Podcasts about gazaouis

  • 67PODCASTS
  • 233EPISODES
  • 15mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Jun 20, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about gazaouis

Latest podcast episodes about gazaouis

C dans l'air
Israël - Iran : l'ayatollah Khameneï peut-il tomber ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 64:33


C dans l'air du 20 juin 2025 - Israël - Iran : l'ayatollah Khameneï peut-il tomber ?Jusqu'où ira Israël ? Dans la nuit de jeudi à vendredi, près de 50 avions de combat israélien ont frappé "des sites industriels de production de composants de missiles" ainsi que "des cibles du programme d'armement nucléaire" iranien. Les appels du président de la République islamique à un "arrêt inconditionnel de l'agression" n'y font rien. Quant à Donald Trump, dont les déclarations sont scrutées de près, il prendra une décision "au cours des deux prochaines semaines" sur une possible intervention américaine. Pendant ce temps, les Européens peinent à faire entendre leur voix dans ce conflit. Les ministres des affaires étrangères britannique, allemand, français et iranien se rencontrent justement aujourd'hui à Genève en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Ils "rencontreront leur homologue iranien (…) afin d'appeler au retour à la voie diplomatique et de poursuivre les négociations sur le programme nucléaire iranien", a déclaré le ministère des affaires étrangères français.En France, la diaspora iranienne se mobilise pour son pays mais reste divisée. Hier, à l'appel de plusieurs associations de défense des droits humains en Iran, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Paris avec comme mot d'ordre "Non à Khameneï et non à Netanyahu". Ces opposants au régime des mollahs dénoncent l'agression israélienne qui a déjà fait plus de 224 morts et des centaines de blessés parmi les civils, depuis vendredi dernier. Selon eux, au-delà du droit international bafoué par Israël, l'assassinat du dirigeant Ali Khameneï ne résoudrait rien. Emmanuel Macron semble se ranger de leur avis : "Vouloir changer le régime iranien par la force, ce serait une erreur stratégique", expliquait-il en début de semaine depuis le G7. Mais d'autres militants franco-iraniens estiment au contraire que l'intervention israélienne est salutaire. "On espère que ça va aller au bout. Sans l'attaque israélienne, jamais ces criminels de mollahs ne seraient partis", estime par exemple le boxeur franco-iranien Mahyar Monshipour.Pendant que le Moyen-Orient se déchire sur le sort des Iraniens, c'est celui des Gazaouis qui semble éclipsé. La reconnaissance d'un État palestinien, qui devait être discutée mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, a été reportée sine die à la suite de l'assaut d'Israël en Iran. À Gaza, la violence de l'armée israélienne ne fait qu'augmenter depuis la reprise de l'offensive en mars dernier. Hier, un bombardement sur des civils venus chercher de l'aide humanitaire a fait plusieurs dizaines de morts. Cette attaque, sur des civils en situation de famine, n'est pas un fait isolé. Près de 400 Gazaouis ont été tués et plus de 3 000 autres blessés en tentant d'atteindre les points de distribution d'aide à Gaza, selon le dernier bilan du ministère de la santé du Hamas. Pour le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, "les Palestiniens sont placés devant le plus sinistre des choix : mourir de faim ou risquer d'être tués en essayant d'accéder à la maigre nourriture mise à disposition par le mécanisme d'assistance humanitaire militarisé d'Israël". L'ONU estime d'ailleurs que ces attaques ciblées pourraient constituer des crimes de guerre.L'attaque israélienne en Iran pourrait-elle provoquer la chute d'Ali Khameneï ? En quoi les Iraniens sont-ils tiraillés entre leur patriotisme et leur rejet du régime islamique ? Et comment la guerre entre Israël et l'Iran a-t-elle éclipsé la situation mortifère à Gaza ?LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient, vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)- Michel GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marinePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Reportage International
Ann, le bébé de Gaza sauvé par Hanna, Américaine juive de New York

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 3:10


Dans le chaos de Gaza, il y a des histoires humaines fortes qui passent complètement sous silence. C'est l'une de ces histoires que nous souhaitons vous raconter aujourd'hui. Celle d'une famille gazaouie sauvée - sans le savoir - par des Américains de confession juive. Un scénario digne d'un film rendu possible par la magie des réseaux sociaux et par la bonté discrète, mais puissante, d'une jeune trentenaire nommée Hannah. Une histoire qui nous emmène à Gaza, au Caire et à Brooklyn. De notre correspondante à Ramallah, Dans le tourbillon du Caire, une amie me présente Marwan. Un Palestinien d'une trentaine d'années. Le jeune homme a l'air un peu ailleurs. À 300 km de là, certains de ses amis vivent sous les bombes. Il tente de les aider comme il peut : « J'ai posté un message sur mon compte Instagram. J'ai expliqué que j'essayais de fournir des tentes à des gens à Gaza et que ceux qui voulaient participer pouvaient me contacter. C'est comme cela que tout a commencé. Je ne me souviens pas avec précision du montant que l'on a réussi à lever, mais je crois que c'était entre 80 et 90 000 dollars en tout. » La magie des réseaux sociaux opère. Parmi ceux qui répondent à son appel, il y a Hanna, trentenaire de Brooklyn. C'est elle qui va contribuer à lever le gros de la somme : « Je descends d'Ukrainiens juifs qui ont subi des pogroms en Ukraine au début du XXᵉ siècle. Ils ont dû fuir leur village, certains ont été assassinés. Je sais que si nous sommes vivants, nous, c'est parce que des personnes ont été bons avec mes ancêtres. Comme j'ai bénéficié de cette gentillesse, j'estime que c'est à mon tour d'agir de la sorte avec les autres. » Hanna a été élevée dans une famille juive pratiquante. En hébreu, « Tikkun Olam » signifie « Réparer le monde ». Un précepte du judaïsme qu'elle tente d'appliquer à son échelle. Grâce aux fonds levés par Hanna auprès de la communauté juive de Boston, neuf Gazaouis ont pu quitter l'enclave. À l'époque, chaque passage se monnaie aux alentours de 5 000 euros par tête. À payer cash à une agence de voyage égyptienne. Nous décidons de joindre l'un des Gazaouis exfiltrés. Sofiane est ingénieur en informatique. Il est établi à Boston désormais : « On a décidé de quitter Gaza quand le cessez-le-feu a pris fin et que les Israéliens ont menacé d'entrer à Rafah. On s'est donc dit que la seule solution était finalement de quitter Gaza, d'autant que ma femme était enceinte. » « C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là » Le 7 février 2024, jour de son départ de Gaza, restera gravé dans sa mémoire à jamais. Quelques heures seulement avant le passage de la frontière, son épouse donne naissance à sa deuxième petite fille. « J'ai appelé ma fille Ann. » - « Et quand tu l'as prénommée ainsi, tu ne savais rien de Hanna, tu ne connaissais pas son prénom », lui demande notre correspondante. - « Non, et d'ailleurs, j'en ris là… Wow… C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là. Je viens d'apprendre son prénom grâce à toi », répond Sofiane, très ému. -  « C'est beau ! Ann et Hanna. J'espère que vous vous rencontrerez un jour… » - « Ann et Hanna... Oui, j'espère, répond Sofiane. Je veux lui présenter Ann. La petite Ann ! Ce bébé miraculé né à 3 heures du matin et qui à 7 heures était à la frontière pour quitter Gaza. » Hanna souhaitait rester discrète. Car elle estime que la vraie générosité n'attend rien en retour. Sofiane a demandé son contact. Loin du fracas des bombes, Ann et Hanna vont enfin pouvoir faire connaissance.

Reportage international
Ann, le bébé de Gaza sauvé par Hanna, Américaine juive de New York

Reportage international

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 3:10


Dans le chaos de Gaza, il y a des histoires humaines fortes qui passent complètement sous silence. C'est l'une de ces histoires que nous souhaitons vous raconter aujourd'hui. Celle d'une famille gazaouie sauvée - sans le savoir - par des Américains de confession juive. Un scénario digne d'un film rendu possible par la magie des réseaux sociaux et par la bonté discrète, mais puissante, d'une jeune trentenaire nommée Hannah. Une histoire qui nous emmène à Gaza, au Caire et à Brooklyn. De notre correspondante à Ramallah, Dans le tourbillon du Caire, une amie me présente Marwan. Un Palestinien d'une trentaine d'années. Le jeune homme a l'air un peu ailleurs. À 300 km de là, certains de ses amis vivent sous les bombes. Il tente de les aider comme il peut : « J'ai posté un message sur mon compte Instagram. J'ai expliqué que j'essayais de fournir des tentes à des gens à Gaza et que ceux qui voulaient participer pouvaient me contacter. C'est comme cela que tout a commencé. Je ne me souviens pas avec précision du montant que l'on a réussi à lever, mais je crois que c'était entre 80 et 90 000 dollars en tout. » La magie des réseaux sociaux opère. Parmi ceux qui répondent à son appel, il y a Hanna, trentenaire de Brooklyn. C'est elle qui va contribuer à lever le gros de la somme : « Je descends d'Ukrainiens juifs qui ont subi des pogroms en Ukraine au début du XXᵉ siècle. Ils ont dû fuir leur village, certains ont été assassinés. Je sais que si nous sommes vivants, nous, c'est parce que des personnes ont été bons avec mes ancêtres. Comme j'ai bénéficié de cette gentillesse, j'estime que c'est à mon tour d'agir de la sorte avec les autres. » Hanna a été élevée dans une famille juive pratiquante. En hébreu, « Tikkun Olam » signifie « Réparer le monde ». Un précepte du judaïsme qu'elle tente d'appliquer à son échelle. Grâce aux fonds levés par Hanna auprès de la communauté juive de Boston, neuf Gazaouis ont pu quitter l'enclave. À l'époque, chaque passage se monnaie aux alentours de 5 000 euros par tête. À payer cash à une agence de voyage égyptienne. Nous décidons de joindre l'un des Gazaouis exfiltrés. Sofiane est ingénieur en informatique. Il est établi à Boston désormais : « On a décidé de quitter Gaza quand le cessez-le-feu a pris fin et que les Israéliens ont menacé d'entrer à Rafah. On s'est donc dit que la seule solution était finalement de quitter Gaza, d'autant que ma femme était enceinte. » « C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là » Le 7 février 2024, jour de son départ de Gaza, restera gravé dans sa mémoire à jamais. Quelques heures seulement avant le passage de la frontière, son épouse donne naissance à sa deuxième petite fille. « J'ai appelé ma fille Ann. » - « Et quand tu l'as prénommée ainsi, tu ne savais rien de Hanna, tu ne connaissais pas son prénom », lui demande notre correspondante. - « Non, et d'ailleurs, j'en ris là… Wow… C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là. Je viens d'apprendre son prénom grâce à toi », répond Sofiane, très ému. -  « C'est beau ! Ann et Hanna. J'espère que vous vous rencontrerez un jour… » - « Ann et Hanna... Oui, j'espère, répond Sofiane. Je veux lui présenter Ann. La petite Ann ! Ce bébé miraculé né à 3 heures du matin et qui à 7 heures était à la frontière pour quitter Gaza. » Hanna souhaitait rester discrète. Car elle estime que la vraie générosité n'attend rien en retour. Sofiane a demandé son contact. Loin du fracas des bombes, Ann et Hanna vont enfin pouvoir faire connaissance.

Invité de la mi-journée
Israël: «Nous allons nous débarrasser de la capacité militaire nucléaire que l'Iran voulait développer»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 12:40


