Le Placard

Un Placard hivernal, où tout le monde n’est pas encore tombé malade, où tout le monde tente de survivre aux derniers jours de 2018, année qui aura été riche en actus LGBT. Une année de plus sans PMA, hop un an de plus au compteur. Comme en décembre c’est toujours la course, on a pas eu le temps de ramener de quoi se faire dîner de fêtes dans le studio, mais de la bonne humeur et le point sur l'actualité du mois. Les LGBTQ doivent ils se mobiliser avec les "gilets jaunes" ? Certains se posent la question, lisez d'ailleurs l'article de Matthieu Fouchez sur vice.fr à ce sujet. On évoque aussi quelques annonces faites ces derniers jours: énième remise à plus tard de la PMA, plan contre les LGBT-phobies du gouvernement et l'annonce du remboursement du préservatif (mode d'emploi ici). Enfin on fait le point sur un autre dossier qui peine à avancer, le centre d'archives LGBT. En attendant un lieu physique, vous pouvez déposer vos archives sur le site internet du collectif. Dans la deuxième partie on a vu pour vous Cassandro, the exotico ! Un documentaire signé Marie Losier. On vous parle aussi de l’adaptation au théâtre d'un livre de Guillaume Dustan par Hugues Jourdain. Jusqu'au 23 décembre au théâtre de la Flèche. Et période de fête oblige, toute l'équipe s'est mobilisé pour vous donner ses meilleures idées de cadeaux à mettre sous le sapin. La bande du soir: Chroniqueurs: Matthieu, Julie et Colin. Réalisation: Maxime Présentation: Camille et Loïc

Direction l'île de la Réunion pour ce nouveau podcast. Nous avons voulu parler de la situation des personnes trans dans ce département d'outre mer de l'Océan Indien. Difficile de ce construire comme personne trans avant l'apparition d'internet, dans une région insulaire où tout le monde se connait. Notre invité évoque aussi la violence quotidienne qu'il subit, pression sociale et symbolique et sentiment d'insécurité permanent. Rencontre avec Joseph Lepinay, un jeune homme trans de 30ans, au chômage il fait parti de l'association Orizon, une des rares à porter la voie des LGBT sur l'île.  

L'Automne est là, la bande du Placard aussi. Toute l'actualité LGBT du mois passé, avec les retards de calendrier sur la PMA, mais aussi la ministre de la santé qui parle de père biologique pour évoquer un donneur de sperme. On évoque aussi le rassemblement contre l'homophobie du 21 octobre dernier et la marche contre les violences faites aux femmes le 24 novembre.  Comme tous les mois on parle aussi culture, avec quelques idées de films à voir au festival Cheries-Cherie. Déjà dans les salles Bohemian Rhapsody, faut il aller le voir ? Et sur vos écrans la série de France Télévision: Les Engagés. La bande du soir: Chroniqueurs: Lila, Colin, Julie et Mahaut. Réalisation: Maxime Présentation: Camille et Loïc

C’est parti pour la saison 3 du Placard. Toute l'équipe est ravie de vous retrouver pour cette émission toujours ô combien importante. Montée des actes homophobes, débats sur la PMA qui entrent dans le dur, mais aussi les questions de visibilités qui vous le savez nous tiennent particulièrement à cœur. Au menu de cette première: la PMA, la recrudescence des actes homophobes et les avancées sur le don du sang. Plongé au cinéma avec le film Rafiki et dans les librairies avec Appelez moi Nathan.   La bande du soir: Chroniqueurs: Mathieu, Colin, Lila, Jonathan, Julie, Philippe. Présentation: Loïc. Réalisation: Maxime

Le Mardi 16 Janvier dernier, Jacques est parti à la rencontre de Nathanaëlle, moitié du duo nü-goth Valeskja Valcav, rédactrice du 'zine Teenage Transgirl Superstar et tête pensante du groupe Ellah A. Thaun. C'est à l'occasion de leur concert au Supersonic qu'a eu lieu cette interview où il a été question de son parcours, des liens entre ses différents projets, mais aussi de sa pratique de l'occultisme et de l'ésotérisme et de la place que pourraient prendre ces disciplines dans les luttes et les identités Queer et Trans.

A l'occasion de la tournée des 20 ans de Radio Campus Paris, le Placard s'installe pour 6 heures d'émission et 5 heures de DJ Set au Rosa Bonheur des Buttes Chaumont pour célébrer 20 ans de vie LGBT en quatre thématiques :  1/ 20 ans de vie politique et militante (jusqu'à 59') 2/ 20 ans de représentation des LGBT (de 59' à 2h15)  3/ 20 ans de culture LGBT (de 2h30 à 4h) 4/ 20 ans de soirées (4h10 à 5h30)  Avec des showcases de Louise Roam (à 2h15) et de la chorale Hot Choir de Gérald Kurdian (à 4h), et des DJ Set de Popers (5h30), Fils de Vénus (6h30) et Sophie Morello (hors podcast, eh oui).  Les photos de la journée par Marie Rouge sont à retrouver ici. Le Placard est une émission de Radio Campus Paris. Emission enregistrée le 28 juin 2018 au Rosa Bonheur Paris 19e. Animation : Loïc, Camille, Jonathan, Maureen, Matthieu, Colin, Lila, Philo, Margaux, Christophe. Réalisation : Ugolin et Stéphane. Photographie : Marie Rouge. 

