est penché sur la question et estime que rien ne semble freiner Donald Trump. Le président américain qui gouverne agit à un rythme effréné en contournant les institutions et en remettant en cause l'état de droit. Le président américain passe en force même devant les magistrats qui contestent certaines de ses décisions. Pour preuve, le bras de fer qu'il a engagé avec un juge qui lui a ordonné de ne pas expulser plus de 200 Vénézuéliens, membres présumés d'un gang, vers le Salvador.Donald Trump qui effectue également une véritable purge dans l'administration avec des milliers de fonctionnaires licenciés, des agences fédérales fermées, même celles censées être indépendantes.Dans le «Project 2025», un programme ultra-conservateur de 900 pages conçu par ses proches en 2023,on trouvait déjà l'idée de démanteler l'administration fédérale et de remplacer les fonctionnaires par des personnes loyales à Donald Trump. Le Project 2025 propose aussi de s'attaquer à la culture «woke» et de bannir les personnes transgenres de l'armée. Une mesure que Donald Trump a déjà prise, bien que suspendue par la justice.Il s'attaque aussi à un autre pilier de la démocratie : la presse.Le président américain a licencié une grande partie des journalistes de Voice of America, une radio publique créée pendant la Seconde Guerre mondiale pour promouvoir la démocratie. Il accuse CNN de «couverture illégale» et limite l'accès de l'agence de presse AP à la Maison Blanche.Une chose est sûre : rien ne semble l'arrêter dans sa volonté de tester les limites de la démocratie. Au Congrès, sa majorité républicaine est docile. Quant aux démocrates, ils sont inaudibles. Reste la justice et la société civile. Mais seront-elles assez fortes pour freiner le virage autoritaire du président américain ? Floride : le gouverneur de Santis « plus MAGA que Trump »El Pais parle d'un soutien du président américain, le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis quis'efforce à rendre la Floride «plus MAGA que Trump», titre le journal.Pour preuve, ce dernier a créé son propre Département d'État pour l'efficacité gouvernementale « inspiré et calqué sur le DOGE dirigé par Elon Musk ».Le gouverneur de Floride a aussi approuvé une loi très dure ciblant les immigrants illégaux qui a fait grincer des dents même côté républicains et dans un élan populiste, a proposé de supprimer l'impôt foncier ce qui le met dans la droite ligne du locataire de la Maison Blanche.Ron DeSantis a toujours été comme « emprisonné dans l'ombre de Donald Trump », estime El Pais. Sa mesure la plus spectaculaire restant celle contre l'immigration, la nouvelle législation alourdit les peines pour tous les crimes commis par les immigrants illégaux, y compris la peine de mort pour les délinquants de premier degré, et crée un nouveau délit : l'entrée illégale sur le territoire américain. Une législation jugée inconstitutionnelle.Certaines villes de Floride comme South Miami se demandent si elles doivent se plier à cette politique ultra répressive ou résister explique le Miami Herald, au risque de voir leurs subventions fédérales fondre comme neige au soleil. Salvador : une vidéo des prisonniers Vénézuéliens vue 39 millions de fois en 3 joursLe New York Times diffuse dans son édition du jour une vidéo de propagande du Salvador, où les 238 Vénézuéliens expulsés des États-Unis vers le pays ont les mains et les pieds entravés par des chaînes. Ils sont extirpés de l'avion qui les emmène au Salvador, et conduit à bord de véhicules blindés au Cecot, la prison de haute sécurité que le gouvernement du président Bukele a construite pour incarcérer les membres de gangs.On les tire par les cheveux, puis on leur rase le crâne avant qu'ils ne soient conduits tête baissée en cellule par des hommes encagoulés. Ces migrants sont accusés par le président Trump de faire partie du gang Tren de Aragua, mais certaines familles de détenus ont démenti ces informations.La vidéo de 3 minutes a été vue 39 millions de fois en 3 jours révèle le NY Times, et ce procédé n'est pas nouveau. Le président Bukele, qui est un ancien publicitaire, a déjà eu recours à ce type de vidéos pour mettre en avant sa politique répressive contre les gangs. On y voit des mises en scènes humiliantes et déshumanisantes lors d'arrestations ou d'emprisonnements. Pour preuve, cette autre vidéo de 2023 des autorités de Salvador, que diffuse le journal, et qui montre des prisonniers alignés, torse nu et accroupis. La caméra fait un travelling au-dessus d'eux, on aperçoit leurs têtes rasées et leurs tatouages, ils se ressemblent tous, comme s'ils n'avaient plus de statut, comme s'ils n'étaient plus des êtres humains. Bolivie : inflation, pénurie de dollars et de carburant provoquent la colère de la population. Des manifestations ont eu lieu ce mercredi (19 mars 2025) à La Paz, contre la crise économique en Bolivie. «Le gouvernement a déjà pris des mesures mais jusqu'à présent, il n'y a eu aucune amélioration, c'est presque une blague. Nous, ce qu'on demande, c'est de vraies solutions», estime ce manifestant rencontré par Nils Sabin. Son reportage est à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Guatemala : le président Arevalo suspend l'assurance obligatoire pour les véhicules à moteurAu Guatemala, après deux jours de manifestations violentes, le président Bernardo Arevalo a cédé aux demandes des opposants àun décret obligeant les conducteurs de véhicules à moteur à souscrire une assurance responsabilité civile. Les accidents de la route sont la principale cause de décès dans le pays, bien au-dessus de la criminalité. En février, un accident d'autocar a fait 54 morts. La Prensa Libre reprend l'allocution du président guatémaltèque où il dit comprendre le malaise de la population. Les opposants au texte ont mis en avant la situation économique du pays où la pauvreté frappe 60 % de la population. L'actualité des outre-merOdan Ajiali de la 1ère revient sur le déménagement d'une partie des habitants d'un village de Martinique en raison de l'érosion et de la montée du niveau de la mer.
