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Revue de presse Afrique
À la Une: nouvelle alerte sur la situation au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 4:04


« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad.  Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… »  Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».

Revue de presse Afrique
À la Une: nouvelle alerte sur la situation au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 4:04


« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad.  Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… »  Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».

CRIMES • Histoires Vraies
L'assassinat du Juge Borrel à Djibouti : une affaire d'État • 1/5

CRIMES • Histoires Vraies

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 10:58


En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Djibouti a d'abord été la « côte française des Somalis », du temps du Second Empire, un morceau de terre entre l'Éthiopie et la Somalie. Une terre pauvre en ressources naturelles, ses bienfaits sont ailleurs : la France s'en est autrefois emparée pour sa position stratégique, au débouché de la mer Rouge, une zone sensible où de l'autre côté du Golfe, les Britanniques avaient élu domicile au Yémen. Un siècle plus tard, dans les années 1960, précipité par la vague d'émancipation des anciennes colonies européennes en Afrique, un nouveau statut est décrété.

Les pieds sur terre
Chloé et les pirates

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 30:50


durée : 00:30:50 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Rémi Dybowski Douat - En 2009, Chloé et sa famille sont pris en otage par des pirates au large de la Somalie. L'un d'eux, Abdi, jugé puis condamné en France est aujourd'hui l'objet d'une obligation de quitter le territoire. Chloé le défend. - réalisation : Anne-Laure Chanel

France Culture physique
Chloé et les pirates

France Culture physique

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 30:50


durée : 00:30:50 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Rémi Dybowski Douat - En 2009, Chloé et sa famille sont pris en otage par des pirates au large de la Somalie. L'un d'eux, Abdi, jugé puis condamné en France est aujourd'hui l'objet d'une obligation de quitter le territoire. Chloé le défend. - réalisation : Anne-Laure Chanel

ONU Info

Après trois ans de guerre suite à l'invasion de la Russie, l'Ukraine est aujourd'hui l'un des pays les plus contaminés par les mines au monde, avec un tiers de son territoire potentiellement contaminé.Le gouvernement ukrainien s'est fixé comme priorité de déminer 80% de son territoire d'ici dix ans et s'est doté d'une stratégie avec trois grandes priorités concrètes, qu'appuie le Programme des Nations Unies pour le développement activement.Au-delà de la sensibilisation et de l'appui à la population ou du développement des capacités de déminage national, l'une des priorités de l'Ukraine est de rendre les terres agricoles contaminées à nouveau productives. Considérée comme le grenier de la planète avant l'invasion russe de 2022, l'Ukraine exportait son blé dans 57 pays, notamment du Sud, sachant qu'un navire de 50.000 tonnes de blé peut nourrir la Somalie pendant un mois.Dans cet entretien avec Nathalie Minard de la télévision de l'ONU à Genève, la Coordonnatrice des activités de déminage humanitaire en Ukraine pour le PNUD, Marie Dahan revient sur les priorités de l'Ukraine. Elle évoque également la décision des États limitrophes de la Russie de se retirer du traité d'Ottawa sur l'interdiction des mines et  l'évolution du déminage humanitaire. (Interview : Marie Dahan, Coordinatrice de l'action contre les mines en Ukraine, dans le cadre du système de coordination humanitaire des Nations Unies, sous le Cluster Protection – PNUD ; propos recueillis par Nathalie Minard, UNTV Genève)

Les matins
"Le village aux portes du paradis" : la Somalie en particulier

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 3:08


durée : 00:03:08 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - Le premier long-métrage de Mo Harawe, qui raconte l'histoire d'une famille dans un petit village somalien, se détache par sa beauté et sa délicatesse d'images toutes faites qu'on peut avoir d'un pays en guerre.

Reportage International
Syrie: deux frères alaouites tués à Homs, le témoignage poignant de leur famille

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 2:30


À Homs, dans le quartier de Zahra, peu de temps après des meurtres tragiques sur fond de tensions communautaires, nous plongeons au cœur d'un récit déchirant. La famille des victimes, issues de la minorité alaouite, raconte comment leur monde s'est effondré, et comment, dans un contexte de violences persistantes, la recherche de sécurité et de dignité devient une quête désespérée.  De notre envoyé spécial à Homs,Il y a quelques jours, le quartier Zahra, à Homs, connu pour sa population à majorité alaouite, en Syrie, a été le théâtre d'un meurtre ayant coûté la vie à deux jeunes hommes issus de cette minorité. Comme le confirme Zaynab, la sœur des victimes, ce crime n'était pas un crime ordinaire, mais un meurtre communautaire perpétré par des hommes armés sur fond des combats qui ont eu lieu dans les zones côtières syriennes, entre les nouvelles autorités et les milices loyalistes de l'ancien régime.« Ceux qui les ont tués n'ont pas tué qu'eux, ils ont tué toute la famille. Mes frères, Dieu merci, sont désormais considérés comme des martyrs aux yeux de Dieu et reposent en paix, mais toute la famille a péri après leur mort, se désole Zaynab. Pourquoi ont-ils été tués si les criminels ne leur ont pas pris d'argent, ni aucun de leurs documents ? Ils les ont simplement tués et ont laissé une de leurs pièces d'identité sur la table. Mes frères étaient très polis, et vous pouvez demander à tous ceux qui les connaissaient, ils témoigneront qu'ils étaient de bonnes personnes. Mais ils sont partis et ne reviendront jamais, même s'ils représentaient tout pour nous. »Quant au père des victimes, il n'a pas de mots pour décrire sa douleur. Il souhaite quitter le pays avec les membres de sa famille encore en vie pour ne pas connaître le même sort que ses fils. « La vérité, c'est que nous avons perdu notre sécurité, notre sûreté et nos vies. J'ai tout perdu dans ma vie, dénonce-t-il. Quand les gens sont venus me présenter les condoléances, je leur ai dit que je ne voulais pas de condoléances, mais plutôt qu'on m'aide à quitter ce pays pour pouvoir élever les filles de mon fils et de ma fille. J'ai demandé aux gens de m'aider à aller dans n'importe quel pays. Je leur ai dit que je ne voulais ni argent, ni nourriture, je voulais juste la sécurité pour moi et ma famille, quel que soit le pays, que ce soit le Sénégal ou la Somalie. Nous sommes une famille simple qui n'a jamais cherché à obtenir une position politique ou un statut social. Nous aspirons simplement à vivre dans la dignité, sans luxe. »À lire aussi Syrie : la désinformation s'ajoute aux violences subies par la communauté alaouite« La loi martiale doit être instaurée »Avec la chute du régime de Bachar el-Assad, la vie de la communauté alaouite en Syrie a radicalement changé. Comme le dit Jamal, un homme lui aussi alaouite, tous vivent désormais dans une sorte de prison, confrontés à un danger de mort imminente à tout moment. « La sécurité est totalement inexistante dans le pays et le problème réside dans l'incapacité du gouvernement à contrôler ceux qui enfreignent la loi, juge-t-il. Par conséquent, la loi martiale doit être instaurée et tout homicide doit être condamné à mort par pendaison. »Comme chaque jour depuis les événements sur la côte, les membres de la communauté alaouite se barricadent dans leurs maisons après 17 heures. En attendant, dans la même ville, sur la place de l'horloge à Homs, des milliers de Syriens sunnites sont venus célébrer le nouveau régime et commémorer la révolution et leur victoire sur Assad, après 14 ans de lutte. À lire aussi Violences dans l'ouest de la Syrie : la commission d'enquête « déterminée à garantir la justice »

Target Zero Hunger
La FAO en Bref - 17 mars 2025

Target Zero Hunger

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 4:43


Dans cet épisode, les Harlem Globetrotters sont nommés Ambassadeurs de bonne volonté de la FAO pour leur engagement dans la lutte contre l'insécurité alimentaire ; de nouvelles données de la FAO et d'autres agences des Nations Unies mettent en garde contre le fait que 4,4 millions de personnes en Somalie pourraient souffrir de la faim d'ici avril 2025 en raison de l'aggravation de la sécheresse et du conflit ; et l'Indice FAO des prix des produits alimentaires a augmenté de 1,6 pour cent en février.  Producteurs: Flora Trouilloud, Heriberto Araujo Présentatrice: Flora Trouilloud Son: Heriberto Araujo Supervision éditoriale: Ho Tszmei ©FAO/Alessandra Benedetti

Reportage international
Syrie: deux frères alaouites tués à Homs, le témoignage poignant de leur famille

Reportage international

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 2:30


À Homs, dans le quartier de Zahra, peu de temps après des meurtres tragiques sur fond de tensions communautaires, nous plongeons au cœur d'un récit déchirant. La famille des victimes, issues de la minorité alaouite, raconte comment leur monde s'est effondré, et comment, dans un contexte de violences persistantes, la recherche de sécurité et de dignité devient une quête désespérée.  De notre envoyé spécial à Homs,Il y a quelques jours, le quartier Zahra, à Homs, connu pour sa population à majorité alaouite, en Syrie, a été le théâtre d'un meurtre ayant coûté la vie à deux jeunes hommes issus de cette minorité. Comme le confirme Zaynab, la sœur des victimes, ce crime n'était pas un crime ordinaire, mais un meurtre communautaire perpétré par des hommes armés sur fond des combats qui ont eu lieu dans les zones côtières syriennes, entre les nouvelles autorités et les milices loyalistes de l'ancien régime.« Ceux qui les ont tués n'ont pas tué qu'eux, ils ont tué toute la famille. Mes frères, Dieu merci, sont désormais considérés comme des martyrs aux yeux de Dieu et reposent en paix, mais toute la famille a péri après leur mort, se désole Zaynab. Pourquoi ont-ils été tués si les criminels ne leur ont pas pris d'argent, ni aucun de leurs documents ? Ils les ont simplement tués et ont laissé une de leurs pièces d'identité sur la table. Mes frères étaient très polis, et vous pouvez demander à tous ceux qui les connaissaient, ils témoigneront qu'ils étaient de bonnes personnes. Mais ils sont partis et ne reviendront jamais, même s'ils représentaient tout pour nous. »Quant au père des victimes, il n'a pas de mots pour décrire sa douleur. Il souhaite quitter le pays avec les membres de sa famille encore en vie pour ne pas connaître le même sort que ses fils. « La vérité, c'est que nous avons perdu notre sécurité, notre sûreté et nos vies. J'ai tout perdu dans ma vie, dénonce-t-il. Quand les gens sont venus me présenter les condoléances, je leur ai dit que je ne voulais pas de condoléances, mais plutôt qu'on m'aide à quitter ce pays pour pouvoir élever les filles de mon fils et de ma fille. J'ai demandé aux gens de m'aider à aller dans n'importe quel pays. Je leur ai dit que je ne voulais ni argent, ni nourriture, je voulais juste la sécurité pour moi et ma famille, quel que soit le pays, que ce soit le Sénégal ou la Somalie. Nous sommes une famille simple qui n'a jamais cherché à obtenir une position politique ou un statut social. Nous aspirons simplement à vivre dans la dignité, sans luxe. »À lire aussi Syrie : la désinformation s'ajoute aux violences subies par la communauté alaouite« La loi martiale doit être instaurée »Avec la chute du régime de Bachar el-Assad, la vie de la communauté alaouite en Syrie a radicalement changé. Comme le dit Jamal, un homme lui aussi alaouite, tous vivent désormais dans une sorte de prison, confrontés à un danger de mort imminente à tout moment. « La sécurité est totalement inexistante dans le pays et le problème réside dans l'incapacité du gouvernement à contrôler ceux qui enfreignent la loi, juge-t-il. Par conséquent, la loi martiale doit être instaurée et tout homicide doit être condamné à mort par pendaison. »Comme chaque jour depuis les événements sur la côte, les membres de la communauté alaouite se barricadent dans leurs maisons après 17 heures. En attendant, dans la même ville, sur la place de l'horloge à Homs, des milliers de Syriens sunnites sont venus célébrer le nouveau régime et commémorer la révolution et leur victoire sur Assad, après 14 ans de lutte. À lire aussi Violences dans l'ouest de la Syrie : la commission d'enquête « déterminée à garantir la justice »

Revue de presse internationale
À la Une: les Européens et les négociations pour la paix en Ukraine

