L'actualité mondiale de l'ONU
À l'occasion de la Fête de la musique, l'association Zone Verte et ONU-Habitat organisent pour la première fois le Green Drums Day, une compétition musicale inédite consacrée à la batterie, au cœur d'un espace vert délaissé du quartier El Manzah à Tunis.Elissa Amara, actuelle présidente et fondatrice de l'association Zone Verte, explique : « La batterie, c'est l'instrument musical de l'urbain par défaut, un instrument qui fait du bruit — mais un bruit artistique, qui fait vibrer les cœurs. »Au programme de cette journée : deux catégories de jeunes batteurs — de moins et de plus de 15 ans — doivent se produire sur scène, entrecoupés d'intermèdes artistiques, dont un hommage musical écologique signé par des artistes venus du Japon. L'objectif ? Mettre en lumière un espace vert menacé, aujourd'hui réduit à un parking bitumé, et rappeler sa vocation originelle. « Nous voulons réhabiliter cet espace en jardin urbain, où la biodiversité peut s'épanouir et les citoyens retrouver leurs droits environnementaux. »Pour Elissa Amara, l'événement incarne bien plus qu'un simple concert : « Les jeunes doivent pouvoir s'approprier ces lieux, pour créer, respirer et tisser des liens intergénérationnels. Une ville sans espaces verts est une ville sans santé publique. » Découvrez l'intégralité de son entretien en audio.(Interview : Elissa Amara, présidente et fondatrice de l'association Zone Verte; propos recueillis par Cristina Silveiro)
La Journée des gens de mer est célébrée officiellement par les Nations Unies le 25 juin. Cette année, l'Organisation maritime internationale lance la campagne "Mon navire sans harcèlement", une initiative visant à promouvoir une culture du respect et une tolérance zéro à l'égard de l'intimidation et du harcèlement en mer.Dans un entretien accordé à ONU Info, Karine Langlois, responsable de la communication numérique à l'OMI, parle de cette campagne.Elle revient également sur le rôle essentiel que jouent les gens de mer dans le commerce mondial et les conditions de travail difficiles qu'ils ont connues quand la pandémie de Covid-19 a paralysé le monde. Entretien réalisé par Jérôme Bernard
Dans cet épisode ONU Info Genève reçoit le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand, à l'occasion de la projection de son nouveau film Nature dans le cadre de Ciné ONU.Depuis le Palais des Nations à Genève, il partage son regard sur la crise écologique, l'urgence climatique, notre rapport à la nature et les paradoxes d'un modèle économique fondé sur la consommation.Il évoque aussi le rôle des jeunes générations et l'importance de retrouver une forme de sagesse face aux défis de notre temps. Entretien réalisé par Alexandre Carette
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est présente en Syrie et aide les gens affectés par les années de conflit à reconstruire leur vie.Dans un entretien accordé à Emma Chevalier Trager-Lewis, d'ONU Info, la porte-parole du HCR en Syrie, Céline Schmitt, explique comment l'agence onusienne apporte une assistance concrète dans le cadre de la reconstruction des maisons.Elle s'est rendue récemment à Alep pour rencontrer une famille qui a reçu un soutien de la part du HCR pour reconstruire son appartement. « C'était vraiment formidable de voir l'impact que ce soutien peut voir ».
