POPULARITY
Le président tunisien Kais Saied a limogé sans donner d'explications, la Première ministre Najla Bouden, remplacée par un ancien haut cadre de la Banque centrale, Ahmed Hachani, auquel il a demandé de "surmonter des défis colossaux".
*) US indicts Donald Trump Former US President Donald Trump has been charged over his efforts to overturn the results of the 2020 presidential election in the run-up to the Capitol attack by his supporters. The charges include conspiracy to defraud the government and witness tampering to subvert the peaceful transfer of power. The indictment is the third criminal case brought against the former president as he seeks to reclaim the White House in 2024. *) Niger reopens borders with limited countries Niger's land and air borders with five neighbouring countries have been reopened, nearly a week after they were closed following a coup that overthrew elected President Mohamed Bazoum. "The land and air borders with Algeria, Burkina Faso, Libya, Mali and Chad are reopened" from "today", a soldier announced on national television. The move came hours after the first French evacuation flight took off and five days before a deadline to restore constitutional order issued by a bloc of West African countries. *) Russian drone strikes Odessa port, causes fire A Russian drone strike has damaged port infrastructure in Ukraine's southern Odessa region on the Black Sea coast, the regional governor has said. "As a result of the attack, fires broke out at the facilities of the port and industrial infrastructure of the region, and an elevator was damaged," Oleg Kiper said. The governor added that emergency services were on-site and there were no reports of casualties. *) Tunisia's President Saied dismisses PM Tunisian President Kais Saied has appointed Ahmed Hachani as the new prime minister, replacing Najla Bouden, who ended her duties, the Tunisian presidency has said. Hachani, who served as human resources director at Tunisia's central bank, becomes premier amid a deepening economic and social crisis in the country. The president has repeatedly blamed officials and the government for failing to address problems and poor public services, such as frequent water and electricity cuts. And finally… *) Sweden intensifies border controls Sweden has said it did not plan on making sweeping changes to "freedom of speech" laws and intended to "intensify" border controls instead. The move comes in the wake of several incidents involving desecrations of Islam's holy book, the Quran. "We stand up for the Swedish freedom of speech," Prime Minister Ulf Kristersson told a news conference. He added that the government will "intensify" border controls due to a worsened security situation.
Le Medef tenait, lundi et mardi, son université d'été, baptisée « Rencontre des entrepreneurs de France », une rencontre qui laisse traditionnellement place aux invités étrangers. Cette année, la Tunisie et le Bénin étaient à l'honneur côté Afrique. La Première ministre tunisienne, Najla Bouden, et le président Béninois, Patrice Talon, ont cherché à convaincre les dirigeants d'entreprises français de venir investir chez eux. En matière de séduction, comme en peinture, il existe plusieurs écoles. L'école tunisienne de Najla Bouden est empreinte de sérieux et de subtilité, notamment lorsque la cheffe du gouvernement tunisien rappelle que son pays travaille à installer un câble haute-tension pour fournir l'Italie en énergie solaire. « La Tunisie dispose d'atouts majeurs en matière d'énergie solaire et d'hydrogène vert, au moment où l'Europe fait face à un défi de diversification de ses sources d'approvisionnement en énergie », assure-t-elle. Le président béninois, lui-même ancien chef d'entreprise, manie davantage le slogan publicitaire pour attirer les investisseurs étrangers. « Le Bénin est en train de devenir l'oasis en Afrique. Nous avons fini de régler les problèmes d'infrastructures portuaires, aéroportuaires, routières, énergétiques. Venir investir au Bénin aujourd'hui, vous avez de l'électricité de qualité, et avec possibilité d'une convention sur le prix, on peut vous vendre de l'électricité moins cher qu'en Chine », affirme-t-il. Najla Bouden vante la stabilité politique de la Tunisie L'électricité, c'est bien, le capital humain, c'est encore mieux. « Il va sans dire que la Tunisie qui a constamment misé sur son capital humain place aujourd'hui l'innovation, l'entrepreneuriat et le développement des start-up au cœur même de son développement futur », estime Najla Bouden qui souligne les efforts de son pays en la matière. La cheffe du gouvernement tunisien qui vante sans sourciller la stabilité politique de son pays, rappelle aussi ses efforts en vue de rationaliser le maquis administratif qui parfois peut désarçonner... même une entreprise française. « À cet effet, le gouvernement tunisien vient d'engager un programme d'appui à l'initiative privée qui s'articule particulièrement autour de l'assouplissement des procédures, en actionnant ce que l'on appelle "la guillotine des procédures", mais également autour de la digitalisation du parcours des investisseurs et la modernisation des infrastructures industrielles, etc. » Grève limitée à deux jours par mois au Bénin La provocation fait partie des arguments du président béninois pour convaincre les investisseurs. Et face à des chefs d'entreprise, rien de tel que de montrer une certaine défiance envers les syndicats. « La grève est interdite dans les secteurs vitaux comme la santé. Dans les autres secteurs, la grève est limitée à deux jours maximum par mois, et dix jours par an. C'est vrai, c'est un recul par rapport aux acquis démocratique, mais je n'ai pas l'ambition d'avoir une expression démocratique identique à la France. Mais quand un pays est à construire, notamment un pays où tout est à reprendre, vous avez besoin d'avoir une réglementation forte », assène le président béninois. Séduction franche ou séduction douce, pour les dirigeants africains présents à Paris, l'essentiel est de faire passer un message, l'Afrique a besoin d'investissements, mais aussi de partenaires impliqués, capables de l'aider à surmonter les difficultés financières nées de la crise inflationniste mondiale.
