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TIJ (The Inner Journey)
Le vide intérieur que j'ai vécu quand j'étais en voyage en Syrie

TIJ (The Inner Journey)

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 20:11


Dans cet épisode, je vous parle de l'inconfort et de la beauté du vide intérieur qu'on va forcément vivre à un moment de notre vie. Je partage également mes conseils. Le groupe télégram pour jeûner Fast & Furious: https://t.me/+2ufMCkchjbQ1Y2Vk Mon compte Instagram: https://www.instagram.com/tijbyamel/ Mes programmes: Edit Your Life: https://amel-lamloum6.systeme.io/e3b8f4dc Fast & Pray: https://yogabyamel.systeme.io/44bf1a9

Reportage International
Dis-moi à quoi tu joues?: en Syrie, le backgammon, plus qu'un jeu, un rituel quotidien

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 3:21


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde, ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. En Syrie, dans les vieux cafés de Damas, entre une bouffée de narguilé et un verre de thé, les dés claquent sur les plateaux de bois incrustés de nacre. Ce son sec et familier résonne depuis des siècles dans les ruelles de la vieille ville. Car le backgammon ou ṭāwlat az-zahr n'est pas arrivé là par hasard : on en retrouve des traces dès l'époque de l'Empire Perse, et il s'est enraciné dans le quotidien levantin depuis plus de 1 000 ans. En Syrie, on y joue depuis l'époque omeyyade, peut-être même avant. Plus qu'un simple passe-temps, ce jeu raconte toute une histoire : celle de l'artisanat damascène, de la transmission familiale et de la rivalité amicale.  De notre correspondant à Damas,  « Allez, explosion du score ! », Ahmed est un joueur de backgammon. Au Café Camel, dans le quartier d'Al-Merjah, l'odeur du café noir flotte entre les tables en bois usé. Autour d'un plateau de ṭāwlat az-zahr, le nom syrien du backgammon, les pions claquent, les dés roulent, et les regards se croisent dans un mélange de défi et de camaraderie. Deux hommes jouent, d'autres observent, tous viennent ici retrouver un peu de répit dans la routine :  « Je viens ici pour respirer un peu, échapper à la maison, à ma femme aussi. Allez, il faut bien rigoler ! Si je pouvais, je viendrais tous les jours. Mais bon, on travaille et avec la vie chère maintenant, même le café devient un luxe. Une ou deux fois par semaine, pas plus. » Dans ce vaste café de plus de 600 m² entre salle et terrasse, le ṭāwlat az-zahr est bien plus qu'un passe-temps : c'est un rituel quotidien. Dès l'après-midi et jusqu'à tard dans la nuit, les habitués s'installent autour d'un thé ou d'un narguilé. On joue pour le plaisir, pour l'équilibre, mais aussi parfois pour laver un affront de la veille : « La plupart de ceux qui jouent ici ont plus de 50 ans, précise Ahmed, gérant du Café Camel. Ce sont des gens qui viennent pour se détendre, se changer les idées. Ils arrivent en fin d'après-midi, et certains restent jusqu'à deux ou trois heures du matin. Les jeunes ? Ils sont rares, peut-être 5%. Eux, ils préfèrent les jeux vidéo, avec leur ordinateur posé sur la table. C'est une autre ambiance. » Mais le ṭāwlat az-zahr ne se vit pas qu'autour des tables de café. À quelques pas de là, dans une ruelle du souk Al-Hamidiyeh, l'odeur du bois ciré se mêle à la poussière fine d'un petit atelier. Ici, Ahmed et son frère Eidīn fabriquent les plateaux de backgammon à la main, pièce par pièce, dans le respect d'un savoir-faire transmis depuis des générations. « (...) ce n'est pas qu'un jeu, c'est une œuvre » Au fond de l'atelier, une lame circulaire tourne lentement. Des éclats minuscules de coquillage et de bois précieux viennent s'y frotter dans un crissement délicat. Ahmed, concentré, incruste un à un de minuscules fragments dans le bois. Il lui faut près de dix jours pour terminer un plateau, selon la complexité de la commande : « Ce que je fais, ce n'est pas juste un jeu, c'est une œuvre. Et quand je sais que ce plateau va finir dans le salon de quelqu'un, qu'il va être touché, utilisé, admiré, c'est ça qui me rend heureux, ajoute l'artisan. Plus que l'argent, c'est la trace que ça laisse chez les gens. » Dans certains foyers damascènes, le ṭāwlat az-zahr ne se joue pas seulement sur une table : il se transmet comme une histoire, un souvenir vivant. Chez Fatima, ce jeu a bercé l'enfance. Son père jouait devant elle, et bientôt, elle et ses frères ont suivi, naturellement. Aujourd'hui encore, les parties continuent, parfois même à la lueur d'une bougie :  « Je connais ce jeu depuis que je suis toute petite. Mon père jouait devant nous, et nous, les enfants, on s'y est mis aussi avec mes frères et sœurs plus tard. C'est en l'observant qu'on a appris les règles. Je me souviens, on partait en famille quelques fois en week-end à Bloudan ou à Zabadani et on faisait des paris. Celui qui perdait la partie devait préparer le repas pour tout le reste de la famille. C'était plus qu'un jeu, c'était vraiment notre lien. » Dans une ville marquée par l'histoire et les défis, le ṭāwlat az-zahr ou backgammon reste un fil invisible entre les générations. Ici, à Damas, le jeu continue.

Reportage international
Dis-moi à quoi tu joues?: en Syrie, le backgammon, plus qu'un jeu, un rituel quotidien

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 3:21


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde, ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. En Syrie, dans les vieux cafés de Damas, entre une bouffée de narguilé et un verre de thé, les dés claquent sur les plateaux de bois incrustés de nacre. Ce son sec et familier résonne depuis des siècles dans les ruelles de la vieille ville. Car le backgammon ou ṭāwlat az-zahr n'est pas arrivé là par hasard : on en retrouve des traces dès l'époque de l'Empire Perse, et il s'est enraciné dans le quotidien levantin depuis plus de 1 000 ans. En Syrie, on y joue depuis l'époque omeyyade, peut-être même avant. Plus qu'un simple passe-temps, ce jeu raconte toute une histoire : celle de l'artisanat damascène, de la transmission familiale et de la rivalité amicale.  De notre correspondant à Damas,  « Allez, explosion du score ! », Ahmed est un joueur de backgammon. Au Café Camel, dans le quartier d'Al-Merjah, l'odeur du café noir flotte entre les tables en bois usé. Autour d'un plateau de ṭāwlat az-zahr, le nom syrien du backgammon, les pions claquent, les dés roulent, et les regards se croisent dans un mélange de défi et de camaraderie. Deux hommes jouent, d'autres observent, tous viennent ici retrouver un peu de répit dans la routine :  « Je viens ici pour respirer un peu, échapper à la maison, à ma femme aussi. Allez, il faut bien rigoler ! Si je pouvais, je viendrais tous les jours. Mais bon, on travaille et avec la vie chère maintenant, même le café devient un luxe. Une ou deux fois par semaine, pas plus. » Dans ce vaste café de plus de 600 m² entre salle et terrasse, le ṭāwlat az-zahr est bien plus qu'un passe-temps : c'est un rituel quotidien. Dès l'après-midi et jusqu'à tard dans la nuit, les habitués s'installent autour d'un thé ou d'un narguilé. On joue pour le plaisir, pour l'équilibre, mais aussi parfois pour laver un affront de la veille : « La plupart de ceux qui jouent ici ont plus de 50 ans, précise Ahmed, gérant du Café Camel. Ce sont des gens qui viennent pour se détendre, se changer les idées. Ils arrivent en fin d'après-midi, et certains restent jusqu'à deux ou trois heures du matin. Les jeunes ? Ils sont rares, peut-être 5%. Eux, ils préfèrent les jeux vidéo, avec leur ordinateur posé sur la table. C'est une autre ambiance. » Mais le ṭāwlat az-zahr ne se vit pas qu'autour des tables de café. À quelques pas de là, dans une ruelle du souk Al-Hamidiyeh, l'odeur du bois ciré se mêle à la poussière fine d'un petit atelier. Ici, Ahmed et son frère Eidīn fabriquent les plateaux de backgammon à la main, pièce par pièce, dans le respect d'un savoir-faire transmis depuis des générations. « (...) ce n'est pas qu'un jeu, c'est une œuvre » Au fond de l'atelier, une lame circulaire tourne lentement. Des éclats minuscules de coquillage et de bois précieux viennent s'y frotter dans un crissement délicat. Ahmed, concentré, incruste un à un de minuscules fragments dans le bois. Il lui faut près de dix jours pour terminer un plateau, selon la complexité de la commande : « Ce que je fais, ce n'est pas juste un jeu, c'est une œuvre. Et quand je sais que ce plateau va finir dans le salon de quelqu'un, qu'il va être touché, utilisé, admiré, c'est ça qui me rend heureux, ajoute l'artisan. Plus que l'argent, c'est la trace que ça laisse chez les gens. » Dans certains foyers damascènes, le ṭāwlat az-zahr ne se joue pas seulement sur une table : il se transmet comme une histoire, un souvenir vivant. Chez Fatima, ce jeu a bercé l'enfance. Son père jouait devant elle, et bientôt, elle et ses frères ont suivi, naturellement. Aujourd'hui encore, les parties continuent, parfois même à la lueur d'une bougie :  « Je connais ce jeu depuis que je suis toute petite. Mon père jouait devant nous, et nous, les enfants, on s'y est mis aussi avec mes frères et sœurs plus tard. C'est en l'observant qu'on a appris les règles. Je me souviens, on partait en famille quelques fois en week-end à Bloudan ou à Zabadani et on faisait des paris. Celui qui perdait la partie devait préparer le repas pour tout le reste de la famille. C'était plus qu'un jeu, c'était vraiment notre lien. » Dans une ville marquée par l'histoire et les défis, le ṭāwlat az-zahr ou backgammon reste un fil invisible entre les générations. Ici, à Damas, le jeu continue.

