Country in the Middle East
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C'est du moins l'expression utilisée par Le Temps à Genève. « Les trois États du Golfe qui accueilleront Donald Trump pour sa première tournée présidentielle, à partir d'aujourd'hui, vont faire office de Rois mages. Arabie saoudite, Qatar et Émirats arabes unis attendent le président américain les bras chargés de cadeaux. 600 milliards de dollars pour l'Arabie saoudite, pratiquement autant pour le Qatar, et plus du double promis par les Émirats arabes unis : en guise de signe de bénédiction de son deuxième mandat, le président Trump entend revenir aux États-Unis auréolé des largesses provenant des fonds souverains de ces pays, parmi les plus riches de la planète comparativement au nombre d'habitants ».« Un deal est un deal »« Faire des affaires, pas la guerre, relève Le Monde à Paris. L'ambition de Donald Trump peut se résumer ainsi, à l'heure de sa première tournée à l'étranger depuis son investiture, en janvier ».« Trump cherche avant tout des deals », insiste Le Soir à Bruxelles. « Quitte à confondre voyage diplomatique et business trip dans le Golfe. Sachant qu'il n'obtiendra probablement rien à court terme, ni de la Russie, ni d'Israël sur une paix, ni de l'Arabie saoudite, ni de l'Iran sur les dossiers de la normalisation avec Israël et du nucléaire, Trump pourrait détourner l'attention avec des contrats affichant un nombre de zéros à n'en plus finir. Car dans la vision du monde transactionnelle du président américain, peu importe s'il s'agit de paix ou de pétrodollars : un deal est un deal ».Le Figaro à Paris précise : « des investissements massifs aux États-Unis, des contrats d'armement ou aéronautiques, ou des accords sur l'intelligence artificielle, les cryptomonnaies ou les métaux rares pourraient être proclamés, permettant à Trump d'afficher des succès commerciaux. La Maison-Blanche dit espérer obtenir mille milliards de dollars de contrats et d'investissements ».Israël en berne…« Un pays suivra d'un mauvais œil cette visite, relève pour sa part La Croix : Israël. Contrairement à 2017, l'État hébreu n'est pas sur la feuille de voyage de Trump (…). Galvanisé initialement par ses annonces sur la “Riviera“ et le “déplacement“ des Gazaouis, Benyamin Netanyahu redoute désormais les déclarations de son imprévisible partenaire. Ce dernier pourrait-il soutenir le plan arabe pour Gaza, porté par l'Égypte, la Jordanie et la France ? Ou bien lâcher le Premier ministre israélien et imposer un règlement politique pour l'enclave ? Les supputations vont bon train dans les médias arabes et israéliens. Mais la séquence contrarie déjà l'État hébreu, remarque encore La Croix : non seulement Donald Trump va être pressé par ses alliés du Golfe de conclure un accord avec l'Iran sur le nucléaire, mais il devrait aussi rencontrer lors de sa tournée trois des ennemis jurés d'Israël : le président palestinien Mahmoud Abbas, le Syrien Ahmed Al Charaa et le Libanais Joseph Aoun ».Un cadeau somptueux…Mais le sujet qui accapare l'attention de la presse américaine c'est l'avion d'une valeur de 400 millions de dollars que le Qatar a l'intention de mettre à disposition de Donald Trump…« Ce don potentiel soulève de grandes inquiétudes, pointe le Washington Post, non seulement en matière de sécurité, mais aussi de corruption et d'abus de confiance. On a là un président qui, au cours de la première année de son mandat de quatre ans, accepte un cadeau historique et extraordinairement coûteux de la part d'un gouvernement étranger qui a de nombreux intérêts dans les actions de son administration ».Qui plus est, poursuit le Washington Post, « cet avion pourrait apparemment être affecté ultérieurement à l'usage personnel de Donald Trump, bien que ce dernier ait déclaré hier qu'il ne l'utiliserait pas. Certains experts affirment que cela violerait clairement la clause “émoluments“ de la Constitution ».Des contrats juteux pour la famille Trump…Dans le même temps, le New York Times soulève un autre lièvre… Des contrats mirifiques pour la famille Trump… « Les deux fils aînés du président se sont en effet lancés récemment dans une série de contrats juteux en capitalisant sur le nom et le pouvoir de leur père, chacun essayant apparemment de surpasser l'autre. On parle là de milliards de dollars », s'exclame le New York Times qui précise : « un hôtel de luxe à Dubaï. Une deuxième tour résidentielle haut de gamme à Djeddah, en Arabie saoudite. Deux entreprises de cryptomonnaies basées aux États-Unis. Un nouveau parcours de golf et un complexe de villas au Qatar. Et un nouveau club privé à Washington. Dans bien des cas, pointe le journal, ces nouvelles transactions promues la semaine dernière bénéficieront non seulement à Eric et Donald Jr., mais aussi au président Trump lui-même ».
Discours et actes violents transforment la scène internationale : invasion de l'Ukraine et menaces nucléaires par la Russie, manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, attaque contre Israël le 7 octobre 2023 suivie de la destruction de Gaza par l'État hébreu. Les efforts de paix et de dialogue semblent impuissants face à la brutalité du monde. Une violence qui paraît bien porter la marque d'une nouvelle ère, celle des hommes forts qui le pari du fait accompli plutôt que de la concertation. Convaincus de la faiblesse des démocraties libérales, leur stratégie est celle de l'intimidation.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la liste des États et des peuples offensés, intimidés ou stigmatisés par le président et son équipe ne cesse de s'allonger. Ukraine – encore elle – Canada, Groenland, Danemark, Royaume-Uni, Union européenne dénoncée par Trump comme un projet commercial antiaméricain, Égypte et Jordanie sommées d'accueillir deux millions de Palestiniens. Donald Trump est insatiable. Mais il n'est pas le seul.Sur un autre registre, les efforts de Pékin pour contrôler sa diaspora ne datent pas d'hier, mais ont tendance à se renforcer. Les exemples d'intimidation sont légion du Proche-Orient à l'Asie, du retour de Donald Trump aux provocations nord-coréennes. Le panorama est inquiétant à l'image des dynamiques internationales. Invité : Frédéric Charillon, professeur des universités, co-directeur du centre Géopolitique, défense et leadership à l'Essec. Auteur de Géopolitique de l'intimidation. Seuls face à la guerre, éd. Odile Jacob.
7 avril 2025 - Denis Bauchard, ancien ambassadeur en Jordanie. Modération: Jules Buzon, étudiant en Master d'affaires publiques à Sciences Po Paris..Retrouvez la vidéo: https://youtu.be/kvznGDBnQOwSuivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo Facebook : @institutiremmo X-Twitter : @IiReMMO Instagram : @institutiremmo LinkedIn : @Institut iReMMOSoutenez notre chaîne HelloAsso : @iremmo
« Gaza, bombardée et affamée par le siège israélien » titre le Monde. « La population impuissante supporte l'insupportable », ajoute le quotidien français, citant un Gazaoui désespéré. « Depuis le 2 mars, c'est-à-dire depuis 2 mois », précise le Monde « aucun camion commercial ou humanitaire n'est entré dans l'enclave palestinienne (…) plus rien n'entre dans le territoire supplicié : ni nourriture, ni médicament, ni carburant ». « Après deux mois de siège total par Israël, Gaza est bord du gouffre », renchérit le Temps. « Les soupes populaires », sur lesquelles comptent de nombreux habitants de Gaza pour s'alimenter, « sont à court de nourriture », explique le quotidien suisse, « alors que 90 % de la population dépend exclusivement de l'aide alimentaire », et que le PAM, le Programme Alimentaire Mondial, « a fait savoir il y a une semaine qu'il avait effectué sa dernière livraison ».Et puis « rode ce sentiment terrible d'abandon », ajoute le Monde. Interrogé par téléphone, un pharmacien se plaint que « le monde ne semble pas dérangé qu'il y ait 50 morts par jour dans les bombardements ». « On ne voit aucune véritable pression pour mettre fin au blocus de Gaza », regrette Ziad, un professeur de français. « Ni des Nations unies, ni des pays occidentaux, ni de voisins comme l'Égypte et la Jordanie ».Option juridiqueÀ la Une également, en ce 3 mai, la Journée Mondiale de la liberté de la presse. Journée choisie par le Washington Post, pour parler « des médias publics américains, prêts à lutter contre l'ordre de Donald Trump visant à couper les fonds de PBS et NPR », autrement dit la télé et la radio publiques, que le président américain accuse d'assurer une couverture médiatique, « biaisée et partisane ». D'où l'ordre de couper les fonds des médias publics. « Une mesure manifestement illégale », estime Paula Kerger, présidente-directrice générale de PBS, qui déclare « étudier toutes les options ». Parmi elles, l'option juridique.Selon des juristes cités par le Washington Post, Donald Trump a peut-être « outrepassé ses pouvoirs » et « violé le premier amendement » (qui garantit notamment la liberté de la presse). Le président américain n'en est pas à son coup d'essai « puisqu'il est déjà empêtré », rappelle le Washington Post, « dans une bataille judiciaire visant à interdire l'accès de la Maison Blanche à l'Associated Press ». Sans oublier que la justice américaine a ordonné à Donald Trump, le rétablissement de Voice of America, la radio-télévision de l'Amérique à l'étranger, dont il a également décidé de couper les fonds.RassembleurEn France, le journal La Croix dresse le portrait du futur pape. Le journal catholique a rencontré 15 cardinaux, qui, nous dit-on, « dévoilent le portrait-robot du futur pape », lequel, estime un cardinal italien, devra d'abord être « un pasteur », « cette semaine l'en a persuadé, la baisse progressive du nombre de catholique ne sera bientôt plus l'affaire de l'Occident seul, dit-il ». « Le Collège des cardinaux », ajoute la Croix « semble aujourd'hui chercher quelqu'un de peu jargonneux, théologiquement solide, mais surtout à même d'aller au contact du terrain ».« Le futur pape », précisent de leur côté certains cardinaux, « ne devrait pas être trop jeune ». « Est-ce que l'on veut vraiment repartir pour un pontificat de 25 ans, comme au temps de Jean-Paul II », interroge l'un d'entre eux. « Il lui faudra la santé physique quand même », insiste un autre. « La tâche est écrasante ». Enfin, d'où viendra le successeur de François ? Le cardinal autrichien Christoph Schönborn estime que « L'Asie et l'Afrique influenceront l'avenir de l'Eglise, ce n'est pas une idée, mais un fait » ajoute-t-il. Les cardinaux souhaitent aussi « un rassembleur », « une figure de compromis », « quelqu'un qui sache écouter tout le monde », « un homme fort, mais doux ». La mission s'annonce difficile. Le conclave pour désigner le successeur de François commencera jeudi prochain. Et il durera jusqu'à ce qu'une fumée blanche annonce l'élection d'un nouveau pape.
