French politician
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Le Code noir, promulgué en 1685 sous Louis XIV, est un texte juridique destiné à encadrer l'esclavage dans les colonies françaises. Il fixe le statut des personnes réduites en esclavage, leurs droits (très limités) et surtout leurs obligations, ainsi que celles de leurs propriétaires. Mais contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le Code noir n'a jamais été officiellement abrogé par la France. Pourquoi ?1. Un texte devenu obsolète par les faitsLe Code noir a perdu sa force juridique non pas par abrogation explicite, mais par l'évolution du droit et de la société :L'esclavage est aboli une première fois en 1794 sous la Révolution, mais rétabli par Napoléon en 1802.Il est définitivement aboli en 1848, sous la IIe République, grâce à Victor Schœlcher, sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies.À partir de là, l'existence d'un texte qui régit l'esclavage devient juridiquement caduque : on ne peut plus appliquer un code qui s'appuie sur une pratique désormais interdite.Mais voilà : le Code noir n'a jamais été expressément abrogé par une loi, tout simplement parce qu'il n'en avait plus besoin. Il est tombé en désuétude, comme on dit en droit. Il est devenu un texte mort, sans qu'on prenne la peine de l'enterrer formellement.2. Pourquoi ne pas l'avoir symboliquement aboli ?Plusieurs raisons peuvent expliquer ce silence :La coutume législative : en France, on n'abroge pas toujours formellement les textes anciens quand ils sont rendus caducs par d'autres lois plus récentes.L'oubli ou l'embarras : le Code noir est longtemps resté un angle mort de l'histoire nationale. Pendant des décennies, l'État français a minimisé ou évité le débat sur son héritage colonial et esclavagiste.L'absence de demande juridique : puisqu'il n'était plus appliqué, aucune pression n'a été exercée pour l'abroger dans les textes.3. Reconnaissance tardive mais réelleCe n'est que très récemment que la France a commencé à reconnaître pleinement les conséquences de l'esclavage. En 2001, la loi Taubira a officiellement reconnu l'esclavage comme crime contre l'humanité. Elle marque une étape symbolique et politique forte, mais sans toucher directement au Code noir.En résuméLe Code noir n'a pas été aboli parce qu'il est devenu inutile juridiquement après l'abolition de l'esclavage en 1848. Il est tombé dans l'oubli, sans abrogation formelle. Ce silence témoigne aussi d'un long déni collectif sur l'histoire coloniale et esclavagiste de la France, que la mémoire nationale ne commence à affronter que depuis quelques décennies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 10 mai, une date forte dans la lutte contre le racisme. Le 10 mai 1994, Nelson Mandela devenait président de l'Afrique du Sud, et le 10 mai 2001, la loi Taubira reconnaissait l'esclavage comme un crime contre l'humanité était votée. Pour célébrer ces combats et la vie de Mandela on écoute une chanson écrite en son honneur et interprétée par U2 : « Ordinary love» Ecoutez Le tube de la matinale avec Vincent Perrot du 10 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 10 mai est l'une des dates de commémoration de l'abolition de l'esclavage et de la traite négrière dans les colonies françaises. Cette date du 10 mai, nous la devons à la loi Taubira survenue le 21 mai 2001 après son adoption par le Parlement et le sénat français. Rappelons que la première abolition fut adoptée en 1794 et la seconde le 27 avril 1848. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Akiyo - AkiyoYanis Odua - La CaraïbeLa Rumeur - 365 cicatricesFabe - Code noirIAM - Tam-tam de l'AfriqueBoucan Ginen - Nati KongoKendrick Lamar - King KuntaFrancis Cabrel - 100 ansTanya St Val - Tous ces hommesRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Le 10 mai est l'une des dates de commémoration de l'abolition de l'esclavage et de la traite négrière dans les colonies françaises. Cette date du 10 mai, nous la devons à la loi Taubira survenue le 21 mai 2001 après son adoption par le Parlement et le sénat français. Rappelons que la première abolition fut adoptée en 1794 et la seconde le 27 avril 1848. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Akiyo - AkiyoYanis Odua - La CaraïbeLa Rumeur - 365 cicatricesFabe - Code noirIAM - Tam-tam de l'AfriqueBoucan Ginen - Nati KongoKendrick Lamar - King KuntaFrancis Cabrel - 100 ansTanya St Val - Tous ces hommesRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Des urnes , des inscrits , des votes...et aussi des élections !Attention . Enregistré 10 jours avant la diffusion , cet épisode ne tient pas compte de l'actualité galopante survenue entretemps . La guerre en Ukraine , la défection de Taubira ... tout un tas de choses ; Ca nous apprendra à faire un sujet qui colle au temps présent !
durée : 00:08:28 - 18h20 franceinfo - Christiane Taubira dénonce une "situation insurrectionnelle qui ne vient pas de nulle part" en Nouvelle-Calédonie et met notamment en cause l'exécutif.
Le 10 mai est l'une des dates de commémoration de l'abolition de l'esclavage et de la traite négrière dans les colonies françaises. Cette date du 10 mai, nous la devons à la loi Taubira survenue le 21 mai 2001 après son adoption par le Parlement et le sénat français. Rappelons que la première abolition fut adoptée en 1794 et la seconde le 27 avril 1848. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Akiyo - AkiyoYanis Odua - La CaraïbeLa Rumeur - 365 cicatricesFabe - Code noirIAM - Tam-tam de l'AfriqueBoucan Ginen - Nati KongoKendrick Lamar - King KuntaFrancis Cabrel - 100 ansTanya St Val - Tous ces hommesRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Le 10 mai est l'une des dates de commémoration de l'abolition de l'esclavage et de la traite négrière dans les colonies françaises. Cette date du 10 mai, nous la devons à la loi Taubira survenue le 21 mai 2001 après son adoption par le Parlement et le sénat français. Rappelons que la première abolition fut adoptée en 1794 et la seconde le 27 avril 1848. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Akiyo - AkiyoYanis Odua - La CaraïbeLa Rumeur - 365 cicatricesFabe - Code noirIAM - Tam-tam de l'AfriqueBoucan Ginen - Nati KongoKendrick Lamar - King KuntaFrancis Cabrel - 100 ansTanya St Val - Tous ces hommesRetrouvez notre playlist sur Deezer.
durée : 00:02:52 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - La date fait référence à la loi Taubira de 2001 qui reconnaissait pour la première fois l'esclavage comme un crime contre l'humanité.
10 mai 2001 : le Sénat français adopte la loi Taubira et reconnait officiellement l'esclavage comme un crime contre l'humanité, soit 159 années après son abolition. Depuis, en France, cette journée nationale des mémoires de la traite des noirs et de l'esclavage invite à commémorer et honorer le souvenir des victimes et esclaves. Cette semaine à Histoire de passer le temps, Solange Lafolle retrace, en première partie d'émission, l'instauration et la mise en application d'une législation telle que promulguée par le “Code Noir” (1685 à 1848), et ses impacts sur la psychologie transgénérationnelle. En deuxième partie, Julia Godart nous invite à explorer l'histoire méconnue de ces 140 000 travailleurs chinois recrutés par les gouvernements français et britannique dès 1916. Trois semaines avant la fin de la Première Guerre mondiale, Le Panthéon de la Guerre, alors la plus grande peinture au monde, fut dévoilé au public à Paris. Après la bataille de la Marne en septembre 1914, les artistes français Pierre Carrier-Belleuse et Auguste François-Marie Gorguet avaient voulu représenter une France victorieuse entourée de ses alliés. Cependant, en 1917, les États-Unis étant entrés en guerre, les artistes durent remanier leur œuvre presque achevée pour y inclure les Américains, effaçant ainsi une scène préexistante, celle du Corps de travail chinois. Même dans cette œuvre commémorative censée symboliser l'unité, leur effacement témoigne de la manière dont la guerre « a été commémorée — et oubliée ». Mais qui étaient ces travailleurs chinois et pourquoi étaient-ils présents en Europe pendant la Première Guerre mondiale ? Enfin, en dernière partie d'émission, Julie Mermet nous parle de Raymond Isidore, surnommé alors « Pique-Assiette ». De 1935 à 1964, ce balayeur du cimetière de la ville française de Chartes a passé « 33 ans de travail en dehors de ses journées, 29000 heures de travail » et utilisé « 4 millions de débris de vaisselles, soit 15 tonnes » pour construire et décorer son espace de résidence. Son travail intrigue ses contemporains. Il est traité de fou. Mais bien vite, la maison Picassiette fascine les visiteurs, attire les photographes et vidéastes pour son impression esthétique unique, incitant à la rêverie.
