L'actualité mondiale de l'ONU
Au menu de l'actualité :L'ONU juge inacceptable le transfert forcé de la population de GazaLa cheffe de l'UNFPA rappelle le rôle crucial de son agence pour défendre les droits des femmesL'UIT fête ses 160 ans avec pour mission l'utilisation des technologies pour la paix dans le monde Présentation : Jérôme Bernard
À l'occasion des 160 ans de l'Union internationale des télécommunications, Monika Gehner, cheffe de la communication institutionnelle, revient sur les grandes étapes de cette organisation pionnière et les défis qui l'attendent : inclusion numérique, durabilité, intelligence artificielle.Une conversation enregistrée par Alexandre Carette, d'ONU Info Genève, à la veille du Sommet mondial sur la société de l'information et de « AI for Good », un autre sommet sur l'intelligence artificielle.
Au menu de l'actualité : L'intelligence artificielle au centre d'un sommet à GenèveAu Soudan du Sud, l'ONU largue par avion de l'aide humanitaireEn RCA, une activité ancestrale : l'extraction artisanale du sable Présentation : Jérôme Bernard
Au menu de l'actualité :L'ONU plaide pour une réforme du multilatéralismeLa justice internationale plus que jamais nécessaireEn RDC, la MONUSCO a su s'adapter à une situation complexe Présentation : Jérôme Bernard
L'occupation de Goma et de plusieurs localités dans les Kivus à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) par le M23 depuis la fin janvier a créé l'un des contextes opérationnels les plus complexes que la mission de paix de l'ONU, la MONUSCO, n'ait jamais eu à affronter.Certaines de ses bases se retrouvent aujourd'hui dans le territoire sous contrôle de facto de l'AFC-M23 et la Mission a dû s'adapter et innover pour continuer à remplir son mandat de protection des civils, en misant sur l'évaluation des risques, l'alerte précoce et le dialogue avec les communautés.Dans un entretien exclusif accordé récemment à ONU Info, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, évoque la complexité du terrain, les efforts de négociation pour garantir des évacuations sécurisées de civils et de militaires, mais aussi le rôle de la mission dans l'appui aux multiples processus de paix en cours.La Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU revient sur le triple objectif de son déplacement récent à Goma, y compris les discussions directes et l'écoute des dirigeants du AFC-M23. Bintou Keita insiste : « Il faut accueillir toutes les initiatives et s'assurer qu'elles produisent des résultats concrets pour les populations ». Pour elle, l'enjeu reste clair : permettre aux Congolais de retrouver « une vie décente », avec un accès à la santé, à l'éducation, à l'eau, loin des violences et du déplacement forcé. « Donnons une chance à la paix et faisons en sorte que les initiatives qui sont en cours aboutissent à des résultats sur le terrain, pas seulement dans les capitales ».▶️ Écoutez l'intégralité de l'interview.(Interview : Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO ; propos recueillis par Cristina Silveiro)
Au menu de l'actualité :Au Soudan, le choléra gagne du terrainUne experte de l'ONU dénonce le rôle d'entreprises dans la destruction de GazaFinancement du développement : éducation et culture ont un rôle de levier Présentation : Jérôme Bernard
Dans un monde marqué par des conflits de plus en plus violents, la justice internationale semble plus que jamais nécessaire… et pourtant, elle reste souvent mal comprise.Quelle est la différence entre la Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice ? Quels crimes peuvent-elles juger ? Quelles sont les obligations des États dans ce domaine ?Pour mieux comprendre les grands principes de la justice internationale et ses limites dans le contexte actuel, Alexandre Carette, d'ONU Info Genève, a rencontré Johann Soufi, du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et spécialiste des questions de justice internationale.