Donald Trump persiste dans sa guerre commerciale. Il menace désormais l'Union européenne de taxes de 200% sur les vins et les spiritueux. Une décision qui risque d'aggraver l'inflation, alors que beaucoup d'Américains souffrent déjà de la hausse des prix. En particulier à New York, où le coût de la vie est de plus en plus élevé. À New York, un habitant sur quatre ne parvient plus à subvenir à ses besoins de base : payer un loyer, se nourrir, se soigner... La pauvreté augmente dans la ville la plus peuplée des États-Unis, et cela se voit dans les centres de distribution alimentaire. Devant les portes du centre de l'Armée du Salut de New York, chaque jour, la file d'attente s'étend sur plusieurs centaines de mètres. Selon le directeur du centre, la demande ne cesse d'augmenter. Il assure qu'il y a 4 à 5 fois plus de monde qu'avant la pandémie. Une tonne de produits alimentaires est distribuée quotidiennement, en plus de 300 repas chauds. Et parmi les bénéficiaires, le centre compte de plus en plus de personnes qui travaillent. Un reportage de notre correspondante à New York, Loubna Anaki. L'administration Trump démantèle les grandes politiques climatiques américaines L'EPA, l'agence de protection de l'environnement américaine a annoncé changement de cap hier. Pour Politico «l'EPA s'attaque au Saint-Graal de la science climatique» en remettant en question la dangerosité des gaz à effet de serre sur la santé. Dans une vidéo publiée hier sur X le chef de l'EPA, Lee Zeldin, annonce s'attaquer à une trentaine de mesures de lutte contre la pollution. Dans le Wall Street Journal, il se justifie : «Cette dérégulation assurera la sécurité des personnes et de l'environnement tout en révisant les règles qui étouffaient notre plein potentiel». Désormais, la mission de l'EPA est de «réduire le coût de l'achat d'une voiture, du chauffage d'une maison et de la gestion d'une entreprise». Politico assure que cette décision vient bouleverser 15 années de politique climatique. Un recadrage total de l'objectif de l'Agence, selon le New York Times. Argentine : scène de chaos à Buenos Aires lors une manifestation de retraitésHier (12 mars 2025), de violents affrontements ont éclaté entre la police et les retraités dans la capitale argentine. Des retraités qui protestent tous les mercredis pour dénoncer la chute considérable de leur pouvoir d'achat depuis la prise de pouvoir de Javier Milei. Ce mercredi 12 mars, des supporters de foot se sont joints aux retraités en solidarité. Notre correspondant Théo Conscience était sur place quand les affrontements ont débuté. Le bilan de ces heurts : au moins 20 blessés, dont le photographe Pablo Grillo, et 26 du côté des policiers. Colombie : le président Petro convoque une consultation populaire La réforme du travail de Gustavo Petro a été retoquée par le Sénat. Le président colombien considère que le vote des sénateurs va à l'encontre de la volonté du peuple. C'est en tout cas ce qu'il expliquait dans une allocution télévisée mardi soir : «Nous pensons que c'est maintenant au peuple de décider, puisque ses représentants n'ont pas été capables de faire résonner la volonté qu'il a exprimée pendant l'élection présidentielle de 2022», a-t-il déclaré. Il va donc organiser une consultation populaire. Une décision qui ne fait pas l'unanimité dans la presse. Dans son éditorial, le quotidien de centre-droit El Tiempo rappelle que les membres du Congrès colombien sont élus au suffrage universel, ils sont donc des représentants légitimes du peuple... et ce même s'ils ont des opinions politiques différentes de celles du président. Pour le média indépendant la Silla Vacia cette initiative de Gustavo Petro, le premier président de gauche du pays, est surtout une façon de prendre le pouls des votants, en vue de l'élection présidentielle de 2026. El Pais ajoute même qu'avec cette consultation, Petro met dans la balance ses quatre années de gouvernement. Le président équatorien forme une alliance avec un mercenaire américainLe président Daniel Noboa a publié hier sur X une photo de sa rencontre avec Erik Prince, le fondateur de Blackwater, une société militaire privée connue pour avoir tué des civils en Irak en 2007. Les deux hommes auraient établi une alliance pour lutter contre le «narcoterrorisme», selon les mots du président, en campagne pour sa réélection. Selon CNN, le gouvernement équatorien n'a pas communiqué sur le contenu de cette alliance avec Erik Prince, qui s'est déjà illustré dans la région en finançant une campagne contre le président Maduro au Venezuela. Expreso met la rencontre en Une et y voit un coup de communication à un mois du second tour de l'élection présidentielle. «Apparaître sur une photo aux côtés d'un mercenaire est un signe que tout message est valable dans une campagne électorale... surtout s'il sert à créer l'illusion que vous avez trouvé la formule pour vaincre le crime organisé», se désole le quotidien, alors que l'Equateur a été classé pays le plus violent d'Amérique latine en 2024. Haïti : prolongation des restrictions aériennes à Port-au-PrinceFrantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste était au micro de RFI ce jeudi pour parler des saisies d'armes qui s'enchaînent depuis quelques jours. Elles permettent aux forces de l'ordre de mettre en lumière les liens qui existent entre différents groupes criminels.Dans ce contexte d'insécurité toujours plus grande, la capitale haïtienne reste isolée. Dans son éditorial, Frantz Duval se demande si les avions vont un jour revenir à Port-au-Prince. Le 12 mars 2025 devait sonner la fin des restrictions de vols des compagnies aériennes américaines vers la capitale après les graves incidents de novembre 2024. Elles ont été prolongées de 6 mois. Le Nouvelliste rend hommage à un grand écrivain, le dernier grand poète littéraire selon le quotidien, Anthony Phelps, décédé à 95 ans. Il était le fondateur d'Haïti Littéraire, un groupe de célèbres poétes haïtiens. Il en était le dernier membre vivant. Il s'est éteint à Montréal, où il vivait. À la Une du journal de la 1ère En Guadeloupe, les coupures d'eau récurrentes sont parfois à l'origine de situations étonnantes.