Ce jeudi 24 avril, une élève a été tuée et plusieurs autres blessés lors d'une attaque au couteau à Nantes (Loire-Atlantique). Ruth Elkrief pense qu'il s'agit de l'américanisation de la société française. Elle soutient que, malgré les législations différentes, il faut reconnaître que nous avons désormais les mêmes problèmes. La situation budgétaire et économique de la France inquiète Pascal Perri. Néanmoins, il observe une résistance aux changements dans ce pays. “Finalement, la faillite nous sauvera, paradoxalement nous permettra de repartir d'une feuille blanche, qu'elle seule, peut-être, nous ouvrira un jour les yeux sur les efforts que nous avons à accomplir pour sauver ce pays. ”, conclut-il. La Jordanie a interdit, mercredi 23 avril 2025, toutes les activités des Frères musulmans. Ils sont accusés d'avoir orchestré, depuis plusieurs mois, une série de réunions clandestines visant à coordonner des actions violentes contre des installations militaires et policières. Abnousse Shalmani considère cela comme un tournant historique majeur pour la Jordanie. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Inquiétude pour a Suisse du Moyen-Orient, autrement dit la Jordanie, petit pays de 11 millions d'habitants. Rarement à la Une des médias, et pourtant, selon l'Express, il est en train de « devenir une poudrière. Depuis le 7 octobre 2023, les habitants du Royaume Hachémite dansent sur un volcan, les opérations d'Israël en Cisjordanie et le 'plan' de Trump pour Gaza, font craindre le pire ». « Le royaume, rappelle l'hebdomadaire, a toujours été la terre d'accueil privilégiée des Palestiniens en exil ». En 1948, à la création de l'État d'Israël, ou en 67 après la guerre des Six-Jours. Le pays héberge aujourd'hui environ 2 millions de réfugiés palestiniens. Or le « plan » de Donald Trump pour Gaza, « prévoit de transférer ses 2 millions d'habitants vers l'Egypte et la Jordanie ». Mais la Jordanie a dit non. Et la punition ne s'est pas fait attendre. Donald Trump « a bloqué l'aide financière au royaume, versée chaque année depuis 1994, en contrepartie de la paix signée avec Israël. »Risque d'exode massifEt la situation en Cisjordanie inquiète aussi les Jordaniens…Selon un diplomate interrogé par l'Express, « les actions des colons et la poursuite très active de la colonisation, fragilisent l'Autorité Palestinienne, ce qui peut provoquer son effondrement et rendre à terme impossible la mise en place d'une solution à deux états. La Jordanie serait alors laissée avec une sorte de bombe à retardement ». « Des centaines de milliers d'habitants de la Cisjordanie possèdent un passeport jordanien, précise l'Express, et se sont fait construire un logement dans le royaume au cas où ». Mais, ajoute l'hebdomadaire, « les autorités jordaniennes savent pertinemment qu'un exode de Palestiniens déstabiliserait le royaume où les Frères Musulmans et le Hamas, sont plus populaires que jamais ».À lire aussiMoyen-Orient: la Jordanie peut-elle être entraînée dans le chaos régional?Fake news climatiquesA la Une également, un appel lancé par le Nouvel Obs. « Alerte à la désinformation climatique », s'exclame l'hebdomadaire. « Plus que l'Ukraine. Plus que la transidentité. Plus que le Proche Orient. Dans la grande foire aux fake news qui sature nos écrans, un sujet surclasse les autres en ce début d'année 2025, le climat », ajoute l'hebdomadaire, selon lequel « le climato-scepticisme s'est mué en une véritable industrie. Médias, réseaux sociaux, youtubers, librairies. C'est tout un écosystème qui permet le développement et la montée en puissance des discours dénialistes », nous dit le Nouvel Obs. Quelques expressions piochées ici et là dans la voix de différents intervenants : « la biodiversité ne s'effondre pas en Europe », ou, à propos du changement climatique, « on nous a baratinés pendant des années, il est temps d'arrêter ». Une étude des propos tenus dans les médias audiovisuels français sur trois mois révèle « 128 cas de désinformation climatique ». N'ayez pas d‘inquiétude, RFI et France 24 font partie des très bons élèves, aucune occurrence de désinformation climatique n'a été relevée sur leur antenne.Affaiblissement démocratiqueLa désinformation climatique en France est analysée dans les colonnes du Nouvel Obs par la climatologue française Valérie Masson -Delmotte. Et c'est d'une analyse politique qu'il s'agit car, selon la climatologue, « dans un contexte d'incertitude sociale, géopolitique et climatique, on voit émerger de nouveaux boucs émissaires : la protection de l'environnement, les agences environnementales, voire des scientifiques, que l'on jette en pâture à l'opinion publique pour distraire d'une réflexion d'ensemble sur les dysfonctionnements et injustices de nos sociétés ». Voilà qui est dit, et ce n'est pas tout. Valérie Masson-Delmotte pointe la politique éditoriale des médias français appartenant au milliardaire Vincent Bolloré. « Les questions climatiques », explique la climatologue, « sont devenues tellement transverses que les tentatives de s'opposer à la transition écologique vont de pair avec l'affaiblissement démocratique. »Bon appétitEnfin, tout autre chose, si c'est encore l'heure du petit déjeuner pour vous, voici une idée de menu… Et attention, il faut avoir l'estomac bien accroché. Car le Point nous parle de « l'assiette de Neandertal ». C'est une géochimiste française de 40 ans, Klervia Jaouen, qui a réussi « à reconstituer l'alimentation de Neandertal » « qui s'est éteint il y a environ 40 000 ans », en étudiant l'émail de ses dents. « La chercheuse » nous dit le Point, « dotée de tout son attirail d'instruments de dentiste, tente de déterminer précisément les proportions d'aliments d'origine animale, végétale ou marine de propriétaires des dents qu'elle passe au crible ». Résultat : « En Europe, Neandertal mangeait de grands mammifères, surtout du mammouth, mais aussi du cerf ou du renne. Et (détail croustillant) de la viande putride avec des asticots ». Végétariens s'abstenir…« Il y a bien quelques exemples de consommations de coquillages, poissons et mammifères marins mais on ne sait pas encore », nous dit Klervia Jaouen, « si c'était fréquent ou anecdotique. » Enfin, on sait aussi que « certains individus consommaient des dattes en Irak, et du nénuphar en Belgique» . Voilà peut-être de quoi relancer l'appétit des végétariens...
Le président français Emmanuel Macron s'est rendu à Al-Arich, l'avant poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza, pour appeler à une reprise de l'aide dans l'enclave palestinienne bloquée par Israël qui a repris ses opérations militaires. Cette rare visite d'un chef d'État européen à proximité de Gaza en compagnie du président égyptien Sissi intervient au lendemain d'une réunion avec le roi Abdallah II de Jordanie au Caire. Au même moment, Donald Trump recevait Benyamin Netanyahu à la Maison blanche.