Après l'offensive lancée dans la nuit de jeudi à vendredi 13 juin par Israël sur l'Iran, Téhéran a riposté avec des missiles balistiques sur l'État hébreu. Quelle va être la durée et la suite des événements ? Pour en parler, Joshua L. Zarka, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l'État d'Israël en France, invité international de RFI. RFI : L'armée israélienne annonce dans un communiqué que ses avions de chasse vont reprendre les frappes, que les voix vers l'Iran ont été ouvertes. Concrètement, c'est une nouvelle phase de ce qu'on peut qualifier de guerre ouverte ? Joshua L. Zarka : Non, ce n'est pas une nouvelle phase. Nous avions clarifié d'une façon très claire que notre but n'était pas d'avoir une opération qui durerait un jour seulement. Nous allons nous débarrasser et débarrasser le Moyen-Orient de la capacité nucléaire militaire que l'Iran voulait développer. Et tant que cela n'est pas terminé, nous devons continuer cette opération. Nous allons continuer cette opération. Mais quand le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, déclare que « Téhéran brûlera », si l'Iran tire de nouveaux missiles sur Israël, cela va au-delà justement de cet objectif que vous évoquiez, des installations nucléaires... C'est exactement pour clarifier aux dirigeants iraniens, parce que ce n'est pas avec le peuple iranien que nous avons un problème, bien au contraire. Le peuple iranien en a assez de ses dirigeants, de ces mollahs, de ce régime qui les tue. Alors c'est pour clarifier à ce régime qu'il faudrait mieux de ne pas tirer contre nos civils. Nous n'attaquons ni Téhéran, ni les civils iraniens, bien sûr, mais seulement des militaires et des infrastructures militaires. Pour rebondir sur ce que vous dites, parmi les victimes qui ont été annoncées vendredi en Iran, une grande partie sont des civils, selon l'ambassadeur de l'Iran à l'ONU... Oui, c'est vrai, c'est selon l'ambassadeur de l'Iran, comme vous l'avez dit. Mais donc vous niez la qualité de civils de ces personnes ? Nous faisons en sorte, mais nous ciblons seulement les militaires. Si vous avez vu les frappes, certaines des frappes qui ont été faites, c'est non seulement les militaires et les personnes chargées des opérations militaires, mais c'est aussi la chambre à coucher spécifique de la personne où il dormait. C'est seulement l'appartement, par exemple, de M. Salami qui était responsable du programme nucléaire et d'autres. Ce n'est pas contre des civils. Ce qu'a fait l'Iran hier en quatre différentes occasions, c'est de tirer des missiles contre des gens, contre des civils, contre des endroits qui sont peuplés par des civils. Ils n'ont pas ciblés, par exemple, des bases militaires, ce qui serait, comme on dit, de bonne guerre. Vous dites que vous voulez débarrasser le Moyen-Orient de la menace nucléaire iranienne. Beaucoup d'experts doutent de cette faisabilité. Pensez vraiment que ce soit véritablement un objectif réaliste ? Vous utilisez le terme de ce qui est connu justement. Vous savez, dans le développement de capacités militaires, il y a énormément de choses qui ne sont pas connues par le public. Si nous avons décidé de faire cette opération, c'est que nous savons qu'elle peut aboutir. À lire aussiRiposte iranienne à l'attaque d'Israël: à Tel-Aviv, le quartier du ministère de la Défense lourdement touché Vous estimez avoir les capacités militaires pour atteindre les infrastructures souterraines ? Ce qui est connu par des gens qui sont soi-disant, des experts militaires qui ne savent pas ce qu'il y a exactement, ce qui existe dans les arsenaux israéliens, ne veut rien dire. Si nous avons décidé de faire cette opération, c'est que nous sommes certains de pouvoir y aboutir. De pouvoir éradiquer complètement le programme nucléaire, pas juste de le retarder ? Vous savez, regardez, il y a eu deux différentes occasions. Il y a eu des événements dans lesquels Israël a débarrassé le Moyen-Orient de programmes nucléaires illicites, c'était en Irak et en Syrie. Dans les deux cas, des experts internationaux disaient que c'était impossible et que de toute façon, ça allait repousser le programme de un ou deux ans. Et dans les deux cas, depuis et jusqu'à présent, les deux dictateurs ont disparu, mais quand ils étaient encore en vie, ils n'avaient pas repris leur intention de développer une arme nucléaire. Alors les experts, souvent, sont des experts civils qui ne savent pas exactement de quoi il s'agit. Ou bien c'est des gens qui connaissaient les facteurs dans le passé, mais ils ne savent pas de quoi il s'agit aujourd'hui. Encore une fois, je le je répète d'une façon très claire. Si nous avons décidé de faire cette opération, c'est que nous pensons que nous savons que nous pouvons y aboutir. Monsieur l'ambassadeur, vous parlez d'opération préventive. Dans quel cadre légal notamment, se déroule cette opération ? Il n'y a pas de résolutions de l'ONU et a priori pas de concertation avec les alliés d'Israël ? Mais ce n'est pas une question seulement d'opération préventive. Vous savez, le 7-Octobre est un événement iranien. Sans l'Iran, le Hamas n'aurait pas eu d'armes, n'aurait pas eu le soutien militaire, n'aurait pas eu le soutien économique qu'il a eu. Et non seulement cela, mais en deux différentes occasions, l'Iran a tiré directement sur notre territoire des centaines de missiles. La première fois 350 missiles, missiles de croisière et drones, la seconde fois 180 missiles. Mais il n'y a pas eu d'armes nucléaires utilisées le 7-Octobre ? Madame, j'essaie de vous répondre. Donc, en deux différentes occasions, l'Iran a tiré directement des centaines de missiles contre Israël. Nous sommes déjà en guerre avec l'Iran depuis des années. Depuis très longtemps, l'Iran a tiré des missiles de croisière, des drones, contre Israël à maintes occasions. Alors dire que c'est une opération qui vient « comme ça », comme si on était en paix avec le régime iranien et que d'un seul coup on a décidé d'attaquer, c'est pas du tout le cas. L'Iran nous a attaqué, nous attaque régulièrement. L'Iran a essayé d'assassiner des gens en Israël. L'Iran arme les terroristes, les groupes terroristes qui opèrent en Israël, et l'Iran a attaqué directement le territoire israélien avec des missiles de son territoire directement. Est-ce que c'est une opération qui s'inscrit pour votre pays dans un temps long ?  Non, ce n'est pas dans un temps long. Notre intention est de faire ça le plus rapidement possible. Ce n'est pas une opération de plusieurs longues semaines. Ce n'est clairement pas une opération de plusieurs mois. C'est une opération que nous essayons de faire le plus rapidement possible, de raccourcir autant qu'on peut. Le président français a défendu le droit d'Israël à se protéger tout en appelant à la négociation pour régler la question nucléaire iranienne. Est-ce que le Premier ministre Benyamin Netanyahu a parlé à Emmanuel Macron ? Oui, ils se sont parlé. Ils ont eu une très bonne discussion. Les deux dirigeants se parlent assez régulièrement et généralement ont de très bonnes discussions. Est-ce que la France participe aux opérations d'une manière ou d'une autre ? D'abord, la France n'a pas du tout participé à l'attaque. C'était une attaque, une opération qui était une opération israélo-israélienne. La question de la défense d'Israël par rapport aux attaques iraniennes est une question, je pense que le président a parlé qu'il comptait aider Israël à se défendre contre les attaques iraniennes. À lire aussiÀ la Une: l'escalade entre l'Iran et Israël La question de la légalité a été posée par un certain nombre de personnes. Vous estimez que vous étiez dans un état de légitime défense après le 7-Octobre ? C'est ça qui constitue la légalité, le cadre juridique dans lequel vous intervenez ? Ce n'est pas seulement le 7-Octobre. Vous savez, quand un pays comme l'Iran dit d'une façon très claire, et c'est le président, le dirigeant de ce pays qui déclare d'une façon très claire plus d'une fois, il le répète pratiquement chaque semaine, qu'il compte détruire l'État d'Israël, il met même une date, 2035 était la date à laquelle l'Iran devait terminer de détruire Israël. Quand ce pays arme tous les ennemis autour d'Israël, et non seulement cela, mais les encourage, les finance et en plus, quand cet ennemi développe la capacité de détruire mon État, nous sommes en toute légitimité. En plus, si vous voulez ajouter cela, l'Iran a deux fois attaqué, comme je l'ai dit auparavant. L'Iran a attaqué Israël deux fois par des centaines de missiles tirés de son territoire. Au-delà du nucléaire, l'objectif c'est la chute du régime iranien ? C'est l'anéantissement de l'Iran ? Non, clairement non. Je dis ça d'une façon catégorique. D'abord, l'anéantissement de l'Iran, pas du tout. Le peuple iranien est un peuple pacifique, un peuple qui veut et qui a vécu en paix avec nous. Nous n'avons aucune raison de ne pas vivre en paix avec eux. Nous voulons et nous pourrons et nous vivrons en paix avec le peuple palestinien. Alors clairement, ce n'est pas d'anéantir l'Iran. Mais non seulement cela, ce n'est pas non plus d'amener un changement de régime. Nous sommes un petit pays et nous nous défendons. Nous ne sommes pas un nouvel architecte du Moyen-Orient. Même si le Premier ministre Netanyahu disait vendredi dans une vidéo que « le temps est venu pour le peuple iranien de s'unir face au régime pervers et oppressif »... Est-ce que du fait de cette opération contre l'Iran, le front de Gaza devient pour votre pays un théâtre d'opération secondaire ? Je voudrais d'abord répondre à la question dont vous parlez. Le Premier ministre a dit cela en disant que c'était au peuple iranien de choisir leurs dirigeants. Ce n'est pas à Israël de le faire. Et effectivement, je peux vous dire d'une façon très claire que tant que ce régime sera en place, tant que le régime iranien sera en place, il n'y aura pas entièrement de paix au Moyen-Orient, parce que c'est un régime révolutionnaire qui veut changer la façade du Moyen-Orient, qui veut changer le Moyen-Orient en utilisant la force et la violence et le terrorisme. Et sur Gaza, est-ce que ce théâtre est devenu secondaire pour Israël ? De toutes les façons, nous arrivons à la fin de la guerre à Gaza. Le Hamas n'a plus les capacités qu'il avait. Cette guerre à Gaza se terminerait immédiatement si demain ou aujourd'hui le Hamas libérait tous nos otages. Mais ça nous l'avons dit depuis longtemps et ils n'ont qu'à nous tester, qu'ils libèrent nos otages. Cette guerre sera terminée. Nous n'avons rien à faire à Gaza. Nous ne comptons pas rester à Gaza. Nous n'avons jamais voulu annexer ou repeupler Gaza. Gaza est aux Palestiniens, appartient aux Palestiniens et restera aux Palestiniens. Ce que nous voulons, c'est nos otages et qu'ils nous laissent vivre en paix. Vous dites que la guerre arrive à sa fin à Gaza, pourtant le processus politique est un petit peu à l'arrêt. Autour de la bande de Gaza, les négociations peinent à avancer. C'est quoi l'avenir de Gaza ? D'abord, les négociations peinent à avancer. Parce que vous savez que deux fois et à deux occasions, des offres de cessez-le-feu ont été présentées par l'envoyé spécial du président des États-Unis, monsieur Steve Witkoff. Et ces deux occasions, Israël les a acceptées et elles ont été rejetées par le Hamas. Alors, vous savez, le fait que ces organisations, les dirigeants palestiniens rejettent des offres de paix qui sont faites, c'est quelque chose qui se fait régulièrement. Toutes les offres faites par le Hamas ont été rejetées par Israël. C'est le propre des négociations, c'est qu'il faut parvenir à un compromis... C'est pour ça qu'il y a l'envoyé spécial des États-Unis. Mais ce ne sont pas des offres israéliennes. Ce sont des offres américaines avec lesquelles les négociations auxquelles ont participé les Égyptiens et les Qataris. Quel est l'avenir de Gaza dans la vision israélienne ? Notre vision c'est que Gaza appartient aux Gazaouis et doit être géré éventuellement par les Gazaouis et simplement que ce soit démilitarisé, désarmé et qu'ils vivent en paix avec nous. À lire aussi«Israël peut continuer à détruire des sites en Iran mais l'expertise nucléaire va rester»

Code source
Israël : plongée dans un pays acquis à la guerre

Code source

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 22:09


Alors que l'aide humanitaire destinée à la bande de Gaza est entravée depuis trois mois par Israël, laissant 470 000 Gazaouis en situation de famine, dans quel état d'esprit sont aujourd'hui les Israéliens ? D'après les enquêtes d'opinion, la majorité de la population soutient qu'il faut expulser tous les habitants de l'enclave palestinienne. Au sein de l'Etat hébreux, martyrisé par les attaques du 7 octobre 2023 par le Hamas et le sort réservé à leurs otages, ils sont nombreux à ne plus croire en une paix durable avec les Palestiniens, tandis qu'une minorité plaide inlassablement la réconciliation.Robin Korda, journaliste au service international du Parisien, rentre d'une semaine de reportage en Israël et raconte ses observations pour Code source. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFMTV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique des médias
France: dans les médias privés, les outrances des éditorialistes sur Gaza scandalisent les sociétés de journalistes

Chronique des médias

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 2:54


Les multiples outrances et les dérapages de chroniqueurs et éditorialistes dans les médias privés sont de plus en plus mal acceptés par les collectifs de journalistes en France. Les sociétés de journalistes (SDJ) et les syndicats du groupe RMC-BFM ont réagi publiquement, en réclamant jeudi le retrait de leurs antennes de la chroniqueuse Barbara Lefebvre en raison de ses « déclarations haineuses » sur Gaza. Cette enseignante et essayiste, qui intervient dans l'émission Les Grosses Têtes, sur RMC, n'est pas une inconnue de la rédaction. En avril 2024, elle avait déjà déclaré sur l'antenne que les gens du voyage n'avaient « pas les codes de la civilisation » et qu'il fallait les renvoyer au « pays des gens du voyage », ce qui avait valu une mise en garde de l'Arcom. Cette fois, c'est un ensemble de propos qui est en cause. D'abord sur la chaîne internationale i24 News, en février, où elle a estimé qu'il fallait « vider la bande de Gaza », que « les civils de Gaza sont autant responsables que les membres du Hamas et du Jihad islamique » et que « cela devra être payé au prix fort ». Une sorte d'incitation au nettoyage ethnique qui avait entraîné une convocation par la direction de RMC. La chroniqueuse avait été suspendue une quinzaine de jours. Et voilà que le 20 mai, elle s'est vantée d'avoir assisté à un concert du chanteur israélien Eyal Golan, qui appelle à « effacer Gaza ». Pour la SDJ de RMC, « on ne peut plus parler de dérapage malencontreux, mais bien d'apologie de crime de guerre ». Un gala de soutien à l'armée israélienne  Barbara Lefebvre a aussi participé fin mai à un gala organisé par le publicitaire Franck Tapiro. Elle y a animé un jeu-concours, un quiz morbide, où il s'agissait de deviner la proportion de Gazaouis tués par rapport à la population. Elle n'était d'ailleurs pas la seule à participer à ce gala puisque Laurence Ferrari, de CNews et Europe 1, en était l'invitée d'honneur. On pouvait y retrouver aussi Franz-Olivier Giesbert, du Point, ou encore Gilles-William Goldnadel. Cet avocat et chroniqueur de CNews n'a pas caché le fond de sa pensée quand il a dit qu'entre « un État juif, occidental, blanc et des terroristes basanés, il n'y avait pas photo ».  Des déclarations qui sont le fait de chroniqueurs ou d'éditorialistes On entend souvent sur les chaînes d'info privées des commentateurs qui ne sont que très rarement tournés vers la défense des Palestiniens. La flottille d'aide humanitaire avec Rima Hassan et Greta Thunberg a ainsi été suivie, mais aussitôt discréditée par Caroline Fourest, sur la chaîne LCI. Dans le même temps, les reporters de terrain et les spécialistes de l'international mesurent bien l'ampleur des crimes commis par Israël. Y compris contre les journalistes pour les empêcher de témoigner. À lire aussiReportage international: à Gaza, «+972», un média qui détonne

Revue de presse Afrique
La solidarité maghrébine pour Gaza en marche vers l'Égypte

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 4:35


Une grande caravane baptisée Soumoud, pour « résilience » a quitté Tunis en début de semaine avec pour objectif de rallier la capitale égyptienne ce matin, puis al-Arish, à une cinquantaine de kilomètres de Rafah, le poste frontière à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Ces milliers de personnes, venus de plusieurs pays d'Afrique du Nord, « ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà », assure Le Pays. « Quand on connaît le calvaire que vivent les Gazaouis depuis quelque temps, on ne peut que saluer ce geste de solidarité qui vaut son pesant d'or. »  Le journal burkinabè se demande en revanche si le « Convoi maghrébin de la résilience arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? On croise donc les doigts ». Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz a d'ores et déjà ordonné à l'armée d'empêcher l'entrée à Gaza de ce qu'il a qualifié de « manifestants djihadistes ». Après l'épisode du Madleen, ce bateau humanitaire transportant des militants pro-palestiniens occidentaux et intercepté par Israël, La Presse, en Tunisie, fait part de son pessimisme, alors que « les sociétés civiles, partout, affichent leur volonté de faire passer l'aide aux Gazaouis. Ni la Flottille de la liberté ni les convois humanitaires terrestres, ni aucune marche ne peuvent lever le siège de Gaza », se désole un de ses éditorialistes.  À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne Prudence de mise coté égyptien « Pour défier le blocus israélien », Al-Ahram en Égypte rapporte que les délégations internationales devront d'abord obtenir une autorisation préalable des autorités égyptiennes « afin d'assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité du terrain. »  Le président égyptien « Al-Sissi cèdera-t-il ? », se demande de son côté Algérie 360 pour qui « la tension monte » autour de cette caravane, notamment après l'arrestation hier de trois avocats algériens à l'aéroport du Caire. « Ces arrestations semblent liées à leur implication dans la caravane », ce qui « fait craindre une répression plus large. » Le média algérien craint aussi que ces arrestations n'enveniment « davantage les relations diplomatiques. Elle met également en lumière les restrictions imposées aux mouvements de solidarité pro-palestiniens, même lorsqu'ils sont pacifiques et humanitaires. »  Burundi : le parti au pouvoir vainqueur haut la main des législatives D'après les résultats publiés par la Céni, mercredi, le CNDD-FDD a en effet raflé la totalité des 100 sièges mis en jeu lors du scrutin du 5 juin. Dans certaines localités, les résultats « frôlent, voire dépassent des scores brejnéviens », s'exclame Iwacu. « Rien pour l'opposition », signale Afrik.com en Une de son site. L'opposition qui a qualifié de « grande mascarade » le résultat de ces scrutins, « est aujourd'hui laminé, cingle Iwacu. Cela n'augure donc rien de bon ». Pour Afrik.com, c'est « une nouvelle étape de la marche autoritaire dans un pays où le pluralisme politique est en net recul. » Le CNL, principal parti d'opposition, avait été formellement exclu, nous remémore le site. « Votes multiples », « bulletins pré-remplis », « emprisonnements arbitraires » d'observateurs, la formation a relevé de nombreuses irrégularités. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Une autopsie qui met le feu aux poudres au Kenya  « Un traumatisme à la tête, des marques de strangulation, des bleus sur les épaules, les mains, les jambes, du sang suintant du nez et de la bouche. » Voilà le descriptif sordide livré par Le Monde Afrique après la mort d'Albert Ojwang.  Ce blogueur « connu pour son franc-parler », comme le décrit The Star au Kenya, avait été retrouvé sans vie dans sa cellule dans l'ouest du pays quelques heures après son arrestation, les forces de l'ordre lui reprochant d'avoir terni le nom du numéro 2 de la police kényane. Celle-ci avait assuré que le professeur d'histoire et d'éducation religieuse s'était suicidé en détention. « Loin d'avoir convaincu l'opinion publique dans un pays régulièrement secoué par la question des violences policières », comme le rappelle Jeune Afrique, et version démentie donc par les légistes.  The Star croit même savoir que l'activiste a d'abord été torturé dans une forêt avant d'être emmené inconscient au commissariat. Le Daily Nation kényan nous apprend qu'une veillée aux chandelles organisée dans tout le pays demain par un syndicat national d'enseignants, « pour réclamer la justice non seulement pour lui, mais pour toutes les vies innocentes perdues à cause d'actions policières illégales ». À lire aussiKenya: la police dans la tourmente après la mort en détention d'Albert Ojwang