Un sourire malin et des mèches roses, Sophie Labelle est au fond d'une librairie où s'entasse une impressionnante file de fans qui attendent de faire dédicacer leur livre. Rien de plus normal pour cette bédéiste très célèbre dans la communauté trans pour sa BD Assignée Garçon. Et elle y prend goût, à cette célébrité. "Quand je rentre chez moi, je déprime", raconte-t-elle en toute humilité, habituée à une certaine effervescence. Il y a quatre ans, Sophie Labelle publie sur son Tumblr la première planche de sa bande-dessinée. Son but ? Faire rire ses amis trans en riant de situations cocasses ou gênantes que toutes et tous ont rencontrées. A l'occasion de sa cinquième tournée européenne, elle présente son premier roman jeunesse, Ciel - Comment survivre aux deux prochaines minutes. Elle est venue nous parler de ses BD et de son roman dans notre Placard.   Une émission présentée et réalisée par Colin 

Entre le 16 au 24 mars la Queer Week est de retour pour sa neuvième édition avec pour thème « déviations/utopies ». Crée en 2009 à l'initiative d'élèves de Sciences Po, c'est neuf jours où on débat, partage et échange autour de la culture queer. Entre conférences, tables ronde, projections, concerts et même cette année une randonnée, le programme est riche. Jeanne Cabanis programmatrice de la Queer Week et Hannah Bidoire, responsable des partenariats sont venues dans Le Placard pour détailler cette semaine.  Pour en savoir plus: leur page Facebook et leur site internet.  Émission présentée par Christophe, réalisée par Jonathan. 

Toute l'équipe du Placard est de retour pour faire le point sur l'actualité LGBT du mois dernier. Un mois très cinéma, avec les Oscars mais surtout les Césars et le sacre 120 battements par minute. Un mois très sport aussi avec les JO d'hiver, plus LGBT friendly que jamais. On évoque aussi la santé des LGBT avec une enquête de France Info sur le sujet, mais aussi la justice qui reconnait que traiter un coiffeur de "PD" c'est homophobe.  Oscars oblige les chroniqueurs du Placard sont allés dans les salles obscures, leur point de vue sur Call me by your name de Luca Guadagnino, et plus surprenant l'Oscar du meilleur film, La Forme de l'eau de Guillermo del Toro. Coté télé Maureen a regardé et décortiqué Les princes et Princesses de l'amour, centré sur une bisexuelle (oui oui, mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ?). Coté fiction, on évoquera les personnages trans dans Grey's Anatomy, mais aussi la série française Plus belle la vie.  Et comme il n'y a pas que les écrans dans la vie, Matthieu, notre nouveau chroniqueur s'est plongé dans Dustan Superstar, une biographie de l'écrivain Guillaume Dustan par Raffaël Enault (Editions Robert Laffont). Dernière les micros: Tiffany, Christophe, Mahaut, Jonathan, Maureen, Matthieu, Margaux, Camille et Loïc

En 30 ans, l'idée pour les couples de femmes ou les couples d'hommes de fonder une famille a pris de plus en plus d'importance. Pourtant, aujourd'hui encore, les femmes homosexuelles (comme les femmes seules) qui veulent avoir recours à une Procréation Médicalement Assistée (PMA) doivent aller à l'étranger pour avoir un enfant. Les débats sur la révision des lois de bioéthique devraient permettre faire évoluer la législation en France cette année. On peut aussi attendre des avancées sur les droits de filiation. La loi de 2013 sur le mariage pour tous a en effet laissé dans le flou un certain nombre de familles homoparentales, empêchant la reconnaissance d'un enfant par le parent non biologique, si le couple n'est pas marié par exemple. Les débats qui se tiennent actuellement sont aussi l'occasion d'évoquer la Gestation Pour Autrui (GPA), même si la loi ne devrait pas évoluer.  Le Podcast du Placard s'intéresse aux familles homoparentales avec Martine Gross sociologue et ancienne co-présidente de l'APGL. Elle a notamment travaillé sur le recours à la reproduction assistée à l’international, mais aussi sur la transmission et le fonctionnement au quotidien des familles homoparentales. Émission présentée par Loïc et réalisée par Christophe

Le Placard a reçu Gerald Kurdian. Chanteur, musicien, performeur, danseur, c'est un artiste aux multiples facettes dont le dernier projet en date se nomme Hot Bodies of the Future, un projet de recherches performatives et musicales sur les micropolitiques queer et les formes alternatives de sexualité. On a donc voulu en savoir plus.  Un extrait video de Hot Bodies (Stand Up). Animation: Christophe // Réalisation: Jonathan

Le sida, il préfère en rire. A 62 ans, Phan Bigotte a déjà passé plus de la moitié de sa vie avec ce fléau. Il a tout connu : la guerre du Viêtnam qui l’a fait venir en France, la libération sexuelle, les années sombres où l’épidémie faisait rage, les réunions d’Act Up et d’Aides, le préservatif sur l’obélisque de la Concorde… Phan Bigotte à tout vu, tout entendu, et nous le raconte avec passion. Dans son pavillon de Vitry-Sur-Seine, depuis des années, c’est la mémoire de toute la communauté LGBT qu’il entasse. Les archives personnelles des morts du sida, de vieilles revues pornos, des anciens numéros du Gai-Pied, ou de plus récents numéros de Rivarol, à l’époque où le mariage pour tous faisait la une. Il vient nous parler de cet impressionnant stock d’archives qui ne cesse de grossir à ne plus savoir qu’en faire.   Une émission présentée par Colin et réalisée par Michael.

