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Ce jeudi 19 juin, François Sorel a reçu Guillaume Grallet, journaliste du Point, Alain Goudey, directeur général adjoint de Neoma Business School, Julien Villeret, directeur de l'Innovation chez EDF, et Hugo Borensztein, cofondateur et président d'Omi. Ils sont revenus sur les confessions du patron de Telegram dans Le Point, ainsi que le transfert de la production des puces de Google de Samsung vers TSMC, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
En Belgique, la coalition Arizona est sur le point de supprimer le Sénat, une institution qui date du débat de la Belgique. Or la plupart des démocraties, des Etats Unis à la France en passant par l'Italie ou le Royaume uni, disposent d'une forme de Sénat, ce qu'on appelle une chambre haute, plus tournée du côté la réflexion que vers la polémique quotidienne. Qu'est-ce que la Belgique aurait à gagner, ou à perdre, de la disparition du Sénat ?
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du cinquième jour d'escalade entre Israël et l'Iran.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute l'actu des sélections nationales et des championnats anglais, espagnol, italien et allemand avec nos légendaires "Drôles de Dames" : Julien Laurens, Fred Hermel, Polo Breitner et Johann Crochet.
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Israël a déclaré tôt ce vendredi avoir mené des frappes en Iran, dans un contexte de tensions liées au programme nucléaire de Téhéran. L'état d'urgence a été déclaré en Israël en prévision d'une attaque de missiles et de drones de la part de l'Iran. Sophie Jousselin fait le point sur la situation. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 13 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Sierra Leone est l'un des pays les plus exposés à l'érosion côtière au monde. Près de 2 millions de personnes établies le long des côtes encourent aujourd'hui le risque de perdre leur habitation et leurs moyens de subsistance. De nombreuses familles ont par exemple déjà dû quitter l'île Plantain, située à plusieurs heures de bateau de la capitale, Freetown. L'île, qui comptait autrefois 5 000 habitants, s'est dépeuplée face à la montée rapide du niveau de la mer. Les plus pauvres n'ont de toute façon nulle part où aller. L'histoire de l'île Plantain, en Sierra Leone, semble sur le point d'être effacée. Une partie des vestiges de cet ancien comptoir commercial portugais a déjà été engloutie par l'océan. « Je dirais qu'à peu près deux tiers de l'île ont disparu. Dans les années 1970, les gens cultivaient la terre ici, mais ces champs n'existent plus. À l'époque, ils pouvaient aussi chasser les gros rongeurs, mais ces animaux ont, eux aussi, disparus », se souvient Charles Barlay, officier de la marine sierra-leonaise. Il vit à Shengue, la bourgade qui fait face à l'île de plantain, sur la côte. « Je dirais que presque 200 maisons ont disparu dans la mer. Il y avait trois mosquées ici, mais il n'en reste qu'une seule. La FAO avait fait construire des bandas pour sécher le poisson. Ça aussi, c'est parti », se remémore-t-il. Difficile de dire combien d'habitants vivent encore ici. Quelques milliers, peut-être même seulement quelques centaines. À la pointe de l'île Plantain, une fine langue de sable permet de rejoindre les grandes huttes dans lesquelles le poisson est fumé. Hafsatu dort dans l'un de ces bandas depuis qu'elle a perdu sa maison. « Il était minuit, toute la famille dormait, quinze personnes en tout, quand une grosse vague est entrée d'un coup dans notre maison et a tout emporté. Nous aimerions partir d'ici, car la terre rétrécit et nous avons peur. Si j'avais de l'argent, je le ferais, mais je n'ai aucune économie. Sinon j'aimerais m'installer à Tombo, le gros port de pêche sur le continent », raconte-t-elle. Malgré le déclin de l'île, la plupart des jeunes continuent à devenir pêcheurs comme leurs pères, faute d'alternative. C'est le cas de Mohammed Dangoa : « J'ai étudié jusqu'au lycée, mais maintenant, je vais en mer. Pourtant, il y a moins de poissons, car certains pêcheurs ont raclé les fonds avec leurs filets jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Donc, nous sommes obligés d'aller très loin pour trouver du poisson ! Certains de mes amis qui le pouvaient sont partis, pour essayer de trouver un meilleur travail ailleurs dans le pays, parce qu'ici, il n'y a rien. » Et les effets du changement climatique sur la vie quotidienne des pêcheurs ne sont pas toujours visibles à l'œil nu, rappelle Henry David Bayo, qui travaille pour l'Agence de protection de l'environnement. « Avec l'érosion, l'eau salée s'est infiltrée et s'est mélangée à l'eau des nappes phréatiques. Même trouver de l'eau potable sur l'île est devenu difficile. Ce qui a des implications sur la santé des habitants. On observe aussi des changements dans les courants marins, ce qui a des conséquences sur la pêche. Et puis le plancton par exemple ne survit pas à la hausse de la température de l'eau », explique-t-il. Un projet de restauration des mangroves est notamment à l'étude pour tenter de sauver ce qui reste de l'île plantain, avant que l'océan ne l'avale entièrement. À lire aussiSierra Leone: le désarroi des habitants de l'île Plantain, menacée par la montée des eaux [1/2]
