Podcasts about minusma

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The World Stage
Is MINUSMA a canary in the coal mine for international cooperation?

The World Stage

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 39:10


Is the UN's peacekeeping mission in Mali, and in larger sense UN Peacekeeping, a canary in the coal mine for international cooperation? What can it tell us about geopolitical tensions and cooperation among key powers? And what does the future hold for Mali and the Sahel? In this episode of the NUPI podcast The World Stage, Research Professor at NUPI John Karlsrud sits down with Arthur Boutellis to discuss the UN Peacekeeping mission in Mali, and Boutellis' new book titled The UN Stabilization Mission in Mali (MINUSMA): Caught in the Geopolitical Crossfire.Arthur Boutellis is a non-resident Senior Adviser at the International Peace Institute (IPI) and Adjunct Professor at Columbia University and Sciences Po. He has worked in Mali with the UN, supported policymakers in New York with research as the head of the Brian Urqhart Centre for Peace Operations at the International Peace Institute. John Karlsrud is a Research Professor and Head of the Research group on peace, conflict and development at NUPI. He has extensive experience as a researcher in the field of peacekeeping, peacebuilding and humanitarian issues. He previously served as Special Assistant to the United Nations Special Representative in Chad and as part of the UNDP's leadership programme LEAD. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Africa Today
Who are the miners trapped inside a closed mine in South Africa?

Africa Today

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 29:08


South African authorities try to force as many as 4,000 illegal miners - known as zama zamas - to return to the surface, by denying them food and water. The miners, who have been stuck underground, fear they will be arrested. Who are they? And could the government's hardline operation be challenged in the courts?What next for Mali - now that the multinational UN peacekeeping force, MINUSMA, has officially ended its mission after being ordered out of the country by the military government. And Miss Somalia, Khadija Omar, tells us about her journey from the stifling heat of a refugee camp to making history on a global stage as the first hijab-wearing beauty queen to take part in the Miss Universe pageant.Presenter: Audrey Brown Producers: Nyasha Michelle and Amie Liebowitz in London. Susan Gachuhi in Nairobi, and Blessing Aderogba in Lagos Technical Producer: Nick Randell Senior Journalist: Patricia Whitehorne Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi

Invité Afrique
Sahel central: «Quinze millions de personnes comptent sur l'aide humanitaire pour survivre»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2024 11:27


Dans les trois pays du Sahel central (le Mali, le Niger et le Burkina Faso), la situation humanitaire ne cesse de se dégrader, affirme Ocha, le Bureau de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires. Or, à ce jour, les bailleurs de fonds n'ont versé que 12% des sommes qu'ils avaient promises pour venir au secours des quelque 15 millions de personnes en détresse. Entretien avec Charles Bernimolin, le chef du Bureau régional d'Ocha pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. RFI : Dans les trois pays du Sahel central, est-ce que la situation humanitaire a tendance à s'améliorer ? Charles Bernimolin : Non, le Sahel central est confronté à une crise sécuritaire, humanitaire et climatique qui ne cesse de se dégrader. 80% des déplacés sont des femmes et des enfants. Et donc on estime qu'au Sahel central, sur le Mali, le Burkina Faso et l'ouest du Niger, on a à peu près 15 millions de personnes, ce qui est énorme, qui ont des besoins humanitaires, et qui ont besoin tout simplement d'assistance pour vivre, pour survivre.Donc, sur les quelque 80 millions d'habitants dans ces trois pays du Sahel, il y en a 15 millions qui sont en situation de détresse ? Oui, c'est tout à fait ça, ce sont 15 millions de personnes qui comptent sur l'aide humanitaire pour survivre.Alors dans vos comptes rendus d'activité, vous déplorez des difficultés d'accès à certaines zones du Sahel central. Est-ce à cause de l'insécurité ou d'éventuels blocages de la part des États sahéliens ? Les difficultés d'accès sont multiples, il n'y a pas une seule cause. Il y a d'abord la difficulté à atteindre les personnes touchées, plus de 200 humanitaires ont été récemment tués ou blessés dans le Sahel ces dernières années. Il y a aussi des difficultés d'ordre bureaucratique, des taxes, des autorisations, il y a des restrictions et des limitations de mouvement qui retardent l'aide humanitaire. Mais il y a aussi un élément très important que je voudrais souligner, il y a la prolifération, et c'est relativement récent, de messages de haine, de désinformation, qui compromettent la perception de la neutralité et de l'impartialité de l'indépendance des acteurs humanitaires.Et ces messages de haine sur les réseaux sociaux, comment vous les combattez ? Vous demandez aux autorités des trois pays de sévir contre les auteurs de ces messages ? Écoutez, je pense que la meilleure façon de contredire ces messages est d'avoir un dialogue. Bien sûr, nous avons un dialogue avec les autorités, nous avons un dialogue avec les communautés locales. Le tout est d'être le plus transparent sur ce que nous faisons et d'avoir une approche novatrice, c'est-à-dire de travailler avec les ONG locales, de travailler avec les populations. Il y a plusieurs années, l'aide humanitaire était essentiellement une aide apportée sans trop demander quoi que ce soit aux populations sur le terrain. Maintenant, par la prise en compte de leurs besoins, en travaillant avec les personnes dans le besoin, on arrive à créer une communauté en collant à leur demande. En étant transparent, on arrive à faire surgir la vérité plutôt que de demander de sévir contre des réseaux sociaux, ce qui n'est pas possible de notre côté.Alors au Mali, les casques Bleus de l'ONU sont tous partis depuis cinq mois, mais vous, Ocha, qui êtes une autre organisation de l'ONU, vous restez au Mali. Où en sont vos rapports avec les autorités de Bamako ? Oui, tout à fait, Ocha est un bureau du secrétaire général des Nations unies et donc nous travaillons, nous coopérons avec les États membres, dont le Mali. Donc en tant qu'organisation humanitaire, Ocha ne fait pas partie des discussions politiques. Une coordination efficace avec les autorités, ce qui inclut les militaires, permet de préserver l'espace humanitaire et donc, avant toute chose, il ne peut pas y avoir politisation de l'aide humanitaire si nous nous basons sur le droit international et sur les principes humanitaires.Voulez-vous dire que les rapports sont plus fluides avec les autorités de Bamako depuis que les casques Bleus de la Minusma sont partis ? Les rapports n'ont pas changé dans ce sens que nous avons toujours été en dialogue avec les autorités en ce qui concerne l'assistance humanitaire. Ce qui a changé, c'est que nous avons bénéficié, ces dernières années, de l'assistance logistique de la Minusma. Évidemment, le départ de la Minusma est un défi logistique puisque nous pouvions bénéficier d'une certaine aide logistique. Mais en ce qui concerne le dialogue avec les États membres, avec le gouvernement, c'est un dialogue que nous avons toujours eu et c'est un dialogue que nous continuons.Et qui n'a pas changé depuis le départ des casques Bleus ? Non.Alors, d'après vos comptes rendus d'activité, vous n'avez reçu pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale que 12% des sommes promises par les bailleurs de fonds. Or les trois pays du Sahel central sont dirigés par des régimes putschistes, est-ce que ce n'est pas la raison pour laquelle certains bailleurs occidentaux ne donnent pas autant que vous le voudriez ? Bon, je pense que cette question, elle doit être posée aux bailleurs de fonds. Nous, en tant qu'humanitaire, nous identifions les besoins humanitaires pour des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants qui sont dans le besoin d'une assistance vitale. Nous faisons face à ces besoins pour leur survie. Il ne peut y avoir en aucun cas politisation de l'aide humanitaire. L'aide humanitaire ne peut être et ne sera jamais dépendante d'une analyse politique des causes et des conséquences.À lire aussiAu Sahel, les violences faites aux enfants ont augmenté de 70%, selon l'Unicef

Democracy in Question?
Michael Woldemariam on Challenges Facing African Democracy (Part 2)

Democracy in Question?

Play Episode Listen Later Apr 24, 2024 34:09


Democracy in Question? is brought to you by:• Central European University: CEU• The Albert Hirschman Centre on Democracy in Geneva: AHCD• The Podcast Company: scopeaudio Follow us on social media!• Central European University: @CEU• Albert Hirschman Centre on Democracy in Geneva: @AHDCentre Subscribe to the show. If you enjoyed what you listened to, you can support us by leaving a review and sharing our podcast in your networks!  GlossaryForeign direct investment (FDI)(10:34 or p.3 in the transcript)Foreign direct investment (FDI) is a category of cross-border investment in which an investor resident in one economy establishes a lasting interest in and a significant degree of influence over an enterprise resident in another economy. Ownership of 10 percent or more of the voting power in an enterprise in one economy by an investor in another economy is evidence of such a relationship. FDI is a key element in international economic integration because it creates stable and long-lasting links between economies. FDI is an important channel for the transfer of technology between countries, promotes international trade through access to foreign markets, and can be an important vehicle for economic development. source Mali Civil War(17:15 or p.5 in the transcript)Mali has been in crisis since 2012, when a northern separatist rebellion led by members of the minority ethnic Tuareg community paved the way for a military coup and an Islamist insurgent advance. Rebels—bolstered by arms from Libya and fighters with ties to Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM)—declared an independent state of “Azawad” in the north. By mid-2012, AQIM and two allied groups had outmaneuvered the separatists to assert control over much of the north. At the transitional government's request, France deployed its military in early 2013 to counter an Islamist insurgent advance and ousted insurgent leaders from major towns in the north. A U.N. peacekeeping operation, MINUSMA, was established in mid-2013 to help stabilize the country, absorbing a nascent African-led intervention force. Veteran politician Ibrahim Boubacar Kéïta was elected president, at which point donors, including the United States, normalized relations with Bamako. French forces transitioned into Operation Barkhane, a regional counterterrorism mission that received U.S. military logistical support, in 2014. Under international pressure to reach a peace deal in the north, the government signed an accord in 2015 with two armed coalitions: one led by ex-separatists, and the other by pro-unity groups with ties to Bamako. President Kéïta was reelected in 2018, but opposition mounted over corruption, allegedly fraudulent legislative elections, insecurity, and economic hardships. Large street protests erupted against Kéïta's administration in mid-2020. State security forces cracked down on protesters, and Economic Community of West African States (ECOWAS) mediators failed to achieve a roadmap out of the impasse. The 2020 coup d'état followed. source 

ZUGEHÖRT! Der Podcast des ZMSBw
Gespräche am Ehrenmal: Zehn Jahre Einsatz in Mali – welche Bilanz können wir ziehen?