Les fêtes de Noël viennent à peine de se terminer qu'il faut déjà prévoir celles du nouvel an. Pour l'occasion, le Placard vous a concocté une playlist LGBT Queer pour fêter l'arrivée de 2018 dans les meilleures conditions. Alors poussez les meubles et préparez-vous à vous trémousser du bassin au son du DiscoPlacard !   LE TIGRE - Deceptacon ANY WHICH WAY - Scissor Sisters PRISONER OF LOVE - Jessica 6 GUY.exe - Superfruit CALL ME MOTHER - Ru Paul GET MYSELF ALONE - Kiddy Smile I'M COMING OUT - Diana Ross

En ces temps de fêtes, Le Placard vous propose de vous plonger dans un very queer christmas. On s'y raconte nos souvenirs de Noël et, pour ceux qui n'ont pas encore fait tous leurs cadeaux, on y propose une sélection de nos livres préférés à offrir à vos familles et ami.e.s   

Trois numéros papier et puis s'en va : le 1er septembre dernier, la rédaction de Têtu Magazine apprend en plein bouclage que le numéro 216 de Têtu ne pourra pas sortir en kiosque. Pour Adrien Naselli, rédacteur en chef, « ça a été une douche froide ».  Pas assez d’argent disent les patrons, il faudra se contenter d’une version numérique, alors que les chiffres de vente en kiosque et les visites du site sont bons. Alors que se passe-t-il vraiment à Têtu ? Y aura-t-il à nouveau un magazine dans les kiosques ? Comment travaille aujourd'hui la petite rédaction ? Pour la première fois l’équipe de Têtu au complet s’exprime sur le raté du dernier numéro. Animé par Margaux, réalisation Christophe

Le Placard est allé à la rencontre de Laurence Vanceunebrock-Mialon, seule députée ouvertement lesbienne de l'Assemblée Nationale. Élue "La République en Marche" de l'Allier, elle a fait ce qu'elle appelle un "coming-out médiatique" dans un encart dans le journal Le Point. Un presque « non-événement » pour cette ex-policière qui explique que tout le monde était déjà au courant de sa qualité de mère de famille homoparentale. Ce qu'elle pensait être un « non-événement » n'en était peut-être pas un, puisqu'elle a reçu beaucoup de réactions positives de la communauté LGBT pour la remercier de son geste.  Après la députée socialiste Françoise Gaspard entre 1981 et 1988, Laurence Vanceunebrock-Mialon est seulement la deuxième députée ouvertement lesbienne à siéger à l'Assemblée nationale. Avec Luc Carvounas (PS), Pacôme Rupin (LREM) Sébastien Chénu (FN) et Bruno Bilde (FN), la députée de la République en Marche est donc la sixième personnalité de l'Assemblée Nationale ouvertement homosexuelle.     Entretien réalisé par Loïc 

Pour ce nouveau numéro, Le Placard a choisi d'inviter Dr Michel OHAYON, fondateur et directeur médical du centre du 190, lieu de soin et de prévention francilien qui s'appuie sur la conviction que la santé sexuelle est un élément fondamental de la santé et de la qualité de vie et qui a une mission d’informations, de dépistage, de suivi et de soins, basé sur la non discrimination et l’acceptation des modes de vie sexuelle de chacune et de chacun. Nous avons parlé avec lui de l'évolution de l'épidémie de VIH, des campagnes publicitaires, des pratiques à risque comme le chemsex et des différents modes de protection face au VIH.  Une émission présentée par Christophe, et réalisée par Jonathan. Le 190, 62 rue des Tournelles, 75003 PARIS.  Pour plus d'infos : Sida Info Service, AIDES, PrepDial  

« Pourquoi nous détestent-ils ? », c’est la question que pose le réalisateur Gurwann Tran van Gie dans son film, qui sera diffusé lundi sur Planète +. Dans ce documentaire raconté à la première personne du singulier, il raconte son propre lien à l’homosexualité et à l’homophobie pour essayer de comprendre l’origine de la haine que son orientation sexuelle nourrit. Gurwann Tran van Gie a gentiment accepté de répondre aux questions du Placard. Nous sommes revenus avec lui sur le format si particulier de ce documentaire, sa réception, le but qu’il s’était fixé. Nous avons parlé de l’homophobie en France et de sa résurgence lors des débats sur le mariage pour tous, et de la nouvelle bataille qui s’annonce sur la PMA pour toutes. Une émission présentée par Colin et Loïc, et réalisée par Christophe. Pourquoi nous détestent-ils ? Les homos, réalisé par Gurwann Tran van Gie, à voir sur Planète +, lundi 4 décembre à partir de 20h55.

