Embarquez dans un road-trip sonore et féministe sur les ondes de Radio Campus Paris ! Thelma et Louise décryptent pour vous l'actualité à travers le prisme féministe, au côté d'un.e invité.e engagé.e pour la cause des femmes. Au programme, des sujets de société comme la musique, le sport, l'éducati…
Après six ans d'antenne et de road-trip féministe, Thelma et Louise font leur dernière émission ce soir au micro de radio campus paris. Pour finir en beauté, nous avons décidé d'inviter la philosophe féministe Camille Froidevaux-Metterie, autrice d'essais féministes qui ont marqué le débat d'idées ces dernières années, dont entres autres “Seins, en quête d'une libération” (qui ressort en poche chez Points) et “Un corps à soi” (2021, éditions du Seuil). Dans ses essais, Camille Froidevaux-Metterie replace le corps des femmes au coeur de la pensée féministe. Règles, maternité, poils, ménopause, le corps n'est-il pas la matrice des nombreuses injonctions qui pèsent sur les femmes ? L'autrice défend un féminisme incarné, où le corps et la pensée ne sont plus opposés, mais forment le point de départ d'une réflexion sur la condition féminine. Avec elle, nous reviendrons aussi sur l'état du mouvement féministe, cinq ans après #MeToo. Le gros apport de #MeToo n'est-il pas justement ce versant intime ? Sororité, amitié, et éducation Dans ce dernier épisode, nous évoquerons aussi un sujet majeur pour l'avenir : l'éducation à l'égalité. Camille Froidevaux-Metterie nous présente un documentaire auquel elle collabore, "Les petits mâles", qui interroge de jeunes garçons entre 7 et 18 ans sur des thématiques féministes. Vous pouvez d'ailleurs leur donner un coup de pouce en vous rendant sur cette page : https://fr.ulule.com/lespetitsmales/ Enfin, Pauline, notre chroniqueuse chérie, nous parle avec émotion d'amitié et de sororité. Pour la dernière, on a sorti les mouchoirs ! Vous entendrez aussi la voix de Simon, le chroniqueur macho, ainsi que de notre réalisatrice Tiffany. Toute l'équipe vous remercie pour vos écoutes et votre engagement, On est très heureuses d'avoir partagé ces six années avec vous vive le féminisme ! Thelma et Louise
Les territoires ruraux et les petites communes sont les lieux où les scores du Rassemblement national ont été les plus élevés, lors du premier tour de l'élection présidentielle. Comment vivent les femmes dans ces territoires qui manquent de tout ? A quelle inégalités font-elles face, qui les représente ? Ruralité rime avec inégalités Un rapport sénatorial publié en octobre dernier pointe les discriminations accrues subies par les femmes en milieu rural. Les chiffres en matière de violences sont frappants : 47% des féminicides ont lieu en zone rurale, alors que 30% de la population y vit. Manque d'information, persistance du silence et des tabous, déserts médicaux, chômage, dépendance économique, mobilité réduite, disparition progressive des services publiques, etc. Le quotidien et les aspirations des femmes dans ces territoires diffèrent beaucoup des habitantes des grandes villes. Alors que le second tour de la présidentielle approche à grands pas, l'équipe de Thelma et Louise met en lumière ces zones trop souvent oubliées. Nous donnons la parole aux femmes qui agissent dans ces territoires, et se battent pour faire reconnaître les inégalités qui s'y développent. Nous recevons Françoise Mas, co-fondatrice de l'association Les Chouettes, qui lutte contre les violences faites aux femmes à Die (Drôme), ainsi que Julia Mouzon, fondatrice d'Elues Locales et membre du Haut Conseil pour l'Egalité femmes-hommes. Elle milite pour la parité dans les conseils municipaux des communes de moins de 1 000 habitants, et pour porter le sujet de l'égalité auprès des élus locaux. En deuxième partie d'émission, nous revenons aussi sur le déroulement de la campagne présidentielle, et sur l'absence - selon nous criante - des thématiques liées aux droits des femmes. On débrief, on analyse et on compare les programmes des deux finalistes, aussi, of course. Bonne écoute ! Thelma et Louise
Pour la Saint-Valentin, l'équipe de Thelma et Louise vous offre un cadeau doux et bienveillant: un nouveau podcast, qui explore notre vision contemporaine de l'amour, et la manière dont nos représentations se façonnent à l'école, en famille, via nos expériences intimes. Peut-on apprendre à aimer ? Comment la jeunesse actuelle perçoit-elle les relations amoureuses ? A quoi sert l'éducation sexuelle ? La société a-t-elle un rôle à jouer dans la découverte de l'expérience amoureuse ? Pour esquisser des réponses à ces questions complexes, nous recevons deux invités : Laurène Daycard, journaliste spécialiste des violences de genre, autrice et photographe, et Diane Richard militante féministe, au sein du collectif #NousToutes. Le collectif #NousToutes a récemment publié une grande enquête sur l'éducation sexuelle auprès de collégiens et lycéens, et leurs résultats sont édifiants : en moyenne, seulement 13% du nombre total de séances obligatoires ont été effectivement réalisées. Pourtant, la loi votée en 2001, stipule clairement leur obligation, au collège et au lycée. Malgré ces défaillances, certains acteurs de la société civile se mobilisent. C'est le cas de la journaliste Laurène Daycard qui a animé des ateliers autour de l'amour, au lycée, et a réuni les écrits des lycéens dans un fanzine. Un dialogue avec la jeunesse qu'elle raconte dans cet épisode. Fictions amoureuses et représentations intimes Toute la team analyse le rôle de la fiction (films, séries, littérature..) dans notre construction amoureuse. A-t-on été éduqué à coups de teen movies et de romances tragiques ? Delphine plonge dans l'univers de Disney ... ce qui ne manquera pas de raviver nos souvenirs d'enfance. Puis, Pauline analyse l'impact du porno sur nos représentations du sexe, et donne quelques conseils coquins pour découvrir le porno féministe. Enfin, Simon notre macho préféré se fond dans les habits de Gérald Darmanin... pour le meilleur et pour le pire (et le rire) ! Bonne écoute Thelma et Louise
Décembre 2021, la magie de Noël, les fêtes qui approchent, la légèreté des vacances … et bientôt l'élection présidentielle ! Un thème qui occupera à coup sûr vos discussions de réveillon. Alors ce soir, on a décidé de s'intéresser à un phénomène politique qui émaille la campagne : ces femmes qui se disent “féministes”, alors qu'elles se situent à l'extrême droite de l'échiquier politique. Le “collectif Némésis”, les “femmes avec Zemmour”, ou encore Marine Le Pen, de nombreuses figures d'extrême droite s'emparent du féminisme pour en faire une arme au service de leurs valeurs, le plus souvent xénophobes et islamophobes. Qui sont ces femmes et quel projet politique portent-elles ? On va tenter de répondre à cette épineuse question en compagnie d'Iris Boyer, chercheuse spécialiste des radicalités, à l'ISD, l'Institut pour le dialogue stratégique, et Daphné Deschamps, journaliste indépendante qui couvre l'extrême droite pour Politis et l'Humanité Comment passer un Noël féministe ? En deuxième partie d'émission, nous retrouverons nos féministes préférées, Delphine et Pauline, pour une discussion rigolote - et libre - autour des fêtes de Noël. Comment passer un Noël en toute sérénité (et féministe si possible ! ) ? Delphine nous livre ses conseils les plus savoureux pour éviter le stress. Car oui, Noël, c'est aussi une période où la une charge mentale est très forte pour les femmes ! Pour 42% d'entre elles, ce serait même la période la plus stressante de l'année. Ceux qui n'ont pas encore leurs cadeaux, Pauline a LA solution : offrez des cadeaux féministes. Son panier est garni comme celui de Mary Poppins, avec plein de belles idées pour ravir vos proches. Enfin, vous aurez même droit à un quizz de Noel made in Thelma et Louise ! Belles fêtes à vous ! Toute la team Thelma et Louise
L'équipe de Thelma et Louise fait sa rentrée cette semaine ! Et pour notre retour au micro après des mois de pandémie, nous vous avons concocté une émission autour d'un thème passionnant et complexe : la folie au féminin. Au menu, une interview de l'historienne Nicole Edelman, historienne spécialiste de l'histoire contemporaine et autrice des Métamorphoses de l'hystérique : du début du XIXème siècle à la Grande guerre (aux Editions de la Découverte). Elle nous plonge dans le cabinet du docteur Charcot, célèbre neurologue du XIXème siècle, connu pour ses expériences sur les sujets féminins dits « hystériques ». Le Dr Jean-Martin Charcot a notamment inspiré Le bal des folles, un film réalisé par Mélanie Laurent, et adapté du livre de Victoria Mas. Nicole Edelman dresse un portrait de cette époque, depuis la naissance du terme « hystérie », jusqu'au développement de la psychanalyse par Sigmund Freud à l'aube du XXème siècle. Le retour de la team Thelma et Louise Puis, en deuxième partie de l'émission, changement de cap : nous revenons dans le présent, pour une discussion sur la santé mentale des femmes. Toute la team de Thelma et Louise vient s'asseoir autour de la table pour vous éclairer sur cette question. Pauline évoque certaines maladies mentales, comme la dépression post-partum et l'anorexie, qui touchent presque exclusivement les femmes. Delphine nous livre un témoignage fort et intime sur son expérience de patiente, et sur la difficulté, parfois, de trouver un.e psy véritablement à l'écoute. Enfin, Matthieu notre macho est de retour pour un focus sur les thérapies de conversion, ou quand la société considère l'homosexualité comme une maladie à guérir. Et bien sûr, vous entendrez des rires, de la musique, et une bonne dose de bonne humeur ! On vous souhaite un bel automne et on vous dit à bientôt , L'équipe de Thelma et Louise
L'équipe de Thelma et Louise fait sa rentrée cette semaine ! Et pour notre retour au micro après des mois de pandémie, nous vous avons concocté une émission autour d'un thème passionnant et complexe : la folie au féminin. Au menu, une interview de l'historienne Nicole Edelman, historienne spécialiste de l'histoire contemporaine et autrice des Métamorphoses de l'hystérique : du début du XIXème siècle à la Grande guerre (aux Editions de la Découverte). Elle nous plonge dans le cabinet du docteur Charcot, célèbre neurologue du XIXème siècle, connu pour ses expériences sur les sujets féminins dits « hystériques ». Le Dr Jean-Martin Charcot a notamment inspiré Le bal des folles, un film réalisé par Mélanie Laurent, et adapté du livre de Victoria Mas. Nicole Edelman dresse un portrait de cette époque, depuis la naissance du terme « hystérie », jusqu'au développement de la psychanalyse par Sigmund Freud à l'aube du XXème siècle. Le retour de la team Thelma et Louise Puis, en deuxième partie de l'émission, changement de cap : nous revenons dans le présent, pour une discussion sur la santé mentale des femmes. Toute la team de Thelma et Louise vient s'asseoir autour de la table pour vous éclairer sur cette question. Pauline évoque certaines maladies mentales, comme la dépression post-partum et l'anorexie, qui touchent presque exclusivement les femmes. Delphine nous livre un témoignage fort et intime sur son expérience de patiente, et sur la difficulté, parfois, de trouver un.e psy véritablement à l'écoute. Enfin, Matthieu notre macho est de retour pour un focus sur les thérapies de conversion, ou quand la société considère l'homosexualité comme une maladie à guérir. Et bien sûr, vous entendrez des rires, de la musique, et une bonne dose de bonne humeur ! On vous souhaite un bel automne et on vous dit à bientôt , L'équipe de Thelma et Louise
Salut tout le monde ! Il est enfin là, le nouvel épisode de Thelma et Louise ! Le soleil se déconfine et nous avec. On peut de nouveau boire des coups en terrasse avec ses amis, sa famille, voir un date... Et c'est justement à aux notions de séduction et de dating que l'on va s'intéresser dans cet épisode. Dans cette émission, nous recevions l'anthropologue Mélanie Gourarier, qui a enquêté sur la « Communauté de la séduction », et en a fait un livre, Alpha Mâle, Séduire les femmes pour s'apprécier entre hommes (Ed Le Seuil). Un groupe d'hommes voulant mettre fin à la domination féminine. Pour cela, ils mettent en œuvre des stratégies de drague en place pour tenter (re)prendre le dessus sur les femmes. Et si l'enquête ne concerne que les relations hétérosexuelles, les techniques misent en place peuvent très bien avoir été intégrées par tout type de personne, indépendamment de son genre et de son orientation sexuelle. Alors en route, immersion dans cette Communauté de la séduction, chez ces hommes qui draguent les femmes pour s'apprécier entre hommes... Peut-être avez-vous déjà rencontré.es ce type d'individus ? Racontez-nous en commentaires ! Retrouvez également Claire qui nous explique l'étonnant parallèle entre « combat » et « séduction » dans sa chronique Le Mot de la Femme et Delphine qui nous apporte sa vision du dating dans l'Instant Ragnagna. Vous avez aimé les musiques ? C'était Billie Eilish, et son récent tube Lost Cause et Pomme, qui chantait En Cavale. Une émission présentée par Pauline Linard-Cazanave et Lina Boudjeroudi, réalisée par Jack Bouillié.