Le 1er février 2016, Laurent Delahousse retraçait le jour de la démission de Christiane Taubira au ministère de la Justice. L'ancien président de la République, François Hollande, en a profité pour ajouter son témoignage. Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
Cette semaine, le Club RFI Lagos au Nigeria parle de son anniversaire et de ses activités autour de la francophonie. Dans cette émission, nous rendons également un hommage à une grande voix de la littérature francophone, la Guadeloupéenne Maryse Condé décédée le 2 avril 2024, à l'âge de 90 ans. Prolifique, elle a écrit plus d'une trentaine de romans, parmi lesquels Hérémakhonon (1976) ; Ségou (1984) ; Moi, Tituba, sorcière noire de Salem (1986) ; La Colonie du Nouveau Monde (1993) ; La Migration des cœurs (1995) ou encore Haïti chérie (1998) et La Belle Créole (2001). Elle laisse une œuvre de renommée mondiale. Maryse Condé a enseigné entre 1960-1968 en Côte d'Ivoire, en Guinée, au Ghana au Sénégal, et à l'Université de Columbia (USA) de 1985 à 2002. L'écrivaine a été journaliste à la BBC et à Radio France internationale (RFI) où elle produisait l'émission « Les grandes figures du Tiers Monde ». Intellectuelle engagée, elle était favorable à l'indépendance de son île natale, la Guadeloupe.Elle a présidé le Comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage (2004-2006) en vue de l'application de la loi Taubira qui, en 2001, a reconnu la traite négrière et l'esclavage comme crimes contre l'humanité. En 2018, Maryse Condé a reçu à Stockholm le « Prix Nobel alternatif de littérature », à la suite d'un scrutin mondial réunissant plus de 30 000 votants.Avec la participation de Fabienne Kanor, écrivaine et réalisatrice martiniquaise ; Mohameb Olowoloba, président du Club RFI Lagos au Nigeria et Frank Salin, dit Frankito, écrivain, réalisateur, metteur en scène, guadeloupéen.Musique : « Je suis amoureux », Fasipe Jérémiah Abiola. Réalisation : Cécile Bonici.
À l'occasion du Mois de l'Histoire des Noirs, célébré aux Etats-Unis et au Canada, voici un épisode pour mettre en lumière des personnalités noires de l'histoire de France que tu ne connais peut-être pas. Nous allons explorer le monde de la littérature, des idées, du cinéma et de la politique. Sommaire: 1. Alexandre Dumas (père) 2. Euzhan Palcy 3. Les soeurs Nardal (Paulette et Jane) 4. Christiane Taubira Transcription disponible: francais.mypolyglotlife.com LIENS: Coaching linguistique avec My Polyglot Life Newsletter My Polyglot Life Les Puissantes, Diariatou Kebe et Marjorie Bourgoin, 2023 (Hachette) Alexandre Dumas: https://www.liberation.fr/cinema/2010/02/15/ses-cheveux-sentent-le-negre_610110/ https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/050310/alexandre-dumas-le-negre-dun-mulatre-22 https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Dumas Euzhan Palcy https://fr.wikipedia.org/wiki/Euzhan_Palcy https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/cinema-ne-pas-etre-reconnue-dans-mon-propre-pays-a-longtemps-ete-une-blessure-confie-euzhan-palcy-oscar-d-honneur-en-2022_6351112.html https://www.arte.tv/fr/videos/115118-000-A/euzhan-palcy-realisatrice-pionniere/ Les soeurs Nardal https://la1ere.francetvinfo.fr/documentaire-les-s-urs-nardal-les-oubliees-de-la-negritude-1375042.html https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/a-ne-pas-manquer/conscience-noire-les-soeurs-nardal-16321 https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Nardal https://fr.wikipedia.org/wiki/Paulette_Nardal Christiane Taubira https://www.vie-publique.fr/discours/186909-christiane-taubira-29012013-debat-parlementaire-pjl-mariage-pour-tous https://www.lepoint.fr/politique/mariage-pour-tous-dix-ans-apres-christiane-taubira-raconte-les-menaces-subies-29-05-2023-2522092_20.php https://www.journaldesfemmes.fr/societe/actu/2915351-mariage-pour-tous-loi-10-ans-taubira-anecdote/ --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/mypolyglotlife/support
1- Pourquoi les Lumières sont-elles mises en question ?a- La reconnaissance assez récente des injustices du passé colonial: la Loi du 21 mai 2001, dite "Taubira", et, depuis le 10 mai 2006, célébration d'une "journée de commémoration nationale des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions" (1794 et 1848)b- Quelle position et quel rôle ont eu les philosophes des Lumières (on limitera le propos aux philosophes français parmi lesquels Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot...)? Ont-ils fermement combattu la traite et l'esclavage ou en ont-ils seulement condamné le principe au nom de l'universalité des droits, tout en en justifiant la pratique pour des motifs politiques et économiques ?c- Montesquieu (Livre XV de l' Esprit des Lois, 1748) est considéré comme le premier philosophe à avoir posé les principes théoriques de la dénonciation de l'esclavage. Son statut fondateur est-il mérité, et au-delà de son cas, peut-on continuer à affirmer la vertu émancipatrice des Lumières ?2- Le cas Montesquieu comme illustration des « ambiguïtés » des philosophes des Lumières (critique de Louis Sala Molins, dans Le Code Noir ou le calvaire de Canaan)a- Il serait silencieux sur la pratique de l'esclavage afro-antillais et sur l'existence du Code Noir (texte promulgué en 1685 qui réglemente en 60 articles l'usage et la vie des esclaves dans les colonies françaises)b- Il serait indifférent au sort des esclaves noirs, comme en témoignerait le ton léger de l'ironie et de la plaisanterie sur un sujet aussi grave, dans le célèbre chapitre 5 du Livre XV, De l'esclavage des nègres. Critique adressée par Bernardin de St Pierre dans le post-scriptum de la 12ème lettre du Voyage à l'Ile de France (1773).c- Sa condamnation de l'esclavage serait très ambigüe puisqu'elle admettrait son existence dans les pays chauds (conformément à la théorie du climat exposée au Livre XIV)d- Cette condamnation se trouverait contredite par la 2ème partie du Livre XV où Montesquieu ne se préoccupe plus que d'indiquer comment prévenir les "abus" et les "dangers" de l'esclavage. Montesquieu est-il vraiment anti-esclavagiste ? Son souci n'est-il pas plutôt de réfléchir aux moyens de perpétuer l'esclavage colonial en évitant des révoltes ?3- Réponses aux critiques. Lire le Livre XV en confrontant son propos aux préjugés dominants du XVIIIème sièclea- Montesquieu produit une définition générale de l'esclavage (chapitre 1) qui comprend aussi bien l'esclavage antique que l'esclavage moderne, le servage que l'esclavage "pris à la rigueur tel qu'il était chez les Romains et qu'il est établi dans nos colonies" (note du chapitre 2). L'absence de référence explicite au Code Noir n'est-elle pas une affaire de prudence ?b- Lecture du chapitre 5 "De l'esclavage des nègres": l'ironie comme arme suprême des Lumières contre l'injustice et l'absurde, et comme réaction réfléchie de Montesquieu aux opinions dominantes du moment (à propos de la nécessité économique de la traite et de l'esclavage, à propos de la question de l'origine de la couleur des Noirs...)c- Expliquer la présence de l'esclavage dans un certain nombre de contextes (politiques et géographiques) n'est pas le justifier. S'il favorise la servitude, un climat chaud n'est jamais une fatalité. L'argument de la chaleur du climat est fallacieusement invoqué par des élites économiques pour justifier l'institution de l'esclavage dans les colonies et son maintien (chapitres 7 à 9).d- L'esclavage étant institué dans les faits, le problème est d'éviter ses abus et ses dangers (chapitre 11). Montesquieu préconise ainsi son encadrement juridique. Il n'est pas abolitionniste, il plaide pour des mesures progressives d'affranchissements (ce sera le programme de la Société des amis des Noirs, fondée en 1788)4- Le mouvement des Lumières comme prise de conscience progressive du caractère insoutenable de l'esclavage coloniala- Les Lumières ne sont pas un état doté d'emblée de principes déjà constitués.(les droits de l'Homme) Elles ne se caractérisent pas non plus par une doctrine homogèneb- L'un des premiers plaidoyers en faveur de l'abolition est rédigé par le chevalier de Jaucourt, un encyclopédiste ami de Diderot: il s'inspire explicitement de l'argumentation de Montesquieu dans deux articles importants ("Esclavage" et "Traite des Nègres". L'Encyclopédie ne parle pas pour autant d'une seule voix, c'est un lieu de débat : on y trouve aussi des articles favorables à l'esclavage.c- Les contradictions des Lumières: entre un progrès économique fondé sur la recherche du "luxe" (au nom duquel la traite et l'esclavage paraissent indispensables) et un idéal humanitaire qui au contraire les condamne.Bibliographie :Esprit des Lois, Livre XV, de Montesquieu (1748)Le Code Noir ou le calvaire de Canaan, Louis Sala Molins, 1987Esclavages, Les ports normands dans la traite atlantique, XV-XXIè siècles, sous la direction d'Eric Saunier
