Tous les matins France 24 reçoit un acteur de la vie économique, sociale ou culturelle, ou une personnalité qui marque notre époque par son engagement humanitaire, sportif ou encore scientifique. Du lundi au vendredi, à 8h15.

"Parlons-en" met ce mercredi la lumière sur le travail des équipes de la série "13 novembre, le choix de Sonia". À la veille du dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, ce sont quatre épisodes de 30 minutes qui racontent l'histoire de cette femme qui a aidé la police à localiser et à neutraliser le cerveau des attaques. Une femme qui, pour sauver des vies, a sacrifié la sienne ; elle qui a dû disparaître aux yeux du monde il y a dix ans sous statut de témoin protégé.

C'est de l'Irak dont nous discutons aujourd'hui, alors que sa population est appelée aux urnes pour des élections législatives. Ces dernières années, le pays est passé sous les radars médiatiques. Mais après le cessez-le-feu à Gaza, l'affaiblissement du Hezbollah au Liban, la chute de Bachar Al-Assad en Syrie, les Irakiens voudraient que leur pays retrouve sa voix et sa voie. Est-ce possible, tant l'emprise des milices armées est grande, tout autant que les ingérences américaine et iranienne ?

Aujourd'hui dans "Parlons-en", on s'interroge sur l'utilité de la COP30, alors même que l'on ne tient pas les engagements des conférences précédentes. Pour en parler, nous recevons deux militants incarnant deux générations de lutte pour le climat, qui ne se découragent pas malgré les signaux d'alerte qui s'accélèrent depuis les dix ans qui nous séparent de la COP21. Avec Féris Barkat, cofondateur de Banlieues Climat et enseignant à la Sorbonne et Cyril Dion, réalisateur, militant et auteur de "La lutte enchantée : comment garder espoir (et lutter !) dans un monde qui bascule" (2025).

Aujourd'hui dans "Parlons-en", le témoignage d'un homme auquel on a volé trois ans de sa vie. Trois ans passés dans les geôles de la République islamique d'Iran. Un homme victime d'une politique de marchandage humain, auquel se livre l'Iran depuis plus de 40 ans illustrée ces dernières heures avec la libération conditionnelle de Jacques Paris et Cécile Kohler, après trois ans et demi de détention. Comment tient-on quand à la grande noirceur se mêle l'arbitraire et l'absurde ? Comment ne pas renoncer à ce que l'on croit quand plus rien n'a de sens ? Parlons-en avec Benjamin Brière, ancien otage d'Etat en Iran, dont le récit "Azadi - 1079 jours otage en République islamique d'Iran" vient d'être publié aux éditions Robert Laffont.

Après 1 277 jours en détention, enfin la lumière au bout du cauchemar. Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mardi, en Iran. Les derniers détenus français de la République islamique sont en ce moment sous contrôle judiciaire à l'ambassade de France à Téhéran. Libérés mais pas encore libres.

Direction le plus grand musée archéologique au monde : le grand musée égyptien GEM qui ouvre ses portes au public après 20 ans de travaux. Le bâtiment de tous les superlatifs tant par les trésors qu'il abrite que l'ambition qu'il incarne.

Oui ou non. Deux mots simples, et pourtant au cœur de ce qu'on appelle "la culture du viol" en France. Près d'un an après le procès des viols de Mazan, la notion de consentement entre officiellement dans la loi : "Tout acte sexuel non consenti" sera désormais considéré comme un viol ou une agression sexuelle.

Au Soudan, les Forces de soutien rapide, qui se sont emparées dimanche de la ville d'El-Facher, peuvent désormais revendiquer le contrôle d'un territoire aussi vaste que la France. C'était jusqu'ici le front le plus disputé de la guerre qui oppose les paramilitaires à l'armée soudanaise depuis avril 2023. Un tournant majeur dans le conflit qui accentue la crainte de massacres à grande échelle.

C'est un marathon diplomatique qui bouleverse les rapports de force en Asie du Sud-Est. Après la Malaisie, Donald Trump poursuit sa tournée asiatique au Japon. Le début d'un "âge d'or" entre les deux pays selon la Première ministre japonaise. Les deux dirigeants ont scellé plusieurs accords stratégiques, notamment sur les terres rares, et ce à deux jours d'un face-à-face crucial avec Xi Jinping.

