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Son parti, La Libertad Avanza, s'est placé en tête d'une élection locale à Buenos aires, bousculant les formations conservatrices qui y régnaient depuis 20 ans. Ce scrutin local d'hier représentait un premier test pour Javier Milei depuis son élection à la présidence. Car s'il a remporté le scrutin suprême fin 2023 grâce aux voix de la droite traditionnelle, il avait jusqu'ici eu du mal à transformer l'adhésion à sa personne en suffrages au bénéfice de son parti.Hier, son candidat, Manuel Adorni, qui est aussi le porte-parole du gouvernement, est arrivé en tête avec 30% des voix. Il devance le candidat de l'opposition péroniste de gauche de 3 points, mais surtout, il écrase la candidate de la droite traditionnelle qui n'a recueilli que 16% des suffrages.En tant que tel, le résultat de cette élection qui visait à renouveler la moitié du Parlement local de Buenos Aires ne va pas changer la dynamique communale, mais il envoie un message fort, résumé par Manuel Adorni dans son discours de victoire : « Nous sommes l'instrument du changement. Nous invitons tous ceux qui veulent soutenir ce projet d'un réel changement pour notre pays à rejoindre La Libertad Avanza, qui est l'instrument que la société a choisi pour transformer l'Argentine ».Victoire politique, succès personnelÀ titre individuel, le président argentin jouait gros car il avait fait le pari de « nationaliser » ce scrutin local. Avec pour objectif d'asseoir son hégémonie sur la droite argentine, incarnée depuis 20 ans par le PRO, le parti de l'ancien président Mauricio Macri. Et de phagocyter son électorat dans la perspective des élections législatives nationales qui auront lieu au mois d'octobre.Pour cela, Javier Milei s'est impliqué personnellement dans la campagne, accompagnant son candidat à plusieurs reprises sur le terrain et renonçant même à la messe inaugurale du Pape Léon XIV à Rome, afin de se trouver à Buenos Aires au moment des résultats.Pari gagnant, puisque sur la carte de Buenos Aires, le violet de sa formation, La Libertad Avanza, a totalement remplacé le jaune de la droite traditionnelle qui régnait sans partage depuis près de 20 ans sur la capitale argentine. À l'annonce des résultats hier, Javier Milei a voulu y voir le signe d'un changement d'époque.« Il est important de prendre conscience qu'aujourd'hui est un jour charnière pour les idées de la liberté. Aujourd'hui le bastion jaune a été peint en violet, et bientôt c'est tout le pays qui va se teindre de violet ! »Les élections législatives au bout du cheminLe scrutin d'octobre reste l'enjeu majeur de cette bataille, car depuis son élection à la présidence, Javier Milei est ultra-minoritaire au Parlement, ne pouvant compter que sur 15% des députés et 10% des sénateurs. Ce qui l'oblige à négocier en permanence avec la droite traditionnelle et à faire des concessions, ce qui n'est pas vraiment dans sa nature. Avec cette victoire hier, Javier Milei espère que son parti deviendra le vote « utile » à droite au mois d'octobre, condition nécessaire pour avoir une majorité propre qui lui donnera les coudées franches pour approfondir son plan « tronçonneuse » de dérégulation et de réduction des dépenses publiques. Joe Biden atteint d'une forme agressive de cancer de la prostateCe cancer a métastasé et s'est propagé à la structure osseuse de l'ancien président américain. La tumeur maligne a été découverte la semaine dernière, après que Joe Biden s'est plaint de douleurs urinaires. Un nodule logé sur sa prostate est apparu lors des examens médicaux, qui ont mis en évidence une maladie ayant déjà atteint un stade avancé. Ses équipes indiquent que ce cancer est hormono-dépendant, ce qui signifie que les hormones sexuelles jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il est dans ce cas possible de ralentir leur développement, par le biais de l'hormonothérapie, qui consiste à bloquer la testostérone produite par le corps de Joe Biden pour lui faire gagner du temps.Les médecins interrogés par le New York Times soulignent que, dans les années 1980, il n'y avait d'autre option pour y parvenir que de pratiquer une ablation des testicules. Ce n'est plus le cas de nos jours, avec l'apparition de traitements par injection ou par voie orale qui coupent la production de testostérone.Chances de survie ?Ses chances de survie sont impossibles à quantifier sans accès à son dossier médical, mais la recherche a beaucoup progressé ces dernières années. Là où, il y encore 20 ans, Joe Biden n'aurait eu que quelques mois à vivre, les thérapies modernes peuvent lui permettre de survivre 5, 7, voire 10 ans. « Il a encore des chances de mourir de cause naturelle, avant que le cancer n'ait raison de lui », juge un oncologue interrogé par le New York Times, selon lequel le taux de survie a presque triplé en l'espace d'une dizaines d'années.Ces progrès doivent d'ailleurs beaucoup à Joe Biden lui-même, qui a fait de la lutte contre le cancer l'un des thèmes-clé de sa vie politique. Elle figurait déjà parmi ses dossiers prioritaires lorsqu'il était encore le vice-président de Barack Obama. Le Guardian note que Joe Biden a déjà subi dans le passé une intervention en février 2023, pour une lésion cancéreuse au niveau de la poitrine. Mais c'est surtout le décès en 2015 de son fils Beau Biden d'un cancer du cerveau qui a provoqué la mobilisation de l'ancien président. Pendant son mandat, il s'était fixé comme objectif de réduire de 50% d'ici à 2047 le taux de mortalité dû au cancer aux États-Unis, et il n'a pas jamais lâché ce dossier. Encore six mois avant de quitter le pouvoir, il a débloqué une enveloppe de 150 millions de dollars sur les fonds fédéraux pour accompagner les travaux de huit instituts spécialisés. Revers pour la politique migratoire de Donald TrumpLa Cour suprême refuse d'entériner à nouveau l'usage d'une loi d'exception pour expulser des étrangers, celle que Donald Trump avait mise en avant au moment de l'envoi spectaculaire de plus de 200 personnes au Salvador au mois de mars. Décryptage avec Fanny Lauby, professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, propose d'ouvrir un quartier de haute sécurité dans la prison de Saint-Laurent-du-Maroni, à l'ouest de la Guyane, où il est en déplacement. Réactions indignées aussi bien dans les états-majors des partis politiques que sur les réseaux sociaux.
En Équateur, pays en crise, la violence des gangs criminels liés au narcotrafic s'accroît depuis 2019. Et aussi le nombre de mineurs disparus, il a doublé l'an dernier (2024) pour atteindre le nombre de 322. Un dossier de Juliette Chaignon. Depuis début mars 2025, Adriana, 13 ans, a disparu près d'une rivière. Sa famille, convaincue qu'elle a été enlevée, dénonce l'inaction de la police malgré des témoins et des indices. Sa sœur affirme dans une vidéo postée sur Instagram qu'au moins deux autres jeunes filles ont disparu dans des circonstances similaires, sans réponse des autorités. Ce cas illustre une tendance alarmante : en Équateur, le nombre de jeunes filles disparues a été multiplié par quatre en cinq ans. Ces adolescentes représentent désormais 71% des mineurs portés disparus, cibles privilégiées des gangs pour l'exploitation sexuelle.Les familles n'osent pas signaler les disparitions à la policeDans les quartiers pauvres, les groupes criminels enrôlent aussi garçons et filles comme guetteurs, dealers ou esclaves sexuelles, en profitant de l'absence totale de l'État. Les familles, souvent trop pauvres pour fuir ou résister, vivent dans la peur, selon Billy Navarete, le président du comité des droits de l'homme de Guayaqui. Depuis que le président Noboa a déclaré un « conflit armé interne », l'armée intervient massivement. Mais cette militarisation a entraîné des abus : 33 cas de disparitions impliquant des soldats ont été recensés, dont 9 mineurs. L'un des cas les plus choquants : quatre enfants afro-équatoriens retrouvés calcinés après avoir été arrêtés par l'armée.Les associations de défense des droits humains dénoncent aussi la corruption des forces de l'ordre, parfois complices des bandes. Certains enfants disparaissent dans des règlements de comptes, tués par balles perdues ou exécutés, puis enterrés sans identification. Les familles cherchent désespérément dans les hôpitaux, les morgues et les prisons. Face à la peur de représailles, beaucoup se taisent. Les ONG estiment que les chiffres officiels sous-estiment largement le phénomène. La police, elle, affirme résoudre 87% des enquêtes, un taux toutefois en baisse. Haïti : les gangs avancent à Furcy, dans la commune de Kenscoff La situation reste très tendue à Furcy, à l'est de Port-au-Prince, nous explique le directeur d'Alterpresse, Gotson Pierre, dans son intervention hebdomadaire à RFI. « Arrivés en nombre par centaines, lourdement armés et dotés de logistique avancée, les membres de gangs ont commis de nombreuses exactions », écrit le site d'information. Selon son directeur, les forces de l'ordre ne sont pas suffisamment nombreuses pour faire face aux gangs. La police est incapable de protéger la population, précise Gotson Pierre. La localité de Furcy est située « sur un corridor stratégique qui relie Port-au-Prince aux zones agricoles de l'Ouest », rappelle Alterpresse, « c'est un point important pour la sécurité alimentaire de la capitale ». Avec Gotson Pierre, nous parlons également de la vie scolaire en Haïti, lourdement affectée par les violences. De plus en plus d'enfants manquent l'école à cause de l'insécurité. Les écoles doivent fermer ou les familles déménagent. Toute une génération d'élèves n'a plus qu'un accès très limité à l'éducation, souligne Gotson Pierre. L'affaire de l'avion de luxe offert à Donald Trump par le QatarUne chose est sûre : l'ancien président américain ne rentrera pas les mains vides de son voyage au Moyen-Orient. Mais la presse américaine s'interroge sur l'utilité de ce Boeing 747 flamboyant, offert à Donald Trump par le Qatar. Car pour qu'il puisse réellement transporter le président des États-Unis, il devra être transformé en profondeur, pour répondre à des normes de sécurité très strictes.Selon un responsable de la Maison Blanche, cité par le Washington Post, on ignore encore combien de temps prendraient ces modifications. Ce qu'on sait, en revanche, c'est que l'appareil dispose déjà de deux salles de bain complètes, neuf toilettes, une chambre principale, une chambre d'amis, plusieurs salons, un bureau privé… le tout avec des sièges en cuir crème et beige répartis sur deux niveaux.Mais attention, préviennent des experts : adapter cet avion vieux de 13 ans aux normes d'Air Force One prendrait des années… et coûterait des milliards. « Impossible de finaliser ce chantier avant la fin de son mandat », écrit le Washington Post. Et cette affaire soulève aussi une question juridique : Donald Trump a-t-il le droit d'accepter un tel cadeau ? Le New York Times souligne que sous son second mandat, il fait voler en éclats toutes les lignes rouges entre fonction publique et intérêts privés. Car, selon ses proches, Donald Trump prévoit de transférer l'avion à sa fondation présidentielle une fois qu'il aura quitté la Maison Blanche. En Argentine, des documents nazis découverts dans des caisses de champagneC'est à lire dans le journal Clarin. Des fonctionnaires de justice ont mis la main sur douze caisses en bois, marquées « champagne Crillón », dans le sous-sol du Palais de Justice de Buenos Aires. En les ouvrant, surprise : ils tombent sur des centaines de cartes de membres du parti nazi argentin, des passeports et d'autres documents datant de 1941, qui seraient arrivés à bord d'un navire japonais.On y trouve aussi du matériel de propagande nazie, destiné à diffuser l'idéologie d'Hitler en Argentine, alors que la Seconde Guerre mondiale faisait rage. Certains documents portent même sa signature. Clarin publie plusieurs photos de ces objets qui, selon le journal, pourraient aider à mieux comprendre le financement du nazisme en Argentine.Pour La Nación, il s'agit d'une découverte de portée mondiale. Le journal rappelle que le président Javier Milei a récemment décidé de déclassifier les archives argentines sur l'accueil des anciens nazis après la guerre. Journal de la 1ère Fusillade à Fort-de-France : les autorités renforcent la sécurité.
