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En Syrie, les agriculteurs du nord-est du pays ont été confrontés cet été à un nouvel épisode de sécheresse dramatique, notamment pour les récoltes de blé, une ressource pourtant indispensable à la population dont le pain représente la base de l'alimentation. La situation suscite l'inquiétude quant à la capacité de l'administration autonome du nord-est syrien (AANES) – l'entité politique dominée par les Kurdes en charge de la région – à poursuivre la distribution de pains subventionnés, à la base du contrat social du Rojava. De notre correspondant de retour de Qamishli, Le long de la route défoncée qui relie Raqqa à Hassaké, longtemps considérée comme le grenier à blé de la Syrie, les propriétés agricoles autrefois florissantes sont difficiles à deviner dans la poussière. La Syrie a été confrontée cet été à la pire sécheresse depuis 36 ans. « La saison est très mauvaise, le climat est trop sec et il fait trop chaud. Et l'hiver dernier, il n'a pas plu, donc il n'y a plus d'eau dans les puits. » D'un ample geste de la main, Oum Raly embrasse son domaine : là le coton, ici les blés… Mais il n'y a pas grand-chose à voir : la surface cultivée s'est réduite à peau de chagrin. Ici, il faut désormais creuser à plus de 300 mètres pour dénicher un peu d'eau : « Avant, nous pompions l'eau grâce à des moteurs, mais le diesel est devenu trop cher. Alors, nous nous sommes endettés pour les remplacer par des panneaux solaires. Ici, chaque famille envoie un fils travailler en Allemagne ou en Turquie et ils renvoient de l'argent tous les ans. D'ici deux ans, peut-être que nous aurons remboursé nos dettes. » À écouter aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir D'autres n'ont pas cette possibilité. Plus loin, sur la route, une femme, arrosoir à la main, le dos courbé, humecte péniblement son champ dont le sol est nervuré de larges crevasses : « Nous n'avons fait aucun profit cette saison, il a fallu que nous vendions tous nos moutons pour financer l'agriculture. Mais c'est un échec, nous n'avons rien gagné grâce à la terre. Si nous pouvions, nous partirions, mais pour aller où ? » Le blé, une ressource en chute libre Le Programme alimentaire mondial évalue une baisse de 40% de la production de blé en Syrie, une chute libre surveillée de près par les autorités kurdes. À Qamishli, Noursheen administre l'une des nombreuses boulangeries étatiques du nord-est syrien, véritable usine à pain : « Nous sommes confrontés à une crise du blé et de l'eau. Nous recevons encore de la farine et nous pouvons faire du pain tous les jours. Mais les quantités sont limitées et nous devons puiser dans les stocks des années précédentes, la qualité du pain s'en ressent. » Dans son dos, les galettes fumantes défilent sur un tapis, elles seront vendues à prix réduit à la population. Le pain est largement subventionné par les autorités kurdes en prise avec le pouvoir de Damas, une autre source d'inquiétude pour cet ouvrier : « Avec l'ancien régime, nous pouvions encore échanger du blé contre du pétrole. Mais là, le gouvernement de transition a coupé les routes et isole certaines régions kurdes, ils veulent mettre la pression sur l'administration autonome, et ça affecte la production de pain ! » À écouter aussiSyrie: la région de Deraa frappée par une pénurie d'eau sans précédent Avec ces contraintes politiques et climatiques, le prix du pain a doublé en quelques mois. De 1 500 livres syriennes le sac, il se vend désormais 3 000, soit un peu plus d'un dollar. Pour les habitants des quartiers modestes de Qamishli, comme Hamid, cette hausse des prix est alarmante : « Notre peuple est pauvre ! Il faudrait que l'administration fournisse le carburant et le pain sans chercher à faire de profit pour le soutenir. » Alors que se négocient âprement les conditions de la réunification du pays, les autorités du nord-est syrien sont vigilantes à préserver les bases du contrat social, et à ne pas laisser s'installer un climat de défiance.
En Syrie, les agriculteurs du nord-est du pays ont été confrontés cet été à un nouvel épisode de sécheresse dramatique, notamment pour les récoltes de blé, une ressource pourtant indispensable à la population dont le pain représente la base de l'alimentation. La situation suscite l'inquiétude quant à la capacité de l'administration autonome du nord-est syrien (AANES) – l'entité politique dominée par les Kurdes en charge de la région – à poursuivre la distribution de pains subventionnés, à la base du contrat social du Rojava. De notre correspondant de retour de Qamishli, Le long de la route défoncée qui relie Raqqa à Hassaké, longtemps considérée comme le grenier à blé de la Syrie, les propriétés agricoles autrefois florissantes sont difficiles à deviner dans la poussière. La Syrie a été confrontée cet été à la pire sécheresse depuis 36 ans. « La saison est très mauvaise, le climat est trop sec et il fait trop chaud. Et l'hiver dernier, il n'a pas plu, donc il n'y a plus d'eau dans les puits. » D'un ample geste de la main, Oum Raly embrasse son domaine : là le coton, ici les blés… Mais il n'y a pas grand-chose à voir : la surface cultivée s'est réduite à peau de chagrin. Ici, il faut désormais creuser à plus de 300 mètres pour dénicher un peu d'eau : « Avant, nous pompions l'eau grâce à des moteurs, mais le diesel est devenu trop cher. Alors, nous nous sommes endettés pour les remplacer par des panneaux solaires. Ici, chaque famille envoie un fils travailler en Allemagne ou en Turquie et ils renvoient de l'argent tous les ans. D'ici deux ans, peut-être que nous aurons remboursé nos dettes. » À écouter aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir D'autres n'ont pas cette possibilité. Plus loin, sur la route, une femme, arrosoir à la main, le dos courbé, humecte péniblement son champ dont le sol est nervuré de larges crevasses : « Nous n'avons fait aucun profit cette saison, il a fallu que nous vendions tous nos moutons pour financer l'agriculture. Mais c'est un échec, nous n'avons rien gagné grâce à la terre. Si nous pouvions, nous partirions, mais pour aller où ? » Le blé, une ressource en chute libre Le Programme alimentaire mondial évalue une baisse de 40% de la production de blé en Syrie, une chute libre surveillée de près par les autorités kurdes. À Qamishli, Noursheen administre l'une des nombreuses boulangeries étatiques du nord-est syrien, véritable usine à pain : « Nous sommes confrontés à une crise du blé et de l'eau. Nous recevons encore de la farine et nous pouvons faire du pain tous les jours. Mais les quantités sont limitées et nous devons puiser dans les stocks des années précédentes, la qualité du pain s'en ressent. » Dans son dos, les galettes fumantes défilent sur un tapis, elles seront vendues à prix réduit à la population. Le pain est largement subventionné par les autorités kurdes en prise avec le pouvoir de Damas, une autre source d'inquiétude pour cet ouvrier : « Avec l'ancien régime, nous pouvions encore échanger du blé contre du pétrole. Mais là, le gouvernement de transition a coupé les routes et isole certaines régions kurdes, ils veulent mettre la pression sur l'administration autonome, et ça affecte la production de pain ! » À écouter aussiSyrie: la région de Deraa frappée par une pénurie d'eau sans précédent Avec ces contraintes politiques et climatiques, le prix du pain a doublé en quelques mois. De 1 500 livres syriennes le sac, il se vend désormais 3 000, soit un peu plus d'un dollar. Pour les habitants des quartiers modestes de Qamishli, comme Hamid, cette hausse des prix est alarmante : « Notre peuple est pauvre ! Il faudrait que l'administration fournisse le carburant et le pain sans chercher à faire de profit pour le soutenir. » Alors que se négocient âprement les conditions de la réunification du pays, les autorités du nord-est syrien sont vigilantes à préserver les bases du contrat social, et à ne pas laisser s'installer un climat de défiance.
