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Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la dissolution des partis politiques au Mali et un nouvel appel d'offres sur les blocs pétroliers en RDC. Cameroun : pourquoi la production de coton chute ? Le pays présente les meilleurs rendements de coton du continent africain. Pourtant, les prévisions de la campagne 2024-2025 annoncent une baisse importante de la production, 290 000 tonnes contre 400 000 tonnes lors de la précédente campagne. Comment expliquer cette baisse conséquente ? Les cotonculteurs camerounais peuvent-ils espérer une compensation financière du gouvernement ?Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI. Mali : après la dissolution des partis politiques, quel avenir pour l'opposition ? Le général Assimi Goïta a signé le décret supprimant la Charte des partis politiques, entrainant la dissolution des 300 partis du pays. Comment les autorités de transition justifient-elles cette décision ? Désormais, comment l'opposition peut-elle s'organiser ? Quelle est la marge de manœuvre de la justice malienne ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : nouvel appel d'offres pour les blocs pétroliers Après l'échec de l'appel d'offres lancé en 2022, le gouvernement congolais vient d'ouvrir à l'exploration de 55 nouveaux blocs pétroliers. À l'époque, pourquoi les investisseurs avaient-ils été réticents ? Que proposent les autorités pour concilier exploitation pétrolière et prise en compte des enjeux environnementaux ?Avec Paulina Zidi, correspondante de RFI à Kinshasa. Sans oublier en fin d'émission la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les premiers pronostics pour le Ballon d'Or 2025 !
Le groupe théâtre La Décapolienne et la Danserie de la Rose-Quintefeuille vous présente : La vie de château sous les 3 Hohenstaufen ! Le public découvrira tour à tour 3 empereurs du Saint-Empire romain germanique, avec pour chacun une particularité essentielle attachée à son vécu impérial. Barberousse Ier avec la constitution de la Charte de Franchises du 15 Juin 1164, Henri VI et le procès de Richard Cœur de Lion et Frédéric II, son enfance méditerranéenne et sa croisade de 1228 à 1229. Au fil de la narration, le public fera connaissance avec des personnages représentatifs de cette époque : Godefroy de Viterbe, témoin direct, le Dotzler, bouffon du palais, Constance de Hauteville , épouse d'Henri VI, Richard Cœur de Lion, Aliénor d'Aquitaine, Herrade de Landberg, Marguerite de Provence, reine de France. La Danserie de la Rose-Quintefeuille animera en danses médiévales et en musique cette visite guidée théâtralisée.Informations pratiquesVendredi 30 mai et samedi 31 mai à 18h30 Dimanche 1er juin à 16h1, Place Charles de Gaulle - 67500 HaguenauLes interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Reporterre.net est un site d'information français en accès libre, sans abonnement, sans actionnaire, sans publicité. Il a été créé il y a 12 ans par Hervé Kempf, qui vient d'en transmettre la direction éditoriale à Amélie Mougey. Tous deux sont les invités de L'atelier des médias pour détailler cette transition, parler de leur modèle économique basé sur le don, de l'importance du journalisme indépendant et des projets de leur rédaction. Avec le départ à la retraite de son directeur de la rédaction historique, Hervé Kempf, et l'arrivée d'Amélie Mougey pour prendre sa suite, Reporterre lance un nouveau chapitre de son histoire que tous deux sont venus raconter sur RFI.Ils reviennent sur cette offre d'emploi publiée en septembre 2024 par la rédaction de Reporterre. Hervé Kempf explique cette démarche inhabituelle pour un poste de directeur de rédaction ; Amélie Mougey, précédemment rédactrice en chef de La revue dessinée pendant 8 ans, a vu l'offre d'emploi circuler, envoyée par des amis et collègues. En poste depuis avril, Amélie Mougey décrit Reporterre.net comme « le meilleur endroit pour les personnes qui ne sont pas satisfaites d'être dans le déni » face à la crise écologique, mais qui souhaitent aussi « préserver leur moral et leur santé mentale ». Elle explique que le site réussit à proposer un « décryptage lucide des enjeux, des mécanismes de destruction à l'œuvre » tout en montrant « ce qui frémit, ce qui bouillonne du côté de celles et ceux qui cherchent des solutions ».Un fonctionnement collaboratif et une culture du consensusAvec une équipe d'une trentaine de salariés dont 24 journalistes, Reporterre.net se distingue par son fonctionnement collaboratif. Hervé Kempf explique que l'équipe s'est constituée progressivement par « cooptation », basée sur le « feeling » et la « passion du journalisme ». Il souligne l'importance de l'intelligence collective dans les recrutements récents, effectués à plusieurs pour « croiser les expertises ». L'objectif est de conserver la culture de bienveillance et d'entente qui caractérise la rédaction.Amélie Mougey aborde avec humour sa position de « cheffe dans un média qui n'aime pas les chefs ». Elle voit son rôle comme « un poste de coordination et de facilitation » alors qu'il y a par ailleurs une rédaction en chef tournante.Le modèle économique basé sur le don, garant de l'indépendanceSans abonnement et sans publicité, Reporterre.net est en accès libre. Son fonctionnement repose presque exclusivement sur les dons de ses lecteurs. Hervé Kempf explique que ce choix, adopté rapidement après le lancement, visait l'indépendance : « La colonne vertébrale du journalisme, c'est l'indépendance. On ne peut pas faire du bon journalisme si on n'est pas indépendant. »Ce système, basé sur le don libre, est perçu par Amélie Mougey comme un « principe de solidarité qui est très beau et qui est très fort », rappelant le concept de « prix libre ». Elle apprécie le caractère « solidaire et équitable » du don, permettant à des personnes de différents moyens de contribuer. Hervé Kempf ajoute que donner à Reporterre.net, c'est aussi donner « pour que d'autres personnes qui n'ont pas les moyens de donner puissent aller voir » le contenu gratuit.Géré par l'association La Pile (L'Association pour une presse indépendante, libre et écologique), Reporterre.net a vu ses recettes issues des dons atteindre 3,5 millions d'euros en 2024, représentant 97 % de ses revenus. « L'écologie n'est pas une rubrique »Amélie Mougey insiste sur l'importance de « peser dans la bataille culturelle », notamment face au retour du climatoscepticisme dans certains médias. Il s'agit de « continuer à documenter ce qui a du sens », de « raconter le monde tel qu'il est et aussi tel qu'on aimerait qu'il soit ». C'est aussi une « bataille des imaginaires », une lutte « contre le fascisme, le racisme, contre ces idées rances qui reviennent, qui montent et qui sont terrifiantes » pour le vivant et la capacité humaine à vivre ensemble.L'écologie à Reporterre.net n'est pas traitée comme une rubrique isolée, mais connectée aux « enjeux sociaux, sociétaux, économiques ». Amélie Mougey prend l'exemple des migrations, directement liées aux conditions de vie dégradées par la crise écologique. Avoir signé ces derniers jours la Charte de Marseille sur l'information et les migrations témoigne de cette volonté de réfléchir à la manière de traiter ces sujets, d'éviter les stéréotypes et de montrer l'interconnexion des enjeux.Défendre la presse indépendante Hervé Kempf et Amélie Mougey mettent en avant l'importance de la collaboration entre médias indépendants. Reporterre, aux côtés d'autres titres comme Vert, Socialter, Climax, Silence, La Décroissance, L'âge de faire, StreetPress, Mediapart, Basta!, montre qu'« une presse indépendante, c'est possible ». L'objectif n'est pas de dominer, mais de contribuer à un « jardin vivant, vivace », où la diversité fait la richesse. Ces alliances permettent de « fonctionner peut-être pas toujours en symbiose mais au moins en collaboration, en coopération », de se renforcer mutuellement et de « construire des récits, des discours qui sont vrais, qui sont importants » et qui ont une « fonction politique » face aux discours de prédation ou d'exclusion.
Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »
Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »
Analizamos con Kiko Narváez el rendimiento del conjunto rojiblanco y hablamos con Ángel Charte, jefe médico de MotoGP, para conocer el alcance de la lesión de Jorge Martín tras su grave caída. Además, conocemos la previa del Barcelona-Dortmund.
Pierre Poilievre propose de ramener les peines consécutives pour les criminels les plus dangereux, une loi d'abord mise en place par Stephen Harper mais qui a été invalidée par la Cour Suprême, en 2022. Pour contourner la décision de la Cour suprême, il n'hésiterait pas à utiliser la disposition de dérogation, ce qui serait une première pour un premier ministre du Canada.
Aujourd'hui, je t'emmène dans un département français en plein milieu de l'Océan Indien : l'île de La Réunion.Lorsque j'y suis allée, j'ai remarqué une cohabitation entre le créole et le français et je voulais en savoir plus. Il faut savoir qu'en 1999, la France a signé la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, qui permet de promouvoir les langues régionales ou minoritaires en tant qu'aspects menacés du patrimoine culturel européen et à favoriser leur emploi dans la vie publique.En 2015, le Sénat a rejeté ce projet. Pourtant, il y a bien des langues régionales en France, comme le breton, le ch'ti, l'occitan, le créole.Mon invité est Éric Naminzo, enseignant espagnol et aussi de langue créole.On va découvrir : ➡ la situation et la position du créole aujourd'hui➡ comment le créole est passé de langue orale à langue écrite➡ la définition d'une langue➡ la cohabitation du créole et du français aujourd'huiLiens :Site Internet : www.ericnaminzo.com/ Facebook : www.facebook.com/ericnamzarlor.formasyon/ Instagram : www.instagram.com/k.osez/reel/DBdiHUTNmuf/“Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. Il y a 3 manières de soutenir ce podcast pour qu'il continue à être libre, indépendant et rebelle : 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé du podcast qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes relues et corrigées au format PDF, à 6 épisodes secrets par an, la newsletter privée en français et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord pour continuer à partager et se rencontrer. https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les transcriptions du podcast sont disponibles dans les livres “le Français avec Yasmine” sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasminePour aller encore plus loin et améliorer ton français avec moi, je te donne rendez-vous dans mes cours et mes formations digitales. Je donne des cours particuliers (en ligne et à Paris) et des cours en groupe en ligne. Rendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️ Rendez-vous sur les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:24 - Va savoir - par : Chloé Leprince - De Montesquieu jusqu'à la naissance de l'ONU et la Charte des Nations unies à San Francisco, en juin 1945, le libre-échange a voyagé dans un sillage positif, qui le déplace.
L'essentiel des nouvelles le 31 mars 2025---Trouvez la meilleure carte de crédit pour vos besoins et votre style de vie, grâce au comparateur de cartes d'InfoBref à https://bit.ly/comparer-cartes-credit ---François Legault est en mission économique en AllemagneLe Bloc québécois a présenté son programme pour les élections fédéralesMark Carney soutiendrait une contestation judiciaire de la Charte de la langue française Donald Trump soutient qu'il est «très en colère» contre Vladimir Poutine La Chine, le Japon et la Corée du Sud veulent «accélérer» leurs négociations d'un accord de libre-échangeElon Musk a fusionné sa société d'IA et son réseau socialL'essor de l'intelligence artificielle a fait une trentaine de nouveaux milliardairesNintendo permettra bientôt aux joueurs de prêter des cartes de jeux virtuellesComme chaque lundi, InfoBref vous fait découvrir une jeune entreprise québécoise innovante.Cette semaine, on vous parle de la jeune pousse montréalaise Life Engine.Elle a conçu un appareil de perfusion intelligent qui permet de faire circuler dans un cadavre un liquide similaire à du sang.Cela permet aux futurs chirurgiens de s'exercer à diverses techniques dans un contexte réaliste.Pour en savoir plus sur cette technologie, lisez le portrait de Life Engine à http://infobref.com/jeqi-centech-lifeengine-2025-03 --- Version écrite de ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com S'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref: https://infobref.com/infolettres Où trouver le balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur la publicité-commandite de ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« À Niamey, au centre de conférences Mahatma-Gandhi, hier, 20 mois après avoir renversé Mohamed Bazoum, le général Abdourahamane Tiani s'est offert une consécration officielle, constate Le Point Afrique : il a été investi président de la République du Niger. Chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie depuis le coup d'État de juillet 2023, il endosse désormais un pouvoir absolu, renforcé par sa promotion au rang de général d'armée. La cérémonie, orchestrée à sa gloire, a été marquée par la signature de la charte de la refondation, un texte à portée constitutionnelle qui prolonge la transition pour cinq ans – sans garantie de retour à un ordre démocratique d'ici à 2030. Plus qu'un simple cadre de gouvernance, commente Le Point Afrique, cette charte scelle l'emprise militaire sur l'État, balayant les principes démocratiques en vigueur avant le putsch et redéfinissant l'architecture politique du pays selon les termes imposés par la junte ».Cerise sur le gâteau, note pour sa part Jeune Afrique : « après la cérémonie militaire de remise de ses nouveaux galons, le chef suprême a réservé une dernière surprise : la signature d'une ordonnance actant la dissolution de tous les partis politiques nigériens. Désormais, au Niger, il faudra s'adresser au chef des putschistes du 26 juillet 2023 en employant cette formule : “Président de la République du Niger, chef de l'État, chef suprême des armées, chef de l'administration, grand maître des ordres nationaux, le général d'armée Abdourahamane Tiani“ ».De nombreux défis…La presse nigérienne s'enthousiasme... « Le parcours du général Abdourahamane Tiani se passe de tout commentaire, s'exclame Tam Tam Info : c'est un homme de terrain, c'est un homme d'expérience. C'est un leader charismatique qui impose le respect. Félicitations et vœux de réussite dans sa nouvelle fonction. (…) Mais le plus difficile reste encore à venir, tempère Tam Tam Info : assurer la sécurité des Nigériens et de leurs biens sur l'ensemble du territoire national, promouvoir le développement socio-économique du pays et assurer la justice pour tous. Le général d'armée Abdourahamane Tiani sera globalement jugé sur sa capacité à assurer la sécurité dans nos villes et nos campagnes et sa capacité à assurer une meilleure répartition des immenses richesses du Niger au profit de tous ».« Tiani installé Président du Niger : un nouveau chapitre pour la nation et un défi à relever pour le général », renchérit L'Evénement Niger.« Le pays est confronté à des défis sécuritaires, notamment dans la région du Sahel, ainsi qu'à des difficultés économiques et sociales. L'instabilité politique qui a marqué les derniers mois du régime précédent a exacerbé les divisions internes, créant un besoin pressant de réconciliation et de reconstruction. Le mandat du général Tiani est donc placé sous une lourde responsabilité, pointe encore L'Événement Niger. Son leadership sera scruté par les Nigériens et la communauté internationale. La réussite de la transition, la mise en place d'un véritable dialogue national et la gestion des attentes populaires seront les enjeux majeurs de son quinquennat ».Espérance et… énigme« Une aube nouvelle sous l'égide du Général Tiani : le Niger entame sa refondation », insiste Le Journal du Niger. Une refondation qui « s'inscrit dans un contexte régional mouvant, note le journal. Depuis le putsch, Niamey a tourné le dos à des partenaires historiques, comme la France, tout en tissant des liens plus étroits avec la Russie et ses voisins de l'AES. Cette réorientation, si elle galvanise les partisans d'une émancipation africaine, suscite des murmures d'inquiétude chez ceux qui y voient un pari risqué dans une zone minée par le terrorisme et les rivalités géopolitiques. (…) Le général Tiani, désormais Général d'Armée et Président, incarne une espérance pour les uns, une énigme pour les autres, pointe encore Le Journal du Niger. Car si la Charte de la Refondation promet un renouveau, son exécution reste une partition délicate à jouer ».Et Le Journal du Niger de s'interroger : « les cinq années à venir seront-elles le socle d'une nation réinventée ou bien un échiquier sur lequel s'entrelaceront ambitions, défis et incertitudes ? Dans l'ombre du Mahatma Gandhi, dont l'esprit pacifique planait sur le lieu de la cérémonie d'hier, le Niger s'élance, porté par une foi ardente, mais escorté par des questions qui, elles, demeurent sans écho ».
