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durée : 00:15:07 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Victoria Géraut-Velmont - Alors qu'il est arrivé sur la scène politique aux côtés de Florian Philippot, c'est à Marine Le Pen que Jordan Bardella choisit de rester fidèle. Quelle est la teneur de ces liens, qui iront jusqu'à l'intégrer au clan familial ? - réalisation : Anne Depelchin - invités : Pierre-Stéphane Fort Journaliste et réalisateur
durée : 00:05:04 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Katy Perry est allée dans l'espace pendant 11 min, c'est à dire moins longtemps que la carrière de Florian Philippot.
Florian Philippot, Président des Patriotes.
Avec l'élection de Trump, l'Amérique reprend le contrôle de son destin - Florian Philippot Soutenez-nous sur frontieresmedia.fr et frontieresmedia.fr !
Nouvelle semaine de matinale Tocsin. Avec une très bonne nouvelle : encore une fois, ce matin nous étions première matinale tout confondu sur le numérique ! Merci à tous. Au menu du jour : 2:30 Le Conseil d'Etat valide la circulaire Darmanin qui autorise l'interdiction arbitraire d'événements culturels !
Dans son zapping, Dimitri Vernet revient sur les événements politiques de la semaine.
Le 14 août dernier, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique a publié une étude sur le refroidissement observé dans certaines zones de l'océan Atlantique. Bien que le rapport ait reçu un écho notable dans la presse anglo-saxonne et francophone, son interprétation par les climatosceptiques a suscité une vive controverse. François Asselineau, président de l'Union populaire républicaine, et Florian Philippot, fondateur du mouvement Les Patriotes, se sont emparés de l'étude pour critiquer le consensus sur le réchauffement climatique. Leur réaction rapide est alimentée par une mauvaise compréhension des conclusions de l'étude.Contrairement à ce que les titres sensationnalistes pourraient suggérer, l'étude ne remet pas en cause le réchauffement climatique. La confusion provient notamment d'un titre d'article du New Scientist, repris par le Courrier international, qui parlait d'un refroidissement "record" de l'Atlantique. Cependant, l'étude se concentre uniquement sur la surface de l'océan Atlantique équatorial, le long des côtes africaines, une région qui connaît régulièrement un refroidissement saisonnier après des températures élevées au printemps. Cette année, le refroidissement s'est produit plus rapidement que d'habitude, avec une baisse de 0,5 à 1 degré Celsius. Les scientifiques ne comprennent pas encore les raisons exactes de ce phénomène, mais il pourrait indiquer le développement d'un événement climatique appelé "La Niña", qui est l'opposé de "El Niño", un phénomène de réchauffement.Il est crucial de noter que ce refroidissement localisé n'affecte pas les données globales sur le réchauffement climatique, ni les températures records battues à l'échelle mondiale. Selon Franz Philip Tuchen, l'auteur du rapport, cet épisode doit être considéré comme une variation à court terme dans le cadre de la tendance générale au réchauffement. Les scientifiques continuent d'explorer les impacts du réchauffement climatique sur des phénomènes comme El Niño et La Niña, mais il est clair que les dérèglements climatiques influencent également les océans.Courrier international : https://www.courrierinternational.com/article/climat-l-ocean-atlantique-se-refroidit-a-une-vitesse-record-et-personne-ne-comprend-pourquoi_221344Étude originale : https://www.climate.gov/news-features/event-tracker/atlantic-nina-verge-developing-heres-why-we-should-pay-attention Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Replay de la matinale Tocsin du 11 juillet ! C'est parti : 00:02:30 La chronique police justice
Après les élections Européennes le 9 juin 2024, une soirée électorale pour décrypter les résultats aura lieu sur France 2. Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos, en sera un des invités. Invité des 4 vérités, il parle d'une marge de surprise encore possible, avec 15% des électeurs qui disent précisément se décider soit la veille, soit l'avant-veille, soit le jour même du scrutin. Malgré les grandes tendances, le résultat final n'est selon lui, « pas cristallisé ». Si, dans toutes les enquêtes d'opinion, la liste RN menée par Jordan Bardella possède une avance considérable, c'est pour l'ordre d'arrivée qu'il peut y avoir des surprises. Les candidats Valérie Hayer, représentante de la majorité présidentielle, ou Raphaël Glucksmann, candidat de la liste PS, sont désormais au coude-à-coude. Les intentions de vote concernant l'un et l'autre se sont en effet « beaucoup resserrés » au cours des derniers jours, ce qui renforce la nécessité d'aller voter, dimanche 9 juin. Sur les enjeux et motivations des électeurs, on a beaucoup abordé la politique internationale, et notamment de la guerre en Ukraine et à Gaza. Il s'avère pourtant que 54% des Français comptent baser sur leur choix sur des enjeux strictement nationaux. Parmi ceux qui préoccupent principalement les Français, le pouvoir d'achat, mais aussi l'immigration, qui a pris beaucoup plus d'importance que lors des élections européennes de 2019. Le premier candidat RN pour la liste des européennes 2024 est Jordan Bardella. Mais, avec lui figurent aussi des eurodéputés sortants, des cadres locaux ou des personnalités extérieures. Marion Maréchal et Florian Philippot font aussi partie de cette liste. Finalement, le RN pourrait récolter près de 40% des votes. Un score non négligeable, malgré des résultats déjà hauts en 2019 et en 2014. Ces résultats sont-ils transposables à une élection présidentielle nationale ? « Mécaniquement, non », répond Brice Teinturier. Le spécialiste précise que les différences de scrutin, qui est en ce cas un scrutin proportionnaliste, et les différences d'enjeu, rendent ces deux élections incomparables. Le parti Renaissance et ses alliés, avec 15% d'intentions lors des dernières enquêtes d'opinion, connaîtra-t-il une sanction sévère lors de ce scrutin ? Un score aussi faible pour la liste de la majorité est déjà arrivé, une fois seulement, sous la présidence de François Hollande, qui avait obtenu 14% en 2014 avec sa liste PS. Dans tous les cas, note Bruce Teinturier, ce genre de contre-performance « affaiblit considérablement l'hora du camp présidentiel ». Les résultats de la majorité aux Européennes auront-ils un impact sur la présidentielle ? Juridiquement, même si le score de la majorité est très faible, rien n'oblige le président de la République à effectuer des modifications. Il n'est pas tenu, par exemple, de changer ses ministres ou de proposer des réformes. Cependant, si ces résultats sont mauvais, une forte pression politique existera d'autant plus et viendra s'ajouter à l'absence de majorité présidentielle à l'Assemblée nationale. Les potentialités de modifier substantiellement la donne, rappelle le directeur délégué d'Ipsos, seront encore amoindries. À gauche, tous les sondages font constater une poussée inattendue de la liste socialiste de Raphaël Glucksmann. Cette liste, si elle se trouve à plus de 3 points au-dessus de celle de Manon Aubry, autre candidate de la gauche, représentante de LFI, permettra sans doute « un vrai rééquilibrage au sein des gauches. » Cependant, Brice Teinturier rappelle que les élections présidentielles n'ayant rien à voir avec celles européennes, les cartes pourront être de nouveau rebattues en 2027. Faut-il s'attendre à un grand bouleversement au parlement européen ? Malgré les poussées nationalistes en Europe, le spécialiste considère qu'il est, dans tous les cas, possible de garder un équilibre entre le RN, la majorité et la gauche dans les parlements européens.
Comme chaque jour voici le replay de la matinale Tocsin, avec au menu :00:01: 00 Le Royaume-Uni reconnait sa responsabilité dans l'affaire du sang contaminé : une française témoigne de son calvaireAvec Maitre Nathanael Majster Avocat de Christiane LeveufEt Christiane Leveuf, victime du sang contaminé par erreur00:25:00 Procès d'Ursula Van der Leyen : va-t-elle enfin être inculpée ?Avec Florian Philippot, Président et fondateur des Patriotes00:40:00 Les dons d'ovocytes : votre corps leur appartient !Avec Laurence Beneux, Rédactrice en chef adjoint de France SoirAuteur de “Le livre de la honte, les réseaux pédophiles” - Edition Le Cherche Midi ;Et Dominique Crestinu, gynécologue01:15:00 La chronique d'Alexandre Cuignache de Préval01:30:00 “Chroniques euthanasiques” aux éditions SalvatorAvec Matthieu Noli, journaliste et romancierPour nous soutenir : https://www.tocsin-media.fr/soutienPour découvrir toutes nos autres vidéos : https://www.youtube.com/@Tocsin-mediaPour soutenir Tocsin activement : https://www.tocsin-media.fr/message-important-aux-soutiens-de-tocsin/Pour nous faire vos remarques, vos demandes d'invités, vos problèmes etc : podcast.tocsin@gmail.comMerci pour votre soutient !#tocsin #liberte #politique #lavieenrosen #alternatif #police #climat #justice #taxes #rosen #firode #cinema #festivaldecannes #cannes #pedophilie #pelerinage #abbee #agriculture Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:01:53 - Le vrai ou faux - Le prix des tickets de bus va bien doubler pendant les JO de Paris 2024 et les chauffeurs devront bien en vendre deux, à 2,50 euros l'unité. En revanche, non les chauffeurs de bus n'auront pas à déchirer un des deux tickets.
Diffusée jeudi 18 janvier, l'émission Complément d'enquête sur France 2 consacrée à Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, a provoqué la fureur du parti qui parle de « manipulation grossière ». Vous vous souvenez peut-être de l'affaire Mehdi Meklat, ce jeune chroniqueur de France Inter, ancien du Bondy Blog, qui avait fait scandale en 2017 après une série de tweets ouvertement racistes, antisémites ou homophobes qu'il avait publiés sous le pseudonyme de Marcelin Deschamps. Il avait accusé la fachosphère d'être à l'origine de sa disgrâce.Selon Complément d'enquête, au même moment, entre 2015 et 2017, Jordan Bardella publiait lui aussi sur Twitter, sous le pseudo RepNat du Gaito, des messages racistes, homophobes ou insultants des journalistes. Sur ce compte, une photo de la piscine de Créteil est assortie du commentaire « la mer Noire » et l'antisémite Alain Soral qualifié de « grand sociologue » et paraphrasé en ces termes « un journaliste est soit un chômeur, soit une pute ».Plus grave encore, en plein procès aujourd'hui sur les violences policières contre Théo Luhaka, un dessin représentait la victime une semaine après le drame, avec une matraque enfoncée dans l'anus et le slogan détourné « Je suis Théo ».Des révélations que nie Jordan BardellaJordan Bardella nie être l'auteur de ces tweets. Il affirme qu'il n'a qu'un compte Twitter. Il a d'ailleurs mis en demeure France Télévisions et annoncé des poursuites. Seulement, Tristan Waleckx, le présentateur de l'émission que nous avons joint vendredi 19 janvier, est formel : « On est sûr de nous à 100% », dit-il. « On a des témoignages, mais aussi des éléments matériels ». Le reportage de Pierre-Stéphane Fort mentionne trois sources anonymes. Libération en invoque deux autres qui confirment la version du journaliste. Un détail est assez révélateur : ce compte sous pseudo de RepNat du Gaito, selon Libération, n'avait que 54 abonnés, dont Marine Le Pen qui s'est discrètement désinscrite en milieu de semaine quand l'émission a publié ses premières images sur les réseaux sociaux. Une image écornée de la normalisation du RN ?Cela peut-il nuire à l'image de celui qui sera aussi le candidat du RN aux élections européennes ? Ce qui est sûr, c'est que ça rompt avec sa stratégie de normalisation, d'autant que le reportage explique bien que ce jeune homme lisse et sans aspérité a été choisi par Florian Philippot, l'ancien vice-président du parti et façonné par l'ex-journaliste Pascal Humeau pour apporter un récit d'homme sans casserole originaire de Saint-Denis.Or, on le découvre proche de Jean-Marie Le Pen qu'il ne jugeait pas antisémite sur un plateau TV et assistant parlementaire européen, tout en étant dans l'organigramme du RN, ce qui le rend plus proche de l'affaire. Des soupçons d'emplois fictifs sur fonds européens qui valent à Marine Le Pen une mise en examen. À lire aussiReportage polémique de «Complément d'enquête» sur le président du RN
durée : 00:02:04 - Le vrai ou faux - Florian Philippot, le président du mouvement Les Patriotes, militant contre la vaccination contre le Covid-19, assure que la quasi-totalité des personnes âgées de plus de 65 ans ont refusé de recevoir une dose de vaccin.
durée : 00:28:03 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Quand Johnny Rock, sosie de Johnny Hallyday, participe à un meeting de Florian Philippot, ce n'est pas du goût de Johnny Christ, autre sosie de Johnny, qui estime qu'être le sosie de Johnny Hallyday implique des responsabilités.
Le gouvernement a déclenché le 49.3 le 16 mars pour adopter la réforme des retraites. Alors que seulement 32 % des Français y sont favorables, Livre Noir a invité l'un de ses opposants les plus farouches : Florian Philippot. Il est fondateur du parti Les Patriotes, ancien député européen, ancien numéro 2 du Front national. En quoi la réforme des retraites est elle inspirée par Bruxelles ? Alors que la crise financière guette aux Etats-Unis, la menace de contagion est-elle possible ? L'Ukraine va-t-elle bientôt entrer dans l'UE ? Trois questions clé que Livre Noir a posées au leader souverainiste. Soutenez-nous !