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 4:22


Les Européens entendent peser de tout leur poids sur les négociations pour la paix en Ukraine. Le journal die Welt, nous dit en tout cas, que « les Européens veulent influencer les plans de Trump ». Selon le quotidien allemand, des représentants allemand, britannique et français ont été envoyés à Washington, alors que le Premier ministre britannique Keith Starmer, organise aujourd'hui une visio-conférence de crise. Die Welt cite également des sources britanniques selon lesquelles une vingtaine d'États européens sont « prêt(s) à soutenir Kiev, contre la guerre d'agression russe. Les Britanniques et les Français dirigent le groupe et veulent empêcher qu'un cessez-le-feu soit imposé à l'Ukraine qui ne servirait que les intérêts de la Russie, et ne tiendrait pas compte du fait que la Russie est l'agresseur ». Les Européens exigent également que cette trêve aboutisse « à une paix durable ». Ils envisagent le déploiement « d'une force internationale composée de soldats britanniques et français ». C'est loin d'être gagné. Comme le rappelle die Welt, « Poutine rejette catégoriquement le stationnement de troupes occidentales ».Pays pauvres et déchirés par la violenceÀ lire aussi ce matin, dans le journal Le Monde, cet article incroyable concernant les États-Unis, Israël et les Palestiniens. « Les États-Unis et Israël regardent vers l'Afrique de l'Est, pour y envoyer les Palestiniens expulsés de Gaza », titre le quotidien français, qui se fait l'écho d'informations recueillies par l'Associated Press. Quels pays en Afrique de l'Est ? Pas n'importe lesquels. Des pays pauvres et en guerre : le Soudan et la Somalie, il est aussi question du Somaliland, région sécessionniste de la Somalie. « Les contacts avec le Soudan, la Somalie et le Somaliland reflètent, estime Le Monde, la détermination des États-Unis et d'Israël à faire avancer un plan qui a été largement condamné et qui a soulevé de graves questions juridiques et morales. Parce que ces trois pays sont pauvres et, dans certains cas, déchirés par la violence, la proposition jette également le doute sur l'objectif déclaré de Donald Trump de réinstaller les Gazaouis dans une « belle région » ». Rejet catégoriqueLe Soudan, toutefois, a refusé la proposition américaine. « Le général Abdel Fattah Al-Bourhane, qui dirige l'armée régulière, a déclaré lors d'un sommet des dirigeants arabes au Caire, la semaine dernière, que son pays rejetait catégoriquement tout plan visant à transférer les frères palestiniens de leur terre sous quelque justification ou nom que ce soit ». Il n'empêche, ces informations confirment que le plan de Donald Trump, soutenu par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, d'expulser tous les palestiniens de Gaza, est loin d'être abandonné… « L'idée d'un transfert massif de Palestiniens était autrefois considérée comme un fantasme de la frange ultranationaliste d'Israël », précise le Monde. « Mais, lorsque que Donald Trump a présenté cette idée lors d'une réunion à la Maison Blanche, en février, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, l'a saluée comme une 'vision audacieuse'».L'histoire revisitéePar ailleurs, l'administration Trump continue d'imprimer sa marque dans les institutions. C'est le cas du célèbre cimetière d'Arlington, en Virginie. Cimetière militaire où sont enterrés plus de 290 000 anciens combattants. Or « les informations sur les militaires noirs, et hispaniques, et sur les femmes militaires », explique le Washington Post, « ont disparu de son site web. » Disparition assumée par un porte-parole du cimetière, affirmant, que ses responsables « travaillent pour garantir que le contenu publié sur le site soit conforme aux politiques de l'administration ». Ce qui ne va pas de soi pour tout le monde. Des historiens protestent. C'est le cas de Kevin M. Levin, historien de la guerre de Sécession, qui estime la situation « extrêmement regrettable », car, dit-il, « c'est exactement le genre d'histoires que nous souhaitons que les élèves apprennent.  Une histoire qui permette aux élèves d'horizons différents de nouer un lien profond avec l'un de nos sites sacrés ». Et l'historien conclut  : « les gens pensent qu'on pourra, en quelques clics, remettre ces sites en état. Mais je pense que nous allons avoir un réveil brutal en réalisant tout ce que nous risquons de perdre en termes de travail accumulé et de confiance bâtie au fil des ans ».

Invité Afrique
«On aurait voulu voir l'Union africaine mettre l'accent sur les graves conflits dans toutes les réunions internationales»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 4:30


L'Union africaine à la croisée des chemins. Alors que s'ouvre le 38e sommet des chefs d'État, l'organisation est de plus en plus critiquée pour son impuissance face aux conflits et crises qui se multiplient sur le continent. Comment expliquer sa faiblesse, et relever ces défis ? Pour en parler, Liesl Louw-Vaudran, chercheuse à l'International Crisis Group (ICG) et spécialiste de l'UA. RFI : Lors de son premier discours d'adieu, mercredi, Moussa Faki Mahamat a invité les chefs d'État de l'Union africaine à se ressaisir. Il s'est montré inquiet pour la survie de l'organisation. Est-ce que le rêve d'une institution panafricaine forte est menacé aujourd'hui ?Liesl Louw-Vaudran : C'est vrai que nous voyons, ces dernières années, des États qui ne voient franchement pas l'intérêt de l'Union africaine pour eux, même pour les processus de paix. Donc, ce sont des organisations régionales qui, pour la plupart, gèrent les conflits dans leur région. Nous avons six États suspendus de l'Union africaine à cause des coups d'État. Il y en a peut-être un ou deux qui vont éventuellement revenir. Mais surtout, les États de l'AES, maintenant, sont isolés et nous voyons que le dialogue entre l'Union africaine et ses États ne sont pas vraiment entamés. Donc, je pense que l'Union africaine de son côté n'a pas montré vraiment son efficacité. Comment expliquer cet affaissement ? On peut critiquer Moussa Faki Mahamat et son staff de ne pas avoir été vraiment en avance, par exemple sur le conflit du Soudan, c'est le conflit avec l'impact humanitaire le plus grave au monde, mais on n'en parle pas. Au minimum, on aurait voulu voir l'Union africaine mettre l'accent sur ces graves conflits dans toutes les réunions, à l'ONU, dans les réunions internationales. Mais aussi, bien sûr, nous sommes dans un contexte international où le multilatéralisme est en crise, donc ce n'est pas totalement la faute de l'Union africaine, mais d'autres facteurs internationaux. À lire aussiUnion africaine : Moussa Faki Mahamat se retire sur un bilan en demi-teinteEst-ce que l'élection de Donald Trump aux États-Unis rend l'Union africaine encore plus seule face à tous ces défis ? C'est vrai que c'est très inquiétant parce que c'est un peu imprévisible. On ne sait pas quel va être l'impact, par exemple, sur la force de l'Union africaine en Somalie qui dépend beaucoup des financements de l'ONU, et les États-Unis sont un grand financement du budget des opérations de paix de l'ONU. Ça peut avoir un impact, mais ça ne va pas vraiment avoir un impact direct sur l'Union africaine en tant qu'organisation. Au cœur de ce sommet, il y a bien sûr le conflit dans l'est de la RDC, avec un risque de déflagration régionale. Le Conseil paix et sécurité a entériné, hier, la fusion des processus de Luanda et Nairobi. Est-ce que c'est une bonne idée ? C'est une bonne idée s'il n'y a pas trop d'initiatives parallèles, trop de médiateurs, et l'inquiétude, c'est un peu que le processus de Luanda ne disparaisse parce que l'EAC, à un moment donné, voulait un peu que le processus de Nairobi soit le seul processus, donc convaincre la RDC de dialogue avec le M23. Mais nous pensons aussi, c'est aussi important, c'est le processus de Luanda, parce que c'est le dialogue entre la RDC et le Rwanda, qui aujourd'hui le Rwanda soutient le M23. À lire aussiEst de la RDC : une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'UA «électrique»Mercredi, le Rwanda a échoué à obtenir le poste au sein du Conseil paix et sécurité que le pays briguait. Le Rwanda est arrivé troisième, derrière l'Éthiopie et la Somalie. Est-ce qu'il faut y voir une forme de sanction de la part des États membres ? C'est possible. C'est vrai que le Congo RDC est toujours membre pour deux ans, donc si le Rwanda s'était joint au Conseil de paix et de sécurité, ça aurait été une opportunité pour le Rwanda d'éventuellement bloquer d'autres initiatives du Conseil de paix et de sécurité. Le Rwanda, depuis beaucoup d'années, est très influent, ici, à l'Union africaine, surtout le président Paul Kagame, qui gérait les réformes de l'Union africaine. Et donc, on peut voir ça, éventuellement, comme un manque de poids et d'influence. Mais il faut aussi se rendre compte que c'est un jeu, parfois, des États, donc les autres membres peuvent par exemple soutenir un candidat pour un commissaire, on échange un vote au CPS. Donc, on ne peut pas toujours déduire que, par exemple, un pays a perdu de l'influence parce qu'il a pu gagner ailleurs, mais quand même, je pense que le Rwanda ne devrait pas être content de ne pas avoir été élu.

Par Jupiter !
"Pétain express"

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 3:06


durée : 00:03:06 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Une téléréalité britannique a envoyé six candidats jouer les migrants en Syrie et en Somalie. Plusieurs participants anti-immigration y tiennent des propos racistes sur Channel 4. Et l'émission s'appelle comment ? “Retourne d'où tu viens !”

Le Billet de Charline
"Pétain express"

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 3:06


durée : 00:03:06 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Une téléréalité britannique a envoyé six candidats jouer les migrants en Syrie et en Somalie. Plusieurs participants anti-immigration y tiennent des propos racistes sur Channel 4. Et l'émission s'appelle comment ? “Retourne d'où tu viens !”

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les déclarations de Donald Trump sur Gaza et des frappes américaines en Somalie. Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ?  Alors que les derniers militaires français quittaient le territoire tchadien, des drones turcs étaient installés sur l'ancienne base française de Faya-Largeau. Quel est intérêt de la Turquie d'équiper l'armée tchadienne ? Ankara pourrait-elle déployer des troupes pour remplacer la présence française ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Gaza : les États arabes refusent l'expulsion des Gazaouis  Donald Trump propose de « nettoyer » la bande de Gaza en transférant une grande partie de ses habitants en Égypte et en Jordanie pour transformer le territoire en « Côte d'Azur du Moyen-Orient ». Pourtant alliés de Washington, Le Caire et Amman rejettent catégoriquement cette idée. Comment le président américain réagit-il à cette fin de non-recevoir ?Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'IFRI (Institut français des relations internationales), spécialiste du Moyen-Orient. Somalie : pourquoi les États-Unis ont-ils à nouveau frappé Daech ?  Annoncées par Donald Trump, des frappes américaines ont tué des responsables de la branche somalienne du groupe État Islamique. Comment les États-Unis justifient-ils cette opération ? Pourraient-ils poursuivre leurs interventions militaires en Somalie ?Avec Manon Lefebvre, maîtresse de conférences en civilisation des États-Unis à l'Université Polytechnique des Hauts-de-France.

Sur le fil
Somalie : l'audace d'une cavalière qui galope dans la capitale

Sur le fil

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 7:56


Dans les rues de Mogadiscio, capitale de la Somalie, une silhouette fend la circulation dense de motos et de tuk-tuk et attire les regards. Une femme vêtue d'une longue abaya noire, coiffée d'un chapeau de cow-boy, avec de larges lunettes roses sur les yeux, chevauche avec assurance son cheval alezan. Elle défie à la fois les traditions sociales et les conditions sécuritaires. Elle s'appelle Shukri Osman Muse. À 25 ans, elle serait la première femme cavalière du pays. Un symbole, en Somalie, où les femmes restent largement exclues de l'espace public, l'équitation est la plupart du temps réservée aux célébrations et traditionnellement pratiquée par les hommes. Sur le terrain : Abdirazak Hussein Farah et Marion Douet correspondants du bureau de l'AFP de Nairobi.Réalisation : Emmanuelle BaillonUn épisode préparé par Pierre Botte. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur sur l'accès aux réseaux sociaux en RDC, des migrants vendus à la Libye et un gaz toxique dans l'eau du robinet en France. Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda Thérèse Kayikwamba Wagner, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, demande au PSG, à Arsenal et au Bayern Munich de mettre fin à leur partenariat avec le Rwanda. En quoi consiste ce "sponsoring" et quelles seraient les conséquences d'une éventuelle rupture ? La pétition lancée par un supporter du PSG peut-elle faire plier le club pour qu'il ne renouvelle pas ce partenariat sportif ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.  RDC : l'accès à certains réseaux sociaux est restreint Depuis samedi, les habitants de Goma, Lubumbashi, Bukavu ou encore Kinshasa ne parviennent plus à se connecter à TikTok et X. Pourquoi avoir restreint l'accès à ces réseaux particulièrement, et pas aux autres comme Facebook ou WhatsApp ?Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI.  Tunisie : des migrants expulsés et vendus à la Libye  Un rapport présenté au Parlement européen accuse l'Etat tunisien d'avoir vendu des migrants à des milices armées en Libye. Sait-on qui organise ce trafic ?  Les intérêts sont-ils exclusivement économiques ?Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis.  France : un gaz toxique contamine des réseaux d'eau potable  140 000 kilomètres de canalisations d'eau potable en PVC seraient exposés à un gaz cancérogène. Quels sont les risques pour la santé ? Quelles solutions peuvent être adoptées pour réduire ou éliminer la contamination ?Avec Gaspard Lemaire, chercheur en sciences politiques à l'université d'Angers et enseignant en droit de l'environnement à Sciences-Po.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Débaptisons le quartier de La Négresse", "L'Espagne baisse son temps de travail", et "L'immigration devient un spectacle"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 16:21


