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Au Sénégal, des dissensions entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont éclaté au grand jour, la semaine dernière. Sous l'Arbre à palabres, les invités d'Éric Topona analysent cette actualité.
« Signe de dégel », s'exclame le site d'information Seneweb. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré avant-hier les membres du Bureau politique de Pastef, son parti, pour aborder, entre autres, sa relation avec son Premier ministre Ousmane Sonko et les récentes nominations contestées, notamment celle d'Aminata Touré. » En effet, rappelle Le Monde Afrique, « le 11 novembre dernier, Bassirou Diomaye Faye avait précipité la crise en annonçant retirer à Aïda Mbodj, une proche du Premier ministre, la direction de la coalition “Diomaye président“. Et nommer à sa place Aminata Touré, sa conseillère spéciale, elle aussi une femme politique expérimentée, plusieurs fois ministre. » Une éviction et une nomination qui n'ont pas été, du tout, du goût du Premier ministre qui avait alors rué dans les brancards… « Dans le viseur du Premier ministre également, pointe Le Monde Afrique : le ministre de l'Environnement, Abdourahmane Diouf. Réputé proche du président Faye, à la tête d'un petit parti allié au Pastef, Abdourahmane Diouf avait récemment appelé à se montrer clément à l'égard des cadres en poste du temps de l'ancien président Macky Sall. Un propos qui va à l'encontre des positions défendues par Ousmane Sonko. » Et déjà, rappelle encore Le Monde Afrique, « dès juillet, une première divergence était apparue entre les deux dirigeants. Le Premier ministre, violemment attaqué par l'opposition, s'était publiquement demandé alors pourquoi son camarade ne se montrait pas plus ferme avec cette dernière. » Réconciliation de façade ? Avant-hier, donc, le président Diomaye Faye a joué l'apaisement… « Je ne ferai jamais de mal à Ousmane Sonko, et je sais qu'il ne me fera jamais de mal », a-t-il notamment déclaré. Des propos repris par toute la presse sénégalaise, à l'instar du site Dakar Matin qui estime qu'il s'agit là d'une « phrase lourde de sens, destinée à couper court aux rumeurs de froid, de rupture ou de prises de distance entre les deux figures majeures du parti. » Commentaire d'Afrik.com : « si les tensions persistent, le rapprochement affiché entre Diomaye et Sonko marque un moment important. En réaffirmant leur cohésion au cœur de la tempête, les deux figures fondatrices de la majorité envoient un message qui peut ainsi être décrypté : malgré les divergences, l'ossature du pouvoir reste solidaire. » Reste, tempère Seneplus que « le président a confirmé qu'il campait sur sa position de maintenir Aminata Touré à la tête de la coalition “Diomaye président“. Cette nomination apparaît désormais comme un fait accompli. » En attendant les élections… Et pour une partie de la presse sénégalaise, rien n'est réglé… « Diomaye intraitable », s'exclame WalfQuotidien en première page. « La crise est loin de s'estomper au sein de la majorité présidentielle, affirme le journal. Malgré l'implication du Bureau politique de Pastef, le Président Diomaye semble inflexible face aux exigences du chef de file du parti, le Premier ministre Ousmane Sonko. » Pour l'analyste politique, Ibrahima Bakho, interrogé par Walf, « les deux leaders sont dépassés par les violences verbales des deux camps. Il faudra du temps pour régler cela. Et ce temps, regrette l'analyste, on ne l'a pas, parce que les élections, c'est en 2027 pour les locales et en 2029 pour la présidentielle. Toutefois, souligne-t-il, cette période au Sénégal a toujours été marquée par des campagnes électorales déguisées. » Alors, résume Le Quotidien, toujours à Dakar, « si l'élection de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko a été perçue comme un geste de décrispation majeure, le processus de réconciliation politique reste délicat. Le dialogue s'étend aux anciens adversaires, mais les défis persistent, y compris au sein de Pastef, la coalition au pouvoir, où il y a des divergences sur l'exercice de l'autorité. La mission reste d'éviter que les querelles politiciennes n'entravent le projet de transformation du pays et de maintenir le cap sur les attentes du peuple. » En effet, prévient Le Monde Afrique, « d'ici à l'élection présidentielle de 2029, la recomposition du paysage politique sénégalais pourrait se concentrer essentiellement à l'intérieur même du Pastef, au risque de voir ce parti, autrefois capable de réunir des sensibilités différentes de la gauche jusqu'aux libéraux, finir par se scinder. »
« Signe de dégel », s'exclame le site d'information Seneweb. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré avant-hier les membres du Bureau politique de Pastef, son parti, pour aborder, entre autres, sa relation avec son Premier ministre Ousmane Sonko et les récentes nominations contestées, notamment celle d'Aminata Touré. » En effet, rappelle Le Monde Afrique, « le 11 novembre dernier, Bassirou Diomaye Faye avait précipité la crise en annonçant retirer à Aïda Mbodj, une proche du Premier ministre, la direction de la coalition “Diomaye président“. Et nommer à sa place Aminata Touré, sa conseillère spéciale, elle aussi une femme politique expérimentée, plusieurs fois ministre. » Une éviction et une nomination qui n'ont pas été, du tout, du goût du Premier ministre qui avait alors rué dans les brancards… « Dans le viseur du Premier ministre également, pointe Le Monde Afrique : le ministre de l'Environnement, Abdourahmane Diouf. Réputé proche du président Faye, à la tête d'un petit parti allié au Pastef, Abdourahmane Diouf avait récemment appelé à se montrer clément à l'égard des cadres en poste du temps de l'ancien président Macky Sall. Un propos qui va à l'encontre des positions défendues par Ousmane Sonko. » Et déjà, rappelle encore Le Monde Afrique, « dès juillet, une première divergence était apparue entre les deux dirigeants. Le Premier ministre, violemment attaqué par l'opposition, s'était publiquement demandé alors pourquoi son camarade ne se montrait pas plus ferme avec cette dernière. » Réconciliation de façade ? Avant-hier, donc, le président Diomaye Faye a joué l'apaisement… « Je ne ferai jamais de mal à Ousmane Sonko, et je sais qu'il ne me fera jamais de mal », a-t-il notamment déclaré. Des propos repris par toute la presse sénégalaise, à l'instar du site Dakar Matin qui estime qu'il s'agit là d'une « phrase lourde de sens, destinée à couper court aux rumeurs de froid, de rupture ou de prises de distance entre les deux figures majeures du parti. » Commentaire d'Afrik.com : « si les tensions persistent, le rapprochement affiché entre Diomaye et Sonko marque un moment important. En réaffirmant leur cohésion au cœur de la tempête, les deux figures fondatrices de la majorité envoient un message qui peut ainsi être décrypté : malgré les divergences, l'ossature du pouvoir reste solidaire. » Reste, tempère Seneplus que « le président a confirmé qu'il campait sur sa position de maintenir Aminata Touré à la tête de la coalition “Diomaye président“. Cette nomination apparaît désormais comme un fait accompli. » En attendant les élections… Et pour une partie de la presse sénégalaise, rien n'est réglé… « Diomaye intraitable », s'exclame WalfQuotidien en première page. « La crise est loin de s'estomper au sein de la majorité présidentielle, affirme le journal. Malgré l'implication du Bureau politique de Pastef, le Président Diomaye semble inflexible face aux exigences du chef de file du parti, le Premier ministre Ousmane Sonko. » Pour l'analyste politique, Ibrahima Bakho, interrogé par Walf, « les deux leaders sont dépassés par les violences verbales des deux camps. Il faudra du temps pour régler cela. Et ce temps, regrette l'analyste, on ne l'a pas, parce que les élections, c'est en 2027 pour les locales et en 2029 pour la présidentielle. Toutefois, souligne-t-il, cette période au Sénégal a toujours été marquée par des campagnes électorales déguisées. » Alors, résume Le Quotidien, toujours à Dakar, « si l'élection de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko a été perçue comme un geste de décrispation majeure, le processus de réconciliation politique reste délicat. Le dialogue s'étend aux anciens adversaires, mais les défis persistent, y compris au sein de Pastef, la coalition au pouvoir, où il y a des divergences sur l'exercice de l'autorité. La mission reste d'éviter que les querelles politiciennes n'entravent le projet de transformation du pays et de maintenir le cap sur les attentes du peuple. » En effet, prévient Le Monde Afrique, « d'ici à l'élection présidentielle de 2029, la recomposition du paysage politique sénégalais pourrait se concentrer essentiellement à l'intérieur même du Pastef, au risque de voir ce parti, autrefois capable de réunir des sensibilités différentes de la gauche jusqu'aux libéraux, finir par se scinder. »
Au Sénégal, après une semaine de divergences, l'heure est au dégel entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Le chef de l'État sénégalais dit être toujours proche d'Ousmane Sonko. Il a toutefois maintenu Aminata Touré à la tête de la coalition Diomaye Président, le choix qui a été l'origine de la polémique. Les détails dans cette correspondance à Dakar d'Elimane Ndao.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'éviction du vice-président sud-soudanais, une demande de Donald Trump pour gracier Benyamin Netanyahu et les pourparlers de paix pour la guerre au Soudan. Sénégal : Diomaye/Sonko au bord de la rupture ? Dernière crise en date entre le président de la République et son Premier ministre, la personnalité chargée de diriger la coalition présidentielle. Perçu comme un désaveu pour Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye a limogé Aïda Mbodj pour la remplacer par Aminita Touré. Pourquoi le chef de l'Etat a-t-il décidé de ce changement, maintenant ? Ousmane Sonko peut-il réellement contester l'autorité du président ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Soudan du Sud : pourquoi le président a-t-il évincé son « prince héritier » ? Nommé vice-président il y a seulement 9 mois, Benjamin Bol Mel a été limogé de ses fonctions alors qu'il était pressenti pour succéder un jour au président Salva Kiir. Comment expliquer cette décision ? Cette situation ne risque-t-elle pas de créer des tensions au sein du parti au pouvoir ? Avec Florence Miettaux, correspondante de RFI à Juba. Israël : Trump s'immisce dans les dossiers judiciaires de Netanyahu Dans une lettre adressée à son homologue israélien, Donald Trump demande d'accorder une grâce à Benjamin Netanyahu, poursuivi dans plusieurs affaires pour corruption, fraude et abus de confiance. Pourquoi le président américain s'intéresse-t-il aux déboires judiciaires du Premier ministre ? Quelle sera la réponse d'Isaac Herzog ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena). Soudan : des négociations avec Abu Dhabi sont-elles possibles ? Le gouvernement soudanais refuse de participer aux réunions du Quartet censées parvenir à la paix. En cause, la présence des Émirats arabes unis accusés de soutenir les paramilitaires des Forces de soutien rapide. Dans ce contexte, qu'est-il envisagé pour obtenir un cessez-le-feu ? Comment les paramilitaires des FSR se positionnent-ils sur ces pourparlers ? Avec Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient.
Au Sénégal, une nouvelle crise a éclaté au grand jour entre le président de la République et son Premier ministre. Arrivés ensemble au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne cachent plus leurs divergences. Etes-vous surpris par ce bras de fer ? L'avenir du duo est-il compromis ?