Reportage International
Syrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 2:37


En Syrie, la situation humanitaire s'est dégradée dans le sud du pays suite aux violents affrontements qui ont opposé les factions armées druzes, les clans bédouins et la sécurité générale du gouvernement. Les combats ont repris, dans la nuit du dimanche 3 août 2025, tuant deux personnes, et ce, malgré le cessez-le-feu du 20 juillet. Deux semaines après sa signature, la ville de Soueïda, fief de la communauté druze, vit comme assiégée et connaît de lourdes pénuries. Près de 173 000 personnes, en majorité bédouine, ont fui la ville pour trouver refuge dans la province voisine, à Deraa. Notre correspondante en Syrie, Manon Chapelain, les a rencontrées dans la ville d'Izra. De notre envoyée spéciale à Deraa, L'école d'Izra a été transformée en refuge. À terre, des dizaines de matelas ont été disposés entre des sacs de vêtements. Çà et là, quelques jouets d'enfants. Quatre-vingts familles du village de Sharbaa, tous des Bédouins, ont été déplacés là. De sa famille, Khitam, 18 ans, elle, n'a plus que son père. Les autres membres de la famille ont été tués par des milices druzes lors des derniers affrontements sectaires : « Ils nous ont tous tirés dessus. J'ai mis mes mains sur mon visage, pour me cacher. L'un d'eux a dit  " Cette fille n'est pas morte ". Ils allaient me tirer dessus pour m'achever, mais un autre a répondu " laissez-la, laissez-la saigner, elle va mourir toute seule". » «  Regardez, j'ai été blessée ici par balle, j'ai une fracture. J'ai aussi des éclats d'obus, dans la main et dans la jambe. » Coincé dans un fauteuil roulant, Khitam montre ses blessures recouvertes de pansements. Son père tente de la rassurer, mais au fond, dit-il, c'est peut-être moi le plus inquiet.« Ils ont déplacé tous les Bédouins, ceux qui étaient impliqués dans les combats comme ceux qui ne l'étaient pas. Notre seul tort aujourd'hui, c'est d'être sunnite. Désormais, ils ne veulent que des Druzes à Soueïda. La coexistence, je crois, est impossible avec la présence des factions d'Al-Hijri. » À lire aussiSyrie-Liban: les Druzes face à un tournant historique Dans la salle d'à côté, un homme allongé à terre, la jambe immobilisée, fait défiler des vidéos des exactions des semaines passées : « Regardez la tête de l'enfant. Regardez jusqu'où elle a volé. » Ici, un petit garçon, la tête arrachée par une déflagration. Là, une jeune fille, les yeux cernés, victime d'un traumatisme crânien après avoir été violemment frappée. Elle a été transférée à l'hôpital de Damas. L'un des hommes veut de ses nouvelles, passe un appel : « Nous avons appris qu'elle était décédée. Est-ce exact ? Dieu merci, comment va-t-elle ? » Une femme lui a répondu qu'elle était en vie. Un groupe de volontaires entre dans la petite école, prend les noms, distribue un à un de maigres dons. De la nourriture, de l'argent, quelques savons. C'est bien, mais pas suffisant, soupire Mouna, 60 ans : « Sans vouloir vous offenser. On se sent humilié ici. À Soueïda, notre ville natale, nous avions une vie digne. Nous étions honorés et respectés. » À son tour, la vieille dame raconte. À Soueïda, j'avais des champs, dit-elle, des tracteurs, une grande maison. Ici, nous sommes réduits à attendre l'arrivée des dons : « Ils nous ont donné des matelas et nous apportent de la nourriture. Mais malheureusement, cela ne répond pas à tous nos besoins. Nous sommes des humains, pas du bétail. » Nous ne sommes pas du bétail, répète-t-elle. Mais peut-être vaut-il mieux cela que de vivre dans l'insécurité ou pire, être tué.  À lire aussiSyrie: «J'essaye de puiser la force de réagir», assure l'épouse d'un Franco-Syrien tué à Soueïda

Reportage international
Syrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 2:37


En Syrie, la situation humanitaire s'est dégradée dans le sud du pays suite aux violents affrontements qui ont opposé les factions armées druzes, les clans bédouins et la sécurité générale du gouvernement. Les combats ont repris, dans la nuit du dimanche 3 août 2025, tuant deux personnes, et ce, malgré le cessez-le-feu du 20 juillet. Deux semaines après sa signature, la ville de Soueïda, fief de la communauté druze, vit comme assiégée et connaît de lourdes pénuries. Près de 173 000 personnes, en majorité bédouine, ont fui la ville pour trouver refuge dans la province voisine, à Deraa. Notre correspondante en Syrie, Manon Chapelain, les a rencontrées dans la ville d'Izra. De notre envoyée spéciale à Deraa, L'école d'Izra a été transformée en refuge. À terre, des dizaines de matelas ont été disposés entre des sacs de vêtements. Çà et là, quelques jouets d'enfants. Quatre-vingts familles du village de Sharbaa, tous des Bédouins, ont été déplacés là. De sa famille, Khitam, 18 ans, elle, n'a plus que son père. Les autres membres de la famille ont été tués par des milices druzes lors des derniers affrontements sectaires : « Ils nous ont tous tirés dessus. J'ai mis mes mains sur mon visage, pour me cacher. L'un d'eux a dit  " Cette fille n'est pas morte ". Ils allaient me tirer dessus pour m'achever, mais un autre a répondu " laissez-la, laissez-la saigner, elle va mourir toute seule". » «  Regardez, j'ai été blessée ici par balle, j'ai une fracture. J'ai aussi des éclats d'obus, dans la main et dans la jambe. » Coincé dans un fauteuil roulant, Khitam montre ses blessures recouvertes de pansements. Son père tente de la rassurer, mais au fond, dit-il, c'est peut-être moi le plus inquiet.« Ils ont déplacé tous les Bédouins, ceux qui étaient impliqués dans les combats comme ceux qui ne l'étaient pas. Notre seul tort aujourd'hui, c'est d'être sunnite. Désormais, ils ne veulent que des Druzes à Soueïda. La coexistence, je crois, est impossible avec la présence des factions d'Al-Hijri. » À lire aussiSyrie-Liban: les Druzes face à un tournant historique Dans la salle d'à côté, un homme allongé à terre, la jambe immobilisée, fait défiler des vidéos des exactions des semaines passées : « Regardez la tête de l'enfant. Regardez jusqu'où elle a volé. » Ici, un petit garçon, la tête arrachée par une déflagration. Là, une jeune fille, les yeux cernés, victime d'un traumatisme crânien après avoir été violemment frappée. Elle a été transférée à l'hôpital de Damas. L'un des hommes veut de ses nouvelles, passe un appel : « Nous avons appris qu'elle était décédée. Est-ce exact ? Dieu merci, comment va-t-elle ? » Une femme lui a répondu qu'elle était en vie. Un groupe de volontaires entre dans la petite école, prend les noms, distribue un à un de maigres dons. De la nourriture, de l'argent, quelques savons. C'est bien, mais pas suffisant, soupire Mouna, 60 ans : « Sans vouloir vous offenser. On se sent humilié ici. À Soueïda, notre ville natale, nous avions une vie digne. Nous étions honorés et respectés. » À son tour, la vieille dame raconte. À Soueïda, j'avais des champs, dit-elle, des tracteurs, une grande maison. Ici, nous sommes réduits à attendre l'arrivée des dons : « Ils nous ont donné des matelas et nous apportent de la nourriture. Mais malheureusement, cela ne répond pas à tous nos besoins. Nous sommes des humains, pas du bétail. » Nous ne sommes pas du bétail, répète-t-elle. Mais peut-être vaut-il mieux cela que de vivre dans l'insécurité ou pire, être tué.  À lire aussiSyrie: «J'essaye de puiser la force de réagir», assure l'épouse d'un Franco-Syrien tué à Soueïda