En Nouvelle-Calédonie, les élections provinciales cristallisent la colère. Cruciales pour l'avenir institutionnel de l'archipel, elles sont au cœur d'un débat violent sur les accords de Bougival, qui posent les bases d'un État calédonien et prévoient d'élargir le corps électoral. Aujourd'hui, seuls certains résidents peuvent voter dans l'archipel, un système que dénoncent les loyalistes.

"Nous avons été mis en échec." Ce sont les mots très forts de la présidente du Louvre mercredi au Sénat. Cinq jours après ce que la presse qualifie "de casse du siècle", les voleurs courent toujours et les questions s'accumulent. Comment le musée le plus visité au monde a-t-il pu à ce point être pris en défaut ? Quel avenir pour la protection de notre patrimoine ?

Le Japon a nommé pour la première fois mardi une femme au poste de Premier ministre, Sanae Takaichi. Cette nationaliste de 64 ans a accédé à cette fonction après avoir formé une alliance avec le Parti japonais pour l'innovation, une formation de centre-droit. Nous revenons sur sa personnalité, son parcours, ou encore son programme économique avec Guibourg Delamotte, professeure à l'Inalco en science politique et spécialiste du Japon et César Castellvi, sociologue, maître de conférences en études japonaises à l'Université Paris Cité et chercheur rattaché au CRCAO (Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie orientale).

Donald Trump est en croisade contre les universités américaines et leur donne jusqu'à ce lundi pour signer un pacte sur leurs priorités en matière d'éducation. Le MIT a été le premier à rejeter cet accord.

Nous recevons Felwinne Sarr, écrivain sénégalais qui n'a pas peur des mots tels "vie commune", "hospitalité" ou encore "solutions". Un intellectuel qui vit entre l'Afrique, l'Europe et les États-Unis et qui trouve refuge autant dans Nietzsche, Frantz Fanon et le zen japonais.

Depuis son indépendance en 1960, l'histoire de Madagascar et de ses 30 millions d'habitants est marquée par les crises politiques. Que peut-on attendre de la prise de pouvoir des militaires ralliés aux jeunes contestataires de la Gen Z ? Le mouvement est-il en passe d'être confisqué, comme il l'a déjà été par le passé ? Parlons-en avec Sariaka Senecal, membre de la Gen Z, Laure Verneau, journaliste à Africa Intelligence en charge de Madagascar, Catherine Fournet-Guérin, professeure de géographie à la Sorbonne et membre du laboratoire Médiations et Gaëlle Borgia, correspondante à Antananarivo.

Après les libérations d'otages israéliens et de détenus palestiniens, après le coup de force diplomatique de Donald Trump, après cinq jours de cessez-le-feu à Gaza... Et maintenant ? Le plus dur reste à faire pour une paix durable. Parlons-en avec Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum International pour la Paix et Karim Yahiaoui, reporter à France 24.

Le Hamas et Israël sont parvenus à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza. Les armes devraient donc se taire, après deux ans d'offensive dans l'enclave palestinienne et les otages israéliens devraient tous être libérés dans les jours qui viennent. Satisfecit de Donald Trump qui se félicite de ce que les deux camps ont entériné la première phase de son plan dit de paix. Pour la suite, tout est encore à faire et les bombardements israéliens se poursuivent pour l'instant sur Gaza. Parlons-en avec Beligh Nabli, professeur des Universités en droit public et auteur de "L'État de droit" (éd. P.U.F., 2025), Jean-David Ichay, président de Tous 7-Octobre, Rami Abou Jamous, journaliste indépendant depuis Gaza, et Marie-Lyne Smadja, co-fondatrice du mouvement Femmes israéliennes pour la paix.

Si un retour de la paix à Gaza, dans le sillage de la proposition faite par Donald Trump à Israël et au Hamas, semble à portée de main, l'enclave est toujours en guerre. Quel est le quotidien des Gazaouis après 732 jours de conflit ? Comment y vit-on, ou plutôt y survit-on ? Nous posons la question à Hélène Lam Trong, réalisatrice de "Inside Gaza" (2025), Amira Souilem, reporter, et Claire Magone, directrice générale de Médecins sans frontières.