Dans cette édition :Le Rassemblement National organise un rassemblement à Paris pour soutenir Marine Le Pen, condamnée à 5 ans d'inéligibilité, qui affirme que le combat continue pour l'élection présidentielle.Le secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal, s'en prend à Marine Le Pen et appelle à l'exemplarité des responsables politiques.Les marchés financiers s'effondrent après l'annonce du relèvement des droits de douane aux États-Unis par le président Donald Trump, faisant craindre une guerre commerciale mondiale.Le président Emmanuel Macron se rend en Égypte et en Jordanie pour aborder la situation à Gaza.Deux hommes sont mis en examen en France pour un projet d'attentat visant notamment la communauté juive.De plus en plus de maires sont excédés par les menaces et les normes administratives, certains envisageant même de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Rassemblement National organise un rassemblement à Paris pour soutenir Marine Le Pen, condamnée à 5 ans d'inéligibilité, qui affirme que le combat continue pour l'élection présidentielle.Le secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal, s'en prend à Marine Le Pen et appelle à l'exemplarité des responsables politiques.Les marchés financiers s'effondrent après l'annonce du relèvement des droits de douane aux États-Unis par le président Donald Trump, faisant craindre une guerre commerciale mondiale.Le président Emmanuel Macron se rend en Égypte et en Jordanie pour aborder la situation à Gaza.Deux hommes sont mis en examen en France pour un projet d'attentat visant notamment la communauté juive.De plus en plus de maires sont excédés par les menaces et les normes administratives, certains envisageant même de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire de "Europe 1 Bonjour": 7 000 militants du Rassemblement National se sont réunis à Paris pour soutenir Marine Le Pen, condamnée à 5 ans d'inéligibilité et 4 ans de prison pour détournement de fonds publics.Deux hommes d'une vingtaine d'années ont été mis en examen à Paris pour association de malfaiteurs terroristes et détention de produits explosifs, soupçonnés de vouloir prêter allégeance à l'État islamique et viser un lieu public.Les zones à faible émission (ZFE) sont dans le viseur des députés, qui débattront de leur suppression demain à l'Assemblée nationale, malgré les coûts importants que cela pourrait engendrer pour l'État.Les trois quarts du pays sont en alerte rouge aux allergies aux pollens, mais la désensibilisation est une solution efficace pour soulager les symptômes.Le président Emmanuel Macron est en visite en Égypte, où il doit notamment aborder la situation à Gaza avec son homologue égyptien et le roi de Jordanie.Le gouvernement espagnol a annoncé la fermeture de toutes les centrales nucléaires du pays d'ici 10 ans, suscitant de vives critiques de l'opposition.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un festival c'est une certaine idée du vivre ensemble, une utopie collective éphémère. Entre les budgets alloués à la culture qui diminuent, le spectre de la guerre et des multinationales du divertissement qui oublient trop souvent l'artistique, proposer un événement comme Babel Music XP en embarquant la région, la ville de Marseille et la métropole relève de l'acte de résistance. Babel c'est un salon professionnel avec un programme de conférences, et un festival qui accueille 30 projets artistiques venus de 21 pays et de 4 continents. Olivier Rey, le directeur, a même parlé hier d'un Babel de "combat et d'unité". Face à la montée des intolérances, c'est sûr qu'on a besoin de se serrer les coudes et d'affirmer haut et fort des valeurs d'ouverture, de curiosité, de partage, surtout dans une ville comme Marseille dont la position géographique et l'histoire en font un formidable point de brassage culturel. Ce soir, en direct du Dock des Suds, sur la Tsugi Radio, on ira au Brésil, en Afrique du Sud, en Jordanie, en Palestine, et au Congo, mais d'abord dans le Massif Central. Avec le groupe Brama, 4 jeunes musiciens et musicienne qui s'inspire du répertoire traditionnel, qui joue de la vielle à roue, de la guitare, de la basse et de la batterie et qui ont fait danser l'Espace Julien jeudi pour la première soirée de ce Babel Music XP. Ils sont en tournée cette semaine avec le Bal Barré et Superparquet, autre groupe inspiré par la musique traditionnelle, ce soir à Rouen, demain à La Rochelle et dimanche à La Marbrerie à Montreuil. Mais hier ils étaient ici à Marseille et pour commencer l'interview j'ai eu envie de demander à Amandine, comment, quand on est une jeune musicienne, on choisit la vielle à roue.
La sélection se prépare à disputer ses premiers matchs de l'année, contrainte de jouer à Amman en Jordanie à cause de la guerre. Et la sélection des joueurs est annoncée dans une vidéo choc dans les débris de la guerre et de Gaza meurtrie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le ramadan 2025 a débuté il y a deux semaines et doit se terminer fin mars. La période est traditionnellement marquée par une forte demande en dattes. La première année de guerre entre Israël et le Hamas a affecté le marché de la datte. Aujourd'hui, l'impact reste difficile à évaluer, mais demeure. Israël est un des pionniers en matière d'exportation de dattes Medjool, une variété charnue et sucrée. Ses dattes Medjool s'exportent dans le monde entier et sont réputées parmi les meilleures avec celles de Jordanie. Mais il y a toujours des consommateurs qui boycottent ces produits, par principe, depuis le 7 octobre 2023.Tomoor, un opérateur belge, a encore eu il y a quelques jours une proposition pour commercialiser des dattes Medjool à 2 euros les 800 grammes, alors que cette quantité vaut plutôt autour de 7 euros. Il s'agissait de dattes étiquetées Israël, d'où ce prix réduit, signe d'une difficulté qui perdure. Ce même importateur reçoit toujours des demandes de certificat d'origine de la part d'acheteurs qui craignent d'acheter des dattes israéliennes sous un autre label.Des temps de transport plus longsDu côté de la logistique, les expéditions via conteneurs se font à peu près au même prix qu'il y a un an. Mais les délais restent souvent longs en raison notamment de ce qu'on appelle les transbordements (« transshipment » en anglais), c'est-à-dire des conteneurs qui changent de bateau, après une escale à Tanger par exemple. Les trajets vers les destinations européennes sont dans ce cas moins directs.Au plus fort de la guerre entre Israël et le Hamas, les expéditions de dattes jordaniennes, qui se faisaient par Haïfa, ont dû aussi être déroutées vers le port d'Aqaba, au sud de la Jordanie. Un changement qui se traduit par un mois de transport, au lieu d'une semaine.Les flux ont donc été fortement perturbés dans l'année qui s'est écoulée. C'est une nouvelle donne que les importateurs ont dû intégrer « notre métier, c'est toujours plus de géopolitique », résume d'ailleurs l'un d'entre eux.À lire aussiDattes Medjool: trésor palestinien sous occupationLa Deglet Nour a souffert des aléas climatiquesLe métier, c'est aussi de se préoccuper de plus en plus de la météo. L'Algérie et la Tunisie ont souffert de fortes pluies en septembre, avant la récolte d'octobre qui ont touché une partie des fruits et fait grimper les prix. « Mais finalement, la production de Deglet Nour n'a pas été si catastrophique », témoigne un importateur basé dans le sud de la France, selon lequel il resterait encore des stocks de dattes dans les pays concernés.La hausse des prix est restée contenue dans une fourchette de 5 à 10% supplémentaire pour la Deglet Nour, en raison peut-être aussi d'une demande qui n'est pas plus forte que d'ordinaire. En revanche, tous les produits dérivés à base de dattes, utilisés comme les alternatives au sucre, continuent de se faire une place sur le marché, témoigne un de nos interlocuteurs.
C dans l'air du 18 février 2025 - Trump-Poutine : les nouveaux alliés ?À chaque jour son lot de surprises sur l'Ukraine. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré ce matin que Vladimir Poutine était prêt à négocier avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky "si nécessaire". Une déclaration encore impensable il y a quelques semaines. Pendant ce temps, les chefs de la diplomatie russe et américain, Sergueï Lavrov et Marco Rubio, se réunissaient aujourd'hui à Riyad, en Arabie Saoudite, pour parler des négociations de paix en Ukraine. "L'Union européenne devra être à la table à un moment donné parce qu'ils ont aussi des sanctions [contre la Russie]", a déclaré Marco Rubio à la presse. Hier, une dizaine de chefs de gouvernement européens se sont réunis à l'Élysée pour discuter de l'Ukraine, mais les Européens avancent encore en ordre dispersé. Si la présidente de la Commission européenne s'est dite prête, hier, "à faire plus" dans l'aide militaire à l'Ukraine, d'autres comme le Royaume-Uni et la Suède envisagent déjà d'envoyer des troupes au sol en cas de cessez-le-feu, tandis que le chancelier allemand Olaf Scholz, a affirmé qu'il était opposé à une "paix de diktat imposée" à Kiev.Dimanche, Marco Rubio s'est aussi déplacé à Jérusalem où il a rencontré le Premier ministre Netanyahou et défendu le projet de Donald Trump de transformer la bande de Gaza en "riviera", et de déplacer ses habitants vers l'Égypte et la Jordanie. "Nous nous efforcerons de faire en sorte que cette vision devienne réalité", a déclaré l'Israélien. De leur côté, la Jordanie, dont plus de la moitié de la population est d'origine palestinienne, et l'Égypte sont vent debout contre cette proposition. Lors d'une rencontre au Caire, le roi jordanien Abdallah II et le président égyptien al-Sissi ont redit leur soutien à la création d'un état palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-est comme capitale. Un sommet d'urgence entre les pays arabes doit se tenir en Égypte le 27 février pour poursuivre les discussions sur Gaza.Aux Etats-Unis, un vent de contestation commence doucement à souffler contre la nouvelle administration américaine. Hier, des milliers de personnes ont manifesté à travers le pays contre le limogeage des employés fédéraux, le non-respect de l'équilibre des pouvoirs et l'influence grandissante d'Elon Musk. L'appel avait été lancé par le collectif "50501", né fin janvier sur le réseau social Reddit. Le 5 février, plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient participé aux premiers rassemblements dans une quarantaine d'états. "La révolution contre Donald Trump et Elon Musk commence ici", a déclaré depuis Boston le sénateur du Massachusetts Ed Markey.Quel avenir pour Volodymyr Zelensky si les négociations pour la paix en Ukraine aboutissent ? Les pays arabes peuvent-ils contrarier les plans de Donald Trump pour Gaza ? Et les manifestations contre Trump et Musk aux Etats-Unis peuvent-elles inquiéter la nouvelle administration américaine ?Les experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - Auteur de "D'un monde à l'autre"- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Patricia ALLEMONIÈRE - Grand reporter – Spécialiste des questions internationales- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie – Le MondePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invitée du 13 février : Margaux Benn Grand-reporter au service Étranger du Figaro, et réalisatrice, lauréate du prix Albert Londres 2022.La France entend jouer sa partition dans l'après Bachar al-Assad. Paris accueille, ce jeudi 13 février, une conférence internationale sur la transition politique et les immenses défis sécuritaires et économiques auxquels fait face la Syrie depuis le 8 décembre.Le chef de la diplomatie syrienne doit y participer. Assaad al-Chaibani effectue son premier voyage officiel dans l'Union européenne, après avoir été au Forum économique de Davos en Suisse en janvier.La conférence de Paris, la troisième du genre après des réunions en Jordanie et en Arabie saoudite depuis le renversement d'Assad, illustre l'attention de la communauté internationale, qui surveille le nouveau pouvoir comme le lait sur le feu et veut encourager la transition syrienne.