Décryptage
Quel avenir pour la mosaïque communautaire en Syrie?

Décryptage

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 19:30


Il y a une semaine, dans le sud de la Syrie, la région de Soueïda s'est enflammée. Des affrontements entre Druzes et Bédouins ont fait plus de 1 200 morts. Si le calme est pour l'instant revenu, cette poussée de fièvre pose des questions sur les capacités du pouvoir syrien à garantir l'intégrité de son territoire. Cette crise pourrait aussi avoir des conséquences pour les autres minorités du pays. Invité : Arthur Quesnay, chercheur sur la Syrie affilié à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Co-auteur du livre Syrie Anatomie d'une guerre civile.

Reportage International
Syrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:28


Dans l'Antiquité, au cœur du croissant fertile, la Syrie a été le berceau de la civilisation et de l'agriculture grâce à l'Euphrate. Mais aujourd'hui, le niveau de sécheresse est alarmant, les pluies ayant été rares cet hiver. De nombreux Syriens vivent ou survivent en comptant chaque goutte d'eau. Huit mois après la chute du régime, l'avenir de la Syrie reste intimement lié à celui de l'eau. De notre envoyée spéciale de retour de Aatchané et Barada, En Syrie, à 50 km au sud d'Alep, dans le village d'Aatchané dont le nom signifie littéralement « l'assoiffée » en arabe, Assaad Faiz al Moustapha a l'habitude de cultiver des fèves, du blé et de l'avoine. Mais cette année, les champs sont désespérément arides. « À cause de la sécheresse et du manque d'eau, les terres sont rouges. Regardez cette plante. D'autres ne sont même pas sorties. Elles arrivent à cette taille et elles meurent. Ici, j'ai planté une tonne de blé, avec de l'engrais. On a beaucoup investi, on a tout labouré. Tout cela pour rien », déplore l'agriculteur, tenant en main des brindilles desséchées. Quand l'eau des nappes phréatiques manque, Assaad et ses voisins irriguent avec l'eau des égouts, mais même celle-ci s'est évaporée. Pour survivre, les 150 familles du village doivent acheter leur eau à 25 km à une entreprise privée. Chaque citerne coûte l'équivalent de 50 euros et ne dure que 10 jours. « L'eau est chère, très chère. C'est une souffrance. Oui, pour ce qui est de l'eau, une souffrance pour tout le monde », se désole Assaad Faiz al Moustapha. Aatchané devait bénéficier d'un projet national d'irrigation, mais la guerre a tout arrêté. « Avant, on recevait de l'eau de la rivière Qouweiq et même de l'Euphrate, mais ce n'est plus le cas cette année. Ils nous ont promis de rénover les systèmes de pompage. Pourvu que ce soit fait le plus vite possible. La vie sans agriculture, sans eau, est vraiment difficile », raconte Hussein el-Moustapha, le voisin et oncle d'Assaad, qui espère que les nouvelles autorités reprendront le dossier.  Privés de revenus, de nombreux agriculteurs émigrent vers les villes. Mais à Damas, l'eau est aussi comptée. À la station de Barada qui approvisionne la capitale syrienne, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) craint de graves pénuries. « D'habitude, l'eau se trouve à 13 mètres de profondeur dans les puits, mais depuis un an, à cause du manque de pluie, le niveau est tombé à 30 mètres. L'ensemble du système est dans une situation critique. Il va falloir beaucoup d'efforts et d'interventions pour l'empêcher de s'effondrer », détaille Sleiman Chakkour, responsable eau et habitat au CICR. L'organisme compte réhabiliter ces infrastructures délaissées pendant 15 ans de guerre. La Syrie traverse déjà l'un des étés les plus secs de son histoire. Un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir, la sécheresse étant l'un des facteurs qui avait entraîné les manifestations de 2011. À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique

Reportage international
Syrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:28


Dans l'Antiquité, au cœur du croissant fertile, la Syrie a été le berceau de la civilisation et de l'agriculture grâce à l'Euphrate. Mais aujourd'hui, le niveau de sécheresse est alarmant, les pluies ayant été rares cet hiver. De nombreux Syriens vivent ou survivent en comptant chaque goutte d'eau. Huit mois après la chute du régime, l'avenir de la Syrie reste intimement lié à celui de l'eau. De notre envoyée spéciale de retour de Aatchané et Barada, En Syrie, à 50 km au sud d'Alep, dans le village d'Aatchané dont le nom signifie littéralement « l'assoiffée » en arabe, Assaad Faiz al Moustapha a l'habitude de cultiver des fèves, du blé et de l'avoine. Mais cette année, les champs sont désespérément arides. « À cause de la sécheresse et du manque d'eau, les terres sont rouges. Regardez cette plante. D'autres ne sont même pas sorties. Elles arrivent à cette taille et elles meurent. Ici, j'ai planté une tonne de blé, avec de l'engrais. On a beaucoup investi, on a tout labouré. Tout cela pour rien », déplore l'agriculteur, tenant en main des brindilles desséchées. Quand l'eau des nappes phréatiques manque, Assaad et ses voisins irriguent avec l'eau des égouts, mais même celle-ci s'est évaporée. Pour survivre, les 150 familles du village doivent acheter leur eau à 25 km à une entreprise privée. Chaque citerne coûte l'équivalent de 50 euros et ne dure que 10 jours. « L'eau est chère, très chère. C'est une souffrance. Oui, pour ce qui est de l'eau, une souffrance pour tout le monde », se désole Assaad Faiz al Moustapha. Aatchané devait bénéficier d'un projet national d'irrigation, mais la guerre a tout arrêté. « Avant, on recevait de l'eau de la rivière Qouweiq et même de l'Euphrate, mais ce n'est plus le cas cette année. Ils nous ont promis de rénover les systèmes de pompage. Pourvu que ce soit fait le plus vite possible. La vie sans agriculture, sans eau, est vraiment difficile », raconte Hussein el-Moustapha, le voisin et oncle d'Assaad, qui espère que les nouvelles autorités reprendront le dossier.  Privés de revenus, de nombreux agriculteurs émigrent vers les villes. Mais à Damas, l'eau est aussi comptée. À la station de Barada qui approvisionne la capitale syrienne, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) craint de graves pénuries. « D'habitude, l'eau se trouve à 13 mètres de profondeur dans les puits, mais depuis un an, à cause du manque de pluie, le niveau est tombé à 30 mètres. L'ensemble du système est dans une situation critique. Il va falloir beaucoup d'efforts et d'interventions pour l'empêcher de s'effondrer », détaille Sleiman Chakkour, responsable eau et habitat au CICR. L'organisme compte réhabiliter ces infrastructures délaissées pendant 15 ans de guerre. La Syrie traverse déjà l'un des étés les plus secs de son histoire. Un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir, la sécheresse étant l'un des facteurs qui avait entraîné les manifestations de 2011. À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique

Les journaux de France Culture
En Syrie, un premier convoi d'aide humanitaire est entré à Soueïda

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 9:53


durée : 00:09:53 - Journal de 7 h - Reportage en Syrie, dans cette édition, à la rencontre des premiers civils qui ont pu fuir la ville meurtrie.