A la Conférence de l'ONU sur l'océan, à Nice, Greening the Islands Foundation a présenté une approche innovante pour accompagner les îles dans leur transition énergétique. Grâce à une méthodologie spécifique, cette organisation à but non lucratif identifie les solutions les plus adaptées à chaque territoire — qu'il s'agisse d'énergie solaire, de géothermie ou de panneaux photovoltaïques flottants.« On aide les îles à évaluer leur potentiel, à identifier les zones propices, et à lancer des projets adaptés à leurs réalités », explique Pierre Martin au micro de notre envoyé spécial à la Conférence sur l'océan, Fabrice Robinet.Greening the Islands Foundation travaille en étroite collaboration avec les gouvernements locaux, souvent sans capacité de financement initiale.De Curaçao aux Tonga, en passant par les Seychelles, la Méditerranée ou bientôt Caracana en Tunisie, l'objectif est clair : créer une dynamique multipartite pour initier des projets concrets dans le cadre de l'Initiative « 100% énergie durable ». (Interview : Pierre Martin, manager pour le développement et les partenariats à Greening the Islands Foundation ; propos recueillis par Fabrice Robinet, envoyé spécial d'ONU Info à la Conférence sur l'océan)
Avant l'ouverture officielle des travaux de la 3e Conference des Nations Unies sur l'océan, lundi, la journée a débuté par une cérémonie rituelle. L'activiste climatique polynésien Ludovic Burns Tuki a soufflé dans un pu, une conque marine traditionnellement utilisée dans la navigation océanienne. « C'est une façon d'appeler chacun à se rassembler », a-t-il expliqué. « Je souffle avec le soutien de nos ancêtres ».Né à Tahiti de parents originaires des Tuamotu et de l'île de Pâques, M. Tuki voit dans l'océan à la fois une frontière et un lien. « Nous ne sommes pas que des États. Nous devons penser comme un système collectif. Il n'y a qu'un seul océan, un seul peuple, un avenir commun ».(Interview : Ludovic Burns Tuki, activiste climatique polynésien; propos recueillis par Fabrice Robinet)
Au menu de l'actualité : la Conférence de l'ONU sur l'océan UNOC3 ouvre ses travaux à Nice
À l'occasion de la 113e Conférence internationale du travail, qui réunit à Genève plus de 7.000 participants, dont des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs, Alexandre Carette, d'ONU Info Genève, reçoit Angelika Muller, cheffe de l'unité des relations et correspondance officielles de l'Organisation internationale du Travail (OIT).Dans cet entretien, elle revient sur les grands enjeux de cette édition : la protection contre les dangers biologiques, le travail décent dans l'économie des plateformes, la transition vers l'économie formelle, mais aussi la place du dialogue tripartite dans un monde polarisé.Elle souligne enfin le rôle unique de l'OIT dans la promotion de la justice sociale et des droits des travailleurs à l'échelle mondiale.
Le ministre des affaires étrangères de la Côte d'Ivoire, Léon Kacou Adom, était en visite cette semaine au siège des Nations Unies, à New York, où il a rencontré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres.Dans un entretien accordé à ONU Info en marge de cette visite, le chef de la diplomatie ivoirienne parle de la lutte contre le terrorisme dans son pays et en Afrique de l'Ouest, de l'impact des coupes drastiques dans l'aide internationale et des effets du changement climatique.Il évoque également l'élection présidentielle qui doit se dérouler en octobre de cette année en Côte d'Ivoire, et notamment la participation des femmes à la vie politique. Il parle également des 80 ans de l'ONU et de la réforme du Conseil de sécurité. Entretien réalisé par Jérôme Bernard
À l'occasion de la Journée internationale des Casques bleus, l'adjudant-chef Bogdan, témoigne sur son quotidien en tant que chef de l'équipe de déminage au sein de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), où il est déployé depuis deux mois et demi.Toujours prêt à intervenir jour et nuit, son équipe veille à la sécurité en entretenant rigoureusement le matériel le moindre défaut pouvant mettre en danger leur sécurité. Elle œuvre également à la sensibilisation des soldats aux dangers des explosifs.L'adjudant-chef Bogdan explique que le maintien de la condition physique et mentale est indispensable, tout comme les contacts quotidiens avec les proches pour garder le moral.Fort d'une expérience en opérations extérieures avec le 2e régiment, il incarne la devise des démineurs « compos sui », la maîtrise de soi.Le plus difficile dans le déminage, signale-t-il, c'est lorsqu'il y a une absence d'informations techniques sur la menace, car ces informations sont essentielles pour déterminer la méthode de neutralisation la plus adaptée.Pour l'adjudant-chef, servir en tant que Casque bleu dans une mission de paix internationale est une fierté qu'il recommande vivement à ceux qui souhaitent s'engager. (Interview : Adjudant-chef Bogdan, chef d'équipe EOD au sein de la force commande réserve de la FINUL; propos recueillis par Cristina Silveiro)
Au menu de l'actualité :L'ONU déplore une aide humanitaire largement insuffisante à GazaLa Conférence des Nations Unies sur l'océan se déroulera le mois prochain à Nice, en FranceL'ONU appelle les pays en développement à agir contre le fléau des morts sur les routes Présentation : Jérôme Bernard