Une décision sera rendue jeudi sur le nom du quartier de La Négresse à Biarritz. La justice va devoir trancher demain. Ruth Elkrief estime qu'il faut débaptiser ce quartier. Elle avoue être hostile au déboulonnage des statuts de personnalités historiques qui n'ont pas eu un CV parfait. "Je ne crois pas sincèrement qu'effacer de l'histoire les personnages qui ont compté soit la bonne solution. Je crois qu'il faut expliquer, qu'il faut raconter sans omettre les zones d'ombre, et que c'est bien plus efficace pour enseigner l'histoire que nier ou démentir". Il faut changer le nom, insiste-t-elle. Ruth suggère de donner à ce nom, soit si on retrouve son nom, soit l'ancien nom basque, soit le nom d'une héroïne noire ou une écrivaine noire. En Espagne, le temps de travail est réduit à 35,75 heures par semaine sans perte de salaire, malgré l'opposition du patronat. Près de 12,5 millions de salariés sont concernés. Même si le pays enregistre une croissance exceptionnelle, Pascal Perri estime que ce n'est pas le moment propice pour se mettre des chaînes au pied. Abnousse Shalmani évoque l'émission de télé-réalité "Go Back to Where You Came From" diffusée au Royaume-Uni. Elle suit six Britanniques envoyés en Syrie et en Somalie qui vont revenir outre-manche en suivant les trajets empruntés par les migrants. La série s'est attiré de vives critiques. Elle admet être mal à l'aise. "Je ne vois pas l'intérêt", conclut-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Afrique Économie
Gel de l'aide internationale américaine: quelles conséquences pour la RDC et les pays de l'AES?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 2:19


Lundi 27 février, la Maison Blanche a annoncé le gel de son aide publique américaine. Les Américains sont les plus gros contributeurs avec 40 milliards de dollars gérés par l'Agence américaine pour le développement (USAID), près de 70 milliards de dollars d'aide extérieure. Après l'Ukraine, le continent africain est le premier bénéficiaire de ces aides. Les pays anglophones sont les premiers récipiendaires (Éthiopie, Somalie, Nigeria…) mais les pays francophones pâtissent également de ce gel. La République démocratique du Congo est le premier pays francophone bénéficiaire de l'aide extérieur américaine. Ceci avec une aide avoisinant le milliard de dollars dont plus de la moitié est consacrée à l'aide humanitaire. Un soutien essentiel dans le contexte actuel, « surtout dans l'est du pays, avec cette catastrophe humanitaire que le pays traverse dans l'est du pays avec les réfugiés, ce sera très important. Le pays en aura absolument besoin », estime Jacques Mukena, spécialiste gouvernance et économie à l'Institut congolais Ebuteli.Si l'incertitude règne, pour le chercheur, les États-Unis pourraient négocier le maintien de ces aides. « Il y aura peut-être une obligation pour le pays de s'aligner un peu sur les intérêts stratégiques des États-Unis, projette-t-il. Ils pourraient exiger une réduction de l'influence chinoise, notamment sur le contrôle des minerais stratégiques comme le cobalt et le coltan. Les États-Unis pourraient demander à la RDC de tenter de réduire cette influence chinoise. »Sur le continent, les États de l'Alliance des États du Sahel (AES) – à savoir le Mali, le Niger et le Burkina Faso – profitent également de l'aide américaine. 720 millions de dollars répartis entre les pays de l'alliance. Une somme moindre que d'autres États, mais stratégique. « C'est un gros coup dur, mais aussi un gros manque à gagner », analyse Ibrahim Adamou Louché, économiste indépendant nigérien. Ces pays rencontrent actuellement des difficultés à mobiliser des financements. Les financements internationaux se sont taris en raison des sanctions économiques et financières qui leur ont été infligées quelques mois auparavant. À cela s'ajoute des difficultés aussi à mobiliser des ressources internes, particulièrement les impôts en raison du contexte économique local qui est exsangue. Le fait qu'ils se voient priver de ces financements risque de compromettre de nombreux projets de développement. »Dans des États qui priorisent particulièrement les budgets de défense, l'aide américaine se tourne vers des secteurs moins dotés comme la santé ou l'agriculture. Ibrahim Adamou Louché prend l'exemple du Millennium challenge au Niger qui met l'accent sur le domaine agricole et qui accompagne le pays « pour exploiter son potentiel agricole grâce à la construction d'infrastructures d'adduction d'eau et pour favoriser par ricochet l'agriculture de contre saison ». C'est donc la pérennité des réalisations qui risquent d'être impactées et à la clé « des impacts sur la population qui sont censés sortir d'une certaine manière de la pauvreté ».En plus de ce gel, se pose la question du futur de l'African Growth and Opportunity Act (AGOA). Cet accord commercial qui permet à certains produits africains de rentrer sur le marché américain sans frais de douane, expire en septembre 2025.À lire aussiGel de l'aide internationale américaine: «les conséquences sont dramatiques, l'Afrique est en première ligne»

Vacarme - La 1ere
Noblesse 5/5 - Charité bien ordonnée

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 25:14


La philanthropie, une attitude de bienfaisance des personnes favorisées à l'égard des plus démunies, est fortement valorisée dans les écoles cosmopolites de Suisse romande. Le réputé Aiglon College à Villars-sur-Ollon accueille par exemple deux boursiers originaires du Bhoutan et de Somalie, scolarisés gratuitement. Si son directeur Richard McDonald précise qu'humilité et modestie sont les principes qui doivent guider les actions humanitaires exigées dans le programme du baccalauréat international, la sociologue Caroline Bertron pointe du doigt les paradoxes gênants qui pèsent sur la charité bien-pensante des grandes fortunes. (Rediffusion du 2 décembre 2021, reportage: Jonas Pool, réalisation: Matthieu Ramsauer, production: Laurence Difélix ).

Invité Afrique
Christophe Lutundula (RDC): «Kagame veut obliger le président Tshisekedi à négocier avec ses protégés, le M23»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 8:39


Goma au cœur des combats… Douze ans après le premier assaut de novembre 2012, pourquoi le M23 et les soldats rwandais s'en prennent-ils à nouveau à la grande cité de l'Est de la République démocratique du Congo ? Pourquoi l'Union africaine réagit-elle avec mollesse ? Y a-t-il une issue à cette nouvelle guerre meurtrière ? Pendant trois ans, de 2021 à 2024, Christophe Lutundula a été le vice-Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères du Congo-Kinshasa. Aujourd'hui, il est sénateur et préside la Commission des relations extérieures de la Chambre Haute. RFI : Christophe Lutundula, bonjour,Christophe Lutundula : bonjour.Pourquoi le M23 et le Rwanda ont-ils décidé d'attaquer Goma à la fin de ce mois de janvier ?Je pense qu'il y a les raisons suivantes. La première, c'est que Goma, c'est une plaque tournante économique, particulièrement en ce qui concerne le commerce de produits miniers. Mais il y a une autre raison, une raison politique, c'est la soif d'hégémonie du président [Paul] Kagame. Il veut démontrer à la communauté internationale qu'il est le seul interlocuteur valable avec lequel il faut traiter en ce qui concerne les questions de sécurité, de paix et même les questions de coopération avec la région des Grands Lacs. C'est comme qui dirait qu'il veut devenir le successeur du président Mobutu Sese Seko qui a joué le même rôle pendant la période de la guerre froide.Toujours sur le plan politique, en fait, il veut humilier le peuple congolais, en obligeant le président [Félix] Tshisekedi de négocier avec ses protégés qui constituent son cheval de Troie, les M23.Cette attaque survient en effet cinq semaines après l'échec de la rencontre de Luanda, où Paul Kagame avait exigé que Félix Tshisekedi ouvre un dialogue avec les rebelles du M23. Le président congolais avait refusé, est-ce qu'aujourd'hui Paul Kagame cherche à imposer ce dialogue par la force ?Mais il ne s'en est jamais caché, il a toujours dit qu'il n'y aura pas de solution s'il n'y a pas de négociations directes avec les M23. Mais là, je crois qu'il se trompe. Le président Tshisekedi, il a des fondamentaux. Quand il dit que c'est la ligne rouge, je crois que, j'ai travaillé avec lui pendant trois ans, ce sont des lignes, pas seulement le dialogue, il y a l'intégrité territoriale, la souveraineté. Je ne crois pas du tout que le président Tshisekedi va accepter. Il est vraiment catégorique et c'est toujours le fils de son père.Vous pensez que Félix Tshisekedi va refuser ce dialogue direct avec les M23. Mais ce qui frappe les observateurs depuis trois jours, Christophe Lutundula, c'est le refus de l'Union africaine et des trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité, l'Algérie, la Sierra Léone, la Somalie, de nommer le Rwanda comme pays solidaire des rebelles du M23 dans l'attaque sur Goma. Comment expliquez-vous cette bienveillance à l'égard du président Kagame ?Mais c'est très simple, ce sont des modus operandi, je n'ose pas dire l'ADN de l'Union africaine. Nous, nous en avons l'expérience. Nous avons connu une crise politique grave du temps du président Mobutu, de la Conférence nationale et ainsi de suite, l'Union africaine n'a rien fait. Il y a le grand barrage de la Renaissance qui oppose l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte, l'Union africaine s'est mise à l'écart. Donc ce n'est pas une surprise.De toute façon, l'Afrique a un problème à assumer sa souveraineté. Être souverain, c'est être capable de résoudre ses problèmes par soi-même. Donc, il y a des intérêts économiques, les connexions avec les multinationales et les États qui soutiennent le président Kagame et qui profitent du pillage des ressources naturelles de la RDC. Donc des pays africains évitent de bousculer, d'indisposer ces États tutélaires.En Afrique centrale, l'armée rwandaise est redoutée. Est-ce qu'elle fait peur à certains pays qui, du coup, n'osent pas se fâcher avec Kigali ?On sait aujourd'hui que l'armée rwandaise est présente dans certains pays où elle protège justement certains intérêts. Je ne veux pas énerver la susceptibilité diplomatique de ces pays-là, il y a le Mozambique, où elle protège ce que vous savez, il y a la Centrafrique. Au Bénin, le Rwanda forme l'armée et on peut continuer la série ! Donc effectivement, c'est un élément qui intervient en conjugaison avec le fait d'éviter d'énerver la susceptibilité des tuteurs.Je crois que, dans les circonstances actuelles, on doit être un peu plus ferme au niveau des décideurs. Et je crois que, dans ce sens-là, tous les mécanismes de vérification qui ont été mis en place ne valent pas la peine. Il faut les remplacer, à mon avis, par un dispositif de garanties mutuelles. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Si on peut déployer le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda une force internationale tampon, garantie par le Conseil de sécurité, l'Union européenne et peut-être l'Afrique avec le Conseil paix et sécurité, cela pourra permettre que les Rwandais sortent et que cette force garantisse qu'il n'y aura pas d'incursions.Parce que le Rwanda parle des FDLR. Que de notre côté, le Rwanda va sortir, le M23 va se replier, rentrer dans ses positions d'antan, et cette force va créer les conditions du dialogue avec le Rwanda. Il faut ouvrir cette perspective-là, me semble-t-il.Christophe Lutundula, merci. À lire aussiRDC: des tirs entendus dans Goma, le M23 et ses alliés rwandais présents dans des quartiersÀ lire aussiÀ l'ONU, la RDC réclame des sanctions contre le Rwanda alors que les combats font rage autour de Goma

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «La complexité de la situation impose à l'UA d'avancer à pas comptés»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 20:11


