Podcasts about hcr

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Priorité santé
Au Tchad, les sages-femmes humanitaires, héroïnes de la santé maternelle en zone d'urgence

Priorité santé

Play Episode Listen Later May 5, 2025 48:29


Reportage dans la région de Ouaddaï, à l'est du Tchad où, depuis que la guerre a éclaté au Soudan voisin en avril 2023, 700 000 réfugiés ont franchi la frontière, soit le plus grand afflux de son histoire. Les conditions dans les camps sont précaires, l'incertitude alimentaire quotidienne et les besoins en santé sont immenses. Dans un contexte sécuritaire tendu, les sages-femmes font preuve de résilience et de créativité pour surmonter les obstacles et soigner les femmes : infrastructures limitées, pénurie de personnel et de médicaments de base. Mais ces héroïnes silencieuses incarnent la force et la compassion nécessaires pour accompagner la vie des communautés.    Alors que le Tchad est confronté à des défis importants en matière de santé reproductive, l'UNFPA a mis en place une approche novatrice pour répondre aux besoins en santé maternelle : l'agence des Nations-unies a formé des sages-femmes pour intervenir en situation d'urgence (accouchements sécurisés, consultations pré et postnatales, urgences obstétricales, prise en charge des survivantes de violences basées sur le genre, planification familiale). L'objectif principal de ces soignantes est de réduire les taux de mortalité, de morbidité et d'invalidité chez les femmes au sein des populations affectées par les crises, qu'il s'agisse de déplacés internes, de réfugiés ou de populations vulnérables.    Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue dans les structures de santé des camps de réfugiés soudanais de Farchana et d'Adré, gérés par le HCR à l'est du Tchad, à la rencontre de celles qui donnent et sauvent des vies.   ► Un reportage réalisé en février 2025 en partenariat avec le Fonds MuskokaProgrammation musicale :► El bùho, Pulo NDJ – Dabadji am alcorama.  

Priorité santé
Au Tchad, les sages-femmes humanitaires, héroïnes de la santé maternelle en zone d'urgence

Priorité santé

Play Episode Listen Later May 5, 2025 48:29


Reportage dans la région de Ouaddaï, à l'est du Tchad où, depuis que la guerre a éclaté au Soudan voisin en avril 2023, 700 000 réfugiés ont franchi la frontière, soit le plus grand afflux de son histoire. Les conditions dans les camps sont précaires, l'incertitude alimentaire quotidienne et les besoins en santé sont immenses. Dans un contexte sécuritaire tendu, les sages-femmes font preuve de résilience et de créativité pour surmonter les obstacles et soigner les femmes : infrastructures limitées, pénurie de personnel et de médicaments de base. Mais ces héroïnes silencieuses incarnent la force et la compassion nécessaires pour accompagner la vie des communautés.    Alors que le Tchad est confronté à des défis importants en matière de santé reproductive, l'UNFPA a mis en place une approche novatrice pour répondre aux besoins en santé maternelle : l'agence des Nations-unies a formé des sages-femmes pour intervenir en situation d'urgence (accouchements sécurisés, consultations pré et postnatales, urgences obstétricales, prise en charge des survivantes de violences basées sur le genre, planification familiale). L'objectif principal de ces soignantes est de réduire les taux de mortalité, de morbidité et d'invalidité chez les femmes au sein des populations affectées par les crises, qu'il s'agisse de déplacés internes, de réfugiés ou de populations vulnérables.    Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue dans les structures de santé des camps de réfugiés soudanais de Farchana et d'Adré, gérés par le HCR à l'est du Tchad, à la rencontre de celles qui donnent et sauvent des vies.   ► Un reportage réalisé en février 2025 en partenariat avec le Fonds MuskokaProgrammation musicale :► El bùho, Pulo NDJ – Dabadji am alcorama.  

Le Conseil Santé
Tchad : comment les sage-femmes humanitaires sauvent la vie des femmes enceintes dans des camps de réfugiés ?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later May 5, 2025 2:04


Reportage dans la région de Ouaddaï, à l'est du Tchad, où depuis que la guerre a éclaté au Soudan voisin en avril 2023, 700 000 réfugiés ont franchi la frontière, soit le plus grand afflux de son histoire. Les conditions dans les camps sont précaires, l'incertitude alimentaire quotidienne et les besoins en santé sont immenses. Dans un contexte sécuritaire tendu, les sage-femmes font preuve de résilience et de créativité pour surmonter les obstacles et soigner les femmes : infrastructures limitées, pénurie de personnel et de médicaments de base. Mais ces héroïnes silencieuses incarnent la force et la compassion nécessaires pour accompagner la vie des communautés.    Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue dans les structures de santé des camps de réfugiés soudanais de Farchana et d'Adré, gérés par le HCR à l'est du Tchad, à la rencontre de celles qui donnent et sauvent des vies.    Retrouvez l'émission dans son intégralité iciAu Tchad, les sages-femmes humanitaires, héroïnes de la santé maternelle en zone d'urgence

您好,我是宅女小紅
【筆友青紅燈】EP179 這禮拜是母親節唷呼~老公是個OO老手,但付家用很爽快(?)最後是遇到職場上的豬哥。

您好,我是宅女小紅

Play Episode Listen Later May 4, 2025 25:45


歐姆龍HCR-7104 為日本製造電子血壓計,品質專業可靠,全方位機能俱全,搭載 Intellisense 智慧加壓技術,有效減輕壓迫感,讓量測更快速、舒適。 產品支援記錄 60 組測量數據,自動計算十分鐘內三次血壓平均值,搭配不規則脈波、身體晃動檢測 、高血壓警示、壓脈帶著裝確認與時間顯示功能。 內附軟式壓脈帶,適用臂圍 22-32 公分,配戴柔軟舒適。 現在全台主要通路皆可購買,購買即享 3 年原廠保固,台灣會員再加贈 2 年延長保固,守護你我健康的路上更有保障! 衛部醫器輸字第037227號 北市衛器廣字第114040241 號 北市衛器廣字第113080072 號 ------------------------------ 星期一的早上如果忘了工程師採海芋的故事,記得去回味哦~(但我不記得哪一集) 老公是個什麼老手我以為我看錯,但他真的就是那方面的老手,可他付家用很爽快怎麼辦?這題真是很讓人為難(不是吧),來聽聽別人__工程師是怎麼會遭到池魚之殃。 被向來友善的男同事摸手的筆鼻來信,這種試探要第一次就反抗,不然就被溫水煮清蛙,職場上的豬哥就是不能給他一點好臉色,這種人連友善都不配得到,千萬離他越遠越好。 最後,有人被摸過黑眼圈嗎?摸那也太邪門了吧。 Powered by Firstory Hosting

LET'S ASSESS
Arctic Cat's New Future: Big Changes Ahead for Snowmobilers

LET'S ASSESS

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 35:50


Support us here:Blackbird- https://www.blackbird-usa.comPowder Bound Adventures-https://www.powderboundadventures.comIn this episode of the Let's Assess podcast, we're diving into Arctic Cat's future and what it means for snowmobilers!

Invité Afrique
Guerre au Soudan: «C'est la pire crise humanitaire au monde après Gaza, on n'en parle pas assez»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 4:29