Au début du XIXe siècle, avant que l'Argentine ne commence à se construire et se représenter comme une nation issue de l'immigration européenne, un tiers de la population de Buenos Aires était de descendance africaine. En Argentine, les centaines de milliers d'esclaves africains emmenés de force sur les bords du Rio de la Plata dans les années 1800 ont façonné l'histoire du pays. Une histoire trop souvent oubliée ou méconnue. Notre correspondant Théo Conscience a suivi une visite guidée qui se propose de réhabiliter une histoire longtemps invisibilisée. « Jusqu'ici, dans un pays qui affirme qu'il n'a pas de population noire, je vous ai parlé de la mère de la nation et du premier président, qui étaient tous les deux noirs. Donc, il y a quelque chose de récurrent, et on peut se demander s'il n'y a vraiment pas eu de Noirs dans l'histoire du pays, ou s'il y a eu un effort pour "blanchir" cette histoire », explique Karl Almeida, l'un des guides de l'Afrotour de Buenos Aires.USA : les trois policiers accusés de la mort du jeune Afro-Américain Tyre Nichols, acquittés par un jury du TennesseeIl y a deux ans, Tyre Nichols, 29 ans, avait été battu par des officiers de police alors qu'il rentrait de son travail et était décédé trois jours plus tard de ses blessures. Les trois anciens policiers de Memphis, accusés, ont été acquittés par un jury du Tennessee de toutes les charges contre eux, y compris celle pour meurtre au second degré.Durant le procès, les avocats ont joué et rejoué les vidéos du drame, raconte le New York Times. vidéos qui avaient ravivé les appels à réformer la police aux États-Unis. « Le verdict du jour constitue une dévastatrice erreur judiciaire », se sont indignés les avocats de la famille de Tyre Nichols auprès du journal new-yorkais. La famille et les militants pour les droits civiques saluent tout de même la reconnaissance de quelques infractions fédérales même si les peines ne sont pas encore connues. Deux autres policiers ont plaidé coupable et n'ont pas encore reçu leur sentence, qui devrait être connue plus tard dans l'année.La République Dominicaine continue d'expulser massivement les Haïtiens« Il y a une chasse à l'homme sans pitié en République Dominicaine contre tous ceux qui sont ou qui semblent haïtiens », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interrogé au micro d'Anne Cantener. Le journaliste haïtien revient aussi sur la présence du cardinal Chibly Langlois, actuellement au conclave à Rome. Une participation qui compte beaucoup aux yeux du président de la conférence des évêques haïtiens, interrogé par Le Nouvelliste. Cette présence au Vatican sera peut-être l'occasion de sensibiliser au sort d'Haïti – au cœur d'une rencontre entre représentants des US et de Colombie, écrit Le Nouvelliste, d'une étape de plus dans la recherche de solutions à la crise sécuritaire.Pérou : les journalistes sous le choc après l'assassinat d'un présentateur radio en AmazonieRaul Celis animait le programme matinal de la radio Karibeña à Iquitos, la plus grande ville d'Amazonie péruvienne. La Republica nous donne des détails sur le drame : hier matin, à 5h30. Raul Celis Lopez, 71 ans, a pris, comme d'habitude, son mototaxi, il est passé acheter le journal et était sur le point d'arriver à la radio quand deux tueurs à gages l'ont arrêté avant de l'exécuter de trois balles dans la tête. C'est un choc pour l'ensemble de la profession : « Nous sommes tous choqués par l'assassinat d'un journaliste péruvien. Le deuxième cette année en province. Raul Celis critiquait le gouvernement régional du Loreto. Un pays qui permet qu'on tue ses journalistes est un pays où il n'y a plus de liberté d'expression. À la différence d'autres pays de la région, le Pérou détenait le record de sept ou huit ans sans journaliste tué. Cette vague de violence fait de nouveau du journalisme une cible des tueurs à gage. Et que va pouvoir faire le gouvernement face à cela ? Il ne fait rien. », a déclaré Rosa Maria Palacios, l'une des journalistes les plus connues du Pérou, dans son programme quotidien Sin Guion.Une enquête a été ouverte, indique le média RPP pour interroger les témoins et demander l'accès aux images de vidéosurveillance. Toujours sur le site internet de RPP, on apprend que les dirigeants locaux demandent aujourd'hui au conseil des ministres de déclarer l'état d'urgence à Iquitos, face à cette vague de violence. Au Québec, le tutoiement des enseignants en questionDans son éditorial du jour, intitulé « Sauf votre respect », Le Devoir revient sur les annonces du ministre de l'Éducation québécois. Objectif : « Renforcer le respect et le civisme ». D'ici janvier prochain donc, les élèves seront obligés de vouvoyer les enseignants, dès le primaire. « Mais le vouvoiement est-il intrinsèquement lié au respect ? », interroge Salomé Corbo, autrice de l'article. Pas du tout, répond-elle. La mesure n'est que « cosmétique » et pourrait bien nuire « au lien de confiance si nécessaire » entre professeurs et élèves : « Si le ministre était réellement sérieux dans sa lutte contre l'incivilité, il mettrait sur pied un programme pédagogique (...) qui contiendrait les notions d'empathie, de solidarité, d'inclusion et d'écoute. » Et l'éditorialiste de rappeler que « l'irrespect et la politesse se conjuguent à tous les temps et à toutes les personnes ». La preuve par l'exemple. Salomé Corbo conclut ainsi son édito : « Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les plus mitigés face à vos manières toujours un peu paternalistes, superficielles et sans envergure. » À la Une du journal d'Outre-mer, présenté par Benoit Ferrand de la 1èreEn Martinique, les rotations des « navettes maritimes » doivent reprendre, ainsi en a décidé ce mercredi le Tribunal administratif de Fort-de-France.
durée : 00:05:08 - La Revue de presse internationale - par : Mathilde Ansquer - Alors que les obsèques du pape François sont prévues ce samedi, la revue de presse internationale se penche sur l'héritage que laisse le premier pape Argentin dans son pays d'origine mais aussi dans le monde. - invités : François Mabille Politiste, directeur de l'Observatoire de géopolitique des religions à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)
Résultats impressionnants pour cette recherche d'instruments de musique qui serviront à mieux équiper l'école Rosario Vera Peñaloza, une école primaire publique de la province de Córdoba, située au centre-nord de l'Argentine. Sandra Nansoz. la cousine du directeur de cet établissement, qui vit ici en Suisse, a trouvé tout ce qui lui fallait et se chargera d'envoyer prochainement tous les instruments offerts ces derniers jours. Au vu de la quantité déjà reçue, elle ne pourra cela dit plus du tout accepter d'autres dons. Un très grand merci pour votre générosité!
Marqué par des conditions de pauvreté, de consommation problématique et de violence systémique qui restreignent la perspective des projets de vie des jeunes au sein de l'école primaire Rosario Vera Peñaloza à Cordoba en Argentine, le corps professoral a cherché à orienter leurs pratiques éducatives vers les arts. Comme il n'existait pas d'espaces récréatifs et artistiques accessibles aux élèves, le projet d'orchestre scolaire a pu débuter en 2023. Sandra Nansoz, la cousine du directeur de cet établissement, recherche divers instruments de musique en bon état et facilement transportables qui permettraient aux élèves de cette école de s'initier à la pratique musicale. DEMANDE: - Une basse électrique - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Tout autre petit instrument de musique très facilement transportable
Nous avons déjà trouvé passablement d'instruments de musique pour ce projet qui permettra de développer l'orchestre de l'école Rosario Vera Peñaloza, une école primaire publique de Villa Allende, ville de la province de Córdoba, au centre-nord de l'Argentine. Mais face à l'intérêt croissant pour ce projet, l'école a commencé à chercher des alternatives pour élargir la diversité sonore, la disponibilité des instruments et l'inclusion d'un plus grand nombre d'élèves. Depuis sa création, l'orchestre participe à des événements scolaires au sein même de l'école mais aussi dans quelques écoles voisines et participe également à des rencontres avec d'autres orchestres d'enfants de la région. DEMANDE: - Une basse électrique - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Tout autre petit instrument de musique très facilement transportable
L'école Rosario Vera Peñaloza est une école primaire publique de Villa Allende, ville de la province de Córdoba, au centre-nord de l'Argentine. La musique, au-delà de l'apprentissage artistique, représente pour les 320 élèves de cet établissement un véritable espace d'évasion, de construction de soi, de lien avec les autres. Depuis sa création en 2023, l'orchestre participe à des événements scolaires au sein même de l'école mais aussi dans quelques écoles voisines. Il participe également à des rencontres avec d'autres orchestres d'enfants de la région. Leur rêve serait de pouvoir organiser, en fin d'année scolaire, un concert collectif, ouvert aux familles et à la communauté où chaque enfant pourrait exprimer ce qu'il a appris, ce qu'il ressent, ce qu'il est. Les professeurs sont convaincus que ce projet aurait un impact durable sur les élèves en leur donnant accès à un langage universel, en développant leur confiance en eux, leur écoute mutuelle, et pourquoi pas, en éveillant des vocations. Mais ce projet ne bénéficie malheureusement pas de soutien gouvernemental pour l'achat d'instruments de musique. Les ressources locales sont extrêmement limitées car les canaux officiels de la municipalité et de la province ont été à plusieurs reprises sollicités, mais sans succès. DEMANDE: - Une basse électrique - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Tout autre petit instrument de musique très facilement transportable
Afin de soutenir ce projet éducatif dans une école primaire située à Córdoba, en Argentine, Sandra Nansoz, la cousine du directeur de cet établissement, recherche divers instruments de musique en bon état qui permettraient d'offrir aux élèves de cette école la possibilité de s'initier à la pratique musicale. La musique, au-delà de l'apprentissage artistique, représente pour eux un véritable espace d'évasion, de construction de soi, de lien avec les autres. Leur rêve serait de pouvoir organiser, en fin d'année scolaire, un concert collectif, ouvert aux familles et à la communauté où chaque enfant pourrait exprimer ce qu'il a appris, ce qu'il ressent, ce qu'il est. Les professeurs sont convaincus que ce projet peut avoir un impact durable sur les élèves en leur donnant accès à un langage universel, en développant leur confiance en eux, leur écoute mutuelle et, pourquoi pas, éveiller des vocations. DEMANDE: - Une basse électrique - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Tout autre petit instrument de musique facilement transportable
Bien que quotidiennement confrontés à des réalités sociales et économiques difficiles, les 320 élèves âgés de 6 à 12 ans de l'école Rosario Vera Peñaloza dans la province de Córdoba, au centre-nord de l'Argentine font preuve d'une curiosité, d'une énergie et d'une sensibilité remarquables. C'est pour nourrir cette richesse intérieure que ce projet pédagogique ambitieux a vu le jour: la création d'une salle de musique accessible à tous les enfants. En effet, marqué par des conditions de pauvreté, de consommation problématique et de violence systémique qui restreignent la perspective des projets de vie de ces jeunes, le corps professoral a cherché à orienter leurs pratiques éducatives vers les arts, puisqu'il n'existait pas d'espaces récréatifs et artistiques accessibles aux élèves. Le projet d'orchestre scolaire a commencé en 2023 mais, afin de le développer et de permettre à un plus grand nombre d'élèves d'y participer, des instruments de musique sont actuellement recherchés. DEMANDE: - Une basse électrique - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Tout autre petit instrument de musique facilement transportable
L'école Rosario Vera Peñaloza est une école primaire publique de Villa Allende, ville de la province de Córdoba, au centre-nord de l'Argentine. Elle est située dans le quartier défavorisé de Las Polinesias qui compte environ 8000 habitants, dont 51% d'enfants et d'adolescents. Bien que quotidiennement confrontés à des réalités sociales et économiques difficiles, les 320 élèves âgés de 6 à 12 ans de cette école font preuve d'une curiosité, d'une énergie et d'une sensibilité remarquables. C'est pour nourrir cette richesse intérieure que ce projet pédagogique ambitieux a vu le jour: la création d'une salle de musique accessible à tous les enfants. En effet, marqué par des conditions de pauvreté, de consommation problématique et de violence systémique qui restreignent la perspective des projets de vie de ces jeunes, le corps professoral a cherché à orienter leurs pratiques éducatives vers les arts, puisqu'il n'existait pas d'espaces récréatifs et artistiques accessibles aux élèves. La musique, au-delà de l'apprentissage artistique, représente pour eux un véritable espace d'évasion, de construction de soi, de lien avec les autres. Le projet d'orchestre scolaire a commencé en 2023 mais il ne bénéficie malheureusement pas de soutien gouvernemental pour l'achat d'instruments de musique. DEMANDE: - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Une basse électrique - Tout autre instrument de musique facilement transportable