Israël a déclaré tôt ce vendredi avoir mené des frappes en Iran, dans un contexte de tensions liées au programme nucléaire de Téhéran. L'état d'urgence a été déclaré en Israël en prévision d'une attaque de missiles et de drones de la part de l'Iran. Sophie Jousselin fait le point sur la situation. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 13 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jean-Marie Colombani, fondateur de Slate.fr, et Géraldine Woessner, rédactrice en chef du magazine « Le Point », se prononcent sur les frappes israéliennes contre l'Iran, ayant lieu tôt ce vendredi 13 juin. Les lieux ciblés étaient des sites militaires et nucléaires à Téhéran et à Natanz. Le régime iranien promet une riposte. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Avez-vous déjà entendu parler du point Nemo ? C'est un endroit unique sur notre planète. Un lieu dont on dit qu'il est le plus isolé du monde. Mais où se trouve-t-il exactement, et pourquoi fascine-t-il autant ?Le point Nemo est ce qu'on appelle le pôle d'inaccessibilité océanique. En d'autres termes, c'est le point de l'océan le plus éloigné de toute terre émergée. Il se situe dans le sud de l'océan Pacifique, à environ 2 688 kilomètres des trois terres les plus proches : l'île Ducie (au nord), l'île Motu Nui, qui fait partie des îles de Pâques (au nord-est), et l'île Maher, en Antarctique (au sud).Ce point a été calculé pour la première fois en 1992 par un ingénieur croate, Hrvoje Lukatela, à l'aide de modèles informatiques et de coordonnées GPS. Il se trouve aux environs de la latitude 48°52.6′ Sud et de la longitude 123°23.6′ Ouest.Son nom, "Nemo", est bien sûr un clin d'œil au célèbre capitaine du Nautilus dans le roman de Jules Verne "Vingt mille lieues sous les mers". En latin, "nemo" signifie d'ailleurs… "personne". Un nom parfaitement approprié pour ce lieu si reculé.Ce qui rend le point Nemo fascinant, c'est son isolement extrême. Aucune île habitée à l'horizon. Pas de routes maritimes commerciales. Aucun survol régulier d'avion. Si vous vous trouviez là, les humains les plus proches seraient probablement… les astronautes à bord de la Station spatiale internationale, qui passe parfois à seulement 400 km au-dessus de ce point, bien plus près que n'importe quel continent.Le point Nemo est aussi devenu une zone de "cimetière spatial". Depuis les années 1970, les agences spatiales, dont la NASA ou Roscosmos, y font tomber en fin de vie leurs satellites, sondes ou stations spatiales, comme ce fut le cas pour la station MIR en 2001. Pourquoi là ? Justement parce que c'est une zone quasi déserte, minimisant les risques pour les populations et la navigation.Sur le plan biologique, les eaux autour du point Nemo sont très pauvres en vie marine : peu de nutriments, peu de lumière, peu de courant. Un véritable désert aquatique.En résumé, le point Nemo est une sorte de bout du monde maritime. Une curiosité géographique, un symbole de solitude absolue sur Terre — et une petite touche de science-fiction quand on pense que ce sont les astronautes, depuis l'espace, qui peuvent être ses visiteurs les plus proches. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:06:04 - La tech la première - Quelles sont les prochaines révolutions de l'IA ? On fait le point avec Jensen Huang, le PDG de Nvidia et Yann Le Cun, le directeur de l'IA chez Meta pour explorer les avancées de l'IA, des robots aux assistants intelligents, et leurs implications concrètes.
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Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:20:00 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - L'écrivain Christophe Ono-dit-Biot était l'invité de Léa Salamé, ce mardi, à l'occasion du sommet sur les Océans, qui se déroule en ce moment à Nice. Il a publié "Mer intérieure" (12 mars, éditions de l'Observatoire). - invités : Christophe ONO DIT BIOT - Christophe Ono-dit-Biot : Journaliste, écrivain et directeur adjoint de la rédaction de l'hebdomadaire "Le Point"
Qui peut réciter les 7 brakhot pendant la Houppa - Le Rav fait le point by Rav David Touitou
Avec Charlotte Jacquet Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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De nouvelles allégations de corruption secouent Québec, alors que la confiance envers les institutions publiques est de plus en plus fragilisée. Investissement Québec est une fois de plus dans la mire : favoritisme, mauvaise gestion, manque de transparence. Affaires et société avec Philippe Richard Bertrand, expert en commercialisation et en technologies et co animateur du balado Prends pas ça pour du cash à QUB. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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Mélanie vit une relation fusionnelle avec le foot. Mais genre collante, étouffante, limite besoin d'un avocat pour gérer la garde des week-ends. Y'a toujours foot. Ce week-end ? Foot. Le week-end dernier ? Foot. Et celui d'avant ? C'est un calendrier de l'Avent mais sans fin et sans chocolat. Et pourtant, elle adore le foot, elle joue encore avec ses potes, elle crie au bord du terrain comme si elle était coach FIFA certifiée, elle vit pour les émissions foot où on t'explique ce que t'as vu, après qu'on t'ait déjà dit ce que t'allais voir. Ce n'est pas du sport, c'est du replay commenté en direct. Sa passion, c'est surtout de crier “LA MEILLEURE DÉFENSE C'EST L'ATTAQUE” même si elle a le cardio d'un flan au caramel. Et elle rappelle que le foot, ce n'est pas que masculin, histoire d'avoir raison dans le fond, même si ça fait rire personne. Mais pas question de se lève à 7h du mat pour amener ses futurs enfants jouer à Bastogne dans le froid pendant qu'elle est encore en gueule de bois. Elle ne va pas leur mentir et leur dire que ‘le sport c'est des valeurs'. C'est faux. Le sport, c'est des bancs et des cafés tièdes.” Et puis elle parle aussi du côté plus sombre : l'argent indécent, les stades climatisés dans le désert, les magouilles de la FIFA, le sexisme, le racisme, la violence, et cette statistique flippante : les violences conjugales augmentent les soirs de match. Et là, Mélanie ne rigole plus : “Sérieux, les gars, allez en thérapie, pas au bar.” Bref, Mélanie l'explique, le foot, c'est un paradoxe géant : un jour tu pleures devant un bel hommage, le lendemain tu te fais balancer une chaise dessus par Jean-Michel Torse-Nu parce que son équipe a pris un rouge. Et elle conclut, stoïque, le pain saucisse à la main : “La fraternité au foot ? Comme le déo... ça ne se partage pas toujours.” Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On connaissait le fameux « À jamais les premiers » de l'Olympique de Marseille… Le Parisien Dimanche rétorque ce matin d'un « À jamais les meilleurs » après la victoire sans conteste et sans pitié du Paris Saint-Germain hier en finale de la Ligue des Champions. 