« Les tensions entre les deux hommes sont de plus en plus perceptibles » : c'est ce qu'observe, comme de nombreux médias ouest-africains, Le Pays. « Au cœur de la crise, résume le journal burkinabé : l'organisation de la "Coalition Diomaye président", du nom de cette entité créée pour rassembler les soutiens à la candidature de Bassirou Diomaye Faye en 2024. » « Les deux hommes n'arrivent pas à s'accorder sur la personne qui doit diriger cette coalition. Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, dans une note publiée le 11 novembre, la démission de Aïssatou Mbodj, proche d'Ousmane Sonko. En remplacement, il a nommé Aminata Touré (aussi surnommée « Mimi Touré », ndlr) qui est sa conseillère spéciale et coordinatrice de sa campagne électorale en 2024. La réaction du Premier ministre a été immédiate, relate Le Pays. Ousmane Sonko a convoqué une réunion du Pastef, le parti au pouvoir qu'il dirige. Dans la foulée, le bureau politique de ce parti a affirmé que Bassirou Diomaye Faye "n'avait pas le pouvoir de démettre" Aïssatou Mbodj, et il a rejeté la candidature d'Aminata Touré. Le moins que l'on puisse dire, conclue Le Pays, c'est que le conflit est désormais ouvert au sommet de l'État. » Le Pays qui précise, d'ailleurs, qu'Ousmane Sonko a « snobé » le Conseil des ministres de ce mercredi 12 novembre. Aminata Touré entre les deux dirigeants C'est donc la nomination d'Aminata Touré qui a « déclenché une véritable tempête au sein du mouvement », « une explosion de tensions sur le groupe WhatsApp officiel de la coalition, devenu en quelques heures un champ de bataille numérique », raconte Afrik.com. « Certains ont félicité Mimi Touré, saluant "une femme d'expérience et de rigueur", tandis que d'autres ont dénoncé un "coup de force politique". Réputée pour son franc-parler et son sens de la méthode, Diomaye Faye espère qu'elle saura transformer la coalition en un instrument politique plus efficace. » Mais depuis le Sénégal, Le Quotidien revient sur la carrière de ce « personnage politique controversé ». Ancienne Première ministre de Macky Sall, passée dans l'opposition, « les regards inquisiteurs se posent toujours sur elle à cause de son passé critique sur le leader du Pastef », rappelle Le Quotidien, qui revient aussi sur ses « terribles défaites électorales » ayant « nourri les critiques de ses détracteurs qui la présentent comme une figure sans "base électorale" solide ». Aminata Touré, une « femme combative », résume le quotidien sénégalais, dont « l'ascension fulgurante et le caractère entier ont suscité autant d'admiration pour sa compétence et sa rigueur que d'animosité en raison de son autonomie et de ses ambitions ». C'est elle qui se retrouve, écrit Le Quotidien, « au milieu de ce duel fratricide ». Jusqu'où ira ce « duel » ? « Du duo, on a glissé au duel », confirme Aujourd'hui au Faso, observant cette « bataille à fleurets mouchetés depuis des mois, de plus en plus frontal » entre Diomaye Faye et Sonko. « Comme deux lutteurs au stade, forcément il y en aura un à terre », prédit Aujourd'hui au Faso, qui voit « les attaques au fil du quinquennat se multiplier », puisque le président pourrait penser à un second mandat, alors que le Premier ministre pourrait envisager de participer à la présidentielle de 2029… L'ancien « duo gagnant » qui suscitait, pas plus tard que l'an dernier, rappelle Le Pays, « tant d'admiration auprès des Sénégalais et de tous les partisans de la démocratie ». Désormais, « confronté à ce qui apparaît comme une crise d'autorité, avec un Premier ministre qui, visiblement, prend trop de place au point de lui faire de l'ombre, le président se serait-il enfin décidé à reprendre la main ? », s'interroge Le Pays, qui assure que « les jours à venir s'annoncent déterminants ». Priorités économiques Une chose est sûre, pour Dakar Matin : l'unité politique est « un impératif pour la stabilité économique ». « Dans un contexte marqué par un endettement croissant et une tension budgétaire persistante, le Sénégal ne peut se permettre la moindre fissure politique au sommet de l'État. » « Trois scénarios s'esquissent, d'après Dakar Matin : la rupture, qui provoquerait un choc économique brutal ; la cohabitation conflictuelle, source d'immobilisme et de lenteur réformatrice ; ou la réconciliation, seule issue capable de restaurer la confiance et de relancer la dynamique de développement. » « L'enjeu est historique, prévient encore le média dakarois. Chaque mois d'instabilité politique se traduit par des milliards de francs CFA perdus et des opportunités économiques manquées. Dans un pays en quête d'émergence, la stabilité n'est pas un idéal abstrait : c'est une condition vitale à la prospérité collective. » À écouter aussiBras de fer Sonko/Diomaye: «Une crise politique profonde qui va se métastaser en crise institutionnelle»
« Les tensions entre les deux hommes sont de plus en plus perceptibles » : c'est ce qu'observe, comme de nombreux médias ouest-africains, Le Pays. « Au cœur de la crise, résume le journal burkinabé : l'organisation de la "Coalition Diomaye président", du nom de cette entité créée pour rassembler les soutiens à la candidature de Bassirou Diomaye Faye en 2024. » « Les deux hommes n'arrivent pas à s'accorder sur la personne qui doit diriger cette coalition. Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, dans une note publiée le 11 novembre, la démission de Aïssatou Mbodj, proche d'Ousmane Sonko. En remplacement, il a nommé Aminata Touré (aussi surnommée « Mimi Touré », ndlr) qui est sa conseillère spéciale et coordinatrice de sa campagne électorale en 2024. La réaction du Premier ministre a été immédiate, relate Le Pays. Ousmane Sonko a convoqué une réunion du Pastef, le parti au pouvoir qu'il dirige. Dans la foulée, le bureau politique de ce parti a affirmé que Bassirou Diomaye Faye "n'avait pas le pouvoir de démettre" Aïssatou Mbodj, et il a rejeté la candidature d'Aminata Touré. Le moins que l'on puisse dire, conclue Le Pays, c'est que le conflit est désormais ouvert au sommet de l'État. » Le Pays qui précise, d'ailleurs, qu'Ousmane Sonko a « snobé » le Conseil des ministres de ce mercredi 12 novembre. Aminata Touré entre les deux dirigeants C'est donc la nomination d'Aminata Touré qui a « déclenché une véritable tempête au sein du mouvement », « une explosion de tensions sur le groupe WhatsApp officiel de la coalition, devenu en quelques heures un champ de bataille numérique », raconte Afrik.com. « Certains ont félicité Mimi Touré, saluant "une femme d'expérience et de rigueur", tandis que d'autres ont dénoncé un "coup de force politique". Réputée pour son franc-parler et son sens de la méthode, Diomaye Faye espère qu'elle saura transformer la coalition en un instrument politique plus efficace. » Mais depuis le Sénégal, Le Quotidien revient sur la carrière de ce « personnage politique controversé ». Ancienne Première ministre de Macky Sall, passée dans l'opposition, « les regards inquisiteurs se posent toujours sur elle à cause de son passé critique sur le leader du Pastef », rappelle Le Quotidien, qui revient aussi sur ses « terribles défaites électorales » ayant « nourri les critiques de ses détracteurs qui la présentent comme une figure sans "base électorale" solide ». Aminata Touré, une « femme combative », résume le quotidien sénégalais, dont « l'ascension fulgurante et le caractère entier ont suscité autant d'admiration pour sa compétence et sa rigueur que d'animosité en raison de son autonomie et de ses ambitions ». C'est elle qui se retrouve, écrit Le Quotidien, « au milieu de ce duel fratricide ». Jusqu'où ira ce « duel » ? « Du duo, on a glissé au duel », confirme Aujourd'hui au Faso, observant cette « bataille à fleurets mouchetés depuis des mois, de plus en plus frontal » entre Diomaye Faye et Sonko. « Comme deux lutteurs au stade, forcément il y en aura un à terre », prédit Aujourd'hui au Faso, qui voit « les attaques au fil du quinquennat se multiplier », puisque le président pourrait penser à un second mandat, alors que le Premier ministre pourrait envisager de participer à la présidentielle de 2029… L'ancien « duo gagnant » qui suscitait, pas plus tard que l'an dernier, rappelle Le Pays, « tant d'admiration auprès des Sénégalais et de tous les partisans de la démocratie ». Désormais, « confronté à ce qui apparaît comme une crise d'autorité, avec un Premier ministre qui, visiblement, prend trop de place au point de lui faire de l'ombre, le président se serait-il enfin décidé à reprendre la main ? », s'interroge Le Pays, qui assure que « les jours à venir s'annoncent déterminants ». Priorités économiques Une chose est sûre, pour Dakar Matin : l'unité politique est « un impératif pour la stabilité économique ». « Dans un contexte marqué par un endettement croissant et une tension budgétaire persistante, le Sénégal ne peut se permettre la moindre fissure politique au sommet de l'État. » « Trois scénarios s'esquissent, d'après Dakar Matin : la rupture, qui provoquerait un choc économique brutal ; la cohabitation conflictuelle, source d'immobilisme et de lenteur réformatrice ; ou la réconciliation, seule issue capable de restaurer la confiance et de relancer la dynamique de développement. » « L'enjeu est historique, prévient encore le média dakarois. Chaque mois d'instabilité politique se traduit par des milliards de francs CFA perdus et des opportunités économiques manquées. Dans un pays en quête d'émergence, la stabilité n'est pas un idéal abstrait : c'est une condition vitale à la prospérité collective. » À écouter aussiBras de fer Sonko/Diomaye: «Une crise politique profonde qui va se métastaser en crise institutionnelle»
Une nouvelle crise a éclaté au grand jour mercredi entre le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, en plein bras de fer sur le sort de la cheffe de la coalition présidentielle. Dans un communiqué, le parti au pouvoir du Premier ministre Sonko a rejeté une décision du président Faye de démettre la coordinatrice de la coalition qui avait porté au pouvoir le chef de l'Etat lors de la présidentielle de mars 2024.
Au Sénégal, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées autour d'Ousmane Sonko, qui a voulu rassurer ses militants sur la situation économique du pays. Le Président du Pastef s'est également attaqué au régime sortant. L'opposition voulait organiser un rassemblement pour dénoncer le coût de la vie et les entraves aux libertés individuelles, mais celui-ci a été interdit et plusieurs manifestants ont été arrêtés
Why would two actors, who are married in real life, pretend to eviscerate each other night after night in the emotionally brutal play Who's Afraid of Virginia Wolf? Kat Stewart and David Whitely first performed this Edward Albee classic on the small, indy stage of Melbourne's Red Stitch Theatre and it was a hit. Now it's being remounted by Sydney Theatre Company.Composer, musician and director Lamine Sonko is a guewel, a traditional custodian of cultural knowledge in West Africa. Over seven years, Lamine has travelled to remote and sacred places in Senegal to better understand how ancient cosmology and metaphysical knowledge influence guewel traditions. The result is a show called Guewel, at Melbourne's Arts House and made in collaboration with the National Theatre of Senegal.Smallpox was eradicated from the planet in 1980 -- the only human disease which has been totally wiped out! But for centuries before this, an inoculation against smallpox was already in existence in different parts of the world and it was practised mostly by women. Playwright Melanie Tait has used this medical history for the basis of her latest play The Royal Experiment, performed on stage by third year NIDA students.
À la veille de la première de « Guewel » à Melbourne, Lamine et Awa Sonko, frère et sœur complices, nous livrent les clés de ce spectacle-rite qui puise dans la mémoire ancestrale des griots pour relier le passé au présent et tisser des liens culturels entre le Sénégal et l'Australie.