En Tunisie, la cheffe du gouvernement, Najla Bouden et le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi, se sont rencontrés pour relancer le dialogue social. 32 anciens candidats à la présidentielle libyenne appellent à la tenue de prochaines échéances électorales. Pas moins de 81 000 personnes sont confrontées à des conditions de famine dans certaines parties de la Somalie alors que la sécheresse persiste.
Il paese sta affrontando un percorso difficilissimo per rispondere alla crisi economica e politica, che vede però tutti i poteri concentrati nella figura del presidente Saied. L'11 ottobre 2021, dopo due mesi e mezzo di stallo dagli eventi dello scorso 25 luglio, ha prestato giuramento davanti al Presidente della Repubblica il nuovo governo guidato da Najla Bouden Romdhan, prima donna in assoluto a ricoprire la carica di Primo Ministro in un Paese dell'area arabofona. Un governo con il 33% di presenza femminile: dei 24 ministri, 8 sono donne. Classe 1958, ed ingegnere di formazione, la neopremier è docente di scienze geologiche alla Scuola nazionale di ingegneri di Tunisi, con alle spalle una lunga esperienza accademica e nella ricerca, in particolare nel settore della valutazione sismica, della vulnerabilità degli edifici, e della gestione delle catastrofi. Fino all'incarico da parte di Saied, è stata responsabile dell'attuazione del programma della Banca mondiale presso il ministero dell'Istruzione superiore e della ricerca scientifica, istituzione con la quale collabora da anni. Il programma finanziato dalla Banca mondiale dà sostegno alla riforma dell'istruzione superiore in corso in Tunisia. Dal 2006 al 2016 è stata la principale consigliera di sette ministri dell'Istruzione superiore e della ricerca scientifica, oltre ad essere incaricata del controllo qualità presso lo stesso ministero, a partire dal 2011, dopo essere stata presidente dell'unità di gestione degli obiettivi. Ha istituito il primo programma di finanziamento competitivo e innovatore a sostegno dei progetti che vertono sulla garanzia di qualità, il buon governo, l'innovazione e l'imprenditoria. Oltre alla sua missione accademica e ministeriale, l'ingegnere tunisina ha partecipato a diversi gruppi di lavoro e programmi nella regione del Sud Ovest Asiatico e del Nord Africa. Najla Bouden è anche co presidente del Gruppo consultivo mondiale sulla scienza e la tecnologia dell'Ufficio delle Nazioni Unite per la riduzione dei rischi di catastrofi.È quindi abbastanza evidente che la scelta di Saied sia ricaduta su una personalità con un curriculum di eccellenza nel mondo accademico e ministeriale, ma possiamo dire che una rondine non fa primavera. La scelta di una donna per il ruolo di Primo Ministro serve ad offuscare la complessità politica che c'è dietro alla crisi istituzionale tunisina che si protrae dal 25 luglio 2021. In questa puntata di Matassa cerchiamo di ripercorrere le tappe che, negli scorsi mesi, hanno portato alla situazione attuale. Show notes 25 juillet, les pleins pouvoirs aux mains de Kaïs Saied – Inkyfada What is going on in Tunisia? All you need to know | Tunisia | The Guardian Entretien téléphonique entre le président de la République et le Haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères Da dove arriva la crisi in Tunisia Chi è Najla Bouden Romdhane, prima premier donna della Tunisia In Tunisia altri arresti politici, la società civile ne ha abbastanza | il manifesto In Tunisia la prima donna premier non fa primavera. Tutti i poteri a Saied | il manifesto France slashes visas for Algeria, Morocco, Tunisia in migrant row - France 24 In Second of Dueling Demonstrations, President Saied's Supporters Respond - Meshkal Thousands Protest Against President Saied's “Coup” - Meshkal Tunisia, la messinscena di Saied: nomina una donna premier | Il Foglio La Francia perde terreno nel Maghreb. Russia e Turchia gongolano | Il FoglioSostieni l'informazione indipendente di the Submarine: abbonati a Hello, World! La prima settimana è gratis
