Podcasts about gazaouis

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ONU Info

Au menu de l'actualité : conflit entre Israël et le Hamas

Le monde dans tous ses États
Gaza : jusqu'où ira Benjamin Netanyahou ?

Le monde dans tous ses États

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 26:44


Jusqu'où ira la guerre à Gaza ? Alors que les trois-quarts du territoire palestinien sont aujourd'hui contrôlés par Israël, Benjamin Netanyahou se dit déterminé à aller "jusqu'au bout". La libération des otages, elle, semble encore plus complexe à imaginer. Alors que les États-Unis n'ont pas renoncé à leur plan de faire de Gaza la "Riviera du Proche-Orient", quel sort sera réservé aux plus de deux millions de Gazaouis aujourd'hui menacés par la famine ?

Par Jupiter !
Le Power Point Godwin de l'après-Gaza

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 3:50


durée : 00:03:50 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Pourquoi réfléchir au présent des Gazaouis quand on peut déjà imaginer la reconstruction ? Après une grande réunion qui s'est tenue hier à la Maison Blanche, en présence notamment de Tony Blair, Donald Trump a livré sa version de l'après Gaza… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Billet de Charline
Le Power Point Godwin de l'après-Gaza

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 3:50


durée : 00:03:50 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Pourquoi réfléchir au présent des Gazaouis quand on peut déjà imaginer la reconstruction ? Après une grande réunion qui s'est tenue hier à la Maison Blanche, en présence notamment de Tony Blair, Donald Trump a livré sa version de l'après Gaza… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Kan en Français
Gaza : entre aide humanitaire et contrôle israélien

Kan en Français

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 14:43


Alors que Donald Trump doit annoncer ce soir la position américaine sur l’avenir de la bande de Gaza, le cabinet de sécurité israélien débat d’une prise de contrôle du territoire.

Revue de presse internationale
À la Une: la contestation prend de l'ampleur en Israël

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 4:05


« Un samedi comme un autre à Tel-Aviv, relève Libération à Paris. Des manifestations qui s'enchaînent et plusieurs dizaines de milliers de personnes dans la rue. Courant août, le mouvement social contre la guerre dans la bande de Gaza qui agite la capitale d'Israël depuis des mois a encore gagné du terrain, nourri par la nouvelle opération militaire dans la ville de Gaza annoncée par le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, qui menace d'aggraver encore le désastre humanitaire dans l'enclave palestinienne. Dimanche 17 août, rappelle le journal, une manifestation gigantesque avait rassemblé jusqu'à 500 000 personnes au niveau de la place des Otages, selon les organisateurs. Samedi, ils étaient encore près de 100 000 au même endroit. Et des milliers d'autres ailleurs ». Certes, pointe encore Libération, « ce mouvement social n'est pas unifié. Il est composé de plusieurs groupes avec leurs propres revendications ». Mais, « familles d'otages, réservistes, pacifistes de gauche dessinent la diversité, la multitude et parfois les contradictions d'un mouvement social qui ne cesse de prendre de l'ampleur ». Reste, constate le quotidien français, que « ce mouvement est minoritaire au sein de la société israélienne, en dépit de son expansion. Il peine toujours à mobiliser au-delà des classes moyennes et des classes moyennes supérieures, quand les classes populaires, dans l'ensemble, restent fidèles au gouvernement. Il y a 8 jours, la grève générale convoquée par le Forum des familles d'otages n'a eu un qu'un effet limité. Trop peu pour faire flancher Benyamin Netanyahu qui les balaye du revers de la main, pour le moment ». Israël ébranlé par le rapport de l'ONU sur la famine à Gaza Netanyahu qui contre-attaque après le rapport de l'ONU confirmant l'état de famine avancé à Gaza. Son argumentaire est repris par le Jerusalem Post : « c'est le Hamas qui est responsable du manque de nourriture, affirme le quotidien proche du pouvoir. Le Hamas qui pille l'aide pour la revendre à des prix exorbitants et qui manipule la couverture médiatique ». Faux, rétorque Haaretz. « Israël s'est empressé de discréditer le rapport de l'ONU établissant que Gaza souffrait d'une famine sans précédent. Mais les mensonges et les victimisations ne changent rien à un fait fondamental, affirme le quotidien de gauche israélien : Israël a affamé les Gazaouis jusqu'à l'intervention de la communauté internationale. (…) Depuis des mois, des camions chargés de nourriture attendent en Égypte, en Jordanie, en Cisjordanie et en Israël, prêts à entrer à Gaza pour nourrir la population. Le gouvernement israélien, mus par la vengeance et la survie politique, a sciemment créé cette catastrophe. La faim à Gaza est une réalité, conclut Haaretz. Et c'est de notre faute. » Dans une tribune publiée par Le Monde à Paris, les juristes Julia Grignon et Alexandre Miliani affirment que « la déclaration de famine de l'ONU à Gaza constitue une injonction à agir pour tous les États du monde. Parce qu'ils ont tous signé les conventions de Genève de 1949, les pays ont l'obligation de faire respecter le droit international humanitaire. (…) S'indigner est indispensable, mais, affirment encore les deux auteurs, c'est uniquement en prenant des mesures concrètes que des vies humaines pourront être sauvées ». Seule la chute de Netanyahu… Justement, au-delà d'éventuelles sanctions internationales, pour le Times à Londres, « il n'y a aucun espoir pour Gaza tant que Netanyahu est au pouvoir. Israël est une démocratie. Seul son électorat peut renverser son gouvernement. Par conséquent, avec ou sans le soutien des États-Unis, nous devons dire aux Israéliens ce que nous savons être vrai, s'exclame le Times : leur gouvernement salit la réputation de leur nation ; Israël est en train de devenir un État paria. (…) Nous devons parler franchement au peuple israélien. Il doit comprendre que nous ne sommes pas ses ennemis et que nous voulons contribuer à le défendre contre les mouvements terroristes meurtriers (…). Mais pas avant qu'il n'ait débarrassé son pays de la coalition gouvernementale actuelle ». Alors peut-être un début de solution avec la proposition formulée avant-hier par l'un des principaux opposants à Benyamin Netanyahu, Benny Gantz : la formation d'un gouvernement temporaire permettant de libérer tous les otages à Gaza, un gouvernement de centre-droit qui écarterait l'extrême droite du pouvoir. Et on revient à Libération pour qui cela pourrait être « un tournant politique majeur en Israël ». Mais pour l'instant, aucune réaction des dirigeants israéliens.

Les histoires de 28 Minutes
Julia Ducournau / La rue israélienne peut-elle faire plier Nétanyahu ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 46:21


L'émission 28 minutes du 19/08/2025 Au programme de l'émission 28 minutes :Julia Ducournau, réalisatrice française plusieurs fois primée, dévoile son dernier film, “Alpha“. Tahar Rahim, Golshifteh Farahani et Mélissa Boros y incarnent une famille dysfonctionnelle traversant une étrange épidémie qui calcifie les malades en marbre, dans un récit à mi-chemin entre la mythologie grecque et les années sida.Dimanche 17 août, le Forum des Familles, une organisation de familles d'otages israéliens détenus par le Hamas, avait appelé à faire grève et à manifester pour réclamer la fin de l'intervention militaire israélienne dans la bande de Gaza. Si la grève n'a été que peu suivie, les manifestants auraient été plus d'un million à battre le pavé selon les organisateurs, soit 10% de la population israélienne. Cette mobilisation fait suite au plan de conquête de la bande de Gaza annoncé par Benjamin Netanyahu, perçu comme un arrêt de mort pour les 22 otages encore en vie par leurs familles, et comme un nettoyage ethnique. Alors que depuis 22 mois, les 2 millions de Gazaouis sont soumis à des bombardements quotidiens et une famine imposée par le blocus humanitaire israélien, la rue pourra-t-elle faire pression sur Benyamin Netanyahu, qui semble plus inflexible que jamais ? On en débat avec Nitzan Perelman, docteure en sociologie politique, Frédéric Métézeau, ancien correspondant de Radio France à Jérusalem, Alain Dieckhoff, directeur du Centre de recherches internationales (CERI).Puis, Victor Dekyvère nous parle de “l'invention” du sentiment amoureux.Enfin, Quentin Darmon nous présente Fidji Simo, une Sétoise d'origine qui fait carrière aux États-Unis auprès des GAFAM. Puis, Marjorie Adelson nous parle d'une fâcheuse tendance estivale sur les réseaux sociaux : le tatouage au coup de soleil.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 19 août 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

ONU Info

Au menu de l'actualité :

