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mossoul

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True Story
Alexandre le Grand, le conquérant qui a changé la face de l'Occident : le plus grand empire de l'histoire (3/4)

True Story

Play Episode Listen Later May 2, 2025 17:22


Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, en quatre épisodes, nous allons vous raconter l'histoire d'un homme qui fait presque figure de légende. Et pourtant, il a bel et bien existé. Stratège de génie, tyran sanguinaire, conquérant humaniste et visionnaire, ce roi de l'Antiquité a changé la face du monde occidental à jamais. Son nom : Alexandre le Grand. Entre stratégie militaire, batailles épiques et ambitions démesurées, découvrez la troisième partie de son fabuleux destin.  Le plus grand empire de l'histoire 30 septembre -331. La plaine de Gaugamèles à côté de l'actuelle ville irakienne de Mossoul, est plongée dans l'obscurité. Mais au loin, des milliers de flammes brillent dans la nuit comme autant de lucioles : les feux de camp de l'ennemi. Charriée par le vent, l'odeur de la braise fumante et des herbes sauvages se répand dans les airs jusqu'aux bivouacs des Grecs. Parmi les fiers guerriers d'Alexandre, personne n'arrive à trouver le sommeil. La peur s'insinue dans l'esprit de chacun. Car à cette heure tardive, des grondements sourds résonnent de l'autre côté de la plaine. Les Perses se tiennent en ordre de bataille. Et vu les bruits qui émanent de leur campement, ils sont venus nombreux… très nombreux… et avec du renfort…! Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : le trésor des Templiers⁠ ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : le Saint Graal et la vie éternelle⁠ ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : le fabuleux trésor des cités d'or⁠ ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : l'Atlantide, la cité disparue sous l'océan⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Production : Bababam (montage Célia Brondeau) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Reportage International
En Irak, le difficile retour des chrétiens de Mossoul, chassés dix ans auparavant par l'EI

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 2:38


Ces derniers mois, de nombreux chantiers de reconstruction à Mossoul se sont achevés et les portes de ces bâtiments emblématiques de la ville se préparent à rouvrir. Parmi eux, plusieurs églises restaurées avec l'aide d'ONG internationales. Mais la reconstruction de ces bâtiments historiques, détruit par l'organisation de l'État islamique (EI) ou lors de l'offensive pour libérer la ville, ne suffit pas à redonner vie à ce patrimoine chrétien. On estime que 90 % de la population chrétienne mossouliote n'est pas rentrée après la fin de la guerre. De notre correspondant à Bagdad,Dans la vieille ville de Mossoul, le quartier chrétien historique n'en a plus que le nom. Mahmoud est propriétaire d'une échoppe dans cette ville d'Irak. Lui est sunnite, mais il regrette la vie du quartier d'avant l'arrivée de l'organisation de l'État islamique (EI). « Leurs maisons étaient dans ce quartier-là. Avant, il y avait beaucoup de chrétiens, mais maintenant, ils sont très peu nombreux. Avant Daesh, la situation était très bonne ici. Les musulmans avec les chrétiens, c'était une seule maison pour tous », se souvient-il.Seule une trentaine de familles chrétiennes serait rentrée depuis la chute du groupe EI : elles étaient plus de 1 200 avant 2014. Pourtant, depuis six ans, le patrimoine chrétien détruit se relève progressivement avec l'aide d'organisations internationales. Le père Najeeb Musa Mikhail, archevêque de Mossoul, y voit un espoir de faire revivre la communauté chrétienne. « C'est important de préparer un lieu avant que les gens viennent, ce sont des symboles qui encouragent les gens à rentrer et qui leur donne confiance », explique-t-il en français.Mais le père Najeeb est très conscient que la reconstruction de ces lieux de culte ne suffit pas : « Quand ils commencent à rentrer, ils n'ont plus d'emplois, leur place a été occupée par d'autres. Aujourd'hui, c'est le travail du gouvernement d'avoir la possibilité de vivre et aussi la reconstruction de leurs maisons. 80 % des maisons des chrétiens sont par terre. Ils préfèrent rester à Erbil, à Dohouk ou dans le nord. En fait, c'est une question de confiance, beaucoup de familles disent tous les 10-20 ans, on recommence de nouveau à zéro », regrette-t-il.Une partie de cette communauté a trouvé refuge à 80 km de Mossoul, à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Sue s'y est installée dans le quartier chrétien d'Ainkawa. Elle a fui, en 2013, un climat de violence qui ne cessait de se dégrader, selon elle, à la suite du renversement de Saddam Hussein. « À partir de 2003, beaucoup de pressions ont été exercées contre les chrétiens, on était menacés, et la violence a augmenté sous plein d'aspect. Il y avait des kidnappings, des meurtres et des menaces », se remémore-t-elle.Pendant 10 ans, elle a porté le hijab à l'extérieur pour éviter d'attirer l'attention. Avant de tout abandonner, juste avant l'entrée des jihadistes du groupe EI dans Mossoul. Une décennie plus tard, elle ne veut toujours pas rentrer. « Il y a de la peur, il y a un manque de confiance, il y a la situation économique. Ici, c'est sécurisé, les autres nous rassurent. Mais peut-être que cette mentalité ne va durer qu'un temps, mais qu'à la fin rien n'aura changé », se demande-t-elle. Elle craint que les violences reprennent un jour, mais ajoute en souriant qu'une paix durable n'est pas complètement impossible. À lire aussiMoyen-Orient: les communautés chrétiennes entre persécutions, exil et instrumentalisation

Reportage international
En Irak, le difficile retour des chrétiens de Mossoul, chassés dix ans auparavant par l'EI

Reportage international

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 2:38


Ces derniers mois, de nombreux chantiers de reconstruction à Mossoul se sont achevés et les portes de ces bâtiments emblématiques de la ville se préparent à rouvrir. Parmi eux, plusieurs églises restaurées avec l'aide d'ONG internationales. Mais la reconstruction de ces bâtiments historiques, détruit par l'organisation de l'État islamique (EI) ou lors de l'offensive pour libérer la ville, ne suffit pas à redonner vie à ce patrimoine chrétien. On estime que 90 % de la population chrétienne mossouliote n'est pas rentrée après la fin de la guerre. De notre correspondante à Bagdad,Dans la vieille ville de Mossoul, le quartier chrétien historique n'en a plus que le nom. Mahmoud est propriétaire d'une échoppe dans cette ville d'Irak. Lui est sunnite, mais il regrette la vie du quartier d'avant l'arrivée de l'organisation de l'État islamique (EI). « Leurs maisons étaient dans ce quartier-là. Avant, il y avait beaucoup de chrétiens, mais maintenant, ils sont très peu nombreux. Avant Daesh, la situation était très bonne ici. Les musulmans avec les chrétiens, c'était une seule maison pour tous », se souvient-il.Seule une trentaine de familles chrétiennes serait rentrée depuis la chute du groupe EI : elles étaient plus de 1 200 avant 2014. Pourtant, depuis six ans, le patrimoine chrétien détruit se relève progressivement avec l'aide d'organisations internationales. Le père Najeeb Musa Mikhail, archevêque de Mossoul, y voit un espoir de faire revivre la communauté chrétienne. « C'est important de préparer un lieu avant que les gens viennent, ce sont des symboles qui encouragent les gens à rentrer et qui leur donne confiance », explique-t-il en français.Mais le père Najeeb est très conscient que la reconstruction de ces lieux de culte ne suffit pas : « Quand ils commencent à rentrer, ils n'ont plus d'emplois, leur place a été occupée par d'autres. Aujourd'hui, c'est le travail du gouvernement d'avoir la possibilité de vivre et aussi la reconstruction de leurs maisons. 80 % des maisons des chrétiens sont par terre. Ils préfèrent rester à Erbil, à Dohouk ou dans le nord. En fait, c'est une question de confiance, beaucoup de familles disent tous les 10-20 ans, on recommence de nouveau à zéro », regrette-t-il.Une partie de cette communauté a trouvé refuge à 80 km de Mossoul, à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Sue s'y est installée dans le quartier chrétien d'Ainkawa. Elle a fui, en 2013, un climat de violence qui ne cessait de se dégrader, selon elle, à la suite du renversement de Saddam Hussein. « À partir de 2003, beaucoup de pressions ont été exercées contre les chrétiens, on était menacés, et la violence a augmenté sous plein d'aspect. Il y avait des kidnappings, des meurtres et des menaces », se remémore-t-elle.Pendant 10 ans, elle a porté le hijab à l'extérieur pour éviter d'attirer l'attention. Avant de tout abandonner, juste avant l'entrée des jihadistes du groupe EI dans Mossoul. Une décennie plus tard, elle ne veut toujours pas rentrer. « Il y a de la peur, il y a un manque de confiance, il y a la situation économique. Ici, c'est sécurisé, les autres nous rassurent. Mais peut-être que cette mentalité ne va durer qu'un temps, mais qu'à la fin rien n'aura changé », se demande-t-elle. Elle craint que les violences reprennent un jour, mais ajoute en souriant qu'une paix durable n'est pas complètement impossible. À lire aussiMoyen-Orient: les communautés chrétiennes entre persécutions, exil et instrumentalisation

Laurent Gerra
ARCHIVE - Quand Enrico Macias compare Mossoul au siège déserté du "Parti Socialiste"

Laurent Gerra

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 1:26


Le 20 octobre 2016, en Irak, la lutte contre Daesh atteignait un tournant décisif. Enrico Macias offrait une analyse inattendue de la situation... Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.

Reportage International
Irak: le recensement est un nouveau péril pour les Yézidis déplacés par la guerre

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 2:44


Les autorités ont instauré un couvre-feu mercredi 20 et jeudi 21 novembre 2024 en Irak, pour faciliter une opération historique de recensement de la population. Le premier d'une telle ampleur depuis 1987. Une entreprise particulièrement sensible, dans un pays ravagé par des années de guerres et de déplacements forcés de population. Pour la minorité yézidie de la montagne du Sinjar, qui a fui les persécutions de l'État islamique en 2014, et dont plusieurs centaines de milliers de ses membres vivent toujours dans des camps de déplacés au Kurdistan irakien, ce recensement soulève la crainte d'être à jamais séparés de leurs terres ancestrales. De notre envoyé spécial à Duhok, Dix années ont passé depuis le génocide des Yézidis par le groupe terroriste État islamique. Mais les milliers de tentes blanches du camp de Charia au Kurdistan irakien n'ont pas bougé. Comme Salim, 30 ans, ils sont plusieurs milliers de déplacés yézidis à subsister dans cet univers précaire de plastique et de poussière. À l'approche du recensement irakien, le jeune homme témoigne de sa confusion : « Concernant ce recensement, la population du camp est complètement négligée. On ne nous a rien expliqué, le système n'est pas clair. Nous ne savons pas comment répondre aux questions et comment elles pourront nous profiter, alors que tout ce que nous souhaitons c'est que nos droits soient respectés. Nous ne voulons ni plus, ni moins que cela. »Salim est inquiet. Il ne souhaite pas être recensé comme un déplacé au Kurdistan, mais comme un habitant du Sinjar : la région montagneuse et largement détruite par la guerre qu'il a dû fuir, mais où il souhaite retourner un jour. En effet, le décompte sera utilisé pour calculer les budgets alloués à chaque province d'Irak : « Le gouvernement va profiter de notre situation difficile pour exploiter les résultats du recensement et priver les Yézidis de leurs droits dans de nombreux domaines. La répartition du budget et le développement des projets publics, ainsi que la distribution des services, seront basés sur ces résultats. La reconstruction des écoles ou des hôpitaux du Sinjar en seront affectés. Pour moi, c'est la poursuite du génocide, toujours en cours au Sinjar. »Le Sinjar, un lointain espoirDans son bureau du centre culturel Yézidi de la ville de Duhok, le docteur Faris Koti – figure respectée au sein de la communauté – ne cache pas son inquiétude quant à l'organisation du recensement dans ces conditions : « Notre principale préoccupation concerne le bouleversement démographique de la région. La population principale du Sinjar, ce sont les Yézidis, ils pourraient être remplacés par les Arabes tant que le peuple Yézidi n'y est pas retourné. Aujourd'hui, 250 000 personnes vivent toujours dans les camps de déplacés. Elles ne peuvent pas retourner au Sinjar, là d'où elles viennent. La situation est trop instable pour organiser un tel processus au Sinjar. »Les déplacés Yézidis sont en effet prisonniers des tensions politiques entre les gouvernements kurdes et irakiens, qui se rejettent la responsabilité de leur retour au Sinjar. Dans ces conditions, le recensement pourrait diminuer la voix déjà fragile des Yézidis au sein des institutions. « Cela aura aussi un effet sur l'attribution du nombre de sièges pour le Sinjar, poursuit le docteur Koti. La représentation des Yézidis au Parlement sera diminuée si elle est basée sur ces résultats. »Pour Layla, 27 ans, et elle aussi déplacée du Sinjar depuis 2014, les enjeux et les résultats de ce recensement risquent au fond de repousser encore un peu plus le retour des Yézidis dans leurs villages d'origine : « Je crois que le gouvernement va tirer parti du recensement contre les Yézidis parce qu'ils n'ont pas de solutions alternatives. La région a souffert de la guerre bien plus qu'aucune autre en Irak. Pourtant, aucun effort n'est déployé pour la reconstruire. Alors qu'à Mossoul, ou d'autres endroits détruits par Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR], les autorités développent des projets. Rien au Sinjar. »À lire aussiAu Kurdistan irakien, les peshmergas s'alarment d'une autonomie kurde en péril