La guerre au Soudan a fait « 13 millions de déplacés et réfugiés » en deux ans. Alors que le Soudan, troisième plus grand pays d'Afrique en superficie, est déchiré depuis avril 2023 par un sanglant conflit entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan, dirigeant de facto du pays depuis un coup d'État en 2021, et les forces de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo. Le Haut Commissariat aux réfugiés s'alarme des conséquences régionales de cette guerre civile, avec chaque jour plus de déplacés. Abdouraouf Gnon-Konde, directeur régional du HCR pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre répond aux questions de Léa-Lisa Westerhoff. RFI :  Deux ans après le début du conflit au Soudan, la violence a encore franchi un cap ce week-end au Darfour avec l'attaque et la prise du camp de déplacés de Zamzam. 13 millions de personnes déplacées de force à l'intérieur du pays comme au-delà des frontières. En tant que directeur régional du Haut-Commissariat aux réfugiés pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, comment est-ce que vous qualifiez cette crise ? Abdouraouf Gnon-Konde : D'abord, c'est de dire que c'est une crise humanitaire aiguë. C'est la pire crise humanitaire au monde après Gaza. Mais malheureusement, on n'en parle pas assez. Et je pense que justement, à deux ans du rappel du début de cette crise, c'est important que vous puissiez nous donner cette opportunité de souligner les conséquences de cette crise et d'appeler les uns les autres à réellement trouver une solution politique à l'intérieur du Soudan.Vous rentrez du Tchad où vous vous êtes rendu la semaine dernière. Ce pays frontalier joue un rôle particulier dans la guerre civile. Quelles répercussions la guerre civile a-t-elle sur le Tchad ? Une des conséquences immédiates, c'est que les populations, elles vont chercher un lieu de refuge. Et le lieu de refuge le plus près, pour certaines d'entre elles, c'est le Tchad. Et on a pu voir des populations arriver, qui continuent d'arriver et certaines viennent même depuis Khartoum et qui ont traversé donc des conditions vraiment difficiles. Et depuis avril 2023, le Tchad a déjà reçu près de 800 000 nouveaux réfugiés soudanais. Et cette année, le Tchad a déjà reçu 50 000 nouveaux réfugiés soudanais depuis le début d'année. Et malheureusement, nous nous attendons avec ces attaques auxquelles vous faites allusion, à davantage d'arrivées. Donc vous voyez, pour un pays fragile comme le Tchad, avec une population de 17 millions d'habitants, sans oublier d'autres réfugiés présents sur le territoire, les réfugiés nigérians qui sont là dans la région du lac Tchad et les réfugiés centrafricains et des déplacés internes. C'est extrêmement lourd.Tous les regards sont tournés vers le Darfour. Est-ce que vous craignez que la chute de Khartoum conduise à une aggravation des violences contre les civils dans cette partie ouest du Soudan ? C'est une source de préoccupation dans cette partie ouest du Soudan. Une préoccupation parce que si les combats se rapprochent de la frontière du Tchad, la crainte immédiate, c'est de voir ce que nous appelons en anglais le « spillover », donc un débordement de la crise sur le territoire du Tchad.D'un point de vue régional, quelles conséquences cette crise, ces deux années de guerre civile du Soudan ont-elles sur les pays frontaliers, sur la région ? On a observé des mouvements de populations vers le Tchad. Nous en avons déjà parlé, mais aussi des mouvements de populations vers la Centrafrique. La Centrafrique a déjà accueilli à ce jour à peu près 40 000 Soudanais dans une partie frontalière assez difficile : Birao, Korsi. Mais il n'y a pas que la Centrafrique, il y a aussi l'Égypte, il y a l'Éthiopie, il y a le Sud-Soudan et nous connaissons tous la situation dans laquelle se trouve donc le Sud-Soudan. Et la conséquence, elle va bien au-delà de la région parce que, à la frontière entre le Tchad et le Soudan, nous voyons des populations arriver qui transitent par le Tchad et qui continuent jusqu'en Libye, voire la Tunisie, et qui ont vocation à continuer en Europe. Donc pour nous, ça montre que la conséquence va bien au-delà des pays voisins. Elle va bien au-delà de la région et malheureusement, on voit davantage donc de Soudanais qui essaient d'arriver aux portes européennes.Il y a aussi la question du financement des activités humanitaires. Quel impact la coupure des financements américains a-t-elle sur cette crise au Soudan ? Elle nous contraint à faire des choix extrêmement difficiles. Au Tchad, déjà depuis 2003, nous avions déjà des Soudanais qui étaient là et nous étions en train de travailler à trouver des solutions d'intégration de ces populations. Mais malheureusement, aujourd'hui, avec cette baisse de ressources, nous sommes obligés de nous concentrer sur la réponse d'urgence dans les zones les plus fragiles.Quelle est votre crainte ? Qu'est-ce que vous craignez que ça puisse susciter sur une crise comme celle du Soudan ? La crainte immédiate, c'est de ne pas être en capacité d'apporter la plénitude de réponse. Au niveau global, pour le HCR, les États-Unis contribuent à hauteur de 40% de nos financements, dans la région ils nous accompagnent pour 60%. Mais il n'y a pas que les États-Unis qui ont baissé (leurs contributions). Déjà, pour les besoins immédiats, dans la région Afrique de l'Ouest, Afrique centrale, on parle de 14 millions de déplacés de force. Aujourd'hui dans cette région, 61 % des enfants en âge d'aller à l'école, âgés de 6 à 17 ans sont hors des circuits d'éducation. Donc, comment continuer à prendre en charge ces questions de besoins qui vont bien au-delà de la simple question humanitaire si on n'a pas les ressources adéquates ?

Reportage Afrique
Tchad: au poste frontière d'Adré, les destins brisés et les vies oubliées des réfugiés soudanais [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 2:16


Au Soudan, la guerre civile qui ravage le pays depuis avril 2023 a provoqué l'exode de 9 millions de personnes, selon le HCR. Plus de 600 000 d'entre elles ont fui au Tchad voisin, qui a également enregistré le retour de plus de 180 000 rapatriés tchadiens. Ces réfugiés rejoignent un contingent de plus d'un demi-million de Soudanais qui avaient fui lors du précédent conflit au Darfour en 2003-2004. Alors comment se passent la fuite du Soudan et l'accueil des réfugiés au Tchad ? Comment faire face à un tel afflux ? Reportage au poste frontière d'Adré, dont partent des marchandises de premières nécessités et où arrivent des réfugiés. De notre envoyé spécial à Adré,Ce matin, comme tous autres matins à Adré, des centaines de réfugiés exténués, traumatisés, font la queue pour être enregistré au CNARR, la Commission nationale d'accueil et de réinsertion des réfugiés. Mahamat travaille pour cet organisme tchadien dans ce poste frontière qui sépare le Tchad et le Soudan. « Ce matin, j'ai vu des femmes avec des enfants mineurs. Ils disent que là-bas, il a l'insécurité totale, il n'y a pas de paix. Quand tu vois quelqu'un en face de toi, qui est en train de pleurer, qui a été agressé par des hommes, qui est victime de viol… C'est inhumain », soupire-t-il.Les femmes et les enfants représentent près de 90 % des réfugiés soudanais. C'est pourtant un jeune homme que nous présente Mahamat. « Voilà, ce matin, on a reçu ce monsieur. Il a reçu un éclat pendant un bombardement au Soudan », explique-t-il. « L'attaque a eu lieu le soir, c'est-à-dire après la prière. Il y a eu des morts, il y a eu des blessés, il y a eu des gens qui sont fracturés, il y a eu des gens qui ont perdu leurs jambes. C'était un pillage », témoigne le jeune homme blessé.Des hommes blessés, des femmes violées, des destins brisés. Difficile, dans ce contexte, d'organiser la cohabitation. « Le conflit au Soudan, c'est un conflit politique, mais cela s'est transformé en conflit ethnique. Un conflit entre les arabes et les masalits. Et pour éviter que le conflit se prolonge ici, dans le camp, on les sépare », explique Ali Djimé, manager d'un camp d'Adré. Les Arabes sont donc envoyés dans les camps situés près d'Abéché. Les autres vers Farchana, situé à 50 km à l'ouest d'Adré. On retrouve Mahamat en compagnie de quatre femmes soudanaises : « Ils disent qu'elles sont Soudanaises. Elles sont arrivées au Tchad, mais elles retournent encore là-bas parce que leurs familles se trouvent derrière, là-bas. Elles ne peuvent pas rester », traduit-il.Bravant la peur et le danger, certains retournent au Soudan pour des raisons familiales. Les autres restent au Tchad dans des conditions très précaires. Le retrait de l'aide américaine a eu des conséquences dramatiques. Des projets d'irrigation ont été stoppés net, tout comme le soutien psychologique aux réfugiés. « On lance un appel à tous les bailleurs pour pouvoir prendre en charge ces réfugiés qui sont vraiment dans la détresse », rappelle Ali Djimé. Un SOS pour les victimes d'un conflit oublié. À lire aussiSoudan: situation humanitaire catastrophique à El-Fasher après un an de siège des FSR

Revue de presse Afrique
À la Une: les droits de douane annoncés par Trump n'épargnent pas l'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 4:14


Deux pays durement touchés : le Lesotho et Madagascar. La quatrième plus grande île du monde écope de 47% de droit de douane sur tous ses produits entrants aux États-Unis. Mais pas de panique pour l'Express de Madagascar. Qui titre « Trumpette dans un verre d'eau ». Estimant que les conséquences les plus importantes de ces décisions seront pour les consommateurs américains. Le journal loue le bloc international qui se dresse devant le président américain. L'Express de Madagascar qui cite la présidente mexicaine : « Trump tourne le dos à sept milliards de consommateurs qui n'auront aucun mal à troquer iPhone contre Samsung, Levi's contre Zara, Ford contre Toyota, Nike contre Adidas. (…) « Il ne faut pas (...) en faire un drame », rassure le journal « Même les petits pays exportateurs, à l'image de Madagascar, peuvent se tourner vers ces sept milliards de consommateurs à travers le monde. Hors ce sont les États-Unis qui risquent de vivre en autarcie avec leur politique protectionniste exacerbée ». « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables »Mais une autre décision de Donald Trump a bien plus de conséquences pour le continent africain : l'arrêt des aides américaines au développement. 83% de l'USAID supprimé. L'Amérique principal donateur des ONG humanitaires et autres programmes d'aides de l'ONU a coupé le robinet dès le jour de l'investiture de Donald Trump. Et les premières conséquences sont là. « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables » titre Le Monde Afrique. En RDC par exemple, la Guerre entre armée congolaise et M23 soutenu par le Rwanda provoque un afflux massif de réfugiés. Le programme alimentaire mondial réduit les rations alimentaires de moitié. « Sans financements supplémentaires », souffle une responsable au Monde : « nous devrons stopper toute aide alimentaire à partir de juillet ».Autre pays, le Soudan, victime d'une guerre dévastatrice entre armée régulière et forces paramilitaires. 9 millions de Soudanais déracinés ces deux dernières années. Là aussi conséquences concrètes : selon le HCR, source Le Monde « Plus de 500 000 déplacées pourraient perdre l'accès à l'eau potable, aux soins et à l'assainissement par manque de financements ».« Au Tchad » explique le journal « dans les camps autour de Farchana, non loin d'Adré, 160 000 réfugiés soudanais ne peuvent déjà plus être soignés correctement, les ONG locales ont dû cesser leur activité. (…) Quand votre budget est soudainement amputé des deux tiers, on choisit de rester dans certains pays et d'en quitter d'autres », explique au Monde Afrique une responsable d'une importante ONG sous couvert d'anonymat.Mali, Algérie, causes profondes de la criseLa crise diplomatique entre Mali et Algérie observée et commentée dans toute l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, le Mali accuse l'Algérie d'avoir abattu un de ses drones à sa frontière. Ce qu'Alger dément. Depuis dimanche, le dialogue semble rompu. Ambassadeurs des deux pays rappelés et espace aériens mutuellement fermés.Mais selon le site d'information guinéen Aminata, les causes de ce conflit sont bien plus profondes qu'un simple tir sur un drone. Il faut aller chercher l'accord d'Alger de 2015 pour comprendre. « Celui qui est », explique le journal en ligne « conçu comme socle d'une stabilisation durable du Mali par l'intégration politique des (séparatistes ndlr) Touaregs et qui pose comme base une gouvernance territoriale partagée ». Un accord duquel Bamako s'est retiré début 2024. Selon Aminata, ce retrait est « interprétée à Alger comme un démantèlement volontaire d'un mécanisme de sécurité régionale auquel l'Algérie avait prêté son poids politique ». Le journal guinéen analyse : « La crise actuelle préfigure peut-être d'une recomposition géopolitique durable au Sahel. Oppose deux visions : celle (...) d'acteurs étatiques souverainistes, militarisés et tournés vers de nouveaux partenaires, et celle d'une approche plus diplomatique (...) incarnée (...) par l'Algérie ».