« À Niamey, au centre de conférences Mahatma-Gandhi, hier, 20 mois après avoir renversé Mohamed Bazoum, le général Abdourahamane Tiani s'est offert une consécration officielle, constate Le Point Afrique : il a été investi président de la République du Niger. Chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie depuis le coup d'État de juillet 2023, il endosse désormais un pouvoir absolu, renforcé par sa promotion au rang de général d'armée. La cérémonie, orchestrée à sa gloire, a été marquée par la signature de la charte de la refondation, un texte à portée constitutionnelle qui prolonge la transition pour cinq ans – sans garantie de retour à un ordre démocratique d'ici à 2030. Plus qu'un simple cadre de gouvernance, commente Le Point Afrique, cette charte scelle l'emprise militaire sur l'État, balayant les principes démocratiques en vigueur avant le putsch et redéfinissant l'architecture politique du pays selon les termes imposés par la junte ».Cerise sur le gâteau, note pour sa part Jeune Afrique : « après la cérémonie militaire de remise de ses nouveaux galons, le chef suprême a réservé une dernière surprise : la signature d'une ordonnance actant la dissolution de tous les partis politiques nigériens. Désormais, au Niger, il faudra s'adresser au chef des putschistes du 26 juillet 2023 en employant cette formule : “Président de la République du Niger, chef de l'État, chef suprême des armées, chef de l'administration, grand maître des ordres nationaux, le général d'armée Abdourahamane Tiani“ ».De nombreux défis…La presse nigérienne s'enthousiasme... « Le parcours du général Abdourahamane Tiani se passe de tout commentaire, s'exclame Tam Tam Info : c'est un homme de terrain, c'est un homme d'expérience. C'est un leader charismatique qui impose le respect. Félicitations et vœux de réussite dans sa nouvelle fonction. (…) Mais le plus difficile reste encore à venir, tempère Tam Tam Info : assurer la sécurité des Nigériens et de leurs biens sur l'ensemble du territoire national, promouvoir le développement socio-économique du pays et assurer la justice pour tous. Le général d'armée Abdourahamane Tiani sera globalement jugé sur sa capacité à assurer la sécurité dans nos villes et nos campagnes et sa capacité à assurer une meilleure répartition des immenses richesses du Niger au profit de tous ».« Tiani installé Président du Niger : un nouveau chapitre pour la nation et un défi à relever pour le général », renchérit L'Evénement Niger.« Le pays est confronté à des défis sécuritaires, notamment dans la région du Sahel, ainsi qu'à des difficultés économiques et sociales. L'instabilité politique qui a marqué les derniers mois du régime précédent a exacerbé les divisions internes, créant un besoin pressant de réconciliation et de reconstruction. Le mandat du général Tiani est donc placé sous une lourde responsabilité, pointe encore L'Événement Niger. Son leadership sera scruté par les Nigériens et la communauté internationale. La réussite de la transition, la mise en place d'un véritable dialogue national et la gestion des attentes populaires seront les enjeux majeurs de son quinquennat ».Espérance et… énigme« Une aube nouvelle sous l'égide du Général Tiani : le Niger entame sa refondation », insiste Le Journal du Niger. Une refondation qui « s'inscrit dans un contexte régional mouvant, note le journal. Depuis le putsch, Niamey a tourné le dos à des partenaires historiques, comme la France, tout en tissant des liens plus étroits avec la Russie et ses voisins de l'AES. Cette réorientation, si elle galvanise les partisans d'une émancipation africaine, suscite des murmures d'inquiétude chez ceux qui y voient un pari risqué dans une zone minée par le terrorisme et les rivalités géopolitiques. (…) Le général Tiani, désormais Général d'Armée et Président, incarne une espérance pour les uns, une énigme pour les autres, pointe encore Le Journal du Niger. Car si la Charte de la Refondation promet un renouveau, son exécution reste une partition délicate à jouer ».Et Le Journal du Niger de s'interroger : « les cinq années à venir seront-elles le socle d'une nation réinventée ou bien un échiquier sur lequel s'entrelaceront ambitions, défis et incertitudes ? Dans l'ombre du Mahatma Gandhi, dont l'esprit pacifique planait sur le lieu de la cérémonie d'hier, le Niger s'élance, porté par une foi ardente, mais escorté par des questions qui, elles, demeurent sans écho ».
Nous avons assisté à une table ronde sur la question suivante : "Comment les rédactions s'emparent de l'IA ?". Vincent BERTHIER, responsable du desk technologies et journalisme de Reporters sans frontières et Christophe de VALLAMBRAS chef du MediaLab de l'Information de France Télévision ont répondu à notre invitation et nous avons pu les interviewez. Nous sommes revenus sur la définition des principaux enjeux autour de l'IA dans la profession, sur la Charte de Paris (2022) rédigée par de nombreuses structures qui définit les règles autour des usages de l ‘IA dans le journalisme et sur le projet Spinoza, un outil basé sur l'IA pour le traitement des données relatives aux questions climatiques porté par RSF et l'Alliance de la presse d'information générale. Ils étaient accompagnés de Sophie HUET directrice adjointe de l'information chargée de l'intelligence artificielle et de l'innovation rédactionnelle de l'AFP (l'Agence France Presse), Sébastien GEORGES, directeur des rédactions du Républicain Lorrain, Vosges matin et l'Est républicain et coordinateur des rédactions du groupe EBRA ainsi que Xavier EUTROPE qui a animé cette table ronde.
durée : 00:03:27 - L'info d'ici, ici Pays d'Auvergne - À Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, la Ville a planché pour améliorer l'accueil des enfants dans ses écoles maternelles. Ça passe par une charte qui définit une meilleure collaboration entre les enseignants et les Atsem qui les assistent en classe.
Partagez votre opinion avec la rédactionMélanie Vogel défend l'IVG dans la Charte européenne et un meilleur soutien aux victimes de violences parmi les Françaises de l'étranger.Support the show
Samedi 22 février, à Nairobi au Kenya, les Forces de soutien rapide et 24 organisations soudanaises ont signé une charte pour jeter les bases « d'un gouvernement de paix et d'unité ». Un gouvernement « parallèle » à celui de Port-Soudan, qui fait craindre pour l'unité du pays, déchiré par la guerre. Liza Fabbian a interrogé le chercheur Marc Lavergne sur les implications de cette initiative du général Hemedti, le commandant des Forces de soutien rapide (FSR) en guerre contre l'armée soudanaise. RFI : Quels sont les acteurs signataires de cette Charte pour un « gouvernement de paix et d'unité » au Soudan ? Marc Lavergne : Alors c'est une coalition qui s'est regroupée autour des Forces de Soutien Rapide, mais qui a réussi à agréger beaucoup d'éléments de la société civile, ceux qui ont mené la révolution pacifique depuis avril 2019, c'est-à-dire le mouvement Taqaddum, le mouvement progrès qui rassemble les jeunes de la capitale, ceux qui ont fait ce printemps de Khartoum, et puis des forces régionales et locales aussi. Dans cette coalition, il y a toutes sortes de formations, de partis politiques ou de groupes qui sont eux-mêmes divisés. C'est-à-dire que les personnes qui ont signé cette charte ne sont pas forcément les figures de proue de ces mouvements. Donc il reste à savoir s'il n'y a pas des réticences à l'intérieur de chacun des mouvements signataires de cette Charte pour un nouveau gouvernement. Comment expliquer ce développement et pourquoi est-ce qu'il survient maintenant ? On peut considérer que ce timing correspond à une montée en puissance de l'armée qui gagne du terrain sur plusieurs fronts. Dans la capitale Karthoum d'abord, qui a été en grande partie reprise par l'armée, et puis dernièrement, une capitale régionale qui est El Obeid au centre du pays dans le Kordofan. L'armée se considère comme propriétaire de l'État soudanais puisqu'elle l'a dirigé pratiquement en continu depuis l'indépendance en 1956. Mais il y a aussi des facteurs externes, puisque l'armée est soutenue par des pays comme l'Iran, la Turquie et éventuellement aussi la Russie et la Chine. Et puis sur la scène internationale, bien sûr, il faut peut-être relier cette mobilisation au fait qu'il y a un nouveau président aux États-Unis, qui a décidé de soutenir l'armée. Quel impact la création d'un gouvernement parallèle par les Forces de Soutien Rapide peut-elle avoir sur l'avenir du Soudan selon vous ? On ne voit pas très bien quel est le ciment qui peut donner de l'élan à ce mouvement. Alors, il peut y avoir un soutien extérieur, mais je crois que chacun des groupes qui constitue ce mouvement lutte d'abord pour ses objectifs propres, du côté de l'armée, il y a quand même cette solidité et cette discipline, qui lui a permis de gagner du terrain très progressivement. Alors, est-ce que ce nouveau mouvement civilo-militaire va être capable de s'équiper en armes ? Parce que c'est finalement l'armement qui va décider, c'est la capacité militaire à reprendre l'ensemble du pays. Est-ce qu'on pourrait se diriger vers un scénario à la libyenne avec la signature de cette Charte ? Je crois que la grande différence, c'est que la Libye est un pays producteur de pétrole, donc il n'y a pas de difficultés financières majeures alors que le Soudan est un pays totalement dévasté, ruiné, avec des centaines de milliers de morts, avec des gens déplacés par millions dans les pays voisins et sans aucune ressource propre actuellement. Certains parlent déjà d'une partition militaire de fait au Soudan, pour vous, il n'y a pas de risque de division territoriale à moyen terme ? Non, je ne pense pas. Le Darfour, par exemple, on a souvent pensé que la région voulait prendre son indépendance, un peu comme le Sud-Soudan. Mais il n'y a jamais eu de mouvement de revendication pour une indépendance au Darfour, ni même dans les Monts Nouba. Ce qui est demandé par toutes ces provinces périphériques, c'est d'être traités sur un pied d'égalité avec la vallée du Nil, avec ce Soudan utile qui a toujours dominé l'ensemble du pays. À quoi peut-on s'attendre quant à la création de ce futur gouvernement de paix et d'unité selon vous ? Dans cette fédération pour un nouveau gouvernement, il reste des parties qui sont assez distinctes les unes des autres. Et tout ça n'indique aucune amorce de rapprochement entre elles. Donc, il y aura un partage peut être des postes de responsabilité, des postes ministériels. Mais est-ce que ces ministres auront une administration, auront quelque chose à gérer, ou bien est-ce que c'est simplement un jeu d'annonces pour la communauté internationale, pour faire un peu comme ce qu'à fait l'armée qui s'est dotée elle-aussi d'un gouvernement civilo-militaire, qui prétend d'être le gouvernement légal du pays. Donc c'est aussi une réponse à cela ? En effet, parce que cette initiative de l'armée lui permet de développer des missions à l'étranger, des ambassades, d'être reconnue de parler aux autres États de la région et au reste du monde. Et en face, ceux qui ne sont pas organisés, apparaissent comme des rebelles. Bien qu'ils soient eux-mêmes les héritiers de la transition démocratique, et de partis ancrés dans l'histoire du Soudan. À lire aussiSoudan: les FSR du général Hemedti et leurs alliés signent une «charte» pour créer un gouvernement parallèle
durée : 00:02:30 - Le brief politique - Les organisateurs du salon de l'agriculture veulent éviter de voir se reproduire les scènes de bousculades des dernières éditions. Limitation du nombre de participants pour les délégations, visites uniques, les règles sont claires... mais toutes les personnalités politiques n'ont pas réellement l'intention de s'y plier.