5-0 face à l'Inter Milan, véritable « démonstration » de force qui, écrit La Tribune Dimanche, « se hisse parmi les moments majeurs de l'histoire du sport tricolore ». Face à une équipe aussi jeune que talentueuse, les Milanais « faisaient leur âge (30 ans de moyenne sur le terrain) » plutôt que de « faire étalage de leur expérience » écrit l'hebdo un brin cruellement. Un club quasi-invisible pendant tout le match, qui a légitimé une bonne fois pour toutes « le nouveau projet » du PSG, sans Messi, sans Neymar, sans Mbappé, bref « plus jeune » et « plus français ». Un joueur a brillé Un joueur particulièrement Doué, vous me passerez le jeu de mots de piètre qualité… Désiré Doué donc, que Le Parisien Dimanche porte aux nues. Le titre, fasciné par ce « phénomène de 19 ans », auteur hier d'un doublé et d'une passe décisive. « Bien avant le coup de sifflet final, se délecte l'hebdo, il ne faisait de doute pour personne au cœur du peuple parisien que Désiré Doué n'a jamais mieux porté, mieux honoré » son patronyme. « À trois jours de son anniversaire, le vingtième, poursuit Le Parisien Dimanche, l'attaquant s'est offert le cadeau dont rêvent tous les footballeurs de la planète (…) : celui de (…) devenir l'idole de tout un club pour l'éternité ». Un exploit qui relègue le reste au second plan Notamment la présidentielle. Il faut dire que pour les votants, c'est encore dans deux ans… alors que pour les politiques, ce n'est que dans deux ans ! Candidats assumés ou présidentiables imaginés, une partie des revues s'y penche cette semaine… Parmi eux, Le Point, dont la une est consacrée à l'ancien Premier ministre Edouard Philippe. À l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Le Prix de nos mensonges, celui qui fourbit ses armes depuis 2020 développe ses idées. À commencer par ce « déni français » dont souffrirait la population dans son ensemble. « Notre exceptionnelle aptitude à nous raconter des histoires m'agace » maugrée-t-il dans les colonnes du Point, jugeant que « si nous voulons avancer, nous devons arrêter de nous mentir ». Autre thème sur lequel il rejette toute discussion : « le culte de la transparence » à bannir selon lui, et « la verticalité » qu'il appelle de ses vœux car « dans une démocratie, on a besoin de gens qui sont élus, et on a besoin de chefs qui prennent des décisions ». Sur le reste, l'art de la nuance Il faut dire, comme l'analyse un politologue dans les colonnes du Point toujours, que « pour redevenir majoritaire, la droite devra faire le grand écart » c'est-à-dire à la fois « reconquérir les électeurs du Rassemblement national et convaincre les ralliés au macronisme ». Une forme de « en même temps » 2.0 dont Edouard Philippe refuse d'être l'héritier : « mon objectif n'est pas de me positionner par rapport à une étiquette, (...) à un parti, (...) à un créneau » assène-t-il. Malgré tout, Edouard Philippe prend soin de nuancer, notamment sur les questions identitaires et migratoires. « Je ne crois pas, dit-il, que la fermeté se démontre par des postures et des surenchères permanentes sur les chaînes d'info »; « il serait dangereux, affirme-t-il enfin, de créer un droit spécifique - il faut ici comprendre "droit" au sens de "loi" - pour une religion, et je ne crois pas que la laïcité impose la négation totale de la liberté religieuse dans l'espace public ». Une rupture avec les autres cadors de la droite française Et particulièrement avec Bruno Retailleau, le très droitier ministre de l'Intérieur. À son sujet, Edouard Philippe s'accorde une pique : il n'est « pas sûr » ironise-t-il, que Bruno Retailleau y verrait « une critique » si on le rangeait dans la « droite Trocadéro », une droite embourgeoisée, catholique, et vieille-France.Droite Trocadéro on ne sait pas, droite à gogo c'est certain pour Marianne, qui n'hésite pas à qualifier le ministre de « moine-soldat de la droite » qui a « souvent croisé la route d'élus de l'extrême-droite, sans leur tourner le dos ». Va-t-il pour autant « réaliser l'union en 2027 ? » … Marianne s'interroge. Le titre pointe que « Retailleau bénéficie des faveurs de la presse de droite et d'extrême-droite » à la télé ou sur papier, où il « déroule ses saillies anti-immigration, multiplie les annonces chocs (…), et affiche une grande fermeté à l'encontre de l'Algérie ». Le ministre de l'Intérieur le dit d'ailleurs lui-même : interrogé sur sa proximité, ou ses différences, avec le Rassemblement national, il le concède : ce qui le « distingue » de Marine le Pen ou Jordan Bardella, c'est « le programme économique » … pas un mot en revanche sur d'éventuelles divergences idéologiques. Un mot aussi de la situation internationale Que ce soit dans L'Express ou dans Le Point, une préoccupation : les liens entre l'Europe et Donald Trump. Dans le second, on parle plutôt défense et armement; dans le premier, c'est surtout de politique qu'il est question. L'Express fait ainsi le constat d'un trumpisme devenu une « franchise » voire un « label » qui « galvanise les politiques » propulsant les Giorgia Meloni et Viktor Orban de ce monde au sommet grâce à une « boîte à outils » dans laquelle « ils peuvent piocher à l'envi des "punchlines" » comme autant de coups gagnants.Le phénomène n'est en réalité pas nouveau, analyse L'Express, le trumpisme n'a fait que donner un coup d'accélérateur à une idéologie « enracin[é]e dans une colère profonde ». Car il ne faut pas sous-estimer le poids des émotions dans le contexte actuel, souligne de son côté L'Obs. Interrogée par le magazine, la sociologue franco-israélienne Eva Illouz estime ainsi que « le désenchantement et la peur sont devenus le spectre permanent de la démocratie » et que l'extrême droite « capte et organise cette émotionnalité excédentaire ». Auparavant, l'espoir était selon elle l'émotion principale, mais voilà : « la modernité tardive (…) [a] écrasé cette espérance dans le futur ». Faut-il pour autant se lamenter de toute cette colère ? Pas forcément nuance L'Obs… « les émotions fortes permettent d'évaluer ce qui est important pour soi » mais elles sont aussi une « brèche » pour peut-être, enfin, sortir de « la sur-socialisation, le fait de s'identifier totalement à un rôle ». De là à rêver au retour de l'espoir, il n'y a qu'un pas.