En Égypte, la tension monte avec les États-Unis au sujet de l'avenir de la Bande de Gaza. Le Caire refuse catégoriquement le plan de Donald Trump qui souhaite déplacer les Gazaouis en Jordanie et en Égypte. En conséquence, le président américain menace d'arrêter les aides versées aux deux pays. Sur les réseaux sociaux, certains diffusent des infox pour semer la confusion et alimenter ces tensions. Ces derniers jours, une vidéo montrant le président tunisien au côté de son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, est devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans ce qui ressemble à une conférence de presse, Kaïs Saïed s'exprime durant vingt-secondes derrière son pupitre, dans un luxueux palace. On croit alors l'entendre dire, en arabe, « Je suis venu en Égypte pour soutenir mon frère, le président Abdel Aziz al-Sisi, et je dis à Trump : n'essayez pas de jouer avec le président Abdel Aziz ». Un bandeau textuel apposé sur ces images, semblable à ceux utilisés par les chaînes d'information en continu, affirme que « le président tunisien soutient Sissi et menace Trump ». En réalité, le président tunisien n'a jamais tenu de tels propos. Cette déclaration a été inventée de toutes pièces grâce à l'intelligence artificielle.Les ressorts de la manipulationUne rapide analyse visuelle montre que le mouvement de ses lèvres ne correspond pas avec les mots qu'il prononce. Les détecteurs d'intelligence artificielle que nous avons utilisés confirment également qu'il s'agit d'un deepfake, un hypertrucage synthétique.Grâce à une recherche par image inversée (voir ici comment faire), on sait que la vidéo originale qui a été manipulée date du 10 avril 2021. C'était la première visite officielle du président tunisien en Égypte. Les deux chefs d'État avaient discuté de leur coopération économique, culturelle et sécuritaire, mais à aucun moment Kaïs Saïed n'évoque la Bande de Gaza ni ne menace Donald Trump.Si on ne sait pas qui est à l'origine de cette manipulation, ce deepfake est poussé par différents comptes très populaires dans le monde arabe. Certains cumulent plus de 690 000 abonnés. Résultat, l'infox a rapidement dépassé le million de vues, rien que sur X (ex-Twitter).Kim Jong-un ciblé par les infoxLe président tunisien n'est pas le seul dirigeant ciblé par les fausses informations. Une rumeur populaire prétend que Kim Jong-un aurait apporté son soutien à l'Égypte face aux pressions de Washington. Cette infox repose sur une vidéo dans laquelle un journaliste semble affirmer, en arabe, que « si l'Égypte est attaquée, cette attaque sera considérée comme une déclaration de guerre à la Corée du Nord ».Vérification faite, cette déclaration est sortie de son contexte. Cet extrait d'une vingtaine de secondes est bien réel, mais il est trompeur. En faisant une recherche par mots-clés, on retrouve la vidéo dans son intégralité sur YouTube. Il s'agit d'une chronique de fact-checking publiée par la chaîne de télé Al Araby, le 18 janvier 2020. Durant près de trois minutes, le journaliste présente et vérifie cette fausse information : quelqu'un a simplement isolé le moment où il lisait la déclaration qu'il allait démentir, pour faire croire, à tort, que c'était vrai.Cette manipulation est un classique de la désinformation, mais reste malheureusement toujours aussi efficace.
La Mer Morte disparaît petit à petit. Dans une cinquantaine d'années, elle aura sans doute été complètement rayée de la carte si rien n'est fait.Son problème ? Le fleuve Jourdain ne l'alimente plus assez. Dans un contexte de dérèglement climatique rapide et dans une région où les températures peuvent dépasser les 50 degrés l'été, l'évaporation assèche ce lac salé situé à la jonction des territoires palestiniens, israéliens et jordanien.Et alors que les tensions géopolitiques enflamment la région, rien n'est fait ou presque. Israël, Jordanie et Autorité palestinienne ne parviennent pas à s'accorder sur une possible solution. Pourtant, des options pourraient exister. Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène en Israël, au bord de la Mer Morte, dans les pas de Ruth Elgash et Ahikam Seri, du bureau de l'AFP à JérusalemRéalisation : Maxime MametInvitée : Julie Trottier, directrice de recherche au CNRSPour aller plus loin écoutez cet épisode de notre podcast Sur la Terre consacré à la coopération internationale sur la question de l'eau.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza demeure très fragile. Le premier ministre israélien menace de déchirer la trêve, conclue il y a moins d'un mois, si le Hamas ne libère pas un nouveau groupe d'otages. Le Hamas accuse Israël de tirer sur des Palestiniens afin de freiner le retour de la population vers le nord de l'enclave. Et pour sa part, le président américain Donald Trump continue d'affirmer que la meilleure solution est de déplacer les deux millions de Palestiniens vers l'Égypte et la Jordanie.
La récente rencontre entre Donald Trump et le roi Abdallah II de Jordanie s'inscrit dans un contexte de forte tension au Moyen-Orient. Alors que la guerre à Gaza se poursuit et que la situation humanitaire s'aggrave, la Jordanie, acteur clé de la région, cherche à affirmer son opposition aux propositions américaines visant à relocaliser les Palestiniens hors de la bande de Gaza.
Sommet de l’intelligence artificielle à Paris. Trump fait pression sur la Jordanie et l'Égypte pour accueillir les Palestiniens de Gaza. L’Ukraine pourrait-elle être russe un jour? La rencontre Bureau-Dubé avec Stéphan Bureau et Alexandre Dubé.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les déclarations de Donald Trump sur Gaza et des frappes américaines en Somalie. Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ? Alors que les derniers militaires français quittaient le territoire tchadien, des drones turcs étaient installés sur l'ancienne base française de Faya-Largeau. Quel est intérêt de la Turquie d'équiper l'armée tchadienne ? Ankara pourrait-elle déployer des troupes pour remplacer la présence française ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Gaza : les États arabes refusent l'expulsion des Gazaouis Donald Trump propose de « nettoyer » la bande de Gaza en transférant une grande partie de ses habitants en Égypte et en Jordanie pour transformer le territoire en « Côte d'Azur du Moyen-Orient ». Pourtant alliés de Washington, Le Caire et Amman rejettent catégoriquement cette idée. Comment le président américain réagit-il à cette fin de non-recevoir ?Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'IFRI (Institut français des relations internationales), spécialiste du Moyen-Orient. Somalie : pourquoi les États-Unis ont-ils à nouveau frappé Daech ? Annoncées par Donald Trump, des frappes américaines ont tué des responsables de la branche somalienne du groupe État Islamique. Comment les États-Unis justifient-ils cette opération ? Pourraient-ils poursuivre leurs interventions militaires en Somalie ?Avec Manon Lefebvre, maîtresse de conférences en civilisation des États-Unis à l'Université Polytechnique des Hauts-de-France.
Passé la sidération, après les propos de Donald Trump de vider Gaza de sa population, les États arabes de la région affichent un "non" clair et unanime. L'Égypte et la Jordanie martèlent leur refus d'accueillir les Palestiniens chassés de leur terre. Sur la même ligne, l'Arabie saoudite balaie, elle aussi, toute tentative de négociation. Dans le même temps, et malgré l'indignation, du côté de l'État hébreu le ministre israélien de la Défense donne l'ordre à l'armée de préparer un plan qui permettra à tout Gazaoui de partir vers n'importe quel endroit du monde qui accepterait de l'accepter.
C dans l'air du 5 février 2025 - Après le Canada, le canal du Panama, le Groenland... Trump veut Gaza !À l'occasion de la visite du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahu à Washington, Donald Trump a déclaré mardi soir que les États-Unis allaient "prendre le contrôle à long terme" de l'enclave palestinienne et la vider de ses habitants. "Tous", a réaffirmé Donald Trump. "Je veux dire, nous parlons probablement d'un million sept cent mille personnes, un million sept, peut-être un million huit. Mais je pense qu'ils devraient tous partir. Je pense qu'ils seront réinstallés dans des endroits où ils pourront mener une vie meilleure et ne plus avoir à craindre de mourir chaque jour". Le président américain qui s'est dit prêt à envoyer des soldats américains a assuré que la Jordanie et l'Egypte finiront par accepter d'accueillir des réfugiés palestiniens, malgré l'opposition de ces pays ainsi que des Palestiniens eux-mêmes. Reprenant ses habits de magnat de l'immobilier, Donald Trump s'est aussi engagé à faire de ce territoire la "Côte d'Azur du Moyen-Orient".Mais ce n'est pas tout. Questionné par la journaliste de NBC News Kelly O'Donnell, le président américain a déclaré qu'il envisageait également d'expulser les Palestiniens de la Cisjordanie et d'attribuer ce territoire à Israël. "Nous en discutons", a-t-il affirmé, au sujet de la volonté de Benyamin Nétanyahu et de ses alliés d'extrême droite de prendre le contrôle de la "Judée et Samarie" bibliques, qui incluent la Cisjordanie contrôlée par l'Autorité Palestinienne. "Les gens aiment cette idée", a-t-il ajouté, promettant une annonce "sur ce sujet très spécifique dans les quatre prochaines semaines". À ses côtés, le Premier ministre israélien a salué une proposition du président américain qui pourrait "changer l'Histoire".Des propos du nouveau locataire de la Maison-Blanche fustigés en masse à travers le monde ce mercredi. Le Hamas a dénoncé la "position raciste américaine" alignée sur "l'extrême droite israélienne" visant à "éradiquer la cause palestinienne". "Nous ne permettrons pas que soient bafoués les droits de notre peuple", a-t-il déclaré de son côté le président palestinien Mahmoud Abbas.Les déclarations de Donald Trump sont "probablement dangereuses pour la stabilité et pour le processus de paix" a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. "La France est opposée pleinement aux déplacements des populations", a-t-elle ajouté. L'avenir de Gaza passe par "un futur État palestinien" et non par le contrôle "d'un pays tiers", avait commenté plus tôt la diplomatie française, soulignant que le déplacement forcé de la population palestinienne de la bande de Gaza constituerait une "violation grave du droit international". Gaza "appartient aux Palestiniens", a appuyé pour sa part Berlin. Ils doivent pouvoir "vivre et prospérer" dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, a estimé le chef de la diplomatie britannique, David Lammy.L'Arabie saoudite a redit, de son côté, qu'elle ne ferait pas la paix avec Israël sans la création d'un État palestinien et s'est opposée au déplacement de la population. Le sénateur américain Chris Van Hollen, démocrate membre de la commission des relations étrangères, s'est montré plus direct, qualifiant la proposition de Trump de "nettoyage ethnique sous un autre nom".Alors Donald Trump est-il sérieux ? Quel est son plan pour Gaza ? De l'enclave palestinienne à l'Iran, quels sont ses desseins au Moyen-Orient ? Enfin quels sont les contours du "deal" au parfum de terres rares en discussion entre Donald Trump et Volodymir Zelensky ? Et quelle est la situation sur le front ukrainien ? Les experts :- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences - Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Régis GENTÉ - Journaliste – auteur de "Notre homme à Washington. Trump dans la main des Russes"PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Même le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a semblé quelque peu crispé hier (4 février 2025) lorsqu'à ses côtés, Donald Trump a affirmé son intention de prendre le contrôle de Gaza dévastée, d'en expulser les Gazaouis en Jordanie ou en Égypte, et de reconstruire l'enclave afin qu'elle devienne «la Riviera, la Côte d'Azur du Moyen-Orient ». Stupeur et consternation dans le monde entier. Du monde arabe aux pays occidentaux, la folle idée du président américain a suscité une véritable levée de boucliers. Que cherche Donald Trump avec cette nouvelle provocation ? Qui plus est en plein processus de paix ?Avec nos invités : - Nicolas Falez, grand reporter au service international de RFI- Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'Institut de recherches et d'études sur la Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO), co-auteur avec Pierre Blanc des livres Atlas du Moyen-Orient et Atlas des Palestiniens (éditions Autrement).