Reportage international
Irak: le recensement est un nouveau péril pour les Yézidis déplacés par la guerre

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 2:44


Les autorités ont instauré un couvre-feu mercredi 20 et jeudi 21 novembre 2024 en Irak, pour faciliter une opération historique de recensement de la population. Le premier d'une telle ampleur depuis 1987. Une entreprise particulièrement sensible, dans un pays ravagé par des années de guerres et de déplacements forcés de population. Pour la minorité yézidie de la montagne du Sinjar, qui a fui les persécutions de l'État islamique en 2014, et dont plusieurs centaines de milliers de ses membres vivent toujours dans des camps de déplacés au Kurdistan irakien, ce recensement soulève la crainte d'être à jamais séparés de leurs terres ancestrales. De notre envoyé spécial à Duhok, Dix années ont passé depuis le génocide des Yézidis par le groupe terroriste État islamique. Mais les milliers de tentes blanches du camp de Charia au Kurdistan irakien n'ont pas bougé. Comme Salim, 30 ans, ils sont plusieurs milliers de déplacés yézidis à subsister dans cet univers précaire de plastique et de poussière. À l'approche du recensement irakien, le jeune homme témoigne de sa confusion : « Concernant ce recensement, la population du camp est complètement négligée. On ne nous a rien expliqué, le système n'est pas clair. Nous ne savons pas comment répondre aux questions et comment elles pourront nous profiter, alors que tout ce que nous souhaitons c'est que nos droits soient respectés. Nous ne voulons ni plus, ni moins que cela. »Salim est inquiet. Il ne souhaite pas être recensé comme un déplacé au Kurdistan, mais comme un habitant du Sinjar : la région montagneuse et largement détruite par la guerre qu'il a dû fuir, mais où il souhaite retourner un jour. En effet, le décompte sera utilisé pour calculer les budgets alloués à chaque province d'Irak : « Le gouvernement va profiter de notre situation difficile pour exploiter les résultats du recensement et priver les Yézidis de leurs droits dans de nombreux domaines. La répartition du budget et le développement des projets publics, ainsi que la distribution des services, seront basés sur ces résultats. La reconstruction des écoles ou des hôpitaux du Sinjar en seront affectés. Pour moi, c'est la poursuite du génocide, toujours en cours au Sinjar. »Le Sinjar, un lointain espoirDans son bureau du centre culturel Yézidi de la ville de Duhok, le docteur Faris Koti – figure respectée au sein de la communauté – ne cache pas son inquiétude quant à l'organisation du recensement dans ces conditions : « Notre principale préoccupation concerne le bouleversement démographique de la région. La population principale du Sinjar, ce sont les Yézidis, ils pourraient être remplacés par les Arabes tant que le peuple Yézidi n'y est pas retourné. Aujourd'hui, 250 000 personnes vivent toujours dans les camps de déplacés. Elles ne peuvent pas retourner au Sinjar, là d'où elles viennent. La situation est trop instable pour organiser un tel processus au Sinjar. »Les déplacés Yézidis sont en effet prisonniers des tensions politiques entre les gouvernements kurdes et irakiens, qui se rejettent la responsabilité de leur retour au Sinjar. Dans ces conditions, le recensement pourrait diminuer la voix déjà fragile des Yézidis au sein des institutions. « Cela aura aussi un effet sur l'attribution du nombre de sièges pour le Sinjar, poursuit le docteur Koti. La représentation des Yézidis au Parlement sera diminuée si elle est basée sur ces résultats. »Pour Layla, 27 ans, et elle aussi déplacée du Sinjar depuis 2014, les enjeux et les résultats de ce recensement risquent au fond de repousser encore un peu plus le retour des Yézidis dans leurs villages d'origine : « Je crois que le gouvernement va tirer parti du recensement contre les Yézidis parce qu'ils n'ont pas de solutions alternatives. La région a souffert de la guerre bien plus qu'aucune autre en Irak. Pourtant, aucun effort n'est déployé pour la reconstruire. Alors qu'à Mossoul, ou d'autres endroits détruits par Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR], les autorités développent des projets. Rien au Sinjar. »À lire aussiAu Kurdistan irakien, les peshmergas s'alarment d'une autonomie kurde en péril

Invité culture
Rencontres d'Arles: Stephen Dock questionne sa vie antérieure de photojournaliste de guerre

Invité culture

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 3:39


Les Rencontres de la photographie se tiennent jusqu'au mois de septembre dans la ville d'Arles (dans le sud de la France). Une multitude de propositions photographiques venues du monde entier. Le Français Stephen Dock, 35 ans et aujourd'hui photographe d'architecture, revisite sa vie de photojournaliste de guerre et questionne ses images du conflit en Syrie, en Irak ou au Liban. Échos, photographies de Stephen Dock, exposées aux Rencontres de la photographie d'Arles, du 1er juillet au 29 septembre 2024.RFI : Vous êtes photographe et vous présentez, ici à Arles, les échos d'une vie antérieure, celle d'un photojournaliste. Vous êtes parti à 22 ans, sans commanditaire, couvrir le conflit syrien. Treize ans plus tard, vous avez changé de route et vous retravaillez, revisitez ces images de la guerre.Stephen Dock : C'est vrai que cette profession, ou ce mode de vie, m'a tout de suite fasciné pour de très bonnes raisons et aussi de très mauvaises. Très vite, je me confronte à une problématique, c'est la problématique financière. Un journaliste français qui, lors d'un dîner, va dire cette phrase : « Le premier journaliste qui arrivera à rentrer en Syrie, ce sera jackpot pour lui. » C'est à ce moment-là que je me mets en tête que, pour que cela fonctionne, il faut se rendre en Syrie à ce moment-là.Qu'est-ce que vous trouvez, quand vous arrivez en Syrie ?J'étais convaincu d'avoir fait le bon choix. Au premier échange avec un des hommes masqués, de l'autre côté, il m'a dit : « Bienvenue, vous allez être les yeux pour nous. » Et cela a été ma plus grande source de déception. Je pense vraiment qu'avec ce conflit, j'ai découvert la guerre, c'est-à-dire qu'il y a ni blanc, ni noir, il n'y a que des nuances de gris et personne n'a réellement raison.D'une certaine manière, vous prenez en pleine face la complexité de la guerre. Qu'est-ce que vous photographiez ? Qu'est-ce que vous découvrez ?Je découvre, à mon retour en France, un autre aspect complexe de l'histoire. C'est la diffusion de ces images. Ce qui a été le plus compliqué à encaisser, c'était la façon dont c'était réceptionné. Par exemple, en 2012, c'était la période de la bataille d'Alep. C'étaient les boulangers qui étaient bombardés et tous ces corps qui étaient entassés. On a vraiment assisté à cela. Je dis « on », parce qu'on est rarement seul dans des endroits comme ça... L'importance de ce fait, il n'était pas du tout retranscrit en France, même dans le monde, ou trop peu. Très vite, je me suis rendu compte qu'il y avait un plafond de verre à l'utilisation de ces images et au fait de poursuivre ma carrière de cette manière-là.Quel est l'élément, pour vous, qui va changer la donne ?En 2015, il y a eu une rupture, selon moi, c'était la retransmission de la bataille de Mossoul sur Facebook Live. On avait franchi une étape, il y avait des chaînes sur lesquelles on pouvait voir en direct le tireur en train de viser depuis sa maison, c'était impressionnant. C'est là que je me suis dit que l'on était réellement passé dans une forme de consommation du conflit, de consommation des images produites, qui nous amène, à mon avis, à se poser beaucoup de questions. C'est-à-dire que la violence ne dérange plus. Vous avez l'impression de jouer à Call of Duty devant votre ordinateur en regardant cela. Je vais poser des mots qui seront : « La guerre n'est pas un fait divers. » Et c'est à partir de cette idée que je vais déployer progressivement tout le travail qui est exposé aux Rencontres d'Arles.Cette année, vous avez retravaillé, revisité, revu certaines de vos images du conflit de l'époque, de 2011, pour en faire autre chose. Qu'est-ce que vous avez voulu transformer ?Ces images, pour moi, c'est vraiment ma capacité de reprendre en main mon discours. Je crée un regard d'auteur et je vais expérimenter, laver les images et donc questionner après, cette idée de : « L'image est-elle réelle ou non ? » Est-ce que cette exposition vous a amenée, vous-même, à vous questionner sur la façon dont vous regardez le conflit et sur ce qu'il est, en tant que tel.À lire aussiRencontres d'Arles: Mabeye Deme raconte le Sénégal à travers son objectif

Invité Culture
Rencontres d'Arles: Stephen Dock questionne sa vie antérieure de photojournaliste de guerre

Invité Culture

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 3:39


Les Rencontres de la photographie se tiennent jusqu'au mois de septembre dans la ville d'Arles (dans le sud de la France). Une multitude de propositions photographiques venues du monde entier. Le Français Stephen Dock, 35 ans et aujourd'hui photographe d'architecture, revisite sa vie de photojournaliste de guerre et questionne ses images du conflit en Syrie, en Irak ou au Liban. Échos, photographies de Stephen Dock, exposées aux Rencontres de la photographie d'Arles, du 1er juillet au 29 septembre 2024.RFI : Vous êtes photographe et vous présentez, ici à Arles, les échos d'une vie antérieure, celle d'un photojournaliste. Vous êtes parti à 22 ans, sans commanditaire, couvrir le conflit syrien. Treize ans plus tard, vous avez changé de route et vous retravaillez, revisitez ces images de la guerre.Stephen Dock : C'est vrai que cette profession, ou ce mode de vie, m'a tout de suite fasciné pour de très bonnes raisons et aussi de très mauvaises. Très vite, je me confronte à une problématique, c'est la problématique financière. Un journaliste français qui, lors d'un dîner, va dire cette phrase : « Le premier journaliste qui arrivera à rentrer en Syrie, ce sera jackpot pour lui. » C'est à ce moment-là que je me mets en tête que, pour que cela fonctionne, il faut se rendre en Syrie à ce moment-là.Qu'est-ce que vous trouvez, quand vous arrivez en Syrie ?J'étais convaincu d'avoir fait le bon choix. Au premier échange avec un des hommes masqués, de l'autre côté, il m'a dit : « Bienvenue, vous allez être les yeux pour nous. » Et cela a été ma plus grande source de déception. Je pense vraiment qu'avec ce conflit, j'ai découvert la guerre, c'est-à-dire qu'il y a ni blanc, ni noir, il n'y a que des nuances de gris et personne n'a réellement raison.D'une certaine manière, vous prenez en pleine face la complexité de la guerre. Qu'est-ce que vous photographiez ? Qu'est-ce que vous découvrez ?Je découvre, à mon retour en France, un autre aspect complexe de l'histoire. C'est la diffusion de ces images. Ce qui a été le plus compliqué à encaisser, c'était la façon dont c'était réceptionné. Par exemple, en 2012, c'était la période de la bataille d'Alep. C'étaient les boulangers qui étaient bombardés et tous ces corps qui étaient entassés. On a vraiment assisté à cela. Je dis « on », parce qu'on est rarement seul dans des endroits comme ça... L'importance de ce fait, il n'était pas du tout retranscrit en France, même dans le monde, ou trop peu. Très vite, je me suis rendu compte qu'il y avait un plafond de verre à l'utilisation de ces images et au fait de poursuivre ma carrière de cette manière-là.Quel est l'élément, pour vous, qui va changer la donne ?En 2015, il y a eu une rupture, selon moi, c'était la retransmission de la bataille de Mossoul sur Facebook Live. On avait franchi une étape, il y avait des chaînes sur lesquelles on pouvait voir en direct le tireur en train de viser depuis sa maison, c'était impressionnant. C'est là que je me suis dit que l'on était réellement passé dans une forme de consommation du conflit, de consommation des images produites, qui nous amène, à mon avis, à se poser beaucoup de questions. C'est-à-dire que la violence ne dérange plus. Vous avez l'impression de jouer à Call of Duty devant votre ordinateur en regardant cela. Je vais poser des mots qui seront : « La guerre n'est pas un fait divers. » Et c'est à partir de cette idée que je vais déployer progressivement tout le travail qui est exposé aux Rencontres d'Arles.Cette année, vous avez retravaillé, revisité, revu certaines de vos images du conflit de l'époque, de 2011, pour en faire autre chose. Qu'est-ce que vous avez voulu transformer ?Ces images, pour moi, c'est vraiment ma capacité de reprendre en main mon discours. Je crée un regard d'auteur et je vais expérimenter, laver les images et donc questionner après, cette idée de : « L'image est-elle réelle ou non ? » Est-ce que cette exposition vous a amenée, vous-même, à vous questionner sur la façon dont vous regardez le conflit et sur ce qu'il est, en tant que tel.À lire aussiRencontres d'Arles: Mabeye Deme raconte le Sénégal à travers son objectif