RTL Matin
RTL Matin- Les habitants découvrent les dégâts à Soueïda en Syrie

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 1:44


Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 21 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
RTL Matin- Les habitants découvrent les dégâts à Soueïda en Syrie

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 93:34


Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 21 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de 7h00
En Syrie, un premier convoi d'aide humanitaire est entré à Soueïda

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 9:53


durée : 00:09:53 - Journal de 7 h - Reportage en Syrie, dans cette édition, à la rencontre des premiers civils qui ont pu fuir la ville meurtrie.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 19h - 20/07/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 11:30


Dans cette édition :Le maire socialiste de Saint-Ouen a instauré un couvre-feu pour les mineurs de 16 ans dans sa ville.La ville de Béziers a été le théâtre d'un guet-apens tendu par une cinquantaine d'individus aux forces de l'ordre, avec des tirs de mortiers et des cocktails Molotov.La ville de Limoges a également connu des violences urbaines cette semaine, avec l'utilisation de feux d'artifice et de cocktails Molotov par des bandes organisées.En Syrie, un cessez-le-feu semble pour le moment respecté par le pouvoir syrien après une semaine de massacre de la communauté druze dans le sud du pays.La joueuse française Loïs Boisson a remporté son premier titre sur le circuit WTA à Hambourg, intégrant ainsi le top 50 mondial.Huit départements du sud-est de la France sont placés en vigilance orange pour orages, pluie et risques d'inondations à partir de 21h ce soir.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 19h - 20/07/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 11:30


Dans cette édition :Le maire socialiste de Saint-Ouen a instauré un couvre-feu pour les mineurs de 16 ans dans sa ville.La ville de Béziers a été le théâtre d'un guet-apens tendu par une cinquantaine d'individus aux forces de l'ordre, avec des tirs de mortiers et des cocktails Molotov.La ville de Limoges a également connu des violences urbaines cette semaine, avec l'utilisation de feux d'artifice et de cocktails Molotov par des bandes organisées.En Syrie, un cessez-le-feu semble pour le moment respecté par le pouvoir syrien après une semaine de massacre de la communauté druze dans le sud du pays.La joueuse française Loïs Boisson a remporté son premier titre sur le circuit WTA à Hambourg, intégrant ainsi le top 50 mondial.Huit départements du sud-est de la France sont placés en vigilance orange pour orages, pluie et risques d'inondations à partir de 21h ce soir.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
Le président syrien annonce un cessez-le-feu immédiat après une semaine de combats intercommunautaires en Syrie

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 15:04


durée : 00:15:04 - Journal de 12h30 - Ahmed al-Charaa annonce un cessez-le-feu immédiat avec Israël et s'engage à protéger les minorités, alors que les affrontements intercommunautaires entre les combattants tribaux proches du pouvoir syrien et les groupes druzes soutenus par Israël ont fait plus de 700 morts en une semaine.

Le journal de 12h30
Le président syrien annonce un cessez-le-feu immédiat après une semaine de combats intercommunautaires en Syrie

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 15:04


durée : 00:15:04 - Journal de 12h30 - Ahmed al-Charaa annonce un cessez-le-feu immédiat avec Israël et s'engage à protéger les minorités, alors que les affrontements intercommunautaires entre les combattants tribaux proches du pouvoir syrien et les groupes druzes soutenus par Israël ont fait plus de 700 morts en une semaine.

Revue de presse internationale
À la Une: les divisions entre communautés en Syrie

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 4:13


« Soueïda, minorités, Israël : la triple faute d'Ahmed al-Charaa », titre L'Orient Le Jour. « Quoi qu'il arrive, le président syrien ressortira plus affaibli de cette séquence, analyse le co-rédacteur en chef du journal (…). Damas a voulu profiter des combats qui ont opposé Druzes et Bédouins pour restaurer son autorité dans une région, qui lui est encore hostile plus de sept mois après la chute du régime Assad. Mais l'intervention des forces gouvernementales a tourné au fiasco entrainant l'intervention d'Israël, attisant encore plus les tensions entre le régime et ses minorités, et actant possiblement le divorce entre Ahmed al-Charaa et la communauté druze », écrit le quotidien libanais qui estime qu'Ahmed al-Charaa a perdu une « partie de sa légitimité. Pour les non-islamistes, le régime apparaît encore plus comme celui d'une frange dure qui ne représente en rien les valeurs de la révolution dont elle se réclame. Pour les minorités, il prend les habits d'un sunnisme revanchard et fondamentaliste avec lequel il paraît impossible de cohabiter. Les Kurdes vont être encore plus déterminés à ne pas lâcher leurs armes malgré l'accord conclu avec Damas. Les Druzes pourraient, quant à eux, être de plus en plus tentés de se mettre sous la protection d'Israël », conclut le média libanais.  « Israël a-t-il un agenda plus large en Syrie ? », s'interroge, de son côté, le quotidien israélien Haaretz. « Certains commentateurs arabes et syriens estiment qu'Israël cherche à utiliser les Druzes comme point d'appui pour promouvoir la cantonisation de la Syrie, en découpant le pays en région druze, kurde et peut-être alaouite ». Mais poursuit le quotidien dans un autre article, il y a aussi des considérations politiques en arrière-plan : « Le Likoud (le parti du Premier ministre Benyamin Netanyahu) veut reconquérir les voix druzes lors des prochaines élections ». Au Japon, des élections sénatoriales décisives pour le gouvernement Les Japonais sont appelés aux urnes demain pour élire leurs sénateurs, la moitié de la chambre haute va être renouvelée. Et une question se pose : la vague populiste gagnera-t-elle le pays ? Le Japan Times pointe une « augmentation alarmante de la rhétorique anti-immigrés de la part des partis politiques » avec des slogans tels que « Les Japonais d'abord ». « L'immigration est devenue un sujet brûlant » au pays du soleil levant, note le quotidien. « Le parti Sanseito engrange les succès électoraux, s'il perce à ces élections, il pourrait dynamiter l'immuable paysage politique japonais », écrit le correspondant à Tokyo du Figaro et faire chuter le gouvernement de l'impopulaire Premier ministre Shigeru Ishiba. « Né à l'époque du Covid, le Sanseito s'était fait une petite notoriété pour ses positions antivaccins, rapporte le quotidien (…). Mais le Sanseito a grandi en utilisant à merveille les réseaux sociaux, agglutinant les déçus des partis traditionnels et en se structurant. Après trente ans de stagnation économique, le Sanseito jouit d'un riche vivier de frustrations », poursuit le quotidien. Le parti ultraconservateur « demande la fin des aides sociales pour les étrangers et l'interdiction de les employer dans le secteur public », précise Le Monde. Les étrangers ne représentent pourtant que 4 millions de personnes pour 125 millions de Japonais. Les sondages créditent le Sanseito « d'une quinzaine de sièges, sur 124 à pourvoir, contre un seulement dans l'assemblée sortante ». Avoir une fille ou un garçon, ce n'est pas qu'un hasard Les chances d'avoir une fille ou un garçon ne sont pas de « 50-50 », résume le Washington Post qui se fait l'écho d'une nouvelle étude scientifique qui s'est penchée sur la question. Elle révèle que le sexe d'un enfant à la naissance n'est pas « aléatoire » mais « influencé par l'âge des mères et des gènes spécifiques ». « Si vous avez eu deux ou trois filles et que vous essayez d'avoir un garçon, vous avez plus de chances d'avoir une autre fille », explique l'auteur principal de cette étude au média américain. Les chercheurs ont estimé que « les familles avec trois filles avaient 58 % de chances d'avoir une autre fille, tandis que les familles avec trois garçons avaient 61 % de chances d'avoir un quatrième garçon ». Les femmes ayant commencé à avoir des enfants après 28 ans étaient légèrement plus susceptibles d'avoir uniquement des garçons ou uniquement des filles. Les chercheurs ont aussi identifié « deux gènes associés à la naissance de garçons ou de filles uniquement » mais il faudra encore des années pour comprendre pleinement leur rôle.