ZUGEHÖRT! Der Podcast des ZMSBw

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 91:03


Nach über 10 Jahren endeten 2023 die zwei Auslandseinsätze der Bundeswehr im westafrikanischen Mali. Mit EUTM und MINUSMA beteiligte sich die Bundeswehr im Rahmen von Mandaten der VN und EU. Aber welche Lehren ziehen wir aus den Einsätzen in Westafrika und welches Vermächtnis hinterlassen wir? 10 Jahre: Ein Land, zwei Einsätze Mit dem Abzug der deutschen Einsatzkräfte aus dem westafrikanischen Mali im Dezember 2023 endete dort das Auslandsengagement der Bundeswehr. Mit ihrem zehnjährigen Engagement trugen die deutschen Streitkräfte dazu bei die bedrohte Existenz des malischen Staates zu sichern und das Sicherheitsgefühl der Bevölkerung zu steigern. Mali ist ein Staat im westen Afrikas in dessen Grenzen die Bundeswehr in zwei Auslandseinsätzen ihren Beitrag zur internationalen Sicherheit leistete. Die Trainingsmission EUTM (European Union Training Mission Mali) der Europäischen Union sollte die malischen Partner dazu befähigen mit ihren eigenen Sicherheitskräften die Sicherheit für die Bevölkerung im eigenen Land zu übernehmen. Dazu wurden die malischen Streitkräfte ausgebildet und beraten. Insgesamt rund 4.100 Soldatinnen und Soldaten der Bundeswehr konnten mehr als 16.000 Angehörige der malischen Sicherheitskräfte ausbilden. Die UN-Stabilisierungsmission MINUSMA (Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali) sollte Mali stabilisieren und unter anderem ein Abkommen ehemaliger Bürgerkriegsparteien absichern. Im Gegensatz zu EUTM war der Personaleinsatz bei MINUSMA viel höher: In den Bereichen Aufklärung, Lufttransport und MedEvac waren über 20.000 deutsche Soldatinnen und Soldaten im Einsatz. Diskussion, Austausch und Expertise Verschiedene Expertinnen und Experten aus Politik, Wissenschaft und Streitkräften diskutierten am Ehrenmahl der Bundeswehr auf dem Geländes des Verteidigungsministeriums in Berlin. Auf dem Podium sprachen am 09. April 2024: Marie-Agnes Strack-Zimmermann, Vorsitzende des Verteidigungsausschusses Generalleutnant Gunter Schneider, Abteilungsleiter Militärstrategie, Einsatz und Operationen im BMVg Dr. Christian Hartmann, Militärhistoriker, ehem. Leiter Forschungsbereich Einsatz am Zentrum für Militärgeschichte und Sozialwissenschaften der Bundeswehr Hauptmann Dr. Torsten Konopka, Chief of Staff Assistant EUTM (2015) und Herausgeber des „Wegweiser zur Geschichte – Mali“ Moderation: Fregattenkapitän Christoph Jan Longen, BMVg Die Einführungsworte sprach Dr. Jasper Wieck, Abteilungsleiter Politik im BMVg. Das Dialogformat „Gespräche am Ehrenmal“ am Berliner Sitz des Bundesministeriums der Verteidigung widmet sich wiederkehrend Themen der Erinnerungskultur, dem Selbst- und Traditionsverständnis der Bundeswehr und ihrem Verhältnis zur Gesellschaft. Gäste sind Zeitzeugen, Experten oder Soldatinnen und Soldaten. Gesprochen wird im sogenannten Raum der Information am Ehrenmal der Bundeswehr. Soldatinnen und Soldaten können sich durch Einreichung von Fragen im Vorfeld auch direkt an der Diskussion beteiligen. Produktion Aufnahmeleitung: Steffen Müller Schnitt: Fregattenkapitän Christoph Jan Longen / Fregattenkapitän Dr. Leonie Hieck

A Better Peace: The War Room Podcast
SEARCHING FOR PEACE IN TIMBUKTU: THE UN MISSION IN MALI PT 2

A Better Peace: The War Room Podcast

Play Episode Listen Later Dec 19, 2023 33:17


The United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA) was established on April 25, 2013 to stabilize the country after the Tuareg rebellion of 2012. In June 2023, a new government that had come to power in a coup withdrew the mandate, forcing the mission and all of its staff to depart the country by the end of the year. Joe Ruzicka served as the Senior Advisor to the Commanding General, as well as the Senior U.S. Military Observer to MINUSMA, during that turbulent time. He is in the studio with guest hosts Jonny Drake and TJ Moffatt to discuss his experiences in Mali and why the mission ended. It's the second of a two-part episode that examines the pros and cons of how the UN mission in Mali was conducted.

A Better Peace: The War Room Podcast
SEARCHING FOR PEACE IN TIMBUKTU: THE UN MISSION IN MALI PT 1

A Better Peace: The War Room Podcast

Play Episode Listen Later Dec 12, 2023 24:45


The United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA) was established on April 25, 2013 to stabilize the country after the Tuareg rebellion of 2012. In June 2023, a new government that had come to power in a coup withdrew the mandate, forcing the mission and all of its staff to depart the country by the end of the year. Joe Ruzicka served as the Senior Advisor to the Commanding General, as well as the Senior U.S. Military Observer to MINUSMA, during that turbulent time. He is in the studio with guest hosts Jonny Drake and TJ Moffatt to discuss his experiences in Mali and why the mission ended. It's the first of a two-part episode that examines the pros and cons of how the UN mission in Mali was conducted.

Africa Daily
Is Mali's government in control of the north?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Nov 24, 2023 20:32


Last week the Malian army seized the town of Kidal, in the country's north - weeks after the United Nations stabilisation mission, MINUSMA, withdrew from its base there. For the past decade, Kidal has been a stronghold of the Tuareg rebel group - and so its capture was a symbolic success for Mali's military leaders, who seized power in 2020. They have made the restoration of territorial sovereignty a key priority. The military government has given UN forces until the end of the year to withdraw from the country - triggering a race to seize territory between the army, rebel groups and jihadists. But while the army is now in control of the military base – the question of who's in control of the region is far more complicated. In this episode of Africa Daily, Alan Kasujja speaks to the BBC's Beverly Ochieng and MINUSMA spokesperson, Fatoumata Kaba.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
La nécessaire réforme des Nations unies

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 23, 2023 36:59


Récemment, Jean-Pierre Lacroix, le secrétaire général des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix a déclaré que les Casques bleus ne sont pas une "baguette magique". Ces propos relancent le débat lié à la réforme de tout le système des Nations unies. Nous en parlons cette semaine sous l'Arbre à palabres.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'armée malienne remet la main sur Kidal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 15, 2023 4:28


« Ça y est ! Cette fois, c'est la bonne. » Ce cri de soulagement, c'est celui de l'Observateur Paalga ce matin. Et pour cause : lourdement appuyés par les paramilitaires du groupe Wagner, les soldats ont repris le contrôle de ce bastion rebelle ; une première depuis plus de dix ans et un véritable « tournant copernicien dans la guerre oblique au long cours que mène le Mali contre ses ennemis », se réjouit Aujourd'hui au Faso. Une victoire pour Bamako donc mais aussi, souligne Le Monde Afrique, « une victoire personnelle pour le colonel Assimi Goïta, » « arrivé au pouvoir avec un agenda souverainiste et sur une promesse de reconquête des territoires perdus. »Victoire de terrain, victoire personnelle mais aussi « victoire symbolique », poursuit le quotidien, sur un territoire considéré comme le bastion inexpugnable » des rebelles touaregs depuis l'indépendance du pays en 1960.D'importants moyens militairesSi L'Observateur Paalga souligne que « les FAMa n'ont pas toujours fait le poids face aux groupes armés de la rébellion », eh bien cette fois, « la donne militaire a nettement changé. » Il y a d'abord l'appui des paramilitaires russes du groupe Wagner ; et puis les journaux soulignent aussi unanimement, à l'image d'Aujourd'hui au Faso, les « bombardements aériens » qui ont eu raison des éléments du CSP, « claquemurés » dans l'ancien camp de la Minusma et qui eux, privilégiaient les combats de guérilla, aidés de leur connaissance du terrain.Plus précisément, apprend-on dans les colonnes du Monde Afrique, ce sont les « bombardements répétés des drones […] de fabrication turque » qui ont permis de renverser la situation et d'éviter le « fiasco » de la précédente tentative de reconquête, en 2014.Quid de la suite des événements ?C'est une chose de gagner du terrain, encore faut-il le conserver. Tout l'enjeu réside donc dans cette question formulée par Aujourd'hui au Faso : « Et maintenant, que feront les FAMa de cette victoire ? » Les journaux partagent une même inquiétude, que pointe L'Observateur Paalga : celle d'une alliance « avec les groupes armés terroristes » contre « un ennemi commun. »Un nom, en particulier, revient : celui d'Iyad ag Ghali, ancien chef rebelle touareg, avant de devenir le plus haut cadre d'al-Qaïda dans la région. Ce personnage pourrait être « l'autre bénéficiaire, moins attendu, de cette reconquête » soupçonne Le Monde Afrique… et Le Pays de rappeler qu'il a « toujours maintenu des liens avec la majeure partie des groupes armés majoritairement touaregs » et qui pourrait donc « les attirer vers lui » à la faveur d'une alliance de circonstances.Bref, les rebelles ont beau s'être repliés, il y a fort à parier que le travail soit encore long. De toute façon, pour s'estimer vraiment vainqueur, le gouvernement de Bamako devra remporter une autre bataille que celle de Kidal, conclut Aujourd'hui au Faso : celle de « l'apaisement des cœurs. »Élections au Liberia dans un climat plutôt calmeOn prend les mêmes, et on recommence ! Pour la deuxième présidentielle de suite, le sortant George Weah et l'opposant Joseph Boakai s'affrontaient au second tour. L'impression de déjà-vu va-t-elle s'arrêter là où, comme s'interroge Wakat Séra, « l'histoire va-t-elle se répéter », avec une victoire de George Weah ?Rien n'est certain car le président sortant fait face à la déception de la jeunesse qui l'a porté au pouvoir, « désabusée par les promesses non tenues, » ; des jeunes qui « ne savent plus s'il faut invoquer Saint-George qui, pendant sept années, a fui leurs problèmes » dénonce Wakat Séra ou « Saint-Joseph, 78 ans, qui s'érige en ‘sauveur' » d'un pays où chômage et pauvreté marchent main dans la main.Des scores très serrés au premier tourÀ peine 7.000 voix d'écart – difficile donc, de prédire lequel des deux l'emportera. Sur place, le Libérien Times estime que « le gagnant sera [donc] probablement celui que les Libériens trouveront le plus à même de combattre plusieurs problèmes, dont la pauvreté, la corruption et l'insécurité. » Car le titre nous apprend que près des trois quarts des Libériens signalent ne pas avoir eu assez d'argent pour se nourrir l'année passée ; et que seulement un tiers d'entre eux se sentait en sécurité en marchant seul la nuit, un taux « parmi les plus bas dans le monde. »Quel que soit le résultat, Wakat Séra espère surtout une chose : que « les chiffres qui sortiront du ventre des urnes soient l'expression véritable de la volonté des électeurs » … pour que subsiste le calme rencontré pendant le vote.