Le démantèlement de l'État comme programme de gouvernement. Le président argentin Javier Milei l'affirme : son plan tronçonneuse ne s'arrêtera que lorsqu'il sera arrivé à bout de l'État argentin. Depuis son élection, il a réduit les dépenses publiques d'un quart, supprimé la moitié des ministères et les postes de milliers de fonctionnaires. Au fur et à mesure des vagues de licenciements, ce sont aussi des politiques publiques qui disparaissent. De notre correspondant à Buenos Aires, « Ils m'ont virée… » Ils m'ont virée après 25 ans, répète Nora Farías, en larmes. Devant la porte du ministère du Capital humain à Buenos Aires, des agents de police contrôlent l'identité des travailleurs. « Ils nous traitent comme des délinquants sur le lieu où nous sommes venus travailler pendant des années. » Le vendredi précédent, à 22h30, plus de 1 800 employés du ministère ont appris par mail qu'ils étaient licenciés. « C'est d'une cruauté… Nous n'avons pas été convoqués, personne n'assume ses responsabilités. On a simplement reçu un mail générique qui dit qu'on est licencié. »Nora ne recevra aucune indemnité. En tant qu'agent contractuel de la fonction publique, elle a enchaîné pendant plus de deux décennies des contrats d'un an renouvelable. À son arrivée au pouvoir, le président Javier Milei a réduit la durée de ces contrats à trois mois, et à chaque échéance, des milliers de postes sont supprimés. « En décembre dernier, ils nous ont fait passer un examen en nous promettant que si on le validait, notre contrat serait renouvelé pour un an. »Malgré cette promesse, le poste de Lucía vient d'être supprimé. Comme 96% des quelque 40 000 fonctionnaires soumis à ce test d'aptitude, elle l'avait pourtant validé : « Ce test est une honte, c'était juste une manière de nous mettre sous pression. Je pense qu'ils nous sous-estiment tellement qu'ils pensaient que nous n'allions pas le valider. C'est pour cela qu'ils n'ont pas tenu leur promesse sur les renouvellements de contrat. »Le grand ménage dans les ministèresAprès onze ans dans la fonction publique, Lucía se retrouve à chercher du travail en pleine crise économique : « On est touchés personnellement, car il faut qu'on paye notre loyer, qu'on achète à manger, mais à côté de cela, en licenciant des fonctionnaires, ils sont en train de supprimer de facto des politiques publiques. Et il faut comprendre que cela signifie que les personnes vulnérables n'auront plus personne à qui s'adresser. »Comme Lucía et Nora, Gustavo Grosso travaillait pour un département du ministère chargé d'accompagner, de subventionner des projets communautaires. Le département a été dissout et l'intégralité de ses employés licenciés : « Les projets sur lesquels je travaillais avaient pour but de financier des bibliothèques, des radios communautaires ou des terrains de foot pour des clubs. Les conséquences sont considérables, et elles seront de plus en plus criantes dans le futur. »En tant qu'anarcho-capitaliste, Javier Milei rêve d'une société sans État où les relations humaines seraient entièrement régulées par la main invisible du marché, rappelle Laura Villaflor, qui a, elle aussi, vu son poste supprimé. « Chaque fonctionnaire en moins fait reculer la présence de l'État sur le territoire, et participe donc de l'extermination de l'État, qui est le cœur du projet politique de Javier Milei. »Pour l'année 2025, Javier Milei a annoncé la couleur : la « deep motosierra », ou « tronçonneuse profonde » supprimera ou fusionnera soixante organismes de l'État.À lire aussiArgentine: des milliers de manifestants dénoncent le révisionnisme de Javier Milei sur la dictature
Le démantèlement de l'État comme programme de gouvernement. Le président argentin Javier Milei l'affirme : son plan tronçonneuse ne s'arrêtera que lorsqu'il sera arrivé à bout de l'État argentin. Depuis son élection, il a réduit les dépenses publiques d'un quart, supprimé la moitié des ministères et les postes de milliers de fonctionnaires. Au fur et à mesure des vagues de licenciements, ce sont aussi des politiques publiques qui disparaissent. De notre correspondant à Buenos Aires, « Ils m'ont virée… » Ils m'ont virée après 25 ans, répète Nora Farías, en larmes. Devant la porte du ministère du Capital humain à Buenos Aires, des agents de police contrôlent l'identité des travailleurs. « Ils nous traitent comme des délinquants sur le lieu où nous sommes venus travailler pendant des années. » Le vendredi précédent, à 22h30, plus de 1 800 employés du ministère ont appris par mail qu'ils étaient licenciés. « C'est d'une cruauté… Nous n'avons pas été convoqués, personne n'assume ses responsabilités. On a simplement reçu un mail générique qui dit qu'on est licencié. »Nora ne recevra aucune indemnité. En tant qu'agent contractuel de la fonction publique, elle a enchaîné pendant plus de deux décennies des contrats d'un an renouvelable. À son arrivée au pouvoir, le président Javier Milei a réduit la durée de ces contrats à trois mois, et à chaque échéance, des milliers de postes sont supprimés. « En décembre dernier, ils nous ont fait passer un examen en nous promettant que si on le validait, notre contrat serait renouvelé pour un an. »Malgré cette promesse, le poste de Lucía vient d'être supprimé. Comme 96% des quelque 40 000 fonctionnaires soumis à ce test d'aptitude, elle l'avait pourtant validé : « Ce test est une honte, c'était juste une manière de nous mettre sous pression. Je pense qu'ils nous sous-estiment tellement qu'ils pensaient que nous n'allions pas le valider. C'est pour cela qu'ils n'ont pas tenu leur promesse sur les renouvellements de contrat. »Le grand ménage dans les ministèresAprès onze ans dans la fonction publique, Lucía se retrouve à chercher du travail en pleine crise économique : « On est touchés personnellement, car il faut qu'on paye notre loyer, qu'on achète à manger, mais à côté de cela, en licenciant des fonctionnaires, ils sont en train de supprimer de facto des politiques publiques. Et il faut comprendre que cela signifie que les personnes vulnérables n'auront plus personne à qui s'adresser. »Comme Lucía et Nora, Gustavo Grosso travaillait pour un département du ministère chargé d'accompagner, de subventionner des projets communautaires. Le département a été dissout et l'intégralité de ses employés licenciés : « Les projets sur lesquels je travaillais avaient pour but de financier des bibliothèques, des radios communautaires ou des terrains de foot pour des clubs. Les conséquences sont considérables, et elles seront de plus en plus criantes dans le futur. »En tant qu'anarcho-capitaliste, Javier Milei rêve d'une société sans État où les relations humaines seraient entièrement régulées par la main invisible du marché, rappelle Laura Villaflor, qui a, elle aussi, vu son poste supprimé. « Chaque fonctionnaire en moins fait reculer la présence de l'État sur le territoire, et participe donc de l'extermination de l'État, qui est le cœur du projet politique de Javier Milei. »Pour l'année 2025, Javier Milei a annoncé la couleur : la « deep motosierra », ou « tronçonneuse profonde » supprimera ou fusionnera soixante organismes de l'État.À lire aussiArgentine: des milliers de manifestants dénoncent le révisionnisme de Javier Milei sur la dictature
DEMANDE: - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Une basse électrique - Tout autre instrument de musique facilement transportable
Le président sortant Daniel Noboa, tenant d'une ligne sécuritaire et soutenu par la droite équatorienne, a été réélu avec 56% des voix. La candidate socialiste Luisa Gonzalez demande un recomptage des votes. « À l'annonce des résultats hier soir [dimanche 13 avril 2025], les partisans du président Noboa ont fait la fête dans les trois grandes villes du pays », témoigne notre reporter sur place, à Quito, Rafael Moran. Ces résultats restent difficiles à expliquer, précise-t-il : « Le rejet du courant politique de gauche de Luisa Gonzalez, le corréisme, a pu compter (…) Certains analystes se demandent si la politique du carnet de chèques a pu compter : le président Noboa a distribué 14 aides différentes depuis le début de l'année ».Cette élection contestée laisse beaucoup de questions et d'incertitudes, selon Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Iris (l'Institut de relations internationales et stratégiques), spécialiste de l'Amérique latine, au micro de Clotilde Dumay : « C'est le signe d'une élection qui ne résout pas la crise politique enÉquateur, sur fond de crise économique et sécuritaire », estime le chercheur. Il souligne des résultats « inattendus », qui marquent la polarisation de la société.« Le recomptage des voix va être très compliqué, car le Conseil national électoral réduit la possibilité de recomptage en fonction de conditions très limitées, ce n'est pas du tout gagné que ce recomptage soit accepté », ajoute Christophe Ventura à notre micro.La mort du prix Nobel péruvien Mario Vargas Llosa. Il s'est éteint au Pérou, à 89 ansMario Vargas Llosa laisse une œuvre considérable, une quarantaine d'essais, de romans et de pièces de théâtre : des textes autobiographiques comme La ville et les chiens, relatant son passage à l'académie militaire où son père l'avait envoyé de force ou encore La tante Julia et le scribouillard, qui raconte sa fuite avec sa tante de quinze ans son ainée. L'auteur avait touché à tous les genres, épiques, sensibles, libertins, fresques historiques. La littérature était pour lui une manière de façonner l'esprit et le monde, détaille le journaliste Olivier Rogez, du service culture de RFI.Grand amateur de politique, ex-candidat déchu à la présidentielle péruvienne, Mario Vargas Llosa, communiste dans les années 50 avant de soutenir la Révolution Cubaine, avait, sur la fin de sa vie, donné son soutien à des candidats populistes d'extrême-droite comme Jair Bolsonaro.Dans la presse latino-américaine, les hommages sont unanimes. El Comercio, journal péruvien pour lequel l'auteur écrivait, regrette la disparition du « péruvien le plus universel », « le plus grand écrivain » du pays. La Republica se fait, elle, l'écho de nombreux hommages nationaux et internationaux au « dernier écrivain du boom latino-américain ». Du côté de la Colombie, El Tiempo se souvient tout de même le lien tumultueux entre Mario Vargas Llosa et Gabriel Garcia Marquez. L'écrivain péruvien avait frappé, à la fin des années 70, son ami Colombien d'alors, mettant fin à leur relation.Dans la presse Argentine, le premier jour de la flexibilisation des taux de change« Le gouvernement cherche à détourner l'attention de ce premier jour sans restriction des taux de change » et préfère insister sur sa rencontre avec Scott Bessent, secrétaire du trésor américain, analyse La Nacion.En Argentine, le dollar est désormais « flottant », entre 1 000 et 1 400 pesos. Pas de quoi entraîner de l'inflation, se sont échinés à démontrer le président Milei et ses proches ce week-end, usant de longs tweets et autres démonstrations sur papier, comme le rapporte La Nacion.Le média Pagina12 n'est pas rassuré : « L'impact de ses mesures est incertain et ne sera connu qu'à l'ouverture des marchés ce lundi [14 avril 2025] », lit-on.Aux États-Unis, le cas emblématique du Salvadorien expulsé par erreur et la politique migratoire de Donald Trump scruté de près par les journaux« Le ministère de la Justice dit qu'il n'est pas obligé de ramener le migrant expulsé par erreur au Salvador », écrit le Washington Post, alors que le président du Salvador Nayib Bukele est reçu ce lundi à la Maison Blanche.Le journal explique comment l'administration Trump interprète en sa faveur la décision de la Cour Suprême. Pour le gouvernement, « faciliter » le retour de Kilmar Abrego Garcia ne reviendrait, en fait, qu'à retirer les « obstacles nationaux » à ce retour. Le tout s'appliquant, selon le gouvernement, uniquement si le Salvador décidait de lui-même de libérer M. Abrego Garcia.« Ces affirmations ouvrent la voie à un nouveau test de la capacité du pouvoir judiciaire fédéral à maîtriser une administration (…) qui s'est efforcée d'étendre de manière agressive son pouvoir exécutif », commente le Washington Post. Par ailleurs, le New York Times publie une longue enquête décrivant comment le gouvernement utilise l'application mobile d'une entreprise pénitentiaire privée pour surveiller les migrants et faciliter leur arrestation. Le Washington Post révèle, lui, que la détention et la révocation du visa de la doctorante étrangère Rumesya Ozturk n'est fondée sur aucune preuve d'antisémitisme ou d'apologie du terrorisme, contrairement aux dires du gouvernement.À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire de la 1ʳᵉLa Guyane où les maires contestent les chiffres du recensement.