L’Heure du Monde
Guerre à Gaza : qu'en pense la société israélienne ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 25:47


Depuis l'attaque terroriste du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, plus de 55 000 Gazaouis ont été tués. Les survivants se trouvent dans une situation alarmante, proche de la famine, alors que l'aide humanitaire entre au compte-goutte, après avoir été totalement bloquée par le gouvernement israélien pendant deux mois.Pourtant, au sein de la population israélienne, peu de voix s'élèvent pour réclamer la fin du massacre ou pour remettre en question la guerre qui se déroule à quelques kilomètres de là.De quelle manière les propos génocidaires appelant à l'éradication de la bande de Gaza ont-ils été normalisés dans le pays ? Et comment Benyamin Nétanyahou, à la tête d'une fragile coalition, parvient-il à se maintenir au pouvoir ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Luc Bronner, envoyé spécial du Monde en Israël, analyse les réactions de la société israélienne à la guerre menée dans la bande de Gaza.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : prise de parole de Yoav Gallant, ministre de la défense israélien de 2022 à 2024, le 9 octobre 2023 ; d'Israel Katz, ministre de la défense israélien, le 18 mars 2025 ; de Yaïr Golan, leader de la gauche israélienne, le 21 mai 2025.Cet épisode a été publié le 12 juin 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
La solidarité maghrébine pour Gaza en marche vers l'Égypte

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 4:35


Une grande caravane baptisée Soumoud, pour « résilience » a quitté Tunis en début de semaine avec pour objectif de rallier la capitale égyptienne ce matin, puis al-Arish, à une cinquantaine de kilomètres de Rafah, le poste frontière à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Ces milliers de personnes, venus de plusieurs pays d'Afrique du Nord, « ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà », assure Le Pays. « Quand on connaît le calvaire que vivent les Gazaouis depuis quelque temps, on ne peut que saluer ce geste de solidarité qui vaut son pesant d'or. »  Le journal burkinabè se demande en revanche si le « Convoi maghrébin de la résilience arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? On croise donc les doigts ». Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz a d'ores et déjà ordonné à l'armée d'empêcher l'entrée à Gaza de ce qu'il a qualifié de « manifestants djihadistes ». Après l'épisode du Madleen, ce bateau humanitaire transportant des militants pro-palestiniens occidentaux et intercepté par Israël, La Presse, en Tunisie, fait part de son pessimisme, alors que « les sociétés civiles, partout, affichent leur volonté de faire passer l'aide aux Gazaouis. Ni la Flottille de la liberté ni les convois humanitaires terrestres, ni aucune marche ne peuvent lever le siège de Gaza », se désole un de ses éditorialistes.  À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne Prudence de mise coté égyptien « Pour défier le blocus israélien », Al-Ahram en Égypte rapporte que les délégations internationales devront d'abord obtenir une autorisation préalable des autorités égyptiennes « afin d'assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité du terrain. »  Le président égyptien « Al-Sissi cèdera-t-il ? », se demande de son côté Algérie 360 pour qui « la tension monte » autour de cette caravane, notamment après l'arrestation hier de trois avocats algériens à l'aéroport du Caire. « Ces arrestations semblent liées à leur implication dans la caravane », ce qui « fait craindre une répression plus large. » Le média algérien craint aussi que ces arrestations n'enveniment « davantage les relations diplomatiques. Elle met également en lumière les restrictions imposées aux mouvements de solidarité pro-palestiniens, même lorsqu'ils sont pacifiques et humanitaires. »  Burundi : le parti au pouvoir vainqueur haut la main des législatives D'après les résultats publiés par la Céni, mercredi, le CNDD-FDD a en effet raflé la totalité des 100 sièges mis en jeu lors du scrutin du 5 juin. Dans certaines localités, les résultats « frôlent, voire dépassent des scores brejnéviens », s'exclame Iwacu. « Rien pour l'opposition », signale Afrik.com en Une de son site. L'opposition qui a qualifié de « grande mascarade » le résultat de ces scrutins, « est aujourd'hui laminé, cingle Iwacu. Cela n'augure donc rien de bon ». Pour Afrik.com, c'est « une nouvelle étape de la marche autoritaire dans un pays où le pluralisme politique est en net recul. » Le CNL, principal parti d'opposition, avait été formellement exclu, nous remémore le site. « Votes multiples », « bulletins pré-remplis », « emprisonnements arbitraires » d'observateurs, la formation a relevé de nombreuses irrégularités. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Une autopsie qui met le feu aux poudres au Kenya  « Un traumatisme à la tête, des marques de strangulation, des bleus sur les épaules, les mains, les jambes, du sang suintant du nez et de la bouche. » Voilà le descriptif sordide livré par Le Monde Afrique après la mort d'Albert Ojwang.  Ce blogueur « connu pour son franc-parler », comme le décrit The Star au Kenya, avait été retrouvé sans vie dans sa cellule dans l'ouest du pays quelques heures après son arrestation, les forces de l'ordre lui reprochant d'avoir terni le nom du numéro 2 de la police kényane. Celle-ci avait assuré que le professeur d'histoire et d'éducation religieuse s'était suicidé en détention. « Loin d'avoir convaincu l'opinion publique dans un pays régulièrement secoué par la question des violences policières », comme le rappelle Jeune Afrique, et version démentie donc par les légistes.  The Star croit même savoir que l'activiste a d'abord été torturé dans une forêt avant d'être emmené inconscient au commissariat. Le Daily Nation kényan nous apprend qu'une veillée aux chandelles organisée dans tout le pays demain par un syndicat national d'enseignants, « pour réclamer la justice non seulement pour lui, mais pour toutes les vies innocentes perdues à cause d'actions policières illégales ». À lire aussiKenya: la police dans la tourmente après la mort en détention d'Albert Ojwang

Revue de presse française
À la Une: l'enlisement de la guerre à Gaza

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 5:27


La guerre à Gaza est notamment subie par les enfants palestiniens, population qui représente la moitié des Gazaouis et à laquelle s'intéresse Politis cette semaine, avec ce titre « l'Enfance assassinée ».Il y a d'abord ce témoignage de Bilal, 15 ans. « Le jeune garçon est trop maigre pour son âge. Trop fatigué également. Parce que les adolescents sont considérés comme plus agiles, plus résistants, chaque jour, ils parcourent des kilomètres au milieu des tentes et des ruines pour trouver des aliments, de l'eau ou de quoi faire du feu. » La survie a désormais totalement pris le pas sur l'éducation dans ce territoire où le taux d'analphabétisme était déjà parmi les plus faibles au monde avant la guerre : autour de 2 %, selon l'Unicef. Depuis, neuf écoles sur dix ont été rayées de la carte, soupire Politis. « Un éducide », enchérit le chercheur Ziad Majed, pour qui les attaques israéliennes montrent une volonté d'en finir avec le système éducatif. « On m'a volé ma vie », souffle Rihab, 15 ans également, qui rêvait d'université.« On m'a volé cette joie » fulmine pour sa part Hala dans le dossier du Point intitulé « Où va Israël ? » et qui revient aussi sur le sort des Gazaouis. À 23 ans, la jeune femme a fini par obtenir une licence de littérature sous les bombes,« et remplit ses journées de lecture, d'écriture et de musique pour ne pas sombrer ».La « guerre sans fin » de Benyamin NetanyahouLe Point grogne devant cette « fuite en avant personnelle » de Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien s'enfermant dans une réalité parallèle, pensant ainsi qu' « une majorité immense [d'Israéliens] dit, Bibi n'arrêtez pas! », alors que la population rejette grandement la politique de son gouvernement. « Les sondages qui donnent sa coalition perdante au prochain scrutin ? Truqués et fabriqués de toutes pièces. »Interrogé par l'hebdo, l'ancien chef des renseignements de l'armée israélienne Tamir Hayman confie que « l'idée d'une victoire totale est illusoire ». « Sur le plan politique, explique-t-il, la raison pour laquelle l'exécutif ne veut pas la fin de la guerre, c'est qu'elle entrainera l'organisation de nouvelles élections qui aboutiront à la chute de la coalition gouvernementale de Benyamin Netanyahou. »Emmanuel Macron prend de la distance avec la politique d'Israël à GazaUne « trajectoire sinueuse » tracée par le président français que raconte Le Nouvel Obs avec notamment cette infographie qui tente d'établir une corrélation entre l'évolution du discours d'Emmanuel Macron sur ce conflit et celle du nombre de morts à Gaza.« Il sert du "dear Bibi" », (cher Bibi), cher Benyamin Netanyahou donc, « alors que 6 000 personnes ont déjà été tuées à Gaza », puis évoque une coalition anti-Hamas « dont il n'a parlé à personne ». Des ambassadeurs français dénoncent dans une note interne « le virage pro-israélien du président. »Puis la sémantique change à l'autonome dernier. Emmanuel Macron prend aussi conscience qu'une reconnaissance de l'État de Palestine lui « permettrait de laisser une trace dans l'Histoire ». Désormais, « il s'est engagé trop loin pour reculer, estime le chercheur Jean-Paul Chagnoleau, si la séquence qu'il a enclenchée n'aboutit pas, sa parole disparaitra. »La protection des océans, sujet de préoccupation internationaleAvec l'ouverture lundi de la conférence des Nations unies sur l'océan à Nice, Emmanuel Macron lance un appel à la « remobilisation sur l'écologie » dans plusieurs titres, dont Le Parisien Dimanche. Le dirigeant français « a connu des marées hautes et des marées basses », tente le journal de la capitale, mais estime « ne pas avoir de leçon d'écologie à recevoir. »Dans le sud-est de la France, « entouré d'une cinquantaine de chef d'États, il n'y en a jamais eu autant se félicite-t-il », il ratifiera un texte sur l'interdiction de la pêche illégale, et plaidera pour un renforcement des aires marines protégées et un moratoire d'exploitation des grands fonds marins.Des abysses convoitésLe Nouvel Obs part d'un exemple, celui de Gerard Barron, « sulfureux chef d'entreprise australien » à la tête d'un empire minier. Pour le « Elon Musk des abysses » comme il est surnommé, « l'horizon s'est subitement éclairci avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump », le président américain ayant signé en mars un décret autorisant l'extraction de minéraux jusque dans les eaux internationales.C'est même « une nouvelle ruée vers l'or », jubile une agence aux mains de l'administration Trump, qui pourrait doper le PIB de 300 milliards de dollars et créer 100 000 emplois en 10 ans. Également intéressée, « la Chine multiplie aussi les campagnes exploratoires dans le Pacifique », souligne l'Express qui dédie aussi ses pages Géopolitique à la « guerre des abysses. »« Un terrain qui par son opacité favorise les modes d'actions offensifs » décrypte encore l'Express, notant que l'armée de la France, pays « qui possède l'un des plus grands domaines maritimes avec ses territoires d'outre-mer », se dote d'outils de surveillance de pointe, comme ce drone pouvant plonger à 6 000 mètres de profondeur.Inquiétude des défenseurs de l'environnementSauf l'exploitation du cobalt, cuivre et autres manganèses sous-marins, ce n'est « pas sûr que Mère Nature s'en réjouisse » grince Le Nouvel Obs. L'océan joue « un rôle crucial de régulation du climat », avec un quart de nos émissions de CO2 captées chaque année.Le chercheur Bruno David craint qu'« une fois remués, les sédiments qui tapissent les fonds des mers ne relarguent dans l'atmosphère le CO2 stocké ». Sans oublier la « vie foisonnante » abritée par les fonds marins et qui risque d'être grandement perturbée.