Eine Welt - Deutschlandfunk
Abzug der Minusma-Soldaten - Mali wird instabiler

Eine Welt - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Nov 11, 2023 6:05


Sadaqi, Dunjawww.deutschlandfunk.de, Eine WeltDirekter Link zur Audiodatei

Invité Afrique
Mahamat Saleh Annadif, ministre tchadien: «J'aurais aimé une séparation amicale entre l'ONU et le Mali»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2023 10:41


Le Tchad n'a pas aimé la façon dont le Mali a organisé l'évacuation de ses soldats de la base de Kidal. Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif, le dit franchement sur RFI. Il déplore que ses compatriotes aient été obligés de prendre la route entre Kidal et Gao, au risque de sauter sur des mines. Mahamat Saleh Annadif le dit depuis Riyad, où se tient ce vendredi un sommet de chefs d'État entre l'Arabie saoudite et plusieurs pays africains. RFI : Monsieur le ministre, vous êtes à Ryad pour un sommet entre l'Arabie saoudite et les pays africains. Quelle est l'urgence au vu du conflit sanglant entre le Hamas et Israël ?Mahamat Saleh Annadif : Notre pays a appelé à un cessez-le-feu et nous avons même rappelé notre chargé d'affaires là-bas. Et on compte vraiment sur un cessez-le-feu rapide pour plutôt se pencher sur le fond de la question : la création de deux États, côte à côte, c'est ça le fond du problème.La semaine dernière en effet, vous avez rappelé votre chargé d'affaires en Israël. Est-ce qu'on va vers une rupture des relations diplomatiques entre le Tchad et l'État hébreu ? Nous n'avons pas dit cela. Nous avons simplement rappelé notre chargé d'affaires pour des consultations.Au terme d'un accord conclu à Kinshasa, l'opposant Succès Masra est rentré à Ndjamena après un an d'exil forcé. Est-ce qu'on va vers une fin de transition apaisée ou pas ?En tout cas, nous l'espérons parce que nous estimons que l'accord qui a eu lieu est un bon pas dans le sens de l'apaisement. Et nous espérons tout simplement que les uns et les autres respecteront leurs engagements. Le gouvernement a commencé déjà à respecter ses engagements, notamment l'amnistie qui vient d'être décidée en Conseil des ministres ce mercredi.Alors cette loi d'amnistie, de nombreuses organisations comme Amnesty International s'inquiètent parce que les violences du 20 octobre 2022 ont fait plusieurs centaines de morts. Et ces organisations dénoncent le fait que les violences commises par les militaires, si elles ne sont pas jugées, si elles ne sont pas condamnées, vont renforcer la culture de l'impunité dans votre pays…Les événements du 20 octobre font partie de l'histoire du Tchad. Nous les avons tous regrettés, dénoncés. Ce sont quand même des Tchadiens qui sont morts. Mais je voudrais tout simplement dire aux uns et aux autres que les violences au Tchad n'ont pas seulement commencé depuis le 20 octobre 2022. Durant notre cheminement, nous avons connu beaucoup de violences, et toute amnistie qui tend à réconcilier les Tchadiens est à saluer.Au Nord-Mali, la Minusma n'a pas obtenu toutes les autorisations de vol demandées pour évacuer et sécuriser le retrait de vos casques bleus tchadiens. Plusieurs de vos compatriotes ont été grièvement blessés par des explosifs. Quelle est votre réaction ?Le Tchad a envoyé depuis 2013 un contingent au niveau du Mali. Évidemment, nous aurions aimé une séparation entre la Minusma et le gouvernement malien dans des conditions plus apaisées. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme elles doivent se faire. Le cas du contingent tchadien, c'est vrai qu'il y a eu des pertes. Vous savez que, depuis le déploiement de la Minusma en 2015, les Tchadiens qui sont morts constituent un tiers de tous les décès que la Minusma a connus. Donc, le Tchad a déjà perdu beaucoup, mais nous estimons que c'est pour la bonne cause, c'est pour aider à ce qu'il y ait la paix au niveau du Mali. Maintenant, nous nous sommes retirés, peut-être pas dans des conditions idéales. Les troupes sur leur parcours ont eu quelques incidents. Il y a eu des blessés, c'est vrai. On a évacué des gens sur Ndjamena. Mais de façon globale, j'aurais aimé, j'aurais souhaité en tout cas, une séparation entre les Nations unies et le gouvernement malien dans des conditions plus amicales.Est-ce que vos amis maliens ne sont pas un petit peu ingrats à l'égard des Tchadiens après tous les sacrifices que ceux-ci ont consentis pour le Mali ?Ce sont des mots que je n'emploie pas. Je souhaite la paix surtout au Mali.En tout cas, cette séparation ne se passe pas, comme vous dites, de façon très amicale…Ça, c'est clair. J'aurais aimé que cette séparation soit plus amicale que cela.Les relations entre Ndjamena et Bamako étaient fondées sur la confiance. Est-ce qu'elles vont pouvoir rester confiantes ?Le Mali traverse une phase difficile. Souhaitons seulement qu'il sorte de cette phase difficile. Les relations entre les États peuvent connaître des moments de difficulté, mais dans tous les cas, nous demeurons des pays amis avec le Mali.Et que pensez-vous de cette tentative de reconquête militaire des ex-bases Minusma du Nord-Mali par les Forces armées maliennes avec leurs supplétifs russes de Wagner ?Je souhaite que la sagesse l'emporte et que cette guerre-là puisse s'arrêter, et qu'on revienne plutôt à la table des négociations, et qu'on revienne surtout à l'accord pour la paix que personne pour le moment n'a dénoncé.À lire aussiGabon: Brice Oligui Nguema à Riyad pour le premier sommet Arabie saoudite-Afrique

Revue de presse Afrique
À la Une: les affrontements ont commencé à Kidal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 8, 2023 4:15


L'armée a eu recours hier à des frappes de drones sur cette ville du nord du Mali, objet depuis des semaines de tensions entre le gouvernement et la rébellion du CSP. « Tous (…) la redoutaient. (…) La guerre de Kidal aura donc lieu. » constate, fataliste, Wakat Séra au Burkina Faso. Il faut dire, admet le titre, que personne n'avait « véritablement le moindre espoir qu'elle soit évitée. » Et pour cause, explique Le Pays : « les groupes rebelles du Nord, qui ont toujours mis un point d'honneur dans la défense de leur citadelle, n'ont jamais fait mystère de leur opposition à la rétrocession des camps de la Minusma. »Analyse partagée par Jeune Afrique  qui rappelle que Kidal est le « berceau des différentes rébellions touarègues. » Hors de question donc pour ces dernières de perdre leur fief ; mais cet enjeu rencontre celui, contraire, de l'armée et de « la junte d'Assimi Goïta, qui a promis de reconquérir [la ville]. »Aujourd'hui au Faso  résume ainsi les choses : « d'une part, on a les FAMa et les walkyries de Wagner qui veulent prouver qu'ils vont vaincre le CSP sans aide extérieure, et que de vide sécuritaire il n'y aura point. De l'autre côté, un CSP qui est en terrain connu, et même conquis » puisqu'au départ des Casques bleus, les anciens rebelles ont pris le contrôle du camp de la Minusma.Jusqu'où les forces en présence iront-elles ?Dans ces affrontements, Aujourd'hui au Faso reconnaît « un air de reconquête » teinté de « la peur d'un nouvel échec, » d'où, croit savoir le journal, « ces frappes de drones, quasi à l'aveuglette. » On apprend en effet dans les colonnes de Jeune Afrique qu'un premier bombardement a touché le camp militaire ; un second proche d'une école ; et un dernier enfin, a touché une réunion de notables. Bref, les victimes sont essentiellement, voire exclusivement civiles – l'armée n'a pas communiqué et le CSP assure qu'il n'y a aucune perte dans ses rangs. Wakat Séra prévoit qu'il ne s'agit là que d'un début : « le camp de la Minusma, estime le journal, n'a certainement pas fini d'être pilonné et sera (…) le théâtre d'un conflit dans lequel périront de nombreuses victimes collatérales innocentes. »Préoccupation partagée par Aujourd'hui au Faso, pour qui ce qu'il appelle des « bavures » de l'armée « risquent de se démultiplier, à force de vouloir coûte que coûte déloger le CSP du camp. » Pour cette base et pour l'aéroport, « jusqu'où iront les FAMa ? » Le journal burkinabè va plus loin encore et s'interroge : l'armée serait-elle prête à « détruire carrément Kidal ? »La Minusma, arrivée à GaoIl aura fallu une semaine de trajet au départ de Kidal, puisque les autorités ont refusé de permettre un pont aérien. Un véritable « périple, agité et (…) fait de rationnement d'eau et de nourriture » rapporte Wakat Séra. Mais les mésaventures ne sont peut-être pas terminées pour les hommes de la mission onusienne, « loin d'être en terre amie », rappelle le titre… d'abord chassés par la junte, les casques bleus sont maintenant empêchés de partir, faute des autorisations de vol nécessaires. A défaut d'avancées concrètes, Wakat Séra ne peut donc qu'espérer : « vivement qu'un modus vivendi soit trouvé entre chasseurs et chassés pour faciliter le départ de ces derniers. »Le cacao ivoirien dans la presseLe Monde Afrique  se penche sur ces producteurs qui souhaitent « décoloniser le cacao » c'est-à-dire, rendre le pouvoir aux pays producteurs sur ce marché. Pour donner un ordre d'idées, la Côte d'Ivoire fournit près de la moitié de la production mondiale de cacao. Pourtant, le pays ne compte que 24 chocolatiers – mondialement, c'est l'Allemagne qui remporte, non pas la médaille, mais la fève.Un « paradoxe connu » auquel quelques producteurs ont décidé de mettre fin. Le pari ? Il s'agirait, raconte Le Monde, « d'acheter aux agriculteurs ivoiriens les cabosses fraiches (…) pour pratiquer soi-même l'écabossage, la fermentation et le séchage. » En clair : tout est fait sur place, et le chocolatier « garde le contrôle sur sa matière première. » Objectif affiché : « transformer le caillou en diamant » selon le producteur à l'origine de cette initiative et rencontré par le quotidien. Et l'initiative est déjà sur les rails puisque courant 2024, raconte Le Monde, aura lieu « un nouveau concours de chocolaterie spécifiquement africaine. » Pas de doute, j'en serai !