Au Gabon, la popularité du président de la transition, le général Oligui Nguema, est-elle en train de s'effriter ? « Oui », affirmait hier notre invité, le syndicaliste Jean-Rémy Yama. « Non », répond ce matin François Ndong Obiang, qui est le premier vice-président de l'Assemblée nationale et qui affirme que 70 % des Gabonais soutiennent l'ancien officier putschiste du 30 août 2023. La présidentielle, c'est dans deux mois, le 12 avril, mais aucun poids lourd n'a encore annoncé sa candidature. Que fera le général Oligui Nguema ? De passage à Paris, le premier vice-président de la Chambre répond à Christophe Boisbouvier. RFI : On est à moins de deux mois de la présidentielle et le général Brice Oligui Nguema reste muet sur ses intentions. Est-ce à dire qu'il hésite à être candidat ? François Ndong Obiang : Non, je ne pense pas qu'il y ait d'hésitations. Nous sommes dans les temps. Je pense que s'il a la volonté et la détermination d'être candidat, il annoncera sa candidature dans les jours prochains. Je pense que d'ailleurs cette candidature est souhaitée par le peuple gabonais, parce qu'il a commencé quelque chose qui a été perçu comme un profond changement. Et donc vous pensez qu'il annoncera sa candidature d'ici à la fin de ce mois de février ? Oui, nous sommes à deux mois, nous sommes le 14 février aujourd'hui, il faudra effectivement que, dans les jours qui viennent, monsieur Oligui se prononce sur sa candidature. Alors vous-même, François Ndong Obiang, vous avez appelé à voter « oui » à la nouvelle Constitution, c'était au mois de novembre dernier. Vous êtes député, premier vice-président de l'Assemblée nationale, est-ce que vous soutiendrez son éventuelle candidature ? Oui, nous partageons cette vision. Nous partageons une vision de tranquillité, une vision de prospérité et une vision de rupture apaisée. Vous savez, le Gabon vit une transition spécifique où il n'y a pas eu d'emprisonnement et de chasse aux sorcières, et où le chronogramme qui a été arrêté en septembre 2023 est suivi et respecté. Donc, si nous marchons dans cette voie, je suis prêt à continuer à soutenir cette logique et probablement la candidature de monsieur Oligui quand il se prononcera. Voilà 18 mois que le général Oligui préside la transition. Alors, juste après le putsch, il était très populaire. Mais aujourd'hui, avec les difficultés de la vie quotidienne, avec les pannes d'électricité qui sont nombreuses en ce moment à Libreville, est-ce que vous ne craignez pas que cette popularité s'effondre ?Elle ne peut pas s'effondrer en deçà de 50 % de l'électorat gabonais. Je peux reconnaître effectivement tous les dysfonctionnements sur la SEEG [la société d'électricité - NDLR] qui sont dramatiques, qui sont pénibles pour tous les Gabonais. C'est vrai. Encore que ces problèmes soient là depuis longtemps, la société n'a pas été restructurée. Bon, mais même le bon Dieu a des contradicteurs. Donc, Oligui Nguema, légitimement, devrait avoir des contradicteurs, mais sa popularité ne peut pas être en deçà de 70 % aujourd'hui. On ne peut pas tout faire maintenant, mais ce qui se fait au moins est visible et apprécié par les Gabonais. Donc oui, il peut y avoir des dysfonctionnements avec le courant et l'eau, mais on va réparer tout cela. À lire aussiAu Gabon, la population vit au rythme des délestages d'électricitéÀ la présidentielle d'août 2023, François Ndong Obiang, vous étiez le président de la plateforme Alternance 2023 et donc le premier soutien du candidat Albert Ondo Ossa contre le parti au pouvoir PDG et son candidat Ali Bongo. Or, aujourd'hui, vous êtes aux côtés du PDG pour soutenir le probable candidat Brice Clotaire Oligui Nguema. Pourquoi cette volte-face ?Oh, ce n'est pas une volte-face. Moi, je suis sur mes convictions. Moi, je ne suis pas PDGiste, et je crois que je ne l'ai pas été et que je ne le serai jamais. Mais, par conséquent, on peut avoir des acteurs de ce parti qui sont des hommes convenables et respectables. Donc, si le PDG soutient le candidat Oligui, c'est leur affaire, mais moi, je ne suis pas dans la logique du PDG. Moi, je soutiendrai le candidat Oligui parce que je sais que c'est un homme authentique dont on ne recherche pas l'acte de naissance pendant six jours, qui a une trajectoire scolaire établie et qui a un père et une mère qui sont visibles.À la différence d'Ali Bongo, en fait ?Je ne vous le fais pas dire... Donc, je soutiendrai Oligui pour la vision du bâtisseur qu'il a. Il ne sera pas le candidat du PDG.Au vu des conditions très restrictives de la Charte de la transition et du Code électoral, il y a très peu de figures politiques gabonaises qui seront éligibles ce 12 avril. Est-ce que vous ne craignez pas que le général Oligui se retrouve tout seul comme candidat de poids face à simplement deux ou trois figurants ?Mais il faut justement qu'Oligui ait des candidats contre lui. Il faut que l'élection soit ouverte, sinon on va proclamer autre chose. Bon, attendons voir.Hier, on a entendu sur RFI le syndicaliste Jean-Rémy Yama qui vient de créer son parti et qui semble penser sérieusement à une candidature. Qu'est-ce que vous lui conseillez ? Je lui conseillerai simplement de garder et de conserver ses énergies et de participer à un mouvement collectif qui nous permettrait de capter toutes les capacités qu'il y a de bon dans ce pays pour avancer. Vous lui conseillez de rejoindre la future plateforme pour le candidat Oligui Nguema ?Mais oui, c'est un monsieur courageux. C'est un monsieur qui a souffert dans sa chair. Je pense qu'il ne serait pas bon qu'il se disperse. À lire aussiPrésidentielle au Gabon: «C'est un mauvais signal que le président Oligui soit le candidat du PDG»
La semaine prochaine, l'ouvrage Zoopolis, co-écrit par Sue Donaldson et Will Kymlicka, sera (enfin) réédité aux éditions Hermann ! Ce livre est un classique de la pensée antispéciste, un tournant majeur dans la recherche et, je pense, dans le mouvement pour les droits des animaux. Il ne se contente pas de dénoncer l'exploitation animale : il ouvre un véritable programme politique et théorique pour construire une société plus juste et inclusive avec les autres animaux. Parce qu'abolir l'exploitation ne suffira pas. C'est une condition minimale, mais ensuite, une foule de questions se posent : comment réparer les torts causés ? Comment vivre ensemble dans une société interespèces ? Comment partager l'espace, distribuer équitablement les ressources, résoudre les conflits d'intérêts qui émergeront inévitablement ? Pour explorer ces enjeux passionnants, je reçois Frédéric Côté-Boudreau, enseignant en philosophie au Québec, chercheur postdoctoral, et auteur d'une thèse sur « L'autonomie inclusive : une théorie de la liberté pour toutes et tous », dirigée par Will Kymlicka (co-auteur de Zoopolis). C'est un entretien que je rêvais d'enregistrer depuis… avant même de lancer ce podcast ! Autant dire que je suis ravi de vous le partager aujourd'hui. J'espère que vous l'écouterez avec attention et que vous n'hésiterez pas à le diffuser largement : ces idées méritent vraiment d'être connues. ________________________________ Deux épisodes à ré-écouter en lien avec les questions soulevées dans celui-ci : - "Spécisme : appelons un chat un chat !" avec Valéry Giroux - "Qui compte moralement ?" avec Nicolas Delon ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - Zoopolis. Une théorie politique des droits des animaux - Sue Donarldson & Will Kymlicka - "Spécisme. Abolir ne suffira pas" - Axelle Playoust-Braure - Tournant politique en éthique animale (et plus largement dans les études animales) - La libération animale - Peter Singer - Les théories multiculturalistes de la citoyenneté (Kymlicka a participé à développer) - Les théories de la justice - Will Kymlicka - Théorie de la justice - John Rawls (et ses 3 conditions pour être citoyens : avoir une conception de la vie bonne, intégrer les règles sociales / coopérer et participer à l'établissement des règles de la communauté) - Conséquentialisme (Peter Singer) / Déontologisme (Tom Regan, Gary Francione…) - Droits négatifs universel (ne pas…) / droits positifs relationnels (qui découlent de la co-construction d'une société commune) - Position extinctionniste de Gary Francione, à laquelle s'oppose la perspective zoopolitique - Éthiques du care - Mouvement de réduction de la souffrance des animaux sauvages (RWAS) ; à ce sujet voir cette conférence d'Axelle Playoust-Braure - Le champs des études critiques sur le handicap - When animals speak: Toward an Interspecies Democracy - Eva Meijer - Fear of the Animal Planet: The Hidden History of Animal Resistance - Jason Hribal ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Bluesky, Mastodon et Facebook du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Firefly par Jim Yosef
Après l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution française, le Parlement européen a souhaité faire la même démarche avec la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Il n'a pas eu gain de cause auprès du Conseil. Avortements clandestins en France : témoignageIl y a 50 ans, le 17 janvier 1975, le président Giscard d'Estaing promulguait la loi Veil instituant le droit à l'interruption volontaire de grossesse. Comment faisaient les femmes avant cette date ? Comment se passaient les avortements clandestins ? « Aucune femme ne recourt de gaîté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes », avait déclaré Simone Veil à l'Assemblée nationale. Le récit de Laure qui a, par deux fois, eu recours à l'IVG clandestine, en témoigne. Par Laurence Théault. État des lieux de l'accès à l'IVG en Europe. Par Frédérique Lebel. La revue de Presse de Franceline Beretti : l'Afd durcit le ton en Allemagne ; l'Iranienne Marjane Satrapi refuse la Légion d'honneur ; la mort d'Oliviero Toscani, grand provocateur italien des années Benetton. En Irlande, une année de transition, avant le lycée, aide les ados à mieux construire leur avenirCette année qui se déroule au collège leur permet de découvrir des univers et des activités variées, du code informatique au violon en passant par la lutte contre le racisme, l'architecture, l'artisanat ou la méthodologie. 99% des collèges proposent ces programmes et près de 80% des élèves les choisissent. Les résultats sont probants : les élèves ont ensuite de meilleurs résultats scolaires. À Dublin, reportage de Clémence Pénard.
Après l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution française, le Parlement européen a souhaité faire la même démarche avec la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Il n'a pas eu gain de cause auprès du Conseil. Avortements clandestins en France : témoignageIl y a 50 ans, le 17 janvier 1975, le président Giscard d'Estaing promulguait la loi Veil instituant le droit à l'interruption volontaire de grossesse. Comment faisaient les femmes avant cette date ? Comment se passaient les avortements clandestins ? « Aucune femme ne recourt de gaîté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes », avait déclaré Simone Veil à l'Assemblée nationale. Le récit de Laure qui a, par deux fois, eu recours à l'IVG clandestine, en témoigne. Par Laurence Théault. État des lieux de l'accès à l'IVG en Europe. Par Frédérique Lebel. La revue de Presse de Franceline Beretti : l'Afd durcit le ton en Allemagne ; l'Iranienne Marjane Satrapi refuse la Légion d'honneur ; la mort d'Oliviero Toscani, grand provocateur italien des années Benetton. En Irlande, une année de transition, avant le lycée, aide les ados à mieux construire leur avenirCette année qui se déroule au collège leur permet de découvrir des univers et des activités variées, du code informatique au violon en passant par la lutte contre le racisme, l'architecture, l'artisanat ou la méthodologie. 99% des collèges proposent ces programmes et près de 80% des élèves les choisissent. Les résultats sont probants : les élèves ont ensuite de meilleurs résultats scolaires. À Dublin, reportage de Clémence Pénard.
Cette année 2025 sera décisive pour le Gabon. Un an de demi après le coup d'État militaire qui a effacé la dynastie Bongo, le parlement de transition a entamé vendredi l'examen du projet de loi sur le nouveau code électoral, étape-clé vers le retour à un régime civil promis par la junte militaire. Une élection présidentielle devrait suivre dans les prochains mois. Quelles sont les intentions de l'homme fort du pays, le général Brice Oligui Nguema ? Va-t-il vraiment laisser son fauteuil à un civil ? Ou bien va-t-il se maintenir au pouvoir ?D'après le quotidien Le Pays au Burkina Faso, « le président de la Transition, à en croire certaines sources, renoncerait à briguer la magistrature suprême alors même que la Charte de la Transition ne le lui interdit pas formellement. L'homme du coup d'État du 30 août 2023, pourrait surprendre en remettant le pays sur les rails de la démocratie plus tôt que prévu », en laissant donc le pouvoir à un civil…Brice Oligui Nguema sur une rampe de lancement…Faux, rétorque L'Agence France Presse : « plusieurs publications largement partagées sur les réseaux sociaux affirment que le président du régime de transition, le général Brice Oligui Nguema, aurait renoncé à se présenter. Il aurait fait selon elles cette annonce lors de la cérémonie de promulgation de la nouvelle Constitution du pays, le 19 décembre. Mais c'est faux, affirme donc l'AFP : comme le montre la vidéo dudit évènement, le chef de l'État gabonais n'a fait aucune déclaration à ce sujet. Et la Constitution fraîchement promulguée ne l'empêche pas de se présenter ».Qui plus est, relève encore l'Agence France presse, « de nombreux médias estiment au contraire que le général Oligui ne fait pas “mystère de ses ambitions présidentielles“ et que sa “candidature à la future présidentielle ne fait guère de doutes“. Parmi ces médias, Jeune Afrique, ou encore Le Monde Afrique.Un régime de continuité ?Une candidature à peine voilée qui suscite une levée de bouclier au sein de l'opposition…Pour le site Gabon Review, « après plus d'un an de Transition, l'idée d'un coup État libératoire s'estompe face à la réalité d'un système profondément enraciné ».Pour l'ancien président de la Commission politique du Dialogue national inclusif, le professeur Noël Bertrand Boundzanga, interrogé par le site, « il apparaît clair que la véritable émancipation du Gabon ne viendra pas de ses dirigeants actuels. (…) Le président de la transition a été un proche collaborateur du président déchu. S'il se présente, cela signifie qu'il ne fait que remplacer son chef. Nous serons alors dans un régime de continuité, non de rupture, et cela est dangereux pour notre pays. C'est à la fin du processus de Transition que nous pourrons dire si le peuple gabonais a été libéré, affirme encore le professeur Boundzanga. Mais pour l'heure, tout indique qu'il doit lui-même arracher sa liberté. Ce combat implique une mobilisation citoyenne pour exiger des réformes profondes : la mise en place d'un cadre électoral transparent, une justice indépendante, et une redistribution équitable des richesses nationales. La survie du système Bongo dépend de l'inertie du peuple. En revanche, conclut-il, son éveil collectif peut devenir le moteur d'une libération véritable ».La présidentielle avancée de 5 mois ?Mercredi dernier, rapporte Jeune Afrique, plusieurs représentants de l'opposition gabonaise, lors d'une conférence de presse à Libreville, ont exigé « notamment, le retour des militaires dans les casernes à la fin de la transition, avec interdiction de participer aux élections ». Etaient présents « l'ancien vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, l'ancien candidat à la présidence de la République Albert Ondo Ossa et l'ancien ministre Ali Akbar Onanga Y'Obégué ».Le lendemain, pointe Jeune Afrique, « selon une fuite attribuée au Comité pour la transition et la restauration des institutions (la junte militaire) et qui a été confirmée par d'autres sources, on apprenait que l'élection présidentielle gabonaise se tiendrait le 22 mars. La date du scrutin est donc avancée de cinq mois (jusque-là, on évoquait le mois d'août…). Un scrutin, martèle Jeune Afrique, auquel Brice Oligui Nguema n'a pas encore officialisé sa candidature, même si elle ne fait guère de doute ».