Invité de la mi-journée
Affrontements de Soueïda en Syrie: «On est dans une spirale sectaire des deux côtés»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 7:01


Les affrontements entre des combattants tribaux proches du pouvoir syrien et groupes druzes à Soueïda ont fait près de 600 morts en quelques jours. Les forces gouvernementales se sont retirées de cette ville du sud de la Syrie, sous la pression d'Israël qui dit vouloir protéger la minorité druze. Ce retrait jette le doute sur la capacité du président par intérim à contrôler les diverses factions. Ahmed al-Charaa, celui qui a fait tomber il y a sept mois Bachar el-Assad, est-il déjà en danger ? L'analyse de Cédric Labrousse, doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste des dynamiques des groupes armés et des oppositions civiles en Syrie.

Revue de presse internationale
À la Une: l'unique église catholique de Gaza touchée par une frappe israélienne

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 4:01


La paroisse de la Sainte-Famille à Gaza était « un dernier refuge pour environ un demi-millier de Gazaouis », elle a été bombardée jeudi vers 10 heures du matin, « lors d'un raid de l'armée israélienne », écrit La Croix. Selon le Patriarcat latin de Jérusalem, l'attaque a fait « trois morts et dix blessés, dont le curé de la paroisse, le père Gabriel Romanelli ». « Un obus d'artillerie tiré par un char israélien a touché le toit, provoquant l'effondrement d'une partie de la façade », rapporte La Repubblica. Au sommet de l'édifice, la croix, elle est restée « incroyablement intacte » mais dans la cour, « sous les décombres gisent les corps de Saad, 60 ans, le portier de la paroisse et de deux fidèles, Foumia, 82 ans et Najwa 69 ans ». Le curé de la paroisse, le père Gabriel, décrit la journée de jeudi comme « l'un des jours les plus difficiles d'une période déjà très difficile. Nous sommes sous le choc. Nous sommes terrifiés. Nous sommes inquiets. Mais c'est notre foyer et nous ne partirons pas », voilà le message qu'il a fait passer à ceux qui ont réussi à lui parler, rapporte toujours La Repubblica qui retrace le parcours de ce prêtre argentin, « bloqué à Jérusalem après le 7 octobre et qui a tout fait pour retourner auprès de sa communauté dévastée par la guerre ». Jeudi soir, il était « de retour à l'église, célébrant la messe », poursuit le quotidien italien. L'armée israélienne, elle, affirme avoir touché par erreur le bâtiment « Sous la pression de Donald Trump, Benyamin Netanyahu dit qu'il regrette le bombardement par erreur d'une église à Gaza », titre le Times of Israël. Un peu plus tôt, « la porte-parole de la Maison Blanche avait déclaré aux journalistes lors d'un point presse que le président américain avait téléphoné au Premier ministre israélien après avoir été informé de la frappe ». Selon l'armée israélienne, des éclats d'obus auraient touché « par erreur » le bâtiment, affirme le quotidien israélien Haaretz. « Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que les résultats de l'enquête militaire seraient publiés de manière transparente », précise le Washington Post. Le pape Léon XIV a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. « L'attaque contre l'église de la Sainte-Famille a également été vivement condamnée par les responsables politiques italiens, poursuit le quotidien américain. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a été l'une des premières à confirmer l'attaque contre l'église » et a déclaré que « les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables. Aucune action militaire ne peut justifier un tel comportement ». En Syrie, le réveil des traumatismes communautaires Après les frappes israéliennes, « dans les rues de la capitale, le sentiment d'un divorce entre les communautés se fait de plus en plus prégnant », écrit le quotidien libanais L'Orient-Le Jour. Les reporters décrivent une ville où il n'y a pas grand monde dans les rues. « À travers la capitale syrienne, deux sentiments s'entrechoquent. Celui d'avoir subi un "rappel à l'ordre israélien" à travers ces frappes alors que des négociations pour un accord de sécurité (a minima) avec le pays voisin s'accélèrent depuis ces dernières semaines. Mais aussi celui d'un divorce entre les communautés se faisant de plus en plus prégnant, malgré les tentatives de stabilisation ». Dans les rues de Jaramana, en périphérie de Damas, où réside une forte majorité druze, Mahaa estime que « la société syrienne ne se remettra pas de toutes ses fractures ». Un peu plus loin, Firas, raconte qu'un « ami de vingt ans, un sunnite d'Alep, l'a supprimé de ses contacts depuis mercredi. (…) Il n'y a plus d'avenir entre nos deux communautés », conclut-il. Mohammad, un habitant sunnite, a envoyé sa femme se réfugier « chez des voisins chrétiens » lors des affrontements en avril, parce qu'il ne « fait plus confiance aux druzes ». Champion du « ne rien faire » Denis Kwan Hong-Wang est le champion du monde du « ne rien faire ». Il a remporté à Hong Kong, la compétition Space Out qui consiste à rester assis sans bouger pendant 90 minutes, « sans sommeil, sans faire de bruit, sans vérifier son téléphone », précise le Guardian. Tout un art…

Les matins
L'intervention d'Israël en Syrie ne fait pas l'unanimité chez les habitants du sud, à majorité druze

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 5:27


durée : 00:05:27 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Alors que le président syrien a annoncé cette nuit le transfert "à des factions locales et des cheiks" druzes la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida, les différentes interventions d'Israël sont discutées dans les médias.

Le débat
Syrie : une victoire israélienne ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 42:09


En Syrie, les Druzes ont récupéré la gestion de la sécurité à Soueïda, la ville où les violences ont fait des centaines de morts depuis dimanche. Dernier épisode d'un cycle de violence qui dure depuis dimanche dernier. En cinq jours, plus de 500 personnes ont été tuées dans les affrontements.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 7h du 17/07/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 9:22


Dans cette édition :Un préfet mène une lutte implacable contre le trafic de drogue dans le Val-d'Oise, en expulsant la famille d'un dealer logée dans un HLM.Le plan de rigueur budgétaire du Premier ministre François Bayrou divise la coalition gouvernementale, l'opposition de gauche et le Rassemblement National promettant de le censurer.Le taux du livret A, placement préféré des Français, est abaissé à 1,7% à partir du 1er août, poussant les épargnants à se tourner davantage vers l'assurance vie.En Syrie, l'armée syrienne annonce son retrait de la ville de Soueïda, théâtre de violents affrontements communautaires entre Bédouins sunnites et combattants russes.Le Mémorial de la Shoah à Paris expose pour la première fois des photos en noir et blanc prises par Raymond Depardon à l'intérieur du camp d'Auschwitz-Birkenau à la fin des années 70.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 7h du 17/07/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 9:22


Dans cette édition :Un préfet mène une lutte implacable contre le trafic de drogue dans le Val-d'Oise, en expulsant la famille d'un dealer logée dans un HLM.Le plan de rigueur budgétaire du Premier ministre François Bayrou divise la coalition gouvernementale, l'opposition de gauche et le Rassemblement National promettant de le censurer.Le taux du livret A, placement préféré des Français, est abaissé à 1,7% à partir du 1er août, poussant les épargnants à se tourner davantage vers l'assurance vie.En Syrie, l'armée syrienne annonce son retrait de la ville de Soueïda, théâtre de violents affrontements communautaires entre Bédouins sunnites et combattants russes.Le Mémorial de la Shoah à Paris expose pour la première fois des photos en noir et blanc prises par Raymond Depardon à l'intérieur du camp d'Auschwitz-Birkenau à la fin des années 70.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité du jour
Syrie : la fracture sécuritaire ? Parlons-en avec Dana Alboz, Wassim Nasr et Aghiad Ghanem

Invité du jour

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 46:14


En Syrie, l'histoire s'est accélérée ces derniers jours, entre affrontements intercommunautaires à Soueïda qui ont fait plus de 370 morts selon l'OSDH, déploiement de l'armée syrienne, retour au calme intimé par le président de transition, bombardements israéliens...