L’Heure du Monde
Gaza : comment la justice internationale caractérise un génocide [REDIFF]

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 27:24


« Ce n'est pas à un responsable politique d'employer ces termes, c'est aux historiens, en temps voulu. » Questionné, sur le plateau de TF1, sur son refus de qualifier la situation à Gaza de génocide, Emmanuel Macron a botté en touche, le 13 mai. Depuis, le ton du président de la République à l'égard des responsables israéliens s'est fait plus menaçant, mais il n'a pour l'heure pas changé de vocabulaire pour caractériser la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza.Une lourde charge historique pèse sur les responsables politiques lorsqu'ils invoquent cette notion, inventée après la seconde guerre mondiale par Raphaël Lemkin, juriste polonais d'origine juive réfugié aux Etats-Unis. En créant ce mot, Lemkin voulait empêcher la reproduction « de l'innommable » : la Shoah. L'interdiction du génocide a ensuite été adoptée par l'Organisation des Nations unies comme un « principe fondamental qui s'applique en tout et sans exception à toute l'humanité ».Les juges de la Cour internationale de justice (CIJ) ont estimé, dès le 26 janvier 2024, qu'il existait un risque « plausible » de génocide à Gaza. Alors, quels sont les critères juridiques d'un génocide ? Pourquoi une large partie de la communauté internationale refuse d'employer ce terme pour qualifier le sort des Gazaouis ? Que font les instances juridiques mondiales, telle que la CIJ, face à ce conflit ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Stéphanie Maupas, journaliste spécialiste de la justice internationale au Monde, fait la lumière sur cette notion aussi sensible que complexe.Un épisode de Marion Bothorel et Claire Leys, réalisé par Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits de l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 le 13 mai 2025 ; d'une intervention de Raphaël Lemkin dans l'émission « Heure du Culture française » diffusée le 21 octobre 1948 ; d'une émission de l'Université Radiophonique internationale diffusée le 20 janvier 1949 ; des prises de parole du ministre israélien Bezalel Smotrich les 5 et 6 mai 2025 ; d'une vidéo du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou postée sur ses réseaux sociaux le 19 mai 2025 ; de la déclaration devant le Conseil de sécurité du responsable des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, le 13 mai 2025 et d'un discours d'Emmanuel Macron prononcé le 30 mai 2025.Cet épisode a été initialement diffusé le 4 juin 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Invité de la mi-journée
«L'horreur du génocide infligé aux Gazaouis»: la rue israélienne peut-elle stopper Netanyahu et sauver les otages?

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 6:08


Le plan proposé par Benyamin Netanyahu pour en finir avec le Hamas et contrôler Gaza provoque l'indignation dans le monde entier, sans compter les critiques émanant de la société israélienne. Ce mécontentement généralisé peut-il modifier l'orientation du Premier ministre ? Notre invité Dominique Vidal, ancien rédacteur en chef au Monde diplomatique, désormais à Historia et auteur de Palestine Israël, une histoire visuelle aux éditions du Seuil, nous répond. RFI : Est-ce que le mouvement de contestation en Israël peut permettre de défaire ce plan de contrôle de Gaza et d'aboutir au retour des otages retenus par le Hamas ? Dominique Vidal : De la manière dont Netanyahu manipule, l'avenir de Gaza n'est absolument pas de nature à libérer les otages. C'est d'ailleurs pourquoi je pense, contrairement à ce qui a été le cas jusqu'ici, une majorité d'Israéliens exige maintenant l'arrêt de la guerre et la libération des otages grâce à un cessez-le-feu. Les grandes manifestations sont récurrentes en Israël, mais est-ce que cela réussit à faire changer la politique du gouvernement ? La politique de Netanyahu répond à deux soucis principaux. Évidemment d'avancer dans la voie d'un nouvel exode des Palestiniens, ceux de Gaza, mais aussi et surtout, se sauver du procès qui l'attend et dans lequel il risque d'être très lourdement condamné. Mais ce qui se passe en Israël n'est pas le seul aspect de difficulté pour Netanyahu. Il y a aussi cette vague de reconnaissance annoncée de l'État de Palestine, depuis que le président Macron a lui-même annoncé cette décision pour le mois de septembre. On a une quinzaine d'États qui, d'une manière ou d'une autre, ont pris le même chemin. On risque d'arriver donc à la rentrée, à New York, en assemblée générale à l'ONU, à une majorité écrasante de pays reconnaissant l'État de Palestine. Il y en avait 148 avant l'annonce du président Macron. Il y en a une quinzaine de plus aujourd'hui. À lire aussiIsraël: rassemblées à Tel-Aviv, les familles d'otages dénoncent le «sacrifice» de leurs proches L'opposition israélienne se rend bien compte de cette indignation internationale. Mais est-ce que ça la motive encore plus ? Oui, visiblement, il s'est passé quelque chose dans le mois écoulé, puisqu'on a aujourd'hui 600 responsables de l'armée ou des services de renseignement qui en appellent au président Trump pour qu'il enjoigne Netanyahu à cesser le feu. Ce dimanche à 13 h 30 TU, le Premier ministre israélien tient une conférence de presse à destination des journalistes internationaux, Que peut-on en attendre ? Pas grand-chose. On sait ce que Netanyahu a comme projet, et il aura obtenu de son cabinet de sécurité et de son gouvernement un appui pour ce projet. Mais encore une fois, l'horreur du génocide infligé aux Gazaouis est telle qu'il y a tous les éléments pour cette espèce de bascule, à la fois en Israël et sur le plan international. Si le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu va jusqu'au bout de son plan de contrôle de Gaza, si on suit sa logique, que vont devenir les deux millions de personnes qui y habitent ? Est-ce qu'on se dirige vers un contrôle avec des check-points comme en Cisjordanie occupée et pourquoi pas, à terme, des installations de colons à Gaza ? C'est ce dont rêve l'extrême droite à laquelle Netanyahu s'est allié depuis 2022. Mais aujourd'hui, on imagine mal comment le projet de « nouvelle Nakba », comme disent les Palestiniens, de nouvelle catastrophe, c'est-à-dire d'expulsions massives de Palestiniens depuis leurs foyers, peut aboutir. Parce qu'il faudrait avoir un pays ou des pays arabes prêts à accueillir ces réfugiés palestiniens. Et jusqu'ici, en tout cas, aussi bien l'Égypte que la Jordanie, qui ont été approchés par les États-Unis, ont dit qu'ils n'accepteraient aucun réfugié, que l'avenir des Palestiniens était en Palestine et qu'il fallait donc reconnaître l'État de Palestine. En Israël, l'armée est un pouvoir fort et est-ce que l'opposition au Premier ministre et au gouvernement peut venir de cette armée ? On voit que des réservistes sont déjà plus que réticents. Alors est-ce qu'il peut y avoir un un mouvement général ? Oui, il y a beaucoup de signes de malaise de l'armée. On a aussi, il faut le dire, des suicides en grand nombre de soldats qui sont partis faire la guerre. Cette guerre qu'on appelle guerre, mais qui est un génocide, encore une fois, et qui ne supportent pas ce qu'on aura, ce qu'on leur a fait faire là-bas. À lire aussi«Des ordres criminels»: en Israël, le malaise grandit chez les réservistes vis-à-vis de la guerre à Gaza

C dans l'air
Gaza : qui peut arrêter Netanyahu ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 66:41