Le ton ne cesse de monter entre Paris et Alger. Avant-hier, Emmanuel Macron annonçait sa décision de suspendre l'accord de 2013, qui exempte de visa les détenteurs de passeport diplomatique. Hier, nous dit TSA, Tout sur l'Algérie, Alger a répliqué en « convoquant le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Alger », et en annonçant « que les Français titulaires de passeports diplomatiques et de service, devront (eux aussi) obtenir un visa pour se rendre en Algérie ». Mais ce n'est pas tout, comme l'explique El Watan. Les autorités algériennes ont également décidé « de mettre fin à la mise à disposition, à titres grâcieux, de biens immobiliers appartenant à l'État algérien au profit de l'ambassade de France en Algérie ». ObservAlgérie de son côté, titre : « Passeports diplomatiques et officiels : l'Algérie répond à la France » et souligne « que les relations diplomatiques entre l'Algérie et la France connaissent une tension croissante », rappelant par ailleurs « que cette décision survient dans un contexte de relations déjà tendues, marquées par des divergences sur la gestion des questions migratoires et les droits des ressortissants algériens en France ». Le Matin d'Algérie, lui, évoque « un nouvel épisode dans l'escalade d'une relation bilatérale marquée par la défiance et la volonté algérienne d'imposer une stricte réciprocité ». Enfin, Algérie Patriotique annonce « que les deux premières mesures tombent, en réaction à la nouvelle provocation de la France ». Ton offensif Au Cameroun, l'opposant Maurice Kamto dénonce le rejet de sa candidature à l'élection présidentielle. « C'est la réaction du chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, à l'invalidation de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre prochain », nous explique l'agence de presse africaine APAnews, qui précise : « dans une déclaration au ton offensif, l'opposant accuse le régime du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le RDPC, d'avoir « sciemment orchestré », son exclusion du scrutin ». « La décision de m'écarter de l'élection présidentielle de 2025, a été prise de longue date par le régime RDPC », accuse encore Maurice Kamto, « qui s'en prend aussi à la communauté internationale, en particulier à l'ONU qu'il accuse d'avoir signé un accord secret avec Elecam, le conseil électoral d'élections Cameroon, le 9 mai dernier, pour (dit-il) prétendument garantir la transparence de l'élection ». Et l'opposant ne baisse pas les bras. Actu Cameroun reprend ses derniers mots : « mes chers compatriotes, je suis debout et resterai à vos côtés ». Relations au beau fixe À lire également dans la presse africaine ce matin, le voyage en Turquie du Premier ministre sénégalais. Dakar Actu publie la photo d'Ousmane Sonko, serrant la main du président turc Recep Tayep Erdogan. Sénégo publie une autre photo des deux hommes assis et regardant l'objectif. De quoi les deux dirigeants ont-ils parlé ? Selon Africa News « ils ont signé quatre accords, dans les domaines de la défense, des médias et de l'éducation », « à l'entame d'une visite de cinq jours que le Premier ministre sénégalais effectue en Turquie ». Les relations entre la Turquie et le Sénégal semblent au beau fixe : Sénégo souligne qu'Ousmane Sonko devait être hier soir « l'invité d'un dîner officiel « organisé en son honneur », « un geste protocolaire, symbole de respect et d'amitié entre les deux nations ». Sur le fond, les problèmes financiers du Sénégal ont été abordés selon Sénéweb, qui titre : « ce que Sonko a demandé au président Erdogan ». C'est de « notoriété publique », souligne le site d'information, « l'État du Sénégal traverse actuellement une situation financière extrêmement délicate (…) ce jeudi, en Turquie, il n'a pas hésité à soumettre la question au président Erdogan, il l'a invité à davantage appuyer le Sénégal, notamment dans le déroulement de son plan de redressement ». Dernier point : les deux hommes ont évoqué la situation à Gaza, précise Dakar Actu, « exprimant ensemble leur indignation et condamnant le génocide qui se déroule en Palestine ».
Le ton ne cesse de monter entre Paris et Alger. Avant-hier, Emmanuel Macron annonçait sa décision de suspendre l'accord de 2013, qui exempte de visa les détenteurs de passeport diplomatique. Hier, nous dit TSA, Tout sur l'Algérie, Alger a répliqué en « convoquant le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Alger », et en annonçant « que les Français titulaires de passeports diplomatiques et de service, devront (eux aussi) obtenir un visa pour se rendre en Algérie ». Mais ce n'est pas tout, comme l'explique El Watan. Les autorités algériennes ont également décidé « de mettre fin à la mise à disposition, à titres grâcieux, de biens immobiliers appartenant à l'État algérien au profit de l'ambassade de France en Algérie ». ObservAlgérie de son côté, titre : « Passeports diplomatiques et officiels : l'Algérie répond à la France » et souligne « que les relations diplomatiques entre l'Algérie et la France connaissent une tension croissante », rappelant par ailleurs « que cette décision survient dans un contexte de relations déjà tendues, marquées par des divergences sur la gestion des questions migratoires et les droits des ressortissants algériens en France ». Le Matin d'Algérie, lui, évoque « un nouvel épisode dans l'escalade d'une relation bilatérale marquée par la défiance et la volonté algérienne d'imposer une stricte réciprocité ». Enfin, Algérie Patriotique annonce « que les deux premières mesures tombent, en réaction à la nouvelle provocation de la France ». Ton offensif Au Cameroun, l'opposant Maurice Kamto dénonce le rejet de sa candidature à l'élection présidentielle. « C'est la réaction du chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, à l'invalidation de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre prochain », nous explique l'agence de presse africaine APAnews, qui précise : « dans une déclaration au ton offensif, l'opposant accuse le régime du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le RDPC, d'avoir « sciemment orchestré », son exclusion du scrutin ». « La décision de m'écarter de l'élection présidentielle de 2025, a été prise de longue date par le régime RDPC », accuse encore Maurice Kamto, « qui s'en prend aussi à la communauté internationale, en particulier à l'ONU qu'il accuse d'avoir signé un accord secret avec Elecam, le conseil électoral d'élections Cameroon, le 9 mai dernier, pour (dit-il) prétendument garantir la transparence de l'élection ». Et l'opposant ne baisse pas les bras. Actu Cameroun reprend ses derniers mots : « mes chers compatriotes, je suis debout et resterai à vos côtés ». Relations au beau fixe À lire également dans la presse africaine ce matin, le voyage en Turquie du Premier ministre sénégalais. Dakar Actu publie la photo d'Ousmane Sonko, serrant la main du président turc Recep Tayep Erdogan. Sénégo publie une autre photo des deux hommes assis et regardant l'objectif. De quoi les deux dirigeants ont-ils parlé ? Selon Africa News « ils ont signé quatre accords, dans les domaines de la défense, des médias et de l'éducation », « à l'entame d'une visite de cinq jours que le Premier ministre sénégalais effectue en Turquie ». Les relations entre la Turquie et le Sénégal semblent au beau fixe : Sénégo souligne qu'Ousmane Sonko devait être hier soir « l'invité d'un dîner officiel « organisé en son honneur », « un geste protocolaire, symbole de respect et d'amitié entre les deux nations ». Sur le fond, les problèmes financiers du Sénégal ont été abordés selon Sénéweb, qui titre : « ce que Sonko a demandé au président Erdogan ». C'est de « notoriété publique », souligne le site d'information, « l'État du Sénégal traverse actuellement une situation financière extrêmement délicate (…) ce jeudi, en Turquie, il n'a pas hésité à soumettre la question au président Erdogan, il l'a invité à davantage appuyer le Sénégal, notamment dans le déroulement de son plan de redressement ». Dernier point : les deux hommes ont évoqué la situation à Gaza, précise Dakar Actu, « exprimant ensemble leur indignation et condamnant le génocide qui se déroule en Palestine ».
Plusieurs titres du continent s'interrogent, après une prise de parole remarquée du Premier ministre Ousmane Sonko durant le conseil national du Pastef, le parti des deux hommes. Dans cette déclaration, rapporte L'Observateur Paalga, « il accuse le chef de l'État de ne pas avoir suffisamment d'autorité et de ne pas le protéger, lui », face aux critiques dont il a été la cible. Le Premier ministre, poursuit le journal, « appelle donc [le président] à prendre ses responsabilités et à le laisser gouverner. » C'est la première fois, note le Pays, que l'un des deux membres de ce tandem « bris[e] le pacte tacite de retenue » qui les liait, « en exposant publiquement ses frustrations face à ce qu'il considère comme une passivité présidentielle. » À tout le moins, il y a donc « de l'eau dans le gaz », renchérit L'Observateur Paalga, qui se demande « si l'explosion aura lieu » mais constate surtout « que les deux têtes de l'exécutif ne sont pas sur la même longueur d'onde sur bien des sujets. » À lire aussiSénégal: Ousmane Sonko s'en prend à Bassirou Diomaye Faye dans un discours Des différends sur le fond plutôt que sur la forme C'est en tout cas l'analyse de SenePlus, qui fonde son raisonnement sur les propos, il y a quelques mois, du poète Amadou Lamine Sall : selon lui, puisque « Senghor avait dit que pour être président au Sénégal, il faut être un saint ou un héros. » Sous ce prisme, Diomaye Faye serait le saint et Sonko, « le rebelle, l'orage et l'ouragan », et donc « le héros. » Un chef de gouvernement « volcanique », véritable « tribun », abonde le Pays, face à un chef d'État qui serait « l'incarnation d'une alternance apaisée. » Sauf que, tout calme qu'il soit, Bassirou Diomaye Faye « est loin d'être une caisse de résonance des désirs de son Premier ministre », pointe SenePlus, et c'est peut-être bien ce qui agace Ousmane Sonko : il est le patron du PASTEF, et pourtant ; « il n'est pas le maître du jeu dans le gouvernement », estime le journal sénégalais. L'Observateur Paalga va un cran plus loin : « pour un peu, on croirait que Sonko n'a toujours pas digéré le fait d'avoir cédé sa place à Diomaye Faye », option à laquelle il s'est résolu après ses déboires judiciaires. Depuis, c'est comme si, juge le journal, « il trainait cela comme une blessure narcissique dont il n'arrive pas à guérir. » Dans ces conditions, difficile d'imaginer jusqu'où ira ce duo, d'autant que, rappelle enfin le journal burkinabè, « le fauteuil présidentiel n'est pas un banc où tout le monde peut s'asseoir », et « il est toujours plus facile de prendre le pouvoir à deux que de gouverner » de cette manière. À lire aussi[Vos réactions] Sénégal : des tensions au sommet de l'État ? Le Tigré éthiopien à la Une de la presse également La guerre entre les rebelles de cette région du nord du pays et le gouvernement central s'est achevée il y a près de trois ans, mais le Tigré en porte encore les cicatrices. Prêtes à se rouvrir, à en croire Afrique XXI : sur le papier, le conflit est fini ; sur le terrain pourtant, relate un ancien membre des TPLF, « il y a des soldats partout, même si on ne les voit pas. » Et pour cause, précise le journal : « les forces amharas n'ont pas quitté l'ouest de la région, tandis que l'armée érythréenne a élu domicile dans le nord-est, » et c'est sans compter, donc, les soldats tigréens. Un climat qui empêche la population de prendre le chemin du retour : « plus de 1 million de déplacés et des dizaines de milliers de réfugiés n'ont toujours pas pu rentrer chez eux. » De nombreuses femmes parmi ces déplacés Le Monde Afrique s'intéresse ainsi aux 120.000 femmes victimes de viol pendant le conflit, « soit une femme tigréenne sur dix. » Ces violences ont eu lieu, parfois, raconte la fondatrice d'un centre d'aide, « dans des églises, avec l'assentiment du prêtre », de sorte que les victimes « sont persuadées que leur viol a été commis selon la volonté de Dieu. » Parfois, aussi, les témoignages relatent « des actes de torture » qu'on ne détaillera pas à l'antenne, mais dont le but est clair, selon une chercheuse citée : « rendre les femmes stériles, donc empêcher la communauté tigréenne de s'agrandir », le tout dans « un esprit de revanche, toujours intact plus de vingt ans après la fin de la guerre entre l'Ethiopie et l'Erythrée » - entre 2020 et 2022, les soldats érythréens se sont battus aux côtés de l'armée fédérale. Et maintenant que la guerre est finie, il faut, pour les victimes, faire face à « la réticence des autorités (…) à ouvrir les yeux sur ce fléau » car, dénonce une activiste, « ce serait reconnaître l'implication de leurs soldats » dans ces violences. Alors, malgré le manque de reconnaissance, malgré surtout le manque de fonds, les associations d'aide aux victimes poursuivent, sans relâche, leur travail. Après tout, soupire l'une d'elle : « si on s'arrête, qui s'occupera des survivantes ? » À lire aussiEn Éthiopie, la difficile reconstruction de milliers de femmes victimes de viols au Tigré: «je n'ai plus rien pour vivre»