Reportage International
Irak: 10 ans après le génocide de la population yézidie, le difficile retour des survivantes

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 2, 2024 2:36


Ce samedi 3 août marque les 10 ans du génocide de la population yézidie au Sinjar, en Irak. Le 3 août 2014, plus de 1 200 personnes étaient assassinées, dès le premier soir de l'offensive de Daech dans cette province du nord-ouest irakien. Pendant deux semaines, des massacres sont orchestrés. Plus de 5 000 personnes yézidies sont tuées, environ 7 000 femmes et enfants sont enlevés. La province peine encore à s'en relever. Aujourd'hui, près de 200 000 personnes sont de retour, parmi elles, des survivantes. L'une d'elles est rentrée il y a moins d'un an, elle a accepté de raconter les difficultés du retour. De notre correspondante en Irak,Devant le bureau des passeports de Mossoul, Rayhan et son frère Shihab sont effondrés, la carte de domiciliation de leur père, nécessaire pour renouveler les papiers de la jeune Yézidie, n'est plus valable. « Mon père est porté disparu, son attestation de domiciliation date de 2014 ou d'avant, donc ils ont dit : "Il faut la renouveler ou la faire au nom de ta mère", comment peut-on la renouveler alors qu'il a disparu ? », se désespère Rayhan.Entre ses mains, elle tord la petite carte verte. Rayhan est rentrée il y a moins d'un an de sa captivité aux mains de l'État islamique, elle veut un passeport pour quitter le pays: « Ma mère est au Canada, je veux aller vivre chez elle. » Il lui faudra donc revenir au bureau des passeports. Sur la route du retour au Sinjar, les villes et villages traversés ravivent les souvenirs de Rayhan, kidnappée à 14 ans, lorsque l'État islamique a attaqué Hardan, son village. « Ils nous ont capturés au carrefour de Hardan et ils nous ont emmenés à Um Alshababit, et de là, ils nous ont emmenés à Tall Afar, dans une école, puis à la prison de Badosh, témoigne la jeune fille, l'État islamique prenait les jeunes filles, une par une. Jusqu'en 2023, je n'ai rien su de ma famille. »Mariée de force à un homme plus âgé que son père, elle n'évoque jamais la suite. Submergée d'émotion, elle pleure. « Quand ils nous ont pris, on pleurait mon petit frère et moi, on était petits. Et mon grand frère, il est là maintenant. »Au carrefour de Hardan, trois de ses frères ont été abattus aux côtés de 70 autres hommes. Mais il faut passer par là pour entrer au village, tout est en ruine et 130 personnes sont toujours portées disparues.À lire aussiIrak: le Nouvel An des Yézidis empreint de souvenirs, dix ans après le génocideNeuf ans de silence, des retrouvailles inespéréesEn 2018, la débâcle de l'État islamique permet à Rayhan de fuir vers la Turquie, mais elle attendra 5 ans pour reprendre contact avec son frère. « Quand on était aux mains de Daech, ils disaient que ceux qui retourneraient auprès de leurs familles seraient tués, témoigne la jeune fille, si elles ne nous tuaient pas, Daech nous tuerait. Donc, on avait peur de ça. »Son frère Shihab et leur mère se souviennent des premiers contacts après 9 ans de silence. « Quand je l'ai appelée, je lui ai dit : "Maman, c'est ta fille si tu veux lui parler." Elle m'a dit, "je ne te crois pas". » Sa mère se rappelle avoir été figée sur place : « Je ne me souvenais de rien, impossible de réagir. Je ne croyais pas que tu disais la vérité. » « Tout le monde a pleuré, évidemment », ajoute Shihab.Toujours déboussolée, Rayhan n'arrive pas encore à se projeter dans cette nouvelle vie.À écouter dans 8 milliards de voisins10 ans après le massacre du Mont Sinjar : À la rencontre des survivants Yézidis

Reportage international
Irak: 10 ans après le génocide de la population yézidie, le difficile retour des survivantes

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 2, 2024 2:36


Ce samedi 3 août marque les 10 ans du génocide de la population yézidie au Sinjar, en Irak. Le 3 août 2014, plus de 1 200 personnes étaient assassinées, dès le premier soir de l'offensive de Daech dans cette province du nord-ouest irakien. Pendant deux semaines, des massacres sont orchestrés. Plus de 5 000 personnes yézidies sont tuées, environ 7 000 femmes et enfants sont enlevés. La province peine encore à s'en relever. Aujourd'hui, près de 200 000 personnes sont de retour, parmi elles, des survivantes. L'une d'elles est rentrée il y a moins d'un an, elle a accepté de raconter les difficultés du retour. De notre correspondante en Irak,Devant le bureau des passeports de Mossoul, Rayhan et son frère Shihab sont effondrés, la carte de domiciliation de leur père, nécessaire pour renouveler les papiers de la jeune Yézidie, n'est plus valable. « Mon père est porté disparu, son attestation de domiciliation date de 2014 ou d'avant, donc ils ont dit : "Il faut la renouveler ou la faire au nom de ta mère", comment peut-on la renouveler alors qu'il a disparu ? », se désespère Rayhan.Entre ses mains, elle tord la petite carte verte. Rayhan est rentrée il y a moins d'un an de sa captivité aux mains de l'État islamique, elle veut un passeport pour quitter le pays: « Ma mère est au Canada, je veux aller vivre chez elle. » Il lui faudra donc revenir au bureau des passeports. Sur la route du retour au Sinjar, les villes et villages traversés ravivent les souvenirs de Rayhan, kidnappée à 14 ans, lorsque l'État islamique a attaqué Hardan, son village. « Ils nous ont capturés au carrefour de Hardan et ils nous ont emmenés à Um Alshababit, et de là, ils nous ont emmenés à Tall Afar, dans une école, puis à la prison de Badosh, témoigne la jeune fille, l'État islamique prenait les jeunes filles, une par une. Jusqu'en 2023, je n'ai rien su de ma famille. »Mariée de force à un homme plus âgé que son père, elle n'évoque jamais la suite. Submergée d'émotion, elle pleure. « Quand ils nous ont pris, on pleurait mon petit frère et moi, on était petits. Et mon grand frère, il est là maintenant. »Au carrefour de Hardan, trois de ses frères ont été abattus aux côtés de 70 autres hommes. Mais il faut passer par là pour entrer au village, tout est en ruine et 130 personnes sont toujours portées disparues.À lire aussiIrak: le Nouvel An des Yézidis empreint de souvenirs, dix ans après le génocideNeuf ans de silence, des retrouvailles inespéréesEn 2018, la débâcle de l'État islamique permet à Rayhan de fuir vers la Turquie, mais elle attendra 5 ans pour reprendre contact avec son frère. « Quand on était aux mains de Daech, ils disaient que ceux qui retourneraient auprès de leurs familles seraient tués, témoigne la jeune fille, si elles ne nous tuaient pas, Daech nous tuerait. Donc, on avait peur de ça. »Son frère Shihab et leur mère se souviennent des premiers contacts après 9 ans de silence. « Quand je l'ai appelée, je lui ai dit : "Maman, c'est ta fille si tu veux lui parler." Elle m'a dit, "je ne te crois pas". » Sa mère se rappelle avoir été figée sur place : « Je ne me souvenais de rien, impossible de réagir. Je ne croyais pas que tu disais la vérité. » « Tout le monde a pleuré, évidemment », ajoute Shihab.Toujours déboussolée, Rayhan n'arrive pas encore à se projeter dans cette nouvelle vie.À écouter dans 8 milliards de voisins10 ans après le massacre du Mont Sinjar : À la rencontre des survivants Yézidis

Reportage International
Irak: dix ans après, la difficile réinsertion des familles de l'EI

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 29, 2024 2:53


Ce 29 juin marque le 10ème anniversaire de la proclamation du califat de l'organisation l'État islamique par Abu Bakr el-Baghdadi depuis la mosquée al-Nouri à Mossoul. En 2014, des milliers d'Irakiens ont rejoint les rangs des combattants ou ont collaboré à différents niveaux à la gestion du califat autoproclamé. Aujourd'hui, beaucoup sont morts, portés disparus ou en prison. Mais ils ont laissé derrière eux des familles qui payent encore le prix de leur allégeance. Reportage sur la difficile réinsertion des familles de membres l'État islamique. De notre envoyée spéciale à Bagdad, Dans cette maison de Mossoul, où résonnent les rires des cinq enfants, le souvenir de l'État islamique est indélébile. Quatre lettres en arabe, inscrites à l'encre rouge sur les documents officiels : Daesh, soit l'acronyme en arabe de l'organisation terroriste.« Ça, c'est un document pour obtenir de l'aide alimentaire, explique un homme. Ils ont bien gardé son nom sur la liste, mais au stylo rouge, ils ont précisé qu'il appartenait à l'État islamique. » Le frère de cet homme, aujourd'hui disparu, a rallié l'État islamique il y a 10 ans. Il en ignore les raisons : « Pour les idées, pour l'argent... Je ne sais pas. Mon frère était avec Daesh, de quoi suis-je coupable ? ».Cette famille a été disculpée de tout lien avec le califat. Pourtant, ils n'ont pas pu récupérer leur maison : « Ils ont dit que c'était "une maison de Daesh, vous ne pouvez pas entrer et vivre là". »Des familles contraintes de s'adapterEn 10 ans, selon les Nations Unies, 250 000 personnes déplacées pendant la guerre n'ont pas pu rentrer chez elles. Parmi elles, des milliers de familles associées à l'État islamique qui craignent, entre autres, des représailles. Épouse d'un combattant du califat, cette jeune femme est rentrée dans la région de l'Anbar, il y a deux ans : « Quand nous sommes arrivés au début, les gens réagissaient à notre présence. On a entendu des choses, des mots qu'on ne peut pas répéter. Mais avec le temps, on s'est adapté à la situation. »À lire aussiVivre dans une ville sur le qui-vive: BagdadElle, comme des milliers d'autres femmes mariées sous le califat autoproclamé, est confrontée à un flou juridique qui l'empêche d'avoir accès aux services publics. Une procédure dite de « répudiation » ou un dépôt de plainte contre son mari pourraient être une solution, mais il lui manque les papiers nécessaires. « La chose la plus difficile pour moi, c'est que je n'ai aucune preuve que je suis mariée ou veuve. Mon fils n'est pas déclaré et il a bientôt 5 ans », déplore-t-elle.La peur d'un retour de DaeshDans l'Anbar, certains maires, comme Sharhabel al-Obeidi, maire de la commune de Baghdadi soutiennent la politique du gouvernement irakien de rapatrier ses ressortissants de Syrie : « L'isolement est la voie la plus dangereuse. Si on les laisse enfermés dans le camp d'al-Hol, et qu'on les laisse s'entraîner, une armée se reformera et nous massacrera tous. »Mais dans cette province où la loi tribale est incontournable. Aucun retour ne peut se faire sans l'accord des chefs de tribus. Le sheikh Awad Said, du district de Haditha, est radicalement opposé au retour de ces familles : « Cette génération garde les idées de l'organisation, les meurtres. Ni le gouvernement, ni nous, ni personne ne pourra maîtriser les réactions. »Les habitants de Haditha, qui ont combattu pendant trois ans pour empêcher l'État islamique d'entrer dans la ville, ne pardonnent pas. Fihan a perdu deux de ses fils : « Les familles de Daesh ont choisi leur chemin quand elles sont parties avec eux. Si je vois celui qui a tué mes fils, je ne pourrais pas rester sans rien faire, je le tuerais, même si je suis condamné à mort pour ça. »À lire aussi«Notre vision change»: En Irak, des citoyens bénévoles nettoient les rues de Bagdad