Hace diez años, Francia se convertía en el decimocuarto país en legalizar el matrimonio igualitario así como la adopción por parejas del mismo sexo estableciendo también un marco protector legal para la filiación de esas familias. Un combate álgido tanto en la calle como en la Asamblea Nacional que ha dejado huellas. Diez años más tarde, los avances para las parejas del mismo sexo y sus familias son tangibles. Pero queda trabajo en el camino hacia la igualdad. Un día de primavera en la pequeña ciudad de Flers, en Normandía, a dos horas de París. Ojos brillantes, pelo recogido y manos pequeñitas, la máxima ilusión de Margaux en esta tarde nublada es subir a su nuevo trampolín en el jardín amplio y florido.Al entrar en la casa de piedra típica de la arquitectura normanda, lo primero que destaca es la pared de la escalera llena de fotos de la familia: de la más pequeña de la casa, de Papou –Yamisel Santana- y de Papa – David Boisjot Santa.Con la aprobación de la ley y su confirmación definitiva por el Consejo constitucional el 17 de mayo del 2013, las parejas del mismo sexo que desearan casarse obtuvieron los mismos derechos sociales, fiscales, de sucesión y de filiación que las parejas heterosexuales, respondiendo así a un clamor de varias décadas del movimiento LGBTQ+ en Francia. Yamisel y David Boisjot Santana se casaron en 2015, dos años tras la aprobación y varios más de vida común: “Decidimos casarnos para poder seguir avanzando en la vida que queríamos”, recuerda Yamisel."Queríamos proteger nuestra pareja porque el Pacs, el pacto civil de solidaridad que podía contraer cualquier pareja desde 1999, no ofrecía la misma cosa que el matrimonio -también nos casamos porque nos queremos -pero también teníamos ganas de adoptar y también queríamos reivindicar el derecho de casarnos y tener los mismos derechos que los demás", agrega David.Al principio, la adopción, que la ley votada en el 2013 permitió, no era prioridad, “eso vino poco a poco, con el tiempo, con la estabilidad que teníamos en la pareja. Lo primero era instalar las condiciones socio económicas para estabilizar nuestra familia”.Entre todos los requisitos psicológicos y sociales que hay que reunir, la estabilidad financiera es capital sobre todo si se opta por una adopción en el extranjero porque, además de los trámites y los abogados, hay que contemplar viajes, estadías y periodos largos sin trabajar.Un proyecto en ColombiaCuando Yamisel y David comienzan su camino de adopción, acuden a Colombia, por la buena reputación del país en esa materia, por su transparencia, siendo tan tortuoso y largo el camino de la adopción en Francia para cualquier pareja. Yamisel recuerda que tras la primera reunión de información a la que asistieron en el 2017 se desanimaron mucho y decidieron no continuar “porque nos pintaron el mundo de la adopción en Francia, sobre todo para las parejas del mismo sexo, como misión imposible”Luego retomaron en otra localización donde el panorama se despejó: “Las personas nos recibieron bien. Lo primero que planteamos fue que somos pareja del mismo sexo y como vimos que no había problemas, entonces seguimos”.Una serie de procesos que se tramitan en las instituciones departamentales les permite obtener un valioso documento que indica que la pareja está apta para adoptar en Francia y luego en el extranjero. "Habíamos empezado en Colombia, habíamos censurado la idea de tener un bebé porque a las parejas homosexuales les dan en adopción a los niños más grandes, a hermanos y hermanas. Habíamos avanzado bastante con nuestro proyecto colombiano. También habíamos hablado mucho de lo que sería adoptar niños más grandes... Y un día que estaba trabajando, recibí una llamada del Consejo departamental que maneja las adopciones. Me dijeron que nos querían ver al día siguiente”, sonríe David.“Sabíamos que era para anunciarnos algo. Nos recibieron de manera muy formal, nos mostraron una foto de Margaux y nos dijeron, 'esta es su hijita' y la van a conocer el martes. Era viernes. Y ahí....o sea caímos en cuenta que tendríamos un bebé y empezó un fin de semana frenético. Estábamos locos de alegría y al mismo tiempo con mucho estrés porque teníamos que preparar la casa. Nos reusábamos a preparar un cuarto sin niño porque teníamos que seguir con nuestra vida y si nunca llegaba ese momento....Nuestras amigas nos regalaron todo lo que necesitábamos. No hicimos baby shower. Y el martes 16 de febrero del 2021 conocimos a Margaux que acababa de cumplir tres meses, y una semana después estaba con nosotros. Alcanzamos a tener su cuarto listo y Papou había preparado una linda decoración.”La llegada de MargauxEn menos de dos años, Yamisel y David se convirtieron en padres y fueron la primera pareja de dos hombres, en el departamento de l'Essonne en Isla de Francia, que consiguió adoptar. En tiempo récord. Eso fue en gran parte posible gracias a una nueva psicóloga que acababa de integrar los procesos oficiales de la adopción y venía con la misión de “hacer cambiar las cosas”.“Cueste lo que cueste, iba a presentar proyectos de familias del mismo sexo para ver lo que lograba. Nos dijo que éramos los primeros y que no seríamos los últimos”. Es difícil trasladar cómo brillan los ojos de Papou y Papa cuando cuentan la llegada de Margaux. La pequeñita fue abandonada por su madre biológica a su nacimiento de manera anónima bajo una figura legal llamada "bajo X". La chiquita que pronto entrará a la escuela maternal sabe que la cigüeña no tiene nada que ver en esta aventura y que su familia es diversa. Los padres primerizosAl llegar Margaux a casa, se abre un nuevo capítulo con los temores y los tanteos de los padres primerizos. Al principio, para estar a la altura, los padres se imponían estándares casi inalcanzables. Pero poco a poco se dieron cuenta de que “no queríamos ser la pareja de padres perfecto para la sociedad ni para nosotros. Queríamos simplemente ser padres, tener todos los problemas que tienen todos los padres y madres de este mundo, un niño que llora a las 06:00 de la mañana, ser igual que los otros, tener un niño, que llena la casa de alegría”.Y también los desafíos que enfrenta una pareja homoparental. Pero más allá de algunas anécdotas desagradables o de miradas curiosas o inquisitivas, Yamisel y David están serenos con el lugar que ocupan como familia en la sociedad. Hace menos de un año, una oportunidad laboral los llevó a Normandía. La región los ha recibido con los brazos abiertos, con facilidades administrativas e incluso libros sobre la adopción y las familias como la suya para su hija."No tenemos un comportamiento ostentatorio, pero nos ven aquí, dos hombres con una niña, se sabe que somos dos papás, la sociedad ha evolucionado en el sentido correcto, muchas veces mejor y más rápido que las instituciones", afirma David.Hace diez años, un horizonte lejanoUna evolución palpable sin duda. Pero el casi cuento de hadas de la familia Santana Bouasjot no es representativo. En diez años de matrimonio igualitario, de 23000 expedientes de adopción solo 250 parejas han podido adoptar. Yamisel y David adoptaron en 20 meses. Los que no han logrado adoptar llevan esperando siete o diez años.Estadísticamente, las parejas pasan entre cinco y siete años antes de que les propongan un hijo o una hija. La asociación de padres y futuros padres y madres gay precisa, sin embargo, que miembros de su asociación han logrado en menos de tres años, y muchas veces pequeñitos de menos de 2 años en buena salud y no “con particularidades”. Lo que es poco, pero hace una década cuando el gobierno socialista de François Hollande promovió la ley, este horizonte parecía más que lejano. Al proponer el matrimonio igualitario, la adopción y la filiación, se prendió una chispa en la sociedad francesa que dejó huellas sociales y políticas.La "inesperada" Manif pour tous“Un papá, una mamá”, gritaban los opositores a la ley para quienes un niño o una niña solo podían ser criados en el marco de la familia tradicional. Entre el otoño boreal del 2012 y la primavera del 2013, manifestaciones similares con miles de personas venidas de todo el país y de todos los ámbitos ocuparon las primeras planas de los diarios. El movimiento “La manif pour tous”, en eco al nombre propuesto por la ministra de la justicia Christiane Taubira, “le mariage pour tous” - el matrimonio para todos - tomó un auge político inaudito. Un movimiento más que todo de corte religioso, pero no solamente.