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Thelma et Louise ! Vous le savez, dans l'équipe on aime véhiculer l'univers du roadtrip, l'esprit d'aventure, de libération et de découverte fidèle à l'épopée des deux héroïnes de Ridley Scott dont nous avons emprunté les noms. Et justement ce soir, comme elles, nous partons en voyage. Nous allons explorer toutes les facettes de ce mot, VOYAGE, car derrière sa belle connotation, il y a des siècles et des siècles de tradition sexiste... Voyager, une performance de la masculinité ? Lorsqu’on parle de voyage, on a très vite l'image d'Epinal d'un homme mal rasé et transpirant, parcourant le monde avec son sac à dos et sa machette, et séduisant les femmes se trouvant sur son chemin… Mais pourquoi donc ? La quête d’aventures et de grands espaces a longtemps été considérée comme un attribut de la masculinité, et on en a de fait exclu les femmes. Souvenez-vous d'Ulysse et Penelope... (pas de tapisserie shaming, mais tout de même!) Les femmes ont été cantonnées à la sphère domestique, oubliées des récits de voyages, ou alors présentées comme de simples figurantes, voire pire, des objets sexuels et décoratifs… Pourtant les voyageuses ont existé, elles ont souvent été des pionnières, et elles ont livré une vision du monde bien différente de celle des hommes ! Alors comment les réhabiliter ? Et comment s’émanciper de tous ces préjugés pour parcourir le monde en toute liberté ? On en parle avec la journaliste, autrice et infatigable voyageuse Lucie Azema, qui vient de publier Les femmes aussi sont du voyage, l'émancipation par le départ (ed Flammarion). Enfilez votre sac à dos, c’est parti pour une heure d’exploration !
Pour le 65e épisode de Thelma et Louise, on s’intéresse au féminisme des plus jeunes! En effet plus on avance et plus les ados, et même les enfants, ont de choses à nous apprendre. Dans l'équipe de Thelma et Louise on est heureuses de voir que la relève est assurée ! Par exemple à l’automne dernier, des lycéennes et collégiennes se sont mobilisées ensembles avec le mouvement #14Septembre pour le droit de s’habiller comme elles le veulent. Exit la tenue républicaine, c’était impressionnant! Au sommaire de cette émission : Garance, lycéenne et militante, membre d'un collectif de colleur.euses féministes à Montreuil. Chloé Thibaud, rédactrice en chef de la Newsletter Les Petites Glo', verticale adolescente des Glorieuses. Elisabeth Roman, créatrice de Tchika, magazine d'empouvoirement pour les petites filles de 7 à 12ans. Retrouvez également Claire qui décortique l'expression "la nouvelle génération" dans sa chronique Le Mot de la Femme et Clara qui peste contre les parents anti-féministes dans l'Instant Ragnagna. Vous avez aimé les musique? Jolies Personnes - George Ka Marine - Camelia Jordana, Amel bent et Vitaa Une émission présentée par Delphine Bernard-Bruls et Delya Lopes, réalisée par Simon Marry.
L'équipe de Thelma et Louise se penche sur un sujet qui concerne de nombreuses femmes : mères, futures mères ou tout simplement celles qui veulent être de bonnes alliées : le post-partum. La période qui suit l'accouchement peut en effet être particulièrement douloureuse. Saignements, épuisement, douleurs, solitude, dépression… Les nouvelles mères sont souvent mal préparées à ce qui les attend. Heureusement la parole commence à se libérer. Briser les injonctions autour de la maternité Alors pourquoi un tel tabou autour du post-partum ? Quel regard pose-t-on collectivement sur la souffrance des mères ? L'injonction à la maternité est-elle toujours aussi forte aujourd'hui pour les jeunes générations ? Quel rôle jouent les réseaux sociaux ? Comment faire pour que la société soit mieux adaptée aux mères ? Que faut-il changer ? Quel rôle pour les allié.e.s ? On répond à toutes ces question avec la sociologue et penseuse féminisme Illana Weizman, qui publie "Ceci est notre post-partum" aux éditions Marabout. Un récit à la fois intime, historique et politique, dans lequel elle appelle les femmes à prendre la parole pour briser les tabous, et raconter la réalité de la maternité. Un cri de ralliement et de sororité. On retrouve aussi nos chroniqueur.se.s d'amour ! Claire décortique le champ sémantique de la maternité. Delphine vient pousser un coup de gueule sur le rejet dont font l'objets qui ne désirent pas avoir d'enfant. Et Matthieu notre macho préféré revient avec cynisme sur la cérémonie des César et le tollé causé par la comédienne Corinne Masiero, qui a osé exposer un corps n'étant pas considéré comme suffisamment désirable. Bon voyage au coeur des luttes féministes !
A l'occasion du 8 mars, aka la Journée internationale des droits des femmes, on a décidé de s'intéresser à un phénomène économique qui semble prendre de l'ampleur depuis quelques années : le féminisme washing. C'est cette tendance qu'ont les entreprises à récupérer la cause des femmes sans toutefois agir concrètement contre les inégalités. Leur but ? Redorer leur image, et séduire toujours plus de consommateurs et surtout... de consommatrices ! Or le 8 mars, aujourd'hui encore, semble LA période la plus propice à ce type d'engagements de façade : chaque année, c'est un festival. Pour ne prendre qu'un exemple parmi les plus parlants : en 2018, Mc Donald's avait inversé ses célèbres arches pour en faire le "W" de "women" (voir photo, ndlr)... tout en payant ses salariées moins que les hommes, et en refusant d'entendre leur parole dans plusieurs affaires de harcèlement. Le féminisme à toutes les sauces ? Comment déceler le féminisme washing? Pourquoi peut-il être néfaste au combat pour l'égalité entre hommes et femmes ? Ne permet-il pas de diffuser largement les valeurs féministes ? Est-ce une pratique inévitable dans notre société capitaliste ? Pour décrypter tout cela, on reçoit Léa Lejeune, journaliste économique au magazine Challenges, et présidente du collectif Prenons la Une. Elle vient de publier Féminisme washing : quand les entreprises récupèrent la cause des femmes aux éditions Seuil. Et puisque le féminisme washing ne concerne pas uniquement le monde de l'entreprise, loin de là ! On s'intéresse aussi à la culture pop. La musique, les séries, le cinéma, empruntent eux aussi bien souvent aux mouvements militantes... Pour quel résultat ? On en parlera avec la journaliste Jennifer Padjemi, qui publie le 17 mars prochain Féminismes et Pop Culture (Stock), un ouvrage passionnant qui détricote les liens entre les oeuvres grand public et le féminisme de ces dix dernières années. Au programme également, deux chroniques qui dépotent. Delya nous raconte son propre rapport à la journée du 8 mars, un rendez-vous trop peu célébré pour ce qu'il est : une journée de lutte avant tout ! Et Lina, qui a épluché les journaux nationaux en cette journée si spéciale, nous livre une revue de presse mordante. Allez embarquez avec nous !