Quel est l'état des droits des femmes dans le monde ? Ces dernières années, ils sont remis en question, bousculés, supprimés. C'est le constat d'Actuelles, mais aussi celui de Courrier international, qui consacre à la question un numéro spécial, "Femmes, le combat continue". Ingrid Therwath et Laure Manent passent en revue les changements récents qui se sont produits à travers la planète sur les égalités de genre.
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSDonnées Meta : CNIL, Le Figaro, Le Point, L'Usine DigitaleCharlie Hebdo : Ouest-France, FranceinfoLilo & Stitch : Le Huffpost, France 24Malcolm : Deadline, Allo CinéFlorent Manaudou : Le Parisien, Ouest-FranceLOL qui rit sort : 20 minutes, Le HuffpostÉcriture : Lisa ImpératriceIncarnation : Valentine Hullin Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre Intelligence Emotionnelle et Intelligence Artificielle Les brèves du jour La santé physique et psychique en prison Tout sur le point Némo
À Cannes hier soir, Jafar Panahi a reçu une Palme d'or « tellement méritée », s'exclame le Parisien-Dimanche, au-dessus de la photo du réalisateur iranien, souriant, derrière ses lunettes noires qu'il n'a pas quittées de la cérémonie. « Plusieurs fois emprisonné sans son pays, Jafar Panahi a été récompensé pour un grand film politique et bourré d'humour », ajoute le Parisien-Dimanche. Ce film, c'est Un simple accident, que le journal résume ainsi : « une comédie noire sur la revanche du petit peuple contre un ancien tortionnaire, tourné avec trois fois rien et qui tient aussi bien du thriller que de la comédie et du grand film politique ». « L'émotion l'a terrassé sur son siège pendant quelques secondes, alors que la salle se levait pour l'applaudir », raconte la Tribune Dimanche, il remporte « la Palme d'or de l'engagement et de la liberté ». Le Journal du Dimanche salut, de son côté, une Palme d'or « symbole de résistance », et rapporte les propos de Jafar Panahi, tenus quelques heures avant la cérémonie : « Dimanche, je reprends l'avion pour Téhéran, je ne sais pas quels ennuis m'y attendent, mais l'Iran est mon pays et je ne saurai pas faire du cinéma ailleurs ».Ça se passe loinGros plan sur la guerre en Ukraine, vue de Russie. « Après trois ans de guerre », raconte le Point, « la population russe navigue entre soutien, désillusion et ressentiment ». « Pour une grande majorité d'habitants », poursuit l'hebdomadaire, « la guerre, pudiquement appelée "opération militaire spéciale", continue d'être une gêne lointaine ». À l'université par exemple, un étudiant grec raconte que ses compagnons russes « sont plus en colère contre l'Union européenne qui les sanctionne que contre leur gouvernement qui a commencé et soutient cette guerre ». À Moscou, un opposant au régime, lui, explique : « Ça se passe loin, là-bas. Le plus important, c'est de ne pas être touché directement ». « Il ne souhaite pas la défaite ». « Sinon », dit-il, « ce sera la guerre civile ». Le Point a aussi rencontré Laura, une couturière à la retraite, qui « ne veut plus rien entendre au sujet de l'opération spéciale ». « Il y a un an, trois mois après avoir été mobilisé, son petit-fils de 18 ans est mort en Ukraine. Il repose « en héros », au cimetière ». « Laura n'en dira pas plus », conclut le Point.Personne ne viendra nous sauverDirection les États-Unis où « la résistance s'organise ». C'est en tout cas ce que croit savoir le Nouvel Obs, il est allé à la rencontre des membres du collectif Indivisibles, qui mènent la révolte contre Donald Trump. Comme Mary Ann, qui, nous dit-on, « a hissé, sur sa pelouse tondue de près, un drapeau américain à l'envers. Un SOS angoissé, signe d'un pays en détresse. Quelques semaines plus tard, elle a planté un petit panneau qui invite à l'action en lettres blanches : march, protest, strike, vote », poursuit le Nouvel Obs, qui est aussi allé à un meeting des Indivisibles. L'un des co-fondateurs du mouvement, Ezra Levin, s'exclame face au public: « La peur est contagieuse, mais le courage aussi ! Personne ne viendra nous sauver. Les luttes historiques contre les autoritarismes nous apprennent que le succès dépend d'une opposition persistante, courageuse, large et unifiée ». Et puis il y a Bernie Sanders, l'ex-candidat à l'élection présidentielle, « l'apport du sénateur de 83 ans à la résistance est capital », estime le Nouvel Obs. « Lui qui n'appartient à aucun parti est devenu l'improbable visage de l'opposition à Trump. Partout le vieux routier de la gauche attire les foules ». « Il faut rallier les classes populaires, Bernie Sanders l'a compris très tôt ». Il va vers « une Amérique populaire, en miroir de celle de Trump, cherchant elle aussi à exprimer sa colère ».De Gaza au sud de la FranceEnfin, M, le supplément du Monde nous emmène à la rencontre d'une famille palestinienne réfugiée en France. Ils sont sortis de l'enfer de Gaza, toute la famille d'Husam Al Najar, les parents et les cinq enfants, « âgés de 4 à 20 ans ». Ils vivent désormais dans le Gard, dans le sud de la France, « dans un hameau à 600 mètres d'altitude ». Un havre de paix, avec « ses paysages verdoyants à perte de vue ». Pour la photo, la famille pose devant une maison aux tuiles roses. Mais Husam Al Najar « a le vertige ». « Il ne s'éternise pas et préfère retourner dans le salon », raconte M. « Je n'arrive pas à rester dehors », dit-il. « J'ai besoin de me sentir entre des murs solides ». S'ils sont tous en France aujourd'hui, précise le magazine, c'est « grâce à une chercheuse du CNRS qui a œuvré sans relâche pour qu'Husam Al-Najar, docteur en ingénierie de l'environnement, puisse bénéficier d'un programme national d'aide aux scientifiques en exil ». Ils sont arrivés fin avril et sont bien décidés à s'intégrer en France. Diana Al-Najar, « la mère de famille, veut apprendre le français au plus vite et passer le permis de conduire. Nour 18 ans et Aya 16 ans, échangent déjà quelques paroles dans un français impeccable », raconte M. Pour cette famille, « arrivée, avec pour tout bagage un téléphone portable », c'est le début d'une nouvelle vie.