President Petro's Disastrous Televised Cabinet Meeting or The Petro Presidency Meltdown. Pause for breath if you can, but we've been experiencing a barrage of negative headlines surrounding Colombia's President Petro. This began with, at first, the online fracas with President Trump over the treatment of Colombian illegal migrants being returned to their homeland to, most recently, a total car crash of a televised cabinet meeting. Did you watch it? If not, the best bits have been put together here by El Pais for your viewing entertainment: COLOMBIA | Los momentos memorables del consejo de ministros de Petro | EL PAÍS Anyway, on this episode of the Colombia Calling podcast, we chat to Adriaan Alsema, director of Colombia Reports, about whether we can call this the "Petro Presidency Meltdown," and what we can expect from the Colombian premier for the remaining year and a bit of his tenure. We look at the cornerstone policy plans of Petro's administration and discuss if whether any will get through Congress before his time is up. What has happened to Total Peace (Paz Total), the Health, Pension and Labour reforms...is the Petro project doomed to failure? And, where does the political chameleon and survivor Armando Benedetti fit into all this? The Colombia Briefing is reported by Emily Hart. Tune in and subscribe!
Le Salvador était le premier à reconnaitre le bitcoin comme monnaie officielle et donc légale à travers le monde. Mais ce fut aussi à l'inverse le premier pays à mettre fin à la reconnaissance de cette cryptomonnaie. Pari raté donc pour le président de ce pays d'Amérique centrale. Décryptage. En septembre 2021 Nayib Bukele en était fier, son pays était le premier au monde à adopter officiellement le bitcoin comme monnaie. Monnaie légale donc avec un cours légal. Concrètement, cette loi obligeait toutes les entreprises et les institutions du Salvador d'accepter tout paiement en bitcoin. Nayib Bukele estimait que cette mesure allait stimuler l'activité économique du pays en attirant des investissements et en accélérant des paiements. Mais trois ans et demi plus tard, force est de constater que ce qu'il considérait comme une opération de modernisation du Salvador n'a pas vraiment marché comme il l'avait envisagé. Entre 200 et 400 millions de dollars La mayonnaise n'a pas pris, c'est aussi simple que ça. Déjà pour payer en bitcoin, il faut détenir du bitcoin, ce qui n'est franchement pas donné à tout le monde. Pourtant, le gouvernement a beaucoup investi pour que ça fonctionne. D'après le quotidien hispanique El Pais, entre 200 et 400 millions de dollars ont été mis sur la table notamment en créant une mesure incitative pour passer au bitcoin. Il suffisait de télécharger une application spécifique pour faire cette conversion. En contrepartie, vous receviez 30 dollars. Sauf que beaucoup de Salvadoriens ont fait la manipulation mais en sont restés là pour simplement gagner ces 30 dollars. D'après le bureau national de recherche économique, un organisme privé américain, pratiquement la moitié des téléchargements ont eu lieu au lancement de l'application. La banque centrale salvadorienne estime elle à moins de 2% l'envoi de fonds via ces cryptos entre janvier et novembre 2023. Pression du FMI Le manque d'utilisateurs du bitcoin n'a pas été la seule raison à ce pas en arrière de Nayib Bukele. En fait, les autorités ont cédé aux demandes du Fonds monétaire international. Parce qu'il faut savoir que le Salvador fait face à une dette publique de 31 milliards de dollars, elle est conséquente puisqu'elle représente à peu près 85% du PIB du pays. Pour obtenir des liquidités, seul le FMI acceptait de prêter mais à une condition: mettre fin à la reconnaissance du bitcoin comme monnaie officielle, l'institution ayant toujours vu d'un mauvais œil cette décision. Le Salvador a donc cédé aux pressions du Fonds monétaire international qui devrait lui octroyer un prêt d'1,4 milliards de dollars. À lire aussiLe FMI va accorder un prêt au Salvador sous conditions sur l'utilisation du bitcoinPourtant, le Salvador détient encore de cette cryptomonnaie dans ses réserves nationales. Même si le gouvernement est plutôt discret sur le montant, d'après le bureau national du bitcoin, le Salvador possède 6 050 bitcoins, d'une valeur d'environ 600 millions de dollars. Pour le moment, le pouvoir ne va pas y toucher mais Nayib Bukele mise sur son homologue américain. Donald Trump ne s'en cache pas, c'est un fervent défenseur des cryptomonnaies. Le président salvadorien estime qu'avec le nouveau locataire de la Maison Blanche, il y aura une « appréciation exponentielle du bitcoin ». Reste à savoir s'il en est convaincu ou s'il veut rassurer ! À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies: quand le business est aussi politique
La Syrie vit une période de transition historique depuis la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024. C'est un moment de grandes aspirations pour les différentes populations du pays, dont une communauté plutôt méconnue, installée au sud de la Syrie. La ville de Soueïda, à une centaine de kilomètres au sud de Damas, est surnommée « La Petite Venezuela ». RFI a pu s'y rendre pour un reportage exclusif. Notre envoyée spéciale Mélissa Barra a rencontré Carmelinda Rouslan qui fabrique des petits drapeaux syriens en macramé, ces drapeaux de la révolution ont trois étoiles et une bande verte et ils étaient interdits sous le régime de Bachar el-Assad : « Nous les avons tissés rapidement, il fallait faire vite. C'est une nouvelle vie qui commence, pleine d'espoir. Les gens ont besoin d'une vie meilleure. » Soueïda est le fief de la plus grosse communauté syrienne vénézuélienne. Cinq artisanes travaillent dans la boutique de Carmelinda. Elles confectionnent des sacs, des accessoires de