En Syrie, les journalistes de France 24 sont allées à la rencontre de plusieurs femmes victimes de violences sexuelles systémiques sous le régime de Bachar Al-Assad. Asma, Yasmine et Houda se sont confiées sur les viols qu'elles ont subi en prison.
durée : 00:04:47 - Le Reportage de la rédaction - Le nouveau gouvernement syrien de transition est accusé de massacre contre plusieurs minorités. Les Alaouites, minorité dont était issu Bachar Al-Assad, mais aussi les Druzes. Rencontre en périphérie de Damas avec de jeunes Druzes qui voient désormais leur vie ailleurs.
durée : 00:18:50 - Interception - par : Antoine Giniaux - C'est une ville syrienne dont le nom rime avec Daesh. Raqqa, ancienne capitale du califat déchu, où les djihadistes circulaient sur des pick-up lancés à pleine vitesse, où les femmes en noir rasaient les murs, où les opposants étaient décapités, crucifiés ou pendus au nom de la charia. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:48:38 - Interception - par : Antoine Giniaux - Interception vous emmène en France et en Syrie. À Feugarolles, dans le Lot-et-Garonne, où une jeune médecin généraliste a choisi de s'installer dans un désert médical. À Raqqa, en Syrie, où les Kurdes craignent d'être la prochaine cible des islamistes, après les Druzes et les Alaouites. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:47 - Le Reportage de la rédaction - Le nouveau gouvernement syrien de transition est accusé de massacre contre plusieurs minorités. Les Alaouites, minorité dont était issu Bachar Al-Assad, mais aussi les Druzes. Rencontre en périphérie de Damas avec de jeunes Druzes qui voient désormais leur vie ailleurs.
durée : 00:04:41 - Le Reportage de la rédaction - Le nouveau gouvernement syrien de transition est accusé de massacre contre plusieurs minorités. Les Alaouites, minorité dont était issu Bachar Al-Assad, mais aussi les Druzes. Rencontre en périphérie de Damas avec de jeunes Druzes qui voient désormais leur vie ailleurs. - réalisation : Benjamin Thuau
durée : 00:04:41 - Le Reportage de la rédaction - Le nouveau gouvernement syrien de transition est accusé de massacre contre plusieurs minorités. Les Alaouites, minorité dont était issu Bachar Al-Assad, mais aussi les Druzes. Rencontre en périphérie de Damas avec de jeunes Druzes qui voient désormais leur vie ailleurs. - réalisation : Benjamin Thuau
Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique. De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»
Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique. De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»
Dans cet épisode, je parle de ce que je retiens de ce voyage en Syrie où j'ai vécu des choses incroyables mais aussi difficiles. J'ai ressenti beaucoup d'illusions. Quand tu comprends que la vie est une simulation, tu prends plus de distances avec tes émotions et tu sais qu'au final tu vas vers l'Amour !