Revue de presse internationale
À la Une: le pouvoir de Benyamin Netanyahu menacé en Israël

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 4:43


Le Premier ministre israélien pourrait être sur la sellette : « la guerre à Gaza menace enfin l'emprise de [Benyamin] Netanyahu sur le pouvoir », constate ainsi Haaretz. Puisque d'un côté, « le conflit ne peut pas se poursuivre sans nouvelles recrues », et de l'autre, « la population ultra-orthodoxe refuse d'envoyer ses fils combattre ».Il faut dire qu'il s'agit « d'un problème vieux de plusieurs décennies », rappelle le journal, qui s'est encore accéléré depuis le début du conflit : les partis concernés « font entendre leur désaccord avec le gouvernement depuis longtemps, et à présent, ils semblent plus près que jamais d'y mettre fin ». Au point que les partis ultra-orthodoxes ont menacé de quitter la coalition du Premier ministre. Un désaccord de longue date En fait, ces extrémistes religieux refusent de participer au service militaire – ils bénéficient d'une exemption pour consacrer leur temps à l'étude de la Torah. Pourtant, juge le Jerusalem Post, « du point de vue de la Torah », justement, « les arguments en faveur d'un service militaire partagé ne sont pas seulement défendables : ils sont irréfutables. » Le journal conservateur considère en effet que le service militaire « touche au symbolisme au cœur de l'identité israélienne : le retour à une terre promise autrefois perdue ». C'est bien là d'ailleurs qu'est tout le paradoxe, pointe Haaretz : d'un côté, les « haredim » sont « dédiés à la poursuite ad-vitam eternam de la guerre à Gaza, jusqu'à ce que leur rêve d'un nettoyage ethnique total soit accompli » ; de l'autre, l'armée a besoin de nouvelles recrues. Or, « la plus grande réserve d'effectifs potentiels est la jeunesse ultra-orthodoxe ». Et le résultat, conclut le quotidien, est que « Benyamin Netanyahu se retrouve coincé entre les menaces, les fantasmes et les peurs » de ses partenaires politiques. Alors, « pour l'heure, le Premier ministre joue la montre, comme il le fait toujours ». Au milieu du tumulte, des milliers d'oubliésAu milieu du tumulte figurent des milliers d'oubliés : les Gazaouis qui, chaque jour, subissent la faim, les bombardements, le deuil. « Ceux que la majorité des Israéliens ne veut pas voir, et dont on ne veut pas savoir l'histoire », accuse Le Temps en Suisse. « Les experts courent les plateaux pour analyser les dernières bisbilles politiques et les décisions militaires », occultant les récits des horreurs vécues par la population palestinienne.Conclusion, analyse le journal, « pour les Israéliens, Gaza est un territoire d'abstrait, l'enfer d'où sont sorties des cohortes sanguinaires un sombre jour d'octobre » et rien d'autre. « Cela doit cesser », martèle le titre : « Il faut sauver Israël de lui-même. » Sauver les États-Unis de Donald Trump ? Face aux dernières annonces du président américain Donald Trump, le New York Times s'insurge de l'« approche autoritaire de la présidence » et dénonce « son envie compulsive de dominer, sa quête égotique de pouvoir sur tout ce, et ceux, qu'il rencontre ». Pour Le Monde, cela ne fait pas de doute non plus : les États-Unis sont en pleine bascule vers « le nationalisme autoritaire », tandis qu'El Pais prédit que le pays « se dirige vers un État de surveillance technologique de masse », capable de « surveille[r] la vie de millions de personnes », même si son infrastructure, « pour le moment, se concentre sur la persécution des migrants ». Le quotidien espagnol énumère les outils de ce système de surveillance : « analyse massive et non autorisée des réseaux sociaux ; analyse des données biométriques (…) ; interception des communications téléphoniques ; géolocalisation », le tout « sans autorisation judiciaire ». Que le pouvoir espionne et contrôle, ce n'est pas nouveau - ce qui l'est, en revanche, s'inquiète le titre, c'est que « Washington se vante plus qu'il ne nie l'existence » de ce système de techno-surveillance.Une difficile marche arrièreLe New York Times exprime ses craintes : « nous devrions traiter Trump et son administration ouvertement autoritaire comme un échec », écrit le journal, pourtant, « il n'y a même pas de consensus public sur la nature de notre situation actuelle ». Dans ce contexte, « comment renverser la glissade de l'Amérique vers le despotisme ? » Et attention à ceux qui penseraient que ce qui se passe outre-Atlantique reste outre-Atlantique. Pour Le Monde, « certaines tendances observées » aux États-Unis et en France « sont comparables et susceptibles d'aboutir à une catastrophe de même ampleur ». « La désindustrialisation », d'abord, et son « désespoir teinté d'amertume ».La disparition, aussi, « des solidarités et des organisations syndicales », et le fait de se recroqueviller sur « [s]es proches. Ceux "comme nous" ». Contre les ‘autres, en résumé : « les immigrés et les profiteurs ». Autant de points communs qui n'encouragent pas le Monde à l'optimisme : « Si l'on se fie au miroir américain, les graines du désastre sont déjà semées ». 

L’Heure du Monde
Gaza : comment la justice internationale caractérise un génocide

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 27:24


« Ce n'est pas à un responsable politique d'employer ces termes, c'est aux historiens, en temps voulu. » Questionné, sur le plateau de TF1, sur son refus de qualifier la situation à Gaza de génocide, Emmanuel Macron a botté en touche, le 13 mai. Depuis, le ton du président de la République à l'égard des responsables israéliens s'est fait plus menaçant, mais il n'a pour l'heure pas changé de vocabulaire pour caractériser la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza.Une lourde charge historique pèse sur les responsables politiques lorsqu'ils invoquent cette notion, inventée après la seconde guerre mondiale par Raphaël Lemkin, juriste polonais d'origine juive réfugié aux Etats-Unis. En créant ce mot, Lemkin voulait empêcher la reproduction « de l'innommable » : la Shoah. L'interdiction du génocide a ensuite été adoptée par l'Organisation des Nations unies comme un « principe fondamental qui s'applique en tout et sans exception à toute l'humanité ».Les juges de la Cour internationale de justice (CIJ) ont estimé, dès le 26 janvier 2024, qu'il existait un risque « plausible » de génocide à Gaza. Alors, quels sont les critères juridiques d'un génocide ? Pourquoi une large partie de la communauté internationale refuse d'employer ce terme pour qualifier le sort des Gazaouis ? Que font les instances juridiques mondiales, telle que la CIJ, face à ce conflit ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Stéphanie Maupas, journaliste spécialiste de la justice internationale au Monde, fait la lumière sur cette notion aussi sensible que complexe.Un épisode de Marion Bothorel et Claire Leys, réalisé par Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits de l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 le 13 mai 2025 ; d'une intervention de Raphaël Lemkin dans l'émission « Heure du Culture française » diffusée le 21 octobre 1948 ; d'une émission de l'Université Radiophonique internationale diffusée le 20 janvier 1949 ; des prises de parole du ministre israélien Bezalel Smotrich les 5 et 6 mai 2025 ; d'une vidéo du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou postée sur ses réseaux sociaux le 19 mai 2025 ; de la déclaration devant le Conseil de sécurité du responsable des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, le 13 mai 2025 et d'un discours d'Emmanuel Macron prononcé le 30 mai 2025.Cet épisode a été diffusé le 4 juin 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Reportage International
Maintenir Gaza connecté, le combat d'activistes du monde entier

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:44


Alors que Gaza est sous blocus et que les principales infrastructures – électricité, eau potable – sont à terre, comment les Gazaouis réussissent-ils à se connecter à internet ? En grande partie grâce à la solidarité de citoyens du monde entier, qui leur envoient des e-SIMS, des cartes SIM virtuelles. De notre correspondante à Ramallah,Bombardements, témoignages de médecins depuis des hôpitaux dévastés, distributions alimentaires ou choses de la vie quotidienne en temps de guerre. Les témoignages en provenance de Gaza inondent la toile depuis le déclenchement de la guerre. Certains internautes gazaouis comptent même des millions de followers. Un paradoxe, car depuis octobre 2023 et le début de l'offensive militaire, toutes les infrastructures de communication sont à terre.Certains, à l'époque, ont très vite compris que l'enclave palestinienne risquait d'être coupée du monde. C'est le cas de Moaz Mansour, ingénieur en télécommunications égyptien basé sur la côte ouest des États-Unis. « Bien que la connexion soit coupée à Gaza, on peut toujours y capter le réseau égyptien ou encore israélien. On a pris cela en considération. On s'est dit que c'était donc possible de se connecter grâce à un système de roaming », nous explique-t-il en communication via WhatsApp.En clair : Moaz achète en masse des recharges égyptiennes et israéliennes qu'il met gratuitement à la disposition des Gazaouis. Sur son site internet Gaza Online, il reçoit des dons du monde entier. Moaz Mansour dit avoir réussi ainsi à faire parvenir plus de 50 000 recharges Internet à Gaza. « On essaye de pousser les gens à faire des dons réguliers parce que c'est ce qui nous permet de continuer ce que l'on fait. On donne la priorité à la connexion sur place aux personnes qui travaillent dans le secteur médical », détaille-t-il.Comme Moez Mansour, des activistes du monde entier tentent de maintenir Gaza connecté. Jane Shi, une artiste qui vit à Vancouver, au Canada, revendique l'envoi de 18 000 SIM virtuelles vers Gaza. Internet est devenu un besoin élémentaire. « Cela peut être très dangereux de monter sur un toit, d'aller près de la mer ou de se rapprocher de la frontière pour essayer d'avoir une connexion israélienne. Les gens risquent leur vie pour avoir une connexion internet. On a entendu des récits de personnes qui ont été tuées par des bombardements israéliens alors qu'ils essayaient d'avoir un accès à Internet », raconte-t-elle.Maintenir la connexion sur place permet aux Gazaouis de rester en contact avec leurs proches. C'est aussi une façon pour ses militants de garder un œil sur ce qui se passe à Gaza. Une façon de dire aux Israéliens : « On vous voit. » « Quand il y a eu le massacre de l'hôpital Al Shifa, on a envoyé des SIM virtuelles à des journalistes qui étaient sur place », se souvient la militante canadienne. D'après les témoignages recueillis, les opérateurs israéliens tenteraient bien de couper ces connexions sans avoir réussi encore à ce stade à les empêcher complètement.À lire aussiGaza: les sauveteurs de la Défense civile en première ligne face aux victimes des bombardements israéliens

Reportage international
Maintenir Gaza connecté, le combat d'activistes du monde entier

Reportage international

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:44


Alors que Gaza est sous blocus et que les principales infrastructures – électricité, eau potable – sont à terre, comment les Gazaouis réussissent-ils à se connecter à internet ? En grande partie grâce à la solidarité de citoyens du monde entier, qui leur envoient des e-SIMS, des cartes SIM virtuelles. De notre correspondante à Ramallah,Bombardements, témoignages de médecins depuis des hôpitaux dévastés, distributions alimentaires ou choses de la vie quotidienne en temps de guerre. Les témoignages en provenance de Gaza inondent la toile depuis le déclenchement de la guerre. Certains internautes gazaouis comptent même des millions de followers. Un paradoxe, car depuis octobre 2023 et le début de l'offensive militaire, toutes les infrastructures de communication sont à terre.Certains, à l'époque, ont très vite compris que l'enclave palestinienne risquait d'être coupée du monde. C'est le cas de Moaz Mansour, ingénieur en télécommunications égyptien basé sur la côte ouest des États-Unis. « Bien que la connexion soit coupée à Gaza, on peut toujours y capter le réseau égyptien ou encore israélien. On a pris cela en considération. On s'est dit que c'était donc possible de se connecter grâce à un système de roaming », nous explique-t-il en communication via WhatsApp.En clair : Moaz achète en masse des recharges égyptiennes et israéliennes qu'il met gratuitement à la disposition des Gazaouis. Sur son site internet Gaza Online, il reçoit des dons du monde entier. Moaz Mansour dit avoir réussi ainsi à faire parvenir plus de 50 000 recharges Internet à Gaza. « On essaye de pousser les gens à faire des dons réguliers parce que c'est ce qui nous permet de continuer ce que l'on fait. On donne la priorité à la connexion sur place aux personnes qui travaillent dans le secteur médical », détaille-t-il.Comme Moez Mansour, des activistes du monde entier tentent de maintenir Gaza connecté. Jane Shi, une artiste qui vit à Vancouver, au Canada, revendique l'envoi de 18 000 SIM virtuelles vers Gaza. Internet est devenu un besoin élémentaire. « Cela peut être très dangereux de monter sur un toit, d'aller près de la mer ou de se rapprocher de la frontière pour essayer d'avoir une connexion israélienne. Les gens risquent leur vie pour avoir une connexion internet. On a entendu des récits de personnes qui ont été tuées par des bombardements israéliens alors qu'ils essayaient d'avoir un accès à Internet », raconte-t-elle.Maintenir la connexion sur place permet aux Gazaouis de rester en contact avec leurs proches. C'est aussi une façon pour ses militants de garder un œil sur ce qui se passe à Gaza. Une façon de dire aux Israéliens : « On vous voit. » « Quand il y a eu le massacre de l'hôpital Al Shifa, on a envoyé des SIM virtuelles à des journalistes qui étaient sur place », se souvient la militante canadienne. D'après les témoignages recueillis, les opérateurs israéliens tenteraient bien de couper ces connexions sans avoir réussi encore à ce stade à les empêcher complètement.À lire aussiGaza: les sauveteurs de la Défense civile en première ligne face aux victimes des bombardements israéliens

Le 13/14
Karim Kattan et Manon Azem : comment ne pas oublier Gaza ?

Le 13/14

Play Episode Listen Later May 26, 2025 14:56


durée : 00:14:56 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - A partir de 13h30 deux artistes pour une question simple en cette journée spéciale Gaza : que peut-on faire ? Comment ne pas oublier les Gazaouis ? Avec nous l'écrivain palestinien installé en France Karim Kattan et la comédienne franco-israélienne Manon Azem.

Revue de presse internationale
À la Une: les nouvelles menaces de Donald Trump contre l'Europe

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 24, 2025 4:07


« Donald Trump affirme ne plus chercher d'accord avec l'Union européenne et menace d'appliquer des droits de douane de 50 % sur les produits européens à partir du 1er juin » titre le journal le Temps. « L'annonce a très vite fait dégringoler les bourses européennes et plombé l'ouverture de Wall Street », ajoute le quotidien suisse. « Droits de douane : Donald Trump exige la capitulation en rase campagne de l'Union européenne. Cela s'appelle un ultimatum », annonce de son côté le Soir. Le journal belge précise que « pour l'Union européenne, le réveil est brutal… Les négociations, visiblement, n'avancent pas assez vite au goût du président… Plus exactement : l'Union résiste encore à une bonne partie des exigences américaines ». « Pourquoi Trump s'en prend à l'Europe ? » interroge de son côté le Wall Street Journal, qui parle « d'une frustration croissante au sein de l'équipe économique de Trump ». « Ses conseillers », nous dit-on, « ont exprimé leur irritation face au ralentissement des négociations liées aux divergences de priorités commerciales entre les pays membres de l'UE ». Mais on s'agace aussi côté européen. Selon le Washington Post, « des responsables européens ont estimé ces dernières semaines, que l'équipe de Donald Trump exigeait des concessions unilatérales sans offrir grand-chose en retour ».     TorpeurDans la presse internationale également, la guerre à Gaza et le martyre des Palestiniens. « Gaza : le réveil tardif des Européens n'absout pas l'Occident », titre l'Orient-Le Jour, qui déplore : « il a fallu deux mois d'un horrible siège israélien sur Gaza, depuis la rupture du cessez-le-feu en mars dernier – le refus de nourriture, d'eau et de médicaments, et le bombardement d'hôpitaux – pour sortir quelques États occidentaux de leur torpeur. Trois pays, la France, le Canada et le Royaume-Uni, ont menacé Israël de "sanctions ciblées" et "promis des actions concrètes s'il n'arrêtait pas son offensive à Gaza et ne levait pas les restrictions sur l'aide humanitaire" ».« Même en reconnaissant ce changement significatif », estime le quotidien francophone libanais, « il n'est pas surprenant qu'Israël ait été en mesure de perpétrer ce que plusieurs universitaires et chroniqueurs israéliens et internationaux considèrent comme un génocide ». Et l'Orient-le-Jour interroge : « comment se fait-il que les Ukrainiens aient pu bénéficier de la sympathie de l'Occident et être accueillis à bras ouverts, après l'invasion russe en 2022, (..) alors que maintenant plus de 2 millions de Gazaouis ne peuvent partager une telle faveur ? »Géant du noir et blancEnfin la mort d'un artiste mondialement connu : le photographe franco-brésilien Sébastiao Salgado, s'est éteint hier à l'âge de 81 ans. Sa photo est en Une du quotidien brésilien El Globo, qui rend hommage à celui « qui a documenté les injustices sociales à travers le monde, avec des images alliant réflexion, émotion et lyrisme (…) et toujours avec la maîtrise de la lumière naturelle, ainsi que le contraste saisissant du noir et blanc ». Mais « Sébastiao était bien plus que l'un des plus grands photographes de notre temps », estime l'Institut Terra, une ONG dédiée aux écosystèmes, fondée par le photographe et son épouse. « Ils ont semé l'espoir là où la dévastation régnait et fait germer l'idée que la sauvegarde de l'environnement était aussi un profond geste d'amour pour l'humanité », ajoute l'Institut Terra qui, rappelle El Globo, « a planté plus de 2 millions d'arbres dans la forêt, côté atlantique, et rétabli environ 2500 sources ».En France, Libération rend aussi hommage à Sebastiao Salgado, « géant du noir et blanc, Brésilien globe-trotter qui aura documenté sans relâche la condition des déclassés et des exilés, donnant des visages aux damnés d'une Terre ravagée par l'homme ». Le quotidien français estime ainsi  : « Nul ne pourra contester la puissance évocatrice de ses reportages, comme dans cette mine d'or à ciel ouvert de Serra Pelada, en 1986, que des grappes d'hommes, le corps maculé de sueur, de boue et de poussière arpentent inlassablement...»