durée : 02:30:13 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Philippe d'Ornano PDG de Sisley, co-président du METI (mouvement des entreprises de taille intermédiaire); Antoine Foucher Chef de la mission MSF en Jordanie; Valérie Siroux Epidémiologiste, chercheuse Inserm à l'Institut pour l'avancée des biosciences de Grenoble; Xavier Guignard Politiste, spécialiste de la Palestine, chercheur associé au Middle East Council et à Noria Research
Comme tous les mardis soir, nous retrouvons "La Chronik de Beligh", votre programme hebdomadaire avec Beligh Nabli, professeur des universités en droit public et co-fondateur de Chronik, un collectif engagé dans le débat public. Également auteur de multiples ouvrages dont “l'Etat, droit et politique” aux éditions Armand Colin et “Relations Internationales” aux éditions Pedone. Beligh Nabli nous livre donc son expertise une fois par semaine, sur la politique nationale et internationale dans cette émission qui analyse sans détour deux faits majeurs de l'actualité. Et au sommaire de ce rdv hebdomadaire : Pourquoi François Bayrou se met-il à parler comme Marine Le Pen et Eric Zemmour ? Le Premier ministre a donné un entretien fleuve de 2h à LCI lundi soir. Et parmi les sujets évoqués, il a pris des positions pour le moins populistes sur la question de l'immigration, en parlant d'un sentiment de “submersion”... Un terme que l'on entendait surtout de l'extrême droite et qui fait écho avec la théorie du grand remplacement. On parlera aussi de Gaza, que Donald Trump souhaite nettoyer, en envoyant les palestiniens qui s'y trouvent en Egypte ou en Jordanie. Alors est-ce là une nouvelle proposition farfelue du président américain ou une véritable intention de nettoyage ethnique. On en parle avec Beligh Nabli ▶ Soutenez Le Média :
Vincent Hervouët analyse la situation à Gaza après le récent conflit. Il décrit le retour des centaines de milliers de Palestiniens déplacés, qui découvrent leurs maisons détruites. Il revient également sur les déclarations controversées du président américain Donald Trump, qui propose d'expulser les Palestiniens de Gaza vers la Jordanie et l'Égypte. Cette solution est jugée irréaliste et dangereuse par les experts. L'épisode explore les enjeux humanitaires, politiques et géopolitiques de cette crise au Moyen-Orient.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - La proposition de Donald Trump d'envoyer les Palestiniens de la bande de Gaza en Égypte et en Jordanie est approuvée par l'extrême droite israélienne, mais rejetée par les Palestiniens et les pays concernés. Elle constitue un nettoyage ethnique illégal, et tue tout espoir de solution politique.
Ce lundi 27 janvier, les déclarations de Donald Trump selon lesquelles il veut pousser plus de la moitié de la population gazaouie à quitter le territoire pour aller en Égypte et en Jordanie, ont été abordées par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - La proposition de Donald Trump d'envoyer les Palestiniens de la bande de Gaza en Égypte et en Jordanie est approuvée par l'extrême droite israélienne, mais rejetée par les Palestiniens et les pays concernés. Elle constitue un nettoyage ethnique illégal, et tue tout espoir de solution politique.
Mes chers camarades, bien le bonjour !S'il y a un site dont on n'a jamais parlé sur la chaîne mais qui fait fantasmer beaucoup de gens, c'est bien Pétra ! Mais si, vous savez : c'est en Jordanie, les bâtiments sculptés dans la roche rouge orangée en plein désert, qui font décor de film, et d'ailleurs ça a été le cas : Indiana Jones y cherchait le Saint Graal dans "La Dernière Croisade" en 1989. Mais ce que le public, moi compris, connaît moins… c'est son histoire ! Et pourtant, les archéologues et les historiens fouillent là-bas depuis deux siècles, et continuent à y faire des découvertes de nos jours, comme en août 2024 avec la mise au jour de 12 squelettes humains, révélés sous le Khazneh, l'un des édifices les plus emblématiques de Pétra. Il s'agirait du plus gros gisement de restes humains jamais découverts sur le site, mais qu'en est-il vraiment ? On fait le point !Bonne écoute !➤ Un grand merci à François Renel pour son temps, pour avoir répondu à mes questions, et pour la mise à disposition des photos utilisées dans l'épisode !➜ Pour en savoir plus sur la mission archéologique française à Pétra : https://aibl.fr/fouilles/mission-archeologique-francaise-a-petra-jordanie/➜ Et pour découvrir les rapports des campagnes de fouilles : https://ulb.academia.edu/LaurentTholbecq Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Syrie, les 13 années de conflit ont entraîné un effondrement des infrastructures électriques. Depuis le début de la guerre civile, l'approvisionnement en électricité est tombé à moins de 25% du niveau d'avant-guerre. Les coupures de courant sont fréquentes, et la majorité de la population ne vit qu'avec deux heures d'électricité par jour. Rétablir le courant est l'une des priorités du nouveau gouvernement de Damas. La lumière vacille, tremble puis s'éteint. Sous l'unique ampoule, ils sont une quinzaine, réunis autour d'un poêle, installés dans le salon de la famille Alomr. L'aînée, Fatima, explique qu'ils n'ont plus d'électricité après 21 heures, malgré le panneau solaire installé sur le toit. Quatre ans d'économies ont été nécessaires pour se l'acheter, mais l'électricité ainsi générée n'est pas suffisante pour avoir du courant toute la journée.« Étudier et faire la lessive sont les deux choses les plus compliquées, estime Fatima. Les coupures de courant sont constantes ici. C'est aussi très difficile d'avoir de l'eau, car l'électricité n'est pas assez puissante pour faire fonctionner la pompe. »Une fois l'obscurité, chacun sort de sa poche un briquet, au bout duquel une petite lumière est intégrée. Ce sera l'unique source de lumière dont ils disposeront ce soir. « Nous l'utilisons uniquement pour que la famille puisse se réunir et se voir avec un éclairage adéquat. Nous sommes habitués. C'est comme ça depuis 2014, ou 2015, depuis le début de la guerre ici », selon la jeune femme.Dans ce quartier, le plus pauvre d'Alep, toutes les familles sont concernées. Karm Al Jazmati, c'est son nom, a longtemps été le théâtre de violents combats entre les rebelles et l'armée de Bachar el-Assad. La centrale électrique d'Alep, l'une des plus grandes de Syrie, a été endommagée, et seules deux turbines sur cinq fonctionnent désormais. « À cause des bombardements. La station a été bombardée », explique Emad Abo Ali, le manager du complexe.Sur ses parois, des impacts de shrapnels rappellent la guerre civile récente. Cette centrale a été tenue par le groupe État islamique entre 2013 et 2016 avant d'être reprise par le régime. « La station a été complètement vandalisée puis sabotée par les deux camps. L'État islamique l'a d'abord saboté en partant. Ensuite, le régime a recommencé en arrivant. Regardez les transformateurs, regardez l'état de cette station ! Tout a été volé, le cuivre, les câbles, tout », se désole le manager.L'objectif du nouveau gouvernement de Damas est de faire passer la production d'électricité de 1 200 à 7 000 mégawatts. La compagnie nationale d'électricité a annoncé début janvier que le Qatar et la Turquie allaient envoyer deux navires pour produire de l'électricité. « Notre principal objectif aujourd'hui est que la situation s'améliore, afin que l'électricité soit disponible non plus deux heures, mais huit par jour, indique Mahmoud El-Ahmad, directeur général de la compagnie dans la région d'Alep. La deuxième étape consistera à réhabiliter les centrales électriques afin d'augmenter la quantité d'énergie disponible. »Longtemps, les sanctions imposées au régime de Bachar el-Assad ont compliqué l'importation de pétrole. Pour que le courant reparte, le nouveau pouvoir en réclame la levée. D'après Mahmoud El-Ahmad, de premiers accords sont en cours de négociation : « Le gaz sera acheminé par un gazoduc appelé gazoduc euro-arabe, qui traversera la Jordanie. Le carburant sera, lui, acheminé par voie maritime depuis des pays pétroliers. »Pour l'heure, les plus importants champs pétroliers et gaziers du pays sont situés dans la région autonome kurde. Ils échappent ainsi au contrôle du pouvoir central. L'électricité, vitale pour la reconstruction du pays après 13 années de guerre, sera un enjeu décisif des négociations avec les Kurdes dans les prochaines semaines.À lire aussiSyrie: les habitants d'Idleb à nouveau libres de voyager et revoir les familles, «un rêve de retourner sur la route»