décoration et même des poupées vêtues de costumes traditionnels vénézuéliens. « Ces femmes travaillent », explique Carmelinda, « ce n'est pas facile car l'économie est en récession et les prix sont élevés. Les femmes doivent faire vivre leurs familles. Comme au Venezuela, toute la famille travaille ».Carmelinda Rouslan est née à Caroca, au nord-est du Venezuela. Elle vit en Syrie, le pays de ses parents, depuis qu'elle a 14 ans. Dans un mélange d'espagnol et d'arabe, elle explique que de nombreux clients ont les mêmes origines. « La terre vénézuélienne est à jamais dans nos cœurs », ajoute-t-elle.Les habitants de Soueïda ont tous un cousin ou une tante en Amérique latine. Selon un historien local, une première vague de Syriens a émigré dans les années 50 au Venezuela pour travailler dans les champs et dans les mines d'or. Puis, après le coup d'État en 1970 de Hafez el-Assad, le père de Bachar, d'autres sont partis pour trouver un emploi dans les exploitations pétrolières. Certains enfants de ces générations sont rentrés en Syrie.Sawsan Almaaz en fait partie. Elle a ouvert dans le centre-ville un restaurant, où se retrouvent tous les mois les membres du groupe d'amitié Syrie Venezuela. « Quand les clients demandent des arepas vénézuéliennes - nos galettes de maïs traditionnelles – nous les préparons. » dit-elle. « On peut se procurer de la farine de maïs mais elle est chère. Elle est importée. L'ancien régime avait mis beaucoup d'impôts sur les produits d'importation. Ils coûtaient trois fois plus cher qu'un produit national. Le prix devrait baisser désormais. D'ailleurs, c'est déjà un peu le cas. »Durant les années 2000, le gouvernement vénézuélien a tissé des liens avec Bachar el-Assad. On dit qu'à ce moment-là, Soueïda a reçu le surnom de « Petite Venezuela ». « Quand Hugo Chavez était en vie, il est venu à Soueïda et a posé la première pierre du club vénézuélien de la ville. La moitié des habitants se sentent Vénézuéliens, par naissance ou par expatriation, ou bien parce que leurs enfants et petits-enfants le sont », explique Aida Hadefi, gérante d'une pharmacie et membre du club d'amitié. « Mon père et ma mère sont arrivés en bateau là-bas. Mes enfants sont nés au Venezuela. Ce pays est notre terre, notre mère. »2011 a marqué un moment décisif dans cette grande histoire de migrations. La guerre civile et la sanglante répression ont déclenché une nouvelle vague d'exil. « La Syrie est belle mais nous avons beaucoup souffert à cause de ce président. Qu'il brûle en enfer ! À cause de lui, nous avons été contraints à l'exil. Beaucoup de gens ont quitté le pays pour le Venezuela, la plupart depuis Soueïda. Maintenant nous sommes heureux. C'est la première fois que je peux en parler publiquement, car avant on pouvait vous couper la tête pour ça. Nous sommes âgés mais je pense au futur de nos enfants et de nos petits-enfants : j'espère que la Syrie va se relever et devenir meilleure qu'avant »La ville de Soueïda a manifesté au quotidien pour le départ de Bachar el-Assad. Elle a été relativement épargnée par la répression. Ses murs exhibent encore les slogans de la liberté et ces femmes vénézuéliennes ne cessent d'entonner l'hymne de la Syrie nouvelle - Lève la tête, tu es un Syrien libre. Les migrants expulsés des États-Unis arrivent au VenezuelaLe New York Times parle d'une victoire importante pour Donald Trump,Le président américain « avait promis pendant sa campagne d'expulser des millions de migrants sans papiers. Pour y parvenir,» poursuit le journal, « il a besoin que le président vénézuélien de plus en plus isolé par les autres dirigeants, accepte de les accueillir ». Le journal El Mundo publie une photo de Nicolás Maduro au Palais de Miraflores à Caracas serrant la main de Richard Grenell, l'envoyé de Donald Trump pour les missions spéciales. Celui-ci a supervisé l'envoi des premiers avions de migrants vénézuéliens. En échange de cette bonne entente, souligne le journal, «l'administration Trump n'a pas pris de sanctions internationales contre le pays, et n'a pas retiré les licences accordées à la compagnie pétrolière américaine Chevron pour produire 200 000 barils de pétrole par jour sur le sol vénézuélien.» Haïti : Tirs nourris à Pétion-villeEn Haïti, selon des témoignages recueillis par l'agence de presse AlterPresse, des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de la commune de Pétion-ville.D'importantes rafales ont été signalées, ce qui a créé l'inquiétude au sein de la population qui est terrée chez elle, rapporte AlterPresse, des tirs qui ont débuté dans la nuit de samedi et se sont intensifiés hier (10 février 2025) en début d'après-midi, perturbant les activités commerciales et scolaires. Il s'agirait de gangs armés selon l'article, la police ayant repoussé des tentatives du gang armé Kraze Baryé d'envahir plusieurs quartiers de Pétion-ville.Depuis le 7 Février, date charnière en Haïti marquant cette année les 39 ans de la chute de la dictature des Duvalier, la tension monte dans plusieurs communes. Le conseil exécutif intérimaire de Pétionville, Kenscoff et Tabarre ont alerté sur le climat de terreur lié à la menace des attaques de gangs, encore plus prégnants ces jours-ci.AlterPresse | Haïti-Criminalité : Plusieurs communes de Port-au-Prince en alerte face à des menaces d'attaques de gangs armésLes autorités ont, elles, fait paraître un communiqué réaffirmant leur engagement total à combattre l'insécurité et éradiquer les criminels.« La population doit respirer et la peur doit changer de camp », peut-on y lire. Au même moment, la police nationale a reçu de l'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince du matériel neuf ont des armes, des munitions et des véhicules blindés, selon un article à lire dans le Nouvelliste. La PNH reçoit armes, munitions tracteurs et véhicules, dons des USA.Le Nouvelliste revient sur un autre engagement de la présidence haïtienne : poursuivre les personnes sanctionnés par les États-Unis, le Canada et l'ONU.Leslie Voltaire veut des poursuites contre les Haïtiens sanctionnés par les États Unis, le Canada ou l'ONU.