Au menu de l'actualité :A Gaza, l'ONU constate une dégradation alarmante de l'état nutritionnel des enfants L'ONU met en garde contre une nouvelle détérioration de la situation des droits humains au Soudan du SudAu Mozambique, la violence dans la province de Cabo Delgado entraîne de nouveaux déplacements de population Présentation : Jérôme Bernard
En ce 22 mai nous marquons la Journée internationale de la diversité biologique célébrée cette année sous le thème « En harmonie avec la nature et développement durable ».L'ONU appelle à une action urgente pour préserver et restaurer la biodiversité. Il rappelle que, malgré les avancées technologiques, notre survie dépend toujours d'écosystèmes sains qui nous fournissent eau, nourriture, vêtements, carburant, énergie et médicaments.Toutefois, en raison de la pollution, de la crise climatique, et de l'exploitation non-durable des ressources naturelles, l'humanité est en train d'anéantir la biodiversité à une vitesse fulgurante.Les menaces pèsent également sur les peuples autochtones « gardiens de la biodiversité », affirme le Rapporteur spécial pour les droits des peuples autochtones, précisant que bien qu'ils ne constituent que 6% de la population mondiale, ils protègent 80% de la biodiversité planétaire.Dans un entretien récent accordé au moment de la réunion annuelle de haut niveau de l'ONU sur les peuples autochtones, Dr Albert Barume, revient sur les principales préoccupations des peuples autochtones et pourquoi, à l'ère du développement durable et de la remise en question des droits acquis, « c'est vraiment le moment de financer la cause autochtone ».(Interview : Dr Albert Barume, Rapporteur spécial de l'ONU pour les droits des peuples autochtones ; propos recueillis par Hisae Kawamori ONU Vidéo)
Adopté mardi matin au Palais des Nations à Genève, l'Accord sur les pandémies marque une étape clé pour la santé mondiale. Fruit de plus de trois années de négociations menées sous l'égide de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce texte pose les bases d'une meilleure préparation, d'une prévention renforcée et d'une réponse coordonnée face aux futures menaces sanitaires.Dans un entretien accord à Alexandre Carette d'ONU Info Genève, Anne-Claire Amprou, Ambassadrice de la France pour la santé mondiale et co-présidente de l'Organe intergouvernemental de négociation de l'OMS, revient sur les coulisses de cet accord, ses avancées majeures, et ce qu'il révèle de la capacité des États à coopérer malgré les tensions internationales.
Chaque année, plus de 1,2 million de personnes meurent sur les routes. Un fléau mondial, souvent ignoré, que l'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la sécurité routière, Jean Todt, qualifie de « pandémie silencieuse ».À l'occasion de la 8ᵉ Semaine mondiale pour la sécurité routière, ONU Info Genève lui donne la parole aux côtés du Lieutenant Jérôme Albert, chef du Bureau de secours et d'assistance aux personnes de l'Essonne, en France.Pourquoi ce drame humain et économique reste-t-il sous les radars médiatiques ? Quelles sont les actions concrètes à mettre en œuvre pour inverser la tendance, en particulier dans les pays les plus touchés ?Dans cet épisode, il est aussi question de mobilité durable, d'art engagé avec l'initiative « Helmets for Hope », et de la force du sport et de la culture pour faire passer des messages de prévention. Entretien réalisé par Alexandre Carette.
Cette édition spéciale du bulletin d'ONU Info est consacrée aux travailleurs humanitaires.370 travailleurs humanitaires ont été tués en 2024. Un chiffre sans précédent, reflet d'un environnement de plus en plus dangereux.Au micro d'Alexandre Carette, d'ONU Info Genève, Olivier Vandecasteele, ancien travailleur humanitaire détenu arbitrairement en Iran et fondateur de l'ONG Protect Humanitarians, alerte sur les multiples menaces qui pèsent sur le personnel humanitaire. Selon lui, les violences se sont banalisées. Présentation : Jérôme Bernard
Cette édition spéciale du bulletin d'ONU Info est consacrée au développement humain.Pendant des décennies, les indicateurs de développement humain ont montré une amélioration constante. Toutefois, à cause de crises exceptionnelles, ces progrès ont récemment stagné partout dans le monde et les inégalités se sont aggravées.Le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur la question, publié cette semaine, révèle que le développement humain n'a jamais aussi peu progressé depuis 35 ans. Cependant, il y a de l'espoir : le PNUD estime que l'intelligence artificielle pourrait aider à relancer le développement. Présentation : Cristina SilveiroInterview : Sarah Bel, porte-parole du PNUD
L'océan a un rôle vital — mais encore méconnu — dans la régulation du climat : stockage de chaleur, absorption du CO₂, régulation des températures.Dans un entretien accordé à Alexandre Carette d'ONU Info Genève un mois avant la Conférence des Nations Unies sur l'océan à Nice, en France, Karina von Schuckmann, océanographe et experte du climat, estime que « l'océan est une véritable sentinelle du changement climatique ».« Le comprendre, c'est se donner les moyens d'agir », dit-elle, expliquant comment mieux articuler science, politiques publiques et engagement citoyen pour protéger ce bien commun de l'humanité.