Co to znaczy "być ochrzczony ogniem"? Co ma wspólnego z nami chrzest Jezusa w Jordanie? - Posłuchajcie komentarza o. Alvaro Grammatica do Ewangelii na Niedzielę Chrztu Pańskiego, przetłumaczonego i odczytanego przez Elżbietę Wróbel! Napisz do nas! Wesprzyj nas! Wszystkie odcinki z podziałem na cykle tematyczne znajdziesz na www.koinoniagb.pl/podcast Obserwuj kanał Podcast Koinonii Jan Chrzciciel w WhatsAppieRead transcript
Après 13 ans de guerre, la Syrie a aujourd'hui besoin d'aide humanitaire d'urgence. La Croix-Rouge a annoncé avoir besoin de 139 millions d'euros pour venir en aide à cinq millions de personnes. Certaines zones du pays sont également en ruines. C'est le cas du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk. Cette banlieue de Damas a été le théâtre d'affrontements du régime avec des groupes rebelles puis avec le groupe État islamique, avant d'être entièrement rasé. De nos envoyés spéciaux à Yarmouk,Dans le camp de Yarmouk, pas un immeuble n'est intact. Sur un amoncellement de gravats, Hani Hassan dirige la reconstruction d'une maison. Il commente :« Sur cette rue, avant, il y avait des agences d'assurances automobiles ! C'était très civilisé, mais en 2011 avec la révolution, tout a changé ! Le camp a été coupé du reste du monde par le régime. Les gens avaient faim, certains sont morts. Quand les forces rebelles sont parties de Yarmouk, le régime a forcé tout le monde à partir pour dix jours. L'aviation russe a frappé chaque bâtiment. Il ne reste pas un seul immeuble intact. »Comme presque tous ses anciens voisins, Hani Hassan est descendant de Palestiniens qui ont fui ou ont été expulsés lors de la création de l'État d'Israël en 1948 :« Je suis né en Syrie, mais je suis palestinien. Je n'ai pas de passeport. Je ne peux pas voyager. Ma sœur est en Jordanie, je ne peux pas la voir. J'ai trois frères et sœurs à Gaza. Tout le monde déteste les Palestiniens. On nous a massacré en Jordanie, au Liban, ici ! Les peuples arabes disent s'intéresser à notre sort, mais c'est faux, personne ne veut de nous dans son pays. Je vous le dis, nous sommes l'épine dans le pied du monde entier. » À lire aussiSyrie: malgré l'urgence humanitaire les combats continuent au sud de Damas Un espoir de reconstruction pour un retour des populationsDans une rue étroite aux immeubles sans façade, une jeune femme pousse la porte en métal d'un rez-de-chaussée. Les étages supérieurs ne sont plus que des pans de murs entassés. Dans la petite pièce isolée du froid et de la lumière, c'est la grand-mère Safane qui commande :« Nous habitions déjà ici avant la guerre avec mes quatre enfants. Moi, j'habitais au rez-de-chaussée et mes enfants dans les étages. Mais tout ce qui est au-dessus de notre tête a été détruit. Je suis revenue il y a deux ans, ma maison avait été brulée. Regardez le plafond, les murs ! Alors, nous reconstruisons tout petit à petit. Mais je préfère être ici. Ma maison, c'est ma dignité. »La jeune fille qui nous a ouvert la porte s'est assise discrètement dans la pénombre. Elle confie : « J'aimerais être psychologue pour aider les enfants d'ici. Ils souffrent énormément. Quand je suis arrivée ici, j'avais très peur. J'étais seule dans ce quartier, il n'y avait personne dans les rues. Et puis, finalement, d'autres familles sont revenues avec des filles de mon âge. On va ensemble au collège et j'ai accepté la réalité : je vais vivre ici. » Avec la chute du régime, les habitants du camp de Yarmouk espèrent bientôt recevoir de l'aide financière afin de les aider à reconstruire et d'encourager leurs voisins à revenir.À lire aussiIsraël vise à nouveau la Syrie, l'ONU demande l'arrêt des «frappes israéliennes», contraires au droit international
Découvrez la Jordanie : du désert du Wadi Rum à la majestueuse Pétra, laissez-vous séduire par cette destination aux mille trésors.
Met vandaag: Internationale top in Jordanie over de toekomst van Syrië | Staatssecretaris Gijs Tuinman van Defensie over de dreigende tekorten aan commando's | Zuid-Koreaanse parlement stemt twee weken na mislukte coup in met afzetting president Yoon | Dichter des Vaderlands en spoken word-artiest Babs Gons zit 25 jaar in het vak | Presentatie: Elisabeth Steinz.
Notre fait du jour, Antony Blinken est en route pour la Jordanie. Le chef de la diplomatie américaine se rend une nouvelle fois au Moyen Orient. Il va tenter d'influer sur le cours des événements dans la région... Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Rencontre avec Ziyad Al-Samman, le plus Britannique des crooners orientaux & playlist de Sophian Fanen. Tous les mois, le critique musical Sophian Fanen chronique 5 nouveautés. Voici la sélection du mois :- Rogê, 100% Samba, tiré de l'album Curyman II (Diamond West Records, 2024)- Papá Roncón, San Juanito Chachi, tiré de la compilation «Juyungo: Afro-Indigenous Music from the North-Western Andes» (Honest Jon's Records, 2024)- Theodora, Fashion Designa, tiré de l'album Bad Boy Lovestory (Maison Neptune x NBFD, 2024) - DJ Lycox, Udson no Uíge, tiré de l'album Guetto Star (Principe Discos, 2024)- Little Richard et Quincy Jones, Money Is, tiré de la bande originale du film «$» (Warner Records, 1972). Puis nous recevons Ziyad Al-Samman pour la sortie de l'EP Pleasure Complex Son studio comme sanctuaire, la scène pour carburant. Ziyad Al-Samman a l'amour de la vie chevillée au corps, ses racines syriennes et jordaniennes accordées au cœur et le partage dans ses chansons de disco pop psychédélique comme dans ses lives survoltés. Inspiré par ses heures à écouter Iggy Pop, Roy Orbison, Bowie, Gorillaz comme le chanteur égyptien Amr Diab, son EP Pleasure Complex nous emmène dans une frénésie stroboscopique, bande-son parfaite d'un quotidien que l'on souhaiterait plus joyeux, léger et fougueux. Véritable crooner, bête de scène à l'aura mélancolique, Ziyad Al-Samman, désormais basé à Londres, nous entraîne dans ses bénédictions comme ses voyages, les expérimentations de sa voix comme ses cris d'amour. L'écouter, c'est prendre le risque d'une connexion garantie avec la fougue.Frénésie disco-poétique et psychédélique. Arrivé de Jordanie en Angleterre à l'âge de 12 ans, Ziyad Al-Samman porte en lui une musicalité sans frontières. Né d'un père syrien et d'une mère britannique, il commence la musique dès 13 ans, après avoir reçu sa première guitare. Un souvenir musical marque le début de ses chansons à l'énergie contagieuse : une histoire de voyage en voiture en Jordanie. Ziyad Al Samman chante à tue-tête «Ya Habibi», tube du chanteur égyptien Amr Diab, un titre «accrocheur et énigmatique». Ce mot, Habibi, - soit «mon amour», «mon chéri» - Ziyad Al-Samman en fait son mantra et s'en est inspiré pour l'un de ses singles.Ziyad Al-Samman ne cesse également de regarder dans ses influences rétro et ses origines pour dessiner un EP euphorique, délicat et fin d'esprit. Toujours accompagné de synthétiseurs qui rebondissent, sautillent, imposent ou font danser, Ziyad Al-Samman offre avec Pleasure Complex, un concentré de joie et d'allégresse, toujours dans une mélancolie ésotérique et pénétrante.Titres interprétés au grand studio- Ya Habibi, Live RFI- Space, extrait de l'album- Bang Live RFI. Line Up : Ziyad Al-Samman (claviers, chant)Traduction : Claire SimonSon : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► EP Pleasure Complex (Yotanka Records 2024).Facebook.
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Des dizaines de personnes ont encore été tuées mercredi 20 novembre à Gaza par des frappes israéliennes contre plusieurs maison dans le Nord de la Bande. Seule bonne nouvelle de ces derniers jours, ce pont aérien mis en place entre la Jordanie et Gaza : sept tonnes d'aide humanitaire et alimentaire.
durée : 00:02:06 - Le grand format - L'agence des Nations-Unies pour les réfugiés palestiniens a deux mois pour faire ses valises, depuis le vote de deux lois au Parlement israélien. Sans son soutien, ses employés ne pourront plus apporter d'aide aux Palestiniens du Liban, de Syrie, de Jordanie, de Gaza et des territoires occupés.
