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Écoutez ce nouveau numéro de Radio Balances, avec Thierry Vildary, grand reporter (France Télévisions), le Dr Vétérinaire Jacques Nardin et nos chroniqueurs Kevin Romain (Le Parisien-Aujourd'hui en France), Hubert Smadja (Horse Trading), Fabien Cailler (Provinces Courses), Gilles Barbarin et Sami Bouazza. Inscrivez-vous sur Genybet - Jusqu'à 250€ de bonus de bienvenue 10€ supplémentaires en ouvrant un compte sur Genybet avec le code « RB10 » avec ce lien bit.ly/3BvWfhe
Éric Scherer a longtemps eu des positions de vigie de l'écosystème médiatique et de ses évolutions. Il a notamment été directeur de la stratégie à l'Agence France-Presse (AFP) puis directeur du MédiaLab, chargé de l'innovation et de la prospective à France Télévisions. Il prend sa retraite et a accepté de revenir, au micro de L'atelier des médias, sur les révolutions des médias à l'ère numérique... et aux temps nouveaux de l'intelligence artificielle. Au début de cet entretien de plus d'une heure, Éric Scherer exprime son attachement à la profession de journaliste. « Je suis très très fier d'avoir cette carte de presse et de l'avoir eue sans discontinuité depuis depuis 40 ans, depuis juin 1985, quand je suis entré stagiaire à l'Agence France-Presse. » Puis il reprend la célèbre formule de Jacques Chirac : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Pour lui, ce fut un « sentiment assez pénible » de voir ses collègues et supérieurs ne pas vouloir anticiper les bouleversements du secteur des médias. Il décrit la situation actuelle avec le développement rapide de l'intelligence artificielle qui bouleverse tout. « Le numérique était finalement peu de choses à côté de ce qui est en train de se passer », assure-t-il. Éric a été le témoin privilégié de tournants majeurs, de l'échec du Japon à saisir la vague dématérialisée – malgré son avance électronique – ou encore l'explosion du web 2.0 aux États-Unis au milieu des années 2000. En France, Éric Scherer a lancé en 2007 le blog AFP Media Watch sur lequel il alertait les patrons de presse de la révolution en cours. Ils « disaient une chose : "Ça tiendra bien jusqu'à ma retraite." Je trouvais ça fondamentalement criminel, égoïste », se souvient-il. Il rapporte aussi l'arrogance d'un dirigeant de Google venu dire aux patrons de journaux français : « Vos contenus ne valent rien. Ils ne valent rien et ce sont des atomes dans un univers. Donc ne demandez pas d'argent. » Pour Éric Scherer, le journaliste est « extraordinaire[ment] conservateur », souvent trop la tête dans le guidon pour s'intéresser à l'économie de son secteur. Il illustre ce déni en donnant l'exemple de l'échec de la télévision à comprendre la transition vers le streaming. Il se désole que les réseaux sociaux, initialement perçus comme une « démocratisation » des outils de production, soient devenus des « déversoires de haine, des déversoires de complotisme, des déversoires de fake news, sans contrôle ». Aujourd'hui, l'heure est à l'intelligence artificielle. « Le numérique était une blague à côté de ce qui est en train d'arriver », avertit Éric Scherer. Face au « pillage » des contenus par les entreprises d'IA – souvent sans compensation –, l'UER (Union européenne de radio-télévision, ou EBU), dont il a présidé le comité News, a formulé cinq grandes demandes aux plateformes : la permission (demander l'accord pour utiliser les contenus), la compensation (rémunération), l'intégrité (protection de la source et de la marque), le pluralisme (diversité des informations traitées) et l'aide à la lutte contre la désinformation. Il reste optimiste sur le rôle des journalistes, même si les défis sont immenses. « Pour le coup, je suis assez convaincu que l'IA ne va pas remplacer les journalistes. En revanche, un journaliste qui sait utiliser l'IA, qui en est familier, va remplacer un journaliste qui ne le sait pas et celui qui ne veut pas s'y mettre est cuit, à mon sens. » Fraîchement retraité, Éric Scherer poursuit une vie d'« explorateur », souhaitant voyager – à Taïwan, notamment – et mettre derrière lui la veille effrénée du secteur des médias.
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSWETRANSFER : WeTransfer (communiqué), WeTransfer (politique de confidentalité) Les NumériquesEMMY AWARDS : Le Monde, France infoMARION COTILLARD DRAG RACE : Le Huffpost, France TélévisionsL'ETRANGER FRANÇOIS OZON : France info, TF1 infoFRANCOFOLIES LETTRE OUVERTE : Le Huffpost, La DHNOUVELLE FONCTIONNALITÉ WHATSAPP : BFMTV, FrandroidÉcriture : Morgan Prot, Julie BaheuxIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que le Premier ministre a donné le 15 juillet les grandes lignes de son Budget aux économies drastiques pour 2026, dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités dévoilent les coulisses politiques de cet exercice à haut risque pour François Bayrou.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juillet 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Cécile Cornudet (éditorialiste aux « Echos ») et Stéphane Loignon (journaliste au service France des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Stefano Lorusso/ZUMA Press Wire/Sipa. Sons : BFM TV, France Télévisions, Ina, CANAL+. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:41:05 - Le Débat de midi - par : Camille Crosnier, Thomas CHAUVINEAU - La ministre de la Culture Rachida Dati veut regrouper France Télévisions, Radio France et l'INA dans une holding pour, selon elle, "rendre l'audiovisuel public plus fort". Le projet, adopté au Sénat, inquiète syndicats et gauche qui redoutent coupes budgétaires et perte d'indépendance. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 16 juillet 2025 : Bayrou allume la mèche budgétaireDépenser moins et travailler plus. Le Premier ministre a dévoilé mardi son plan pour réaliser 43,8 milliards d'économies en 2026 et enrayer la hausse de la dette. Pour ce faire, François Bayrou propose de supprimer deux jours fériés, le lundi de Pâques et le 8 mai, une année blanche avec un grand gel sur les dépenses de l'État — prestations sociales, pensions de retraite — mais aussi sur le barème de l'impôt, la fin de l'abattement de 10 % pour les retraités, remplacé par un forfait de 2 000 euros, la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires, l'augmentation de la franchise sur les médicaments à 100 euros par an et une moindre prise en charge des affections de longue durée (ALD)…Une potion amère qui suscite déjà de vives réactions de plusieurs figures politiques, syndicales et associatives. Si Emmanuel Macron estime que le budget présenté par François Bayrou a « la vertu du courage, de l'audace et de la lucidité », le Rassemblement national, La France insoumise, les écologistes et les socialistes demandent au Premier ministre de "revoir sa copie", sans quoi il sera censuré.Ce mercredi matin, la secrétaire générale de la CGT a, de son côté, appelé à la mobilisation à la rentrée et demandé aux parlementaires de "tout faire pour que ces mesures ne s'appliquent pas, parce qu'elles sont non seulement injustes, mais dangereuses pour le pays". Sophie Binet dénonce ce qu'elle appelle une "honte".Impôts, retraites, jours fériés, année blanche… Quelles sont les principales pistes détaillées par François Bayrou pour le budget 2026 ? Qui pourrait être le plus impacté ? Les retraités sont-ils en première ligne ? Menacé de censure, François Bayrou peut-il faire adopter son plan ? Enfin, le RN, rattrapé par de nouvelles affaires, est-il fragilisé ?LES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos- Nathalie SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Metamorphoses francaises
C dans l'air du 16 juillet 2025 : Bayrou allume la mèche budgétaireLES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos- Nathalie SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Metamorphoses francaises
C dans l'air l'invité du 14 juillet 2025 : Fabrice d'Almeida, historien et vice-président de l'université Paris Panthéon-Assas.PRÉSENTATION : Lorrain SÉNÉCHALEn ce 14 juillet, jour de Fête nationale, retour sur les origines de cette date, qui ne se limite pas à la prise de la Bastille en 1789. Le 14 juillet commémore également la Fête de la Fédération, célébrée en 1790, symbole d'unité nationale autour des idéaux révolutionnaires. Pourquoi le 14 juillet est-il devenu fête nationale ? Que célèbre-t-on ? Des coups de canon, au défilé militaire, au feu d'artifice, en passant par les lieux emblématiques de la célébration, Fabrice d'Almeida décrypte l'histoire, les usages et les rituels qui entourent cet évènement majeur.Ce 14 juillet est aussi marqué par la disparition de Thierry Ardisson. Visage emblématique de France Télévisions et créateur de formats devenus cultes, il a durablement marqué le paysage audiovisuel. Proche de lui depuis une vingtaine d'années et éditeur de son dernier livre "L'Homme en noir", Fabrice d'Almeida reviendra sur son style inégalé.Fabrice d'Almeida, historien et vice-président de l'université Paris Panthéon-Assas fait le point sur les origines du 14-Juillet, l'évolution du défilé militaire et du feu d'artifice.