Reportage international
Irak: dix ans après, la difficile réinsertion des familles de l'EI

Reportage international

Play Episode Listen Later Jun 29, 2024 2:53


Ce 29 juin marque le 10ème anniversaire de la proclamation du califat de l'organisation l'État islamique par Abu Bakr el-Baghdadi depuis la mosquée al-Nouri à Mossoul. En 2014, des milliers d'Irakiens ont rejoint les rangs des combattants ou ont collaboré à différents niveaux à la gestion du califat autoproclamé. Aujourd'hui, beaucoup sont morts, portés disparus ou en prison. Mais ils ont laissé derrière eux des familles qui payent encore le prix de leur allégeance. Reportage sur la difficile réinsertion des familles de membres l'État islamique. De notre envoyée spéciale à Bagdad, Dans cette maison de Mossoul, où résonnent les rires des cinq enfants, le souvenir de l'État islamique est indélébile. Quatre lettres en arabe, inscrites à l'encre rouge sur les documents officiels : Daesh, soit l'acronyme en arabe de l'organisation terroriste.« Ça, c'est un document pour obtenir de l'aide alimentaire, explique un homme. Ils ont bien gardé son nom sur la liste, mais au stylo rouge, ils ont précisé qu'il appartenait à l'État islamique. » Le frère de cet homme, aujourd'hui disparu, a rallié l'État islamique il y a 10 ans. Il en ignore les raisons : « Pour les idées, pour l'argent... Je ne sais pas. Mon frère était avec Daesh, de quoi suis-je coupable ? ».Cette famille a été disculpée de tout lien avec le califat. Pourtant, ils n'ont pas pu récupérer leur maison : « Ils ont dit que c'était "une maison de Daesh, vous ne pouvez pas entrer et vivre là". »Des familles contraintes de s'adapterEn 10 ans, selon les Nations Unies, 250 000 personnes déplacées pendant la guerre n'ont pas pu rentrer chez elles. Parmi elles, des milliers de familles associées à l'État islamique qui craignent, entre autres, des représailles. Épouse d'un combattant du califat, cette jeune femme est rentrée dans la région de l'Anbar, il y a deux ans : « Quand nous sommes arrivés au début, les gens réagissaient à notre présence. On a entendu des choses, des mots qu'on ne peut pas répéter. Mais avec le temps, on s'est adapté à la situation. »À lire aussiVivre dans une ville sur le qui-vive: BagdadElle, comme des milliers d'autres femmes mariées sous le califat autoproclamé, est confrontée à un flou juridique qui l'empêche d'avoir accès aux services publics. Une procédure dite de « répudiation » ou un dépôt de plainte contre son mari pourraient être une solution, mais il lui manque les papiers nécessaires. « La chose la plus difficile pour moi, c'est que je n'ai aucune preuve que je suis mariée ou veuve. Mon fils n'est pas déclaré et il a bientôt 5 ans », déplore-t-elle.La peur d'un retour de DaeshDans l'Anbar, certains maires, comme Sharhabel al-Obeidi, maire de la commune de Baghdadi soutiennent la politique du gouvernement irakien de rapatrier ses ressortissants de Syrie : « L'isolement est la voie la plus dangereuse. Si on les laisse enfermés dans le camp d'al-Hol, et qu'on les laisse s'entraîner, une armée se reformera et nous massacrera tous. »Mais dans cette province où la loi tribale est incontournable. Aucun retour ne peut se faire sans l'accord des chefs de tribus. Le sheikh Awad Said, du district de Haditha, est radicalement opposé au retour de ces familles : « Cette génération garde les idées de l'organisation, les meurtres. Ni le gouvernement, ni nous, ni personne ne pourra maîtriser les réactions. »Les habitants de Haditha, qui ont combattu pendant trois ans pour empêcher l'État islamique d'entrer dans la ville, ne pardonnent pas. Fihan a perdu deux de ses fils : « Les familles de Daesh ont choisi leur chemin quand elles sont parties avec eux. Si je vois celui qui a tué mes fils, je ne pourrais pas rester sans rien faire, je le tuerais, même si je suis condamné à mort pour ça. »À lire aussi«Notre vision change»: En Irak, des citoyens bénévoles nettoient les rues de Bagdad

Revue de presse internationale
À la Une: la lettre du président Emmanuel Macron aux Français

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 24, 2024 4:04


Cette lettre est publiée ce matin par la presse régionale française, dans laquelle « le chef de l'État explique qu'il ira au bout de son mandat », écrit le Monde. « Emmanuel Macron restera à l'Elysée « jusqu'en mai 2027 », quel que soit le résultat des élections législatives des 30 juin et 7 juillet ». Précision utile, alors que nous dit-on, « sondage après sondage, la perspective d'une majorité relative en faveur du Rassemblement national se dessine, qui entraînerait un blocage de l'Assemblée nationale – le parti d'extrême droite ne pouvant espérer trouver des alliés au centre ou à gauche de l'Hémicycle –, la pression monte sur le chef de l'État pour qu'il remette sa démission dans cette hypothèse inédite ». La situation politique en France, qui suscite l'intérêt de nos voisins. C'est le cas en Italie, où la Republica estime que la France traverse une « dépression nerveuse ». La perspective du 7 juillet, second tour des élections législatives, « provoque une sensation de vertige et, selon plusieurs psychologues, provoque aussi une augmentation de symptômes comme la dépression, le stress, la tachycardie, l'insomnie ». Une psychologue parle même de « démo-anxiété », « un sentiment de panique face à la démocratie menacée ». InquiétudeLe Japan Times estime lui que « le spectre du néofascisme hante l'Europe ». Un phénomène « que les grands médias cherchent à minimiser », accuse le quotidien japonais, citant le professeur de philosophie slovène Slavoj Zizek, lequel dit entendre toujours les mêmes arguments : « Bien sûr, Marine Le Pen, Giorgia Meloni et l'AfD en Allemagne, flirtent parfois avec des intentions fascistes, mais il n'y a aucune raison de paniquer, car elles respectent toujours les règles et les institutions démocratiques une fois au pouvoir ». « Pourtant », poursuit le professeur Zizek, « cette situation devrait tous nous inquiéter » : « L'axiome de la démocratie européenne d'après-Seconde Guerre mondiale, « Pas de collaboration avec les fascistes », a été discrètement abandonné ».« Mort de l'âme humaine »À lire dans le quotidien israélien Haaretz, le témoignage d'une journaliste de guerre américaine travaillant pour CNN, « Arwa Damon pensait avoir tout vu », raconte Haaretz. « Pendant la guerre civile syrienne, elle est entrée à Homs par un égout et a ensuite été témoin des horreurs infligées par l'État islamique à Mossoul. Elle a couvert les plus terribles zones de guerre du Moyen-Orient. Mais rien n'était aussi atroce que ce qu'elle a vu à Gaza » où elle est entrée en tant que responsable d'une organisation humanitaire qu'elle a elle même créée, et non en tant que journaliste.  « Mort, destruction, réfugiés, crises humanitaires : ce sont des choses que nous avons l'habitude d'accepter comme faisant partie de la réalité de la guerre », explique Arwa Damon. « Mais à Gaza, j'ai aussi vu la mort de l'âme humaine. Les Gazaouis sont comme des zombies ». Et elle souligne que « Gaza n'est pas comme les autres zones de guerre, car les habitants ne peuvent pas s'enfuir »... « Alors que la plupart des zones de guerre disposent d'une voie d'évacuation, (même si elle est dangereuse), à Gaza, les civils sont emprisonnés dans l'enfer, à moins qu'ils ne soient grièvement blessés et puissent être évacués pour des raisons médicales, ou qu'ils aient beaucoup d'argent ». HécatombeLa mort de centaines de pèlerins à la Mecque continue de susciter interrogations et commentaires...  « Plus de 1 300 personnes sont mortes pendant le pèlerinage », annonce le New-York Times, et « cela met en lumière l'industrie souterraine du Hajj ». Industrie des pèlerins « sans permis ». Ainsi, « alors que les pèlerins titulaires d'un permis sont transportés autour de la ville sainte de La Mecque dans des bus climatisés et se reposent dans des tentes climatisées, ceux qui ne sont pas enregistrés sont souvent exposés aux éléments », et notamment à une chaleur extrême. « Un grand nombre de ceux qui sont morts n'avaient pas de permis », précise le New York Times, ce qui a mis en lumière « un monde souterrain de voyagistes et de passeurs illicites qui profitent des musulmans se désespérant de pouvoir faire le hajj ». 

AU LONG
Sur les traces du trésor perdu de Daesch

AU LONG

Play Episode Listen Later Jun 13, 2024 35:57


Il y a cinq ans, l'État islamique, longtemps l'organisation terroriste la plus riche au monde, était vaincu par les Forces démocratiques syriennes soutenues par une coalition internationale. Depuis, en Irak et en Syrie, des habitants arpentent les déserts et les rues encore éventrées des villes, à la recherche d'un butin dont personne ne sait s'il existe vraiment: le trésor de Daech. Tout juste revenue de Mossoul et Raqqa, la journaliste de Society Iris Lambert vient nous raconter cette quête, et ce qu'implique la réalisation d'un tel reportage dans cette région du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Bourlinguez
Bourlinguez #115 - Sixte x Irak

Bourlinguez

Play Episode Listen Later Jun 4, 2024 41:54


Dans ce 115ème épisode, Sixte raconte sa traversée de l'Irak en stop .Sixte est parti il y a un an et demi faire le tour du monde en stop, rejoint par son ami George, ils se retrouvent à la frontière Jordanie-Irak pour traverser ce pays qui est un berceau de la civilisation, mais qu'on associe plus spontanément à la guerre ou au terrorisme.Sixte et son ami découvriront l'hospitalité des différentes communautés qui peuplent ce pays : sunnites, chiites, kurdes, chrétiens et yezidis, mais également les stigmates de son histoire récente.Avec Sixte on a parlé du Ramadan, de dominos et de Saddam Hussein.[BON PLAN] Avec le code Bourlinguez20, profitez jusqu'au 30 août de de 20% de réduction sur votre commande de livre photo avec Pixum, cliquez sur ce lien pour en savoir plus : https://pxm.li/d7b7394Si cet épisode vous a plu, criez le haut et fort !!Vous pouvez aussi vous abonner, nous écrire un gentil commentaire ou nous donner des étoiles (5 si vous êtes hyper cool) sur iTunes.Retrouvez-nous aussi sur notre compte Instagram !   Musique d'intro et d'outro : "J'ai Bourlingué ", écrite et interprétée par Serge Raphaël Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: le président américain Joe Biden sur tous les fronts