Revue de presse Afrique
À la Une: les droits de douane annoncés par Trump n'épargnent pas l'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 4:14


Deux pays durement touchés : le Lesotho et Madagascar. La quatrième plus grande île du monde écope de 47% de droit de douane sur tous ses produits entrants aux États-Unis. Mais pas de panique pour l'Express de Madagascar. Qui titre « Trumpette dans un verre d'eau ». Estimant que les conséquences les plus importantes de ces décisions seront pour les consommateurs américains. Le journal loue le bloc international qui se dresse devant le président américain. L'Express de Madagascar qui cite la présidente mexicaine : « Trump tourne le dos à sept milliards de consommateurs qui n'auront aucun mal à troquer iPhone contre Samsung, Levi's contre Zara, Ford contre Toyota, Nike contre Adidas. (…) « Il ne faut pas (...) en faire un drame », rassure le journal « Même les petits pays exportateurs, à l'image de Madagascar, peuvent se tourner vers ces sept milliards de consommateurs à travers le monde. Hors ce sont les États-Unis qui risquent de vivre en autarcie avec leur politique protectionniste exacerbée ». « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables »Mais une autre décision de Donald Trump a bien plus de conséquences pour le continent africain : l'arrêt des aides américaines au développement. 83% de l'USAID supprimé. L'Amérique principal donateur des ONG humanitaires et autres programmes d'aides de l'ONU a coupé le robinet dès le jour de l'investiture de Donald Trump. Et les premières conséquences sont là. « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables » titre Le Monde Afrique. En RDC par exemple, la Guerre entre armée congolaise et M23 soutenu par le Rwanda provoque un afflux massif de réfugiés. Le programme alimentaire mondial réduit les rations alimentaires de moitié. « Sans financements supplémentaires », souffle une responsable au Monde : « nous devrons stopper toute aide alimentaire à partir de juillet ».Autre pays, le Soudan, victime d'une guerre dévastatrice entre armée régulière et forces paramilitaires. 9 millions de Soudanais déracinés ces deux dernières années. Là aussi conséquences concrètes : selon le HCR, source Le Monde « Plus de 500 000 déplacées pourraient perdre l'accès à l'eau potable, aux soins et à l'assainissement par manque de financements ».« Au Tchad » explique le journal « dans les camps autour de Farchana, non loin d'Adré, 160 000 réfugiés soudanais ne peuvent déjà plus être soignés correctement, les ONG locales ont dû cesser leur activité. (…) Quand votre budget est soudainement amputé des deux tiers, on choisit de rester dans certains pays et d'en quitter d'autres », explique au Monde Afrique une responsable d'une importante ONG sous couvert d'anonymat.Mali, Algérie, causes profondes de la criseLa crise diplomatique entre Mali et Algérie observée et commentée dans toute l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, le Mali accuse l'Algérie d'avoir abattu un de ses drones à sa frontière. Ce qu'Alger dément. Depuis dimanche, le dialogue semble rompu. Ambassadeurs des deux pays rappelés et espace aériens mutuellement fermés.Mais selon le site d'information guinéen Aminata, les causes de ce conflit sont bien plus profondes qu'un simple tir sur un drone. Il faut aller chercher l'accord d'Alger de 2015 pour comprendre. « Celui qui est », explique le journal en ligne « conçu comme socle d'une stabilisation durable du Mali par l'intégration politique des (séparatistes ndlr) Touaregs et qui pose comme base une gouvernance territoriale partagée ». Un accord duquel Bamako s'est retiré début 2024. Selon Aminata, ce retrait est « interprétée à Alger comme un démantèlement volontaire d'un mécanisme de sécurité régionale auquel l'Algérie avait prêté son poids politique ». Le journal guinéen analyse : « La crise actuelle préfigure peut-être d'une recomposition géopolitique durable au Sahel. Oppose deux visions : celle (...) d'acteurs étatiques souverainistes, militarisés et tournés vers de nouveaux partenaires, et celle d'une approche plus diplomatique (...) incarnée (...) par l'Algérie ».

Peace Podcast
Joshua Copper, Co-Chair Universal Periodic Review, HCR

Peace Podcast

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 24:13


Joshua Copper, Co-Chair Universal Periodic Review, HCR by Barbara Gaughen-Muller

Convention of States
Idaho House Debates Convention of States | COS LIVE

Convention of States

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 83:33


On March 12, 2025, the Idaho House of Representatives voted on HCR 9 and HCR 10. This was the first time ever that the Idaho House has considered our Article V legislation. First, they debated HCR 9, which is 34|Ready legislation that would set the state's rules for selecting and governing commissioners to an Article V convention. Secondly they debated HCR 10, which contained our Article V resolution calling for a convention to propose amendments that would place fiscal restraints, jurisdictional constraints, and term limits on members of Congress and Federal office. To cap off this episode, co-hosts Rita Peters and Andrew Lusch share their highlights and lowlights from the debate.

Reportage Afrique
Nord du Bénin: Banikoara, refuge pour les Burkinabè qui fuient les violences [4/4]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 2:14


Une zone confrontée à la menace d'attaques terroristes. Le 15 février dernier, une position de l'armée béninoise a été attaquée dans le parc W. Le mois dernier, plus de 30 soldats ont été tués dans la zone dite du Point Triple, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso dans une attaque revendiquée par le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. En raison de sa proximité avec la frontière du Burkina Faso, la commune de Banikoara est aussi un lieu de refuge pour les Burkinabè qui fuient les violences dans leur pays.  De notre envoyée spéciale à Banikoara,Sa béquille est posée à côté de lui, des boîtes de médicaments au pied du lit. Il y a trois ans, avec sa femme et ses sept enfants, cet homme est monté dans un camion pour fuir les violences dans la commune de la région de l'est du Burkina Faso qui l'a vu naître en 1958.« On a quitté notre pays pour le Bénin ici, on est très, très contents parce qu'on nous aide, on nous donne de l'argent pour s'acheter à manger. Je suis malade, mais avec cet argent, je peux payer les produits. Mes enfants sont soit à Parakou ou à Kandi. Comme on n'a pas de champs, ils sont obligés d'aller travailler pour avoir de quoi manger. Je ne sais pas comment remercier le Bénin. »Plusieurs organisations, comme la Croix-Rouge et l'Unicef, portent assistance aux réfugiés qui essaient aussi d'avoir des activités pour gagner un peu d'argent. « J'attache d'abord, les pédales sont ici. » Cette mère de famille, foulard noué sur la tête, manie le métier à tisser installé chez elle. Dans la cour, quelques animaux, le souvenir des événements qui l'ont poussée à fuir sa commune de l'est du Burkina Faso avec trois de ses enfants est encore vif. C'était il y a deux ans.« Ça chauffait là-bas. Ça a commencé le jour du marché, les gens couraient. Les problèmes viennent des militaires, mais aussi des terroristes. On ne savait pas comment faire. La population a commencé à fuir le pays. Nous-mêmes, on s'est dit que ça n'allait pas aller, on ne trouvait plus à manger, plus de bois. Des personnes ont perdu leur mari, leurs enfants. On voyait tout le monde partout en pleure. Dieu merci, j'ai pris mes enfants et on est venus ici à Banikoara. »À Banikoara, elle et ses enfants se portent bien. Mais les récents événements sécuritaires dans le nord du Bénin ne la rassurent pas : « On a vu des vidéos sur nos portables. Vers Point Triple, des personnes se sont rendues là-bas pour tuer nos militaires qui nous sauvent encore. Ça nous a fait peur aussi. Banikoara aussi, à 21h/23h ce n'est pas bon. On est parti de là-bas pour venir ici, si ça commence ici aussi ce n'est pas bon. Il ne nous reste plus qu'à prier Dieu pour le Bénin aussi. »Fin octobre, le HCR, l'agence des Nations unies pour les réfugiés, recensait plus de 17 000 réfugiés et demandeurs d'asile au Bénin.À lire aussiNord du Bénin: le défi de la cohésion sociale contre l'extrémisme violent [3/4]

Convention of States
Idaho House Committee Hears Public Testimony on Convention of States | COS LIVE

Convention of States

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 186:37


On February 17 the Idaho House Committee on Judiciary, Rules, and Administration held a public hearing on our Article V application (HCR 10) to rein in federal power as well as our 34Ready bill (HCR 9) which would set the procedural rules for selecting and guiding commissioners to an Article V convention. Rick Santorum provided expert testimony. Providing commentary are Senior Vice President for Legislative Affairs Rita Peters and Regional Directors Catherine Zemanek and Andrew Lusch. After a debate among the legislators and a series of motions, the committee ultimately advanced both pieces of legislation to the House floor by a vote of 8-7 with "do-pass" recommendations. Learn More About 34Ready COS LIVE

ONU Info

Le HCR s'inquiète de l'aggravation de la violence et de la crise humanitaire dans l'est de la République démocratique du Congo, alors que l'offensive du M23 a entraîné une forte augmentation du nombre de personnes déplacées.Abdoulaye Barry, Chef du Bureau de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, a répondu aux questions d'Alpha Diallo d'ONU Info Genève.Dans cet entretien, M. Barry explique que la situation est catastrophique et que les équipes humanitaires sont « pratiquement débordées » dans les sites accueillant des personnes déplacées. « Dans les sites, nous manquons de tout, pas suffisamment de nourriture, pas assez d'eau, pas assez d'abris », souligne-t-il.