Journal de l'Afrique
Mali : l'armée dit avoir mené des frappes aériennes à Kidal contre des "cibles terroristes"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 13:52


Des frappes aériennes de l'armée malienne à Kidal ont fait mardi plusieurs morts, dont des enfants, selon des résidents. L'armée dit avoir visé des "cibles terroristes". Ces frappes préfigurent de la bataille à venir pour ce bastion de la rébellion touareg et enjeu majeur de souveraineté pour l'État central. Le Cadre stratégique permanent (CSP) a fait état dans un communiqué de 14 morts, dont huit enfants regroupés devant une école et six notables, tués par des drones de l'armée malienne.

Le débat africain
L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Nov 3, 2023 49:00


Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains débattent de l'actualité africaine et internationale. Nous irons tout d'abord au Mali, où les rebelles du CSP-PSD ont pris le contrôle de la base de Kidal après le départ de la Minusma. Puis direction le Sénégal, pour revenir sur la polémique entourant la réinscription, ou non, d'Ousmane Sonko sur les listes électorales. Puis enfin, retour sur la venue de Charles III au Kenya, où son discours sur les abus coloniaux n'a pas fait l'unanimité. Invités : - André Silver Konan, journaliste et fondateur de l'hebdomadaire Ivoir'Hebdo, en Côte d'Ivoire- Dié Maty Fall, rédactrice en chef, chef du service international du quotidien national Le Soleil, au Sénégal- François Hiondi Nkam, journaliste grand reporter au quotidien Le Jour, au Cameroun.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Comment éviter l'embrasement dans le nord du Mali?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 3, 2023 31:38


Le mardi 31 octobre 2023, la mission de l'ONU au Mali a quitté son camp de Kidal (le huitième). Les rebelles touaregs ont dans la foulée revendiqué la prise de cette base militaire laissée vacante. Le départ précipité de la Minusma de Kidal fait redouter un affrontement entre l'armée malienne et les groupes armés du nord pour le contrôle de cette ville.

Revue de presse Afrique
À la Une: une décennie de deuil sur RFI

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 2, 2023 4:01


Il y a dix ans jour pour jour : Ghislaine Dupont, journaliste, et Claude Verlon, technicien de reportage, étaient assassinés au cours d'un déplacement à Kidal. Depuis, demeurent de nombreuses zones d'ombre, au point que Le Pays, au Burkina Faso, s'interroge : « Saura-t-on jamais la vérité ? »En une décennie, on en a appris un peu sur les circonstances de la mort de nos confrères : ils ont interviewé un leader du mouvement national de libération de l'Azawad, « un de ces entretiens dont raffolent les consommateurs toujours plus assoiffés d'info », note amèrement Wakat Séra, puis ont été kidnappés, et assassinés dans la foulée. Un attentat revendiqué par al-Qaïda au Maghreb islamique. Mais au-delà de ces quelques éléments, l'enquête avance peu, « entravée notamment, souligne Jeune Afrique, par le secret-défense » ainsi que les « obstacles diplomatiques et bureaucratiques ». Des entraves administratives qui font dire à Wakat Séra que « l'épais brouillard qui enveloppe les identités des auteurs et commanditaires » de l'assassinat de nos confrères, « semble en arranger certains, raison d'État oblige ».Des pouvoirs parfois peu coopératifsAu cœur des récriminations des journaux : le secret-défense donc, que Paris a « traîn[é] des pieds » pour lever, selon Le Pays. Une démarche de toute façon partielle, « par la déclassification de données téléphoniques seulement huit ans après les faits » mais, dénonce Wakat Séra, « largement amputés de leur quintessence, donc devenus inexploitables ». Une situation qui fait croire au Pays que « Paris pourrait avoir des choses à cacher dans ce dossier sensible ».De fait, regrette la sœur de Claude Verlon rencontrée par Jeune Afrique, « c'est compliqué […] de ne pas avoir l'impression qu'on nous dissimule des choses », puisque « quand on ne nous dit pas que les documents demandés n'existent pas, on obtient des documents caviardés ».Et « le départ de l'armée française du Mali […] n'y aura rien changé ». Car il y a aussi les réticences des Nations unies. JA rappelle ainsi que cela fait « des années » que la justice « réclame l'accès aux photos prises par la Minusma présente à Kidal » au moment de l'enlèvement. Sans succès.Opérations ralenties par le coup de froid entre Paris et BamakoJeune Afrique pointe que « ​​​​​​​pour les proches de Ghislaine et Claude […] le divorce diplomatique entre Paris et Bamako depuis l'arrivée au pouvoir du colonel Assimi Goïta en 2021, a été vécu comme un coup de massue ». D'autant que, croit savoir Wakat Séra, des « ​​​​​​​pistes de complicité conduisent » aussi vers « ​​​​​​​l'Algérie qui, elle non plus, n'a plus de coopération judiciaire avec Paris ».Et puis il y a enfin les difficultés liées au temps. « Dix ans déjà ! », souffle Wakat Séra. Le Pays pointe ainsi que « ​​​​​​​dix ans après, le temps semble en avoir rajouté à l'opacité du dossier judiciaire », d'autant qu'en une décennie, « ​​​​​​​beaucoup de vents ont soufflé sur les dunes du désert malien, qui ont pu effacer des indices matériels » peut-être utiles aux investigations.Reste toujours l'espoir, qui « ​​​​​​​existera toujours », tant que « ​​​​​​​seulement un assassin présumé » ou « ​​​​​​​un commanditaire […] ser[on]t encore de ce monde », maintient Wakat Séra. Et puis, se console le journal, « ​​​​​​​ce qui est bien vivant, se console Wakat Séra, c'est la mémoire » de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, « ​​​​​​​honorée par diverses actions », comme le prix RFI remis tous les ans à la date anniversaire.Question colonialeParticulièrement présente dans l'est du continent cette semaine, avec un contraste : celui entre le roi Charles III qui a refusé, au Kenya, de présenter les excuses du Royaume-Uni pour les atrocités commises pendant la colonisation ; et en Tanzanie, le président allemand Frank-Walter Stenmeier, qui a « ​​​​​​​fait face au sombre passé colonial » de son pays, se félicite The Citizen. Un changement de ton amorcé « ​​​​​​​ces vingt dernières années », retrace le journal tanzanien : dépouilles rendues à la Namibie, restitution d'objets pillés, et désormais cette demande de pardon. « Berlin franchit le pas !, salue Le Pays, là où d'autres anciennes puissances coloniales tergiversent, laissant entrevoir une forme de condescendance. » À bon entendeur…

Bureau Buitenland
Kolonistengeweld op de West Bank & VN versneld weg uit Mali

Bureau Buitenland

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 24:13


En de Spaanse prinses Leonor legt eed aan de grondwet af, maar niet iedereen is daar blij mee. (00:46) VN versneld weg uit Mali De blauwhelmen van de MINUSMA-missie vertrekken sneller dan gepland uit Mali. Gewapende groepen als Al Qaeda, maar ook lokale rebellen, vormen een bedreiging voor het VN-personeel. Correspondent Joost Bastmeijer over de gevolgen van dit versnelde vertrek. (08:42) Kolonistengeweld op de Westelijke Jordaanoever  Terwijl de oorlog in Gaza voortduurt, voltrekt zich een ander drama op de bezette Westelijke Jordaanoever. Joodse kolonisten voeren aanslagen uit op Palestijnen. De Israëlische mensenrechtenorganisatie B'Tselem zegt dat de kolonisten hun kans grijpen nu de internationale gemeenschap de andere kant op kijkt. Midden-Oostenkenner en NRC-journalist Lucia Admiraal over de angst waarin Palestijnen leven. Antropoloog en filmmaker Esther Hertog volgt de kolonistengemeenschap én de Palestijnse buren op de Westbank. Ze maakte onder meer de documentaire Skies Above Hebron.   (21:27) Buitenland Uitgelicht: Spanje De Spaanse prinses Leonor heeft dinsdag, op de dag van haar 18e verjaardag, tijdens een plechtige ceremonie de eed afgelegd aan de grondwet. Op dit bijzondere moment hangt Madrid vol met vlaggen van de troonopvolgster. Maar niet iedereen is daar even blij mee in de Spaanse hoofdstad, legt journalist Carlijn Teeven uit. Presentatie: Sophie Derkzen