Adrian de la Vega est l’invité du Placard, étudiant de 22 ans et youtubeur trans. Dans ses vidéos il cherche à informer ceux qui se posent des questions et lutter contre les préjugés. Il est l’un des rares youtubeurs francophone à aborder ces questions, il fédère une communauté de près de 5000 abonnés sur YouTube et plus de 33 000 abonnés sur Instagram. En 2017 il est élu par l’AJL, personnalité LGBT de l’année. On est donc revenu avec lui sur cette victoire et sa notoriété grandissante, mais aussi sur la façon dont son abordé les questions trans dans les médias en France aujourd’hui. Nous avons aussi fait réagir notre invité, suite à la diffusion sur M6, du documentaire de Zone Interdite "Être fille ou garçon, le dilemme des transgenres". Pour lui ce documentaire a notamment comme travers de laisser trop de place à l’émotion sans aborder les questions politiques. “Maintenant que les gens savent que les trans existent, il faut qu’on aille un peu plus loin.  On n'est pas uniquement là pour émouvoir. Moi j’aimerais que les téléspectateurs regardent et se disent “La personne est là, elle souffre, qu’est ce que je peux faire ?” et les gens, quand on reste dans l’émotionnel, ne se posent pas cette question, c’est normal, c’est pas qu’ils sont mauvais, c’est qu’on ne leur donne pas les informations”

?? "Jingle welcome" ?? Toute la bande est heureuse de vous annoncer un programme sympa à écouter : d'abord l'actu, retour sur l'écriture inclusive et le coming-out très controversé de Kevin Spacey, la reconnaissance d'un troisième genre en Allemagne, l'élection de femmes trans en tant que représentantes locales aux USA, ou encore du documentaire d'M6 sur la transidentité. Chroniques ensuite : on reste sur M6 pour décortiquer la deuxième saison de la très hétéro téléréalité "Mariés au premier regard", avant de (beaucoup) vous parler de cinéma, d'abord avec le festival Chéries-Chérie, puis de la vague de films plus ou moins LGBT friendly qui s'abat dans les salles au mois de novembre. Bref, écoutez. (Deux exclusivités mondiales se sont cachées dans ce podcast, saurez-vous les retrouver ?) Autour de la table : Margaux, Lila, Colin, Loïc, Camille, Mahaut, Christophe, Jonathan, Maureen, Tiffany, Maxime (et Rémy planqué dans la régie)

C'est un des rendez-vous incontournables de l'automne : Chéries Chéris, le festival du film lesbien gay bi trans et queer +++ de Paris, qui entame sa 23e édition. On en parle avec son président Cyril Legann. Pendant une semaine du 14 au 21 Novembre on pourra découvrir des fictions, des documentaires, des courts métrages avec une programmation spéciale de films liés à la lutte contre le VIH avec notamment Portrait d'une présidente de Brigitte Tijou ou Zéro patiente de John Greyson, un focus sur le brésil et pleins de soirées spéciales, de rencontres et de débats. Retrouvez la programmation détaillée sur le site du festival. Animation : Lila

Rouge est son manteau, colorée est sa photo. Marie Rouge, photographe portraitiste, immortalise les soirées queer parisiennes et déconstruit en douceur les normes sociales et visuelles. Montrer le caractère dans un regard, mettre en scène des hommes fragiles et des femmes fortes, rencontre avec celle qui part à la recherche des gueules et des looks hors-normes.   

Et si on analysait les débats sur le genre par le biais de la philosophie ? C'est ce qu'a voulu faire Michela Marzano dans son dernier livre "Papa maman le genre et moi". La philosophe franco italienne écrit d'habitude sur le corps et sa fragilité, mais les débats virulents contre le mariage pour tous puis la PMA, en France et en Italie l'ont poussé à se pencher sur la question. L'expérience de son frère homosexuel aussi. Alors pourquoi les arguments de la Manif pour tous ne tiennent pas ? Quels sont les stratégies rhétoriques des opposants au "gender", Michela Marzano est dans le podcast du Placard pour répondre à toutes ces questions.  Animé par Margaux.

Le français, langue sexiste ? Pour répondre à cette question, on reçoit Alice Coutant. Doctorante en sciences du langage à l’Université Paris 5-Descartes, elle nous parle de l’écriture inclusive. Alors que les polémiques autour de cette grammaire égalitariste déchaînent les passions médiatiques, elle revient sur le sens politique des différentes formes d’écriture employées pour inclure le masculin et le féminin dans un même mot (point médian, tiret, barre oblique, etc.), mais également sur le débat sans fin autour de la féminisation de certains métiers. Pour elle, c’est clair : cette crispation est le reflet d’un jeu de pouvoir et de domination qui veut exclure les femmes de la sphère des professions de prestige. En deuxième partie d’émission, Alice Coutant nous parle des enjeux de l’écriture inclusive pour les trans. A partir d’analyses de discours menées sur des forums internet où la question de la transidentité est abordée, elle explique que les confusions grammaticales peuvent être vécues comme des violences par les transgenres, et qu’elles signalent parfois, sous couvert de maladresse, un véritable rejet de la part des interlocuteurs. Présentation : Loïc et Maureen / Réalisation : Mickaël

Les rebondissements autour de la PMA, la polémique entre le FLAG et le Collectif Existrans, le "freespeech bus" et la campagne des bébés/légumes OGM de la Manif pour tous, les premiers chiffres officiels des violences faites aux LGBT, la Love Baguette, le retour des discussions autour de la création d'un centre d'archives LGBT ... voilà nos sujets d'actu pour cette première émission avec toute l'équipe du Placard.  On parle aussi de la communauté LGBT en Côte d'Ivoire et de sa plus célèbre représentante Barbara, du documentaire Netflix sur Martha P. Johnson, de l'expo David Hockney au Centre Pompidou, de la dernière pub de Givenchy et du documentaire "L'autre mère" d'Arte Radio.  Autour de la table : Jonathan, Philomène, Lila, Christophe, Camille, Loïc, Maureen, Colin, Margaux et Tiffany (et Maxime).   