C dans l'air du 9 août 2025 - Gaza : qui peut arrêter Netanyahu ?Emission présentée par Salhia BrakhliaEn Israël, c'est la stupeur qui domine après l'annonce cette semaine par Benyamin Netanhayu de son intention de "prendre le contrôle" de la bande de Gaza. Ce plan, examiné par le cabinet de sécurité jeudi, vise notamment le quart de territoire qui n'est pas encore sous contrôle israélien, et notamment Gaza ville où vivent 1 million de Palestiniens. Le gouvernement se donne jusqu'à la date symbolique du 7 octobre pour accomplir son objectif. Depuis deux jours, les questions se multiplient : où iront les centaines de milliers de Gazaouis évacués ? Par qui seront-ils gérés ? Et qui administrera l'enclave une fois l'armée israélienne partie ? Pour de nombreux observateurs, le plan de Netanyahu relève davantage de l'idéologie que de la stratégie militaire, en témoigne cette lettre signée par 600 anciens responsables de la sécurité israéliens et adressée à Donald Trump pour lui demander de faire pression sur Israël et de mettre fin à la guerre à Gaza.En Europe, les lignes bougent aussi. Deuxième fournisseur d'armes d'Israël après les Etats-Unis, l'Allemagne a annoncé la suspension de toute exportation d'armes susceptibles d'être utilisées dans le conflit "jusqu'à nouvel ordre". Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a condamné le plan israélien, estimant que cela "ne ferait qu'aggraver une situation déjà catastrophique". Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU doit aussi se tenir aujourd'hui.Aux États-Unis, celui qui avait pris l'habitude de soutenir bruyamment les décisions de Benyamin Netanyahu est resté étrangement silencieux cette semaine. Soutien tacite ? Toujours est-il qu'après des mois des mois à accorder son blanc sein au Premier ministre israélien, Donald Trump semble un peu plus embarrassé par son allié. Fin juillet, lors d'un voyage en Écosse, il a publiquement démenti Netanyahu qui avait insinué qu'il n'y avait pas de famine à Gaza : "D'après ce que l'on voit à la télévision, (…) ces enfants ont l'air très affamés", avait dit Trump, "ce n'est pas un trucage". Selon la chaîne américaine ABC, Donald Trump se serait même emporté au téléphone quand son allié lui aurait expliqué que ces images étaient manipulées par le Hamas.Côté arabe, le sujet palestinien continue d'embarrasser les monarchies du Golf ou encore l'Égypte, tous soutenus militairement par les États-Unis et certains commerçant encore avec Israël. Le 7 août, l'Égypte a signé un accord d'une valeur de 30 milliards d'euros avec l'État hébreu pour la livraison de gaz naturel israélien. Signe du malaise, en Égypte et en Jordanie, pays frontaliers de la bande de Gaza, les manifestations propalestiniennes, ne sont plus autorisées. Fin juillet, plusieurs pays arabes dont Arabie saoudite, le Qatar et l'Égypte ont publiquement appelé le Hamas à se désarmer, pour confier l'administration de Gaza à l'autorité palestinienne. Le Hamas a répondu en les accusant de lâcher le peuple palestinien.À quoi peut ressembler la mise en œuvre du plan de Netanyahu pour Gaza ? Où vont aller les centaines de milliers de Gazaouis évacués de l'enclave ? Pourquoi les relations entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont récemment dégradées ? Et comment expliquer la position des pays arabes avec le peuple palestinien ?LES EXPERTS :- George MALBRUNOT - Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient - Le Figaro- Frédérique SCHILLO - Historienne, spécialiste d'Israël- Laurence DEFRANOUX - Journaliste service international - Libération- Guillaume AUDA - Auteur, grand reporter, ancien correspondant à Jérusalem

Les journaux de France Culture
Avec la prise de contrôle totale annoncée par Israël, les Gazaouis s'inquiètent de nouveaux départs forcés

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 14:43


durée : 00:14:43 - Journal de 12h30 - Israël va prendre la main sur la ville de Gaza, avant d'étendre ses efforts à l'enclave. Près d'un million de personnes sont menacées de départs forcés.

Le journal de 12h30
Avec la prise de contrôle totale annoncée par Israël, les Gazaouis s'inquiètent de nouveaux départs forcés

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 14:43


durée : 00:14:43 - Journal de 12h30 - Israël va prendre la main sur la ville de Gaza, avant d'étendre ses efforts à l'enclave. Près d'un million de personnes sont menacées de départs forcés.

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal
Une enquête du quotidien allemand «Bild» met en cause la partialité des photographes de presse gazaouis

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 8:06


Chroniqueurs : -Eliott Mamane, chroniqueur politique -Michel Taube, éditorialiste politique et directeur de la publication d'Opinion Internationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: Benyamin Netanyahu pousse à l'escalade

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 3:52


Le Premier ministre israélien durcit le ton. « Dimanche, rapporte Haaretz à Tel Aviv, Netanyahu annonce une extension de la guerre contre le Hamas. Puis, dans une vidéo publiée le lendemain, il affirme qu'il est déterminé à poursuivre la guerre, à éliminer le Hamas à Gaza et, dit-il, à "libérer nos fils otages". Enfin hier soir, un autre message radical arrive : Netanyahu, par l'intermédiaire d'un haut responsable de son équipe, annonce sa décision de conquérir l'ensemble du territoire de Gaza ». Autant d'annonces radicales, donc, et ce, pointe encore Haaretz, « malgré l'opposition du chef d'État-major de Tsahal, le général Eyal Zamir, malgré l'épuisement des unités combattantes et malgré les réserves croissantes de l'opinion publique israélienne ». Et le quotidien israélien d'opposition de s'interroger : « pourquoi la pression militaire, qui n'a pas donné de résultats depuis des mois, devrait-elle maintenant permettre la libération des otages ? Comment les récupérer intacts des tunnels ? Qu'est-ce qui assure Netanyahu que confier cette mission aux forces terrestres épuisées réussira cette fois-ci ? Qui remplacera le chef d'État-major, le général Zamir, s'il est effectivement remplacé ? (…) On a coutume de dire qu'il est difficile en Israël de mener une guerre sans consensus public, et sans l'approbation du chef d'État-major des armées. Or, dans le cas présent, Netanyahu affiche sa détermination à poursuivre la guerre sans l'un et sans l'autre ». Jusqu'au-boutiste… « En Israël, le coup de pression de Benyamin Netanyahu pour une opération visant à contrôler l'ensemble de Gaza », titre Libération à Paris. « Selon la presse israélienne, le Premier ministre souhaiterait que l'armée prenne le contrôle de l'ensemble du territoire palestinien. Mais le chef d'État-major a mis en garde le chef du gouvernement sur les risques que feraient peser une telle stratégie sur la vie des derniers otages israéliens retenus à Gaza ». Et Libération de s'interroger : « est-ce le signe d'un désaccord entre le pouvoir politique et l'armée israélienne ? » En tout cas, pointe encore le quotidien français, « ce nouveau coup de pression du Premier ministre israélien semble une nouvelle fois privilégier une position jusqu'au-boutiste, en dépit des réticences de l'institution militaire et des services de sécurité ». Quel horizon ? Comment sortir de ce conflit ? Pour Le Monde à Paris, « une seule issue, la mobilisation internationale. La démarche (hier) des anciens hauts responsables de la sécurité de l'État hébreu qui appellent Donald Trump à faire pression sur Benyamin Netanyahu confirme qu'il ne faut rien attendre de la coalition au pouvoir en Israël et que la pression internationale est le seul moyen de faire plier le Premier ministre israélien. Lorsque ces personnalités évoquent la mise en place d'une "coalition régionale-internationale qui aide l'Autorité palestinienne (une fois réformée) à offrir aux Gazaouis et à tous les Palestiniens une alternative au Hamas", ils appuient à leur manière l'initiative lancée conjointement par la France et l'Arabie saoudite pour tirer de l'oubli la solution des deux États. Personne ne peut plus se contenter, en effet, conclut Le Monde, d'un cessez-le-feu privé d'horizon diplomatique. L'internationalisation du conflit israélo-palestinien par la mobilisation d'une coalition de bonnes volontés est aujourd'hui une nécessité ». Isoler le Hamas « Quelle est la prochaine étape pour Gaza ? », s'interroge en écho le New York Times. « Certainement pas tenter d'occuper Gaza à long terme, comme l'envisage Netanyahu. Ce serait une erreur colossale. (…) Tout d'abord, et c'est le plus évident : le gouvernement israélien doit acheminer, en abondance et avec un effet immédiat et indéniable, de la nourriture et des médicaments aux endroits de Gaza qui en ont désespérément besoin ». Ensuite, le New York Times fait sienne la proposition de l'ancien Premier ministre Naftali Bennett, à savoir : « encercler et isoler le champ de bataille, en permettant l'entrée de nourriture et de médicaments, mais bloquer les choses dont le Hamas a besoin pour maintenir sa machine de guerre, en particulier le carburant pour les générateurs dans les tunnels et le béton pour les construire. (…) Il est temps, s'exclame le quotidien américain, que le Hamas subisse le poids de la pression, surtout de la part des habitants de Gaza, pour les ruines qu'il a créées ».