En Syrie, les incursions israéliennes continuent près du plateau démilitarisé du Golan, où les troupes de Tsahal se sont déployées au lendemain de la chute du régime de Bachar el-Assad. Depuis, l'État hébreu cherche à étendre ses forces en Syrie. L'objectif officiel : démilitariser la zone et désarmer les populations locales, accusées d'être liées au Hezbollah ou au Hamas. Sur place, les agriculteurs et bergers syriens sont les premiers impactés. Arrestations arbitraires, dépossession des terres et monopolisation des principales ressources en eau. Conséquence : la production agricole baisse dans cette région, aussi surnommée le « grenier de la Syrie ». Avec, à terme, le risque de mettre en danger la sécurité alimentaire du pays. Reportage de notre correspondante en Syrie. À lire aussiComment Israël élargit sa zone occupée depuis le 7-Octobre et grignote du territoire syrien À lire aussiIsraël poursuit ses incursions dans les régions frontalières syriennes
En Syrie, les incursions israéliennes continuent près du plateau démilitarisé du Golan, où les troupes de Tsahal se sont déployées au lendemain de la chute du régime de Bachar el-Assad. Depuis, l'État hébreu cherche à étendre ses forces en Syrie. L'objectif officiel : démilitariser la zone et désarmer les populations locales, accusées d'être liées au Hezbollah ou au Hamas. Sur place, les agriculteurs et bergers syriens sont les premiers impactés. Arrestations arbitraires, dépossession des terres et monopolisation des principales ressources en eau. Conséquence : la production agricole baisse dans cette région, aussi surnommée le « grenier de la Syrie ». Avec, à terme, le risque de mettre en danger la sécurité alimentaire du pays. Reportage de notre correspondante en Syrie. À lire aussiComment Israël élargit sa zone occupée depuis le 7-Octobre et grignote du territoire syrien À lire aussiIsraël poursuit ses incursions dans les régions frontalières syriennes
En Syrie, les incursions israéliennes continuent dans les régions frontalières de Deraa et Quneitra. Suite à la chute du régime de Bachar el-Assad et le déploiement des forces israéliennes dans la zone démilitarisée du plateau du Golan, ces attaques ont fait des dizaines de morts, détruits de nombreuses maisons et ressources en eau. Dans la zone, les habitants craignent une intensification des violations dans un contexte de tensions entre autorités syriennes et israéliennes. Reportage à la frontière avec le plateau du Golan, de notre correspondante en Syrie, Manon Chapelain. De notre envoyée spéciale dans la province de Deraa, Comme chaque matin, Radi et Abu Saleh se rejoignent pour appeler leurs amis d'Al Rafeed, quelques kilomètres plus au nord, dans la province de Quneitra. Là-bas, depuis quelques mois, et pire ces dernières semaines, se multiplient les incursions israéliennes. Radi au téléphone : « Ça y est, ils sont entrés à Al-Rafeed ? Là, tout de suite ? La personne répond à l'autre bout du fil : « Oui, ils sont en train d'entrer. Il y a quelques problèmes… » Des destructions de maisons, des enlèvements et interrogatoires arbitraires, des barrages, nouveaux, un peu plus chaque jour. Abu Saleh : « Ça a commencé après la chute du régime. Il sont entrés dans le Golan syrien, et ont occupé les zones censées être démilitarisées. Puis, petit à petit, ils sont venus ici, dans nos régions, dans les montagnes, les collines, ils ont pris des villages, détruit des maisons. Ils sont arrivés avec leurs bulldozers et ont tout détruit ». Dernier épisode en date, fin juin, à Hamidiyeh. Une quinzaine de maisons ont été réduites en gravats pour ériger un poste militaire. Ils prennent tout, poursuit Abu Saleh, dernièrement la colline où vivent mes voisins. Abu Saleh : « Désormais, lorsque je veux y aller, ils ne me laissent pas entrer. Ils installent des postes de contrôle et n'autorisent personne à passer. Je ne peux communiquer avec eux qu'à distance ». À lire aussiSyrie: après une journée de frappes israéliennes, l'armée syrienne entame son retrait de Soueïda Israël justifie ces incursions par la recherche de membres du Hezbollah et du Hamas, par la protection de la minorité druze présente sur son territoire et dans les régions frontalières syriennes Abu Saleh : « Ils invitent les Druzes à entrer en Israël, ils leur fournissent des armes et de la nourriture par parachutes. Ils les achètent avec du blé concassé, de la confiture, de la farine, du sucre, du riz, toutes sortes de nourriture distribuées en paniers alimentaires ». Depuis les récents affrontements intercommunautaires dans la ville de Soueïda, depuis l'appel de la communauté druze à la protection d'Israël, les activités militaires ont ici augmenté. Selon le réseau syrien des droits humains, 22 incursions rien qu'entre le mois de juin et juillet. Abdulrahman El Mufleh, notable de la région, montre son plafond fissuré. Les vestiges des bombardements israéliens de mars dernier. Abdulrahman El Mufleh : « Israël est un État démon, un État féroce, et nous ne voulons ici ni férocité ni agression ». Le pied d'Aza a été amputé. La plaie est encore entourée d'un bandage. C'était déjà, il y a six mois, dit-elle. C'était lorsque les israéliens ont bombardé mon village. « J'ai peur, une peur anormale. Je suis toujours sous traitement. J'ai encore été opérée il y a une semaine. Nous ne leur avons pas fait de mal, nous n'avons pas d'arme pour les attaquer. Pourquoi nous font-ils du mal ainsi, même à nous, les femmes ? Nous voulons que le gouvernement syrien intervienne, poursuit-elle. J'ai déjà perdu mon pied. Je ne souhaite pas, un jour, perdre ma maison ». À lire aussiSyrie: dans la ville frontalière d'Al-Hamidiyeh, des maisons détruites par les bulldozers israéliens
durée : 00:02:12 - France Inter sur le terrain - En Syrie, les incursions israéliennes continuent dans les régions frontalières de Deraa et Quneitra. Ces attaques ont déjà fait des dizaines de morts, détruits de nombreuses maisons et ressources en eau. Les habitants craignent une intensification des violations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde, ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. En Syrie, dans les vieux cafés de Damas, entre une bouffée de narguilé et un verre de thé, les dés claquent sur les plateaux de bois incrustés de nacre. Ce son sec et familier résonne depuis des siècles dans les ruelles de la vieille ville. Car le backgammon ou ṭāwlat az-zahr n'est pas arrivé là par hasard : on en retrouve des traces dès l'époque de l'Empire Perse, et il s'est enraciné dans le quotidien levantin depuis plus de 1 000 ans. En Syrie, on y joue depuis l'époque omeyyade, peut-être même avant. Plus qu'un simple passe-temps, ce jeu raconte toute une histoire : celle de l'artisanat damascène, de la transmission familiale et de la rivalité amicale. De notre correspondant à Damas, « Allez, explosion du score ! », Ahmed est un joueur de backgammon. Au Café Camel, dans le quartier d'Al-Merjah, l'odeur du café noir flotte entre les tables en bois usé. Autour d'un plateau de ṭāwlat az-zahr, le nom syrien du backgammon, les pions claquent, les dés roulent, et les regards se croisent dans un mélange de défi et de camaraderie. Deux hommes jouent, d'autres observent, tous viennent ici retrouver