Plusieurs titres du continent s'interrogent, après une prise de parole remarquée du Premier ministre Ousmane Sonko durant le conseil national du Pastef, le parti des deux hommes. Dans cette déclaration, rapporte L'Observateur Paalga, « il accuse le chef de l'État de ne pas avoir suffisamment d'autorité et de ne pas le protéger, lui », face aux critiques dont il a été la cible. Le Premier ministre, poursuit le journal, « appelle donc [le président] à prendre ses responsabilités et à le laisser gouverner. » C'est la première fois, note le Pays, que l'un des deux membres de ce tandem « bris[e] le pacte tacite de retenue » qui les liait, « en exposant publiquement ses frustrations face à ce qu'il considère comme une passivité présidentielle. » À tout le moins, il y a donc « de l'eau dans le gaz », renchérit L'Observateur Paalga, qui se demande « si l'explosion aura lieu » mais constate surtout « que les deux têtes de l'exécutif ne sont pas sur la même longueur d'onde sur bien des sujets. » À lire aussiSénégal: Ousmane Sonko s'en prend à Bassirou Diomaye Faye dans un discours Des différends sur le fond plutôt que sur la forme C'est en tout cas l'analyse de SenePlus, qui fonde son raisonnement sur les propos, il y a quelques mois, du poète Amadou Lamine Sall : selon lui, puisque « Senghor avait dit que pour être président au Sénégal, il faut être un saint ou un héros. » Sous ce prisme, Diomaye Faye serait le saint et Sonko, « le rebelle, l'orage et l'ouragan », et donc « le héros. » Un chef de gouvernement « volcanique », véritable « tribun », abonde le Pays, face à un chef d'État qui serait « l'incarnation d'une alternance apaisée. » Sauf que, tout calme qu'il soit, Bassirou Diomaye Faye « est loin d'être une caisse de résonance des désirs de son Premier ministre », pointe SenePlus, et c'est peut-être bien ce qui agace Ousmane Sonko : il est le patron du PASTEF, et pourtant ; « il n'est pas le maître du jeu dans le gouvernement », estime le journal sénégalais. L'Observateur Paalga va un cran plus loin : « pour un peu, on croirait que Sonko n'a toujours pas digéré le fait d'avoir cédé sa place à Diomaye Faye », option à laquelle il s'est résolu après ses déboires judiciaires. Depuis, c'est comme si, juge le journal, « il trainait cela comme une blessure narcissique dont il n'arrive pas à guérir. » Dans ces conditions, difficile d'imaginer jusqu'où ira ce duo, d'autant que, rappelle enfin le journal burkinabè, « le fauteuil présidentiel n'est pas un banc où tout le monde peut s'asseoir », et « il est toujours plus facile de prendre le pouvoir à deux que de gouverner » de cette manière. À lire aussi[Vos réactions] Sénégal : des tensions au sommet de l'État ? Le Tigré éthiopien à la Une de la presse également La guerre entre les rebelles de cette région du nord du pays et le gouvernement central s'est achevée il y a près de trois ans, mais le Tigré en porte encore les cicatrices. Prêtes à se rouvrir, à en croire Afrique XXI : sur le papier, le conflit est fini ; sur le terrain pourtant, relate un ancien membre des TPLF, « il y a des soldats partout, même si on ne les voit pas. » Et pour cause, précise le journal : « les forces amharas n'ont pas quitté l'ouest de la région, tandis que l'armée érythréenne a élu domicile dans le nord-est, » et c'est sans compter, donc, les soldats tigréens. Un climat qui empêche la population de prendre le chemin du retour : « plus de 1 million de déplacés et des dizaines de milliers de réfugiés n'ont toujours pas pu rentrer chez eux. » De nombreuses femmes parmi ces déplacés Le Monde Afrique s'intéresse ainsi aux 120.000 femmes victimes de viol pendant le conflit, « soit une femme tigréenne sur dix. » Ces violences ont eu lieu, parfois, raconte la fondatrice d'un centre d'aide, « dans des églises, avec l'assentiment du prêtre », de sorte que les victimes « sont persuadées que leur viol a été commis selon la volonté de Dieu. » Parfois, aussi, les témoignages relatent « des actes de torture » qu'on ne détaillera pas à l'antenne, mais dont le but est clair, selon une chercheuse citée : « rendre les femmes stériles, donc empêcher la communauté tigréenne de s'agrandir », le tout dans « un esprit de revanche, toujours intact plus de vingt ans après la fin de la guerre entre l'Ethiopie et l'Erythrée » - entre 2020 et 2022, les soldats érythréens se sont battus aux côtés de l'armée fédérale. Et maintenant que la guerre est finie, il faut, pour les victimes, faire face à « la réticence des autorités (…) à ouvrir les yeux sur ce fléau » car, dénonce une activiste, « ce serait reconnaître l'implication de leurs soldats » dans ces violences. Alors, malgré le manque de reconnaissance, malgré surtout le manque de fonds, les associations d'aide aux victimes poursuivent, sans relâche, leur travail. Après tout, soupire l'une d'elle : « si on s'arrête, qui s'occupera des survivantes ? » À lire aussiEn Éthiopie, la difficile reconstruction de milliers de femmes victimes de viols au Tigré: «je n'ai plus rien pour vivre»
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'impact des douanes américaines au Lesotho, un accord sur l'aide humanitaire à Gaza et une perquisition au siège du Rassemblement national. Sénégal : un chroniqueur arrêté après une critique d'Ousmane Sonko Au Sénégal, le chroniqueur Badara Gadiaga a été placé en garde à vue après des propos tenus sur un plateau télévisé, perçus comme une allusion critique visant le Premier ministre Ousmane Sonko. Pourquoi a-t-il été arrêté par la division spéciale de la cybersécurité sénégalaise ? Que risque le journaliste si des poursuites judiciaires sont engagées ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Lesotho : état de catastrophe nationale décrété après la surtaxe américaine de 50% Confronté à une crise sans précédent, le Lesotho a décrété l'état de catastrophe nationale après l'imposition par les États-Unis de droits de douane de 50% sur ses exportations textiles. Pourquoi Donald Trump a-t-il autant taxé ce petit pays enclavé ? Quel est aujourd'hui l'impact de ces droits de douane au Lesotho ? Avec Joséphine Kloeckner, correspondante de RFI à Johannesburg. Gaza : un accord israélo-européen pour étendre l'aide humanitaire L'Union européenne a annoncé un accord avec Israël pour faciliter et élargir l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza, confrontée à une situation dramatique après des mois de conflit. Que contient cet accord ? Quelles sont les urgences humanitaires dans l'enclave palestinienne ? Avec Jean Saslawsky, directeur des programmes de CARE France. France : le Rassemblement national dans le viseur de la justice Le siège du Rassemblement national a été perquisitionné ce mardi 9 juillet, dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de financement illégal de campagne. Quels éléments ont été saisis ? Doit-on s'attendre à des poursuites judiciaires ? Avec Victorien Willaume, journaliste au service politique de RFI.
Au Sénégal, Ousmane Sonko monte au créneau. Ce jeudi, lors du conseil national du Pastef, le parti au pouvoir, il s'en est ouvertement pris au Président de la République Bassirou Diomaye Faye. Le Premier ministre sénégalais s'est aussi attaqué à ses adversaires politiques et ses détracteurs.
Y a-t-il un malaise à la tête du Sénégal ? Cette question est posée par plusieurs journaux sénégalais, et notamment par Dakar Actu, qui précise : « Sonko hausse le ton sur Diomaye ». « Lors d'une réunion du Pastef, hier, le Premier ministre Ousmane Sonko a publiquement exprimé son profond désaccord avec le président Bassirou Diomaye Faye, évoquant une situation de plus en plus tendue dans les hautes sphères du pouvoir », poursuit Dakar Actu. « Alors que ses détracteurs demandent sa démission du gouvernement, le Premier ministre a profité de l'installation du conseil national du parti Pastef, pour mettre les choses au clair » annonce de son côté Le Soleil. « À travers une déclaration ferme et sans équivoque, il a réaffirmé sa légitimité à la tête du gouvernement et son engagement dans l'exercice du pouvoir », déclarant notamment : « je ne démissionnerai pas, je n'irai nulle part ». Sénégo, de son côté, précise que « le Premier ministre a profité de l'installation officielle du Conseil national du parti Pastef, pour critiquer la tolérance du président Bassirou Diomaye Faye, face à certains comportements. Il estime que le pays souffre d'un problème d'autorité ». Médias et démocratie Le Sénégal, où un chroniqueur de télévision, Badara Gadiaga, a été placé en garde à vue, accusé de « discours contraire aux bonnes mœurs ». Et l'on va reparler d'Ousmane Sonko. La garde à vue de Badara Gadiaga n'est pas passée inaperçue, aux yeux d'Afrique.com qui fustige « la dérive répressive d'un pouvoir qui s'annonçait révolutionnaire ». « Le journalisme d'enquête et les médias indépendants, autrefois considérés comme un pilier de la démocratie sénégalaise, subissent de plein fouet cette régression », accuse Afrik.com qui énumère : « des arrestations arbitraires, des interrogatoires à répétition, des menaces à peine voilées contre des organes de presse ou des journalistes connus pour leur indépendance : tout semble indiquer une volonté de verrouiller l'espace médiatique ». Et ce n'est pas tout, poursuit Afrik.com. « Ousmane Sonko qui fut un tribun de la liberté, n'hésite plus à dénoncer publiquement ceux qui s'opposent à lui comme étant des « saboteurs », « des ennemis de la nation » voire « des reliquats de l'ancien régime ». Afrik.com signe un éditorial sans concession, et questionne encore « ce revirement soulève une question fondamentale : Ousmane Sonko croyait-il réellement aux principes démocratiques qu'il proclamait, ou les utilisait-il uniquement comme des leviers pour accéder au pouvoir ? » Répression et interrogations au Togo… C'est à la Une d'Afrique XXI, qui titre : « Derrière la répression, un clan de plus en plus divisé » . « Depuis début juin » rappelle le site d'information, « des manifestations spontanées ont éclaté pour demander la libération du rappeur Aamron, dénoncer la gouvernance du pays et obtenir le départ de Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 ». Faure Gnassingbé qui le 3 mai dernier est devenu officiellement le président du Conseil, « sans limite de mandat ». « Le verre était plein », commente Kodjo, conducteur de taxi-moto interrogé par Afrique XXI. Et le journal en ligne précise que, « même au sein du parti présidentiel, l'Union pour la République, certains aspects du changement de régime ont eu du mal à passer ». « La tension a surtout pris de l'ampleur après la sortie de Marguerite Gnakadè, l'ex ministre de la Défense, qui a publié en mai dernier, une tribune feutrée mais avec un ton offensif », explique Afrique XXI. Dans cette tribune, elle estimait notamment que « trop souvent, le peuple togolais est réduit au silence et qu'il était temps que sa volonté soit respectée ». Mais pour l'heure, Faure Gnassingbé résiste. Afrique XXI le compare « à un sphinx qui a toujours su renaître de ses cendres après chaque poussée de fièvre politique, soutenu par les forces de l'ordre qui lui ont de nouveau fait allégeance le 3 mai » s'appuyant aussi sur « les divisions entre opposants ou membres de la société civile. Tandis qu'il reste bien souvent épargné par les condamnations à l'international, en premier lieu de la France, qui a toujours soutenu la famille Gnassingbé », conclut Afrique XXI.