Le Tour de France arrive dans le Massif Central le dimanche 13 juillet. Les coureurs vont ainsi franchir les premiers cols de cette Grande Boucle 2025. Des cols que Nicolas Geay, grand reporter chez France Télévisions, a gravi et répertorié dans une série d'ouvrage intitulés "Cols de légende". Jérôme Jeannin l'a rencontré.
C dans l'air du 11 juillet 2025 : Ukraine : Trump s'impatiente, l'Europe se protège« La guerre en Europe est déjà là ». Thierry Burkhard, le chef d'état-major des armées, a tenu une conférence de presse sans filtre ce vendredi. Il a pointé la menace "durable" que constitue la Russie. Des propos qui corroborent ceux du directeur général de la DGSE, Nicolas Lerner, qui a affirmé cette semaine que « la Russie pose une menace existentielle à moyen et long terme ».Ces déclarations interviennent dans un contexte de rapprochement des deux puissances nucléaires européennes : la France et le Royaume-Uni. Macron et Starmer ont affirmé hier vouloir coordonner leur pouvoir de dissuasion nucléaire pour protéger le vieux continent. La menace russe est dans les esprits tandis que la guerre en Ukraine continue, plus violente que jamais. Trump, lui, perd ses nerfs. Il a accusé le chef du Kremlin de dire « beaucoup de conneries ». Dans un document audio révélé par CNN, il aurait aussi affirmé l'an dernier à Poutine qu'il n'hésiterait pas à « bombarder Moscou » si la guerre continue.La France serait en tout cas « une cible prioritaire » de Moscou selon Burkhard. Depuis quelques semaines, les ingérences russes se multiplient s'ailleurs sur le territoire, entre espionnage, tentatives de déstabilisation et guerre informationnelle. Des avions de reconnaissance russes s'approchent de surcroît des côtes de certains pays européens, fortifiant ce climat de menace.Pendant ce temps, à Gaza, l'horreur continue. Et là-dessus aussi, Donald Trump s'impatiente. Il souhaite parvenir à un accord « d'ici la fin de la semaine » mais Netanyahu pose ses conditions, comme la démilitarisation de Gaza. En attendant, l'opinion israélienne se divise. Alors que 450 soldats israéliens ont été tués depuis le début de la guerre, 70% de la population est en faveur de la fin des opérations militaires en échange de la libération des derniers otages.Alors, comment l'Europe peut-elle faire pression sur Moscou ? Pourquoi la France est-elle une « cible prioritaire » de Moscou ? Un accord de cessez-le-feu à Gaza va-t-il être trouvé ?LES EXPERTS :Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONUPatricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesTara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à WashingtonAlban MIKOCZY - Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant en Russie
C dans l'air du 11 juillet 2025 : LES EXPERTS :Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONUPatricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesTara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à WashingtonAlban MIKOCZY - Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant en Russie
Invité du "Buzz TV", le directeur de la culture et du spectacle vivant de France Télévisions évoque la nouvelle grille de France 4 et les restrictions budgétaires qui l'accompagnent.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:51 - L'invité de "ici Maine" - Le club Questions pour un champion du Mans est "consterné" par la décision de France Télévisions de ne plus diffuser le jeu historique en semaine, à partir de la rentrée 2025. Une émission qui a "sauvé de la solitude" la présidente Danièle Réolid-Meignan "pendant l'épidémie du Covid". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le lundi 30 juin, la ministre de la Culture, Rachida Dati, est devant l'Assemblée nationale pour défendre son projet de réforme de l'audiovisuel public. Elle souhaite mettre en place une holding, une maison mère baptisée « France Médias », qui chapeauterait les chaînes de télévision et de radio publiques d'ici 2026. La ministre assure que le projet est un moyen de lutter contre « l'affaiblissement généralisé de notre audiovisuel français » face aux plateformes américaines et à la « concentration des groupes de médias privés ».Suite à son discours, une motion de rejet soutenue par la gauche est votée à l'Assemblée nationale, stoppant les débats autour du projet de holding. Prochain train de lecture : le 10 juillet au Sénat. En parallèle, un mouvement de grève a été lancé le 26 juin à l'appel des intersyndicales de France Télévisions et de Radio France pour s'opposer au projet. Aujourd'hui dans Code source, on fait le point sur cette réforme avec deux journalistes du Parisien : Benoît Daragon, du service culture et Ludwig Gallet, du service politique. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux, Pénélope Gualchierotti et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France Inter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 8 juillet 2025 : Noémie Schulz, grand reporter au service police-justice de France Télévisions.Le 8 juillet 2023, il y a tout juste deux ans, disparaissait Emile, deux ans, dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. "Rien ne nous aura été épargné" depuis la disparition tragique d'Emile, ont déploré mardi ses parents, dénonçant le rôle des "médias" et des "réseaux" dans une rare prise de parole."Cela fait deux ans que la disparition d'Emile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse", écrivent Marie et Colomban Soleil, dans un communiqué transmis aujourd'hui par leur avocat. "Nous avons vu étalés et décryptés nos visages, notre passé, nos parcours, nos opinions politiques réelles ou fantasmées, notre foi catholique, nos habitudes, nos qualités, nos défauts, ceux de nos chères familles, de nos amis", déplorent-ils. Emile était arrivé la veille de sa disparition pour les vacances chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du Haut-Vernet, un hameau perché à 1.200 m d'altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pendant neuf mois, et malgré plusieurs jours de battues et ratissages, l'enquête sur sa disparition ne donne rien de concret, jusqu'à la découverte fortuite, le 30 mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du hameau. Lors de sa dernière conférence de presse le 27 mars dernier, le procureur avait révélé qu'Emile avait été victime d'un "traumatisme facial violent", évoquant "la probable intervention d'un tiers". Il avait également précisé que la piste familiale n'était "pas refermée".Noémie Schulz, grand reporter au service police-justice de France Télévisions, fera avec nous le point sur l'enquête sur la mort d'Emile, et reviendra sur le déroulé des investigations.
Kati Bremme, directrice de l'innovation à France Télévisions et rédactrice en chef de Méta-media.fr, est l'invitée de L'atelier des médias pour discuter du dernier numéro du cahier de tendances de France Télévisions. Son titre : Bienvenue en post-réalité, une époque marquée par l'IA générative et ses défis pour les médias. Kati Bremme définit la « post-réalité » : ce monde où l'IA générative produit des contenus « plus vrais que la réalité », où des images et des vidéos quasi indiscernables du réel inondent internet, créant une « hyperréalité » où « l'illusion est plus crédible ». Cela instaure un « doute numérique » constant : tout contenu en ligne est par défaut suspecté d'avoir été généré. Ce flux inclut le « slop », ce « nouveau spam » composé de contenus créés par IA et générés en masse. Les IA, basées sur des probabilités, « hallucinent » sans distinguer le vrai du faux. Elles facilitent la « propagande assistée par intelligence artificielle » et l'usurpation d'identité médiatique pour désinformer. Face au « doute numérique » généralisé – il concerne près d'un internaute sur deux –, les médias publics doivent affirmer leur rôle de « média de confiance ». Leur valeur réside non pas dans la génération de contenu IA, mais dans la vérification des faits et la « relation humaine avec nos publics », rappelle Kati Bremme. Le journaliste devient « créateur de sens », au-delà de la curation d'informations omniprésentes. Il doit « décrypter, mettre dans le contexte » et « incarner l'information ». Ceci exige un retour au « terrain comme seule épreuve tangible du réel », pour reprendre les mots de Fabrice Arfi, journaliste à Médiapart, pour une confrontation directe à la réalité et aux personnes, démarche différenciante. Les IA conversationnelles deviennent en quelque sorte un « nouveau public » pour les journalistes, remâchant leurs contenus. Cela ouvre la voie aux « formats liquides » qui s'adaptent aux utilisateurs. Dans ce contexte, l'IA offre un « dividende d'intimité » : les internautes se permettent de lui poser des questions bêtes, sachant qu'ils ne vont pas être jugés – tout l'inverse des réseaux sociaux. Cependant, l'hyperpersonnalisation menace de créer des « bulles solipsistes », enfermant l'individu dans son raisonnement, ce qui nuit au débat démocratique. Face à l'hégémonie des géants technologiques, les médias sont dans une situation « perdant-perdant ». Aussi, iI est crucial de comprendre les intérêts économiques, d'être transparent sur l'utilisation de l'IA... et de chercher des alternatives, explique Kati Bremme.
C'est à la Une du Washington Post : « Le Hamas accepte un cessez-le-feu à Gaza, et demande des garanties américaines sur les pourparlers pour mettre fin à la guerre ». En Israël, le Jerusalem Post précise que le cabinet de sécurité israélien se réunira ce soir. De son côté, Haaretz a obtenu une copie du projet d'accord : il prévoit que « Donald Trump s'engage à poursuivre les négociations jusqu'à un accord final et garantira le respect du cessez-le-feu par Israël ». L'accord prévoit aussi une libération des otages israéliens selon un calendrier précis : huit otages vivants seraient libérés le premier jour de la trêve, et les deux autres le 50ᵉ jour. S'ensuit un décompte macabre : cinq corps seraient restitués le 7ᵉ jour du cessez-le-feu, cinq le 30ᵉ jour et les huit autres le 60ᵉ jour. L'accord prévoit également que « l'aide humanitaire à Gaza reprendra immédiatement après que le Hamas aura accepté le cessez-le-feu, qu'elle sera importante et livrée en quantité suffisante, conformément à l'accord de cessez-le-feu précédent signé le 19 janvier » … Dernière précision fournie par Haaretz et elle a son importance : « Le président Donald Trump devrait annoncer personnellement le cessez-le-feu ». Un chiffre qui interroge À lire également dans la presse internationale ce matin : un article sur les demandes d'asile en Allemagne. Un article du journal die Welt, qui annonce « une chute spectaculaire du nombre de demandeurs d'asile en Allemagne ». « Pour la première fois depuis des années, l'Allemagne n'est plus le pays d'Europe qui compte le plus de demandeurs d'asile ». « Un rapport confidentiel de la Commission européenne, fait état d'une forte baisse des demandes », explique le quotidien allemand. Ainsi, « entre le 1er janvier et le 30 juin, le nombre de demandes d'asile a chuté de 43 % par rapport à l'année dernière ». Et l'Allemagne n'est pas un cas unique. Le nombre de demandeurs d'asile a « globalement diminué », mais dans de moindres proportions, dans les pays de l'UE, ainsi qu'en Norvège et en Suisse. Comment cela s'explique-t-il ? Cela s'explique, selon Lena Düpont, experte en migration, interrogée par die Welt, « par les accords conclus avec d'importants pays d'Afrique du Nord, comme la Tunisie et l'Égypte, qui en échange de programmes d'aide, dont certains se chiffrent en milliards », ont accru la surveillance à leurs frontières. Cela ne va pas sans écueil. Comme avec la Libye, notamment. Elle aussi a conclu un accord de partenariat avec l'Union européenne, mais tangue sous l'effet de la guerre civile. De nombreux migrants ou réfugiés (ils seraient actuellement 90 000 en Libye) tentent de fuir le pays. Jouer des coudes Enfin, le coup d'envoi aujourd'hui du Tour de France cycliste… Le Tour de France, une affaire d'hommes, qu'ils soient coureurs ou commentateurs. Mais des femmes parviennent tout de même à se faire une place. C'est le cas de Marion Rousse, ancienne coureuse devenue commentatrice pour France Télévision, mais aussi directrice du Tour de France femmes. La Croix s'est intéressée à son parcours, celui « d'une femme qui, à 33 ans, incarne la féminisation d'un milieu longtemps exclusivement masculin ». Interrogée, Marion Rousse explique pourquoi elle a arrêté sa carrière à seulement 24 ans. Parce qu'à l'époque, « il n'y avait que deux ou trois filles qui étaient rémunérées, et c'étaient toujours les mêmes qui gagnaient les courses ». La Croix lui demande alors « si elle a des regrets de ne pas avoir pu vivre du cyclisme ». « Au contraire », répond Marion Rousse, « je suis très fière d'apporter ma pierre à l'édifice pour que, justement, les cyclistes actuelles n'aient pas à vivre ce que j'ai vécu ». Alors qu'elle, a dû « jouer des coudes ». « J'ai toujours évolué dans ce milieu d'hommes qui est celui du vélo », poursuit Marion Rousse. « Mais j'ai toujours eu la force de caractère de ne pas me laisser faire. Oui, je suis une femme et alors ? Je sais aussi parler de vélo »… Et elle conclut : « je vois quand même une vraie évolution, il y a de plus en plus de journalistes femmes dans le sport, et la parole s'est libérée ».
Dans ce nouvel épisode hors format du Super Daily, nous avons l'immense plaisir d'accueillir Justine Reix, journaliste, autrice de vidéo et stratège éditoriale. Elle a d'ailleurs très récemment remporté la prestigieuse Bourse Albert Londres 2025 ! Justine, qui travaille depuis plusieurs années au côté des plus gros créateurs de contenu français comme Squeezie, Hugo Décrypte, Simon Puech et Charles Villa, nous plonge dans les coulisses inédites du journalisme sur YouTube et les réseaux sociaux.Découvrez comment Justine, forte de son parcours en tant qu'ancienne journaliste de terrain pour France Télévisions et Arte et cheffe de service chez Vice, parvient à adapter la rigueur journalistique et le fact-checking à l'univers dynamique du divertissement en ligne. Elle nous explique ce que les youtubeurs viennent chercher spécifiquement chez elle : des idées créatives, une narration captivante et une vérification des faits irréprochable.Nous abordons les défis de la collaboration entre youtubeurs et journalistes, l'équilibre délicat entre les ressorts du divertissement et l'exigence de la déontologie journalistique. L'épisode explore également l'importance accrue du fact-checking face à la désinformation et aux fake news sur les plateformes. Justine partage comment les écoles de journalisme intègrent désormais cet écosystème YouTube et les opportunités de carrière qui en découlent pour les journalistes.Elle nous parle aussi du succès grandissant des documentaires d'investigation sur YouTube, et de son propre défi de produire des enquêtes indépendantes sur sa chaîne YouTube abordant les obstacles émotionnels, techniques et financiers. Elle détaille les différents modèles de monétisation possibles pour les créateurs de contenu journalistiques, et les implications de la carte de presse face aux partenariats commerciaux. Un témoignage passionnant sur le rôle crucial des journalistes dans le paysage médiatique contemporain et la lutte pour une information vérifiée.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Écoutez ce nouveau numéro de Radio Balances, avec Thierry Vildary, grand reporter (France Télévisions), Eric Addenet, Président de la Société des Courses de Montier-en-Der, et Axelle Maître, secrétaire générale de Clairefontaine-Deauville, et nos chroniqueurs Sami Bouazza, Gilles Barbarin, Alexandre Decoopman et Hubert Smadja (Horse Trading). Inscrivez-vous sur Genybet - Jusqu'à 250€ de bonus de bienvenue 10€ supplémentaires en ouvrant un compte sur Genybet avec le code « RB10 » avec ce lien bit.ly/3BvWfhe
La stratégie d'hyperdistribution gagne les grands opérateurs audiovisuels français et pourraient bien profiter à des pays d'Afrique francophone Ce jeudi 3 juillet 2025, le groupe TF1 a annoncé le lancement de sa plateforme de streaming gratuite TF1+ dans 21 pays d'Afrique francophone, dont l'Algérie, le Burkina Faso, le Niger ou le Mali. On pourra y retrouver Plus Belle la vie, HPI ou encore Tout pour la lumière, le nouveau feuilleton de TF1. Pour cela, il suffit de télécharger l'application ou de passer par un téléviseur connecté. Mi-juin, le groupe a aussi signé un accord avec Netflix pour intégrer son offre et ainsi toucher 40% des treize millions d'abonnés de la plateforme en France qui ne regardent jamais ses programmes. Or Netflix sera aussi à la mi-juillet accessible dans 24 pays d'Afrique subsaharienne grâce à un accord avec Canal+ qui permettra de retrouver dans son abonnement l'accès aux séries du géant américain. Citons Lupin, Emily in Paris, Squid Game, mais aussi bien sûr les productions africaines comme Blood & Water, Unseen, King of Boys, Anikulapo, Blood Sisters et Kings of Jo'Burg. À lire aussiTélévision: en France, Netflix et TF1 annoncent un partenariat inédit France Télévisions a annoncé cette semaine un accord de distribution avec Prime Video d'Amazon Il ne touche pas spécifiquement l'Afrique, mais comme Prime Video est accessible dans des pays comme le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Mali, ses abonnés vont forcément en profiter. Un espace dédié à France.tv sera ainsi accessible sur Prime avec ses 20 000 contenus comme Intervilles ou Un Si Grand soleil. On retrouve là une stratégie d'hyperdistribution qui avait été initiée par Bruno Patino, l'actuel patron d'Arte, qui a mis le maximum de contenus sur YouTube en considérant que la mission d'un service public était d'être vu le plus possible. Cela peut se comprendre, mais quelle est la logique pour un groupe privé ? À TF1, on parle de plus en plus de micro-paiements pour voir des épisodes avant diffusion, par exemple. Avec la publicité, cela pourrait compléter les revenus. Le monde de la création audiovisuel africain va aussi évoluer On l'a vu fin juin au Salon des contenus audiovisuels d'Abidjan, le SICA. Les plateformes internationales ne vont plus se contenter des séries de Nollywood pour assurer leurs programmes africains. C'est pourquoi autour d'Alex Ogou, de Mamane, bien connu de RFI, d'Alex Berger, de Charly Kodjo et bien sûr des réalisateurs Abderrahmane Sissako ou Dani Kouyaté, tout un tissu créatif gagne en intensité et en puissance. On parle du Bureau des légendes africain d'Axel Berger, mais aussi d'une comédie en douze épisodes de Mamane ou le super-héros africain est un bras cassé. Avec le rachat de MultiChoice par Canal+, ce sont de nouvelles perspectives sur tout le continent qui s'offrent à eux. À lire aussiAlex Berger: «Mon ambition c'est de créer des séries avec des producteurs ivoiriens ou d'ailleurs»
Le célèbre jeu de culture générale de France 3 va bousculer les habitudes de ses très fidèles téléspectateurs pour la saison prochaine. France Télévisions avance des arguments chiffrés. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Casse sociale, reprise en main politique, cadeau au secteur privé... Le projet de réforme examiné lundi et mardi à l'Assemblée fait craindre le pire aux équipes de Radio France, de France Télévisions et de l'INA. Les députés de gauche espèrent lui faire échec. Un article de Yunnes Abzouz publié dimanche 29 juin et lu par Jérémy Zylberberg. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des propos tenus sur le plateau de « Quotidien » par Delphine Ernotte, présidente du conseil de direction de France Télévisions, face aux critiques dénonçant un manque de pluralisme sur France TélévisionsDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin, dans Culture Médias, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, appel à la grève illimitée chez France Télévisions et la dernière star internationale démasquée dans «Mask Singer» sur TF1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La réforme de l'audiovisuel public, Rachida Dati nous la promet, et elle met en grève Radio France, France Télévisions et l'INA, vent debout contre la création d'une "holding" qui les rassemblerait en une seule entité. Depuis les années 80, d'une main les gouvernements étiquetés à gauche, ou à droite dépouillent des services publics de leurs moyens. De l'autre, ils les concentrent en des entités toujours plus grandes, plus grosses. Est-ce le sort qui attend l'audiovisuel public ?Nos invité·es :Céline Autin : journaliste Ici Picardie (ex France Bleu), déléguée syndical CGTAlexandre Joux : professeur à l'Université Aix-Marseille Université (école de journalisme et de communication). Un podcast co-produit par Radio Parleur et Le MédiaTV, animé par Violette Voldoire, enregistré par les équipes du Média, et produite par Samia Benguetaïb et Salomé Lepretre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin, dans Culture Médias, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, appel à la grève illimitée chez France Télévisions et la dernière star internationale démasquée dans «Mask Singer» sur TF1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 19 juin 2025 - Affaire Grégory : un nouvel interrogatoire...LES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIÉ, grand reporter à Marianne- Alain BAUER, professeur de criminologie au CNAM- Audrey GOUTARD, grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société- Marine ALLALI, avocate pénaliste au Cabinet Seban, directrice du pôle Aide aux victimes
C dans l'air du 19 juin 2025 - Affaire Grégory : un nouvel interrogatoire...L'affaire du petit Grégory rebondit. Plus de quarante ans après la découverte du corps du petit garçon, ligoté, dans la Vologne, en octobre 1984, l'un des plus grands faits divers français pourrait prendre un nouveau tournant. Jacqueline Jacob, la grand-tante de l'enfant, va de nouveau être auditionnée par les juges d'instruction de la cour d'appel de Dijon, en vue de sa possible mise en examen pour "association de malfaiteurs criminelle", a annoncé mercredi le procureur général de la cour d'appel de Dijon, Philippe Astruc. Jacqueline Jacob avait déjà été suspectée depuis qu'une expertise en graphologie l'avait désignée comme l'autrice d'une lettre anonyme menaçante adressée en 1983 aux parents du petit Grégory. Interpellée avec son époux en 2017, elle avait gardé le silence lors de son audition et avait été mise en examen avec son mari pour "enlèvement et séquestration suivie de mort". Mais un vice de forme avait, à l'époque, fait échouer les poursuites. L'avocat des époux Jacob a botté en touche, estimant qu'il s'agit d'une "non-information". L'affaire, qui hante la famille Villemin et qui a déjà causé le suicide du juge Lambert en 2017, va-t-elle cette fois-ci se conclure ?L'affaire du petit Grégory n'est pas la seule à hanter la justice. Celle d'Inass Touloub, surnommée la "martyre de l'A10", depuis la découverte de son corps d'enfant mutilé en 1987, le long d'une autoroute du Loir-et-Cher, offre un panorama des dysfonctionnements de la justice. Les enquêteurs ont d'abord mis des années à retrouver les parents de la victime. Arrêtés en 2018, ils ont été mis en examen pour "tortures ou actes de barbarie sur mineur de 15 ans", mais ont depuis été relâchés sans la moindre date de procès à l'horizon. En cause, un débat judiciaire entre le parquet, les juges d'instruction et les avocats sur les qualifications du crime et la volonté réelle de tuer la petite fille. Depuis des années, les différents partis se renvoient la balle tandis que les suspects vieillissent : ils sont aujourd'hui âgés de plus de 70 ans. Dernier épisode en date, cette lettre envoyée début 2025 par les juges d'instruction de la cour d'appel d'Orléans à la chancellerie, et expliquant ne pas pouvoir organiser de procès avant 2027 à cause du manque de moyens de la justice.Fin mai, c'est le procès Le Scouarnec qui a connu son dénouement. Après trois mois d'audience, le pédocriminel de 74 ans, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour près de 300 agressions sexuelles, dont certaines sur des mineurs, commises entre 1989 et 2014, dans l'exercice de ses fonctions de chirurgien. Mais les victimes s'inquiètent désormais que cette affaire hors-norme disparaisse des radars. Là où l'affaire des viols de Mazan a débouché sur une proposition de loi modifiant la définition pénale du viol, et l'affaire de Bétharram sur des inspections de la part de l'Éducation nationale, l'affaire Le Scouarnec n'a quasiment pas donné lieu à des réactions politiques. Un collectif de victimes exhorte désormais les responsables politiques et l'ordre des médecins à s'engager pour des mesures fortes contre la pédocriminalité en milieu médical : "Ce procès n'est pas seulement celui d'un homme, c'est le procès d'un système, celui de défaillances institutionnelles en série, de complicités passives, d'alertes ignorées", ont-ils dénoncé. Elles demandent désormais une commission interministérielle et des mesures politiques, notamment pour empêcher les agresseurs sexuels d'exercer dans le domaine médical.L'affaire du petit Gregory va-t-elle rebondir avec l'audition de sa grand-tante ? Comment expliquer la lenteur de la justice dans l'affaire de la petite martyre de l'A10 ? Et pourquoi les victimes de Joël Le Scouarnec dénoncent-elles l'inaction des personnalités politiques ?LES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIÉ, grand reporter à Marianne- Alain BAUER, professeur de criminologie au CNAM- Audrey GOUTARD, grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société- Marine ALLALI, avocate pénaliste au Cabinet Seban, directrice du pôle Aide aux victimes
Créé il y a 63 ans, le jeu "Intervilles" va faire son grand retour sur France Télévisions l'été prochain et Yoann Riou n'attend que ça !Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 10 juin 2025 - Surveillante poignardée : un "déferlement de violence insensé"LES EXPERTS :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- AUDREY GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société- MARIE-ESTELLE PECH - Rédactrice en chef société à Marianne
C dans l'air du 10 juin 2025 - Surveillante poignardée : un "déferlement de violence insensé"Vers 9 h ce matin, alors que les gendarmes effectuaient un contrôle inopiné des sacs devant un collège de Nogent, en Haute-Marne, l'un des élèves, pour une raison encore inconnue, s'est jeté sur l'assistante d'éducation présente sur place et l'a poignardée à plusieurs reprises avant d'être maîtrisé par les forces de l'ordre. Grièvement blessée, la jeune femme, âgée de 31 ans, est décédée.Le suspect, Quentin G., âgé de 14 ans et inconnu des services de police, est actuellement entendu par les enquêteurs en garde à vue. Il devrait être examiné par un psychiatre. Des dispositions d'accompagnement ont été mises en place pour prendre en charge les élèves, leurs familles et le personnel de l'établissement. La ministre de l'Éducation nationale s'est rendue sur place en début d'après-midi. Interrogée sur le profil du suspect, Élisabeth Borne a parlé d'un "jeune qui ne présentait pas de difficultés particulières et qui était ambassadeur harcèlement". Elle a estimé qu'il faut une "réponse globale" face à ces drames. "On doit aussi agir sur la santé mentale", a expliqué la ministre, alors que les réactions dans la classe politique sont très nombreuses.Le président de la République a dénoncé ce matin sur X un "déferlement de violence insensé (…) La nation est en deuil". Cette mort "horrifie et elle nous glace", a réagi sur X la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a déploré une "abomination". "L'école est frappée par l'ultraviolence. Elle résiste, mais ne peut pas tout. On ne peut pas lui demander de réparer seule des décennies d'abandon civique, de désagrégation du lien social et de propagation de la violence", a écrit de son côté Raphaël Glucksmann. La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale Marine Le Pen, pour sa part, a écrit sur X : "Pas une semaine sans qu'un drame frappe l'école. Désacralisation de la vie, banalisation de l'ultraviolence, encouragée par l'apathie des pouvoirs publics à y mettre fin, explosion du port d'armes blanches : les Français n'en peuvent plus et attendent une réponse politique ferme", a affirmé la leader d'extrême droite, sans en dire plus.Le Premier ministre, qui sera l'invité du 20 heures de TF1, a indiqué vouloir faire de "la menace des armes blanches chez nos enfants" un "ennemi public". Le 24 avril dernier, après une attaque au couteau à Nantes, François Bayrou avait fait renforcer les contrôles inopinés et les fouilles des sacs devant les établissements scolaires. Il avait également demandé "des propositions concrètes en matière de prévention, de réglementation et de répression pour endiguer le phénomène des violences commises par les mineurs avec des armes blanches". Un rapport avait été remis en mai avec une série de propositions : interdiction de la vente, directe comme en ligne, des armes zombies, vidéoprotection et interdiction des téléphones portables dans les établissements scolaires… Parallèlement, le gouvernement entend interdire l'accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ans, en imposant aux plateformes la vérification de l'âge au moment de la création d'un compte. Mais il s'est heurté, pour l'instant, en Europe, à des questions techniques et de compatibilité avec le droit communautaire. LES EXPERTS :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- AUDREY GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société- MARIE-ESTELLE PECH - Rédactrice en chef société à MariannePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 7 juin 2025 - Budget : Une "année blanche" pour trouver 40 milliards ?« Encombrement » et « excès des fraudes ». Telles sont les raisons invoquées cette semaine au Sénat par le ministre de l'Économie, Éric Lombard, pour suspendre temporairement MaPrimeRénov'. L'enveloppe budgétaire aurait été consommée, le gouvernement veut donc remettre à plat ce levier pour encourager la rénovation énergétique des logements.De quoi mettre vent debout l'opposition de gauche. « Votre gouvernement accélère son désengagement brutal du financement de la transition écologique », a dénoncé le sénateur écologiste Ronan Dantec. « Une fois réglé, le processus pourra continuer » a voulu rassurer Lombard. En attendant, les particuliers doivent toujours patienter longtemps avant de recevoir l'aide promise. C dans l'air a rencontré un habitant de Clamart (Hauts-de-Seine) qui attend désespérément 40.000 euros suite à la rénovation de son logement.Cette suspension arrive au moment où le gouvernement cherche 40 milliards d'euros pour renflouer les caisses de l'État. C'est l'équation sur laquelle planche Bercy pour le budget 2026. Plusieurs pistes se dessinent comme celle de la TVA sociale. Mais cette mesure a ses détracteurs : les syndicats, la gauche, et le RN, qui pourrait censurer François Bayrou sur ce motif. Celui-ci évoque aussi la possibilité d'une année blanche pour geler tous les budgets, comme les allocations, le portefeuille des collectivités ou l'indexation des retraites - sujet hautement sensible. Le Premier ministre, qui a annoncé qu'il allait demander "un effort à tous les Français", a fixé le 14 juillet comme date limite pour présenter son plan d'économies. L'impossible équation budgétaire est aussi l'occasion pour plusieurs ténors de se positionner pour 2027. Dans son dernier livre, Édouard Philippe prône la rigueur budgétaire mais Xavier Bertrand l'accuse d'être en partie responsable du bilan macroniste. La popularité de Philippe est aussi rattrapée par celle de Bruno Retailleau. Beaucoup verrait bien le très droitier ministre de l'Intérieur à l'Élysée. Alors, quels sont les problèmes de MaPrimeRénov' ? François Bayrou fera-t-il passer son budget 2026 ? Qui est le mieux placé à droite pour la présidentielle ?LES EXPERTS :Nathalie SAINT-CRICQ - Editorialiste politique à France TélévisionsFrançois ECALLE - Ancien rapporteur général à la Cour des Comptes, président de FipecoThomas PORCHER – Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur du VacataireIsabelle RAYMOND - Cheffe du service économique à Franceinfo
C dans l'air du 7 juin 2025 - Budget : Une "année blanche" pour trouver 40 milliards ?LES EXPERTS :Nathalie SAINT-CRICQ - Editorialiste politique à France TélévisionsFrançois ECALLE - Ancien rapporteur général à la Cour des Comptes, président de FipecoThomas PORCHER – Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur du VacataireIsabelle RAYMOND - Cheffe du service économique à Franceinfo
C dans l'air du 5 juin 2025 - Poutine humilié par les drones ukrainiens : quelle riposte ?Symbole du contrôle russe sur la Crimée, le pont du détroit de Kertch a été visé par une attaque ukrainienne. Mardi 3 juin 2025, une charge explosive sous-marine a ciblé l'édifice reliant la péninsule annexée au territoire russe. Sur Telegram, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) a revendiqué l'opération, qui aurait "gravement endommagé" les piliers sous-marins. De leur côté, les autorités russes ont reconnu l'attaque, tout en assurant que la situation était sous contrôle.Malgré les dispositifs de sécurité renforcés par Moscou, Kyiv frappe encore une fois l'un des symboles les plus visibles de l'annexion de la Crimée par la Russie. Cette attaque intervient seulement deux jours après un vaste raid de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, au cours duquel des dizaines d'avions auraient été touchés.Cette intensification des opérations militaires survient dans un climat diplomatique particulièrement tendu. Lundi, la rencontre entre responsables russes et ukrainiens à Istanbul a mis en lumière l'impasse persistante entre les deux camps. Le président des États-Unis s'est également entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine. "Il n'y aura pas de paix immédiate", a-t-il averti mercredi. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a relayé les propos du président russe, qui promet une riposte.C'est donc une intensification militaire qui semble s'annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain de réussir à mettre fin, "en 24 heures", au conflit. Quelle forme prendra-t-elle ? La Russie est-elle sur le point de lancer une offensive majeure ?En guise de réponse aux nombreux appels du pied de Washington, l'homme fort du Kremlin a, au contraire, décidé d'intensifier ses attaques contre l'ex-république soviétique ces dernières semaines. Vladimir Poutine a également intensifié ses contacts avec ses alliés, notamment l'Iran, la Corée du Nord, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie et la Chine. Avec Pékin, la relation est décrite comme une amitié "sans limites". Depuis le début du conflit, les échanges commerciaux entre les deux pays ont explosé, atteignant un record de 245 milliards de dollars en 2024. En peu de temps, la Chine a remplacé l'Union européenne en tant que premier acheteur d'énergie et fournisseur de biens de la Russie. Ce qui limite, de facto, l'impact des sanctions occidentales sur l'économie et l'effort de guerre russes.Sur le terrain, les mouvements des troupes russes s'accélèrent. Moscou déploie ses troupes vers plusieurs zones clés du front, notamment dans l'est de l'Ukraine et en Biélorussie. Un haut responsable ukrainien a averti mercredi les États-Unis que l'armée russe préparait des avancées militaires importantes en 2026, dont un barrage de l'accès ukrainien à la mer Noire, crucial pour Kiev.LES EXPERTS :- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - VERA GRANTSEVA - Politologue- spécialiste de la Russie - MARYSE BURGOT - Grand reporter à France Télévisions- ALBAN MIKOCZY - Grand reporter à Franceinfo tv
C dans l'air du 5 juin 2025 - Poutine humilié par les drones ukrainiens : quelle riposte ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - VERA GRANTSEVA - Politologue- spécialiste de la Russie - MARYSE BURGOT - Grand reporter à France Télévisions- ALBAN MIKOCZY - Grand reporter à Franceinfo tv
Épisode 1328 : Roland-Garros, tournoi historique du tennis mondial, connaît une transformation notable de son public, portée par l'essor des réseaux sociaux et l'évolution des modes de consommation du sport.Un engouement toujours massif… mais plus diversifiéL'édition 2025 du tournoi bat des records d'affluence physique, avec près de 700 000 spectateurs attendus dans les tribunes, dépassant les chiffres déjà records de l'an passé.À la télévision, l'événement reste un rendez-vous incontournable : 40,5 millions de téléspectateurs ont suivi Roland-Garros en 2023 sur France Télévisions, avec des pics d'audience lors des finales (4,8 millions pour la finale hommes, 2,2 millions pour la finale femmes).Les jeunes de plus en plus nombreuxLa tranche des 15-24 ans représente désormais une part importante du public TV, notamment lors des grands matchs (52 % de part d'audience pour la finale dans cette tranche d'âge).Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:16:01 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - Que change la nouvelle numérotation des chaînes de la TNT pour France Télévisions ? Notamment avec l'arrivée de France 4 sur le 4ème canal, à la place de la chaîne mythique Canal+. Quels programmes vont-être proposés ? Quelles nouvelles offres pour rajeunir le public ?
durée : 00:10:52 - Info médias - Initialement condamnée à disparaître, France 4 connaît une renaissance inattendue avec son passage sur le canal 4 de la TNT. Michel Field, directeur culture de France Télévisions, revient sur cette résurrection portée par la crise sanitaire, le service public… et un tweet présidentiel. Il évoque aussi l'ADN de la chaîne, entre jeunesse et culture.
C dans l'air du 3 juin 2025 - Paris : pourquoi tant de violences ?Après la victoire du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions face aux Italiens de l'Inter Milan, des scènes de débordements se sont multipliées en France dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 1er juin. Des supermarchés et d'autres magasins ont été saccagés puis pillés, des voitures ont été brûlées, du mobilier urbain dégradé… Les dégâts matériels sont très importants et le bilan humain est tragique : deux personnes sont décédées, plus de 200 autres ont été blessées. Les forces de l'ordre ont procédé à plus de 560 interpellations dans toute la France, dont près de 491 à Paris, au terme d'une nuit marquée par des incidents d'une ampleur considérable. Mais pourquoi a-t-on assisté à de telles scènes de violence ?Depuis deux jours, la polémique monte sur la sécurité autour de l'événement et sur la réponse judiciaire apportée, alors que les premières condamnations sont tombées. Quatre hommes, âgés de 20 à 23 ans notamment, ont été jugés lundi en comparution immédiate pour des tirs de mortier ou des jets de projectiles envers les forces de l'ordre. Sans casier judiciaire et insérés socialement — étudiants ou en formation —, tous ont été condamnés à des peines allant de 2 à 8 mois de prison avec sursis. Certains d'entre eux devront également s'acquitter d'une amende et réaliser des travaux d'intérêt général ou un stage de citoyenneté.Une décision de justice qui a fait réagir le garde des Sceaux. "À la suite des graves incidents d'ordre public et des désordres répétés de ce week-end, une partie des condamnations pour violences, notamment commises à l'encontre des forces de l'ordre et pour destructions de biens, ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays", a réagi Gérald Darmanin sur X ce mardi 3 juin au matin, avant de proposer de "faire évoluer radicalement la loi". Selon lui, il faudrait "supprimer les aménagements de peine obligatoires", "supprimer le sursis" et "mettre en place par la loi une condamnation minimale systématique une fois la culpabilité reconnue". "Par exemple, trois mois de prison ferme (réellement exécutés) minimum pour toute agression envers un représentant de l'État, ou encore une amende très élevée pour toute destruction", a poursuivi le ministre de la Justice.Les violences en marge de la victoire parisienne ont également enflammé les débats ce mardi à l'Assemblée nationale. Le groupe LFI a annoncé le dépôt d'une demande de commission d'enquête "sur la gestion de la sécurité publique après le match" PSG-Inter. Les Insoumis, qui comptent sur le soutien d'autres groupes pour faire prospérer cette initiative, entendent ainsi "expertiser ce fiasco dont le ministre de l'Intérieur", Bruno Retailleau, est à leurs yeux "directement responsable".Ciblé par l'extrême droite pour son inaction, le ministre de l'Intérieur est aussi critiqué à gauche pour ses propos. En qualifiant à nouveau les fauteurs de trouble de "barbares", il s'est attiré les foudres de plusieurs élus. "Ce tweet est indigne d'un ministre de l'Intérieur républicain. Il faut refuser la violence de ceux qui voudraient gâcher la fête, mais pourquoi utiliser ce vocabulaire : “barbare”, “sauvage”, c'est-à-dire : étranger et quasi animal ?", a déploré le député NFP de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.Dans ce climat tendu, un autre drame a secoué l'opinion : le meurtre de Hichem Miraoui, abattu devant son domicile à Puget-sur-Argens (Var). Bruno Retailleau a qualifié les faits de "crime raciste" mais le patron des socialistes Olivier Faure juge qu'il "participe au débat public avec ceux qui, à l'extrême droite, cherchent à banaliser le racisme, à expliquer qu'il y a une forme de menace qui serait créée par nos concitoyens d'origine étrangère".Alors, que s'est-il passé en marge de la victoire du PSG ce week-end ? Pourquoi ces scènes de violence après une grande célébration sportive ? Plus largement, pourquoi les violences à l'encontre des représentants de l'État, notamment les maires, sont-elles si nombreuses ? Enfin, que sait-on du meurtre de Hichem Miraoui, dont s'est saisi le parquet antiterroriste ?LES EXPERTS :- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Arnaud DE SAINT-REMY (en duplex) - Avocat spécialiste du droit des mineursPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 3 juin 2025 - Paris : pourquoi tant de violences ?LES EXPERTS :- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Arnaud DE SAINT-REMY (en duplex) - Avocat spécialiste du droit des mineurs
C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium
C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, France Télévisions va rester le diffuseur des coupes d'Europe de rugby, TF1 a obtenu les droits pour diffuser en clair les matchs des équipes de France de basket lors des prochaines grandes compétitions, l'avenir de Laurent Ruquier sur TF1, l'émission "Un dîner presque parfait" va changer de chaîne. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Paris, 3 sites de baignade ouverts cet été... vous plongez ? Troisième mandat à France Télé, Delphine Ernotte s'accroche ! Landerneau, pas d'alcool pour les Schtroumpfs !