ONU Info

Au menu de l'actualité : l'escalade des violences dans l'Est de la RDC

ONU Info

Après 14 ans de conflit en Syrie, les récents développements sont sources d'espoir, mais aussi d'incertitudes pour des millions de réfugiés ou exilés syriens dans le monde.Alors que des pays européens entament la suspension des demandes d'asile des réfugiés syriens et préparent un plan de rapatriement, l'Agence de l'ONU pour les réfugiés appelle à faire preuve de patience et de vigilance.Selon le HCR, la situation reste encore incertaine, pour permettre des retours volontaires, sûrs et durables. Au fur et à mesure que la situation évolue positivement, le HCR se dit prêt à soutenir les États dans le cadre de tout retour volontaire organisé.Pour aborder toute cette problématique du retour des réfugiés syriens, un porte-parole du HCR William Spindler a répondu aux questions d'Alpha Diallo.

HistoTalks: NSH Podcasts
NSH Poster Podcast: P37 (2024)

HistoTalks: NSH Podcasts

Play Episode Listen Later Dec 7, 2024 4:27


Research Requires Flexibility: Protease-Free Permeabilization Expands FISH Tissue Applications.-Andrelie Branicky, Shared Laboratory Resources, Lerner Research Institute, Cleveland Clinic, Cleveland, OH Fluorescence in situ hybridization (FISH) visualizes the presence of a specific DNA or RNA sequence in a tissue sample or cell. This method, particularly the mRNA version, detects gene expression when protein might not be present or IHC is impossible. FISH combined with immunohistochemistry enables spatial transcriptomics, which provides significantly more information about the tissue microenvironment. Formalin-fixed paraffin-embedded (FFPE) tissues are the standard for tissue preservation in the clinical world. Most commercial mRNA probe and amplification systems are built around the model of FFPE tissue that can withstand harsh protease permeabilization. In the research world, tissues are fixed in different fixatives for varying times; all at the discretion of the investigator instead of an organization like the CLIA.  Given the wide range of tissue preparations, the HCR automated FISH-ISH protease-free program provides the flexibility to combine  FISH and fluorescent immunohistochemistry on tissue fixed in a variety of ways such as: 10% NBF, Histochoice (a glyoxal-based fixative), and methanol/acetic acid, with only minor changes to the basic protocol. Additionally, the lack of harsh protease pre-treatment maintains tissue integrity and morphology for staining and imaging. 

Afrique Économie
En Centrafrique, le retour de la culture du sésame, une production à forte valeur ajoutée

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 2:09


En Centrafrique, la culture de sésame a repris à Kaga-Bandoro, une ville au centre du pays. Grâce à l'amélioration des conditions sécuritaires, les acteurs humanitaires se retirent progressivement de la région et orientent les habitants vers les activités de développement à l'exemple de l'agriculture. Les autorités locales notent une augmentation de la production de sésame de 50% chez les producteurs. La ville voit affluer non seulement des demandeurs nationaux, mais également étrangers. De notre envoyé spécial à Kaga-Bandoro,Le groupement «Ko Ba sè» – qui signifie « Travaillons pour gagner » en langue locale mandja – possède un champ de 10 hectares à proximité de Kaga-Bandoro. Ici, les paysans labourent avec une charrue dans l'optique de planter du sésame. David, le coordonnateur du groupement, prépare les graines de sésame dans un récipient pour le semis.« Comme vous pouvez le constater, le sol de la localité est favorable à la culture du sésame. C'est une plante qui se développe rapidement et qui est facile à cultiver », décrit-il.  Cette céréale permet un bénéfice rapide. « Au bout de 3 à 4 mois, nous avons déjà la récolte, contrairement au manioc ou d'autres cultures que l'on récolte après un an », ajoute-t-il. Jusqu'à récemment, la ville était aux mains des groupes armés. Le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) soutiennent les groupements agricoles avec des semences de qualité et l'usage de bonnes pratiques.Le sésame suscite l'intérêt chez les producteurs et les acheteursÀ Kaga-Bandoro, le sésame rapporte plus que les autres produits alimentaires de base. Alors que la cuvette de sésame se vend à 6 000 francs CFA, le prix des cuvettes de manioc, de maïs et d'arachides varie entre 3 000 et 4 000 FCFA. « Chaque année, depuis deux ans, nous exportons entre deux et trois tonnes de sésame dans la sous-région. Le bénéfice annuel de toutes nos ventes nous rapporte environ 10 millions de FCFA, détaille David. Une partie de cet argent nous permet d'acheter d'autres parcelles et des bœufs pour augmenter la productivité. Le reste nous aide à payer le salaire mensuel de nos membres. Maintenant, nous souhaiterions avoir des machines. »Consommé localement, le sésame part également dans la sous-région. « Chez moi, les gens disent que l'huile de sésame est bien meilleure que l'huile d'arachide. Certains l'utilisent pour l'alimentation et d'autres pour la fabrication de savons », explique Hamza Youssouf. La jeune commerçante soudanaise a parcouru un millier de kilomètres pour se ravitailler à Kaga-Bandoro. « C'est ici que j'en trouve en quantité suffisante », assure-t-elle.À écouter dans 8 milliards de voisinsCoco, arachide, palme... Mets de l'huile !Après la ville de Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi, les préfectures du Mbomou et de Lim Pendé se remettent progressivement à la culture du sésame. À défaut d'un organe qui puisse organiser la production et la commercialisation de cette céréale, chaque groupement ou agriculteur s'active pour écouler ses marchandises dans d'autres préfectures du pays ou dans la sous-région.

C dans l'air
Liban : Israël, vers une offensive terrestre ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 30, 2024 64:15


C dans l'air du 30 septembre - Liban : Israël vers une offensive terrestre ?Les frappes israéliennes se poursuivent au Liban deux jours après la mort du chef du Hezbollah lors d'un intense bombardement à Beyrouth. Et pour la première fois, cette nuit, c'est un immeuble en plein cœur de la capitale qui a été visé. Trois militants d'un groupe armé palestinien auraient été tués. Une nouvelle étape dans l'escalade qui renforce l'inquiétude de la population libanaise et de la communauté internationale. Quelque 100.000 personnes ont fui vers la Syrie depuis le début des frappes aériennes israéliennes sur le Liban, a indiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), un chiffre qui a doublé en deux jours. Depuis hier soir, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot est à Beyrouth. Il est le premier diplomate occidental de haut rang à se rendre au Liban depuis l'intensification des frappes israéliennes. Il a remis aux autorités libanaises "12 tonnes de médicaments et de matériels médicaux" pour répondre " à des besoins de médecine d'urgence et générale, notamment pédiatrique". Une équipe de #cdanslair s'est rendue dans un hôpital de Beyrouth. Le ministre des Affaires étrangères a également confirmé le décès d'un deuxième Français depuis le début de l'offensive israélienne. Environ 20 000 ressortissants français résident actuellement au Liban.Après s'être entretenu avec le président du conseil des ministres libanais, ce dernier a appelé à un cessez-le-feu avec Israël. « La clé de la solution est de mettre fin à l'agression israélienne contre le Liban, et de revenir à l'appel lancé par les Etats-Unis et la France avec le soutien de l'Union européenne et de pays arabes et étrangers en faveur d'un cessez-le-feu », a écrit Najib Mikati, dans un message posté sur X. "La priorité est l'application de la résolution 1701" de l'Organisation des Nations unies, qui a mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais, a-t-il ajouté.Paris et Washington, rejoints par des pays arabes, occidentaux et européens, ont appelé la semaine dernière à un "cessez-le-feu immédiat de vingt et un jours" entre Israël et le Hezbollah pour « donner une chance à la diplomatie". Une initiative ignorée pour l'instant par Israël, qui a, à l'inverse, augmenté depuis ce week-end ses frappes au Liban, éliminant le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah et le chef de la branche libanaise du Hamas, Fatah Charif Abou al-Amine. Par ailleurs, l'État hébreu a visé les ports de Ras Issa et Hodeïda, contrôlés par les rebelles yéménites houthis, élargissant sa confrontation avec les alliés de l'Iran.L'Iran de son côté a assuré ce lundi qu'il ne va pas déployer des combattants pour affronter Israël. "Les gouvernements du Liban et de Palestine ont la capacité et la puissance nécessaires pour faire face à l'agression du régime sioniste, et il n'est pas nécessaire de déployer des forces auxiliaires ou volontaires iraniennes", a expliqué le porte-parole de la diplomatie iranienne au cours de sa conférence de presse hebdomadaire. Pour autant, l'Iran a menacé, dimanche, de venger la mort d'un général des Gardiens de la révolution Abbas Nilforoushan tué comme le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement chiite armé et financé par la République islamique d'Iran. Téhéran a dans le même temps accusé Washington d'être un partenaire "du gang criminel au pouvoir à Tel-Aviv".Depuis la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, et dans une ambiance houleuse, Benyamin Netanyahou avait averti vendredi l'Iran : "Si vous nous frappez, nous vous frapperons". "Il n'y a aucun endroit en Iran que le long bras d'Israël ne peut atteindre", avait-il martelé à New York.Alors quelle est la situation au Liban ? Jusqu'où ira l'escalade ? Que va faire l'Iran ? Quels sont les objectifs désormais d'Israël ? S'il tente de regagner du crédit politique grâce à l'offensive contre le Hezbollah au Liban, le Premier ministre israélien est toujours très contesté dans son pays après le 7 octobre. Une majorité d'Israéliens, toutes sensibilités politiques confondues, désapprouve la guerre de Gaza tel que la conduit Benyamin Netanyahou. Ils accusent en particulier le Premier ministre de sacrifier délibérément la vie des otages. Nos journalistes ont rencontré le père de l'une des otages. Les experts :- AGNES VAHRAMIAN - Directrice de la rédaction de France Info, ancienne correspondante au Moyen-Orient- JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense- DAVID RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques, auteur de "La République islamique d'Iran en crise systémique"- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Arizona's Morning News
Proposition 314 debate tonight

Arizona's Morning News

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 6:17


Proposition 314, also known as the Arizona Immigration and Border Law Enforcement Measure or House Concurrent Resolution 2060 (HCR 2060), would make it a state crime to cross the southern border with Mexico illegally. Tonight's debate will see an Arizona Senator and Arizona Representative face off on whether or not voters should pass the act in November. This morning we feature reporting from KTAR Reporter Balin Overstolz. 