C'est le 15 février prochain que les 55 chefs d'État de l'Union africaine éliront le nouveau président de la Commission de l'UA pour un mandat de quatre ans. Trois candidats briguent la succession du Tchadien Moussa Faki Mahamat : le ministre djiboutien des Affaires étrangères Mahmoud Ali Youssouf, l'ex-Premier ministre kenyan Raila Odinga et l'ex-ministre malgache des Affaires étrangères Richard Randriamandrato. RFI offre son antenne, bien sûr, aux trois candidats. Place ce matin au ministre djiboutien des Affaires étrangères. Au micro de Christophe Boisbouvier, il s'exprime d'abord sur la guerre meurtrière en RDC. RFI : Mahmoud Ali Youssouf, bonjour. La guerre fait rage dans l'est du Congo. La ville de Goma est menacée par les assaillants. Le Congo vient de rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda. Que doit faire l'Union africaine face à cette situation ?Mahmoud Ali Youssouf : Bonjour. Je dois rappeler d'abord que c'est une crise chronique qui sévit dans cette région de la RDC depuis plusieurs décennies. Ce conflit, d'abord, est un petit peu le reflet de ce qui se passe dans toute la région et d'une certaine histoire. Mais je crois que l'Union africaine a un rôle à jouer et ce rôle, il est déjà assumé par le président João Lourenço de l'Angola qui, je le rappelle, est le champion pour la paix et la stabilité sur le continent. C'est comme ça, ce sont les chefs d'État qui assument certaines questions. On les appelle les champions, il y en a pour l'éducation, pour la santé et le président João Lourenço est le champion de l'Afrique pour la paix et la stabilité. Il est déjà engagé depuis plus de deux ans pratiquement sur ce dossier. Il y a tout un processus qu'on appelle le processus de Nairobi et celui de Luanda. Il a déjà organisé plusieurs réunions au plus haut niveau entre les deux chefs d'État de la RDC et du Rwanda. Et il faut, je crois, que l'Union africaine continue à soutenir les efforts du président João Lourenço, appeler à la désescalade entre la RDC et le Rwanda, et travailler surtout au désarmement des mouvements armés à l'Est du Congo. Comme vous le savez, il y a le M23, mais il n'y a pas que le M23, il y a d'autres mouvements armés tels que les FDLR, la Codeco et les ADF. Donc, il y a une prolifération de mouvements armés dans cette région. Il est très important que les efforts que mène l'Union africaine à travers donc la médiation du président João Lourenço, ces efforts doivent être maintenant plus intenses et éviter surtout plus d'escalade entre le Rwanda et la RDC. Et je crois que l'Afrique doit systématiquement et impérativement éviter un conflit ouvert entre ces deux pays, je crois que c'est toute la région des Grands Lacs qui risque d'être déstabilisée.Alors vous appelez à la désescalade entre la RDC et le Rwanda. Vous savez que si Kinshasa vient de rompre ses relations diplomatiques avec Kigali, c'est parce que la RDC accuse son voisin rwandais de soutenir les rebelles du M23. L'Organisation des Nations unies et l'Union européenne disent la même chose, mais pas l'Union africaine qui s'est contentée ces derniers jours de réclamer, « la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties ». Qu'est-ce que vous pensez de ce refus de l'Union africaine de désigner nommément le Rwanda comme l'un des protagonistes de ce conflit ?Je crois que la complexité de la situation sur le terrain impose à l'Union africaine d'avancer à pas comptés et surtout de faire en sorte que toutes les chances d'une désescalade rapide restent encore entre ses mains. Je crois que c'est l'objet de la médiation du président João Lourenço qui, lui, essaie donc de passer outre ces accusations et de ramener les parties prenantes autour de la table des négociations. Il y a eu déjà plusieurs réunions. Je pense qu'avec cette histoire de rupture des relations diplomatiques, le président João Lourenço va certainement prendre des mesures encore plus importantes afin d'amener les deux parties autour de la table. Il n'y a pas de baguette magique ou de recette magique. Cela fait des années que les Nations unies sont à l'est du Congo, mais ce n'est pas ça qui a réglé le problème. Je crois que l'objectif principal, c'est de neutraliser ces mouvements armés, de les désarmer et pour cela, il faut des efforts collectifs. Il faut que l'Union africaine s'implique davantage et c'est la seule chose qui compte je crois, au-delà des allégations et des accusations qui viennent de la part des uns et des autres.Oui, mais vous savez que cette façon de l'Union africaine de marcher à pas comptés, comme vous dites, face au Rwanda, à la différence de l'ONU ou de l'Union européenne, cela agace énormément le président Félix Tshisekedi ?Je crois que nos chefs d'État, qu'ils soient du Congo ou du Rwanda, ou le président João Lourenço s'efforcent de toute manière de rétablir la paix. L'instabilité et l'absence de paix dans la région n'est profitable pour personne et je pense qu'il est très important de pouvoir se donner les moyens d'agir. Et ce n'est pas en jetant l'anathème sur x ou y qu'on arrivera à résoudre les problèmes.Est-ce que dans les moyens d'agir peuvent être envisagés des sanctions internationales contre le Rwanda ?Je crois que l'Afrique a, à travers son acte constitutif, certaines dispositions qui peuvent aider à la résolution des problèmes et je ne voudrais pas m'avancer sur ce terrain-là. Je ne suis pas encore élu et je ne peux pas avoir une position, je dirais, tranchée et je pense que l'acte constitutif, les textes qui nous gouvernent doivent être un petit peu au centre de ce que nous pouvons apporter comme solution dans les crises africaines.Mahmoud Ali Youssouf, vous êtes le candidat de Djibouti au poste stratégique de président de la Commission de l'Union africaine. Si vous êtes élu le 15 février prochain, quelles seront vos deux priorités ?Ce qui est important, c'est d'abord poursuivre la mise en œuvre des réformes qui ont déjà été enclenchées depuis quelques années. Et parmi ces réformes, il y a un travail à faire au niveau de la Commission. Dans l'organisation interne de la Commission, sa gestion financière, la gestion de son personnel. Il y a tout un travail qui a déjà été entamé, notamment dans le cadre d'un processus qu'on appelle le processus de Lusaka, les promotions internes, éviter les doublons, mettre en place les règles d'or en matière de gestion, tout un travail de coordination à faire entre les différentes commissions. Éviter que ces commissions travaillent en solo et surtout faire en sorte de créer une certaine synergie, une meilleure coordination également entre les organes décisionnels que nous connaissons tous. L'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif, le Comité des représentants et la Commission. Un travail de pédagogie est également à mener. Je crois qu'on ne réinvente pas la roue ici, on a beaucoup de difficultés à surmonter. De nombreux défis également, et je commencerai d'abord par mettre de l'ordre dans la Commission. Cela, c'est un premier élément.L'une des autres priorités qui me tient à cœur, c'est justement la paix et la sécurité sur le continent. On vient de parler de la question de la RDC. Il n'y a pas que la RDC aujourd'hui, malheureusement, même si c'est un sujet aujourd'hui brûlant, nous avons la crise au Soudan qui est une guerre ouverte ou des milliers et des milliers de gens sont morts, des millions de déplacés. Nous sommes également dans des situations difficiles à gérer dans le Sahel. La Libye également n'est pas encore sortie de cette période de turbulences. Il y a de nombreux sujets relatifs à la paix, la sécurité et je crois que la nouvelle Commission qui arrivera et son président à sa tête auront beaucoup à faire en matière de paix et de sécurité.La troisième priorité qui me tient à cœur, c'est vraiment d'accélérer le processus d'intégration à travers la Zlecaf. La Zlecaf qui est la zone de libre-échange continental. Vous savez qu'on l'a adoptée, le traité a été ratifié, mais la mise en œuvre de certains mécanismes clés reste encore en souffrance. Notamment la Chambre de compensation qui n'est pas encore mise en place. Nous allons travailler avec le secrétariat de la Zlecaf qui se trouve au Ghana, pour faire en sorte que ces mécanismes soient rendus opérationnels et travailler surtout sur la levée d'un certain nombre de barrières. Il y en a beaucoup, hein, les barrières douanières. Mais il existe surtout des barrières non douanières. Faire en sorte que la circulation des biens et des personnes soit vraiment une réalité et pour cela, il faut mettre en place le passeport africain qui a déjà été lancé en 2017. Mais il y a beaucoup de réticences encore et de résistance pour qu'il soit rendu opérationnel par tous les États membres. Donc, un certain nombre de priorités en matière d'intégration. Surtout faire en sorte que la Zlecaf, qui est la zone de libre-échange continentale, puisse fonctionner proprement. Permettre que ce commerce intra africain qui aujourd'hui n'est que de 18 %, puisse arriver vraiment à des niveaux qui soient acceptables pour tous. En tout cas pour la nouvelle Commission, des niveaux acceptables, ce serait avoir au moins entre 60 % et 70 % de commerce intra africain et le reste avec le monde extérieur.Alors, dans la lettre confidentielle que le président sortant de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a écrite en septembre dernier aux chefs d'État africains et que Jeune Afrique vient de révéler, le président sortant regrette les limites de ses pouvoirs et de ceux de la Commission de l'Union africaine. Est-ce que vous partagez son diagnostic ?Je crois que l'acte constitutif de l'Union africaine définit clairement les prérogatives, les rôles et les responsabilités des uns et des autres. Pour ce qui est de la Commission, il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'un organe d'exécution. Les organes décisionnels sont l'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif et le Comité des représentants. Le Président de la Commission défend les intérêts du continent à l'international, a également des prérogatives d'orientation, il est vrai, de conseil, il est vrai, également de soutien aux organes décisionnels. Mais il ne faut pas confondre un petit peu les rôles. Je crois que le président Moussa a fait beaucoup de travail durant ses deux mandats. Il a mené à terme cette adoption du traité de la Zlecaf, il ne faut pas l'oublier. Il est vrai également que le niveau d'exécution du premier plan décennal, vous savez que l'Agenda 2063 de l'Union africaine est basé sur cinq plans décennaux. Le taux d'exécution du premier plan décennal est vraiment bas. Il est de l'ordre de 37 %. La plupart des indicateurs sur différents secteurs ne sont pas encore sortis du rouge. Très peu de ces indicateurs sont au vert. Il y a beaucoup, beaucoup de travail à faire, mais je crois qu'il n'est pas facile de mener plusieurs combats de front, surtout lorsque la Commission a des difficultés financières. Sur les 600 millions de dollars de budget 2025 prévus pour l'Union africaine ou la Commission, en tout cas, plus de 300 millions sont fournis par les partenaires pour financer les projets de développement sur le continent. Et vous vous imaginez un petit peu cette dépendance qui certainement limite l'action de la Commission. Il y a également le fait que les États membres, sur un certain nombre de sujets, gardent beaucoup des prérogatives, et ne concèdent rien ou très peu de choses à la Commission. Il y a un travail à faire, surtout de rétablissement de la confiance et un travail à faire de coordination pour que réellement la Commission puisse jouer un rôle non pas central, mais un rôle vraiment de précurseur sur un certain nombre de sujets. Un rôle pionnier. Et en cela la Commission a besoin et des États membres, et des communautés économiques régionales. Je crois qu'un engagement plus fort des États membres pourra nous permettre d'arriver donc à des contrats de performance plus intéressants, dans le 2e plan décennal qui a commencé, je le rappelle, en 2024.Il faut redéfinir les missions confiées au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, dit le président Moussa. Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?Je crois que le Conseil de paix et de sécurité est l'organe permanent qui est chargé de la paix, de la stabilité, de la sécurité sur le continent, à l'instar un peu du Conseil de sécurité des Nations unies. Le Conseil prend des décisions régulièrement sur ces conflits et ces crises. Mais ce qui fait défaut, c'est la mise en œuvre de ces décisions qui sont prises par ce Conseil de paix et de sécurité. Donc il faudra travailler sur le comment améliorer la performance du Conseil de paix et de sécurité dans le cadre de la mise en œuvre des décisions qu'il prend. C'est la demande, surtout pour que le mécanisme qui est mis en place dans l'architecture de paix et de sécurité de l'Union africaine, notamment celui de la prévention, soit renforcé. Et on appelle ça le mécanisme d'alerte rapide.Pour ce qui est de l'opérationnalisation des forces en attente, chaque région de ce continent est supposée avoir une force en attente. Elle doit être rendue opérationnelle. Le comité des sages qui sont là également pour pouvoir résoudre les conflits, voire même les prévenir, là aussi, ce comité a besoin de moyens. Et enfin, ce qui est très important, ce sont les ressources financières. Il y a ce qu'on appelle un fond de la paix dans lequel il y a à peu près 400 millions de dollars. Jusqu'à présent, les mécanismes pour pouvoir mettre ces fonds à la disposition des missions de la paix sur le continent africain, ces mécanismes ne sont pas en place et on n'arrive pas à travailler sur le déboursement de ces montants, ce sera l'un des rôles de la nouvelle Commission de convaincre les États membres, pour que le CPS, le Conseil de paix et de sécurité, puisse être efficace, il faut qu'il se donne les moyens et pour se donner les moyens, tous ces éléments que je viens d'évoquer doivent être vraiment pris en considération.Donc, il y a 400 millions de dollars qui dorment dans les caisses d'Addis-Abeba et qui ne servent à rien...On utilise un petit peu les intérêts qu'ils produisent, mais ces fonds doivent servir aux missions de la paix sur le continent. Et Dieu sait que beaucoup, beaucoup de régions ont besoin justement de ce type de financement pour gérer les situations de conflit ou de crises qui sévissent dans ces régions-là.Face à vous, Mahmoud Ali Youssouf, il y a deux candidats : le Kényan Raila Odinga et le Malgache Richard Randriamandrato, qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Le fait que je sois un diplomate de carrière, d'abord, avec 33 ans d'expérience en matière de diplomatie multilatérale, je suis toujours ministre des Affaires étrangères depuis 20 ans, donc je fréquente très régulièrement les arcanes de l'Union africaine, donc c'est une organisation que je connais très bien. Je suis, je viens d'un petit pays, certes, mais un pays carrefour entre les trois continents, un pays qui est un creuset culturel. Aujourd'hui, le monde arabe et l'Afrique se rejoignent à Djibouti. Djibouti est un pays stable qui fait des efforts colossaux en matière de sécurisation de la navigation maritime dans le détroit de Babel-el-Mandeb.Mon pays a démontré déjà par le passé qu'il était un grand contributeur à la lutte contre la piraterie et le terrorisme. Nous avons des forces qui sont présentes en Somalie sous la bannière de l'Union africaine, en Centrafrique, en RDC, donc un petit pays qui quand même a une contribution louable en matière de paix, de sécurité et je suis un homme qui a cette expérience à mettre au service du continent. Je pense que le temps est venu pour moi de partager cela avec le continent et de me mettre au service de ce continent.Mais tout de même, Mahmoud Ali Youssouf, le fait que le candidat mauricien se soit désisté en faveur du candidat kenyan, Raila Odinga. Le fait que ce dernier revendique, du moins son ministère des Affaires étrangères, le soutien dès le mois de septembre dernier de quelque 19 pays africains, est-ce que tout cela ne vous inquiète pas ?Pas du tout, parce que d'abord le vote est secret. Un, deuxièmement, les mêmes promesses de soutien nous sont données également chaque fois que nous rencontrons les leaders africains. Et donc vous voyez un petit peu que les jeux sont ouverts. Mais je crois que j'ai des avantages comparatifs qui me donnent justement cette avance sur les autres candidats. Et je crois que le dernier débat le 13 décembre à l'Union africaine sur ces grandes questions de l'Union a démontré un petit peu le profil des uns et des autres et je reste confiant.Alors justement, lors de ce débat du 13 décembre, vous avez été le seul des trois à vous exprimer alternativement en français, en anglais, en arabe. Est-ce que c'était une façon de montrer que vous avez un petit avantage linguistique sur vos deux adversaires ?C'est très important. Je me présente comme un candidat qui est capable de créer des passerelles à travers cette capacité de communication avec toutes les cultures. Je m'exprime dans trois langues sur les six langues de travail de l'Union africaine, et je crois que cela me donne certainement un avantage comparatif par rapport aux autres candidats.Et Djibouti est membre de la Ligue arabe, c'est ça ?Pareillement, oui, et nous, Djibouti, sommes également le siège de l'Igad, qui est la Communauté économique régionale que vous connaissez aussi.Mais quand même, l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, c'est un poids lourd non ?C'est un poids lourd dans son pays et peut-être pas forcément sur le continent.Alors Mahmoud Ali Youssouf, vous avez évoqué les autres crises que traverse le continent africain, à commencer par le Sahel. Quelles sont, à votre avis, les solutions pour mettre fin à la guerre civile dans le nord des trois pays, Mali, Niger, Burkina Faso ?Il ne faut surtout pas baisser les bras quand il s'agit de lutter contre les mouvements terroristes. Et on le fait ici, dans la Corne de l'Afrique, en Somalie. Il est très important de continuer cette action collective. Ils ont créé une force, je crois, de 5 000 hommes pour lutter contre ces mouvements dans le Nord et il faut les soutenir. Quant au retour à l'ordre constitutionnel qui est exigé par l'Union africaine, nous allons accompagner ces pays-là à mettre en place les conditions de la transition. Certains ont déjà adopté des constitutions, je crois que l'Union africaine, même si elle les a suspendus de la participation dans ses réunions, je crois que nous allons soutenir les efforts de la Cédéao et nous allons accompagner si nous sommes élus à la tête de la Commission, accompagner ces États-là à revenir à l'ordre constitutionnel à travers des élections qui seront organisées à l'issue de la période de transition. Voilà un peu les leviers qui sont disponibles à nos yeux pour l'instant.Et la présence de miliciens russes du groupe Wagner, qu'en pensez-vous ?Je crois que toute ingérence dans les affaires des États africains n'est pas la bienvenue. Et de toute manière s'il y a des forces étrangères qui créent le chaos ou je dirais l'instabilité, ce sont des choses que nous n'apprécions pas. Mais les États sont encore des États souverains quand il s'agit de créer des accords de partenariat, l'Union africaine n'a rien à dire sur ce sujet-là. Ce sont des questions souveraines, chaque pays a le droit d'avoir un partenariat, des accords de stratégie militaire avec d'autres pays, mais tout ce qui déstabilise le continent est bien entendu rejeté par l'Union africaine et ça sera le cas si nous sommes élus à la tête de la Commission.Vous avez parlé de la Libye, est ce que vous craignez une partition du pays entre l'Est et l'Ouest ?Pour l'instant, la Libye est un pays qui est divisé malheureusement en zone d'influence de pouvoir et il faudrait que nous poursuivions les efforts. Récemment, le Secrétaire général des Nations unies a nommé un envoyé spécial. Ce poste était vacant pendant, je dirais après la démission de monsieur Abdoulaye Bathily, pendant longtemps. L'Union africaine fait ses propres efforts, il y a un comité des chefs d'État dirigé par le président Sassou Nguesso pour essayer d'aider la Libye, mais les efforts doivent se poursuivre et ce qu'il faut surtout éviter, c'est justement la dislocation du pays et surtout ce type de sécession des régions n'est pas la bienvenue sur le continent.L'une des guerres civiles les plus meurtrières actuellement sur le continent, c'est celle du Soudan. On n'en est bientôt à deux ans de conflit, comment trouver une solution dans cette guerre qui n'en finit pas ?Là aussi, diplomatiquement, on essaie de le faire. Il y a une plateforme Union africaine- Igad pour essayer de remettre le processus politique sur les rails, parce que la solution au Soudan n'est pas militaire. Il faut que les parties prenantes s'asseyent autour de la table des négociations et qu'on puisse revenir à un processus politique. C'est ce que nous essayons de pousser. D'abord, qu'on parvienne à un cessez-le-feu. Il y a déjà des plans qui ont été avancés et par l'Igad et par l'Union africaine, et la priorité dans le cadre de ces plans, c'est le cessez le feu. Les Nations unies ont aussi à ouvrir des corridors humanitaires, ce n'est pas suffisant à Adré et au Nord aussi, mais il faut continuer.Je crois que nous avons à Djibouti organisé plusieurs retraites sous l'égide des Nations unies sur le Soudan. La dernière a été organisée en Mauritanie. Il y a un travail diplomatique qui est fait, ce n'est pas suffisant, mais je pense qu'on doit continuer à le faire. Et je rappelle aussi que le Soudan reste sous sanctions de l'Union africaine parce que, dès qu'il y a un changement anticonstitutionnel de gouvernement, la sanction tombe. Ce sont les dispositions de l'acte constitutif. Mais le rôle de l'Union africaine est de poursuivre ses efforts, même si ces pays sont sous sanctions, nous n'arrêterons pas d'essayer donc de trouver une solution pacifique à toutes les crises qui se déclenchent dans les États membres.Une dernière question, votre pays Djibouti est frontalier de la Somalie et de sa province séparatiste du Somaliland, qui est soutenue par l'Éthiopie, autre voisin de votre pays. Quelle est votre position dans ce conflit ?Elle a été toujours cohérente depuis, je dirais plus de 30 ans. Djibouti a toujours soutenu l'unité de la Somalie. Cette unité, je crois, elle est remise en question, peut-être même à l'interne maintenant. Certaines régions démontrent un petit peu une certaine dissidence, mais nous sommes aux côtés du président Hassan Sheikh Mohamoud, nous le soutenons. Le gouvernement central doit mener des efforts politiques avec toutes les régions pour justement éviter cette dislocation du pays. Et c'est un peu ce que je disais par rapport à la Libye, la dislocation d'un pays, l'implosion créé plus de problèmes qu'elle n'en résout, aussi bien pour les pays en question que pour les pays voisins. Donc la priorité pour Djibouti a toujours été de soutenir l'unité de la Somalie et de son intégrité territoriale.Mais est-ce que le soutien de l'Éthiopie aux séparatistes du Somaliland ne change pas la donne ?Ça, c'est une question qu'il faudra poser aux Éthiopiens.En tout cas, vous n'êtes pas d'accord avec leur politique sur ce sujet ?C'est une question qui concerne les Éthiopiens, et pas les Djiboutiens. Voilà ce que je peux dire.Monsieur le ministre Mahmoud Ali Youssouf, je vous remercie.C'est moi qui vous remercie et bonne journée.À lire aussiUnion africaine: quels sont les enjeux du grand débat des candidats à la présidence de la Commission? 