À la Conférence de Séville sur le financement du développement, une haute responsable de l'UNESCO, Stefania Giannini, rappelle que l'éducation est bien plus qu'un droit fondamental : c'est un moteur puissant de croissance économique, capable de générer jusqu'à quinze fois l'investissement initial sur une génération.Parallèlement, la culture, porteuse d'identité et de valeurs, joue un rôle clé dans la cohésion et la relance des sociétés.À travers des exemples concrets, comme le projet « Raviver l'esprit de Mossoul » en Iraq, la Sous-Directrice générale pour l'éducation à l'UNESCO illustre comment ces deux piliers s'articulent pour accompagner durablement les communautés, notamment dans les contextes post-conflits.Dans cet entretien, au micro de notre envoyé spécial Matthew Wells, découvrez comment éducation et culture se conjuguent pour favoriser un développement responsable et inclusif.(Entretien : Stefania Giannini, Sous-Directrice générale pour l'éducation à l'UNESCO ; propos recueillis par Matthew Wells, ONU Info)
À l'occasion de la Fête de la musique, l'association Zone Verte et ONU-Habitat organisent pour la première fois le Green Drums Day, une compétition musicale inédite consacrée à la batterie, au cœur d'un espace vert délaissé du quartier El Manzah à Tunis.Elissa Amara, actuelle présidente et fondatrice de l'association Zone Verte, explique : « La batterie, c'est l'instrument musical de l'urbain par défaut, un instrument qui fait du bruit — mais un bruit artistique, qui fait vibrer les cœurs. »Au programme de cette journée : deux catégories de jeunes batteurs — de moins et de plus de 15 ans — doivent se produire sur scène, entrecoupés d'intermèdes artistiques, dont un hommage musical écologique signé par des artistes venus du Japon. L'objectif ? Mettre en lumière un espace vert menacé, aujourd'hui réduit à un parking bitumé, et rappeler sa vocation originelle. « Nous voulons réhabiliter cet espace en jardin urbain, où la biodiversité peut s'épanouir et les citoyens retrouver leurs droits environnementaux. »Pour Elissa Amara, l'événement incarne bien plus qu'un simple concert : « Les jeunes doivent pouvoir s'approprier ces lieux, pour créer, respirer et tisser des liens intergénérationnels. Une ville sans espaces verts est une ville sans santé publique. » Découvrez l'intégralité de son entretien en audio.(Interview : Elissa Amara, présidente et fondatrice de l'association Zone Verte; propos recueillis par Cristina Silveiro)
La Journée des gens de mer est célébrée officiellement par les Nations Unies le 25 juin. Cette année, l'Organisation maritime internationale lance la campagne "Mon navire sans harcèlement", une initiative visant à promouvoir une culture du respect et une tolérance zéro à l'égard de l'intimidation et du harcèlement en mer.Dans un entretien accordé à ONU Info, Karine Langlois, responsable de la communication numérique à l'OMI, parle de cette campagne.Elle revient également sur le rôle essentiel que jouent les gens de mer dans le commerce mondial et les conditions de travail difficiles qu'ils ont connues quand la pandémie de Covid-19 a paralysé le monde. Entretien réalisé par Jérôme Bernard
Dans cet épisode ONU Info Genève reçoit le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand, à l'occasion de la projection de son nouveau film Nature dans le cadre de Ciné ONU.Depuis le Palais des Nations à Genève, il partage son regard sur la crise écologique, l'urgence climatique, notre rapport à la nature et les paradoxes d'un modèle économique fondé sur la consommation.Il évoque aussi le rôle des jeunes générations et l'importance de retrouver une forme de sagesse face aux défis de notre temps. Entretien réalisé par Alexandre Carette
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est présente en Syrie et aide les gens affectés par les années de conflit à reconstruire leur vie.Dans un entretien accordé à Emma Chevalier Trager-Lewis, d'ONU Info, la porte-parole du HCR en Syrie, Céline Schmitt, explique comment l'agence onusienne apporte une assistance concrète dans le cadre de la reconstruction des maisons.Elle s'est rendue récemment à Alep pour rencontrer une famille qui a reçu un soutien de la part du HCR pour reconstruire son appartement. « C'était vraiment formidable de voir l'impact que ce soutien peut voir ».