“Esta reacción la esperaba muy poca gente. Cabe decir que en Francia ya existía el Pacs entre personas tanto heterosexuales como homosexuales. Entonces Francia estaba como a distancia de otros países europeos como España, que habían legislado el matrimonio entre personas del mismo sexo desde 2005 y otros países como Países Bajos. Entonces el gobierno de Francia decide legislar sobre el tema que era una deuda de la izquierda francesa desde hace años. La ministra de Justicia, Christiane Taubira propone que se aborde el matrimonio como institución para personas del mismo sexo, el matrimonio igualitario, en español”, explica Victor Hugo Ramirez García, soy profesor investigador en la Universidad de París.Y agrega que comenzaron a surgir reacciones conservadoras en toda Francia contra ese “matrimonio para todos”.“También sorprendía del perfil de la población que estaba en contra, porque, en efecto, se esperaba que la población conservadora y seguidora de su fe estuviera en contra. Pero sorprendían personas de un perfil casi intelectual, ateo, también que se decían en contra por una razón que muchas personas decían antropológica. Es decir, que, a las infancias, a los niños y a las niñas les hacía falta la figura tanto materna como paterna. Ese era un argumento que se escuchaba de personas bastante, vamos a decir, de una escolaridad alta, sin religión. Entonces había diferentes argumentos que resaltaban de ciertos perfiles de población que no esperábamos que se dieran, al menos en un país como Francia”.Una postura minoritaria, cierto, pero que también se manifestó.... miembros de la comunidad LGBTQ+ rechazaban el matrimonio como institución y que no veían útil reproducir el esquema de la familia heterosexual. Los errores de gobierno HollandeA ese movimiento de la “Manif pour tous”, compuesto por ciudadanos, se aglutinaron figuras políticas de la derecha y de la ultraderecha por convicción, para algunos, y por oportunismo político, para otros. La masiva oposición dejó al descubierto las fragilidades de la propuesta de la ministra Taubira y su gobierno. “Hubo dos cosas en esa época, la primera tiene que ver con la infancia y que los lobbies religiosos sintieron exasperación, porque hasta hace poco controlaban la adopción. La segunda cosa es que el proyecto de la ley era introducir a las parejas homosexuales en la institución del matrimonio cuya base es religiosa. En nuestra comunidad se debatió sobre el termino de ‘matrimonio'. Decíamos evidentemente que no queríamos el matrimonio religioso pero algo que protegiera nuestras familias y nuestras parejas. Fueron los representantes políticos los que fueron a buscar la violencia de hace diez años cuando le dijeron a los religiosos que las parejas homosexuales iban a entrar en el esquema del matrimonio por que la unión en el código civil es una copia del matrimonio religioso. Volvimos a ver las mismas crispaciones cuando el debate por la reproducción medicamente asistida para mujeres porque se trata de la infancia”, recuerda La asociación de padres y futuros padres y madres gay.Fueron largos meses de debates en la calle, en los medios y en la asamblea nacional en donde las discusiones fueron más que álgidasLucas Forient, 39 años y pronto 8 años de casado, conoció a su marido durante las manifestaciones en favor del matrimonio igualitario. Recuerda sus motivaciones para abogar por esta ley : “Antes de esta ley no había posibilidades de tener una vida como los otros. No me casé por culpa de la ley, pero la ley me permitió casarme para tener una vida normal. La posibilidad de casarme, de comprar juntos, de jubilarnos juntos, de tener herencia juntos, poder adoptar, tener hijos reconocidos por el Estado, por la escuela. Cuando tu seguro de salud funciona, también para tu pareja, funciona también para tu niño o niña y eso es importante. Es algo que el PACS permitía, hasta cierto punto, pero el hecho de casarse te da más seguridad y así puedes vivir tu vida mucho más tranquilo”.Lucas y su marido no quieren tener hijos pero marcharon para que otros pudieran tenerlos. De la pugna de hace diez años recuerda también la violencia homófoba que se desató. El reporte anual de SOS homofobia indica un alza de un 78% de los actos homófobos durante el periodo del debate sobre el matrimonio igualitario. Violencia que se trasladó verbalmente a la cámara baja. Pero tras 136 horas de debate en el Parlamento, la ley Taubira fue adoptada el 23 de abril del 2013. Al pasar la ley, el movimiento de la “Manif pour tous” no perdió ímpetu, llegó a alcanzar envergadura europea y se hace presente en cada debate de sociedad como la eutanasia. De hecho, la primera versión de la ley Taubira preveía un debate enseguida sobre la procreación medicamente asistida para todas las mujeres. Pero dio marcha atrás por temor a reactivar las tensiones.Casarse por elección y no por necesidadHabrá que esperar el 2 de agosto del 2021 para que el Parlamento abra la llamada PMA a todas las mujeres, incluyendo a las solteras. Y la ley de bioética de febrero del 2021 simplifica los trámites de filiación para las parejas de mujeres. “Para mí el matrimonio no protegía del todo a las familias, porque antes de la ley sobre la bioética se tenía que hacer una adopción intrafamiliar tras una PMA. Y durante un año, una de las dos mamás no era reconocida. Para mí, el matrimonio era una cuestión de igualdad” pero la ley del 2013 no resolvió todos los problemas, estima Hélène Avril.Aimée la pequeñita de Helene y su compañera fue concebida en Madrid. Antes de cruzar la frontera, la pareja hizo una declaración con un notario para que en el momento del nacimiento las dos madres sean reconocidas. Lo que la pareja percibió como una injusticia porque un hombre puede declarar a un recién nacido en la alcaldía sin probar nada y sin siquiera ser el padre biológico.A pesar de ese sin sabor, Hélène y su pareja aplauden la apertura de las instituciones: “Cuando fuimos ayuntamiento todo fue muy acogedor y todo estaba listo. En la maternidad también. Todo estaba listo para estas nuevas familias y eso que fuimos las primeras”.Según el Instituto nacional de la estadística, 70658 parejas se han unido gracias a la ley Taubira, o sea un 3% de todos los matrimonios civiles celebrados en una década. Por ahora, Hélene y su novia no tienen contemplado casarse, sobre todo, porque no necesitan el amparo de esa institución para garantizar la filiación. Pero “era un paso muy importante hace diez años, darle visibilidad a esas parejas. Culturalmente, la sociedad se ha hecho a la idea”.“Cuando uno busca un derecho no es para que el derecho sea explotable por todos, sino para que exista. No era por abogar un cierto tipo de relación institucionalizada, sino para que simplemente la sociedad fuera igual y otorgara los mismos derechos a todas las personas. Pero en efecto, hay muy pocas personas homosexuales, lesbianas, que se casan”, apunta Víctor Hugo Ramírez García.En una década el camino ha sido largo y empedrado. Muchos temas de igualdad quedan pendientes empezando simplemente por los formularios de algunas administraciones que siguen escribiendo "padre y madre". Y en cuanto a la adopción, una revisión se impone para disminuir el tiempo de espera, sin hablar de la GPA, los vientres de alquiler, que sigue estrictamente prohibida en Francia. Pero en 10 años, la familia homoparental y las uniones del mismo sexo se han vuelto una realidad y se han unido a un cambio mucho más amplio de la configuración de la familia o de lo que significa una familia.Un magazine de Florencia Valdés, realizado por Pierre ZanuttoGracias a Yamisel, David, Lucas, Hélène y a las más chiquitas, Margaux y Aimée.