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 19h - 16/07/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 12:06


Dans cette édition :Le taux du livret A, l'épargne préférée des Français, va baisser de 2,4% à 1,7% à compter du 1er août, en raison de la baisse de l'inflation.Le gouvernement fait face à des critiques sur les grandes orientations budgétaires présentées, notamment de la part de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe qui juge que les propositions n'apportent pas de solution.Un adolescent de 17 ans a été tué à Vénissieux par un motard ivre et sans permis, dans un accident qui a conduit à la création du délit de "délit de fuite routier".En Syrie, l'armée israélienne a bombardé le palais présidentiel et l'état-major syrien à Damas, en représailles aux violences contre la communauté druze.Le Tour de France a connu une étape mouvementée avant l'entrée dans les Pyrénées, avec la chute sans conséquence du tenant du titre Tadej Pogačar.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 19h - 16/07/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 12:06


Dans cette édition :Le taux du livret A, l'épargne préférée des Français, va baisser de 2,4% à 1,7% à compter du 1er août, en raison de la baisse de l'inflation.Le gouvernement fait face à des critiques sur les grandes orientations budgétaires présentées, notamment de la part de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe qui juge que les propositions n'apportent pas de solution.Un adolescent de 17 ans a été tué à Vénissieux par un motard ivre et sans permis, dans un accident qui a conduit à la création du délit de "délit de fuite routier".En Syrie, l'armée israélienne a bombardé le palais présidentiel et l'état-major syrien à Damas, en représailles aux violences contre la communauté druze.Le Tour de France a connu une étape mouvementée avant l'entrée dans les Pyrénées, avec la chute sans conséquence du tenant du titre Tadej Pogačar.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Kan en Français
Pogroms en Syrie : Israël doit-elle intervenir ?

Kan en Français

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 10:52


Des Druzes syriens massacrés.Des Druzes israéliens franchissent la frontière pour défendre leurs frères.Tsahal frappe. Les tensions montent. Israël doit-elle rester spectatrice ? Ou intervenir ? Jacques Neriah, ancien officier du renseignement israélien, décrypte la situation.See omnystudio.com/listener for privacy information.

BFM Story
Story 3 : Israël intensifie ses frappes en Syrie - 16/07

BFM Story

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 13:07


BFM STORY du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marshall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

Reportage International
Syrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 2:45


En Syrie, 42 premières familles ont été évacuées du camp de Al-Hol, prison à ciel ouvert où s'entassent près de 30 000 familles suspectées d'être liées à l'État islamique. À l'heure où le groupe terroriste reprend du terrain en Syrie, le rapatriement de ces familles radicalisées est un enjeu de taille pour les nouvelles autorités de Damas. Un accord a été signé fin mai avec les autorités kurdes du Nord-Est, jusqu'ici en charge de ces familles.    De notre envoyée spéciale au camp d'Al-Hol,  Le pas lourd, Amina traîne ses trois fils sous un préfabriqué en taule. À l'intérieur, quatre tables, une liste de noms, et une association, chargée de faire sortir les 42 premières familles du camp d'Al-Hol. Un homme de l'association : « Quel est votre nom de famille ? Quelle est votre maladie ? Je dois vérifier votre identité ».  Amina, trente ans, a été emmenée ici en 2019. Arrêtés dans le réduit de Baghouz, le dernier bastion de l'État islamique, son mari était accusé d'avoir rejoint l'organisation terroriste. Six années plus tard, Amina et ses enfants sont autorisés à sortir... quitter Al-Hol, ses innombrables tentes et ses immenses grillages surmontés de barbelés. « Je suis triste, car je laisse derrière moi mes amis, ma famille. Et à la fois très heureuse parce que je pars là où je peux élever mes enfants en toute liberté », avoue-t-elle. Amina prend ses trois fils par le bras, fait un premier pas à l'extérieur, puis jette un dernier regard à ses amies. Elles sont toutes là, les mains fermement accrochées au grillage, les yeux remplis de larmes. Une femme du camp : « Personne ne veut rester dans ce camp. Regardez, même cette enfant veut partir, tout le monde veut partir. C'est de la détention, c'est pire qu'une prison ». Une autre femme du camp : « La situation est tellement grave ici. Il n'y a pas assez d'eau, de nourriture. Nous avons peur, nous sommes terrifiés, il n'y a aucune sécurité ». À lire aussiSyrie: plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution Arrivés dans le bus, les fils d'Amina s'entassent sur un seul siège. Le plus vieux avait un an lorsqu'ils sont arrivés dans le camp. « Ils vont enfin voir le monde extérieur, ils n'ont vu que les tentes ici… Depuis tout à l'heure, ils me demandent : "est-ce qu'il y a de l'eau à l'extérieur" ? "Les arbres, est-ce que nous devons les planter ou est-ce qu'ils poussent naturellement ?" », confie Amina. Près du bus défilent désormais les malades. Des vieillards estropiés, des corps décharnés, souvent trop maigres. Par endroits, trop gros. Déformés par une tumeur ou une blessure mal soignée. Seuls ces cas humanitaires graves ont été autorisés à sortir du camp. Leurs dossiers ont été soigneusement étudiés pour s'assurer qu'ils n'étaient plus radicalisés. Pour les autres, aucune procédure n'a encore été mise en place, explique Jihan Henan, directrice du camp. Jihan Henan : « Il est urgent de trouver une solution. Depuis toujours, le risque, c'est que ces personnes obtiennent des armes, tuent des gens. Avec les opérations de sécurité dans le camp, la situation a commencé à s'améliorer. Mais une fois, ils ont tout de même réussi à hisser un drapeau de l'État islamique sur le toit. En attendant, il existe des réseaux de passeurs qui font sortir ces familles, et cela a augmenté au cours des trois derniers mois. Certains ont pu sortir clandestinement à travers les clôtures, d'autres secrètement par des camions-citernes, d'autres encore grâce à de faux papiers ». Après 10 heures de bus, le retour dans la ville natale d'Amina se fera sans joie. Amina : « Nous sommes tristes, car il n'y a personne pour nous accueillir… » Il y avait déjà la violence psychologique, les corps défaits. Désormais, la solitude. Car revenir des camps de l'enfer, c'est aussi cela. Être affilié à jamais au califat. À lire aussiDans le Sud syrien, la crainte d'une résurgence du groupe État islamique

Reportage international
Syrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 2:45


En Syrie, 42 premières familles ont été évacuées du camp de Al-Hol, prison à ciel ouvert où s'entassent près de 30 000 familles suspectées d'être liées à l'État islamique. À l'heure où le groupe terroriste reprend du terrain en Syrie, le rapatriement de ces familles radicalisées est un enjeu de taille pour les nouvelles autorités de Damas. Un accord a été signé fin mai avec les autorités kurdes du Nord-Est, jusqu'ici en charge de ces familles.    De notre envoyée spéciale au camp d'Al-Hol,  Le pas lourd, Amina traîne ses trois fils sous un préfabriqué en taule. À l'intérieur, quatre tables, une liste de noms, et une association, chargée de faire sortir les 42 premières familles du camp d'Al-Hol. Un homme de l'association : « Quel est votre nom de famille ? Quelle est votre maladie ? Je dois vérifier votre identité ».  Amina, trente ans, a été emmenée ici en 2019. Arrêtés dans le réduit de Baghouz, le dernier bastion de l'État islamique, son mari était accusé d'avoir rejoint l'organisation terroriste. Six années plus tard, Amina et ses enfants sont autorisés à sortir... quitter Al-Hol, ses innombrables tentes et ses immenses grillages surmontés de barbelés. « Je suis triste, car je laisse derrière moi mes amis, ma famille. Et à la fois très heureuse parce que je pars là où je peux élever mes enfants en toute liberté », avoue-t-elle. Amina prend ses trois fils par le bras, fait un premier pas à l'extérieur, puis jette un dernier regard à ses amies. Elles sont toutes là, les mains fermement accrochées au grillage, les yeux remplis de larmes. Une femme du camp : « Personne ne veut rester dans ce camp. Regardez, même cette enfant veut partir, tout le monde veut partir. C'est de la détention, c'est pire qu'une prison ». Une autre femme du camp : « La situation est tellement grave ici. Il n'y a pas assez d'eau, de nourriture. Nous avons peur, nous sommes terrifiés, il n'y a aucune sécurité ». À lire aussiSyrie: plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution Arrivés dans le bus, les fils d'Amina s'entassent sur un seul siège. Le plus vieux avait un an lorsqu'ils sont arrivés dans le camp. « Ils vont enfin voir le monde extérieur, ils n'ont vu que les tentes ici… Depuis tout à l'heure, ils me demandent : "est-ce qu'il y a de l'eau à l'extérieur" ? "Les arbres, est-ce que nous devons les planter ou est-ce qu'ils poussent naturellement ?" », confie Amina. Près du bus défilent désormais les malades. Des vieillards estropiés, des corps décharnés, souvent trop maigres. Par endroits, trop gros. Déformés par une tumeur ou une blessure mal soignée. Seuls ces cas humanitaires graves ont été autorisés à sortir du camp. Leurs dossiers ont été soigneusement étudiés pour s'assurer qu'ils n'étaient plus radicalisés. Pour les autres, aucune procédure n'a encore été mise en place, explique Jihan Henan, directrice du camp. Jihan Henan : « Il est urgent de trouver une solution. Depuis toujours, le risque, c'est que ces personnes obtiennent des armes, tuent des gens. Avec les opérations de sécurité dans le camp, la situation a commencé à s'améliorer. Mais une fois, ils ont tout de même réussi à hisser un drapeau de l'État islamique sur le toit. En attendant, il existe des réseaux de passeurs qui font sortir ces familles, et cela a augmenté au cours des trois derniers mois. Certains ont pu sortir clandestinement à travers les clôtures, d'autres secrètement par des camions-citernes, d'autres encore grâce à de faux papiers ». Après 10 heures de bus, le retour dans la ville natale d'Amina se fera sans joie. Amina : « Nous sommes tristes, car il n'y a personne pour nous accueillir… » Il y avait déjà la violence psychologique, les corps défaits. Désormais, la solitude. Car revenir des camps de l'enfer, c'est aussi cela. Être affilié à jamais au califat. À lire aussiDans le Sud syrien, la crainte d'une résurgence du groupe État islamique