ONU Info

Clap de fin pour les Jeux paralympiques dimanche 8 septembre au Stade de France. Paris 2024 a officiellement passé le relais à Los Angeles refermant ainsi cette édition qui aura été marquée par des performances sportives époustouflantes et un engouement populaire inédit.Une équipe a tout particulièrement marqué ces Jeux paralympiques, celle des réfugiés soutenue par le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés.Avec huit athlètes et deux guides, il s'agissait de l'équipe des réfugiés la plus importante jamais formée pour des Jeux paralympiques. Des jeux historiques pour cette équipe puisqu'elle repart avec deux médailles : l'une pour Zakia Khudadadi médaillée de bronze en para-taekwondo et l'autre pour Guillaume Junior Atangana et son guide Donard Ndim Nyamjua, médaillés de bronze sur 400m.Pour ONU Info Genève, ces athlètes évoquent leur parcours, les défis rencontrés pour assister à ces Jeux, et leur espoir de voir changer l'image des réfugiés et des personnes ayant un handicap grâce à leur médaille.

Reportage Afrique
RCA: à Kaga-Bandoro, l'humanitaire laisse la place au développement

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 29, 2024 2:20


La paix est revenue à Kaga-Bandoro, dans la Nana-Gribizi, cette région située au centre de la Centrafrique, après plusieurs années de crise sécuritaire. Les principaux camps de personnes déplacées internes sont fermés et les occupants regagnent progressivement leurs quartiers, villages et villes respectives. Alors que les besoins humanitaires sont en baisse, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) et le gouvernement centrafricain ont effectué une mission dans cette localité pour évaluer la situation et poser les bases d'un développement durable.  De notre envoyé spécial à Kaga-Bandoro,À perte de vue, des abris de fortune : le camp de Lazaret est l'un des plus importants de Kaga-Bandoro. Plus de 8 000 personnes y vivaient au temps fort de la crise et, aujourd'hui, le site abrite plus de 5 600 âmes. Julienne, 37 ans, revient du forage avec un bidon d'eau sur la tête : « Cela fait sept ans que je vis dans ce camp de fortune. Mon village a été incendié par des hommes armés, explique cette mère de six enfants qui porte une cicatrice sur la joue gauche. Celle-ci lui fait encore mal. Nous avions fui à travers la brousse, à pied, pendant deux semaines pour arriver ici. Dieu merci, nous sommes en sécurité dans ce camp et nos besoins essentiels sont pris en compte. »Au quartier Abaka, dans le 5ème arrondissement de Kaga-Bandoro, Célestin et ses neuf enfants mangent la feuille de manioc préparée dans le salon de leur nouvelle maison. « Ce sont les humanitaires qui ont réhabilité ma maison. Ma petite case en paille a été brûlée par des rebelles. Maintenant, j'ai une grande maison de trois chambres construite en brique cuite et en tôle, se réjouit-il. Mes besoins humanitaires ont diminué, je cherche à créer une activité génératrice de revenus pour aller vers le développement. »À lire aussiCentrafrique: réactions partagées après la levée par les Nations unies de l'embargo sur les armes« 46 % de la population centrafricaine a encore des besoins humanitaires »L'Organisation internationale des migrations (OIM) et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés  (HCR) ont facilité le retour des personnes déplacées internes en construisant un millier de maisons dans la préfecture. « En tant qu'humanitaires, notre souhait, c'est que la population et le gouvernement aient moins besoin de nous, explique Mohamed Ayoya, coordonnateur humanitaire. Nous voyons les besoins humanitaires qui baissent, nous allons continuer à faire ce travail de résilience, de relèvement, pour faire en sorte que le pays transite de l'humanitaire vers le développement. Mais [les besoins] restent encore importants, car on parle de 46 % de la population centrafricaine qui a encore des besoins humanitaires. »Et pour soutenir ces personnes, le gouvernement centrafricain a mis en place un plan de développement durable. « La vision du chef de l'État, c'est le développement, et c'est pour cela qu'avec la Minusca [Mission des Nations unies en RCA], le Pnud [Programme des Nations unies pour le développement], le HCR et les autres partenaires, nous avons validé la Stratégie nationale des solutions durables, qui prend en compte les personnes vulnérables, indique Josiane Bemaka-Soui, la ministre de l'Action humanitaire. C'est la même vision dans l'humanitaire, d'aller vers le développement. »Presque tous les habitants rencontrés ne souhaitent plus revivre les atrocités du passé.À lire aussiÀ Kaga-Bandoro, en Centrafrique, musulmans et chrétiens cohabitent de nouveau

ONU Info

Cette édition spéciale d'été du bulletin d'ONU Info est consacrée aux Jeux olympiques de Paris 2024.Les Jeux de Paris, qui se sont achevés le 11 août, ont été un moment important pour les réfugiés du monde entier. Une équipe de réfugiés, composée de 37 athlètes originaires de 11 pays, a concouru dans 12 disciplines, portant l'espoir des plus de 120 millions réfugiés à travers le globe. Une équipe qui, avec la victoire de la boxeuse camerounaise Cindy Winner Ngamba, a remporté la première médaille de son histoire.Paula Barrachina porte-parole du HCR en France nous a aidé à suivre l'équipe et les jeux jusqu'à la victoire.En attendant les Jeux paralympiques; qui se déroulent du 28 août au 8 septembre à Paris, avec une équipe de réfugiés qui comptera huit athlètes (et deux coureurs guides).

ONU Info

Cette édition spéciale du bulletin d'ONU Info est consacrée aux routes migratoires de l'Afrique vers l'Europe.Dans un entretien accordé récemment à ONU Info Genève, l'Envoyé spécial du HCR pour la situation en Méditerranée centrale, Vincent Cochetel, explique que les services de protection sur ces routes migratoires « font cruellement défaut » et que la plupart les réfugiés et les migrants qui empruntent ces itinéraires subissent de graves violations des droits de l'homme.Vincent Cochetel explique d'abord la situation actuelle en Méditerranée et comment elle a évolué ces derniers mois. Présentation : Jérôme Bernard

ONU Info

37 athlètes réfugiés participent aux Jeux olympiques de Paris 2024. Il s'agit de la plus grande équipe depuis la création des équipes de réfugiés du Comité international olympique (CIO) aux Jeux de Rio en 2016.Ils concourent dans 12 disciplines : athlétisme, badminton, boxe, breakdance, canoë, cyclisme, judo, tir, natation, taekwondo, haltérophilie et lutte.Ces 37 athlètes olympiques ont surmonté des obstacles extraordinaires pour se hisser sur la plus haute scène sportive du monde et porter les espoirs de quelque 120 millions de personnes déplacées dans le monde.Pour les soutenir l'équipe olympique des réfugiés et porter la voix des millions de personnes déracinées, le HCR et ses partenaires organisent une série d'événements pendant les olympiades de Paris à la Maison des réfugiés, en diffusant les épreuves des athlètes refugiés et en proposant des ateliers sportifs ou artistiques.   Pour en savoir plus sur les athlètes réfugiés et leurs histoires, nous avons contacter Paula Barrachina porte-parole du HCR en France, qui les a rencontrés.(Interview : Paula Barrachina porte-parole du HCR en France ; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Invité Afrique
Migrants: «Dans le Sahara, la violence des bandes criminelles s'ajoute au travail forcé ou à l'exploitation sexuelle»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2024 5:40