un peu de répit dans la routine : « Je viens ici pour respirer un peu, échapper à la maison, à ma femme aussi. Allez, il faut bien rigoler ! Si je pouvais, je viendrais tous les jours. Mais bon, on travaille et avec la vie chère maintenant, même le café devient un luxe. Une ou deux fois par semaine, pas plus. » Dans ce vaste café de plus de 600 m² entre salle et terrasse, le ṭāwlat az-zahr est bien plus qu'un passe-temps : c'est un rituel quotidien. Dès l'après-midi et jusqu'à tard dans la nuit, les habitués s'installent autour d'un thé ou d'un narguilé. On joue pour le plaisir, pour l'équilibre, mais aussi parfois pour laver un affront de la veille : « La plupart de ceux qui jouent ici ont plus de 50 ans, précise Ahmed, gérant du Café Camel. Ce sont des gens qui viennent pour se détendre, se changer les idées. Ils arrivent en fin d'après-midi, et certains restent jusqu'à deux ou trois heures du matin. Les jeunes ? Ils sont rares, peut-être 5%. Eux, ils préfèrent les jeux vidéo, avec leur ordinateur posé sur la table. C'est une autre ambiance. » Mais le ṭāwlat az-zahr ne se vit pas qu'autour des tables de café. À quelques pas de là, dans une ruelle du souk Al-Hamidiyeh, l'odeur du bois ciré se mêle à la poussière fine d'un petit atelier. Ici, Ahmed et son frère Eidīn fabriquent les plateaux de backgammon à la main, pièce par pièce, dans le respect d'un savoir-faire transmis depuis des générations. « (...) ce n'est pas qu'un jeu, c'est une œuvre » Au fond de l'atelier, une lame circulaire tourne lentement. Des éclats minuscules de coquillage et de bois précieux viennent s'y frotter dans un crissement délicat. Ahmed, concentré, incruste un à un de minuscules fragments dans le bois. Il lui faut près de dix jours pour terminer un plateau, selon la complexité de la commande : « Ce que je fais, ce n'est pas juste un jeu, c'est une œuvre. Et quand je sais que ce plateau va finir dans le salon de quelqu'un, qu'il va être touché, utilisé, admiré, c'est ça qui me rend heureux, ajoute l'artisan. Plus que l'argent, c'est la trace que ça laisse chez les gens. » Dans certains foyers damascènes, le ṭāwlat az-zahr ne se joue pas seulement sur une table : il se transmet comme une histoire, un souvenir vivant. Chez Fatima, ce jeu a bercé l'enfance. Son père jouait devant elle, et bientôt, elle et ses frères ont suivi, naturellement. Aujourd'hui encore, les parties continuent, parfois même à la lueur d'une bougie : « Je connais ce jeu depuis que je suis toute petite. Mon père jouait devant nous, et nous, les enfants, on s'y est mis aussi avec mes frères et sœurs plus tard. C'est en l'observant qu'on a appris les règles. Je me souviens, on partait en famille quelques fois en week-end à Bloudan ou à Zabadani et on faisait des paris. Celui qui perdait la partie devait préparer le repas pour tout le reste de la famille. C'était plus qu'un jeu, c'était vraiment notre lien. » Dans une ville marquée par l'histoire et les défis, le ṭāwlat az-zahr ou backgammon reste un fil invisible entre les générations. Ici, à Damas, le jeu continue.
En Syrie, la situation humanitaire s'est dégradée dans le sud du pays suite aux violents affrontements qui ont opposé les factions armées druzes, les clans bédouins et la sécurité générale du gouvernement. Les combats ont repris, dans la nuit du dimanche 3 août 2025, tuant deux personnes, et ce, malgré le cessez-le-feu du 20 juillet. Deux semaines après sa signature, la ville de Soueïda, fief de la communauté druze, vit comme assiégée et connaît de lourdes pénuries. Près de 173 000 personnes, en majorité bédouine, ont fui la ville pour trouver refuge dans la province voisine, à Deraa. Notre correspondante en Syrie, Manon Chapelain, les a rencontrées dans la ville d'Izra. De notre envoyée spéciale à Deraa, L'école d'Izra a été transformée en refuge. À terre, des dizaines de matelas ont été disposés entre des sacs de vêtements. Çà et là, quelques jouets d'enfants. Quatre-vingts familles du village de Sharbaa, tous des Bédouins, ont été déplacés là. De sa famille, Khitam, 18 ans, elle, n'a plus que son père. Les autres membres de la famille ont été tués par des milices druzes lors des derniers affrontements sectaires : « Ils nous ont tous tirés dessus. J'ai mis mes mains sur mon visage, pour me cacher. L'un d'eux a dit " Cette fille n'est pas morte ". Ils allaient me tirer dessus pour m'achever, mais un autre a répondu " laissez-la, laissez-la saigner, elle va mourir toute seule". » « Regardez, j'ai été blessée ici par balle, j'ai une fracture. J'ai aussi des éclats d'obus, dans la main et dans la jambe. » Coincé dans un fauteuil roulant, Khitam montre ses blessures recouvertes de pansements. Son père tente de la rassurer, mais au fond, dit-il, c'est peut-être moi le plus inquiet.« Ils ont déplacé tous les Bédouins, ceux qui étaient impliqués dans les combats comme ceux qui ne l'étaient pas. Notre seul tort aujourd'hui, c'est d'être sunnite. Désormais, ils ne veulent que des Druzes à Soueïda. La coexistence, je crois, est impossible avec la présence des factions d'Al-Hijri. » À lire aussiSyrie-Liban: les Druzes face à un tournant historique Dans la salle d'à côté, un homme allongé à terre, la jambe immobilisée, fait défiler des vidéos des exactions des semaines passées : « Regardez la tête de l'enfant. Regardez jusqu'où elle a volé. » Ici, un petit garçon, la tête arrachée par une déflagration. Là, une jeune fille, les yeux cernés, victime d'un traumatisme crânien après avoir été violemment frappée. Elle a été transférée à l'hôpital de Damas. L'un des hommes veut de ses nouvelles, passe un appel : « Nous avons appris qu'elle était décédée. Est-ce exact ? Dieu merci, comment va-t-elle ? » Une femme lui a répondu qu'elle était en vie. Un groupe de volontaires entre dans la petite école, prend les noms, distribue un à un de maigres dons. De la nourriture, de l'argent, quelques savons. C'est bien, mais pas suffisant, soupire Mouna, 60 ans : « Sans vouloir vous offenser. On se sent humilié ici. À Soueïda, notre ville natale, nous avions une vie digne. Nous étions honorés et respectés. » À son tour, la vieille dame raconte. À Soueïda, j'avais des champs, dit-elle, des tracteurs, une grande maison. Ici, nous sommes réduits à attendre l'arrivée des dons : « Ils nous ont donné des matelas et nous apportent de la nourriture. Mais malheureusement, cela ne répond pas à tous nos besoins. Nous sommes des humains, pas du bétail. » Nous ne sommes pas du bétail, répète-t-elle. Mais peut-être vaut-il mieux cela que de vivre dans l'insécurité ou pire, être tué. À lire aussiSyrie: «J'essaye de puiser la force de réagir», assure l'épouse d'un Franco-Syrien tué à Soueïda
Il y a une semaine, dans le sud de la Syrie, la région de Soueïda s'est enflammée. Des affrontements entre Druzes et Bédouins ont fait plus de 1 200 morts. Si le calme est pour l'instant revenu, cette poussée de fièvre pose des questions sur les capacités du pouvoir syrien à garantir l'intégrité de son territoire. Cette crise pourrait aussi avoir des conséquences pour les autres minorités du pays. Invité : Arthur Quesnay, chercheur sur la Syrie affilié à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Co-auteur du livre Syrie Anatomie d'une guerre civile.