Après les affaires intérieures sénégalaises, Ousmane Sonko s'attaque aux questions ouest-africaines. Le 16 mai, le Premier ministre sénégalais est allé au Burkina Faso. Puis vendredi dernier, il s'est rendu en Côte d'Ivoire et en Guinée. Comment Ousmane Sonko compte-t-il « pacifier » la sous-région, comme il dit ? Par ces visites à l'étranger, le Premier ministre n'est-il pas en train de marcher sur les plates-bandes du président Bassirou Diomaye Faye ? Maurice Soudieck Dione est professeur agrégé de sciences politiques à l'université de Saint-Louis du Sénégal. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quand le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko dit qu'il envisage « toute forme de collaboration » avec le Burkina Faso pour lutter contre les jihadistes. Est-ce que l'on peut imaginer des soldats sénégalais sur le territoire burkinabé ?Maurice Soudieck Dione : Je crois que rien n'est à exclure. Une coopération en termes de partage, de renseignement, en termes de partage de compétences... Cela peut aller jusqu'à un déploiement de Sénégalais pour appuyer le Burkina Faso dans cette lutte contre ce fléau qui est le terrorisme.Dans l'opposition sénégalaise, plusieurs voix se sont émues de voir que le Premier ministre d'un pays démocratique comme le vôtre est allé saluer à Ouagadougou un président putschiste qui fait jeter en prison des avocats et des journalistes. « C'est du populisme, c'est de l'inculture démocratique de la part d'Ousmane Sonko », disent plusieurs opposants. Qu'est-ce que vous en pensez ?Je crois que le Sénégal s'est toujours affirmé comme étant un pays leader en matière de démocratie. Mais les régimes d'exception que sont les régimes militaires ne sont pas des régimes qui sont appelés à perdurer. Ce sont des régimes qui vont forcément entrer dans une phase de normalisation démocratique. Ce ne sont pas des régimes qui vont s'installer ad vitam aeternam. Je crois qu'il est du devoir des États démocratiques de chercher à les tirer vers le haut, notamment pour le retour à la démocratie et le renforcement de l'État de droit.Deux semaines après son voyage au Burkina Faso, Ousmane Sonko s'est rendu en Côte d'Ivoire où il a été reçu par Alassane Ouattara. Or, on sait que les relations sont très tendues entre ces deux pays, le Burkina et la Côte d'Ivoire. Le Premier ministre sénégalais pourrait-il faire médiation entre ces deux pays ?C'est possible parce qu'en réalité le Sénégal a toujours eu cette attitude de compréhension, d'ouverture et de discussion par rapport aux pays de l'AES pour les amener progressivement à trouver des terrains d'entente avec la Cédéao. Dans ce cadre, le Premier ministre Ousmane Sonko peut jouer un rôle important pour rapprocher le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire puisqu'il a cette capacité à parler aux deux interlocuteurs.Pendant son séjour à Abidjan, Ousmane Sonko est allé saluer l'opposant Laurent Gbagbo qui est interdit de candidature à la présidentielle d'octobre prochain. Est-ce que c'est un message politique d'Ousmane Sonko à Alassane Ouattara ?Je crois qu'il y a deux choses à distinguer. D'abord, Laurent Gbagbo s'est toujours prévalu du panafricanisme. Il a eu à incarner cette posture. Aujourd'hui également, Ousmane Sonko, peut-être, a aussi en tête toutes ces difficultés qu'il a eu à rencontrer au Sénégal, notamment avec les manœuvres politiciennes qui ont abouti à son éviction, au regard de sa candidature pour la présidentielle de 2024, qui a favorisé l'élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Tout cela doit être pris en compte mais aussi cette nouvelle manière de faire la politique.Peut-on imaginer qu'Ousmane Sonko ait demandé à Alassane Ouattara d'organiser une présidentielle inclusive où tout le monde pourrait se présenter y compris Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Tidiane Thiam ?Oui, je crois que l'un des principes essentiels dans les relations internationales est la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un pays. Mais je crois que, mis à part cet impératif, on peut tout à fait comprendre que le Premier ministre Ousmane Sonko puisse plaider devant le président de la République Alassane Ouattara pour que la présidentielle soit inclusive, mais de façon tout à fait amicale et diplomatique au regard des relations privilégiées que le Sénégal a toujours entretenues avec la Côte d'Ivoire. Jamais sous le mode de l'injonction.Quand le Pastef est arrivé au pouvoir, on pensait que le président s'occuperait en priorité des Affaires étrangères et le Premier ministre des Affaires intérieures. Mais aujourd'hui, avec tous ces voyages, est-ce qu'Ousmane Sonko n'est pas en train de marcher sur les plates-bandes de Bassirou Diomaye Faye ?Il y a une réalité au pouvoir. C'est que c'est le Premier ministre Ousmane Sonko qui est le chef du parti Pastef et c'est lui qui a fait élire le président Bassirou Diomaye Faye. C'est lui également qui a fait élire les députés du Pastef à hauteur de 130 députés sur 165 députés. Une personnalité de cette nature n'est pas un Premier ministre ordinaire. Compte tenu de la dimension également charismatique d'Ousmane Sonko, c'est un fait, il faut nécessairement composer avec cela et il y a une complémentarité entre les deux. C'est un duo au sommet de l'État. Et je ne pense pas que ce duo puisse se transformer en duel. À lire aussiGuinée: coopération renforcée avec le Sénégal à l'occasion de la visite du Premier ministre Ousmane SonkoÀ lire aussiCédéao: en visite au Faso, le Premier ministre sénégalais évoque les causes du départ des pays de l'AESÀ lire aussiCôte d'Ivoire: le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko en visite pour renforcer les liens économiques
Idag pratar Nick om två hetaste ämnen i svensk basket - Henrik Sonko som lämnar för Tyskland, och Jonas Jerebko som siktar på spel med landslaget.
Selon le Premier ministre sénégalais, la CEDEAO a «commis des erreurs» avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger. «Quand il y a des tripatouillages constitutionnels, l'organisation n'en parle pas». Mais quand il y a des coups d'État «on décrète des embargos». Que vous inspirent les propos d'Ousmane Sonko ?
Idag pratar Nick om Sveriges tuffa lottning i EM, varför Henrik Sonko aldrig kommer att bli årets tränare, och han hävdar att Jämtland kan slå ut Borås i kvartsfinalen.
Ep 423 MIKE SONKO SLAMS SAKAJA, TEACHER FROM HELL, UNBOTHERED MUSEVENI & TRUMP'S GOLD CARD
I det här avsnittet av Time out får Johansson besök av Borås baskets tränare Henrik Sonko. Han beskriver vad han letar efter när han bygger lag, hur han jobbat med utvecklingen av sina svenska spelare och mycket mer.
Le Premier ministre sénégalais est en visite en Mauritanie. Ousmane Sonko a été accueilli à Nouakchott par son homologue Moctar Ould Diay. Il est accompagné d'une forte délégation ministérielle. Plusieurs sujets sont au menu comme le gaz naturel sénégalo-mauritanien, la pêche ou encore l'immigration irrégulière.
Au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a fait face ce vendredi aux députés dans le cadre de sa déclaration de politique générale. Un rendez-vous était très attendu, depuis sa nomination il y a presque neuf mois. Plusieurs annonces ont été faites par le premier ministre face a une opposition parlementaire critique.
Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko prononcera ce vendredi 27 décembre 2024 devant les députés son discours de politique générale (DPG), qui fixera le cap pour les mois, les années à venir. « Une DPG sans risque pour Ousmane Sonko », titre Le Soleil, puisqu'il n'est pas tenu de demander ensuite la confiance des députés. Le Soleil détaille une première annonce, faite lors de ce discours à venir : le Premier ministre « va proposer un vote sans débat » pour faire adopter le LFI, « le projet de loi de finances initiale ». Sans débat, pour permettre une adoption rapide. Le vote aura lieu samedi 28 décembre 2024. « En parallèle » de ce vote, rappelle Senego, « les députés installeront officiellement la Haute Cour de justice, une juridiction d'exception destinée à juger les plus hautes autorités de l'État », dont le président, le Premier ministre et les ministres. « Les huit juges titulaires et huit suppléants, élus par l'Assemblée, prêteront serment avant de prendre leurs fonctions », détaille Senego.La polémique enfle toujours sur les tirailleurs de ThiaroyeLe conseiller ministre Cheikh Oumar Diagne est sous le feu des critiques après avoir traité les tirailleurs de Thiaroye de « traîtres, qui se sont battus contre leurs frères, dans leur pays, pour de l'argent ». Ces affirmations sont « une offense à la mémoire de ces tirailleurs », écrit Seneplus dans un édito « mais aussi à toutes les générations d'Africains qui se sont engagés dans la lutte contre l'oubli du massacre de Thiaroye ».Le Soleil reprend les propos du porte-parole du gouvernement, Moutsapha Ndiekk Sarré, qui « considère que monsieur Diagne s'est lourdement trompé » et qu'il s'agit d'une « sortie malheureuse ». Dakar Actu partage l'indignation du musée d'Histoire du Djolof, qui condamne aussi les propos de Cheikh Oumar Diagne. « Les tirailleurs sénégalais sont un patrimoine commun, représentant un symbole de résistance, de loyauté et de sacrifice non seulement pour le Sénégal, mais également pour l'Afrique entière », s'émeut ce musée d'Histoire. La presse burkinabé s'en mêle aussi : « Un ministre ne devrait pas dire ça ! », titre Aujourd8 au Burkina Faso. Le journal, dans un édito, estime qu'il « contredit l'acte majeur et mémoriel posé par son patron, [le président Diomaye Faye, et] souille la mémoire de ceux qui ont versé leur sang, le sang africain ». La Fédération des descendants de tirailleurs a décidé de déposer plainte contre Cheikh Oumar Diagne. Tchad : l'armée française se retire de la base de Faya-Largeau« L'armée française cède sa base à l'armée tchadienne », titre Tachad qui rappelle que ce transfert « s'inscrit dans un contexte de tensions diplomatiques, après la suspension inattendue, il y a moins d'un mois, de l'accord militaire qui liait Paris à Ndjamena ». « La machine est lancée », écrit de son côté le burkinabè Le Pays. « Avec le départ de ses troupes du Tchad, poursuit l'édito, la France aura perdu totalement le contrôle du Sahel, où jadis, elle faisait la pluie et le beau temps ». Ce retrait dans le nord s'effectue juste avant les élections législatives, provinciales et communales au Tchad. Elles auront lieu le dimanche 29 décembre 2024. Tchadinfos précise d'ailleurs que la CNDH, « la Commission nationale des droits de l'homme, déploie ses observateurs dans 10 provinces ». « Le manque de moyens matériels et financiers a empêché la couverture des 23 provinces », pointe le média en ligne.Au Kenya, une vague d'enlèvements sans précédentUn groupe de défense des droits de l'Homme déplore au Kenya 82 disparitions forcées depuis le mois de juin 2024. Ce même groupe affirme qu'elles seraient perpétrées par des membres des forces de l'ordre. Des « enlèvements de jeunes par des hommes masqués, généralement à bord de véhicules banalisés, détaille Nation. La pression s'accentue sur le président William Ruto », poursuit le journal kényan. « Les personnes ciblées, explique The Standard, sont très actives sur les réseaux sociaux et critiquent le gouvernement kényan ». Le média donne l'exemple de Kavuli, « étudiant en journalisme », « arrêté dimanche soir dans une station-service par quatre hommes armés qui l'ont poussé dans un véhicule et pris la fuite ». Kavuli avait critiqué le pouvoir dans des commentaires postés sur X.L'IPOA, la police des polices, dans un communiqué publié cette semaine, a lancé une investigation, tandis que la police continue de nier toute implication.