Alors que la France fait face à une neuvième vague de Covid-19, le gouvernement réfléchit à un possible retour du masque obligatoire dans les transports en commun. Une nouvelle qui a provoqué une levée de boucliers de la mouvance anti-masque, alimentée par de nombreuses fausses informations. Le masque serait « dangereux pour la santé ». Il ne « protégerait pas contre le coronavirus » et ne serait qu'un « symbole d'asservissement ». C'est ce qu'affirment plusieurs fausses informations que l'on peut lire en boucle sur les réseaux sociaux ces derniers jours sous le #Jeneporteraipluslemasque. Ces propagateurs d'infox s'appuient sur de faux arguments scientifiques. L'exemple le plus marquant est un croquis simpliste, censé prouver, par l'image, l'inefficacité des masques chirurgicaux. On y voit un virus représenté par un point, bien plus petit que l'espace laissé entre les mailles des fibres qui composeraient le masque. En réalité, cette illustration, qui circule depuis plusieurs années déjà, ne correspond pas du tout à la véritable structure de nos masques. Ils sont fabriqués non pas avec une, mais avec trois couches de microfibres non tissées. C'est ce qui lui permet de disposer d'un effet de filtration important. L'autre erreur de ce schéma porte sur la prétendue taille du virus. Si le virus en lui-même est bien plus petit que ce que peut filtrer le masque, il faut s'intéresser à la taille des gouttelettes qui le transportent. Ces gouttelettes, elles, sont pour la plupart, bien interceptées par le masque. Le masque protège Toujours dans le but de prouver la prétendue inefficacité du masque, certains s'appuient aussi sur une indication présente à l'arrière de certains paquets de masques grand public. Elle indique « ne protège pas des contaminations ». Concrètement, cela veut dire que les masques chirurgicaux ne protègent pas à 100% des contaminations virales ou infectieuses. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils ne sont pas efficaces puisqu'ils permettent de réduire considérablement la propagation des agents infectieux. Une efficacité d'autant plus grande si tout le monde porte le masque. L'efficacité en chiffres Une étude menée par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis, montre que ces masques chirurgicaux réduisent les risques de contamination de 66%. Une autre étude parue dans la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas) précise qu'une personne qui discute avec un individu positif au Covid-19, sans masque, pendant une heure, a 90% de chance d'être contaminée. Ce ratio tombe à 30% si les deux personnes portent un masque chirurgical et même à 0,4% avec un masque de type FFP2. Qui est derrière cette campagne de désinformation ? À la manœuvre, on retrouve le politique d'extrême droite Florian Philippot, l'ancien bras droit de Marine le Pen. Il a déclenché ce raid numérique dès le 30 novembre, en réaction à l'appel lancé la veille par Élisabeth Borne à porter le masque et à respecter les gestes barrières. Il a demandé à ses partisans de relayer en masse le #Jeneporteraipluslemasque, qu'il a lui-même initié. Un hashtag alors poussé par plusieurs comptes adeptes de la désinformation autour du Covid-19. En outre, il a lancé une pétition et même un pin's vendu 4 euros l'unité. Soit presque le prix d'un paquet de masques chirurgicaux qui, bien utilisés, permettent de se protéger, et de protéger les autres.
Avec : Florian Philippot, président du parti "Les Patriotes". Kaouther Ben Mohamed, présidente de l'association Marseille en colère. Marie-Anne Soubré, avocate. Et Didier Giraud, agriculteur. - Alain Marschall présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Pendant trois heures, l'équipe de RMC s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos en direct, débats autour de l'actualité, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Découverte. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h).
Avec : Kaouther Ben Mohamed, présidente de l'association Marseille en colère. Marie-Anne Soubré, avocate. Et Didier Giraud, agriculteur. - Alain Marschall présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Pendant trois heures, l'équipe de RMC s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos en direct, débats autour de l'actualité, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Découverte. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h).
Le ton monte dans la dernière ligne droite de la campagne pour le deuxième tour des législatives. Néanmoins, l'observation des résultats du premier tour semble indiquer une certaine résilience de l'électorat face aux candidats de la complosphère, ceux qui consacrent la plupart de leurs interventions sur les réseaux à répandre des infox et des thèses conspirationnistes. Les plus connus d'entre eux n'atteindront pas le second tour du scrutin, ils ont d'ores et déjà subit une défaite cuisante. 2,3 % pour le chanteur Francis Lalanne candidat divers inclassable en Charente, 4,62% pour le chef du parti Les patriotes Florian Philippot candidat en Moselle, et 5,38% pour la député sortante Martine Wonner du Bas-Rhin, elle aussi candidate divers inclassable. C'est une défaite majeure pour ces figures de la complosphère, un échec abondamment commenté sur les réseaux sociaux et dans les grands médias également. Le buzz ne fait pas le vote... Ces personnalités ont gagné une certaine notoriété médiatique au gré des manifestations contre les mesures sanitaires, et conquis une audience importante sur les réseaux sociaux. Mais cette visibilité ne s'est pas traduite en suffrages. Florian Philippot 344 000 abonnés sur Twitter, recueille à peine plus d'un millier de voix en Moselle, Martine Wonner 144 000 abonnés, totalise 2494 voix dans sa circonscription du Bas-Rhin. Quant à Francis Lalanne, il a obtenu 953 voix en Charente, et ses outrances ont abouti à la suspension de son compte Twitter, pour avoir notamment assimilé la vaccination à un « crime contre l'humanité ». Surtout, le point commun de ces personnalités, c'est leur capacité à frapper les esprits avec des publications au contenu fallacieux. On les a retrouvé dans les mêmes manifestations anti-masque, anti-vax, menant une véritable croisade contre toute mesure sanitaire visant à enrayer l'épidémie de Covid-19, défendant des remèdes qui n'en sont pas jusque sur les bancs de l'Assemblée et flirtant avec des thèses selon lesquels les élites profiteraient de la pandémie pour imposer un contrôle des populations, de nature dictatoriale, et chercheraient même à obtenir l'élimination d'une partie de la population par le vaccin. ...mais l'infox nourrit l'abstention Beaucoup se réjouissent de voir que ces thèses complotistes ne font pas recette dans l'isoloir. L'échec électoral de leurs plus ardents défenseurs serait une bonne nouvelle. Mais c'est oublier le taux d'abstention record : plus de 52 %. Il ne s'agit pas de dire que tout abstentionniste est un complotiste en puissance, mais à l'inverse, il est évident que les adeptes les plus convaincus de la complosphère ont une propension à rejeter tout ce qu'ils perçoivent comme appartenant au « système », système électoral y compris. On a même vu parmi les candidats, l'ancien repris de justice, Germain Gaiffe -surnommé « le dépeceur de Montauban » se présentant tout en appelant à voter nul pour pouvoir contester la légitimité du vote. Il a tout de même remporté 59 voix. La vie démocratique menacée Mais l'échec électoral des adeptes du complotisme ne semble d'aucun effet sur les réseaux où ils continuent de déployer toute leur énergie en vue de mobilisations à venir. Tous visent ce qu'ils appellent le troisième tour, dans la rue, et pour certains, la relance du mouvement des gilets jaunes. Certains ne reconnaissent pas l'échec électoral de leurs chefs de file, c'est le cas des partisans les plus radicaux d'Eric Zemmour, dont le parti Reconquête est nouveau sur la scène politique. L'amplification artificielle de sa communication sur les réseaux est pourtant à l'origine du décalage entre la perception de ses militants et la faiblesse des résultats du vote, dès la présidentielle. Les réseaux sociaux déforment la réalité au point de fausser le débat public et de désorienter une partie croissante de l'électorat. Le mélange des genres Restent certains candidats en lice, parmi les complotistes occasionnels. C'est le cas de Nicolas Dupont-Aignan qui joue sur plusieurs registres de la manipulation de l'information. Le chef du parti Debout la France qui allait jusqu'à doubler le nombre de migrants entrés en Europe lors d'un débat pour les européennes, arrive en tête aux législatives dans l'Essonne où il a fait alliance avec les Patriotes, le parti de Florian Philippot, très en pointe dans la propagation d'infox. Il y a un peu dans tous les partis, des politiciens qui pratiquent le recours à ces théories de façon ponctuelle, sur des dossiers comme l'immigration, la sécurité, l'environnement, et qui procèdent par amalgames pour attirer des électeurs. Covido sceptiques, climato sceptiques ou autres eurosceptiques, leur but est de semer systématiquement le doute sur les réponses employées pour faire face aux urgences sanitaires ou environnementales. A contrario, il arrive aussi que des candidats abusent de cette qualification de complotisme afin de discréditer un adversaire politique et d'éviter le débat. C'est un travers que l'on observe parfois dans les rangs de la majorité sortante.
Au programme de C à vous la suite : Invité : Cerrone • Cerrone : disco star • Cerrone : Le roi du disco • Cerrone : 50 ans de carrière • Le rêve américain de Cerrone • Cerrone : le roi de la provoc • Cerrone : la fête du bruit L'Oeil de Pierre - Il était une fois Ennio Morricone • Le Live : Cerrone - “Supernature” Invité : Lucien Jean-Baptiste • Lucien Jean-Baptiste prend le large • La traversée de Lucien Jean-Baptiste L'ABC - Les actualités de Bertrand Chameroy • Macron à Kiev : il ne fait rien comme tout le monde • Catherine Colonna répond à côté • Proverbe du jour par Gérard Larcher • Serrer le kiki • Ouverture d'un nouveau numéro vert • Florian Philippot veut boire de l'alcool • Francis Lalanne est un arbre
Le fait du jour : Et si la défense des libertés publiques durant le Covid-19 ne pesait pas électoralement voire même fût pénalisante ? Martine Wonner, député sortante, n'est pas au second tour, Florian Philippot [...]
Aujourd'hui, nous recevons dans notre format Œil pour Œil @FLORIAN PHILIPPOT , homme politique qui a quitté le Front National en 2017 pour fonder et présider son propre parti : @Les Patriotes . Quel impact une personnalité publique a-t-elle lorsqu'elle représente une idée vis-à-vis de la population ? Êtes-vous pour ou contre le Frexit ? 00:00 : Introduction 01:40 : Extrait vidéo 03:57 : Avez-vous une responsabilité en tant que personnalité publique ? 05:17 : Vit-on en dictature ? 08:35 : La liberté d'expression 09:18 : Êtes-vous soutenu par beaucoup de français ? 11:42 : Comment expliquer que vous n'ayiez eu qu'un seul parrainage ? 13:30 : Le Frexit est-il impopulaire chez les français ? 15:02 : Vous rêvez vous président ? 16:20 : Pourquoi jouez-vous sur les peurs ? 18:05 : Emmanuel Macron et son projet européen 20:51 : Le contrôle surprise 23:29 : Êtes-vous plutôt attaché au patriotisme ou à la liberté ? 25:33 : Quels médias regardez-vous ? 27:04 : Quelle personnalité souhaiteriez-vous voir dans ce format de vidéo ? 27:33 : Avez-vous une citation qui vous inspire, vous guide ? 28:50 : Conclusion A propos du format : Œil pour œil est un format d'interview sous forme de débat qui tentera de vous faire comprendre les points de vue d'invité(e)s engagé(e)s par des questions tranchantes et simples qui permettent d'échanger des perspectives, leur "Œil" qui doit être défendu et argumenté pour ne pas s'attirer les contradictions qu'oppose Antonin, notre "Œil" de contradiction. Finalement au Crayon, on veut juste pouvoir discuter de sujets sensibles calmement et avec notre raison. Discutons ! #Médias #Florian Philippot #journalisme #oeilpouroeil #lecrayon Merci à Florian Philippot ! Le Crayon Trace tes contours ! Retrouvez Le Crayon sur tous les réseaux ! Si vous représentez une structure qui souhaite innover à la pointe des tendances, nous proposons du conseil en communication sur les réseaux sociaux. Sollicitez un RDV avec nous : https://lecrayonmedia.fr/ ► Youtube : https://youtu.be/rEJ2by9F7UA ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayonmedia/ ► Twitter : https://twitter.com/lecrayonmedia/ ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/ ► Discord : https://discord.gg/FPYpsWP ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Tipeee : https://fr.tipeee.com/le-crayon ► Newsletter : http://urlr.me/BJPyk
Dernière ligne droite pour les législatives qui se dérouleront ce dimanche 12 juin 2022. Florian Philippot est dans les starting-blocks avec 400 candidats sous la bannière des Patriotes, parti dont il est le président. L'ancien député européen a signé une alliance avec Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan pour faire « peser des idées qui ne sont pas présentes et vues nulle part ailleurs » à commencer par la « liberté individuelle » et la souveraineté nationale. Le camp d'extrême-droite semble saturé, largement dominé par le Rassemblement nationale de Marine Le Pen et plus récemment investi par Éric Zemmour et son parti Reconquête!. Comment Florian Philippot se distingue-t-il de ses adversaires dans cette campagne législative ? Invité des 4 vérités ce vendredi 10 juin, le président des Patriotes se bat depuis deux ans « contre les folies liées au Covid, les restrictions de libertés, les suspensions d'infirmiers et de pompiers qui ne sont pas terminées ». Tandis que la crise inflationniste creuse le débat autour du pouvoir d'achat et de la refonte de l'économie, l'ancien lieutenant de Marine Le Pen se dit pour l'augmentation réelle des salaires et des retraites. « Il faut être un pays qui contrôle son destin. Aujourd'hui, la Commission européenne négocie notre commerce […] ce n'est pas une compétence française » explique notre invité qui dénonce le poids prédominant de l'Union Européenne sur l'économie française. Faut-il s'aligner sur le modèle britannique et opérer un remaniement stratégique à l'instar du Brexit ? C'est en tout cas ce que laisse entendre l'extrême-droite de Florian Philippot. « C'est une politique contraire à nos intérêts. Le libre échange et l'euros n'est pas adapté à la France. Il faudrait faire de la protection, de la réindustrialisation, il faut sortir de l'Union Européenne comme l'ont fait les britanniques » affirme l'ex conseiller régional du Grand-Est. Une prise de position jugée risquée par l'opposition en raison du conflit russo-ukrainien. En effet, l'union des 27 fait pression sur Vladimir Poutine pour diminuer les chances d'une guerre d'expansion. Pour Florian Philippot, cette stratégie diplomatique vise uniquement à mettre de « l'huile sur le feu » et se dit pour la sortie de la France de l'OTAN « pour avoir une vraie politique de paix et une politique de négociation de la neutralité ukrainienne ». Covid, Frexit : les combats de Florian Philippot Après l'union des gauches derrière la NUPES qui souhaite faire front contre la majorité présidentielle, Florian Philippot s'engage avec Nicolas Dupont-Aignan contre « l'obligation vaccinale ». Depuis deux ans, l'ancien vice-président du Front national s'oppose fermement à la stratégie sanitaire mise en place par le gouvernement : « on se bat pour la réintégration des infirmières qui sont aujourd'hui suspendues ». Le président des Patriotes souhaite travailler sur la « prévention » alors que la lutte contre l'épidémie est toujours au cœur des campagnes électorales. Sur son compte Twitter, Florian Philippot a relayé la tape d'une internaute qui aurait perdu son mari suite à la troisième dose. L'outsider de la politique n'a pas manqué d'égratigner l'ancien gouvernement Macron qu'il qualifie de « monstruosité ». Pour conclure, Florian Philippot invite les électeurs à voter pour leurs convictions et à rejoindre son bord « si l'on veut la liberté, la liberté, la justice sociale contre la corruption et les conflits d'intérêt ».
Florian Philippot a critiqué lundi sur RTL le "Conseil national de la refondation" voulu par Emmanuel Macron.