« Depuis décembre 2020, les États-Unis, le Canada, et le Conseil de sécurité des Nations unies adoptent des sanctions contre des chefs de gangs, des hommes d'affaires et des leaders politiques » haïtiens accusés de « menacer la paix, de financer les activités des gangs armés et de perpétuer des actes de corruption ». Ces personnes seront désormais susceptibles d'être poursuivies en Haïti, le président du Conseil présidentiel de transition a écrit sur son compte X vouloir agir « avec fermeté pour traduire en justice ceux qui sapent la sécurité et la stabilité d'Haïti. »La presse haïtienne se fait aussi l'écho d'un appel lancé par Martine Moïse, la veuve du président assassiné Jovenel Moïse : elle demande à Donald Trump de déclassifier tous les documents relatifs à la mort de son mari.Assassinat de Jovenel Moïse : Martine demande à Trump de « déclassifier » tous les documents y relatifs | Gazette HaitiElle espère que le président américain fera le même geste que celui qu'il a effectué après son investiture pour déclassifier les documents relatifs aux assassinats de l'ancien président John F. Kennedy, de son frère, l'ex-sénateur Robert F. Kennedy, et de Martin Luther King. Plusieurs enquêtes sont en cours suite à l'assassinat de Jovenel Moïse en Haïti et aux États-Unis mais « le processus judiciaire en Haïti progresse lentement », selon le Nouvelliste. S'adressant directement au président américain sur les réseaux sociaux, Martine Moïse fait un parallèle entre les réformes entreprises par son défunt mari et celles menées par le Donald Trump, insistant sur le fait que l'ancien président haïtien a voulu, comme lui, « mettre un terme aux milliards de dollars de corruption empochés par les oligarques». USAID : la bataille des employés de Mana NutritionDans le sud de la Géorgie à Fitzgerald, Mana Nutrition est une ONG qui fabrique des produits alimentaires pour combattre la faim. Depuis que Donald Trump a menacé de geler l'aide internationale américaine, ses employés sont sur la sellette.Allen Galbraith, le manager, rencontré par Edward Maille, témoigne : « Des enfants meurent s'ils n'ont pas accès à nos produits. Tout ce qu'on fait est pour eux, on mesure notre production quotidienne par rapport au nombre d'enfants qu'on peut nourrir. »Il estime que 98% de la production de nourriture est vendue à l'USAID qui a demandé à Mana Nutrition d'arrêter les contrats, avant de revenir sur cette décision. Malgré cette confusion, le manager doute que le gouvernement américain mette fin à ces dépenses. « Je n'imagine pas quelqu'un s'y opposer et dire « on n'a pas besoin de nourrir ces enfants»… je pense qu'ils vont continuer les financements d'une façon ou d'une autre. »Latranda Williams travaille dans l'odeur de cacahuètes grillées, et elle a effectué un séjour en Ouganda et en Éthiopie : « On est allé à l'hôpital… et certains des enfants pleuraient à cause de la faim… pas à cause d'une maladie… mais de la faim… ».Mana Nutrition estime avoir nourri en 2022 un million d'enfants grâce à ces produits. Les premières taxes douanières américaines autour de l'acier inquiètent l'Amérique latine et le CanadaL'imposition dans un mois de droits de douanes massifs et généralisés sur l'acier et l'aluminium entrant aux États-Unis est le nouvel acte dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.El Pais parle d'un véritable tsunami pour les économies des principaux exportateurs d'acier, que sont le Canada et le Mexique, ainsi que le Brésil, pays qui est devenu en 2024 le deuxième fournisseur de cet alliage souligne le journal.« La première bataille de la guerre économique avec les États-Unis portera sur l'aluminium et l'acier canadien», titre le journal québécois le Devoir.« Les industriels sont profondément préoccupés », poursuit le quotidien. Prenant l'exemple du premier round de taxes douanières lors du premier mandat de Donald Trump, le quotidien rappelle que dès 2018, « les exportations de produits canadiens en acier ont reculé de 37,8% » alors que « les exportations d'aluminium ont diminué de moitié ».Pour l'entrepreneur mexicain, Carlos Slim, il faut renforcer les échanges avec les autres pays et notamment la Chine. Le magnat des télécoms mexicains pense aussi que les tarifs douaniers ne sont pas faits pour durer. Ses propos sont à lire dans el Milenio. Colombie : l'incertitude après le départ de 4 ministresEn Colombie, une crise politique est ouverte depuis dimanche (9 février 2025) : le président Gustavo Petro a demandé à ses ministres et aux haut-fonctionnaires de démissionner.El Espectador Petro a quitté le gouvernement par intérim avec de l'incertitude sur trois fronts clés : les réformes et les élections | Nouvelles aujourd'hui | LE SPECTATEUR explique que dans « un tweet publié quelques heures avant d'atterrir à l'aéroport de Dubaï, où il entame une tournée au Moyen-Orient, le président Gustavo Petro a clairement indiqué qu'il ne voulait pas de divisions internes entre ses ministres». El Tiempo craint que le départ de ses ministres et notamment du ministre de l'Intérieur n'ait des conséquences sur l'avancement des réformes sociales et notamment celle de la justice. Le départ de Juan Fernando Cristo, poursuit le journal, est une perte car il était un homme rassembleur qui « en 7 mois est parvenu à tempérer les foudres du Congrès colombien touché par plusieurs scandales ». L'actualité des Outre-MerBenoît Ferrand de la 1ère nous parle du Grand Port Maritime de Fort-de-France qui veut devenir un hub incontournable dans les Caraïbes.