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - Propos antisémites d'une étudiante palestinienne : Jean-Noël Barrot annonce un gel des arrivées de Gazaouis sur le sol français

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 1:25


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les interviews d'Europe 1
Statut de réfugié accordé à des Gazaouis : «C'est une folie», estime François-Xavier Bellamy

Les interviews d'Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 8:33


Invité : -François-Xavier Bellamy, vice-président Les Républicains et eurodéputé Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
EXTRAIT - Propos antisémites d'une étudiante palestinienne : Jean-Noël Barrot annonce un gel des arrivées de Gazaouis sur le sol français

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 1:25


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L'interview politique du week-end
Statut de réfugié accordé à des Gazaouis : «C'est une folie», estime François-Xavier Bellamy

L'interview politique du week-end

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 8:33


Invité : -François-Xavier Bellamy, vice-président Les Républicains et eurodéputé Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Brief
EXTRAIT - Propos antisémites d'une étudiante palestinienne : Jean-Noël Barrot annonce un gel des arrivées de Gazaouis sur le sol français

Le Brief

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 1:25


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L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 19h - 01/08/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 11:21


Dans cette édition : Affluence sur les routes de France pour ce grand week-end de chasse et de départs en vacances, avec des prévisions de trafic chargé sur les axes autoroutiers. Forte activité dans les garages pour les derniers réglages des véhicules avant le départ en vacances. Augmentation des noyades mortelles en juillet en France, avec 700 noyades recensées et 193 décès, liée aux fortes températures. Réaction du ministre Jean-Noël Barrot sur l'accueil en France d'une étudiante gazaoui aux propos antisémites, avec l'annonce du gel de toute nouvelle arrivée de Gazaouis. Hausse des droits de douane américains, impactant notamment l'industrie cosmétique française qui craint des pertes de 300 millions d'euros et 5000 emplois. Bilan mitigé pour le secteur du tourisme en France à mi-parcours de l'été, avec une baisse de fréquentation et de pouvoir d'achat des clients. Prévisions météorologiques contrastées pour le week-end, avec un temps ensoleillé dans le sud mais des averses et orages dans le nord-est.   Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 13h - 01/08/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 15:48


Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères annonce une enquête sur l'accueil en France d'une étudiante palestinienne ayant tenu des propos antisémites et gèle temporairement toute nouvelle évacuation de Gazaouis vers la France.La TVA sur les abonnements d'électricité et de gaz passe de 5,5% à 20%, entraînant une hausse de la facture pour les petits consommateurs.La rémunération du livret A et du livret d'épargne populaire baisse au 1er août.Un narcotrafiquant français recherché est arrêté en Colombie.Les fêtes organisées dans des logements Airbnb perturbent la vie des riverains dans certaines communes.Les routes de France sont très chargées en ce début d'été, avec de nombreux départs en vacances.Un premier cas autochtone de chikungunya a été détecté dans les Landes, soulignant la progression du moustique tigre en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 19h - 01/08/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 11:21


Dans cette édition : Affluence sur les routes de France pour ce grand week-end de chasse et de départs en vacances, avec des prévisions de trafic chargé sur les axes autoroutiers. Forte activité dans les garages pour les derniers réglages des véhicules avant le départ en vacances. Augmentation des noyades mortelles en juillet en France, avec 700 noyades recensées et 193 décès, liée aux fortes températures. Réaction du ministre Jean-Noël Barrot sur l'accueil en France d'une étudiante gazaoui aux propos antisémites, avec l'annonce du gel de toute nouvelle arrivée de Gazaouis. Hausse des droits de douane américains, impactant notamment l'industrie cosmétique française qui craint des pertes de 300 millions d'euros et 5000 emplois. Bilan mitigé pour le secteur du tourisme en France à mi-parcours de l'été, avec une baisse de fréquentation et de pouvoir d'achat des clients. Prévisions météorologiques contrastées pour le week-end, avec un temps ensoleillé dans le sud mais des averses et orages dans le nord-est.   Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 13h - 01/08/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 15:48


Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères annonce une enquête sur l'accueil en France d'une étudiante palestinienne ayant tenu des propos antisémites et gèle temporairement toute nouvelle évacuation de Gazaouis vers la France.La TVA sur les abonnements d'électricité et de gaz passe de 5,5% à 20%, entraînant une hausse de la facture pour les petits consommateurs.La rémunération du livret A et du livret d'épargne populaire baisse au 1er août.Un narcotrafiquant français recherché est arrêté en Colombie.Les fêtes organisées dans des logements Airbnb perturbent la vie des riverains dans certaines communes.Les routes de France sont très chargées en ce début d'été, avec de nombreux départs en vacances.Un premier cas autochtone de chikungunya a été détecté dans les Landes, soulignant la progression du moustique tigre en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
Une famine à grande échelle menace les Gazaouis

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 10:09


durée : 00:10:09 - Journal de 7 h - La France, notamment, dénonce le blocus israélien, mais Israël dit ne pas être responsable de la pénurie de nourriture.

Le journal de 7h00
Une famine à grande échelle menace les Gazaouis

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 10:09


durée : 00:10:09 - Journal de 7 h - La France, notamment, dénonce le blocus israélien, mais Israël dit ne pas être responsable de la pénurie de nourriture.

Journal en français facile
Les Gazaouis face à l'armée israélienne / Bangladesh: un avion s'écrase sur une école / Contre la loi Duplomb: le succès de la pétition...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 21 juillet 2025, 18 h 00 à Paris. ► EXERCICE Comprendre un extrait du journal | Le DJ Martin Solveig prend sa retraite​ | niveau A2 (exercice + PDF)Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BrT7.A

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza : polémique autour d'une organisation chargée de fournir de la nourriture

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les attaques du Jnim au Mali et la condamnation d'un journaliste français en Algérie. Gaza : polémique autour d'une organisation chargée de fournir de la nourriture  Les Nations unies et quelque 200 ONG appellent à la fin du programme de distribution d'aide soutenu par les États-Unis et Israël, à travers la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Pourquoi cette organisation pose-t-elle problème ? Quelles autres structures peuvent venir en aide aux Gazaouis ? Avec Nicolas Falez, journaliste au service international de RFI.  Mali : que sait-on des sept attaques simultanées du Jnim?   Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim), affilié à al-Qaïda, a revendiqué les sept attaques coordonnées lancées mardi contre les forces maliennes à Kayes, Nioro, Niono et dans plusieurs autres localités. Pourquoi ces offensives surviennent-elles près des frontières sénégalaise et mauritanienne ? Que sait-on du bilan humain ?  Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Algérie : un journaliste français condamné à sept ans de prison   Arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait un reportage sur le club de football la Jeunesse sportive de Kabilye (JSK), le journaliste sportif Christophe Gleizes a été condamné à sept ans de prison par la justice algérienne pour « apologie du terrorisme ». Que lui reprochent les autorités algériennes ? Que révèle cette condamnation sur l'état actuel des relations franco-algériennes ? Avec Emmanuel Alcaraz, historien, chercheur-associé à Mesopolhis (Sciences Po Aix) et à l'IRMC (Institut de recherches sur le Maghreb contemporain). Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur les réactions d'internautes après l'élection de Miss Côte d'Ivoire 2025.  

Reportage International
Une mère désespérée face à la pénurie de lait à Gaza: «Je ne sais plus quoi faire pour l'aider à se nourrir»

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 2:35


Dans la bande de Gaza, accéder à la nourriture et à l'aide humanitaire reste une mission quasi impossible. Les distributions d'aide alimentaire, gérées par la Gaza Humanitarian Foundation, une ONG pilotée par Israël et les États-Unis, virent à la tuerie presque quotidienne. Quelques camions d'aide humanitaire sont entrés cette semaine dans l'enclave, mais incapable d'enrayer la menace de famine généralisée qui pèse sur les deux millions de Gazaouis. Depuis le début de l'année, chaque jour, 112 enfants sont admis à l'hôpital pour malnutrition. Une situation dramatique renforcée par une pénurie criante de lait infantile. De nos correspondants à Gaza et à Jérusalem, Derrière la voix du docteur Ahmad Al Farra qui dirige le service pédiatrie et maternité de l'hôpital Nasser de Khan Younès, les images de bébés prématurés en souffrance dans leur incubateur se succèdent. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, le pédiatre a tiré la sonnette d'alarme la semaine dernière sur une situation devenue critique pour ces nouveaux nés, particulièrement à risque.« Comme vous pouvez le voir là, nous avons un bébé prématuré qui dépend complètement intégralement sur une formule de lait artificielle pour les prématurés dont la quantité disponible dans l'hôpital Nasser est proche de zéro. » Et sans entrée rapide et massive de l'aide humanitaire, les conséquences pour ces enfants prématurés sont dramatiques.« Il subira un arrêt de son métabolisme, un déséquilibre électrolytique, il sera dans un état grave, cela peut potentiellement menacer sa vie. » Particulièrement tragique pour les bébés prématurés hospitalisés, cette pénurie frappe toute l'enclave où survit un million d'enfants Sous une tente à Gaza City, Thareefa Bassal 32 ans, essaie de calmer sa fille Qasar, un an. « Il y a une semaine, j'ai réussi à lui trouver du lait en poudre pour 23 euros. Mais maintenant, c'est terminé, je ne peux plus me le permettre. » À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition Rien ne compense le manque de lait Incapable de s'offrir du lait comme tant d'autres, Thareefa cherche tant bien que mal des solutions. « J'essaie de remplacer cela avec des suppléments alimentaires, mais ce n'est pas suffisant. Je pense aussi à acheter plus de conserves de fruits ou de légumes fondus. Mais rien de tout cela ne compense le manque de lait. Ses os sont en train de se former, ils ont besoin de lait en poudre, elle a besoin du calcium et de tout ça. » Et l'absence de nutriment adapté se fait sentir sur la santé de Qasar : « Elle a maintenant un an et il est temps pour elle de commencer à marcher et à faire ses dents. Mais je ne sais absolument plus quoi faire pour l'aider à se nourrir correctement. Pendant 14 ans, je n'ai pas réussi à tomber enceinte et maintenant qu'elle est née, je ne peux pas lui assurer certaines choses essentielles. Certains documents à l'hôpital indiquaient qu'elle souffrait de malnutrition sévère, sa température est élevée et elle tousse énormément. Elle est très malade. » En mai, selon l'Unicef, plus de 5 000 enfants entre six mois et cinq ans ont été admis à l'hôpital pour malnutrition aiguë. À lire aussi« Mon enfant fait des convulsions »: la malnutrition accable les enfants de Gaza