Appel pour barrer la route à Macron pour un deuxième mandat et défi à Florian Philippot de relayer le message "Macron Assassin"! à la manifestation du samedi 16 avril ENVOYEZ MASSIVEMENT CE MESSAGE A VOS CONTACTS ET AUX PARTICIPANTS DE LA MANIF ORGANISÉE SAMEDI PAR FLORIAN PHILIPPOT CONTRE MACRON Arnaud Upinsky est mathématicien, épistémologue, linguiste, historien des sciences, docteur en philosophie et expert des systèmes logiques. Il a étendu la grille de lecture de ses recherches pour démonter les mécanismes secrets du langage du pouvoir, décrypter son double jeu et réarmer l'intelligence en lui permettant de se réapproprier ses instruments de pilotage pour le contrer. Important, suivez nous sur Telegram: https://t.me/franceliberte Inscrivez-vous aux notifications de nouveaux épisodes: https://franceliberte.tv/inscription/ SOUTENEZ FINANCIÈREMENT FRANCE LIBERTÉ, FAITES UN DON MAINTENANT! Soutenir par carte bancaire en cliquant sur le lien ci-dessous : https://www.paypal.com/donate/?business=47CN5TZDNWSR4&no_recurring=0&item_name=Podcast+France+Libert%C3%A9¤cy_code=EUR Pour faire un virement, contactez-nous : info@franceliberte.tv Merci pour votre soutien aux frais de développement et de post-production! Important, suivez nous sur Telegram: https://t.me/franceliberte France Liberté, le podcast qui inspire la transformation. Notre valeur cardinale est la recherche de la VERITÉ. Nous présentons des connaissances, des expériences, des perspectives différentes. Vous vous faîtes votre propre opinion. Transformez-vous avec France Liberté. Les interviews sensibles et qui dérangent sont sur le site: https://franceliberte.tv/
Appel d'Arnaud Upinsky pour barrer la route à Macron pour un deuxième mandat et défi à Florian Philippot de relayer le message "Macron Assassin"! à la manifestation du samedi 16 avril ENVOYEZ MASSIVEMENT CE MESSAGE A VOS CONTACTS ET AUX PARTICIPANTS DE LA MANIF ORGANISÉE SAMEDI PAR FLORIAN PHILIPPOT CONTRE MACRON Important, suivez nous sur Telegram: https://t.me/franceliberte Inscrivez-vous aux notifications de nouveaux épisodes: https://franceliberte.tv/inscription/
C'était sa campagne à elle. Sans l'ombre du père comme en 2012, sans être déchirée entre Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen comme en 2017. Face à un Zemmour occupant tout l'espace et agitant sa haine, la présidente du RN a mené une campagne à bas bruit, discrète - voire ennuyeuse -, mais diablement efficace. La preuve : ses partisans croient plus que jamais à la victoire possible de la candidate d'extrême droite. Le journaliste de Libération qui a suivi la candidate au plus près, c'est Nicolas Massol. Dans cet épisode de Libélysée il revient sur le discours de Reims, le 5 février, durant lequel Marine Le Pen a parlé d'elle-même pour la première fois, et a réussi à faire concurrence au meeting de Zemmour à Lille le même jour. Une façon de mettre en scène sa vie pour éviter de parler de ses thèmes les plus clivants. Dans l'épisode ci-dessous, il nous parle du duel avec le candidat Reconquête, du thème du pouvoir d'achat et de la trahison de sa nièce.Pour nous écrire : libelysee@liberation.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Covid : l'avons-nous oublié trop vite ? LES INVITÉ.ES : - Patrick PELLOUX - Médecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l'AMUF - Caroline TOURBE - Journaliste sciences et médecine – « Le Point » - Nicolas BERROD - Journaliste « Le Parisien – Aujourd'hui en France » - Faïza BOSSY - Médecin généraliste Il s'était fait oublier ces dernières semaines, le voilà qui revient. Le Covid ferait une reprise en France. Depuis l'abandon du pass vaccinal et du masque en intérieur, les contaminations auraient augmenté de 36% dans le pays. 143 571 nouveaux cas exactement ont été recensés ce vendredi. Après Omicron, responsable de la vague épidémique de janvier, ce serait un de ses variants plus contagieux, le BA.2, qui serait la cause de ce rebond épidémique. Mais l'arrivée des beaux jours laisserait penser qu'une vague nouvelle n'est pas à craindre. Certains Français cependant, comme plusieurs médecins, regrettent une levée trop rapide des mesures. Ils pointent du doigt une décision électoraliste à quelques jours de l'élection présidentielle. L'Organisation Mondiale de la Santé a elle aussi jugée « brutale » cette initiative dans plusieurs pays européens. Emmanuel Macron a cependant affirmé cette semaine qu'il n'excluait pas de revenir à un port du masque plus étendu si les contaminations continuaient de grimper. En Asie, à Hong-Kong notamment, comme en Chine ou en Corée du Sud, les hôpitaux n'ont jamais été aussi débordés depuis le début de la pandémie. Et les reconfinements s'enchaînent dans ces régions où la stratégie « zéro Covid » est suivie pour faire face aux nouvelles envolées de la mortalité. En Chine, seuls 40 % des vaccinés ont bénéficié d'une troisième dose et le taux de vaccination tombe à moins de 40 % chez les personnes âgées de plus de 60 ans. Un constat qui pourrait expliquer cette résurgence inédite des contaminations. Pendant ce temps-là, les anti-vaccins continuent de se faire entendre en France, sur les réseaux sociaux notamment. Et dans ce contexte de guerre en Ukraine, certains affichent un positionnement pro-Poutine sur fond de complotisme. Pour eux, le « récit officiel » sur le coronavirus a laissé place à un autre, celui pro-Ukraine, une nouvelle « manipulation des masses » en somme, selon eux. Florian Philippot, anti-vaccin notoire, a par exemple fait parler de lui le jour du début de la guerre ne Ukraine, en tweetant que « Les Français ont bien plus à craindre de Macron que de Poutine ». Alors, devons-nous craindre une nouvelle vague épidémique de grande ampleur en France ? La situation sanitaire en Asie présage-t-elle d'un retour catastrophique du Covid en Europe ? Jusqu'où peut aller le complotisme dans certaines franges de la population française ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Lors d'un discours devant le Parlement français, Volodymyr Zelensky a appelé les entreprises françaises à quitter la Russie. Une demande que fustige Florian Philippot pour qui le président ukrainien n'est "pas loyal" et ne fait "pas preuve de dignité et responsabilité".
Au micro de Pascal Praud, Florian Philippot a expliqué avoir approché Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan, avant de finalement soutenir le candidat de Debout la France.
Ecoutez Le débrief des auditeurs ont la parole avec Laurent Tessier du 24 mars 2022 / Présidentielle, Ukraine, Covid-19 : Florian Philippot, président du mouvement "Les Patriotes" et soutien de Nicolas Dupont-Aignan, était l'invité de l'émission / Délit de non-partage des tâches domestiques proposé par Sandrine Rousseau : vous avez été nombreux à réagir.
Ecoutez Les auditeurs ont la parole avec Pascal Praud du 24 mars 2022 : Florian Philippot, président du mouvement "Les Patriotes" et soutien de Nicolas Dupont-Aignan, était l'invité de l'émission.
Depuis quelques jours, un nouveau sujet d'actualité a fait irruption dans la campagne présidentielle. En effet, les mouvements protestataires d'une extrême violence en Corse ont fait émerger l'idée de l'indépendance de l'île de Beauté. Nicolas Dupont-Aignan s'y est rendu, au moment même où Gérald Darmanin et Gilles Simeoni, le président du conseil exécutif de Corse, ont signé un document qui acte leurs échanges et qui pourrait déboucher à terme sur une possible autonomie de l'île. « Ce qui se passe est incroyable […] c'est une honte absolue », fustige le candidat Debout La France qui condamne cet accord signé secrètement. « La campagne électorale ne doit pas conduire à faire n'importe quoi et à jouer avec les institutions » poursuit-il en réaction aux propos du ministre de l'Intérieur qui n'a pas écarté l'idée d'accorder le statut d'autonomie à la Polynésie. Pour dissiper la révolte corse soulevée par l'agression d'Yvan Colonna en prison, l'ancien maire d'Yerres a proposé « des états généraux pour mettre tout sur la table durant 6 mois de travail ». Élection présidentielle : décryptage des programmes de la droite avec Nicolas Dupont Aignan À trois semaines du premier tour, les différents sondages publiés par France Télévisions et Ipsos accordent à Nicolas Dupont-Aignan entre 1.5% et 2.5% des voix, loin de la dynamique de 2019 qui lui avait valu 2 millions d'électeurs. « L'élection n'est pas jouée du tout » argue Nicolas Dupont-Aignan qui défend un projet sur « la liberté et l'indépendance de la France pour pour retrouver les leviers et résoudre nos problèmes ». Contrôle des frontières, fin de la délocalisation des entreprises, augmentation du pouvoir d'achat … Le candidat Debout la France dresse les grandes lignes de son programme au micro de Jeff Wittenberg, des mesures qui résonnent en triplon dans l'opinion publique. Alors qu'Emmanuel Macron a dévoilé son programme dans une conférence de presse jeudi dernier, le député en campagne réagit aux propositions du président en lice pour sa propre succession : « Augmenter la retraite à 65 ans, ça veut dire qu'ils auront des retraites de misère ». Sur le terrain glissant des retraites, Nicolas Dupont- Aignan propose « d'augmenter le pouvoir d'achat des retraités par l'indexation de l'inflation et de la maintenir à 62 ans ». Au programme du candidat Debout la France !, on retrouve des propositions tirées de son livre « Où va le pognon ? », dans lequel il dénonce le gaspillage et notamment les fraudes à la carte vitale estimées à 20 milliards d'euros : « Je veux redistribuer cet argent vers les retraités et ceux qui travaillent ». Accusé de jouer à droite, certaines mesures évoquées par Emmanuel Macron avaient déjà été soumises par ses adversaires, à commencer par l'activité des bénéficiaires du RSA qui devront réaliser quelques travaux pour la collectivité. Une mesure également mise sur la table par Nicolas Dupont-Aignan qui souhaite imposer un jour de travail aux bénéficiaires. Alors que l'on assiste à un regain des contaminations Covid, notre invité promet « d'abolir tous les passes et de réintégrer les soignants exclus ». Cette gestion de la crise sanitaire est partagée par Florian Philippot, l'ancien lieutenant de Marine Le Pen, qui a annoncé cette semaine soutenir le président Debout la France!. Le principal intéressé s'en félicite et considère son allié comme un « défenseur de la liberté » sur le plan sanitaire. Pourtant, la main tendue du président des Patriotes reste risquée pour les suffrages à venir en vertu de son parti-pris sur la guerre en Ukraine. Au commencement de l'invasion russe, Florian Philippot a déclaré « refuser d'idolâtrer le président ukrainien et les nazis d'Ukraine ». Nicolas Dupont-Aignan réagit aux propos de son homologue.
durée : 00:03:12 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Le choc des titans devient l'alliance des géants : Florian Philippot se rallie à Nicolas Dupont-Aignan !
Florian Philippot, ex-candidat à l'élection présidentielle 2022, fervent opposant au pass sanitaire et président du parti « les patriotes » était au micro de Mehdi Jaziri. Il dit continuer la lutte contre la "dictature sanitaire", et lance ce Jeudi 24 février une consultation auprès de ses adhérents. Suite à celle ci, il décidera quel candidat compte t-il soutenir. Eric Zemmour le "gaulliste", Marine le Pen la "Gaullienne" ou même Anne Hidalgo la "Gaulliste" ? Affaire à suivre.
Une nouvelle fois, le journaliste Cemil Şanlı nous emmène au cœur des mobilisations de la rue. Samedi 12 février 2022, alors que les "convois de la liberté" arrivaient de partout en France à Paris, Cemil Şanlı est allé à la rencontre des manifestant/es dans trois cortèges anti passe parisiens différents : chez les Gilets Jaunes sans leader place d'Italie ; chez les supporters de Florian Philippot dans les beaux quartiers ; et sur les Champs-Elysées, au plus proche du pouvoir, où la police était omniprésente pour une répression systématique. Trois salles, trois ambiances, mais la même colère, le même rejet de Macron et du projet d'une société de contrôle. Nous allons voir que les manifestants se ressemblent peu, que les profils sont variés et les discours tenus absolument complexes. Loin des clichés réducteurs donnés dans les médias dominants. A moins de deux mois des présidentielles dont le résultat conditionnera la politique du pays pour 5 nouvelles années, Cemil se pose la question : quel rôle vont jouer les anti-passe dans ce scrutin décisif ? ▶ Soutenez Le Média :
• Le buzz de la semaine • Une campagne électorale sanglante • Macron en Russie avec Vladimir Fédorovski • Le convoi des libertés avec Florian Philippot
• Le buzz de la semaine • Une campagne électorale sanglante • Macron en Russie avec Vladimir Fédorovski • Le convoi des libertés avec Florian Philippot
La photo a été prise lors des manifestations anti-passe vaccinal de la mi-janvier à Paris et montre plusieurs centaines de personnes faire un geste qui avait tout l'air d'un salut nazi. Le cliché est devenu viral sur les réseaux et a beaucoup choqué, au point de déclencher un signalement à la justice par la préfecture de police. L'affaire a finalement été classée sans suite. Mais elle a aussitôt été récupérée par l'extrême droite. C'est l'exemple type de la photo piège. Le cliché, pris lors d'une manifestation contre le passe vaccinal, montre une foule bras tendus, façon « salut nazi », derrière une banderole et un drapeau marqué de la croix celtique, symbole que des groupuscules nationalistes, néofascistes se sont appropriés depuis longtemps. Il s'agit en réalité d'une capture d'écran, issue d'une vidéo qui montre tout autre chose. Le groupe vêtu de noir filmé dans Paris ce jour-là avance en frappant dans les mains et tendant les deux bras. Ce que l'on appelle un « clapping ». Ce sont les supporters de foot islandais qui ont initié cette pratique dans les stades. Et d'ailleurs, quand on les voit faire, les supporters ne tendent pas les bras vers l'avant, mais plutôt sur les côtés. Par ailleurs, la photo est floutée, de sorte que l'on ne voit pas les visages, et que l'on ne voit pratiquement qu'un seul bras tendu, ce qui laisse immédiatement penser au salut nazi, même si cela ne correspond pas à la réalité du geste filmé. La récupération par l'extrême droite Florian Philippot, leader du parti Les Patriotes et candidat à la présidentielle, très actif dans cette mobilisation contre le passe vaccinal, a tweeté la vidéo montrant le clapping et reproché au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin d'avoir menti en relayant la photo. C'est en effet le ministre qui a requis un signalement en justice, se disant choqué par cette image. Le résumé de la scène par Florian Philippot est néanmoins également trompeur. « Taper dans les mains et crier liberté ! Voilà ce qu'il y avait sur la photo floue de M. Darmanin », écrit Florian Philippot sur Twitter. ► À lire aussi : France: Florian Philippot, l'homme qui surfe sur la vague anti-passe sanitaire L'ancien numéro 2 du FN oublie le sigle que l'on voit en tête de ce cortège, généralement arboré par les groupuscules d'extrême droite parmi les plus violents, et le slogan sur la banderole : « Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent ». Une citation de Charles Maurras, le fondateur de l'Action française. Ce groupe créé à la fin du XIXe siècle en pleine affaire Dreyfus continue aujourd'hui de divulguer ses thèses ultranationalistes et antisémites. La photo relayée sur Twitter a d'abord été publiée sur la messagerie Telegram, dans un groupe nommé « Ouest casual ». S'y expriment les membres de groupuscules dont certains ont été récemment interdits en France, Génération identitaire ou les Zouaves de Paris connus pour leurs actions violentes. Leur chef de file Marc Cacquerey-Valmenier était effectivement présent au rassemblement anti-passe à l'appel de Florian Philippot, alors qu'une mesure de contrôle judiciaire lui interdit de participer à toute manifestation depuis son implication dans les violences contre les militants de SOS racisme lors d'un meeting d'Éric Zemmour. Manipulation évidente On ne peut pas prouver que la photo a été retouchée intentionnellement afin de montrer un salut nazi, mais la façon dont a été pratiqué le floutage induit forcément en erreur. Un résultat qui ne semble pas gêner les auteurs de la publication sur Telegram, bien au contraire. En scrutant les publications de ce groupe « Ouest casual », on tombe sur toutes sortes de symboles d'ultradroite tendance néonazie : croix gammées, croix celtiques, soleils noirs et même des représentations du Ku Klux Klan, venant de toute l'Europe. Le groupe qui défile sous cette bannière ne cache pas ses sympathies. On note de surcroit la complaisance à leur égard des médias russes alternatifs RT news et Sputnik qui titre sur « Le double mensonge de Darmanin et de médias qui font passer les anti-pass pour des néonazis ». Alors qu'en réalité, il s'agit bel et bien de groupes extrémistes minoritaires, mais radicaux, ayant infiltré le mouvement anti-passe, comme ils avaient infiltré le mouvement des Gilets jaunes, pour des actions d'éclat, comme le saccage de l'Arc de triomphe en novembre 2018.