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 1, 2024 3:49


D'un côté, la condamnation de Donald Trump, et de l'autre, la proposition de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. La photo de Joe Biden s'affiche en Une de la plupart des journaux américains et européens. Trump, tout d'abord. « Le verdict rendu hier sera-t-il l'occasion pour Biden de prendre l'initiative, va-t-il capitaliser ? », s'interroge le Times. Pour le quotidien britannique, « ce verdict semble offrir à la campagne de Biden l'opportunité dont elle rêvait : en novembre, les électeurs auront le choix entre un ancien président reconnu pénalement coupable, et un président sortant, qui ne l'est pas ». Donald Trump qui s'est lancé hier vendredi, dans la Trump Tower, dans une logorrhée dont il a l'habitude, accusant notamment les États-Unis d'être un pays « fasciste ». Présenté au départ comme une conférence de presse, ce discours ininterrompu a finalement été coupé par plusieurs chaînes qui le retransmettaient en direct. Pour le New York Times, les journalistes de télévision sont confrontés aux « difficultés » liées à un candidat « qui s'exprime régulièrement de manière mensongère ».Revenons à Joe Biden, qui fait aussi la Une de la presse internationale pour son appel à un cessez-le-feu à Gaza. Le journal Le Temps, en Suisse, précise que selon le président américain, « Israël a proposé une feuille de route en vue d'un cessez-le-feu dans sa guerre contre le Hamas ». Proposition que le Hamas a jugée « positive », souligne Le Monde. Pour le quotidien français, l'allocution de Joe Biden, « grave et inattendue », témoigne « d'une impatience, et même d'une forme de fébrilité, tant la guerre menée depuis huit mois par Israël est devenue un piège pour la Maison Blanche ».« Je n'ai jamais vu ça »Une guerre dont un humanitaire italien témoigne dans le Corriere de la Serra. Un travailleur humanitaire qui « a 30 ans d'expérience ». Il a tenu un journal de bord, lors de sa dernière mission dans la bande de Gaza. Il raconte notamment « avoir traversé Khan Younès et la zone de combats à l'est de Rafah. Je n'ai jamais vu ça, même pas en Bosnie, à Mossoul ou en Ukraine ». Il évoque aussi le bombardement d'un entrepôt de l'ONU, « une grande partie de l'aide a été perdue ». Le journal Le Devoir, au Canada, se fait lui aussi l'écho des combats à Rafah et raconte : « Après avoir lancé des opérations dans l'est de la ville, l'armée israélienne a progressé vers l'ouest, entraînant l'exode en trois semaines d'environ un million de personnes, selon l'ONU, dont plus de 32 000 pour les seuls deux derniers jours, pour la plupart des déplacés à nouveau sur les routes vers des zones déjà surpeuplées du territoire assiégé. »Le prix du tempsLe Guardian publie une longue interview de Volodymyr Zelensky. Le quotidien britannique s'enthousiasme, quand il parle du président ukrainien : « Le visage expressif, les gesticulations fréquentes et le contact visuel intense font tous une puissante impression – il n'est pas difficile de comprendre pourquoi les dirigeants internationaux ont si souvent changé d'avis après des rencontres en tête-à-tête avec Zelensky. » Un homme qui pèse les heures qui passent. « Parfois, pour comprendre le prix que nous payons, il ne faut pas seulement une volonté politique, mais aussi une compréhension plus approfondie des conséquences. Vous devez comprendre qu'une journée de réflexion, une journée de prise de décision, une journée de dialogue… nous prend des vies. » Et il ajoute : « Vous dites que le temps, c'est de l'argent. Pour nous, le temps, c'est notre vie. »Au lendemain de cette interview, poursuit le Guardian, Volodymyr Zelensky devait entreprendre « à nouveau un long voyage, loin de Kiev, une nouvelle étape dans sa quête apparemment sans fin visant à pousser ses partisans prudents à prendre des engagements plus audacieux ».

La Nuit Des Gens
Nuit avec un reporter à Mossoul

La Nuit Des Gens

Play Episode Listen Later May 24, 2024 34:53


Baptiste des Monstiers, journaliste grand reporter nous emmène avec lui pour une nuit qui s'est déroulée en 2018 à Mossoul en Irak, un an après la chute de l'État islamique. Il nous raconte la reconstruction de la ville et de ses habitants qui peu à peu reprennent le cours de leur vie au milieu des restes d'explosifs et de gravats.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Vous m'en direz des nouvelles !
La fondation ALIPH, au secours du patrimoine culturel mondial

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Mar 25, 2024 48:29


Fondation créée à l'initiative de la France et des Émirats arabes unis, l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH) basée à Genève en Suisse, s'active dans le monde entier, entre l'Ukraine, le Yémen, le Mali, le Liban, la Côte d'ivoire et l'Irak, à protéger les biens et les bâtiments culturels en danger.  Les Bouddhas de Bâmiyân, dynamités par les Talibans en 2001, en Afghanistan. La Cité antique de Palmyre en Syrie, attaquée par les bombes et les bulldozers de l'État islamique, 15 ans plus tard. Palmyre hier, Kiev aujourd'hui. Dans le monde entier, de nombreux sites archéologiques sont détruits ou menacés. Comment protéger, préserver ou restaurer le patrimoine culturel de l'humanité lorsqu'il est en danger ?Depuis 2017, une fondation, créée à l'initiative de la France et des Émirats arabes unis, s'emploie à protéger le patrimoine de l'Humanité pour construire la paix. Elle s'appelle ALIPH. Comme la 1ère lettre de l'alphabet arabe ou hébraïque. L'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit a permis en cinq ans de monter plus 450 projets au Moyen-Orient, au Sahel, mais aussi en Europe. Du Liban au Niger, en passant par l'Ukraine, comment agir pour que les œuvres d'art, l'architecture, le patrimoine archéologique d'un pays ou d'une civilisation puissent nous survivre ?Bariza Khiari, présidente du Conseil de fondation d'Aliph et présidente de l'Institut des cultures d'islam ainsi que Mohamed Alhassane, archéologue au Niger & directeur de l'association Imane Atarikh partagent leur engagement et leurs actions.Reportages : - Marie-Charlotte Roupie est allée assister à l'inauguration de la Mosquée Al-Masfi et la Maison Tutunji à Mossoul, restaurées par l'association française « La Guilde européenne du Raid » avec le soutien de l'Institut national du Patrimoine et en partenariat avec l'ALIPH.- Laure Stéphan s'est rendue à la cérémonie d'inauguration début mars 2024 de l'École historique Zahret al-Ahsan à Beyrouth, après sa restauration par l'association « L'œuvre d'Orient » en partenariat avec l'ALIPH.

Reportage International
En Irak, les effets secondaires de la résistance aux anti-microbiens

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 6, 2024 2:40


L'OMS alerte : d'ici 2050, dans le monde, la résistance aux anti-microbiens (antibiotiques, antiviraux, antifongiques et antiparasitaires) pourrait causer la mort de 10 millions de personnes par an. Les zones post-conflits sont particulièrement sous surveillance, car rassemblent une multitude de facteurs favorisant entre autres la prolifération de bactéries et une prise en charge mal adaptée. À Mossoul, en Irak, les décennies de conflit, les années de sanctions imposées sur l'Irak et les années d'occupation par Daech ont rendu la situation particulièrement sensible.

Reportage international
En Irak, les effets secondaires de la résistance aux anti-microbiens

Reportage international

Play Episode Listen Later Mar 6, 2024 2:40


L'OMS alerte : d'ici 2050, dans le monde, la résistance aux anti-microbiens (antibiotiques, antiviraux, antifongiques et antiparasitaires) pourrait causer la mort de 10 millions de personnes par an. Les zones post-conflits sont particulièrement sous surveillance, car rassemblent une multitude de facteurs favorisant entre autres la prolifération de bactéries et une prise en charge mal adaptée. À Mossoul, en Irak, les décennies de conflit, les années de sanctions imposées sur l'Irak et les années d'occupation par Daech ont rendu la situation particulièrement sensible.

True Story
Alexandre le Grand, le conquérant qui a changé la face de l'Occident : le plus grand empire de l'histoire (3/4)

True Story

Play Episode Listen Later Dec 15, 2023 15:52


Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, en quatre épisodes, nous allons vous raconter l'histoire d'un homme qui fait presque figure de légende. Et pourtant, il a bel et bien existé. Stratège de génie, tyran sanguinaire, conquérant humaniste et visionnaire, ce roi de l'Antiquité a changé la face du monde occidental à jamais. Son nom : Alexandre le Grand. Entre stratégie militaire, batailles épiques et ambitions démesurées, découvrez la troisième partie de son fabuleux destin.  Le plus grand empire de l'histoire 30 septembre -331. La plaine de Gaugamèles à côté de l'actuelle ville irakienne de Mossoul, est plongée dans l'obscurité. Mais au loin, des milliers de flammes brillent dans la nuit comme autant de lucioles : les feux de camp de l'ennemi. Charriée par le vent, l'odeur de la braise fumante et des herbes sauvages se répand dans les airs jusqu'aux bivouacs des Grecs. Parmi les fiers guerriers d'Alexandre, personne n'arrive à trouver le sommeil. La peur s'insinue dans l'esprit de chacun. Car à cette heure tardive, des grondements sourds résonnent de l'autre côté de la plaine. Les Perses se tiennent en ordre de bataille. Et vu les bruits qui émanent de leur campement, ils sont venus nombreux… très nombreux… et avec du renfort…! Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Rudy Kurniawan, l'un des plus grands faussaires de l'histoire : le petit génie du vin (1/4) Rudy Kurniawan, l'un des plus grands faussaires de l'histoire : l'enquête d'un vigneron français (2/4) Rudy Kurniawan, l'un des plus grands faussaires de l'histoire : quand le FBI s'en mêle (3/4) Rudy Kurniawan, l'un des plus grands faussaires de l'histoire : la fin d'une escroquerie (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Production : Bababam (montage Célia Brondeau) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Lignes de défense
Ukraine: des chars Abrams américains face à l'armée russe

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Dec 3, 2023 3:05


En Ukraine, les premiers chars Abrams américains ont été observés cette semaine non loin du front. C'est la première fois que ces puissants chars de combat, conçus pendant la Guerre froide, font face à l'armée russe en Europe. Tout indique que les blindés américains sont désormais prêts à entrer en action. Depuis l'été 2023, l'affaire du transfert vers l'Ukraine d'une trentaine de chars M1A1 Abrams a alimenté beaucoup de discussions sur les réseaux sociaux.Les premières photos ont vraisemblablement fuité ces derniers jours. À ce stade, elles sont rares. L'une est partie d'un compte X ukrainien et l'autre provient d'une chaîne Telegram pro-russe. Même si, comme le fait remarquer le quotidien Le Figaro, la végétation semble concorder avec ce que l'on peut trouver dans l'est de l'Ukraine en ce moment, la photo n'a pas été géolocalisée de source indépendante. D'ailleurs, peut-être faudra-t-il attendre encore un peu pour voir des pelotons d'Abrams combattre dans les plaines ukrainiennes…De sources russes, le premier M1A1 aurait été vu dans la région de Koupiansk. L'administration Biden a prévu d'en livrer 31 aux forces armées ukrainiennes.  « Des Abrams sont déjà en Ukraine et se préparent à renforcer nos brigades », annonçait, dès le 25 septembre, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur les réseaux sociaux, sans toutefois préciser le nombre d'unités déjà livrées, ou en ligne. Sur les clichés, l'Abrams, les chenilles dans la boue quelque part dans l'est de l'Ukraine, est présenté dans une livrée vert sombre et dans sa version M1A1. « Ce n'est pas la plus récente, mais il est efficace », assure Marc Chassillan, spécialiste de l'armement terrestre : « La version M1A1 du char américain, c'est en fait la première version qui a été équipée d'un canon de 120 millimètres, alors que les précédentes versions étaient équipées de 105 millimètres. C'est un canon beaucoup plus puissant évidemment, qui porte plus loin et qui perce plus. D'autre part, c'est une version qui est dotée de blindage plus épais que ceux des précédentes versions. Il a aussi un viseur optronique qui a de très grandes qualités pour voir, en particulier la nuit. Ce n'est pas la dernière version de l'Abrams qui est la version M1A2 SEP, mais c'est quand même une bonne version intermédiaire avec des qualités de mobilité, de protection et de puissance de feu tout à fait satisfaisantes pour le front ukrainien ».Entré en service au milieu des années 80, l'Abrams M1A1, c'est le char américain de la fin de la Guerre froide, et c'est toujours une belle bête de combat, abonde Léo Péria-Peigné (chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri où il travaille au sein de l'Observatoire des conflits futurs sur la prospective capacitaire en matière d'armement et sur l'emploi des systèmes d'armes à venir) : « C'est un véhicule qui a été produit en très grand nombre, qui a eu le temps de voir le combat et qui a donc bénéficié de retours d'expérience importants et d'amélioration. Il y a peut-être une quinzaine de versions différentes qui existent, améliorées au fur et à mesure. Donc la M1A1, ce n'est clairement pas la plus récente, mais ça reste un véhicule qui a bien vieilli et qui a été plutôt bien pensé. »L'apparition des chars de combat made in USA peut-elle changer la donne sur le front ukrainien ?Trop peu, trop tard, pointent les experts, d'autant que la maîtrise de l'engin et de ses systèmes ne se fait pas en un jour, rappelle Marc Chassillan: « L'apparition de l'Abrams près des lignes russes s'est en fait, je pense, la dernière étape de prise en main des chars par les équipages ukrainiens qui ont été entraînés d'abord aux États-Unis, puis ensuite en Europe. Et là, en fait, ils ont tout intérêt à tester les vraies capacités de leur char au plus près du front, surtout avec l'hiver qui arrive et qui modifie considérablement le terrain. Les Ukrainiens ont intérêt à savoir exactement ce que le M1A1 a dans le ventre en matière de mobilité. Pour le reste, que vous alignez des chars Abrams ou des chars Léopards allemands, en termes de capacité militaire, c'est à peu près la même chose ». Depuis le lancement de l'offensive d'été qui n'a pas débouché sur une percée significative, l'Ukraine réclame des centaines de chars, et particulièrement des tanks lourds. Le porte-parole de l'US Army en Europe, le Colonel Martin O'Donell affirme « que l'Abrams ne sera pas l'arme miracle qu'attend l'Ukraine » -it's not a silver bullet- .  Aussi sophistiqués soient-ils, ce ne sont pas 30 chars Abrams qui pourraient renverser la tendance sur le terrain, d'autant plus que le front pourrait se figer durant l'hiver. Les gains territoriaux qu'aurait pu apporter une percée de la part de l'infanterie mécanisée et de la cavalerie durant l'été semblent désormais être un vieux souvenir...  D'ailleurs, sur les réseaux sociaux, nombreux sont les comptes qui relaient l'efficacité des missiles à longue portée ATACMS livrés par les États-Unis, capables de frappes au-delà des lignes, ce qui a conduit à une lente dégradation des capacités russes. L'exemple le plus flagrant étant la destruction récente de plusieurs hélicoptères d'attaques russes Ka-52 dont les missions anti-char avaient contribué à enrayer l'offensive estivale de l'armée ukrainienne.L'Ukraine aurait-elle besoin de d'avantage d'artillerie à longue portée que de chars de bataille ? Attrition ou mouvement : tout dépend des effets recherchés, des moyens disponibles et des opportunités sur le terrain.Une impression de déjà-vu et pourtant…Au-delà des réalités tactiques, le déploiement de tank Abrams en Ukraine, a une portée symbolique forte. Les observateurs font remarquer que le cheval de bataille de la cavalerie américaine est de retour sur le vieux continent sous son camouflage centre-Europe. Certes, ces dernières années, on a déjà revu le M1A1 lors des exercices périodiques de l'OTAN dans les pays baltes, en Pologne et sur le flanc Sud, mais ces premiers faits d'armes remontent aux guerres d'Irak (1991 et 2003), au Helmand en Afghanistan en 2010-11, et à la bataille de Mossoul sous les couleurs irakiennes en 2016-17. Dans l'ensemble, le char américain s'est bien comporté dans des environnements et des missions très différentes (Terrain ouvert dans le désert, appui à la contre-guérilla, guerre urbaine). Les observateurs notent toutefois une maintenance complexe, (en partie liée à l'utilisation d'une turbine pour sa propulsion) et une vulnérabilité de certaines versions à des missiles anti-char modernes dans certains secteurs.Conçu pour rééquilibrer les forces avec… L'URSSAvec l'Ukraine, le M1A1 retrouve le théâtre de confrontation, pour lequel il a été conçu : l'Europe. Dans l'ADN de l'Abrams, il y a la guerre froide ! Dans les années 70', le Pentagone, conscient du déséquilibre entre l'OTAN et le Pacte de Varsovie dans le domaine des chars de combat, va tout faire pour combler son retard. — Fill the tank Gap - On estime qu'à la fin des années 70, l'armée rouge était en mesure d'aligner 10 000 tanks de plus que les forces de l'OTAN. Le Pentagone, soucieux de prendre l'avantage dans le domaine conventionnel en Europe, va tout miser sur la technologie. Protection, conduite de tir, système de vision nocturne très moderne, partage des informations tactiques vont progressivement faire leur apparition sur les tanks de la famille Abrams.Contexte différent en UkraineDans les années 1980, l'armée américaine va pousser à son paroxysme la logique de l'intégration des moyens terrestres et aériens en Europe particulièrement. Pour faire face aux hordes de chars soviétiques, l'armée devait compter des hélicoptères nouveaux et très avancés comme le AH-64 Apache, ou l'avion A-10 Thunderbolt II spécialisé dans la lutte anti-char que l'air force basera en Allemagne.Tous seront admis au service actif, avant la chute du mur de Berlin. La combinaison de la doctrine et des nouveaux armements devait permettre de bousculer l'adversaire en exploitant ses failles, et de lui imposer une guerre de mouvement de haute intensité. Là s'arrête la comparaison, car en Ukraine l'Abrams n'aura pas toute la machine de guerre américaine derrière lui (Logistique, maintenance, transport).  Les équipages d'Abrams devront faire face à de nouvelles menaces issues de la « techno-guérilla » comme les drones suicides. Au final, il n'est pas sûr que ce fleuron puisse faire la démonstration de ces capacités en termes de mobilité alors que l'adversaire fait tout pour entraver la liberté de manœuvre des chars utilisés par les Ukrainiens (Mines, obstacles, brouillage).