Contrairement aux engagements qu'avait pris Conakry, l'année 2024 ne marquera pas la fin de la transition en Guinée. Le glissement du calendrier de la transition au delà de la date butoire du 31 décembre est source d'inquiétudes et la plateforme des Forces Vives, qui regroupe l'opposition et des organisations de la société civile a déjà annoncé qu'elle ne reconnaîtrait plus les autorités de transition à compter de ce mardi...Trois ans après la prise de pouvoir par les militaires - le 5 septembre 2021 - quelle est le bilan de la transition à ce jour ? Éléments de réponse avec Alseny Sall, chargé de communication pour l'organisation guineenne de défense des droits de l'homme et du citoyen, l'OGDH. Il est l'invité de Liza Fabbian. RFI : Cette prolongation de la transition au-delà du 31 décembre 2024 en Guinée, qu'est-ce que ça vous inspire ?Alseny Sall : Écoutez, pour nous, ce n'est pas une surprise. La durée de la transition devait être fixée de commun accord entre les Forces vives de la nation et le CNRD. Et malheureusement, vous le savez, que le CNRD l'a établi lui-même avec la Cédéao. Donc, c'est un accord qui a été fait sur le dos du peuple de Guinée, sur le dos des Forces vives. D'ailleurs, en Guinée, on ne parle plus de « transition », on parle plutôt de « refondation ». Et tout ça en violation de la Charte de la transition qui a été élaboré et promulgué par le CNRD, sans concertation avec le peuple. Donc, si le CNRD lui-même ne respecte pas ses engagements, ce n'est pas une surprise dans la mesure où il n'y a jamais eu une volonté de dialoguer au niveau national pour trouver un consensus sur le calendrier de la transition.Malheureusement, cela place notre pays dans une situation incertaine à partir de janvier.Le Président Doumbouya, au lendemain de sa prise de pouvoir, avait indiqué que « la justice serait la boussole de la transition ». Effectivement, il y a eu un procès du massacre du stade du 28 septembre 2009, ce verdict est-il une promesse tenue selon vous ?Quand même, il faut le reconnaître, c'est la première fois dans l'histoire de toute l'Afrique, qu'une juridiction nationale africaine juge des hauts dignitaires de l'État pour des crimes contre l'humanité, et les condamne pour leurs responsabilités sur des crimes de masse. Donc pour nous, c'est un point très positif, ça crée un précédent très très positif. Même si aujourd'hui, nous avons l'impression que la junte qui a organisé ce procès, n'en tire par les leçons elle-même. La situation générale des droits de l'Homme contraste avec ce procès. On a commencé par une interdiction systématique du droit de manifestation, parce qu'il n'y avait pas la volonté de dialoguer. Et deuxièmement, on a commencé à censurer les médias. Et de la censure, on est allé jusqu'à fermer les médias qui étaient jugés critiques ou qui donnaient la parole aux voix dissidentes. Aujourd'hui, nous assistons à des nouvelles formes de violation de droits de l'Homme, des kidnappings et des détentions dans des lieux secrets qui sont contraires aux engagements du 5 septembre.Oui, on a vu ces derniers mois une multiplication des disparitions forcées, notamment celles des leaders du FNDC Foniké Menguè et Billo Bah, il y a bientôt 6 mois ou juste la semaine dernière, celle de Aliou Bah. Peut-on parler d'un tour de vis répressif en Guinée ?Pour nous aujourd'hui, il y a une volonté systématique de taire toutes les voix dissonantes. Aliou, qui a été arrêté en dernier, faisait partie des voix les plus critiques de la transition. Mais il le faisait dans le respect des règles et des principes républicains, et donc il a été arrêté de manière irrégulière et jusqu'ici il reste en détention prolongée en dépit des protestations que nous avons faites pour dénoncer cette situation. En plus de Aliou Bah, il y a aussi évidemment les cas Foniké Menguè. Il y a le cas Saadou Nimaga, il y a le cas Habib Marouane Camara, et la justice aujourd'hui, elle est absente. Par exemple, Foniké Menguè et Billo Bah ont été arrêtés par des hommes en uniforme, mais jusqu'à présent, la justice dit qu'elle ne sait pas où se trouvent ces personnes. Et celles qui dénoncent aujourd'hui cette situation sont aussi poursuivies ou harcelées ou même kidnappées. La justice doit travailler non seulement à empêcher les violations des droits de l'Homme, mais aussi veiller à la protection des droits de tous les citoyens.Il y a un mois, la Guinée a été endeuillée par une bousculade mortelle au sein du stade de Nzérékoré. Mais pour l'instant, il n'y a aucune communication officielle sur les avancées de l'enquête, comment l'expliquez-vous ?Cette bousculade est intervenue à l'occasion d'une propagande politique dans le cadre des préparatifs d'une candidature du chef de la junte au pouvoir. Mamadi Doumbouya nous avait promis de lutter contre le culte de la personnalité, mais son système est en train de l'ériger en mode de gouvernance. Malheureusement, cet incident de Nzérékoré s'est passé à l'occasion d'une finale d'un tournoi qui a été organisé en son nom. On parle de plus d'une centaine de morts quand même. Mais jusqu'ici, il n'a pas fait une déclaration par rapport à cette situation. Le ministre de la Justice, dans sa dernière sortie, a dit que la Guinée n'est pas le seul pays qui a connu ce genre de drame. Il n'y a pas de volonté politique de travailler pour que des enquêtes sérieuses soient menées pour situer les responsabilités par rapport à ces événements.Et tout ça dans un contexte économique particulier, notamment depuis l'explosion du dépôt d'hydrocarbures de Kaloum et l'arrêt de certaines activités minières en Guinée, comment évaluez-vous aujourd'hui la situation économique des Guinéens ?On nous parle de refondation, on nous parle de progrès, mais je pense que le panier de la ménagère n'a pas du tout évolué en Guinée. Aujourd'hui à Conakry, il y a une pénurie de carburant. Les gens ont du mal à se déplacer. Donc dans un contexte de précarité, tout ça augure d'un avenir bien incertain. Ça crée un sentiment de peur, un sentiment d'insécurité dans un contexte de troubles. Malheureusement, tout ça, ce n'est pas rassurant pour l'avenir de ce pays.À lire aussiEn Guinée, ce 31 décembre 2024 marque symboliquement la non-fin pourtant attendue de la transition
En 2025, l'ONU célèbrera ses 80 ans. C'est, en effet, le 25 juin 1945 que sa Charte a été signée à San Francisco. Un âge canonique pour une institution qui peut paraître à bout de souffle, déstabilisée par l'état du monde, avec les guerres en Ukraine, à Gaza, notamment. Autant de conflits qui ont bousculé le cadre général des relations internationales, l'ONU étant accusée d'impuissance, en raison de son incapacité à faire respecter les principes et valeurs qui fondent l'ordre mondial depuis 1945. Dans Le défi de la paix – Remodeler les organisations internationales, publié aux éditions Armand Colin, Anne-Cécile Robert, directrice adjointe du Monde diplomatique, analyse le dangereux défi auquel sont confrontées ces organisations internationales ainsi que l'enjeu du renouvellement de ces dernières afin de préserver la paix mondiale. À lire aussiGuerre à Gaza: les États-Unis mettent leur veto à un appel à un cessez-le-feu au Conseil de sécurité de l'ONU
Voici la suite de l'entretien avec Alice Di Concetto. J'ai conscience que la 1ère partie était un peu déprimante ; croyez-moi c'est me fait le même effet qu'à vous de constater tous ces blocages, toutes ces difficultés pour obtenir la moindre avancée à cet échelon qui est pourtant décisif pour les animaux en Europe. Je précise que les choses ont un peu évolué depuis l'enregistrement de cet entretien : les commissaires ont notamment été nommés, et l'espoir d'une révision semble définitivement enterré… Je vous mets dans la description un article de Mediapart qui fait le point sur tout ça. Mais je ne voudrais qu'on en sorte complètement déprimé-es ! Maintenant que l'on a tracé l'échec de la révision de la législation européenne sur le bien-être animal, il est temps d'en expliquer les raisons (spoiler : les lobbies). C'est ce que nous explique mon invitée dans cet épisode, et elle présente une autre piste vraiment intéressante bien que plus méconnue pour réduire les souffrances des animaux en Europe. Bonne écoute ! ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - Dernière édition de la newsletter de Animal Law Europe - Article de Mediapart qui interroge Alice Di Concetto à propos de la nomination du nouveau commissaire à la santé et au bien-être animal - Le déficit démocratique de l'Union européenne - Le pacte vert pour l'Europe - Article d'Alice Di Concetto « Le pouvoir des lobbies privés face au mouvement de protection animale » - Un article de Faunalytics sur comment les lobbies de l'industrie animale ont réussi à faire dérailler la révision de la législation européenne - Article d'Alice Di Concetto sur la réforme de la PAC Pour suivre les dernières actualités et analyses sur ces sujets, n'hésitez pas à vous abonner à la newsletter de l'Institut européen pour le Droit de l'animal (Animal Law Europe) ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook, Bluesky et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Limitless par Elektronomia
Il s'agit d'une mystérieuse épidémie « mortelle », précise Afrik.com, « la maladie est caractérisée par de la fièvre, de la toux et des maux de tête. Elle a déjà causé plusieurs dizaines de décès, principalement chez les enfants ». C'est dans la province du Kwango que l'alerte a été donnée, plus précisément dans la région de Panzi, « une région enclavée proche de la frontière angolaise » ajoute Média Afrique News, qui cite un infirmier selon lequel « les enfants sont les premières victimes, car leur état nutritionnel est souvent très dégradé ». « Ici », ajoute cet infirmier, « les épidémies ne sont pas nouvelles, mais cette maladie frappe très rapidement ». Afrik.com souligne que « les populations locales souffrent d'un manque d'accès aux soins de santé, à l'eau potable et à une alimentation équilibrée, ce qui affaiblit considérablement les systèmes immunitaires et rend la population plus vulnérable aux maladies ». « Pour les habitants du Kwango, le temps presse », remarque Média Afrique News, « sans un soutien rapide, cette maladie inconnue pourrait continuer à décimer des familles entières ».Critique envers les militairesAu Niger, la presse s'interroge sur l'arrestation de Moussa Tchangari. « Figure de la société civile, Moussa Tchangari se trouve en garde à vue, au Service Central de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transfrontalière organisée »explique Actu Niger, « les charges retenues contre lui incluent des accusations graves : apologie du terrorisme, atteinte à la sûreté de l'État et association de malfaiteurs en lien avec le terrorisme ». L'association AEC Alternative Espaces Citoyens, dont Moussa Tchangari est le secrétaire général, « dénonce des actes rétrogrades d'enlèvement, de séquestration et de traitements cruels, inhumains et dégradants ». AEC « demande la libération immédiate et inconditionnelle de Moussa Tchangari ». De son côté,Mouryya Niger rappelle que cet acteur de la société civile, a toujours été « critique envers les décisions militaires nigériennes depuis l'avènement de celles-ci au pouvoir ». « Il est connu pour son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l'homme », ajoute L'événement Niger. « Il a toujours manifesté son opposition à tous les coups d'État survenus dans le pays ».Réconciliation nationale Au Mali, c'est la libération de onze leaders politiques qui fait la Une de l'actualité. « Une libération historique », nous dit Bamada.net qui parle aussi d'un « tournant significatif dans la vie politique du Mali ». « Les onze leaders politiques étaient incarcérés depuis le mois de juin ». Selon Bamada.net, la décision de les libérer a été prise « dans le cadre d'un effort global de détente et de réconciliation nationale ». Pour rappel, ajoute Bamada.net, « les onze leaders politiques, étaient accusés de s'opposer à l'exercice de l'autorité légitime » et de « tenter de troubler l'ordre public ». « C'est une nouvelle étape pour la réconciliation nationale », estime encore Bamada.net, « Elle envoie un message fort de volonté de dialogue et de réconciliation ». « Cette libération », précise Maliweb, « a été rendue possible grâce à la médiation du président de la commission de rédaction de l'avant-projet de Charte pour la Paix et la Réconciliation Nationale, Ousmane Issoufi Maïga, également ancien Premier ministre ». Stabilité politiqueLe Ghana s'apprête à voter. Election présidentielle, demain. « Un duel au sommet, entre l'actuel vice-président et un ancien chef de l'État », titre Enjeux Africains. « Contraint par la constitution à passer la main après deux mandats consécutifs, l'actuel chef de l'État Nana Akufi-Addo, ne peut plus se présenter. C'est Mahamudu Bawmia, 61 ans, son vice-président depuis 2017, (…) qui portera les couleurs du parti de l'éléphant, l'emblème du Nouveau Parti Démocratique ». Face à lui, plusieurs candidats, dont John Dramani Mahama, « l'un des politiciens les plus expérimentés du pays », « un ex-président sur le retour », précise Enjeux Africains, qui ne s'inquiète pas pour l'avenir, rappelant que le Ghana est « souvent considéré comme un modèle de stabilité politique dans une région secouée par les coups d'état et l'insécurité ».