Hace diez años, Francia se convertía en el decimocuarto país en legalizar el matrimonio igualitario así como la adopción por parejas del mismo sexo estableciendo también un marco protector legal para la filiación de esas familias. Un combate álgido tanto en la calle como en la Asamblea Nacional que ha dejado huellas. Diez años más tarde, los avances para las parejas del mismo sexo y sus familias son tangibles. Pero queda trabajo en el camino hacia la igualdad. Un día de primavera en la pequeña ciudad de Flers, en Normandía, a dos horas de París. Ojos brillantes, pelo recogido y manos pequeñitas, la máxima ilusión de Margaux en esta tarde nublada es subir a su nuevo trampolín en el jardín amplio y florido.Al entrar en la casa de piedra típica de la arquitectura normanda, lo primero que destaca es la pared de la escalera llena de fotos de la familia: de la más pequeña de la casa, de Papou –Yamisel Santana- y de Papa – David Boisjot Santa.Con la aprobación de la ley y su confirmación definitiva por el Consejo constitucional el 17 de mayo del 2013, las parejas del mismo sexo que desearan casarse obtuvieron los mismos derechos sociales, fiscales, de sucesión y de filiación que las parejas heterosexuales, respondiendo así a un clamor de varias décadas del movimiento LGBTQ+ en Francia. Yamisel y David Boisjot Santana se casaron en 2015, dos años tras la aprobación y varios más de vida común: “Decidimos casarnos para poder seguir avanzando en la vida que queríamos”, recuerda Yamisel."Queríamos proteger nuestra pareja porque el Pacs, el pacto civil de solidaridad que podía contraer cualquier pareja desde 1999, no ofrecía la misma cosa que el matrimonio -también nos casamos porque nos queremos -pero también teníamos ganas de adoptar y también queríamos reivindicar el derecho de casarnos y tener los mismos derechos que los demás", agrega David.Al principio, la adopción, que la ley votada en el 2013 permitió, no era prioridad, “eso vino poco a poco, con el tiempo, con la estabilidad que teníamos en la pareja. Lo primero era instalar las condiciones socio económicas para estabilizar nuestra familia”.Entre todos los requisitos psicológicos y sociales que hay que reunir, la estabilidad financiera es capital sobre todo si se opta por una adopción en el extranjero porque, además de los trámites y los abogados, hay que contemplar viajes, estadías y periodos largos sin trabajar.Un proyecto en ColombiaCuando Yamisel y David comienzan su camino de adopción, acuden a Colombia, por la buena reputación del país en esa materia, por su transparencia, siendo tan tortuoso y largo el camino de la adopción en Francia para cualquier pareja. Yamisel recuerda que tras la primera reunión de información a la que asistieron en el 2017 se desanimaron mucho y decidieron no continuar “porque nos pintaron el mundo de la adopción en Francia, sobre todo para las parejas del mismo sexo, como misión imposible”Luego retomaron en otra localización donde el panorama se despejó: “Las personas nos recibieron bien. Lo primero que planteamos fue que somos pareja del mismo sexo y como vimos que no había problemas, entonces seguimos”.Una serie de procesos que se tramitan en las instituciones departamentales les permite obtener un valioso documento que indica que la pareja está apta para adoptar en Francia y luego en el extranjero. "Habíamos empezado en Colombia, habíamos censurado la idea de tener un bebé porque a las parejas homosexuales les dan en adopción a los niños más grandes, a hermanos y hermanas. Habíamos avanzado bastante con nuestro proyecto colombiano. También habíamos hablado mucho de lo que sería adoptar niños más grandes... Y un día que estaba trabajando, recibí una llamada del Consejo departamental que maneja las adopciones. Me dijeron que nos querían ver al día siguiente”, sonríe David.“Sabíamos que era para anunciarnos algo. Nos recibieron de manera muy formal, nos mostraron una foto de Margaux y nos dijeron, 'esta es su hijita' y la van a conocer el martes. Era viernes. Y ahí....o sea caímos en cuenta que tendríamos un bebé y empezó un fin de semana frenético. Estábamos locos de alegría y al mismo tiempo con mucho estrés porque teníamos que preparar la casa. Nos reusábamos a preparar un cuarto sin niño porque teníamos que seguir con nuestra vida y si nunca llegaba ese momento....Nuestras amigas nos regalaron todo lo que necesitábamos. No hicimos baby shower. Y el martes 16 de febrero del 2021 conocimos a Margaux que acababa de cumplir tres meses, y una semana después estaba con nosotros. Alcanzamos a tener su cuarto listo y Papou había preparado una linda decoración.”La llegada de MargauxEn menos de dos años, Yamisel y David se convirtieron en padres y fueron la primera pareja de dos hombres, en el departamento de l'Essonne en Isla de Francia, que consiguió adoptar. En tiempo récord. Eso fue en gran parte posible gracias a una nueva psicóloga que acababa de integrar los procesos oficiales de la adopción y venía con la misión de “hacer cambiar las cosas”.“Cueste lo que cueste, iba a presentar proyectos de familias del mismo sexo para ver lo que lograba. Nos dijo que éramos los primeros y que no seríamos los últimos”. Es difícil trasladar cómo brillan los ojos de Papou y Papa cuando cuentan la llegada de Margaux. La pequeñita fue abandonada por su madre biológica a su nacimiento de manera anónima bajo una figura legal llamada "bajo X". La chiquita que pronto entrará a la escuela maternal sabe que la cigüeña no tiene nada que ver en esta aventura y que su familia es diversa. Los padres primerizosAl llegar Margaux a casa, se abre un nuevo capítulo con los temores y los tanteos de los padres primerizos. Al principio, para estar a la altura, los padres se imponían estándares casi inalcanzables. Pero poco a poco se dieron cuenta de que “no queríamos ser la pareja de padres perfecto para la sociedad ni para nosotros. Queríamos simplemente ser padres, tener todos los problemas que tienen todos los padres y madres de este mundo, un niño que llora a las 06:00 de la mañana, ser igual que los otros, tener un niño, que llena la casa de alegría”.Y también los desafíos que enfrenta una pareja homoparental. Pero más allá de algunas anécdotas desagradables o de miradas curiosas o inquisitivas, Yamisel y David están serenos con el lugar que ocupan como familia en la sociedad. Hace menos de un año, una oportunidad laboral los llevó a Normandía. La región los ha recibido con los brazos abiertos, con facilidades administrativas e incluso libros sobre la adopción y las familias como la suya para su hija."No tenemos un comportamiento ostentatorio, pero nos ven aquí, dos hombres con una niña, se sabe que somos dos papás, la sociedad ha evolucionado en el sentido correcto, muchas veces mejor y más rápido que las instituciones", afirma David.Hace diez años, un horizonte lejanoUna evolución palpable sin duda. Pero el casi cuento de hadas de la familia Santana Bouasjot no es representativo. En diez años de matrimonio igualitario, de 23000 expedientes de adopción solo 250 parejas han podido adoptar. Yamisel y David adoptaron en 20 meses. Los que no han logrado adoptar llevan esperando siete o diez años.Estadísticamente, las parejas pasan entre cinco y siete años antes de que les propongan un hijo o una hija. La asociación de padres y futuros padres y madres gay precisa, sin embargo, que miembros de su asociación han logrado en menos de tres años, y muchas veces pequeñitos de menos de 2 años en buena salud y no “con particularidades”. Lo que es poco, pero hace una década cuando el gobierno socialista de François Hollande promovió la ley, este horizonte parecía más que lejano. Al proponer el matrimonio igualitario, la adopción y la filiación, se prendió una chispa en la sociedad francesa que dejó huellas sociales y políticas.La "inesperada" Manif pour tous“Un papá, una mamá”, gritaban los opositores a la ley para quienes un niño o una niña solo podían ser criados en el marco de la familia tradicional. Entre el otoño boreal del 2012 y la primavera del 2013, manifestaciones similares con miles de personas venidas de todo el país y de todos los ámbitos ocuparon las primeras planas de los diarios. El movimiento “La manif pour tous”, en eco al nombre propuesto por la ministra de la justicia Christiane Taubira, “le mariage pour tous” - el matrimonio para todos - tomó un auge político inaudito. Un movimiento más que todo de corte religioso, pero no solamente.“Esta reacción la esperaba muy poca gente. Cabe decir que en Francia ya existía el Pacs entre personas tanto heterosexuales como homosexuales. Entonces Francia estaba como a distancia de otros países europeos como España, que habían legislado el matrimonio entre personas del mismo sexo desde 2005 y otros países como Países Bajos. Entonces el gobierno de Francia decide legislar sobre el tema que era una deuda de la izquierda francesa desde hace años. La ministra de Justicia, Christiane Taubira propone que se aborde el matrimonio como institución para personas del mismo sexo, el matrimonio igualitario, en español”, explica Victor Hugo Ramirez García, soy profesor investigador en la Universidad de París.Y agrega que comenzaron a surgir reacciones conservadoras en toda Francia contra ese “matrimonio para todos”.