Der Weltfussballverband Fifa plant, die WM künftig alle zwei statt wie bisher alle vier Jahre durchzuführen. Dagegen regt sich Widerstand. Warum sind die Pläne der Fifa so umstritten? Die weiteren Themen: * Der Fussballclub Sheriff Tiraspol aus Transnistrien sorgt in der Fussball-Championsleague für Furore. Was ist das für ein Fussballverein? * In Tunesien wurde Najla Bouden letzte Woche als erste Frau ins Amt der Regierungschefin gewählt. Für was steht die neue Premierministerin? * Eine neue Studie aus Deutschland zeichnet ein erschreckendes Bild der unter Zehnjährigen - der sogenannten Generation Alpha. Mit was hat diese Generation zu kämpfen?
Dans cet épisode du Quart d'Heure politique, Thomas Beker vous propose de faire connaissance avec la nouvelle cheffe du gouvernement tunisien : Najla Bouden. Inconnue du grand public, elle a été nommée par le président Kaïs Saïed à la surprise générale. C'est la première femme de l'histoire de la Tunisie à occuper ce poste. Avec Mathieu Galtier, correspondant à Tunis, vous allez comprendre pourquoi Najla Bouden a été choisie et quels sont les grands défis auxquels elle va devoir faire face. ---------------------------- Retrouvez le Quart d'Heure politique sur toutes vos plateformes de streaming (Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts...) Remerciement à Mathieu Galtier pour sa participation. Un podcast écrit, réalisé et produit par Thomas Beker.
« Le retour du monstre », s'exclame le quotidien Enquête en première page. « C'est reparti, soupire le journal. Ziguinchor a été, lundi, le théâtre de l'épisode 1 du feuilleton électoral dénommé 'Locales 2022'. (…) L'opposant Ousmane Sonko et ses militants ont été attaqués par des hommes armés 'de gourdins, de barres de fer et toutes sortes d'arme blanche', selon des témoins, occasionnant un affrontement dont de nombreuses personnes sont ressorties blessées. Si le camp du leader du Pastef et celui du responsable du parti au pouvoir cité dans cette affaire se rejettent la faute, cet incident vient rappeler que les tensions ayant exacerbé la crise de mars dernier sont loin d'être dissipées. Il rappelle surtout, par certains aspects, le contexte de fin de mandat du précédent président Abdoulaye Wade, quand crise sociale et économique se conjuguaient avec une volonté de changement dans la gestion du pays. » Les élections locales : scrutin test avant la présidentielle de 2023 « Ça sent déjà une campagne inflammable pour le 23 janvier », lance pour sa part le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso. « A Ziguinchor, c'est une petite répétition générale de ce que pourrait être le scrutin local du 23 janvier prochain. Le renouvellement général du mandat des conseillers départementaux et municipaux aura valeur de test pour la présidentielle prochaine, et surtout esquissera la carte électorale du Sénégal, avec l'irruption du Pastef, les remous au sein de Benoo Bok Yakaar, et le PDS des Wade en embuscade. Sans oublier le proscrit ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, qui rêve, ne serait-ce que, par procuration de prendre sa revanche sur le pouvoir actuel. Ces élections locales promettent (donc) des étincelles, insiste Aujourd'hui, dans un pays de la Téranga, où la démocratie se porte bien et où les partis politiques ont déjà fourbi leurs armes pour les joutes oratoires et le combat du suffrage universel. Et à l'évidence, l'opposant Ousmane Sonko croit peut-être au grand soir en 2023, et compte déjà marquer sa représentativité locale le 23 janvier prochain. En rappel, à la dernière présidentielle, Sonko avait obtenu 15,67% des voix. » À la Une également, le nouveau gouvernement tunisien « Près de deux mois et demi après le coup de force du 25 juillet, le président Kaïs Saïed n'est plus la seule et unique tête de l'exécutif en Tunisie, pointe Le Monde Afrique. Avant-hier, lundi, la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, elle-même récemment nommée, a annoncé la composition de son équipe : vingt-cinq ministres – dont un tiers de femmes – chargés de 'restaurer la confiance' et de 'lutter contre la corruption'. Alors que la Tunisie vit toujours sous un régime d'exception dans