Le monde du football est ces dernières semaines ciblé par une vaste campagne de désinformation. Sur les réseaux sociaux, certains affirment que le vaccin serait à l'origine d'une augmentation considérable du nombre de problèmes et décès cardiaques chez les joueurs. Une infox persistante notamment véhiculée par deux candidats à l'élection présidentielle en France. Cette théorie est très populaire depuis plusieurs mois sur les réseaux et ne cesse d'être réactualisée. Elle prétend qu'il n'y a jamais eu autant de footballeurs avec des problèmes cardiaques qu'en 2021 et que le vaccin contre le Covid-19 en est le seul responsable. Cette infox apparaît sous différentes formes chaque semaine. Les plus partagées sont des listes où l'on retrouve des centaines de noms de joueurs qui seraient morts à la suite d'un malaise cardiaque. Toujours prétendument provoqué par le vaccin. Certains évoquent ainsi une augmentation de 500% des décès cardiaques chez les footballeurs, quand d'autres avancent, quant à eux, une hausse de 278%. Aujourd'hui, rien ne prouve que les footballeurs sont davantage victimes de malaises ou d'arrêts cardiaques. Lors des incidents évoqués dans ces publications, rien ne permet de faire le lien avec la vaccination. Ces chiffres, qui ne reposent sur aucune base de données fiable, sont donc totalement faux. Contactée par l'AFP, la commission en charge du « registre sur les morts subites d'origine cardiaque » dans le football, rattachée à la Fifa, déclare qu'il n'y a « pas plus de décès parmi les footballeurs qu'avant la pandémie ». « Je ne vois pas autant de sportifs vaccinés venant me voir en ayant des complications cardiaques. » Marc Rozenblat, président du Syndicat national des médecins du sport santé. Pour le docteur Marc Rozenblat, président du Syndicat national des médecins du sport santé (SNMS), ces chiffres ne correspondent pas à la réalité. « Nous avons constaté, chez les sportifs, probablement car ils ont un suivi médical plus rigoureux que le reste de la population, des complications cardiaques types myocardites et péricardites, liées à la maladie et à la vaccination. Mais cette augmentation évoquée est une fausse information. Je ne vois pas autant de sportifs vaccinés venant me voir en ayant des complications cardiaques. » De son côté, le ministère des Sports affirme que « les cardiologues du sport interrogés ne constatent pas d'une incidence plus forte chez les sportifs que dans la population générale ». Par ailleurs, quand on examine de près les cas de problèmes cardiaques cités dans ces infox, on s'aperçoit que le vaccin n'est jamais désigné comme responsable. Certains ont eu lieu avant le début de la vaccination, et des footballeurs n'étaient même pas vaccinés au moment des faits. C'est le cas du danois Christian Eriksen dont le malaise le 12 juin 2021 en plein match de l'Euro face à la Finlande avait ému le monde du football. Une infox prisée par les anti-vax Récemment, Florian Philippot et François Asselineau, deux candidats à l'élection présidentielle en France, ont partagé cette infox. Le premier s'est servi du décès d'un joueur de D2 algérienne le samedi 25 décembre pour incriminer le vaccin. Seulement, Sofiane Loukar est mort des suites d'un traumatisme crânien. Rien à voir donc avec la vaccination. François Asselineau a lui partagé une pseudo enquête statistique publiée sur un site anti-vax. Elle affirme qu'un joueur sur 600 risquerait un problème cardiaque après injection. Problème, l'auteur se base sur les données fournies par Transfermarket, un site répertoriant les transferts des joueurs et parfois, leurs blessures, mais sans aucune expertise médicale. Des données non fiables et surtout, n'évoquant jamais le vaccin. Diaboliser le vaccin Cette instrumentalisation d'événements tragiques par la sphère complotiste anti-vax vise à diaboliser le vaccin et à instaurer le doute chez les sportifs non vaccinés. Les effets de cette campagne de désinformation se sont notamment fait sentir au Royaume-Uni chez les joueurs de Premier League. Certes, le vaccin peut provoquer, dans de rares cas, des problèmes cardiaques, comme c'est le cas pour le Moderna qui est désormais déconseillé pour les moins de 30 ans, mais la balance bénéfices risques reste positive. Rappelons que les arrêts cardiaques chez les sportifs sont souvent liés à des maladies génétiques dites silencieuses.
Florian Philippot, président des Patriotes et candidat à la présidentielle
Affaire Epstein avec Karl Zero/ Le face à face : Florian Philippot pour son livre “Face à l'oligarchie : s'en sortir !”, une critique acerbe de la gestion de crise sanitaire
À moins de cinq mois du premier tour, l'élection présidentielle française fait l'objet d'une polémique sur Twitter. Une vidéo, notamment partagée par le candidat Florian Philippot, prétend que le vote électronique va être mis en place par le gouvernement pour fausser les résultats. Une infox montée de toutes pièces qui vise d'ores et déjà à discréditer le scrutin. Cette vidéo publiée le lundi 22 novembre sur Twitter prétend montrer une intervention du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors d'une conférence de presse retransmise par la chaîne de télévision BFM TV. « Il y a un engagement dans le cadre de la campagne présidentielle [...] c'est de permettre un vote électronique aux Français qui le souhaitent », déclare-t-il dans l'extrait. Le commentaire de celui qui poste cette vidéo, Philippe Murer, affirme que le vote électronique va être mis en place pour l'élection présidentielle et qu'il permettra « des fraudes massives invérifiables ». Très rapidement, le leader du parti les Patriotes, Florian Philippot, retweete la vidéo. Il ajoute, c'est une « fraude et tricherie en marche ». Au total, celle-ci a déjà été partagée plus de 6 000 fois et continue de susciter de nombreux commentaires. Une fabrication fallacieuse En réalité, la vidéo est un montage plutôt habile. Le bandeau d'information traditionnellement utilisé par BFM TV en bas de l'image et qui évoque ici Noël et la cinquième vague, a été ajouté sur une vidéo sortie de son contexte. Il s'agit effectivement d'un passage tronqué du compte-rendu du Conseil des ministres du 17 février 2021. Gabriel Attal répondait alors à une question d'un journaliste sur le vote électronique. On est donc ici face au recyclage d'une intervention qui n'est plus d'actualité, maquillée en information récente, et volontairement mal interprétée. Philippe Murer semble être à l'initiative de ce montage puisqu'il est le premier à l'avoir publié. L'ex-conseiller économique de Marine Le Pen est un proche de Florian Philippot. Il a rejoint en 2017 le parti les Patriotes, fondé par l'ancien vice-président du Front National. Le vote électronique en France Un amendement a bien été déposé en février 2021 pour que les électeurs qui le souhaitent puissent voter électroniquement une semaine avant le scrutin. Mais celui-ci a été rejeté par le Sénat. Plus récemment, au mois de septembre, une proposition de loi a été formulée par l'opposition pour instaurer le vote par correspondance. Cependant, le texte ne prévoit pas de mettre en place le vote électronique comme l'atteste ce passage : « Il s'agit d'une étape vers un vote électronique qui prendra sa place naturellement dans une société numérisée. La France ne l'est pas actuellement. » Rien dans l'actualité ne permet donc de revenir sur ce dispositif, ni d'affirmer qu'il faciliterait la fraude. Rappelons que certaines communes françaises votent numériquement depuis 2002. Discréditer l'élection Bien que Gabriel Attal ait lui-même dénoncé cette manipulation, Philippe Murer et Florian Philippot n'ont pas supprimé leur publication mensongère à l'heure où nous écrivons ces lignes. La démarche des deux hommes qui sont des membres actifs de la sphère complotiste est donc bien intentionnelle. Cette vidéo trompeuse participe ainsi à semer les graines d'un discours de rejet des résultats électoraux à venir, sur le modèle de ce qu'il s'est passé il y a un an aux États-Unis. Même formellement démentie, une infox laisse toujours des traces. Les likes et retweets qui continuent autour de ce montage l'attestent. Contactés, Florian Philippot et Philippe Murer n'ont pas répondu à nos sollicitations.
L'amplification est un outil de manipulation de l'information très utilisé sur les réseaux sociaux. Le nouveau « scandale » qui a éclaté sur la toile, à partir d'une enquête publiée le mardi 2 novembre dans le British Medical Journal (BMJ) en est un parfait exemple. Le géant pharmaceutique Pfizer est épinglé pour la façon dont certains essais cliniques ont été conduits en amont de la mise sur le marché de son vaccin contre la Covid-19. Sophie Malibeaux et Grégory Genevrier. L'article du British Medical Journal paru ce mardi 2 novembre 2021 pointe du doigt trois laboratoires du groupe Ventavia au Texas, chargés d'essais cliniques sur le vaccin Pfizer. Ils sont notamment accusés de falsification de données, de retard dans le suivi des effets indésirables, et de mauvaises conditions de stockage des doses. C'est Brook Jackson, une ancienne employée du groupe, qui révèle ces manquements. Aussitôt, les réseaux sociaux s'emparent du sujet avec le #Pfizergate ou plus tard #ScandalePfizer. Le lendemain de la publication de l'enquête, #Pfizergate affiche plusieurs milliers de mentions sur les grandes plateformes. La sphère politique s'empare alors de l'affaire, Florian Philippot et Nicolas Dupont-Aignan en tête. Les deux hommes parlent d'un scandale mondial et demandent la suspension immédiate du vaccin. La tendance monte en flèche dans la journée, devenant virale. Mais rien de « planétaire » pour autant puisque l'embrasement est avant tout franco-français, et porté par les militants anti-vax. Le rôle d'amplification des anti-vax En suivant le phénomène à la loupe, on observe des signes d'amplification artificielle. De nombreux comptes bombardent les réseaux de posts avec le #PfizerGate, sans même commenter l'affaire. Ce ne sont pas des robots mais bien une armée de twittos mobilisés pour créer la tendance. Et puis il y a tous ceux qui, par leurs commentaires, manipulent l'enquête pour lui donner une dimension qu'elle n'a pas. C'est le cas de l'agence de presse russe Tass, qui titre « Les essais de Pfizer sont défectueux et falsifiés, selon le British Medical Journal ». Certains twittos vont même jusqu'à évoquer la mise en danger de milliards d'êtres humains avec le vaccin. Une façon de généraliser les manquements alors que l'enquête cible un faible échantillon. En réalité, les essais cliniques de Pfizer en phase 3 ont concerné près de 44 000 participants dans 153 centres répartis dans le monde. Les défaillances observées portent sur un groupe de 1 000 personnes. Ce qui n'est donc pas de nature à modifier le résultat global de l'essai clinique. Une enquête incomplète On peut également s'interroger sur la qualité de l'enquête. Celle-ci évoque une lanceuse d'alerte, mais c'est l'unique source, à part quelques témoignages anonymes. Brook Jackson, la seule citée nommément dans ce rapport, aurait passé deux semaines dans l'entreprise. Ventavia aurait décidé de se séparer de son employée, le jour où elle a informé l'agence étasunienne du médicament (FDA) de ses observations. Le rapport évoque le mail envoyé à la FDA ainsi que d'autres documents comme des enregistrements et des photos, qui cependant ne sont pas dévoilés. Quant à l'auteur de l'article, Paul D. Thacker, il apparaît assez controversé dans les milieux des sciences et du journalisme. Certains lui reprochent d'avoir porté par le passé un regard biaisé sur des sujets comme la 5G ou les OGM. Précisons que la procédure de relecture n'a pas été effectuée en interne. C'est explicitement précisé, et le British Medical Journal nous l'a confirmé, l'article a fait l'objet d'une relecture par deux experts extérieurs à la rédaction. Par ailleurs, le sous-traitant incriminé affirme ne pas avoir été contacté par l'auteur du rapport. Un effet boule de neige Au bout du compte, ces éléments paraissent un peu faibles pour conclure à un « scandale planétaire ». C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles les grands médias ne se sont pas emballés aussi vite que les internautes. Le travail journalistique ne permet pas de rivaliser avec l'immédiateté du clic sur les réseaux sociaux, qui plus est lorsque les internautes ne se donnent pas la peine de lire l'article qu'ils commentent. La lenteur médiatique est ainsi instrumentalisée à des fins conspirationnistes. #Pfizergate Pfizer finance les médias et les homme politique dans leur ensemble pour acheter le silence. — La France libre (@Joegood85812844) November 3, 2021 Depuis les faits constatés dans l'enquête – en septembre 2020 – les résultats obtenus à travers la vaccination ont validé l'efficacité du vaccin. On ne sait pas à ce stade, si les manquements dénoncés sont avérés. Pfizer et Ventavia ainsi que les agences étasunienne et européenne du médicament se penchent sur la question. Contactée par le journal Libération, la société Ventavia affirme enquêter sur les allégations de Brook Jackson.