En Français depuis le Kurdistan

Notre entretien avec Samuel Forey, journaliste indépendant et écrivain, à l'occasion de la publication de son premier ouvrage Les Aurores incertaines. Dans ce livre il revient sur les années passées au Proche et Moyen-Orient. De la révolution de 2011 en Egypte à la Turquie puis à la guerre contre l'Etat islamique en Syrie et Irak, jusqu'à la bataille de Mossoul en 2017. C'est pour la couverture de cette bataille, au cours de laquelle il sera blessé et qui lui coûtera la perte d'un ami proche, qu'il recevra en 2017 les prix Albert-Londres et Bayeux-Calvados.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Tout un monde - La 1ere
Des pertes à court terme pour une profitabilité à long terme: le modèle Uber

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 4, 2023 23:28


(00:00:52) Des pertes à court-terme pour une profitabilité à long-terme : le modèle Uber (00:06:45) Euclid, un satellite pour percer les grands mystères de l'Univers (00:14:13) Série : Traverser la méditerranée pour rejoindre l'Europe, épisode 3 (00:19:13) Le Musée Mossoul en Irak : une réouverture hautement symbolique

Religions du monde
Chrétiens d'Orient: situation en Irak, 5 ans après la chute de l'EI

Religions du monde

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 48:30


5 ans après la chute de l'organisation de l'État Islamique en Irak et 20 ans après l'invasion américaine, dans quelle situation se trouvent les chrétiens de cette région du monde, qu'on appelle les chrétiens orientaux ? Comment se reconstruisent non seulement les édifices, mais aussi les liens et la confiance entre les différentes communautés religieuses, notamment en Irak ?  La situation reste difficile même si cette reconstruction s'est mise en place. Les violences et les horreurs commises par l'EI ont laissé des séquelles profondes, la confiance entre communautés religieuses s'est rompue, même si le voyage du pape François en mars 2021 a relancé le dialogue. Début juillet 2023, de nouvelles tensions sont apparues, politiques cette fois : le président irakien a annulé un décret de 2013 qui reconnaît les fonctions du cardinal Louis Raphaël Sako (le patriarche de l'Église catholique chaldéenne d'Irak), sur fond de conflits sur les biens de l'Église.Pourtant début mars 2023, la directrice générale de l'Unesco Audrey Azoulay était à Bagdad, mais aussi à Mossoul, ville détruite par Daech (EI) qui y avait installé en 2014 la capitale de son califat pendant 3 ans, une ville en grande partie détruite. Quelques jours auparavant, une délégation composée d'évêques français (de la Conférence des Évêques de France) et de représentants de l'Œuvre d'Orient s'était rendue également dans le pays pour apporter son soutien aux chrétiens d'Irak (entre 300 000 et 400 000, sur 1,5 million il y a 20 ans). Parmi les membres de cette délégation, Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient.- Invité en studio : Mgr Pascal Gollnisch, président de l'Œuvre d'Orient - Reportage à l'église Notre-Dame de Chaldée à Paris, dont les fidèles sont en grande majorité des réfugiés de la guerre.

XXI
Mon père, ce djihadiste – Les Coulisses avec Florent Vergnes

XXI

Play Episode Listen Later Jun 17, 2023 29:07


Saja a eu une fille avec un combattant de Daech en 2015, Zubaida. Depuis la chute de l'état islamique, l'Irak ne reconnait pas son acte de naissance. Enfant sans papier, Zubaida se terre dans une pièce, quelque part à Mossoul. Elle n'a droit ni à l'école, ni aux copains, ni aux soins. Florent Vergnes, alors journaliste en Irak, avant de rejoindre l'Ukraine, a eu du mal à les trouver pour pouvoir raconter leur histoire. Celle de 45.000 enfants nés sous l'état islamique et vivant en Irak. Pascale Clark revient avec le reporter sur le combat de Saja pour sortir sa fille de l'enfermement. « Djihadiste, leurs enfants après eux » de Florent Vergnes est un reportage à paraitre dans la revue XXI N°62, en vente à partir du 28 Juin 2023. Cet épisode est présenté par Pascale Clark et réalisé par François-Charles Domergue. Production : Isabelle Duriez. Une coproduction XXI et wave.audio.

Le Collimateur
Des forces spéciales françaises à Mossoul [Dans le viseur #53]

Le Collimateur

Play Episode Listen Later Jun 2, 2023 47:52


Pour ce premier épisode d'une nouvelle série avec le sergent-chef William, celui-ci retrace son parcours au sein des forces spéciales Air, et raconte son passage dans la bataille de Mossoul.

10 minutes pour sauver le monde
Marathon alternatif, réouverture du musée de Mossoul et coton sénégalais écolo

10 minutes pour sauver le monde

Play Episode Listen Later May 16, 2023 14:44


Au programme de ce mardi 16 mai dans la tranche information de So good Radio: Les 24h du Loup, un marathon rural et familial pour redonner confiance aux coureurs et coureuses du dimanche; en Irak, la réouverture du musée de Mossoul, deuxième plus grand du pays, après l'assaut de l'État Islamique en 2015; et enfin, au Sénégal, un collectif de femmes qui prend son autonomie en filant du falé, un coton écologique traditionnel.Et chaque jour, en plus de votre fil info feel good, retrouvez L'appel du good avec Idriss du collectif artistique La porte, Le peigne dans l'maillot, la formule secrète pour s'endormir un peu moins con consacrée au programme musical Fanzine mené par Waxx et C.Cole, et enfin, la chanson qui va bien avec Kerosene de Biig Piig. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Religions du monde
Chrétiens d'Orient: situation en Irak, 5 ans après la chute de l'EI

Religions du monde

Play Episode Listen Later Mar 16, 2023 48:30


5 ans après la chute de l'organisation de l'État Islamique en Irak et 20 ans après l'invasion américaine, dans quelle situation se trouvent les chrétiens de cette région du monde, qu'on appelle les chrétiens orientaux ? Comment se reconstruisent non seulement les édifices, mais aussi les liens et la confiance entre les différentes communautés religieuses, notamment en Irak ?  Les violences et les horreurs commises par l'EI ont laissé des séquelles profondes, la confiance entre communautés religieuses s'est rompue, même si le voyage du pape François en mars 2021 a relancé le dialogue.Début mars 2023, la directrice générale de l'Unesco Audrey Azoulay était à Bagdad, mais aussi à Mossoul, ville détruite par Daech (EI) qui y avait installé en 2014 la capitale de son califat pendant 3 ans, une ville en grande partie détruite. Quelques jours auparavant, une délégation composée d'évêques français (de la Conférence des Évêques de France) et de représentants de l'Œuvre d'Orient s'est rendue également dans le pays pour apporter son soutien aux chrétiens d'Irak (entre 300 000 et 400 000, sur 1,5 millions il y a 20 ans). Parmi les membres de cette délégation, Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient, est notre invité dans cette émission.- Invité en studio : Mgr Pascal Gollnisch, président de l'Œuvre d'Orient - Reportage à l'église Notre-Dame de Chaldée à Paris, dont les fidèles sont en grande majorité des réfugiés de la guerre- Conférence des Evêques de France : voyage en Irak du 5 au 9 mars 2023- Unesco, reconstruction en Irak : « faire revivre l'esprit de Mossoul ».