TIJ (The Inner Journey)
Premier mois en Syrie turbulent - Syria Série

TIJ (The Inner Journey)

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 50:27


Dans cet épisode, je reviens sur mon premier mois en Syrie et ce que ça m'a inspiré.   Mon compte Instagram: https://www.instagram.com/tijbyamel/ Mes programmes: Edit Your Life: https://amel-lamloum6.systeme.io/e3b8f4dc Fast & Pray: https://yogabyamel.systeme.io/44bf1a9

Grand angle
"C'est pire qu'une prison" : en Syrie, le sentiment partagé des familles évacuées du camp d'Al-Hol

Grand angle

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 2:07


durée : 00:02:07 - Le grand format - En Syrie, 42 premières familles ont été évacuées du camp d'Al-Hol, en vertu d'un accord signé avec les autorités kurdes. Il accueille des dizaines de milliers de familles affiliées à l'État islamique. À l'heure où le groupe terroriste refait surface, leur rapatriement est un enjeu de taille. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les matins
En Syrie, un attentat suicide dans une église a fait au moins 22 morts

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 15:19


durée : 00:15:19 - Journal de 8 h - Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche, dans une église chrétienne à Damas. Cette attaque est la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.

Le journal de 8H00
En Syrie, un attentat suicide dans une église a fait au moins 22 morts

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 15:19


durée : 00:15:19 - Journal de 8 h - Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche, dans une église chrétienne à Damas. Cette attaque est la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.

Les journaux de France Culture
En Syrie, un attentat suicide dans une église a fait au moins 22 morts

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 15:19


durée : 00:15:19 - Journal de 8 h - Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche, dans une église chrétienne à Damas. Cette attaque est la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.

Les Grandes Gueules
L'impartialité du jour - Zohra Bitan : "Des pays mènent des crimes contre l'humanité contre leur propre peuple et on ne dit rien. Au Soudan il y a un génocide, en Syrie 500 000 morts..." - 19/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 2:29


Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Mourad Boudjellal et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les matins
Homs, enjeu clé pour la transition en Syrie

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 4:07


durée : 00:04:07 - Le Reportage de la rédaction - Troisième ville de Syrie, Homs est devenue un test pour les nouvelles autorités syriennes. Malgré les promesses de sécurité du président de transition, plus de 100 personnes ont été tuées ou enlevées depuis décembre, notamment dans les quartiers alaouites.

Le Reportage de la rédaction
Homs, enjeu clé pour la transition en Syrie

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 4:07


durée : 00:04:07 - Le Reportage de la rédaction - Troisième ville de Syrie, Homs est devenue un test pour les nouvelles autorités syriennes. Malgré les promesses de sécurité du président de transition, plus de 100 personnes ont été tuées ou enlevées depuis décembre, notamment dans les quartiers alaouites.

ONU Info

L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est présente en Syrie et aide les gens affectés par les années de conflit à reconstruire leur vie.Dans un entretien accordé à Emma Chevalier Trager-Lewis, d'ONU Info, la porte-parole du HCR en Syrie, Céline Schmitt, explique comment l'agence onusienne apporte une assistance concrète dans le cadre de la reconstruction des maisons.Elle s'est rendue récemment à Alep pour rencontrer une famille qui a reçu un soutien de la part du HCR pour reconstruire son appartement. «  C'était vraiment formidable de voir l'impact que ce soutien peut voir ».

Les matins
Homs, enjeu clé pour la transition en Syrie

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 4:30


durée : 00:04:30 - Le Reportage de la rédaction - Troisième ville de Syrie, Homs est devenue un test pour les nouvelles autorités syriennes. Malgré les promesses de sécurité du président de transition, plus de 100 personnes ont été tuées ou enlevées depuis décembre, notamment dans les quartiers alaouites.

Le Reportage de la rédaction
Homs, enjeu clé pour la transition en Syrie

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 4:30


durée : 00:04:30 - Le Reportage de la rédaction - Troisième ville de Syrie, Homs est devenue un test pour les nouvelles autorités syriennes. Malgré les promesses de sécurité du président de transition, plus de 100 personnes ont été tuées ou enlevées depuis décembre, notamment dans les quartiers alaouites.

Les matins
Etat islamique en Syrie / Inégalités environnementales : quelle réalité en France ? / La pêche à bout de ressources

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 160:02


durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Gwen Pennarun Pêcheur, président de l'Association des ligneurs de la Pointe de Bretagne et président de l'Association Low Impact Fishers of Europe (LIFE); Didier Gascuel Professeur en écologie marine à L'Institut Agro; Anne Brunner Directrice d'études à l'Observatoire des inégalités et auteure

Littérature sans frontières
Omar Youssef Souleimane, un retour en Syrie, entre rêve et déception

Littérature sans frontières

Play Episode Listen Later May 23, 2025 29:00


Omar Youssef Souleimane, journaliste et poète syrien est né en 1987 près de Damas. Adolescent en Arabie Saoudite, il suit une éducation coranique tout en se nourrissant de la poésie d'Éluard et d'Aragon. Menacé, il est exfiltré à Paris, où il vit aujourd'hui. Il a publié Loin de Damas, un recueil de poèmes aux Éditions Le temps des cerises, et chez Flammarion : Le petit terroriste (2018), Le dernier Syrien (2020) et Une chambre en exil (2022). Son nouveau roman s'intitule L'Arabe qui sourit. « Je veux que cette histoire soit terminée pour rentrer en France. En même temps, une porte s'ouvre pour moi, m'offre la tranquillité incroyable de ma terre natale, celle de vivre hors du temps, sans pression, sans rien attendre. Les gens marchent, mangent, boivent, très lentement, ils sont comme avant : ils n'ont rien à foutre du monde entier. »Un ami disparu, un nouvel amour, une dernière aventure. De La Rochelle à la Syrie en passant par Beyrouth, L'Arabe qui sourit est le récit d'un retour d'exil vers un Proche-Orient aimé où la poésie d'Omar Youssef Souleimane se déploie sur fond d'enquête clandestine. (Présentation des éditions Flammarion).Musique : Fouq annakhl, de Sabah Fakhri.

Grand angle
En Syrie, la crainte d'une radicalisation du pouvoir après des attaques visant le monde de la nuit

Grand angle

Play Episode Listen Later May 7, 2025 2:10


durée : 00:02:10 - Le grand format - En Syrie, le week-end a été émaillé de violences ciblant le monde de la nuit à Damas. Des groupes armés pour le moment non identifiés ont tiré sur la foule, tandis que le nouveau gouvernement menace de fermer certains bars. Certains Syriens y voient le signe d'une radicalisation du pouvoir.