Dans l'Antiquité, au cœur du croissant fertile, la Syrie a été le berceau de la civilisation et de l'agriculture grâce à l'Euphrate. Mais aujourd'hui, le niveau de sécheresse est alarmant, les pluies ayant été rares cet hiver. De nombreux Syriens vivent ou survivent en comptant chaque goutte d'eau. Huit mois après la chute du régime, l'avenir de la Syrie reste intimement lié à celui de l'eau. De notre envoyée spéciale de retour de Aatchané et Barada, En Syrie, à 50 km au sud d'Alep, dans le village d'Aatchané dont le nom signifie littéralement « l'assoiffée » en arabe, Assaad Faiz al Moustapha a l'habitude de cultiver des fèves, du blé et de l'avoine. Mais cette année, les champs sont désespérément arides. « À cause de la sécheresse et du manque d'eau, les terres sont rouges. Regardez cette plante. D'autres ne sont même pas sorties. Elles arrivent à cette taille et elles meurent. Ici, j'ai planté une tonne de blé, avec de l'engrais. On a beaucoup investi, on a tout labouré. Tout cela pour rien », déplore l'agriculteur, tenant en main des brindilles desséchées. Quand l'eau des nappes phréatiques manque, Assaad et ses voisins irriguent avec l'eau des égouts, mais même celle-ci s'est évaporée. Pour survivre, les 150 familles du village doivent acheter leur eau à 25 km à une entreprise privée. Chaque citerne coûte l'équivalent de 50 euros et ne dure que 10 jours. « L'eau est chère, très chère. C'est une souffrance. Oui, pour ce qui est de l'eau, une souffrance pour tout le monde », se désole Assaad Faiz al Moustapha. Aatchané devait bénéficier d'un projet national d'irrigation, mais la guerre a tout arrêté. « Avant, on recevait de l'eau de la rivière Qouweiq et même de l'Euphrate, mais ce n'est plus le cas cette année. Ils nous ont promis de rénover les systèmes de pompage. Pourvu que ce soit fait le plus vite possible. La vie sans agriculture, sans eau, est vraiment difficile », raconte Hussein el-Moustapha, le voisin et oncle d'Assaad, qui espère que les nouvelles autorités reprendront le dossier. Privés de revenus, de nombreux agriculteurs émigrent vers les villes. Mais à Damas, l'eau est aussi comptée. À la station de Barada qui approvisionne la capitale syrienne, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) craint de graves pénuries. « D'habitude, l'eau se trouve à 13 mètres de profondeur dans les puits, mais depuis un an, à cause du manque de pluie, le niveau est tombé à 30 mètres. L'ensemble du système est dans une situation critique. Il va falloir beaucoup d'efforts et d'interventions pour l'empêcher de s'effondrer », détaille Sleiman Chakkour, responsable eau et habitat au CICR. L'organisme compte réhabiliter ces infrastructures délaissées pendant 15 ans de guerre. La Syrie traverse déjà l'un des étés les plus secs de son histoire. Un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir, la sécheresse étant l'un des facteurs qui avait entraîné les manifestations de 2011. À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique
durée : 00:09:53 - Journal de 7 h - Reportage en Syrie, dans cette édition, à la rencontre des premiers civils qui ont pu fuir la ville meurtrie.
Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 21 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans cette édition :Le maire socialiste de Saint-Ouen a instauré un couvre-feu pour les mineurs de 16 ans dans sa ville.La ville de Béziers a été le théâtre d'un guet-apens tendu par une cinquantaine d'individus aux forces de l'ordre, avec des tirs de mortiers et des cocktails Molotov.La ville de Limoges a également connu des violences urbaines cette semaine, avec l'utilisation de feux d'artifice et de cocktails Molotov par des bandes organisées.En Syrie, un cessez-le-feu semble pour le moment respecté par le pouvoir syrien après une semaine de massacre de la communauté druze dans le sud du pays.La joueuse française Loïs Boisson a remporté son premier titre sur le circuit WTA à Hambourg, intégrant ainsi le top 50 mondial.Huit départements du sud-est de la France sont placés en vigilance orange pour orages, pluie et risques d'inondations à partir de 21h ce soir.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le maire socialiste de Saint-Ouen a instauré un couvre-feu pour les mineurs de 16 ans dans sa ville.La ville de Béziers a été le théâtre d'un guet-apens tendu par une cinquantaine d'individus aux forces de l'ordre, avec des tirs de mortiers et des cocktails Molotov.La ville de Limoges a également connu des violences urbaines cette semaine, avec l'utilisation de feux d'artifice et de cocktails Molotov par des bandes organisées.En Syrie, un cessez-le-feu semble pour le moment respecté par le pouvoir syrien après une semaine de massacre de la communauté druze dans le sud du pays.La joueuse française Loïs Boisson a remporté son premier titre sur le circuit WTA à Hambourg, intégrant ainsi le top 50 mondial.Huit départements du sud-est de la France sont placés en vigilance orange pour orages, pluie et risques d'inondations à partir de 21h ce soir.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:04 - Journal de 12h30 - Ahmed al-Charaa annonce un cessez-le-feu immédiat avec Israël et s'engage à protéger les minorités, alors que les affrontements intercommunautaires entre les combattants tribaux proches du pouvoir syrien et les groupes druzes soutenus par Israël ont fait plus de 700 morts en une semaine.