Revue de presse française
À la Une: en Algérie, Macron vient pour le gaz

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Aug 26, 2022 4:19


C'est la seconde visite du président français en Algérie (et qui sait, peut-être la deuxième, nuance…) mais qu'on ne s'y trompe pas, s'il y est – comme toujours - question d'affaire mémorielles, ce qui compte vraiment pour Emmanuel Macron, c'est « l'approvisionnement énergétique » de la France et « la situation au Sahel », martèle en Une Libération. Cette deuxième visite « marque donc le retour à la realpolitik pour Macron », assure ce quotidien. Et par les temps qui courent – ceux de la guerre en Ukraine et ses conséquences – les ressources naturelles de l'Algérie sont très recherchées. « Son gaz est désormais convoité par les Européens, privés de leur fournisseur russe », souligne Libé. Le gaz, donc, mais pas que… Dans le Sahel, « Macron a également besoin de l'aide de l'Algérie », complète ce journal. La mémoire dans la peau Mais une visite d'un président français en Algérie ne va pas sans gestes mémoriels. Emmanuel Macron a ainsi annoncé la création d'une commission d'historiens français et algériens sur la mémoire. Au programme ce matin, une cérémonie d'hommages aux morts pour la France, au cimetière de Saint-Eugène. Qu'en pensent les Algériens ? Sur place, Le Figaro a recueilli des commentaires « où se mêlent fatalisme et défiance ». Ainsi, un débitant de tabac rencontré à Alger assure à ce quotidien « ne rien attendre du président français » qui a, dit-il au Figaro, « mis en doute » l'existence de l'Algérie en tant que nation « avant 1830 », ce qui est, selon lui, « impardonnable ». À l'inverse, ce libraire du centre-ville voit en cette visite présidentielle une « excellente occasion » de dissiper des « malentendus » et de construire une « meilleure relation » entre la France et l'Algérie. La jeunesse algérienne, elle non plus, semble ne rien attendre de cette visite. C'est ce que dit un jeune homme nommé Ramzi croisé dans un café par l'envoyée spéciale du journal Le Parisien et qui « s'agace en estimant que Macron donne de "la légitimité" au pouvoir » algérien. Autre Algérois croisé par ce quotidien, Azzedine s'interroge. « Pourquoi Macron vient nous voir ? Parce que les vannes de la Russie sont fermées. Mais il est venu trop tard ! L'Italie a tout raflé », dit-il en ajoutant : « Nous, on cherche des partenaires, de la relation d'égal à égal ». Accusés décédés, levez-vous ! Vers procès de trois jihadistes français peut-être déjà morts, et donc devant un box des accusés totalement vide. Rachid Kassim, sa femme Justine Taquard et Mohammed Ghellab, leur ami originaire de Roanne, dans le centre-sud de la France, ont peut-être péri dans un bombardement à Mossoul, en Irak. Tous trois membres ou ex-membres de l'État islamique, donc, « ont été mis en accusation, par une ordonnance rendue le 4 août dernier, devant la Cour d'assises spéciale de Paris où le trio sera jugé par défaut pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, signale Le Parisien. Ce journal précise que Kassim est en plus « poursuivi pour l'assassinat filmé d'un otage et des menaces de morts contre (notre confrère) David Thomson et le directeur du Centre d'analyse du terrorisme, Jean-Charles Brisard », complète Le Parisien. La menace fantôme Justement, la menace terroriste persiste. C'est le cri d'alarme d'un magistrat orfèvre en la matière. David De Pas, c'est de lui qu'il s'agit, le dit au Figaro. Juge d'instruction antiterroriste et coordonnateur du pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris, ce magistrat quitte les fonctions qu'il occupait depuis 2019, et dresse un état des lieux. Selon lui, l'État islamique reste « en capacité » de maintenir « un niveau élevé de menace ». Et David De Pas redoute que cette organisation terroriste « réoriente géographiquement son activité en recherchant d'autres "terres de djihad", tels que la Libye, le Yémen, l'Afghanistan ou le Sahel ».

Les journaux de France Culture
L'Irak célèbre ce dimanche les cinq ans de la libération de la ville de Mossoul

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 10, 2022 10:06


durée : 00:10:06 - Journal de 9h - C'était il y a cinq ans jour pour jour, la ville de Mossoul était reprise par les forces armées irakiennes à l'Etat islamique. Une ville détruite qu'il a fallu reconstruire. Alors les habitants ont pris les choses en main.

Le journal de 9H00
L'Irak célèbre ce dimanche les cinq ans de la libération de la ville de Mossoul

Le journal de 9H00

Play Episode Listen Later Jul 10, 2022 10:06


durée : 00:10:06 - Journal de 9h - C'était il y a cinq ans jour pour jour, la ville de Mossoul était reprise par les forces armées irakiennes à l'Etat islamique. Une ville détruite qu'il a fallu reconstruire. Alors les habitants ont pris les choses en main.

Le Collimateur
Des Caesar à Mossoul [Dans le viseur #19]

Le Collimateur

Play Episode Listen Later Jun 17, 2022 20:34


Rediffusion du 4 décembre 2020 Alors que le duel d'artillerie fait rage en Ukraine, et que l'on parle beaucoup de la livraison des canons Caesar français à l'Ukraine, retour sur l'une des précédentes utilisations des Caesar par l'armée française en Irak, pour plonger au cœur de l'emploi de ces engins et mesurer le chemin parcouru. Episode en partenariat avec l'Ecole de guerre-Terre

Les colères du monde
Journal du 26.05.2022

Les colères du monde

Play Episode Listen Later May 26, 2022


C'est officiel en Tunisie, le 25 juillet 2022 se tiendra le référendum voulu par le président Saied pour donner naissance à une nouvelle république. En Rrak, des dizaines de familles ont quitté le village de plus en plus desséché de Sahagy, la capitale du sud-ouest de Ninive, Mossoul, en raison de la pénurie d'eau potable après une saison des pluies sèche cette année. Le département du Trésor américain a émis de nouvelles sanctions contre une liste de citoyens et d'entités iraniens, turcs, russes, chinois, émiratis et libanais qui, selon lui, étaient liés à un réseau de contrebande de pétrole qui a fourni des fonds au Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et au Hezbollah.

SENS de la VISITE
Le voyage de Mathieu Pernot

SENS de la VISITE

Play Episode Listen Later Apr 13, 2022 24:20


Dans les années 2000, le photographe Mathieu Pernot reçoit en héritage, des mains de son père, un album de photos de famille. Celui de son grand père, parti vivre au Liban, à Beyrouth, entre 1925 et 1958. En 1926, ce grand père, photographe amateur, entame un périple touristique au Liban et en Syrie: Damas, Homs, Palmyre, Tripoli,... Il ramène des photos de tous ces sites patrimoniaux inestimables. Malheureusement, depuis 2011, et le déclenchement de la guerre en Syrie, cette région est tristement connue pour ces destructions et ces ruines. De villes, de monuments, de sites historiques. Mais c'est justement en voyant les images de ce conflit, que Mathieu Pernot se rapproche de l'album de photos de son grand-père et se reconnecte à son histoire familiale.  Il décide alors d'entamer un voyage initiatique et photographique. en plusieurs étapes. D'abord, à Beyrouth, à la recherche de l'appartement où son père a passé toute son enfance. Il va ensuite retourner sur les lieux que son grand père avait photographiés, il y a presqu'un siècle au Liban et en Syrie. Mais lui, va poursuivre le voyage jusqu'à Alep et Mossoul en Irak.  Et ramener à son tour des photos de ces territoires, aujourd'hui ravagés par la guerre et les explosions. Elles sont réunies jusqu'au 19 juin, à la Fondation Henri Cartier Bresson, dans le Marais à Paris. Pour une exposition intitulée “La ruine de sa demeure”.  C'est justement devant ses photos, que nous avons retrouvé Mathieu Pernot, avec une voix douce et des mots justes, il nous a fait revivre son voyage…   Soutenez-nous !

LE GRAND STYLE
La grande vie de Régis Le Sommier

LE GRAND STYLE

Play Episode Listen Later Mar 31, 2022 36:54


Régis Le Sommier est reporter de guerre. Un observateur de l'instant, un rapporteur d'histoires à échelle d'hommes, de bonne et de mauvaise fortune, d'héroïsme et de vulnérabilité.Régis Le Sommier est journaliste reporter, il couvre les conflits qui traversent notre époque et nous renseigne sur l'état de notre monde. L'immobilité n'existe pas pour lui, on pourrait qualifier sa vie de romanesque, mais ce serait sans compter La vérité du terrain, du nom de son livre.C'est une vie de reporter de guerre qu'il y raconte, comme une écriture marathon où se mêle son métier et son intime, sa passion pour les départs et ses reportages immersifs.À l'heure où se joue sous nos yeux une guerre inhumaine, Régis Le Sommier, qui transporte son sac à dos des montagnes du Sahel à la Nouvelle-Orléans naufragée de l'ouragan Katrina, des pieds meurtris des Twin Towers jusqu'à Belfast lors du conflit nord-irlandais, de Mossoul à Kaboul, Régis Le Sommier, le journaliste qui a interviewé Bachar el-Assad livre à Cendrine Dominguez son regard de reporter mais aussi d'homme sur les grands évènements du début de ce siècle.Régis Le Sommier, La Vérité du terrain Récits d'un reporter de guerre, Éd. Bouquins document, à paraître le 7 avril.

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Le multilatéralisme et la sauvegarde du patrimoine culturel avec Lazare Eloundou Assomo

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Play Episode Listen Later Mar 18, 2022 34:37


Alors que les dégâts causés par les guerres et les conflits sont indubitablement dévastateurs, les tentatives de destruction du patrimoine culturel revêtent une valeur symbolique forte. Puissant outil identitaire et unificateur, la culture est fréquemment instrumentalisée lors de conflits armés pour diviser les communautés. Quel rôle peut alors jouer le multilatéralisme pour la sauvegarde du patrimoine culturel ? Dans cet épisode, nous accueillons Lazare Eloundou Assomo, Directeur du Centre du patrimoine mondial à l'UNESCO et ancien Directeur de l'Entité «Culture et situations d'urgence», pour discuter de cette question. Véritable homme de terrain, il partage son expérience au Mali, où il a mené la reconstruction des mausolées de Tombouctou, et souligne le besoin de mener des actions de terrain pour être au plus près des communautés affectées par les conflits. Enfin, il nous rappelle que la protection du patrimoine culturel est un enjeu de paix et de sécurité global, et nous présente les instruments législatifs et technologiques nécessaires à sa préservation. Nous vous invitons donc à écouter cet épisode passionnant qui, nous l'espérons, vous rappellera le rôle crucial joué par la culture pour l'ensemble des communautés. Bonne écoute. Ressources: Transcription : https://libraryresources.unog.ch/audio/transcripts/Le-multilateralisme-et-la-sauvegarde-du-patrimoine-culturel La culture dans les situations d'urgence : https://fr.unesco.org/themes/culture-situations-durgence Fonds d'urgence pour le patrimoine : https://fr.unesco.org/themes/protecting-our-heritage-and-fostering-creativity/Fonds-d%E2%80%99urgence-pour-le-patrimoine  Initiative Faire revivre l'esprit de Mossoul : https://en.unesco.org/fieldoffice/baghdad/revivemosul Initiative Li Beirut : https://fr.unesco.org/fieldoffice/beirut/libeirut  Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé : http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/armed-conflict-and-heritage/convention-and-protocols/1954-hague-convention/ Accord UNESCO-UNITAR (UNOSAT) : https://unitar.org/about/news-stories/news/unesco-and-unitar-unosat-team-protect-cultural-heritage-latest-geo-spatial-technologies  Où trouver cet épisode  Apple podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/the-next-page/id1469021154  Spotify: https://open.spotify.com/show/10fp8ROoVdve0el88KyFLy  YouTube: https://youtu.be/tApSxgttHJw   La Bibliothèque et Archives des Nations unies à Genève Facebook: https://www.facebook.com/UNOGLibrary  Twitter: https://twitter.com/UNOGLibrary  Contenu : Intervenant: Lazare Eloundou Assomo Animatrice: Kelly Le Normand Réalisation et montage: Natalie Alexander & Kelly le Normand  Transcription: Yunshi (Daisy) Liang et Maria Bolotnikov    Enregistré et produit à la Bibliothèque & Archives des Nations Unies à Genève