Reportage International
En Syrie, une nouvelle ère s'ouvre pour les médias et la liberté d'expression, entre espoirs et inquiétudes

Reportage International

Play Episode Listen Later May 2, 2025 2:31


En Syrie, après 54 ans d'une dictature qui appliquait une censure implacable aux médias et éliminait toute voix critique, une nouvelle ère s'ouvre pour les journalistes en Syrie. L'agence de presse et les chaînes officielles, qui ne servaient qu'à diffuser la propagande du régime, ont été renversées et de nombreux reporters exilés se réinstallent progressivement en Syrie. Ahmed al-Charaa, le nouveau maître de Damas, a promis de faire respecter la liberté d'expression. Si certains veulent y croire et investissent dans la création d'un nouveau paysage médiatique pour la Syrie, d'autres restent méfiants. Travailler et émettre depuis Damas, en plein cœur de la Syrie. Une scène encore impensable il y a quelques semaines pour Mohamed Al Dughaim, producteur de la chaîne Syria TV, un des médias d'opposition les plus suivis en Syrie, dont le siège est à Istanbul en Turquie. « Nous sommes actuellement dans l'hôtel Sheraton, à Damas, et nous avons transformé une partie des chambres de l'hôtel en studio temporaire pour Syria TV, indique-t-il. Nous sommes arrivés à Damas progressivement avec les forces rebelles au fil des offensives militaires, d'abord Alep, puis Hama, puis Homs, et enfin Damas. C'est la première fois que l'on parle de Damas en étant à Damas. C'est un très beau sentiment pour tous les syriens et pour tous les journalistes. »Financée par le Qatar, Syria TV compte 250 employés répartis entre la Syrie et la Turquie. Sur la terrasse de l'hôtel, un plateau télé a été érigé. La chaîne diffuse des informations en direct 3 à 4 h par jour depuis Damas. Pour le producteur originaire d'Idlib, c'est le début d'une nouvelle ère. « Aujourd'hui, on peut parler de tout en Syrie sans être inquiété, sans que les services de renseignement ne vous convoquent, et sans risquer d'être emprisonné. L'avenir des médias en Syrie est bien meilleur qu'à l'époque de Bachar al-Assad. »Après 54 ans de dictature durant lesquels aucune critique du pouvoir n'était tolérée, la nouvelle administration dirigée par Hayat Tahrir Sham (HTS) – l'un des groupes rebelles qui a repris Damas – a annoncé début janvier s'engager en faveur de la liberté d'expression, avec quelques limites. « Dans la nouvelle Syrie, nous garantissons la liberté de la presse, mais il existe des lignes rouges sur certaines questions, comme la diffusion de la haine au sein de la société, ou tout ce qui touche à des sujets susceptibles d'attiser les tensions sectaires. Ne pas préserver la cohésion sociale est aussi une ligne rouge », explique Ali Al Rifai, directeur des relations publiques au ministère de l'Information. Le ministère a aussi annoncé que les journalistes ayant collaboré avec le régime devront rendre des comptes. Dans les cafés de la capitale, de nombreux Syriens se retrouvent pour débattre à haute voix de l'avenir du pays. Une scène, elle aussi, inimaginable il y a peu. « Nous sommes heureux d'avoir cette nouvelle liberté d'expression. J'ai beaucoup confiance dans la société syrienne qui est aujourd'hui très éveillée. Rien ne passe inaperçu. Il y a une pression populaire contre toute décision qui serait inappropriée », raconte Colette Bahna, écrivaine et activiste pour les droits des femmes, qui savoure cette liberté retrouvée. Pour de nombreux syriens, la prudence reste de mise. Seul le temps permettra de savoir si ces promesses de liberté dureront.À lire aussiSyrie: à Jaramana, la vie reprend dans une atmosphère de peur et de méfiance

Fill'Expats
Vivre en Syrie en 2025 : Conflit, Reconstruction et Espoir – Le Témoignage de Charlotte

Fill'Expats

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 56:34


Dans cet épisode inédit, Kelly retrouve Charlotte, une invitée marquante du podcast. Lors de l'épisode 62, elle nous avait plongés dans son aventure transcendante à Damas, en Syrie. Aujourd'hui, elle revient pour raconter son retour après quatre années passées là-bas et un départ nécessaire pour faire une pause face à l'intensité de la vie syrienne.Charlotte partage avec nous les moments forts de son retour à Damas, une ville qui reste sa maison malgré les défis. Entre instabilité politique, incertitude sécuritaire, elle nous offre un témoignage rare et immersif sur la réalité du Moyen-Orient après la chute du régime de Bachar el-Assad.Plongez dans son récit, découvrez la résilience d'une femme attachée à cette terre, et explorez avec elle les défis d'une vie en Syrie aujourd'hui.Écoutez maintenant et laissez-vous emporter par cette histoire captivante !Pour retrouver Charlotte dans l'épisode 62 qui explique pourquoi elle a choisi d'aller s'installer en Syrie : https://smartlink.ausha.co/fill-expats/62-syrie-histoire-d-une-expatriation-dans-un-pays-en-guerrePour nous retrouver lors de notre échange "Vivre sa vie sans la pression et le jugement des autres" : https://smartlink.ausha.co/fill-expats/99-vivre-sa-vie-sans-la-pression-et-le-jugement-des-autres#Syrie2025 #TémoignageExpat #VieEnSyrie #ConflitEtReconstruction #PodcastImmersif #Syrie

Fill'Expats
(Rediffusion) Vivre en Syrie en 2022 : Le Témoignage de Charlotte avant son Grand Retour

Fill'Expats

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 74:31


En attendant son nouveau témoignage qui sortira dans quelques jours, (re)découvrez l'histoire de Charlotte en Syrie en 2022 !Charlotte a vécu en Syrie pendant 4 ans avant de la quitter en 2024… et aujourd'hui, elle y est retournée. Avant de découvrir son nouveau témoignage, replongeons dans son récit de 2022. À quoi ressemblait la vie sur place à l'époque ? Quels étaient ses défis, ses espoirs et son quotidien ?

Les matins
Syrie : la minorité alaouite se réfugie dans le nord Liban suite aux exactions sur la côte

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 4:39


durée : 00:04:39 - Le Reportage de la rédaction - En Syrie, des centaines de familles se sont réfugiées dans le nord du Liban suite aux exactions commises sur la côte ces dernières semaines. L'Observatoire syrien des droits de l'homme évoque près de 1 500 morts. Des groupes radicaux et combattants étrangers sont pointés du doigts.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Soudan du Sud : le pays est-il au bord de la guerre civile ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur l'accord passé entre les autorités syriennes et la communauté kurde et les taxes douanières américaines contre le Canada. Soudan du Sud : le pays est-il au bord de la guerre civile ? Au Soudan du Sud, les tensions sont au plus haut niveau entre le président et son vice-président. Qu'est-ce qui a provoqué ces tensions ? L'accord de paix de 2018 peut-il être remis en cause ? Avec Florence Miettaux, correspondante de RFI à Juba.  Syrie : accord historique entre les autorités et les forces kurdes En Syrie, un accord a été trouvé entre les nouvelles autorités et la communauté kurde du nord-est du pays. Quel rôle exact joueront les institutions autonomes kurdes dans le nouvel État syrien ? Quel intérêt le régime syrien tire-t-il de cette intégration ? Cet accord signifie-t-il la fin des opérations turques sur le territoire ?Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen.   Etats-Unis/Canada : revirement de Donald Trump sur les taxes douanières Après avoir à nouveau menacé le Canada de doubler les taxes douanières, de 25% à 50%, le président américain a finalement renoncé à ces sanctions quelques heures après. Pourquoi Donald Trump fait-il volte-face ? Le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, avait promis une riposte. Sur quels aspects économiques et commerciales pourrait-il contre-attaquer ?Avec Pierre-Alexandre Beylier, professeur à l'université Grenoble Alpes, spécialiste en civilisation nord-américaine.   Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les réactions des internautes maliens face à l'augmentation des taxes de téléphonie.

Les matins
Transition démocratique en Syrie / Mortalité infantile en France / Fascisme aux États-Unis ?

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 150:19


durée : 02:30:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Johann Chapoutot Historien, professeur à l'Université Paris-Sorbonne et chroniqueur pour le journal Libération; Anthony Cortes Journaliste