Il en faut 500 pour se présenter à la présidentielle. La chasse aux signatures d'élus locaux est lancée pour les candidats et candidates à l'Elysée. Et pour certains, l'opération est très compliquée. Il y a de plus en plus de candidatures et de moins en moins de signatures à se partager. C'est la course dans la course. Tous les cinq ans, c'est la même histoire. Les candidats à la présidentielle doivent recueillir le parrainage de 500 élus : des maires, des députés, des sénateurs, des conseillers territoriaux... Ce qui donne parfois des sueurs froides aux prétendants à l'Elysée. Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, par exemple, sont lancés dans une course de fond pour tenter d'assurer leur candidature. Embouteillages de candidats à l'extrême droite A l'extrême droite, entre Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot, François Asselineau, Eric Zemmour et Marine Le Pen, la concurrence dans le camp nationaliste est rude ; ils chassent sur les mêmes terres. Chaque signature de maire devient cruciale, une question de survie. « C'est très difficile », confie Marine Le Pen en privé. « A chaque élection, je suis inquiète », reconnaît la candidate du Rassemblement national. A gauche et à droite, même constat : le nombre d'élus prêts à donner leur parrainage diminue, le ticket d'entrée pour la présidentielle devient de plus en plus cher. Autre obstacle : les parrainages sont rendus public, ce qui veut dire que les élus doivent rendre des comptes après avoir soutenu tel ou tel candidat. Ils sont de plus en plus nombreux à préférer ne soutenir personne, et ainsi éviter les ennuis. Marine Le Pen va même jusqu'à parler « d'accident démocratique » si elle, Zemmour ou Mélenchon ne pouvaient finalement pas se présenter. Travail de fourmi Pour recueillir le soutien des élus locaux, la plupart des candidats envoient des ambassadeurs à travers le pays pour du porte-à-porte très ciblé. Au RN, l'eurodéputé Laurent Jacobelli est chargé de nommer des représentants dans toutes les fédérations. Chez Eric Zemmour - qui n'a jamais fait de politique et part donc de zéro -, on affirme avoir 600 militants totalement concentrés sur la chasse aux élus. Le quasi-candidat profite aussi de sa tournée de dédicaces un peu partout en France pour rencontrer des élus locaux et tenter de les séduire. Comptage à six mois du scrutin Emmanuel Macron et le ou la future candidate LR sont à l'abri. Le président sortant aura sans difficulté ses parrainages. La droite, elle, a encore un bon réseau d'élus locaux. Les autres candidats restent dans le flou. Chez Jean-Luc Mélenchon, on reconnaît que la collecte des signatures « avance doucement ». La France insoumise, qui ne peut pas compter cette fois sur le soutien des communistes, aurait un peu plus de 250 signatures - dont une quinzaine que Jean-Luc Mélenchon a ramené dans sa valise en rentrant d'un déplacement en Guyane. Marine Le Pen approche les 300 paraphes... Mais pour celle qui se présente pour la troisème fois à la présidentielle, il faudrait tout simplement garantir l'anonymat des élus locaux et lever un « frein démocratique » comme le dénonce Marine Le Pen.
Florian Philippot, Président des Patriotes et candidat à l'élection présidentielle
Découvrez les informations exclusives, les indiscrétions et les coulisses du monde politique français à quelques semaines de l'élection présidentielle avec le service politique de la rédaction de RMC. Chaque matin avec "RMC Bonjour !", écoutez un show radio/télé unique en France. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos, débats, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Story. En simultané de 8h35 à 9h sur BFMTV. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
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VACCIN : PEUT-ON ENCORE Y ÉCHAPPER ? – 28/08/21 Invités DR PATRICK PELLOUX Médecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l'AMUF (Association des Médecins Urgentistes hospitaliers de France) EMMANUELLE ANIZON Grand reporter – « L'Obs » Spécialiste des mouvements contestataires Dr FAÏZA BOSSY Médecin généraliste à Paris EMMANUEL DUTEIL Rédacteur en chef du service économique et social – « Europe 1 » Animateur « La France bouge » A partir du lundi 30 août, la réglementation relative au passe sanitaire va, à nouveau, évoluer. Il s'imposera dès lundi à tous les professionnels et les salariés des établissements où le passe est déjà exigé pour les clients. Il leur sera donc nécessaire de justifier d'un QR code valide, attestant soit de leur vaccination, soit d'un dépistage négatif au Covid-19, soit encore d'un certificat de rétablissement de moins de six mois, pour continuer à travailler. Différents secteurs d'activités sont concernés, dans le public comme le privé. Cette mesure devrait s'appliquer à 1,8 million de Français, d'après les dernières remontées du ministère du Travail. Cette extension du champ d'application du passe pose déjà problème à certains professionnels, dont les salariés refusent la vaccination, et pour lesquels il est inenvisageable de se faire tester chaque jour. Ils ont donc dû commencer à se séparer des récalcitrants de leur effectif. Si une crainte existait au départ concernant l'acceptabilité de la vaccination par les soignants, avec 85% de vaccinés dans ces professions, les doutes ont finalement été balayés. Ces soignants, à l'hôpital de la Timone, comme partout ailleurs sur le territoire, sont confrontés à une réalité difficile à accepter. Dans cet hôpital marseillais, la très grande majorité des patients atteints du Covid-19 et admis en réanimation ne sont pas vaccinés. Pour les soignants, épuisés après plus d'un an de lutte contre les ravages de l'épidémie, l'omniprésence de ce profil de patient est dure à encaisser. Certains sont lassés, voire même exaspérés de cette situation. Parmi les patients qui frôlent la mort, et finissent après cette épreuve par se faire vacciner, certains restent encore dubitatifs face au vaccin, et à ses potentiels effets à long terme. Alors que le passe semble être entré dans les habitudes de la population, les opposants ne désarment pas. Une nouvelle journée de mobilisation est prévue ce samedi, pour la septième semaine consécutive. Plus de 200 manifestations sont prévues partout en France. Le renseignement territorial s'attend à voir « entre 140 000 et 180 000 manifestants » défiler sur l'ensemble du territoire, dont « 12 000 à 20 000 » à Paris. La mobilisation pourrait donc continuer à se réduire, après déjà deux semaines de repli. Samedi dernier, 175 000 manifestants avaient été recensés par le ministère de l'Intérieur, contre quasiment 215 000 la semaine précédente. Malgré ce relatif reflux, certains prétendants à l'Elysée, de Florian Philippot à Nicolas Dupont-Aignan en passant par François Asselineau, veulent continuer à surfer sur cette colère. D'autres, comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, dont une partie des sympathisants se joignent aux cortèges, sont embarrassés. A qui revient-il de contrôler le passe sanitaire ? Que se passe-t-il pour un salarié vis-à-vis de son employeur, s'il ne souhaite pas se faire vacciner ? A quelles sanctions s'exposent les salariés et les employeurs qui refuseraient de se plier à cette nouvelle obligation ? Est-ce un bon calcul de vouloir surfer sur la mobilisation contre le passe sanitaire, dans la perspective de 2022 ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 22h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Florian Philippot, président des "Patriotes", était l'invité de Polonews, ce lundi 23 août 2021. Une émission animée par Natacha Polony et Aurélie Casse du lundi au jeudi entre 20 et 21 heures sur BFMTV.
Em França, continua a contestação à extensão do passe sanitário, apesar de ter sido validada inclusivamente pelo conselho constitucional e ter entrado em vigor desde o passado dia 9 de Agosto. Nas últimas semanas, tem sido obrigatório ter em mãos esse passe, o certificado de vacinação completo ou então um teste negativo à covid-19 com menos 72 horas, para viajar para o exterior, ir a museus, teatros e cinemas. Mas agora, desde há um pouco mais de uma semana, o passe sanitário é necessário igualmente para ir ao café, ao restaurante, ao ginásio e aos grandes armazéns e centros comerciais. Ou seja, aperta-se o cerco em torno de quem não se tenha vacinado. O governo francês refere procurar com esta medida incitar quem não se vacinou a fazê-lo, de modo a ter o máximo da população imunizada. Até agora, um pouco mais de 46 milhões de pessoas receberam uma primeira dose de vacina, ou seja, cerca de 69% da população francesa, sendo que uns 36 milhões de habitantes têm o quadro vacinal completo, ou seja um pouco mais de 53% da população. Perante esta situação em que o governo tem estado a aplicar uma autêntica terapia de choque para incitar os mais hesitantes a vacinar-se, muitos têm sido aqueles que emitem questionamentos tanto sobre a eficácia das vacinas, como sobre a pertinência do alargamento do uso do passe sanitário. Pela quinta vez consecutiva, no passado fim-de-semana, apesar de se estar em pleno período de férias de verão aqui em França, mais de 214 mil pessoas desceram à rua por todo o país para vincar a sua oposição ao passe sanitário. Esta mobilização abrange franjas da população muito diversificadas, pessoas simplesmente indecisas e sem cor partidária, activistas ligados aos coletes amarelos, militantes políticos, alguns deles ligados à extrema-direita, como é o caso de Florian Philippot, ou adeptos das teorias da conspiração, alguns deles com slogans anti-semitas e negacionistas. Como se reúnem estas faixas tão diferentes da população francesa? Para Luísa Semedo, filósofa luso-cabo verdiana, "há pessoas que não se sentem muito à vontade com essa junção, porque é demasiado árdua, vai da extrema-direita à extrema-esquerda. Então começam a tentar organizar manifestações diferentes, ter slogans diferentes. A extrema-esquerda, por exemplo, está a tentar demarcar-se de alguma forma da extrema-direita, apesar de haver ali um objectivo comum." Ao referir-se especificamente ao facto de o líder de esquerda Jean-Luc Mélenchon, candidato declarado às presidenciais do ano que vem em França, não se ter abertamente envolvido nestas manifestações, apesar de militantes do seu partido terem tecido alertas sobre o carácter a seu ver liberticida do dispositivo imposto pelo governo, a filósofa considera que "seria extremamente prejudicial para Jean-Luc Mélenchon estar a manifestar com Philippot. Quem tem mais a perder nisto é Jean-Luc Mélenchon. Por isso é que ele e outros tentam não se juntar a isso apesar de, nas suas intervenções, apoiar de alguma forma estas manifestações". Ao analisar a forma como as autoridades têm lidado com este movimento social, Luísa Semedo recorda que quando se deu a onda de contestação dos "coletes amarelos" em 2018, havia "uma maneira de gerir muito autoritária, houve imensa violência policial e a própria polícia hoje diz que mudou de maneira de fazer, até porque é preciso ter em atenção a questão de haver muitas famílias, muitas crianças nas manifestações". Daí que na óptica da filósofa, as autoridades têm tido mais cuidado "para não haver imagens que sejam muito chocantes" na comunicação social. Sobre o impacto que este fenómeno poderia ter na campanha para as presidenciais francesas, Luísa Semedo julga que este fenómeno poderá ter alguma influência. "Emmanuel Macron tem isso na cabeça, está a gerir isto já a pensar nas presidenciais, para que a contestação não se alargue muito", comenta a professora universitária. De referir que desde já novas manifestações estão previstas em vários pontos do país no próximo sábado. Entretanto, de acordo com os últimos dados disponibilizados no final do dia nesta quarta-feira 18 de Agosto, a França contabilizou mais de 28 mil casos suplementares de infecção e 112 óbitos provocados pela covid-19 no espaço de apenas 24 horas. Ao todo, a pandemia infectou mais de 6 milhões de pessoas e causou mais de 111 mil mortos no seio da população francesa.
Avec : Florian Philippot, président des Patriotes. - Chaque matin, Jean-Jacques Bourdin reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent, pendant une demi-heure, aux questions sans détour du journaliste. Depuis 2001, Jean-Jacques Bourdin reçoit, chaque matin, les acteurs du monde politique. Ce face-à-face est devenu le premier rendez-vous politique radio/TV de France.En simultané sur BFMTV. Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Pendant trois heures, l'équipe de RMC s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos en direct, débats autour de l'actualité, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Découverte. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Neumann/Lechypre (12h-14h).
durée : 00:28:31 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Martine Abat, Elise Andrieu, Clément Baudet, Anna Benjamin, Adila Bennedjaï-Zou, Valérie Borst, Judith Chetrit, Delphine Dhilly, Leila Djitli, Rémi Dybowski Douat, Daphné Gastaldi, Sophie Knapp, Fabienne Laumonier, Karine Le Loët, Inès Léraud, Alain Lewkowicz, Bahar Makooi, Pauline Maucort, Léa Minod, Olivier Minot, Ilana Navaro, Pascale Pascariello, Clawdia Prolongeau, Delphine Saltel, Sophie Simonot, Stéphanie Thomas, Léa Veinstein, Pauline Verduzier, Aladine Zaïane - Quand Johnny Rock, sosie de Johnny Hallyday, participe à un meeting de Florian Philippot, ce n'est pas du goût de Johnny Christ, autre sosie de Johnny, qui estime qu'être le sosie de Johnny Hallyday implique des responsabilités. - réalisation : François Caunac, Anne-Laure Chanel, Emmanuel Geoffroy, Clémence Gross, Cécile Laffon, Yaël Mandelbaum, Emily Vallat
Avec : Stella Kamnga, étudiante. Thomas Porcher, professeur d'économie. Florian Philippot, président des Patriotes, candidat à la présidentielle 2022. Et Charles Consigny, avocat. - Olivier Truchot présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 17e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. En simultané sur RMC Story. Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Pendant trois heures, l'équipe de RMC s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos en direct, débats autour de l'actualité, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Découverte. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Neumann/Lechypre (12h-14h).
Avec : Stella Kamnga, étudiante. Thomas Porcher, professeur d'économie. Florian Philippot, président des Patriotes, candidat à la présidentielle 2022. Et Charles Consigny, avocat. - Olivier Truchot présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 17e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. En simultané sur RMC Story. Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Pendant trois heures, l'équipe de RMC s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos en direct, débats autour de l'actualité, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Découverte. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Neumann/Lechypre (12h-14h).
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Avec : Stella Kamnga, étudiante. Thomas Porcher, professeur d'économie. Florian Philippot, président des Patriotes, candidat à la présidentielle 2022. Et Charles Consigny, avocat. - Olivier Truchot présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Les « Grandes Gueules », le show animé par Alain Marschall et Olivier Truchot qui vous parle et qui parle de vous! Agriculteur, avocat, cheminot… Les 16 «Grandes Gueules », toutes représentatives de la diversité de la société française, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires : trois heures de talk-show pour parler, décrypter et débattre de l'actualité et des véritables préoccupations des Français. De 9h à 12h sur RMC et en simultané sur RMC Story. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Bourdin Direct (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Brunet/Neumann (12h-14h) ou Lellouche à l'affiche (14h-16h).