Plongez dans l'univers fascinant de la création d'une charte éthique autour des Systèmes d'intelligence Artificiel pour le monde islamique. Cette chronique évoque les challenges, les raisons sous-jacentes de la création d'une telle charte ! Un moment passionnant qui sera à coup sûr exercer notre esprit critique. Cette chronique est extraite de l'épisode : Guerre froide numérique : les Big Tech prennent le pouvoir Philo Tech : la chronique philosophie de Trench Tech animée par Emmanuel Goffi. ***** À PROPOS DE TRENCH TECH *****LE talkshow « Esprits Critiques pour Tech Ethique »Écoutez-nous sur toutes les plateformes de podcast
On ne réalise pas je crois à quel point ce qui se passe en France ou en Belgique pour les animaux, dépend aussi en très grande partie de ce qui se passe à l'échelle du dessus. Pour une raison que mon invitée explique très bien dans cet épisode, les avancées en matière de protection animale à l'échelle des États membres sont largement freinées et dissuadées du fait du marché commun européen ; et à l'inverse des avancées dans la législation à l'échelle de l'UE s'appliqueraient à tous les pays membres. Les enjeux sont donc colossaux, même si c'est une vraie usine à gaz, qu'on n'y comprend pas toujours grand chose, que ça paraît loin de nous et complètement bloqué. Heureusement, Alice Di Concetto démêle tous ces enjeux pour nous. Elle est juriste spécialisée en droit de l'animal et enseigne l'éthique animale à Sciences Po. C'est la fondatrice et directrice de l'Institut européen pour le Droit de l'animal, et elle connaît comme sa poche les coulisses de l'UE et les rapports de force qui s'y jouent autour de la protection animale. ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - Les 3 principales institutions européennes : Parlement européen, Commission européenne, Conseil de l'Union européenne - Article de la Fondation Droit Animal qui revient sur l'importance d'une révision de la législation européenne sur le bien-être animal - Traité de Lisbonne - Les avis de l'EFSA (l'Autorité européenne de sécurité des aliments) concernant les méthodes d'abattage - Le livre Animal Machines de Ruth Harrison publié en 1963, qui a mené le gouvernement britannique à commissionner le rapport Brambell sur le bien-être animal (défini en termes des « 5 libertés ») - Initiative « End the Cage Age » Pour suivre les dernières actualités et analyses sur ces sujets, n'hésitez pas à vous abonner à la newsletter de l'Institut européen pour le Droit de l'animal (Animal Law Europe) ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook, Bluesky et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Limitless par Elektronomia
Elle s'appelait Aline. Sa photo est à la Une du site d'information Guinée Matin. Une jeune fille de 16 ans, souriante, élégante, jupe bleue et chemisier blanc, faisant le V de la victoire avec la main.Aline a été écrasée, piétinée par la foule dimanche lors de la gigantesque bousculade du stade de N'Zérékoré. Dans les colonnes de Guinée Matin, son père, Olivier fait part de son immense douleur : « Elle était très joyeuse, raconte-t-il. Elle avait un surnom à l'école : Madame surprise. Car, quand arrivait l'anniversaire de l'un ou l'une de ses amis, elle lui faisait une surprise. (…) Je demande aux autorités de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé, poursuit-il, afin que les coupables soient connus. »Au total, le mouvement de foule a fait 56 morts, du moins officiellement. Un bilan qui pourrait être beaucoup plus lourd. « “La morgue est pleine“, a expliqué un médecin local, sous le couvert de l'anonymat, estimant “qu'il y [avait] une centaine de morts“. » C'est ce que rapporte Le Monde Afrique qui précise que « plusieurs photos et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des corps inertes à même le sol, dans l'enceinte de la morgue. »Pénalty litigieux et gaz lacrymogène…Que s'est-il passé ? « Dimanche après-midi, rapporte le journal, les équipes de N'Zérékoré et de Labé s'affrontaient lors d'un match à l'enjeu symbolique ; la finale du trophée “Général Mamadi Doumbouya“, une compétition dédiée au chef de la junte, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat, en septembre 2021. (…) Deux faits d'arbitrage ont fait dérailler le match, pointe Le Monde Afrique. Tout d'abord un carton rouge en milieu de deuxième période, finalement annulé. Puis un penalty litigieux, sifflé dans les dix dernières minutes. Cette décision a provoqué la fureur des supporteurs de Labé. Des pierres ont été jetées et le terrain a été envahi. Les forces de l'ordre ont alors lancé des gaz lacrymogènes, d'après plusieurs sources présentes dans le stade, ce qui a provoqué un grand mouvement de foule, relate encore le journal. Des vidéos montrent des centaines de spectateurs – des mineurs, pour la majorité d'entre eux − escaladant l'enceinte du stade afin d'échapper à la cohue. “C'était la débandade. Les gens se sont dirigés vers le seul portail du stade, se sont bousculés (…) Les plus faibles ont été piétinés“, affirme un jeune supporteur, qui a perdu un ami proche dans l'immense bousculade. »Arrière-plan électoral…Ce drame s'inscrit dans un contexte politique, précise pour sa part le site Afrik.com. Car « depuis quelques semaines, des tournois de cette nature sont organisés un peu partout en Guinée, explique-t-il, pour témoigner du soutien des populations au général Mamadi Doumbouya. La date de la prochaine Présidentielle n'est pas encore connue, mais la candidature du chef de la junte semble de plus en plus évidente. Cela en dépit des prescriptions de départ de la Charte du CNRD qui interdit (en principe) à tous ses membres de se porter candidat. Et comme le montre le match qui a dégénéré, la situation sécuritaire du pays est particulièrement tendue. »D'ailleurs, l'opposant Cellou Dalein Diallo n'a pas tardé à réagir. Des propos à lire notamment sur le site guinéen Aminata : « cette tragédie a eu lieu pendant la finale d'un tournoi de football organisé, hélas, déplore-t-il, dans le cadre de la promotion de la candidature illégale du Général Mamadi Doumbouya à la prochaine élection présidentielle. »La junte « responsable » !La société civile n'est pas en reste. Pour le FNDC, le Front national pour la défense de la Constitution, regroupement civique dissous par les autorités, « cet événement tragique, survenu dans le cadre d'une campagne de propagande organisée par la junte militaire au pouvoir en faveur de la candidature de Mamadi Doumbouya, illustre une gestion irresponsable et une indifférence alarmante des autorités actuelles. La Coordination Nationale du FNDC tient Mamadi Doumbouya et son gouvernement directement responsables de cette catastrophe. » Des propos rapportés par le site AConakry Live.A lire également sur Ledjely, autre site guinéen, la réaction de Namaragni Djanfatignè, guérisseur et acteur social bien connu des populations de Haute Guinée. Il ne mâche pas non plus ses mots : « tous ceux qui préparent ces mouvements de soutien sont coupables, y compris le gouvernement, affirme-t-il, parce qu'il y avait des ministres, des préfets, des gouverneurs là-bas. À qui la faute ? C'est à eux. (…) Je demande au président Doumbouya de stopper ces mouvements, d'organiser les élections et de partir. »
Aujourd'hui, je vous propose d'écouter une conférence que j'ai présentée cet été aux Estivales de la question animale. Je vous la diffuse car son contenu entre en résonance avec plusieurs des éléments qui ont été analysés dans l'entretien avec Camille Brunel. Pour moi, un des intérêts majeurs de ces deux derniers épisodes, c'est de permettre de distinguer finement quels discours sont vraiment antispécistes, et à l'inverse quels discours à propos des animaux ne font qu'utiliser leur image, leur figure, la symbolique qui est véhiculée à travers eux, mais pas du tout dans leur intérêt. J'ai l'impression qu'on entre doucement dans une nouvelle phase de l'animalisme, où la question animale commence à exister, à être un sujet politique un peu plus légitime. Et ça devient de plus en plus mal vu de ne pas être animaliste, même au moins vaguement dans le déclaratif. Mais dans ce nouveau contexte, on voit se développer des discours qui prétendent parler des animaux mais qui déplacent le débat sur des choses qui n'ont rien à voir avec le suprémacisme humain. C'est typiquement le genre de discours des Pensées du vivant que je dénonce régulièrement ; qui utilisent la figure de certains animaux, mais qui in fine, n'en parlent pas réellement. Je tiens d'autant plus à attirer l'attention dessus que j'ai constaté à quel point même des antispécistes parlent de Baptiste Morizot par exemple comme d'un allié animaliste, et se revendiquent de sa pensée. Alors même que ce dernier a très clairement pris parti pour le spécisme ; je vous mets dans la description une autre conférence que j'avais présentée il y a un peu plus d'un an si vous en doutez encore. Et si vous avez écouté le premier épisode avec Camille Brunel, vous voyez maintenant à quel point cet auteur véhicule dans ses ouvrages des représentations spécistes. Il va falloir qu'on sache être attentives et déceler parmi tous les discours qui émergent, lesquels sont dans l'intérêt des animaux et ont réellement pour effet de nous faire avancer vers la fin de leur exploitation. Mais cela n'a rien d'évident ! Il faut qu'on apprenne à développer les anticorps contre ces discours (soit trop mous, soit trop creux, soit qui essentialisent à nouveau la place supposée des animaux dans la nature, etc.). La deuxième étape consiste à tâcher d'expliquer en quoi une grillle de lecture vraiment antispéciste se distingue de ces discours, et est beaucoup plus pertinente pour analyser la situation des animaux. Et c'est pour essayer de faire un pas dans cette direction, en proposant quelques outils d'analyse, que j'ai conçu la conférence que vous allez entendre. Hâte d'avoir vos retours comme toujours ! Faites vivre ce podcast, en en parlant autour de vous, en laissant 5 étoiles et des avis sur vos plateformes de podcast, en le partageant, et en soutenant financièrement si vous pouvez. Liens de l'épisode : - Version filmée de la conférence - Conférence sur le spécisme de Baptiste Morizot (entre autres penseureuses du vivant) - Lien pour me faire vos retours anonymes Crédits audio : Nicolas Barbut - Gestion de projet / Réalisation / Cadrage Swen Durieux - Technicien ________________________________ Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Abonnez-vous sur les réseaux sociaux à @poissonpodcast (Twitter, Instagram, Facebook, etc.) ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Inspiring Journey par Leo Sokolovsky
On poursuit l'entretien avec Camille Brunel qui décortique la représentation des autres animaux dans la culture, et interroge la prégnance du spécisme dans ces représentations. Mon invité analyse plusieurs dizaines d'œuvres cinématographiques, de dessins animés et de documentaires au prisme de l'antispécisme. On soulève les questions de l'anthropomorphisme, de l'utilisation des animaux comme symboles ou métaphores, du renversement de la situation entre humains et animaux pour faire apparaître le spécisme, de l'exploitation des animaux acteurs, de la symbolique végétarienne ou de la portée animaliste de certains films et dessins animés, de l'effet de Disney sur les représentations des animaux, et de bien d'autres choses encore ! ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : Livres de Camille Brunel : - Le cinéma des animaux - Je est un animal - Les métamorphoses Conférences : - « L'animal, le film et le végétarien : Parcours secret du végétarien au cinéma » - Camille Brunel - « L'animal est-il un humain comme les autres ? » - Camille Brunel - « Les animaux ne sont pas des métaphores » - Victor Duran-Le Peuch Films : Babe, La légende de Manolo (Jorge Gutierrez), I Robot, La série Mad Max, Happy Feet (George Miller), Clous Atlas, Matrix (les soeurs Wachowski), Le sang des bêtes (Georges Franju), Nuit et Brouillard (Alain Resnais), L'Odyssée de Pi (Ang Lee), Noé (Darren Aronofsky), White God (Kornél Mundruczó), Cheval de guerre (Steven Spielberg), Mystère (Denis Imbert), Eo (Jerzy Skolimowski), Le Règne animal (Thomas Cailley), La revanche d'une blonde (Robert Luketic), La forme de l'eau (Guillermo del Toro), Massacre à la tronçonneuse (Tobe Hooper), Hellboy (Guillermo del Toro), Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? (Philippe de Chauveron), Avatar 2 (James Cameron), Gorge, coeur, ventre (Maud Alpi) Dessins animés : La Belle et la bête, Frère des ours, Madagascar, Wallace et Gromit (Nick Park), Chicken Run, Dumbo, Bambi, Zootopie Documentaires : Secrets of the Whales et Secrets of the Elephants (James Cameron), Océans (Jacques Perrin et Jacques Cluzaud) Autres références : - Casques de réalité virtuelle pour les vaches - Étude sur les chats qui nous ignorent - Frankenstein ou le Prométhée moderne - Mary Shelley - La politique sexuelle de la viande - Carol J. Adams - Repas véganes sur le tournage d'Avatar - The Disneyfication of animals - Rebecca Rose Stanton - Publispécisme, concept développé par Axelle Playoust-Braure, voir ép 9 et 10 du podcast où elle l'explique - Deux analyses de la question raciale dans Zootopia : - Au nom des requins - François Sarano - L'inconscient des animaux - Florence Burgat Recommandations de Camille Brunel : - Le film Cow d'Andrea Arnold - Le TED Talk ‘Grief and love in the animal kingdom' par Barbara J. King (et son livre How animals grieve) - La folie des chats - Claude Béata ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Abonnez-vous sur les réseaux sociaux à @poissonpodcast (Twitter, Instagram, Facebook, etc.) ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Poker par Galshi Revolution
C dans l'air l'invitée du 26 octobre avec Mariam Pirzadeh journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24.Cette nuit, l'armée israélienne a frappé le sol iranien. Elle a indiqué avoir mené des frappes "précises et ciblées" sur l'Iran, visant des sites de fabrication de missiles, en représailles à l'attaque iranienne sur Israël le 1er octobre.L'Iran a annoncé la mort de deux militaires dans ces frappes, et affirmé avoir "le droit et le devoir de se défendre contre les actes d'agression étrangers, sur la base du droit inhérent de légitime défense qui figure à l'article 51 de la Charte des Nations unies". L'Iran soutient le Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis son attaque sur le territoire israélien le 7 octobre 2023, et le Hezbollah libanais. Aujourd'hui, ce dernier a d'ailleurs annoncé avoir visé une base du renseignement israélien dans le nord d'Israël.C'est une nouvelle étape sans précédent dans le conflit qui affecte le Proche-Orient depuis plus d'un an. "Nous exhortons l'Iran à cesser ses attaques contre Israël", afin d'éviter une escalade, a déclaré dans un communiqué Sean Savett, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain. Dans un communiqué publié samedi, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français a réagi : "la France appelle instamment les parties à s'abstenir de toute escalade et action susceptibles d'aggraver le contexte d'extrême tension qui prévaut dans la région".Mariam Pirzadeh est journaliste, ancienne correspondante à Téhéran, à France 24, nous expliquera ce qu'il s'est passé cette nuit, à Téhéran. Elle nous éclairera sur la portée inédite de ces frappes sur des cibles militaires iraniennes, revendiquées par Israël, et sur le risque d'escalade dans la région, sous haute tension depuis plus d'un an.
Pas de répis pour nos Grandes Gueules du Sport, ils passent la seconde ! L'une des grosses actus sportives décryptée par nos GG.