Alors que la COP29 se poursuit à Bakou, en Azerbaïdjan, le changement climatique menace la survie des coraux. Dans les eaux du golfe d'Aqaba, au sud de la Jordanie, des efforts considérables sont déployés pour protéger ces écosystèmes fragiles. Ainsi, autorités jordaniennes et scientifiques s'unissent pour aider les coraux à résister aux défis environnementaux, tout en préservant la biodiversité marine essentielle à notre planète. De notre correspondant en Jordanie,La vie marine n'a pas échappé aux impacts du changement climatique. Alors que les colonies de corail marin font face à un risque d'extinction en raison des changements climatiques et de l'augmentation des températures de la planète, le corail dans les eaux du golfe d'Aqaba, au sud de la Jordanie, résiste à ces changements environnementaux rapides, grâce à l'aide des autorités gouvernementales spécialisées dans le secteur environnemental.« Le rôle du gouvernement était d'établir la réserve pour atteindre un équilibre entre les besoins humains et les besoins environnementaux, explique Nasser Al-Zawaidah, directeur de la réserve marine d'Aqaba. Nous avons donc mis en place un plan de zonage afin de créer des zones d'accès interdit, sauf sur demande spéciale, comme pour les bateaux ou les plongeurs. »À lire aussi Journée des océans : les coraux n'ont pas dit leur dernier motLa culture du corailLes autorités jordaniennes aident le corail à survivre et à se reproduire par le biais de campagnes de nettoyage des déchets laissés par les touristes et les navires, ainsi que par la création de colonies de corail en les cultivant dans diverses zones du golfe, avec l'aide d'un groupe de plongeurs spécialisés, dont Ahmed Najadat.« Nous faisons de la culture de corail. Nous retirons le corail qui est accroché aux déchets, le préparons et transférons les petites boutures, que nous plaçons dans des zones spécifiques sous l'eau pour leur croissance, relate le plongeur. Après deux ou trois ans, elles grandissent, puis nous les transférons dans leur habitat naturel. »En parallèle, Qusay Yanis, directeur des principaux laboratoires scientifiques d'Aqaba, confirme que des études et des tests sont menés sur le corail, tout au long de l'année. L'objectif est de s'assurer de sa capacité à survivre dans des conditions environnementales et humaines difficiles, et de comprendre les causes de sa mortalité. « Les tests en laboratoire nous montrent les bactéries et les champignons qui peuvent provoquer la mortalité du corail, en raison de l'arrivée d'organismes marins par les navires commerciaux et touristiques, qui se trouvent généralement près des colonies de corail », précise-t-il.Les tests en laboratoire permettent d'identifier les bactéries et les champignons qui menacent la santé du corail. Ces agents pathogènes arrivent souvent via les navires commerciaux et les bateaux de croisière, qui circulent fréquemment dans cette région.À écouter Blanchissement massif des coraux : « On atteint une intensité jamais égalée »
Dans cette saison de La Traque, revivez l'une des plus grandes chasses à l'homme du 21e siècle, celle du terroriste Ben Laden. À la tête d'Al-Qaïda, l'une des plus grandes associations terroristes du début du 21e siècle, il a commandité les attentats des tours du World Trade Center qui marqueront pour toujours l'histoire de l'occident. Ennemi public numéro 1, sa traque restera l'une de celles qui marquera pour toujours l'histoire. Recherché par plusieurs forces armées pendant de nombreuses années et à travers le monde entier, revivez son incroyable traque. De milliardaire à djihadiste Alia Ghanem n'a que 16 ans quand elle met au monde Oussama, son premier-né. 4 ans plus tard, les parents divorcent. Cantonné à vivre dans l'ombre d'un père inaccessible et fascinant, Oussama grandit à Djeddah, le fief de la famille Ben Laden. De 1974 à 1978, Ben Laden fait ses études à l'université King Abdulaziz de Djeddah. Il étudie le génie civil et le commerce, comme tous les hommes de sa famille. À cette époque, le royaume saoudien ouvre ses bras à tous les promoteurs de l'islam radical. On croise dans les couloirs de l'université les islamistes les plus fervents. Abdallah Azzam, par exemple, un docteur palestinien en droit islamique, membre des Frères musulmans. Azzam vient de quitter la Jordanie sous la pression des autorités. Son influence auprès de ses étudiants qu'il convainc de se plier à la charia inquiète. Et bientôt, c'est Oussama Ben Laden qui embrassera ce combat à bras ouvert… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Kim Dotcom, le hacker qui se prenait pour le roi d'Internet : un gamin plein d'idées (1/4) [INEDIT] Kim Dotcom, le hacker qui se prenait pour le roi d'Internet : la création du plus grand site de piratage (2/4) [INEDIT] Kim Dotcom, le hacker qui se prenait pour le roi d'Internet : un raid policier à l'aube (3/4) [INEDIT] Kim Dotcom, le hacker qui se prenait pour le roi d'internet : une bataille juridique hors norme (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Cyril Legrais Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Mathew Roques En partenariat avec Upday. Première diffusion le 16 juillet 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En Jordanie, les Frères musulmans célèbrent une victoire électorale majeure, remportant 31 sièges et devenant le plus grand bloc au Parlement. Leur succès, marqué par un soutien populaire croissant, rappelle leur ascension dans les années 1980, mais s'accompagne également de défis, notamment face à des partis pro-gouvernementaux. De notre correspondant à Amman,Les Frères musulmans en Jordanie ont fait leur entrée au Parlement par la grande porte, en remportant 31 des 138 sièges, à la suite des élections législatives du 10 septembre. Grâce à cette victoire, ils constituent le plus grand bloc partisan de cette assemblée élue selon une nouvelle loi électorale qui a accordé une plus grande place aux partis politiques.Au sein du Parlement, les actions des Frères musulmans ne se limiteront pas à leurs propres membres. Ils seront rejoints par plusieurs députés alliés, comme ceux du Parti islamique du centre, qui partagent les mêmes convictions idéologiques et politiques sur des enjeux sociaux et économiques. C'est ce que souligne le député Mustafa Al-Amawi. « Nous et le Parti de l'action islamique sommes un seul parti, avec un projet national pour servir la Jordanie, indique le député, et nous combattons quiconque s'oppose à elle, même si nous avons des désaccords avec le gouvernement. »Cependant, il existe également un nombre significatif de députés qui s'opposent à la vision des Frères musulmans sur les questions internes et externes, notamment ceux du Parti de la Charte nationale, qui a remporté 22 sièges et qui est le plus proche des politiques pro-gouvernementales. Selon Mohammad Al-Momani, membre du Parlement : « Après ces élections, les partis surveilleront leurs performances respectives. Les Jordaniens rechercheront désormais des programmes qui traitent de leurs problèmes quotidiens plutôt que de grandes déclarations. »À lire aussi Législatives en Jordanie : « On pouvait s'attendre à une percée des islamistes, mais pas de cette ampleur »Le soutien au Hamas, l'une des raisons qui expliquent la victoire des Frères musulmansLa victoire des Frères musulmans s'explique par trois raisons principales, selon l'expert politique Yasser Qatishat : leur soutien à Hamas après les événements du 7 octobre, la présence de programmes réformistes populaires, et l'absence d'interventions sécuritaires, en particulier de la part des services de renseignement, lors des dernières élections.« Le pourcentage de voix obtenu par les Frères musulmans reflète un soutien populaire pour les islamistes, explique l'expert politique, surtout en raison de la guerre à Gaza, qui est associée au Hamas, un groupe avec lequel ils ont une forte solidarité populaire. »Le gouvernement jordanien craint un affrontement direct avec les membres du Parlement affiliés aux Frères musulmans sur plusieurs dossiers sensibles, notamment les accords de paix et les échanges économiques avec Israël, ainsi que le système éducatif et les programmes scolaires. À lire aussiJordanie: manifestations en hommage à Yahya Sinwar, le chef du Hamas tué par l'armée israélienne
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 13 octobre 2024.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.David Djaïz, entrepreneur, essayiste.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LA GAUCHE FAÇON PUZZLEAprès le bon score de Raphaël Glucksmann aux élections européennes de juin dernier, les socialistes pensaient qu'un espace s'entrouvrait entre le futur successeur d'Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. La dissolution surprise annoncée par le Président de la République est venue tout remettre à plat. Réalisé dans l'urgence, en quatre jours, face à la menace d'un Rassemblement national dont les sondages prédisaient une victoire écrasante, le Nouveau Front Populaire (NFP) a rassemblé La France Insoumise-LFI, le Parti communiste-PCF, Europe écologie les verts-EELV, le Parti socialiste-PS et le Nouveau Parti anticapitaliste-NPA. Sa mobilisation a permis à la gauche d'arriver en tête au second tour des législatives, le 7 juillet, avec 178 députés élus.Toutefois, au Parti socialiste comme à la France insoumise, la rentrée s'est déroulée en ordre dispersée avec une éclosion de mouvements et de clubs. Les 5 et 6 octobre, lors de la première université d'été de son mouvement Place publique, Raphaël Glucksmann a officialisé son intention de se porter candidat aux présidentielles de 2027. Il souhaite incarner « une gauche sociale, européenne, humaniste, écologiste et féministe » et dessiné une voie « girondine », ni « succédané du macronisme », ni « populisme de gauche ». Le même jour, Olivier Faure s'est invité à Lomme près de Lille, là où les socialistes nordistes tenaient leur rentrée politique. L'occasion pour le premier secrétaire du PS de compter ses soutiens et de marquer à nouveau sa différence avec Raphaël Glucksmann et les figures de son propre parti, hostiles à une alliance avec le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon. La veille, le maire PS de Saint-Ouen, Karim Bouamrane lançait son propre mouvement, La France humaine et forte. Fin septembre, c'était la présidente du conseil régional de la nouvelle région OccitanieCarole Delga, PS, qui accueillait les quatrièmes rencontres de la gauche, avec notamment Bernard Cazeneuve qui a quitté le PS en 2022 pour fonder son club La Convention, ainsi que Benoit Hamon parti du PS dès 2017 pour créer Génération.s, à la gauche du parti. Du côté de LFI, les dissidents Alexis Corbière ou Raquel Garrido, qui se dénomment, « Les Insurgés » ont lancé L'Après, tandis que François Ruffin a créé Picardie debout, et que