Il y a avait eu l’engagement de François Hollande en 2012, puis celui d’Emmanuel Macron pendant la campagne de 2017. Pourtant, l’ouverture de la PMA aux couples lesbiens et aux femmes célibataires n’avance pas. De fausses promesses en rétropédalages, de déclarations en polémiques, le dossier fait du sur place. Et à en croire Alice Coffin, ce n’est pas près de changer. Alice Coffin est l’invitée du Placard cette semaine : co-présidente de l’association des journalistes LGBT (l’AJL) et militante lesbienne et féministe, elle se bat depuis le début pour l’ouverture de la PMA à toutes les femmes. Elle a tout vu : les promesses, les reculades, les stratégies de la Manif pour tous, le « sexisme et la lesbophobie » des responsables politiques. Elle revient avec nous sur ces 5 ans de combat, et sur l’avenir incertain de la PMA.

Cette semaine, on reçoit dans le placard Elena Smirnova, une des responsables de l'association Urgence Homophobie. Urgence Homophobie, c'est le nouveau nom de l'association Urgence Tchétchénie qui a vu le jour en avril dernier suite à la purge anti-gay auquel le pays a fait et fait encore face. Elena Smirnova a vu le collectif Urgence Tchetchenie se créer et accompagner les protégés afin de leur trouver des solutions d'accueil mais aussi de l'interprétariat car elle est russe.  Quelle est la situation en Tchetchenie 6 mois après ? Quel avenir et quelle place dans la lutte contre l'homophobie pour Urgence Homophobie ? Comment expliquer le discours de défense du président de l'association suite au sketch homophobe de Cyril Hanouna ? C'est dans le podcast du Placard.  Animé par Christophe. Crédit photo : Elena Smirnova  

Séisme politique au Front National le 21 septembre dernier : le départ de Florian Philippot, numéro 2 du parti et ovni au FN, en tant qu'énarque et gay outé. Une homosexualité qui aura été autant un atout politique pour conquérir de nouveaux électeurs qu'une pierre dans sa chaussure à l'intérieur du parti.   Son départ a beau être très médiatisé, un point n’est jamais abordé : son orientation sexuelle a-t-elle joué un rôle dans son départ ? Est-ce le retour des oripeaux homophobes du FN ? Quelles relations le parti de Marine le Pen entretient-il aujourd'hui avec l’homosexualité ? On a demandé à Marie-Pierre Bourgeois de revenir dans le Placard pour nous éclairer. Elle est journaliste et auteure de « Rose Marine. Enquête sur le FN et l’homosexualité ».  Animé par Margaux. Montage de Christophe. Crédit photo : Yannick Boulot   

Le placard, ça continue tout l'été à 14h sur radiocampusparis.org. On profite de l'été pour détruire encore quelques clichés et cette semaine on va parler des drag queens. Si vous ne savez pas la différence entre un trans, un travesti et une drag queen, ce numéro spécial du placard est fait pour vous. Et qui mieux qu'une drag queen en chair et en os pour nous expliquer tout ça. Elle s'appelle Enza Fragola, elle fait parti du collectif Maison Chérie et elle est à nos côtés pendant 30min afin de nous aider à comprendre ce qu'est une "House", une "Drag Mother", discuter avec nous du phénomène "Ru Paul's Drag Race" et nous présenter le tout premier magazine français consacré aux Drag Queen : Les fées du Marais. Présentation: Christophe / Co-interview et choix musicaux: Jonathan / Réalisation: Arthur

Avant de le dire aux autres, il faut se le dire à soi. La journaliste Elodie Font a signé pour Arte Radio le très personnel "Coming In", le récit sonore de l'acceptation de son identité de lesbienne (même si elle n'aime pas trop le mot). Pas par les autres. Par elle-même. Des premiers émois décrits à demi-mots dans ses journaux intimes d'ado, jusqu'à l'envie d'être maman, Elodie retrace le chemin parcouru en treize ans.  Nous on vous propose d'écouter - si ce n'est pas déjà fait - son documentaire, puis d'écouter son passage dans le Placard. On y parle de maternité, modèles lesbiens, Virginie Despentes et roman graphique.  Présentation, montage : Camille. Emission enregistrée le 17 juillet 2017. 