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L'école Rosario Vera Peñaloza est une école primaire publique de Villa Allende, ville de la province de Córdoba, au centre-nord de l'Argentine. Elle est située dans le quartier défavorisé de Las Polinesias qui compte environ 8000 habitants, dont 51% d'enfants et d'adolescents. Bien que quotidiennement confrontés à des réalités sociales et économiques difficiles, les 320 élèves âgés de 6 à 12 ans de cette école font preuve d'une curiosité, d'une énergie et d'une sensibilité remarquables. C'est pour nourrir cette richesse intérieure que ce projet pédagogique ambitieux a vu le jour: la création d'une salle de musique accessible à tous les enfants. En effet, marqué par des conditions de pauvreté, de consommation problématique et de violence systémique qui restreignent la perspective des projets de vie de ces jeunes, le corps professoral a cherché à orienter leurs pratiques éducatives vers les arts, puisqu'il n'existait pas d'espaces récréatifs et artistiques accessibles aux élèves. La musique, au-delà de l'apprentissage artistique, représente pour eux un véritable espace d'évasion, de construction de soi, de lien avec les autres. Les professeurs sont convaincus que ce projet aurait un impact durable sur les élèves en leur donnant accès à un langage universel, en développant leur confiance en eux, leur écoute mutuelle, et pourquoi pas, en éveillant des vocations. Mais ce projet ne bénéficie malheureusement pas de soutien gouvernemental pour l'achat des instruments. DEMANDE: - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Une basse électrique - Tout autre instrument de musique facilement transportable
L'Argentine fait face à sa troisième grève générale depuis l'accession au pouvoir du président Javier Milei, qui assume une forme de trumpisation face aux médias. On a tous en tête la tronçonneuse de Javier Milei, symbole de coupes sombres dans les dépenses publiques. Cette tronçonneuse a été offerte à Elon Musk, qui n'a pas manqué de la brandir à son tour. Entre Donald Trump et Javier Milei, il y a plus que des affinités idéologiques. Même volonté de dérégulation, même tendance anti-« woke » et climatosceptique, même défiance envers les organismes internationaux et les consensus scientifiques comme le prouve la sortie des deux pays de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).Depuis l'investiture de son homologue à Washington, où il était présent, l'Argentin multiplie les signes de soutien. Il dit même comprendre le relèvement des tarifs douaniers que l'Argentine va pourtant subir, car elle est membre du bloc du Mercosur. Et s'il n'a pas arrêté le financement de Voice of America, décision d'ailleurs suspendue par la justice américaine cette semaine, il a fermé Télam, l'agence de presse nationale.Reporters sans frontières a émis un droit d'alerte sur l'ArgentineL'ONG Reporters sans frontières a certes émis un droit d'alerte, mais le pays ne semble pas être une priorité pour l'organisation. Sur son ranking sur la liberté de la presse, l'Argentine est le 66ème pays sur 180 et la liberté de la presse y est à peu près respectée, notamment quand il s'agit de couvrir de grandes manifestations ou des grèves générales.Mais il y a des signes inquiétants, d'autant que l'Argentine était à la quarantième place en 2023, juste avant l'élection de Javier Milei. D'abord, comme Donald Trump, le chef d'État argentin a tendance à insulter et à stigmatiser les journalistes ou à les traiter d'« ennemis ». Ce qui favorise l'agressivité de la police. Ensuite, il a levé les dernières barrières anti-concentration qui s'imposaient aux grands groupes médias qui peuvent désormais acquérir autant de licences de télé ou de radios qu'ils souhaitent. Une mesure qui ne peut que renforcer la propriété autour de groupes comme Clarin ou la chaîne Telefe.Les médias publics aussi dans le collimateurEn revoyant les dépenses des médias publics à la baisse, ils sont aussi dans le collimateur du président argentin. Mais cela se traduit par des licenciements et des budgets de programmes décimés, comme on a pu le voir sur Canal 7 ou Radio Nacional.Et il y a ce qui ne relève pas que du symbolique, comme la destruction de ce monument en Patagonie à la gloire du journaliste anarchiste Osvaldo Bayer. Il était connu pour avoir enquêté sur les mouvements sociaux et la répression de 2 000 travailleurs pendant la dictature de 1976 à 1983.Cette destruction s'accompagne d'un révisionnisme de Milei censé lutter contre une hégémonie culturelle de la gauche. Pour lui, il n'y a pas eu 30 000 disparus durant la dictature, mais quatre fois moins. Une réécriture de l'histoire qui signe une filiation avec l'extrême droite. À lire aussiArgentine: grève générale de 24h pour protester la politique d'austérité du gouvernement Milei
Le projet d'orchestre scolaire au sein de l'école primaire Rosario Vera Peñaloza en Argentine a commencé en 2023. L'État provincial finance le salaire de trois professeurs qui enseignent les cours de musique et coordonnent l'ensemble. Mais face à l'intérêt croissant pour ce projet, l'école a commencé à chercher des alternatives pour élargir la diversité sonore, la disponibilité des instruments et l'inclusion d'un plus grand nombre d'élèves. Depuis sa création, l'orchestre participe à des événements scolaires au sein même de l'école mais aussi dans quelques écoles voisines. Il participe également à des rencontres avec d'autres orchestres d'enfants de la région. Afin de soutenir ce projet éducatif dans une école primaire située à Córdoba, en Argentine, Sandra Nansoz, la cousine du directeur de cet établissement, recherche divers instruments de musique en bon état qui permettraient d'offrir aux élèves de cette école la possibilité de s'initier à la pratique musicale. DEMANDE: - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Une basse électrique - Tout autre instrument de musique facilement transportable
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« Kenscoff, localité crucifiée », met à la Une l'agence Alterpresse. Le bureau intégré de l'ONU en Haïti (Binuh) dresse le bilan des violences commises entre le 27 janvier et le 27 mars 2025 à Kenscoff, dans la périphérie sud de Carrefour. Le constat est dramatique : 262 morts, 66 blessés, des cas de violences sexuelles, de kidnappings, plus de 190 maisons saccagées et incendiées, 7 000 déplacés. « Les gangs ont fait preuve d'une brutalité extrême, cherchant à semer la peur au sein de la population », souligne Peter Gotson, directeur de l'agence Alterpresse, en citant le rapport des Nations unies. « Une éventuelle prise d'otage de Kenscoff mettrait en difficulté Pétionville où s'établissent de nombreux commerces, bureaux et ambassades », poursuit le journaliste haïtien.Est-il trop tard pour renverser la vapeur ? « Si rien n'est fait rapidement, la situation risque de devenir irréversible, avec Haïti sombrant dans un chaos total. Mais avec une stratégie cohérente et du soutien international et local, le pays pourrait encore se relever », met en exergue Peter Gotson, renvoyant vers un article de la journaliste Nancy Roc.Haïti bloque l'importation de marchandises ayant transité par la République dominicaineLes produits importés devront désormais entrer par les ports haïtiens et non plus transiter par camion, arrivant en République dominicaine avant de passer par camion la frontière terrestre entre les deux pays, qui se partagent l'île d'Hispaniola.« Cette mesure n'affecte en rien le commerce entre Haïti et la République dominicaine, mais uniquement les conteneurs en transit, notamment venant de Miami aux États-Unis. Ces conteneurs transitent par la République dominicaine avant d'arriver en Haïti. Les saisies effectuées ces derniers temps ont révélé la présence d'armes dans ces conteneurs », commente Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse.Aux États-Unis, les exécutions de prisonniers en baisseLe nombre d'exécutions dans le monde est en hausse, d'après le dernier rapport d'Amnesty International, contrairement aux États-Unis. Mais le président Donald Trump a signé, à son arrivée à la Maison Blanche, un décret pour renforcer l'usage de la peine capitale au niveau fédéral. Cela concerne en particulier les condamnés pour meurtres de policiers ou les crimes commis par des étrangers en situation irrégulière. Une douzaine d'États américains procèdent à des exécutions.« Dans ces États, les responsables politiques ont fini par admettre que la peine capitale n'a pas d'effet dissuasif. Il y a quelques années, un sondage auprès des officiers de la police a révélé que la peine de mort arrivait en toute dernière position des moyens jugés efficaces pour lutter contre les crimes violents. Et puis c'est aussi une question de coût : des États comme New York ou le New Jersey – qui ont fini par abolir la peine de mort – avaient dépensé des millions pendant des années… sans exécuter personne », indique Corinna Lain, professeure de droit à l'Université de Virginie au micro de notre journaliste Achim Lippold.Depuis le début de l'année 2025, dix personnes ont été exécutées aux USA. Un chiffre dans la moyenne de ces dernières années.Le Salvadorien expulsé par erreur des États-Unis toujours détenu dans une méga-prisonÂgé de 29 ans, Kilmar Abrego Garcia se trouve aujourd'hui au Salvador. Un juge avait ordonné son retour aux États-Unis avant lundi, minuit, mais la Cour suprême a bloqué la décision. C'est un exemple emblématique des procédures judiciaires entourant la politique migratoire drastique du président américain.De son côté, le média indépendant ProPublica a enquêté sur ce qu'il se passe à bord des avions renvoyant les migrants expulsés. Au cœur de l'ICE Air, les personnels navigants des avions disent « ce n'est qu'une question de temps » avant un désastre. L'article nous amène à bord d'un vol au-dessus du Mexique. Une petite fille fait un malaise, elle suffoque. Pour lui venir en aide, une hôtesse de l'air, qui témoigne anonymement dans le papier, déroge au règlement en adressant la parole à la famille.Au fil des témoignages recueillis par ProPublica, on apprend que, loin de l'efficacité militaire mise en avant par la Maison Blanche, ces expulsions se font via des vols charters, civils, de la compagnie Global Crossing. « Ils ne nous ont pas dit que ces gens allaient être attachés des poignets jusqu'aux foutues chevilles », s'énerve un employé, inquiet aussi pour la sécurité en cas d'évacuation.Quant à la petite fille malade, son vol a fait demi-tour. L'hôtesse de l'air, qui a aujourd'hui démissionné, n'a jamais su si l'enfant avait survécu. L'article se termine sur le témoignage de l'employée : « J'ai pleuré après tout ça ».En Argentine, les soubresauts de la bourse mondiale scrutés de prèsDans un panorama mondial « turbulent » et « énigmatique », nous dit La Nacion, l'horizon reste « mystérieux » pour l'Argentine. Des réactions en chaine pourraient arriver, explique l'éditorialiste argentin, qui écrit au conditionnel. Par exemple : l'inflation aux États-Unis renforcerait le dollar, le peso argentin resterait plus fort qu'il ne l'est, freinant la production de richesse, avec, in fine, un risque de détruire des emplois.« En Argentine, le dollar, l'inflation, l'économie et le soutien au président Javier Milei dépendent les uns des autres », poursuit La Nacion. L'éditorialiste se demande aussi comment une pénurie de dollars influerait sur le futur accord entre l'Argentine et le FMI, craignant, toujours avec des « si » que l'accord mène à déréguler le taux de change, faisant grimper les prix. Tout le contraire des promesses de Javier Milei à ses électeurs, donc. Or, comme le note de son côté le média Pagina12, « l'inflation est redevenue le problème numéro 1 ».