Après la victoire sans appel de son parti, le Pastef, aux élections législatives de novembre dernier, le Premier ministre prendra la parole ce vendredi 27 décembre 2024 devant les députés pour sa première déclaration de politique générale. Ousmane Sonko dispose d'une majorité confortable pour appliquer le programme qui l'a fait élire. Lutte contre la corruption, contre le chômage des jeunes, gestion des ressources naturelles : quelles doivent être selon vous ses priorités ? Quelles sont vos attentes ?
On Daybreak Africa: Senegal's Prime Minister Ousmane Sonko on Monday said he would remain head of the government rather than preside over the parliament, after his party's landslide election win sparked questions over his political role. Plus, US President Joe Biden will meet Angolan President Joao Lourenco in Luanda Tuesday. Chad orders French troops' departure and provokes fresh anti-French sentiment. Namibia's ruling SWAPO party rejects opposition calls for a re-run of the November 27 general election. Uganda's military court adjourned Monday to process the practicing certificate of Kenyan lawyer Martha Karua. Guinea's military junta declares three days of national mourning for victims of a soccer stadium stampede. Elections in Africa: health risks, road crashes, and the mental toll. For these and more, tune in to Daybreak Africa!
À quelques jours des législatives de dimanche, les incidents se sont multipliés en début de semaine, entre militants du Pastef, le parti du Premier ministre Ousmane Sonko, et ceux de l'opposition, notamment du parti Samm Sa Kaddu de Barthélemy Dias.Lundi, relève le site d'information Senego, « une manifestation politique à Saint-Louis a dégénéré en violences, entraînant des blessés parmi les participants. »« Plusieurs arrestations ont été effectuées, par la suite, précise Walf Quotidien, dans les rangs des militants de l'inter-coalition Samm Sa Kaddu/Takku-Wallu et ceux du parti Pastef. » Des armes ont été saisies.Et du côté du pouvoir, le ton est monté… avant de redescendre…« Après des déclarations virulentes appelant à la "vengeance proportionnelle" contre les agressions subies par son parti Pastef, le chef du gouvernement Ousmane Sonko a finalement exhorté hier, ses militants à la retenue, relève le site Seneplus. "N'attaquez personne, ne frappez personne, ne provoquez personne. Désactivez tout mais qu'on reste vigilant", a déclaré le Premier ministre dans la soirée. Des propos qui contrastent avec sa dernière sortie où il affirmait que "Barthélémy Dias et sa coalition ne devaient plus battre campagne dans ce pays". »Œil pour œil, dent pour dent…Reste que la sortie plutôt musclée du Premier ministre sénégalais a frappé les esprits dans la presse sénégalaise et dans la presse de la sous-région…« Force est de reconnaître que nos "héros" semblent marcher sur la tête, s'indigne le quotidien 24 heures à Dakar. (…) On a déterré la hache de guerre et ressuscité la loi du talion comme dans la jungle. On se rend coup sur coup. Œil pour œil, dent pour dent. Le thermomètre n'en finit plus de grimper dangereusement. Et ça craint très sérieusement pour la paix sociale et la cohésion nationale (…). La question qui brûle les lèvres aujourd'hui, poursuit 24 Heures, c'est de savoir de quoi demain sera fait. C'est aussi et surtout de savoir si le scrutin pourra survivre à un tel déchaînement de violences et de haine morbide et à de tels dérapages verbaux gratuits. »« Un Premier ministre ne devrait pas dire ça… », renchérit L'Observateur Paalga au Burkina Faso. « On a, en effet, le sentiment que Sonko n'habite pas encore tout à fait la fonction de Premier ministre. Certes, il est le patron d'un parti en compétition, mais il devrait faire l'effort d'être au-dessus de la mêlée et ne pas encourager la violence. Or avec cette sortie, il contribue à exacerber des tensions qui sont déjà suffisamment palpables. »Le quotidien Aujourd'hui insiste : « Quelle mouche du coche a donc piqué Ousmane Sonko, le Premier ministre du Sénégal pour qu'il en arrive à cette dérive langagière ? »« Il est au pouvoir, mais Ousmane Sonko doit s'imaginer encore dans l'opposition, renchérit Ledjely en Guinée. C'est la seule explication possible à l'appel à la vengeance qu'il a lancé en direction de ses partisans du Pastef. »Une « accalmie de façade » ?Ousmane Sonko est donc, par la suite, revenu sur ses propos…« Le dégel », titre WalfQuotidien. « Sonko appelle à l'apaisement. Le leader de Pastef a mis de l'eau dans son bissap. Il a modéré son discours et demandé à ses militants de poursuivre la caravane sans répondre par la violence. »Désormais, « la classe politique est face à ses responsabilités », relève Sud Quotidien.« Après l'escalade, une accalmie de façade ? », s'interroge Vox Populi.Enfin, on revient au quotidien 24 Heures, pour qui il faut vite tourner la page : « Au moment où certains (sinistrés par les inondations) pataugent encore dans les eaux et n'ont que leurs yeux pour pleurer devant l'immensité des dégâts. Au moment où des millions de paysans ont perdu la voix face à des récoltes qui ne sont pas à la hauteur des espoirs caressés en début d'hivernage. Au moment où enfin, tout le monde constate avec désolation l'escalade qui frappe les prix des denrées de première nécessité. C'est dire s'il y a du lourd, du très lourd même dans l'agenda gouvernemental. N'ajoutons donc pas une seconde escalade à celle-là, une angoisse supplémentaire à l'angoisse déjà présente, s'exclame 24 Heures. Tournons vite la page des joutes verbales et des confrontations violentes et laissons le bulletin de vote faire le reste. »
Faire du Sénégal « un pays souverain, juste et prospère ». Les nouvelles autorités ont présenté leur vision du pays pour les 25 prochaines années : réduction de la pauvreté, modernisation de l'économie, instauration d'un État fort. Ce programme vous semble-t-il trop ambitieux ? Comment relever les nombreux défis ?
Le gouvernement sénégalais compte augmenter le revenu par tête de 50% en cinq ans et allonger l'espérance de vie de trois ans, tout en réduisant le déficit et la dette, aux termes d'un vaste plan présenté ce lundi en grande pompe.
La coalition d'opposition menée par l'ancien président Macky Sall a déposé un recours lundi contre Ousmane Sonko. Le Premier ministre, tête de liste du Pastef pour les législatives du 17 novembre, serait, selon eux, inéligible en raisons de ses dernières condamnations.
Question posée à la Une du site d'information sénégalais Senego. « Après sa défaite à l'élection présidentielle cette année, l'ex-président Macky Sall est annoncé comme tête de liste de la (nouvelle) coalition Takku-Wallu (qui rassemble l'APR, le PDS et Rewmi) en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre. Il semble que le leader de l'APR veuille prendre sa revanche sur le leader de Pastef, Ousmane Sonko, lui aussi tête de liste de son parti. Macky Sall voudra (en effet) certainement laver l'affront qui lui a été causé, si l'on peut le dire ainsi, par l'actuel chef du gouvernement. Et pour cela, pointe encore Senego, il n'y a pas de meilleure façon que d'imposer une cohabitation au régime de Bassirou Diomaye Faye ».Un paysage politique refondu…On n'en est pas encore là. Les législatives anticipées ont lieu dans un mois et demi. Le dépôt des listes a été clos dimanche. Ce qui est sûr c'est qu'on assiste à une reconfiguration du paysage politique sénégalais. Jeune Afrique le souligne : « les principales coalitions de la précédente législature, Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal et Benno Bokk Yakaar, semblent en effet mortes et enterrées, remplacées par de nouvelles. Quant aux Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (le Pastef), portés par la large victoire à la présidentielle de Bassirou Diomaye Faye et emmenés par Ousmane Sonko, leur tête de liste nationale, ils porteront leurs propres couleurs, accueillant leurs alliés à leurs côtés mais sans former de véritable coalition. Après la désagrégation spectaculaire de certains partis politiques de premier plan au soir du 24 mars dernier, le scrutin prévu le 17 novembre aura donc pour principal enjeu de savoir si cette tendance se confirmera dans l'hémicycle, pointe encore Jeune Afrique, conduisant alors à une "hégémonie patriote" que les forces dispersées de l'opposition seront bien en mal de contrecarrer ».Des débats électriques en perspective…En tout cas, « entre Ousmane Sonko et Macky Sall, l'heure de la revanche semble avoir sonné », insiste également Le Monde Afrique. « Le retour annoncé de Macky Sall, absent du pays depuis qu'il a cédé le pouvoir à Bassirou Diomaye Faye en avril, est un revirement de taille dans la vie politique sénégalaise. (…) Ce rebondissement en début de campagne des législatives ne devrait pas manquer d'électriser un peu plus les débats. Car Macky Sall est loin de faire l'unanimité, relève Le Monde Afrique. Le collectif des victimes de son régime le tient pour l'un des responsables de la répression des manifestations antigouvernementales qui a fait plus soixante morts entre 2021 et 2024 d'après Amnesty International. Sa figure agit comme un chiffon rouge brandi par le nouveau pouvoir, lancé depuis plusieurs semaines dans une opération de "reddition des comptes" qui vise les anciennes autorités. Enquêtes contre certains de ses proches, interdictions de quitter le territoire, audits des comptes publics, le gouvernement du premier ministre exerce une forte pression sur les anciens responsables et les soutiens de l'ex-président ».Paradoxe…Ce qui fait dire à WalfQuotidien à Dakar qu'on est aux « prémices d'un régime policier » : « parallèlement aux dossiers judiciaires de reddition des comptes impliquant d'anciens ministres et directeurs généraux, d'autres individus font l'objet de poursuites à cause de leurs sorties médiatiques. Une situation qui rappelle la fin de règne de Macky ». Et le quotidien sénégalais de dénoncer les « convocations-arrestations » de certains hommes politiques, journalistes ou chroniqueurs, à l'instar de Cheikh Yérim Seck, ancien journaliste à Jeune Afrique, qui a été placé en garde à vue hier pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.Il y a aussi, souligne le site d'information Seneplus, la convocation policière de Bougane Gueye Dany, le leader du mouvement Gueum sa bop. « Cette action, perçue par beaucoup comme une tentative d'intimidation à l'approche des élections législatives, suscite de vives réactions au sein de l'opposition et de la société civile ». Ainsi Thierno Alassane Sall, figure de l'opposition, dénonce « le paradoxe d'un régime issu de l'opposition qui semble aujourd'hui vouloir museler ses détracteurs. De son côté, Alioune Tine, figure respectée de la société civile, appelle à la raison et au respect des principes démocratiques ».Cette vague de convocations et d'arrestations, conclut Seneplus, « met en lumière les tensions croissantes entre le pouvoir et l'opposition à l'approche d'échéances électorales cruciales, et ravive le débat sur la liberté d'expression et le respect du jeu démocratique dans le pays ».