Les migrants sont deux fois plus nombreux à mourir dans le Sahara que dans la mer Méditerranée, selon des experts du Haut-commissariat aux réfugiés et de l'Organisation internationale pour les migrations, qui ont recueilli, ces trois dernières années, les témoignages de quelque 30 000 survivants de cette traversée du Sahara. Vincent Cochetel est l'envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée occidentale et centrale. En ligne de Genève, il décrit le calvaire que vivent les migrants, hommes et femmes, sur ces routes de la mort. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : D'après les témoignages que vous avez recueillis auprès des migrants, ce qu'ils craignent le plus, ce sont les violences physiques. Quel type de violence ?Vincent Cochetel : Des violences par des bandes criminelles qui essaient de dépouiller les migrants et les réfugiés de toute leur possession pendant ces voyages périlleux. Ça s'ajoute en plus à des contraintes de type travail forcé pour certains, exploitation sexuelle pour les femmes. Donc, c'est ce type de violence physique auquel on se réfère.Est-ce que les femmes migrantes qui traversent le Sahara peuvent échapper au viol ?Elles peuvent échapper au viol et elles développent entre elles des stratégies de protection, en voyageant à l'intérieur de groupes un peu plus larges. Mais là encore, malheureusement, une fois que ces gens-là arrivent en Afrique du Nord, on s'aperçoit que beaucoup ont déjà fait l'objet de sévices le long des routes.Alors qui sont les agresseurs de ces migrants, est-ce que ce sont les passeurs ou d'autres individus ?Il s'agit de bandes armées criminelles qui voient le caractère vulnérable de ces personnes et essayent d'en profiter, d'en profiter de toutes les manières possibles. Parfois, ces bandes criminelles sont liées aux passeurs et aux trafiquants, qui eux essayent de retenir dans des centres de détention informels les migrants et les réfugiés de façon à pouvoir extorquer de leurs familles un peu plus d'argent. Ça, ce sont les principaux acteurs de ces violences et de ces abus. Mais on a aussi des officiels qui sont des gardes-frontières, qui sont des gardiens de prison, qui sont des responsables des services des migrations, qui font subir aux migrants et aux réfugiés sur ces routes malheureusement des violations.Alors quand un migrant paye un passeur pour traverser le Sahara, il n'est pas du tout sûr que le passeur honore ce contrat ?Non, c'est rarement le cas. Beaucoup de passeurs aujourd'hui disent même aux migrants et aux réfugiés : « Partez maintenant, vous pourrez payer après, vous n'avez pas besoin d'avancer de l'argent ». On voit le développement un peu de ce type d'offre alléchante des passeurs. En réalité, très rapidement, les gens vont être soumis à un travail forcé de façon à rembourser leur dette. Et étape par étape, le coût va augmenter.Est-ce qu'il arrive que les migrants soient abandonnés au milieu du désert ?Effectivement, ou parce qu'ils sont malades, ou parce qu'il y a un problème avec le passeur, parfois même ces migrants et réfugiés, quand ils sont tombés du camion dans lequel ils étaient, ces passeurs ne vont pas les ramasser. Parfois, il y a un problème avec le camion et donc ,tout le monde est débarqué et les passeurs se sauvent, abandonnant les gens au milieu de nulle part.Dans votre rapport, vous écrivez que tous ceux qui ont traversé le Sahara peuvent nous parler de personnes qu'ils connaissent, qui sont mortes dans le désert…Oui, toutes les personnes qu'on interviewe ont vu au moins des cadavres dans le désert, et parfois, ils connaissent des gens qui ont commencé le voyage avec eux, qui sont décédés au cours de ce voyage-là. Ce qui nous laisse à penser qu'effectivement les morts le long des routes terrestres sont beaucoup plus importants que par les voies maritimes.Et vous allez jusqu'à penser qu'il y a deux fois plus de morts dans le Sahara que dans la mer Méditerranée ?C'est tout à fait ça. C'est sur la base des témoignages qu'on recueille. C'est un rapport qui est quand même fondé sur plus de 31 000 interviews avec des migrants et des réfugiés. Ça constitue une base solide de preuves pour étayer cette supposition.Alors longtemps, le couloir Niger-Libye a été bloqué par les autorités de Niamey, qui, avec le soutien de l'Union européenne, ont réprimé le trafic au niveau d'Agadez. Mais depuis que cet accord avec l'Union européenne a été dénoncé par la junte au pouvoir à Niamey, c'était en novembre dernier, est-ce que les migrants repassent très nombreux par ce couloir ?Ils repassent par ce couloir, mais pas simplement par ce couloir. Ils passent aussi vers l'Algérie dans les deux sens. Un petit peu moins du Tchad vers le Niger, mais effectivement les mouvements à travers le Niger pour aller en Libye ont repris.Et est-ce que les migrants qui traversent le Sahara sont de plus en plus nombreux chaque année depuis 2020 ?Oui, cette année, on voit une augmentation avec ce changement de législation au Niger, on voit beaucoup plus de mouvements vers le Niger. Mais effectivement, les crises, tant dans le Sahel, au Mali, au Burkina Faso, qu'au Soudan, sont vraiment des méga crises qui affectent des millions de personnes. Tous ne vont pas vers l'Afrique du Nord. On voit aussi des gens aller vers le golfe de Guinée. Mais il est certain que l'espace saharien restera un espace de passage pour les réfugiés et les migrants en quête de vie meilleure ou de sécurité.À lire aussiLa traversée du Sahara plus mortelle pour les migrants que celle de la Méditerranée, selon l'ONU

Invité Afrique
Filippo Grandi (HCR): la crise humanitaire au Soudan est «gravissime»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2024 10:39


Après le séisme politique du dimanche 9 juin 2024 en Europe, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, réagit. Et c'est sur RFI. En effet, le mois dernier, le patron du HCR, Filippo Grandi, a publiquement soutenu l'adoption par l'Union européenne d'un pacte sur la migration et l'asile. Mais aujourd'hui, il est inquiet pour l'avenir de celui-ci. Il s'exprime à l'occasion de la sortie, ce 13 juin 2024, du rapport annuel du HCR. En ligne de Genève, l'Italien évoque d'abord, au micro de Christophe Boisbouvier, les très graves crises du Soudan et de la République démocratique du Congo (RDC). RFI : Est-ce qu'on peut dire que le Soudan est le théâtre de la plus grave crise de déplacements dans le monde à l'heure actuelle ?Filippo Grandi : C'est une compétition difficile à juger, mais certainement, la violence de la guerre, l'impact sur le civil, le nombre de personnes qui ont dû fuir de leur maison - 9 millions et plus - qualifient certainement cette situation malheureusement comme une crise gravissime, aussi du point de vue du déplacement.Et vous dites que cette crise est presque invisible aux yeux du monde ?Elle l'est malgré tous les efforts que nous faisons, beaucoup d'entre nous, pour essayer de lui donner de la visibilité. Malheureusement, le fait qu'il y a eu l'Ukraine, maintenant Gaza - qui naturellement et justement attire beaucoup l'attention internationale - fait en sorte que cette crise est très marginalisée et cela veut dire aussi que les ressources que nous avons à disposition restent extrêmement inadéquates et limitées. Et il n'y a pas un seul segment de cette opération qui arrive à 20% des financements nécessaires.Et pourquoi dites-vous que les Européens devraient s'intéresser tout particulièrement à cette crise ?Parce qu'on a déjà vu arriver en Afrique du Nord, en Libye, en Tunisie, mais également à travers la Méditerranée, dans l'Italie du Sud, un nombre croissant de réfugiés soudanais qui arrivent directement du Soudan en guerre ou des pays voisins où ils ne reçoivent pas suffisamment d'assistance.Autre région d'Afrique où des millions de personnes doivent quitter leur maison, c'est l'Est de la République démocratique du Congo, au Nord-Kivu. Je crois qu'il y a actuellement quelques deux millions et demi de déplacés. Pourquoi tirez-vous le signal d'alarme sur le sort fait aux femmes ?C'est terrible : le viol est systématiquement utilisé comme instrument de guerre et on n'a pas encore trouvé de solution à ce conflit.Autre tragédie au Nord-Kivu : le bombardement de certains sites de déplacés. Qui sont les responsables de ces tirs et de ces bombardements ? Des groupes pro-gouvernementaux ou des groupes rebelles ?Des groupes rebelles, essentiellement. Bien sûr, l'action du gouvernement parfois est musclée et cette action militaire forte peut résoudre de façon temporaire un problème du point de vue militaire. Mais ça ne résout pas la situation. Ça rend la population locale de plus en plus méfiante par rapport aux groupes de tous bords, qu'ils soient pro-gouvernementaux ou pas, et ça rend les solutions encore plus difficiles.Pour l'accueil des réfugiés africains en Europe, vous vous êtes mobilisé ces dernières années en faveur du Pacte sur la migration et l'asile, qui a été soutenu par Ursula von der Leyen et qui a été adopté il y a un mois par l'Union européenne (UE). Mais plusieurs partis, comme en France le Rassemblement national, s'y sont opposés. Alors, après la poussée de ce parti et d'autres partis d'extrême droite aux élections européennes du 9 juin, est-ce que vous ne craignez pas que ce pacte ne soit remis en cause ?J'espère que non, parce que, vous savez, le pacte n'est pas parfait. Mais c'est le seul instrument que l'Europe s'est donnée ces dernières années pour essayer de gérer d'une manière plus partagée et plus efficace ces flux de personnes qui arrivent. Donc, je comprends qu'il y a beaucoup d'hésitation. J'ai été beaucoup critiqué moi-même pour avoir soutenu publiquement le pacte. Il y a des objections de tous côtés, ce n'est pas seulement ceux qui sont plus anti-réfugiés ou anti-migration. Il y a ceux qui sont très pro-réfugiés, les pro-migration, qui pensent que le pacte n'est pas suffisamment généreux dans ce sens… La vérité, c'est que, justement, le fait qu'il soit attaqué des deux côtés démontre que le pacte est un compromis. Donc, je pense qu'il faut continuer à le soutenir et j'espère que les nouvelles institutions européennes, qui vont être établies dans les prochains mois, vont maintenir l'engagement de l'Europe vis-à-vis du seul instrument possible pour faire avancer les choses dans ce domaine tellement complexe.Vous espérez que ce pacte ne sera pas remis en cause, mais vous semblez inquiet tout de même ?Je suis inquiet. Bien entendu, on a vu le résultat des élections [du 9 juin], on a vu que, dans beaucoup de pays, les forces qui sont plutôt, comme vous l'avez dit, contraires à ce type d'accord, ont gagné de l'espace politique, donc il faudra bien naviguer. Mais je pense que le travail qui a été fait par beaucoup de pays, même d'orientation différente du point de vue de la migration des réfugiés, est un travail très important. Ce sera aussi difficile de retourner trop en arrière. Mais il faut rester vigilant et il faut encourager les États membres et la Commission à poursuivre dans cette action de préparation. N'oubliez pas qu'on est dans la phase préparatoire : le pacte commence à être mis en œuvre dans deux ans seulement.