lequel Kaïs Saïed concentre les pouvoirs législatifs et exécutifs, sans recours possible, de quelle marge de manœuvre disposera le nouveau gouvernement ? », s'interroge Le Monde Afrique. Eh bien, elle sera mince… « Dans la configuration politique actuelle, +les profils des nouveaux ministres sont rassurants par leurs compétences+, estime le politiste Youssef Cherif, mais ils sont +inconnus du grand public et très éloignés de la politique+. La plupart sont des technocrates, issus du monde universitaire ou de l'administration, ou des proches de Kaïs Saïed (…). Malgré 'quelques signaux positifs', avec neuf femmes ministres, une première dans le pays, l'universitaire et spécialiste des médias Larbi Chouikha souligne que 'le nouveau gouvernement n'a pas de programme clair'. Et pourtant, « l'exécutif doit faire face à une situation économique calamiteuse, dans un pays sclérosé par les crises politiques et le manque de réformes. » Se nourrir et se soigner… C'est pourquoi, Najla Bouden doit parer au plus pressé et vite, estime le site Tunisie Numérique : « la cheffe du gouvernement Najla Bouden semble avoir exactement compris par où elle va aborder ses chantiers. Elle s'est, en effet, entretenue, hier, c'est-à-dire, le lendemain même de son investiture, avec le ministre de la Santé, le gouverneur de la banque centrale et le ministre de l'Economie. Car la priorité des priorités, pour elle, ce sont les besoins essentiels du citoyen, se nourrir et se soigner. Or, il faut reconnaitre que, sur ce plan, c'est très mal parti pour elle. Car les prix sont en train de s'emballer depuis quelques semaines, avec des aliments trop chers, et, parfois en quantité insuffisante sur le marché. De même pour les médicaments dont beaucoup sont en rupture de stock, notamment les médicaments pour les maladies chroniques. On comprend, dès lors, qu'elle va en avoir du pain sur la planche. »
In a widely supported move in July, Tunisia's president Kais Saied suspended parliament, sacked the prime minister, and assumed emergency powers. In September, he suspended parts of the constitution, announced rule by decree, and appointed Najla Bouden as the country's first female prime minister. Many Western commentators are now wondering, is this the end of Tunisian democracy? This week on AIAC Talk, we chat to Maha ben Gadha, the economic program manager at the Tunis-based, North Africa office of the Rosa Luxemburg Foundation. We dig into the roots of the political crisis, uncovering how Tunisia's political class has lost legitimacy since the 2011 revolution by failing to deliver social transformation. Beyond the right to vote, Tunisians want a democracy that includes jobs and dignity too. With fiscal pressures growing and an IMF loan on the cards, will the president be able to respond to popular demands?
Selon Sophie Bessis, historienne spécialiste du Maghreb, la nomination de Najla Bouden au poste de Premier Ministre en Tunisie n'a pas permis de clarifier les intentions à long terme du président Kaïs Saïed qui s'est octroyé, fin septembre, les pleins pouvoir. La composition du nouveau gouvernement doit être prochainement annoncé. Les espoirs soulevés voilà dix ans dans ce pays par la "révolution de Jasmin" sont-ils définitivement enterrés ?
durée : 00:58:37 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Qu'attendre de la nouvelle cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, alors que le président, Kaïs Saïed, resserre le pouvoir sur lui-même ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Khadija Mohsen-Finan politologue, enseignante à l'université Paris 1 et chercheuse associée au laboratoire SIRICE (Identités,relations internationales et civilisations de l'Europe); Sophie Bessis Historienne, spécialiste de l'Afrique subsaharienne et du Maghreb; Hasni Abidi Politologue, spécialiste du monde arabe et directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève, professeur invité à Paris XIII; Hèla Yousfi Maître de conférences en management et organisation à l'Université Paris Dauphine, vice-présidente du Cercle des Economistes Arabes.