La libre antenne
Libre antenne - Arrivé de Somalie à l'âge de 19 ans, Sahelito raconte son parcours

La libre antenne

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 38:18


Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Roland Pérez. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : des Africains enrôlés de force dans les rangs russes

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la branche somalienne de Daech et les prêtres homosexuels en Italie. Guerre en Ukraine : des Africains enrôlés de force dans les rangs russes  Un Camerounais forcé à combattre pour la Russie contre l'Ukraine a accepté de témoigner sur RFI pour raconter les conditions de recrutement des ressortissants africains. Que sait-on de la présence de combattants africains dans le conflit russo-ukrainien ? Comment la Russie parvient-elle à les contraindre de se battre sur le front ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.   État islamique : la Somalie, nouvelle plaque tournante des jihadistesPlaque tournante financière du groupe terroriste en Afrique, la branche somalienne de l'État islamique a pris une place importante dans cette organisation à l'échelle internationale. Comment, financièrement et stratégiquement, cette branche est-elle devenue un pilier du jihadisme mondial ? Quelle est la stratégie de la Somalie pour lutter contre cette menace ?Avec Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI. Italie : les prêtres homosexuels autorisés par l'Église catholique  La Conférence épiscopale italienne vient de fixer de nouvelles règles autorisant l'ordination d'hommes ayant des «tendances homosexuelles». Mais les évêques fixent certaines conditions. Quelles sont ces conditions ? Pourquoi prendre cette décision maintenant ?Avec Éric Sénanque, correspondant de RFI au Vatican. 

Agence Science-Presse
La science pour la paix

Agence Science-Presse

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025


Nous vivons dans un monde instable où les conflits armés se multiplient, qu'il s'agisse de guerres civiles comme en Haïti, au Soudan ou en Somalie, ou d'affrontements entre deux pays, comme en Ukraine. Pourrait-on espérer de bonnes nouvelles en 2025? Que peuvent nous dire les connaissances scientifiques sur le maintien de la paix? Écoutez cette émission ici ou sur votre plateforme préférée!

Les colères du monde
Journal 09/01/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025


Les Émirats arabes unis (EAU) ont livré 700 tonnes d'aide alimentaire à la Somalie pour soutenir les familles touchées par la grave sécheresse qui sévit dans ce pays de la Corne de l'Afrique.

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, six drones abattus dans le Nord-Kivu

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 3:55


Six drones rwandais ont été abattus, affirme l'armée de la RDC. Le site Afrik.com détaille qu'ils ont été interceptés « au-dessus de la localité de Mambasa, située dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu ». Le « Mouvement du 23 mars » (M23), groupe armé soutenu par le Rwanda et son armée, progresse de plusieurs dizaines de kilomètres ces derniers jours à l'est de la RDC, faisant craindre un effondrement du front.Un événement qui agite la presse locale« Parler moins, agir plus », titre le journal Soft International dans un éditorial va-t-en-guerre. Il fustige la simple communication de la RDC face au Rwanda et prône plus d'action : « Trop de communication tue la communication. Face au Rwanda, nous devrions (nous aurions dû) faire mieux : éviter de trop ouvrir la bouche, mais agir avec efficacité. (...) Pourquoi notre pays aime tant ouvrir la bouche ? Alerter son entourage sur un danger qui pointe à sa porte ne manque pas de sens, mais est-ce la première action à engager en l'espèce ou il faut au contraire chercher à neutraliser le danger ? Ceux qui dirigent le monde savent. Ils frappent. Et communiquent après. »D'autres titres sont bien plus mesurés. Le site Actualité.cd donne la parole au prix Nobel de la Paix Denis Mukwege. Dans ce contexte, ce médecin appelle à organiser une conférence internationale sur la Paix en RDC en 2025. « Nous sommes tenus de nous fédérer pour imposer le respect des valeurs fondamentales : le respect de la vie, de la dignité humaine, de la liberté, de la justice, du travail et de la fraternité, qui sont les fondements de notre Nation et le socle sur lequel repose notre cohésion sociale. (...) Dans cette noble initiative, j'ai la conviction que nous ne serons pas seuls », conclut le médecin, ancien candidat à la présidence.Au Maroc, débat public vif autour de la réforme du Code de la famille« Le vrai match commence », titre Maroc Hebdo. Pour rappel, le Code de la famille (la Moudawana) régit de nombreuses mœurs dans le Royaume où l'islam est la religion d'État. Le ministère de la Justice recommande : interdiction du mariage pour les mineurs, réglementation plus stricte de la polygamie et maintien du droit de garde des enfants pour la mère divorcée, même en cas de remariage.Maroc Hebdo résume le paysage politique : « à gauche, (...) un camp (...) progressiste, dont les franges les plus radicales se passeraient bien de tout ce qui s'apparente à des aspérités religieuses. (...) De l'autre côté, on se méfie (...) et on ne rechignerait pas, si cela est possible, à jeter le bébé avec l'eau du bain, et carrément, dans l'idéal, à revenir à un statu quo antérieur à la Moudawana version 2004 ».Au milieu : le roi. Seule position publique pour l'instant citée par Maroc Hebdo : « Ne pas interdire ce qui est autorisé, ni autoriser ce qui est prohibé ». Le journal prédit d'intenses mois de débat à venir.« L'Afrique se prépare au retour de l'ouragan Trump »« L'Afrique se prépare au retour de l'ouragan Trump », titre Jeune Afrique : « le milliardaire américain promet de secouer le continent africain, pour le meilleur comme pour le pire ». Le magazine rappelle les relations tendues entre Donald Trump et le continent. Lui qui a promulgué par exemple le Muslim ban en 2017. Interdisant l'accès du territoire américain aux visiteurs provenant « de Libye, de Somalie ou du Soudan ». Plus tard, « les citoyens du Nigeria, de Tanzanie, d'Égypte, du Tchad, du Mali, du Soudan du Sud et de l'Érythrée ont subi des restrictions d'entrée aux États-Unis ».