Les journaux de France Culture
Les enfants de Gaza meurent de faim, l'UNICEF sonne l'alarme

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 14:25


durée : 00:14:25 - Journal de 7 h - Les palestiniens et l'ONU le craignaient, depuis douze jours les médias internationaux tournent en boucle sur la guerre entre les alliés Israël - Etats-Unis et l'Iran et détournent les yeux de la situation tragique que vivent toujours les Gazaouis.

Le journal de 7h00
Les enfants de Gaza meurent de faim, l'UNICEF sonne l'alarme

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 14:25


durée : 00:14:25 - Journal de 7 h - Les palestiniens et l'ONU le craignaient, depuis douze jours les médias internationaux tournent en boucle sur la guerre entre les alliés Israël - Etats-Unis et l'Iran et détournent les yeux de la situation tragique que vivent toujours les Gazaouis.

Culture en direct
Arab Nasser, cinéaste : ”Les Gazaouis supportent des conditions de vie que l'humanité ne peut pas supporter”

Culture en direct

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 29:02


durée : 00:29:02 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Entre polar, western et comédie sous les bombes, "Once upon a time in Gaza" d'Arab et Tarzan Nasser a remporté le prix de la mise en scène dans la section "Un certain regard" lors du Festival de Cannes, un film de fiction dans lequel le réel est présent partout. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Arab Nasser Réalisateur

C dans l'air
Israël - Iran : l'ayatollah Khameneï peut-il tomber ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 64:33


C dans l'air du 20 juin 2025 - Israël - Iran : l'ayatollah Khameneï peut-il tomber ?Jusqu'où ira Israël ? Dans la nuit de jeudi à vendredi, près de 50 avions de combat israélien ont frappé "des sites industriels de production de composants de missiles" ainsi que "des cibles du programme d'armement nucléaire" iranien. Les appels du président de la République islamique à un "arrêt inconditionnel de l'agression" n'y font rien. Quant à Donald Trump, dont les déclarations sont scrutées de près, il prendra une décision "au cours des deux prochaines semaines" sur une possible intervention américaine. Pendant ce temps, les Européens peinent à faire entendre leur voix dans ce conflit. Les ministres des affaires étrangères britannique, allemand, français et iranien se rencontrent justement aujourd'hui à Genève en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Ils "rencontreront leur homologue iranien (…) afin d'appeler au retour à la voie diplomatique et de poursuivre les négociations sur le programme nucléaire iranien", a déclaré le ministère des affaires étrangères français.En France, la diaspora iranienne se mobilise pour son pays mais reste divisée. Hier, à l'appel de plusieurs associations de défense des droits humains en Iran, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Paris avec comme mot d'ordre "Non à Khameneï et non à Netanyahu". Ces opposants au régime des mollahs dénoncent l'agression israélienne qui a déjà fait plus de 224 morts et des centaines de blessés parmi les civils, depuis vendredi dernier. Selon eux, au-delà du droit international bafoué par Israël, l'assassinat du dirigeant Ali Khameneï ne résoudrait rien. Emmanuel Macron semble se ranger de leur avis : "Vouloir changer le régime iranien par la force, ce serait une erreur stratégique", expliquait-il en début de semaine depuis le G7. Mais d'autres militants franco-iraniens estiment au contraire que l'intervention israélienne est salutaire. "On espère que ça va aller au bout. Sans l'attaque israélienne, jamais ces criminels de mollahs ne seraient partis", estime par exemple le boxeur franco-iranien Mahyar Monshipour.Pendant que le Moyen-Orient se déchire sur le sort des Iraniens, c'est celui des Gazaouis qui semble éclipsé. La reconnaissance d'un État palestinien, qui devait être discutée mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, a été reportée sine die à la suite de l'assaut d'Israël en Iran. À Gaza, la violence de l'armée israélienne ne fait qu'augmenter depuis la reprise de l'offensive en mars dernier. Hier, un bombardement sur des civils venus chercher de l'aide humanitaire a fait plusieurs dizaines de morts. Cette attaque, sur des civils en situation de famine, n'est pas un fait isolé. Près de 400 Gazaouis ont été tués et plus de 3 000 autres blessés en tentant d'atteindre les points de distribution d'aide à Gaza, selon le dernier bilan du ministère de la santé du Hamas. Pour le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, "les Palestiniens sont placés devant le plus sinistre des choix : mourir de faim ou risquer d'être tués en essayant d'accéder à la maigre nourriture mise à disposition par le mécanisme d'assistance humanitaire militarisé d'Israël". L'ONU estime d'ailleurs que ces attaques ciblées pourraient constituer des crimes de guerre.L'attaque israélienne en Iran pourrait-elle provoquer la chute d'Ali Khameneï ? En quoi les Iraniens sont-ils tiraillés entre leur patriotisme et leur rejet du régime islamique ? Et comment la guerre entre Israël et l'Iran a-t-elle éclipsé la situation mortifère à Gaza ?LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient, vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)- Michel GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marinePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Reportage International
Ann, le bébé de Gaza sauvé par Hanna, Américaine juive de New York

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 3:10


Dans le chaos de Gaza, il y a des histoires humaines fortes qui passent complètement sous silence. C'est l'une de ces histoires que nous souhaitons vous raconter aujourd'hui. Celle d'une famille gazaouie sauvée - sans le savoir - par des Américains de confession juive. Un scénario digne d'un film rendu possible par la magie des réseaux sociaux et par la bonté discrète, mais puissante, d'une jeune trentenaire nommée Hannah. Une histoire qui nous emmène à Gaza, au Caire et à Brooklyn. De notre correspondante à Ramallah, Dans le tourbillon du Caire, une amie me présente Marwan. Un Palestinien d'une trentaine d'années. Le jeune homme a l'air un peu ailleurs. À 300 km de là, certains de ses amis vivent sous les bombes. Il tente de les aider comme il peut : « J'ai posté un message sur mon compte Instagram. J'ai expliqué que j'essayais de fournir des tentes à des gens à Gaza et que ceux qui voulaient participer pouvaient me contacter. C'est comme cela que tout a commencé. Je ne me souviens pas avec précision du montant que l'on a réussi à lever, mais je crois que c'était entre 80 et 90 000 dollars en tout. » La magie des réseaux sociaux opère. Parmi ceux qui répondent à son appel, il y a Hanna, trentenaire de Brooklyn. C'est elle qui va contribuer à lever le gros de la somme : « Je descends d'Ukrainiens juifs qui ont subi des pogroms en Ukraine au début du XXᵉ siècle. Ils ont dû fuir leur village, certains ont été assassinés. Je sais que si nous sommes vivants, nous, c'est parce que des personnes ont été bons avec mes ancêtres. Comme j'ai bénéficié de cette gentillesse, j'estime que c'est à mon tour d'agir de la sorte avec les autres. » Hanna a été élevée dans une famille juive pratiquante. En hébreu, « Tikkun Olam » signifie « Réparer le monde ». Un précepte du judaïsme qu'elle tente d'appliquer à son échelle. Grâce aux fonds levés par Hanna auprès de la communauté juive de Boston, neuf Gazaouis ont pu quitter l'enclave. À l'époque, chaque passage se monnaie aux alentours de 5 000 euros par tête. À payer cash à une agence de voyage égyptienne. Nous décidons de joindre l'un des Gazaouis exfiltrés. Sofiane est ingénieur en informatique. Il est établi à Boston désormais : « On a décidé de quitter Gaza quand le cessez-le-feu a pris fin et que les Israéliens ont menacé d'entrer à Rafah. On s'est donc dit que la seule solution était finalement de quitter Gaza, d'autant que ma femme était enceinte. » « C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là » Le 7 février 2024, jour de son départ de Gaza, restera gravé dans sa mémoire à jamais. Quelques heures seulement avant le passage de la frontière, son épouse donne naissance à sa deuxième petite fille. « J'ai appelé ma fille Ann. » - « Et quand tu l'as prénommée ainsi, tu ne savais rien de Hanna, tu ne connaissais pas son prénom », lui demande notre correspondante. - « Non, et d'ailleurs, j'en ris là… Wow… C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là. Je viens d'apprendre son prénom grâce à toi », répond Sofiane, très ému. -  « C'est beau ! Ann et Hanna. J'espère que vous vous rencontrerez un jour… » - « Ann et Hanna... Oui, j'espère, répond Sofiane. Je veux lui présenter Ann. La petite Ann ! Ce bébé miraculé né à 3 heures du matin et qui à 7 heures était à la frontière pour quitter Gaza. » Hanna souhaitait rester discrète. Car elle estime que la vraie générosité n'attend rien en retour. Sofiane a demandé son contact. Loin du fracas des bombes, Ann et Hanna vont enfin pouvoir faire connaissance.

Code source
Israël : plongée dans un pays acquis à la guerre

Code source

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 22:09


Alors que l'aide humanitaire destinée à la bande de Gaza est entravée depuis trois mois par Israël, laissant 470 000 Gazaouis en situation de famine, dans quel état d'esprit sont aujourd'hui les Israéliens ? D'après les enquêtes d'opinion, la majorité de la population soutient qu'il faut expulser tous les habitants de l'enclave palestinienne. Au sein de l'Etat hébreux, martyrisé par les attaques du 7 octobre 2023 par le Hamas et le sort réservé à leurs otages, ils sont nombreux à ne plus croire en une paix durable avec les Palestiniens, tandis qu'une minorité plaide inlassablement la réconciliation.Robin Korda, journaliste au service international du Parisien, rentre d'une semaine de reportage en Israël et raconte ses observations pour Code source. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFMTV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
La solidarité maghrébine pour Gaza en marche vers l'Égypte

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 4:35


Une grande caravane baptisée Soumoud, pour « résilience » a quitté Tunis en début de semaine avec pour objectif de rallier la capitale égyptienne ce matin, puis al-Arish, à une cinquantaine de kilomètres de Rafah, le poste frontière à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Ces milliers de personnes, venus de plusieurs pays d'Afrique du Nord, « ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà », assure Le Pays. « Quand on connaît le calvaire que vivent les Gazaouis depuis quelque temps, on ne peut que saluer ce geste de solidarité qui vaut son pesant d'or. »  Le journal burkinabè se demande en revanche si le « Convoi maghrébin de la résilience arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? On croise donc les doigts ». Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz a d'ores et déjà ordonné à l'armée d'empêcher l'entrée à Gaza de ce qu'il a qualifié de « manifestants djihadistes ». Après l'épisode du Madleen, ce bateau humanitaire transportant des militants pro-palestiniens occidentaux et intercepté par Israël, La Presse, en Tunisie, fait part de son pessimisme, alors que « les sociétés civiles, partout, affichent leur volonté de faire passer l'aide aux Gazaouis. Ni la Flottille de la liberté ni les convois humanitaires terrestres, ni aucune marche ne peuvent lever le siège de Gaza », se désole un de ses éditorialistes.  À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne Prudence de mise coté égyptien « Pour défier le blocus israélien », Al-Ahram en Égypte rapporte que les délégations internationales devront d'abord obtenir une autorisation préalable des autorités égyptiennes « afin d'assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité du terrain. »  Le président égyptien « Al-Sissi cèdera-t-il ? », se demande de son côté Algérie 360 pour qui « la tension monte » autour de cette caravane, notamment après l'arrestation hier de trois avocats algériens à l'aéroport du Caire. « Ces arrestations semblent liées à leur implication dans la caravane », ce qui « fait craindre une répression plus large. » Le média algérien craint aussi que ces arrestations n'enveniment « davantage les relations diplomatiques. Elle met également en lumière les restrictions imposées aux mouvements de solidarité pro-palestiniens, même lorsqu'ils sont pacifiques et humanitaires. »  Burundi : le parti au pouvoir vainqueur haut la main des législatives D'après les résultats publiés par la Céni, mercredi, le CNDD-FDD a en effet raflé la totalité des 100 sièges mis en jeu lors du scrutin du 5 juin. Dans certaines localités, les résultats « frôlent, voire dépassent des scores brejnéviens », s'exclame Iwacu. « Rien pour l'opposition », signale Afrik.com en Une de son site. L'opposition qui a qualifié de « grande mascarade » le résultat de ces scrutins, « est aujourd'hui laminé, cingle Iwacu. Cela n'augure donc rien de bon ». Pour Afrik.com, c'est « une nouvelle étape de la marche autoritaire dans un pays où le pluralisme politique est en net recul. » Le CNL, principal parti d'opposition, avait été formellement exclu, nous remémore le site. « Votes multiples », « bulletins pré-remplis », « emprisonnements arbitraires » d'observateurs, la formation a relevé de nombreuses irrégularités. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Une autopsie qui met le feu aux poudres au Kenya  « Un traumatisme à la tête, des marques de strangulation, des bleus sur les épaules, les mains, les jambes, du sang suintant du nez et de la bouche. » Voilà le descriptif sordide livré par Le Monde Afrique après la mort d'Albert Ojwang.  Ce blogueur « connu pour son franc-parler », comme le décrit The Star au Kenya, avait été retrouvé sans vie dans sa cellule dans l'ouest du pays quelques heures après son arrestation, les forces de l'ordre lui reprochant d'avoir terni le nom du numéro 2 de la police kényane. Celle-ci avait assuré que le professeur d'histoire et d'éducation religieuse s'était suicidé en détention. « Loin d'avoir convaincu l'opinion publique dans un pays régulièrement secoué par la question des violences policières », comme le rappelle Jeune Afrique, et version démentie donc par les légistes.  The Star croit même savoir que l'activiste a d'abord été torturé dans une forêt avant d'être emmené inconscient au commissariat. Le Daily Nation kényan nous apprend qu'une veillée aux chandelles organisée dans tout le pays demain par un syndicat national d'enseignants, « pour réclamer la justice non seulement pour lui, mais pour toutes les vies innocentes perdues à cause d'actions policières illégales ». À lire aussiKenya: la police dans la tourmente après la mort en détention d'Albert Ojwang

L’Heure du Monde
Guerre à Gaza : qu'en pense la société israélienne ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 25:47


Depuis l'attaque terroriste du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, plus de 55 000 Gazaouis ont été tués. Les survivants se trouvent dans une situation alarmante, proche de la famine, alors que l'aide humanitaire entre au compte-goutte, après avoir été totalement bloquée par le gouvernement israélien pendant deux mois.Pourtant, au sein de la population israélienne, peu de voix s'élèvent pour réclamer la fin du massacre ou pour remettre en question la guerre qui se déroule à quelques kilomètres de là.De quelle manière les propos génocidaires appelant à l'éradication de la bande de Gaza ont-ils été normalisés dans le pays ? Et comment Benyamin Nétanyahou, à la tête d'une fragile coalition, parvient-il à se maintenir au pouvoir ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Luc Bronner, envoyé spécial du Monde en Israël, analyse les réactions de la société israélienne à la guerre menée dans la bande de Gaza.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : prise de parole de Yoav Gallant, ministre de la défense israélien de 2022 à 2024, le 9 octobre 2023 ; d'Israel Katz, ministre de la défense israélien, le 18 mars 2025 ; de Yaïr Golan, leader de la gauche israélienne, le 21 mai 2025.Cet épisode a été publié le 12 juin 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: l'enlisement de la guerre à Gaza

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 5:27


La guerre à Gaza est notamment subie par les enfants palestiniens, population qui représente la moitié des Gazaouis et à laquelle s'intéresse Politis cette semaine, avec ce titre « l'Enfance assassinée ».Il y a d'abord ce témoignage de Bilal, 15 ans. « Le jeune garçon est trop maigre pour son âge. Trop fatigué également. Parce que les adolescents sont considérés comme plus agiles, plus résistants, chaque jour, ils parcourent des kilomètres au milieu des tentes et des ruines pour trouver des aliments, de l'eau ou de quoi faire du feu. » La survie a désormais totalement pris le pas sur l'éducation dans ce territoire où le taux d'analphabétisme était déjà parmi les plus faibles au monde avant la guerre : autour de 2 %, selon l'Unicef. Depuis, neuf écoles sur dix ont été rayées de la carte, soupire Politis. « Un éducide », enchérit le chercheur Ziad Majed, pour qui les attaques israéliennes montrent une volonté d'en finir avec le système éducatif. « On m'a volé ma vie », souffle Rihab, 15 ans également, qui rêvait d'université.« On m'a volé cette joie » fulmine pour sa part Hala dans le dossier du Point intitulé « Où va Israël ? » et qui revient aussi sur le sort des Gazaouis. À 23 ans, la jeune femme a fini par obtenir une licence de littérature sous les bombes,« et remplit ses journées de lecture, d'écriture et de musique pour ne pas sombrer ».La « guerre sans fin » de Benyamin NetanyahouLe Point grogne devant cette « fuite en avant personnelle » de Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien s'enfermant dans une réalité parallèle, pensant ainsi qu' « une majorité immense [d'Israéliens] dit, Bibi n'arrêtez pas! », alors que la population rejette grandement la politique de son gouvernement. « Les sondages qui donnent sa coalition perdante au prochain scrutin ? Truqués et fabriqués de toutes pièces. »Interrogé par l'hebdo, l'ancien chef des renseignements de l'armée israélienne Tamir Hayman confie que « l'idée d'une victoire totale est illusoire ». « Sur le plan politique, explique-t-il, la raison pour laquelle l'exécutif ne veut pas la fin de la guerre, c'est qu'elle entrainera l'organisation de nouvelles élections qui aboutiront à la chute de la coalition gouvernementale de Benyamin Netanyahou. »Emmanuel Macron prend de la distance avec la politique d'Israël à GazaUne « trajectoire sinueuse » tracée par le président français que raconte Le Nouvel Obs avec notamment cette infographie qui tente d'établir une corrélation entre l'évolution du discours d'Emmanuel Macron sur ce conflit et celle du nombre de morts à Gaza.« Il sert du "dear Bibi" », (cher Bibi), cher Benyamin Netanyahou donc, « alors que 6 000 personnes ont déjà été tuées à Gaza », puis évoque une coalition anti-Hamas « dont il n'a parlé à personne ». Des ambassadeurs français dénoncent dans une note interne « le virage pro-israélien du président. »Puis la sémantique change à l'autonome dernier. Emmanuel Macron prend aussi conscience qu'une reconnaissance de l'État de Palestine lui « permettrait de laisser une trace dans l'Histoire ». Désormais, « il s'est engagé trop loin pour reculer, estime le chercheur Jean-Paul Chagnoleau, si la séquence qu'il a enclenchée n'aboutit pas, sa parole disparaitra. »La protection des océans, sujet de préoccupation internationaleAvec l'ouverture lundi de la conférence des Nations unies sur l'océan à Nice, Emmanuel Macron lance un appel à la « remobilisation sur l'écologie » dans plusieurs titres, dont Le Parisien Dimanche. Le dirigeant français « a connu des marées hautes et des marées basses », tente le journal de la capitale, mais estime « ne pas avoir de leçon d'écologie à recevoir. »Dans le sud-est de la France, « entouré d'une cinquantaine de chef d'États, il n'y en a jamais eu autant se félicite-t-il », il ratifiera un texte sur l'interdiction de la pêche illégale, et plaidera pour un renforcement des aires marines protégées et un moratoire d'exploitation des grands fonds marins.Des abysses convoitésLe Nouvel Obs part d'un exemple, celui de Gerard Barron, « sulfureux chef d'entreprise australien » à la tête d'un empire minier. Pour le « Elon Musk des abysses » comme il est surnommé, « l'horizon s'est subitement éclairci avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump », le président américain ayant signé en mars un décret autorisant l'extraction de minéraux jusque dans les eaux internationales.C'est même « une nouvelle ruée vers l'or », jubile une agence aux mains de l'administration Trump, qui pourrait doper le PIB de 300 milliards de dollars et créer 100 000 emplois en 10 ans. Également intéressée, « la Chine multiplie aussi les campagnes exploratoires dans le Pacifique », souligne l'Express qui dédie aussi ses pages Géopolitique à la « guerre des abysses. »« Un terrain qui par son opacité favorise les modes d'actions offensifs » décrypte encore l'Express, notant que l'armée de la France, pays « qui possède l'un des plus grands domaines maritimes avec ses territoires d'outre-mer », se dote d'outils de surveillance de pointe, comme ce drone pouvant plonger à 6 000 mètres de profondeur.Inquiétude des défenseurs de l'environnementSauf l'exploitation du cobalt, cuivre et autres manganèses sous-marins, ce n'est « pas sûr que Mère Nature s'en réjouisse » grince Le Nouvel Obs. L'océan joue « un rôle crucial de régulation du climat », avec un quart de nos émissions de CO2 captées chaque année.Le chercheur Bruno David craint qu'« une fois remués, les sédiments qui tapissent les fonds des mers ne relarguent dans l'atmosphère le CO2 stocké ». Sans oublier la « vie foisonnante » abritée par les fonds marins et qui risque d'être grandement perturbée.

L’Heure du Monde
Gaza : comment la justice internationale caractérise un génocide

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 27:24


« Ce n'est pas à un responsable politique d'employer ces termes, c'est aux historiens, en temps voulu. » Questionné, sur le plateau de TF1, sur son refus de qualifier la situation à Gaza de génocide, Emmanuel Macron a botté en touche, le 13 mai. Depuis, le ton du président de la République à l'égard des responsables israéliens s'est fait plus menaçant, mais il n'a pour l'heure pas changé de vocabulaire pour caractériser la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza.Une lourde charge historique pèse sur les responsables politiques lorsqu'ils invoquent cette notion, inventée après la seconde guerre mondiale par Raphaël Lemkin, juriste polonais d'origine juive réfugié aux Etats-Unis. En créant ce mot, Lemkin voulait empêcher la reproduction « de l'innommable » : la Shoah. L'interdiction du génocide a ensuite été adoptée par l'Organisation des Nations unies comme un « principe fondamental qui s'applique en tout et sans exception à toute l'humanité ».Les juges de la Cour internationale de justice (CIJ) ont estimé, dès le 26 janvier 2024, qu'il existait un risque « plausible » de génocide à Gaza. Alors, quels sont les critères juridiques d'un génocide ? Pourquoi une large partie de la communauté internationale refuse d'employer ce terme pour qualifier le sort des Gazaouis ? Que font les instances juridiques mondiales, telle que la CIJ, face à ce conflit ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Stéphanie Maupas, journaliste spécialiste de la justice internationale au Monde, fait la lumière sur cette notion aussi sensible que complexe.Un épisode de Marion Bothorel et Claire Leys, réalisé par Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits de l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 le 13 mai 2025 ; d'une intervention de Raphaël Lemkin dans l'émission « Heure du Culture française » diffusée le 21 octobre 1948 ; d'une émission de l'Université Radiophonique internationale diffusée le 20 janvier 1949 ; des prises de parole du ministre israélien Bezalel Smotrich les 5 et 6 mai 2025 ; d'une vidéo du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou postée sur ses réseaux sociaux le 19 mai 2025 ; de la déclaration devant le Conseil de sécurité du responsable des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, le 13 mai 2025 et d'un discours d'Emmanuel Macron prononcé le 30 mai 2025.Cet épisode a été diffusé le 4 juin 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Reportage International
Maintenir Gaza connecté, le combat d'activistes du monde entier

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:44


Alors que Gaza est sous blocus et que les principales infrastructures – électricité, eau potable – sont à terre, comment les Gazaouis réussissent-ils à se connecter à internet ? En grande partie grâce à la solidarité de citoyens du monde entier, qui leur envoient des e-SIMS, des cartes SIM virtuelles. De notre correspondante à Ramallah,Bombardements, témoignages de médecins depuis des hôpitaux dévastés, distributions alimentaires ou choses de la vie quotidienne en temps de guerre. Les témoignages en provenance de Gaza inondent la toile depuis le déclenchement de la guerre. Certains internautes gazaouis comptent même des millions de followers. Un paradoxe, car depuis octobre 2023 et le début de l'offensive militaire, toutes les infrastructures de communication sont à terre.Certains, à l'époque, ont très vite compris que l'enclave palestinienne risquait d'être coupée du monde. C'est le cas de Moaz Mansour, ingénieur en télécommunications égyptien basé sur la côte ouest des États-Unis. « Bien que la connexion soit coupée à Gaza, on peut toujours y capter le réseau égyptien ou encore israélien. On a pris cela en considération. On s'est dit que c'était donc possible de se connecter grâce à un système de roaming », nous explique-t-il en communication via WhatsApp.En clair : Moaz achète en masse des recharges égyptiennes et israéliennes qu'il met gratuitement à la disposition des Gazaouis. Sur son site internet Gaza Online, il reçoit des dons du monde entier. Moaz Mansour dit avoir réussi ainsi à faire parvenir plus de 50 000 recharges Internet à Gaza. « On essaye de pousser les gens à faire des dons réguliers parce que c'est ce qui nous permet de continuer ce que l'on fait. On donne la priorité à la connexion sur place aux personnes qui travaillent dans le secteur médical », détaille-t-il.Comme Moez Mansour, des activistes du monde entier tentent de maintenir Gaza connecté. Jane Shi, une artiste qui vit à Vancouver, au Canada, revendique l'envoi de 18 000 SIM virtuelles vers Gaza. Internet est devenu un besoin élémentaire. « Cela peut être très dangereux de monter sur un toit, d'aller près de la mer ou de se rapprocher de la frontière pour essayer d'avoir une connexion israélienne. Les gens risquent leur vie pour avoir une connexion internet. On a entendu des récits de personnes qui ont été tuées par des bombardements israéliens alors qu'ils essayaient d'avoir un accès à Internet », raconte-t-elle.Maintenir la connexion sur place permet aux Gazaouis de rester en contact avec leurs proches. C'est aussi une façon pour ses militants de garder un œil sur ce qui se passe à Gaza. Une façon de dire aux Israéliens : « On vous voit. » « Quand il y a eu le massacre de l'hôpital Al Shifa, on a envoyé des SIM virtuelles à des journalistes qui étaient sur place », se souvient la militante canadienne. D'après les témoignages recueillis, les opérateurs israéliens tenteraient bien de couper ces connexions sans avoir réussi encore à ce stade à les empêcher complètement.À lire aussiGaza: les sauveteurs de la Défense civile en première ligne face aux victimes des bombardements israéliens

Le 13/14
Karim Kattan et Manon Azem : comment ne pas oublier Gaza ?

Le 13/14

Play Episode Listen Later May 26, 2025 14:56


durée : 00:14:56 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - A partir de 13h30 deux artistes pour une question simple en cette journée spéciale Gaza : que peut-on faire ? Comment ne pas oublier les Gazaouis ? Avec nous l'écrivain palestinien installé en France Karim Kattan et la comédienne franco-israélienne Manon Azem.

Code source
Guerre Israël-Hamas : comment survivent les Gazaouis

Code source

Play Episode Listen Later May 23, 2025 22:36


Les deux mois et demi de blocus total de Gaza et la reprise des bombardements ces derniers jours ont largement fait réagir la communauté internationale. Le mardi 13 mai, Emmanuel Macron blâme le gouvernement de Benyamin Netanyahou, parlant de « honte » à propos du désastre humanitaire. Le dimanche suivant, contraint par ses soutiens, le chef d'État israélien donne son accord pour une reprise limitée de l'aide humanitaire à Gaza. Une aide encore trop faible pour sauver les Gazaouis, d'après l'ONU. Les bombardements ne se sont pas arrêtés, ils ciblent les hôpitaux et les maisons gazaouies. Famine, orphelins, décès dans les camps de la bande de Gaza, les Palestiniens tentent de survivre. Et au dehors la guerre continue. Après plus de 20 mois de guerre, où en est-on ? Pour Code Source, Thomas Poupeau, journaliste au service société du Parisien, Ariane Riou, journaliste au service international et Robin Korda, envoyé spécial en Israël, reviennent à travers les témoignages de Gazaouis sur l'horreur de cette guerre.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Orianne Gendreau, Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1 et France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal en français facile
Les Gazaouis sont affamés / Qui présidera la Pologne? / Choisir la France pour investir...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 19, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 19 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BgSE.A

Les matins
Contre l'avis de l'ONU, Israël accélère ses plans pour cantonner les Gazaouis autour de centres d'aide humanitaire

Les matins

Play Episode Listen Later May 15, 2025 5:32


durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La BBC révèle des images satellite de terres défrichées dans le sud et le centre de Gaza pour y construire des centres d'aide humanitaire, dans le cadre d'un plan de "conquête" décidée par le gouvernement Netanyahu. Une ONG, soutenue par les Etats-Unis, veut se lancer dès la fin du mois.

Les matins
Yémen : les civils et les migrants vivent un enfer, dans une guerre qui s'intensifie

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 5:39


durée : 00:05:39 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les rebelles houthis accusent les Etats-Unis d'avoir tué 68 migrants Africains dans un bombardement. Les conditions de vie des Yéménites et des exilés ont empiré dans ce pays en guerre depuis plus de dix ans. Les Houthis, qui se disent solidaires des Gazaouis, enrôlent des enfants.

Journal en français facile
Une centaine de Gazaouis arrivent en France / Tensions entre l'Inde et le Pakistan / Rome à la veille des funérailles du pape

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 25 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BcFj.A

C dans l'air
Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 64:43


C dans l'air du 14 avril 2025 - Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ?Les négociations pour la paix en Ukraine étaient déjà mal embarquées. Une frappe russe a fait 34 morts et des dizaines de blessés dimanche sur la ville ukrainienne de Soumy, provoquant une vive émotion dans le pays. "Sans une pression vraiment forte, sans un soutien adéquat de l'Ukraine, la Russie continuera à faire durer cette guerre", a réagi le président ukrainien Zelensky. Le 4 avril dernier, une autre frappe russe avait tué 20 personnes, dont 9 enfants, à Kryvy Rih, ville natale de Zelensky. Les premières semaines de son mandat, Donald Trump avait promis d'arrêter le conflit en 24h. Sous sa dynamique, des pourparlers ont été engagés à Riyad, et un début d'accord interdisant les frappes sur les infrastructures énergétiques avait été mis en place. Mais il n'a jamais été respecté. Pire, les observateurs de l'ONU ont constaté une augmentation significative des attaques contre les centres urbains du pays.En Ukraine, les députés observent avec inquiétude, et parfois consternation, l'impasse des négociations pour la paix. "Nous n'avons jamais cru à un quelconque cessez-le-feu, mais terroriser le pays en tuant des civils et des enfants, c'est juste insupportable", a réagi auprès du Monde la députée ukrainienne d'opposition Solomiia Bobrovska. Malgré la condamnation unanime des dirigeants européens, Donald Trump a refusé de prendre parti après ce nouveau drame : "Je pense que c'est terrible. Et l'on m'a dit qu'ils avaient fait une erreur", s'est-il contenté de réagir, là où son envoyé spécial en Ukraine Keith Kellogg a eu des mots plus forts, évoquant une attaque "inacceptable" qui "dépasse les limites de la décence".Au Moyen-Orient, les négociations de paix entre Israël et le Hamas, elles aussi encadrées par l'administration américaine, ont déjà échoué. Depuis le 18 mars, le gouvernement israélien a repris les combats à Gaza, notamment les bombardements qui ont fait au moins 1 500 morts chez les Palestiniens. Officiellement, Israël explique vouloir isoler les groupes du Hamas les uns des autres et susciter une contestation locale. Mais sur le terrain, c'est plutôt une nouvelle invasion de l'enclave à laquelle assistent les Gazaouis, forcés à de nouveaux déplacements incessants. L'élimination du Hamas, qui était l'objectif premier du gouvernement israélien, n'a jamais été atteinte. Selon le journal israélien Haaretz, le Hamas, bien qu'affaibli par un an et demi de combats, aurait même reconstitué ses forces et compterait à nouveau 40 000 combattants. De son côté, Donald Trump pousse pour qu'Israël et le Hamas parviennent à un accord sur le retour des derniers otages. 24 seraient toujours en vie, et 35 sont présumés morts.La frappe russe sur Soumy marque-t-elle un tournant dans les négociations de paix en Ukraine ? Comment les Ukrainiens réagissent-ils au mépris de l'administration américaine ? Et que devient le plan de Donald Trump pour Gaza ?Les experts :- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste - Ouest-France- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde- Guillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à sciences Po