Le Placard ouvre ses portes aux familles homoparentales. L'occasion de faire le bilan, quatre ans après la loi Taubira : quelles ont été les évolutions et à quelles difficultés les familles homoparentales doivent-elles encore faire face ? Pour répondre à ces questions, et en évoquer beaucoup d'autres, nous recevons Dominique Boren, président de l'APGL (Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens), et Virginie Descoutures, sociologue, maîtresse de conférences à l'Université Picardie Jules Verne d'Amiens, et auteure d'une thèse sur les mères lesbiennes.Pour Dominique Boren, c'est très simple : "Il y a 20 ans, l'homoparentalité était une inconnue". Devenue visible au tournant des années 2000, la question se conjugue actuellement au pluriel : GPA, PMA, mères porteuses ou encore adoption, les couples gays et lesbiens peuvent devenir parents de différentes façons, en dépit d'interdictions encore lourdes en France, notamment sur la GPA. La vraie révolution a été permise par la loi Taubira en 2013 et concerne la création de l'adoption plénière grâce à laquelle les deux parents peuvent désormais prétendre à la filiation. Cet accès à la filiation change beaucoup de chose dans la façon dont les couples homosexuels envisagent la parentalité : les jeunes couples ne se posent plus les mêmes questions que les plus vieux, et si les difficultés matérielles persistent, le projet de famille peut désormais exister explicitement, comme une évidence. Dès lors, tandis que les différents modèles de famille, hétéroparentales ou homoparentales, continuent de se croiser, il est désormais clair que "la parentalité ne se construit pas dans le biologique mais dans le social" (Dominique Boren).Quant à la question de la transparentalité, elle demeure compliquée. Si les transgenres parents avant leur transition le sont toujours ensuite, ceux et celles qui veulent le devenir après le changement de sexe sont quasiment invisibles. Et, en dépit des avancées considérables qui ont déjà été réalisées, force est de constater qu'il reste beaucoup à accomplir pour faire évoluer les mentalités et sortir des carcans conservateurs qui continuent de structurer notre société. Trans, homo ou mono, ces modèles alternatifs se heurtent en effet toujours, à un moment ou à un autre de leur chemin vers la parentalité, à une norme familiale hétérosexuelle, malheureusement presque indépassable.Côté chroniques, Virginie fait le tour des actualités LGBT et Maureen analyse les travers de Louis(e), "première fiction française avec une héroïne transgenre", produite et diffusée par TF1.Présentation : Loïc et Camille / Réalisation : Tiffany / Chroniques : Virginie et Maureen / Musique : Jonathan / Sketch : Maxime / Réseaux sociaux : Léo / Web : Maureen.

Si vous êtes né dans les années 90, vous n'êtes sans doute pas passé à côté du phénomène Pokémon. Souvenez-vous, de ces petites créatures que vous aimiez retrouver à la télé en prenant votre petit-déjeuner, ou avec lesquelles vous aimiez jouer durant des heures sur votre Game Boy Color.Newtiteuf, notre invité du jour n'a évidemment pas oublié, et pour cause sa chaîne YouTube leur est grandement consacrée. En janvier dernier, Julien Dachaud de son vrai nom, a fait son coming out à ses abonnés dans une vidéo. Le Placard a donc voulu le rencontrer pour lui demander ce que ça a changé pour lui, comment ont réagi ses abonnées, mais aussi comprendre pourquoi il est l'un des premiers youtuber français à évoquer librement son homosexualité. Et bien sûr nous lui avons parlé jeux-vidéo et Pokémon. Présentation: Loïc / Co-interview et choix musicaux: Jonathan / Réalisation: Christophe

On vote bientôt ! A l'approche des présidentielles, la politique infiltre les discussions de bureau,  les débats des week-end en famille, et occupe tout le temps médiatique. Alors forcément, l'équipe du Placard s’est demandé quel bulletin les LGBT allaient mettre dans l’urne. On avait une intuition, une idée : les gays, lesbiennes, bi.e.s, trans ont toujours voté à gauche. Sauf qu’il semblerait que de plus en plus de gays votent à droite, et sans passer par la case Républicains, se dirigent directement vers la case FN. Alors pourquoi ? Est-ce qu’il existe un vote communautaire ? L’orientation sexuelle influence-t-elle le vote ? L’adoption du mariage pour tous a-t-elle changé les habitudes de vote des LGBT ? Dans le Placard pour répondre à ces questions : François Kraus, directeur des études au pôle politique de l'IFOP, et Marie-Pierre Bourgeois, journaliste auteure de Rose Marine, une enquête sur l'homosexualité au sein du FN.  Et si vous voulez connaître les propositions des principaux candidats concernant la PMA, l'adoption et les discriminations, Léo vous fait la synthèse de tout l'éventail politique dans sa chronique. Présentation : Loïc et Camille / Réalisation : Tiffany / Chronique : Léo / TV Clichés : Maureen / Musique et réseaux sociaux : Jonathan Crédits photos: Oeuvre de Valérie Le Mouel, décembre 2015