durée : 00:15:04 - Journal de 12h30 - Ahmed al-Charaa annonce un cessez-le-feu immédiat avec Israël et s'engage à protéger les minorités, alors que les affrontements intercommunautaires entre les combattants tribaux proches du pouvoir syrien et les groupes druzes soutenus par Israël ont fait plus de 700 morts en une semaine.
durée : 00:05:27 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Alors que le président syrien a annoncé cette nuit le transfert "à des factions locales et des cheiks" druzes la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida, les différentes interventions d'Israël sont discutées dans les médias.
En Syrie, les Druzes ont récupéré la gestion de la sécurité à Soueïda, la ville où les violences ont fait des centaines de morts depuis dimanche. Dernier épisode d'un cycle de violence qui dure depuis dimanche dernier. En cinq jours, plus de 500 personnes ont été tuées dans les affrontements.
Dans cette édition :Un préfet mène une lutte implacable contre le trafic de drogue dans le Val-d'Oise, en expulsant la famille d'un dealer logée dans un HLM.Le plan de rigueur budgétaire du Premier ministre François Bayrou divise la coalition gouvernementale, l'opposition de gauche et le Rassemblement National promettant de le censurer.Le taux du livret A, placement préféré des Français, est abaissé à 1,7% à partir du 1er août, poussant les épargnants à se tourner davantage vers l'assurance vie.En Syrie, l'armée syrienne annonce son retrait de la ville de Soueïda, théâtre de violents affrontements communautaires entre Bédouins sunnites et combattants russes.Le Mémorial de la Shoah à Paris expose pour la première fois des photos en noir et blanc prises par Raymond Depardon à l'intérieur du camp d'Auschwitz-Birkenau à la fin des années 70.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un préfet mène une lutte implacable contre le trafic de drogue dans le Val-d'Oise, en expulsant la famille d'un dealer logée dans un HLM.Le plan de rigueur budgétaire du Premier ministre François Bayrou divise la coalition gouvernementale, l'opposition de gauche et le Rassemblement National promettant de le censurer.Le taux du livret A, placement préféré des Français, est abaissé à 1,7% à partir du 1er août, poussant les épargnants à se tourner davantage vers l'assurance vie.En Syrie, l'armée syrienne annonce son retrait de la ville de Soueïda, théâtre de violents affrontements communautaires entre Bédouins sunnites et combattants russes.Le Mémorial de la Shoah à Paris expose pour la première fois des photos en noir et blanc prises par Raymond Depardon à l'intérieur du camp d'Auschwitz-Birkenau à la fin des années 70.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le taux du livret A, l'épargne préférée des Français, va baisser de 2,4% à 1,7% à compter du 1er août, en raison de la baisse de l'inflation.Le gouvernement fait face à des critiques sur les grandes orientations budgétaires présentées, notamment de la part de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe qui juge que les propositions n'apportent pas de solution.Un adolescent de 17 ans a été tué à Vénissieux par un motard ivre et sans permis, dans un accident qui a conduit à la création du délit de "délit de fuite routier".En Syrie, l'armée israélienne a bombardé le palais présidentiel et l'état-major syrien à Damas, en représailles aux violences contre la communauté druze.Le Tour de France a connu une étape mouvementée avant l'entrée dans les Pyrénées, avec la chute sans conséquence du tenant du titre Tadej Pogačar.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le taux du livret A, l'épargne préférée des Français, va baisser de 2,4% à 1,7% à compter du 1er août, en raison de la baisse de l'inflation.Le gouvernement fait face à des critiques sur les grandes orientations budgétaires présentées, notamment de la part de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe qui juge que les propositions n'apportent pas de solution.Un adolescent de 17 ans a été tué à Vénissieux par un motard ivre et sans permis, dans un accident qui a conduit à la création du délit de "délit de fuite routier".En Syrie, l'armée israélienne a bombardé le palais présidentiel et l'état-major syrien à Damas, en représailles aux violences contre la communauté druze.Le Tour de France a connu une étape mouvementée avant l'entrée dans les Pyrénées, avec la chute sans conséquence du tenant du titre Tadej Pogačar.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Syrie, 42 premières familles ont été évacuées du camp de Al-Hol, prison à ciel ouvert où s'entassent près de 30 000 familles suspectées d'être liées à l'État islamique. À l'heure où le groupe terroriste reprend du terrain en Syrie, le rapatriement de ces familles radicalisées est un enjeu de taille pour les nouvelles autorités de Damas. Un accord a été signé fin mai avec les autorités kurdes du Nord-Est, jusqu'ici en charge de ces familles. De notre envoyée spéciale au camp d'Al-Hol, Le pas lourd, Amina traîne ses trois fils sous un préfabriqué en taule. À l'intérieur, quatre tables, une liste de noms, et une association, chargée de faire sortir les 42 premières familles du camp d'Al-Hol. Un homme de l'association : « Quel est votre nom de famille ? Quelle est votre maladie ? Je dois vérifier votre identité ». Amina, trente ans, a été emmenée ici en 2019. Arrêtés dans le réduit de Baghouz, le dernier bastion de l'État islamique, son mari était accusé d'avoir rejoint l'organisation terroriste. Six années plus tard, Amina et ses enfants sont autorisés à sortir... quitter Al-Hol, ses innombrables tentes et ses immenses grillages surmontés de barbelés. « Je suis triste, car je laisse derrière moi mes amis, ma famille. Et à la fois très heureuse parce que je pars là où je peux élever mes enfants en toute liberté », avoue-t-elle. Amina prend ses trois fils par le bras, fait un premier pas à l'extérieur, puis jette un dernier regard à ses amies. Elles sont toutes là, les mains fermement accrochées au grillage, les yeux remplis de larmes. Une femme du camp : « Personne ne veut