Première de nos deux émissions spéciales de "Parlons-en" consacrées au 7 octobre 2023 et à ses conséquences pour Israël, pour les Palestiniens, pour ce Proche-Orient sur les braises et pour le reste du monde. Quelles fractures les attaques du Hamas ont-elles provoquées en Israël et chez les Israéliens ? Quelle concorde aussi par endroit ? Enfin, comment cette société que l'on sent repliée sur elle-même depuis le début de la riposte à Gaza, engluée dans son deuil, imagine-t-elle la réparation et la suite ?

À l'occasion d'Octobre rose, "Parlons-en" s'intéresse à l'après-cancer du sein, une étape souvent absente du récit. Si 9 patientes sur 10 guérissent lorsqu'il est détecté tôt, restent les séquelles physiques et psychologiques, parfois lourdes. Si elle est synonyme de guérison ou de rémission, la période de l'après-cancer peut aussi être un moment difficile, ou, a minima une étape qui nécessite d'être bien accompagnée. Pour en parler, nous recevons Alexia Cassar, spécialiste du tatouage post-mastectomie, Noémie Caillault, comédienne et co-écrivaine de "Maligne", et Anne Bredart, psychologue clinicienne et chercheuse à l'Institut Curie.

Nous nous intéressons au plan pour Gaza présenté lundi par le président américain Donald Trump au Hamas comme une proposition à prendre ou à laisser pour mettre fin à une guerre qui a fait plus de 66 000 morts. Un plan qui laisse une infinité de questions sans réponses sur l'avenir politique et sécuritaire de l'enclave comme celui d'Israël mais aussi sur celui de la Cisjordanie. Un plan – accompagné d'une myriade de superlatifs dans la bouche du président américain – qui vient se confronter au réel. Que dit ce réel ? Questions posées à Éric Danon, ancien ambassadeur de France en Israël, Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum International pour la Paix et Armin Arefi, grand reporter au Point et spécialiste du Moyen-Orient.

Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, la Moldavie est au centre de tensions et les élections législatives étaient qualifiées "d'existentielles" par les deux camps. La Moldavie semble avoir choisi l'Europe mais attention aux analyses rapides : les divisions sont réelles et les ambitions russes ne se satisferont sans doute pas d'un échec apparent. Quelle leçon les Européens doivent-ils tirer du scrutin moldave et de ses résultats ? Questions posées à Pascale Joannin, Florent Parmentier et Caroline de Camaret.

Le tribunal correctionnel de Paris doit trancher dans l'affaire des soupçons de financement par Mouammar Kadhafi de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007. Un procès déjà historique et l'épilogue d'une enquête de plus de dix ans qui vient s'ajouter à nombre d'affaires de corruption présumée ou établie dans la classe politique française. On en parle avec Diane Semerdjian, responsable du plaidoyer Vie publique au sein de la branche française de Transparency International, et Aurélien Dervernoix, journaliste au sein du service politique de RFI.

Alors que l'Assemblée générale des Nations unies se poursuit encore plusieurs jours avec sa litanie de discours des dirigeants du monde entier, c'est dans la très grande tour de verre de New York que nous posons nos valises aujourd'hui : l'ONU. Ce que le Général De Gaulle appelait le "Machin" en son temps est critiquée pour son impuissance apparente à empêcher les conflits. C'est pourtant le cœur de sa mission depuis sa création en 1945. Alors à quoi sert encore l'ONU ? C'est la question que l'on pose aujourd'hui dans "Parlons-en".

Après les mots du président Emmanuel Macron à la tribune des Nations unies, que change cette reconnaissance pour les Palestiniens et Palestiniennes ? Peut-elle influer sur le court de la guerre qui se poursuit à Gaza ou sur la colonisation qui va en s'accélérant ? Quelle marge de manœuvre face à un gouvernement israélien, soutenu par les États-Unis, qui affirme, lui, qu'un Etat palestinien ne verra jamais le jour ?