Code source
Guerre Israël-Hamas : comment survivent les Gazaouis

Code source

Play Episode Listen Later May 23, 2025 22:36


Les deux mois et demi de blocus total de Gaza et la reprise des bombardements ces derniers jours ont largement fait réagir la communauté internationale. Le mardi 13 mai, Emmanuel Macron blâme le gouvernement de Benyamin Netanyahou, parlant de « honte » à propos du désastre humanitaire. Le dimanche suivant, contraint par ses soutiens, le chef d'État israélien donne son accord pour une reprise limitée de l'aide humanitaire à Gaza. Une aide encore trop faible pour sauver les Gazaouis, d'après l'ONU. Les bombardements ne se sont pas arrêtés, ils ciblent les hôpitaux et les maisons gazaouies. Famine, orphelins, décès dans les camps de la bande de Gaza, les Palestiniens tentent de survivre. Et au dehors la guerre continue. Après plus de 20 mois de guerre, où en est-on ? Pour Code Source, Thomas Poupeau, journaliste au service société du Parisien, Ariane Riou, journaliste au service international et Robin Korda, envoyé spécial en Israël, reviennent à travers les témoignages de Gazaouis sur l'horreur de cette guerre.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Orianne Gendreau, Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1 et France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: l'Europe met la pression sur Benyamin Netanyahu

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 21, 2025 3:51


« La colère, la gêne, la nausée, sont autant de sentiments qui montent dans l'Union avec la nouvelle offensive, "Chariots de Gédéon", lancée par le gouvernement de Benyamin Netanyahu dans la bande de Gaza » : ce sont les propos d'un diplomate de haut niveau juste avant le Conseil des ministres, des ministres des Affaires étrangères le 20 mai à Bruxelles. Des propos rapportés par Libération à Paris.Mais, pointe le journal,« ce diplomate ne s'attendait pas à un tel ras-le-bol des capitales européennes vis-à-vis d'Israël : une majorité de 17 États membres (sur 27), dont la France, a demandé à la Commission d'examiner si Tel-Aviv respectait les droits de l'Homme à Gaza, première étape vers une éventuelle suspension de l'accord d'association liant Israël à l'Union. Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, a donc annoncé qu'elle allait se "lancer dans cet exercice". C'est la première fois, pointe Libération, qu'autant de capitales européennes tapent du poing sur la table contre un pays qui a toujours été ménagé par l'Union. »Coup d'épée dans l'eau ?Toutefois, il ne faut pas être naïf, tempère le journal : « En réalité, seule l'interruption de l'aide militaire américaine pourrait faire reculer Netanyahu. L'Europe n'a donc en réalité aucun moyen de pression efficace, ce que le gouvernement israélien sait parfaitement. »Qui plus est, précise Le Monde, les Européens restent divisés… « Malgré ces déclarations fortes, un soutien à une révision complète de l'accord d'association avec Israël parait encore inatteignable tant les 27 États peinent à s'entendre quand il s'agit du Proche-Orient. D'un côté, Israël peut compter sur des soutiens inconditionnels – comme l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie, la République tchèque ou la Hongrie – pour bloquer toute initiative négative à son encontre et contrer les pays plus sensibles au sort de la population palestinienne – comme l'Irlande, l'Espagne ou la Slovénie. »Le Royaume-Uni et le Canada haussent le tonReste que la vague de protestation enfle chaque jour davantage… En dehors de l'Union européenne, le Canada a donné de la voix, de même que le Royaume-Uni. « Quelque chose est en train de changer, s'exclame le Guardian à Londres. Une vérité se dessine : ce qui se passe à Gaza restera dans les mémoires comme l'un des plus grands crimes de l'histoire. […] Pourtant, Israël agit en toute impunité. » Et certains s'en vantent, souligne le Guardian, comme ce député israélien d'extrême droite cité par le journal : « Tout le monde s'est habitué à l'idée qu'on peut tuer 100 Gazaouis en une nuit, affirme-t-il. Et tout le monde s'en fiche. »Alors hier mardi, pointe le Times, « le Royaume-Uni s'est dit prêt à sanctionner des dirigeants israéliens pour leur offensive "intolérable" à Gaza. Les négociations commerciales avec le gouvernement de Benyamin Netanyahu ont été suspendues. »Le Times qui affirme dans son éditorial que « les amis d'Israël ne peuvent pas rester aveugles face aux souffrances en Palestine. […] La véhémence de la déclaration publiée par les gouvernements britannique, français et canadien, qui ont appelé à la fin de l'action militaire à Gaza, a été un choc ». Et « d'autres événements pourraient survenir, prévient le quotidien britannique : le président Trump pourrait perdre patience envers Benyamin Netanyahu ».Le poids des États-UnisEn effet, pointe le New York Times, certes, « les États-Unis, le plus puissant soutien d'Israël, n'ont pas critiqué publiquement la nouvelle offensive israélienne. Mais le président Trump prend de plus en plus de distance avec Netanyahu, en ayant conclu un accord séparé avec le Hamas pour libérer le dernier otage américain encore en vie et en évitant l'étape israélienne lors de son voyage au Moyen-Orient la semaine dernière. Vendredi, Donald Trump avait déclaré que "beaucoup de gens mourraient de faim" à Gaza en raison du blocus israélien et que "les États-Unis voulaient contribuer à alléger les souffrances". » De quelle manière ?Haaretz à Tel-Aviv a sa petite idée : « Ces derniers jours, les États-Unis ont exercé d'intenses pressions sur Benyamin Netanyahu pour qu'il accepte l'accord proposé par l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff. Cet accord prévoirait la libération d'environ la moitié des otages israéliens encore en vie détenus par le Hamas et un cessez-le-feu temporaire à Gaza. » Mais on attend toujours la réponse du Premier ministre israélien.À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition

Journal en français facile
Les Gazaouis sont affamés / Qui présidera la Pologne? / Choisir la France pour investir...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 19, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 19 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BgSE.A

Les matins
Contre l'avis de l'ONU, Israël accélère ses plans pour cantonner les Gazaouis autour de centres d'aide humanitaire

Les matins

Play Episode Listen Later May 15, 2025 5:32


durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La BBC révèle des images satellite de terres défrichées dans le sud et le centre de Gaza pour y construire des centres d'aide humanitaire, dans le cadre d'un plan de "conquête" décidée par le gouvernement Netanyahu. Une ONG, soutenue par les Etats-Unis, veut se lancer dès la fin du mois.

Revue de presse internationale
À la Une: Trump au pays des Rois mages

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 13, 2025 4:12


C'est du moins l'expression utilisée par Le Temps à Genève. « Les trois États du Golfe qui accueilleront Donald Trump pour sa première tournée présidentielle, à partir d'aujourd'hui, vont faire office de Rois mages. Arabie saoudite, Qatar et Émirats arabes unis attendent le président américain les bras chargés de cadeaux. 600 milliards de dollars pour l'Arabie saoudite, pratiquement autant pour le Qatar, et plus du double promis par les Émirats arabes unis : en guise de signe de bénédiction de son deuxième mandat, le président Trump entend revenir aux États-Unis auréolé des largesses provenant des fonds souverains de ces pays, parmi les plus riches de la planète comparativement au nombre d'habitants ».« Un deal est un deal »« Faire des affaires, pas la guerre, relève Le Monde à Paris. L'ambition de Donald Trump peut se résumer ainsi, à l'heure de sa première tournée à l'étranger depuis son investiture, en janvier ».« Trump cherche avant tout des deals », insiste Le Soir à Bruxelles. « Quitte à confondre voyage diplomatique et business trip dans le Golfe. Sachant qu'il n'obtiendra probablement rien à court terme, ni de la Russie, ni d'Israël sur une paix, ni de l'Arabie saoudite, ni de l'Iran sur les dossiers de la normalisation avec Israël et du nucléaire, Trump pourrait détourner l'attention avec des contrats affichant un nombre de zéros à n'en plus finir. Car dans la vision du monde transactionnelle du président américain, peu importe s'il s'agit de paix ou de pétrodollars : un deal est un deal ».Le Figaro à Paris précise : « des investissements massifs aux États-Unis, des contrats d'armement ou aéronautiques, ou des accords sur l'intelligence artificielle, les cryptomonnaies ou les métaux rares pourraient être proclamés, permettant à Trump d'afficher des succès commerciaux. La Maison-Blanche dit espérer obtenir mille milliards de dollars de contrats et d'investissements ».Israël en berne…« Un pays suivra d'un mauvais œil cette visite, relève pour sa part La Croix : Israël. Contrairement à 2017, l'État hébreu n'est pas sur la feuille de voyage de Trump (…). Galvanisé initialement par ses annonces sur la “Riviera“ et le “déplacement“ des Gazaouis, Benyamin Netanyahu redoute désormais les déclarations de son imprévisible partenaire. Ce dernier pourrait-il soutenir le plan arabe pour Gaza, porté par l'Égypte, la Jordanie et la France ? Ou bien lâcher le Premier ministre israélien et imposer un règlement politique pour l'enclave ? Les supputations vont bon train dans les médias arabes et israéliens. Mais la séquence contrarie déjà l'État hébreu, remarque encore La Croix : non seulement Donald Trump va être pressé par ses alliés du Golfe de conclure un accord avec l'Iran sur le nucléaire, mais il devrait aussi rencontrer lors de sa tournée trois des ennemis jurés d'Israël : le président palestinien Mahmoud Abbas, le Syrien Ahmed Al Charaa et le Libanais Joseph Aoun ».Un cadeau somptueux…Mais le sujet qui accapare l'attention de la presse américaine c'est l'avion d'une valeur de 400 millions de dollars que le Qatar a l'intention de mettre à disposition de Donald Trump…« Ce don potentiel soulève de grandes inquiétudes, pointe le Washington Post, non seulement en matière de sécurité, mais aussi de corruption et d'abus de confiance. On a là un président qui, au cours de la première année de son mandat de quatre ans, accepte un cadeau historique et extraordinairement coûteux de la part d'un gouvernement étranger qui a de nombreux intérêts dans les actions de son administration ».Qui plus est, poursuit le Washington Post, « cet avion pourrait apparemment être affecté ultérieurement à l'usage personnel de Donald Trump, bien que ce dernier ait déclaré hier qu'il ne l'utiliserait pas. Certains experts affirment que cela violerait clairement la clause “émoluments“ de la Constitution ».Des contrats juteux pour la famille Trump…Dans le même temps, le New York Times soulève un autre lièvre… Des contrats mirifiques pour la famille Trump… « Les deux fils aînés du président se sont en effet lancés récemment dans une série de contrats juteux en capitalisant sur le nom et le pouvoir de leur père, chacun essayant apparemment de surpasser l'autre. On parle là de milliards de dollars », s'exclame le New York Times qui précise : « un hôtel de luxe à Dubaï. Une deuxième tour résidentielle haut de gamme à Djeddah, en Arabie saoudite. Deux entreprises de cryptomonnaies basées aux États-Unis. Un nouveau parcours de golf et un complexe de villas au Qatar. Et un nouveau club privé à Washington. Dans bien des cas, pointe le journal, ces nouvelles transactions promues la semaine dernière bénéficieront non seulement à Eric et Donald Jr., mais aussi au président Trump lui-même ».

Dans la presse
"Trump doit faire cesser l'extermination des Gazaouis"

Dans la presse

Play Episode Listen Later May 12, 2025 7:34


A la Une de la presse, ce lundi 12 mai, la tournée de Trump au Proche-Orient, alors que la guerre à Gaza se poursuit. La décision du président ukrainien d'accepter la proposition du président russe de négociations directes, jeudi, en Turquie. Le début des débats, aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, sur le droit à "l'aide à mourir". Et un aileron aperçu dans la Manche.

Arrêt sur images - audio
À la télé : Gaza, une info comme une autre

Arrêt sur images - audio

Play Episode Listen Later May 9, 2025 77:10


"Plan de conquête", "annihilation", "enfer de Gaza", "crise humanitaire", "contrôle du territoire", ce sont les mots que l'on entend ou lit dans les médias pour raconter le génocide en cours à Gaza alors qu'Israël a unilatéralement mis un terme à la trêve en reprenant ses bombardements sur le territoire palestinien le 18 mars. Au total, plus de 53 000 Gazaouis, à très grande majorité des civils, ont été tués par l'armée israélienne depuis octobre 2023, un chiffre jugé fiab ...