Avec : Stella Kamnga, étudiante. Thomas Porcher, professeur d'économie. Florian Philippot, président des Patriotes, candidat à la présidentielle 2022. Et Charles Consigny, avocat. - Olivier Truchot présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Les « Grandes Gueules », le show animé par Alain Marschall et Olivier Truchot qui vous parle et qui parle de vous! Agriculteur, avocat, cheminot… Les 16 «Grandes Gueules », toutes représentatives de la diversité de la société française, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires : trois heures de talk-show pour parler, décrypter et débattre de l'actualité et des véritables préoccupations des Français. De 9h à 12h sur RMC et en simultané sur RMC Story. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Bourdin Direct (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Brunet/Neumann (12h-14h) ou Lellouche à l'affiche (14h-16h).
Avec : Stella Kamnga, étudiante. Thomas Porcher, professeur d'économie. Florian Philippot, président des Patriotes, candidat à la présidentielle 2022. Et Charles Consigny, avocat. - Olivier Truchot présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Les « Grandes Gueules », le show animé par Alain Marschall et Olivier Truchot qui vous parle et qui parle de vous! Agriculteur, avocat, cheminot… Les 16 «Grandes Gueules », toutes représentatives de la diversité de la société française, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires : trois heures de talk-show pour parler, décrypter et débattre de l'actualité et des véritables préoccupations des Français. De 9h à 12h sur RMC et en simultané sur RMC Story. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Bourdin Direct (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Brunet/Neumann (12h-14h) ou Lellouche à l'affiche (14h-16h).
Avec : Stella Kamnga, étudiante. Thomas Porcher, professeur d'économie. Florian Philippot, président des Patriotes, candidat à la présidentielle 2022. Et Charles Consigny, avocat. - Olivier Truchot présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 17e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. En simultané sur RMC Story. Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Pendant trois heures, l'équipe de RMC s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos en direct, débats autour de l'actualité, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Découverte. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Neumann/Lechypre (12h-14h).
Avec : Stella Kamnga, étudiante. Thomas Porcher, professeur d'économie. Florian Philippot, président des Patriotes, candidat à la présidentielle 2022. Et Charles Consigny, avocat. - Olivier Truchot présente un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Les « Grandes Gueules », le show animé par Alain Marschall et Olivier Truchot qui vous parle et qui parle de vous! Agriculteur, avocat, cheminot… Les 16 «Grandes Gueules », toutes représentatives de la diversité de la société française, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires : trois heures de talk-show pour parler, décrypter et débattre de l'actualité et des véritables préoccupations des Français. De 9h à 12h sur RMC et en simultané sur RMC Story. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Bourdin Direct (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Brunet/Neumann (12h-14h) ou Lellouche à l'affiche (14h-16h).
Florian Philippot, président des Patriotes et candidat à la présidentielle de 2022, est l'invité de Frédéric Rivière.
Florian Philippot, souverainiste et président du mouvement "Les Patriotes", est ce dimanche l'invité de Livre Noir pour un grand entretien qui nous donne l'occasion de revenir en profondeur sur son parcours, la crise sanitaire, les libertés publiques et l'Europe. N'hésitez pas à liker, commenter et partager autour de vous !
durée : 00:04:04 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Guillaume Meurice - De l'intervention de Jean-Luc Mélenchon au micro d'Ali Baddou aux accusations portées contre Julien Odoul en passant par l'invention d'une bière saveur bacon en Belgique, voici les actus de ce lundi 7 juin. - réalisé par : François AUDOIN
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durée : 00:03:08 - Le billet d'Alex Vizorek - par : Alex VIZOREK - En effet, Florian Philippot s'est plaint de n'être jamais invité sur France Inter...
L’arrivée à Ceuta, enclave espagnole frontalière du Maroc, de 8 000 personnes candidates à l’exil, a été très commentée sur les réseaux sociaux. Sur les sites d'extrême droite, l’Union européenne est présentée comme une passoire où tout le monde peut entrer. Le problème de l’immigration clandestine est un sujet propice à la désinformation et à la récupération politique, qui plus est en période électorale. C’est en effet un thème cher à l’extrême droite, et ce mardi, à peine 48 heures après le déclenchement de cette arrivée massive à Ceuta, on pouvait lire sur le compte Twitter de Marine Le Pen : « contrairement aux paroles rassurantes de nos dirigeants, l’UE est une passoire où tout le monde entrer ! Il faut que cela cesse ! ». Une publication retwittée plus de 1 500 fois et relayée massivement sur différents réseaux, même après que les trois quarts de ces personnes aient été expulsées manu militari vers le Maroc ou y soient retournées d’elles-mêmes. Alors non, l’Europe n’est pas cette « passoire migratoire », image que l’extrême droite assène depuis fort longtemps, et que reprennent les adeptes des théories du « Grand remplacement ». Il suffit de regarder les chiffres des entrées dans l’UE en forte baisse sur les cinq dernières années, comme le précise Virginie Guiraudon, directeur de recherche du CNRS, au centre d’études européennes de Sciences po, spécialiste des politiques migratoires. « Il y a eu énormément d’arrivées en 2015, une chute déjà en 2016. Donc on est passé de plus d’un million en 2015 à environ 350 000 en 2016. En 2019, ils étaient 91 000 arrivés à l’est et 128 000 au total. Puis en 2020, 39 000 arrivées seulement dans toute l’Union européenne, c’est-à-dire, Grèce, Bulgarie jusqu’aux Canaries. Les chiffres n’ont jamais été aussi faibles, depuis ce pic de 2015 dû à la guerre en Syrie bien sûr », assure la chercheuse. Ceuta, point de passage très contrôlé Au-delà des chiffres, le recours aux expressions « Europe passoire », ou « invasion » telles que relayées dans de nombreux tweets, est surtout le fait des milieux d’extrême droite anti-migrants, et ce de longue date. Mais il ne correspond pas à la réalité. L’Union européenne et l’agence Frontex, qui protègent les frontières extérieures de l’Union ont beaucoup investi pour le contrôle des flux migratoires, notamment à Ceuta. Les organisations de défense des droits de l’homme parlent même d’une Europe forteresse. « C’est l’Union européenne, mais ce n’est pas l’espace Schengen. Les personnes qui arrivent à Ceuta ne sont pas dans l’espace Schengen. Europe passoire ? Non, il faut savoir aussi qu’il y un immense mur, des radars, et il y a en tout cas normalement une coopération entre le Maroc et l’Espagne qui fait que les personnes qui essaient de rester à Ceuta - et pas juste de venir y faire du commerce - finalement sont renvoyées immédiatement au Maroc », détaille Virginie Guiraudon. Manipulation de l’information d’un côté, manipulation des migrants aussi Au bout du compte, ce sont les candidats à l’exil, que les gardes-frontières marocains ont ponctuellement laissés passer, et qui auront fait les frais d’une brouille diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, sur fond de désaccord sur l’épineux dossier du Sahara occidental. Ce jeudi 21 mai 2021, la zone frontalière retrouvait le calme. Selon les autorités espagnoles, 6 000 candidats à l’exil étaient de retour au Maroc. Une crise exploitée d’emblée par les milieux d’extrême droite pour susciter la peur des populations locales, dans un contexte tendu de part et d’autre de la frontière, en raison de la crise sanitaire du Covid-19 et de la dégradation des économies de la région. En communicants sur cet événement d’une ampleur exceptionnelle, il s’agissait aussi de brocarder les institutions européennes. Certains, comme le leader du parti Les Patriotes, Florian Philippot, ont saisi l’aubaine pour multiplier lancer un appel au #frexit : « seule solution pour empêcher leur arrivée en France : sortir de l’UE et de Schengen pour reprendre le contrôle ». Une tentative caractérisée d’instrumentaliser un fait d’actualité lié à l’immigration en période préélectorale. ► À lire aussi : Ceuta: près de 6500 migrants de retour au Maroc
Florian Philippot, Président des Patriotes
Dans les 4 vérités ce jeudi 13 mai 2021, Caroline Roux reçoit Florian Philippot, président des Patriotes. L’ancien membre du Front national évoque les élections régionales à venir et le sujet brûlant du pass sanitaire. PACA, le RN en tête Depuis la tentative d’alliance entre Renaud Muselier et La République en marche, qui a provoqué un début de crise politique à droite, la région PACA est au centre de l’actualité à quelques semaines des élections régionales. Le Rassemblement national y est annoncé en tête. Forcément une bonne nouvelle pour Florian Philippot ? « Disons qu’Emmanuel Macron fait tout en ce sens, ironise-t-il. Il faut prendre un peu de distance. Macron, il vise sa réélection en 2022, pour cela il doit tomber contre Marine Le Pen, le RN, pour gagner. Et donc il organise le tour de chauffe aux Régionales en ce sens. C’est une histoire de tambouille ces Régionales, c’est affreux ». L’ancien vice-président du Front national, invité à commenter la stratégie de normalisation mise en place par son ancien parti, n’oublie pas de couper les ponts avec celui-ci. « Ce qui m’a fait sortir du RN (…), c’est le Frexit qui a été abandonné et que moi je défends aux Patriotes, avance-t-il. La France a besoin d’être un pays libre à tous les niveaux, d’un point de vue de sa sécurité, de l’économie, de sa réindustrialisation ». Autre critique, la position choisie par Marine Le Pen et son équipe depuis le début de la crise sanitaire : « On les trouve très très mous sur la crise Covid, où ils sont très suivistes par rapport à Macron. C’est pour rentrer dans le système ». Pass sanitaire, le débat se poursuit Le conseiller régional du Grand Est parcourt la France depuis novembre pour contester les décisions prises par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie. Et profiter de l’occasion pour faire parler de son nouveau clan. « Les Patriotes, on a multiplié par quinze notre nombre d’adhérents en seulement un an. (…). On va atteindre bientôt les 20 000 adhérents à jour. C’est énorme ». Florian Philippot a notamment lancé des pétitions, contre le pass sanitaire, de soutien aux militaires, contre la vaccination des enfants, pour la fin du port du masque immédiatement… « On se bat pour des convictions, défend-il. On est embarqué depuis un an et quelques dans une stratégie folle. » En ce qui concerne la mise en place du pass sanitaire, il trouve cela « très choquant ». « On n’est pas du bétail, argumente-t-il. Elle est où la liberté ? Elle n’est pas au bout d’une seringue ni en flashant un QR Code. » Souvent critiqué, le modèle de la gestion de crise par la Suède aurait été selon lui un exemple à suivre. « La Suède a 14 % de mortalité de moins que la France par habitant. Mais elle n’a pas détruit son économie. Elle n’a jamais fait les couvre-feu, confinements etc, c’est même anticonstitutionnel ». Aujourd’hui, Florian Philippot en veut « beaucoup à la pseudo opposition, qui ne s’est pas battue contre le pass sanitaire ». Un sujet qui n’a donc pas fini de faire parler.
L’Inde connaît une deuxième vague de contamination dévastatrice, avec plus de 3600 morts par 24 heures et des hôpitaux débordés, en manque de lits et d’oxygène. Le variant B1-617, dit « indien » du coronavirus, plonge le pays dans une crise sanitaire majeure. Une nouvelle vague à laquelle le gouvernement Modi n’était pas préparé. Il a alors tenté de minimiser la catastrophe. Chronique réalisée en partenariat avec Pauline Auffret et Sophie Podevin de l’EPJT, Ecole publique de journalisme de Tours. Le pays s’en était très bien sorti pendant les premières vagues de 2020, mais les autorités ont crié victoire trop vite. Le gouvernement a donné le feu vert pour le pèlerinage de la Kumbh Mela, l’un des plus grands rassemblements religieux du monde, qui regroupe des milliers d’Indiens. D’une durée de plusieurs mois, il s’est tenu jusqu’au vendredi 30 avril. Des signaux d’alerte se faisaient pourtant entendre dès la fin février. Confrontées à la reprise de l’épidémie, les autorités ont tout fait pour faire taire les critiques. Facebook, Twitter et Instagram se sont vu intimer l’ordre de supprimer les messages dénonçant la gestion de la crise par le premier ministre Narendra Modi et son gouvernement. Et les plateformes ont obéi. Le monde entier découvrait alors sur les réseaux sociaux les images des centres de santé débordés et les corps brûlés dans des crématoriums improvisés, là où les Indiens se voyaient restreindre l’accès à ces informations. Une censure par les autorités Le gouvernement a expliqué qu’il fallait éviter tout mouvement de panique et a dénoncé l’utilisation d’images hors contexte. En réalité, de nombreux témoignages ont permis d’établir que les hôpitaux avaient atteint un point de rupture, et qu’ils faisaient face à une pénurie d’oxygène. Alors que certains responsables officiels commencent à peine à reconnaître cette réalité, d’autres continuent de relativiser, et de qualifier les informations les plus alarmantes de « fake news ». L’aide internationale commence néanmoins à arriver, avec des cargaisons de matériel médical. Aujourd’hui encore, les chiffres de contamination supérieurs à 380 000 nouveaux cas par jour sont une sous-estimation. En effet, ils se limitent aux cas enregistrés dans les établissements de santé, qui, débordés, ne peuvent donc pas accueillir tout le monde. Un déni de la catastrophe sur Internet La désinformation dépasse les frontières de l’Inde. Elle persiste en France. Le site France Soir, qui se présente comme un site de « réinformation » très suivi par les complotistes et les détracteurs systématiques des mesures anti-Covid, relaye les propos d’un médecin de l’Institut des sciences médicales en Inde pour qui le Covid-19 est une « maladie bénigne ». Il préconise de rester chez soi, de faire du yoga et de se soigner avec des remèdes de grand-mère. France Soir souligne également la création d’une « panique inutile ». Sur Twitter, plusieurs publications vont dans le même sens et dénoncent une volonté de répandre la peur. C’est ce qu’affirme par exemple le responsable politique français Florian Philippot, dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube. « On tient les peuples sous le régime de la peur pour mieux les contrôler ! », explique-t-il. Sa chaîne YouTube compte 164 000 abonnés. « À quoi jouent-ils en Inde ?! » martèle Florian Philippot. Pour lui, la situation est bien plus grave en France si l’on s’en tient au nombre de morts rapporté à la population totale. La vaccination incriminée à tort L’homme politique, à la tête du parti « Les Patriotes » en profite pour discréditer la vaccination. Évoquant l’hypothèse selon le variant dit « indien » serait plus résistant aux vaccins, il préconise l’abandon de la vaccination. Par ailleurs, une fausse corrélation a été établie par des internautes entre l’explosion des morts et le nombre de personnes vaccinées. Le 7 avril, France Soir explique que l'État du Maharashtra, un des leaders de la campagne de vaccination, comptait près de deux tiers des nouvelles contaminations la semaine précédente. Or, on ne peut pas imputer la situation actuelle en Inde aux vaccins, sachant qu’à peine 2% de la population a reçu les deux doses du vaccin à l’heure actuelle. Pour rappel, la pandémie en Inde vient de franchir la barre des 200 000 morts.