Revue de presse Afrique
À la Une: à Kidal, la Minusma n'est plus qu'un souvenir

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 4:17


La mission des Nations unies au Mali a plié bagage hier mardi, en avance par rapport au calendrier initial puisque, rappelle Libération en France, « les casques bleus envisageaient de décrocher de Kidal plutôt vers la mi-novembre ».Les casques bleus laissent derrière eux la région du nord-est du pays, « des populations visiblement orphelines » selon Wakat Séra, et surtout, « la Minusma abandonne […] derrière elle un camp, visiblement objet de bien des convoitises ».D'un côté, les anciens rebelles membres du Cadre stratégique permanent, qui revendiquent le contrôle de la région et qui ont assuré, raconte Jeune Afrique, avoir pris le contrôle du camp tout juste évacué ; et ce, pointe Libération, « au grand dam de l'armée malienne ­­– de l'autre côté, donc – qui comptait mettre la main » dessus.Fébrilité des deux côtésLe départ est tout frais mais cela fait plusieurs jours que « les deux parties qui veulent [le camp] se regardent en chien de faïence ». Deux parties aux abois et un risque, souligné par le titre burkinabè : « La guerre de Kidal, tant redoutée mais pratiquement inévitable, aura-t-elle lieu ? » À tout le moins, estime le journal, pessimiste, « la marmite (…) au premier bouillonnement, ne pourra que déborder ».Pour faire retomber ces tensions, il faudrait une tierce personne, une forme d'arbitre. Sauf que, regrette Wakat Séra, « les militaires au pouvoir [ont] isolé progressivement le Mali de la scène internationale ». Alors, « qui, pour servir de médiateur ​​​​​​​? »Nouvelles tensions entre la RDC et le RwandaInvité au Sommet des Trois-Bassins à Brazzaville, le président congolais Félix Tshisekedi a profité de sa prise de parole pour livrer une charge sans ambigüité contre le Rwanda d'un Paul Kagame absent. Tout avait été fait pour éviter ce dernier, croit savoir Jeune Afrique. Avec un protocole minutieusement établi : Paul Kagame « ​​​​​​​devait être installé loin de [Félix Tshisekedi] lors de la plénière » et même « placé de côté autour de la table ronde du huis clos, afin que leurs regards n'aient pas à se croiser ». Bref, hors de question de se côtoyer, et même de se « ​​​​​​​saluer ».C'est dans ce contexte que Félix Tshisekedi a accusé son voisin rwandais, entre autres, de « finance[r] des groupes armés » qui volent les richesses du parc des Virunga, « et cela, après avoir perpétré des attaques meurtrières et sanglantes contre les populations civiles », écrit Politico.cd qui reprend à son compte les propos du président. Pourtant, et malgré l'aveu d'un chef d'État « ​​​​​​​pas tenté de construire des ponts, mais plutôt des murs », Politico.cd estime que le chef d'État a « ​​​​​​​lanc[é] un appel à la paix entre les nations africaines », là où Jeune Afrique pointe une « ​​​​​​​obsession » du chef de l'État pour son adversaire absent.Charles III refuse de s'excuser au KenyaEn visite pour la première fois dans le pays colonisé en son temps par le Royaume-Uni, le roi britannique a bien admis qu'il n'y avait « ​​​​​​​aucune justification » pour les « horribles actes de violence commis contre les Kényans », écrit le Washington Post ; mais pour autant il n'a « pas livré les excuses complètes » que de nombreux Kényans réclamaient. En clair, analyse le journal américain, le monarque « ​​​​​​​s'est rapproché de la ligne du gouvernement britannique […] et s'est tenu éloigné de tout vocable qui aurait pu ouvrir un débat plus large au sujet de réparations ».C'est pourtant exactement ce que souhaitait la société civile, pointe, au Rwanda, le New Times, qui rappelle qu' « ​​​​​​​une autre source persistante de tensions est la présence de soldats britanniques au Kenya », dont les activités sont sous le coup d'une enquête depuis le mois d'août.Autant de sujets « embarrassants » déplore The Nation au Kenya, et qui ont donc été « rapidement » évacués par le président Ruto, peut-être, interprète le journal, « pour noyer le poisson et éviter de mettre son invité dans une position gênante ». Au lieu de quoi, et comme c'était d'ailleurs annoncé depuis le départ, les deux hommes ont préféré souligner « la nécessité, pour les deux pays, de coopérer dans plusieurs domaines, dont la sécurité et la lutte contre le changement climatique ».Le piège a donc été évité pour cette première étape mais Charles III doit encore passer trois jours au Kenya, et le sujet pourrait bien la toile de fond de ces déplacements.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] La victoire de Tyson Fury contre Francis Ngannou a créé la polémique

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 31, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur le droit à l'avortement en France, sur les conséquences économiques entre le Hamas et Israël et sur le retrait de la Minusma de son camp de Kidal. France : l'avortement, bientôt protégé par la Constitution?                 Emmanuel Macron a annoncé sur X, anciennement Twitter, vouloir inscrire l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Quel est l'objectif recherché alors qu'il existe déjà une loi qui autorise l'avortement ? Y a-t-il un recul de ce droit comme aux États-Unis ?  Avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Israël/Hamas : les économies de la région menacées Selon le FMI, le conflit entre Israël et Hamas affecte les économies des pays du Moyen-Orient. Comment les tensions actuelles engendrent-elles des conséquences économiques néfastes ? L'économie mondiale pourrait-elle être également affectée ?  Avec Nicolas Feldmann, journaliste au service économie de RFI.Mali : la Minusma accélère son départ de Kidal   Initialement prévu à la mi-novembre 2023, la Minusma pourrait quitter sa base de Kidal dès le 31 octobre. Pourquoi les forces onusiennes ont-elles décidé d'accélérer leur départ ? L'armée malienne va-t-elle pouvoir s'installer dans cette base, comme c'était prévu ?  Avec Serge Daniel, correspondant de RFI à Bamako.  Boxe : Tyson Fury, vainqueur controversé face à Francis Ngannou En Arabie Saoudite, Tyson Fury a été désigné vainqueur aux points après 10 rounds sans KO dans son combat contre le combattant camerounais, Francis Ngannou. Pourquoi cette décision fait-elle polémique ? Sur quels critères se sont appuyés les arbitres pour attribuer les points ?   Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI.   

Journal de l'Afrique
Moussa Ag Acharatoumane, secrétaire général du MSA et membre du CNT

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 30, 2023 12:22


La Minusma parviendra-t-elle à quitter le camp de Kidal avant mardi? La mission de maintien de la paix de l'ONU au Mali rencontre des difficultés. Bamako délivre les autorisations de vols pour quitter le territoire au compte-gouttes. Nous serons avec notre correspondant, Serge Daniel, dans ce journal et nous interrogerons également notre invité, Moussa Ag Acharatoumane, secrétaire général du MSA, mouvement pour le salut de l'Azaouad

Revue de presse Afrique
À la Une: le départ accéléré des Casques bleus au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 30, 2023 4:05


Les soldats de la Minusma ont jusqu'au 31 décembre pour quitter le sol malien ; mais face à l'insécurité, les Nations unies préfèrent accélérer le mouvement et quitter le camp de Kidal, dans le nord, entre aujourd'hui et demain. Donc, pointe Aujourd'hui au Faso, « pas de rétrocession normale aux soldats maliens. » Sauf que, écrit de son côté Wakat Séra, « l'armée malienne ne l'entend pas de cette oreille » et pour cause : « ce déménagement précipité pourrait laisser le camp entre les mains des rebelles touaregs qui revendiquent Kidal comme étant sous leur autorité. »D'autant qu'entre les Fama et le CSP de l'ancienne rébellion, cela fait déjà plusieurs semaines que les relations se détériorent. Wakat Séra en frémit : « le temps avance et les ingrédients d'un affrontement (…) se précisent… », au grand désespoir de Casques bleus toujours sur place, mais sans être en mission. Car malgré leur retrait à vitesse grand V – les journaux ne se privent pas de parler de « précipitation » - malgré donc ce retrait accéléré, les casques bleus sont privés des autorisations de vol qui leur permettraient de rallier leurs pays respectifs. Et si la situation traîne trop en longueur, Wakat Séra craint que la mission onusienne soit « entre deux feux. » Aujourd'hui au Faso abonde : « la Minusma veut partir avant d'être prise entre le marteau des Fama et l'enclume du CSP et des terroristes. »Difficile pour l'instant d'en dire plus… il reste 36 heures aux soldats onusiens pour partir de Kidal selon leur nouveau calendrier. En attendant, conclut Aujourd'hui au Faso, c'est toujours la même chose : « on choisit souvent (…) la date de son arrivée, pas forcément celle de son retour. »4ᵉ trophée mondial pour les Springboks d'Afrique du SudLes supporters des rugbymen sud-africains ont encore un peu de temps à trépigner… leurs joueurs ne rentrent que demain, mardi, au pays… Mais ils ont déjà commencé à célébrer leur victoire au mondial de rugby – la 4ᵉ de leur palmarès. L'haka des All Blacks, qu'ils affrontaient ? Même pas peur ! « Au cri guerrier inaudible » des Néo-Zélandais, « ont répondu des chants maison à la gloire de leurs dieux du stade, » écrit Le Monde Afrique  – des chants d'autant plus déchaînés que, pour le troisième match de suite, les Sud-Africains ont arraché la victoire avec un tout petit point de différence. Ces quelques semaines de compétition ont « effrité les nerfs de supporters de plus en plus emplis d'espoir », souffle le Mail and Guardian en Afrique du Sud. Après avoir battu la France, pays hôte, et avoir gagné contre l'Angleterre « avec la plus étroite des avances », les Springboks n'étaient pas dans la meilleure des postures. « Une autre victoire à un point d'avance serait sortie des confins de la fantaisie statistique » analyse même le Mail and Guardian… Mais c'est ce qu'il y a de fascinant avec les mathématiques, même la probabilité la plus improbable, justement, existe. Et c'est précisément ce qui s'est passé samedi soir. Alors forcément, s'émeut le titre, quand le coup de sifflet final a retenti, les supporters « n'étaient pas heureux. Ils étaient extatiques. »Une victoire-exemple pour le pays Car, comme le rappelle le Mail and Guardian, toujours quelques pages plus loin, pour le patron du rugby national Rassie Erasmus, « avoir une équipe diverse, multiculturelle, une équipe qui gagne, est essentiel. Tout le monde doit être représenté » dans un pays au lourd historique racial. Résultat de cette politique d'ouverture : « lorsqu'ils gagnent, les Boks suscitent une fierté nationale. »D'autant plus qu'en dehors des victoires sur gazon, rappelle Le Monde Afrique, « les Sud-Africains sont déprimés par un sentiment de déclassement, lié à la dégradation des infrastructures, à la corruption, au crime ou à la crise de l'électricité. » Et même si le cœur était à la fête ce week-end, la population va affronter ce lundi, la véritable « gueule de bois » : « de nouveau affronter le quotidien. »Alors, avant ce retour à la réalité, les supporters rencontrés par le quotidien se prenaient à rêver : « le plan du rugby sud-africain pourrait être adapté à l'Afrique du Sud : les bonnes personnes, aux bonnes positions » expose ainsi l'un de ces fans.Une idée dont le président Ramaphosa, parti en France soulever le trophée, ferait bien de s'inspirer, selon Le Monde, qui conclut, taquin : « Et s'il retenait une leçon de cette victoire ? »

Revue de presse Afrique
À la Une: «La guerre de Kidal aura-t-elle lieu ?» se demande Maliweb

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2023 4:09


En tout cas les FAMa « fourbissent les armes » écrit le site alors que le retrait de la Minusma pourrait se faire encore plus vite que prévu, dans quelques jours. Et pour Maliweb, la Mission onusienne « est accusée […] de ne pas jouer franc-jeu dans cette histoire ».Pour appuyer ses propos, le site y va de son adage mandingue : « Le chef déchu ne peut souhaiter que le mal à son village ».Ce chef déchu, c'est ParisCar « il faut être naïf » poursuit l'article « pour croire que la France va digérer son éviction du Sahel et foutre la paix à notre pays ». Les autorités françaises n'auraient plus qu'un seul objectif : « la partition » du Mali « pour garantir les intérêts français au Sahel », et elles feraient donc pression sur la Minusma afin que cette dernière accélère son départ, empêchant les FAMa de « prendre possession des camps » abandonnés par l'ONU, et entraînant de facto un affrontement avec les rebelles de Kidal. « En se laissant instrumentaliser par la France qui la pousse à rouler le Mali dans la farine à Kidal » conclut Maliweb, la Minusma « s'expose à une fin de mission cauchemardesque ! ».Et le départ est aussi « anticipé et difficile » pour les soldats tchadiens explique Aujourd'8 au Faso…… Un départ anticipé qui serait, explique le site, « un signe de protestation » de ces soldats alors que les autorités maliennes de transition n'ont pas accordé d'autorisations de vol pour rallier N'Djamena. Si ça continue à ce rythme-là, les troupes tchadiennes auront totalement quitté la ville de Kidal « d'ici la semaine prochaine » écrit Le Pays qui dénonce une forme d'« ingratitude » de la part de Bamako alors que les soldats tchadiens, peut-on lire, « ont mouillé le treillis dans la traque des terroristes », certains « y ont laissé la vie »… L'article conclut : « Franchement, le contingent tchadien ne mérite pas ça ! »La Presse sénégalaise publie ce matin le communiqué du Procureur de la République qui annonce des poursuites après la fuite d'un rapport médical concernant Ousmane Sonko.La santé de l'opposant se retrouve « au cœur d'un imbroglio judicio-médical » titre Seneplus après la diffusion sur les réseaux sociaux et dans certains médias de ces informations sur l'état de santé du maire de Ziguinchor.Les nouvelles ne seraient pas bonnes selon le médecin en charge d'Ousmane Sonko, en détention depuis plusieurs mois et qui a entamé, rappelle le site, « plusieurs grèves de la faim pour protester contre son incarcération ». Sénéplus poursuit : « L'affaire ravive les tensions politiques ». Mais il n'y a pas que le Sénégal qui est concerné pour Dakarmatin selon qui l'état de santé d'Ousmane Sonko « exige une réponse immédiate de la communauté internationale ». « La santé d'un individu ne devrait jamais être politisée » peut-on lire, « et il est impératif que toute personne, quelle que soit son affiliation politique, ait accès à des soins médicaux appropriés ». Dakarmatin poursuit : « Il est temps de lancer une alerte rouge pour la santé et la sécurité » de l'opposant.Dakarmatin qui annonce aussi un nouveau drame de la migration dans les eaux sénégalaises…« Une pirogue qui transportait des migrants clandestins a chaviré », hier jeudi, au large de Saint-Louis, écrit le site qui parle d'au moins un mort et de plusieurs disparus.Depuis quelques semaines maintenant, les départs à bord d'embarcations de fortune se multiplient depuis les côtes sénégalaises. Le Soleil y consacre un dossier qui, bien sûr, ne nie pas les morts, nombreux, pendant les traversées, mais qui veut souligner aussi les « conséquences psychologiques » chez les rescapés, avec de « multiples cas de folie ».Le site publie par exemple le témoignage d'un migrant qui confesse avoir contribué à jeter par-dessus bord une personne jugée trop agitée. Et puis « les jeunes candidats » à l'immigration « ne sont pas les seules victimes » écrit Le Soleil qui parle du traumatisme pour les proches de celles et ceux qui sont morts ou portés disparus. « C'est comme si le ciel m'était tombé dessus » raconte notamment une Saint-Louisienne qui se souvient de ce jour, il y a trois ans, lorsqu'elle a appris la mort de son mari qui tentait de rallier l'Espagne. Elle confie avoir l'impression, terrible, chaque nuit, de revoir son visage. Mariama, elle, ne dort plus depuis que son frère est porté disparu… Avec ses parents, ils avaient appris à la télévision le chavirement d'une pirogue, sans se douter qu'Assane, 24 ans, était à bord, ce n'est que le lendemain qu'ils ont appris la nouvelle. Et malgré la quasi-évidence de l'issue dramatique, sa famille admet garder l'espoir de le revoir un jour sain et sauf.Alors « Que faire » se demande Aujourd'hui au Faso pour dissuader les migrants de risquer ainsi leur vie ? Car « l'Europe n'en peut plus, et l'Afrique demeure impuissante » explique l'article selon qui il faut créer du travail et faire en sorte « que l'égalité des chances soit une réalité, qu'il y ait de la justice sociale, la méritocratie et non le larbinisme ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Qui est responsable de l'explosion à l'Hôpital Al-Ahli de Gaza?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 23, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur le retrait accéléré de la Minusma et l'allégement des sanctions américaines contre le Venezuela. Gaza : qui est responsable de l'explosion à l'Hôpital Al-Ahli ?  L'origine du tir qui a frappé l'Hôpital Al-Ahli à Gaza, provoquant la mort de centaines de personnes, est controversée. Sur quels éléments se basent Israël et le Jihad islamique palestinien pour s'accuser mutuellement ? Une enquête internationale pourrait-elle être diligentée pour faire la lumière sur ce drame ?  Avec Olivier Fourt, journaliste à la cellule vérification de RFI.Mali : la Minusma veut accélérer son retrait La Mission de maintien de la paix au Mali souhaiterait accélérer son retrait du pays, ce que critiquent les autorités de transition. Pour quelles raisons la junte s'oppose-t-elle à un départ accéléré des casques bleus ? Avec Serge Daniel, envoyé spécial pour le Sahel basé à Dakar.  Venezuela : les États-Unis allègent leurs sanctions Les États-Unis ont levé partiellement leurs sanctions dans les secteurs du pétrole et du gaz contre le Venezuela. Pourquoi cette décision intervient-elle maintenant ? Une reprise des relations commerciales est-elle prévue entre les deux pays ?  Avec Alexandre Delaigue, professeur d'Économie à l'Université de Lille, spécialiste de l'Amérique latine.  

DW em Português para África | Deutsche Welle
16 de Outubro de 2023 - Jornal da Noite

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 16, 2023 19:47


Moçambique: Ilícitos levam tribunais distritais de Cuamba e Chokwé a anular eleições autárquicas. FRELIMO diz que venceu as autárquicas de forma justa. Consórcio Mais Integridade denuncia "um nível elevado de fraude" nas autárquicas moçambicanas.

Journal de l'Afrique
L'armée Malienne vise la reconquête des camps de la Minusma dans le nord-est

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 6, 2023 18:23


Poursuite des combats dans le nord du Mali avec une nouveauté cette semaine : c'est  quasiment pour la première fois que ces combats entre l'armée malienne appuyés par les mercenaires du groupe Wagner et les mouvements armés ( CSP)  se déroulent vers le nord-est dans une région en partie contrôlée par les ex-rebelles . 

Journal de l'Afrique
Tensions entre l'État malien et les ex-rebelles touaregs de la CMA

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 30, 2023 14:22


L'ex-rébellion touarègue du nord du Mali a accusé mardi l'armée de nouvelles frappes aériennes sur ses positions. De son côté, l'armée malienne explique dans un communiqué sur les réseaux sociaux, avoir procédé à des frappes aériennes dans le secteur d'Anéfis, mais "contre des colonnes de véhicules de groupes armés terroristes". Pour en parler en plateau, notre correspondant au Sahel Serge Daniel.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Affrontements dans le Nord-Mali entre l'armée et la CMA

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 16, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le successeur de Macky Sall à l'approche de la présidentielle, sur la résurgence de l'État islamique en Syrie et sur la 4ème inculpation de Donald Trump en Géorgie. Sénégal : qui pour succéder à Macky Sall ?Le début des parrainages doit commencer le 28 août 2023 et Macky Sall n'a toujours pas annoncé qui lui succèdera au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar. Qui sont les candidats potentiels de sa coalition ? Les nombreux candidats ne risquent-ils pas de créer des divisions dans cette alliance entre différents partis ? La décision de Macky Sall fera-t-elle l'unanimité ? Avec Théa Ollivier, correspondante de RFI à Dakar. Mali : la CMA riposte face à la présence de Wagner et des Fama à Ber Au Mali, des affrontements ont éclaté entre l'armée malienne et la Coordination des mouvements de l'Azawad près de la ville de Ber. Depuis le départ de la Minusma, le 13 août 2023, les Fama et Wagner occupent la ville. Peut-on s'attendre à une contre-offensive de la CMA pour reprendre la localité ? La médiation internationale pour le suivi de l'accord de paix s'est-elle exprimée sur la rétrocession ? Les autorités maliennes privilégient-elles la lutte armée plutôt que l'option diplomatique ? Ont-elles les moyens de reconquérir l'Azawad par la force ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI.  Syrie : vers une résurgence de l'État islamique ? En Syrie, depuis le début du mois d'août 2023, une quarantaine de soldats syriens ont été tués dans quatre attaques de l'État islamique. Peut-on parler de résurgence de l'État islamique dans les zones contrôlées par le régime syrien ? Quelle est l'efficacité de la lutte anti-terroriste menée par l'armée syrienne ? Avec Thomas Pierret, chargé de recherches à l'IREMAM (Institut de Recherches et d'Études sur les Mondes Arabes et Musulmans), spécialiste de la Syrie. États-Unis : 4ème inculpation pour Donald Trump Lundi 14 août 2023, Donald Trump a été inculpé pour avoir tenté d'inverser le résultat de la présidentielle 2020 en Géorgie. C'est sa quatrième inculpation en l'espace de quelques mois. Quelles sont ses chances de s'en sortir juridiquement ? Sa campagne pour la primaire républicaine peut-elle être perturbée par ces épisodes judiciaires ? S'il était emprisonné, pourrait-il tout de même faire campagne pour la présidentielle ? Avec Laurence Nardon, responsable du programme Amériques à l'Ifri.

Journal de l'Afrique
La junte nigérienne veut traduire le président Mohamed Bazoum en justice

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 15, 2023 14:30


Au Niger, la junte menace de poursuivre le président déchu Mohamed Bazoum pour "haute trahison". "C'est ubuesque", répond le ministre nigérien des Affaires étrangères, Hassoumi Massoudou, sur France 24.

FAZ Machtprobe – Der Auslandspodcast
Wie der Putsch in Niger Europas Sicherheit bedroht

FAZ Machtprobe – Der Auslandspodcast

Play Episode Listen Later Aug 12, 2023 57:32


Niger galt als letzter Stabilitätsanker des Westens in der Sahelzone. Wir sprechen über den Staatsstreich in einem der ärmsten Länder der Welt, welche Folgen das für die internationalen Akteure hat und was das für den Terror in der Region und weltweit bedeutet.

ONU Info

Au menu de l'actualité :Haïti : une experte de l'ONU préoccupée par l'attaque contre le Juge Wilner Morin. Le bataillon sénégalais de la MINUSMA satisfait de sa mission dans la localité d'Ogossagou au Mali.En ces premiers jours du mois d'août, nous continuons de célébrer la semaine de l'allaitementPrésentation : Florence Westergard

Invité Afrique
Nigeria: «Bola Tinubu semble vouloir prendre toute sa place dans le jeu diplomatique régional»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2023 4:04


Bola Tinubu a été désigné le 9 juillet président de la Cédéao, l'organisation sous-régionale. Défense de la démocratie, mise sur pied d'une troïka chargée de réfléchir sur les transitions démocratiques et les questions de sécurité, nomination d'un émissaire pour rencontrer les autorités maliennes, burkinabè et guinéennes… Le nouveau président nigérian a très vite imprimé sa marque. Quelle sera sa marge de manœuvre ? Va-t-il pouvoir renouveler une institution très décriée ces derniers temps ? Francis Kpatindé, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest et maître de conférences à Sciences Po Paris, est l'invité de RFI. RFI : Francis Kpatindé, Bola Tinubu, peut-il relancer la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ?Francis Kpatindé : Oui, apparemment, il donne le sentiment qu'il peut relancer la machine. Il veut rompre avec l'atonie des deux quadriennats de son prédécesseur. Il semble vouloir prendre toute sa place dans le jeu diplomatique régional.Le retour du Nigeria sur le devant de la scène diplomatique était souhaité en plus par de nombreux dirigeants ouest-africains.Absolument. Vous savez, être le pays le plus peuplé d'Afrique, la première économie du continent, confère des responsabilités. Et je n'oublie pas que le Nigeria est candidat à un siège même permanent au Conseil de sécurité de l'ONU en cas d'élargissement.A peine désigné, Bola Tinubu a tenu un discours très ferme vis-à-vis des juntes militaires actuellement au pouvoir dans la région. Mais que peut changer son arrivée sur un plan politique ?C'est très important, le poids politique, géopolitique et diplomatique du Nigeria en Afrique de l'Ouest. Quand le Nigeria est enrhumé, comme on dit, c'est toute l'Afrique de l'Ouest qui tousse. C'est normal que Tinubu veuille peser. Je pense qu'on revient vers le pouvoir de Sani Abacha dans les années 1990 et de Olusegun Obasanjo. Bola Tinubu connaît l'Afrique de l'Ouest parce qu'il y a vécu, il a fait des affaires au Nigeria, certes, mais également en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Guinée. Donc, il connait la région, et je pense qu'il veut mettre un terme aux atermoiements du Nigeria ces dix ou quinze dernières années.Trois pays, le Nigeria, le Bénin et la Guinée-Bissau ont été chargés de réfléchir sur les transitions démocratiques et les questions de sécurité dans la sous-région. Dans ce cadre, Patrice Talon va prochainement se rendre au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Cela veut dire que le président béninois va désormais plus s'impliquer sur les sujets régionaux ?C'est très intéressant, parce que, jusque-là, le président béninois Patrice Talon était très réservé sur les sommets régionaux, ou même panafricains. Ses relations avec Muhammadu Buhari [l'ex-président nigérian, Ndlr] étaient plutôt tièdes. Et avec Bola Tinubu, il semble plus volontaire à rejoindre pleinement la grande famille diplomatique ouest-africaine. Il a même accepté d'assumer des responsabilités. Il y a une volonté de la part du président Bola Tinubu de renouveler les médiateurs, les missi dominici qui vont dans ces pays avec des résultats plutôt mitigés.Sur un plan sécuritaire, il est question de relancer la force en attente de la Cédéao. Quels pourraient être ses moyens humains ?On peut imaginer mettre sur pied une force, l'Ecomog de la sous-région par exemple, en puisant dans le contingent ouest-africain qui est présent actuellement déjà dans la Minusma [la mission des Nations unies au Mali, Ndlr]. La Minusma est en train de passer la main. Ceux-ci n'auront plus qu'à juste troquer leurs casques bleus contre les casques blancs de la Cédéao.Mais la Minusma était financée par les Nations unies. La force en attente de la Cédéao ne sera financée que par la Cédéao. De quels autres moyens financiers pourrait-elle disposer ?Cette force sera financée par le Nigeria, qui n'est pas un petit pays, il faut le rappeler. Et le président béninois insiste beaucoup sur un point : c'est que les États de la région doivent mettre la main à la poche. Donc, il faudra le Nigeria, des pays comme le Ghana, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, qui sont les mieux lotis de la région, et qui doivent mettre la main à la poche. Il en va de la sécurité de l'ensemble des pays d'Afrique de l'Ouest.Et on pourrait imaginer, selon vous, un financement peut-être onusien ou européen, voire d'une manière générale de la communauté internationale ?Je crois que ça arrangerait même la communauté dite internationale, parce que ça allégerait son implication et les suspicions que ça entraîne, et pousser plutôt à une force régionale. L'Ecomog, qui a été créée en 1990, qui a compté jusqu'à 20 000 soldats et officiers, a contribué à amener la paix au Liberia, en Sierra Leone, et même en Côte d'Ivoire. Donc, ce sont des soldats qui connaissent la région. Et je crois que si on trouve un financement, si le président nigérian décide vraiment de mettre le paquet, comme l'ont fait certains de ses prédécesseurs, ça peut être une solution qui sauverait la face de tout le monde.

ONU Info

Radio Mikado FM, la radio des Nations Unies au Mali, est le sujet de notre édition spéciale. Elle a célébré en février dernier 8 ans d'existence. Emettant à Bamako et dans les régions du nord du pays, cette radio est aussi appelée la voix de la paix et contribue à donner une visibilité aux actions de la MINUSMA, la mission des Nations Unies dans le pays. Elle accompagne aussi les autorités maliennes dans le cadre du retour à la paix. Le bilan de ces 8 ans d'existence avec Martial Asseme, chef adjoint de Mikado FM.Présentation : Florence Westergard

DW em Português para África | Deutsche Welle
6 de Julho de 2023 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 6, 2023 19:59


Moçambicano que perdeu um olho durante a repressão policial exige indemnização de cinco milhões de euros. Livro "Eduardo Mondlane: Uma Voz Silenciada" traz novos dados sobre o assassinato do primeiro presidente da FRELIMO. Missão de manutenção da paz das Nações Unidas no Mali tem até 31 de dezembro para abandonar o país.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Comment va s'organiser le départ de la Minusma du Mali?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 4, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la décision de la Cour d'appel britannique de ne pas expulser les demandeurs d'asile vers le Rwanda et du lien entre dérèglement climatique et l'élevage de bovins. Royaume-Uni : l'expulsion des demandeurs d'asile vers le Rwanda jugée illégale L'expulsion vers le Rwanda des demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni a été jugée illégale par la Cour d'appel britannique. Comment expliquer cette décision de la Cour d'appel ?Les autorités britanniques contestent cette décision. Pourquoi tiennent-elles autant à ce projet ? Quelles options leur reste-t-il pour obtenir gain de cause ? Avec Charlotte Boitiaux, rédactrice en chef adjointe du site Infomigrants.   Mali : départ des casques bleus à la fin de l'annéeLe Conseil de sécurité a acté le retrait de la Minusma d'ici à la fin de l'année. Comment va s'organiser le départ de plus de 13.000 soldats en l'espace de six mois ? Quelles sont les alternatives pour maintenir la sécurité dans les régions où ils étaient déployés ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI.   Irlande : faut-il abattre des vaches pour sauver le climat ? L'Irlande envisage de tuer 200.000 vaches pour faire face au dérèglement climatique. En quoi cette décision pourrait-elle aider à réduire les émissions de gaz à effets de serre du pays ? D'autres pays pourraient-ils emboîter le pas de l'Irlande ? Avec Rémi Prud'homme, économiste et modélisateur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.  

Cultures monde
Retour d'Ukraine / Départ de la MINUSMA, un tournant pour la sécurité au Mali ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 58:21


durée : 00:58:21 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Clara Marchaud revient de la région de Kherson, en Ukraine, toujours sous les eaux suite à la destruction d'un barrage / À la demande du gouvernement militaire du Mali, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait acter la fin de l'intervention de la mission de la paix déclenchée il y a dix ans. - invités : Clara Marchaud Journaliste indépendant basée en Ukraine pour L'Express, Le Figaro et Mediapart ; Alain Antil Directeur du centre Afrique subsaharienne à l'IFRI, enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille et à Paris I Sorbonne; Seidik Abba Chercheur associé au groupe interdisciplinaire de recherche en Histoire de l'Afrique (GIRHA) à l'université du Québec à Montréal

Noticias ONU
Violencia de género, protestas en Francia, misión de Mali... Las noticias del viernes

Noticias ONU

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 0:05


El Alto Comisionado para los Derechos Humanos aboga por la “tolerancia cero” contra la violencia de género hacia las mujeres que participan en política. La ONU pide a Francia que “aborde seriamente los profundos problemas de racismo” de su policía. El Consejo de Seguridad ha aprobado por unanimidad poner fin a la Misión de la ONU en Mali, la MINUSMA.

Journal de l'Afrique
Le Conseil de sécurité de l'ONU met fin au mandat de la Minusma

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 15:54


Le Conseil de sécurité de l'ONU a mis un terme immédiat, le 30 juin, à la mission des Casques bleus au Mali. Une exigence de la junte malienne qui fait craindre pour la sécurité de la population dans un pays toujours en proie aux attaques jihadistes. Les invités de cette édition sont Bakary Sambe, directeur régional du Timbuktu institute et spécialiste de la sécurité au Sahel, et Serge Daniel, correspondant France 24 et RFI dans la région.

Die Wochendämmerung
Prigoschins Aufstand, Mindestlohn, Klimakleber, Vergesellschaftung, Griechenlandwahl und Pizza

Die Wochendämmerung

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 80:28


Mit: Der Wagner-Aufstand in Russland, MINUSMA in Mali, der European Media Freedom Act, die Wahl in Griechenland, knapper Mindestlohn, Sham Jaff zum Britischen Ruanda-Deal, bittersüßen Nachrichten, Deutschland Radikal und Pizza. Mit einem Limerick von Jens Ohrenblicker

Journal de l'Afrique
La cour d'appel britannique juge illégal le plan d'expulsion au Rwanda de migrants

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 29, 2023 10:17


Le gouvernement britannique a connu un nouveau revers : la justice a déclaré "illégal", le 29 juin, le projet controversé d'expulser vers le Rwanda les migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Mais le Premier ministre Rishi Sunak a immédiatement annoncé vouloir saisir la Cour suprême.

Hintergrund - Deutschlandfunk
UN-Mandat in Mali - Die Minusma-Mission steht vor dem Aus

Hintergrund - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Jun 28, 2023 18:53


Unter deutscher Beteiligung soll seit 2013 die UN-Mission Minusma in Mali zur Stabilisierung des Landes beitragen. Ein Jahrzehnt später fordert die malische Regierung den Abzug der Blauhelme. Der Vorwurf: Die Minusma hat ihr Ziel nicht erreicht.Rühl, Bettinawww.deutschlandfunk.de, HintergrundDirekter Link zur Audiodatei

Cinco continentes
Cinco Continentes - Se busca dinero para la maltrecha economía de Ucrania

Cinco continentes

Play Episode Listen Later Jun 21, 2023 42:12


Conferencia Internacional para la Recuperación de Ucrania en Londres. Putin habla en un acto en Moscú y conocemos la situación en Zaporiya con Fran Sevilla, nuestro enviado especial. Entrevista sobre Mali, cuya junta militar ha reclamado la salida del país de MINUSMA, la misión militar que mantiene la ONU en el país africano. Decenas de reclusas muertas en un motín en una cárcel de Honduras. Enorme tensión en la provincia argentina de Jujuy. Y muchas cosas más. Escuchar audio

Journal de l'Afrique
Mali : plainte de l'État contre la Minusma pour "espionnage" et "atteinte au moral des armées"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2023 14:46


La justice malienne est saisie d'une action engagée par l'État contre la Minusma, accusée d'espionnage après la publication d'un rapport accablant pour l'armée nationale. Cette plainte fait suite à la publication d'un rapport du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU, fondé sur une enquête de la division des droits de l'Homme de la Minusma. Il accuse l'armée malienne et des combattants "étrangers" d'avoir exécuté au moins 500 personnes à Moura lors d'une opération antijihadiste.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Au Mali, les casques bleus prêts à plier bagage?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 20, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la visite de Mohamed Ben Salman à Paris et sur la mise à la retraite d'une cinquantaine de généraux au Tchad. France/Arabie Saoudite : les enjeux de la visite de MBS Moins d'un an après une première visite en France, le prince saoudien Mohammed ben Salman est de nouveau à Paris pour une dizaine de jours. Malgré la polémique qui entoure ce séjour, pourquoi Emmanuel Macron tient-il à se rapprocher de l'Arabie Saoudite ? Avec Guilhem Delteil, journaliste au service international de RFI.  Tchad : 48 généraux mis à la retraiteÀ la surprise générale, un décret de Mahamat Idriss Déby a mis à la retraite près d'une cinquantaine de généraux. C'est une première depuis plus de 20 ans. Qu'est-ce qui a motivé le président tchadien à prendre une telle mesure ? Quelles conséquences cette décision peut-elle avoir sur l'armée ? Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI. Pourquoi le Mali demande le départ immédiat des casques bleus ? Le 16 juin 2023, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a demandé le « retrait sans délai » de la Minusma. Quel est l'intérêt du gouvernement malien à formuler cette demande maintenant ? Cela a-t-il un lien avec le référendum constitutionnel du 18 juin ? Minusma : le Conseil de sécurité va-t-il acter la demande du Mali ? Alors que le mandat de la Minusma arrive à échéance le 30 juin 2023, le gouvernement malien a déclaré vouloir un retrait immédiat des forces onusiennes. Est-ce que cela signifie que le Conseil de sécurité actera cette décision dans 10 jours ? Quelles sont les mesures envisagées par le gouvernement pour pallier le départ des casques bleus ? Mali : quels seront les impacts du retrait des forces onusiennes ? Alors que la Minusma a permis de créer de nombreux emplois, notamment dans le nord du Mali, quelles conséquences un départ anticipé pourra-t-il avoir sur notre économie ? Les divergences sur le sujet ne risquent-elles pas d'amplifier la crise interne du pays ? Avec Niagalé Bagayoko, présidente de l'African security network, spécialiste des questions de sécurité au Sahel.   

ONU Info

Au menu de l'actualité : L'ONU souligne la complémentarité de sa Mission au Mali devant le Conseil de sécurité  Le rôle vital des femmes dans la lutte contre la désertificationJournée de l'enfant africain avec le témoignage d'un ancien enfant soldat congolais Présentation : Cristina Silveiro

ONU Info

Au menu de l'actualité :La fracture mondiale en matière d'emploi s'accentue, l'OIT sonne l'alarmeSahel : le Réseau Action Climat souligne le lien étroit entre le dérèglement climatique et la sécuritéMali :  des projets de la MINUSMA favorisent l'autonomie des jeunes filles à Ménaka Présentation : Cristina Silveiro

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Au Mali, vers un retrait des Casques bleus?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 29, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tentatives de dialogue entre les forces vives de Guinée et les autorités de transition, sur la candidature de Ron DeSantis à la primaire républicaine et sur la fin du partage de comptes de Netflix. Mali : les Casques bleus sur la sellette ? Un nouveau rassemblement pour demander le départ de la Minusma s'est tenu jeudi dernier (25 mai 2023) à Bamako. Quel regard portent les autorités maliennes sur ces manifestations ? Face à ce ressentiment, la mission des Nations unies pourrait-elle partir ? Avec Serge Daniel, correspondant régional pour le Sahel.  Guinée : vers la fin du bras de fer junte - Forces vives ?La semaine dernière, le tribunal de Dixinn(Conakry) a levé le contrôle judiciaire de neuf opposants. Des hommes politiques poursuivis pour avoir soutenu des manifestations contre la junte. Parmi eux, il y a Étienne Soropogui ou encore Fodé Oussou Fofana, des figures de la classe politique guinéenne. La levée de ce contrôle judiciaire fait partie des revendications des Forces vives de Guinée. Les FVG qui ont posé plusieurs conditions pour renouer le dialogue avec les autorités. Cette mesure intervient quelques jours après la libération des leaders du FNDC. Cette multiplication de gestes de la part des autorités peut-elle permettre une relance du dialogue avec les Forces vives ?Avec Matthias Raynal, correspondant de RFI en Guinée Conakry.  Présidentielle américaine : Ron DeSantis peut-il battre Donald Trump ?Sur Twitter, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a annoncé sa candidature à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2024. Il est le principal rival de Donald Trump. Quelle stratégie compte-t-il employer pour battre l'ancien président américain ? A-t-il ses chances ? Avec Françoise Coste, historienne, professeure à l'Université Toulouse 2, spécialiste de la droite américaine et du parti républicain.Netflix : pourquoi la plateforme met fin au partage de comptes ? Il n'est désormais plus possible d'utiliser le compte Netflix d'un ami pour regarder sa série préférée. La plateforme américaine a, en effet, décidé de restreindre le partage de comptes. Pourquoi met-elle un terme à cette pratique longtemps tolérée ? Face à la concurrence, Netflix ne risque-t-il pas de perdre des abonnés ?Avec Philippe Bailly, président et cofondateur de NPA Conseil, spécialiste de l'économie des médias.  

Africa Today
Al-Shabab fighters raid AU base

Africa Today

Play Episode Listen Later May 26, 2023 27:16


Al-Shabab have carried out an attack on a base of the African Union Transition Mission in Somalia, housing Ugandan troops. The base is located around 100km from the capital, Mogadishu. The militant group said they captured the camp and killed dozens of ATMIS soldiers, but there's been no independent confirmation. We hear from Kenya's Nancy Karigithu, who is in the running to become the first African woman to head the International Maritime Organisation. Thousands of demonstrators gathered yesterday in the Malian capital, Bamako, to demand the departure of the UN mission in the country, known as MINUSMA. And Uganda's parliament has passed a bill increasing paternity leave from four to seven days. MPs said they got the idea from neighbouring Kenya, where male working employees get two weeks of leave.

ONU Info

Ablavi Nodjigno est togolaise et Commissaire principale de police, chargée de la sélection et du recrutement au Département des opérations de paix à New York et pour la MINUSMA, la mission des Nations Unies au Mali.Son travail au sein du maintien de la paix permet d'apporter de l'espoir aux hommes, aux femmes et aux enfants qui en ont besoin, a-t-elle expliqué.Dans un entretien dans les studios d'ONU Info, elle explique les défis qu'elle a rencontrés, surtout sur le terrain où elle a vu des femmes, des enfants et des hommes qui ont tout perdu. Elle a vu qu'elle pouvait apporter une lumière aux communautés qu'elle a rencontrées et être un modèle pour les femmes et les filles de ces communautés.Elle a terminé cet entretien par un message, celui du 75ème anniversaire du maintien de la paix : La paix commence avec moi, avec vous, avec nous tous. Mais c'est aujourd'hui et maintenant.