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, six drones abattus dans le Nord-Kivu

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 3:55


Six drones rwandais ont été abattus, affirme l'armée de la RDC. Le site Afrik.com détaille qu'ils ont été interceptés « au-dessus de la localité de Mambasa, située dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu ». Le « Mouvement du 23 mars » (M23), groupe armé soutenu par le Rwanda et son armée, progresse de plusieurs dizaines de kilomètres ces derniers jours à l'est de la RDC, faisant craindre un effondrement du front.Un événement qui agite la presse locale« Parler moins, agir plus », titre le journal Soft International dans un éditorial va-t-en-guerre. Il fustige la simple communication de la RDC face au Rwanda et prône plus d'action : « Trop de communication tue la communication. Face au Rwanda, nous devrions (nous aurions dû) faire mieux : éviter de trop ouvrir la bouche, mais agir avec efficacité. (...) Pourquoi notre pays aime tant ouvrir la bouche ? Alerter son entourage sur un danger qui pointe à sa porte ne manque pas de sens, mais est-ce la première action à engager en l'espèce ou il faut au contraire chercher à neutraliser le danger ? Ceux qui dirigent le monde savent. Ils frappent. Et communiquent après. »D'autres titres sont bien plus mesurés. Le site Actualité.cd donne la parole au prix Nobel de la Paix Denis Mukwege. Dans ce contexte, ce médecin appelle à organiser une conférence internationale sur la Paix en RDC en 2025. « Nous sommes tenus de nous fédérer pour imposer le respect des valeurs fondamentales : le respect de la vie, de la dignité humaine, de la liberté, de la justice, du travail et de la fraternité, qui sont les fondements de notre Nation et le socle sur lequel repose notre cohésion sociale. (...) Dans cette noble initiative, j'ai la conviction que nous ne serons pas seuls », conclut le médecin, ancien candidat à la présidence.Au Maroc, débat public vif autour de la réforme du Code de la famille« Le vrai match commence », titre Maroc Hebdo. Pour rappel, le Code de la famille (la Moudawana) régit de nombreuses mœurs dans le Royaume où l'islam est la religion d'État. Le ministère de la Justice recommande : interdiction du mariage pour les mineurs, réglementation plus stricte de la polygamie et maintien du droit de garde des enfants pour la mère divorcée, même en cas de remariage.Maroc Hebdo résume le paysage politique : « à gauche, (...) un camp (...) progressiste, dont les franges les plus radicales se passeraient bien de tout ce qui s'apparente à des aspérités religieuses. (...) De l'autre côté, on se méfie (...) et on ne rechignerait pas, si cela est possible, à jeter le bébé avec l'eau du bain, et carrément, dans l'idéal, à revenir à un statu quo antérieur à la Moudawana version 2004 ».Au milieu : le roi. Seule position publique pour l'instant citée par Maroc Hebdo : « Ne pas interdire ce qui est autorisé, ni autoriser ce qui est prohibé ». Le journal prédit d'intenses mois de débat à venir.« L'Afrique se prépare au retour de l'ouragan Trump »« L'Afrique se prépare au retour de l'ouragan Trump », titre Jeune Afrique : « le milliardaire américain promet de secouer le continent africain, pour le meilleur comme pour le pire ». Le magazine rappelle les relations tendues entre Donald Trump et le continent. Lui qui a promulgué par exemple le Muslim ban en 2017. Interdisant l'accès du territoire américain aux visiteurs provenant « de Libye, de Somalie ou du Soudan ». Plus tard, « les citoyens du Nigeria, de Tanzanie, d'Égypte, du Tchad, du Mali, du Soudan du Sud et de l'Érythrée ont subi des restrictions d'entrée aux États-Unis ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Russie: un général tué à Moscou par les services ukrainiens

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les conséquences de la chute de Bachar el-Assad sur le Hezbollah, l'accord Éthiopie/Somalie, la condamnation de Donald Trump sur l'affaire Stormy Daniels. Russie : un général tué à Moscou par les services ukrainiensIgor Kirillov, haut responsable de l'armée russe, a été assassiné en plein Moscou dans un attentat revendiqué par le SBU, le Service de sécurité d'Ukraine. Pourquoi l'Ukraine a-t-elle visé ce général ? Avait-il des antécédents dans la guerre russo-ukrainienne ? Peut-on s'attendre à des représailles russes ?Avec Elsa Vidal, cheffe du service en langue russe de RFI. Syrie : le Hezbollah fragilisé par la chute de Bachar el-Assad ?Naïm Qassem, le chef du Hezbollah, a admis que le renversement du président Bachar el-Assad avait provoqué la perte « d'une ligne de ravitaillement militaire via la Syrie ». À quel point cette situation affaiblit-elle le mouvement chiite libanais ? Dispose-t-il d'autres moyens pour se ravitailler en armes ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI.Éthiopie/Somalie : comment la Turquie est-elle parvenue à obtenir un accord ?Après des mois de tensions entre l'Éthiopie et la Somalie, le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les deux pays avaient trouvé « un accord de réconciliation historique » garantissant notamment un accès à la mer pour les Éthiopiens. Quel rôle Ankara a-t-elle joué dans ces négociations ? Quels sont les intérêts de la Turquie dans ce dossier ?Avec Elisa Domingues Dos Santos, doctorante à l'Université catholique de Lille, chercheuse associée à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste des relations Turquie-Afrique.

Débat du jour
La Turquie est-elle incontournable ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 29:30


Elle est considérée comme la grande gagnante de la chute du président syrien Bachar el-Assad. La Turquie, soutien des nouvelles autorités, a été l'un des premiers pays à rouvrir son ambassade. Ankara s'est également illustré la semaine dernière dans un tout autre dossier, en annonçant un accord entre l'Éthiopie et la Somalie. La Turquie s'affiche-t-elle comme un géant géopolitique de demain ? Comment peut-elle tirer profit de la situation en Syrie ? Pour en débattre : Bayram Balci, chercheur au CERI-Sciences Po, spécialiste de l'islam dans le Caucase et en Asie centrale Marc Pierini, ancien diplomate européen et chercheur au Carnegie Europe, ancien représentant de la Commission européenne en Syrie, Libye, Tunisie et Turquie. Gilles Dorronsoro, professeur de science politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste des conflits contemporains, auteur du livre Anatomie d'une guerre civile (2016)

Débat du jour
La Turquie est-elle incontournable ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 29:30


Elle est considérée comme la grande gagnante de la chute du président syrien Bachar el-Assad. La Turquie, soutien des nouvelles autorités, a été l'un des premiers pays à rouvrir son ambassade. Ankara s'est également illustré la semaine dernière dans un tout autre dossier, en annonçant un accord entre l'Éthiopie et la Somalie. La Turquie s'affiche-t-elle comme un géant géopolitique de demain ? Comment peut-elle tirer profit de la situation en Syrie ? Pour en débattre : Bayram Balci, chercheur au CERI-Sciences Po, spécialiste de l'islam dans le Caucase et en Asie centrale Marc Pierini, ancien diplomate européen et chercheur au Carnegie Europe, ancien représentant de la Commission européenne en Syrie, Libye, Tunisie et Turquie. Gilles Dorronsoro, professeur de science politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste des conflits contemporains, auteur du livre Anatomie d'une guerre civile (2016)

Journal de l'Afrique
Éthiopie - Somalie : un accord obtenu par la Turquie pour mettre fin aux tensions

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 12:30


Après des mois de brouille concernant un protocole d'accord controversé signé par l'Ethiopie avec la région séparatiste somalienne du Somaliland pour un accès à la mer, Addis Abeba et Mogadiscio ont signé mercredi en Turquie un accord pour mettre fin aux tensions. L'accord a été salué dans la foulée par l'Union africaine, qui a "fortement encouragé" les deux pays voisins à le mettre en œuvre.

Revue de presse Afrique
À la Une: pour une meilleure gouvernance en Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2024 4:15


« Les Africains sont de plus en plus exigeants vis-à-vis de leurs gouvernants : ce que révèle le dernier rapport de la fondation Mo Ibrahim », pointe Jeune Afrique. « Peu de progrès sur la gouvernance, une insécurité croissante et l'État de droit qui recule dans de nombreux pays. Le rapport dresse un portrait peu flatteur des avancées sur le continent au cours des dix dernières années. Pour près de la moitié des pays d'Afrique, le niveau de gouvernance globale est même à un niveau inférieur, en 2023, que celui qu'ils affichaient en 2014. (…) Comment expliquer une telle “stagnation“ du continent ? » Réponse de Jeune Afrique : « en premier lieu, par la détérioration des indicateurs liés à la sécurité et à l'État de droit (-1,6 point depuis 2014), qui tire vers le bas les chiffres globaux, alors que, dans de nombreux autres critères étudiés, des progrès notables ont été enregistrés », principalement « au niveau des infrastructures, de la parité femmes-hommes ainsi que dans le domaine de la santé. »Attentes supplémentaires…En fait, pointe le site panafricain, « les Africains se montrent de plus en plus critiques envers leurs gouvernants. C'est la grande surprise de ce rapport : il relève un décalage important entre ce que donnent à voir les données agrégées sur la situation réelle, et la perception qu'en ont les citoyens. “Les progrès réels effectivement réalisés ont suscité des attentes supplémentaires, et ainsi alimenté les déceptions“, analyse Nathalie Delapalme, directrice exécutive de la Fondation Mo Ibrahim. »Point positif, malgré tout, analyse encore Jeune Afrique, « en gagnant en qualité de vie, en voyant la liberté d'expression et de la presse progresser, même difficilement, les sociétés africaines ont ouvert une brèche, celle de l'exigence. Et Nathalie Delapalme de mettre en garde contre les discours populistes ou les promesses inatteignables : “les attentes déçues engendrent frustrations et colères, dit-elle, qui nourrissent instabilité et conflits“. »Bons et mauvais élèves…Alors au tableau d'honneur de ce rapport : « les Seychelles se distinguent en occupant la première place du classement, relève Afrik.com. Le pays a réalisé des avancées notables dans des domaines comme l'éducation, la santé et l'égalité hommes-femmes. Il devance ainsi l'île Maurice, qui était longtemps en tête. D'autres nations comme la Gambie, la Somalie et la Sierra Leone ont également enregistré des progrès significatifs. »A contrario, poursuit Afrik.com, ce rapport de la fondation Mo Ibrahim « souligne des régressions importantes dans des pays tels que les Comores, le Mali, la Tunisie, le Burkina Faso, ou encore la Guinée. Ces États sont confrontés à des défis majeurs, exacerbés par des coups d'État militaires et des conflits internes. Le Soudan, le Soudan du Sud et l'Éthiopie sont cités comme des exemples de pays où les conflits ont aggravé la situation au cours de la dernière décennie. »La Guinée : 42ème sur 54…Exemple donc : la Guinée… « La Guinée parmi les mauvais élèves », soupire le site d'information Guinée Matin. « 42ème sur 54. C'est le rang que nous occupons dans le rapport Mo Ibrahim », avec « une gouvernance marquée par une insécurité galopante, de multiples violations des droits de l'homme (enlèvements, tueries, restrictions des libertés et droits individuels et collectifs…), un recul de la démocratie, la corruption, des détournements de deniers publics, etc. (…) La Guinée, déplore encore Guinée Matin, fait partie des onze pays d'Afrique qui suivent (toujours d'après ce rapport) une “tendance inquiétante de détérioration” sur les dix dernières années. »Le fardeau de la detteEnfin on revient à Afrik.com qui pointe l'inquiétude de la fondation Mo Ibrahim « quant à la “camisole de force financière“ qui étouffe les pays africains. »En effet, précise le site, « le poids de la dette limite la capacité des gouvernements à investir dans les secteurs vitaux comme la santé, l'éducation et les infrastructures. Par ailleurs, la montée des régimes autoritaires, notamment en Afrique de l'Ouest et Centrale, compromet la stabilité politique. Elle rend les réformes plus difficiles à mettre en œuvre. »Toutefois, pointe encore Afrik.com, « malgré le tableau général sombre, Mo Ibrahim reste optimiste quant à l'avenir du continent, en grande partie grâce à la jeunesse africaine. Il estime que les jeunes sont mieux informés, plus entrepreneurs et déterminés à changer les choses. Ce dynamisme pourrait être la clé pour surmonter les obstacles actuels et redynamiser la gouvernance en Afrique. »