Située dans un quartier défavorisé de la province de Córdoba, au centre-nord de l'Argentinez, l'école Rosario Vera Peñaloza est une école primaire publique qui compte 320 enfants âgés de 6 à 12 ans. La musique, au-delà de l'apprentissage artistique, représente pour eux un véritable espace d'évasion, de construction de soi, de lien avec les autres. Leur rêve serait de pouvoir organiser, en fin d'année scolaire, un concert collectif, ouvert aux familles et à la communauté où chaque enfant pourrait exprimer ce qu'il a appris, ce qu'il ressent, ce qu'il est. Les professeurs sont convaincus que ce projet aurait un impact durable sur les élèves en leur donnant accès à un langage universel, en développant leur confiance en eux, leur écoute mutuelle, et pourquoi pas, en éveillant des vocations. Mais ce projet ne bénéficie malheureusement pas de soutien gouvernemental pour l'achat des instruments. Les ressources locales sont extrêmement limitées car les canaux officiels de la municipalité et de la province ont été à plusieurs reprises sollicités, mais sans succès. DEMANDE: - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Une basse électrique - Tout autre instrument de musique facilement transportable
L'école Rosario Vera Peñaloza est une école primaire publique de Villa Allende, ville de la province de Córdoba, au centre-nord de l'Argentine. Elle est située dans le quartier défavorisé de Las Polinesias qui compte environ 8000 habitants, dont 51% d'enfants et d'adolescents. Bien que quotidiennement confrontés à des réalités sociales et économiques difficiles, les 320 élèves âgés de 6 à 12 ans de cette école font preuve d'une curiosité, d'une énergie et d'une sensibilité remarquables. C'est pour nourrir cette richesse intérieure que ce projet pédagogique ambitieux a vu le jour: la création d'une salle de musique accessible à tous les enfants. Par conséquent, afin de soutenir ce projet éducatif dans une école primaire située à Córdoba, en Argentine, Sandra Nansoz, la cousine du directeur de cet établissement, recherche divers instruments de musique en bon état qu'elle se chargera d'envoyer à bon port. DEMANDE: - Des violons - Des flûtes à bec alto en bois - Des flûtes traversières - Une basse électrique - Tout autre instrument de musique facilement transportable
L'économie mondiale reste secouée par les annonces de Donald Trump. Une guerre commerciale qui a provoqué une dégringolade des indices mondiaux, toujours en baisse en Europe, en Asie ou à Sydney. Comme beaucoup de pays, Haïti devrait voir ses droits de douane augmenter de 10%, ce qui serait une catastrophe pour ce petit pays. Si le secteur de la sous-traitance textile, jusqu'ici protégé par des lois américaines exonérant les entreprises de taxes, est concerné, cela pourrait être dramatique, comme l'explique Enomy Germain, économiste haïtien. Ce sont 30.000 emplois qui sont en jeu, précise-t-il. Le secteur agricole et la petite industrie pourraient aussi être fortement touchés, s'inquiète Enomy Germain. Ayibopost s'intéresse à un conflit foncier aggravé par la circulation des armes à feuComme chaque mois, nous sommes en ligne avec nos confrères du site Ayibopost. Nous évoquons aujourd'hui avec Jérôme Wendy Norestyl son article «Les armes de guerre aggravent un conflit foncier à Montrouis». Depuis plus de 30 ans, des paysans se disputent des terres. Ce conflit a déjà fait de nombreux morts lors d'attaques à l'arme blanche essentiellement. Mais avec le développement des gangs et d'un marché illégal des armes à feu, il prend un tour différent, explique le journaliste haïtien.D'autres régions d'Haïti sont également touchées, poursuit Jérôme Wendy Norestyl qui souligne l'absence de l'État à chaque fois. «Ces problèmes de délimitation, de cadastres ne sont pratiquement pas suivis par les autorités». Une amende record pour Elon Musk ?Selon le New York Times, la Commission européenne compterait infliger une amende record à X, le réseau social propriété d'Elon Musk. Plus d'un milliard de dollars, à régler cet été. À moins que la plateforme n'accepte de changer ses méthodes. X est accusé de ne pas suffisamment lutter contre les contenus illégaux et la désinformation. L'idée est de «faire un exemple» pour inciter les autres Gafam à se plier aux règles européennes de modération, estime le New York Times. Le Costa Rica veut devenir un champion de l'IALe Costa Rica est l'un des rares États d'Amérique latine à avoir mis en place une stratégie nationale en matière d'intelligence artificielle. Un projet porté notamment par la ministre de la Science, de l'Innovation, de la Technologie et des Télécommunications, Paula Bogantes, qu'Achim Lippold a rencontrée. Le Costa Rica veut avant tout moderniser ses services publics. «Le défi, c'est de rendre l'État plus efficace dans l'utilisation de ses ressources, c'est-à-dire les impôts des citoyens. Comment faire en sorte qu'un fonctionnaire ne passe pas des heures à traiter une demande de permis de conduire ? Que les médecins passent moins de temps à rédiger des rapports administratifs sur ordinateur et plus de temps à soigner leurs patients ? Nous devons utiliser l'intelligence artificielle pour numériser notre administration publique et faire en sorte que les services publics soient plus proches des citoyens», explique Paula Bogantes. Et pour cela, il faut inclure l'espagnol dans le développement de l'IA et des chatbots car aujourd'hui, ces outils s'appuient principalement sur des sources en anglais, souligne la ministre. En Argentine, Javier Milei ne parvient à imposer ses choix à la Cour suprêmeHier (3 avril 2025), le Sénat a refusé à une large majorité de nommer les deux magistrats désignés par le président ultralibéral pour siéger à la Cour suprême. «C'est l'une des défaites législatives les plus retentissantes» enregistrées par Javier Milei depuis qu'il a pris le pouvoir il y a 16 mois, juge La Nacion. Un échec d'autant plus cuisant si l'on prend en compte «les efforts, les pressions et autres actions moins nobles» menées par le pouvoir pour tenter de faire plier le Sénat, insiste le journal. Javier Milei a réussi l'exploit de faire voter ensemble des partis politiques qui sont rarement d'accord entre eux, ironise encore La Nacion. Des partis qui ont surtout rejeté la méthode employée par le président, explique Pagina 12 : en février 2025, Javier Milei a nommé ces deux juges par décret. L'un d'entre eux a même prêté serment et siège actuellement à la Cour suprême. Selon Clarin, ce dernier devrait consulter les autres membres de la Cour suprême pour savoir s'il doit rester ou partir. Au Chili, Isabel Allende, la fille de l'ancien président, va perdre son poste de sénatriceC'est la fin d'une carrière parlementaire de plus de 30 ans, souligne La Tercera. Et c'est aussi la première fois de l'histoire du Chili que le Tribunal constitutionnel destitue un membre du Congrès, insiste El Observador. La fille de Salvador Allende, 80 ans, a violé la Constitution, explique El Mostrador. En cause : la vente ratée de la maison de son père. À la fin de l'année dernière, l'État a cherché à l'acquérir pour en faire un musée. Problème : au Chili, les parlementaires n'ont pas le droit de passer des contrats avec l'État tant qu'ils sont en poste. Tout le monde a fait marche arrière. Mais trop tard, la droite et l'extrême droite se sont emparées du dossier et ont saisi la justice. Une petite-fille de Salvador Allende, copropriétaire de la maison, a, elle aussi, perdu son poste de ministre de la Défense. Une autre ministre a également été remerciée. Au-delà d'Isabel Allende, cette affaire éclabousse la gauche. «Le Parti socialiste et toute la gauche chilienne sont frappés en plein cœur (...) Le président Gabriel Boric pourrait lui aussi être affecté,» écrit El Mostrador qui rappelle que le chef d'État a reconnu que c'est lui qui avait eu l'idée de racheter la maison de Salvador Allende, lui qui en a parlé à sa fille. Et cela suscite l'indignation dans les rangs socialistes, rapporte La Tercera. «C'est le président qui a commis une erreur et c'est une sénatrice emblématique du PS qui en paye le prix».
Sous la présidence de Javier Milei, l'Argentine adopte des réformes économiques radicales visant à libéraliser le marché, suscitant des débats sur leur impact social.Traduction : Under President Javier Milei, Argentina implements radical economic reforms to liberalize the market, sparking debates on social impact. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Brésil, l'ancien président Jair Bolsonaro saura ce mercredi (26 mars 2025) s'il est renvoyé en procès pour projet présumé de coup d'État. En direct sur plusieurs chaînes d'information, la Cour Suprême délibère à Brasilia, ces mardi 25 et mercredi 26 mars, pour décider de l'ouverture ou non d'un procès contre l'ancien président d'extrême droite. Lors de la première journée de débat, le principal concerné était présent à la surprise générale, explique Sarah Cozzolino, la correspondante de RFI à Rio de Janeiro. Pour O Globo, le fait de mettre Bolsonaro face à ses juges vise à démontrer publiquement que ce dernier ne craint rien et surtout ne doit rien à personne. Mais personne n'est dupe, et les accusations de complot ne semblent pas diviser les juges, poursuit le journal. En coulisses, ces derniers reconnaissent que les faits révélés par l'enquête sont graves et doivent être jugés pour stopper définitivement les «impulsions antidémocratiques». Jair Bolsonaro risque 40 ans de prison en cas de procès. Procès Maradona : son garde du corps arrêté pour « faux témoignage »En Argentine, un autre procès retient l'attention, celui sur les circonstances de la mort du footballeur de légende, Diego Maradona. La presse argentine revient sur l'arrestation hier (25 mars 2025) en pleine audience du garde du corps de ce dernier pour «faux témoignage». Il était le troisième témoin du cinquième jour de ce procès qui se tient dans la banlieue de Buenos Aires. Julio Coria était présent le jour où Diego Maradona est décédé et lui a fait du bouche-à-bouche jusqu'à l'arrivée des médecins. Le quotidien Clarin explique qu'il s'est contredit lors de ses déclarations et a omis certains détails concernant notamment la façon dont Maradona a été réanimé. Il a aussi oublié de mentionner une conversation entre la fille de l'ancienne star du football et son neurochirurgien. Julio Coria encourt jusqu'à 10 ans de prison pour parjure. Équateur : 7 ans après le drame de Mataje, des traces toujours visiblesC'était il y a 7 ans, jour pour jour, en Équateur. Le 26 mars 2018, les trois membres d'une équipe journalistique du quotidien El Comercio étaient enlevés dans le petit village de Mataje, à la frontière avec la Colombie. Ils seront assassinés deux semaines plus tard par les dissidents des FARC, membres du «Front Oliver Sinisterra». Depuis, Mataje a été militarisée et souffre d'une réputation négative, que les autorités et les habitants essaient de changer. Le correspondant de RFI en Équateur, Éric Samson, s'est rendu sur place. États-Unis : Trump signe un décret pour réformer en profondeur le processus électoralLe décret signé ce mardi (25 mars) prévoit de rendre obligatoire la présentation de preuves de citoyenneté américaine, comme les passeports ou les permis de conduire, au moment de l'inscription au niveau des États sur les listes électorales. Le Washington Post souligne que « cette fixation » du président américain sur le processus électoral ne date pas d'hier. Donald Trump avait dénoncé les résultats des deux précédentes élections en remettant en cause des votes d'électeurs qui, selon lui, n'avaient pas la citoyenneté américaine. Cependant, rien n'a été prouvé, poursuit le journal. Seules les personnes qui ont la citoyenneté américaine peuvent voter lors des élections fédérales, mais la plupart des États américains ne demandent pas de preuve de cette citoyenneté, seulement une déclaration sur l'honneur. Avec ce décret, « des millions d'Américains pourraient être empêchés de se rendre aux urnes », souligne le journal. Un décret qui est, de plus, inconstitutionnel selon un expert juridique cité par le Washington Post. États-Unis : La fin programme «Humanitarian Parole» pour les migrants venant d'Haïti, du Venezuela, de Cuba et du NicaraguaLe journal nicaraguayenla Prensa revient sur cette décision qui pourrait toucher 530 000 migrants aux États-Unis. Une plainte a été déposée au Tribunal fédéral de Boston, et il y a toujours l'espoir que le juge ordonne un gel temporaire de cette mesure qui prendra effet le 24 avril 2025. Certains plaignants nicaraguayens sont entrés dans le pays après la torture d'un membre de leur famille et la persécution politique qui s'en est suivie, peut-on lire dans le journal. L'un d'entre eux a subi des menaces de mort et après l'arrêt du programme, il pourrait n'avoir plus que 30 jours pour retourner dans son pays. Haïti : Cap Haïtien sous la menace des glissements de terrainEn Haïti, la 2è ville du pays veut lutter contre les inondations. À chaque saison pluvieuse, les quelque 300.000 habitants de Cap-Haïtien sont en danger. La ville côtière est vulnérable, notamment parce qu'elle est entourée de rivières, et traversée par environ 5 bassins versants qui ne sont pas traités. Conséquences : lorsqu'il pleut, l'eau dégouline des montagnes et provoque des glissements de terrain mortels. Les autorités ont donc décidé de lancer un chantier pour tenter de limiter ces inondations.Les journalistes de RFI, Ronel Paul et Love-Marckendy Paul, se sont rendus sur place.