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Éléonore Lemaire débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Journaliste, auteur de "Nos élus et l'islam" paru chez Robert Laffont, Erwan Seznec publie ce jeudi dans "Le Point" son enquête exclusive sur "ce que contient le manuel confidentiel des Frères musulmans". Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 22 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Suite à l'enquête du journal Le Point, le manuel confidentiel de 177 pages, intitulé, « L'Académie des talents » se retrouve au cœur des débats politiques.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:30:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Meuret Médecin généraliste retraité, membre du Syndicat de la Médecine Générale (SMG) ; Antonin Bergeaud Professeur d'économie à HEC Paris; Bruno Bonnell Entrepreneur, député LREM du Rhône; Claire Meynial Grand reporter pour Le Point, prix Albert Londres 2016
Le point F, ce n'est ni un muscle, ni une glande, ni une zone magique de votre cerveau. C'est un concept utilisé par les industriels de l'agroalimentaire pour désigner l'équilibre idéal entre gras, sucre et sel dans un aliment — celui qui déclenche un maximum de plaisir sensoriel… et donne envie d'en reprendre, encore et encore.? Un terme marketing… mais une réalité neurobiologiqueLe point F, pour "F" comme fat, flavor, ou feel good, n'est pas un terme scientifique officiel, mais il renvoie à une idée bien documentée : certains aliments sont délibérément conçus pour surstimuler nos circuits de la récompense.Ce point d'équilibre se situe au croisement du gras fondant, du sucre addictif et du sel stimulant. C'est la formule secrète de nombreuses chips, barres chocolatées, pizzas surgelées, nuggets ou sodas. À ce niveau précis, la sensation en bouche, la texture et le goût convergent pour produire un pic de satisfaction immédiat, suivi… d'une envie irrésistible d'en reprendre. Et ce, même sans faim.? Une prise d'otage du cerveauCe phénomène active un circuit bien connu des neuroscientifiques : le système dopaminergique. Quand vous mangez un aliment parfaitement équilibré autour du point F, votre cerveau libère de la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir et de la motivation. C'est le même mécanisme qui intervient dans les addictions.Or, ces aliments sont souvent pauvres en fibres, en protéines, en nutriments, mais très denses en énergie. Ils provoquent une réponse intense mais brève, ce qui vous pousse à en consommer de manière compulsive, souvent sans satiété réelle.? Une formule testée en laboratoireLes industriels testent leurs produits via des groupes sensoriels, des IRM fonctionnelles et même des algorithmes de prédiction de consommation. Leur but ? Trouver le point F idéal pour chaque profil de consommateur. Certains parlent aussi de "bliss point", ou point de félicité.Le chercheur américain Howard Moskowitz l'a popularisé dans les années 1980, en développant notamment la recette optimale de plusieurs sodas et plats prêts-à-manger. Résultat : un aliment parfaitement calibré pour être ni trop sucré, ni trop salé, mais juste assez pour faire exploser les ventes… et notre volonté.⚠️ En résuméLe point F, c'est la recette parfaite pour créer un aliment irrésistible, mais pas forcément sain. Il détourne nos instincts de survie pour nous pousser à manger plus que nécessaire, en exploitant nos vulnérabilités cérébrales.Une gourmandise qui n'est pas toujours innocente… et qui nous rappelle que le plus difficile à digérer, parfois, c'est la stratégie marketing. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:13:28 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Comment l'équipe de Joe Biden a-t-elle dissimulé la vérité sur l'état de santé de son candidat ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Claire Meynial Grand reporter pour Le Point, prix Albert Londres 2016
Le point de vue Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est la photo d'un homme debout au milieu d'un champ de ruines, qui fait la Une du Nouvel Obs, avec ces mots : « le spectre de l'annexion ». « Dix-neuf mois après les massacres commis par le Hamas, les destructions systématiques menées par le régime de Benyamin Netanyahou ont presque anéanti la Bande de Gaza », écrit le Nouvel Obs, « destructions qui font planer la menace d'un exode forcé sur ses deux millions d'habitants ». « Un spectre hante les Palestiniens de Gaza », poursuit l'hebdomadaire : « la Nakba, la catastrophe en arabe, référence à l'expulsion d'une partie des populations arabes de Palestine lors de la naissance d'Israël en 1948. Depuis les massacres du 7 octobre, les Palestiniens ont la certitude de vivre une nouvelle Nakba, à Gaza sous les bombes, mais aussi en Cisjordanie, de manière plus rampante et insidieuse, sous l'action souvent conjointe de l'armée et des colons israéliens ».Crime de guerre et génocideFaut-il alors parler de génocide ? interroge le Nouvel Obs. Le débat est ouvert et parfois violent. En préambule, la juriste Mathilde Philip-Gay spécialisée dans le droit pénal international, explique que « parmi les grands crimes en droit pénal international, on peut déjà dire que deux sont certainement commis à Gaza. » « Il y a, dit-elle, incontestablement