rester dans ce camp. Regardez, même cette enfant veut partir, tout le monde veut partir. C'est de la détention, c'est pire qu'une prison ». Une autre femme du camp : « La situation est tellement grave ici. Il n'y a pas assez d'eau, de nourriture. Nous avons peur, nous sommes terrifiés, il n'y a aucune sécurité ». À lire aussiSyrie: plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution Arrivés dans le bus, les fils d'Amina s'entassent sur un seul siège. Le plus vieux avait un an lorsqu'ils sont arrivés dans le camp. « Ils vont enfin voir le monde extérieur, ils n'ont vu que les tentes ici… Depuis tout à l'heure, ils me demandent : "est-ce qu'il y a de l'eau à l'extérieur" ? "Les arbres, est-ce que nous devons les planter ou est-ce qu'ils poussent naturellement ?" », confie Amina. Près du bus défilent désormais les malades. Des vieillards estropiés, des corps décharnés, souvent trop maigres. Par endroits, trop gros. Déformés par une tumeur ou une blessure mal soignée. Seuls ces cas humanitaires graves ont été autorisés à sortir du camp. Leurs dossiers ont été soigneusement étudiés pour s'assurer qu'ils n'étaient plus radicalisés. Pour les autres, aucune procédure n'a encore été mise en place, explique Jihan Henan, directrice du camp. Jihan Henan : « Il est urgent de trouver une solution. Depuis toujours, le risque, c'est que ces personnes obtiennent des armes, tuent des gens. Avec les opérations de sécurité dans le camp, la situation a commencé à s'améliorer. Mais une fois, ils ont tout de même réussi à hisser un drapeau de l'État islamique sur le toit. En attendant, il existe des réseaux de passeurs qui font sortir ces familles, et cela a augmenté au cours des trois derniers mois. Certains ont pu sortir clandestinement à travers les clôtures, d'autres secrètement par des camions-citernes, d'autres encore grâce à de faux papiers ». Après 10 heures de bus, le retour dans la ville natale d'Amina se fera sans joie. Amina : « Nous sommes tristes, car il n'y a personne pour nous accueillir… » Il y avait déjà la violence psychologique, les corps défaits. Désormais, la solitude. Car revenir des camps de l'enfer, c'est aussi cela. Être affilié à jamais au califat. À lire aussiDans le Sud syrien, la crainte d'une résurgence du groupe État islamique
durée : 00:02:07 - Le grand format - En Syrie, 42 premières familles ont été évacuées du camp d'Al-Hol, en vertu d'un accord signé avec les autorités kurdes. Il accueille des dizaines de milliers de familles affiliées à l'État islamique. À l'heure où le groupe terroriste refait surface, leur rapatriement est un enjeu de taille. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:15:19 - Journal de 8 h - Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche, dans une église chrétienne à Damas. Cette attaque est la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.
durée : 00:15:19 - Journal de 8 h - Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche, dans une église chrétienne à Damas. Cette attaque est la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.
durée : 00:15:19 - Journal de 8 h - Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche, dans une église chrétienne à Damas. Cette attaque est la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Mourad Boudjellal et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:04:07 - Le Reportage de la rédaction - Troisième ville de Syrie, Homs est devenue un test pour les nouvelles autorités syriennes. Malgré les promesses de sécurité du président de transition, plus de 100 personnes ont été tuées ou enlevées depuis décembre, notamment dans les quartiers alaouites.
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est présente en Syrie et aide les gens affectés par les années de conflit à reconstruire leur vie.Dans un entretien accordé à Emma Chevalier Trager-Lewis, d'ONU Info, la porte-parole du HCR en Syrie, Céline Schmitt, explique comment l'agence onusienne apporte une assistance concrète dans le cadre de la reconstruction des maisons.Elle s'est rendue récemment à Alep pour rencontrer une famille qui a reçu un soutien de la part du HCR pour reconstruire son appartement. « C'était vraiment formidable de voir l'impact que ce soutien peut voir ».
durée : 00:04:30 - Le Reportage de la rédaction - Troisième ville de Syrie, Homs est devenue un test pour les nouvelles autorités syriennes. Malgré les promesses de sécurité du président de transition, plus de 100 personnes ont été tuées ou enlevées depuis décembre, notamment dans les quartiers alaouites.
durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Gwen Pennarun Pêcheur, président de l'Association des ligneurs de la Pointe de Bretagne et président de l'Association Low Impact Fishers of Europe (LIFE); Didier Gascuel Professeur en écologie marine à L'Institut Agro; Anne Brunner Directrice d'études à l'Observatoire des inégalités et auteure
Omar Youssef Souleimane, journaliste et poète syrien est né en 1987 près de Damas. Adolescent en Arabie Saoudite, il suit une éducation coranique tout en se nourrissant de la poésie d'Éluard et d'Aragon. Menacé, il est exfiltré à Paris, où il vit aujourd'hui. Il a publié Loin de Damas, un recueil de poèmes aux Éditions Le temps des cerises, et chez Flammarion : Le petit terroriste (2018), Le dernier Syrien (2020) et Une chambre en exil (2022). Son nouveau roman s'intitule L'Arabe qui sourit. « Je veux que cette histoire soit terminée pour rentrer en France. En même temps, une porte s'ouvre pour moi, m'offre la tranquillité incroyable de ma terre natale, celle de vivre hors du temps, sans pression, sans rien attendre. Les gens marchent, mangent, boivent, très lentement, ils sont comme avant : ils n'ont rien à foutre du monde entier. »Un ami disparu, un nouvel amour, une dernière aventure. De La Rochelle à la Syrie en passant par Beyrouth, L'Arabe qui sourit est le récit d'un retour d'exil vers un Proche-Orient aimé où la poésie d'Omar Youssef Souleimane se déploie sur fond d'enquête clandestine. (Présentation des éditions Flammarion).Musique : Fouq annakhl, de Sabah Fakhri.