À Port-au-Prince, l'Université d'État d'Haïti traverse l'une des périodes les plus sombres de son histoire. Pillages, incendies, fermetures forcées… plusieurs de ses facultés, notamment celles situées en bas de la ville, sont à l'abandon. Des milliers d'étudiants se retrouvent sans salle de classe, contraints d'errer dans les rues ou de suivre leurs cours à distance. Face à cette crise sans précédent, le nouveau recteur de l'université, Dieuseul Prédélus, et son équipe tentent de sauver l'année académique. Pour relever ce défi, le recteur mise essentiellement sur l'enseignement en ligne et la relocalisation des facultés. «Nous devons nous adapter aux nouvelles réalités du pays (...) Nous faisons de notre mieux en attendant que les choses s'arrangent», explique Dieuseul Prédélus au correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Il souhaite également former plus de professeurs afin d'assurer la rélève et poursuivre le chantier de numérisation des documents essentiels de l'université. Canada : la campagne a commencéPas de temps à perdre, pour Mark Carney, au Canada. Le nouveau Premier ministre a décidé, hier, (23 mars 2025) d'organiser des élections législatives anticipées qui se tiendront le 28 avril. Moins de deux semaines après sa nomination, il mise sur une campagne éclaire pour conserver son poste. Comme l'explique la correspondante de RFI à Montréal, Nafi Alibert, la campagne débute sur fond de tensions commerciales avec les États-Unis. Mais ce ne sera pas le seul thème dont vont parler les candidats. Pas question d'agiter Donald Trump tel un épouvantail, met en garde le chef du Bloc québécois, rapporte Le Devoir. «Les Québécois ont la couenne dure au point que l'argument de la peur ne sera pas très efficace», avertit Yves-François Blanchet. Mark Carney l'a d'ailleurs bien compris. Il a surpris tout le monde en promettant dès hier, des baisses d'impôt pour la classe moyenne, souligne The Star de Toronto pour qui le Premier ministre cherche à montrer qu'il est un homme d'action et qu'il ne compte pas mener la même politique que Justin Trudeau. Les États-Unis et l'économie, ce seront donc les thèmes majeurs de cette campagne, comme le souligne Le Devoir. Aux États-Unis, les migrants latino-américains inquiets pour leur avenirLa Floride est depuis longtemps la terre d'accueil de nombreux Latinoaméricains qui y sont pratiquement chez eux. Mais depuis l'élection de Donald Trump, les choses ont brutalement changé : pour ceux qui n'ont pas de visa, mais pas seulement... Par ordonnance, le président républicain a ordonné, ce week-end, la suppression du statut légal de 532.000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens. Un statut instauré en 2022 par Joe Biden. Depuis ce revirement, la peur s'est emparée de nombreux migrants, comme l'a constaté l'envoyé spécial de RFI à Miami, Eric Samson. En Argentine, le «négationisme» de Javier Milei concernant la dictature Comme le raconte La Nacion, à l'occasion du 24 mars, le gouvernement a publié sur les réseaux sociaux, peu après minuit, une vidéo de 20 minutes prétendant livrer une vision «complète» de ce qui s'est passé pendant la période la plus sombre de l'histoire argentine. On y voit un écrivain argentin libertarien, âgé de 36 ans, remettre en cause le chiffre de 30.000 disparus pendant la dictature, chiffre retenu par les organisations de défense des droits humains. Agustin Laje critique également les indemnités versées par l'État aux victimes et à leurs proches, met en avant la responsabilité, selon lui, des guérillas qui s'opposaient au gouvernement dans les années 70 déclenchant une vague de violence à laquelle les forces armées ont dû répondre. Bref, toujours la «théorie des deux démons» que défendent les milieux conservateurs et Javier Milei.«Une vision négationniste du terrorisme d'État», s'insurge le quotidien Pagina 12 qui refuse de publier cette vidéo sur son site internet et espère que cet après-midi, lors de la manifestation à l'appel notamment des Mères et des Grands-Mères de la place de mai «une multitude réclame[ra] à nouveau la Vérité, la Mémoire et la Justice et répond[ra] au négationisme» du gouvernement. Le journal de la 1èreAux Antilles et en Guyane, les infirmiers libéraux sont appelés à cesser le travail pour protester contre les agressions dont ils sont victimes.
Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse, évoque la mort d'un jeune homme tué par une balle perdue ce lundi (17 mars 2025) dans les environs de Delmas 75. Son identité demeure inconnue. Cela s'est produit durant l'inhumation de deux frères, membres des Forces armées d'Haïti (Fad'h) assassinés à leur domicile à Delmas 30, le 25 février 2025, lors d'un assaut des membres de la coalition Viv Ansanm. Gotson Pierre rappelle que les victimes de balles perdues augmentent, elles constituent 40% des victimes dans ce contexte sécuritaire de plus en plus pesant. (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Un jeune homme tué d'une balle perdue, en marge des obsèques de deux frères militaires assassinés à Delmas 30).Les médias sont également de nouveau visés par les gangs armés, Les locaux de Télé Pluriel ont été pillés et incendiés, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 mars 2025, à Delmas 19, peut-on lire dans Alterpresse (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Télé Pluriel, un autre média saccagé par les bandits armés à Port-au-Prince).Dans ce contexte, MSF annonce suspendre ses activités au Centre d'urgence de Turgeau après une attaque armée contre un convoi évacuant son personnel. L'accès aux soins est rendu de plus en plus difficile au sein de la capitale Port-au-Prince, où la plupart des hôpitaux ont été vandalisés par les gangs. Pour le diplomate Pierre Richard Cajuste qui s'exprime dans le journal (AlterPresse | On peut sortir de la crise en Haïti si on y met de la bonne volonté !), la politique haïtienne doit être repensée et pratiquée autrement en formulant « un pacte de gouvernabilité entre les forces sociales ».Cette démarche devrait constituer « la pierre angulaire de toute transition réussie ». Trump défit la justice en expulsant 200 migrants vénézuéliensAux États-Unis, l'expulsion de 200 migrants vénézuéliens accusés d'être membres du gang Tren de Aragua met le feu aux poudres. Ils ont atterri à bord de 3 avions, ce lundi (17 mars 2025), au Salvador où ils ont été incarcérés dans une prison de haute sécurité. Pour le président vénézuélien « c'est la plus grande agression subie par un pays d'Amérique latine et des Caraïbes ». « Nos migrants ne sont pas des terroristes, ce ne sont pas des criminels, ce ne sont pas des assassins », a-t-il ajouté.Le président américain a ignoré une décision d'un juge fédéral, peut-on lire dans le New York Times.Ce dernier a ordonné une suspension de 14 jours de toute expulsion et a demandé aux avions qui transportaient les Vénézuéliens de faire demi-tour. Les vidéos des autorités salvadoriennes montrent ces 200 migrants descendre de l'avion, enchaînés et être conduits dans le centre de détention pour terroristes de Tecoluca.Le ton est monté quand les avocats du gouvernement américain ont appelé au renvoi de ce juge et ont refusé de répondre à ses questions, révèle le Washington Post.Donald Trump a invoqué une loi sur les étrangers et la sédition datant de 1798, elle permet au président américain d'arrêter ou d'expulser des citoyens d'une nation ennemie en temps de guerre, et elle n'avait été utilisée jusqu'à présent qu'à trois reprises, notamment pendant les deux guerres mondiales.Après cet ultime épisode de tensions entre le chef de la Maison Blanche et le département de la justice, les États-Unis sont au bord d'une crise constitutionnelle, estime le New York Times ; et certains experts pensent que cette hostilité de la part de l'administration américaine envers les juges et leurs décisions marque une rupture dans le fragile équilibre des pouvoirs aux États- Unis. Pérou : de nouvelles violences malgré l'état d'urgenceAu Pérou, l'état d'urgence est décrété à partir de ce mardi (18 mars 2025) pour 30 jours, dans la capitale Lima et dans la province voisine de Callao, après l'assassinat par balle d'un chanteur populaire par une bande criminelle. Le gouvernement a annoncé déployer les forces armées en soutien à la police. La Republica fait état de 2 nouveaux meurtres la nuit dernière, celui d'une chauffeuse de bus abattue par deux hommes à moto la nuit dernière et d'un homme ramassant des déchets sur le bord de la route.Depuis janvier 2025, plus de 400 meurtres liés à la violence urbaine ont été recensés à travers le pays. Pour la presse locale, il s'agit du chiffre le plus élevé des vingt dernières années.Le journal La Razon explique que des voix s'élèvent au Congrès pour dénoncer cette escalade de la violence et pour demander la démission du ministre de l'Intérieur, Juan José Santiváñez, sans quoi une motion de censure sera présentée dans les prochaines heures.Dans son reportage, à Lima, Martin Chabal a recueilli pour RFI les réactions des Péruviens à l'instauration de l'Etat d'urgence dans le pays. En Argentine, la confiance rompue avec la population à la veille d'une nouvelle manifestation Une nouvelle manifestation aura lieu ce mercredi (19 mars 2025) en Argentine dans les universités, dans un contexte de défiance envers le président Mileï. Clarin revient sur les violences lors d'une manifestation à Buenos Aires en soutien aux retraités mercredi dernier. La société argentine a toutes les raisons d'être en colère, souligne le journal qui égrène une longue liste de dysfonctionnements : «une insécurité déchaînée et croissante, une justice bridée, une dégradation de l'éducation, un manque de respect des règles, une société fragmentée et de plus en plus inégalitaire, et une méfiance généralisée dans les institutions». Cette confiance est pourtant la clé de la cohésion sociale.La Nacion parle d'un moment crucial pour Mileï et pour le pays, avec des élections régionales qui se profilent dans les semaines à venir. Pour le quotidien, le problème numéro un de l'Argentine reste l'inflation qui est toujours à 67% sur ces 12 derniers mois. Beaucoup de personnes sont exclues du marché du travail et l'économie informelle se développe, c'est là que l'inflation devient particulièrement nocive, poursuit la Nacion, pour des personnes qui n'ont aucune possibilité de recourir à un syndicat pour demander une hausse de salaire. La pauvreté elle atteint 35% de la population, sa réduction est pourtant liée directement à la lutte contre l'inflation. Bolivie : des enregistrements audios de communautés autochtones dévoilées En Bolivie, les archives nationales ont récupéré plus de 150 enregistrements audios de communautés autochtones, datant du siècle précédent. Ces prises de sons, réalisées par des chercheurs en mission en Bolivie, étaient jusqu'à présent conservées en France par le Centre de recherche en ethno-musicologie. Des ambiances, des chants, des compositions musicales... c'est un vrai trésor mémoriel puisque ce sont les vestiges de traditions orales, de cérémonies musicales qui ont parfois disparu. Nils Sabin s'est rendu aux archives boliviennes pour RFI à La Paz. L'actualité des OutremerTessa Grauman évoque la visite en Martinique du ministre des Outre-Mer, Manuel Valls.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Argentine, où les crimes de la dictature peinent à être punis même si les anciens militaires ont été condamnés. En deuxième partie, direction le Brésil, où l'addiction aux paris en ligne est un véritable fléau qui endette bien souvent les familles les plus modestes. En Argentine, le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictatureEn Argentine, les crimes de la dictature militaire continuent à hanter une partie de la société. Cela fait plus de 50 ans que ce régime a pris fin, mais tous les ans, de nouvelles familles, séparées de force à l'époque sont réunies… Et des anciens militaires sont condamnés. Or, ce travail de justice et de réparation est aujourd'hui entravé : le nouveau président Javier Milei coupe les budgets des centres d'archives et des associations de victimes. Sous couvert d'une réduction des dépenses publiques, c'est tout un travail de mémoire qui est menacé.Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Brésil: la fièvre des jeux en ligne3 milliards d'euros, c'est ce que dépensent chaque année les Brésiliens dans les paris en ligne, on commence par miser sur un score d'un match de football sur son téléphone et rapidement, ce jeu devient une drogue qui engloutit les économies des plus modestes et fait sombrer des familles entières dans la précarité. Pendant des années, le gouvernement brésilien a fermé les yeux sur ce fléau avant d'imposer enfin, cette année, une taxe sur ses plateformes de paris. Toutefois, rien n'est fait pour limiter les publicités omniprésentes et la population continue donc de s'endetter.Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Le président argentin Javier Milei, arrivé au pouvoir en décembre 2023 multiplie les attaques contre les féministes et les communautés LGBT+Lors d'un discours au Forum économique mondial de Davos, il a notamment contesté le concept pénal de féminicide, qui impliquerait "que la vie d'une femme a plus de valeur que celle d'un hommme", selon lui.Face à ces attaques les mouvements féministes et LGBT+ argentins, jugés pionniers à l'échelle internationale, se réorganisent.Ils tentent d'autres formes de résistance moins axées sur le genre, et plus sur la solidarité avec les laissés pour compte des politiques ultra-libérales de Javier Milei. Pour en parler, Sur le Fil a invité deux personnalités féministes argentines : Lala Pasquinelli, artiste, poète, avocate et fondatrice de Mujeres Que No Fueron Tapa, une organisation qui dénonce la représentation des femmes dans certains médias et Luci Cavallero, co-fondatrice de l'ONG Ni Una Menos, mobilisée contre les féminicides.Réalisation : Michaëla Cancela-Kieffer, avec Leila Macor à Buenos Aires.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Argentine, les crimes de la dictature militaire continuent à hanter une partie de la société. Cela fait plus de 50 ans que ce régime a pris fin, mais tous les ans, de nouvelles familles, séparées de force à l'époque sont réunies… Et des anciens militaires sont condamnés. Or, ce travail de justice et de réparation est aujourd'hui entravé : le nouveau président Javier Milei coupe les budgets des centres d'archives et des associations de victimes. Sous couvert d'une réduction des dépenses publiques, c'est tout un travail de mémoire qui est menacé. En Argentine, le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictature, un Grand reportage de Théo Conscience.
Ce matin du mardi 18 février 2025, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur une cryptomonnaie soutenue par le président argentin, un partenariat controversé à Madagascar et l'élection de Mahamoud Ali Youssouf à la tête de la Commission de l'Union africaine. Ghana : découverte de salariés fantômes au Service national Dans le cadre de sa lutte anticorruption, les autorités ghanéennes ont découvert que la moitié du personnel inscrit dans la liste des paies de l'Autorité du service national était en réalité des « noms fantômes ». Comment expliquer un tel phénomène ? Quelles mesures les autorités comptent-elles mettre en place pour lutter contre ce fléau de fonctionnaires fictifs ?Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI. Argentine : qu'est-ce que « Libra », la cryptomonnaie au cœur d'un scandale ? En Argentine, Javier Milei a fait la promotion d'une cryptomonnaie appelée « Libra » sur le réseau social X, avant de supprimer ses posts après l'effondrement de sa valeur. Que sait-on de cette cryptomonnaie ? Pourquoi parle-t-on d'une arnaque ?Avec Grégory Raymond, cofondateur du média numérique TheBigWhale et auteur de Bitcoin-Cryptos, l'enjeu du siècle (éditions Talents, 2025). Madagascar : un partenariat controversé avec l'armée française Un partenariat conclu entre le groupe industriel Paul Boré et l'armée française est au cœur de critiques. En effet, au moins 125 000 uniformes de l'armée françaises seront fabriqués à Madagascar lors des cinq prochaines années. Pourquoi une partie de cette fabrication va-t-elle se faire sur l'île ? Le secteur du textile à Madagascar est-il rigoureux en matière d'environnement et de droit du travail ?Avec Guilhem Fabry, correspondant de RFI à Antananarivo. Union africaine : quel avenir après l'élection de Mahamoud Ali Youssouf ? Le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf a été nommé à la tête de la Commission de l'Union africaine. Qu'est-ce qui a favorisé son élection ? Quel est son projet pour l'organisation africaine ?Avec Seidik Abba, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES).
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
Voyage solo en Argentine : Buenos Aires & une escapade en Uruguay
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au sommaire de l'émission "La revue de presse internationale": En Israël, les médias ont des réactions contrastées face au plan d'expulsion des habitants de la bande de Gaza annoncé par Donald Trump, entre soutien et vives critiques.En Argentine, le président Javier Millet annonce le retrait du pays de l'Organisation mondiale de la Santé, une décision critiquée pour ses conséquences négatives sur l'accès aux soins et les avancées médicales.Au Royaume-Uni, les habitants de Bristol s'opposent au projet du nouveau maire de réduire la collecte des ordures à une fois par mois, craignant que cela ne transforme leur ville en dépotoir.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Au sommaire de l'émission "La revue de presse internationale": En Israël, les médias ont des réactions contrastées face au plan d'expulsion des habitants de la bande de Gaza annoncé par Donald Trump, entre soutien et vives critiques.En Argentine, le président Javier Millet annonce le retrait du pays de l'Organisation mondiale de la Santé, une décision critiquée pour ses conséquences négatives sur l'accès aux soins et les avancées médicales.Au Royaume-Uni, les habitants de Bristol s'opposent au projet du nouveau maire de réduire la collecte des ordures à une fois par mois, craignant que cela ne transforme leur ville en dépotoir.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Aujourd'hui, Zohra Bitan, fonctionnaire, Charles Consigny, avocat, et Éléonore Lemaire, chanteuse lyrique et prof d'aïkido, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:04:57 - Journal de 10h - Une réaction aux récentes déclarations du président ultralibéral sur le féminisme, l'homosexualité ou encore les questions de genre.
Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. (Rediffusion) Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus. De notre envoyé spécial en Argentine, Il faut s'armer de machette et de patience pour progresser à travers les arbustes, les ronces et les épines du Gran Chaco.« Ce n'est pas un paysage accueillant », concède Lucero Corrales. À 28 ans, cette garde forestière est membre du Proyecto Yaguareté, un projet du Ceiba et du Conicet, l'Institut de recherche scientifique national argentin.Nous sommes dans le nord de l'Argentine, la frontière avec le Paraguay est à une centaine de kilomètres. La province de Formosa où nous nous trouvons est au cœur du Gran Chaco. Cette immense région à cheval sur quatre pays abrite la deuxième plus grande forêt d'Amérique latine. Chaque mois, Lucero Corrales s'aventure à travers la végétation dense et sèche de cette forêt baptisée l'Impénétrable.L'inhospitalité de cet écosystème en fait un sanctuaire pour le jaguar, qui y trouve l'un de ses derniers refuges. En Argentine, le plus grand félin d'Amérique du Sud a perdu 95% de son territoire qui s'étendait autrefois jusqu'à la Patagonie.Mis à part l'homme, le jaguar n'a pas de prédateur. Il culmine au sommet de la chaîne alimentaire, et joue à ce titre un rôle essentiel de régulateur dans l'écosystème du Gran Chaco, où cohabitent plus de 700 espèces d'oiseaux, de mammifères, et de reptiles au milieu d'une flore composée de plus de 3 400 espèces de plantes. Une biodiversité foisonnante, actuellement menacée par la déforestation silencieuse à l'œuvre dans le Chaco qui a perdu plus de 8 millions d'hectares, au cours des 20 dernières années.Lorsque l'on traverse la forêt, le « Monte » comme on l'appelle ici, la vue encombrée par la végétation se dégage parfois subitement. On débouche alors sur un large corridor débroussaillé au bulldozer qui coupe la forêt en deux.La déforestation réduit et fragmente le territoire du jaguar et de ses proies. Selon les estimations du proyecto Yaguareté, il reste à peine une vingtaine d'individus dans la forêt chaqueña. Le travail de Lucero consiste en partie à essayer de les recenser et de cartographier leur territoire.Pour remonter la trace du jaguar, Lucero Corrales s'appuie sur ceux qui vivent et traversent la forêt au quotidien. Professeurs ruraux, policiers, agriculteurs, guides, ils sont plus de 350 à lui faire remonter des informations sur la présence du jaguar. Un réseau que la garde forestière construit et entretient patiemment au fur et à mesure de ses visites sur le terrain.Samuel Peralta, 15 ans, est l'un de ses collaborateurs. Employé agricole, il veille sur les bêtes d'un propriétaire terrien, seul au milieu de la forêt. Quelques jours auparavant, il a repéré sur le sol une empreinte qui pourrait bien appartenir à un jaguar.À notre arrivée sur place, l'empreinte a été effacée par la pluie, mais elle était non loin d'un piège photographique que Lucero Corrales a installé quelques mois auparavant.Lucero détache un boitier couleur camouflage fixé sur un arbre à une trentaine de centimètres du sol pour récupérer la carte mémoire du piège photographique.Elle contient 85 photos qu'elle révisera plus tard, dans l'espoir de voir apparaître sur l'une d'entre elles le jaguar qui a laissé l'empreinte repérée par Samuel. Chaque fois que la présence d'un jaguar est vérifiée, Lucero note les coordonnées géographiques de la photo et l'envoie à l'équipe de chercheurs du Proyecto Yaguareté. Mais la collecte de données pour la recherche scientifique n'est qu'une partie du travail de Lucero Corrales. Le Proyecto Yaguareté est également un projet de conservation et de sensibilisation auprès des populations qui vivent au contact de l'animal.Si le contact avec la population est si important, c'est parce que la déforestation n'est pas la seule menace qui pèse sur le jaguar. Bien qu'interdite, la chasse reste la première cause de mortalité pour le félin. Fin juillet 2024, un jaguar a été abattu dans la province de Formosa et ses braconniers arrêtés.Dans le Chaco, ceux qui s'en prennent au jaguar le font le plus souvent par peur. Une peur ancestrale, souvent infondée, qui se transmet de génération en génération. Le travail de Lucero Corrales consiste bien souvent à démystifier le jaguar.Aureliano Zorrilla est éleveur. Il vit avec sa famille au milieu de la forêt, dans une maison sans eau courante ni électricité. Comme beaucoup de chaquenos, il parle du tigre pour désigner le jaguar.Dans le Chaco, les histoires et les rumeurs sur les attaques de jaguar vont bon train. Ces récits sont le plus souvent faux, ou vieux de plusieurs décennies. Il arrive en revanche que le félin s'en prenne au bétail.Quand elle est prévenue d'un conflit entre le jaguar et des éleveurs, Lucero Corrales tente de se rendre sur place le plus vite possible pour désamorcer la situation, et éviter que les éleveurs ne cherchent à tuer l'animal. C'est