ONU Info

La crise au Sahel est l'une des plus inquiétantes et l'une de plus négligées de notre époque, c'est ce qu'avertit ce vendredi depuis Genève le porte-parole régional de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) Alpha Seydi Ba.A l'instar de la situation catastrophique au Tchad, où plus de 600.000 Soudanais sont arrivés depuis le début de la crise.« Vous avez vu des gens arriver quotidiennement par dizaines dans un état très, très mauvais, et la plupart d'entre eux sont des femmes, des enfants qui ont vécu un traumatisme inimaginable », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.Le Tchad accueillait déjà plus de 400.000 réfugiés soudanais avant cette crise, a expliqué M. Ba, avant d'exprimer l'appréciation de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés sur le fait que les autorités « ont gardé leurs frontières ouvertes ». Cependant, répondre aux besoins fondamentaux de ces réfugiés tels que l'hébergement, la nourriture, l'accès à l'éducation pour les enfants et le soutien psychologique est devenu de plus en plus difficile en raison de la pénurie de fonds.Pour en savoir plus sur le sort du Sahel, Adélaïde Choveau d'ONU Genève, a tendu son micro à M. Ba à l'issue de sa conférence de presse.Il est notamment revenu sur le sort des pays du Sahel central, le Burkina Faso le Mali et le Niger, qui comptent à eux seuls 3,3 millions de personnes déplacées qu'ils continuent d'accueillir malgré leur propre lot de défis.(Interview : Alpha Seydi Ba, porte-parole du HCR pour l'Afrique de Ouest et l'Afrique Centrale; propos recueillis par Adélaïde Choveau ONU Genève)

The Mike Broomhead Show Audio
Hour 4: What cold HCR 2060 cost taxpayers?

The Mike Broomhead Show Audio

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 31:55


Mike talks to an expert about the potential cost of HCR 2060.

The Mike Broomhead Show Audio
Dave Wells, Research Director at the Grand Canyon Institute

The Mike Broomhead Show Audio

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 10:08


Dr. Dave Wells joins Mike to talk about the potential cost to tax payers if voters pass HCR 2060.

The Mike Broomhead Show Audio
Ben Toma, Arizona House Speaker

The Mike Broomhead Show Audio

Play Episode Listen Later Jun 5, 2024 19:08


Speaker Ben Toma joins Mike to talk about HCR 2060 and the state budget.

The Mike Broomhead Show Audio
Hour 2: Will voters pass HCR 2060 in November?

The Mike Broomhead Show Audio

Play Episode Listen Later Jun 5, 2024 34:34


Mike reacts to the passage of HCR 2060.

The Mike Broomhead Show Audio
David Rhodes, Yavapai County Sheriff & President of the Arizona Sheriffs Association

The Mike Broomhead Show Audio

Play Episode Listen Later Jun 5, 2024 8:45


Sheriff Rhodes joins Mike to share his thoughts on HCR 2060 (Secure the Border Act) and if he thinks that President Biden's executive order will make a difference at the southern border.

ONU Info

Les services de protection sur les routes migratoires de l'Afrique vers l'Europe « font cruellement défaut », a affirmé ce mardi l'Envoyé spécial du HCR pour la situation en Méditerranée centrale, Vincent Cochetel, lors de sa présentation du dernier rapport de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR) sur ces périples.Selon le rapport, la plupart les réfugiés et les migrants qui empruntent ces itinéraires subissent de graves violations des droits de l'homme en cours de route, notamment des violences sexuelles et sexistes, des enlèvements contre rançon, des tortures, des violences physiques, des détentions arbitraires, des trafics d'êtres humains et des expulsions collectives, alors que les services de protection pourraient contribuer à offrir des alternatives aux voyages dangereux ou à atténuer les souffrances de ces réfugiés et migrants.Aussi le HCR signale que  le manque de services de protection sur ces routes s'est aggravé au cours des dernières années.  Pour en savoir plus Adélaïde Choveau, d'ONU Info à Genève a tendu son micro à M. Cochetel à l'issue de sa présentation, qui appelle l'Europe à « regarder plus loin que le bout de son nez ». La gestion des frontières est insuffisante pour répondre à ces défis : il faut des alternatives proposées le long de la route avant même d'arriver en Europe.(Interview : Vincent Cochetel, Envoyé spécial du HCR pour la situation en Méditerranée centrale ; propos recueillis par Adélaïde Choveau)

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Hour 2: Will Arizona's border bill be good for law enforcement?

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Play Episode Listen Later May 28, 2024 32:23


Mike talks about the cost/benefit analysis of HCR 2060, the Secure the Border Act.

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Ben Toma, Arizona House Speaker

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Play Episode Listen Later May 24, 2024 10:14


Speaker Toma joined Mike to talk about the House vote for HCR 2060.

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Danny Seiden, President & CEO of the Arizona Chamber of Commerce

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Play Episode Listen Later May 15, 2024 11:08


Danny Seiden joins Mike to share the Chamber of Commerce's thoughts on HCR 2060, the Secure the Border Act.

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Hour 2: Will Arizona challenge the government's domain on immigration?

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Play Episode Listen Later May 14, 2024 32:15


Mike talks about the differences between SB 1070 and HCR 2060, the Secure the Border Act.

Grand reportage
Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 23, 2024 19:30


Dans le nord du Ghana, une partie des réfugiés vivent dans le camp de Zebilla. Après avoir subi les traumatismes, ils vivent aujourd'hui en bonne entente avec les Ghanéens. Parmi les déplacés, seule la communauté peule se sent parfois mise à l'écart. De notre envoyée spéciale,« Nous nous sentons vraiment déprimés. Nous avons fui ici, quittant nos foyers, nos biens, et nos bétails, et nous nous retrouvons ici dans ce camp. Et nous avons vraiment peur de retourner chez nous, de peur qu'ils reviennent nous tuer… »À 72 ans, Keke (nom d'emprunt) espérait ne pas avoir à fuir son village près de Bitta au Burkina Faso. Il a dû s'y résigner après avoir vu des voisins mourir devant lui. Arrivé au Ghana, il est accueilli dans une famille d'accueil dans le nord du Ghana, et a ensuite été approché par les autorités ghanéennes et le HCR pour être installé dans un vaste camp de réfugiés. « En réalité, ces personnes n'ont pas le statut de réfugiés, mais ils sont enregistrés pour une attestation. Actuellement, plus de 3 000 Burkinabè au Ghana sont dans ce cas », explique à RFI Tetteh Padi, directeur du Ghana Refugee Board (GRB), l'Agence ghanéenne pour les demandeurs d'asile. C'est à quelques kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, près de la ville de Zebilla, dans le nord-est du Ghana, que des centaines de tentes ont été placées pour accueillir environ 4 000 personnes, et accueille aujourd'hui plus de 1 000 réfugiés qui ont fui les violences au Burkina Faso. Keke n'est pas le seul réfugié du camp. Comme lui, Seone (nom d'emprunt) vient aussi de la zone de Bitta, avec ses sept enfants et son mari. Elle se souvient d'avoir vu ses deux voisins être assassinés par des attaquants au visage masqué.Sugurunoma (nom d'emprunt) vient de la zone de Soudougui. Elle a vu une vingtaine de personnes de sa famille élargie se faire tuer lors d'une attaque. Alors enceinte, elle dit avoir quitté Bitta à pied. Au troisième jour de marche, elle a accouché. Elle a réussi à venir au Ghana avec toute sa famille de sept enfants.Pour ces réfugiés, le camp de Zebilla est un havre de paix. Ils y sont nourris et logés. Seulement, ils se plaignent du manque d'activité. Pour l'instant, ils n'ont même pas de champ à eux et n'ont aucune activité. Le Ghana Refugee Board a indiqué à RFI que des terres agricoles ont été acquises pour les réfugiés pour qu'ils puissent avoir des revenus agricoles. Des projets sont en cours pour donner du bétail à ces réfugiés, leur faire développer divers métiers (coiffure, mécanique, etc). Une aide pour le commerce a commencé, ajoute le GRB.Mais aujourd'hui, de nombreux réfugiés sont des femmes, des enfants et des vieillards. Les hommes ont pour beaucoup été tués lors des attaques, ou bien sont partis travailler ailleurs, sans toujours se rapprocher des services comme le GRB ou le HCR. Et au Ghana, la plupart des déplacés vivent dans des familles d'accueil. Le GRB estime qu'environ 15 000 Burkinabè ont fui les violences dans leur pays pour rejoindre le nord du Ghana. Un autre camp, équivalent à celui de Zebilla, vient d'être construit à Zini, dans le nord-ouest du pays.Mixité avec les Ghanéens« Quand nous sommes arrivés au Ghana, ce n'était pas facile pour les Ghanéens. Ils ont eu peur que les attaquants nous suivent et arrivent jusqu'à chez eux. Mais ils ont aussi pris pitié de nous, certains ont même cuisiné pour nous », se souvient Seone.Seone et les autres réfugiés ont vécu la même expérience lors de leur arrivée dans le camp de Zebilla, situé près du village de Tarikom. Ses 2 600 habitants, d'abord curieux et contents, ont eu rapidement peur que l'installation de ces Burkinabè ne soit source d'insécurité. « Mais les services de sécurité du Ghana, le chef de la sécurité, et même la sécurité de la présidence sont venus ici, et les villageois ont été rassurés », explique Isaac Angonwin, le « District Assembly Representative » de Tarikom, une sorte de leader communautaire élu. Aujourd'hui, « les enfants vont à l'école tous ensemble : les demandeurs d'asile et les villageois ! La clinique que nous avons ici est à la fois pour les réfugiés et la communauté. Nous faisons tout en commun ! », ajoute-t-il.À Tarikom, les Ghanéens, par humanisme, ont accepté de donner leurs terres aux réfugiés. « J'ai eu pitié de ces gens quand j'ai appris qu'ils avaient besoin de ces terres pour leur permettre de s'installer », se souvient Abambilla Awale, le « land priest » de Tarikom. La plus belle preuve d'intégration vient souvent des enfants. Les jeunes réfugiés parlent déjà le Kusaal après moins d'un an dans le nord Ghana. Au milieu du camp, une vingtaine d'enfants - villageois et réfugiés - se sont placés en deux rangées. Au top, un jeune de chaque équipe essaye d'être le premier à attraper la bouteille d'eau vide au milieu du terrain. L'arrivée des réfugiés a été bénéfique pour le moment pour le village. Elle a même permis d'étendre le réseau d'électricité de Tarikom et d'améliorer la clinique. Mais les villageois espèrent ne pas être laissés pour compte face aux réfugiés, qui n'ont par exemple pas de problème de nourriture. Eux-mêmes déjà pauvres, ils ont pourtant donné des terres aux réfugiés par fraternité. Mais ils souhaitent plus d'aide de la part des organisations internationales, ou encore une extension de leur électricité ou de la clinique, qui accueille aussi les déplacés maintenant.Des Peuls qui se sentent marginalisés Une communauté se sent pourtant mise à l'écart par le Ghana, c'est la communauté peule. En juillet 2023, l'association des Peuls au Ghana, Pulaaku international Ghana, avait dénoncé le fait que des centaines de Peuls - dont des femmes, des enfants et des vieillards - avaient été forcés de retourner au Burkina Faso. Ces personnes étaient pourtant venues au Ghana fuyant les violences au Burkina.Au-delà de l'association, un reportage de la Deutsche Welle avait aussi soutenu cette idée que seuls des Peuls ont été rapatriés vers le Burkina Faso. « On a été invités à discuter avec les forces de sécurité. Nous nous sommes assis et nous avons délibéré et ils ont accepté leur faute. Et c'est à ce moment-là qu'ils ont arrêté l'opération », se souvient Yakubu Musah Barry, secrétaire général de Pulaaku international Ghana. M. Barry ne cesse de plaider pour une meilleure intégration de sa communauté souvent marginalisée.Le HCR avait dénoncé le renvoi de réfugiés du Ghana, ne mentionnant pas d'ethnie dans son communiqué de presse. (cf UNHCR). Le gouvernement avait réfuté toutes ces accusations de stigmatisation, et expliqué dans un communiqué du 13 juillet 2023 qu'il s'agissait d'un « processus de rapatriement » « conforme aux protocoles internationaux » institué « pour faciliter le mouvement des Burkinabè qui souhaitent retourner dans leur pays. » M. Padi du Ghana Refugee Board, répond quant à lui que « ce sont les services de sécurité qui connaissent les personnes qui ont été renvoyées. Nous, au Ghana Refugee Board, nous enregistrons les personnes autorisées par les forces de sécurité à être enregistrées ». Dans le camp de Zebilla, au moment du reportage en février 2024, aucun Peul n'était présent parmi les déplacés. La question des Peuls, ce peuple majoritairement nomade, est délicate en Afrique de l'Ouest. Souvent associés dans l'imaginaire collectif aux violences et au jihadisme extrémiste au Sahel, les Peuls n'en restent pas moins des victimes de ces mêmes violences.