Gérard Filoche a lancé la Gauche démocratique et sociale.Cependant, malgré les crispations qui rythment le quotidien de la coalition de gauche, socialistes, insoumis, écologistes et communistes feront front commun dans le marathon budgétaire des prochaines semaines. Mercredi à l'Assemblée nationale, le Nouveau Front populaire a présenté dix propositions fiscales, qui prendront la forme « d'amendements communs du NFP » et permettront, selon eux, de dégager 49 milliards d'euros de recettes supplémentaires.ISRAËL : SES RESPONSABILITÉS, SES ADVERSAIRES, SES ALLIÉSDes failles béantes sont apparues en Israël avant, pendant et même après la violente attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023 : les services de renseignement israéliens ont fait défaut, les réponses dans les premières heures n'ont pas été à la hauteur, mais au-delà, c'est tout un système qui est interrogé. La poursuite de la guerre et son extension, aujourd'hui, à toute la région du Moyen-Orient, permettent au Premier ministre israélien, en se maintenant au pouvoir, de retarder aussi la mise en place d'une commission d'enquête, en Israël, devant établir les responsabilités dans les événements du 7 octobre.Depuis le 7 octobre 2023, un réseau de groupes paramilitaires, unis par leur opposition aux États-Unis et à Israël, a accentué ses attaques contre Israël : milices chiites en Irak et en Syrie, Hezbollah au Liban, Hamas et Jihad islamique à Gaza, Houthis au Yémen. Chacun entretenant des liens avec Téhéran. Si l'Iran ne semble pas avoir été prévenu par le Hamas de l'attaque du 7 octobre, il voit cependant ses « proxys » détruits les uns après les autres et ses deux frappes de missiles contre Israël - les 13/14 avril et le 1er octobre - guère efficaces, n'ont pas changé la donne. Le guide suprême, Ali Khamenei, a prévenu le 4 octobre que ses alliés, principalement le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, poursuivraient le combat contre Israël. Dimanche dernier, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a menacé l'Iran de frappes similaires à celles menées « à Gaza et Beyrouth ». Un an plus tard, l'Iran se retrouve donc en première ligne face à Israël, soutenu par les Occidentaux et la majorité des pays arabes.Les Etats arabes qui ont signé des accords de paix avec Israël, d'abord l'Egypte en 1978, puis la Jordanie en 1994, comme ceux qui ont signé les accords d'Abraham en 2020 (Émirats arabes unis, Barheïn, Maroc et Soudan), n'ont pas rompu leurs liens avec l'Etat hébreu. Bien au contraire, puisque certains ont participé même, comme la Jordanie, à la défense du ciel israélien contre l'Iran.Allié majeur d'Israël, les Etats-Unis se sont montrés incapables d'obtenir un accord de cessez-le-feu à Gaza en échange de la libération des otages. Pas plus qu'ils ne sont parvenus à imposer une solution au Liban. Protégeant avec ses propres moyens militaires le ciel israélien contre les missiles iraniens, Washington continue de fournir les armes à Tsahal. Elle tente de peser aujourd'hui pour calibrer la réponse israélienne au bombardement du 1er octobre, afin que Tsahal ne s'en prenne ni au programme nucléaire, ni aux installations pétrolières.Emmanuel Macron a appelé à stopper les livraisons d'armes utilisées par Israël à Gaza. La France « ne tolérera pas » que l'armée israélienne vise à nouveau « délibérément » les Casques bleus.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 4 octobre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.MICHEL BARNIER : LA STRATÉGIE DE LA TIÉDEUR Lors de son discours de politique générale sans vote de confiance, le Premier ministre a promis une « double exigence » : la réduction de la dette publique et celle de la dette écologique. Michel Barnier s'est engagé à une méthode faite d'écoute, de respect, et de dialogue et il a dégagé cinq chantiers prioritaires : le pouvoir d'achat, les services publics, la sécurité, l'immigration, et la fraternité. Confirmant son intention de briser le tabou macroniste de la hausse des impôts : le chef de gouvernement a appelé les « grandes et très grandes entreprises qui réalisent des profits importants » et « les Français les plus fortunés » à « un effort ciblé, limité dans le temps », sans livrer davantage de détails. Parmi ses autres annonces, figurent la revalorisation de 2 % du smic dès le 1er novembre en anticipation de la date du 1er janvier, la correction des « limites » de la réforme des retraites, une réflexion et une action « sans idéologie sur le scrutin proportionnel », la « limitation des possibilités de réduction de peine », et la maitrise de manière « plus satisfaisante » de la politique migratoire, la reprise « immédiate » des travaux de planification écologique, suspendus depuis la dissolution, sans évoquer toutefois de nouvelles mesures ni de nouveaux moyens. Peu de repères temporels ont été donnés. En 2025 : le retour du déficit public à 5 % (puis à 3% en 2029), la lutte pour la santé mentale, le report des élections en Nouvelle-Calédonie, un comité interministériel des Outre-mer, le développement des soins palliatifs …Le Premier mininstre a assuré qu'il avait ses « propres lignes rouges », à savoir : « Aucune tolérance » à l'égard du racisme et de l'antisémitisme, des violences faites aux femmes, du communautarisme, « aucun accommodement » sur la défense de la laïcité, et encore « aucune remise en cause des libertés conquises au fil des ans », dont la loi Veil sur l'IVG, la loi sur le mariage pour tous et les dispositions législatives sur la PMA.Michel Barnier a pris ses oppositions à contrepied, adoptant le ton et les manières d'un super papy, pas davantage dupe des feintes colères surjouées sur les bancs LFIstes que des rodomontades des élus du RN, sans se priver du plaisir de quelques taquineries à l'égard de ses prédécesseurs et soutiens malgré eux.Parmi les réactions des présidents de groupe à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, a dit "entendre des constats, mais bien peu de solutions" ; Gabriel Attal pour Ensemble pour la République, a prévenu que son groupe "veillera sur les acquis de ces sept dernières années", quant à Mathilde Panot, pour La France Insoumise, elle a affirmé que le Premier ministre n'a « aucune légitimité démocratique pour gouverner ».À QUOI PEUT ENCORE SERVIR L'ONU ? Alors que le « machin » comme le qualifiait le général de Gaulle, réunissait pour son Assemblée la quasi-totalité des pays du globe (193 États), beaucoup s'interrogent sur son utilité. L'impuissance du Secrétaire général de l'ONU à faire entendre sa voix, tant dans le conflit russo-ukrainien qu'à Gaza, est là pour témoigner d'une érosion. La crise du multilatéralisme n'est pas nouvelle. Elle s'est installée progressivement et a connu un palier supplémentaire avec le Président Trump, très hostile à l'ONU, qui avait retiré son pays de l'accord sur le climat de Paris et de l'accord sur le nucléaire iranien. Une crédibilité minée également par plusieurs pays qui ont pris la tête d'une confrontation ouverte avec l'Occident, visant à redistribuer la puissance au détriment des États-Unis et de l'Europe : la Chine, la Russie, l'Iran et la Corée du Nord, désireux de « corriger l'histoire », manifestent leur mépris de la charte des Nations unies, des références universelles, des systèmes basés sur les droits de l'homme et la démocratie.Lors de l'Assemblée générale, de nombreux orateurs ont fait part de leur colère face à la flambée de violences au Moyen-Orient, que l'ONU, percluse de divisions sur le conflit israélo-palestinien comme sur la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine, semble être incapable de juguler. Le roi Abdallah II de Jordanie a pointé « la crise de légitimité » des Nations unies dénonçant implicitement le « deux poids, deux mesures» critiqué par tant de pays du Sud, qui réclament que Gaza bénéficie, de la part des Occidentaux, du même soutien que l'Ukraine depuis l'invasion russe. Les différentes agences de l'ONU ne se portent guère mieux. La principale organisation d'aide aux Palestiniens, l'UNRWA, est dans le collimateur d'Israël depuis que plusieurs de ses employés ont été accusés d'implication dans les pogroms perpétrés le 7 octobre par le Hamas. La Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale sont elles aussi considérées comme partiales par les Américains et les Israéliens pour leurs actions menées contre Israël, à la suite des atrocités perpétrées ces derniers mois par des militaires contre des civils à Gaza. Lors de son discours en septembre devant l'Assemblée générale des Nations unies, Benyamin Netanyahou a qualifié l'organisation de « farce méprisante. » Mercredi, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres a été déclaré persona non grata en Israël.Au Liban, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), basée depuis 1978 dans le sud du pays, chargée de surveiller l'application de la résolution 1701 adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité après la guerre de juillet 2006 entre Israël et le Hezbollah, est également impuissante. La résolution stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés dans le sud du Liban. Elle n'a jamais été appliquée, le sud-Liban demeurant le fief du Hezbollah.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:58:44 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis le 8 octobre les échanges de tirs sont quotidiens entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Au sud du Liban, la population vit dans la crainte de la généralisation du conflit. - invités : Christophe Ayad Grand reporter au Monde chargé des questions de terrorisme; Kamel Doraï chercheur au CNRS à Migrinter, ancien directeur du département des études contemporaines de l'Ifpo (Institut français du Proche-Orient) à Beyrouth et ancien chercheur à l'Ifpo en Jordanie et en Syrie; Zeina Antonios Journaliste au quotidien francophone libanais L'Orient-Le Jour
Ce lundi 5 août, a démarche diplomatique tentée par la Jordanie à l'égard de Téhéran face à l'escalade militaire entre Israël et l'Iran, a été abordée par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Stéphane Pedrazzi, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
La mer Morte ne porte pas bien son nom. Ce lac situé entre l'Israël, la Cisjordanie et la Jordanie cache en réalité bien des dangers. Philippe Gougler a voulu s'y baigner. Mal lui en a pris... Cet été, Florian Gazan vous propose de découvrir le meilleur de "Ça va faire des histoires". Du lundi au vendredi, RTL organise un grand concours d'histoires et d'anecdotes entre trois experts, en trois manches. Tout au long de l'émission, les auditeurs votent en direct pour leurs histoires préférées afin d'élire le meilleur expert du jour ! Retrouvez "Ça va faire des histoires" en podcast sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.