Aujourd'hui dans "Parlons-en", une exception culturelle française : la rentrée littéraire. Près de 400 livres publiés pour ce mois de septembre, une vague de mots et de récits qui cueillent les accros au téléphone que nous sommes et sonne comme un appel à revenir aux pages et à l'encre. Honneur aux premiers romans avec Eleonora Galasso, actrice et autrice de "La vie selon Zoé" (éd. Michel Lafon, 2025), Sephora Pondi, comédienne pensionnaire de la Comédie française et autrice de "Avale" (éd. Grasset, 2025) et Paul Gasnier, journaliste et auteur de "La collision" (éd. Gallimard, 2025).

Il y a trois ans jour pour jour avaient lieu en Iran les obsèques de Mahsa Amini, tuée pour avoir mal porté son voile. Sa mort, un jour plus tôt, a déclenché un mouvement de contestation inédit contre la théocratie militaire iranienne, qui a vacillé pendant plusieurs mois. Ce 17 septembre 2022, dans le petit cimetière de Saghez, dans le Kurdistan en Iran, les femmes retirent spontanément leur voile et crient, en kurde, ce slogan qui va se muer en hymne : "Femme, Vie, Liberté".

Alors qu'une nouvelle offensive terrestre israélienne a commencé dans la nuit à Gaza, l'une des grandes voix de la Palestine, Elias Sanbar est l'invité de Parlons-en. Ancien ambassadeur de son peuple à l'Unesco, négociateur des accords d'Oslo, historien, traducteur et auteur, dernièrement, de "La Palestine expliquée à tout le monde" (éd. Nouvelle édition, Seuil, 2025), il est de ceux qui plaident, inlassablement, pour réinscrire la question palestinienne dans le temps long.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), qui se tient ce lundi à Doha, vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de la capitale qatari la semaine dernière. Quelle est la position des pays arabo-musulmans, après près de deux ans d'offensive israélienne à Gaza ? Ces pays semblent, jusqu'ici, frileux à s'engager plus en avant pour la cause palestinienne. Comment l'expliquer ? Le sommet de Doha peut-il changer la donne ? On en parle avec Bertrand Besancenot, diplomate, ancien ambassadeur de France au Qatar et en Arabie saoudite, et Armin Arefi, grand reporter au Point, spécialiste du Proche et du Moyen-Orient.

Les drones se sont déployés par centaines de milliers par les deux camps dans la guerre subie par l'Ukraine depuis plus de deux ans. Ils changent le rapport de force, ils changent aussi notre rapport à la guerre, tant le futur militaire semble se conjuguer au présent. Drones, le nerf de la guerre ? Parlons-en avec Melina Huet, le Général Dominique Trinquand et Gulliver Cragg, notre correspondant à Kiev.

Le Premier ministre François Bayrou va présenter sa démission au président Macron ce mardi, après avoir perdu le vote de confiance des députés à l'Assemblée nationale lundi. Pacte de non-censure, cohabitation, nouvelle dissolution… Toutes les options sont à nouveau sur la table. Le président a face à lui une équation quasi-impossible à résoudre, à la veille d'un mouvement social aux contours assez flous "Bloquons tout".

Quelles leçons tirer de la nouvelle crise politique qui secoue la France ? La Ve République est-elle à bout de souffle ? Est-elle toujours adaptée à la sociologie électorale des Français ? A la façon dont ils consomment la politique ? Au calendrier électoral écrasé par la sacrosainte présidentielle ?

Depuis des mois, des soldats nord-coréens se battent en Ukraine aux côtés des forces russes. Vladimir Poutine n'a pas manqué de remercier depuis Pékin son ami Kim Jong-un pour son aide précieuse. Et c'est dans la tête du dirigeant nord-coréen que nous nous plongeons aujourd'hui dans "Parlons-en". Kim Jong-un, qui dirige d'une main de fer l'un des pays les plus fermés au monde. On en parle avec Pierre Rigoulot, historien, et Jean-Yves Colin, expert Asie du Nord à Asia Centre.

Le séisme qui a endeuillé l'Afghanistan dimanche a replacé ce pays au centre de l'attention médiatique. Alors qu'au moins 1 400 personnes ont perdu la vie, la plupart des rescapés sont livrés à eux-mêmes, en dépit des images diffusées par les Taliban. Aujourd'hui dans "Parlons-en", nous revenons sur le sort des Afghans – et surtout des Afghanes – et la politique liberticide mise en place depuis quatre ans avec le retour au pouvoir des fondamentalistes.