En Jordanie, les Frères musulmans célèbrent une victoire électorale majeure, remportant 31 sièges et devenant le plus grand bloc au Parlement. Leur succès, marqué par un soutien populaire croissant, rappelle leur ascension dans les années 1980, mais s'accompagne également de défis, notamment face à des partis pro-gouvernementaux. De notre correspondant à Amman,Les Frères musulmans en Jordanie ont fait leur entrée au Parlement par la grande porte, en remportant 31 des 138 sièges, à la suite des élections législatives du 10 septembre. Grâce à cette victoire, ils constituent le plus grand bloc partisan de cette assemblée élue selon une nouvelle loi électorale qui a accordé une plus grande place aux partis politiques.Au sein du Parlement, les actions des Frères musulmans ne se limiteront pas à leurs propres membres. Ils seront rejoints par plusieurs députés alliés, comme ceux du Parti islamique du centre, qui partagent les mêmes convictions idéologiques et politiques sur des enjeux sociaux et économiques. C'est ce que souligne le député Mustafa Al-Amawi. « Nous et le Parti de l'action islamique sommes un seul parti, avec un projet national pour servir la Jordanie, indique le député, et nous combattons quiconque s'oppose à elle, même si nous avons des désaccords avec le gouvernement. »Cependant, il existe également un nombre significatif de députés qui s'opposent à la vision des Frères musulmans sur les questions internes et externes, notamment ceux du Parti de la Charte nationale, qui a remporté 22 sièges et qui est le plus proche des politiques pro-gouvernementales. Selon Mohammad Al-Momani, membre du Parlement : « Après ces élections, les partis surveilleront leurs performances respectives. Les Jordaniens rechercheront désormais des programmes qui traitent de leurs problèmes quotidiens plutôt que de grandes déclarations. »À lire aussi Législatives en Jordanie : « On pouvait s'attendre à une percée des islamistes, mais pas de cette ampleur »Le soutien au Hamas, l'une des raisons qui expliquent la victoire des Frères musulmansLa victoire des Frères musulmans s'explique par trois raisons principales, selon l'expert politique Yasser Qatishat : leur soutien à Hamas après les événements du 7 octobre, la présence de programmes réformistes populaires, et l'absence d'interventions sécuritaires, en particulier de la part des services de renseignement, lors des dernières élections.« Le pourcentage de voix obtenu par les Frères musulmans reflète un soutien populaire pour les islamistes, explique l'expert politique, surtout en raison de la guerre à Gaza, qui est associée au Hamas, un groupe avec lequel ils ont une forte solidarité populaire. »Le gouvernement jordanien craint un affrontement direct avec les membres du Parlement affiliés aux Frères musulmans sur plusieurs dossiers sensibles, notamment les accords de paix et les échanges économiques avec Israël, ainsi que le système éducatif et les programmes scolaires. À lire aussiJordanie: manifestations en hommage à Yahya Sinwar, le chef du Hamas tué par l'armée israélienne
Le spécisme est partout, mais il se niche en particulier dans toutes les oeuvres qui construisent nos représentations collectives : c'est-à-dire dans les livres, dans les films, dans les dessins animés, etc. Et l'insinuation du spécisme dans la culture est un sujet que connaît extrêmement bien mon invité d'aujourd'hui, Camille Brunel, puisqu'il est non seulement écrivain, mais aussi critique de cinéma spécialisé dans la représentation des animaux et militant pour la cause animale. Il était grand temps d'avoir dans Comme un poisson dans l'eau des épisodes d'analyse culturelle. Dans cette première partie de l'entretien, on parle surtout de littérature, de la façon dont celle-ci peut avoir tendance à représenter les animaux de façon spéciste, et de comment on peut tenter à l'inverse de développer une écriture animaliste. Camille Brunel défend avec force que les animaux ne sont pas ‘la nature', ne sont pas ‘du vivant', pas des spécimens représentants de leurs espèces, ni des mystères dont on percerait le secret en allant les pister, mais des personnes, tout simplement. On aborde à la fin de l'épisode deux risques qui peuvent se présenter pour une écriture antispéciste : l'anthropomorphisme (projeter des qualités humaine sur les animaux) et la métaphorisation (les utiliser comme des symboles pour parler d'autre chose que leur sort). ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - Ouvrages de Camille Brunel cités : La trilogie Alma (La guérilla des animaux, Les métamorphoses et Ecatepec), Éloge de la baleine, Le Cinéma des animaux, Je est un animal - Films cités : Okavango (Caryl Férey), Le parfum (Patrick Suskin), Les dents de la mer (Steven Spielberg), Instinct de survie (Luiso Berdejo), Cow (Andrea Arnold), Gunda (Viktor Kossakovski), Orca (Michael Anderson), Une vie cachée (Terrence Malick) Ouvrages cités : - Comment l'humanité se viande - Jean-Marc Gancille - La panthère des neiges - Sylvain Tesson (et le film adapté du livre) - Braves bêtes - Sunaura Taylor - La piste animale - Baptiste Morizot - L'étranger - Albert Camus - Bêtes des tranchées - Éric Baratay - Rousse - Denis Infante - Nutella végane qui a suscité la polémique - Liens entre Sylvain Tesson et l'extrême droite, et son idéologie réactionnaire - Anthropomorphisme - Carol J. Adams - Florence Burgat - Joel Dicker - Affaire Matzneff ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Poker par Galshi Revolution
Un peu partout en Europe, la répression contre les anarchistes s'intensifie. En particulier en France après la Commune de Paris.Un pays continue a ouvrir ses portes aux révolutionnaires du monde entier: l'Angleterre.Que ce passe-t-il à Londres quand vous mettez tous ces gens dans les mêmes pubs et dans les mêmes journaux ?C'est l'objet du livre UN PREMIER EXIL LIBERTAIRE de Constance Bantman que je reçois aujourd'hui.https://www.editionslibertalia.com/catalogue/ceux-d-en-bas/un-premier-exil-libertaire Voici la biblio de cet épisode avec des liens vers les personnes dont on parle dans l'épisode:Jean Maitronhttps://maitron.fr Emile Pougethttps://fr.wikipedia.org/wiki/Émile_Pouget Assassinat d'Elizabeth d'Autrichehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Assassinat_d%27Élisabeth_de_Wittelsbachbelles illustrations Conférence de Romehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Conférence_internationale_de_Rome_pour_la_défense_sociale_contre_les_anarchistes Conférence de Saint petersbourghttps://www.jstor.org/stable/260577 (article sur les débuts d'Interpol) Congrès de Londres 1881https://www.infolibertaire.net/creagh-ronald-le-congres-anarchiste-de-londres-1881-et-les-etats-unis/ Louise Michelhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Michel Errico Malatestahttps://fr.wikipedia.org/wiki/Errico_Malatesta Agent provocateurhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Agent_provocateur_(personne)#:~:text=Un%20agent%20provocateur%20peut%20être,puisse%20en%20être%20tenu%20responsable. Interpolhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Interpol Sadi Carnothttps://fr.wikipedia.org/wiki/Assassinat_de_Sadi_Carnot Ravacholhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ravachol Pia Klemphttps://fr.wikipedia.org/wiki/Pia_Klemp Bateau Banksyhttps://banksyexplained.com/m-v-louise-michel-august-2020/ Charles Malatohttps://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Malato ted leggatthttps://libcom.org/article/leggatt-edward-ted-1858-1946 john turnerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/John_Turner_(anarchiste) agnes henryhttps://libcom.org/article/henry-agnes-1850-1915 rudolf rockerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Rocker Voltairine de Cleyrehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Voltairine_de_Cleyre auguste coulonhttps://maitron.fr/spip.php?article20858 Victorine Rouchy de la communehttps://maitron.fr/spip.php?article154273https://clio-texte.clionautes.org/noel-1870-durant-le-siege-de-paris-dapres-les-memoires-de-victorine-brochet.html les femmes et la traduction dans la littérature anarchiste colloque le père peinard journalhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Père_peinardhttps://www.leperepeinard.com Procès boulangerie cassée 9 mars 1883https://levainbio.com/cb/crebesc/du-pain-ou-la-mort-louise-michel/Manifestation de l'Esplanade des Invalideshttps://shs.cairn.info/memoires-1886--9782072890918-page-369?lang=fr Ravacholhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ravachol Clément Duvalhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Clément_Duval les lois scélérateshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_de_1893_et_1894_sur_l%27anarchisme#:~:text=Les%20lois%20de%201893%20et,réprimer%20le%20mouvement%20anarchiste%20français. Le procès des 30https://fr.wikipedia.org/wiki/Procès_des_Trente Procès du 8 décembre.https://paris-luttes.info/suivi-du-proces-du-8-12-17417 Sébastien Faurehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Sébastien_Faure Raphael Kempf ennemis d'Étathttps://lafabrique.fr/ennemis-detat/ the torch journalhttps://www.medias19.org/publications/les-journalistes-identites-et-modernites/la-presse-militante-transnationale-torch-1891-1896-journal-anarchiste-londonien la charte d'Amienshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_d%27Amiens Dominique Pinsolle agonehttps://agone.org/livre/quand-les-travailleurs-sabotaient/ Paul reclushttps://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Reclus_(anarchiste) alexandre berkmanhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Berkman manifeste des 16https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_des_Seize Letter press revolutionhttps://www.dukeupress.edu/letterpress-revolution
Invités : Pierre « Dr Nemrod » Saliba et Antoine « Édomaur » Boegli Interview et montage : Lam Son Image par Philippe Rohrbach A l'occasion du financement participatif de son jeu la collection Maxbrown aux éditions 2d sans faces, nous recevons Pierre Saliba auteur et éditeur sur ce projet, afin de parler de son processus créatif. Il est accompagné d'Antoine Boegli, membre fondateur de 2d sans faces, alias Édomaur, membre fondateur de Radio Rôliste ayant abandonné cette casquette depuis longtemps. Au passage, on parle des spécificités culturelles et rôlistes de la Suisse Romande, et du fonctionnement collégial de la société coopérative d'édition 2d sans faces. Pierre Saliba, sous non nom où sous le pseudo Dr Nemrod, est entre autre l'auteur de Smoking blowers, un jeu de rôle à deux qui se joue autour d'un billardVia Fabula, un jeu qui se joue en promenade (une version gratuite plus ancienne)Sorcières et Sortilèges un jeu aux éditions StellamarisBrêves de donjon, un jeu à découper et plierRouge flamme, un système pour jouer des batailles mais aussi une campagne de jeu de rôle, édité par De ArchitecturartL'appel du large, un jeu inspiré des légendes de sirènes bretonnes, édité par De ArchitecturartLa songemer, un livre illustré pour enfants édité par Atelier Sémaphore La collection Maxbrown est un jeu de rôle d'aventures horrifiques donnant une place centrale à la thématique de la mort. Il comprend une campagne à secrets nommée « sous l'oeil du dragon », et motorisé par un système de deck bulding nommé « le voile de Laërte ». Les joueurs et joueuses incarnent des personnages de notre époque initiés à un monde où des forces surnaturelles se battent dans l'ombre pour le plus grand des prix : vaincre la mort et vivre éternellement. Inspirations de la collection Maxbrown Le jeu vidéo InscryptionLe jeu de rôle KultLe jeu de rôle WithinLa série de jeux vidéos « point n'click » Les chevaliers de Baphomet On a aussi parlé de Colostle, un jeu de rôle solo à secretsYazeba's Bed and Breakfast, un jeu de rôle sans MJ en mode legacyLyonesse, le jeu de rôle dont le livre de base est certifié le plus lourd de la francophonie (1450g, en vrai Lanfeust de Troy est probablement plus lourd)Le rayon alternatif, association ayant pour but de distribuer en convention des jeux de rôles alternatifs ayant des supplément d'âme Minute par minute 00:03:01 Via Fabula00:06:35 Smoking blowers00:07:56 Suisse Romande00:17:23 Parcours de Pierre00:20:10 Rôles des sens dans le game design00:21:54 Ludème00:23:00 Jeu en ligne00:24:47 Inspirations pour la fiction00:25:55 D'où est venu la collection Maxbrown ?00:34:40 Rencontre avec 2d sans faces00:39:28 Système de deck building00:44:43 Thématique de la mort00:51:17 Métaplot et jeux à secrets00:55:51 Trouvailles ergonomiques00:59:23 Durée de campagne01:00:23 Campagne d'initiation01:01:45 Scénarios supplémentaires01:03:32 Point&Click01:06:16 Réponse à quel(s) jeu(x)01:08:48 Editorial01:13:01 Brêves de donjon01:14:16 Rouge flamme01:15:21 L'appel du large01:16:45 Fabriquer un livre01:25:44 Fonctionnement 2d sans faces01:31:08 Illustrateurs01:34:00 Charte graphique01:37:07 Foulancement
Nous sommes le 26 mars 1894 à Quaregnon, dans le Borinage minier. C'est là, à une dizaine de kilomètres de Mons, que le Parti ouvrier belge s'est réuni en congrès, pour la dixième fois. Il s'agit de se doter d'une déclaration de principes en vue des élections législatives du mois d'octobre suivant. Après des débats qui ont duré deux jours, un texte fondamental est rédigé par Emile Vandervelde et Hippolyte Vanderrydt. Ce texte affirme l'incompatibilité du régime capitaliste avec la réalisation des idéaux socialistes, en cela il emprunte beaucoup au programme adopté par le Parti social-démocrate allemand, le SPD. Le Parti ouvrier appelle à l'émancipation politique, économique et morale du monde du travail et à la lutte pour y parvenir, sans toutefois évoquer les moyens pour atteindre cet idéal. Cette déclaration connue sous le nom de « Charte de Quaregnon » reste le texte de référence de l'actuel Parti socialiste. Revenons sur les origines du socialisme en Belgique … Avec nous : Pascal Delwit, professeur de science politique à l'Université libre de Bruxelles. « Le socialisme en Belgique (1885-2024) – Origines, acteurs, développements . » ; Ed. de L'Université de Bruxelles. Sujets traités : Socialisme, Parti ouvrier belge, Emile Vandervelde, Hippolyte Vanderrydt, socialiste,Charte de Quaregnon Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Voici la seconde partie de l'entretien avec Kaoutar Harchi à propos de son dernier ouvrage Ainsi l'animal et nous, qui nous emmène dans une traversée au fil des siècles de la co-construction des systèmes de domination, et en particulier de l'imbrication du spécisme avec les autres systèmes de pouvoir qui écrasent les corps et détruisent les vies. La frontière entre les êtres humanisés et les êtres animalisés, n'a rien de naturel. Elle a au contraire, au fil de l'histoire, été produite activement par certaines catégories dominantes qui se sont érigées en modèle idéal et exclusif de l'humanité, et ont renvoyé d'autres groupes d'invididus de l'autre côté de cette frontière, du côté de l'animalité, de l'infériorité. Et derrière la frontière les pires traitements sont alors perpétrés et légitimés, contre les autres animaux, les femmes, les ouvrièr-es, les personnes racisées, les peuples colonisés, etc. La frontière de l'humanité est profondément sociale et politique ; elle a été construite, elle peut donc être déconstruite, défaite, et on a toutes les raisons de vouloir abolir les systèmes de domination qui s'appuient sur elle. À très vite pour d'autres entretiens approfondis autour du spécisme ! ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - Racialisme / théorie des races - Controverse de Valladolid - La communauté terrestre - Achille Mbembe ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Eden par Onycs