A la Conférence de l'ONU sur l'océan, à Nice, Greening the Islands Foundation a présenté une approche innovante pour accompagner les îles dans leur transition énergétique. Grâce à une méthodologie spécifique, cette organisation à but non lucratif identifie les solutions les plus adaptées à chaque territoire — qu'il s'agisse d'énergie solaire, de géothermie ou de panneaux photovoltaïques flottants.« On aide les îles à évaluer leur potentiel, à identifier les zones propices, et à lancer des projets adaptés à leurs réalités », explique Pierre Martin au micro de notre envoyé spécial à la Conférence sur l'océan, Fabrice Robinet.Greening the Islands Foundation travaille en étroite collaboration avec les gouvernements locaux, souvent sans capacité de financement initiale.De Curaçao aux Tonga, en passant par les Seychelles, la Méditerranée ou bientôt Caracana en Tunisie, l'objectif est clair : créer une dynamique multipartite pour initier des projets concrets dans le cadre de l'Initiative « 100% énergie durable ». (Interview : Pierre Martin, manager pour le développement et les partenariats à Greening the Islands Foundation ; propos recueillis par Fabrice Robinet, envoyé spécial d'ONU Info à la Conférence sur l'océan)
Avant l'ouverture officielle des travaux de la 3e Conference des Nations Unies sur l'océan, lundi, la journée a débuté par une cérémonie rituelle. L'activiste climatique polynésien Ludovic Burns Tuki a soufflé dans un pu, une conque marine traditionnellement utilisée dans la navigation océanienne. « C'est une façon d'appeler chacun à se rassembler », a-t-il expliqué. « Je souffle avec le soutien de nos ancêtres ».Né à Tahiti de parents originaires des Tuamotu et de l'île de Pâques, M. Tuki voit dans l'océan à la fois une frontière et un lien. « Nous ne sommes pas que des États. Nous devons penser comme un système collectif. Il n'y a qu'un seul océan, un seul peuple, un avenir commun ».(Interview : Ludovic Burns Tuki, activiste climatique polynésien; propos recueillis par Fabrice Robinet)
Au menu de l'actualité : la Conférence de l'ONU sur l'océan UNOC3 ouvre ses travaux à Nice
À l'occasion de la 113e Conférence internationale du travail, qui réunit à Genève plus de 7.000 participants, dont des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs, Alexandre Carette, d'ONU Info Genève, reçoit Angelika Muller, cheffe de l'unité des relations et correspondance officielles de l'Organisation internationale du Travail (OIT).Dans cet entretien, elle revient sur les grands enjeux de cette édition : la protection contre les dangers biologiques, le travail décent dans l'économie des plateformes, la transition vers l'économie formelle, mais aussi la place du dialogue tripartite dans un monde polarisé.Elle souligne enfin le rôle unique de l'OIT dans la promotion de la justice sociale et des droits des travailleurs à l'échelle mondiale.
Le ministre des affaires étrangères de la Côte d'Ivoire, Léon Kacou Adom, était en visite cette semaine au siège des Nations Unies, à New York, où il a rencontré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres.Dans un entretien accordé à ONU Info en marge de cette visite, le chef de la diplomatie ivoirienne parle de la lutte contre le terrorisme dans son pays et en Afrique de l'Ouest, de l'impact des coupes drastiques dans l'aide internationale et des effets du changement climatique.Il évoque également l'élection présidentielle qui doit se dérouler en octobre de cette année en Côte d'Ivoire, et notamment la participation des femmes à la vie politique. Il parle également des 80 ans de l'ONU et de la réforme du Conseil de sécurité. Entretien réalisé par Jérôme Bernard
À l'occasion de la Journée internationale des Casques bleus, l'adjudant-chef Bogdan, témoigne sur son quotidien en tant que chef de l'équipe de déminage au sein de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), où il est déployé depuis deux mois et demi.Toujours prêt à intervenir jour et nuit, son équipe veille à la sécurité en entretenant rigoureusement le matériel le moindre défaut pouvant mettre en danger leur sécurité. Elle œuvre également à la sensibilisation des soldats aux dangers des explosifs.L'adjudant-chef Bogdan explique que le maintien de la condition physique et mentale est indispensable, tout comme les contacts quotidiens avec les proches pour garder le moral.Fort d'une expérience en opérations extérieures avec le 2e régiment, il incarne la devise des démineurs « compos sui », la maîtrise de soi.Le plus difficile dans le déminage, signale-t-il, c'est lorsqu'il y a une absence d'informations techniques sur la menace, car ces informations sont essentielles pour déterminer la méthode de neutralisation la plus adaptée.Pour l'adjudant-chef, servir en tant que Casque bleu dans une mission de paix internationale est une fierté qu'il recommande vivement à ceux qui souhaitent s'engager. (Interview : Adjudant-chef Bogdan, chef d'équipe EOD au sein de la force commande réserve de la FINUL; propos recueillis par Cristina Silveiro)