C dans l'air du 13 mai 2025 : Pompiers, tribunaux...violences sans limiteDepuis plusieurs années, la société française est secouée par une série de faits de violence, qui se traduit par des agressions envers les représentants de l'État (enseignants et personnels scolaires, policiers…) des harcèlements avec menaces de mort, des rixes entre bandes rivales ou des lynchages. Et les exemples s'accumulent. Rien que sur ces dernières heures on a appris que la fille du PDG d'une grande plateforme d'achat de cryptomonnaies a échappé ce mardi à une tentative d'enlèvement en pleine rue à Paris. Ce week-end, deux violentes agressions de sapeurs-pompiers ont eu lieu en Haute-Savoie. Et hier soir, c'est une violente bagarre qui a éclaté dans l'enceinte de la cour d'assises de la Gironde lors du procès de trois jeunes hommes, jugés pour la mort de Lionel, 16 ans, mortellement blessé lors d'une fusillade, sur fond de rivalités entre quartiers bordelais. Les parents de l'adolescent tué ont fait part de leur "colère" contre ceux "qui ne respectent pas la mémoire" de leur fils. "Il faut leur faire comprendre qu'on n'est pas dans un pays sans lois (…) On compte sur la justice pour que le verdict qui sera prononcé fasse écho dans les quartiers, pour qu'il n'y ait pas d'autre Lionel", a dit son père. "Il n'y a plus un seul territoire où les Français sont à l'abri de cette violence et de cet ensauvagement partout dans notre pays. (…) Même dans un palais de justice, ces bandes de jeunes qui créent le trouble ne craignent même plus l'autorité", a de son côté réagi Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN) sur TF1. Appelant à "un tournant", il a accusé le gouvernement, y compris le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, "d'inaction".Le débat sur l'insécurité dans le pays est relancé. Une question qui occupe une place centrale depuis plusieurs semaines dans la campagne opposant Bruno Retailleau à Laurent Wauquiez pour la présidence du parti Les Républicains. À une semaine du vote, les deux rivaux multiplient leur présence dans les médias et sur le terrain, pour tenter de convaincre les plus de 121 000 adhérents à jour de cotisation, avec un thème de prédilection : la sécurité.Mais quel est leur programme ? Quelle est la réalité de la violence en France ? Pourquoi les magnats de la cryptomonnaie et leurs proches sont-ils des nouvelles cibles pour les gangs ? Comment lutter contre l'insécurité ? Nos journalistes se sont rendus dans l'Oise où il y a deux ans, le 29 mars 2023, une violente rixe a opposé des jeunes de deux villes, Montataire et Villers-Saint-Paul. Depuis les élus et médiateurs ont développé un programme pour empêcher que des tensions ne débouchent sur de nouveaux affrontements.LES EXPERTS : - Alain BAUER, professeur de criminologie au Conservatoire national des Arts et Métiers, auteur de Menace sur Taïwan et Opération Zelensky publiés chez First- Audrey GOUTARD, grand reporter à France Télévision, spécialiste des faits de société- Christophe BARBIER, éditorialiste politique, Conseiller de la rédaction de Franc-tireur - Evelyne SIRE-MARIN, magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme
C dans l'air du 13 mai 2025 : Pompiers, tribunaux...violences sans limiteLES EXPERTS : - Alain BAUER, professeur de criminologie au Conservatoire national des Arts et Métiers, auteur de Menace sur Taïwan et Opération Zelensky publiés chez First- Audrey GOUTARD, grand reporter à France Télévision, spécialiste des faits de société- Christophe BARBIER, éditorialiste politique, Conseiller de la rédaction de Franc-tireur - Evelyne SIRE-MARIN, magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme
C dans l'air du 9 mai 2025 : Léon XIV, pape anti-Trump ?LES EXPERTS : ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales Christine PEDOTTI - Directrice de la rédaction de Témoignage chrétien VIRGINIE RIVA - Journaliste politique à Contexte, spécialiste des religions, auteure de « Ce pape qui dérange » Alban MICOCZY - Ancien correspondant à Rome pour France Télévisions
C dans l'air du 9 mai 2025 : Léon XIV, le vatican contre la maison blanche ?« Habemus Papam ! » il est 19h15 lorsque la célèbre formule a été prononcée sur la place Saint-Pierre. Un nouveau pape, le premier américain de l'Histoire, allait être présenté au monde catholique. Robert Francis Prevost, qui prit le nom de Léon XIV, a alors prononcé un premier discours, placé sous le signe de la paix. « Le mal ne l'emportera pas ! », a-t-il affirmé.Prevost, âgé de 69 ans, est réputé être le plus latino des cardinaux états-uniens. De père français et de mère italienne, il s'inscrit dans le sillage d'une Église engagée sur les questions sociales et tournée vers le monde. Sur X, quand il était cardinal ou évêque, Prevost n'hésitait pas à prendre position contre Donald Trump, notamment concernant la question des migrants. Celui-ci l'a toutefois félicité hier, "Quel grand honneur pour notre pays", a-t-il lancé sur Truth Social.Léon XIV se retrouve le chef d'une Église catholique perdant des fidèles malgré le milliard de catholiques dans le monde. Une crise de la foi et des vocations, marquée par une baisse des pratiques religieuses, qui l'oblige à réfléchir à sa volonté de réformer. Pourtant, le nombre de baptêmes catholiques d'adultes en France ne cesse de progresser. En deux ans, il a même doublé.Mais quel regard porte l'Église sur les enjeux de la société moderne, comme le genre ou l'écologie ? Le sujet des violences sexuels devra aussi être traité par Léon XIV. Ce sujet demeure l'un des plus grands défis pour l'Église. Le Vatican était notamment au courant des violences sexuelles commises par l'abbé Pierre, d'après une enquête des journalistes Laetitia Cherel et Marie-France Etchegoin.Alors, le pontificat de Léon XIV sera-t-il dans la continuité de celui de François ? Comment l'Église catholique réfléchit-elle à son avenir ? Que savait le Vatican du cas l'Abbé Pierre ? LES EXPERTS : ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales Christine PEDOTTI - Directrice de la rédaction de Témoignage chrétien VIRGINIE RIVA - Journaliste politique à Contexte, spécialiste des religions, auteure de « Ce pape qui dérange » Alban MICOCZY - Ancien correspondant à Rome pour France Télévisions PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:06:03 - franceinfo junior - Dans un documentaire diffusé sur France Télévisions, l'histoire et les origines de l'esclavage sont retracés. On en parle dans franceinfo junior avec sa co-réalisatrice, Sonia Dauger, et des collégiens.
C dans l'air du 24 avril 2025 - Affaire Bétharram : scandales en sérieLES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Solène PODEVIN-FAVRE - Membre du collège directeur de la CIIVISe – Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants - Antton ROUGET - Journaliste – Médiapart