La question est sur toutes les lèvres en Guinée. La date des élections n'a pas encore été fixée mais on sait qu'elles pourraient arriver plus vite que prévu… Sans doute dès l'année prochaine.D'après le site d'information Africa Guinée, « le chronogramme de la transition censé aboutir au retour à l'ordre constitutionnel pourrait connaitre un chamboulement majeur. Si jusque-là les autorités de la transition défendaient l'idée d'organiser les élections de la base au sommet, tout porte à croire que ce plan va changer. Le gouvernement envisage désormais de commencer par la Présidentielle (qui interviendrait donc avant les élections locales et avant les législatives). Cette éventualité est de plus en plus probable. “Les guinéens ont aujourd'hui soif de voir le visage de leur futur président“, a déclaré Amara Camara, porte-parole de la présidence. Avant lui, précise encore Africa Guinée, le chef de la diplomatie guinéenne avait évoqué la même hypothèse. Celle-ci vient d'être renforcée par le ministre Secrétaire Général de la Présidence ».Colère de l'opposition…Justement, le site Guinée 7 relaye les propos d'Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole du gouvernement : « pourquoi pas une candidature de Mamadi Doumbouya ? Il n'y a aucune interdiction pour lui de se prêter à la candidature pour gouverner le pays. Non seulement en termes de droit, il en a la possibilité, mais il en a aujourd'hui pleinement la qualité ».Résultat : colère de l'opposition… « Lors de leur assemblée générale samedi, les membres du RPG Arc-en-ciel ont exprimé leur indignation face à ce qu'ils considèrent comme une décision unilatérale »,pointe le site A Conakry. « L'ancien ministre Marc Yombouno a posé une question cruciale : “d'où vient cette décision ? (…) La charte stipule que les décisions politiques doivent associer le CNRD, le gouvernement et les Forces vives de Guinée. On ne fixe pas, a-t-il poursuivi, les dates des élections de manière unilatérale“ ».Silence de l'intéressé…« Le général franchira-t-il le Rubicon ? », s'interroge Le Pays à Ouagadougou. « Si la Charte de la transition interdit aux membres de la transition guinéenne de briguer la magistrature suprême, des cadres de la junte et du gouvernement n'excluent pas cette possibilité ». Conséquence : « l'opposition guinéenne est en colère. Et l'on pourrait dire que cette poussée d'adrénaline est légitime, ce d'autant qu'après trois ans de transition, celle-ci manque toujours de lisibilité, notamment un calendrier devant signer le retour à l'ordre constitutionnel. Et pendant que l'opposition demande au général Doumbouya de clarifier sa position, l'homme préfère se murer dans un silence assourdissant, pointe encore Le Pays. Preuve, s'il en est, que l'homme fort de Conakry ne semble pas prêt à remettre le pouvoir aux civils à qui il l'avait pourtant promis ».Main de fer…Pour WakatSéra, c'est certain : « Doumbouya sera candidat ! (…) En Guinée, tout se passe selon la volonté du président de la transition. Le maître de Conakry a besoin de se faire une virginité par les urnes ». Et il n'a que faire de « la charte de transition qui interdit cette candidature au chef de la transition et qui devrait donc servir de ligne Maginot à celui qui gouverne d'une main de fer la Guinée depuis son coup d'État du 5 septembre 2021. Et qui se permet tout, poursuit le site burkinabé, avec la complicité d'une certaine communauté internationale qui réagit à géométrie variable, face aux putschs militaires ! Même les répressions des marches dans le sang ne sont que des faits divers devant les soutiens du général ! Même les disparitions inexpliquées de citoyens, comme celles de Mamadou Billo Bah et de Foniké Menguè ne sont que peccadilles. Et que dire de la persécution des véritables leaders politiques (…) ? »Et WakatSéra de conclure, ironique : « oui, tout va bien en Guinée, même si les populations, en plus de la cherté de la vie qui les oblige à se serrer la ceinture jusqu'au dernier cran, n'ont plus la possibilité de s'exprimer ou de s'informer convenablement, la presse nationale et internationale, ou du moins ce qui en reste, étant sous contrôle ! »
Il était le fugitif le plus recherché de Guinée. Après plusieurs mois de cavale, le colonel Claude Pivi a été arrêté au Liberia. Selon une source, des négociations seraient déjà en cours entre les autorités guinéennes et libériennes concernant son éventuelle extradition, souhaitée par Conakry. Sur le sujet, le président du Conseil national de la transition, le médecin Dansa Kourouma se dit confiant au micro de Christophe Boisbouvier. Il s'exprime aussi sur le régime militaire du général Mamadi Doumbouya qui s'apprête à faire adopter une nouvelle Constitution par référendum, le fait qu'aucune date ne soit encore fixée pour ce scrutin et que personne ne sache si le général Doumbouya sera candidat ou non à la présidentielle qui suivra. RFI : On a appris hier l'arrestation du colonel Claude Pivi qui était en cavale depuis 10 mois, est-ce qu'il préparait un coup ?Dansa Kourouma : D'après les informations, la Guinée courait des risques sérieux d'insécurité le long de sa frontière avec le Liberia. Ces informations nous ont été rapportées par l'intermédiaire de nos amis qui vivent au Liberia.Qu'est-ce que va devenir le colonel Pivi, maintenant qu'il est prisonnier au Liberia ?C'est le mettre, tout simplement, à la disposition de la justice guinéenne, pour qu'il puisse purger sa peine.Mais êtes-vous certain que les autorités du Libéria vont accepter de l'extrader ?Le Libéria est un État de droit et j'ai confiance aux autorités libériennes.Dansa Kourouma, le Conseil national de la transition que vous présidez vient de présenter l'avant-projet de la future Constitution. Quelles sont les principales nouveautés ?La première innovation, c'est l'affirmation de l'identité guinéenne, notamment l'enseignement des langues nationales et la traduction des actes officiels de l'État dans les langues nationales, pour plus de compréhension de la loi. L'autre innovation qui est extrêmement importante, nous avons souscrit, cette fois-ci, à un Parlement bicaméral. La Guinée, depuis l'indépendance, a connu un Parlement monocaméral, une seule chambre.Une Assemblée nationale ?Une Assemblée nationale. Aujourd'hui, l'avant-projet propose au peuple de Guinée, à sa demande d'ailleurs, un Sénat qui est composé de personnalités élues par les membres des conseils régionaux et les membres des conseils locaux. C'est à dire l'inclusion de la diversité ethnique dans la conduite de l'action politique. C'est pourquoi le Sénat devient le garant de la participation équitable des régions dans la conduite de l'action publique.Docteur Dansa Kourouma, dans la Charte de transition qui régit le pays depuis le coup d'État de septembre 2021, il est écrit, article 46, que le président de cette transition ne peut pas faire acte de candidature aux élections nationales qui marqueront la fin de la transition. Pourquoi cet article ne figure-t-il pas dans votre avant-projet ?La charte de la transition était un acte transitoire, la Constitution est une loi suprême ou une loi fondamentale qui va régir la vie politique, sociale, économique de la Guinée, les 30 années ou les 50 années à venir. Aucune constitution n'a mentionné des catégories de personnes qui ne peuvent faire acte de candidature à une élection. C'est pourquoi, pour respecter le caractère général, le caractère impersonnel et intemporel de la Constitution, nous n'avons pas voulu rentrer dans ces détails.Alors l'article 46 de la Charte de transition sur la non-candidature des militaires du CNRD, c'est un article intangible. Du coup, l'opposition dit que cet article n'est pas de nature à individualiser la Constitution et qu'il peut au contraire, s'il est introduit dans l'avant-projet, rendre effectif le respect des dispositions proclamées intangibles dans la Charte de transition ?Le caractère général, le caractère impersonnel… Une constitution est une norme juridique suprême. Nous ne pouvons pas inventer un précédent en matière d'écriture des normes constitutionnelles.Pour l'opposant Cellou Dalein Diallo, il ne fait plus aucun doute que le général Doumbouya va être candidat. Est-ce que, de fait, l'absence de cet article 46 de la Charte dans votre avant-projet, ça ne préfigure pas une candidature à venir du chef de la transition ?Jusqu' à preuve du contraire, nous n'avons vu aucun acte de la part du général par rapport à : pour ou contre sa candidature.En tout cas, rien ne s'oppose à ce qu'il soit candidat désormais ?En règle générale, une constitution n'établit pas une liste de personnes qui peuvent être candidates ou pas.À plusieurs reprises, les militaires du CNRD se sont engagés à ce que la transition prenne fin le 31 décembre prochain. Mais ce référendum constitutionnel aura-t-il lieu avant le 31 décembre ?En tout cas, toutes les conditions sont réunies pour que le référendum soit possible d'ici le 31 décembre.Le 9 juillet dernier, les deux grandes figures de la société civile et du FNDC, Messieurs Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah, ont été enlevées à Conakry par des militaires. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ?Je ne peux pas vous donner de nouvelles ou d'informations officielles sur eux, mais ce qui est important et ce que je peux dire avec certitude, c'est que les autorités judiciaires sont vent debout pour pouvoir trouver des indices sur ces deux compatriotes. Et le procureur général auprès du Parquet de Conakry a déjà fait un communiqué là-dessus et a instruit des officiers de police judiciaire à enquêter pour trouver les traces et les indices de nos deux compatriotes. Ils ne sont pas deux, il y a d'autres compatriotes qui sont dans la même situation.Leurs familles n'ont aucun accès à eux, personne ne peut les voir, personne ne sait où ils sont. Est ce qu'on n'est pas dans la plus grande illégalité ?Écoutez, nous souhaitons que nos deux compatriotes rentrent à la maison, sains et saufs. 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Bienvenue dans la 4ème saison de Comme un poisson dans l'eau ! Je suis honoré de recevoir à nouveau l'écrivaine et sociologue Kaoutar Harchi pour la sortie de son ouvrage Ainsi l'animal et nous aux éditions Actes Sud. Kaoutar Harchi prolonge la réflexion dont elle faisait part dans le premier entretien ensemble, les épisodes 13 et 14 du podcast que vous pouvez réécouter. Son ouvrage est un récit qui détricoque les oppressions, au sens où il montre comment, d'où que l'on parte, tirer sur le fil d'une oppression fait résonner et apparaître d'autres fils dans la toile des dominations. L'ouvrage remonte ce fil historique de la co-construction de ces systèmes de pouvoir en montrant à quel point la domination d'espèce, le spécisme, est toujours là, connecté à toutes les autres questions. C'est à la fois un voyage au fil des siècles et une généalogie du développement des dominations qui sont retissées dans la trame de son récit poignant qui expose tous les liens qui étaient là depuis le début. C'est brillant, et c'est tellement riche qu'il fallait que je choisisse un angle pour un entretien parce qu'on ne pouvait tout aborder. Alors j'ai décidé de ne pas trop revenir sur la question de l'animalisation qui pourtant est un enjeu central de l'ouvrage mais dont on avait déjà parlé en détail dans le premier entretien, et j'ai préféré mettre la lumière sur certains des intuitions lumineuses et précieuses selon moi de l'autrice, sur des points distincts et plus précis. J'espère que ça vous parlera, et surtout que ça vous donnera envie de la lire. J'espère que vous trouverez cet entretien passionnant, et que vous aurez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer ! ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - Littérature et révolution - Kaoutar Harchi & Joseph Andras - Comme nous existons - Kaoutar Harchi - Les tortures infligées par des chiens à des Palestinien-nes à Gaza - Afro-dog. Blackness and the Animal question - Bénédicte Boisseron - Discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en 2007 - Festival Agir pour le vivant - Article de Kaoutar Harchi ‘La lutte pour le vivant ne pourra pas se faire au détriment d'une partie des vivants' ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Eden par Onycs
Hello, cet été je vous propose de découvrir un super épisode du podcast Comme un poisson dans l'eau de Victor Duran-Le Peuch, le podcast contre le spécisme. Il s'agit d'un épisode avec Nora Bouazzouni sur les liens entre alimentation et sexisme. Abonnez-vous à Comme un poisson dans l'eau, et bonne écoute ! On explore dans cet épisode avec la journaliste et autrice Nora Bouazzouni la façon dont le genre influence notre alimentation, et en particulier notre consommation d'animaux. Dans la plupart des pays du monde, il y a beaucoup plus de femmes qui sont végétariennes ou véganes que d'hommes. Et je voulais comprendre pourquoi ! Est-ce que c'est juste une question de pratiques différenciées selon le genre, la norme masculine dominante consistant à aimer le sport, les voitures et… manger des animaux ? Ou est-ce qu'il y a quelque chose de plus profond derrière cela ? Pourquoi est-ce que la viande paraît si essentielle à la masculinité, même à la virilité ? Est-ce que le fait que les femmes sont plus sensibles en général au sort des animaux ne s'explique pas par la perception entre leur oppression commune avec les animaux autres qu'humains, ou peut-être par des liens intimes entre la domination spéciste et la domination patriarcale ? Ce sont autant de questions que j'ai soulevées dans la discussion avec mon invitée, dont les réponses sont passionnantes et très éclairantes. Je vous laisse découvrir, bonne écoute ! ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - la sociologue Raewyn Connell a développé le concept de 'masculinité hégémonique', notamment dans son ouvrage Masculinités (1995) - Le coût de la virilité (2021) - Lucile Peytavin - épisodes du podcast Les couilles sur la table sur les voitures (Ep 27 : https://www.youtube.com/watch?v=hVyRobljXQE) , et sur l'alcool (Ep 43 : https://www.youtube.com/watch?v=YQ0Ify7Fmmg) - Le sexisme. Une affaire d'hommes (2020) - Valérie Rey-Robert - La publicité affreuse de Charal : https://www.youtube.com/watch?v=NzhnBDnxPlE - L' "efféminage" est un néologisme créé par la chercheuse en philosophie Marie-Frédérique Pellegrin - Le génie lesbien - Alice Coffin - La crise de la masculinité. Autopise d'un mythe tenace (2018) - Francis Dupuis-Déri - épisode du podcast Kiffe ta race sur les masculinités asiatiques : https://www.youtube.com/watch?v=4pVH0vobbwc Recommandations de Nora Bouazzouni : - Épisode "Picasso, séparer l'homme de l'artiste" du podcast Vénus s'épilait-elle la chatte ? : https://www.venuslepodcast.com/episodes/picasso%2C-séparer-l'homme-de-l'artiste - Aude Vidal : ses livres et son blog Mon blog sur l'écologie politique : https://blog.ecologie-politique.eu - La série Severance : https://www.imdb.com/title/tt11280740/ ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Days Past par In Closing