Le Placard continue de grandir : on est out, on lit la presse LGBT, on drague, on regarde des films et des séries qui nous mettent en scène, et maintenant on se pose de questions sur notre santé. Blouses blanches, stéthoscopes, speculums, préservatifs masculins et féminins, dépistage... Plein phare ce soir sur toutes ces questions qui font rimer santé, société et visibilité. Du petit accident au gros pépin, quels sont les risques spécifiques encourus par les LGBT ? Comment faire face à l’homophobie ou l’incompréhension des personnels de santé ? Où s’informer librement et sans jugement sur sa sexualité ? Pour répondre à ces questions, nous recevons Coraline Delebarre sexologue et psychologoque, qui a travaillé au Kiosque Info Sida et a contribué à la rédaction du guide Tomber la culotte, la seule brochure d'information sur la santé lesbienne financée par les pouvoirs publics. A ses côtés, nous accueillons également Guillaume Potherat, médecin,  doctorant à la faculté de Bobigny, qui  prépare actuellement une thèse sur la relation entre les généralistes et leurs patients gays. Avec eux, nous discutons des interactions complexes qui se nouent entre les médecins - spécialistes ou généralistes - et leurs patients homosexuels, particulièrement les femmes lesbiennes, dont l'orientation sexuelle complexifie encore le lien, souvent fragile, qu'elles peuvent tisser avec leur gynécologue.A travers ces problématiques, l'émission est également l'occasion d'aborder la question, largement éludée au quotidien, de l'homophobie latente du corps médical, peu informé et parfois même peu désireux de l'être. D'un point de vue institutionnel en effet, si l'homosexualité n'est plus considérée comme une maladie psychiatrique, les spécificités de ces orientations sexuelles n'ont pas été regroupées dans les programmes : dispersées, noyées dans le flux des différents modules d'urologie, de cancérologie et autres spécialités, elles sont donc difficiles à appréhender pour les étudiant.e.s et les futur.e.s médecins. En sexologie, ainsi, l'homosexualité est toujours traitée à part, raconte Coraline Delebarre, et surtout envisagée du point de vue masculin, une tradition qui invisibilise encore plus les questions qui tournent autour des pratiques sexuelles féminines. Primordiale, la question d'une formation des soignants reste cependant très compliquée à mettre en place, en raison notamment de la lourdeur de la machine universitaire française.Face à un corps médical peu éduqué, mais pas non plus incompétent, que faire ? Se protéger, bien sûr, et s'informer sur les différentes façon de le faire, mais également se renseigner sur les risques que peuvent supposer les pratiques sexuelles homos, et sur les différentes MST auxquelles on peut être exposés.  Côté chroniques enfin, Christophe fait le tour de l'actu LGBT et Maureen évoque les déboires amoureux de Eddy dans La Villa des coeurs brisés.  Présentation et interviews : Camille  et Loïc/ Réalisation : Tiffany  / Chroniques : Christophe et Maureen / Programmation musicale : Jonathan.  

Transparent, Orange is the new black, True Blood, Dix pour cent, La belle saison, Mademoiselle, L'Inconnu du lac... Dans les séries et au cinéma, les personnages lesbiens, gays, bi.e.s, trans se multiplient. Plus nombreux, plus variés, plus proches des différentes manières de vivre sa sexualité. Pour parler de ces nouvelles représentations des LGBT dans la fiction, Maxime Donzel, réalisateur du documentaire 'Tellement gay !' et Marie Turcan, journaliste spécialiste des séries, sont invités dans le Placard.   Plus à l'écran, mieux représentés ? Rien de nouveau à ça, des gays à l'écran, c'était dès le film 'The boys in the band', "qui racontait une soirée entre homosexuels à New York", rappelle Maxime Donzel, "c'est juste que tout le monde allait très mal. Ce qui a été un vrai changement, c'est quand on a arrêté de systématiquement montrer des homos ou il n'y avait rien de positif dans leur vie". Aujourd'hui, les personnages deviennent les héros, après avoir longtemps été les personnages secondaires. "Etre le sujet de l'histoire, ça, c'est plus récent" explique Marie Turcan, même si parfois les LGBT sont encore relayés à un rôle de second plan, définis par leur sexualité ou leur orientation sexuelle. "Le positif, c'est qu'on s'empare de ses sujets, on en parle de mieux en mieux, de manière de plus fine qu'avant. Et pas que dans des séries de niche." Éduquer, expliquerLa plupart des gens n'ont pas accès, dans leur quotidien, à une personne LGBT. La télévision tient alors un rôle éducatif, estime Maxime Donzel. Par exemple, "il y a quand même dans le grand public une confusion terrible entre orientation sexuelle et identité de genre, et c'est hyper important pour les trans que les gens la comprennent. J'explique peut être une fois tous les deux jours qu'on utilise 'elle' pour parler d'une femme trans et pas 'il', c'est hallucinant comme les gens ne comprennent pas. Et il faut que la culture pop l'explique."Les mauvais élèves sont avant tout les blockbusters. "Les gros films, c'est une catastrophe. La théorie, c'est que sinon le film ne pourrait pas être projeté en Russie. C'est pas une question de conservatisme, c'est une question purement économique". Présentation : Loïc et Camille / Réalisation et Sketchs : Maxime / Chronique : Christophe / TV Clichés : Maureen / Musique et graphisme : Jonathan / Réseaux sociaux : Virginie et Léo

Avec un.e amant.e, un.e ami.e ou un.e inconnu.e, qu’elle se pratique au grand air, dans un bar, en soirée ou derrière un écran, la drague est ce moment fatidique ou il faut aller vers l’autre. Encore faut il savoir où aller, avoir les bons codes et oser tout simplement.Alors quels sont les codes, les lieux, les spécificités de la drague gay ? A l'heure de Grindr et de la drague sur Tinder, quelle place pour les bars ou boîtes?  Dans notre troisième placard, il y a Laurent Gaissad, socio-anthropologue de la sexualité, spécialiste des espaces publics, et Arnaud Alessandrin, docteur en sociologie ayant travaillé notamment sur Grindr. [caption id="attachment_45073" align="alignnone" width="975"] Crédit : Marie Rouge[/caption] TEAM DU SOIR Remerciements à la photographe Marie Rouge. Présentation : Loïc et Camille / Réalisation : Tiffany / Actu : Virginie / TV Clichés : Maureen / Sketch : Maxime / Mixson : Camille / Musique et graphisme : Jonathan / Réseaux sociaux : Virginie 