Ralph welcomes Constitutional law expert Bruce Fein to analyze Congress' abdication of power in the face of President Trump and Elon Musk's actions to dismantle the federal government, and whether any of it is legal. Then, Ralph is joined by Norman Solomon from RootsAction to discuss the new Chair of the Democratic National Committee, Ken Martin, and whether we should be optimistic about his agenda for the Democrats.Bruce Fein is a Constitutional scholar and an expert on international law. Mr. Fein was Associate Deputy Attorney General under Ronald Reagan and he is the author of Constitutional Peril: The Life and Death Struggle for Our Constitution and Democracy, and American Empire: Before the Fall.What I think shows the clear (what I would call malignant) intent, is even though he has Republican majorities in the House and the Senate, he's never contemplated going back to Congress and saying, "Hey, I want you to do X. I want you to do Y. We need to do this in the proper way."Bruce Fein[Trump's] boogeyman is DEI. So he claims that a crash between a helicopter and airplane in Washington, D.C. is a DEI problem. Of course, it's amazing that somebody who has such contempt for meritocracy with his own cabinet appointments suddenly blames, “Oh, well, DEI, it's watering down standards.” Well, he doesn't have any standards himself, so it's kind of ironic there.Bruce FeinImpeachment is not a criminal prosecution. Impeachment is what Benjamin Franklin at the Constitutional Convention said— it's the civilized substitute for tyrannicide…And if you're impeached, it's because you have undertaken attempts to subvert the Constitution so the people no longer view you as a trustworthy steward of our liberties and the rule of law. That's what it is. You don't go to Siberia, you don't go to the guillotine, that's it. And there have been, of course, many federal judges (probably as many as a dozen) who've been impeached, removed from office. And you know what? They still survive. There's not a graveyard of them…So this idea that impeachment is somehow some enormous volcanic eruption on the landscape is totally misleading and wrong.Bruce FeinThere are two informal checkpoints I want to run by you. [Trump] is afraid of the stock market collapsing—and it could well collapse because chaos is the thing that really gets investors and big institutional investors scared. And the second thing he's afraid of is a plunge in the polls, including among Trump voters who represent families that have the same necessities for their children and their neighborhood as liberal families.Ralph NaderNorman Solomon is co-founder of RootsAction.org and executive director of the Institute for Public Accuracy. He is the author of War Made Easy, Made Love, Got War, and his newest book, War Made Invisible: How America Hides the Human Toll of Its Military Machine.Especially when there's not a Democrat in the White House, the leader of the Democratic Party de facto is often the chair of the Democratic National Committee. And we now, of course, have the Democrats in minority in the House and the Senate. Biden's out of there in the White House. And so, really, it falls to the chair of the DNC to ostensibly at least give direction to the Democratic Party. And we've suffered for the last four years under Jamie Harrison as chair of the DNC, who basically did whatever Biden told him to do, and Biden told him to just praise President Biden. And we saw the result, the enabling process from the DNC was just a disaster for the Democratic Party and the country.Norman SolomonLiterally and figuratively in a sense, there needs to be a tearing down of the walls that have been surrounding the Democratic National Committee headquarters. Activists (thousands of us, really, in recent years) have discovered and rediscovered that the DNC is like a fortress. They have the moat, the drawbridge is locked, and we can't even get inside to have a word in edgewise compared to the lobbyists and those who are running the DNC. This is really just remarkable, how difficult it has been for strong Democratic Party activists, if they're not on the DNC (and even if they are, quite often) to get a word in edgewise for the corporate-oriented so-called leadership of the DNC. That might change now.Norman SolomonAlfred Bridi is a U.S. immigration attorney associated with the law firm Scale LLP who specializes in employment- and family-based immigration law. Prior to joining Scale LLP, he practiced law at major international law firms and also worked with leading international organizations on global migration and transparency issues.These executive orders and these executive actions have really created a tension in terms of enforcement officials trying to understand what these mean; in terms of the judiciary and and legal activists contesting a lot of the foundations and the arguments made; in terms of our legal system and our constitutional rights; and I think more than anything, they have had a signaling effect to ordinary Americans and immigrant populations that, “You're not welcome here, and we are going to come after you.” And I think the difference that we've seen is a broadening of the enforcement net and a removal of any sort of refinement or targeting. We've seen American citizens and military veterans being arrested and detained. We've seen Indigenous people being detained. And it's created a sense of terror and panic across the country that I feel is absolutely deliberate, and in line with the campaign promises of this new administration.Alfred BridiNews 2/5/251. The New York Times reports President Trump has ousted Rohit Chopra, the head of the Consumer Financial Protection Bureau who was “known for his aggressive enforcement and expansion of consumer protection laws.” During his tenure, Chopra cracked down on junk fees, particularly bank overdraft fees, and sought to remove medical debt from individuals' credit