des crimes de guerre, puisque des dizaines de milliers de civils ont été tués, ce qui n'est pas un objectif militaire. La liste est longue, poursuit Mathilde Philip-Gay : blocus de l'aide humanitaire, utilisation de la faim comme arme, interdiction aux journalistes occidentaux de se rendre à Gaza, ciblage délibéré des reporters palestiniens. On assiste aussi très probablement à des crimes contre l'humanité », ajoute-t-elle.Mais qu'en est-il du génocide ? Pour l'historien Vincent Lemire, il faut distinguer « les deux significations du mot ». « D'abord, la signification politique, tombée dans le sens commun, celle que tout le monde a en tête, l'atteinte, de manière atroce, à une population, le ' pire ' des crimes ». Or « juridiquement, précise l'historien, ce n'est pas vraiment cela. Selon le droit international, le génocide correspond à l'intention de détruire un groupe national, ethnique ou religieux. Pour être établi, il nécessite donc de prouver qu'Israël a comme unique intention de détruire la population de Gaza (…) Il doit aussi être démontré que les victimes sont ciblées de manière délibérées et non aléatoire ». Le débat reste ouvert…L'ordination des femmesDans la presse hebdomadaire également cette semaine, les réactions à l'élection du pape Léon XIV. Le Point y consacre d'ailleurs sa Une, avec ce titre : « Léon XIV, le pape d'un nouveau monde ». « Le premier Américain du Nord (…) mais qui vient aussi du Sud, il a longtemps été missionnaire au Pérou ». Un pape jeune et moderne. Mais jusqu'où ira-t-il ? Le Point s'interroge notamment sur les femmes diacres et prêtres : « le sujet de leur ordination va-t-il rester éternellement tabou dans l'Église ? »On serait tenté de dire oui, à lire l'article de l'hebdomadaire. Car, nous explique l'historien Alberto Melloni, au-delà « d'une affaire de parité ou d'égalité des sexes » « la question des femmes touche à des enjeux théologiques fondamentaux ». « Problème, ajoute-t-il : ouvrir la prêtrise aux femmes ou même rétablir le diaconat féminin nécessiterait un concile. Ce n'est pas une décision qu'un pape peut prendre seul ». Autrement dit, l'attente risque d'être longue…L'Express, lui aussi, s'intéresse au nouveau pape. Et plus précisément à son « face à face », avec Donald Trump. « Si le pape et le président des États-Unis partagent la même nationalité, ils risquent de s'opposer sur la question des migrants et de l'aide internationale » estime l'Express, d'autant que « pour les ultra-trumpistes, le successeur de François est un gauchiste. »À 300 kilomètres de CayenneEnfin, le Journal du Dimanche se fait l'écho des nouvelles intentions du ministre français de la justice, Gérald Darmanin, en matière pénitentiaire. « Gérald Darmanin va enfermer les narcotrafiquants dans la jungle amazonienne », clame le JDD, qui parle d'une « forteresse isolée, conçue pour enfermer les criminels les plus dangereux du narcotrafic et les islamistes ». Une annonce faite alors que le ministre est en visite en Guyane. Gérald Darmanin qui multiplie les annonces sur les prisons et qui déclare ainsi : « j'ai décidé d'implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict et un objectif : mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic. »Le Journal du dimanche nous donne un aperçu de l'implantation de la nouvelle prison : « au bout du monde : à Saint-Laurent du Maroni, aux confins du fleuve, à 300 kilomètres de Cayenne, à des jours des premiers hameaux accessibles uniquement en pirogue ou par avion ». « Une forteresse volontairement isolée, comme un écho au bagne d'autrefois, mais avec les codes du 21ème siècle », ajoute le JDD, qui semble séduit par cette vision, alors qu'aux États-Unis, Donald Trump, lui, rêve de rouvrir Alcatraz. Autant de projets qui pourraient nourrir l'imagination de bien des scénaristes.
Après l'apparition du quiet quitting, autrement dit la “démission silencieuse”, c'est au tour du quiet hiring, ou l'embauche silencieuse de faire son entrée dans le monde du travail. Et même si le terme vient d'arriver en France, la pratique n'est pas nouvelle selon Matthieu Vallens, avocat en droit social, dans un article du journal Le Point. Ça vient d'où le quiet hiring ? En quoi consiste-t-il ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Pourquoi l'administration française est-elle si compliquée ? Qu'est-ce que la tendance beauté du brocoli ? Qu'est-ce que le bug de l'an 2038 ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 01/04/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Va-t-on vers une médiation de l'Italie pour réconcilier l'Algérie et la France ? C'est ce que croit savoir notre Grand invité Afrique ce matin. Entre Alger et Paris, les relations sont totalement gelées depuis la mi-avril 2025. La crise s'est encore aggravée ces derniers jours, avec les expulsions croisées de fonctionnaires français par Alger et de fonctionnaires algériens par Paris. Mais les deux pays ne semblent pas vouloir aller jusqu'à la rupture. Pourquoi ? À Genève, Hasni Abidi est directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Entre la France et l'Algérie, l'accalmie n'a duré que deux semaines. Pourquoi la relation est elle aussi instable entre ces deux pays ?Hasni Abidi : Parce que les éléments de discorde, de divergences sont beaucoup plus profonds que la volonté des deux chefs d'États de renouer le dialogue et de reprendre la parole, surtout du côté français qui était très attendu par le président algérien.L'Algérie accuse le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, « de barbouzerie à des fins purement personnelles ». Est-ce que Alger joue Barrot contre Retailleau, le ministre des