aussi souvent le point de départ d'une relation.Pour Lucero Corrales, les pièges photographiques sont aussi une excuse pour venir rendre visite aux habitants du Chaco, établir un lien de confiance avec eux, les impliquer dans la conservation de l'espèce. Mais changer leur perception du jaguar requiert de la patience et de l'empathie.La tâche est compliquée, mais pas impossible. Au fur et à mesure de ses visites et de ses missions sur le terrain, Lucero a réussi à transformer certains habitants du Chaco en véritables alliés dans la conservation du jaguar.Don Pica Jaime est l'un de ces octogénaires qui ont passé toute leur vie dans le monte chaqueño. Lui aussi a craint le jaguar pendant de longues années.Don Pica est le propriétaire de l'exploitation où nous sommes allés relever un piège photographique avec Samuel Peralta en début de reportage. Il a laissé ses jeunes années de déforestation derrière lui pour faire de ses terres une sorte de réserve naturelle pour « son » jaguar. Lucero Corrales ne le reconnaitra pas au micro, mais Don Pica fait partie de ses chouchous au sein du groupe de collaborateurs, car il incarne mieux que personne la réussite de ce projet.Le lien presque affectif entre Don Pica et le jaguar est l'objectif final de la stratégie de conservation du Proyecto Yaguareté. Et c'est aussi à cela que servent les pièges photographiques : faire connaitre l'animal à ceux qui le côtoient. D'autant que chaque individu est reconnaissable aux taches de son pelage, qui lui sont propres comme des empreintes digitales. Chaque fois qu'elle rend visite à quelqu'un, Lucero Corrales montre les clichés du jaguar qui vit dans la zone.Lorsque Lucero Corrales arrive devant l'école de la colonie Union Escuela, une nuée d'enfants en blouse blanche se rue dans ses bras.La garde forestière est déjà venue réaliser des activités d'éducation environnementale dans cette école à plusieurs reprises. La dernière en date avait à voir avec son projet de donner un nom au jaguar qui vit dans la zone.Après cinq jours de porte à porte au milieu de la forêt pour faire voter plus de 127 personnes, le moment est venu d'annoncer le résultat du scrutin et le nom du jaguar.En tout, les enfants avaient fait six propositions de nom :Pavao, en référence à la rivière dans laquelle se désaltère le jaguar qui vit dans la zone. Tucha, qui signifie « grand » en guarani. Chirete, qui veut dire enfant dans la même langue. AMB Guardian, pour gardien de la forêt. Yenu, qui signifie Ami en langue Pilaga, et enfin, le grand gagnant. Capicua, un mot espagnol qui désigne un palindrome numérique, en référence à l'une des taches caractéristiques du jaguar de la zone, qui dessine le nombre 808.La journée continue ensuite avec des activités de sensibilisation environnementale pour les enfants.Pour l'aider à organiser et animer les ateliers, Lucero Corrales a fait venir une autre garde forestière, Mermela Martinez, qui fait un volontariat pour le Proyecto Yaguareté.Des ateliers sur la biodiversité donc, sur la faune et la flore de la forêt, et bien sûr, sur le jaguar.Griselda Gamarra, institutrice, se félicite de l'enthousiasme que génère le félin chez les enfants.Autant de concepts que les enfants vont pouvoir intégrer dès le plus jeune âge, et qu'ils vont également pouvoir transmettre à leurs parents en rentrant chez eux, estime l'institutrice.Lucero Corrales espère elle aussi que les enfants pourront être une courroie de transmission, une manière de faire arriver son message jusque dans les familles qu'elle ne peut pas aller rencontrer. Selon elle, commencer l'éducation environnementale dès le plus jeune âge est essentiel.Mais même avec les enfants, les peurs et les croyances sont difficiles à déconstruire. Lucero Corrales se réjouit du chemin parcouru depuis la première fois qu'elle est venue les voir pour leur parler du jaguar.La journée se termine, et les enfants rentrent chez eux avec un cahier de coloriage sur les animaux qui vivent dans le Gran Chaco. Sur les rotules, Lucero Corrales peut enfin souffler, épuisée mais satisfaite. «Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine», un Grand reportage de Théo Conscience, réalisation : Ewa Piedel.
durée : 00:05:55 - Déjà debout - À 5h45, Côme de Bisschop, étudiant lyonnais en mission humanitaire en Argentine, est l'invité Déjà Debout !
durée : 00:05:55 - Déjà debout - À 5h45, Côme de Bisschop, étudiant lyonnais en mission humanitaire en Argentine, est l'invité Déjà Debout !
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
En Espagne, une cérémonie officielle a marqué la restitution d'une œuvre d'art pillée par le régime franquiste. Le ministre de la Culture a restitué un célèbre portrait du peintre Manuel Oreda à son propriétaire légitime, une fondation culturelle qui avait été déclarée illégale par la dictature de Franco en 1940. Cette restitution n'est que la première d'une longue série, le gouvernement espagnol ayant recensé plus de 5000 œuvres pillées qu'il s'engage à rendre à leurs propriétaires.En Corée du Sud, l'actualité fait grand bruit : le président Yoon Suk-yeol a été arrêté par le bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires. Accusé d'avoir instauré la loi martiale le 3 décembre dernier, il devient le premier président sud-coréen en exercice à être ainsi appréhendé. Les enquêteurs ont désormais 48 heures pour l'interroger avant de décider de le libérer ou de prolonger sa détention.En Argentine, le gouvernement ultralibéral de Javier Milei fait parler de lui. Faute d'accord avec l'opposition, il a reconduit pour 2025 le budget de 2023, une première dans l'histoire du pays. Une mesure justifiée par la discipline budgétaire, mais qui suscite de vives critiques, notamment d'organisations non gouvernementales, qui y voient un recul pour les institutions publiques et les accords politiques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
En Espagne, une cérémonie officielle a marqué la restitution d'une œuvre d'art pillée par le régime franquiste. Le ministre de la Culture a restitué un célèbre portrait du peintre Manuel Oreda à son propriétaire légitime, une fondation culturelle qui avait été déclarée illégale par la dictature de Franco en 1940. Cette restitution n'est que la première d'une longue série, le gouvernement espagnol ayant recensé plus de 5000 œuvres pillées qu'il s'engage à rendre à leurs propriétaires.En Corée du Sud, l'actualité fait grand bruit : le président Yoon Suk-yeol a été arrêté par le bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires. Accusé d'avoir instauré la loi martiale le 3 décembre dernier, il devient le premier président sud-coréen en exercice à être ainsi appréhendé. Les enquêteurs ont désormais 48 heures pour l'interroger avant de décider de le libérer ou de prolonger sa détention.En Argentine, le gouvernement ultralibéral de Javier Milei fait parler de lui. Faute d'accord avec l'opposition, il a reconduit pour 2025 le budget de 2023, une première dans l'histoire du pays. Une mesure justifiée par la discipline budgétaire, mais qui suscite de vives critiques, notamment d'organisations non gouvernementales, qui y voient un recul pour les institutions publiques et les accords politiques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Voici un résumé en 700 signes :La revue de presse internationale nous emmène dans trois pays. En Irlande, la consommation de cocaïne atteint des niveaux alarmants, avec une hausse de 600% des demandes de traitement depuis 2017. Le pays, doté de seulement deux navires pour surveiller ses côtes, est devenu une porte d'entrée privilégiée des cartels vers l'Europe. Au Japon, le budget de la défense augmente pour la 13e année consécutive, atteignant 60 milliards d'euros, dépassant la France et l'Allemagne. Cette militarisation divise l'opinion publique, entre défenseurs face aux menaces régionales et opposants inquiets pour les finances publiques. En Argentine, l'abaissement de l'âge légal pour acheter une arme à feu de 21 à 18 ans soulève des inquiétudes, notamment concernant les risques accrus de suicide chez les jeunes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Voici un résumé en 700 signes :La revue de presse internationale nous emmène dans trois pays. En Irlande, la consommation de cocaïne atteint des niveaux alarmants, avec une hausse de 600% des demandes de traitement depuis 2017. Le pays, doté de seulement deux navires pour surveiller ses côtes, est devenu une porte d'entrée privilégiée des cartels vers l'Europe. Au Japon, le budget de la défense augmente pour la 13e année consécutive, atteignant 60 milliards d'euros, dépassant la France et l'Allemagne. Cette militarisation divise l'opinion publique, entre défenseurs face aux menaces régionales et opposants inquiets pour les finances publiques. En Argentine, l'abaissement de l'âge légal pour acheter une arme à feu de 21 à 18 ans soulève des inquiétudes, notamment concernant les risques accrus de suicide chez les jeunes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Le Journal en français facile du vendredi 20 décembre 2024, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BFzt.A
durée : 01:59:19 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Au programme des Matins du samedi cette semaine : un an de Mile en Argentine, comment le pays résiste-t-il avec Silvina Stirneman ; l'exode informationnel des français avec David Médioni, Guénaëlle Gault et Johan Faerber ; Eduardo Halfon pour son roman "Tarentule", lauréat du prix Médicis étranger. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : David Medioni Journaliste.; Guénaëlle Gault Directrice générale de l'ObSoCo, l'Observatoire société et consommation; Johan Faerber Editeur, essayiste, critique littéraire.; Eduardo Halfon Écrivain
Chez les champions du monde, le foot est aussi au cœur des débats politiques.Sur le Fil part aujourd'hui au pays de Boca Juniors, River Plate, ou San Lorenzo… en Argentine, où l'ultralibéral président Javier Milei veut aussi déréguler le football.Sauf que les "socios", les supporters qui sont aussi membres du club, s'opposent au souhait du gouvernement de transformer leur modèle. En Argentine, les clubs sont des associations, avec un rôle social important et revendiqué. Pas question d'en faire des sociétés anonymes, ouvertes à des capitaux privés ou étrangers, avec la crainte que la priorité sera d'abord de faire du profits.Réalisation : Maxime Mamet et Camille KauffmannSur le terrain : Martin Rachinsky, Magali Cervantes et Elena BoffettaSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Argentine sur la trace du plus grand félin d'Amérique, dont le territoire s'amenuise à cause de la déforestation. En deuxième partie, en Sicile, où des milliers d'hectares sont dévorés par les feux de forêt chaque année. Sur la piste des derniers jaguars d'ArgentineAlors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus.Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Jacques Allix. En Sicile, tout reconstruire après les flammes Dans le sud de l'Europe, l'été s'en est allé et a laissé derrière lui des centaines de milliers d'hectares de terres dévorées par les flammes. Ces dernières semaines, le Portugal a été particulièrement touché. Mais selon les chiffres de l'EFFIS, le Système européen d'information sur les feux de forêt, l'Italie est le pays de l'Union européenne qui compte le plus grand nombre d'incendies chaque année. En moyenne, 290 par an et près du double l'année dernière.Une région est particulièrement touchée et regroupe près de 45% de la superficie réduite en fumée depuis le début de l'année. C'est la Sicile.Comment la vie repart-elle après ces incendies ? Comment habitants et autorités locales tentent de prévenir ces feux, non sans mal ?Un Grand reportage de Cécile Debarge qui s'entretient avec Jacques Allix.