The Autistic Culture Podcast
Protecting Kentucky Kids (Episode 62)

The Autistic Culture Podcast

Play Episode Listen Later Mar 26, 2024 74:10


*TW: This episode discusses ableist policies and “therapies” and their statistically likely consequence - death by suicide. Please respect your personal and emotional boundaries and listen with careIn this episode of The Autistic Culture Podcast:Hosts, Dr. Angela Lauria and Matt Lowry, LPP, are joined by two Autistic advocates to discuss a concerning situation in Kentucky where an "autism mom" is pushing for ABA (Applied Behavior Analysis) therapy to be mandated in all public schools across the state. Matt, a member of the Kentucky Advisory Council on Autism (KACA), strongly opposes this move along with his fellow autistic council members Winter Type 01 Alice (“Winter” for short) and Kat. As a safe-guard, they make sure to state that their opinions are their own and not that of the council. “My opinions are not those of those useless neurotypical cowards on the Autism Advisory Council.” — WinterThe main points raised are:* ABA is seen as unethical by many autistic people as it focuses solely on modifying outward behaviors without addressing inner experiences, thoughts and feelings. It operates from a deficit model of trying to make autistic people appear more neurotypical regardless of the negative outcomes of masking.* Matt, Winter, and Kat argue that including autistic voices and prioritizing acceptance, accommodations and understanding is far more beneficial than pursuing the outdated goal of a colonialist and eugenics-motivated "cure" for autism.* ABA is dangerous. It causes trauma and deepens the shame of internalized ableism. It also leads to an increased likelihood of death by suicide.* Investing money into better teacher training, more special education staff (especially Autistic educators), sensory rooms, class support animals, and other accommodations would be much more helpful for autistic students than forcing ABA on them.* Autistic advocates face burnout from constantly fighting these battles, especially those with fewer resources (a frequent result of societal ableism). Building community support and sharing the advocacy workload is crucial.* There is a window of opportunity to organize and counter the autism mom's push before the bill (HCR 51) advances too far. Connecting autistic-led organizations and advocates is key to stopping it.“Self-acceptance is free, accommodations are pretty cheap, but ABA is a 1.8 billion dollar a year industry that claims—irrationally so—to fix autistic kids.” —MattThe overall perspective is that autism is an integral part of identity, not a disease to be eliminated. Ethical, compassionate support focusing on authentic quality of life for autistic people should be the priority over compliance-driven behavioral modifications.What kind of neurodiversity-affirming supports would have helped you in school? Tell us in the comments and use #AutisticCultureCatch to share your answer on your social media and connect with other listeners!Show notes and resources:Kentucky House concurrent Resolution 51 House of Representatives in KentuckyKentucky Advisory Council on Autism Mandatory ABA lived-experience - ABA Abuse Traumatizes Autistic Teen (A First Hand Account)The Great Big ABA Opposition Resource ListMilton's Double Empathy StudyScholarly article: A systematic review and meta-analysis of suicidality in autistic and possibly autistic people without co-occurring intellectual disabilityScholarly article: Death by Suicide Among People With Autism: Beyond ZebrafishVideo: The Sensory Room: Helping Students With Autism Focus and LearnKentucky House Standing Committee - EducationWinter's website: Translunar AcademyFind Winter's advocacy group: Autistics United Kentucky Facebook and InstagramOther episodes to check out if you liked this one:Episode 36: Bad Autism DiagnosisEpisode 20: Sesame Street is AutisticEpisode 24: The Trouble with TempleReady for a paradigm shift that empowers Autistics? Help spread the news!Check us out on InstagramFind us on Apple podcasts and SpotifyLearn more about Matt at Matt Lowry, LPPMatt's social media: Autistic Connections Facebook GroupLearn more about Angela at AngelaLauria.com and Difference PressAngela's social media: Twitter and TikTokTACP's Autism-affirming TeePublic merch shop*Note: Transcription technology is still new on this platform. We are aware of the gaps and errors in the transcript and are dedicated to editing it for accuracy as soon as the new technology allows. We appreciate your patience as we work to expand accessibility as quickly as we are able.**TACP recognizes that ABA for autism is harmful to Autistic mental health. We reject the use of ABA therapy and pathologizing language like Autism Spectrum Disorder (ASD) and associated functioning labels and the harmful monolith: Autism Speaks. To learn more, please listen to: Episode 20: Sesame Street is Autistic and Episode 24: The Trouble with Temple Grandin. This is a public episode. If you'd like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit www.autisticculturepodcast.com/subscribe

City Cast Salt Lake
Will Cline Resign? Potty Policy, and Free Local Stuff

City Cast Salt Lake

Play Episode Listen Later Feb 16, 2024 39:12


From potty training to liquor laws, what's the Utah Legislature been up to? Host Ali Vallarta and executive producer Emily Means break down the bills that caught their attention. Plus, we've got an update on the response to Utah State Board of Education member Natalie Cline's bullying of a high school athlete, and Ali and Emily share their picks of the week. Bills discussed: HCR 18 House Concurrent Resolution Condemning and Censuring State School Board Member Natalie Cline SB 211 Generational Water Infrastructure Amendments HB 548 Alcohol Amendments HB 331 School and Classroom Amendments Get tested for chlamydia at the Salt Lake County STD Clinic. Free services to know about in Salt Lake. Consider becoming a founding member of City Cast Salt Lake today! It's the best way to support our work and help make sure we're around for years to come. Get all the details and sign up at membership.citycast.fm. Subscribe to our daily morning newsletter. You can find us on Instagram @CityCastSLC and Twitter @CityCastSLC. Looking to advertise on City Cast Salt Lake? Check out our options for podcast and newsletter ads. Learn more about the sponsors of this episode: Mattress Warehouse Utah Women's Work Utah: Attend Neighborhood Caucus Night on Tuesday, March 5 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices