Podcasts about gazaouis

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Reportage international
Maintenir Gaza connecté, le combat d'activistes du monde entier

Reportage international

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:44


Alors que Gaza est sous blocus et que les principales infrastructures – électricité, eau potable – sont à terre, comment les Gazaouis réussissent-ils à se connecter à internet ? En grande partie grâce à la solidarité de citoyens du monde entier, qui leur envoient des e-SIMS, des cartes SIM virtuelles. De notre correspondante à Ramallah,Bombardements, témoignages de médecins depuis des hôpitaux dévastés, distributions alimentaires ou choses de la vie quotidienne en temps de guerre. Les témoignages en provenance de Gaza inondent la toile depuis le déclenchement de la guerre. Certains internautes gazaouis comptent même des millions de followers. Un paradoxe, car depuis octobre 2023 et le début de l'offensive militaire, toutes les infrastructures de communication sont à terre.Certains, à l'époque, ont très vite compris que l'enclave palestinienne risquait d'être coupée du monde. C'est le cas de Moaz Mansour, ingénieur en télécommunications égyptien basé sur la côte ouest des États-Unis. « Bien que la connexion soit coupée à Gaza, on peut toujours y capter le réseau égyptien ou encore israélien. On a pris cela en considération. On s'est dit que c'était donc possible de se connecter grâce à un système de roaming », nous explique-t-il en communication via WhatsApp.En clair : Moaz achète en masse des recharges égyptiennes et israéliennes qu'il met gratuitement à la disposition des Gazaouis. Sur son site internet Gaza Online, il reçoit des dons du monde entier. Moaz Mansour dit avoir réussi ainsi à faire parvenir plus de 50 000 recharges Internet à Gaza. « On essaye de pousser les gens à faire des dons réguliers parce que c'est ce qui nous permet de continuer ce que l'on fait. On donne la priorité à la connexion sur place aux personnes qui travaillent dans le secteur médical », détaille-t-il.Comme Moez Mansour, des activistes du monde entier tentent de maintenir Gaza connecté. Jane Shi, une artiste qui vit à Vancouver, au Canada, revendique l'envoi de 18 000 SIM virtuelles vers Gaza. Internet est devenu un besoin élémentaire. « Cela peut être très dangereux de monter sur un toit, d'aller près de la mer ou de se rapprocher de la frontière pour essayer d'avoir une connexion israélienne. Les gens risquent leur vie pour avoir une connexion internet. On a entendu des récits de personnes qui ont été tuées par des bombardements israéliens alors qu'ils essayaient d'avoir un accès à Internet », raconte-t-elle.Maintenir la connexion sur place permet aux Gazaouis de rester en contact avec leurs proches. C'est aussi une façon pour ses militants de garder un œil sur ce qui se passe à Gaza. Une façon de dire aux Israéliens : « On vous voit. » « Quand il y a eu le massacre de l'hôpital Al Shifa, on a envoyé des SIM virtuelles à des journalistes qui étaient sur place », se souvient la militante canadienne. D'après les témoignages recueillis, les opérateurs israéliens tenteraient bien de couper ces connexions sans avoir réussi encore à ce stade à les empêcher complètement.À lire aussiGaza: les sauveteurs de la Défense civile en première ligne face aux victimes des bombardements israéliens

Le 13/14
Karim Kattan et Manon Azem : comment ne pas oublier Gaza ?

Le 13/14

Play Episode Listen Later May 26, 2025 14:56


durée : 00:14:56 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - A partir de 13h30 deux artistes pour une question simple en cette journée spéciale Gaza : que peut-on faire ? Comment ne pas oublier les Gazaouis ? Avec nous l'écrivain palestinien installé en France Karim Kattan et la comédienne franco-israélienne Manon Azem.

Revue de presse internationale
À la Une: les nouvelles menaces de Donald Trump contre l'Europe

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 24, 2025 4:07


« Donald Trump affirme ne plus chercher d'accord avec l'Union européenne et menace d'appliquer des droits de douane de 50 % sur les produits européens à partir du 1er juin » titre le journal le Temps. « L'annonce a très vite fait dégringoler les bourses européennes et plombé l'ouverture de Wall Street », ajoute le quotidien suisse. « Droits de douane : Donald Trump exige la capitulation en rase campagne de l'Union européenne. Cela s'appelle un ultimatum », annonce de son côté le Soir. Le journal belge précise que « pour l'Union européenne, le réveil est brutal… Les négociations, visiblement, n'avancent pas assez vite au goût du président… Plus exactement : l'Union résiste encore à une bonne partie des exigences américaines ». « Pourquoi Trump s'en prend à l'Europe ? » interroge de son côté le Wall Street Journal, qui parle « d'une frustration croissante au sein de l'équipe économique de Trump ». « Ses conseillers », nous dit-on, « ont exprimé leur irritation face au ralentissement des négociations liées aux divergences de priorités commerciales entre les pays membres de l'UE ». Mais on s'agace aussi côté européen. Selon le Washington Post, « des responsables européens ont estimé ces dernières semaines, que l'équipe de Donald Trump exigeait des concessions unilatérales sans offrir grand-chose en retour ».     TorpeurDans la presse internationale également, la guerre à Gaza et le martyre des Palestiniens. « Gaza : le réveil tardif des Européens n'absout pas l'Occident », titre l'Orient-Le Jour, qui déplore : « il a fallu deux mois d'un horrible siège israélien sur Gaza, depuis la rupture du cessez-le-feu en mars dernier – le refus de nourriture, d'eau et de médicaments, et le bombardement d'hôpitaux – pour sortir quelques États occidentaux de leur torpeur. Trois pays, la France, le Canada et le Royaume-Uni, ont menacé Israël de "sanctions ciblées" et "promis des actions concrètes s'il n'arrêtait pas son offensive à Gaza et ne levait pas les restrictions sur l'aide humanitaire" ».« Même en reconnaissant ce changement significatif », estime le quotidien francophone libanais, « il n'est pas surprenant qu'Israël ait été en mesure de perpétrer ce que plusieurs universitaires et chroniqueurs israéliens et internationaux considèrent comme un génocide ». Et l'Orient-le-Jour interroge : « comment se fait-il que les Ukrainiens aient pu bénéficier de la sympathie de l'Occident et être accueillis à bras ouverts, après l'invasion russe en 2022, (..) alors que maintenant plus de 2 millions de Gazaouis ne peuvent partager une telle faveur ? »Géant du noir et blancEnfin la mort d'un artiste mondialement connu : le photographe franco-brésilien Sébastiao Salgado, s'est éteint hier à l'âge de 81 ans. Sa photo est en Une du quotidien brésilien El Globo, qui rend hommage à celui « qui a documenté les injustices sociales à travers le monde, avec des images alliant réflexion, émotion et lyrisme (…) et toujours avec la maîtrise de la lumière naturelle, ainsi que le contraste saisissant du noir et blanc ». Mais « Sébastiao était bien plus que l'un des plus grands photographes de notre temps », estime l'Institut Terra, une ONG dédiée aux écosystèmes, fondée par le photographe et son épouse. « Ils ont semé l'espoir là où la dévastation régnait et fait germer l'idée que la sauvegarde de l'environnement était aussi un profond geste d'amour pour l'humanité », ajoute l'Institut Terra qui, rappelle El Globo, « a planté plus de 2 millions d'arbres dans la forêt, côté atlantique, et rétabli environ 2500 sources ».En France, Libération rend aussi hommage à Sebastiao Salgado, « géant du noir et blanc, Brésilien globe-trotter qui aura documenté sans relâche la condition des déclassés et des exilés, donnant des visages aux damnés d'une Terre ravagée par l'homme ». Le quotidien français estime ainsi  : « Nul ne pourra contester la puissance évocatrice de ses reportages, comme dans cette mine d'or à ciel ouvert de Serra Pelada, en 1986, que des grappes d'hommes, le corps maculé de sueur, de boue et de poussière arpentent inlassablement...»

Code source
Guerre Israël-Hamas : comment survivent les Gazaouis

Code source

Play Episode Listen Later May 23, 2025 22:36


Les deux mois et demi de blocus total de Gaza et la reprise des bombardements ces derniers jours ont largement fait réagir la communauté internationale. Le mardi 13 mai, Emmanuel Macron blâme le gouvernement de Benyamin Netanyahou, parlant de « honte » à propos du désastre humanitaire. Le dimanche suivant, contraint par ses soutiens, le chef d'État israélien donne son accord pour une reprise limitée de l'aide humanitaire à Gaza. Une aide encore trop faible pour sauver les Gazaouis, d'après l'ONU. Les bombardements ne se sont pas arrêtés, ils ciblent les hôpitaux et les maisons gazaouies. Famine, orphelins, décès dans les camps de la bande de Gaza, les Palestiniens tentent de survivre. Et au dehors la guerre continue. Après plus de 20 mois de guerre, où en est-on ? Pour Code Source, Thomas Poupeau, journaliste au service société du Parisien, Ariane Riou, journaliste au service international et Robin Korda, envoyé spécial en Israël, reviennent à travers les témoignages de Gazaouis sur l'horreur de cette guerre.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Orianne Gendreau, Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1 et France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: l'Europe met la pression sur Benyamin Netanyahu

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 21, 2025 3:51


« La colère, la gêne, la nausée, sont autant de sentiments qui montent dans l'Union avec la nouvelle offensive, "Chariots de Gédéon", lancée par le gouvernement de Benyamin Netanyahu dans la bande de Gaza » : ce sont les propos d'un diplomate de haut niveau juste avant le Conseil des ministres, des ministres des Affaires étrangères le 20 mai à Bruxelles. Des propos rapportés par Libération à Paris.Mais, pointe le journal,« ce diplomate ne s'attendait pas à un tel ras-le-bol des capitales européennes vis-à-vis d'Israël : une majorité de 17 États membres (sur 27), dont la France, a demandé à la Commission d'examiner si Tel-Aviv respectait les droits de l'Homme à Gaza, première étape vers une éventuelle suspension de l'accord d'association liant Israël à l'Union. Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, a donc annoncé qu'elle allait se "lancer dans cet exercice". C'est la première fois, pointe Libération, qu'autant de capitales européennes tapent du poing sur la table contre un pays qui a toujours été ménagé par l'Union. »Coup d'épée dans l'eau ?Toutefois, il ne faut pas être naïf, tempère le journal : « En réalité, seule l'interruption de l'aide militaire américaine pourrait faire reculer Netanyahu. L'Europe n'a donc en réalité aucun moyen de pression efficace, ce que le gouvernement israélien sait parfaitement. »Qui plus est, précise Le Monde, les Européens restent divisés… « Malgré ces déclarations fortes, un soutien à une révision complète de l'accord d'association avec Israël parait encore inatteignable tant les 27 États peinent à s'entendre quand il s'agit du Proche-Orient. D'un côté, Israël peut compter sur des soutiens inconditionnels – comme l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie, la République tchèque ou la Hongrie – pour bloquer toute initiative négative à son encontre et contrer les pays plus sensibles au sort de la population palestinienne – comme l'Irlande, l'Espagne ou la Slovénie. »Le Royaume-Uni et le Canada haussent le tonReste que la vague de protestation enfle chaque jour davantage… En dehors de l'Union européenne, le Canada a donné de la voix, de même que le Royaume-Uni. « Quelque chose est en train de changer, s'exclame le Guardian à Londres. Une vérité se dessine : ce qui se passe à Gaza restera dans les mémoires comme l'un des plus grands crimes de l'histoire. […] Pourtant, Israël agit en toute impunité. » Et certains s'en vantent, souligne le Guardian, comme ce député israélien d'extrême droite cité par le journal : « Tout le monde s'est habitué à l'idée qu'on peut tuer 100 Gazaouis en une nuit, affirme-t-il. Et tout le monde s'en fiche. »Alors hier mardi, pointe le Times, « le Royaume-Uni s'est dit prêt à sanctionner des dirigeants israéliens pour leur offensive "intolérable" à Gaza. Les négociations commerciales avec le gouvernement de Benyamin Netanyahu ont été suspendues. »Le Times qui affirme dans son éditorial que « les amis d'Israël ne peuvent pas rester aveugles face aux souffrances en Palestine. […] La véhémence de la déclaration publiée par les gouvernements britannique, français et canadien, qui ont appelé à la fin de l'action militaire à Gaza, a été un choc ». Et « d'autres événements pourraient survenir, prévient le quotidien britannique : le président Trump pourrait perdre patience envers Benyamin Netanyahu ».Le poids des États-UnisEn effet, pointe le New York Times, certes, « les États-Unis, le plus puissant soutien d'Israël, n'ont pas critiqué publiquement la nouvelle offensive israélienne. Mais le président Trump prend de plus en plus de distance avec Netanyahu, en ayant conclu un accord séparé avec le Hamas pour libérer le dernier otage américain encore en vie et en évitant l'étape israélienne lors de son voyage au Moyen-Orient la semaine dernière. Vendredi, Donald Trump avait déclaré que "beaucoup de gens mourraient de faim" à Gaza en raison du blocus israélien et que "les États-Unis voulaient contribuer à alléger les souffrances". » De quelle manière ?Haaretz à Tel-Aviv a sa petite idée : « Ces derniers jours, les États-Unis ont exercé d'intenses pressions sur Benyamin Netanyahu pour qu'il accepte l'accord proposé par l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff. Cet accord prévoirait la libération d'environ la moitié des otages israéliens encore en vie détenus par le Hamas et un cessez-le-feu temporaire à Gaza. » Mais on attend toujours la réponse du Premier ministre israélien.À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition

Journal en français facile
Les Gazaouis sont affamés / Qui présidera la Pologne? / Choisir la France pour investir...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 19, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 19 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BgSE.A

Les matins
Contre l'avis de l'ONU, Israël accélère ses plans pour cantonner les Gazaouis autour de centres d'aide humanitaire

Les matins

Play Episode Listen Later May 15, 2025 5:32


durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La BBC révèle des images satellite de terres défrichées dans le sud et le centre de Gaza pour y construire des centres d'aide humanitaire, dans le cadre d'un plan de "conquête" décidée par le gouvernement Netanyahu. Une ONG, soutenue par les Etats-Unis, veut se lancer dès la fin du mois.

Revue de presse internationale
À la Une: Trump au pays des Rois mages

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 13, 2025 4:12


C'est du moins l'expression utilisée par Le Temps à Genève. « Les trois États du Golfe qui accueilleront Donald Trump pour sa première tournée présidentielle, à partir d'aujourd'hui, vont faire office de Rois mages. Arabie saoudite, Qatar et Émirats arabes unis attendent le président américain les bras chargés de cadeaux. 600 milliards de dollars pour l'Arabie saoudite, pratiquement autant pour le Qatar, et plus du double promis par les Émirats arabes unis : en guise de signe de bénédiction de son deuxième mandat, le président Trump entend revenir aux États-Unis auréolé des largesses provenant des fonds souverains de ces pays, parmi les plus riches de la planète comparativement au nombre d'habitants ».« Un deal est un deal »« Faire des affaires, pas la guerre, relève Le Monde à Paris. L'ambition de Donald Trump peut se résumer ainsi, à l'heure de sa première tournée à l'étranger depuis son investiture, en janvier ».« Trump cherche avant tout des deals », insiste Le Soir à Bruxelles. « Quitte à confondre voyage diplomatique et business trip dans le Golfe. Sachant qu'il n'obtiendra probablement rien à court terme, ni de la Russie, ni d'Israël sur une paix, ni de l'Arabie saoudite, ni de l'Iran sur les dossiers de la normalisation avec Israël et du nucléaire, Trump pourrait détourner l'attention avec des contrats affichant un nombre de zéros à n'en plus finir. Car dans la vision du monde transactionnelle du président américain, peu importe s'il s'agit de paix ou de pétrodollars : un deal est un deal ».Le Figaro à Paris précise : « des investissements massifs aux États-Unis, des contrats d'armement ou aéronautiques, ou des accords sur l'intelligence artificielle, les cryptomonnaies ou les métaux rares pourraient être proclamés, permettant à Trump d'afficher des succès commerciaux. La Maison-Blanche dit espérer obtenir mille milliards de dollars de contrats et d'investissements ».Israël en berne…« Un pays suivra d'un mauvais œil cette visite, relève pour sa part La Croix : Israël. Contrairement à 2017, l'État hébreu n'est pas sur la feuille de voyage de Trump (…). Galvanisé initialement par ses annonces sur la “Riviera“ et le “déplacement“ des Gazaouis, Benyamin Netanyahu redoute désormais les déclarations de son imprévisible partenaire. Ce dernier pourrait-il soutenir le plan arabe pour Gaza, porté par l'Égypte, la Jordanie et la France ? Ou bien lâcher le Premier ministre israélien et imposer un règlement politique pour l'enclave ? Les supputations vont bon train dans les médias arabes et israéliens. Mais la séquence contrarie déjà l'État hébreu, remarque encore La Croix : non seulement Donald Trump va être pressé par ses alliés du Golfe de conclure un accord avec l'Iran sur le nucléaire, mais il devrait aussi rencontrer lors de sa tournée trois des ennemis jurés d'Israël : le président palestinien Mahmoud Abbas, le Syrien Ahmed Al Charaa et le Libanais Joseph Aoun ».Un cadeau somptueux…Mais le sujet qui accapare l'attention de la presse américaine c'est l'avion d'une valeur de 400 millions de dollars que le Qatar a l'intention de mettre à disposition de Donald Trump…« Ce don potentiel soulève de grandes inquiétudes, pointe le Washington Post, non seulement en matière de sécurité, mais aussi de corruption et d'abus de confiance. On a là un président qui, au cours de la première année de son mandat de quatre ans, accepte un cadeau historique et extraordinairement coûteux de la part d'un gouvernement étranger qui a de nombreux intérêts dans les actions de son administration ».Qui plus est, poursuit le Washington Post, « cet avion pourrait apparemment être affecté ultérieurement à l'usage personnel de Donald Trump, bien que ce dernier ait déclaré hier qu'il ne l'utiliserait pas. Certains experts affirment que cela violerait clairement la clause “émoluments“ de la Constitution ».Des contrats juteux pour la famille Trump…Dans le même temps, le New York Times soulève un autre lièvre… Des contrats mirifiques pour la famille Trump… « Les deux fils aînés du président se sont en effet lancés récemment dans une série de contrats juteux en capitalisant sur le nom et le pouvoir de leur père, chacun essayant apparemment de surpasser l'autre. On parle là de milliards de dollars », s'exclame le New York Times qui précise : « un hôtel de luxe à Dubaï. Une deuxième tour résidentielle haut de gamme à Djeddah, en Arabie saoudite. Deux entreprises de cryptomonnaies basées aux États-Unis. Un nouveau parcours de golf et un complexe de villas au Qatar. Et un nouveau club privé à Washington. Dans bien des cas, pointe le journal, ces nouvelles transactions promues la semaine dernière bénéficieront non seulement à Eric et Donald Jr., mais aussi au président Trump lui-même ».

Dans la presse
"Trump doit faire cesser l'extermination des Gazaouis"

Dans la presse

Play Episode Listen Later May 12, 2025 7:34


A la Une de la presse, ce lundi 12 mai, la tournée de Trump au Proche-Orient, alors que la guerre à Gaza se poursuit. La décision du président ukrainien d'accepter la proposition du président russe de négociations directes, jeudi, en Turquie. Le début des débats, aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, sur le droit à "l'aide à mourir". Et un aileron aperçu dans la Manche.

Arrêt sur images - audio
À la télé : Gaza, une info comme une autre

Arrêt sur images - audio

Play Episode Listen Later May 9, 2025 77:10


"Plan de conquête", "annihilation", "enfer de Gaza", "crise humanitaire", "contrôle du territoire", ce sont les mots que l'on entend ou lit dans les médias pour raconter le génocide en cours à Gaza alors qu'Israël a unilatéralement mis un terme à la trêve en reprenant ses bombardements sur le territoire palestinien le 18 mars. Au total, plus de 53 000 Gazaouis, à très grande majorité des civils, ont été tués par l'armée israélienne depuis octobre 2023, un chiffre jugé fiab ...

Revue de presse française
À la Une: portrait croisé d'une famille israélienne et d'une famille palestinienne

Revue de presse française

Play Episode Listen Later May 4, 2025 5:15


C'est le magazine M, le supplément du Monde, qui a eu l'idée de ce portrait croisé, l'idée de retrouver deux familles déjà rencontrées juste après le 7 octobre 2023. La famille Weissmann tout d'abord, qui a survécu. « Réfugiée un temps près de Tel Aviv, une partie des Weissmann s'est réinstallée dans le village agricole de Netiv Haasara et vit désormais au rythme des bombardements voisins », raconte Annick Cojean, l'envoyée spéciale de M. Car la bande de Gaza est tout près. « Notre vie est au mochav (au village) », explique pourtant le patriarche Yaakov, quand la journaliste objecte « la guerre à moins d'un kilomètre, les mouvements de troupes et de véhicules sur la route numéro 4, le bourdonnement des drones et des hélicoptères ». Évoquant les hommes du Hamas, les viols, les meurtres, Yaakov Weissman déclare « deux millions de Gazaouis, deux millions de terroristes. C'en est fini pour moi d'essayer d'excuser, de comprendre, de faire la distinction entre les bons et les méchants, les barbares du Hamas et la population opprimée. Alors oui, c'est la guerre. Oui, il y a des bombes. Mais ça ne me fait plus rien ».Mon téléphone est un cimetièreCôté palestinien à présent, impossible d'aller à Gaza où les journalistes étrangers sont empêchés de se rendre, c'est donc en Cisjordanie que M a rencontré la famille Redwan. Plus précisément la mère, Reem, et l'une de ses filles, elles vivent à Ramallah, mais sont originaires de Gaza, où les parents de Reem et son petit frère ont été tués dans un bombardement, le 10 octobre 2023. « À Ramallah, dans leur patrie, en territoire palestinien, elles vivent de façon illégale », précise M. « Israël, qui délivre les papiers d'identité via l'Autorité Palestinienne, leur interdit de vivre en Cisjordanie, puisque leur adresse officielle est à Gaza ». La liste des proches tués là-bas s'allonge. Reem raconte : « On boit on mange on pleure. On boit on mange on enterre ». La mère de famille regarde les photos sur son téléphone. « Elle s'arrête sur des clichés d'adultes souriants, en fait défiler quelques-uns, puis repose l'appareil ». « Mon téléphone est devenu un cimetière »murmure-t-elle. Quel est son sentiment vis-à-vis des Israéliens ? Sa réponse est sans appel. « Ça fait bientôt 2 ans qu'on est dans une situation de génocide, le sang inonde les rues » dit-elle. « Qu'ont-ils fait en Israël ? Rien. Ni pour leurs otages, ni pour nos morts. Je vois une société qui tout entière veut tuer ».Guerre secrèteNous ouvrons à présent l'Express, qui consacre un long dossier à l'Algérie et la France, sous l'angle de l'espionnage. C'est à la Une de l'hebdomadaire : « France-Algérie : la guerre secrète des espions ». « Soixante ans de coups tordus et de petits arrangements entre initiés », ajoute l'Express, qui donne pour exemple « ces agents chargés de la lutte contre les opposants algériens vivant en France ». « Un grand classique des dictatures », remarque l'hebdomadaire. « Sauf qu'Alger va plus loin. Jusqu'à l'agression physique en territoire français ». « Deux sources proches du dossier », ajoute l'Express, « nous confirment que la DGSI suspecte le régime algérien d'avoir commandité trois agressions récentes d'opposants, tous condamnés en Algérie, tous réfugiés politiques en France ».  Comment les espions algériens fonctionnent-ils ? Les consulats sont semble-t-il l'un de leurs points de chute préférés. L'Express a interrogé Jérôme Poirot. Ancien coordinateur adjoint du renseignement à l'Élysée, il déclare que « les services de renseignement algériens ont toujours été très actifs sur le territoire français depuis la lutte pour l'indépendance. On peut estimer qu'il y a plusieurs centaines d'agents dans l'Hexagone. Il y en a bien évidemment une part dans les consulats ». Ce, alors que la tension ne cesse d'augmenter entre la France et l'Algérie, rappelons que l'une et l'autre, ont récemment (et réciproquement) expulsé 12 agents diplomatiques et consulaires. Harcelé pour un tweetLe Parisien-Dimanche s'intéresse lui aussi aux étrangers qui, sur le territoire français, sont toujours persécutés par les autorités de leur pays d'origine. Le journal a rencontré Hongmin Yin, un étudiant chinois de vingt-huit ans, arrivé en France en 2019. « Il nous tend, sans un mot, son téléphone, dès le début de l'entretien », raconte le Parisien-Dimanche. « Sur l'écran : une avalanche d'alertes : des tentatives de piratages de ses comptes personnels, plusieurs fois par jour ». Un véritable harcèlement. Le jeune homme n'est pourtant pas « un opposant de premier plan ». « Ce qu'on lui reproche ? Un tweet ». Les faits remontent à 2016, lorsque Hong Min Yin, « apprend à contourner la censure » et visionne une vidéo du massacre de la place Tian'anmen, en juin 1989. Bouleversé, il poste cette vidéo sur Twitter, accompagnée de ces mots : « les assassins doivent payer ». « Une alerte s'allume, quelque part, sur un écran à Pékin », poursuit le Parisien-Dimanche. « Hongmin Yin vient d'entrer dans le viseur des autorités et n'en sortira plus ». « Il y a trois mois, il a reçu une convocation de l'ambassade de Chine à Paris. (…) il ne s'y est pas rendu. Il sait que ce genre de voyage ne prévoit pas de retour », conclut le Parisien-Dimanche. 

Invité de la mi-journée
Deux mois de blocus humanitaire par Israël à Gaza: «On est dans le cadre d'une famine organisée»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later May 2, 2025 10:48


Deux mois de blocus humanitaire à Gaza, deux mois qu'Israël empêche d'entrer les camions de nourriture, d'eau, de médicaments et d'autres produits de première nécessité, dans un territoire déjà dans une situation catastrophique pour les habitants. L'Organisation mondiale de la santé a qualifié « d'abomination » la situation dans le territoire palestinien, exprimant sa colère face à l'inaction pour secourir sa population. Entretien avec Rony Brauman, ancien président de MSF et directeur d'études au sein du Centre de réflexion sur l'action et les savoirs humanitaires (Crash). Auteur de « Guerres humanitaires ? Mensonges et intox », éditions Textuel.  RFI : La situation est insupportable selon les habitants de Gaza. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parle d'« abomination ». Aujourd'hui, en plus du blocus et des bombardements, Israël occupe aussi des parties de la bande de Gaza. À quoi ressemble le quotidien des Palestiniens ? Où et comment vivent-ils ? Rony Brauman : Les mots manquent pour décrire le quotidien des Palestiniens. L'attentat terroriste du 7-Octobre impliquait une riposte de la part d'Israël. Personne ne conteste cette évidence, mais la disproportion, la cruauté, la férocité avec laquelle cette punition collective a été abattue par les Israéliens sur la population de Gaza, cela laisse sans voix. Gaza était déjà sous blocus, mais finalement, l'aide humanitaire, sous la pression, avait fini par entrer. Dans des quantités limitées mais qui avaient permis des choses. Puis la trêve avait permis de constituer des stocks, avait été un véritable répit pour les Palestiniens pendant quelques semaines, durant sept ou huit semaines. Aujourd'hui, c'est à nouveau l'abomination, l'enfer qui s'abat sur les Palestiniens. Toutes les réserves sont épuisées. On boit de l'eau croupie, de l'eau saumâtre, on ne peut plus s'éclairer parce que les centrales ne sont plus approvisionnées. Il n'y a plus de carburant, plus de farine, plus d'aliments de base. Ce que les Gazaouis avaient réussi à stocker, les commerçants ou les particuliers, tout cela arrive maintenant à épuisement. On est dans une situation de famine organisée dans le cadre d'une guerre qui, aujourd'hui, n'a jamais mieux mérité son nom de guerre génocidaire. Comme pour rajouter à l'infamie, à l'horreur de cette situation, rien n'est fait concrètement de la part des Occidentaux pour que le massacre s'arrête, en dépit de quelques formulations critiques qui ont tardé à être entendues, comme la France appelant à arrêter le massacre. Par exemple, les livraisons d'armes continuent. L'intensité des bombardements, des tirs qu'Israël effectue sur Gaza, n'a jamais été aussi élevée. Il faut bien ravitailler toutes ces munitions, ces drones, ces avions, ces hélicoptères, ces chars qui tirent des missiles, des obus. Sur ce point-là, comment est-ce que vous expliquez que cela dure encore ? Parce que, même si Israël empêche les journalistes d'entrer, on a des images. Il y a eu quelques rares visites, on a des informations grâce aux réseaux sociaux. Pourquoi est-ce que cela dure depuis aussi longtemps ? Notamment les livraisons d'armes que vous mentionniez à l'instant. Cela dure pour deux raisons. D'une part, parce qu'Israël entend saisir l'occasion qui lui est donnée pour se débarrasser définitivement de la question des Palestiniens de Gaza. Au passage, Israël entend aussi accélérer et amplifier, intensifier sa politique de colonisation en Cisjordanie. Il y a quelque chose comme un effet d'aubaine, si vous voulez. Le 7-Octobre est utilisé par les Israéliens pour chasser le plus possible de Palestiniens. D'autre part, le soutien indéfectible des États-Unis. Ce soutien était un peu plus mesuré sous le mandat de Joe Biden, il y avait malgré tout quand même un peu de retenue. Maintenant, sous Donald Trump, il n'y en a absolument plus aucune, puisque c'est Trump qui leur a soufflé la solution de la déportation des Palestiniens de Gaza et l'installation d'une Riviera sur ce littoral. Par ailleurs, l'Europe tolère des transferts de composants d'armement. Certes, on n'envoie pas des obus, des vedettes militaires ou que sais-je, mais on laisse passer des composants électroniques, des composants métalliques utilisés dans la fabrication des missiles, des projectiles qui tuent chaque jour des Palestiniens. Surtout l'Allemagne, mais également d'autres pays. La France n'est pas en tête, mais son rôle est quand même significatif. L'Europe a-t-elle les moyens de faire quelque chose ? Je pense que l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose. Car l'Europe est le premier débouché commercial d'Israël. L'Europe a accordé à Israël, en tant que pays démocratique allié, présent dans le bon camp, un accord d'association qui lui donne un statut de quasi-membre de l'Union européenne avec des coopérations culturelles, universitaires, militaires, stratégiques, commerciales, etc. Donc, il y a toutes sortes de moyens d'agir pour signifier à Israël qu'on ne veut pas se rendre complice de ce génocide, de ces atrocités que tout le monde voit et devant lesquelles personne ne fait rien. L'Europe, qui se vante d'être attachée au droit international, au droit humanitaire, ne fait absolument rien sinon envoyer quelques critiques qui ne changent absolument rien à la situation. Pour répondre à votre question, la réponse est simple : oui, l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose à condition de le vouloir. Pour l'instant, l'Europe continue de se porter aux côtés d'Israël en continuant de qualifier ce pays de démocratie, alors qu'y règne l'apartheid, la colonisation, la torture légale et aujourd'hui une guerre génocidaire, le blocus imposé aux journalistes. Est-ce que l'on connait d'autres conflits dans lesquels, pendant deux ans, aucun journaliste étranger n'a pu pénétrer, si ce n'est « embedded », embarqué avec l'armée israélienne ? Quelques journalistes ont pu rentrer et visiter le camp de Jabalia, avec interdiction de parler aux réfugiés palestiniens de ce camp qui est le plus grand camp de réfugiés palestiniens de la région. On va visiter ce camp, mais on n'a pas le droit de parler aux gens qui s'y trouvent parce que l'armée israélienne l'interdit. Malgré tout cela, le génocide, l'apartheid, le racisme, la férocité de cette offensive, Israël continue à bénéficier du statut de démocratie, statut qui l'ancre dans le camp occidental et lui permet de bénéficier de la mansuétude, de l'indulgence, voire du soutien d'un certain nombre de pays européens. Le gouvernement israélien a encore dit, vendredi 2 mai, préparer une grande opération à Gaza et mobiliser pour cela des réservistes. Quelle est la stratégie ? Je crois que d'une part, Israël est en train de réoccuper Gaza. Il s'agit de prendre des positions, de découper la bande en plusieurs zones, en trois ou quatre zones. D'autre part, comme l'a dit élégamment, je crois, Smotrich, mais repris par d'autres, il s'agit « d'encourager le départ volontaire des Gazaouis ». Qu'est-ce que ça veut dire, « encourager le départ volontaire » ? Cela veut dire contraindre les gens par la faim et le désespoir à un départ sans espoir de retour, parce qu'il n'y a plus aucun avenir. Les jeunes gens de Gaza, à part le fait de vouloir se venger de ceux qui les ont plongés dans le malheur le plus extrême, ont aussi envie de voir autre chose. Je pense que le plan Trump, qui a été saisi au vol par Benyamin Netanyahu, est en train d'être mis en œuvre. C'est-à-dire vider Gaza de sa population, se livrer à une opération d'épuration, d'évacuation ethnique où l'on va garder quelques dizaines de milliers de personnes, mais évacuer les autres vers l'Égypte, d'autres pays africains, d'autres pays dans le monde. Je ne sais pas comment ils vont faire cela, mais en tout cas, tout semble indiquer qu'ils en prennent le chemin. Ce vendredi 2 mai, l'ONG « Flottille de la liberté » annonce que l'un de ses bateaux humanitaires à destination de Gaza a été visé par un drone israélien au large de Malte, dans les eaux internationales. Pour l'instant, Israël n'a pas réagi mais cela vous paraît-il plausible ? Cela me paraît plausible. Rappelez-vous la flottille Mavi Marmara en 2010 qui avait été attaquée par des commandos israéliens. Il y avait eu quand même dix morts sur une flottille qui était intégralement pacifiste, qui entendait simplement appliquer une pression pour forcer le blocus et livrer des médicaments et des vivres à la population de Gaza. Une opération hautement symbolique, disons de diplomatie humanitaire privée, mais qui n'avait rien d'agressif et qui a fini ainsi. Que cette flottille ait été attaquée par des drones israéliens, de la façon la plus illégale, est un acte de piraterie pure et simple. Je ne sais pas si, factuellement, cela s'est passé ainsi, mais ça me paraît tout à fait plausible. Cela ne fait aucun doute. À lire aussiFlottille de Gaza: un navire humanitaire attaqué par des drones israéliens, disent des militants À lire aussi«Mes enfants sont chétifs»: l'agonie des Gazaouis face au blocus humanitaire imposé par Israël

Les matins
Yémen : les civils et les migrants vivent un enfer, dans une guerre qui s'intensifie

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 5:39


durée : 00:05:39 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les rebelles houthis accusent les Etats-Unis d'avoir tué 68 migrants Africains dans un bombardement. Les conditions de vie des Yéménites et des exilés ont empiré dans ce pays en guerre depuis plus de dix ans. Les Houthis, qui se disent solidaires des Gazaouis, enrôlent des enfants.

Les histoires de 28 Minutes
Médecin malgré lui / Gaza : qui peut arrêter la catastrophe humanitaire ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 46:00


L'émission 28 minutes du 29/04/2025 Ce médecin de campagne ne peut pas partir à la retraite, faute de remplaçantDepuis le 28 avril, une partie des médecins français, dont des jeunes médecins et des étudiants, ont entamé une grève illimitée à l'appel de plusieurs syndicats. Mardi 29 avril, ils manifestent dans toute la France contre une mesure de la loi Garot, une initiative transpartisane qui a pour objectif de lutter contre les déserts médicaux. Elle interdirait aux jeunes médecins d'ouvrir un cabinet dans une zone déjà couverte par plusieurs médecins. Les professionnels de santé estiment que cette proposition de loi porte atteinte à leur liberté d'installation et à l'attractivité du métier. Pour calmer leur colère, le Premier ministre François Bayrou a proposé un plan de lutte contre les déserts médicaux, avec notamment un principe de solidarité qui enjoint les médecins à travailler jusqu'à deux jours par mois dans des zones prioritaires. Cette proposition ne satisfait ni les médecins mobilisés, qui exigent un retrait pur et simple de la proposition de loi, ni les députés qui, à l'instar de Guillaume Garot (PS), jugent ce revirement "largement insuffisant". Pour nous éclairer, nous recevons François Weil-Picard, médecin généraliste dans le Loiret. Alors qu'il pourrait être à la retraite, il exerce toujours à mi-temps en raison de l'absence de remplaçant dans son secteur.Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?Depuis lundi 28 avril, Israël est convoqué sur les bancs de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour répondre de ses obligations humanitaires en tant qu'État occupant de la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël bloque toute entrée d'aide humanitaire dans ce territoire palestinien, où la population survit dans des conditions particulièrement difficiles. Le Programme alimentaire mondial, dont sont tributaires les Gazaouis pour se nourrir, a annoncé ce lundi avoir "épuisé tous ses stocks", concrétisant le risque d'une famine généralisée dans la bande de Gaza. 91 % de la population serait en malnutrition selon l'IPC, un organisme international chargé d'étudier la sécurité alimentaire. "L'obstruction de l'aide humanitaire est un moyen d'accomplir l'objectif militaire", s'est défendu Israël Katz, ministre de la Défense israélien. Des ONG, telles qu'Amnesty International, dénoncent, elles, un "génocide". Le gouvernement français a quant à lui appelé à "arrêter le massacre". Tout au long de cette semaine, 39 États se succéderont pour rappeler à Israël ses obligations en matière de droit humanitaire international. Cependant, les décisions de la CIJ n'ayant pas de volet coercitif, Israël n'aura pas d'obligation de changer sa stratégie dans la bande de Gaza quelle que soit l'issue des audiences. Comment mettre un terme à la catastrophe humanitaire à Gaza ? Le droit international peut-il encore jouer son rôle ?Xavier Mauduit nous rappelle, dans le sillage des déclarations du Garde des sceaux Gérald Darmanin, l'histoire des gardiens de prison. Marie Bonnisseau nous emmène au Japon, où le jeu de cartes Ojisan recrée du lien entre les générations.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 23:39


L'émission 28 minutes du 29/04/2025 Bande de Gaza : qui peut mettre un terme à la catastrophe humanitaire ?Depuis lundi 28 avril, Israël est convoqué sur les bancs de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour répondre de ses obligations humanitaires en tant qu'État occupant de la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël bloque toute entrée d'aide humanitaire dans ce territoire palestinien, où la population survit dans des conditions particulièrement difficiles. Le Programme alimentaire mondial, dont sont tributaires les Gazaouis pour se nourrir, a annoncé ce lundi avoir "épuisé tous ses stocks", concrétisant le risque d'une famine généralisée dans la bande de Gaza. 91 % de la population serait en malnutrition selon l'IPC, un organisme international chargé d'étudier la sécurité alimentaire. "L'obstruction de l'aide humanitaire est un moyen d'accomplir l'objectif militaire", s'est défendu Israël Katz, ministre de la Défense israélien. Des ONG, telles qu'Amnesty International, dénoncent, elles, un "génocide". Le gouvernement français a quant à lui appelé à "arrêter le massacre". Tout au long de cette semaine, 39 États se succéderont pour rappeler à Israël ses obligations en matière de droit humanitaire international. Cependant, les décisions de la CIJ n'ayant pas de volet coercitif, Israël n'aura pas d'obligation de changer sa stratégie dans la bande de Gaza quelle que soit l'issue des audiences. Comment mettre un terme à la catastrophe humanitaire à Gaza ? Le droit international peut-il encore jouer son rôle ?On en débat avec Françoise Bouchet-Saulnier, docteure en droit spécialiste du droit humanitaire ; Jadd Hilal, écrivain, docteur en littérature et en philosophie et Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue "Conflits".28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Journal en français facile
Une centaine de Gazaouis arrivent en France / Tensions entre l'Inde et le Pakistan / Rome à la veille des funérailles du pape

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 25 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BcFj.A

Les histoires de 28 Minutes
Elon Musk, Hamas, les "Grands Pays-Bas", l'île de Socotra : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 46:09


L'émission 28 minutes du 26/04/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, experte en droit au développement au Conseil des Droits de l'Homme ; Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise ; Daniel Borrillo, juriste, enseignant à l'Université Paris Nanterre et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz.L'engagement politique de Musk nuit à son entreprise : le prix à payer ?Elon Musk a annoncé qu'il comptait réduire son implication au sein du DOGE, le département de l'efficacité gouvernementale de l'administration Trump, à partir du mois de mai. Il y avait été nommé par le président américain après son investiture avec un objectif : réduire drastiquement le budget du gouvernement fédéral en faisant 2 000 milliards de dollars d'économie. Désormais, le patron de Tesla ne consacrera plus que 40 % de son temps à ses activités politiques. Ce changement de stratégie s'analyse au regard des mauvais résultats de son entreprise. Le groupe a annoncé une chute de ses bénéfices de près de 71 % au premier trimestre 2025.Les Palestiniens pourraient-ils chasser le Hamas ?Mercredi 23 avril, Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, a exhorté le Hamas à libérer les otages israéliens encore retenus dans la bande de Gaza. Ce dernier a estimé que le mouvement islamiste et nationaliste palestinien avait fourni à Israël “des prétextes pour commettre ses crimes dans la bande de Gaza, le plus flagrant étant la détention d'otages”. Ces dernières semaines, la colère d'une partie des Gazaouis contre le Hamas se fait de plus en plus visible : des manifestations se sont déroulées dans les rues, malgré la reprise des bombardements et de l'offensive israélienne. L'Autorité palestinienne, largement discréditée en Cisjordanie, peut- elle reprendre les rênes à Gaza ?Direction l'île de Socotra, au large du Yémen, avec le journaliste Quentin Müller. Un archipel fascinant et secret qu'il a découvert lors d'une enquête sur l'ingérence des pays voisins et qu'il dépeint dans son dernier livre, "L'Arbre et la tempête : Socotra, l'île oubliée" (éditions Marchialy). Au-delà de ses forêts d'arbres à la sève rouge, vieux de vingt millions d'années, Socotra représente un enjeu géopolitique sur la carte d'une région à feu et à sang.Valérie Brochard rend visite à nos voisins néerlandais où la création des "Grands Pays-Bas" fait débat. L'idée émise par Martin Bosma, le président de la Chambre des représentants néerlandaise et membre du parti d'extrême droite PVV, serait de rattacher la Flandre belge au territoire. La Wallonie francophone serait ainsi destinée à rejoindre la France.Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Kevin Farrell qui devient, pendant un mois, l'intérimaire le plus important du monde. Camerlingue au Vatican, il est responsable de l'organisation des obsèques du pape François et de la période de transition jusqu'à l'élection d'un successeur par le conclave.Jean-Mathieu Pernin zappe sur les débats télévisés entre les dirigeants des différents partis politiques au Canada, à l'approche des élections législatives du 28 avril. Les menaces d'annexion de Donald Trump se sont notamment invitées dans la campagne et pèsent considérablement dans les intentions de vote des électeurs."Olé osé", le nouvel album de chansons paillardes de Patrick Sébastien, cartonne sur les plateformes de streaming. Paola Puerari se demande donc : pourquoi les gauloiseries nous amusent-elles autant ?Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : les animaux peuvent-ils nous avertir des séismes à venir ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 avril 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 64:43


C dans l'air du 14 avril 2025 - Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ?Les négociations pour la paix en Ukraine étaient déjà mal embarquées. Une frappe russe a fait 34 morts et des dizaines de blessés dimanche sur la ville ukrainienne de Soumy, provoquant une vive émotion dans le pays. "Sans une pression vraiment forte, sans un soutien adéquat de l'Ukraine, la Russie continuera à faire durer cette guerre", a réagi le président ukrainien Zelensky. Le 4 avril dernier, une autre frappe russe avait tué 20 personnes, dont 9 enfants, à Kryvy Rih, ville natale de Zelensky. Les premières semaines de son mandat, Donald Trump avait promis d'arrêter le conflit en 24h. Sous sa dynamique, des pourparlers ont été engagés à Riyad, et un début d'accord interdisant les frappes sur les infrastructures énergétiques avait été mis en place. Mais il n'a jamais été respecté. Pire, les observateurs de l'ONU ont constaté une augmentation significative des attaques contre les centres urbains du pays.En Ukraine, les députés observent avec inquiétude, et parfois consternation, l'impasse des négociations pour la paix. "Nous n'avons jamais cru à un quelconque cessez-le-feu, mais terroriser le pays en tuant des civils et des enfants, c'est juste insupportable", a réagi auprès du Monde la députée ukrainienne d'opposition Solomiia Bobrovska. Malgré la condamnation unanime des dirigeants européens, Donald Trump a refusé de prendre parti après ce nouveau drame : "Je pense que c'est terrible. Et l'on m'a dit qu'ils avaient fait une erreur", s'est-il contenté de réagir, là où son envoyé spécial en Ukraine Keith Kellogg a eu des mots plus forts, évoquant une attaque "inacceptable" qui "dépasse les limites de la décence".Au Moyen-Orient, les négociations de paix entre Israël et le Hamas, elles aussi encadrées par l'administration américaine, ont déjà échoué. Depuis le 18 mars, le gouvernement israélien a repris les combats à Gaza, notamment les bombardements qui ont fait au moins 1 500 morts chez les Palestiniens. Officiellement, Israël explique vouloir isoler les groupes du Hamas les uns des autres et susciter une contestation locale. Mais sur le terrain, c'est plutôt une nouvelle invasion de l'enclave à laquelle assistent les Gazaouis, forcés à de nouveaux déplacements incessants. L'élimination du Hamas, qui était l'objectif premier du gouvernement israélien, n'a jamais été atteinte. Selon le journal israélien Haaretz, le Hamas, bien qu'affaibli par un an et demi de combats, aurait même reconstitué ses forces et compterait à nouveau 40 000 combattants. De son côté, Donald Trump pousse pour qu'Israël et le Hamas parviennent à un accord sur le retour des derniers otages. 24 seraient toujours en vie, et 35 sont présumés morts.La frappe russe sur Soumy marque-t-elle un tournant dans les négociations de paix en Ukraine ? Comment les Ukrainiens réagissent-ils au mépris de l'administration américaine ? Et que devient le plan de Donald Trump pour Gaza ?Les experts :- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste - Ouest-France- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde- Guillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à sciences Po

Les histoires de 28 Minutes
Reconnaissance de la Palestine, libre-échange européen, Lili Sohn : Le Club | 28 minutes | ARTE

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 45:59


L'émission 28 minutes du 11/04/2025 Ce vendredi, Jean-Mathieu Pernin décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice, Jean Quatremer, correspondant européen de “Libération”, Géraldine Woessner, rédactrice en chef au “Point”, et le dessinateur Pascal Gros.  Retour sur deux actualités de la semaine :La France doit-elle reconnaître l'État palestinien ? Emmanuel Macron a annoncé, dans l'émission "C à Vous" du mercredi 9 avril, que la France s'apprêtait à reconnaître l'État de Palestine d'ici juin. De retour d'une visite diplomatique en Égypte, le président français entend passer ce cap historique lors d'une conférence à l'ONU sur la création d'un État palestinien, coprésidée par la France et l'Arabie saoudite. La situation est dramatique dans la bande de Gaza, où Israël a repris son offensive et bloque l'aide humanitaire depuis le 18 mars. Lors d'une rencontre entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou lundi 7 avril, le président américain a réitéré sa volonté de faire partir les Gazaouis pour prendre le contrôle de la bande de Gaza, “une zone à fort potentiel immobilier”.  La possibilité d'une reconnaissance divise la classe politique française : si tous s'accordent sur le papier pour une solution à deux États, une partie de la droite juge la décision prématurée. Après la prise de parole d'Emmanuel Macron, un responsable du Hamas a salué “une étape importante”. 148 États reconnaissent la Palestine, mais la France serait le premier membre du G7 à aller dans ce sens.Guerre commerciale : et si l'Europe trouvait son salut dans le libre-échange ?La guerre commerciale devenant intenable entre les mastodontes chinois et américains, faudrait-il faire du Vieux Continent un havre de libre-échange ? Le commerce entre les deux puissances pourrait se réduire “jusqu'à 80 %” et effacer “près de 7 %” du PIB mondial sur le long terme, selon la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce. L'Europe se questionne alors sur sa place dans le libre-échange. Jeudi 8 avril, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé que l'UE allait lancer des négociations en vue d'un accord de libre-échange avec les Émirats arabes unis. L'épineuse question du Mercosur revient aussi sur le devant de la scène. Face à la contraction du PIB mondial et le retour de l'inflation présagé par les économistes, le choix du libre-échange pourra-t-il permettre à l'Europe de limiter la casse ? L'opposition française au Mercosur est-elle toujours de mise ? Lili Sohn est autrice et illustratrice de BD. Elle publie "Nos poils. Mon année d'exploration du poil féminin" aux éditions Casterman. Dans cet ouvrage, elle raconte son expérience : arrêter de s'épiler pendant un an. Un geste militant, qui met en lumière la difficulté de déconstruire le poil féminin pour celles qui désirent vivre avec. Enfermer les étrangers soumis à une OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon ? C'est la dernière proposition de Laurent Wauquiez dans un entretien au “JDNews” qui mise sur un effet dissuasif puisque qu'il y “fait cinq degrés en moyenne pendant l'année, 146 jours de pluie et de neige”. Réponse de Manuel Valls, ministre de l'Outre-mer : "C'est une méthode de colon, pas d'élu de la République. Le bagne de Cayenne, c'est loin et tant mieux." C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Agnès Pannier-Runacher a suscité l'émoi. Invitée sur BFMTV, la ministre de la Transition écologique a soutenu, pour défendre les projets de ZFE, que "les moins riches n'ont pas de voiture". Une déclaration qui n'est pas passée inaperçue. C'est le Point com de Paola Puerari.Boulogne-sur-Mer a perdu François Guennoc, emporté par un cancer. Il était auteur, féru d'histoire, mais aussi et surtout l'un des fondateurs de l'auberge des migrants. Il a dédié sa vie à aider les exilés de la Côte d'Opale. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les droits de douanes ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 avril 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les enjeux internationaux
Gaza : que reste-t-il du Hamas ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 13:11


durée : 00:13:11 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En fin de semaine dernière, des centaines de Gazaouis ont manifesté contre le Hamas : une mobilisation inédite depuis le 7 octobre, survenue deux semaines après la reprise des bombardements israéliens dans l'enclave. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Leïla Seurat Chercheuse associée au centre arabe de recherche et d'études politiques de Paris (CAREP)

Les histoires de 28 Minutes
Vues sur le Groenland, manifestations à Gaza, parkour : Le Club international de 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 46:15


L'émission 28 minutes du 29/03/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des Droits de l'Homme ; Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue “Conflits”, Gilles Gressani, directeur de la revue “Le Grand Continent” et la dessinatrice de presse, Dorthe Landschulz. “Il nous faut le Groenland” : Donald Trump au stade des menaces ? “Nous avons besoin du Groenland pour la sécurité internationale. Il nous le faut”, a déclaré Donald Trump le 26 mars dans une interview radio, sans préciser comment il comptait s'y prendre. Cette déclaration intervient deux jours avant la visite de son vice-président J.D. Vance et sa femme dans une base américaine au Groenland. Ce déplacement déplait aux autorités groenlandaises et au Danemark. Depuis les dernières législatives, l'île est en pleines négociations pour former une coalition gouvernementale et dénonce les ingérences étrangères. Manifestations de civils à Gaza : le début de la contestation du Hamas ? Mardi 24 mars, les Gazaouis ont manifesté pour la première fois dans le nord de la bande de Gaza ainsi que le lendemain. Ils ont défilé pour réclamer la fin de la guerre mais aussi le départ du Hamas, une première depuis le 7 octobre 2023 et le début de la guerre avec Israël. Le seuil des 50 000 morts recensés dans la bande de Gaza vient d'être dépassé. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a tenté de récupérer cette mobilisation à son actif : “De plus en plus de Gazaouis comprennent que le Hamas leur apporte destruction et ruine, et c'est essentiel. Tout cela prouve que notre politique fonctionne.” Il est lui-même visé par des manifestations en Israël menées par des civils qui désapprouvent sa stratégie, notamment la fin de la trêve à Gaza. Nous recevons le champion du monde de parkour speed en 2024, Caryl Cordt-Moller. En juillet dernier, il était l'un des cascadeurs masqués qui faisaient circuler la flamme olympique sur les toits de Paris. Le parkour, une discipline née en banlieue parisienne à la fin des années 1980, consiste à franchir des obstacles dans les milieux urbains avec sauts et acrobaties. Le champion du monde est aujourd'hui à l'affiche du spectacle “Ollie” au théâtre du Châtelet, à Paris, du 25 au 27 avril. Valérie Brochard rend visite à nos voisins serbes où la jeunesse se lève contre la corruption. Les premières manifestations ont éclaté en novembre, après l'effondrement de l'auvent en béton de la gare de Novi Sad, la deuxième grande ville du pays. Seize personnes sont décédées. Une partie de la population attribue ce drame à la corruption puisque la gare venait d'être refaite sur fond de contrats opaques. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Xenia Fedorova, l'ancienne patronne de “Russia Today” en France. Trois ans après l'arrêt de la chaîne financée par le Kremlin, elle est devenue une égérie pro-Poutine dans les médias détenus par Vincent Bolloré. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé britannique, chamboulée par la dernière série Netflix “Adolescence”. Elle relate l'histoire de Jamie, 13 ans, accusé d'avoir poignardé à mort une camarade de classe et suspecté d'avoir été influencé par l'idéologie masculiniste. Paola Puerari se demande pourquoi nous utilisons des noms de maladies mentales comme insultes.Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : peut-on transmettre des saveurs par Internet ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 mars 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Les matins
Des centaines de Gazaouis dans la plus grande manifestation anti-Hamas organisée depuis le début de la guerre

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 5:59


durée : 00:05:59 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - "Le Hamas dehors", "Hamas terroriste", ont scandé des centaines de Palestiniens à Beit Lahia et Jabalia, dans le nord de Gaza, ainsi qu'à Khan Younès, au sud. Ces Gazaouis ont manifesté pour mettre fin à la guerre contre Israël et au règne du mouvement islamiste dans l'enclave palestinienne.

L’Heure du Monde
Pourquoi Israël a repris les hostilités à Gaza

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 12:41


Depuis mardi 18 mars, les bombes pleuvent à nouveau sur Gaza. Alors que la deuxième phase de la trêve entre Israël et le Hamas n'avait même pas encore commencé, ni même été négociée, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a repris les hostilités. Plus de 500 Gazaouis, dont au moins 190 enfants, sont morts, selon la défense civile palestinienne. Jeudi 20 mars, le mouvement palestinien ripostait par des tirs de roquette en direction de Tel-Aviv.Comment expliquer ce retour de la violence, alors qu'un accord de cessez-le-feu était censé ramener progressivement la paix ? Pourquoi la trêve a-t-elle été rompue ? Peut-on espérer, malgré les événements des derniers jours, que le cessez-le-feu puisse être rétabli et que les négociations reprennent ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Samuel Forey, correspondant du Monde à Jérusalem, explique pourquoi Israël a rompu la trêve et à quoi s'attendre pour la suite des négociations.Un épisode de Jean-Guillaume Santi et Claire Leys. Réalisation : Quentin Bresson. Musique originale : Amandine Robillard.Cet épisode a été publié le 20 mars 2025.----Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: les Européens et les négociations pour la paix en Ukraine

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 4:22


Les Européens entendent peser de tout leur poids sur les négociations pour la paix en Ukraine. Le journal die Welt, nous dit en tout cas, que « les Européens veulent influencer les plans de Trump ». Selon le quotidien allemand, des représentants allemand, britannique et français ont été envoyés à Washington, alors que le Premier ministre britannique Keith Starmer, organise aujourd'hui une visio-conférence de crise. Die Welt cite également des sources britanniques selon lesquelles une vingtaine d'États européens sont « prêt(s) à soutenir Kiev, contre la guerre d'agression russe. Les Britanniques et les Français dirigent le groupe et veulent empêcher qu'un cessez-le-feu soit imposé à l'Ukraine qui ne servirait que les intérêts de la Russie, et ne tiendrait pas compte du fait que la Russie est l'agresseur ». Les Européens exigent également que cette trêve aboutisse « à une paix durable ». Ils envisagent le déploiement « d'une force internationale composée de soldats britanniques et français ». C'est loin d'être gagné. Comme le rappelle die Welt, « Poutine rejette catégoriquement le stationnement de troupes occidentales ».Pays pauvres et déchirés par la violenceÀ lire aussi ce matin, dans le journal Le Monde, cet article incroyable concernant les États-Unis, Israël et les Palestiniens. « Les États-Unis et Israël regardent vers l'Afrique de l'Est, pour y envoyer les Palestiniens expulsés de Gaza », titre le quotidien français, qui se fait l'écho d'informations recueillies par l'Associated Press. Quels pays en Afrique de l'Est ? Pas n'importe lesquels. Des pays pauvres et en guerre : le Soudan et la Somalie, il est aussi question du Somaliland, région sécessionniste de la Somalie. « Les contacts avec le Soudan, la Somalie et le Somaliland reflètent, estime Le Monde, la détermination des États-Unis et d'Israël à faire avancer un plan qui a été largement condamné et qui a soulevé de graves questions juridiques et morales. Parce que ces trois pays sont pauvres et, dans certains cas, déchirés par la violence, la proposition jette également le doute sur l'objectif déclaré de Donald Trump de réinstaller les Gazaouis dans une « belle région » ». Rejet catégoriqueLe Soudan, toutefois, a refusé la proposition américaine. « Le général Abdel Fattah Al-Bourhane, qui dirige l'armée régulière, a déclaré lors d'un sommet des dirigeants arabes au Caire, la semaine dernière, que son pays rejetait catégoriquement tout plan visant à transférer les frères palestiniens de leur terre sous quelque justification ou nom que ce soit ». Il n'empêche, ces informations confirment que le plan de Donald Trump, soutenu par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, d'expulser tous les palestiniens de Gaza, est loin d'être abandonné… « L'idée d'un transfert massif de Palestiniens était autrefois considérée comme un fantasme de la frange ultranationaliste d'Israël », précise le Monde. « Mais, lorsque que Donald Trump a présenté cette idée lors d'une réunion à la Maison Blanche, en février, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, l'a saluée comme une 'vision audacieuse'».L'histoire revisitéePar ailleurs, l'administration Trump continue d'imprimer sa marque dans les institutions. C'est le cas du célèbre cimetière d'Arlington, en Virginie. Cimetière militaire où sont enterrés plus de 290 000 anciens combattants. Or « les informations sur les militaires noirs, et hispaniques, et sur les femmes militaires », explique le Washington Post, « ont disparu de son site web. » Disparition assumée par un porte-parole du cimetière, affirmant, que ses responsables « travaillent pour garantir que le contenu publié sur le site soit conforme aux politiques de l'administration ». Ce qui ne va pas de soi pour tout le monde. Des historiens protestent. C'est le cas de Kevin M. Levin, historien de la guerre de Sécession, qui estime la situation « extrêmement regrettable », car, dit-il, « c'est exactement le genre d'histoires que nous souhaitons que les élèves apprennent.  Une histoire qui permette aux élèves d'horizons différents de nouer un lien profond avec l'un de nos sites sacrés ». Et l'historien conclut  : « les gens pensent qu'on pourra, en quelques clics, remettre ces sites en état. Mais je pense que nous allons avoir un réveil brutal en réalisant tout ce que nous risquons de perdre en termes de travail accumulé et de confiance bâtie au fil des ans ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël : le gouvernement veut organiser le départ « volontaire » des Gazaouis

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 19:30


Ce matin du mardi 18 février 2025, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur la réouverture des frontières nord-coréennes et l'astéroïde YR4. Israël : le gouvernement veut organiser le départ « volontaire » des GazaouisMalgré le tollé provoqué par la proposition de Donald Trump de transférer une partie des Gazaouis, Benyamin Netanyahu souhaite créer une agence spéciale pour organiser l'émigration « volontaire » des Palestiniens de Gaza. Que prévoit ce plan ? Vers quels pays les Gazaouis seront-ils déplacés ?Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem.    Corée du Nord : vers une réouverture des frontières Fermées il y a cinq ans en raison de la pandémie du Covid-19, les frontières nord-coréennes sont de nouveau ouvertes aux touristes. Pourquoi les autorités ont-elles attendu si longtemps avant de prendre cette décision ?Avec Nicolas Rocca, journaliste au service international de RFI.    Astéroïde YR4 : la Terre semble hors de danger  En début de semaine, la NASA annonçait que l'astéroïde YR4 avait 3,1% de chance de percuter la Terre en 2032, soit le niveau le plus élevé jamais enregistré ces vingt dernières années. Pourquoi le risque d'impact a-t-il été revu à la baisse ? Existe-t-il des moyens pour dévier la trajectoire des asteroïdes ?Avec Patrick Michel, directeur de recherches du CNRS à l'Observatoire de la Côte d'Azur. Auteur du livre À la rencontre des astéroïde (éditions Odile Jacob, 2023). Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, une vidéo choquante d'une femme battue en pleine rue tchadienne qui a fait le tour des réseaux sociaux.

Les histoires de 28 Minutes
Guerre en Ukraine, Proche-Orient, “essaim sismique” : Le Club international de 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 46:17


L'émission 28 minutes du 08/02/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Arancha González, doyenne de l'École des affaires internationales de Sciences Po ; Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24 ; Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue “Conflits” et le dessinateur de presse Philippe Geluck.Zelensky, un premier pas vers Poutine et une inévitable négociation ?Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est déclaré prêt à des négociations directes avec son homologue russe Vladimir Poutine, lundi 3 février. “Si c'est la seule configuration dans laquelle nous pouvons apporter la paix aux citoyens de l'Ukraine et ne plus perdre de gens [...] nous accepterons cette configuration”, a-t-il déclaré dans une interview à la télévision britannique. Il a invoqué une réunion avec “quatre participants” : l'Ukraine, la Russie, les États-Unis et l'Union européenne. Depuis trois ans, le président ukrainien repoussait toute idée de négociation avec la Russie. Cet appel a été balayé par le Kremlin qui souhaiterait négocier avec Donald Trump mais sans l'Ukraine. Le président américain avait annoncé qu'il voulait mettre fin à cette guerre “en 100 jours”. Donald Trump déroule-t-il le tapis rouge à Benyamin Netanyahou ?Après 15 mois de guerre, la réélection de Donald Trump aux États-Unis a contribué à conclure une trêve entre Israël et le Hamas. Depuis, le président américain multiplie les annonces qui semblent donner au Premier ministre israélien carte blanche quant à l'avenir de Gaza. Mardi 4 février, Donald Trump a proposé que les États-Unis “prennent le contrôle” de Gaza pour en faire une “Riviera du Moyen-Orient”, alors qu'il recevait Benyamin Netanyahou à Washington. Il a ajouté vouloir déplacer les Gazaouis dans des pays tiers, sans garantie de retour. La totalité des pays arabes du Proche-Orient et l'essentiel de la communauté internationale ont condamné cette proposition. Le Premier ministre israélien a, lui, salué le retour de Donald Trump : “Vous êtes le meilleur ami qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche.” Nous recevons le rédacteur de livres de voyage Luigi Farrauto, qui publie “Géographie d'un voyageur craintif”, aux éditions Arthaud. Malgré ses multiples phobies, de la mort aux serpents, il s'est lancé à la conquête du monde. Celui qui se qualifie volontiers de “trouillard” livre des anecdotes fantaisistes voire affligeantes de ses nombreux voyages. Chaque endroit du monde est relié à une de ses peurs, par exemple sa peur de l'immensité et l'île de Pâques, au Chili. Valérie Brochard rend visite à nos chers voisins grecs où un “essaim sismique” en Méditerranée a provoqué des dizaines de secousses sur l'île de Santorin et l'île d'Amorgos. Des milliers d'habitants et de touristes ont ainsi fui ces îles. Cette activité sismique fait craindre qu'un séisme beaucoup plus important frappe cette zone à l'avenir. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à la footballeuse Jennifer Hermoso. Le procès de Luis Rubiales, ex-patron de la Fédération royale espagnole de football, s'est ouvert lundi 3 février. Il est jugé pour avoir imposé un baiser à l'internationale Jennifer Hermoso en 2023 et exercé des pressions sur elle pour étouffer le scandale. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé turque : une actrice turque est sous le coup d'une enquête pour “propagande d'organisation terroriste” après avoir incarné une combattante kurde dans la série française “Le Bureau des Légendes”.Paola Puerari se demande si l'insomnie est le mal de notre siècle ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi les marques de luxe gagnent-elles de plus en plus d'argent ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 08 février 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Gaza/Trump, Israël prépare son plan - 07/02

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 3:17


Ce vendredi 7 février, le plan israélien pour un départ "volontaire" des Gazaouis suite à l'annonce des projets de Donald Trump dans la bande de Gaza et les réactions de quelques dirigeants à ce sujet ont été abordés par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les déclarations de Donald Trump sur Gaza et des frappes américaines en Somalie. Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ?  Alors que les derniers militaires français quittaient le territoire tchadien, des drones turcs étaient installés sur l'ancienne base française de Faya-Largeau. Quel est intérêt de la Turquie d'équiper l'armée tchadienne ? Ankara pourrait-elle déployer des troupes pour remplacer la présence française ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Gaza : les États arabes refusent l'expulsion des Gazaouis  Donald Trump propose de « nettoyer » la bande de Gaza en transférant une grande partie de ses habitants en Égypte et en Jordanie pour transformer le territoire en « Côte d'Azur du Moyen-Orient ». Pourtant alliés de Washington, Le Caire et Amman rejettent catégoriquement cette idée. Comment le président américain réagit-il à cette fin de non-recevoir ?Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'IFRI (Institut français des relations internationales), spécialiste du Moyen-Orient. Somalie : pourquoi les États-Unis ont-ils à nouveau frappé Daech ?  Annoncées par Donald Trump, des frappes américaines ont tué des responsables de la branche somalienne du groupe État Islamique. Comment les États-Unis justifient-ils cette opération ? Pourraient-ils poursuivre leurs interventions militaires en Somalie ?Avec Manon Lefebvre, maîtresse de conférences en civilisation des États-Unis à l'Université Polytechnique des Hauts-de-France.

Les journaux de France Culture
Israël ordonne à l'armée de se préparer à favoriser le "départ volontaire" des Gazaouis

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 19:44


durée : 00:19:44 - Journal de 12h30 - Après avoir salué le plan aussi improbable qu'inespéré du président américain de transférer les Palestiniens hors de chez eux, Israël n'aura pas tardé à surenchérir.

Le journal de 12h30
Israël ordonne à l'armée de se préparer à favoriser le "départ volontaire" des Gazaouis

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 19:44


durée : 00:19:44 - Journal de 12h30 - Après avoir salué le plan aussi improbable qu'inespéré du président américain de transférer les Palestiniens hors de chez eux, Israël n'aura pas tardé à surenchérir.

Décryptage
Provocation ou réelle menace: Trump entend prendre le contrôle de Gaza et en chasser les Palestiniens

Décryptage

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 19:30


Même le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a semblé quelque peu crispé hier (4 février 2025) lorsqu'à ses côtés, Donald Trump a affirmé son intention de prendre le contrôle de Gaza dévastée, d'en expulser les Gazaouis en Jordanie ou en Égypte, et de reconstruire l'enclave afin qu'elle devienne «la Riviera, la Côte d'Azur du Moyen-Orient ».  Stupeur et consternation dans le monde entier. Du monde arabe aux pays occidentaux, la folle idée du président américain a suscité une véritable levée de boucliers. Que cherche Donald Trump avec cette nouvelle provocation ? Qui plus est en plein processus de paix ?Avec nos invités : - Nicolas Falez, grand reporter au service international de RFI- Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'Institut de recherches et d'études sur la Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO), co-auteur avec Pierre Blanc des livres Atlas du Moyen-Orient et Atlas des Palestiniens (éditions Autrement).

Les histoires de 28 Minutes
Meurtre d'Elias, taxer les entreprises, Emmanuel Macron, devoir conjugal… Le Club 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 45:24


L'émission 28 minutes du 31/01/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Maud Vergnol, codirectrice de la rédaction de "L'Humanité" ; Jean Quatremer, correspondant européen de “Libération” ; Maxime Thiébaut, avocat et docteur en droit public, ainsi que le dessinateur de presse Pascal Gros.Retour sur deux actualités de la semaine : Meurtre d'Elias, 14 ans : faut-il durcir la justice des mineurs en France ?Elias, 14 ans, est mort le vendredi 24 janvier au soir à Paris, poignardé pour avoir résisté au vol de son téléphone portable par deux mineurs. Âgés de 16 et 17 ans, les adolescents ont été identifiés et interpellés. Mais leur passé judiciaire déjà lourd (vols, extorsions avec violence et port d'arme blanche) interroge l'efficacité de la justice des mineurs en France. Depuis 1945, "l'excuse de minorité" impose que les individus mineurs soient jugés et sanctionnés moins sévèrement que les majeurs, excluant par exemple le recours aux comparutions immédiates. Cette justice est-elle adaptée au monde d'aujourd'hui ?“Une taxe qui pousse à délocaliser” : la colère des grands patrons est-elle légitime ?De retour des États-Unis, où il a assisté à l'investiture du président Donald Trump, le patron du groupe LVMH Bernard Arnault a exprimé sa colère vis-à-vis de “la taxation du made in France” qui pousse, selon lui, à la délocalisation. Dans son viseur, le projet de surtaxe temporaire sur les bénéfices des grandes entreprises prévu par le gouvernement, qui devrait rapporter quelque huit milliards d'euros. À l'heure où les États-Unis promettent d'abaisser le taux d'impôt sur les sociétés à 15 % et des subventions massives aux entreprises, cette colère est partagée par d'autres grands patrons de multinationales françaises — Michelin, Air France, Total, par exemple — qui dénoncent la hausse de la fiscalité et le trop-plein de normes.Après quinze ans de recherche, le médecin légiste et paléopathologiste Philippe Charlier vient d'élucider un “cold case” historique : les mystérieuses taches brunâtres sur “la table de Robespierre”, le révolutionnaire guillotiné le 28 juillet 1794. Grâce à des expertises scientifiques poussées et le progrès des technologies, l'enquête a révélé qu'il s'agit bien du sang de Robespierre qui aurait été soigné sur cette table, victime d'un tir à la mâchoire. Philippe Charlier nous explique comment son travail permet de “faire parler les morts” à travers des reliques qui ont traversé les âges.Interrogé sur LCI, puis dans un discours à l'Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou a évoqué un “sentiment de submersion” migratoire, ressenti par les Français. Le groupe socialiste, présidé par Boris Vallaud, a dénoncé un vocabulaire emprunté au Rassemblement national et annulé sa présence à une réunion préparatoire au vote du budget. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Un discours au Louvre, une vidéo sur TikTok, une visite surprise dans une petite commune de l'Aisne… Ces derniers temps, Emmanuel Macron multiplie les apparitions publiques, quand l'heure est à l'instabilité et la crise politique en France. Une présence inhabituelle qui n'a pas échappé aux internautes, comme le raconte Paola Puerari.Le 23 janvier dernier, la Cour européenne des droits de l'homme a tranché : refuser des relations sexuelles avec son époux n'est pas un manquement aux obligations du mariage. Elle a condamné la France pour avoir prononcé un divorce en 2019 pour faute, alors qu'une femme refusait de se soumettre au “devoir conjugal”. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur le retour de milliers de Gazaouis au Nord, dans une enclave en ruine ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 31 janvier 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Le débat africain
Guerre en RDC et Donald Trump… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 38:58


Au sommaire : Que se passe-t-il dans l'est de la République démocratique du Congo ? Tandis que les rebelles du M23 et leurs alliés rwandais contrôlent plusieurs quartiers de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et progressent dans le Sud-Kivu, le président congolais Tshisekedi a reconnu à la télévision nationale une « aggravation sans précédent de la situation sécuritaire » tout en promettant « une riposte vigoureuse ». Il condamne également l'« inaction » de la communauté internationale. Aux États-Unis, les annonces choc et les décrets pleuvent depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Dôme de fer, migrants sans-papiers à Guantanamo, déplacement des Gazaouis, Groenland, droits de douane… Jusqu'où ira le président américain ? Quels contre-pouvoirs aux États-Unis ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Mamadou Djimtebaye, journaliste et directeur du pure player tchadien Tchadinfos- François Hiondi Nkam, journaliste pour le quotidien camerounais Le jour- Thierry Kambundi, rédacteur en chef de la radio TopCongo FM.

Code source
Trêve entre Israël et le Hamas : combats suspendus, libération d'otages… Notre reporter raconte

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Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 21:57


Le 15 janvier, après de nombreux rebondissements, un accord est finalement signé par les représentants d'Israël et du Hamas pour une trêve dans la bande de Gaza, après quinze mois de guerre dans la foulée des massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023.L'accord prévoit notamment l'interruption des combats et un échange de prisonniers : Israël s'engage à libérer 1000 détenus palestiniens et le Hamas, 33 des otages enlevés le 7 octobre. Plusieurs centaines de camions humanitaires pourront également pénétrer dans l'enclave palestinienne chaque jour. A l'annonce de ces mesures, des milliers de Gazaouis ont exprimé leur joie. Au sein de la population israélienne, l'accord divise. Robin Korda, journaliste à la cellule internationale du Parisien et envoyé spécial en Israël pendant 8 jours, raconte cette trêve vue d'Israël. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Le Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Un jour dans le monde
Gaza : l'ombre de Trump plane sur les Gazaouis exilés

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 13:20


durée : 00:13:20 - L'invité d'un jour dans le monde - Devant la question de la reconstruction de Gaza, dont les deux tiers ont été détruits par les bombardements, Donald Trump propose le déplacement des populations palestiniennes afin de « faire le ménage ».

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Gaza, Donald Trump veut faire "le ménage" - 27/01

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 3:15


Ce lundi 27 janvier, les déclarations de Donald Trump selon lesquelles il veut pousser plus de la moitié de la population gazaouie à quitter le territoire pour aller en Égypte et en Jordanie, ont été abordées par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Les matins
"Un territoire invivable" : le choc des Gazaouis, de retour chez eux après 15 mois de bombardements

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 6:29


durée : 00:06:29 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En ce début de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, des Gazaouis rentrent chez eux, beaucoup pour n'y retrouver que ruines, dans un paysage apocalyptique laissé par plus de 15 mois de guerre. Plus de 10 000 personnes seraient ensevelies sous les décombres.

C dans l'air
Trêve Israël / Hamas : un effet Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 64:08


C dans l'air du 16 janvier 2025 - Trêve Israël / Hamas : un effet Trump ?Après quinze mois de guerre, un accord a été trouvé entre Israël et le Hamas pour cesser les bombardements sur Gaza et programmer la libération progressive des otages israéliens. 33 d'entre eux seraient libérés à partir de dimanche en échange d'un millier de prisonniers palestiniens. Avec le cessez-le-feu, l'armée israélienne est censée se replier vers l'Est et permettre à davantage d'aide humanitaire d'entrer dans l'enclave palestinienne. Voilà ce que prévoit la première phase de l'accord annoncée mercredi soir par les médiateurs qataris, égyptiens et américains qui doit durer 42 jours. Une trêve qui marquerait la fin du calvaire pour les Gazaouis, comme pour les otages israéliens enlevés au cours de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.Mais de nombreux points restent à régler et l'accord semble encore loin d'une mise en œuvre effective dès dimanche 19 janvier. En cause ? En Israël, le Premier ministre a accusé ce jeudi le Hamas de provoquer "une crise de dernière minute" en revenant sur certains points de l'accord et refuse de donner son feu vert immédiat à la trêve. La veille, son ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, avait dénoncé publiquement cet accord qu'il qualifie de "capitulation" et avait appelé son collègue d'extrême droite, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, à se joindre à lui pour faire tomber le gouvernement. De son côté, le Hamas a, par la voix d'un de ses dirigeants cités par l'AFP, assuré que le mouvement s'en tenait à l'accord négocié hier, rejetant ainsi les accusations d'Israël.L'État hébreu devait initialement réunir un cabinet de sécurité ce jeudi pour valider les termes de l'accord. Alors que va décider Israël ? Que prévoit cet accord ? Quel a été le rôle des présidents américains dans ces négociations ? Les Etats-Unis ont affirmé être "confiants" pour résoudre les "problèmes de dernière minute" soulevés par les Israéliens. La veille Joe Biden n'a pas caché sa satisfaction, saluant "des mois de diplomatie intense" pour aboutir à l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza. Le président américain en fonction pour quelques jours encore a souligné aussi que son administration a "parlé comme une seule équipe" avec celle de Donald Trump qui s'apprête à reprendre les manettes dès lundi 20 janvier. Donald Trump, de son côté, s'est félicité de cet accord, jugeant qu' "il n'a été possible que parce qu'il a été élu en novembre dernier". Lui qui voulait un succès diplomatique avant son entrée à la Maison-Blanche avait promis récemment "l'enfer" à la région si un accord n'était pas noué avant son arrivée au pouvoir, le 20 janvier prochain. Son futur secrétaire d'État a également prôné une "diplomatie audacieuse" pour mettre un terme à la guerre menée en Ukraine par la Russie. Les experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, la fondation pour la Recherche Stratégique, conseiller géopolitique à l'institut Montaigne, auteur de l'atlas des frontières publié aux éditions des arènes- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient, autrice Le Livre noir de Gaza , publié au Seuil.- Nicole BACHARAN - Politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Pierre HASKI - Journaliste, chroniqueur en politique internationale pour Le Nouvel Obs et France Inter PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Les journaux de France Culture
Une trêve fragile entre Israël et le Hamas remplit d'espoir les Gazaouis

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 14:29


durée : 00:14:29 - Journal de 7 h - Un accord après quinze mois de guerre, des dizaines de milliers de morts et la quasi totale destruction de Gaza par l'armée israélienne. Un accord fragile certes, qui reste à valider officiellement par le gouvernement israélien.

Le journal de 7h00
Une trêve fragile entre Israël et le Hamas remplit d'espoir les Gazaouis

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 14:29


durée : 00:14:29 - Journal de 7 h - Un accord après quinze mois de guerre, des dizaines de milliers de morts et la quasi totale destruction de Gaza par l'armée israélienne. Un accord fragile certes, qui reste à valider officiellement par le gouvernement israélien.

Le débat
Gaza : un accord de trêve conclu

Le débat

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 42:13


Après 15 mois de guerre, Israël et le Hamas ont conclu un accord pour une trêve à Gaza qui va permettre la libération d'otages Israéliens et un cessez-le-feu. Les familles se sont réunis ce soir à Tel Aviv et des milliers de Gazaouis ont envahi les rues de l'enclave Palestinienne pour célébrer cette annonce.

Les matins
Le recours à l'intelligence artificielle par Israël augmente-t-il le nombre de Gazaouis tués ?

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 7:28


durée : 00:07:28 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'armée israélienne a développé, depuis 10 ans, des logiciels d'intelligence artificielle. Avec la guerre à Gaza, plusieurs médias estiment que les algorithmes permettent de cibler les membres du Hamas, mais sans suffisamment vérifier les données par un être humain pour éviter des morts civiles.

Un air d'amérique
GAZA - Les 10 artistes gazaouis lauréats du programme français "Pause" bloqués au Caire

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 1:43


Enquête sur ces 10 artistes gazaouis lauréats du programme français "Pause", pour des artistes et des scientifiques en zone de conflit, qui attendent depuis des mois maintenant des visas pour la France, visas promis par Paris. Ces musiciens et danseurs ont obtenu une bourse d'un an pour venir en France, mais ils sont pour l'instant bloqués au Caire. Leur situation est de plus en plus précaire...

Le Média
Génocide à Gaza : le grand remplacement israélien | Beligh Nabli

Le Média

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 38:03


Le nettoyage ethnique à Gaza cache t-il un projet de recolonisation du territoire palestinien ? Le 14 novembre dernier, un rapport de plus de 150 pages de l'ONG Human Rights Watch a accusé Israël de rendre "systématiquement inhabitables" des zones bombardées à Gaza. Après les nombreuses déclarations, sans détour de ministres Israéliens, l'hypothèse ne laisse plus beaucoup de doutes. En témoignent aussi les méthodes implacables de nettoyage ethnique employées dans le Nord de Gaza, qui fait l'objet d'un traitement différencié depuis le 13 octobre 2023. L'ONU précise même que 100 000 Palestiniens ont été expulsés de cette zone depuis un mois et l'armée israélienne laisse entendre que les Gazaouis ne seraient pas autorisés à y revenir. A cela on peut rajouter le blocage de l'aide humanitaire et une partie Nord ravagée par les bombardements. Se dirige t-on vers une recolonisation à marche forcée, malgré les condamnations d'une partie de la communauté internationale ? Éléments de réponse avec Beligh. Et dans l'autre sujet de cette chronique il sera question du Rassemblement National de Marine Le Pen, battu à son propre jeu. Marine Le Pen et le RN sont jugés depuis 30 septembre dernier dans un procès aux lourds enjeux politiques pour la cheffe de file de l'extrême droite. Ils sont mis en cause dans deux affaires de soupçons de détournements de fonds publics européens : le dossier des assistants parlementaires, ainsi que celui des frais européens. Le parti d'extrême droite, toujours prompt à critiquer le laxisme de la justice, pousse des cris d'orfraie depuis que le parquet a requis une peine d'inéligibilité contre sa cheffe de file. Le RN est-il pris au piège de sa stratégie de diabolisation de la justice ? On y revient avec Beligh Nabli.

Revue de presse française
A la Une: le 60e anniversaire du «Nouvel Obs»

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 24, 2024 5:17


Le Nouvel Obs a choisi de fêter ce 60e anniversaire dans la bonne humeur, et même plus, dans « la joie ». L'hebdomadaire, a réuni de nombreuses personnalités des arts, de la littérature, ou encore des médias, pour leur demander ce qui leur donne de la joie. Un homme fait la Une : Thomas Jolly, le metteur en scène des cérémonies des Jeux olympiques et Paralympiques. « La joie », dit-il, « ç'a toujours été mon carburant. Quand j'ai commencé à faire mes propres spectacles, j'ai tout de suite posé ce cadre : on peut être sérieux et exigeant, tout en travaillant dans la joie ».Edgar Morin, lui, évoque « les émotions que lui donnent une musique ou un poème », c'est « de l'extase », assure le sociologue et philosophe plus que centenaire. La plasticienne Annette Messager parle, elle, de « la joie de jouer avec les chats, dîner avec des gens qu'elle aime, manger un morceau de très bon chocolat, écouter « Hallelujah » de Leonard Cohen ». Plus nostalgique, le chanteur Philippe Katerine confie avec malice : « la joie, c'est d'abord celle de l'enfance. Cette joie-là passe par les narines. On la trouve dans des odeurs de pissotière ou de pissenlit ».Corps éparpillésMais malgré sa volonté de célébrer la joie, le Nouvel Obs est vite rattrapé par la réalité. Dans ce même numéro fêtant le 60e anniversaire de l'hebdomadaire, figure l'interview de Mohamed Abou Salmiya, « l'ancien directeur d'Al-Shifa, le plus grand hôpital de Gaza, aujourd'hui détruit ». « J'ai vu des scènes à faire saigner l'humanité », raconte-t-il (…) « nous avons enterré plus de quatre-vingts cadavres sous les frappes aériennes ».Quelques heures après les massacres du 7-Octobre, « le siège complet de Gaza est décrété », rappelle le Nouvel Obs. Mohamed Abou Salmiya se souvient : « des corps étaient éparpillés. Les chiens s'en approchaient. (...) Nous recevions des centaines de personnes par jour. Aucun système de santé, et encore moins celui de Gaza, ne peut absorber autant de blessés. Mes collègues découvraient sur les brancards, leur père, leur mère, leurs enfants, parfois déjà morts ». Mohamed Abou Salmiya a été emprisonné durant 7 mois en Israël, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. Aujourd'hui, il vit comme beaucoup de Gazaouis, sous une tente, avec sa famille. Mais il a repris son travail, à l'hôpital Al-Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza. Le Pen aux oubliettesÀ lire également, cette semaine, dans les hebdomadaires français, de nombreux articles consacrés à Marine Le Pen. « La présidente du Rassemblement national à l'Assemblée, se retrouve dans un guêpier judiciaire », annonce Marianne, qui détaille le dossier de la fraude aux assistants parlementaires européens et relate quelques extraits d'audience. « Dossier accablant, défense grotesque à la barre, absence de la moindre reconnaissance de culpabilité, mélange de morgue et d'absurdités. Tout plaide pour que le tribunal confirme, au printemps 2025, les réquisitions du parquet », estime Marianne. À savoir, cinq ans de prison dont deux ferme et cinq ans d'inéligibilité.Ce dernier point a son importance car cette condamnation pourrait empêcher Marine Le Pen de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Et ce n'est pas le magistrat Eric Halphen, cofondateur de l'association anticorruption Anticor, qui lui viendra en aide. Marianne l'a interrogé et son verdict est sans appel : « les politiques condamnés devraient être inéligibles à vie ». Le philosophe, tendance libérale, Marcel Gauchet, lui, est beaucoup plus conciliant et accuse la procureure de « partialité politique ». « Tous les moyens étant bons », ajoute-t-il, « il s'agit de saisir l'occasion d'empêcher Marine Le Pen d'être candidate en 2027, ou avant ».La patronne du Rassemblement national qui peut aussi compter sur le soutien duFigaro Magazine. Dans son éditorial, le directeur de la rédaction Guillaume Roquette estime que « Marine Le Pen n'a pas exagéré en déclarant que les procureurs avaient requis contre elle « la peine de mort politique ».  L'Express, de son côté, a préféré suivre Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, en tournée dans le sud de la France pour la promotion de son livre Ce que je cherche. Un cadre du parti commente : « c'est un peu Bardella sur la croisette, Marine Le Pen aux oubliettes ».Allô ?Enfin, une idée de sortie en cette fin d'année. M, le supplément du Monde, nous présente le Offline Club. Un concept venu des Pays-Bas et qui, paraît-il, rencontre un succès planétaire. Le principe : abandonner son portable dans une boîte à l'entrée d'un café, comme cela s'est fait récemment à Paris. Et pour la somme de 9 euros 50, ce qui n'est pas rien, vous pouvez, nous dit-on, « satisfaire votre soif de déconnexion ». On vous propose tout d'abord 45 minutes de silence, pour rêver, dessiner ou écrire, avant de parler avec vos voisins et voisines. Parler « entre inconnus », « sans être dérangé toutes les trente secondes », explique un participant. Bref, une joie simple mais apparemment en perdition. 

Reportage culture
Gaza, les clés de la mémoire de Taysir Batniji, à la 17e Biennale d'art contemporain de Lyon

Reportage culture

Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 2:35


À la 17ᵉ Biennale d'art contemporain de Lyon, Au cas où, de l'artiste palestinien Taysir Batniji, est la seule création sur la guerre à Gaza. La Biennale d'art contemporain de Lyon est riche de 280 œuvres de 78 artistes internationaux présentés dans neuf lieux de l'agglomération lyonnaise. Le plasticien de 57 ans, Taysir Batniji, réalise pour le Musée d'art contemporain de la ville un récit sans détours, l'expression d'une sidération. Il a récolté, depuis le début de la guerre à Gaza le 8 octobre 2023, les clés de maisons détruites de Gazaouis. Deux cents photos montrent cet objet devenu symbolique pour les Palestiniens, depuis la dépossession de leurs terres en 1948.  La Biennale d'art contemporain de Lyon se tient jusqu'au 5 janvier 2025.  À lire aussiBande de Gaza: 365 km² anéantis par Israël en 365 jours, «une volonté de détruire une mémoire»

Reportage International
À Gaza, la population n'attend rien de la présidentielle aux États-Unis [1/5]

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 2:30


Washington, principal allié de l'État hébreu, lui a toujours apporté un soutien militaire sans faille, et encore plus depuis le 7 octobre et l'attaque du Hamas. Dans la course à la Maison Blanche, deux adversaires : Kamala Harris pour les démocrates, Donald Trump pour les républicains. Les Palestiniens, eux, n'attendent rien de cette élection.  Avec nos correspondants à Gaza et à Jérusalem, Dans le ciel de Gaza, les drones et les avions de combat israéliens. Les bombes qui s'abattent sont « Made in USA ». La présidentielle américaine « est un enjeu pour les Américains, mais pour nous Gazaouis, cela ne fera aucune différence », tranche Abd el Kader, un déplacé.« Ils sont tous pareils, se désole Abd el Kader. Leur priorité est de soutenir les forces d'occupation israéliennes. Démocrates et républicains peuvent avoir des désaccords sur tout, sauf sur le soutien aux Israéliens. Ce soutien peut prendre différentes formes, mais c'est le même ». À lire aussi Guerre à Gaza : Kamala Harris joue les équilibristesPourtant, l'administration sortante démocrate du président Joe Biden se dit contre l'occupation israélienne des territoires palestiniens et pour une solution à deux États. « Pour nous Palestiniens, tout ça, c'est du vent, poursuit Abd el Kader. Oui, les démocrates se disent favorables à l'émergence d'un État palestinien et pour une solution à deux États. Mais ce sont juste des paroles. Pour remporter la présidentielle aux États-Unis, il faut afficher son soutien à Israël ».« C'est Israël qui domine tout le monde » Plus tôt cette année, en mai, Washington avait gelé une livraison d'armes à l'État hébreu. Une cargaison de missiles dévastateurs d'une tonne. « Des civils ont été tués à Gaza à cause de ces bombes. C'est mal. », avait alors expliqué le président Joe Biden. Mais très vite, le Premier ministre israélien a réussi à retourner la situation.Benyamin Netanyahu a violemment critiqué son allié américain et l'a accusé de mettre l'État hébreu en danger. À Gaza, pour Khaled, c'est bien la preuve que ce sont les Israéliens qui mettent les Américains sous pression, et non le contraire. « On pense à tort que les Américains dominent le monde. Mais en réalité, c'est Israël qui domine tout le monde : aussi bien les États-Unis que les pays arabes. Pour moi, Donald Trump va remporter la présidentielle américaine. Certes, les démocrates ont beaucoup fait pour Israël, mais Trump leur offrira davantage encore ». À lire aussi Gaza : « les États-Unis démontrent leur incapacité et leur manque de volonté à transformer la situation »« Le véritable objectif de cette guerre est de nous chasser d'ici, sans possibilité de revenir un jour à Gaza »À Gaza, tous ont à l'esprit « l'accord du Siècle ». Alors président des États-Unis, Donald Trump avait présenté un plan de paix très favorable à Israël et qui légitimait même la colonisation. Son potentiel retour au pouvoir inquiète Souheil, cet autre Gazaoui. « Trump va remettre son plan contre les Palestiniens à l'ordre du jour. La lutte contre le Hamas, l'élimination de Yahya Sinwar, tout ça ce ne sont que des prétextes, analyse Souheil. Le véritable objectif de cette guerre est de nous chasser d'ici, sans possibilité de revenir un jour à Gaza ».  À lire aussiExactions commises à Gaza par l'armée israélienne, une nouvelle ère du droit international?

Les matins
Réponses à vos questions sur l'armée israélienne qui utilise des Palestiniens comme boucliers humains à Gaza

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 19, 2024 5:03


durée : 00:05:03 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'armée israélienne utilise des Gazaouis comme boucliers humains dans des maisons, tunnels où le Hamas a pu poser des explosifs, affirment le New York Times, le journal israélien Haaretz et la chaîne qatarie Al Jazeera. Ces enquêtes, évoquées mardi, ont suscité de nombreuses questions. - invités : Denis Charbit Professeur de science politique à l'université libre d'Israël, spécialiste de la société israélienne

Reportage International
À Gaza, le calvaire des femmes enceintes ou avec des nouveau-nés

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 2:28


Depuis plus de dix mois, Gaza est bombardée par Israël, plus de 40 000 personnes sont mortes et, sur cette bande de terre côtière, la situation humanitaire est plus que désastreuse. Souvent, on oublie que les femmes enceintes, les femmes en post-partum et les femmes qui allaitent sont particulièrement vulnérables. À Gaza, le nombre de fausses couches a augmenté d'au moins 300 % depuis octobre, en raison du stress dû à la guerre, de la malnutrition et du manque d'eau. De femmes gazaouis témoignent, celles qui vont donner naissance, celles qui viennent de le faire, des conditions inhumaines et dans une enclave ravagée par la guerre. De notre correspondante depuis Jérusalem, l'accès à Gaza étant encore interdit aux journalistes étrangers par Israël,Être enceinte, accoucher, allaiter... à Gaza, c'est un stress au quotidien. La famine touche quasiment tous les Gazaouis et le manque d'eau potable est un défi majeur. Les femmes enceintes souffrent d'anémie, de malnutrition et ont désespérément besoin de vitamines et de suppléments prénataux. C'est aussi le cas pour les femmes qui allaitent.Yasmine est la mère de six enfants, elle était enceinte pendant les premiers mois de guerre : « J'ai eu ma dernière fille en pleine guerre et tout est extrêmement compliqué. Que ce soit de pouvoir la nourrir, la faire vivre, la rassurer psychologiquement, physiquement et financièrement, je n'ai plus rien, témoigne-t-elle, alors ma fille ne mange pas assez, pas autant qu'elle devrait, elle est toujours fatiguée. Elle comme moi, nous n'avons pas assez à manger, car il n'y a plus de nourriture. Et pour trouver du lait pour les nourrissons, c'est pire, il n'y en a pas, ou alors c'est très cher. »À lire aussi«Ce qui se passe à Gaza a été calculé et déterminé par Israël», dit une rapporteuse de l'ONUDepuis le début de la guerre, 34 enfants sont morts de malnutritionLa jeune femme d'une trentaine d'années raconte qu'elle n'a plus de maisons depuis les premiers mois de la guerre. Plus de parents non plus pour l'aider avec ses enfants, les cinq autres, lorsqu'elle s'occupe de sa fille de trois mois, car son père et sa mère ont été tués dans les bombardements. Yasmine n'en peut plus des avions ni de l'injustice, de l'éternelle recherche de nourriture : « Je ne sais pas comment son petit corps pourra se développer. Et puis il y a toutes ces épidémies, ces maladies qui ne cessent de se propager. »Depuis le début de la guerre, 34 enfants sont morts de malnutrition.À lire aussi Gaza : l'évacuation forcée de Deir al-Balah pousse les réfugiés à fuir dans la paniqueLe nombre de fausses couches a augmenté d'au moins 300 %L'accouchement, c'est l'autre question angoissante et récurrente, partagée chez toutes ces femmes dans la bande de Gaza. Comment mettre au monde dans de telles conditions, alors que les hôpitaux manquent de tout, même des choses les plus basiques, et qu'ils sont déjà bondés de patients blessés au bord de la mort ? Malek, elle, vient de Beit Lahia, elle est en ce moment déplacée dans une école : « Je suis enceinte de huit mois et je vous avouerai que j'ai tellement peur de l'accouchement. D'abord, car j'ai peur de ne pas pouvoir atteindre l'hôpital à temps et de devoir accoucher ici. Ensuite, car nous avons été déplacés à tellement de reprises que je suis épuisée et très stressée », confie-t-elle.Avant la guerre, les hôpitaux et maternités prenaient en charge les femmes et les nourrissons s'ils avaient besoin d'être en couveuse ou d'avoir des besoins particuliers. Aujourd'hui, certains ne verront même pas le jour, car, à Gaza, les médecins font état d'un nombre de fausses couches sans précédent. La plupart sont dues au stress psychologique car ces femmes vivent sous les bombardements depuis des mois. Leur santé mentale n'est pas stable et elles manquent de soutien de leur famille.Le sujet est tellement tabou qu'il est difficile d'obtenir des chiffres officiels, mais des docteurs contactés de part et d'autre de la bande de Gaza ont affirmé à l'ONU qu'ils voyaient environ 10 femmes par jour qui venaient de faire une fausse couche, contre une à deux maximum avant la guerre.À lire aussi Gaza : « Les chiffres actuels ne témoignent pas de l'ampleur de la catastrophe »

Reportage International
L'impasse des réfugiés gazaouis en Égypte, interdits de travailler et sans permis de résidence

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 31, 2024 2:22


Depuis le 7 octobre 2023, plus de 100 000 Palestiniens de Gaza ont fui les bombes israéliennes, direction l'Égypte. La plupart paient un droit de passage, à hauteur de 5 000 dollars par adulte et se retrouvent au Caire sans permis de résidence, simplement tolérés par les autorités. Ils survivent, grâce à l'aide d'associations, mais n'accèdent que difficilement à l'emploi et leur avenir demeure très incertain. Reportage auprès d'un couple rencontré dans la capitale égyptienne. Originaires de Khan Younès, ces jeunes parents ont fui la guerre pour sauver la vie de leur bébé.  De notre correspondante au Caire, Le 31 octobre 2023, Khan Younès tremble sous les frappes israéliennes. C'est pourtant là que Dalia, jeune palestinienne de 26 ans, donne naissance à la petite Nermine, un accouchement particulièrement délicat, témoigne la jeune mère : « Quand j'ai accouché, c'était très dur, cela a duré trois jours, il y avait des bombardements, je les entendais pendant que j'accouchais. »Mais son cas est alors loin d'être une priorité pour le personnel de l'hôpital, débordé par l'afflux de blessés et de déplacés : « Il n'y avait pas beaucoup de personnel ou de matériel médical disponible, car ils étaient occupés par les blessés, les martyrs, j'ai eu 36 points de suture sans anesthésie », se rappelle Dalia. Elle quitte l'hôpital, épuisée, pour regagner sa maison avec sa fille, mais là aussi, la situation est catastrophique : « Imaginez, j'avais encore mes points de suture, je me lavais à la main et je cuisinais au feu. Alors à partir de là, nous avons pris la décision de partir », explique-t-elle.C'est son mari, Baha, 37 ans, qui s'occupe des démarches pour le départ vers l'Égypte : « Au début, je ne voulais pas voyager, car il fallait payer un droit de passage, 5 000 dollars par adulte. Mais pour Nermine, il y a eu beaucoup de souffrance et de bombardements autour de nous, j'étais son père et je ne pouvais pas la protéger. Alors je me suis dit, ça suffit, je vais voyager et j'ai payé. »À lire aussiGuerre à Gaza: le contrôle du corridor de Philadelphie entre Gaza et l'Égypte au centre des négociations« Penser à l'avenir, c'est psychologiquement fatigant »Ils dépensent toutes leurs économies, empruntent le reste à leur famille, puis traversent la frontière fin février pour l'Égypte. Ils s'installent dans un appartement en périphérie du Caire. « L'appartement était vide, tous les meubles sont des dons d'association », décrit Dalia. Mais désormais, l'urgence, c'est de trouver des fonds pour payer leur loyer, équivalent à 200 euros par mois. « Je ne veux pas que nous soyons expulsés d'ici. Si nous sommes expulsés, à la rue, comment faire avec le bébé ? », s'inquiète la jeune mère.Faute de permis de résidence, simplement tolérés ici par les autorités égyptiennes, ils n'ont pas accès à l'emploi. « Penser à l'avenir est fatigant, psychologiquement fatigant, se désespère Baha, avec la pression que j'ai sur moi, puisque les deux sont sous ma responsabilité… Ou bien je dois quitter le pays, pour l'Europe, par exemple. »Mais pour l'heure, la famille est coincée en Égypte, avec pour seule urgence de garantir un toit à leur petite fille de dix mois.À lire aussiCes Gazaouis bloqués en Égypte en attendant une évacuation vers la France