Quel rôle, quel avenir pour les médias LGBT aujourd'hui ? Marie Slavicek, journaliste de la revue lesbienne Well well well, Adrien Naselli, rédacteur en chef de Têtu, et Christophe Martet, co-fondateur de Yagg.com, ont accepté une interview dans le Placard. Nous pensions aborder avec eux les difficultés financières du site Yagg, mais nous étions loin de penser que le tribunal de commerce de Paris prononcerait sa liquidation judiciaire avant la diffusion de cette émission. C'est pourquoi, vont n'en entendrez pas parler.   Pour beaucoup de lesbiennes, gays ou bi, aller acheter son premier magazine gay c'est déjà une forme de transgression. Un pas de plus vers l'affirmation d'une sexualité différente. Acheter Têtu s'est déjà s'exposer au regard du marchand de journaux et potentiellement d'autres clients, et la place prise par le mensuel a permis de donner plus de visibilité aux homosexuel(le)s. Pour beaucoup de jeunes il faut ensuite le ramener à la maison, et le cacher à ses parents "je le mettais dans le tiroir, parfois sur la commode, on sait jamais si les parents tombent dessus" explique Adrien Naselli, un des rédacteurs en chef de la nouvelle version de Têtu.Plus facile d'accès et le plus souvent gratuite, la presse en ligne a aussi aidé de nombreux jeunes à avoir une conscience des enjeux des combats à mener. Même si le mariage pour tous représente une avancée importante pour les couples d'hommes et de femmes, il n'en reste pas moins des combats à mener. Pour Christophe Martet, co-fondateur de Yagg.com, "les LGBT ont très bien compris que, certes, on acquis des droits, mais on peut très bien nous les enlever, parce que on ne sait pas qui va se retrouver au pouvoir". Si les médias généralistes parlent de plus en plus des questions LGBT, la presse spécialisée joue un rôle important en étant plus pointu sur certains sujets. "Dans les médias généralistes, il y a des très bons papiers sur les LGBT, mais il reste tout de même des erreurs assez grossières qui sont commises (...) notamment sur les personnes trans" souligne Marie Slavicek, journaliste au magazine Well Well Well.----------------------------------- BONUS WEB -----------------------------------Du torchon brûle à Lesbia, l'histoire de la presse lesbienne vous est racontée par Ilana Eloit, chercheuse en gender studies et auteure d'une thèse sur les mouvements lesbiens en France dans les années 70 et 80 ---> TEAM DU SOIRPrésentation : Loïc et Camille / Réalisation et sketch : Maxime / Reportage: Léo / Clichés TV : Maureen / « Mixson » : Camille / Programmation musicale et graphisme : Jonathan, pour l’émission Popers

Existrans 2016, la vingtième marche des trans et intersexes, c'était samedi 15 octobre dans les rues de Paris, avec plusieurs milliers de personnes venues défiler sous le soleil. Sous les drapeaux roses et bleus venus narguer ceux de la Manif pour Tous, le Placard a rencontré des manifestants "non binaire et fièr-e", "dégenrée pas dérangée", et on a découvert que "sous les paillettes, la rage".  Cette semaine, l'Assemblée nationale a adopté une mesure permettant à des personnes trans de faire une demande sans avoir à justifier d'une opération, d'un traitement hormonal, ou d'une stérilisation pour effectuer un changement d'état civil. Mais les associations souhaitent aller plus loin, en réclamant une simple déclaration en mairie. Changement d'état civil libre et gratuit en mairie, arrêt des stérilisations forcées, accompagnement des mineurs trans, lutte contre les discriminations au quotidien : écoutez les revendications des militants présents ce jour là dans notre reportage. Plus de photos par ici. 

Pour la première du Placard, nous avions pas le choix, il fallait parler du coming-out : pourquoi, comment, a quel moment sort-on du placard aujourd’hui ? Faire son coming-out en 2016, est-ce que c’est plus facile qu’avant ? En parler au travail, à ses amis, à son médecin, à sa famille, est-ce que c’est la même chose, le même enjeu ? Nos invités : Mickael Stambolis, sociologue qui a travaillé sur les questions du coming-out et les manières de se dire homosexuel en France et aux Etats-Unis, et Olivier Rouchon, responsable des bénévoles dans l’association Le Refuge qui prend en charge des jeunes homosexuels rejetés par leur famille. ----------------------------------------------BONUS WEB----------------------------------------------Nous avons rencontré Jean-Luc Romero-Michel, adjoint au maire du XIIe arrondissement de Paris, une des premières personnalités politiques à avoir assumé publiquement son homosexualité. On parle outing, coming out au début des années 2000 et place des personnalités gays dans l'espace public français, et c'est à écouter juste en dessous. Pas forcément facile de faire son coming-out à quarante ans. Pour Fabienne, hors de question de le dire à toute sa famille, mais elle découvre la sociabilité dans les bars LGBT,  sur les sites de rencontre, et au sein de l'association Le Refuge ou elle est bénévole depuis six mois.  TEAM DU SOIR   Présentation : Loïc et Camille / Réalisation : Tiffany / Brèves actus : Virginie / Clichés TV : Maureen / Sketchs : Maxime / "Mixson" : Camille / Reportages et bonus web : Léo et Loïc / Programmation musicale et graphisme : Jonathan, pour l'émission Popers.