FranceFineArt

“Mathieu Pernot“La ruine de sa demeureLauréat du Prix HCB 2019à la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 8 mars au 19 juin 2022Interview de Mathieu Pernot,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 mars 2022, durée 16'28.© FranceFineArt.Communiqué de presse Commissariat :Agnès Sire, directrice artistique, Fondation HCBLauréat du Prix HCB 2019, Mathieu Pernot présente à la Fondation HCB La ruine de sa demeure, une itinérance photographique morcelée entre le Liban, la Syrie et l'Irak. L'album de voyage de son grand-père, réalisé en 1926, en est le point de départ et vient dessiner l'itinéraire suivi de Beyrouth à Mossoul, entre les ruines des civilisations millénaires du Moyen-Orient et celles des tragédies de l'histoire récente. Dans une sensibilité proche du documentaire, Mathieu Pernot dévoile une oeuvre dialectique qui interroge la juxtaposition des récits de la grande histoire et ceux de son histoire familiale.En septembre 2019, Mathieu Pernot commence son projet à Beyrouth, où ses grands-parents et son père ont vécu dès 1925 avant le départ de ce dernier pour la France en 1958. À la faveur de ses recherches, il y découvre lors de ce premier voyage l'appartement familial. Lorsqu'il retourne dans la capitale après l'explosion du port survenue le 4 août 2020, l'immeuble est alors inaccessible et menace de s'effondrer. Mathieu Pernot se trouve ainsi confronté et intimement lié à l'histoire fragile du Liban.Du Liban à l'Irak, Mathieu Pernot ne cesse d'être le témoin de scènes de désolation, loin des photographies de famille ou de voyage prises par son grand-père près d'un siècle avant lui. D'un côté, la splendeur de sites archéologiques comme Baalbek au Liban, « immuable vestige de civilisation » (Hala Kodmani) ou la plaine de Ninive en Irak. De l'autre, les villes détruites par les catastrophes et les guerres de ces dernières années, comme Homs, Alep ou Mossoul.De ce double contraste permanent entre l'innocence des photos de l'album familial et la violence des scènes actuelles, puis entre les ruines d'une histoire vieille de 3 000 ans et celles des récents conflits armés, naît une réflexion non linéaire sur cette région, berceau de l'humanité qui semble aujourd'hui représenter sa fin tragique. Le parcours de Mathieu Pernot s'inscrit dans un ensemble de récits croisés aux temporalités différentes qui nous font aussi « plonger dans la photographie et ses histoires entremêlées » (Etienne Hatt).Malgré les nombreux obstacles liés à la pandémie et aux difficultés d'accès à certaines zones de tensions, Mathieu Pernot a réussi à repousser les frontières du voyage de son grand père en poursuivant le sien jusqu'à Alep et Mossoul. « Un voyage dans les ruines de l'Histoire » selon l'auteur.L'exposition La ruine de sa demeure présente une cinquantaine de tirages de Mathieu Pernot, l'album de son grand-père, des photographies d'archives familiales ainsi que celles trouvées dans des maisons détruites de Mossoul.Publication : L'exposition La ruine de sa demeure est accompagnée d'un livre éponyme publié par Atelier EXB. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

L'entretien de Sonia Mabrouk
EXTRAIT - Ukraine : le général Christophe Gomart compare la bataille de Kiev avec celle de Mossoul

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Mar 2, 2022 3:06


Dans l'émission "Europe Matin" mercredi, le général Christophe Gomart a donné son point de vue sur la bataille de Kiev, dans le contexte de l'invasion militaire russe en Ukraine. Pour lui, cette bataille est comparable à celle de Mossoul, en Irak. "Le vrai danger pour les villes ukrainiennes, c'est une destruction massive, comme on l'a vu à Mossoul", a-t-il affirmé.

Express Orient
En Irak, sur les traces des démineuses de Mossoul

Express Orient

Play Episode Listen Later Dec 8, 2021 12:17


Direction Mossoul, en Irak, pour un coup de projecteur sur des femmes démineurs dans cette ville piégée par les djihadistes du groupe État islamique. Un travail minutieux et dangereux, qui n'est désormais plus réservé aux hommes.

Reporters
Épisode 4 avec Laurence Geai

Reporters

Play Episode Listen Later Nov 9, 2021 21:47


Reporters, c'est le nouveau podcast Bangumi avec Martin Weill. Tous les mois, ceux qui nous racontent le monde chaque jour vont, pour une fois, se raconter eux-mêmes.Pour ce 4ème épisode, on reçoit une reporter tout terrain, aussi à l'aise dans les ruines de Mossoul que dans les petits villages français ou les palais présidentiels, elle se fait la plus discrète possible pour retranscrire fidèlement les grands moments de l'actualité avec une particularité, sa plume à elle, c'est son appareil photo. Ce mois-ci, la photoreporter Laurence Geai est notre invité. Bonne écoute

Reportage International
Reportage international - Irak: l'Unesco veut «reconstruire l'esprit de Mossoul»

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 29, 2021 2:32


L'État islamique avait fait de la ville irakienne de Mossoul sa capitale. Les combats pour l'en chasser ont abouti à la destruction d'une grande partie de la vieille ville. Aujourd'hui, l'Unesco a entrepris de la reconstruire.  Le projet de l'Unesco s'appelle « reconstruire l'esprit de Mossoul », un esprit qui permettrait la cohabitation des différentes communautés mélangées. Ce projet, financé par les Émirats arabes unis, se concentre sur les sites historiques comme la mosquée Al Nouri, détruite par Daesh, et le couvent de Notre-Dame de l'Heure, détruit par les bombardements de la ville.

Orient hebdo
Orient hebdo - Irak: la reconstruction de la vieille ville de Mossoul a commencé

Orient hebdo

Play Episode Listen Later Sep 24, 2021 19:30


L'Unesco a lancé en 2018, un an après la libération de la ville, une opération baptisée «reconstruire l'esprit de Mossoul». Dans la vieille ville, les immeubles éventrés se succèdent. Des bâtiments historiques ont aussi été abattus, comme la grande mosquée Al Nouri. À quelques dizaines de mètres, le couvent Notre-Dame de l'Heure a lui aussi été largement endommagé ainsi que la grande église Al Tahira des syriaques catholiques. Abu Dhabi va financer la reconstruction de ces trois monuments religieux, nous explique Guilhem Delteil dans son reportage.

Feuilleton, l'intégrale
L'archevêque de Lyon à la rencontre des chrétiens d'Irak

Feuilleton, l'intégrale

Play Episode Listen Later Sep 10, 2021 18:43


Immersion en Irak à l'occasion d'un déplacement la semaine dernière de l'archevêque de Lyon, Mgr Olivier de Germay. Il s'est rendu à Erbil, Mossoul et dans la plaine de Ninive pour aller à la rencontre des chrétiens irakiens, dans le cadre du jumelage entre les diocèses de Lyon et Mossoul initié par son prédecesseur, le cardinal Philippe Barbarin. Notre envoyé spécial Jean-Baptiste Cocagne a fait partie de la délégation lyonnaise qui a accompagné Mgr de Germay. Reportage.

24H Pujadas - Les partis pris
Le parti pris de Caroline Fourest : Occident/Orient, tout n'est pas perdu...

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Aug 31, 2021 21:42


En tant qu'intellectuelle engagée aux côtés des Kurdes, Caroline Fourest a accompagné Emmanuel Macron lors de son voyage de plusieurs jours en Irak. La France doit-elle continuer à avoir une politique volontariste en Orient ? A-t-elle un rôle à jouer, une influence à avoir ou faut-il tout jeter en même temps que l'eau du bain américain ? Selon la journaliste, essayiste et réalisatrice, tous les gens que la délégation française a rencontré en Irak étaient en panique à l'idée du retrait des Américains. Ils étaient extrêmement demandeurs d'une permanence, du maintien d'une solidarité et d'un regard français. Caroline Fourest s'est rendue quatre fois en Irak ces dernières années à la rencontre des combattants kurdes et de ceux qui résistaient. Elle était émue de revenir avec un président français sur ces ruines qui sont en train d'être rebâtis par l'Unesco. Depuis le pape François, personne n'est venu à Mossoul. Pour les habitants, voir un convoi officiel, c'est voir la vie qui revient. Quand les Américains vont se retirer, le chaos qui va s'installer en Irak sera du même ordre de celui d'Afghanistan, dans un autre genre. Caroline Fourest encourage la France à ne pas déserter ces deux pays. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

C dans l'air
PEUT-ON PARLER AVEC LES TALIBANS ? – 30/08/21

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 30, 2021 64:01


PEUT-ON PARLER AVEC LES TALIBANS ? – 30/08/21 Invités PASCAL BONIFACE Directeur de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » SOLÈNE CHALVON-FIORITI - Grand reporter - Co-auteure du documentaire « Afghanistan : vivre en pays taliban » Général DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire auprès de l'ONU L'aéroport de Kaboul à nouveau la cible d'une attaque. Des roquettes ont été tirées très tôt ce lundi matin au-dessus de la capitale afghane. Ces tirs ont été interceptés par le système de défense antimissile américain. C'est dans ce contexte de forte tension que les évacuations se poursuivent. A moins de 48 heures de la date butoir du retrait américain, il reste tout au plus 300 Américains à évacuer du pays, selon le secrétaire d'Etat des Etats-Unis Antony Blinken. "Nous travaillons sans relâche pour les sortir de là", a-t-il affirmé. A l'autre bout du monde, le sujet mobilise tout autant les esprits. Une réunion des membres permanents du Conseil de sécurité se tient aujourd'hui à l'ONU, à New York. La France et le Royaume-Uni vont y plaider la proposition du président français Emmanuel Macron de créer à Kaboul une "zone protégée" afin d'y mener des opérations humanitaires. Cette zone pourrait permettre à de nombreux Afghans toujours candidats au départ de quitter le pays. Si le Kremlin a accueilli favorablement cette proposition, elle a en revanche d'ores et déjà été rejetée par un porte-parole des talibans. Car les talibans, qui ont repris le pouvoir mi-août, après avoir déjà dirigé le pays entre 1996 et 2001, n'entendent pas se laisser dicter la marche à suivre en Afghanistan. Fondé en 1994, ce groupe islamiste fondamentaliste est issu d'école coraniques. Il s'agit à l'origine d'étudiants en théologie (talib signifiant « étudiant »), sunnites, qui ont combattu les Soviétiques en tant que moudjahidines (combattants pour le jihad) durant la guerre contre l'URSS, entre 1979 et 1989. Le mouvement est au départ essentiellement constitué de Pachtounes, l'ethnie majoritaire du pays. Férocement nationaliste, il a fait de la lutte contre l'envahisseur étranger l'une de ses principales sources de légitimité. Après avoir été longtemps dirigé par le tout puissant mollah Omar, mort aujourd'hui, le groupe est désormais structuré autour de plusieurs leaders. Parmi eux, le chef se nomme Haibatullah Akhundzada. Il a obtenu une promesse de loyauté de la part du le chef de l'organisation terroriste Al-Qaïda, ce qui lui apporte une grande légitimité. Mais il doit aussi compter avec Sirajuddin Haqqani, ou encore Abdul Ghani Baradar, cofondateur du mouvement aux côtés du mollah Omar. Au temps où ils régnaient sur le pays, les talibans ont imposé un islam très dur, avec une application rigoriste de la charia. Ils disent avoir changé. Mais difficile de les croire au regard, par exemple, de l'effacement des portraits de femmes dans les rues des villes. Emmanuel Macron était ce week-end en visite en Irak, où il s'est notamment rendu à Mossoul, au milieu des ruines de l'ancien bastion de l'organisation État islamique. Sur place, le chef de l'Etat a affiché sa volonté de maintenir une présence militaire française, si les Irakiens en exprimait le besoin. Et ce, y compris après le départ définitif des troupes américaines prévu le 31 décembre prochain. Il a promis que les forces spéciales resteraient pour lutter contre les terroristes. Au même moment, la France amorce le retrait partiel de ses forces au Sahel, alors que la force Takuba, coalition de forces spéciales européennes mise en place en juillet 2020, devrait prendre le relais. Comment se déroule les dernières opérations d'évacuation à l'aéroport de Kaboul ? Qui sont les talibans ? Ont-ils vraiment changé ? Qui sont leurs dirigeants ? Après le retrait américain, la présence française en Irak suffira-t-elle pour faire face à la menace terroriste dans le pays ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 22h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Chrétiens d'Orient
Retour à Qaracoche, sauver les livres et les hommes, avec le Père Najeeb et Romain Gubert.

Chrétiens d'Orient

Play Episode Listen Later Aug 29, 2021 23:00


durée : 00:23:00 - Chrétiens d'Orient - par : Sébastien de Courtois - Le père Najeeb a sauvé des milliers de manuscrits de l'histoire irakienne alors qu'ils étaient voués à la destruction en 2014, après la prise de Mossoul par les troupe de Daech. Trois ans après, voici le récit inouï de cette épopée qui vaut aussi réparation. - invités : père Michaeel Najeeb prêtre chaldéen résidant dans le nord de l'Irak.; Romain Gubert rédacteur en chef des pages internationales du Point.

Le journal de 12h30
Emmanuel Macron en Irak pour une conférence régionale sur la sécurité

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Aug 28, 2021 15:29


durée : 00:15:29 - Journal de 12h30 - Le chef de l'Etat français est le seul représentant occidental présent à cette conférence, aux côtés des voisins du Moyen-Orient. Il se rendra demain à Erbil, au Kurdistan irakien puis à Mossoul, ville symbole de la victoire contre Daech en 2017.

Les journaux de France Culture
Emmanuel Macron en Irak pour une conférence régionale sur la sécurité

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 28, 2021 15:29


durée : 00:15:29 - Journal de 12h30 - Le chef de l'Etat français est le seul représentant occidental présent à cette conférence, aux côtés des voisins du Moyen-Orient. Il se rendra demain à Erbil, au Kurdistan irakien puis à Mossoul, ville symbole de la victoire contre Daech en 2017.