Si loin si proche
Rome l'Africaine #01 : parmi les fantômes de l'empire colonial italien

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Aug 25, 2024 48:30


Voyage dans la ville éternelle sur les traces d'une histoire coloniale partout visible mais longtemps restée muette.  Juste après son unification, à la fin du XIXe siècle, l'Italie fait tout pour se doter, comme les autres puissances européennes, d'un empire colonial ; mais elle arrive tard dans la « course »... Et c'est sous l'impulsion du régime fasciste de Mussolini qu'est achevée la conquête de « l'Afrique orientale italienne » : Libye, Somalie, Érythrée et Éthiopie occupées pendant quelques années. Rome se dote alors d'un nouveau quartier et d'une architecture typique qui exaltent le « nouvel empire romain » : musée colonial, ministère des Colonies, rues aux noms des possessions italiennes…Aujourd'hui, au-delà de ces stigmates de pierre, c'est l'histoire coloniale toute entière du pays qui ressurgit ces dernières années, portée par des jeunes générations et des afro-descendants, malgré de vigoureuses résistances. Car le mythe de la colonisation faite par des « braves gens » a la peau dure, en dépit des évidences historiques. Voyage en cheminant dans la ville à travers un passé colonial italien peuplé de fantômes, de mythes et d'obélisques…Un reportage en deux épisodes de Vladimir Cagnolari initialement diffusé en octobre 2023. En savoir plus :  Tezeta : un collectif qui s'est donné pour mission de faire connaître l'histoire italienne et révéler la présence notamment érythréenne, en proposant notamment des visites guidées du « quartier africain » de Rome. Le Musée des civilisations ou Muséo delle civilita qui a notamment hérité des collections de l'ex-musée colonial, créé en 1923 pendant l'époque fasciste. Aujourd'hui, ces collections sont exposées, réinterprétées et mises à distance à travers une confrontation avec des oeuvres d'art contemporain. À lire : L'aventure coloniale italienne et son échec, un article de Philippe Conrad  La ville coloniale italienne, un article de Romeo Carabelli L'agression italienne contre l'Éthiopie, une fiche pédagogique utile sur le site Lumni Tous sauf moi (Sangue giusto), Francesca Melandri. Éditions Gallimard 2019 Roma negata, Igiaba Scego. Ediesse réédition 2020, non traduit

Europe 1 - Hondelatte Raconte
[BONUS] - Opération commando : Carré d'as

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 26:58


Au large de la Somalie, les forces spéciales interviennent pour libérer Jean-Yves et Bernadette Delanne, otages des pirates somaliens à bord de leur voilier le Carré d'As.

L'info en intégrale - Europe 1
[BONUS] - Opération commando : Carré d'as

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 26:58


Au large de la Somalie, les forces spéciales interviennent pour libérer Jean-Yves et Bernadette Delanne, otages des pirates somaliens à bord de leur voilier le Carré d'As.

Journal de l'Afrique
Au moins 37 morts dans une attaque des Shebabs sur une plage à Mogadiscio

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 3, 2024 12:37


La désolation à Mogadiscio... Vendredi soir, la capitale somalienne a été durement frappé par l'attentat le plus meurtrier de ces derniers mois... Au moins 37 personnes ont été tuées et une soixantaine blessées... Les shebabs, groupe salafiste proche d'Al-Qaïda, ont revendiqué l'attaque.

Revue de presse Afrique
À la Une: les partis politiques haussent le ton au Mali…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 17, 2024 4:34


Le bras de fer se poursuit à Bamako entre les autorités militaires et les partis politiques. « Les partis politiques exigent la libération de leurs camarades avant toute reprise des discussions, relève Afrik.com. Ils qualifient leur détention d'“acte liberticide et d'obstacle à un dialogue inclusif“. Ils estiment également que la levée de la suspension de leurs activités, survenue la semaine dernière, est une mesure insuffisante et tardive. L'objectif des partis politiques maliens reste clair, pointe encore le site panafricain : un retour apaisé à un ordre constitutionnel. Ils estiment que les conditions ne sont actuellement pas réunies pour un dialogue constructif et ils exigent des gestes concrets de la part des autorités de transition. » En attendant, « le dialogue semble rompu et la perspective d'une transition apaisée s'éloigne. »« La classe politique malienne, majoritairement privée de la gestion du pays depuis quatre ans, n'y est pas allée par quatre chemins pour exprimer sa colère et évoquer les vraies questions qui préoccupent l'opinion malienne », souligne Maliweb. « En solidarité avec les 11 acteurs politiques toujours détenus, la cinquantaine de partis et mouvements politiques de l'Alliance ont conditionné leur participation aux cadres d'échanges avec les autorités à la libération de leurs camarades. » Et puis, revendication essentielle : les partis réclament un « retour à l'ordre constitutionnel par l'organisation d'élections transparentes et crédibles. (…) “Notre combat, c'est de nous battre pour la conquête et l'exercice du pouvoir. Cela ne pourra se faire sans l'organisation d'élections“, a insisté l'ancien ministre, Amadou Goïta. »Disparitions et répression en Guinée…Inquiétude en Guinée à propos du sort de deux militants du Front national pour la défense de la constitution… WakatSéra s'interroge : « où sont donc passés Oumar Sylla, plus connu sous l'appellation de Foniké Mengué, et Mamadou Billo Bah, les deux militants du FNDC, dissous en août 2022 par le pouvoir en place ? »Les deux activistes ont été arrêtés sans mandat et depuis, aucune nouvelle. Une disparition inquiétante qui vient s'ajouter à une liste déjà longue, pointe le site burkinabé : « suspension des médias qui n'embouchent pas la même trompette que les dirigeants actuels, restriction de l'accès à l'Internet, répression sans état d'âme de manifestations contre la vie chère et pour le retour à la vie constitutionnelle, etc., sont devenues le quotidien d'un peuple guinéen qui ne sait plus à quel pouvoir se vouer. »Hier, pointe le site guinéen Ledjely, « le Conseil de l'Ordre des avocats guinéens, qui réclame la libération des deux militants, a décidé de boycotter toutes les audiences jusqu'à la fin du mois. (…) Cette décision obligera-t-elle les autorités à entendre raison ? », s'interroge Ledjely. « Ce serait alors une première depuis ces derniers mois… »Plébiscite pour Kagame…A la Une également, la présidentielle au Rwanda : « Paul Kagame sur le point de remporter une victoire écrasante », s'exclame The New Times à Kigali, avec… plus de 99% des voix, selon des résultats encore partiels. « Un score stupéfiant », selon l'aveu même du journal qui précise que « les résultats définitifs ne seront connus que le 27 juillet. »Commentaire du Paysà Ouagadougou : « même Staline n'a pas réalisé un tel score ! » Le Pays qui estime que « aussi clivant que puisse paraître Kagame, il a su admirablement travailler au renouveau de son pays. Reste maintenant la question de l'amélioration du paysage démocratique, avec ses corollaires de respect des libertés individuelles et collectives ainsi que des droits de l'Homme, qui nécessite de sérieux progrès. »Plus de Congolais que d'Américains sur la planète en 2100… Enfin, « combien d'Africains y aura-t-il en 2100 ? », question posée par Jeune Afrique. Réponse : « d'après les récentes projections onusiennes du World Population Prospects 2024, la population africaine devrait plus que doubler dans les 80 années à venir, passant de près de 1 milliard et demie en 2024 à 3,8 milliards en 2100. Ainsi, la part d'Africains sur la planète passera de 18 % actuellement à 37 % à la fin du siècle. La population mondiale, elle, devrait atteindre un pic durant la décennie 2080 avec un peu plus de 10 milliards d'habitants, avant de légèrement refluer jusqu'à 2100 et de se stabiliser. La tendance sera d'autant plus forte en Afrique subsaharienne, notamment en Angola, en Centrafrique, en RDC, au Niger et en Somalie. Ces pays devraient connaître une croissance exponentielle, avec un doublement de leur population ou plus entre 2024 et 2052. » Ce qui fait dire à Jeune Afrique « qu'en 2100, il y aura sur la planète plus de Congolais que d'Américains. »

Reportage Afrique
Kenya: le tabou de l'excision dans le monde de la course à pied [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 7, 2024 2:17


Au Kenya, 4 millions de jeunes filles sont excisées chaque année, selon une étude de l'Unicef publiée en 2021. Cela représente une jeune fille sur cinq. Cette pratique est particulièrement forte dans la province du Nord-Est, vers la Somalie, le comté de Samburu, dans le nord du pays, mais aussi dans la vallée du Rift. Le Rift, c'est le pays des coureurs. On dit d'Iten, petite ville perchée à 2 400 mètres d'altitude, qu'elle est la maison des champions. Là-bas, les coureuses excisées portent ce secret en silence. De notre envoyée spéciale à Iten, Depuis 2011, l'excision est interdite par la loi kényane. Malgré cela, la pratique perdure, notamment dans les zones rurales, comme le comté de Marakwet. Magini Serem est directrice des affaires sociales du comté d'Elgeyo-Marakwet. Elle témoigne : « L'année dernière, dans le district de Marakwet-Est seulement, 27 000 filles ont été excisées. Le pourcentage pour tous les districts de Elgeyo-Marakwet s'élève à 21 %. » La directrice des affaires sociales du comté explique : « Ils suivent les étoiles, le conseil des sages en suit deux, mâle et femelle. Quand la femelle est très productive, c'est là qu'ils excisent. Puis, ils bénissent les moissons, car l'excision s'accompagne de célébrations. Les excisions se font dans la forêt qui n'est pas accessible à l'administration. »L'excision a un impact dévastateur sur le corps et le mental des femmesLes conséquences de l'excision sont lourdes : infections chroniques, difficultés à uriner, douleurs durant l'acte sexuel, risque de mortalité accru durant l'accouchement. Dans le comté d'Elgeyo-Marakwet, c'est l'excision type 3 qui est pratiquée. Jonathan Tanui, responsable de la santé de la reproduction du comté : « Dans ces communautés, quand ils excisent, ils enlèvent tout : les lèvres supérieures et inférieures et le clitoris. C'est dévastateur. » À écouter aussiJournée mondiale de lutte contre les mutilations génitales fémininesJonathan Tanui détaille les conséquences de l'excision sur les performances sportives : « Les muscles, les nerfs sont affectés. Les filles sont excisées très jeunes et le traumatisme cause aussi des problèmes comme la dépression, l'esprit est affecté. Sachant tout cela, si nos athlètes, nos championnes pouvaient s'exprimer là-dessus, cela réduirait le nombre d'excisions dans le comté. »Ida Jerotich s'entraîne pour devenir coureuse professionnelle, malgré son excision. À 25 ans, elle court 30 kilomètres par jour, puis fait des ménages en ville, pour gagner sa vie. Elle vient du district de Marakwet-Est. À 20 ans, sa mère a décidé qu'il était temps pour elle d'être excisée : « Je me suis enfuie. Je suis allée dans un autre village, puis je suis tombée enceinte. Alors, je suis rentrée chez moi », témoigne-t-elle. C'est alors qu'elle est excisée : « Pendant l'accouchement, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais elle m'a excisée. Après l'excision, j'ai pleuré longtemps parce qu'elle m'a forcée. Je souffre encore. »Entre 1998 et 2022, le taux d'excision au Kenya est passé de 38 à 15%, mais les chiffres remontent, car de plus en plus, des familles ont recours à l'excision médicalisée. À écouter aussiLa vallée du Nil, aux origines de l'excision

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 3 juillet 2024

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 3, 2024 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec- Célia Quilleret, journaliste environnement à France Inter : Faut-il puiser l'eau du Rhône pour irriguer les Pyrénées orientales ?- Simon Rozé, chef du service environnement reviendra sur la vague de chaleur mortelle au Pakistan, en particulier à Karachi.- Igor Strauss, journaliste au service environnement nous parlera du trafic d'huile de palme. - La chronique ePOP/ (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Alidou Alassane Hado du Niger pour son film  Quartier perdu de Sonusi- Gaël Flaugère (RFI Planète Radio)  nous présentera le nouveau Concours ePOP.- Sébastien Bonijol nous présentera une initiative des Clubs Rfi : sport et environnement dans les camps de réfugiés en Ouganda. L'Afrique est en proie à de nombreux conflits qui obligent des populations à se déplacer, à l'intérieur d'un même pays ou d'un pays à un autre. Et l'Ouganda est ainsi devenu une terre d'accueil pour de nombreux réfugiés venus du Sud Soudan, de la RD Congo, de la Somalie, de l'Érythrée, et de l'Éthiopie. Dans les camps de réfugiés de Nakiwale et Kyangwale au sud-ouest de l'Ouganda, les clubs Rfi se mobilisent sur des thématiques sportives et environnementales pour favoriser le vivre ensemble.