Qu'est-ce que l'information féministe ? Et comment la fabrique-t-on ? À l'heure où les vagues #MeToo, #MeTooGay, #MeTooInceste, provoquent la sortie de centaines de témoignages, est-il possible d'avoir des médias qui traitent l'actualité d'une manière plus égalitaire et plus féministe ? C'est la question que nous avons choisi de nous poser ce mois-ci. Vous avez peut-être pu voir que plusieurs médias féministes ont leur entrée dans le paysage médiatique français : l'agence de presse internationale des Glorieuses IMPACT, la revue féministe La Déferlante, ou encore la revue Gaze. Il existe de nombreux autres exemples. Mais est-ce qu'on peut traiter l'actualité lorsqu'on est traversé.e par son engagement féministe ? Spoiler : Oui, et de manière innovante ! C'est l'intime conviction de nos invitées: Clarence Edgar-Rosa, fondatrice de la revue Gaze, et Marion Pillas, co-fondatrice de la revue La Déferlante. En effet, elles sont convaincues que traiter de l'information sous un angle féministe, c'est traiter de nouveaux angles d'attaques, trop peu exposés dans le paysage médiatique actuel. Et que tous les sujets sont traitables sous un angle féministe. Les sujets sont donc nombreux à explorer, et elles le montrent. D'autant plus que les sujets qui touchent au féminisme, aux violences sexuelles, à l'absence de femmes dans certains milieux, sont encore trop peu pris au sérieux dans une partie des grandes rédactions françaises. Le militantisme féministe n'empêcherait donc pas d'être journaliste et de traiter de l'actualité. Et au milieu de tout ça, il y a bien sûr nos excellentes chroniqueuses ! Claire et son Mot de la Femme, qui nous expliquera le mot information, et Lina qui reviendra sur l'absence problématique des femmes dans le Comité d'organisation des JO 2021. Mais trêve de bavardages, nous vous laissons découvrir l'émission. Bonne écoute ! Pauline Linard-Cazanave et Marine Gibert
Bonne année à toutes et tous! La team Thelma et Louise est ravie de vous retrouver pour cette nouvelle année, que l'on espère plus réjouissante - et plus révolutionnaire!- que la précédente. En ce mois de janvier, vous vous êtes peut-être engagé.e.s à faire le Dry January, cette tendance venue des Etats-Unis et qui consiste à arrêter de boire pendant un mois après les fêtes. Que vous réussissiez brillamment dans cette entreprise, ou que vous ayez échoué au bout de 48 heures, ce nouvel épisode va vous intéresser, puisqu'on se penche sur la consommation d'alcool chez les femmes. Les femmes boivent-elles différemment des hommes ? L'alcool est-il synonyme d'émancipation et de liberté ? Enchainer les verres est-il une preuve de virilité ? Et pourquoi l'alcoolisme féminin est-il encore plus tabou, et donc plus difficile à détecter et à traiter ? Avec nous pour répondre à ces questions : Elsa Taschini, psychologue à l'hôpital Sainte Anne à Paris, spécialisée dans le traitement des femmes alcooliques et co-fondatrice de l'association Addict'elles, et Claire Touzard, journaliste et autrice de Sans Alcool (ed. Flammarion) dans lequel elle relate sa dépendance et son cheminement vers l'abstinence. On entendra aussi le témoignage de Stéphanie Braquehais, qui vient de publier Jour Zéro (ed. Iconoclaste), dans lequel elle questionne notre rapport collectif à l'alcool et à la sobriété (voir aussi son blog ici). Alcool partout, sobriété nulle part ? Ensemble, nous verrons à quel point l'alcool est omniprésent dans nos vies. "Allez, viens boire un verre!" : il rythme notre quotidien, dans la sphère privée, comme dans la sphère professionnelle. Si bien que la sobriété est presque devenue "anti-système", comme le dit Stéphanie Braquehais. Nous verrons que s'intéresser à notre consommation d'alcool, c'est aussi s'interroger sur mille autres choses : séduction, sexualité, rapport aux autres, estime de soi, angoisses, dépression, etc. On retrouvera également nos chroniqueuses et chroniqueurs d'amour, aka Delphine et Matthieu. Tous deux ont eu envie de nous raconter leur propre rapport à l'alcool, à la fête et à la sobriété, surtout dans ce contexte de couvre-feu et de crise sanitaire. Allez, embraquez avec nous dans ce nouveau voyage au coeur de la réflexion féministe !
2020 touche à sa fin !! C’est le 60e épisode de Thelma et Louise et le dernier d’une année riche et éprouvante. Que s’est-il passé dans le monde du féminisme en 2020 ? L'année a démarré sur les chapeaux de roue. Fin février la cérémonie des Césars a récompensé Roman Polanski, réalisateur aux multiples accusations et condamnations pour pédocriminalité. Dégoutée, l’actrice Adèle Haenel quittait la salle suivie notamment par la réalisatrice Céline Sciamma. Dans son sillage, Aïssa Maïga qui, un peu plus tôt dans la soirée, avait pris la parole sur scène pour dénoncer le manque de diversité dans le cinéma français. Quelques centaines de mètres plus loin, les féministes parisiennes manifestaient. On n’était pas encore au bout de nos peines. L’écho des manifestations du 8 Mars (Journée Internationale de Lutte pour les Droits des Femmes) s’estompait à peine que la France entière se retrouvait punie de sortie. Pertes de grandes personnalités, sorties littéraires, musicales, actus politiques… En première partie d’émission Pauline fait le tour avec Caroline De Haas, militante féministe parmi les fondatrices du mouvement #NousToutes. En seconde partie Delya invite Lina, Delphine et Pauline de la team Thelma et Louise à faire leurs propres rétrospectives. Allez, en route pour 2021 !
Pendant le confinement, les photos de cheffes en herbe ont fleuri sur les réseaux sociaux : pain au levain, cupcakes, rouleaux de printemps, ou encore risottos en tout genre, ont alimenté notre estomac, mais aussi occupé nos journées ! Pourtant, si les femmes sont nombreuses à enfiler le tablier dans la sphère privée, elles le sont beaucoup moins lorsqu'il s'agit de recevoir des étoiles, à la tête d'établissements reconnus. Dans cette émission, nous vous proposons d'analyser ce paradoxe. Nous recevons Nora Bouazzouni, autrice et journaliste, qui publié "Faiminisme - Quand le sexisme passe à table" et Yin-Line Chea, une cheffe et chroniqueuse culinaire sur France 3. Qu'est-ce que la figure de la mère nourricière? Pourquoi si peu de femmes à la tête de grands restaurants? Existe-t-il, comme dans beaucoup d'autres domaines, un plafond de verre difficile à briser ? Nos invitées ouvrent le débat, témoignages personnels à l'appui. Vers un #MeToo de la restauration ? Depuis plusieurs semaines, les langues se délient dans le milieu de la restauration. Un article du Monde en date du 13 novembre révèle un climat pesant dans certains établissements, allant parfois jusqu'à du harcèlement ou des agressions sexuelles. De jeunes cheffes prennent la parole pour dénoncer cette situation, qui peut parfois freiner les carrières. Et bien sûr vous retrouverez la team des chroniqueurs. Claire, notre spécialiste de la sémantique, analysera le mot "nourrice". Et Lina vous dressera le portrait d'une cheffe méconnue, qui a pourtant marqué l'Histoire. On vous dit à très vite à l'écoute de radio campus paris, La team Thelma et Louise
(Crédit photo: Rue89Strasbourg) Au programme de cette nouvelle émission, un sujet on ne peut plus d’actualité : l’appropriation de l’espace public par les femmes et plus particulièrement : les collages féministes ! Vous les avez sans doute aperçu en allant au travail ou en déambulant des les rues de Paris. Ces lettres noirs placardées sur les murs de la capitale qui forment ces messages puissants, émouvants, qui interpellent et questionnent. A l'origine, le mouvement fondé en août 2019 par l'ancienne Femen Marguerite Stern (qui l'a depuis quitté) visait à dénoncer le nombre inacceptable de féminicides qui augmente dans l'indifférence des institutions et des politiques. Désormais ce ne sont plus seulement ces meurtres et les violences conjugales qui sont pointés du doigts par les colleu.r.se.s, mais bien l'ensemble des violences faites aux femmes, et aux minorités invisibles : les violences sexuelles, l’islamophobie à l’encontre de femmes voilées, les violences gynécologiques et obstétricales, le tabou de l'inceste ...). Les membres ont choisi la mixité choisie, c’est-à-dire de coller entre femmes, personnes non-binaires et femmes transgenres. Aucun homme cisgenre n’est accepté. “Nos colères sur vos murs”, “Un violeur à l’Intérieur”, " Je te crois", ces slogans ont constitué le point de départ de notre discussion en studio avec Garance et Anna, deux colleuses parisiennes, conversation à laquelle a également participé l'historienne des féminismes Bibia Pavard, qu'on ne présente plus, tant son dernier ouvrage "Ne nous libérez pas on s'en charge" (co-écrit avec Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel, aux éditions La Découverte ) a fait grand bruit. Cet éclairage historique nous permettra de mieux situer ce mouvement des colleuses sur le temps long, en le comparant à d'autres mobilisations . On pourra aussi mesurer sa portée, son importance grandissante et son impact sur la lutte globale pour l'égalité entre hommes et femmes. SPOILER ALERT des plus réjouissantes : selon elle, nous vivons un moment historique en terme de mobilisation féministe ! Au programme donc : , désobéïssance civile, réappropriation de la rue mais surtout intersectionnalité et sororité. Ouh Yeah. Cerises sur le gâteau : Lola Bertet, reporter de Radio Campus Paris a suivi les colleuses lors l'une de leur session nocturne. Elle nous livre un petit bijou sonore, immersif et engagé ! Evidemment, Lina et Claire vous chouchouterons les oreilles avec leurs chroniques : "Madame Bad Ass" et "Le Mot de la Femme" ! Embarquez avec nous, pour une heure de road trip dans les rues de Paris et des métropoles françaises avec ces jeunes guerrières badass et engagées !!!. Bonne écoute de la part de toute l'équipe :) Thelma et Louise (Pauline Linard Cazanave et Bettina Lioret)
Cette rentrée 2020 est particulière à bien des égards. En cause : la situation sanitaire et la grave crise économique qui en découle, bien entendu, mais aussi les questions féministes qui, depuis plusieurs mois maintenant, squattent les gros titres de l'actualité. L'émulation et l'indignation (affaire Polanski, marche du 8 mars, etc.) qui prévalaient juste avant le confinement semblent avoir survécu... et même gagné en ampleur ! Si bien que l'agenda des luttes féministes en cette rentrée est chargé. Pour décrypter l'actualité féministe qui se bouscule en cet automne, on invite au micro Léonor Guénoun, militante et responsable de la communication sur les réseaux sociaux au sein du collectif #NousToutes. Avec elle, on revient sur le vent de révolte qui a soufflé mi-septembre dans les collèges et les lycées de France. Grâce aux hashtags #Lundi14Septembre et #BalanceTonBahut, des milliers d'écolières se sont mobilisées contre les règlements intérieurs sexistes et l'interdiction de porter des jupes courtes, des décolletés et des crop tops dans les établissements scolaires. Sous prétexte que ces tenues sont "trop sexy" et risquent de "déconcentrer" les garçons. On évoque aussi la multiplication des dénonciations de violences sexistes et sexuelles, avec l'affaire Gérald Darmanin, les accusations visant les rappeurs Moha la Squale et Roméo Elvis. Et la façon dont - une fois encore - la parole des femmes aussitôt libérée, est critiquée et mise en doute. A écouter aussi, notre focus sur l'annonce en grande pompe du gouvernement, qui souhaite allonger la durée du congé paternité. Véritable avancée ou poudre aux yeux? Cet allongement sera-t-il suffisant pour compenser les inégalités criantes qui persistent entre hommes et femmes dans la sphère domestique et au fil des carrières professionnelles? Nouveautés à l'antenne Et pour finir... Thelma et Louise vous réservent quelques surprises pour cette nouvelle saison sur les ondes de Radio Campus Paris (93.3) ! L'équipe s'agrandit, et on vous présente nos futures compagnes de route, nouvelles voix de l'émission. Des super nanas drôles, engagées, qui apporteront chaque mois leur regard et leur analyse sur l'actualité, et qui vous accompagneront dans la joie, la bienveillance et la sororité, jusqu'au coeur des luttes féministes. Allez, ouvrez grand vos oreilles, embarquez avec nous... et embrassez cette rentrée plus "empouvoirante" que jamais !