En Syrie, après 54 ans d'une dictature qui appliquait une censure implacable aux médias et éliminait toute voix critique, une nouvelle ère s'ouvre pour les journalistes en Syrie. L'agence de presse et les chaînes officielles, qui ne servaient qu'à diffuser la propagande du régime, ont été renversées et de nombreux reporters exilés se réinstallent progressivement en Syrie. Ahmed al-Charaa, le nouveau maître de Damas, a promis de faire respecter la liberté d'expression. Si certains veulent y croire et investissent dans la création d'un nouveau paysage médiatique pour la Syrie, d'autres restent méfiants. Travailler et émettre depuis Damas, en plein cœur de la Syrie. Une scène encore impensable il y a quelques semaines pour Mohamed Al Dughaim, producteur de la chaîne Syria TV, un des médias d'opposition les plus suivis en Syrie, dont le siège est à Istanbul en Turquie. « Nous sommes actuellement dans l'hôtel Sheraton, à Damas, et nous avons transformé une partie des chambres de l'hôtel en studio temporaire pour Syria TV, indique-t-il. Nous sommes arrivés à Damas progressivement avec les forces rebelles au fil des offensives militaires, d'abord Alep, puis Hama, puis Homs, et enfin Damas. C'est la première fois que l'on parle de Damas en étant à Damas. C'est un très beau sentiment pour tous les syriens et pour tous les journalistes. »Financée par le Qatar, Syria TV compte 250 employés répartis entre la Syrie et la Turquie. Sur la terrasse de l'hôtel, un plateau télé a été érigé. La chaîne diffuse des informations en direct 3 à 4 h par jour depuis Damas. Pour le producteur originaire d'Idlib, c'est le début d'une nouvelle ère. « Aujourd'hui, on peut parler de tout en Syrie sans être inquiété, sans que les services de renseignement ne vous convoquent, et sans risquer d'être emprisonné. L'avenir des médias en Syrie est bien meilleur qu'à l'époque de Bachar al-Assad. »Après 54 ans de dictature durant lesquels aucune critique du pouvoir n'était tolérée, la nouvelle administration dirigée par Hayat Tahrir Sham (HTS) – l'un des groupes rebelles qui a repris Damas – a annoncé début janvier s'engager en faveur de la liberté d'expression, avec quelques limites. « Dans la nouvelle Syrie, nous garantissons la liberté de la presse, mais il existe des lignes rouges sur certaines questions, comme la diffusion de la haine au sein de la société, ou tout ce qui touche à des sujets susceptibles d'attiser les tensions sectaires. Ne pas préserver la cohésion sociale est aussi une ligne rouge », explique Ali Al Rifai, directeur des relations publiques au ministère de l'Information. Le ministère a aussi annoncé que les journalistes ayant collaboré avec le régime devront rendre des comptes. Dans les cafés de la capitale, de nombreux Syriens se retrouvent pour débattre à haute voix de l'avenir du pays. Une scène, elle aussi, inimaginable il y a peu. « Nous sommes heureux d'avoir cette nouvelle liberté d'expression. J'ai beaucoup confiance dans la société syrienne qui est aujourd'hui très éveillée. Rien ne passe inaperçu. Il y a une pression populaire contre toute décision qui serait inappropriée », raconte Colette Bahna, écrivaine et activiste pour les droits des femmes, qui savoure cette liberté retrouvée. Pour de nombreux syriens, la prudence reste de mise. Seul le temps permettra de savoir si ces promesses de liberté dureront.À lire aussiSyrie: à Jaramana, la vie reprend dans une atmosphère de peur et de méfiance
Dans cet épisode inédit, Kelly retrouve Charlotte, une invitée marquante du podcast. Lors de l'épisode 62, elle nous avait plongés dans son aventure transcendante à Damas, en Syrie. Aujourd'hui, elle revient pour raconter son retour après quatre années passées là-bas et un départ nécessaire pour faire une pause face à l'intensité de la vie syrienne.Charlotte partage avec nous les moments forts de son retour à Damas, une ville qui reste sa maison malgré les défis. Entre instabilité politique, incertitude sécuritaire, elle nous offre un témoignage rare et immersif sur la réalité du Moyen-Orient après la chute du régime de Bachar el-Assad.Plongez dans son récit, découvrez la résilience d'une femme attachée à cette terre, et explorez avec elle les défis d'une vie en Syrie aujourd'hui.Écoutez maintenant et laissez-vous emporter par cette histoire captivante !Pour retrouver Charlotte dans l'épisode 62 qui explique pourquoi elle a choisi d'aller s'installer en Syrie : https://smartlink.ausha.co/fill-expats/62-syrie-histoire-d-une-expatriation-dans-un-pays-en-guerrePour nous retrouver lors de notre échange "Vivre sa vie sans la pression et le jugement des autres" : https://smartlink.ausha.co/fill-expats/99-vivre-sa-vie-sans-la-pression-et-le-jugement-des-autres#Syrie2025 #TémoignageExpat #VieEnSyrie #ConflitEtReconstruction #PodcastImmersif #Syrie
En attendant son nouveau témoignage qui sortira dans quelques jours, (re)découvrez l'histoire de Charlotte en Syrie en 2022 !Charlotte a vécu en Syrie pendant 4 ans avant de la quitter en 2024… et aujourd'hui, elle y est retournée. Avant de découvrir son nouveau témoignage, replongeons dans son récit de 2022. À quoi ressemblait la vie sur place à l'époque ? Quels étaient ses défis, ses espoirs et son quotidien ?
durée : 00:04:39 - Le Reportage de la rédaction - En Syrie, des centaines de familles se sont réfugiées dans le nord du Liban suite aux exactions commises sur la côte ces dernières semaines. L'Observatoire syrien des droits de l'homme évoque près de 1 500 morts. Des groupes radicaux et combattants étrangers sont pointés du doigts.
durée : 02:30:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Johann Chapoutot Historien, professeur à l'Université Paris-Sorbonne et chroniqueur pour le journal Libération; Anthony Cortes Journaliste