Nous vous proposons une série baptisée "Dans la tête de...", afin de tenter de comprendre la politique des dirigeants de la planète. On commence avec l'homme fort de Chine, Xi Jinping, actuellement en pleine séquence diplomatico-militaro-politique. Dimanche et lundi, le Sommet de Tianjin a réuni une vingtaine de dirigeants. Ce mardi, a eu lieu une rencontre avec Vladimir Poutine, et mercredi, le grand défilé militaire doit se tenir pour marquer les 80 ans de la fin de Seconde Guerre mondiale. Xi Jinping est un président que l'on connaît peu, alors qu'il est au pouvoir depuis douze ans. C'est aussi un homme qui veut être celui qui dit non : non à Donald Trump et non à l'ordre mondial, tel que le pensent les pays occidentaux.

À une semaine d'un vote de confiance plus que périlleux, le Premier ministre François Bayrou croit toujours en ses chances de rester à Matignon. Il prend les Français à partie et évoque le destin de la France pour défendre son plan de 44 milliards d'euros d'économies. Si le sort du Premier ministre semble scellé, le problème politique comme économique reste le même : la France a besoin d'un budget. Parlons-en avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI, Thomas Grjebine, économiste au CEPII et Emmanuel Rivière, politologue et consultant en stratégies d'opinion.

Le compte à rebours est lancé pour François Bayrou. Le Premier ministre se démultiplie sur le terrain, avant le vote de confiance du 8 septembre à l'Assemblée nationale. Il se dit désormais prêt "à toutes les négociations nécessaires" sur le budget. Mais sa chute semble, malgré tout, inéluctable.

Au Soudan, la guerre se déroule loin des radars. Elle est pourtant l'une des plus meurtrières du moment. Depuis plus de deux ans, le pays est en proie à un grave conflit civil, opposant l'armée régulière aux Forces de soutien rapide. Il a fait plus de 150 000 morts et 30 millions de personnes dépendant de l'aide humanitaire, soit plus de la moitié de la population totale du Soudan impactée par cette guerre. Selon l'ONU, le pays est en proie à la plus grande crise humanitaire au monde.

Voilà bientôt deux ans qu'Israël bombarde la bande de Gaza et cette question, lancinante, se pose : quel sort pour les civils, pris au piège d'un conflit toujours plus meurtrier ? Vendredi dernier, un nouveau cap a été franchi : l'ONU a officiellement déclaré l'état de famine à Gaza-Ville. C'est une première au Moyen-Orient. Plus d'un demi-million de personnes sont concernées. Cette crise humanitaire d'ampleur aurait pu être évitée sans "l'obstruction systématique d'Israël", selon le responsable de la coordination des Affaires humanitaires des Nations unies.

C'est un schéma qui se répète inlassablement depuis le début de la guerre en Ukraine, il y a trois ans et demi : des conquêtes russes dans l'est, suivies de reprises ukrainiennes… Dimanche, Kiev a annoncé avoir récupéré trois villages dans la région de Donetsk. Face à une diplomatie qui s'enlise, à l'impuissance européenne et américaine, la Russie joue la montre et poursuit ses avancées. À qui profite le facteur temps dans ce conflit ?

En Syrie, l'histoire s'est accélérée ces derniers jours, entre affrontements intercommunautaires à Soueïda qui ont fait plus de 370 morts selon l'OSDH, déploiement de l'armée syrienne, retour au calme intimé par le président de transition, bombardements israéliens...

Malgré une cote de popularité qui progresse d'année en année, le football féminin semble condamné à rester dans l'ombre de sa version masculine, comme en témoigne la déprogrammation par TF1 d'un match des Bleues durant cet Euro, au profit des garçons du PSG. Parlons-en avec Laura Georges, ancienne joueuse internationale française de football, Marie-Stéphanie Abouna, maître de conférences en sociologie à CY Ileps (Cergy Paris Université), Benoît Perrochais, chroniqueur Sports à France 24 et Léna Bernard, journaliste à So Foot.