Il y aura un acte 2 dans l'affaire Bygmalion, l'ancien président Nicolas Sarkozy ayant fait appel du jugement le condamnant à un an de prison ferme pour financement illégal de sa campagne électorale de 2012. En Tunisie, l'universitaire Najla Bouden a été nommée au poste de Premier ministre par le président Kaïs Saïed. Enfin, des employés de l'OMS sont accusés d'abus sexuels commis en République démocratique du Congo. Des dizaines de femmes ont accepté de témoigner, la plus jeune avait 13 ans.
Siamo andati in Tunisia, paese-chiave del Maghreb dai rapporti economici strettissimi con l'Italia, dove il presidente Kaïs Saïed ha sospeso la Costituzione, ma allo stesso tempo ha nominato come primo ministro Najla Bouden, primo premier donna del mondo arabo. Nel paese che 11 anni fa ha dato il via alle primavere arabe le proteste proseguiranno? Ne abbiamo parlato con Arianna Poletti (giornalista freelance a Tunisi, collabora con Il Foglio e Jeune Afrique), Rabeb Aloui (giornalista, conduce Matinale Weekend, programma di informazione sulla radio tunisina IFM) e Stefano Torelli (Ricercatore presso EASO, l'Agenzia dell'UE per le politiche di asilo).
« C'est une première en Tunisie et dans le monde arabe », s'exclame le site tunisien Business news . « Le président de la République Kaïs Saïed a décidé, hier mercredi, de désigner une femme, donc, Najla Bouden, pour former le gouvernement. » « Née en 1958 à Kairouan, précise Webdo, autre site d'information tunisien, la nouvelle résidente de la Kasbah est professeure de l'enseignement supérieur à l'École nationale d'ingénieurs de Tunis, spécialisée en géosciences. Elle occupait jusqu'à présent le poste de chargée de mise en œuvre des programmes de la Banque mondiale au ministère de l'Enseignement supérieur, des Sciences et de la Recherche. » Elle était jusque-là totalement inconnue du grand public. Dans une première déclaration en tant que cheffe du gouvernement, relayée par le site Réalités, Najla Bouden affirme : « aujourd'hui, j'ai eu l'honneur d'être chargée par le président de la République Kaïs Saïed de former le nouveau gouvernement tunisien dans les plus brefs délais. Notre mission principale sera de lutter contre la corruption. » A peine nommée, déjà dénigrée… Et ça ne sera pas son seul défi, pointe le site d'information Tunisie Numérique : « sur le plan international, Bouden doit être consciente que sa nomination est loin d'être appréciée par les partenaires, surtout économiques, de la Tunisie, affirme Tunisie numérique. Pour eux, elle ne remplit pas en effet les conditions requises pour conduire le gouvernement tunisien, puisqu'ils avaient fait part de leur souhait de la nomination d'une personnalité compétente en économie, jouissant, en plus, d'une certaine notoriété à l'étranger. Les partenaires économiques avaient en effet émis ces "souhaits" afin de pouvoir garantir un usage optimal des fonds qu'ils vont devoir débloquer au profit de l'économie tunisienne. De ce fait, Bouden devra être très rigoureuse sur le choix de ses collaborateurs, notamment, le ministre qui sera chargé de l'économie et de la coopération internationale. Ce qui sera beaucoup plus facile à dire qu'à faire, pointe le site tunisien, quand on sait qu'elle n'aura pratiquement aucune marge de manœuvre dans le choix des membres de son gouvernement. » Et puis « sur le plan local, poursuit Tunisie Numérique, Bouden va devoir se préparer à composer avec une classe politique hostile, mais, surtout, elle va devoir convaincre les partenaires sociaux. On pense, notamment au patronat, et, surtout au syndicat UGTT qui a déjà affiché une hostilité de principe à son égard, du fait que Kaïs Saïed l'a choisie de façon unilatérale, sans prendre en considération les partenaires sociaux et leurs choix. » Aux ordres du président… La première ministre tunisienne n'aura donc pas les coudées franches… « Le 22 septembre, le président Saïed a abrogé la Constitution, rappelle Le Point Afrique, lui substituant un décret présidentiel qui lui permet de gouverner seul sans aucun recours possible contre lui. L'article 8 de cette "mini-Constitution" rédigée par Kaïs Saïed précise que "le pouvoir exécutif est exercé par le président de la République assisté d'un gouvernement dirigé par un chef du gouvernement". Madame Bouden ne bénéficiera donc pas des pouvoirs des sept messieurs qui l'ont précédée dans le bureau de la Kasbah. Elle agira sous les ordres du président. » Un contexte économique difficile… Et « c'est dans un climat d'inquiétude liée à l'arrêt des institutions démocratiques que la future cheffe du gouvernement devra évoluer, relève encore Le Point Afrique. Si l'opération mains propres prédomine, de lourds dossiers économiques et sociaux patientent. (…) Le Covid a aggravé, comme partout, une situation qui devenait structurellement périlleuse. Le taux de chômage atteint 17,9 % quand l'inflation est à 6,2 %. Toutes les entreprises publiques sont dans le rouge. Le pays a connu des problèmes importants d'approvisionnement en eau potable durant l'été. Le tourisme et le phosphate sont les deux piliers de l'économie. La pandémie a balayé un secteur qui compte pour 14 % du PIB, et qui fait vivre de façon directe et indirecte un demi-million de Tunisiens. Les recettes générées en été permettaient de vivre l'hiver. Depuis deux ans, ce n'est plus le cas. Quant au phosphate, corruption et grèves ont amoindri sa productivité. » Enfin Libération en France s'interroge : « Le Président Kaïs Saïed a-t-il choisi une femme pour entrer dans l'histoire, faire diversion sur sa prise de pouvoir autoritaire et ainsi gagner du temps avant de présenter une nouvelle Constitution à sa mesure ? Les premiers discours et la composition du gouvernement de Najla Bouden devraient donner des éléments de réponse. »
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce jeudi, il revient sur la nomination de Najla Bouden au poste de Premier ministre en Tunisie. C'est la première femme chargée de former un gouvernement dans le pays.
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce jeudi, il revient sur la nomination de Najla Bouden au poste de Premier ministre en Tunisie. C'est la première femme chargée de former un gouvernement dans le pays.
À la une de la presse, ce jeudi 30 septembre, la décision du président tunisien Kaïs Saïed de désigner l'universitaire Najla Bouden pour former un nouveau gouvernement. L'inquiétude des journaux algériens face à la hausse alarmante de la "harga", l'immigration clandestine. Des propos sexistes et racistes divers et variés. Et un nounours à l'effigie d'Angela "Mutti" Merkel.
durée : 00:02:46 - Un monde d'avance - Deux mois après le limogeage du précédent cabinet, le président Kaïs Saïed l'a chargée de former un gouvernement "dans les plus brefs délais" en Tunisie, tout en réduisant les prérogatives liées à ce poste de chef du gouvernement.
En Tunisie, le président Kais Saied a chargé une femme, Najla Bouden, de former le prochain gouvernement, la France décide de réduire le nombre de visas pour les ressortissants du Maghreb enfin la Jordanie réouvre un poste frontière avec la Syrie.
En Tunisie, le président Kais Saied a chargé une femme, Najla Bouden, de former le prochain gouvernement, la France décide de réduire le nombre de visas pour les ressortissants du Maghreb enfin la Jordanie réouvre un poste frontière avec la Syrie.
durée : 00:20:57 - Journal de 18h - Pour la première fois dans l'histoire de la Tunisie, une femme, Najla Bouden, va devenir Premier ministre. Cette universitaire de 63 ans est inconnue du grand public, elle travaillera sous l'étroit contrôle du président tunisien Kaïs Saïed qui a renforcé son pouvoir cet été.
durée : 00:20:57 - Journal de 18h - Pour la première fois dans l'histoire de la Tunisie, une femme, Najla Bouden, va devenir Premier ministre. Cette universitaire de 63 ans est inconnue du grand public, elle travaillera sous l'étroit contrôle du président tunisien Kaïs Saïed qui a renforcé son pouvoir cet été.