Revue de presse française
À la Une: portrait croisé d'une famille israélienne et d'une famille palestinienne

Revue de presse française

Play Episode Listen Later May 4, 2025 5:15


C'est le magazine M, le supplément du Monde, qui a eu l'idée de ce portrait croisé, l'idée de retrouver deux familles déjà rencontrées juste après le 7 octobre 2023. La famille Weissmann tout d'abord, qui a survécu. « Réfugiée un temps près de Tel Aviv, une partie des Weissmann s'est réinstallée dans le village agricole de Netiv Haasara et vit désormais au rythme des bombardements voisins », raconte Annick Cojean, l'envoyée spéciale de M. Car la bande de Gaza est tout près. « Notre vie est au mochav (au village) », explique pourtant le patriarche Yaakov, quand la journaliste objecte « la guerre à moins d'un kilomètre, les mouvements de troupes et de véhicules sur la route numéro 4, le bourdonnement des drones et des hélicoptères ». Évoquant les hommes du Hamas, les viols, les meurtres, Yaakov Weissman déclare « deux millions de Gazaouis, deux millions de terroristes. C'en est fini pour moi d'essayer d'excuser, de comprendre, de faire la distinction entre les bons et les méchants, les barbares du Hamas et la population opprimée. Alors oui, c'est la guerre. Oui, il y a des bombes. Mais ça ne me fait plus rien ».Mon téléphone est un cimetièreCôté palestinien à présent, impossible d'aller à Gaza où les journalistes étrangers sont empêchés de se rendre, c'est donc en Cisjordanie que M a rencontré la famille Redwan. Plus précisément la mère, Reem, et l'une de ses filles, elles vivent à Ramallah, mais sont originaires de Gaza, où les parents de Reem et son petit frère ont été tués dans un bombardement, le 10 octobre 2023. « À Ramallah, dans leur patrie, en territoire palestinien, elles vivent de façon illégale », précise M. « Israël, qui délivre les papiers d'identité via l'Autorité Palestinienne, leur interdit de vivre en Cisjordanie, puisque leur adresse officielle est à Gaza ». La liste des proches tués là-bas s'allonge. Reem raconte : « On boit on mange on pleure. On boit on mange on enterre ». La mère de famille regarde les photos sur son téléphone. « Elle s'arrête sur des clichés d'adultes souriants, en fait défiler quelques-uns, puis repose l'appareil ». « Mon téléphone est devenu un cimetière »murmure-t-elle. Quel est son sentiment vis-à-vis des Israéliens ? Sa réponse est sans appel. « Ça fait bientôt 2 ans qu'on est dans une situation de génocide, le sang inonde les rues » dit-elle. « Qu'ont-ils fait en Israël ? Rien. Ni pour leurs otages, ni pour nos morts. Je vois une société qui tout entière veut tuer ».Guerre secrèteNous ouvrons à présent l'Express, qui consacre un long dossier à l'Algérie et la France, sous l'angle de l'espionnage. C'est à la Une de l'hebdomadaire : « France-Algérie : la guerre secrète des espions ». « Soixante ans de coups tordus et de petits arrangements entre initiés », ajoute l'Express, qui donne pour exemple « ces agents chargés de la lutte contre les opposants algériens vivant en France ». « Un grand classique des dictatures », remarque l'hebdomadaire. « Sauf qu'Alger va plus loin. Jusqu'à l'agression physique en territoire français ». « Deux sources proches du dossier », ajoute l'Express, « nous confirment que la DGSI suspecte le régime algérien d'avoir commandité trois agressions récentes d'opposants, tous condamnés en Algérie, tous réfugiés politiques en France ».  Comment les espions algériens fonctionnent-ils ? Les consulats sont semble-t-il l'un de leurs points de chute préférés. L'Express a interrogé Jérôme Poirot. Ancien coordinateur adjoint du renseignement à l'Élysée, il déclare que « les services de renseignement algériens ont toujours été très actifs sur le territoire français depuis la lutte pour l'indépendance. On peut estimer qu'il y a plusieurs centaines d'agents dans l'Hexagone. Il y en a bien évidemment une part dans les consulats ». Ce, alors que la tension ne cesse d'augmenter entre la France et l'Algérie, rappelons que l'une et l'autre, ont récemment (et réciproquement) expulsé 12 agents diplomatiques et consulaires. Harcelé pour un tweetLe Parisien-Dimanche s'intéresse lui aussi aux étrangers qui, sur le territoire français, sont toujours persécutés par les autorités de leur pays d'origine. Le journal a rencontré Hongmin Yin, un étudiant chinois de vingt-huit ans, arrivé en France en 2019. « Il nous tend, sans un mot, son téléphone, dès le début de l'entretien », raconte le Parisien-Dimanche. « Sur l'écran : une avalanche d'alertes : des tentatives de piratages de ses comptes personnels, plusieurs fois par jour ». Un véritable harcèlement. Le jeune homme n'est pourtant pas « un opposant de premier plan ». « Ce qu'on lui reproche ? Un tweet ». Les faits remontent à 2016, lorsque Hong Min Yin, « apprend à contourner la censure » et visionne une vidéo du massacre de la place Tian'anmen, en juin 1989. Bouleversé, il poste cette vidéo sur Twitter, accompagnée de ces mots : « les assassins doivent payer ». « Une alerte s'allume, quelque part, sur un écran à Pékin », poursuit le Parisien-Dimanche. « Hongmin Yin vient d'entrer dans le viseur des autorités et n'en sortira plus ». « Il y a trois mois, il a reçu une convocation de l'ambassade de Chine à Paris. (…) il ne s'y est pas rendu. Il sait que ce genre de voyage ne prévoit pas de retour », conclut le Parisien-Dimanche. 

Invité de la mi-journée
Deux mois de blocus humanitaire par Israël à Gaza: «On est dans le cadre d'une famine organisée»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later May 2, 2025 10:48


Deux mois de blocus humanitaire à Gaza, deux mois qu'Israël empêche d'entrer les camions de nourriture, d'eau, de médicaments et d'autres produits de première nécessité, dans un territoire déjà dans une situation catastrophique pour les habitants. L'Organisation mondiale de la santé a qualifié « d'abomination » la situation dans le territoire palestinien, exprimant sa colère face à l'inaction pour secourir sa population. Entretien avec Rony Brauman, ancien président de MSF et directeur d'études au sein du Centre de réflexion sur l'action et les savoirs humanitaires (Crash). Auteur de « Guerres humanitaires ? Mensonges et intox », éditions Textuel.  RFI : La situation est insupportable selon les habitants de Gaza. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parle d'« abomination ». Aujourd'hui, en plus du blocus et des bombardements, Israël occupe aussi des parties de la bande de Gaza. À quoi ressemble le quotidien des Palestiniens ? Où et comment vivent-ils ? Rony Brauman : Les mots manquent pour décrire le quotidien des Palestiniens. L'attentat terroriste du 7-Octobre impliquait une riposte de la part d'Israël. Personne ne conteste cette évidence, mais la disproportion, la cruauté, la férocité avec laquelle cette punition collective a été abattue par les Israéliens sur la population de Gaza, cela laisse sans voix. Gaza était déjà sous blocus, mais finalement, l'aide humanitaire, sous la pression, avait fini par entrer. Dans des quantités limitées mais qui avaient permis des choses. Puis la trêve avait permis de constituer des stocks, avait été un véritable répit pour les Palestiniens pendant quelques semaines, durant sept ou huit semaines. Aujourd'hui, c'est à nouveau l'abomination, l'enfer qui s'abat sur les Palestiniens. Toutes les réserves sont épuisées. On boit de l'eau croupie, de l'eau saumâtre, on ne peut plus s'éclairer parce que les centrales ne sont plus approvisionnées. Il n'y a plus de carburant, plus de farine, plus d'aliments de base. Ce que les Gazaouis avaient réussi à stocker, les commerçants ou les particuliers, tout cela arrive maintenant à épuisement. On est dans une situation de famine organisée dans le cadre d'une guerre qui, aujourd'hui, n'a jamais mieux mérité son nom de guerre génocidaire. Comme pour rajouter à l'infamie, à l'horreur de cette situation, rien n'est fait concrètement de la part des Occidentaux pour que le massacre s'arrête, en dépit de quelques formulations critiques qui ont tardé à être entendues, comme la France appelant à arrêter le massacre. Par exemple, les livraisons d'armes continuent. L'intensité des bombardements, des tirs qu'Israël effectue sur Gaza, n'a jamais été aussi élevée. Il faut bien ravitailler toutes ces munitions, ces drones, ces avions, ces hélicoptères, ces chars qui tirent des missiles, des obus. Sur ce point-là, comment est-ce que vous expliquez que cela dure encore ? Parce que, même si Israël empêche les journalistes d'entrer, on a des images. Il y a eu quelques rares visites, on a des informations grâce aux réseaux sociaux. Pourquoi est-ce que cela dure depuis aussi longtemps ? Notamment les livraisons d'armes que vous mentionniez à l'instant. Cela dure pour deux raisons. D'une part, parce qu'Israël entend saisir l'occasion qui lui est donnée pour se débarrasser définitivement de la question des Palestiniens de Gaza. Au passage, Israël entend aussi accélérer et amplifier, intensifier sa politique de colonisation en Cisjordanie. Il y a quelque chose comme un effet d'aubaine, si vous voulez. Le 7-Octobre est utilisé par les Israéliens pour chasser le plus possible de Palestiniens. D'autre part, le soutien indéfectible des États-Unis. Ce soutien était un peu plus mesuré sous le mandat de Joe Biden, il y avait malgré tout quand même un peu de retenue. Maintenant, sous Donald Trump, il n'y en a absolument plus aucune, puisque c'est Trump qui leur a soufflé la solution de la déportation des Palestiniens de Gaza et l'installation d'une Riviera sur ce littoral. Par ailleurs, l'Europe tolère des transferts de composants d'armement. Certes, on n'envoie pas des obus, des vedettes militaires ou que sais-je, mais on laisse passer des composants électroniques, des composants métalliques utilisés dans la fabrication des missiles, des projectiles qui tuent chaque jour des Palestiniens. Surtout l'Allemagne, mais également d'autres pays. La France n'est pas en tête, mais son rôle est quand même significatif. L'Europe a-t-elle les moyens de faire quelque chose ? Je pense que l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose. Car l'Europe est le premier débouché commercial d'Israël. L'Europe a accordé à Israël, en tant que pays démocratique allié, présent dans le bon camp, un accord d'association qui lui donne un statut de quasi-membre de l'Union européenne avec des coopérations culturelles, universitaires, militaires, stratégiques, commerciales, etc. Donc, il y a toutes sortes de moyens d'agir pour signifier à Israël qu'on ne veut pas se rendre complice de ce génocide, de ces atrocités que tout le monde voit et devant lesquelles personne ne fait rien. L'Europe, qui se vante d'être attachée au droit international, au droit humanitaire, ne fait absolument rien sinon envoyer quelques critiques qui ne changent absolument rien à la situation. Pour répondre à votre question, la réponse est simple : oui, l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose à condition de le vouloir. Pour l'instant, l'Europe continue de se porter aux côtés d'Israël en continuant de qualifier ce pays de démocratie, alors qu'y règne l'apartheid, la colonisation, la torture légale et aujourd'hui une guerre génocidaire, le blocus imposé aux journalistes. Est-ce que l'on connait d'autres conflits dans lesquels, pendant deux ans, aucun journaliste étranger n'a pu pénétrer, si ce n'est « embedded », embarqué avec l'armée israélienne ? Quelques journalistes ont pu rentrer et visiter le camp de Jabalia, avec interdiction de parler aux réfugiés palestiniens de ce camp qui est le plus grand camp de réfugiés palestiniens de la région. On va visiter ce camp, mais on n'a pas le droit de parler aux gens qui s'y trouvent parce que l'armée israélienne l'interdit. Malgré tout cela, le génocide, l'apartheid, le racisme, la férocité de cette offensive, Israël continue à bénéficier du statut de démocratie, statut qui l'ancre dans le camp occidental et lui permet de bénéficier de la mansuétude, de l'indulgence, voire du soutien d'un certain nombre de pays européens. Le gouvernement israélien a encore dit, vendredi 2 mai, préparer une grande opération à Gaza et mobiliser pour cela des réservistes. Quelle est la stratégie ? Je crois que d'une part, Israël est en train de réoccuper Gaza. Il s'agit de prendre des positions, de découper la bande en plusieurs zones, en trois ou quatre zones. D'autre part, comme l'a dit élégamment, je crois, Smotrich, mais repris par d'autres, il s'agit « d'encourager le départ volontaire des Gazaouis ». Qu'est-ce que ça veut dire, « encourager le départ volontaire » ? Cela veut dire contraindre les gens par la faim et le désespoir à un départ sans espoir de retour, parce qu'il n'y a plus aucun avenir. Les jeunes gens de Gaza, à part le fait de vouloir se venger de ceux qui les ont plongés dans le malheur le plus extrême, ont aussi envie de voir autre chose. Je pense que le plan Trump, qui a été saisi au vol par Benyamin Netanyahu, est en train d'être mis en œuvre. C'est-à-dire vider Gaza de sa population, se livrer à une opération d'épuration, d'évacuation ethnique où l'on va garder quelques dizaines de milliers de personnes, mais évacuer les autres vers l'Égypte, d'autres pays africains, d'autres pays dans le monde. Je ne sais pas comment ils vont faire cela, mais en tout cas, tout semble indiquer qu'ils en prennent le chemin. Ce vendredi 2 mai, l'ONG « Flottille de la liberté » annonce que l'un de ses bateaux humanitaires à destination de Gaza a été visé par un drone israélien au large de Malte, dans les eaux internationales. Pour l'instant, Israël n'a pas réagi mais cela vous paraît-il plausible ? Cela me paraît plausible. Rappelez-vous la flottille Mavi Marmara en 2010 qui avait été attaquée par des commandos israéliens. Il y avait eu quand même dix morts sur une flottille qui était intégralement pacifiste, qui entendait simplement appliquer une pression pour forcer le blocus et livrer des médicaments et des vivres à la population de Gaza. Une opération hautement symbolique, disons de diplomatie humanitaire privée, mais qui n'avait rien d'agressif et qui a fini ainsi. Que cette flottille ait été attaquée par des drones israéliens, de la façon la plus illégale, est un acte de piraterie pure et simple. Je ne sais pas si, factuellement, cela s'est passé ainsi, mais ça me paraît tout à fait plausible. Cela ne fait aucun doute. À lire aussiFlottille de Gaza: un navire humanitaire attaqué par des drones israéliens, disent des militants À lire aussi«Mes enfants sont chétifs»: l'agonie des Gazaouis face au blocus humanitaire imposé par Israël

Les matins
Yémen : les civils et les migrants vivent un enfer, dans une guerre qui s'intensifie

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 5:39


durée : 00:05:39 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les rebelles houthis accusent les Etats-Unis d'avoir tué 68 migrants Africains dans un bombardement. Les conditions de vie des Yéménites et des exilés ont empiré dans ce pays en guerre depuis plus de dix ans. Les Houthis, qui se disent solidaires des Gazaouis, enrôlent des enfants.