Ces deux mois de confinement ont été pour beaucoup d'entre nous, hommes et femmes, l'occasion de se questionner sur nos sentiments, notre sexualité, notre corps et notre désir. Pour celles et ceux qui se sont retrouvés confiné.e.s en couple, la libido et la régularité des rapports sexuels a parfois été source de tensions... Stress, tâches domestiques, baisse de désir : plusieurs études pointent que les Français ont moins fait l'amour pendant cette période, et soulignent que les femmes ont eu tendance - comme bien souvent en matière de sexualité - à mettre de côté leurs envies pour satisfaire celles de leur partenaire. Pour les célibataires, et celles et ceux confiné.e.s loin de leur love interest, le confinement a été parfois synonyme de solitude et de manque, certes, mais pas forcément d'abstinence ! Certain.e.s se sont amusés à réinventer leur façon de communiquer, de draguer, de se masturber à distance... Comme il existe une multitude de situations et de vécus, l'équipe de Thelma et Louise a tendu le micro tout autour, pour savoir comment nos auditrices ont vécu le confinement, d'un point de vue intime... Et nous avons également interrogé deux jeunes femmes qui se sont beaucoup intéressés à l'amour et au plaisir sexuel : Bettina Lioret, qui vient de lancer le podcast Les Artichauts, dans lequel elle parle d'amour, de relation et de sensualité avec des penseur.se.s et des auteur.e.s, ainsi que Clarence Edgard-Rosa, qui publie Connais-toi toi-même, Guide d'auto-exploration du sexe féminin, aux éditions La Musardine. Allez, embarquez avec nous, on insuffle un peu d'amour et de douceur dans vos oreilles en cette période de turbulences !
Depuis maintenant plus d'un mois, la France vit au rythme du confinement. Un temps où chacun en profite pour réinventer sa vie. Mais ce temps est-il vécu de la même manière par les femmes et les hommes ? Ne pouvant accéder à la radio, nous avons décidé de vous proposer une émission enregistrée depuis la plateforme "zoom". Avec tous nos chroniqueurs, Cha, Kathleen et Matthieu, nous interrogeons les effets de la crise actuelle sur les droits des femmes. "N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant', écrivait déjà Simone de Beauvoir en 1949 dans "Le deuxième sexe". Sa réflexion résonne aujourd'hui dans toutes les consciences féministes. Confinement et violences conjugales En effet, depuis le début du confinement, les signalements pour des faits de violence contre les femmes ont augmenté de 30%. Un chiffre qui a conduit Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, à prendre des mesures pour protéger les victimes. De plus, l'Etat s'est engagé dans une politique de prévention, en créant une ligne d'écoute dédiée aux hommes violents. Autre inquiétude : l'accès à l'avortement. Les associations alertent le gouvernement sur ce point depuis plusieurs semaines. Les hôpitaux sont surchargés, compliquant l'avortement dans le cadre hospitalier. Depuis le 15 avril, le gouvernement a donc décidé d'étendre ce droit jusqu'à 9 semaines, par voie médicamenteuse. Le come back de la femme au foyer ? En cette période de confinement, les inégalités au sein des ménages se creusent. Les femmes sont toujours en première ligne lorsqu'il s'agit des courses, du ménage ou encore de l'éducation des enfants, comme le montre cette étude Harris réalisée début avril. Par exemple, dans 63% des familles, les repas sont principalement préparés par les femmes. Claire, ancienne chroniqueuse de Thelma et Louise, aujourd'hui devenue maman, a laissé un message sur le répondeur de l'émission. Elle nous raconte son quotidien de mère confinée (et très courageuse). Enfin, petit tour d'horizon de nos peaux, de nos cheveux, de notre corps : sont-ils plus libres à l'heure du confinement ? Ou les injonctions faites aux femmes signent-elles leur grand retour ? Le débat est ouvert ! On vous embrasse et on vous souhaite beaucoup de courage dans cette période difficile, Toute l'équipe de Thelma et Louise
Les relations entre mode et féminisme ont toujours été très ambigües. Pour beaucoup de penseuses féministes, la mode aliène les femmes et les réduit à des objets de désir. Pourtant, l'habillement et le maquillage peuvent aussi jouer des rôles déterminants dans l'acceptation de soi, l'empowerment et l'affirmation de l'identité... Pour mieux comprendre les liens entre mode et féminisme, et la façon dont ils se nourrissent l'un et l'autre, on accueille en studio cette semaine la journaliste mode Alice Pfeiffer, autrice du livre Je ne suis pas Parisienne, paru chez Stock. Le mythe de la Parisienne Pour elle, la mode tout au long de son histoire a contribué à l'émergence et à la domination d'un idéal féminin, celui de "la Parisienne", aka une femme mince, blanche, hétérosexuelle, bourgeoise, cultivée et... profondément soumise! Cette figure, devenue aujourd'hui un produit marketing à succès, infuse toutes les sphères de notre société. La Parisienne dresse un portrait réducteur et irréaliste des femmes françaises, et nous impose à toutes un modèle inatteignable. Alors comment déconstruire ce mythe? Quel rôle peut jouer l'industrie de la mode dans cette révolution? Et plus difficile encore, comment déconstruire notre rapport à la beauté et au style? Avec notre invitée, on va tenter de répondre à toutes ces questions, et questionner au passage notre propre vision de la mode! Et autour de la table bien sûr, nos chroniqueur.ses chéri.es, Matthieu et Cha, chaud.es comme jaja pour décrypter l'actu militante et politique! Alors branchez vite votre casque, et hop réécoutez ! ;)
Aujourd'hui, les pensions de retraites des femmes sont inférieures d’environ 40% à celles des hommes. Une inégalité encore plus forte qu'au cours de la vie active (on estime à 18% les inégalités de salaire à poste égal, et à près de 25% les inégalités de salaire globales)... Salaires inférieurs, carrière hachées, temps partiels, éducation des enfants, etc : de nombreux facteurs participent à ce fossé. Or, la retraite est un sujet éminemment féministe, car en creux, se jouent des questions de précarité, de vulnérabilité, d'autonomie et de dépendance vis à vis des hommes. "Les femmes seront les grandes gagnantes de la réforme des retraites" Depuis plusieurs semaines, le gouvernement d'Edouard Philippe promet que la réforme des retraites vise, entre autres, à rectifier ces inégalités criantes entre hommes et femmes. Jusqu'à marteler que "les femmes sont les grandes gagnantes" de cette réforme. Mais qu'en est-il vraiment? Aucune donnée concrète n'a pour l'instant été communiquée, et les simulateurs de pensions excluent pour l'instant les cas des femmes et des mères de famille. Alors quelles conséquences cette réforme aura-t-elle, concrètement, sur le quotidien des Françaises? Comment prévoit-elle de compenser le manque à gagner lié aux carrières hachées et à la charge éducative qui reste aujourd'hui massivement assumée par les femmes? Nous posons toutes ces questions à deux spécialistes du sujet : Céline Piques, économiste et porte-parole d'Osez le féminisme! et Delphine Colin, membre du collectif femmes mixité de la Confédération Générale du Travail (CGT). On leur demande aussi quelles sont leurs idées à elles afin de rééquilibrer la balance, et de réduire les inégalités économiques entre hommes et femmes. Et bien sûr, ne manquez pas non plus les saillies de nos chroniqueur.se.s survolté.e.s, aka Cha et Matthieu, qui nous livrent leur regard acéré sur l'actualité de ces dernières semaines. Allez, embarquez avec nous pour cette nouvelle virée au coeur de l'actu et de la lutte féministe!
Depuis plusieurs semaines, les femmes musulmanes sont pointées du doigt en France. Le voile est l'objet de toutes les critiques. Il est présenté comme le porte-drapeau d'un islam politique. Un symbole d'oppression de la femme. On entend ici et là que les femmes musulmanes seraient "obligées de le porter". A Thelma et Louise, ce traitement médiatique nous a beaucoup choqué. Car il donnait peu, si peu, la parole aux femmes. Absentes des médias, à l'exception de Sara El Attar sur C news, leur parole n'existait pas. Les femmes musulmanes étaient sans cesse invisibilisées. 85 débats sur le voile et aucune femme voilée invitée. Sans préjugés, nous avons donc décidé de leur tendre le micro. Deux militantes féministes et musulmanes, membres de l'association Lallab, Fatima Bent et Laura Cha, viennent raconter leur quotidien de femmes musulmanes aujourd'hui en France. Le racisme, les remarques déplacées, la mauvaise image véhiculée par les médias. Mais aussi leurs interrogations, leurs cheminements personnels, et parfois leurs doutes. Peut-on conjuguer féminisme et pratique de sa foi ? A cette question, l'association Lallab répond par l'affirmative. Fatima Bent et Laura Cha nous racontent comment elles ont concilié leur foi et leurs convictions féministes. Loin des stéréotypes, elles se confient. Et leur discours est empreint d'une grande sincérité. L'émission n'a pas pour vocation de trancher une question si complexe. Mais simplement d'écouter ces femmes, qui se battent au quotidien pour défendre leur droit à vivre leur spiritualité. Nous évoquons aussi avec elles la manière dont le voile a été perçu au sein même du mouvement féministe. Ont-elles été choquées par l'absence de prise de position de certaines figures du mouvement ? Comprennent-elles la réticence de certaines féministes au sujet du voile ? Nous abordons, dans un débat libre, toutes ces questions. Nos chroniqueurs chéris sont aussi de la partie. Cha Postroff revient sur la marche contre les violences sexistes et sexuelles, Kathleen dresse un agenda culturel et militant très actif pour ce mois de décembre. Enfin, notre macho Matthieu revient sur une petite polémique qui a agité le monde féministe et qui ne manquera pas de vous faire sourire ... On vous embrasse et surtout restées connectées, on arrive en décembre avec plein de surprises Thelma et Louise
Comment concilier son engagement féministe avec sa vie de couple? Si à première vue, ces deux concepts ne s'opposent pas nécessairement, beaucoup de femmes hétérosexuelles ressentent aujourd'hui une contradiction entre leurs valeurs féministes, et le quotidien au sein de leur couple. Inégale répartition des tâches domestiques, charge mentale, charge émotionnelle, tendance au "care", voire à la soumission... Autant d'éléments qui peuvent parfois paraître insurmontables. D'autant plus lorsqu'on réalise qu'être "féministe", et parfaitement consciente de toutes ces inégalités, ne suffit pas pour réussir à changer les choses. Alors, où en sommes nous aujourd'hui, en termes d'égalité dans le couple? Le couple hétéro, tel qu'il existe aujourd'hui, est-il profondément incompatible avec les valeurs centrale du féminisme? Sa structure traditionnelle est-elle en train d'évoluer? Et l'amour dans tout ça? On tente de répondre à toutes ces questions avec nos deux invitées, Daphnée Leportois, journaliste et autrice d'une série d'articles intitulée "Le féminisme à l'épreuve du couple hétéro" publiée sur Slate, et Lucile Bellan, journaliste, écrivaine et podcasteurs, qui anime entre autres les podcasts C'est compliqué, et Première et dernière fois. Féminisme et vie de couple : place à l'inventivité ! Lucile Bellan et Daphnée Leportois évoquent pour nous la révolution féministe actuelle et ses incidences sur le couple traditionnel. Notre époque est riche de nombreux bouleversements : une parole plus libérée des femmes sur leurs désirs, une masculinité qui se déconstruit, des discussions à la machine à café sur le patriarcat ... autant de tendances de fond qui encouragent à repenser le couple traditionnel. Lucile Bellan et Daphnée Leportois partagent avec nous leur ressenti sur ces questions complexes. Le polyamour peut-il être un échappatoire ? Faut-il faire preuve de pédagogie avec son conjoint.e ? Ou se déconstruire soi-même face à des injonctions transmises par nos mères ? Nos deux invités nous rappellent qu'il y a autant de féminismes, que de vies de couple. L'important : inventer, créer son propre bonheur ! Nos chroniqueurs chéris sont aussi de la partie. Kathleen livre un agenda culturel et militant, tandis que Matthieu nous parle de la charge mentale dans les couples lesbiens et gays. On vous dit à très vite pour de nouvelles aventures, Thelma et Louise
Comment concilier son engagement féministe avec sa vie de couple? Si à première vue, ces deux concepts ne s'opposent pas nécessairement, beaucoup de femmes hétérosexuelles ressentent aujourd'hui une contradiction entre leurs valeurs féministes, et le quotidien au sein de leur couple. Inégale répartition des tâches domestiques, charge mentale, charge émotionnelle, tendance au "care", voire à la soumission... Autant d'éléments qui peuvent parfois paraître insurmontables. D'autant plus lorsqu'on réalise qu'être "féministe", et parfaitement consciente de toutes ces inégalités, ne suffit pas pour réussir à changer les choses. Alors, où en sommes nous aujourd'hui, en termes d'égalité dans le couple? Le couple hétéro, tel qu'il existe aujourd'hui, est-il profondément incompatible avec les valeurs centrale du féminisme? Sa structure traditionnelle est-elle en train d'évoluer? Et l'amour dans tout ça? On tente de répondre à toutes ces questions avec nos deux invitées, Daphnée Leportois, journaliste et autrice d'une série d'articles intitulée "Le féminisme à l'épreuve du couple hétéro" publiée sur Slate, et Lucile Bellan, journaliste, écrivaine et podcasteurs, qui anime entre autres les podcasts C'est compliqué, et Première et dernière fois. Féminisme et vie de couple : place à l'inventivité ! Lucile Bellan et Daphnée Leportois évoquent pour nous la révolution féministe actuelle et ses incidences sur le couple traditionnel. Notre époque est riche de nombreux bouleversements : une parole plus libérée des femmes sur leurs désirs, une masculinité qui se déconstruit, des discussions à la machine à café sur le patriarcat ... autant de tendances de fond qui encouragent à repenser le couple traditionnel. Lucile Bellan et Daphnée Leportois partagent avec nous leur ressenti sur ces questions complexes. Le polyamour peut-il être un échappatoire ? Faut-il faire preuve de pédagogie avec son conjoint.e ? Ou se déconstruire soi-même face à des injonctions transmises par nos mères ? Nos deux invités nous rappellent qu'il y a autant de féminismes, que de vies de couple. L'important : inventer, créer son propre bonheur ! Nos chroniqueurs chéris sont aussi de la partie. Kathleen livre un agenda culturel et militant, tandis que Matthieu nous parle de la charge mentale dans les couples lesbiens et gays. On vous dit à très vite pour de nouvelles aventures, Thelma et Louise
Précarité, accès aux soins difficile, violence : le quotidien des femmes trans est une lutte permanente dont les revendications se sont regroupées au sein du transféminisme. Branche du féminisme façonnée par et pour les femmes transgenres, quelles sont les particularités de ce mouvement ? Quelle place occupe-t-il au sein du féminisme d’aujourd’hui ? Pour en parler nous recevons deux invitées passionnantes, Lexie, militante à la tête du compte Instagram aggressively_trans et Mirza-Hélène, activiste et traductrice membre du collectif Trans Grrrrls . Transféminisme : comment sortir de l'ombre ? Bien que le transféminisme fasse de plus en plus parler de lui, il reste encore invisibilisé sur la scène militante féministe. Et pourtant le combat est double, comme le rappelle la militante et autrice, Julia Serano dans son ouvrage Manifeste d’une femme trans (Ed. Tahin Party, 2014). Les femmes transgenres sont victimes de transmisogynie : elles sont discriminées en tant que femmes, mais aussi femmes transgenres. Avant d’évoquer et de développer les problématiques propres à ce mouvement dense, nous passons au crible le lexique de la transidentité : cisgenre, expression de genre ou encore dysphorie. Puis, nous évoquons la place du transféminisme au sein du mouvement féministe. Les femmes cis sont-elles des alliées ? Lexie et Mirza-Hélène nous livrent leurs expériences personnelles sur le sujet. Nos chroniqueurs chéris sont aussi de la partie : Julie vient pousser un coup de gueule, Kathleen nous partage son agenda culturel pour le mois, et nous accueillons un nouveau macho, Simon, qui relève nous lance quelques louanges ... Stay tuned Thelma et Louise
Le plaisir féminin a longtemps été au mieux, mystifié, et au pire, complètement nié. Comment les femmes aujourd'hui se réapproprient leur corps et leur jouissance? Connaissons-nous une nouvelle révolution sexuelle? Depuis #Metoo et #BalanceTonPorc, la question du consentement et du désir féminin a été ramenée au coeur du débat... Pour autant, les pratiques et les mentalités évoluent-elles vraiment? Avec nos deux invitées, Elvire Duvelle-Charles, activiste et co-réalisatrice de la série documentaire Clit Révolution, et Alexia Bacouel, sexothérapeute, co-fondatrice de l'association Cabinet de curiosité féminine et auteur du livre Les Dessous du Plaisir, nous nous penchons sur les nouveaux discours émergents sur la sexualité féminine, et nous demandons si oui ou non, ils changent en profondeur la société dans laquelle nous vivons. Plaisir féminin 2.0 Avec elles, nous explorons les multiples facettes du plaisir féminin, et la manière dont cette question est revenue sur le devant de la scène grâce aux réseaux sociaux, instagram en tête. Le clitoris, ce grand oublié, qui n'a intéressé personne pendant longtemps, est de plus en plus scruté, étudié, relayé à coups de hashtags. Et grande victoire, depuis cette année, les manuels scolaires le représentent enfin ! Elvire Duvelle-Charles et Alexia Bacouel nous en dressent la petite histoire et évoquent la place des réseaux sociaux dans cette petite révolution. Nous abordons aussi des thèmes directement liés au plaisir, et qui reviennent, sur le devant de la scène depuis quelques mois : le consentement, les douleurs pendant les rapports sexuels ou encore la question de la masturbation féminine. Enfin, nos interlocutrices tentent de répondre à une épineuse question, celle de l'injonction au plaisir. Dans une société où le plaisir féminin est partout mis en avant, a-t-on encore le droit de ne pas jouir ? Comment faire pour que les femmes n'entrent pas dans le jeu de la performance ? Nos invités se questionnent sur ces changements de société, si complexes. Enfin, nos chers chroniqueurs sont aussi de la partie : Cha Postroff pousse sont coup de gueule de rentrée, Kathleen nous propose un agenda culturel et militant. Pour finir, Matthieu le macho s'invite dans la matinale de France Inter ... tout un programme ! On vous embrasse et on vous souhaite une belle rentrée, pleine de liberté ! Thelma et Louise
"Sauvons les zones humides!" C'est ce qu'on pouvait lire sur les pancartes de jeunes femmes lors des grandes marches pour le climat qui se sont déroulées ces derniers mois. Ce slogan rassemble en quelques mots tout l'enjeu de l'écoféminisme, ce mouvement qui rassemble les combats écologiste et féministe, les connecte et les fait interagir. Certes, l'écoféminisme, né dans les années 70 et 80 aux Etats unis, mais aussi en Inde, avec le mouvement Chipko de la célèbre activiste Vandana Shiva, n'a pas beaucoup pris en France. Pourtant, jamais les Françaises et les Français ne s'étaient autant mobilisés pour l'environnement que ces derniers mois... Et en parallèle, les questions féministes gagnent de plus en plus en visibilité. C'est donc très logiquement que le discours écoféministe prend de l'ampleur sur la scène des idées, et se retrouve sur les pancartes des manifs. Un discours qui semble particulièrement toucher la jeunesse, en témoigne nos deux invitées, venues parler de leur engagement : Solène Ducretot, jeune journaliste et co-fondatrice du collectif Les Engraineuses, a organisé le premier festival écoféministe de France, Après la pluie (le 29 juin 2019 à Pantin - et il y en aura d'autres!) et Angelina Casademont, étudiante en master, membre de l'asso Youth for Climate et autrice d'un mémoire sur l'écoféminisme. Toutes deux décryptent avec nous ce mouvement, composé d'une multitude de courants, et qui en appelle autant à la production agricole, qu'au corps et à la spiritualité. On retrouve aussi nos cher.es chroniqueur.ses de choc! Kathleen nous livre son agenda culturel pour cet été 2019 avec tous pleins de conseils alléchants (surtout du côté d'Avignon). Cha rage face à l'actu du net, toujours aussi affligeante : un groupe Facebook misogyne rassemblant 56 000 hommes et désignant les femmes comme des "lave-verge" ou des "punching balls", et ce site porno qui demandent aux internautes d'imaginer la femme parfaite... qui s'avère être - ô surprise - mince avec des gros seins, asiatique, timide et bien sûre PAS FEMINISTE (parce que faut pas déconner) ! Enfin notre macho d'amour vient compléter le tableau avec son avertissement : devenir écofem c'est bien, mais attention à ne pas se faire avoir, car dans le long processus pour rendre son foyer 100% vert, ce sont bien souvent les femmes (encore) qui récoltent toute la charge mentale. A bon entendeur!
Dans ce nouvel épisode, Thelma et Louise s'intéressent au rapport qu'entretiennent les femmes avec la littérature. Pourquoi écrire ? Ecrit-on différemment lorsqu'on est une femme ? Quel rapport au langage tisse-t-on au fil de sa vie ? Existe-t-il des événements indicibles ? Pour répondre à toutes ces questions, deux écrivaines sont présentes en studio. Louise Chennevière, qui vient de publier "Comme la chienne", son premier roman aux éditions P.O.L, et Lola Lafon, auteure de cinq romans aux éditions Actes Sud, dont le dernier "Mercy, Mary, Patty" raconte l'histoire de la jeune Patricia Hearst, petite-fille du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst, enlevée contre une rançon par un groupuscule révolutionnaire En 1929, dans "Une chambre à soi", Virginia Woolf revenait sur les conditions nécessaires à la création littéraire pour les femmes : "il faut au moins disposer de quelques argent et d'une chambre à soi" écrivait-elle. Autrement dit, une indépendance financière, mais aussi un lieu, à l'abri des regards. Presque un siècle plus tard, Louise Chennevière et Lola Lafon débattent de cette dimension matérielle, nécessaire aux femmes pour créer. On entend aussi la voix d'Annie Ernaux qui revient sur la genèse de son écriture. Pourquoi écrire ? Et pour qui ? Les écrivaines nous dévoilent leur chemin intérieur. Féminisme, militantisme, et littérature Existe-il des liens entre féminisme, militantisme et littérature ? Quelles distinctions peut-on faire entre ces trois domaines ? Nos deux invités se penchent sur cette épineuse question. Dans une société qui tend parfois à ranger tout un chacun dans une case, la littérature apparaît comme un espace de liberté pour parler des femmes et du féminisme. Enfin, nos chroniqueurs préférés sont de la partie ! Nolwenn (une petite nouvelle) dévoile son agenda culturel pour le mois de juin et Matthieu le Macho nous fait une petite leçon de transféminisme et d'inclusivité. On vous souhaite un beau mois de juin (avec du soleil !) et on vous embrasse, Thelma et Louise
Le mouvement féministe a beau s'être emparé de la sorcière pour en faire une figure d'émancipation féminine, certains clichés sont tenaces. Certaines et certains imaginent encore la sorcière comme une vieille dame au nez crochu, prononçant des rituels dans une langue étrange au fin fond des bois. Mais aujourd'hui, la sorcellerie se pratique tout autour de nous et par des femmes au nez de taille très variable. En direct du (pardon) et accompagnées de Jacques, Thelma et Louise se sont donc penchées sur cette figure millénaire et si actuelle de la sorcière, en présence de trois invitées de marque : Arièle Bonte, journaliste et créatrice de la newsletter Spell It Out ; Tifenn-Tiana, sorcière de profession, chanteuse et créatrice du magazine féministe Peach ; et Garance Scharf, réalisatrice et en préparation d'un documentaire sur les sorcières et herboristes. Qui est la sorcière du XXIe siècle ? Comment se représenter la sorcière aujourd'hui ? Avec nos invitées, nous nous sommes interrogées sur les habitudes, le mode de vie, le travail d'une sorcière. De la forêt au studio parisien, chaque sorcière pratique sa magie comme elle l'entend, selon ses termes. L'initiation est un parcours personnel, individuel, qui peut prendre autant de formes qu'il y a de sorcières. Surtout, les sorcières ont su se moderniser et intégrer les nouvelles technologies dans leurs pratiques. Des coven qui échangent sur des groupes Facebook aux sortilèges envoyés par WhatsApp, la sorcière d'aujourd'hui ne renie pas la modernité, au contraire. Elle s'en empare, et les applications et réseaux sociaux font autant partie de ses outils que les bougies et les grimoires. La sorcière, une militante par essence ? Avec l'émergence du mouvement #MeToo et les nombreuses manifestations féministes à travers le monde, la sorcière est revenue sur le devant de la scène. Witch Bloc, sortilèges lancés à Trump : les magiciennes prennent position et s'engagent. La sorcière est avant tout une figure féministe, symbole même de la femme « marginale » et indépendante, qui ne s'en laisse pas conter et fait fi des injonctions. Mais à travers la sorcellerie wicca, la sorcière est aussi une écolo. Par sa participation à différentes manifestations, elle est une militante. Elle est parfois trans, noire, lesbienne. Nos invitées le répètent à l'envi : la sorcière n'est pas et n'a jamais été « en dehors » de la société. Elle en est au cœur, et sa vie, son action, les discriminations qu'elle subit sont symptomatiques de tendances sociales et politiques bien plus larges. Pour ponctuer cette émission, deux chroniqueuses sont venues nous en apprendre plus sur les sorcières : Morgane nous a expliqué ce qu'est un emoji spell, à savoir un sort lancé grâce à des émoticônes. Puis Julie est venue nous parler de queer magic, et du sort intrinsèquement lié des sorcières et des personnes LGBT+. Un grand merci à Simon à la réalisation, à Ugolin à la technique, et évidemment au (pardon) pour son accueil mystique ! À très vite pour la prochaine émission ! Thelma et Louise
Pour ce 44ème road-trip, Thelma et Louise reçoivent, Christelle Delarue, fondatrice de l'agence de pub MadetWomen, première agence de pub 100% féministe. Nous sommes confrontées chaque jour à plus de 5000 images publicitaires - le plus souvent aux ressorts sexistes. Les chiffres le prouvent : les femmes sont à 48% plus susceptibles d’être montrées dans une cuisine. Une image stéréotypée, très loin de la réalité. Et pour cause : : 97% des équipes créatives, c’est à dire ceux qui conçoivent les campagnes de pub, sont des hommes. Christelle Delarue, a travaillé pendant de nombreuses années dans des grandes agences. Il y 5 ans, elle a décidé de fonder sa propre structure, MadetWomen. Proposer des campagnes féministes, pour des entreprises qui respectent le droit des femmes est l'objectif de son agence. Elle nous raconte les différentes expériences qui l'ont amenée à faire ce choix et la nécessité qu'elle a eu de s'extraire du système classique. Un système révoltant et contre lequel elle s'élève aujourd'hui, via un collectif de femmes publicitaires, les Lionnes, fraîchement créé, dont elle nous dévoile les contours. Femvertising ou femwhashing ? Depuis plusieurs années, les entreprises s'emparent de la question féministe pour en faire des campagnes de publicité. Nike, avec la campagne "Dream Crazier", ou encore Gillette avec "We believe : the best men can be" sont les exemples les plus récents de cet engouement des marques pour l'égalité hommes-femmes. Mais pour autant, ces marques peuvent-elle réellement être qualifiées de féministes ? Christelle Delarue nous explique la différence entre le femvertising, et le femwhashing. Lorsqu'une entreprise respecte les droits des femmes de manière globale et prend des initiatives concrètes dans leur sens, on parle de femversiting . A l'inverse, le femwhashing, c'est l'utilisation du féminisme à des fins commerciales, sans impact concret sur les droits des femmes. Nos chroniqueurs chéris seront aussi au rendez-vous : Cha Postroff poussera son coup de gueule habituel, en lien avec la thématique de l'émission, Kathleen (une petite nouvelle) nous donnera quelques conseils de lecture dans son agenda culturel, et enfin Matthieu notre macho préféré reviendra sur la polémique autour de Katie Bouman, la scientifique harcelée sur les réseaux sociaux, après la publication de ses photos (les premières ! ) d'un trou noir. On espère que vous passerez un bon moment, et on vous dit à très vite ! Thelma et Louise
A l'occasion du festival POP Meufs, qui se déroule tout au long du mois de mars au Pavillon des Canaux, à Paris, on vous propose un épisode spécial, enregistré en public, plein d'amour, d'entraide et de révolte! On s'intéresse aujourd'hui à la sororité, ce concept dont s'était emparé les féministes des années 1970 et qui ressurgit aujourd'hui, plus fort que jamais. Pour décrypter cette forme de solidarité féminine qu'est la sororité, on a le plaisir de recevoir au micro deux journalistes engagées, Pauline Verduzier, du collectif les Journalopes, et Anne-Laure Pineau, co-fondatrice de Komitid et adhérente à l'AJL. Avec elles, on se demande pourquoi la sororité est si indispensable à la lutte féministe. Pourquoi dit-on des femmes qu'elles sont moins solidaires que les hommes? Dans la littérature et le cinéma, les femmes sont bien souvent des rivales, jalouses, prêtes à tout pour séduire l'homme qu'elles convoitent, ou pour décrocher le job de leur rêve... Pourquoi ces stéréotypes? Peut-on dire que le patriarcat organise et accentue la rivalité féminine? Cet épisode nous permet également de revenir sur les "boys' clubs", ces groupes d'hommes tels que la Ligue du Lol, ou Les Darons, dont l'existence a été récemment révélée au sein de nombreuses rédactions. Ces hommes, majoritairement blanc et hétérosexuels, humiliaient collectivement, voire harcelaient, leurs collègues femmes. Quelle réponse peuvent avoir les femmes face à ces phénomènes? Comment mieux s'entraider, comment lutter ensemble contre la masculinité toxique et ses manifestations? Autre problématique de l'émission : notre chroniqueuse Cha a disparu depuis quelques jours ... Elle nous a laissé un message vocal depuis une planète assez lointaine, où règne le matriarcat. Caroline de Haas y est ministre du travail, et Christiane Taubira, Présidente de la République ! En direct de cette société nouvelle, elle nous présente son premier journal radio, empreint de sororité. Elle renverse l'ordre établi, pour notre plus grand plaisir . Vous pourrez aussi entendre Léa (une petite nouvelle dans la bande !) qui présente ses coups de coeur culturels du moment. Elle nous parle notamment d'un documentaire autour de l'IVG, "Quand je veux, si je veux !", actuellement en salles au ciné : courez-y ! Et n'oubliez pas notre devise : liberté, égalité, sororité ! ? Thelma et Louise
Pour ce nouvel épisode, Thelma et Louise décident s'intéressent à la place des femmes au sein des trois grands monothéismes, en compagnie de Virginie Larousse, rédactrice en chef du "Monde des religions". Tantôt pécheresse, vierge immaculée, épouse, mère ou encore soeur, la femme est bien présente dans les grands textes religieux. Elle y joue un rôle fondamental et la manière dont elle y est représentée influence encore notre société contemporaine. La figure d'Eve, la tentatrice, responsable de la destruction du jardin d'Eden, imprègne encore les mentalités, tout comme celle de Marie, symbole de la pureté virginale, qui donne naissance à Jésus sans même avoir succombé au plaisir de la chair. Virginie Larousse décrypte pour nous les grandes figures féminines qui imprègnent les textes religieux. Et gare aux préjugés ! Car il existe des figures féminines fortes, des leadeuses : la reine Esther qui sauve les juifs du massacre, ou encore Khadija, la première femme du prophète Mahomet, qui le convertit à l'Islam et devient ainsi "la mère de tous les croyants". Où sont les femmes dans les grandes instances religieuses ? La présence des femmes dans les grands textes religieux contraste avec leur absence au sein des grandes instances. Très peu de femmes y occupent un rôle de premier plan. L'occasion d'écouter l'une des trois femmes rabbins, Delphine Horvilleur, qui analyse la perception qu'ont les fidèles de ses fonctions. Plus récemment, c'est Kahina Bahloul, islamologue, qui envisage d'ouvrir un lieu de prière plus inclusif en France, où les prêches pourraient être données par des hommes ou des femmes. Une idée qui ne plaît guère à tous. Et bien sûr, les habituelles chroniques seront de la partie. Lou remplace Cha, partie se dorer la pilule au soleil. Dans son instant "ragnagnas", elle revient sur la "Ligue du LOL", ce groupe constitué de journalistes et rédacteurs en chef parisiens, qui a harcelé des femmes sur la toile pendant plusieurs années. Dans la même veine, Matthieu le Macho leur rend un hommage vibrant dans sa chronique, empreint d'une grande religiosité. De belles surprises en perspective ... Stay tuned and don't forget to be free ! Thelma et Louise
Peut-on être drôle tout en restant 100% féministe? C'est la grande question qu'on se pose dans ce nouvel épisode de Thelma et Louise, en compagnie de l'humoriste Tahnee ! Celle qui définit comme "métisse, Chti et lesbienne" vient nous parler de son spectacle et de l'engagement politique qu'elle porte. Car les humoristes sont là pour faire rire, mais ils nous permettent aussi de réfléchir sur le monde qui nous entoure. Tahnee nous parle de son enfance dans l'Eure, de son coming-out, des rapports de genre dans la société. Elle nous prouve que l'humour peut aussi se faire autrement, au profit des femmes, de toutes les femmes, et non contre elles. Peut-on rire de tout ? Selon un récent rapport du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, 70% de blagues quotidennes faites à la radio pendant les matinales sur RTL, Europe 1 et France Inter reposent sur des ressorts sexistes. On s'interroge donc avec Tahnee sur ce manque de diversité dans l'humour français. Doit-on se résigner à cela ? Les humoristes n'ont-ils rien d'autre à proposer ? Laurent Sciamma, que vous pourrez retrouver chaque samedi à la Comédie des 3 Bornes, avec son spectacle "Bonhomme" , nous prouve qu'il est possible de rire autrement. Nous l'avons rencontré avant l'émission et vous pourrez entendre sa voix tout au long de ce road-trip. On retrouve aussi nos chroniqueurs chéris, Barbara qui nous fait sa revue culturelle, Cha Postroff qui pousse un coup de gueule, et bien sûr Matthieu le macho qui nous donne une leçon (à l'aide des conseils Laurent Sciamma) pour être drôle dans verser dans le gros beauf machiste ! Stay Tuned ! Thelma et Louise
Pour terminer cette année 2018, Thelma et Louise vous propose... un splendide best-of de Noël !!! Une session de rattrapage féministe qui vous permettra de briller à votre soirée du Nouvel An et de botter les fesses du macho qui vous prendra la tête à 2 heures du matin (on le voit venir celui-là). On vous propose de réécouter les voix qui se sont succédées dans notre émission depuis la rentrée. Et on commence avec un sujet grave, qui fait encore la une de l'actualité en France et dans le monde : le droit à l'avortement. Un droit toujours menacé, dont nous parle Danielle Gaudry, gynécologue et militante au Planning familial. C'est aussi l'occasion de réécouter le témoignage de Clémence, française vivant en Argentine, et qui nous explique comment les femmes ont accueilli le vote du Sénat rejetant le droit à l'avortement, le 9 août dernier. Un vote difficile qui condamne les Argentines à des avortements clandestins. On revient aussi sur la marche du 24 novembre dernier contre les violences sexistes et sexuelles : Sandrine Rousseau, qui a témoigné de son agression sexuelle par Denis Baupin, ancien cadre d'Europe Ecologie Les Verts, vient analyser le fonctionnement de la justice dans les affaires de violences sexuelles. Avec elle, on revient sur les récentes affaires Georges Tron et Tariq Ramadan, qui ont fait la une de l'actualité. Son association, "Parler", accompagne les femmes victimes. Femmes et Révolutions Puis, on vous propose un peu de culture pour cette session de Noël ! On réécoute la voix de Véronique Le Bris, fondatrice de Cine Woman et journaliste spécialisée dans le cinéma. Elle aborde l'épineuse question de la place des femmes sur grand écran. Des femmes souvent objets de désir pour les réalisateurs. Véronique Le Bris nous offre quelques clés pour comprendre les liens entre septième Art et féminisme. Enfin, vous l'avez tous senti, un vent révolutionnaire souffle sur la France en cette fin d'année. Alors, on réécoute Mathilde Larrère, historienne spécialiste des révolutions, qui vient parler de la place des femmes au sein des mouvements révolutionnaires. Pauline Léon, Jeanne Deroin, ces noms de vous disent rien ? Et pourtant, ces femmes ont été au premier plan pour conduire les grandes révolutions qui ont émaillé l'Histoire de France. Bien sûr, on retrouve aussi nos chroniqueurs chéris : Cha Postroff pour son coup de gueule, Barbara pour une revue culturelle et Matthieu le macho qui vient nous conter fleurette en chanson. On vous souhaite de belles fêtes et on vous embrasse, Thelma et Louise
On en a rêvé... et on l'a fait! Samedi 24 novembre, des dizaines de milliers de personnes ont battu le pavé un peu partout en France, pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles. Et pour dire "stop" à l'impunité des auteurs. Une marche inédite, à laquelle toute l'équipe de Thelma et Louise a participé, afin de soutenir le mouvement #NousToutes, mais aussi pour recueillir des témoignages. Jeunes, vieux, hommes, femmes, hétéros ou LGBT : la cause a rassemblé au delà des différences. Pour ce nouvel épisode, on vous fait donc revivre ce grand moment de solidarité tout en slogans badass et en batucadas ! Sexisme partout, justice nulle part Mais quelles conséquences après cette vaste mobilisation? Comment enfin changer les funestes statistiques françaises en termes de violences sexistes? Comment faire entendre la parole des victimes? On répond à toutes ces questions avec Sandrine Rousseau, ancienne élue EELV, qui a témoigné à visage découvert de l'agression sexuelle qu'elle a subie, déclenchant "l'affaire Baupin". Désormais présidente de l'association Parler, elle a fait de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont cheval de bataille. On revient également avec elle sur la récente affaire George Tron, l'occasion d'interroger le fonctionnement de la justice. Et parce qu'on aime vous gâter, vos chroniqueurs préférés sont évidemment au rendez-vous. Cha vous livre ses conseils d'experte pour combattre les micro-agressions sexistes du quotidien (prenez des notes!)... Quant à Matthieu le macho, il se livre à son exercice favori : le mansplaining, et la leçon du jour c'est le militantisme et l'organisation d'une manif of course! Podcast en réécoute illimitée!
Pour ce trente-huitième épisode, on se penche sur un sujet grave, à la fois intime et politique : l'avortement. Légal en France depuis le 17 janvier 1975, l'avortement connaît de nombreuses attaques politiques et médiatiques depuis plusieurs semaines. Dernière en date, le Docteur Bertrand de Rochambeau, président du syndicat national des gynécologues-obstétriciens, qui a déclaré à la télévision ne pas vouloir pratiquer l'avortement, invoquant sa clause de conscience. A l'autre bout du monde, c'est le Sénat argentin qui a voté contre la légalisation de l'avortement, le 9 août dernier. On écoute Clémence, une franco-argentine, qui nous raconte son inquiétude et les avortements clandestins pratiqués dans son pays. Des actes dangereux pour les corps des femmes, et extrêmement traumatisants. Notre invitée, Danielle Gaudry, gynécologue et militante au Planning familial, analyse cette poussée réactionnaire afin de comprendre pourquoi l'avortement a subi tant d'attaques dernièrement. Elle évoque notamment le rôle joué par des sites de "pro-life", très bien référencés sur internet et qui sont de réels instruments de propagande anti-avortement. Quelle contraception pour quelle femme ? Avec Danielle Gaudry, on évoque aussi la question de la contraception. Le choix de la bonne contraception pour chaque femme est essentiel pour vivre une sexualité libre et épanouie. Que faire lorsque gynécologues et patientes ne se comprennent plus ? Danielle Gaudry nous explique le fossé générationnel qui existe parfois entre les patientes et leur médecin, notamment au sujet de la pilule. Critiquée pour ses effets secondaires sur la santé, la pilule est sous le feu des projecteurs depuis plusieurs années. Nos chroniqueurs chéris seront aussi de la partie : Cha Postroff pousse un coup de gueule contre le féminisme marketée, Barbiche nous livre des conseils culture à dévorer sous la couette. Claire, notre nouvelle venue, analyse le regard des autre sur son corps de femme enceinte. Des regards pas toujours bienveillants et qui révèlent encore une fois le contrôle que la société cherche à exercer sur le corps de la femme. Enfin, notre macho Matthieu nous livre quelques réflexions sur la contraception masculine. Car une question demeure : pourquoi serait-on les seules à s'y coller ? Sur ces bonnes paroles, on vous embrasse et on vous dit à la prochaine ! Thelma et Louise
Femmes de tous pays, unissez-vous ! Dans ce nouvelle épisode, on reçoit l'historienne Mathilde Larrère, spécialiste des révolutions et de la citoyenneté, pour parler du rôle - trop souvent occulté - des femmes dans les mouvements révolutionnaires. Pauline Léon, Théroigne de Méricourt, André Léo ... ces noms ne vous disent rien ? Et pourtant ces femmes rebelles et courageuses ont bel et bien marqué l'Histoire française. De la Révolution de 1789 à la Commune en 1870, en passant par 1848, Mathilde Larrère retrace le parcours de ces femmes combattantes qui n'ont pas hésité à prendre les armes pour défendre nos droits et la République. Des destins méconnus, passés sous silence par les manuels scolaires. Une Histoire trop souvent écrite par des hommes et que réhabilite ici Mathilde Larrère. Une révolution en 2018 est-elle possible ? Puis, on fait un bond dans le temps pour nous intéresser à l'histoire politique qui s'écrit sous nos yeux. Celle sur laquelle nous pouvons encore agir. A quand une grande révolution féministe ? Mathilde Larrère analyse les blocages encore prégnants dans les partis politiques français : machisme, violences sexuelles, attribution de tâches moins nobles aux femmes. Autant de phénomènes à déconstruire et sur lesquels nous pouvons avoir une emprise. Vous retrouverez aussi notre joyeuse bande de chroniqueurs plus révoltés que jamais, avec même une petite surprise pour la rentrée... On accueille une nouvelle venue, alias Claire, qui viendra chaque mois nous raconter ses tourments de future maman ! Etre féministe et maman au XXIème siècle, cela représente de nombreux enjeux. Claire viendra nous conter ses tribulations, entre ses aspirations personnelles et les injonctions de la société. Comme d'habitude, Barbara, aka Barbiche, sera au rendez-vous pour nous donner ses meilleurs conseils culture, et Matthieu notre macho passera en revue le traitement médiatique de la PMA. Un traitement qui invisibilise trop souvent les premières concernées, les lesbiennes. Un programme 100% badass, qui on l'espère, mettra du baume dans vos coeurs en ce début d'hiver. Un dernier petit conseil pour la route, écoutez l'émission de Mathilde Larrère sur Mediapart, elle détricote l'Histoire et la politique avec Laurence de Cock, donnant du grain a moudre à nos réflexions actuelles. On vous embrasse ! Thelma et Louise