Affaires étrangères contre le ministre de l'Intérieur ?Oui, la ligne algérienne est claire. Elle s'oppose à tout rôle dans le dossier algérien donné au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour des raisons d'abord de ligne idéologique du ministre de l'Intérieur et parce que Alger pense que Bruno Retailleau utilise la carte algérienne, les relations franco-algériennes à des fins politiques électoralistes et que l'Algérie ne veut pas cautionner cet usage politique de la relation algérienne par le ministre de l'Intérieur. Vous avez vu, plusieurs indicateurs montrent finalement que les services algériens, par exemple, collaborent d'une manière inconditionnelle avec les services de sécurité extérieurs, mais pas les services qui sont sous le contrôle du ministre de l'Intérieur. Ce n'est pas un rejet total, mais un rejet, en quelque sorte, de la récupération faite selon Alger par le ministre de l'Intérieur.À lire aussiTensions France-Algérie: Paris annonce «renvoyer» des diplomates algériens après des expulsions par AlgerCôté algérien, est-ce qu'il y a aussi d'éventuelles divisions sur la question française ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, dit que la position algérienne n'est pas homogène…C'est très difficile d'analyser de l'intérieur. Donc, je félicite Bruno Fuchs d'avoir cette analyse, mais je ne la partage pas parce que, de l'extérieur, il est très difficile aujourd'hui de trouver vraiment des failles au sein des autorités algériennes, entre civils et militaires, dans les relations avec Paris.Alors, le point de départ de cette dernière crise, particulièrement grave, c'est la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'était en juillet dernier. Mais on ne voit pas pourquoi la France changerait de cap. Est-ce que du coup, cette crise peut durer dix ou vingt ans ?Non, ce n'est pas une crise fataliste. Sur la question du Sahara occidental, il y a eu des discussions importantes et je peux vous dire que, avant cette crise consulaire concernant les agents français et algériens, le ministre des Affaires étrangères était attendu à Paris, le ministre algérien, Monsieur Attaf… Bien sûr, pour répondre à la visite effectuée par Jean-Noël Barrot. Malheureusement, les développements ont fait que cette visite soit annulée, mais il n'est pas du tout exclu que les relations reprennent. Je peux vous dire aussi qu'il y a des médiations, et notamment Rome qui veut absolument jouer un rôle de médiateur important et accepté par les deux parties.À lire aussiEn Algérie, les propos de Macron sur le Sahara occidental passent malDonc, pour vous, même si les deux régimes s'envoient à la figure des expulsions de hauts fonctionnaires et de diplomates, il n'y aura pas de rupture ?La rupture totale, je veux dire le point de non-retour, est coûteux pour les deux présidents. Mais il est clair qu'il y a des décisions à prendre. C'est-à-dire qu'Alger attend que certains consuls nommés soient accrédités, ça, c'est un élément aussi à voir. La question bien sûr du renvoi, il faut arrêter cette spirale, elle n'est pas du tout bonne pour le bon fonctionnement des relations. Cette situation, elle permet en quelque sorte la reprise ou la possibilité d'une reprise de dialogue. Parce que, au sein des autorités algériennes, on sent bien qu'il y a une volonté de contenir les conséquences de cette crise et finalement plutôt de parler seulement d'un désaccord profond avec le ministre français de l'Intérieur.Et vous dites que la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, essaye de faire médiation, c'est ça ?Giorgia Meloni est prête et il y avait même des discussions, l'Italie joue un rôle important. Elle est devenue un interlocuteur privilégié pour l'Algérie. Et bien sûr, l'Italie aussi, Giorgia Meloni a de bonnes relations avec le président Macron. Donc c'est l'Italie qui est bien placée pour jouer en quelque sorte le rapprochement. Elle peut tout à fait organiser cela lors d'une réunion économique ou dans le cadre du G20 ou un autre cadre, inviter les deux présidents. Et moi, je pense qu'une rencontre de haut niveau entre les deux chefs d'État s'impose dans les conditions actuelles.Entre les présidents Macron et Tebboune ?Entre le président Macron et le président Tebboune. Oui, en Italie, c'est une option et une hypothèse à soutenir et à encourager.
Le procès des braqueurs présumés de l'influenceuse Kim Kardashian, 44 ans, a débuté le 28 avril à la cour d'assises de Paris. L'affaire remonte à la nuit du 2 au 3 octobre 2016 dans un hôtel parisien du 8e arrondissement où séjournait Kim Kardashian durant la Fashion Week. En l'absence de son garde du corps, les voleurs ont ligoté et séquestré la star dans la salle de bain afin de lui dérober plus de 9 millions d'euros de bijoux.L'âge avancé des braqueurs présumés, apparus affaiblis ou souffrants, surprend lors des premiers jours de procès. Kim Kardashian témoignera à la barre devant eux mardi 13 mai. Pascale Égré, grand-reporter au service police-justice du Parisien, revient sur le braquage et le déroulement des premiers jours de procès dans cet épisode de Code Source. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Grouzis, Pénélope Gualchierotti, Clémentine Spiler et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA, Compte Instagram de @kimkardashian. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:13:00 - L'invité d'un jour dans le monde - Depuis deux mois, la bande de Gaza est privée d'aide humanitaire en raison d'un blocus israélien. En parallèle, Israël a repris son offensive militaire. On fait le point avec Amande Bazerolle, de Médecins sans frontières et Thibault Lefèvre, correspondant à Jérusalem.