Les histoires de 28 Minutes
Médecin malgré lui / Gaza : qui peut arrêter la catastrophe humanitaire ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 46:00


L'émission 28 minutes du 29/04/2025 Ce médecin de campagne ne peut pas partir à la retraite, faute de remplaçantDepuis le 28 avril, une partie des médecins français, dont des jeunes médecins et des étudiants, ont entamé une grève illimitée à l'appel de plusieurs syndicats. Mardi 29 avril, ils manifestent dans toute la France contre une mesure de la loi Garot, une initiative transpartisane qui a pour objectif de lutter contre les déserts médicaux. Elle interdirait aux jeunes médecins d'ouvrir un cabinet dans une zone déjà couverte par plusieurs médecins. Les professionnels de santé estiment que cette proposition de loi porte atteinte à leur liberté d'installation et à l'attractivité du métier. Pour calmer leur colère, le Premier ministre François Bayrou a proposé un plan de lutte contre les déserts médicaux, avec notamment un principe de solidarité qui enjoint les médecins à travailler jusqu'à deux jours par mois dans des zones prioritaires. Cette proposition ne satisfait ni les médecins mobilisés, qui exigent un retrait pur et simple de la proposition de loi, ni les députés qui, à l'instar de Guillaume Garot (PS), jugent ce revirement "largement insuffisant". Pour nous éclairer, nous recevons François Weil-Picard, médecin généraliste dans le Loiret. Alors qu'il pourrait être à la retraite, il exerce toujours à mi-temps en raison de l'absence de remplaçant dans son secteur.Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?Depuis lundi 28 avril, Israël est convoqué sur les bancs de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour répondre de ses obligations humanitaires en tant qu'État occupant de la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël bloque toute entrée d'aide humanitaire dans ce territoire palestinien, où la population survit dans des conditions particulièrement difficiles. Le Programme alimentaire mondial, dont sont tributaires les Gazaouis pour se nourrir, a annoncé ce lundi avoir "épuisé tous ses stocks", concrétisant le risque d'une famine généralisée dans la bande de Gaza. 91 % de la population serait en malnutrition selon l'IPC, un organisme international chargé d'étudier la sécurité alimentaire. "L'obstruction de l'aide humanitaire est un moyen d'accomplir l'objectif militaire", s'est défendu Israël Katz, ministre de la Défense israélien. Des ONG, telles qu'Amnesty International, dénoncent, elles, un "génocide". Le gouvernement français a quant à lui appelé à "arrêter le massacre". Tout au long de cette semaine, 39 États se succéderont pour rappeler à Israël ses obligations en matière de droit humanitaire international. Cependant, les décisions de la CIJ n'ayant pas de volet coercitif, Israël n'aura pas d'obligation de changer sa stratégie dans la bande de Gaza quelle que soit l'issue des audiences. Comment mettre un terme à la catastrophe humanitaire à Gaza ? Le droit international peut-il encore jouer son rôle ?Xavier Mauduit nous rappelle, dans le sillage des déclarations du Garde des sceaux Gérald Darmanin, l'histoire des gardiens de prison. Marie Bonnisseau nous emmène au Japon, où le jeu de cartes Ojisan recrée du lien entre les générations.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 23:39


L'émission 28 minutes du 29/04/2025 Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?Depuis lundi 28 avril, Israël est convoqué sur les bancs de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour répondre de ses obligations humanitaires en tant qu'État occupant de la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël bloque toute entrée d'aide humanitaire dans ce territoire palestinien, où la population survit dans des conditions particulièrement difficiles. Le Programme alimentaire mondial, dont sont tributaires les Gazaouis pour se nourrir, a annoncé ce lundi avoir "épuisé tous ses stocks", concrétisant le risque d'une famine généralisée dans la bande de Gaza. 91 % de la population serait en malnutrition selon l'IPC, un organisme international chargé d'étudier la sécurité alimentaire. "L'obstruction de l'aide humanitaire est un moyen d'accomplir l'objectif militaire", s'est défendu Israël Katz, ministre de la Défense israélien. Des ONG, telles qu'Amnesty International, dénoncent, elles, un "génocide". Le gouvernement français a quant à lui appelé à "arrêter le massacre". Tout au long de cette semaine, 39 États se succéderont pour rappeler à Israël ses obligations en matière de droit humanitaire international. Cependant, les décisions de la CIJ n'ayant pas de volet coercitif, Israël n'aura pas d'obligation de changer sa stratégie dans la bande de Gaza quelle que soit l'issue des audiences. Comment mettre un terme à la catastrophe humanitaire à Gaza ? Le droit international peut-il encore jouer son rôle ?On en débat avec Françoise Bouchet-Saulnier, docteure en droit spécialiste du droit humanitaire ; Jadd Hilal, écrivain, docteur en littérature et en philosophie et Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue "Conflits".28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Journal en français facile
Une centaine de Gazaouis arrivent en France / Tensions entre l'Inde et le Pakistan / Rome à la veille des funérailles du pape

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 25 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BcFj.A

Les histoires de 28 Minutes
Elon Musk, Hamas, les "Grands Pays-Bas", l'île de Socotra : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 46:09


L'émission 28 minutes du 26/04/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, experte en droit au développement au Conseil des Droits de l'Homme ; Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise ; Daniel Borrillo, juriste, enseignant à l'Université Paris Nanterre et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz.L'engagement politique de Musk nuit à son entreprise : le prix à payer ?Elon Musk a annoncé qu'il comptait réduire son implication au sein du DOGE, le département de l'efficacité gouvernementale de l'administration Trump, à partir du mois de mai. Il y avait été nommé par le président américain après son investiture avec un objectif : réduire drastiquement le budget du gouvernement fédéral en faisant 2 000 milliards de dollars d'économie. Désormais, le patron de Tesla ne consacrera plus que 40 % de son temps à ses activités politiques. Ce changement de stratégie s'analyse au regard des mauvais résultats de son entreprise. Le groupe a annoncé une chute de ses bénéfices de près de 71 % au premier trimestre 2025.Les Palestiniens pourraient-ils chasser le Hamas ?Mercredi 23 avril, Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, a exhorté le Hamas à libérer les otages israéliens encore retenus dans la bande de Gaza. Ce dernier a estimé que le mouvement islamiste et nationaliste palestinien avait fourni à Israël “des prétextes pour commettre ses crimes dans la bande de Gaza, le plus flagrant étant la détention d'otages”. Ces dernières semaines, la colère d'une partie des Gazaouis contre le Hamas se fait de plus en plus visible : des manifestations se sont déroulées dans les rues, malgré la reprise des bombardements et de l'offensive israélienne. L'Autorité palestinienne, largement discréditée en Cisjordanie, peut- elle reprendre les rênes à Gaza ?Direction l'île de Socotra, au large du Yémen, avec le journaliste Quentin Müller. Un archipel fascinant et secret qu'il a découvert lors d'une enquête sur l'ingérence des pays voisins et qu'il dépeint dans son dernier livre, "L'Arbre et la tempête : Socotra, l'île oubliée" (éditions Marchialy). Au-delà de ses forêts d'arbres à la sève rouge, vieux de vingt millions d'années, Socotra représente un enjeu géopolitique sur la carte d'une région à feu et à sang.Valérie Brochard rend visite à nos voisins néerlandais où la création des "Grands Pays-Bas" fait débat. L'idée émise par Martin Bosma, le président de la Chambre des représentants néerlandaise et membre du parti d'extrême droite PVV, serait de rattacher la Flandre belge au territoire. La Wallonie francophone serait ainsi destinée à rejoindre la France.Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Kevin Farrell qui devient, pendant un mois, l'intérimaire le plus important du monde. Camerlingue au Vatican, il est responsable de l'organisation des obsèques du pape François et de la période de transition jusqu'à l'élection d'un successeur par le conclave.Jean-Mathieu Pernin zappe sur les débats télévisés entre les dirigeants des différents partis politiques au Canada, à l'approche des élections législatives du 28 avril. Les menaces d'annexion de Donald Trump se sont notamment invitées dans la campagne et pèsent considérablement dans les intentions de vote des électeurs."Olé osé", le nouvel album de chansons paillardes de Patrick Sébastien, cartonne sur les plateformes de streaming. Paola Puerari se demande donc : pourquoi les gauloiseries nous amusent-elles autant ?Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : les animaux peuvent-ils nous avertir des séismes à venir ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 avril 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 64:43


C dans l'air du 14 avril 2025 - Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ?Les négociations pour la paix en Ukraine étaient déjà mal embarquées. Une frappe russe a fait 34 morts et des dizaines de blessés dimanche sur la ville ukrainienne de Soumy, provoquant une vive émotion dans le pays. "Sans une pression vraiment forte, sans un soutien adéquat de l'Ukraine, la Russie continuera à faire durer cette guerre", a réagi le président ukrainien Zelensky. Le 4 avril dernier, une autre frappe russe avait tué 20 personnes, dont 9 enfants, à Kryvy Rih, ville natale de Zelensky. Les premières semaines de son mandat, Donald Trump avait promis d'arrêter le conflit en 24h. Sous sa dynamique, des pourparlers ont été engagés à Riyad, et un début d'accord interdisant les frappes sur les infrastructures énergétiques avait été mis en place. Mais il n'a jamais été respecté. Pire, les observateurs de l'ONU ont constaté une augmentation significative des attaques contre les centres urbains du pays.En Ukraine, les députés observent avec inquiétude, et parfois consternation, l'impasse des négociations pour la paix. "Nous n'avons jamais cru à un quelconque cessez-le-feu, mais terroriser le pays en tuant des civils et des enfants, c'est juste insupportable", a réagi auprès du Monde la députée ukrainienne d'opposition Solomiia Bobrovska. Malgré la condamnation unanime des dirigeants européens, Donald Trump a refusé de prendre parti après ce nouveau drame : "Je pense que c'est terrible. Et l'on m'a dit qu'ils avaient fait une erreur", s'est-il contenté de réagir, là où son envoyé spécial en Ukraine Keith Kellogg a eu des mots plus forts, évoquant une attaque "inacceptable" qui "dépasse les limites de la décence".Au Moyen-Orient, les négociations de paix entre Israël et le Hamas, elles aussi encadrées par l'administration américaine, ont déjà échoué. Depuis le 18 mars, le gouvernement israélien a repris les combats à Gaza, notamment les bombardements qui ont fait au moins 1 500 morts chez les Palestiniens. Officiellement, Israël explique vouloir isoler les groupes du Hamas les uns des autres et susciter une contestation locale. Mais sur le terrain, c'est plutôt une nouvelle invasion de l'enclave à laquelle assistent les Gazaouis, forcés à de nouveaux déplacements incessants. L'élimination du Hamas, qui était l'objectif premier du gouvernement israélien, n'a jamais été atteinte. Selon le journal israélien Haaretz, le Hamas, bien qu'affaibli par un an et demi de combats, aurait même reconstitué ses forces et compterait à nouveau 40 000 combattants. De son côté, Donald Trump pousse pour qu'Israël et le Hamas parviennent à un accord sur le retour des derniers otages. 24 seraient toujours en vie, et 35 sont présumés morts.La frappe russe sur Soumy marque-t-elle un tournant dans les négociations de paix en Ukraine ? Comment les Ukrainiens réagissent-ils au mépris de l'administration américaine ? Et que devient le plan de Donald Trump pour Gaza ?Les experts :- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste - Ouest-France- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde- Guillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à sciences Po

Les histoires de 28 Minutes
Reconnaissance de la Palestine, libre-échange européen, Lili Sohn : Le Club | 28 minutes | ARTE

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 45:59


L'émission 28 minutes du 11/04/2025 Ce vendredi, Jean-Mathieu Pernin décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice, Jean Quatremer, correspondant européen de “Libération”, Géraldine Woessner, rédactrice en chef au “Point”, et le dessinateur Pascal Gros.  Retour sur deux actualités de la semaine :La France doit-elle reconnaître l'État palestinien ? Emmanuel Macron a annoncé, dans l'émission "C à Vous" du mercredi 9 avril, que la France s'apprêtait à reconnaître l'État de Palestine d'ici juin. De retour d'une visite diplomatique en Égypte, le président français entend passer ce cap historique lors d'une conférence à l'ONU sur la création d'un État palestinien, coprésidée par la France et l'Arabie saoudite. La situation est dramatique dans la bande de Gaza, où Israël a repris son offensive et bloque l'aide humanitaire depuis le 18 mars. Lors d'une rencontre entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou lundi 7 avril, le président américain a réitéré sa volonté de faire partir les Gazaouis pour prendre le contrôle de la bande de Gaza, “une zone à fort potentiel immobilier”.  La possibilité d'une reconnaissance divise la classe politique française : si tous s'accordent sur le papier pour une solution à deux États, une partie de la droite juge la décision prématurée. Après la prise de parole d'Emmanuel Macron, un responsable du Hamas a salué “une étape importante”. 148 États reconnaissent la Palestine, mais la France serait le premier membre du G7 à aller dans ce sens.Guerre commerciale : et si l'Europe trouvait son salut dans le libre-échange ?La guerre commerciale devenant intenable entre les mastodontes chinois et américains, faudrait-il faire du Vieux Continent un havre de libre-échange ? Le commerce entre les deux puissances pourrait se réduire “jusqu'à 80 %” et effacer “près de 7 %” du PIB mondial sur le long terme, selon la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce. L'Europe se questionne alors sur sa place dans le libre-échange. Jeudi 8 avril, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé que l'UE allait lancer des négociations en vue d'un accord de libre-échange avec les Émirats arabes unis. L'épineuse question du Mercosur revient aussi sur le devant de la scène. Face à la contraction du PIB mondial et le retour de l'inflation présagé par les économistes, le choix du libre-échange pourra-t-il permettre à l'Europe de limiter la casse ? L'opposition française au Mercosur est-elle toujours de mise ? Lili Sohn est autrice et illustratrice de BD. Elle publie "Nos poils. Mon année d'exploration du poil féminin" aux éditions Casterman. Dans cet ouvrage, elle raconte son expérience : arrêter de s'épiler pendant un an. Un geste militant, qui met en lumière la difficulté de déconstruire le poil féminin pour celles qui désirent vivre avec. Enfermer les étrangers soumis à une OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon ? C'est la dernière proposition de Laurent Wauquiez dans un entretien au “JDNews” qui mise sur un effet dissuasif puisque qu'il y “fait cinq degrés en moyenne pendant l'année, 146 jours de pluie et de neige”. Réponse de Manuel Valls, ministre de l'Outre-mer : "C'est une méthode de colon, pas d'élu de la République. Le bagne de Cayenne, c'est loin et tant mieux." C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Agnès Pannier-Runacher a suscité l'émoi. Invitée sur BFMTV, la ministre de la Transition écologique a soutenu, pour défendre les projets de ZFE, que "les moins riches n'ont pas de voiture". Une déclaration qui n'est pas passée inaperçue. C'est le Point com de Paola Puerari.Boulogne-sur-Mer a perdu François Guennoc, emporté par un cancer. Il était auteur, féru d'histoire, mais aussi et surtout l'un des fondateurs de l'auberge des migrants. Il a dédié sa vie à aider les exilés de la Côte d'Opale. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les droits de douanes ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 avril 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les enjeux internationaux
Gaza : que reste-t-il du Hamas ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 13:11


durée : 00:13:11 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En fin de semaine dernière, des centaines de Gazaouis ont manifesté contre le Hamas : une mobilisation inédite depuis le 7 octobre, survenue deux semaines après la reprise des bombardements israéliens dans l'enclave. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Leïla Seurat Chercheuse associée au centre arabe de recherche et d'études politiques de Paris (CAREP)

Les histoires de 28 Minutes
Vues sur le Groenland, manifestations à Gaza, parkour : Le Club international de 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 46:15