Un air d'amérique
RUSSIE - L'armée russe élargit son recrutement jusqu'en Afrique

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2024 1:24


En plus de deux ans de guerre en Ukraine, la Russie a perdu, selon Kiev, plus d'un demi million d'hommes qui ont été tués ou grièvement blessés. L'armée russe a élargi son recrutement jusqu'en Afrique. Elle fait venir des hommes du Rwanda ou de Somalie. Récit de Sophie Joussellin.

Cultures monde
Géopolitique de la Corne de l'Afrique 4/4 : Somalie : l'État fédéral morcelé

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 13, 2024 58:02


durée : 00:58:02 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Entre pression sécessionniste et menace jihadiste, le gouvernement fédéral somalien d'Hassan Cheikh Mohamoud peine à préserver l'unité et l'intégrité de la Somalie. - invités : Roland Marchal Chercheur au CERI de Sciences Po Paris ; Aden Omar Abdillahi Directeur de l'Institut d'Etudes Politiques et Stratégiques au Centre d'Etudes et de Recherche de Djibouti; Alexandre Lauret Chercheur “Afrique de l'Est” à l'IRSEM

Reportage International
Turquie: Le drone Bayraktar TB2, nouveau héros de la pop culture

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 2:36


Au début du conflit en Ukraine, fin février 2022, certains équipements militaires ont été mis sur le devant de la scène. Un outil entre tous a bénéficié d'une grande publicité : le drone tactique turc Bayraktar TB2. Utilisé massivement contre l'armée russe, ce drone « low cost » est même allé jusqu'à s'imposer dans la pop culture locale, des chants ayant été composés pour lui rendre hommage. Ce succès illustre l'importance des drones dans le développement de l'industrie de défense turque, mais aussi dans la propagande politique sur la scène intérieure. De notre correspondante à Istanbul,Il n'aurait pas rêvé meilleure publicité. Une semaine après le début de l'invasion russe, les forces ukrainiennes publient un clip vidéo à la gloire d'un héros de 650 kilos et 12 mètres d'envergure : le Bayraktar TB2. Un drone que les armées de Kiev utilisent pour bombarder les convois militaires russes, et qui a même aidé à couler le Moskva, le navire amiral de la flotte russe en mer Noire.Ce drone est turc, sorti des lignes de production de BaykarMakina, entreprise en pleine expansion, symbole des ambitions de l'industrie de défense turque. Dans le dernier classement de l'institut de recherche Sipri, Baykar figure à la 76ème place des entreprises d'armement ayant encaissé le plus de recettes en 2022 dans le monde. Et même si le revenu total de ces entreprises a baissé, c'est tout le contraire pour Baykar. Ses recettes sur un an ont bondi de 94%, un record.Moins cher que ses concurrentsSi les affaires marchent si bien pour l'entreprise Baykar – dont le directeur technique, Selçuk Bayraktar, est le gendre du président turc Erdogan – c'est que les TB2 sont un vrai succès à l'export. Une trentaine de pays ont signé des contrats, dont une vingtaine ont déjà été livrés, y compris à des alliés de l'Otan comme la Pologne ou l'Albanie, ou en Afrique, de la Somalie au Mali, de l'Éthiopie au Burkina Faso.« Non seulement il est moins cher que ses concurrents, mais il est efficace, donc le rapport qualité/prix est très intéressant pour les potentiels acheteurs. Il a fait ses preuves sur des terrains très différents, de la Libye à l'Ukraine en passant par le Haut-Karabakh, explique Sine Özakarasahin, consultante défense et sécurité. Le Bayraktar s'est notamment montré efficace pour frapper des cibles parfois difficiles à atteindre par les systèmes conventionnels, tels que les trains ou les convois de soutien logistique. Dernier élément, et non des moindres : la Turquie se montre particulièrement présente, par rapport à ses concurrents, dans ce qu'on pourrait appeler le service après-vente et le partage de technologies avec les pays acheteurs. »Le drone de combat TB2, son successeur le TB3 et ses cousins plus ambitieux – l'Akinci, le Kizilelma – sont la vitrine d'un objectif de plus de 50 ans, dont Recep Tayyip Erdogan a fait une priorité : l'autonomisation stratégique de l'industrie de défense turque, avant tout pour fournir ses propres forces armées. Le pays est encore loin d'être autosuffisant, mais pour ce qui est des drones, c'est déjà le cas : l'armée turque n'utilise plus que des appareils fabriqués localement, et elle les utilise de façon intensive dans ses opérations contre les séparatistes kurdes – en Syrie, en Irak, mais aussi sur son territoire. Selon Sine Özakarasahin, c'est un autre facteur du succès des drones turcs – succès technologique et succès commercial.« Lorsque vous proposez un produit à l'export, c'est important de pouvoir expliquer en détail ce qu'il est capable de faire. Comme la Turquie utilise elle-même ses drones dans des conditions de combat réelles, de façon massive et dans des géographies très différentes, elle dispose de données extrêmement précises, obtenues à l'épreuve du terrain, ajoute-t-elle. Cela a un impact important sur sa politique d'exportation, mais aussi pour les producteurs, puisque cela nourrit en permanence leurs efforts de recherche et développement. »« Diplomatie du drone »La Turquie mène aussi ce que les experts appellent une « diplomatie du drone ». Les contrats à l'export servent à renforcer les liens avec des pays amis, ou avec lesquels Ankara s'est récemment réconciliée. Et c'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit de production conjointe, comme c'est le cas avec l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et même, plus récemment, l'Arabie saoudite.Pour le pouvoir turc, les drones de combat sont aussi un outil de propagande sur la scène intérieure, lors des campagnes électorales et chaque année lors du Teknofest, le grand salon de l'armement organisé par l'entreprise Baykar. Les fleurons de l'industrie y présentent leurs derniers modèles à des centaines de milliers de visiteurs. L'événement a beaucoup de succès auprès de la jeunesse.Mücahit, 21 ans, s'est rendu l'an dernier au Teknofest d'Istanbul, en pleine campagne électorale pour la présidentielle. Au cours de cette campagne, le pouvoir a prétendu que Kemal Kiliçdaroglu, le candidat de l'opposition face à Recep Tayyip Erdogan, donnerait un coup d'arrêt aux projets de développement des drones en cas de victoire dans les urnes. L'opposition n'a rien dit de tel, mais Mücahit y a cru.« Je n'ai jamais entendu l'opposition dire qu'elle allait continuer à soutenir les projets de drones si elle était élue. Je crois même que Kiliçdaroglu avait menacé de “toucher” aux drones. Qui sont-ils pour dire ça ? Investir dans les drones, ça veut dire augmenter notre indépendance nationale, ça veut dire être capable d'imposer nos positions sur la scène mondiale. »Des ambitions d'indépendance dont les drones de combat ne sont pas – loin de là – les seuls instruments, mais auxquelles ils contribuent. Ces quatre dernières années, les importations turques d'armement ont baissé d'environ un tiers. Le pays affirme produire aujourd'hui 80% des besoins de sa défense nationale, contre 20% il y a 20 ans.À lire aussiBayraktar TB2: comment le drone turc, «star» de la guerre en Ukraine, a séduit les armées africaines

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Rwanda : erreur de communication ou rétropédalage d'Emmanuel Macron ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur le prix du cacao en Côte d'Ivoire, sur le report du dialogue national au Gabon et sur les tensions entre le Puntland et le gouvernement somalien. Gabon : pourquoi le dialogue national est-il reporté ? Après la cérémonie d'ouverture le mardi 2 avril, le dialogue national aurait débuté. Mais le gouvernement a annoncé décaler les travaux de quelques jours. Pourquoi le calendrier établi a-t-il été repoussé ? Avec Sébastien Németh, journaliste au service Afrique de RFI.Côte d'Ivoire : le prix du cacao passe à 1500 francs CFA le kilo Le ministre d'État de l'Agriculture a annoncé un nouveau prix plancher pour le kilo de cacao. Il passe de 1000 à 1500 francs CFA. Pourquoi les autorités ivoiriennes ont-elles fixé ce tarif alors que les cours mondiaux sont bien plus élevés ? Pourquoi la Côte d'ivoire opte-t-elle pour la vente anticipée au lieu de libéraliser le marché ? Avec Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre d'État en charge de l'Agriculture et du Développement local.Somalie : le Puntland ne reconnait plus le gouvernement fédéral Le Puntland a décidé de ne plus reconnaître le gouvernement fédéral somalien après un vote en faveur d'un changement de constitution. Que reproche le Puntland à cette révision ? Comment ont réagi les autorités somaliennes ? Les relations peuvent-elles se tendre entre la région et l'État ? Avec Kaourou Magassa, journaliste au service Afrique de RFI. Rwanda : erreur de communication ou rétropédalage d'Emmanuel Macron ? Le président français, par la voix de son service de presse, avait évoqué jeudi dernier que la France n'avait « pas eu la volonté » d'arrêter le génocide des Tutsis, en 1994. Mais cette citation ne figure pas dans la vidéo d'Emmanuel Macron, adressée ce dimanche aux Rwandais. Avec Christophe Boisbouvier, journaliste à RFI, ancien reporter de RFI au Rwanda. 

Real Life French
Sécheresses (Droughts)

Real Life French

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 2:37


Durant les quelques décennies passées, les sécheresses en Somalie ont augmenté à la fois en intensité et en nombre en raison du changement climatique.Traduction:In the past few decades, Somalia's droughts have increased both in intensity and in number due to climate change. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Louis French Lessons
Sécheresses (Droughts)

Louis French Lessons

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 2:37


Durant les quelques décennies passées, les sécheresses en Somalie ont augmenté à la fois en intensité et en nombre en raison du changement climatique.Traduction:In the past few decades, Somalia's droughts have increased both in intensity and in number due to climate change. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Journal de l'Afrique
RDC : Judith Suminwa Tuluka nommée Première ministre

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 12:43


En République Démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a nommé Judith Suminwa Tuluka à la tête du gouvernement. Dans ses premiers mots, la nouvelle Première ministre a affirmé que "la tâche est grande, les défis immenses", tout en affirmant que le président pourra compter sur sa "grande loyauté". 

Grand reportage
LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Somaliland : une quête pour la reconnaissance et Turquie : Hatay, un an après le séisme, des ruines et des fantômes

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 11, 2024 48:30


Somaliland, une quête pour la reconnaissanceLe 1er janvier 2024, l'Éthiopie et le Somaliland annoncent la signature d'un protocole d'accord. Il offre un accès à la mer à Addis Abeba, en échange de sa reconnaissance du Somaliland qui s'est séparé de la Somalie en 1991. L'accord prévoit un partenariat commercial mais surtout, la location de 20 km de côte pour une base navale éthiopienne. Cette annonce fait l'effet d'une bombe dans toute la Corne d'Afrique et le monde arabe.Un Grand reportage de Gaëlle Laleix qui s'entretient avec Patrick Adam.Turquie : Hatay, un an après le séisme, des ruines et des fantômesLe 6 février 2023, deux tremblements de terre... 7,7 et 7,6 sur l'échelle de Richter dévaste le sud et l'est de la Turquie, ainsi que le nord de la Syrie. En un instant, plus de 9 millions de personnes ont vu leur vie bouleversée. Après, ceux qui ont pu sont partis, pour tenter de reconstruire leur vie dans d'autres villes ou à l'étranger. Les autres sont restés. Dans le Hatay, 70 % de la population a été déplacée. Un an après, plusieurs centaines de milliers de personnes sont encore logées dans des conteneurs, et la reconstruction plus lente qu'espérée. Un Grand reportage de Céline Pierre-Magnani qui s'entretient avec Patrick Adam.

Journal en français facile
Pluie de missiles russes sur l'Ukraine, la Somalie dénonce une «agression», les bons chiffres du cinéma en France...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Jan 2, 2024 10:00


Le Journal en français facile du mardi 02 janvier 2024, 17h00 à Paris;Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/ADyL.A

The Sports Junkies
Can Howell succeed with a nubbs o-line, Bob Papa, Somalie sprinter

The Sports Junkies

Play Episode Listen Later Aug 2, 2023 40:05


8/2 Hour 3   2:00 Can Howell succeed with a nubbs o-line 15:00 Bob Papa 33:45 Somalie sprinter finishing dead last