“También sorprendía del perfil de la población que estaba en contra, porque, en efecto, se esperaba que la población conservadora y seguidora de su fe estuviera en contra. Pero sorprendían personas de un perfil casi intelectual, ateo, también que se decían en contra por una razón que muchas personas decían antropológica. Es decir, que, a las infancias, a los niños y a las niñas les hacía falta la figura tanto materna como paterna. Ese era un argumento que se escuchaba de personas bastante, vamos a decir, de una escolaridad alta, sin religión. Entonces había diferentes argumentos que resaltaban de ciertos perfiles de población que no esperábamos que se dieran, al menos en un país como Francia”.Una postura minoritaria, cierto, pero que también se manifestó.... miembros de la comunidad LGBTQ+ rechazaban el matrimonio como institución y que no veían útil reproducir el esquema de la familia heterosexual. Los errores de gobierno HollandeA ese movimiento de la “Manif pour tous”, compuesto por ciudadanos, se aglutinaron figuras políticas de la derecha y de la ultraderecha por convicción, para algunos, y por oportunismo político, para otros. La masiva oposición dejó al descubierto las fragilidades de la propuesta de la ministra Taubira y su gobierno. “Hubo dos cosas en esa época, la primera tiene que ver con la infancia y que los lobbies religiosos sintieron exasperación, porque hasta hace poco controlaban la adopción. La segunda cosa es que el proyecto de la ley era introducir a las parejas homosexuales en la institución del matrimonio cuya base es religiosa. En nuestra comunidad se debatió sobre el termino de ‘matrimonio'. Decíamos evidentemente que no queríamos el matrimonio religioso pero algo que protegiera nuestras familias y nuestras parejas. Fueron los representantes políticos los que fueron a buscar la violencia de hace diez años cuando le dijeron a los religiosos que las parejas homosexuales iban a entrar en el esquema del matrimonio por que la unión en el código civil es una copia del matrimonio religioso. Volvimos a ver las mismas crispaciones cuando el debate por la reproducción medicamente asistida para mujeres porque se trata de la infancia”, recuerda La asociación de padres y futuros padres y madres gay.Fueron largos meses de debates en la calle, en los medios y en la asamblea nacional en donde las discusiones fueron más que álgidasLucas Forient, 39 años y pronto 8 años de casado, conoció a su marido durante las manifestaciones en favor del matrimonio igualitario. Recuerda sus motivaciones para abogar por esta ley : “Antes de esta ley no había posibilidades de tener una vida como los otros. No me casé por culpa de la ley, pero la ley me permitió casarme para tener una vida normal. La posibilidad de casarme, de comprar juntos, de jubilarnos juntos, de tener herencia juntos, poder adoptar, tener hijos reconocidos por el Estado, por la escuela. Cuando tu seguro de salud funciona, también para tu pareja, funciona también para tu niño o niña y eso es importante. Es algo que el PACS permitía, hasta cierto punto, pero el hecho de casarse te da más seguridad y así puedes vivir tu vida mucho más tranquilo”.Lucas y su marido no quieren tener hijos pero marcharon para que otros pudieran tenerlos. De la pugna de hace diez años recuerda también la violencia homófoba que se desató. El reporte anual de SOS homofobia indica un alza de un 78% de los actos homófobos durante el periodo del debate sobre el matrimonio igualitario. Violencia que se trasladó verbalmente a la cámara baja. Pero tras 136 horas de debate en el Parlamento, la ley Taubira fue adoptada el 23 de abril del 2013. Al pasar la ley, el movimiento de la “Manif pour tous” no perdió ímpetu, llegó a alcanzar envergadura europea y se hace presente en cada debate de sociedad como la eutanasia. De hecho, la primera versión de la ley Taubira preveía un debate enseguida sobre la procreación medicamente asistida para todas las mujeres. Pero dio marcha atrás por temor a reactivar las tensiones.Casarse por elección y no por necesidadHabrá que esperar el 2 de agosto del 2021 para que el Parlamento abra la llamada PMA a todas las mujeres, incluyendo a las solteras. Y la ley de bioética de febrero del 2021 simplifica los trámites de filiación para las parejas de mujeres. “Para mí el matrimonio no protegía del todo a las familias, porque antes de la ley sobre la bioética se tenía que hacer una adopción intrafamiliar tras una PMA. Y durante un año, una de las dos mamás no era reconocida. Para mí, el matrimonio era una cuestión de igualdad” pero la ley del 2013 no resolvió todos los problemas, estima Hélène Avril.Aimée la pequeñita de Helene y su compañera fue concebida en Madrid. Antes de cruzar la frontera, la pareja hizo una declaración con un notario para que en el momento del nacimiento las dos madres sean reconocidas. Lo que la pareja percibió como una injusticia porque un hombre puede declarar a un recién nacido en la alcaldía sin probar nada y sin siquiera ser el padre biológico.A pesar de ese sin sabor, Hélène y su pareja aplauden la apertura de las instituciones: “Cuando fuimos ayuntamiento todo fue muy acogedor y todo estaba listo. En la maternidad también. Todo estaba listo para estas nuevas familias y eso que fuimos las primeras”.Según el Instituto nacional de la estadística, 70658 parejas se han unido gracias a la ley Taubira, o sea un 3% de todos los matrimonios civiles celebrados en una década. Por ahora, Hélene y su novia no tienen contemplado casarse, sobre todo, porque no necesitan el amparo de esa institución para garantizar la filiación. Pero “era un paso muy importante hace diez años, darle visibilidad a esas parejas. Culturalmente, la sociedad se ha hecho a la idea”.“Cuando uno busca un derecho no es para que el derecho sea explotable por todos, sino para que exista. No era por abogar un cierto tipo de relación institucionalizada, sino para que simplemente la sociedad fuera igual y otorgara los mismos derechos a todas las personas. Pero en efecto, hay muy pocas personas homosexuales, lesbianas, que se casan”, apunta Víctor Hugo Ramírez García.En una década el camino ha sido largo y empedrado. Muchos temas de igualdad quedan pendientes empezando simplemente por los formularios de algunas administraciones que siguen escribiendo "padre y madre". Y en cuanto a la adopción, una revisión se impone para disminuir el tiempo de espera, sin hablar de la GPA, los vientres de alquiler, que sigue estrictamente prohibida en Francia. Pero en 10 años, la familia homoparental y las uniones del mismo sexo se han vuelto una realidad y se han unido a un cambio mucho más amplio de la configuración de la familia o de lo que significa una familia.Un magazine de Florencia Valdés, realizado por Pierre ZanuttoGracias a Yamisel, David, Lucas, Hélène y a las más chiquitas, Margaux y Aimée.
Dix ans après la loi Taubira, les débats entraînés par un changement d'orientation philosophique de la législation sont loin d'être obsolètes. Ils rejaillissent chaque jour avec les problèmes de filiation et les ravages du wokisme.
La loi Taubira établissant le mariage dit pour tous était votée il y a dix ans. Elle était significative de l'évolution idéologique de la gauche, abandonnant les revendications sociales aux profit des revendications sociétales. Que faut-il entendre par là ?
durée : 00:05:34 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Dix ans, jour pour jour, après le vote de la loi sur le mariage des personnes de même sexe, revenons sur le combat des artistes pour la liberté, avant et après la loi Taubira de 2013.
durée : 02:29:42 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Stephanie BOUTONNAT - Caroline Fourest, éditorialiste et directrice de Franc-Tireur est l'invitée du 7h50 pour parler des exécutions en Iran. Christiane Taubira, ancienne garde des Sceaux, est l'invitée du 8h20 pour son livre "Frivolités". Richard Malka, avocat notamment de Charlie Hebdo, est l'invité du 9h10.
Oliwon Lakarayib, une plateforme numérique dédiée à la Caraïbe
En cette année du soixantième anniversaire du crash de Deshaies le 22 juin 1962, notre association a tenu à faire connaitre certains militants et hommes politiques disparus ce jour-là. Jean-Luc reçoit Ronald (Wonal) SELBONNE. Ronald Selbonne écrivain, journaliste et professeur de Lettres et de Langue et Culture Créoles dans le secondaire a écrit en janvier 2013 une biographie d'Albert Béville alias Paul Niger, ce poète, romancier, essayiste et militant politique qui a marqué de son empreinte la littérature négro-africaine et antillaise, ainsi que l'histoire politique des Antilles et de la Guyane. Cet ouvrage préfacé par C. TAUBIRA a été publié aux Editions Ibis Rouge. Il a également dirigé un ouvrage collectif intitulé Sonny Rupaire, fils inquiet d'une igname brisée, publié aussi en 2013. Enfin, il vient de de diriger et de publier aux Éditions Jasor, : 22 juin 1962, Deshaies, Guadeloupe : autopsie d'un crash aérien » avec les contributions entre autres d'historiens, de sociologues et de familles de victimes. Discussion : 01:45 : Méthodes 05:30 : Qui est Albert Béville ? 12:29 :Albert Béville haut fonctionnaire en Afrique 15:36 : La départementalisation 21:59 : Béville et le communisme 23:53 : Le crash du 22 juin 1962 26:10 : le FAGA 29:20 : Sonny Rupaire
Dans ce désormais célèbre jeu pendant la chronique de Philippe Caverivière, tous les jours dans la matinale de RTL à 7h55, il s'agit de dire si une personne (ou une idée) et décédée ou non. Le tout avec humour et bienveillance bien sûr...