L'émission 28 minutes du 29/03/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des Droits de l'Homme ; Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue “Conflits”, Gilles Gressani, directeur de la revue “Le Grand Continent” et la dessinatrice de presse, Dorthe Landschulz. “Il nous faut le Groenland” : Donald Trump au stade des menaces ? “Nous avons besoin du Groenland pour la sécurité internationale. Il nous le faut”, a déclaré Donald Trump le 26 mars dans une interview radio, sans préciser comment il comptait s'y prendre. Cette déclaration intervient deux jours avant la visite de son vice-président J.D. Vance et sa femme dans une base américaine au Groenland. Ce déplacement déplait aux autorités groenlandaises et au Danemark. Depuis les dernières législatives, l'île est en pleines négociations pour former une coalition gouvernementale et dénonce les ingérences étrangères. Manifestations de civils à Gaza : le début de la contestation du Hamas ? Mardi 24 mars, les Gazaouis ont manifesté pour la première fois dans le nord de la bande de Gaza ainsi que le lendemain. Ils ont défilé pour réclamer la fin de la guerre mais aussi le départ du Hamas, une première depuis le 7 octobre 2023 et le début de la guerre avec Israël. Le seuil des 50 000 morts recensés dans la bande de Gaza vient d'être dépassé. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a tenté de récupérer cette mobilisation à son actif : “De plus en plus de Gazaouis comprennent que le Hamas leur apporte destruction et ruine, et c'est essentiel. Tout cela prouve que notre politique fonctionne.” Il est lui-même visé par des manifestations en Israël menées par des civils qui désapprouvent sa stratégie, notamment la fin de la trêve à Gaza. Nous recevons le champion du monde de parkour speed en 2024, Caryl Cordt-Moller. En juillet dernier, il était l'un des cascadeurs masqués qui faisaient circuler la flamme olympique sur les toits de Paris. Le parkour, une discipline née en banlieue parisienne à la fin des années 1980, consiste à franchir des obstacles dans les milieux urbains avec sauts et acrobaties. Le champion du monde est aujourd'hui à l'affiche du spectacle “Ollie” au théâtre du Châtelet, à Paris, du 25 au 27 avril. Valérie Brochard rend visite à nos voisins serbes où la jeunesse se lève contre la corruption. Les premières manifestations ont éclaté en novembre, après l'effondrement de l'auvent en béton de la gare de Novi Sad, la deuxième grande ville du pays. Seize personnes sont décédées. Une partie de la population attribue ce drame à la corruption puisque la gare venait d'être refaite sur fond de contrats opaques. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Xenia Fedorova, l'ancienne patronne de “Russia Today” en France. Trois ans après l'arrêt de la chaîne financée par le Kremlin, elle est devenue une égérie pro-Poutine dans les médias détenus par Vincent Bolloré. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé britannique, chamboulée par la dernière série Netflix “Adolescence”. Elle relate l'histoire de Jamie, 13 ans, accusé d'avoir poignardé à mort une camarade de classe et suspecté d'avoir été influencé par l'idéologie masculiniste. Paola Puerari se demande pourquoi nous utilisons des noms de maladies mentales comme insultes.Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : peut-on transmettre des saveurs par Internet ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 mars 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Les matins
Des centaines de Gazaouis dans la plus grande manifestation anti-Hamas organisée depuis le début de la guerre

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 5:59


durée : 00:05:59 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - "Le Hamas dehors", "Hamas terroriste", ont scandé des centaines de Palestiniens à Beit Lahia et Jabalia, dans le nord de Gaza, ainsi qu'à Khan Younès, au sud. Ces Gazaouis ont manifesté pour mettre fin à la guerre contre Israël et au règne du mouvement islamiste dans l'enclave palestinienne.

L’Heure du Monde
Pourquoi Israël a repris les hostilités à Gaza

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 12:41


Depuis mardi 18 mars, les bombes pleuvent à nouveau sur Gaza. Alors que la deuxième phase de la trêve entre Israël et le Hamas n'avait même pas encore commencé, ni même été négociée, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a repris les hostilités. Plus de 500 Gazaouis, dont au moins 190 enfants, sont morts, selon la défense civile palestinienne. Jeudi 20 mars, le mouvement palestinien ripostait par des tirs de roquette en direction de Tel-Aviv.Comment expliquer ce retour de la violence, alors qu'un accord de cessez-le-feu était censé ramener progressivement la paix ? Pourquoi la trêve a-t-elle été rompue ? Peut-on espérer, malgré les événements des derniers jours, que le cessez-le-feu puisse être rétabli et que les négociations reprennent ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Samuel Forey, correspondant du Monde à Jérusalem, explique pourquoi Israël a rompu la trêve et à quoi s'attendre pour la suite des négociations.Un épisode de Jean-Guillaume Santi et Claire Leys. Réalisation : Quentin Bresson. Musique originale : Amandine Robillard.Cet épisode a été publié le 20 mars 2025.----Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël : le gouvernement veut organiser le départ « volontaire » des Gazaouis

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 19:30


Ce matin du mardi 18 février 2025, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur la réouverture des frontières nord-coréennes et l'astéroïde YR4. Israël : le gouvernement veut organiser le départ « volontaire » des GazaouisMalgré le tollé provoqué par la proposition de Donald Trump de transférer une partie des Gazaouis, Benyamin Netanyahu souhaite créer une agence spéciale pour organiser l'émigration « volontaire » des Palestiniens de Gaza. Que prévoit ce plan ? Vers quels pays les Gazaouis seront-ils déplacés ?Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem.    Corée du Nord : vers une réouverture des frontières Fermées il y a cinq ans en raison de la pandémie du Covid-19, les frontières nord-coréennes sont de nouveau ouvertes aux touristes. Pourquoi les autorités ont-elles attendu si longtemps avant de prendre cette décision ?Avec Nicolas Rocca, journaliste au service international de RFI.    Astéroïde YR4 : la Terre semble hors de danger  En début de semaine, la NASA annonçait que l'astéroïde YR4 avait 3,1% de chance de percuter la Terre en 2032, soit le niveau le plus élevé jamais enregistré ces vingt dernières années. Pourquoi le risque d'impact a-t-il été revu à la baisse ? Existe-t-il des moyens pour dévier la trajectoire des asteroïdes ?Avec Patrick Michel, directeur de recherches du CNRS à l'Observatoire de la Côte d'Azur. Auteur du livre À la rencontre des astéroïde (éditions Odile Jacob, 2023). Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, une vidéo choquante d'une femme battue en pleine rue tchadienne qui a fait le tour des réseaux sociaux.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Gaza/Trump, Israël prépare son plan - 07/02

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 3:17


Ce vendredi 7 février, le plan israélien pour un départ "volontaire" des Gazaouis suite à l'annonce des projets de Donald Trump dans la bande de Gaza et les réactions de quelques dirigeants à ce sujet ont été abordés par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les déclarations de Donald Trump sur Gaza et des frappes américaines en Somalie. Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ?  Alors que les derniers militaires français quittaient le territoire tchadien, des drones turcs étaient installés sur l'ancienne base française de Faya-Largeau. Quel est intérêt de la Turquie d'équiper l'armée tchadienne ? Ankara pourrait-elle déployer des troupes pour remplacer la présence française ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Gaza : les États arabes refusent l'expulsion des Gazaouis  Donald Trump propose de « nettoyer » la bande de Gaza en transférant une grande partie de ses habitants en Égypte et en Jordanie pour transformer le territoire en « Côte d'Azur du Moyen-Orient ». Pourtant alliés de Washington, Le Caire et Amman rejettent catégoriquement cette idée. Comment le président américain réagit-il à cette fin de non-recevoir ?Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'IFRI (Institut français des relations internationales), spécialiste du Moyen-Orient. Somalie : pourquoi les États-Unis ont-ils à nouveau frappé Daech ?  Annoncées par Donald Trump, des frappes américaines ont tué des responsables de la branche somalienne du groupe État Islamique. Comment les États-Unis justifient-ils cette opération ? Pourraient-ils poursuivre leurs interventions militaires en Somalie ?Avec Manon Lefebvre, maîtresse de conférences en civilisation des États-Unis à l'Université Polytechnique des Hauts-de-France.

Les journaux de France Culture
Israël ordonne à l'armée de se préparer à favoriser le "départ volontaire" des Gazaouis

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 19:44


durée : 00:19:44 - Journal de 12h30 - Après avoir salué le plan aussi improbable qu'inespéré du président américain de transférer les Palestiniens hors de chez eux, Israël n'aura pas tardé à surenchérir.

Le débat africain
Guerre en RDC et Donald Trump… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 38:58


Au sommaire : Que se passe-t-il dans l'est de la République démocratique du Congo ? Tandis que les rebelles du M23 et leurs alliés rwandais contrôlent plusieurs quartiers de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et progressent dans le Sud-Kivu, le président congolais Tshisekedi a reconnu à la télévision nationale une « aggravation sans précédent de la situation sécuritaire » tout en promettant « une riposte vigoureuse ». Il condamne également l'« inaction » de la communauté internationale. Aux États-Unis, les annonces choc et les décrets pleuvent depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Dôme de fer, migrants sans-papiers à Guantanamo, déplacement des Gazaouis, Groenland, droits de douane… Jusqu'où ira le président américain ? Quels contre-pouvoirs aux États-Unis ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Mamadou Djimtebaye, journaliste et directeur du pure player tchadien Tchadinfos- François Hiondi Nkam, journaliste pour le quotidien camerounais Le jour- Thierry Kambundi, rédacteur en chef de la radio TopCongo FM.

Code source
Trêve entre Israël et le Hamas : combats suspendus, libération d'otages… Notre reporter raconte

Code source

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 21:57


Le 15 janvier, après de nombreux rebondissements, un accord est finalement signé par les représentants d'Israël et du Hamas pour une trêve dans la bande de Gaza, après quinze mois de guerre dans la foulée des massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023.L'accord prévoit notamment l'interruption des combats et un échange de prisonniers : Israël s'engage à libérer 1000 détenus palestiniens et le Hamas, 33 des otages enlevés le 7 octobre. Plusieurs centaines de camions humanitaires pourront également pénétrer dans l'enclave palestinienne chaque jour. A l'annonce de ces mesures, des milliers de Gazaouis ont exprimé leur joie. Au sein de la population israélienne, l'accord divise. Robin Korda, journaliste à la cellule internationale du Parisien et envoyé spécial en Israël pendant 8 jours, raconte cette trêve vue d'Israël. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Le Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Un jour dans le monde
Gaza : l'ombre de Trump plane sur les Gazaouis exilés

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 13:20


durée : 00:13:20 - L'invité d'un jour dans le monde - Devant la question de la reconstruction de Gaza, dont les deux tiers ont été détruits par les bombardements, Donald Trump propose le déplacement des populations palestiniennes afin de « faire le ménage ».

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Gaza, Donald Trump veut faire "le ménage" - 27/01

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 3:15


Ce lundi 27 janvier, les déclarations de Donald Trump selon lesquelles il veut pousser plus de la moitié de la population gazaouie à quitter le territoire pour aller en Égypte et en Jordanie, ont été abordées par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Les matins
"Un territoire invivable" : le choc des Gazaouis, de retour chez eux après 15 mois de bombardements

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 6:29


durée : 00:06:29 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En ce début de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, des Gazaouis rentrent chez eux, beaucoup pour n'y retrouver que ruines, dans un paysage apocalyptique laissé par plus de 15 mois de guerre. Plus de 10 000 personnes seraient ensevelies sous les décombres.

C dans l'air
Trêve Israël / Hamas : un effet Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 64:08


C dans l'air du 16 janvier 2025 - Trêve Israël / Hamas : un effet Trump ?Après quinze mois de guerre, un accord a été trouvé entre Israël et le Hamas pour cesser les bombardements sur Gaza et programmer la libération progressive des otages israéliens. 33 d'entre eux seraient libérés à partir de dimanche en échange d'un millier de prisonniers palestiniens. Avec le cessez-le-feu, l'armée israélienne est censée se replier vers l'Est et permettre à davantage d'aide humanitaire d'entrer dans l'enclave palestinienne. Voilà ce que prévoit la première phase de l'accord annoncée mercredi soir par les médiateurs qataris, égyptiens et américains qui doit durer 42 jours. Une trêve qui marquerait la fin du calvaire pour les Gazaouis, comme pour les otages israéliens enlevés au cours de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.Mais de nombreux points restent à régler et l'accord semble encore loin d'une mise en œuvre effective dès dimanche 19 janvier. En cause ? En Israël, le Premier ministre a accusé ce jeudi le Hamas de provoquer "une crise de dernière minute" en revenant sur certains points de l'accord et refuse de donner son feu vert immédiat à la trêve. La veille, son ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, avait dénoncé publiquement cet accord qu'il qualifie de "capitulation" et avait appelé son collègue d'extrême droite, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, à se joindre à lui pour faire tomber le gouvernement. De son côté, le Hamas a, par la voix d'un de ses dirigeants cités par l'AFP, assuré que le mouvement s'en tenait à l'accord négocié hier, rejetant ainsi les accusations d'Israël.L'État hébreu devait initialement réunir un cabinet de sécurité ce jeudi pour valider les termes de l'accord. Alors que va décider Israël ? Que prévoit cet accord ? Quel a été le rôle des présidents américains dans ces négociations ? Les Etats-Unis ont affirmé être "confiants" pour résoudre les "problèmes de dernière minute" soulevés par les Israéliens. La veille Joe Biden n'a pas caché sa satisfaction, saluant "des mois de diplomatie intense" pour aboutir à l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza. Le président américain en fonction pour quelques jours encore a souligné aussi que son administration a "parlé comme une seule équipe" avec celle de Donald Trump qui s'apprête à reprendre les manettes dès lundi 20 janvier. Donald Trump, de son côté, s'est félicité de cet accord, jugeant qu' "il n'a été possible que parce qu'il a été élu en novembre dernier". Lui qui voulait un succès diplomatique avant son entrée à la Maison-Blanche avait promis récemment "l'enfer" à la région si un accord n'était pas noué avant son arrivée au pouvoir, le 20 janvier prochain. Son futur secrétaire d'État a également prôné une "diplomatie audacieuse" pour mettre un terme à la guerre menée en Ukraine par la Russie. Les experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, la fondation pour la Recherche Stratégique, conseiller géopolitique à l'institut Montaigne, auteur de l'atlas des frontières publié aux éditions des arènes- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient, autrice Le Livre noir de Gaza , publié au Seuil.- Nicole BACHARAN - Politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Pierre HASKI - Journaliste, chroniqueur en politique internationale pour Le Nouvel Obs et France Inter PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Les journaux de France Culture
Une trêve fragile entre Israël et le Hamas remplit d'espoir les Gazaouis

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 14:29


durée : 00:14:29 - Journal de 7 h - Un accord après quinze mois de guerre, des dizaines de milliers de morts et la quasi totale destruction de Gaza par l'armée israélienne. Un accord fragile certes, qui reste à valider officiellement par le gouvernement israélien.

Le débat
Gaza : un accord de trêve conclu

Le débat

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 42:13


Après 15 mois de guerre, Israël et le Hamas ont conclu un accord pour une trêve à Gaza qui va permettre la libération d'otages Israéliens et un cessez-le-feu. Les familles se sont réunis ce soir à Tel Aviv et des milliers de Gazaouis ont envahi les rues de l'enclave Palestinienne pour célébrer cette annonce.

Les matins
Le recours à l'intelligence artificielle par Israël augmente-t-il le nombre de Gazaouis tués ?

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 7:28


durée : 00:07:28 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'armée israélienne a développé, depuis 10 ans, des logiciels d'intelligence artificielle. Avec la guerre à Gaza, plusieurs médias estiment que les algorithmes permettent de cibler les membres du Hamas, mais sans suffisamment vérifier les données par un être humain pour éviter des morts civiles.