histories. As the Times notes, Chopra “improbably hung on for nearly two weeks [after Trump took office, and]…used that time to impose a $2 million fine on a money transmitter and release reports on auto lending costs, specialty credit reporting companies and rent payment data.” In his letter of resignation, Chopra wrote “With so much power concentrated in the hands of a few, agencies like the C.F.P.B. have never been more critical,” and “I hope that the CFPB will continue to be a pillar of restoring and advancing economic liberty in America.”2. In more Trump administration staffing news, AP reports the Senate Finance Committee voted 13-14 along party lines Tuesday to advance the nomination of Robert F. Kennedy Jr. to lead the Department of Health and Human Services. Senator Bill Cassidy of Louisiana, a physician by trade and member of the committee who expressed grave concern over Kennedy's stances on vaccines and other health-related matters, said during the hearings “Your past, undermining confidence in vaccines with unfounded or misleading arguments, concerns me.” Ultimately however, Cassidy voted “aye.” Kennedy's nomination will now advance to the full Senate, where the GOP holds a comfortable majority thus almost ensuring his confirmation.3. Speaking of Trump and health, CBS is out with an update on the 2023 East Palestine, Ohio railroad disaster. According to this report, Vice President JD Vance visited the crash site on February 3rd and vowed that the administration would hold Norfolk Southern accountable for “unfilled promises of settlement money and training centers.” That same day, residents of East Palestine filed a lawsuit alleging that Norfolk Southern's actions resulted in the wrongful death of seven people, including a one-week-old baby.4. Mexican President Claudia Sheinbaum has successfully negotiated a month-long delay of Trump's proposed 25% tariffs. According to CNN, the deal reached between the two North American heads of state includes Mexico deploying 10,000 National Guard troops to its northern border to help stem the flow of fentanyl into the U.S., while Trump has reportedly agreed to help end the deluge of American guns moving South. In her regular Monday morning press conference, Sheinbaum said “For humanitarian reasons, we must help the United States address its fentanyl consumption crisis, which is leading to overdose deaths.” Sheinbaum has been roundly praised for her ability to both stand up to and placate Trump. Reuters quoted Jorge Guajardo, a former Mexican ambassador to China and member of the opposition Partido Acción Nacional or PAN party, who had to admit “President Sheinbaum played it…Masterfully.”5. Democracy Now! reports a group of Quaker congregations have filed a lawsuit against Immigration and Customs Enforcement in response to the Trump administration's order “allowing federal agents to raid…schools, hospitals, shelters and places of worship.” This lawsuit alleges that “The very threat of [such raids] deters congregants from attending services, especially members of immigrant communities,” and that therefore this order infringes upon the Constitutional “guarantee of religious liberty.” The Quakers have historically been among the most progressive Christian sects, having been leaders in the fight to abolish slavery and to oppose war.6. Reese Gorman of NOTUS reports that so far approximately 24,000 federal employees have accepted Elon Musk's proposed “buyout,” meaning they will leave their jobs and should receive eight months of severance pay. This purge of the federal workforce has been among the most prominent initiatives of Musk's Department of Government Efficiency, or DOGE. Less prominently touted however is what the administration plans to do once these employees have been purged. Recent comments from Secretary of State Marco Rubio in Bloomberg however are enlightening. Rubio, commenting on the “potential reorganization” of the Agency for International Development or USAID, indicated that the reduction in the size of the workforce would be paired with greater use of private contractors. Most likely this means farming out government services to Trump lackeys, cronies, and assorted grifters – all on the taxpayers' dime.7. Front and center in combatting Musk's quiet coup is Public Citizen. On Monday, the public interest watchdog announced they are suing the Treasury Department for its “unlawful disclosure of personal & financial information to Elon Musk's DOGE.” Their legal complaint, filed alongside the Alliance for Retired Americans, the Association of Federal Government Employees and the SEIU, reads, in part, “The scale of the intrusion into individuals' privacy is massive and unprecedented. Millions of people cannot avoid engaging in financial transactionswith the federal government and, therefore, cannot avoid having their sensitivepersonal and financial information maintained in government records. SecretaryBessent's action granting DOGE-affiliated individuals full, continuous, and ongoingaccess to that information for an unspecified period of time means that retirees,taxpayers, federal employees, companies, and other individuals from all walks of life have no assurance that their information will receive the protection that federal law affords.”8. Turning to the Middle East, Drop Site News reports “Over 100 journalists…sent a letter to Egyptian authorities on Sunday requesting access to Gaza through the Rafah border crossing.” CNN, NBC, NPR, CBS, ABC, AP, Reuters, BBC, Sky News, the Financial Times, the Washington Post, the LA Times France 24, Le Monde, El Pais, and others, including Drop Site itself, are signatories on this letter. The letter states “We understand that the situation is fluid regarding the border crossing, but we ask that permission for journalists to cross the Rafah border be at the forefront of the…No international journalists have been able to access Gaza without an