Pour vous remonter le moral malgré la fin de l'été, voici un nouvel épisode tout beau tout chaud! La cerise sur le gâteau, c'est qu'on a enfin trouvé un prétexte pour parler de notre film préféré au monde... Roulements de tambour... Oui bon, ok, zéro suspense. C'est Thelma et Louise, of course. Le chef d'oeuvre de Ridley Scott, sorti en 1991, est ressorti en salles au mois d'août, en version restaurée. L'occasion, donc, de revenir sur ce qui fait de ce road-movie un hymne féministe, percutant, actuel... et presque unique en son genre. Grand écran, maxi clichés Et puisqu'on parle de cinéma, pourquoi ne pas revenir sur tout ce qui cloche en terme de représentation des femmes dans le 7e art? Male gaze, hyper sexualisation, culture du viol, âgisme... La liste est longue. Ca tombe bien, on a une experte avec nous. On décrypte tout ça avec Véronique Le Bris, journaliste spécialisée dans le cinéma, ancienne rédactrice en chef du magazine Première, fondatrice du webzine Cine Woman, et auteure de 50 Femmes de cinéma, paru aux éditions Marest. Comme on n'est pas (que) des rabat-joies, on se demande aussi si tout ça est en train de changer, et comment. Depuis quelques temps, et notamment avec l'affaire Weinstein, l'industrie du cinéma semble remettre des personnages féminins sur le devant de la scène... Les récents blockbusters tendance girl power (WonderWoman, Black Panther, Ocean's 8 etc.) sont-ils une véritable avancée ou un écran de fumée? Vous retrouvez aussi nos chroniqueuses et chroniqueur d'amour. Barbiche énumère ses coups de coeur culturels de la rentrée, Cha la feminazi nous parle de son drôle de penchant pour les films de Rape et Revenge, tandis que Matthieu notre macho du jour, se moque allègrement des errances de la soi-disant "Université d'été du féminisme", organisée par Marlène Schiappa. A déguster chaud! https://www.facebook.com/thelmaetlouiseRCP/photos/a.1442119815906168/1813018285482984/?type=3ettheater
En ce mois d'août brûlant, venez vous rafraîchir avec un best off de Thelma et Louise. Au programme : nos meilleurs moments d’antenne, à écouter sur la plage, un mojito à la main. Si vous avez raté l'actualité féministe de ces derniers mois, cette session de rattrapage est faites pour vous ! Naturellement, on commence ce best off avec ce qui a été LA révolution féministe de ces derniers mois : le mouvement #MeToo, et ses conséquences. En mars dernier, on avait reçu la journaliste et éditorialiste Nadia Daam pour décrypter ce qu’on appelle le backlash, c’est à dire le retour de bâton conservateur observé après une vague de libération féministe. Sa voix, libre et engagée, revient pour nous sur le mouvement #MeToo, son impact réel sur la sphère sociale et politique, ainsi que ses relents réactionnaires. Langage et sport, au coeur de l'apprentissage féministe Car malgré les avancées, il reste beaucoup de travail à faire. Un travail qui passe par l’éducation. Eduquer nos petites filles et nos petits garçons à ne pas être des clichés de genre. Les éduquer aussi à ne pas céder à la pression dans les cours de récréations. Lucile Bellan, journaliste chez Slate et blogueuse, venue dans l'émission en septembre dernier, livre ses conseils pour donner une éducation féministe à nos enfants. Elle nous parle notamment de Chimamandae Ngozi Adichie, une auteure nigériane qui l’a beaucoup inspirée. Si vous ne savez pas quoi lire cet été, ses livres sont à emporter dans vos bagages ! Et quoi de mieux que le langage pour parfaire son éducation féministe ? Retour sur les enjeux liés à la langue française avec la passionnante Florence Montreynaud, historienne, militante du MLF et linguiste. Notre langage est-il sexiste par essence ? Florence Montreynaud décortique les subtilités de nos expressions, dévoilant la face cachée de mots souvent au service du patriarcat. Enfin, on ne pouvait pas finir ce best off sans parler de sport ! Car même si la France est championne du monde de foot, en ce qui concerne la représentation des femmes dans le sport c’est un peu moins la fête... On termine avec la voix de Marie-Cécile Naves, politologue, sociologue et auteure du livre “Le pouvoir du sport”, qui revient sur la place accordée aux femmes dans ce milieu. Et bien sûr, on retrouve nos chroniqueurs adorés pour leurs plus belles performances de la saison. En attendant, on vous souhaite à toutes et tous un bel été, et on vous dit rendez-vous en septembre pour une nouvelle aventure placée sous le signe de la liberté. Stay tuned ! Thelma et Louise
Depuis la création du prix Nobel, en 1901, moins de 3% des récompenses dans le domaine scientifique ont été remises à des femmes. Pourquoi les femmes sont-elles si peu représentées dans le milieu scientifique? Et pourquoi les rares qui parviennent à s'y faire une place voient régulièrement leurs contributions niées, minimisées, voire carrément attribués à des hommes? Avec nous en studio, deux invitées : Seraya Maouche, co-fondatrice de l'association Ethique et Intégrité qui lutte contre la fraude scientifique, et chercheuse en bioinformatique, ainsi que Marion Langlois, étudiante en ingénierie numérique à l'ISEP et marraine au sein de l'association Elles Bougent, qui milite pour susciter des vocations féminines dans l'ingénierie. Ensemble, on se penche sur le problème de la sous-représentation des femmes, et sur les nombreux obstacles qui peuvent exister au cours d'une carrière : inégalités salariales, manque de reconnaissance, absence de responsabilités... On évoque aussi le travail crucial des associations qui tentent d'inverser la tendance, et de combattre les stéréotypes dès le plus jeune âge pour encourager les filles à s'orienter vers des métiers scientifiques et technologiques. Coupe du monde et Summer Body Bien sûr vous retrouverez notre bande de chroniqueurs survoltés pour passer un été chaud sur les ondes de Radio Campus Paris! Cha pousse son traditionnel coup de gueule, et cette fois-ci , elle s'adresse aux supporters de foot qui ont trouvé amusant de tripoter deux-trois meufs en descendant les Champs Elysées, après la victoire des Bleus en Coupe du monde. #MeTooFoot Quant à la douce Barbiche, elle s'en prend à l'injonction insupportable du Summer Body. Vous savez cette petite voix qui revient comme une rengaine chaque été... Notre chroniqueuse nous dit quelles lectures privilégier sur la plage, pour enfin envoyer valdinguer nos complexes. En fin d'émission, retrouvez Matthieu notre Macho, plus en forme que jamais. Il nous livre sa version bien à lui de l'affaire Benalla... Et ça vaut le détour. Enjoy, et bel été à toutes et tous! Programmation musicale Retrouvez nos deux coups de coeur de l'été : Sn4tch ft. Justine - "Match nul"(2018) Nu Guinea - "Ddoje Facce" (2018)
Pour le 33ème épisode de Thelma et Louise, nous avons le plaisir de recevoir Nassira El Moaddem, journaliste et directrice du Bondy Blog. Elle dirige le Bondy Blog depuis maintenant un an et demi, un journal en ligne dont le but est de faire émerger une parole différente sur les quartiers populaires afin de lutter contre la stigmatisation dans les médias. Pourquoi les femmes issues des quartiers populaires ont-elles plus de mal à s'insérer sur le marché du travail ? Quelles difficultés supplémentaires rencontrent-elles au quotidien ? Et surtout pourquoi souffrent-elles d'une stigmatisation incessante dans les médias ? Nassira El Moaddem nous livre son analyse. Femmes issues des quartiers populaires : la stigmatisation dans les médias On écoutera notamment un petit mix de politiques, journalistes, éditorialistes, de droite, comme de gauche, qui critiquent de manière virulente le port du voile. Depuis quelques années, la société français semble avoir basculé vers une obsession identitaire et les médias ont suivi ce mouvement, parfois en négligeant leur travail d'enquête ou de reportage. On peut notamment rappeler l'affaire du burkini à l'été 2016 qui avait défrayé la chronique, faisant la une des grands médias nationaux pendant plusieurs semaines… Et une question, sous-jacente : pourquoi le voile cristallise-t-il autant de tensions et prend-t-il autant de place dans les médias ? N'est-ce pas le signe d'une démocratie qui s'essouffle ? Et puis bien sûr, nos chroniqueurs chéris seront aussi de la partie pour livrer leurs coups de coeur et leur coups de gueule : Mahaut dans la chronique "Ragnagnas" analysera le machisme dont sont empreints certains mouvements sociaux, tandis que Barbara dressera un agenda culturel alléchant pour préparer notre été. Enfin, Mathieu, notre Macho, reviendra sur le mouvement inquiétant des Incels... Get ready !
Pour le 33ème épisode de Thelma et Louise, nous avons le plaisir de recevoir Nassira El Moaddem, journaliste et directrice du Bondy Blog. Elle dirige le Bondy Blog depuis maintenant un an et demi, un journal en ligne dont le but est de faire émerger une parole différente sur les quartiers populaires afin de lutter contre la stigmatisation dans les médias. Pourquoi les femmes issues des quartiers populaires ont-elles plus de mal à s’insérer sur le marché du travail ? Quelles difficultés supplémentaires rencontrent-elles au quotidien ? Et surtout pourquoi souffrent-elles d'une stigmatisation incessante dans les médias ? Nassira El Moaddem nous livre son analyse. Femmes issues des quartiers populaires : la stigmatisation dans les médias On écoutera notamment un petit mix de politiques, journalistes, éditorialistes, de droite, comme de gauche, qui critiquent de manière virulente le port du voile. Depuis quelques années, la société français semble avoir basculé vers une obsession identitaire et les médias ont suivi ce mouvement, parfois en négligeant leur travail d'enquête ou de reportage. On peut notamment rappeler l’affaire du burkini à l’été 2016 qui avait défrayé la chronique, faisant la une des grands médias nationaux pendant plusieurs semaines… Et une question, sous-jacente : pourquoi le voile cristallise-t-il autant de tensions et prend-t-il autant de place dans les médias ? N'est-ce pas le signe d'une démocratie qui s'essouffle ? Et puis bien sûr, nos chroniqueurs chéris seront aussi de la partie pour livrer leurs coups de coeur et leur coups de gueule : Mahaut dans la chronique "Ragnagnas" analysera le machisme dont sont empreints certains mouvements sociaux, tandis que Barbara dressera un agenda culturel alléchant pour préparer notre été. Enfin, Mathieu, notre Macho, reviendra sur le mouvement inquiétant des Incels... Get ready !