Macky Sall est de retour sur la scène politique sénégalaise. L'ancien président est tête de liste de la coalition Takku-Wallu pour les législatives du 17 novembre. Cette coalition regroupe les deux anciens partis au pouvoir : l'APR et le PDS. Macky Sall affrontera de nouveau son plus grand rival Ousmane Sonko, tête de liste du Pastef, parti au pouvoir.
Les accusations du Premier ministre sénégalais visent l'ancien président. « Le régime de Macky Sall a menti au peuple et aux partenaires », titre Walfnet, reprenant les propos d'Ousmane Sonko, qui accuse : « Nous n'aurions jamais imaginé que les choses étaient aussi catastrophiques (...) les autorités ont menti au pays et à ses partenaires, en fournissant des chiffres erronés ». C'est le « grand dévoilement des comptes publics », titre de son côté Sénéplus. « Déficits record, endettement massif, détournements : le bilan est sans appel. Le Sénégal s'engage dans un périlleux exercice d'équilibriste », ajoute le site d'information, alors que Sénéweb reprend les accusations chiffrées du Premier ministre : « plus de « 2500 milliards de francs CFA ont été dépensés sous le sceau du secret défense », permettant à certaines autorités de l'ancien régime de s'enrichir sans cause ». « Des révélations inquiétantes », estime Sénéplus, mais le gouvernement se veut optimiste. « Il n'y a pas lieu de s'alarmer outre mesure. Il faut regarder l'avenir », a déclaré le ministre de l'Économie. Le gouvernement promet de présenter un nouveau référentiel de politiques publiques le 7 octobre prochain ». « Casse-tête administratif »À la Une également, l'Algérie qui rétablit le visa pour les Marocains. C'est AfricaNews qui s'en fait l'écho. « L'Algérie accuse son voisin d'abuser de l'exemption de visa pour permettre à des activités criminelles de franchir la frontière ». « L'Algérie accuse aussi le Maroc d'envoyer des espions « sionistes » détenteurs de passeports marocains sur le territoire algérien ». « Les 2 pays avaient levé l'obligation de visa il y a une vingtaine d'années » précise AfricaNews, qui rappelle que le « différend sur le statut du Sahara occidental est au cœur de la détérioration des relations entre les deux pays. Le Maroc considère le Sahara occidental comme son territoire, tandis que l'Algérie accueille et soutient le Front Polisario, qui cherche à y créer un État indépendant ». De son côté, Maroc Diplomatique remarque que cette obligation de visa pour les Marocains désirant se rendre en Algérie, « transforme ce qui était autrefois un simple processus de voyage en un véritable casse-tête administratif, voire en une source potentielle de persécutions judiciaires injustifiées contre les Marocains ». Pour Maroc Diplomatique, « Les allégations d'espionnage et de trafic de drogue portées contre des touristes marocains, s'apparentent à des tactiques d'intimidation qui, au lieu de garantir la sécurité, alimentent davantage les tensions ».« Pas d'issue en vue »Le Maroc où par ailleurs où « la crise des étudiants en médecine », semble avoir pris un nouveau virage. « Le dialogue de sourds vire à l'affrontement », titre H24 Info « Des vidéos circulant sur Internet montrent des interventions musclées pour disperser les étudiants », ajoute le site d'information qui constate : « Après un an de conflit, la situation est toujours dans l'impasse ». Sur les vidéos, ajoute H24 info, « on voit des forces de l'ordre disperser le rassemblement sans ménagement. Il s'agissait pourtant d'une mobilisation qui se voulait « pacifique », de l'avis d'un étudiant qui condamne l'intervention policière survenue pour mettre fin à ce rassemblement, auquel il a assisté ». « Pas d'issue en vue », titre de son côté Hespress, qui reprend les propos de la CNEM, la Commission nationale des étudiants en médecine, selon laquelle « l'approche répressive » du gouvernement « ne fait que nourrir la tension chez les étudiants et ne favorise pas le règlement de la situation ». « Les étudiants en médecine maintiennent leur boycott des examens », explique Hespress. « Ils estiment que leurs revendications ne sont pas prises en compte, notamment celle consistant en une formation de sept ans au lieu de six ». Enfin, Yabiladi précise que les enseignants « appellent à l'apaisement », et « dénoncent les interventions violentes contre les étudiants, lors de leurs sit-in », ajoutant que « la démarche sécuritaire ne fera que compliquer la situation ».
Au Sénégal, Ousmane Sonko et son gouvernement ont fait face à la presse jeudi pour un état des lieux de la situation économique du pays. Ils accusent le régime sortant, celui du président Macky Sall, de dérapages financiers, de mauvaise gouvernance et de "détournement des deniers publics", mais aussi de de fausses déclarations de dette et du déficit public du pays aux partenaires internationaux. Notre correspondant à Dakar, Elimane Ndao, à suivi ce point de presse.
C'est sa première visite officielle dans un pays de l'Alliance des États du sahel. « Dakar et Bamako se reconnectent », titre en Une Walf Quotidien, qui précise qu'Ousmane Sonko, reçu par son homologue malien Choguel Maïga – un accueil qualifié de « chaleureux » par Maliweb, a aussi rencontré le président malien de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Dès son arrivée, écrit le site d'information en ligne, « le Premier ministre a tenu à s'incliner devant la mémoire des soldats maliens tombés au front », allusion à la mort fin juillet de dizaines de soldats de l'armée malienne et de leurs alliés russes d'Africa Corps. Selon Seneweb, il a indiqué que « personne ne pourra passer par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ».Ousmane Sonko est venu pour « une visite de travail, d'amitié et de fraternité », écrit Malijet. Selon Dakar Actu, il a « plaidé pour le rapprochement avec le Mali, qui a récemment tourné le dos à l'organisation ouest-africaine Cédéao ». Lors de sa visite fin mai, le nouveau président Bassirou Diomaye Faye avait déjà, rappelle le quotidien, « dit vouloir faire revenir au sein de la Cédéao le Mali, le Niger et le Burkina Faso, qui avaient quitté l'organisation régionale en janvier, l'accusant d'être inféodée à l'ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir assez soutenus contre le jihadisme ». Et, écrit de son côté le quotidien burkinabé Le Pays, « les nouvelles autorités sénégalaises et les dirigeants des pays membres de l'Alliance des États du Sahel (AES) prônent l'indépendance totale de l'Afrique (…). On peut affirmer sans grand risque de se tromper que c'est essentiellement en raison de leur proximité idéologique avec les dirigeants de l'AES que les autorités de Dakar ont été choisies pour jouer les médiateurs entre la Cédéao et ces derniers ».À lire aussiSénégal: des propos critiques du Premier ministre sur les médias font débat dans le secteurEn Tanzanie, des dirigeants de l'opposition arrêtésArrestation ce dimanche 11 août et ce lundi 12 août de dizaines de personnes, dont de hauts responsables du Chadema, indique le quotidien tanzanien The Citizen, qui précise que parmi eux figurent le vice-président du parti pour le continent, Tundu Lissu (rentré l'an dernier dans le pays après cinq années d'exil), le secrétaire général du parti et le président de la zone de Nyasa. Les arrestations ont eu lieu alors que Chadema prévoyait de commémorer hier la Journée internationale de la jeunesse à Mbeya, dans le sud-ouest - c'est d'ailleurs là qu'ont eu lieu les arrestations. À Mbeya, où selon le parti, pas moins de 10 000 jeunes devaient se réunir, sous le slogan « Prenez en charge votre avenir », raconte le site Mediaguinee. Mais les autorités tanzaniennes avaient interdit la manifestation, évoquant des risques de débordement selon Afrik.com, ce que les organisateurs « n'ont pas voulu accepter ». Selon le parti d'opposition, souligne Afrik.com, « environ 500 jeunes qui faisaient route vers le lieu du rassemblement à Mbeya ont été, dans un premier temps, interpelés par la police avant d'être reconduits chez eux ».Chadema demande la libération de ses responsables, et affirme, indique The Citizen, que la police a « accusé des jeunes de crimes graves et inventés de toutes pièces, comme le trafic d'êtres humains ». Le parti exhorte aussi « la présidente Samia Suluhu à intervenir ». « Depuis la mort soudaine du président John Magufuli, surnommé le ‘Bulldozer', en mars 2021 », rappelle Mediaguinee, « sa successeure Samia Suluhu Hassan est revenue sur plusieurs de ses politiques les plus controversées ». Mais selon Oryam Nyeko, un chercheur de Human Rights Watch interrogé par Afrik.com, ces dernières arrestations sont inquiétantes, « car cela ressemble beaucoup aux arrestations massives d'opposants que nous avons observées, lorsque Magufuli était président. La Tanzanie ne veut pas revenir dans cette direction, surtout à l'approche des élections ».À lire aussiLa Tanzanie a expulsé des milliers de familles massaï de leurs terres ancestrales, des ONG pointent des «tactiques abusives»« Journée sans presse » au Sénégal« Médias sénégalais, la mort programmée », c'est le titre d'un édito commun de la presse sénégalaise, publié par exemple parLe Quotidien. Selon le texte, depuis bientôt trois mois, « une campagne de diabolisation a été actionnée pour présenter les médias, ainsi que ceux qui les animent, comme des citoyens irrespectueux des lois ». L'objectif serait de « procéder à une liquidation des entreprises de presse privée, en fonction de ses intérêts politiques immédiats », avec déjà des « blocages de comptes bancaires ». Du coup, explique Mamadou Ibra Kane, le président du conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal, repris par Mediaguinee, ce mardi 13 aout 2024, « les journaux ne vont pas paraître. Il n'y aura pas d'émission de radio et de télévision. Les sites d'informations ne vont pas diffuser ». Par contre, Walf Quotidien, dans un éditorial en Une, explique qu'il « va continuer à faire fonctionner ses supports » ce mardi, pour ne pas priver ses lecteurs du droit à l'information. Tout en précisant qu'il est aussi « de la responsabilité de l'État d'ouvrir ces couloirs de dialogue », ce qui aurait permis de « faire l'économie de cette mesure radicale » qui « est une vilaine balafre sur la joue de notre démocratie ». Mediaguinée indique que, depuis 2021, le Sénégal a reculé de 49ᵉ à la 94ᵉ place au classement mondial de la liberté de la presse de Reporter sans frontières.À lire aussiMédias: journée « sans presse » au Sénégal ce mardi
Quel bilan tirer du début du mandat du président sénégalais et de son Premier ministre Ousmane Sonko ? La presse sénégalaise est partagée entre « appréciation et dépréciation », comme l'écrit le site d'information Seneweb qui a été prendre la température dans la région de Sedhiou. « Pour Abdoulaye Faty, le maire de la commune de Kolibantang, BDF, le président n'a pas encore déçu. Bien au contraire, il est sur la bonne voie : "si l'on considère ses promesses de campagne, l'espoir est permis, affirme-t-il. Le président est en train de corriger les erreurs de gestion de l'ancien régime par les assises de la justice, par la sécurisation des intrants agricoles, par l'anticipation sur les inondations et par le redressement moral des populations". »Autre point de vue présenté par Seneweb, celui d'Idrissa Mane, conducteur de moto Jakarta. Pour lui, « le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye n'a pas encore répondu aux attentes de la jeunesse : "il nous avait promis du travail, mais jusque-là, l'emploi des jeunes reste une préoccupation majeure. Pour restaurer la dignité de quelqu'un, il faut lui donner du travail". »Toujours la cote ?Et dans son éditorial, Seneweb ne cache pas son inclination envers BDF : « un halo de bienveillance l'entoure depuis sa prise de fonction. Nous n'avons pas, comme dans certaines démocraties, d'instruments de mesure de la popularité des hommes politiques, mais il est certain que la cote du Président Faye a crû ou tout du moins est demeurée intacte depuis le 24 mars. » En effet, précise Seneweb, « même s'il est noté un retard à l'allumage dans la mise en œuvre du fameux "projet" vendu aux Sénégalais et qui est en phase d'étude et d'élaboration, Bassirou Diomaye Faye pose des actes qui semblent rassurer en interne et réconcilient de plus en plus les Sénégalais avec la fonction de président de la République. »Transformation ?« Diomaye-Sonko, les signes d'un bon départ mais… », pointe le quotidien 24 Heures : « même si tout n'est pas encore rose, il faut reconnaître que le chef de l'État est en train de poser les jalons d'une réelle transformation économique et démocratique. (…) En trois mois, le président a réussi à rassembler tous les acteurs de la justice autour d'un dialogue inclusif et sincère pour apporter des réformes modernes à notre appareil judiciaire. (…) En trois mois, le tandem au pouvoir a aussi marqué de grands pas en réduisant les prix de quelques denrées de première nécessité tout en promettant de mieux alléger le coût de la vie. Ils savent que la majorité des Sénégalais tirent le diable par la queue. » Qui plus est, pointe encore 24 Heures, « avec le pétrole et le gaz, le sourire est permis pour des lendemains meilleurs dans notre pays. »Le hic reste le chômage des jeunes, tempère le journal : « beaucoup d'efforts doivent être fournis pour régler le problème de l'emploi des jeunes en boostant le secteur privé. »« 100 jeunes meurent… »Le site d'information Senego est beaucoup plus critique… au travers de cette tribune signée par le leader du mouvement citoyen Gueum Sa Bopp, l'homme d'affaires Bougane Guèye Dany. Celui-ci nous livre un brûlot, disons, poétique, inspiré par le récent drame de l'immigration au large de Saint-Louis au cours duquel une centaine de jeunes candidats à l'exil sont morts noyés : « 100 jours de songes, 100 jeunes meurent à 100 pas de St-Louis, 100 gênes pour Sonko… Le projet illusoire aux promesses viles cède la place à une misère accrue et généralisée. (…) Inhumain ! Inadmissible ! », s'exclame Bougane Guèye Dany. « 100 jeunes sénégalais périssent en mer ! C'est plus qu'une tragédie ! Diomaye et Sonko doivent agir pour stopper cette hémorragie. Au sang des jeunes s'ajouteront les larmes des femmes et des enfants vivant dans des eaux pluviales qui ont englouti les promesses d'une bande d'impôtiers plus enclins à racketter le secteur privé sénégalais qu'à panser les maux d'un peuple escroqué. »
Au Sénégal, si le règlement intérieur de l'Assemblée nationale n'est pas modifié d'ici au 15 juillet 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko menace de ne pas prononcer son discours de politique générale devant les députés mais devant une assemblée citoyenne. Comprenez-vous cette décision ? La polémique est-elle justifiée ?