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Alors qu'on honorait, le 25 mars, le souvenir de plus de 15 millions d'enfants, de femmes et d'hommes déportés, déshumanisés, victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique pendant plus de 400 ans, comment cette histoire impacte-t-elle le continent européen aujourd'hui ? À quel point « la plus gigantesque tragédie de l'histoire humaine par l'ampleur et la durée », comme la définit la géographe et anthropologue Christine Chivallon, est-elle connue des Européens ? Olivette Otélé est l'invitée de cette émission spéciale d'Accents d'Europe. Professeure d'Histoire coloniale à l'Université de Bristol, au Royaume-Uni, première femme noire à occuper la présidence d'une chaire d'Histoire en Angleterre, Olivette Otélé vient de publier la version française d'Une histoire des Noirs d'Europe de l'Antiquité à nos jours, chez Albin Michel. Un des enseignements de cet ouvrage est que cette histoire des Noirs en Europe ne se résume pas justement à celle de l'esclavage et de la colonisation, comme on pourrait le penser. Les revenus de l'esclavage qui ont permis de faire la richesse d'un très grand nombre d'entreprises en Europe. La City, le quartier financier de Londres, reconnaît de plus en plus ses liens avec la traite des esclaves. En 2020, la Banque d'Angleterre a ainsi présenté ses excuses pour son rôle dans l'esclavage. Mais, comment s'assurer que cette histoire ne tombe pas dans l'oubli. Depuis 2022, une visite guidée de la City s'y attelle. C'est le reportage de Marie Billon. En France, depuis 20 ans maintenant, la loi Taubira reconnaît l'esclavage comme un crime contre l'humanité et demande que cette histoire soit enseignée dans les écoles. C'est une spécificité en Europe et en même temps, il y a un certain blocage sur la possibilité de formuler des excuses, de retirer des statuts ou débaptiser les rues. Qu'en est-il du reste de l'Europe ? C'est moins connu, mais le Danemark a aussi a participé à la traite négrière – de la moitié du XVIIᵉ siècle au début du XIXᵉ siècle, 111 000 esclaves ont été transportés, à bord de navires danois, de l'Afrique vers les Indes occidentales danoises – les îles de Saint Thomas, Saint Jean et Sainte Croix – vendues en 1917 aux États-Unis. Mais en 1792, le Danemark devient le premier pays européen à abolir la traite des Noirs. Mais, en réalité, cette abolition n'empêche pas le commerce des esclaves de continuer encore longtemps après 1792. Les explications d'Anne-Françoise Hivert. (Rediffusion du 25 mars 2022)
durée : 00:04:43 - Ils ont fait l'actu - Sandrine Etoa-Andegue revient sur les événements marquants de l'année. Et ce sont ceux qui les ont vécus qui les racontent. L'anciennne ministre de la Justice s'est lancée dans la course à la présidentielle, sans succès.
Les enfants vont bien: homoparentalité et autres schémas familiaux
Le 17 Mai marquera le 9eme anniversaire de la mise en application de la loi du mariage pour tous, votée le 23 Avril 2013. Le 1er mariage a été célébré le 29 Mai 2013, 11 jours après la promulgation de la loi Taubira. Pour célébrer cela, je vous avez proposé l'année dernière, de me raconter vos demandes en mariage. J'avais pris beaucoup de plaisir a les écouter et il semble que vous aussi, puisque vous me les avez redemandé! Alors cette année, le format est un petit peu différent. J'ai découvert vos demandes au montage et l'émotion était toujours autant palpable! Qu'est-ce que j'aime vos histoires! Aujourd'hui je vous propose de découvrir la demande en mariage d'Aurélie et Amélie, une demande qui nous prouve que les choses peuvent se faire spontanément et qu'elles laissent aussi de jolis souvenirs. Mais il faut le dire, trouver une idée de demande en mariage, en plein mois de Janvier, en actant 3 jours avant qu'elle aura lieu 3 jours après, et bien moi je dis Chapeau!Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir leur demande en mariage. Music by Angela Predhomme - Alive and Free - https://thmatc.co/?l=ED3BAEF4Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lesenfantsvontbien. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
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Dans le Dance'o'drome, Yuksek reçoit Dombrance ! Dans ses musiques, il se joue des noms de personnalités de la cinquième République (De Gaulle, Taubira, Poutou, Raffararin, etc.), avec boucles rythmées et pianos analogiques. L'artiste sort le 27 mai son dernier album “République électronique”, sorte de “grand mix ultime de 1958 à nos jours”. Crédit photo : © Sébastien Dolidon Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
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Le 17 Mai marquera le 9eme anniversaire de la mise en application de la loi du mariage pour tous, votée le 23 Avril 2013. Le 1er mariage a été célébré le 29 Mai 2013, 11 jours après la promulgation de la loi Taubira. Pour célébrer cela, je vous avez proposé l'année dernière, de me raconter vos demandes en mariage. J'avais pris beaucoup de plaisir a les écouter et il semble que vous aussi, puisque vous me les avez redemandé! Alors cette année, le format est un petit peu différent. J'ai découvert vos demandes au montage et l'émotion était toujours autant palpable! Qu'est-ce que j'aime vos histoires! Je vous propose de découvrir la demande en mariage de Bertille et Laurette qui, malgré le confinement, ont rendu l'ordinaire extraordinaire, une demande inattendue pour l'une comme pour l'autre, parce que chacune ne souhaitait pas se marier. Je n'ai pas pu d'empêcher de relever cette phrase de Bertille: Chérie, je t'aime beaucoup trop pour te demander en mariage! qui en disait long sur ses intentions! Allez, je ne vous en dit pas plus, je vous laisse découvrir leur demande en mariage. Je vous souhaite une bonne écoute. Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lesenfantsvontbien. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au menu de l'épisode 55 des Infos Insolites : l'annulation de la chasse aux sex-toys de Pâques ; un collectionneur de pâté Hénaff ; Trump qui publie un communiqué pour annoncer qu'il a réussi un coup au golf ; une juge suédoise condamnée pour un vol de jambon ; des scientifiques qui transforment des toiles d'araignées en musique ; le police qui publie un appel à témoins avec une photo de lapin ; un musée de selfies ; un cheval dans un supermarché ; un timbre pour rendre hommage aux soldats de l'île aux serpents ; des affiches Giscard collées dans la Manche ; un restaurateur qui propose des lasagnes dans des tubes de dentifrice ; un chien renifleur de billets à la retraite ; un homme qui cherchait à faire 2000 km à la rame pour retrouver sa femme ; un élu américain qui proteste contre les litières pour les élèves dans des écoles ; un Québécois condamné à près de 10 millions d'amende pour vol de sirop d'érable ; des nouvelles du prix de l'humour politique et un hommage aux petites phrases de nos politiques. Merci à La Caravane Passe, aux Glochos, à Manau (oui je sais…) ; Spiderman ; Fred Fromet et France Inter ; Pierre Desproges et Thierry Le Luron ; Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand ; Claude Barzotti ; Huber et Sonia ; aux Aristochats ; à Les Vieux Borlots et aussi pour leurs phrases cultes à Mesdames et Messieurs Chirac, Barre, Mitterrand, Royal, Pécresse, Mélenchon, Fabius, Sarkozy, Strauss-Kahn, Marchais, Macron, Le Pen (les deux), Raffarin, Hollande, Pompidou, Taubira, Schiappa, De Gaulle et Giscard d'Estaing. Un grand merci aussi à l'INA, à l'AFP et toute la presse francophone. (Tous les extraits sonores sont utilisés ici gratuitement soit à titre de citation dans un but d'illustration, de parodie et très rarement sérieusement – comme ce podcast qui est lui aussi gratuit, illustratif, peu sérieux quoique sourcé et non monétisé. Si ça embête un ayant-droits qu'il n'hésite pas à me contacter.) Contact : baltique chez gmail.