L'analyse du Dr Kierzek : passage aux urgences, le chiffre le plus bas des 4 dernières années / Florian Philippot sur la gestion d'un virus et des libertés / Yseult part en Belgique / Procès Mediator : un verdict satisfaisant ?
La détection d’un nouveau variant en Bretagne, fait le « buzz » sur les réseaux sociaux depuis la mi-mars. Cette souche mal détectée par les tests PCR a suscité la perplexité des internautes au moment où les autorités envisageaient de nouvelles mesures de restrictions sur Paris et l’Île de France. Certains n'hésitant pas à contester la réalité du « variant breton ». Chronique réalisée en partenariat avec Thibaud Hue et Lise Lacombe de l’EPJT. À côté des tweets humoristiques invoquant tous les clichés du particularisme breton, l’annonce de l’existence d’un variant breton a également donné lieu à des commentaires relevant de l’instrumentalisation politique. Si bien qu’à l’annonce par les autorités de nouvelles restrictions pour enrayer la circulation du virus, le variant breton est devenu un sujet « tendance » de twitter, avec ce type de publication : « Le truc pour éviter que les Parisiens déboulent en Bretagne », « l’excuse pour justifier un reconfinement total » ou encore « Macron et sa clique ne savent plus quoi trouver pour prolonger le coronacircus jusqu’aux élections de 2022 ». La plupart de ces tweets émanent de comptes généralement critiques vis-à-vis des mesures barrières et toute autre stratégie de lutte contre la pandémie, quand ils ne sont pas dans le déni de l’existence même du virus. Parmi les contestataires des mesures adoptées, Florian Philippot, à la tête du mouvement des Patriotes, n’hésite pas à relayer la thèse de l’invention du variant. Le 16 mars 2021, le compte du responsable politique publie ceci : « C’est en France qu’a été inventé le variant furtif, indétectable au test PCR. Voilà un secret technologique que Macron devrait cette fois s’empresser de filer aux Allemands. » Un variant classé « à l’étude » Pourtant, le 13 mars 2021, le variant breton a bel et bien été détecté dans un hôpital de Lannion, où un cluster de 78 personnes affectées par le Covid-19 a été repéré. En procédant au séquençage de ces cas de coronavirus, un nouveau variant a été détecté chez huit patients, décédés depuis. Comme dans le cas des variants anglais, sud-africain ou brésilien, la souche a pris le nom du lieu où elle a été détectée pour la première fois. Néanmoins, contrairement à ces variants jugés préoccupants, pour leur de degré de contagiosité notamment, les analyses fournies par la direction générale de la santé, indiquent que rien ne permet de conclure à une gravité ni à une transmissibilité accrue du variant dit « breton ». Les observations sur les cas de Covid-19 à Lannion, montrent que les patients décédés étaient assez âgés, avec des facteurs de comorbidité importants et que les tests pratiqués sur eux se sont avérés négatifs pour sept d’entre eux. Aujourd’hui, ce variant n’inquiète pas particulièrement et il reste ainsi classé dans les « variants à l’étude ». La thèse infondée du vaccin fabriquant de variants Parmi les infox circulant sur le variant breton, des publications virales rendent le vaccin responsable de son apparition. C’est le cas du tweet d’une personne qui se présente comme une ancienne directrice médicale d’un laboratoire anglo-saxon, qu’elle évite cependant de nommer. Selon le « docteur Hamelin » sur Twitter, les huit patients décédés du variant breton avaient reçu le vaccin. C’est pourtant une infox, « debunkée » notamment par l’Agence France Presse, sur son site AFP factuel. Vérification faite, un seul d’entre eux avait reçu une première dose de vaccin. Selon l’Agence régionale de santé Bretagne, les sept autres n’avaient reçu aucune injection. Sous ce tweet, un internaute explique : « Ça fait un moment que nombre de médecins alertent sur la fabrique de mutants à la suite de la vaccination. » Or, la théorie d’un variant conséquence du vaccin, circulant depuis l’apparition de nouvelles souches en Grande-Bretagne, ne repose sur rien. Selon Yves Buisson, professeur de l’Académie de médecine, contacté par l’AFP, l’apparition de variants est un processus naturel des virus qui ne cessent de muter. Alors que la vaccination en Angleterre a démarré en décembre, le variant est apparu au mois de septembre et des cas ont été détectés dès novembre. Par ailleurs, les Anglais, très performants en matière de séquençage, ont détecté la mutation qui peut avoir commencé hors de leur territoire et plus tôt, sans avoir été repérée. Au total, les services de santé britanniques ont identifié plus de 4 000 formes de variants du Sars CoV2. Les mutations du virus n’ont pas attendu l’arrivée des vaccins.
PRÉSIDENTIELLE : QUI A PEUR DE MARINE LE PEN ? 04/03/21InvitésDOMINIQUE REYNIÉDirecteur général de la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol)JÉRÔME FOURQUETDirecteur du département Opinion de l'Institut de sondages IFOPVANESSA SCHNEIDER Grand reporter - « Le Monde »MARION MOURGUE Grand reporter politique - « Le Figaro »Boostée par un récent sondage la créditant de 48 % des intentions de vote au second tour de la présidentielle face à Emmanuel Macron, soit pratiquement dans la marge d'erreur, Marine Le Pen accélère sa stratégie de "présidentialisation" et de "normalisation". Dans cette optique, la présidente du Rassemblement national a effectué plusieurs revirements stratégiques. Après l'abandon de la sortie de l'Union européenne et de l'euro, acté dès l'été 2017, la chef du parti d'extrême droite a renoncé cette fois à la suspension des accords de Schengen, défendant désormais l'idée de maintenir la liberté de circulation aux seuls ressortissants européens. La candidate du RN à la présidentielle a également affirmé il y a quelques jours que la France devrait bien rembourser les emprunts contractés dans le cadre de la crise liée au coronavirus. A ses nombreux changements de pied idéologiques, Marine le Pen ajoute une évolution de son discours politique, adoptant un ton grave et mesuré depuis le début de la crise sanitaire ou apportant récemment son soutien à Nicolas Sarkozy après sa condamnation - bien loin des diatribes contre l'"UMPS" qui ont fait longtemps l'ordinaire du Front national. "Compte tenu de la jurisprudence Fillon, si Nicolas Sarkozy souhaite être candidat à la présidentielle, et bien, il doit l'être", a-t-elle ainsi déclaré à Europe 1. Pour Marine Le Pen, la stratégie est claire : il s'agit de tenter de normaliser son programme pour rassurer et attirer de nouveaux électeurs notamment à droite afin de l'emporter en 2022. Et ce alors que le "barrage républicain" semble s'effriter à gauche mais aussi à droite. Le quotidien Libération a publié le week-end dernier des témoignages de dizaines d'électeurs de gauche, consternés par le mandat du chef de l'Etat et qui se refuseraient, pour la troisième fois – après Jacques Chirac en 2002 et Emmanuel Macron en 2017 – à faire à tout prix barrage à l'extrême droite en 2022 en cas de nouveau duel face à Emmanuel Macron. Des témoignages que l'on retrouve en chiffres dans les sondages Harris interactive. Dans une dernière étude le mois dernier, 1 électeur sur 3 qui se définit de gauche dit qu'il s'abstiendra, votera nul, ou blanc. Un point de vue partagé également par certains à droite. Ainsi Guillaume Pelletier, qui avait voté blanc au second tour de 2017, n'encourage par les électeurs LR à se tourner vers Emmanuel Macron en cas d'un nouveau second tour contre Marine Le Pen en 2022. "Je ne me suis pas engagé en politique pour faire barrage à qui que ce soit", a souligné le numéro 2 de LR. "J'en ai marre de cette pensée unique, de ce politiquement correct de ces gens qui se lèvent en disant : 'Je me suis engagé contre Marine Le Pen'". Le "barrage républicain" aurait-il du plomb dans l'aile ? Après la stratégie de "dédiabolisation", la leader d'extrême droite est-elle en train de réussir son pari de "normalisation" ? Avec ses changements de pied, le RN risque-t-il de laisser filer une partie de l'électorat contestataire vers Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan ou éventuellement Eric Zemmour ? L'hypothèse d'une candidature du polémiste à l'élection présidentielle agite en effet ces dernières semaines les cercles de l'extrême droite identitaire qui doute des chances de victoire de Marine Le Pen.Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv
Dans ce podcast de 21mn, je reviens sur: ▪️Le profil de Philippot et son positionnement alternatif ▪️Les 3 niveaux de lecture face à ces oppositions ▪️La manipulation de l'opinion publique via les débats contradictoires ▪️Les types de collaboration (consciente, inconsciente, forcée) ▪️L'arc républicain et son origine maçonnique Retrouver tous les épisodes de « La Voie Du Changement » sur les plateformes audio
Cadre du FN à 24 ans lors de la campagne de Marine Le Pen en 2017, Éric Richermoz a été mis en lumière par le film documentaire La Cravate, qui le dépeint comme le mentor cynique de Bastien, un jeune militant du Front national. Aujourd'hui conseiller régional, il a quitté le Front pour suivre Florian Philippot dans mon mouvement Les Patriotes. Pourquoi s'était-il engagé au Front national à 20 ans ? Qu'est-ce qui l'a poussé à quitter le Rassemblent National alors qu'il en était l'un des jeunes cadres ? Qu'est-ce qui l'anime en politique ? Quel regard porte-t-il sur le portrait d'un homme politique cynique qui est fait de lui dans La Cravate ? Ambition politique est un podcast original, produit et réalisé par Paul BONNAUD (qui l'anime avec talent :-)) et Olivier OU RAMDANE. Crédit design : Valentin Bert - https://www.sprintme.fr
Au sommaire aujourd'hui: Clémentine abordera l’échéance présidentielle de 2022 en réfléchissant à la place de Marine le Pen au sein de son parti. Moises nous décryptera la rhétorique de l'extrême droite.Zak nous parlera de Génération Identitaire, un groupuscule d’extrême droite qui a récemment fait parler de lui.Romain donnera la parole à une militante des Patriotes 35, le nouveau mouvement de Florian Philippot, ancien numéro deux du Rassemblement National, on observera comment une personne, peu sensible aux idées de l’extrême droite se retrouve à soutenir un ténor de la droite nationaliste. Mellit nous présentera Action Française, un autre mouvement d’extrême droite, en rappelant leur histoire et leur impact et actions actuelles.
Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation. Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur d'Alain Soral, qui choisit les meilleures et y répond ! Merci de ne poser qu'une question par appel ! Le numéro du répondeur : 0 899 25 22 66 (0,25 €/min) Le numéro est surtaxé afin de limiter les insultes et les messages interminables. Pour ne pas payer trop cher, soyez clairs et concis ! Au sommaire de cette vingt-deuxième fournée : 00:27 : Conseils aux juifs 03:04 : Le vaccin contre le Covid 08:37 : Une nouvelle émission d'actualité 11:09 : Le rapport à la violence 15:00 : Quelles qualités chez une femme ? 19:10 : Florian Philippot 24:55 : La Commune de Paris 27:46 : Charlie & Paty 32:35 : Le Covid pour truquer l'élection de 2022 37:12 : Faire le mal et ne pas tomber malade ► Sujet bonus pour les contributeurs au financement participatif d'Alain Soral : Le Pays basque
durée : 00:02:57 - Le brief politique - Adversaires lorsqu'ils étaient au Front National, ils ont aujourd'hui enterré la hache de guerre. Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour Marine Le Pen.
Avec Florian Philippot, Président des patriotes
Florian Philippot, Député européen, tête de liste des Patriotes aux Européennes. « La France doit sortir de l’Europe» Le président du parti Les Patriotes estime que « c’est une urgence absolue et c’est indispensable » pour la France de quitter l’Union européenne. « Elle n’en sera pas démunie pour autant. La Corée du sud invente la […]
Enregistré le vendredi 29 septembre, avec : François Bujon de l'Estang, Ambassadeur de France; Béatrice Giblin, directrice de l'Institut Français de Géopolitique et de la revue Hérodote; Nicole Gnesotto, professeur titulaire de la chaire Union européenne : institutions et politiques au CNAMet Jean-Louis Bourlanges, député MoDem des Hauts-de-Seine.Soutenez notre campagne de financement participative"Les formations politiques françaises face au casse-tête des élections européennes"Les 26 et 29 mai prochains, les électeurs seront appelés à élire les eurodéputés qui siègeront pendant 5 ans au Parlement européen. Alors que ces premières élections depuis l’arrivée au pouvoir de la majorité d’Emmanuel Macron approchent, les partis semblent avoir du mal à mobiliser leurs troupes et de nombreux scénarios restent encore possibles. Si le parti présidentiel a réaffirmé le 14 septembre dernier qu’il comptait sur ses alliés du MoDem pour mener une liste commune s’affichant en meilleur rempart contre les partis eurosceptiques, les voyages de son délégué général Christophe Castaner à Madrid, Rome et Bruxelles n’ont pas levé les doutes quant aux futures alliances de La République en Marche ! au Parlement européen. Le parti dirigé par Laurent Wauquiez, Les Républicains, est marqué par des divisions internes ravivées le 12 septembre à Strasbourg par le vote en ordre dispersé sur l’ouverture d’une procédure de sanction contre le gouvernement de Viktor Orbán. Si la piste du négociateur en chef européen du Brexit, Michel Barnier, a été évoquée pour diriger la liste du principal parti de la droite, les négociations avec l’intéressé ne semblent pas avoir abouti. Quant au parti de Marine Le Pen, qui ne souhaite pas mener la liste afin de conserver son siège au Parlement français, il continue de capitaliser sur son duel avec le parti du Président de la République sans avoir tranché sur son projet politique ni sur la personne la mieux placée pour mener la campagne. Le Rassemblement national devra compter avec la concurrence de la liste dissidente de l’eurodéputé Florian Philippot ainsi que sur celle de Nicolas Dupont-Aignan qui a annoncé cette semaine qu’il serait tête de liste tout en appelant tous les partis eurosceptiques à se ranger derrière lui.Une multitude de partis souhaitent faire entendre leur voix à l’occasion de ces élections à l’image à gauche de Génération-s, le parti de Benoît Hamon qui devrait en mener la liste ou du PCF et d’Europe Écologie Les Verts qui ont présenteront des listes séparées.Ces atermoiements se manifestent alors que l’Union européenne traverse une crise politique grave illustrée par les deux procédures de sanction pour manquement aux valeurs fondamentales de l’Union engagées contre la Pologne et la Hongrie et par le front italo-hongrois contre les positions françaises. "Les Nations Unies face à la crise du multilatéralisme"Lundi 24 septembre dernier s’est ouverte à New-York la 73ème assemblée générale de l’ONU qui a vu se succéder à la tribune tout au long de la semaine des représentants des 193 pays-membres de l’organisation. Cette année encore, le discours du président américain Donald Trump s’est distingué par sa violence particulière dirigée cette fois envers le régime iranien que le président américain a qualifié de « principal sponsor du terrorisme dans le monde » tout en appelant publiquement à son isolement sur la scène internationale jusqu’à provoquer sa chute. Donald Trump, dans le droit fil de sa stratégie America first, a menacé les pays du Golfe de leur retirer la protection militaire des États-Unis s’ils poursuivaient leur politique de hausse des prix du pétroleSi cette stratégie de prise de position unilatérale s’inscrit dans la continuité la diplomatie américaine depuis l’élection de Donald Trump en 2015, elle contribue à consommer un divorce de plus en plus manifeste avec les dirigeants européens et notamment avec le Président français qui a dénoncé à la tribune l’unilatéralisme comme un retour regrettable à « la loi du plus fort » et appelé à une réforme des instances de dialogues internationales comme l’OMC ou le G7. Cette divergence de vue entre les diplomaties européennes et américaines apparait d’autant plus grave qu’elle intervient dans un moment d’affaiblissement des grandes instances multilatérales crées après la seconde guerre mondiale qui a trouvé une illustration particulièrement éloquente cette semaine dans l’absence remarquée à l’ONU des dirigeants chinois, indien et russe.
Trois jours après avoir tenu une conférence de presse commune avec Florian Philippot, Geneviève de Fontenay a annoncé qu'elle n'apparaîtrait plus aux côtés du président du mouvement "Les Patriotes".
Séisme politique au Front National le 21 septembre dernier : le départ de Florian Philippot, numéro 2 du parti et ovni au FN, en tant qu'énarque et gay outé. Une homosexualité qui aura été autant un atout politique pour conquérir de nouveaux électeurs qu'une pierre dans sa chaussure à l'intérieur du parti. Son départ a beau être très médiatisé, un point n’est jamais abordé : son orientation sexuelle a-t-elle joué un rôle dans son départ ? Est-ce le retour des oripeaux homophobes du FN ? Quelles relations le parti de Marine le Pen entretient-il aujourd'hui avec l’homosexualité ? On a demandé à Marie-Pierre Bourgeois de revenir dans le Placard pour nous éclairer. Elle est journaliste et auteure de « Rose Marine. Enquête sur le FN et l’homosexualité ». Animé par Margaux. Montage de Christophe. Crédit photo : Yannick Boulot
Marine Le Pen, en petite forme actuellement, est venue passer un petit message à Florian Philippot.
Tertulia con David Romero (abogado y analista) y Carlos Fuster (Delegado en Andalucía de Respeto). Análisis de Javier Ygartua sobre la victoria de Pedro Sánchez en el PSOE Sección de Yolanda Couceiro sobre noticias relevantes en MinutoDigital.com
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Florian Philippot, vice-président du Front National, se confie au micro de Thomas Sotto ce lundi.
Arthur a fait un horrible cauchemar : se réveiller avec Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot et Marine Le Pen.
À dix jours du vote, la campagne présidentielle s’emballe. Dans le Nord de la France, les deux finalistes se sont livrés un duel sans concession, sur fond de conflit social à l’usine Whirlpool. Mis à l’épreuve par Marine Le Pen, Emmanuel Macron a ensuite durement répliqué lors d’un meeting dans le Nord de la France. « Pas ça, pas ça, pas ça ! » : c’est un Emmanuel Macron exalté qui a sonné la charge contre son adversaire du second tour de la présidentielle lors d’un discours devant des centaines de personnes réunies à Arras (Pas de Calais), l’un des territoires où Marine Le Pen a réussi ses meilleurs scores. « J’ai mal dans ma chair et dans mes racines de voir le chiffre du Front national dans les Hauts-de-France », explique le leader d’En marche ! devant les militants nordistes. Et de faire référence aux guerres mondiales qui ont sévèrement touché la région : « au nom de quoi ces femmes et ces hommes sont tombés ? Des discours de haine, de la bêtise humaine. […] Madame Le Pen et ses amis seront réfugiés au château de Montretout, mais vos enfants iront faire la même guerre. Alors, ne cédons pas à cela, alors ils ne passeront pas ! ». Leçons de morale Un peu plus tôt dans la journée, le vainqueur du premier tour avait subi un accueil très particulier à son arrivée à Amiens (sa ville natale), devant l’usine Whirlpool menacée par la direction américaine de fermeture et de délocalisation en Pologne. Des sifflets, des huées de la part de personnes scandant le nom de Marine Le Pen, sous le regard de nombreuses caméras de télévision. « Continuez à manger ce que vous donne Madame Le Pen, à la faire grandir, et après à donner des leçons de morale aux autres », lance Emmanuel Macron à la meute des journalistes. Car il s’était fait griller la politesse par sa dauphine, arrivée dès la mi-journée sur le parking de l’usine, expliquant que son adversaire est « du côté de l’oligarchie », alors qu’elle est « du côté des salariés français. » Présent également lors de cet après-midi surréaliste, le réalisateur François Ruffin, qui se présente aux législatives pour la gauche dans cette circonscription, « regrette » que les candidats ne soient pas venus dès l’annonce de la délocalisation de l’usine au mois de janvier. « France soumise » Dans ce contexte, le Front national cherche des soutiens pour le second tour. Son vice-président Florian Philippot, interrogé sur Public Sénat, souhaite un accord avec Nicolas Dupont-Aignan, qui a un projet « quasi identique » et qui fait partie « des amis » du FN. Florian Philippot fait aussi de l’œil aux électeurs de Jean Luc Mélenchon, et aux insoumis qui ne « voudront pas d’une France soumise à toutes les tutelles de la banque, du banquier de Monsieur Hollande », saluant le geste de Jean-Luc Mélenchon, « beaucoup plus cohérent et sincère que ce qu’a fait Monsieur Fillon ». Contrairement à l’ex-candidat Les Républicains, celui de la France insoumise a en effet décidé de ne pas donner de consigne de vote, quel que soit le résultat de la consultation par internet de ses militants, provoquant la colère de la socialiste Ségolène Royal. « Il faut qu’il fasse le deuil de son élimination au premier tour, qu’il se ressaisisse pour appeler à un vote contre l’extrême-droite ».
Alors que les candidats n’ont plus que trois jours pour persuader les indécis, la menace des attentats réactivée par l’arrestation de deux suspects à Marseille provoque de nombreuses réactions. Certains refusent l’intimidation, d’autres évoquent le « laxisme » des gouvernants. « Jamais nous ne ferons le cadeau aux criminels de nous diviser devant eux » : Jean-Luc Mélenchon, en meeting à Dijon et simultanément dans plusieurs autres villes par hologramme adresse ce message aux terroristes. « Nous n’avons pas peur ! » Le candidat de la France insoumise exprime d’ailleurs sa solidarité pour les candidats autour de qui la sécurité est renforcée, comme Emmanuel Macron qui lance à peu près lui aussi le même avertissement : « ce qu’ils cherchent à faire, c’est de nous diviser, d’instrumentaliser cette campagne. Que personne ne tombe dans ce piège. » Quant à François Fillon, à qui les autorités recommandent la prudence, il affirme que ça ne changera « strictement rien » à l’organisation de sa campagne. Terrorisme évitable ? Certains pourtant lancent la polémique sur l’attitude des gouvernements de ces dernières années. Florian Philippot, vice-président du Front national, parle de « laxisme ». Marine Le Pen, qui réclame la reconduite dans leur pays de tous les fichés S étrangers, estime qu’elle aurait pu éviter les actes terroristes commis par Mohammed Merah en 2012, puisqu’elle abolirait le droit du sol pour ceux qui demande la naturalisation. Elle l’a dit sur TF1 après avoir exigé que le drapeau européen soit retiré du plateau. « Je veux être présidente de la République française, pas de la Commission européenne, je considère que l’UE a fait beaucoup de mal à notre pays et à notre peuple, en matière économique, sociale, de disparition des frontières... » Guerres illégales François Asselineau de son côté estime que François Fillon n’a qu’à « s’en prendre qu’à lui-même » puisque lorsqu’il dirigeait le gouvernement, il a « contribué à désorganiser les services de renseignement et de police », partisan d’une politique « d’alignement complet » sur les États-Unis, approuvant les « guerres illégales au Moyen-Orient ». Le Pen héritière de 34 Le candidat de la droite reste néanmoins fixé sur son objectif : atteindre le second tour. En meeting à Lille, François Fillon parle d’une campagne qui « n’aura pas été un long fleuve tranquille » mais « plutôt une rivière en crue pleine de rapides ». Benoît Hamon, lui, était à Toulouse, pour s’adresser à la jeunesse et pour attaquer frontalement Marine Le Pen qui « dit bien ce qu’elle est : finalement tout à fait conforme à la dynastie à laquelle elle appartient, à l’héritage qui est le sien. Celui de la collaboration, des ligues factieuses de 1934, celui de cette vieille extrême-droite moisie, rance, qui a toujours existé en France. »
Onze candidats à la présidentielle sur un même plateau TV : c’est un débat inédit dans la Vème République. Deux femmes et neuf hommes sont prêts à en découdre et promettent, malgré les contraintes de temps, d’aborder les sujets de fond. Les « petits » candidats, évincés du débat précédent, espèrent tirer leur épingle du jeu. « Confrontation historique », annonce la bande-annonce diffusée par la chaîne d’information en continu CNews. Avec sa concurrente BFMTV, elle attend une très forte audience pour un débat inédit avant un premier tour de l’élection présidentielle. Tous les candidats, deux femmes et neuf hommes, vont se partager le même temps de parole pendant au moins trois heures, soit environ 17 minutes chacun (introduction et conclusion comprises). « On va être ferme », affirme Laurence Ferrari, l’une des animatrices de l’émission. « Et surtout on va les responsabiliser (les candidats). S’ils veulent que les Français puissent se faire une opinion sur leur programme et leurs idées, c’est à eux de respecter les règles du jeu pour que tout le monde soit audible. Sinon, ça sera le pugilat. » Céline Pigalle, directrice de la rédaction de BFMTV reconnaît « marcher sur un fil » mais « qui avait envie de se priver de cette belle affiche ? » Demandez les programmes Trois thèmes ont été choisis : l’emploi, la sécurité et le social. Une dernière question sera posée : « comment rassembler les Français ? ». Les équipes des candidats promettent du fond. « Demandez les programmes, comparez celui qui demain sera capable de redresser le pays », réclame Philippe Vigier, soutien centriste de François Fillon. « La difficulté sera de présenter des propositions pour que le débat soit le plus utile », ajoute Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Rendre les flèches Emmanuel Macron, dans la ligne de mire de ses adversaires, risque gros mais « n’a pas peur de rendre les flèches », promet l’un de ses soutiens, Corinne Lepage. Ces attaques pourraient venir de tous côtés, y compris de l’extrême-droite. Florian Philippot, vice-président du Front National, annonce que « Marine Le Pen s’efforcera d’être extrêmement concrète », en sachant que « beaucoup de Français hésitent ou n’iront pas voter ». Cheminade le poète Et pour les « petits » candidats, c’est le grand soir. François Asselineau par exemple semble très sûr de lui : « je suis quelqu’un de posé, de serein. J’ai été délégué à l’intelligence économique au ministère des Finances, ça veut dire qu’on a reconnu en moi depuis des années une capacité à voir loin, et à connaître ses dossiers. » D’autres encore se sont préparés de façon originale, comme Jacques Cheminade, qui pour « être au-dessus de la mêlée » a cherché « l’inspiration ». Il a donc lu de la poésie, en l’occurrence des haïkus japonais, ou écouté Jean Ferrat chantant Aragon…
Om hatfulla valkampanjer som smittar. Hur förändras demokratin när gränserna för vad man får säga förskjuts? Hör Marine Le Pens närmsta man, Trump-väljare och Amina som nästan ströps i sin egen slöja. Konflikt startar i hetluften i Arizona där amerikanerna snart vet vem som blir landets nya president. Läraren Maureen Costello har undervisat i samhällskunskap sedan Ronald Reagans tid och säger att det här är den värsta presidentvals-kampanjen någonsin, med ren mobbing, förakt för demokratiska institutioner och hårda ord. En rapport hon sammanställt visar att barnen tagit över politikernas språk och använder glåpord för att sprida rädsla i klassrummen. Reportar Hewa Abdelzadeh och Ulrika Bergqvist.Vad betyder det politiska språket och hur förändrar orden verkligheten?Konflikts Anja Sahlberg tar oss till Frankrike där debatten dragit igång inför presidentvalet i vår. Hon träffar Front Nationals vice ordförande Florian Philippot som har bidragit till breddningen av partiet där trendiga unga välutbildade fransmän nu syns på Frontens valmöten. Historikern Valérie Igounet säger att Philippot har bidragit till att Front National fått en mer modern framtoning men de högerextrema kärnbudskapen är desamma. Författaren och statsvetaren Karim Amellal säger att lepeniseringen har spridit sig i de franska folklagren och att även ett parti som det franska Socialistpartiet nu har anammat Front Nationals språkbruk och till viss del också politik.Finns det ett samband mellan vad vi säger och vad vi gör? Gäster i studion är DN-journalisten Niklas Orrenius, aktuell med boken Skotten i Köpenhamn och Marie Demker, professor i statsvetenskap i Göteborg som forskat både kring främlingsfientlighet och har följt värderingsfrågor i Europa under många år.Kan själva utmålandet av den andre som ett hot göra det lättare att gå från ord till handling? Kanske rent ut av slå till någon i kollektivtrafiken, detta allmännaste av allmänna rum. Hör om Amina som blev attackerad av en man som slog henne med knytnäven och använde hennes slöja för att ta stryptag på henne. Och hon är inte ensam om att bli utsatt i kollektivtrafiken. Reportrar Mona Ismail Jama och Irma Norrman.Programledare: Jesper Lindau jesper.lindau@sr.se Producent: Ulrika Bergqvist ulrika.bergquist@sr.se
Florian Philippot est sous le coup d'une plainte en diffamation déposée par le Qatar dénonçant ses propos sur le financement du terrorisme.