Au sommaire : Au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko s'est attiré les foudres de la presse après ses vives critiques à l'encontre des médias et des magistrats de son pays. Comment expliquer ses prises de position ? Des milliers de migrants subsahariens expulsés par Alger se retrouvent abandonnés à leur sort. Qui pour les sortir du désert nigérien ? Enfin séisme politique en Europe et particulièrement en France, avec la percée des partis d'extrême droite. Comment cela est-il perçu par le reste du monde ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Karine Oriot, correspondante en France de la chaîne de télévision camerounaise Canal 2 International- Madiambal Diagne, journaliste et fondateur du journal « Le Quotidien », président de l'Union internationale de la Presse Francophone (Upf)- Eric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle.
Il s'agit d'une vaste enquête journalistique qui a mobilisé 50 journalistes de 17 médias, dont Le Monde Afrique, dans 11 pays. Une enquête coordonnée par le collectif Forbidden Stories, avec comme point de départ la mort suspecte du journaliste John Williams Ntwali à Kigali en janvier 2023. Une enquête qui révèle la mécanique répressive mise en œuvre par le Rwanda, y compris hors de ses frontières, loin de l'image de pays modèle promue à l'étranger. Ou comment le Rwanda entretient son image en Occident, en se payant les services d'experts en relations publiques aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais aussi en ciblant opposants, dissidents ou encore journalistes à l'aide du logiciel Pegasus… « Un logiciel espion ultrasophistiqué pour téléphone commercialisé par la société israélienne NSO Group. Si les autorités de Kigali ont, par le passé, nié se servir de ce mouchard, l'enquête menée par Forbidden Stories a pu établir qu'il avait été déployé contre les dissidents du régime. »Le régime rwandais qui présente une double face… D'un côté, « le Rwanda, pointe Le Monde Afrique, a su se rendre indispensable aux missions des Nations unies en Afrique », mais de l'autre, « le Rwanda joue un rôle-clé dans la guerre qui sévit dans l'est de la République démocratique du Congo, en soutenant activement un mouvement rebelle, le M23, au prix de morts, de centaines de milliers de déplacés et d'une des plus graves crises humanitaires au monde. »Un Rwanda métamorphosé, mais à quel prix ?Par ailleurs, constate encore l'enquête Rwanda Classified, le pays a connu un développement économique sans précédent dans la région. « Le Rwanda, pourtant enclavé, enregistre le plus fort taux de croissance de tous les pays de la Communauté d'Afrique de l'Est », pointe Le Monde Afrique. Et « s'il fascine autant, c'est aussi parce qu'un homme incarne ce changement : Paul Kagame, libérateur du pays en 1994, lorsqu'à la tête d'une rébellion il a vaincu les forces armées du gouvernement génocidaire, et dirigeant singulier depuis, avec ses faux airs de moine-soldat. Le chef de l'État a métamorphosé son pays, que le génocide de 1994 avait laissé exsangue. Mais à quel prix ? Entre répression, surveillance et influence, c'est pour une présidentielle jouée d'avance, où les opposants sont écartés, que les Rwandais iront voter le 15 juillet. » Et Paul Kagame devrait rester à la tête du pays, son quatrième mandat trente ans après le génocide de 1994.Burkina Faso : le cas Zoungrana…À la une également : le sort mystérieux du lieutenant-colonel Zoungrana… « Bien qu'affaibli par sa longue détention, l'enfant terrible de l'armée burkinabè continue (apparemment) de susciter la crainte, relève Jeune Afrique. Avant-hier, dans la matinée, l'officier a été enlevé par des hommes armés alors qu'il venait de quitter la villa de Ouaga 2000 où il était détenu par la justice militaire. Quelques instants plus tôt, des représentants du tribunal militaire étaient venus imposer sa remise en liberté provisoire, conformément à l'arrêt rendu le 22 mai par la chambre de contrôle de l'instruction, laquelle était jusqu'alors bloquée par les autorités. Il n'aura finalement été libéré que quelques minutes avant d'être kidnappé. »« Poursuivi pour des faits présumés de “tentative de déstabilisation“, rappelle le quotidien burkinabé Aujourd'hui, le lieutenant-colonel Zoungrana, avait été interpellé une première fois en janvier 2022, sous le règne de Roch Marc Christian Kaboré. Il sera libéré dix mois plus tard, après le deuxième coup de force qui a porté le capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir avant d'être de nouveau arrêté pour une “nouvelle tentative de déstabilisation“. (…) En attendant d'avoir plus de détails sur son enlèvement, on se demande, s'exclame Aujourd'hui, ce qui est reproché exactement au lieutenant-colonel Zoungrana ? Pourquoi, depuis 2022, son nom est-il toujours associé à des tentatives de déstabilisation ? S'agit-il d'accusations fondées ? Si oui, pourquoi ne le juge-t-on pas ? Pour l'heure, ces questions demeurent sans réponses et laissent libre cours à toutes les supputations. »Sénégal : règlement de comptes ?Enfin, au Sénégal, le nouveau pouvoir continue d'éplucher les comptes du précédent… « Sonko traque les 45 milliards », titre en première page WalfQuotidien. Il s'agit d'un contrat d'armement de 45 milliards, donc, « impliquant, précise le journal, les anciens ministres Abdou Karim Sall, Abdoulaye Daouda Diallo et l'homme d'affaires nigérien “Petit Boubé“. (…) L'État veut voir clair dans cette commande en armement pour les personnels des Eaux et Forêts et les agents des parcs nationaux. » Une commande qui pourrait cacher un blanchiment de capitaux…
Au Sénégal, au cours d'une conférence avec Jean-Luc Mélenchon à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a dressé sa vision idéologique à la tête du pays. La monnaie, les accords de défenses entre la France et le Sénégal ainsi que de nombreux sujets reflétant sa pensée politique et économique.
A Swiss court has sentenced ex-Gambian minister,Ousman Sonko to 20 years in prison for crimes against humanity. Mr Sonko fled to Switzerland in 2016. He was arrested and had been in custody since 2017, after a human rights group based in Geneva filed a criminal complaint against him. Audrey speaks with Fatoumatta Sandeng, the daughter of the tortured opposition leader, Ebrima Solo Sandeng. Also why are some South Africans not happy about a new law which provides equal access to healthcare for all citizens? And a conversation with the Cameroonian-American singer Libianca, who received death threats for waving a flag.Presenter: Audrey Brown Producers: Rob Wilson, Richard Kagoe, Yvette Twagiramariya and Bella Hassan Senior Journalist: Karnie Sharp Technical Producer: Jonathan Greer Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les opérations militaires israéliennes, sur la mauvaise passe du Bayern Munich en Bundesliga et sur le gouvernement Sonko.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les opérations militaires israéliennes, sur la mauvaise passe du Bayern Munich en Bundesliga et sur le gouvernement Sonko. Israël - Gaza : l'Allemagne face à la justice internationale Devant la Cour internationale de Justice, le Nicaragua accuse l'Allemagne de faciliter « la commission d'un génocide » à Gaza en fournissant des armes à l'État hébreu. Que recherche ce pays d'Amérique centrale avec de telles accusations ? Pourquoi seule l'Allemagne est accusée ? Avec Stéphanie Maupas, correspondante de RFI à la Haye.Israël - Hamas : l'armée israélienne se retire du sud de la bande de Gaza Six mois après le début de son offensive dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a annoncé le retrait de ses troupes de Khan Younes, dans le sud de l'enclave. Quelle est désormais la stratégie israélienne ? Avec Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine et historien militaire.Football : le Bayern Munich peut-il sauver sa saison ? Le Bayern Munich a enchainé deux défaites en Bundesliga et se retrouve à 16 points du premier du classement, le Bayer Leverkusen. Comment expliquer ces mauvaises performances ? Le club peut-il se rattraper en Ligue des champions ? Un départ de l'entraineur, Thomas Tuchel, avant la fin de la saison est-il possible ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. Sénégal : le PDS, absent du gouvernement Sonko Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a présenté son gouvernement. Pourquoi le Parti démocratique sénégalais n'est-il pas représenté alors que plusieurs cadres de ce parti avaient appelé à voter pour Bassirou Diomaye Faye ? Avec Alassane Ndao, professeur de science politique à l'Université Gaston Berger.
Le Journal en français facile du mercredi 03 avril 2024, 18h00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AUA5.A
durée : 00:15:38 - Journal de 8 h - Explosion de joie dans les rues de Dakar durant la nuit de jeudi à vendredi. L'opposant sénégalais Ousmane Sonko et son second viennent de sortir de prison, quelques jours avant l'élection présidentielle dans le pays.
Au Sénégal après leur libération de prison ce jeudi soir, les opposants Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont fait face à la presse cet après midi. À une semaine de la présidentielle au Sénégal ils ONT affiché leur optimisme pour la victoire finale.