En France, l'esclavage est officiellement aboli depuis 1848. Depuis, de nombreux·ses élu·es se sont battues pour la défense de la mémoire des victimes de la traite et de l'esclavage et leurs descendant-e-s. Pour que leurs souffrances soient reconnues, pour les compenser financièrement, ou tout simplement pour que soit enseignée la vérité de leur tragique histoire à l'école.Derrière la loi Taubira, votée en 2001, il y a des années de travail pour la mise en lumière de cette partie sombre de notre histoire, que plus d'un souhaitaient voir rester dans l'obscurité.Thomas Rozec raconte, dans cet épisode écrit par Agathe Albouy.CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en mars 2022. Réalisation : Thomas Chalvidal. Production et édition : Lorraine Besse et Sirine Azouaoui. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Les lois qui régissent désormais les rapports hommes - femmes et qui organisent la place réciproque de chaque sexe dans la société prennent pour base et pour objectif l'égalité. Nous avons vu dans une précédente émission comment le principe d'égalité peut être source d'injustices. Comment, alors, assurer à chaque sexe une place juste au sein de la société ? Une émission préparée et animée par Iseul Turan et Anne Trewby Introduction La position d'Antigones : les inégalités protectrices00:26 De quelle égalité parle-t-on ?00:54 La Justice comme premier impératif01:07 Le principe de l'inégalité protectrice01:49 Reconnaître la vulnérabilité potentielle des personnes Une priorité : les femmes et la maternité02:01 Sans maternité, pas de société, pas de continuité Les violences faites aux femmes03:05 La sévérité des peines au-delà des inégalités protectrices05:13 Les conséquences de la loi Taubira 05:45 Critique de la notion de féminicide06:27 La question de la légitime défense Les violences médicales08:01 Des violences avant tout gynécologiques et obstétricales08:34 Le rapport au corps de la médecine moderne09:07 Le sexe féminin et l'intimité09:30 Le ressenti nié comme symptôme10:13 Accepter de remettre en question du protocole médical11:36 Refuser la course à la rentabilité Les femmes retraitées 11:53 A chacun son problème12:38 La future réforme des retraites et les pensions de reversion14:01 La maternité et le calcul des retraites Les foyers monoparentaux 14:33 Vivre avec un seul salaire Conclusion15:54 Réalisme et objectivité des mesures légales16:58 Des inégalités naturelles et une contrainte économique à prendre en compte17:28 La Justice plutôt que l'égalité L'émission est libre de droits, sous réserve exclusive de citation, et à condition de n'être ni modifiée ni tronquée.
Christiane Taubira a annoncé son retrait de la campagne présidentielle, mais Martin, lui, y croit encore ! Dans l'appel trop con du jour, il décide donc de relancer la campagne de Taubira en lui trouvant les parrainages qui lui manquent...
Christiane Taubira a annoncé son retrait de la campagne présidentielle, mais Martin, lui, y croit encore ! Dans l'appel trop con du jour, il décide donc de relancer la campagne de Taubira en lui trouvant les parrainages qui lui manquent...
Christiane Taubira a annoncé son retrait de la campagne présidentielle, mais Martin, lui, y croit encore ! Dans l'appel trop con du jour, il décide donc de relancer la campagne de Taubira en lui trouvant les parrainages qui lui manquent...
Tous les jours, dans la chronique "Le journal du Off", Jeremy Trottin vous présente toutes les informations exclusives, les indiscrétions et les coulisses autour de l'élection présidentielle 2022. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Pour ce nouvel épisode de Popol, j'ai eu le plaisir de recevoir Harmonie Lecerf, Charlotte Cieslinski et Auriane Dumesnil !Nous avons parlé de la candidature de Taubira et du zbeul au RN !Avec en bonus la chronique internationale de Clothilde Le Coz ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec Perrine Vasque et Marie Gentric, qui suivent les candidats de gauche pour BFMTV, tour d'horizon du rapport de force à gauche à deux mois exactement du premier tour. Taubira peut-elle avoir ses parrainages ? Jadot est-il sous évalué ? Jusqu'où ira Roussel ? Mélenchon toujours en tête à gauche et Hidalgo toujours encalminée.
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel instant Porcher. Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, décrypter et analyser avec Thomas. L'actualité ne s'arrête pas et nous non plus ! Notre meilleure arme est de connaître et comprendre les discours environnant tout autour de nous. Au programme aujourd'hui, la campagne présidentielle peine à passionner les français, étonnant ? ; on analysera aussi la prestation qualifiée de ratée au grand oral de Christiane Taubira sur le mal logement ; et enfin on revient sur le délit d'initié dont est soupçonné l'ancien directeur général d'ORPEA, après les révélations du livre "Les fossoyeurs" sur la souffrance dans ces EHPAD privés. ▶ Soutenez Le Média :
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel instant Porcher. Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter car nous sommes dans la ligne droite vers l'élection présidentielle et tant de discours gravitent autour de nous. Notre meilleure arme est de les connaître, et de les comprendre. Au programme aujourd'hui, on revient sur le vote de la primaire populaire qui a débuté jeudi matin et ce collectif qui milite pour une union des gauches. Taubira, et après ? On parlera aussi d'un gros thème de campagne présidentielle : le travail, le SMIC — où les travailleurs sont dans la rue quand, en même temps, Macron propose le travail jusqu'à 45h par semaine pour les jeunes. Et enfin toujours notre président, Macron décide de ne pas participer aux débats du premier tour, on va en savoir plus, c'est l'Instant Porcher. ▶ Soutenez Le Média :
Avec Perrine Vasque, qui a fait vivre à l'antenne de BFMTV les résultats de la primaire populaire et la victoire -sans surprise- de Christiane Taubira. Elle avait promis de ne pas être une candidate de plus, et pourtant n'aboutit-elle pas à ce résultat ?
Femme de gauche, ancienne ministre de la Justice, pasionaria du mariage pour tous, icône féministe et anti-raciste... et maintenant candidate à la présidentielle de ce printemps. Christiane Taubira est une figure de la politique française, qui fascine autant qu'elle dérange. Le Point J dresse son portrait avec Caroline Vigoureux, journaliste et autrice de l'enquête "Le Mystère Taubira" (éditions Plon, 2015) . Jessica Vial Réalisation: David Chapuis Nous écrire ou nous proposer des questions: pointj@rts.ch
Passé sous les radars dans les sondages, Arnaud Montebourg semble ne même plus faire campagne. L'ancien ministre du redressement productif n'envisagerait plus qu'une chose: rallier Christiane Taubira… Mais son ancienne camarade voudra-t-elle de lui ?Le magazine Marianne est en kiosques chaque vendredi, également disponible en ligne dès le jeudi. "Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert CamusMarianne TV : https://tv.marianne.net/Marianne.net : https://www.marianne.net/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Avec Perrine Vasque, qui suit Christiane Taubira dans l'Ariège. L'ancienne Garde des Sceaux compte sur la primaire populaire pour donner de l'élan à sa candidature présidentielle. Mais sera-t-elle seulement une candidature de plus à gauche ?
Yannick Jadot (EELV), Anne Hidalgo (PS), Fabien Roussel (PC), Jean-Luc Mélenchon (LFI), Arnaud Montebourg... Pas moins de cinq candidats déclarés, et pourtant la gauche peine à s'imposer dans la campagne présidentielle. Aucun de ces prétendants à l'Elysée n'est en mesure de se qualifier pour le second tour d'après les sondages. À trois mois du scrutin, les appels à se ranger derrière une seule candidature se multiplient, notamment de la part des militants. Anne Hidalgo a voulu y répondre, en proposant début décembre, l'organisation d'une primaire citoyenne et transpartisane. Mais ses concurrents refusent toujours. À l'exception du candidat communiste et de Christiane Taubira, l'ancienne garde de Sceaux qui pourrait, à son tour, se lancer dans la course. Code source revient sur cette gauche morcelée avec Jannick Alimi et Julien Duffé, journalistes au service Politique du Parisien. Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Ambre Rosala, Marion Bothorel, Thibault Lambert et Sarah Hamny - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network, Epidemic Sound - Identité graphique : Upian - Archives : LCI, TF1, FranceInter, FranceInfo, TMC, BFMTV, Public Sénat, France 2. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Avec Perrine Vasque, qui suit la gauche à BFMTV, retour à chaud sur la proposition de Christiane Taubira qui dit "envisager" être candidate à la présidentielle? Solution ou problème pour la gauche désorientée avant la présidentielle.
Avec Perrine Vasque qui nous raconte comment elle enquête sur la rumeur d'une candidature Taubira. Et aussi la participation exceptionnelle et inattendue d'Alain Marschall.
La loi Taubira, promulguée il y a vingt ans, a fait de la traite négrière et de l'esclavage un crime contre l'humanité. Anne Chemin, journaliste au « Monde », nous explique comment la France a fini par reconnaître ce lourd passé qui a constitué une matrice du racisme.Un épisode produit par Esther Michon, réalisé par Amandine Robillard et présenté par Jean-Guillaume Santi.