Israeli military escort since the war began in October 2023. We request that permission be granted on an expedited basis while Phase 1 of the ceasefire is still in effect.” As Drop Site notes, “Egypt has not allowed journalists to cross Rafah into Gaza since 2013, when Abdel Fattah al-Sisi took power in Egypt in a military coup.” This has meant all journalistic access to Gaza must go through Israel.9. Our last two stories have to do with the Democrats. On February 1st, Ken Martin was elected the new chair of the Democratic National Committee. Martin previously led the Minnesota Democratic-Farmer-Labor Party and the Association of State Democratic Parties, per POLITICO. WPR reports Martin's victory was decisive at 246.5 out of 428 votes; the second-place finisher, Ben Wikler, chair of the Wisconsin Democratic Party, won only 134.5 votes despite endorsements from House and Senate Minority Leaders Jeffries and Schumer, among many other high-profile elected Democrats, per the Hill. Other candidates included Maryland Governor Martin O'Malley and Bernie Sanders' 2020 campaign manager Faiz Shakir, though he entered late and without substantial backing. Martin's reputation is mixed, with one DNC member telling POLITICO, “he's a knife-fighter.” Perhaps that is what the party needs to turn things around.10. Finally, Variety reports former President Biden has signed with the Creative Arts Agency, or CAA, one of the premier talent agencies in Hollywood. CAA also represents Barack and Michelle Obama and Hillary Clinton, per the BBC. With the White House once again occupied by a creature of showbusiness, the symbiotic relationship between politics, media and entertainment has never been clearer. In the words of George Carlin, “It's a big club, and you ain't in it.”This has been Francesco DeSantis, with In Case You Haven't Heard. Get full access to Ralph Nader Radio Hour at www.ralphnaderradiohour.com/subscribe
Please join us at patreon.com/tortoiseshack In this 2024/25 special we sit down with journalist with El Pais in Mexico City, Nicholas Dale Leal, who brings us on both a geographical and ideological tour of Latin America from Milei's anarcho-capitalist Argentina to Sheinbaum's socially-democratic-with-a-side-of-cartel Mexico and everything in between. The great breakdown of Latin America and what the Trump presidency could mean that you didn't know you needed to hear. Support Dignity for Palestine:https://www.patreon.com/posts/117612489
Please join us patreon.com/tortoiseshack In the last few weeks of the US presidential campaign tortoise shack regular and Latin American journalist with El Pais, Nicholas Dale Leal spent time in Miami, Georgia and right along the border in Texas. He joins us now to discuss what he saw and how it felt as a Colombian citizen who lives in Mexico to see the way things are and have shifted in the US of A. An eye-opening conversation. The latest Govt formation and Opposition Options podcast is available now at patreon.com/tortoiseshack
Finishing out discussion of things literally and figuratively dug up in the last months of 2023, we're covering shipwrecks, art, animals, and the miscellaneous category we call potpourri. Research: Alberge, Dalya. “That's not a potato: mystery of Egyptian treasures found buried in grounds of Scottish school.” The Guardian. 11/19/2023. https://www.theguardian.com/science/2023/nov/19/thats-not-a-potato-mystery-of-egyptian-treasures-found-buried-in-grounds-of-scottish-school Anderson, Sonja. “This Mysterious Hillside Carving Is Actually Hercules, Researchers Say.” Smithsonian. 1/2/2024. https://www.smithsonianmag.com/smart-news/england-cerne-abbas-giant-is-really-hercules-once-used-to-rally-troops-180983522/ “Runestones reveal the power of a Viking queen.” Phys.org. 10/13/2023. https://phys.org/news/2023-10-runestones-reveal-power-viking-queen.html Babbs, Verity. “Archaeologists Discover Ancient Roman Baths Beneath a Museum in Croatia.” Artnet. 12/12/2023. https://news.artnet.com/art-world/roman-baths-split-croatia-2406697 Babbs, Verity. “The $4 N.C. Wyeth Painting Finally Sold—for Real This Time.” ArtNet. 12/19/2023. https://news.artnet.com/market/wyeth-thrift-store-painting-finally-sold-2411412 Fordham, Alice. “Fossil footprints in New Mexico suggest humans have been here longer than we thought.” NPR. 10/7/2023. https://www.npr.org/2023/10/07/1204031535/fossil-footprints-in-new-mexico-suggest-humans-have-been-here-longer-than-we-tho Innes-Leroux, Matthew. “Evidence from the remains of 1918 flu pandemic victims contradicts long-held belief that healthy young adults were particularly vulnerable.” EurekAlert. 10/9/2023. https://www.eurekalert.org/news-releases/1003882 Jeffrey S. 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We're closing out the last three months of 2023 by talking about things literally and figuratively dug up during that time, kicking it off with lots of updates of prior episodes, things dug up from the garden, edibles and potables, and books and letters. Research: Alberge, Dalya. “That's not a potato: mystery of Egyptian treasures found buried in grounds of Scottish school.” The Guardian. 11/19/2023. https://www.theguardian.com/science/2023/nov/19/thats-not-a-potato-mystery-of-egyptian-treasures-found-buried-in-grounds-of-scottish-school Anderson, Sonja. “This Mysterious Hillside Carving Is Actually Hercules, Researchers Say.” Smithsonian. 1/2/2024. https://www.smithsonianmag.com/smart-news/england-cerne-abbas-giant-is-really-hercules-once-used-to-rally-troops-180983522/ “Runestones reveal the power of a Viking queen.” Phys.org. 10/13/2023. https://phys.org/news/2023-10-runestones-reveal-power-viking-queen.html Babbs, Verity. “Archaeologists Discover Ancient Roman Baths Beneath a Museum in Croatia.” Artnet. 12/12/2023. https://news.artnet.com/art-world/roman-baths-split-croatia-2406697 Babbs, Verity. “The $4 N.C. 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