Le « point Godwin » est devenu un réflexe fréquent dans les débats politiques, dénonce Ruth Elkrief. Cet argument, qui consiste à discréditer l'interlocuteur en le comparant au nazisme ou à Hitler, est souvent utilisé pour clore un débat sans réelle discussion. Selon elle, cette méthode est non seulement implacable mais aussi nuisible, car elle empêche toute progression constructive. Ruth Elkrief appelle à stopper ces comparaisons odieuses, qui n'ont pour effet que de faire taire le dialogue. Dominique Seux souligne la récente rencontre entre les États-Unis et la Chine à Genève. Après deux jours de négociations, un accord inattendu est sorti de ces échanges : les droits de douane ont été abaissés de 115 points pour les États-Unis, passant de 145 % à 30 %, et de 125 % à 10 % pour la Chine. Cette trêve douanière de 90 jours, qualifiée de « retour à la case départ », laisse entrevoir une nouvelle série de négociations. Pour Dominique Seux, cet accord fragile reste néanmoins un signal positif dans des relations tendues. Abnousse Shalmani analyse le tournant américain dans le conflit israélo-palestinien. Alors que Donald Trump entame une tournée au Moyen-Orient, visitant l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar, il choisit de ne pas passer par Israël, signe d'un repositionnement stratégique. Par ailleurs, la libération d'Edan Alexander, un soldat israélo-américain retenu par le Hamas depuis octobre 2023, intervient à un moment clé. Selon Shalmani, cette libération, issue d'une négociation unilatérale américaine sans contrepartie directe, semble isoler Israël dans ce dossier délicat. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:48:03 - Le Masque et la Plume - par : Rebecca Manzoni - Thrillers, farce politiques, film autour de la musique, adaptation d'un roman irlandais... Dans cette nouvelle édition du Masque et la plume, on parle des films : "Les Linceuls", "Rumours, nuit blanche au sommet", "Les Musiciens", "Tu ne mentiras point", "Ce Nouvel An qui n'est jamais arrivé"... - invités : Pierre Murat, Florence COLOMBANI, Christophe Bourseiller, Murielle Joudet - Pierre Murat : Journaliste et auteur, Florence Colombani : Journaliste et critique cinéma (Le Point), Christophe Bourseiller : Historien, animateur et critique de cinéma, Murielle Joudet : Critique de cinéma au Monde - réalisé par : Guillaume Girault
Un nouveau pape a été élu ce jeudi 8 mai à Rome: Robert Francis Prevost est désormais Léon XIV, une cérémonie suivie partout sur la planète, mais aussi évidemment place Saint-Pierre, au Vatican. Juste après 18h, une fumée commence à s'échapper de la cheminée. Elle est blanche et les cloches de la basilique Saint-Pierre commencent à sonner. La foule envahit le Vatican. On note l'émotion dans la voix de Claudia : « C'est incroyable, je me sens hyper heureuse, je suis sur le point de pleurer. Je ne sais pas encore qui est le pape, mais je suis très ému ».Fidèles, pèlerins, curieux... Tous espèrent se rapprocher du balcon. Alessandro Romain a réussi à se frayer un chemin : « C'est un moment très positif. On espère que ce sera une bonne personne qui fera du bien au peuple ».Les gardes suisses et la gendarmerie vaticane prennent position sur la place au son de la fanfare. Ségolène, elle, a les yeux rougis d'émotion : « Je pense à l'après-midi qu'il a dû vivre en voyant son nom qui sortait, ce qui a dû ressentir dans son cœur, j'accepte, je n'accepte pas, ma vie va être bouleversée et se dire, la stature qu'il est en train de prendre, d'un diocèse à la terre entière. »Et puis le Cardinal Mamberti, Proto Diacre s'avance en premier, sous le regard des cardinaux. « Habemus Papam ! »À lire aussiL'Américain Robert Francis Prevost devient pape sous le nom de Léon XIVQuelques minutes plus tard, Robert Prevost Léon XIV apparait au balcon dans l'euphorie générale : « Que la paix soit avec vous, la paix, les ponts entre les peuples… ». Des mots qui sont revenus dans le discours du souverain pontife, ponctué par des applaudissements.Une fidèle déclare : « Aujourd'hui, ça fait 80 ans que la Seconde Guerre mondiale est terminée et ça me touche qu'il ait parlé beaucoup de la paix. Je pense qu'on a réussi à sortir de ce conflit et qu'on a encore pleins de guerres. On prie pour la paix. L'émotion m'a envahie quand on a vu son visage. C'est plus un nom, c'est une personne avec son histoire, sa pensée, son cœur, ses souffrances. »Une histoire américaine, mais pas seulement. Ce missionnaire a longtemps habité au Pérou. Luiz de Lima s'était enveloppé dans un drapeau péruvien pour célébrer la nouvelle : « Je suis très content ! Parce qu'il a des racines péruviennes et tout le peuple péruvien est fier et content du nouveau pape. » Au téléphone, la famille restée au Pérou affiche aussi un grand sourire.Mais pas autant que ces touristes franco-vietnamiens arrivés sur le tard place Saint-Pierre : « Sur le chemin du retour à Rome, on a vu la fumée blanche.C'était la joie ! On a chanté dans le bus. » Anne a été touchée par les mots et le parcours de Léon XIV : « Nous sommes des réfugiés. Nous sommes aussi étrangers en Europe, ça, ça nous touche au fond du cœur. »
On connaît tous ce moment où on grignote un gâteau… puis deux…puis trois… puis toute la boîte. Et on finit par se dire qu'on a zéro volonté. Sauf que bonne nouvelle, ce n'est pas qu'une question de gourmandise ! Nous ne sommes pas les seuls responsables de nos excès. Ce petit plaisir qui nous pousse à replonger, encore et encore, porte un nom : le point F, pour point de félicité. Et les industriels l'ont très, très bien compris. Et donc, si on continue à manger, c'est pour retrouver ce point de félicité ? Est-ce qu'on peut atteindre le point F avec n'importe quel aliment ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam originals écrit et réalisé par Joanne Bourdin A écouter ensuite : Comment reconnaître le sexisme en entreprise ? De quand date le premier écran tactile ? Qu'est-ce que la "théorie des 3 amours" ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Pas un jour ne passe sans que le wokisme ne soit dénoncé dans le monde. Par les populistes en tête desquels le président américain Donald Trump ainsi que par une grande partie de la droite et de l'extrême-droite. Ils craignent de voir s'imposer un nouveau modèle de société dicté par une théorie des genres et une approche décoloniale. Le wokisme n'est-il qu'une construction de ses opposants ? Peut-on être anti-woke sans marqueur politique ? Le wokisme peut-il être positif ? Pour en débattre : - Réjane Sénac, politiste, directrice de recherche au CNRS, enseignante à Sciences Po au Centre de recherches politiques (Cevipof), autrice de Radicales et fluides : les mobilisations contemporaines (Presses de Sciences Po, octobre 2021) et de Comme si nous étions des animaux (éditions du Seuil, 2024)- Brice Couturier, journaliste, collaborateur à l'hebdomadaire Le Point, membre du Conseil scientifique du Laboratoire de la République, auteur du livre Ok Millenials (éditions de l'Observatoire, 2021) - Jean-Yves Pranchère, philosophe, professeur de théorie politique à l'Université libre de Bruxelles (ULB), co-auteur de la tribune Le «wokisme» est l'épouvantail par lequel on cherche à empêcher le débat rationnel sur les discriminations (parue dans Le Monde le 25 avril).