En Guinée, le ministre des Transports et porte-parole du gouvernement de transition de Guinée était de passage hier, mardi, à la rédaction Afrique de RFI. Il s'est exprimé sur la fin de la transition en cours, l'absence d'un chronogramme pour sa fin ou encore la disparition de deux figures de la société civile et la plainte de leurs familles contre le président de transition à Paris. Ousmane Gaoual Diallo réagit au témoignage d'une troisième personne présente sur les lieux, qui a décrit des menaces et des actes de torture à l'encontre de ces deux acteurs de la société civile, juste avant leur arrestation. RFI : La société civile et les partis politiques guinéens préparent une manifestation pour exiger le retour à l'ordre constitutionnel avant le 31 décembre 2024, comme s'y était engagé initialement le président de Mamadi Doumbouya. Or, le Premier ministre Bah Oury a déjà dit que ce sera au-delà de cette date. N'irions-nous pas vers un nouvel affrontement entre le pouvoir et l'opposition en Guinée ?Ousmane Gaoual Diallo : Non, cependant, il est naturel de noter qu'il y a une certaine partie de la classe politique guinéenne et des organisations de la société civile qui ne veulent pas rentrer dans le processus de dialogue, d'échange, qui a été initié pour faire en sorte que cette transition se déroule très bien. Donc elle utilise tout ce qui est possible pour faire en sorte de jeter l'anathème sur ce qui se passe en Guinée. Clairement, cette transition ne connaîtra pas sa fin à la fin de l'année 2024, cela a été acté. Pour plusieurs raisons, puisqu'un engagement pour sortir de la transition avait plusieurs facettes. Il y a un processus qui est déroulé en étapes avec des tâches qui en découlent et une mobilisation financière, aussi bien interne qu'internationale. Il y a beaucoup de choses ont manqué, alors nous ferons ce qui est possible.Le président de transition s'était engagé à ce que le référendum constitutionnel se tienne au moins cette année. Où en êtes-vous des préparatifs ?Actuellement, la constitution de ce fichier électoral fiable et accepté par les acteurs est en cours. Et c'est pour ça que nous avons invité tous les acteurs à se mobiliser pour que l'électeur, le citoyen guinéen puisse se faire enrôler (sur les listes électorales). Parce qu'en l'absence d'un fichier électoral, cela peut encore être un problème. Or, certains font la campagne pour que les acteurs politiques et les citoyens ne se s'enrôlent pas... et après, ça va devenir un problème. Mais nous comptons bien organiser le référendum d'ici la fin de l'année.Création d'un nouveau fichier électoral. Il y a la saison de pluie qui s'annonce. Est-ce que, clairement, cela ne nous mène pas au-delà du 31 décembre pour ce référendum ?Toutes les dispositions sont prises pour que ça ne le soit pas. Maintenant, le contexte du terrain, la situation locale, d'autres facteurs pourraient venir retarder cela. Si c'est le cas, le gouvernement prendrait la responsabilité de communiquer. Pour l'instant, nous sommes dans une dynamique d'aller vers le référendum à la fin de l'année.Comment est-ce que ça sera possible avec ces aléas, avec cette question du fichier électoral qu'il faut refaire ?La tâche est immense, mais nous ne sommes pas dans un recensement électoral. Nous sommes dans un recensement pour l'élaboration d'un fichier d'état civil du pays d'où sera extrait la classe électorale de la Guinée. C'est donc c'est une démarche inclusive et pas seulement avec des objectifs électoraux. Maintenant, il faut beaucoup d'engagement. Il faut que les acteurs aussi se mettent dans cette dynamique là pour sortir le pays. Ce qui est contradictoire, c'est d'un côté, exiger un retour à l'ordre constitutionnel et de l'autre côté, poser systématiquement des actes qui soient de nature à retarder la fin de cette transition.Si on comprend bien, le référendum constitutionnel risque de glisser un tout petit peu. Il n'y a pas de nouvelles dates données jusqu'ici pour la fin de la transition, est-ce que celle-ci a été renvoyée aux calendes grecques ?La transition guinéenne n'a pas pour vocation de dire que nous commençons un processus électoral et nous le terminons pour que d'autres acteurs viennent. C'est une question de refondation. Il faut recréer beaucoup d'autres facteurs pour que les Guinéens puissent dire que maintenant, le retour à l'ordre constitutionnel, ça ne veut pas dire la fin de la transition. Ce sont deux thèmes complètement différents. Il faut que les uns et les autres comprennent très bien que les militaires ne sont pas venus au pouvoir pour dire : « on organise l'élection, puis on se pousse pour que l'autre s'installe ».Quelles sont les conditions pour que les militaires partent ? Ce n'est pas une question de dire que les militaires partent ou les civils viennent. C'est de dire que, pour la refondation de l'État, il y a des facteurs que nous devons mettre en place. La société guinéenne est dérégulée depuis plusieurs années. Depuis 40 ans, c'est par cycles de cinq, six ans, que nous connaissons des crises. Il faut les régler. Cela passe par créer d'autres mécanismes de règlement des contradictions de la société guinéenne, par le dialogue. Et c'est justement à ce dialogue que les acteurs politiques - certains d'entre eux - refusent de participer. Or, si vous ne dialoguez pas, qu'est-ce qu'il vous reste ? C'est l'affrontement... Et nous voulons éviter que l'affrontement soit le mécanisme approprié au règlement des contentieux qui peuvent naître dans la société guinéenne.Mais aujourd'hui, quels sont ces critères qui vont permettre à la junte au pouvoir de dire : « C'est l'heure, nous pouvons maintenant partir, » ou « nous pouvons changer de système » ?Il y a un certain nombre de thématiques qui ont été déroulées, qui ont été mises en place et qui comportent des étapes, dont ce recensement général de la population avec l'élaboration du fichier d'État civil, l'organisation du référendum avec l'adoption d'une constitution, le déroulé des différentes étapes du processus électoral et la mise en place de différentes institutions réformées, le cadre économique, aussi révisible. Vous savez que la Guinée va lancer son « projet Simandou », qui est un projet de développement majeur avec des revenus financiers attendus importants. Il faut cadrer tout ça et organiser pour dire que, oui, nous laisserons un pays avec des soubassements solides pour un socle de développement stable sur lequel les Guinéens pourront bâtir leur avenir.C'est un programme à long terme.C'est un programme à moyen terme.C'est-à-dire combien d'années ?Je n'en sais rien, le contexte le déterminera.Trois, cinq ans ?Nous en sommes déjà à trois ans, donc il faut considérer que nous serons au-delà de trois ans.Trois années supplémentaires ?Je n'en sais rien si c'est trois ans qui sont nécessaires ou pas... Parce que nous ne voulons pas fixer notre transition dans un calendrier pour dire c'est un an, deux ans, trois ans ou quatre ans. Nous voulons dérouler des étapes. Et c'est l'atteinte de ces objectifs-là qui permettra de fixer la fin de la transition.Donc, vous allez être juge et parti. C'est vous qui allez décider quand vous mettrez fin à la transition.Nous avons mis très rapidement dans l'article 77 de la Charte qui gouverne actuellement le pays, que ces termes-là, ces éléments-là, doivent être discutés entre la société civile, entre les forces vives de la Guinée et les autorités. Or, les forces vives sont absentes du pays et ne veulent pas participer à ce dialogue. Comment voulez-vous construire ?De nombreux Guinéens estiment aujourd'hui que, près de trois ans après le coup d'État militaire, la gouvernance et leurs conditions de vie ont empiré. Que leur répondez-vous ?Je pense qu'il y a un certain nombre de nos compatriotes qui, malheureusement, se plaisent à construire un narratif négatif pour jeter l'anathème sur la transition. Mais je vais vous dire, si vous regardez les facteurs de stabilité économique : prenez la monnaie guinéenne, en 3 ans, le franc guinéen n'a pas connu de variation. La monnaie est restée stable malgré toutes les autres monnaies qui connaissent des yoyos. Vous regardez aujourd'hui les hauts cadres de l'État, on a mis au niveau international les salaires. Aujourd'hui, un secrétaire général des ministères est payé quasiment à 3000 dollars par mois, alors que quand on est arrivé, il émargeait à 600$. On a mis en place de quoi attirer les compétences, notamment les Guinéens qui ont des qualifications et qui sont formés à l'étranger. Si ce sont des pertes de pouvoir d'achat ou de dégradation des conditions de vie, à voir. Maintenant, il y a des facteurs sur lesquels le retard est important : l'électricité, l'eau, les infrastructures routières. Ce sont des secteurs qui ont été oubliés depuis l'indépendance. Il faut donc apporter des réponses appropriées à cela. Mais est-ce que c'est une transition de trois ans qui peut régler ces questions-là ? Je pense que là, c'est faire un jugement un peu trop hâtif et un peu trop sévère sur la transition guinéenne.Leurs proches, le FNDC (Front national pour la défense de la Constitution), était sans nouvelles des deux figures de ce mouvement Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, enlevés par des militaires lourdement armés depuis plus de deux semaines. Un témoin, qui était avec eux au moment de l'arrestation, assure qu'ils ont été menacés, torturés, avant d'être conduits dans un camp militaire à l'île de Kassa, au large de Conakry. Quelle est votre réaction ?Ce sont des histoires... et c'est dommage. Les autorités judiciaires, affirment qu'ils ne sont entre les mains d'aucune institution du pays, ni dans la police judiciaire, ni arrêté par n'importe qui. Donc, il lance un appel à ceux qui ont des informations. Ce qui est pernicieux dans cette communication, c'est de faire croire et de dire : « Oui, ils sont enlevés par des militaires lourdement armés ». Il n'y a pas de prison à Kassa. La prison sur les îles de Conakry se trouve à Fotoba, c'est une île qui est en face. Ils se disent aussi « torturés », etc. Je pense que construire ce type de narratif-là, quand vous dites « on a enlevé trois personnes » et la troisième personne est quelque part au Sénégal, puis les deux autres ne sont pas retrouvées. Il y a sujet à créer de l'amalgame qui peut même compliquer la vie de ces gens-là, s'ils étaient dans une situation difficile. Donc, je pense que ce que les acteurs de la société civile devraient faire, s'ils ont des informations objectives, c'est de se rapprocher de structures judiciaires pour permettre à l'État d'avoir accès à ces informations, de mener ces investigations et de retrouver ces citoyens-là parce que ce sont des compatriotes. C'est ce que les autorités judiciaires disent. Maintenant, si l'objectif c'est de dire : « Oui, on va dire qu'ils sont enlevés, torturés au palais présidentiel et exécutés ». Ça, c'est de la propagande qui n'a aucun autre intérêt que la volonté de nuire à l'image et à la réputation de cette transition. Je ne pense pas que cela soit bénéfique pour les acteurs concernés, s'ils étaient dans les mains des ravisseurs de qui que ce soit. Donc, l'État met les moyens en place, les autorités judiciaires mettent les moyens en place pour les retrouver et je pense qu'hier, leurs avocats sont allés fournir des informations au parquet et le parquet va continuer, avec ces informations-là, ses recherches.Donc, vous dites très clairement que le gouvernement guinéen n'a aucune nouvelle de ces deux personnalités ?Aucune nouvelle, et c'est clair, le procureur général a fait une déclaration claire et limpide là-dessus.Leurs proches assurent qu'ils ont été arrêtés par des hommes en armes et en uniforme militaire. Est-ce qu'il y a des services qui échappent à l'autorité de l'État ?D'abord, ce n'e sont pas leurs proches qui s'expriment. Les gens qui expriment ces communications sont à Paris.Monsieur le porte-parole, je viens de l'apprendre en même temps que vous. Les épouses des deux activistes disparus viennent de porter plainte ici à Paris, contre le président de transition Mamadi Doumbouya pour « disparition forcée ». Quelle est votre réaction ?Que des membres de leurs familles estiment qu'il est temps qu'ils portent plainte sur la disparition présumée de leurs époux, c'est tout à fait normal. Il faut saisir une juridiction. Ils auraient pu saisir les juridictions guinéennes. S'ils ont choisi de saisir les juridictions françaises, c'est une bonne chose. Peut-être que celles-ci permettront d'apaiser leurs craintes. Et ce qui est dommage, et ce qui est regrettable, c'est que des acteurs de la société civile perdus, des acteurs politiques perdus, essayent de greffer à cette inquiétude légitime leurs préoccupations. Pourquoi indexer le président de la transition, le ministre de la Défense ? Pourquoi indexer des personnalités contre lesquelles il n'y a aucune preuve. Là est la manipulation, là est la propagande. Je pense que les gens-là - les membres, les parents, les proches de ces deux personnes - seraient mieux avisés de dissocier leurs actions judiciaires légitimes à l'action politique et de propagande que certains essaient de greffer sur leurs propres émotions, c'est quelque chose de regrettable.Le général Sadiba Koulibaly, qui était numéro deux de la junte, est mort en détention. Le procureur militaire a parlé d'un « arrêt cardiaque » qui aurait été provoqué notamment par « un stress prolongé ». Est-ce que le gouvernement sait aujourd'hui avec exactitude ce qui a provoqué cet arrêt cardiaque ?Je pense que le rapport médical était clair. Il a été rendu à sa famille, ce qui est aussi important. Aussi, la famille a été avisée qu'ils avaient la possibilité, à partir du moment où ils ont récupéré le corps, de faire une contre-expertise pour pouvoir éventuellement saisir les juridictions s'ils avaient des doutes. Je pense qu'à ce jour, il n'y a pas eu une seule démarche judiciaire des membres de la famille. Je pense qu'il faut s'en tenir à cela. Si vous ne faites rien, je pense que c'est parce que les conclusions vous rassurent, quels que soient les regrets qu'on peut avoir par rapport au décès d'un officier.Aujourd'hui, de nombreuses voix dénoncent une dérive autoritaire - ou même plus - du régime guinéen. Que leur répondez-vous ?Je pense qu'il y a une volonté, comme je l'ai dit tantôt, d'un certain nombre d'organisations - il y a deux, trois partis politiques, l'UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée) en l'occurrence, avec son président Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé et puis Sydia Touré - qui construisent ce narratif avec quelques acteurs de la société civile pour faire croire que la Guinée, c'est le goulag, c'est l'enfer. Mais je pense qu'il y a beaucoup d'ambassades qui sont accréditées en Guinée. Les organisations internationales sont aussi des observateurs qui peuvent rendre compte de la situation de la Guinée.Certaines ambassades, certaines organisations des droits de l'homme, ont manifesté leurs inquiétudes par rapport au respect des droits de l'homme. Il y a eu effectivement un certain nombre de rapports qui disent qu'il y a eu des victimes pendant les manifestations. Un certain nombre de nos concitoyens ont perdu la vie, c'est vrai. Mais qu'est-ce que l'État de droit a fait ? On ouvre des enquêtes, des officiers de gendarmerie, des officiers de police ont été arrêtés et inculpés à l'occasion de ces manifestations, qui ont donné lieu à des morts de personnes.Combien ont été arrêtés ?Il y a, à peu près, huit personnes qui ont été inculpées, et, je crois, une personne a été jugée et condamnée à dix ans de prison.À lire aussiGuinée: un militant du mouvement FNDC raconte l'enlèvement des leaders Foniké Menguè et Billo Bah
La Camerounaise Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale, le Redhac, lauréate de plusieurs prix internationaux des droits de l'homme, fait un état des lieux du respect des droits de l'homme en Afrique centrale, et son constat est plutôt amer... Elle est notre Grande invitée Afrique ce mardi. RFI : Maximilienne Ngo Mbe, vous êtes à la tête du Redhac, le Réseau des défenseurs des droits de l'homme de l'Afrique centrale. Comment se portent les droits de l'homme dans cette région par rapport aux autres du continent ?Maximilienne Ngo Mbe : Tout de suite, je vais vous dire que la zone de l'Afrique centrale est une zone très très dangereuse, parce que la longévité au pouvoir des chefs de l'État, beaucoup de ressources matérielles, puis des ressources au niveau du sol, font qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de défis. Et l'un des défis majeurs, c'est le respect des droits de l'homme dans sa globalité, mais plus spécifiquement des libertés fondamentales et les institutions démocratiques.Prenons le cas de la RDC par exemple, et la situation catastrophique que vit l'Est de ce pays : que dit le Redhac à ce sujet ?Aujourd'hui, tout le monde le sait, ce sont les Nations unies qui ont dit clairement que le M23 est soutenu par le Rwanda et donc, comme on a vu ailleurs avec la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), nous demandons à la CEEAC (Communauté économique des États de l'Afrique centrale) et à la Cemac (La Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) de jouer leur rôle et de faire que ça cesse, et que la RDC retrouve ses richesses et retrouve son territoire.Votre organisation se dit aujourd'hui « inquiète » par le « flou » qui entoure la transition au Gabon. Pourquoi ?Parce que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance est claire : les militaires n'ont pas vocation à gérer les pays en tant que président de la République. C'est normal qu'on soit inquiets, d'autant plus que nous voyons des élans de plus en plus en Afrique ou lorsque les militaires viennent au pouvoir, ils chargent les constitutions, après ils se font élire. Nous venons de vivre ça au Tchad et nous sommes préoccupés par le fait que, probablement, au sortir de cette transition, que ce haut gradé [Brice Oligui Nguema, président de la transition de la République gabonaise, NDLR] aussi, change la Constitution, se présente et gagne les élections. Il ne faut pas l'accepter.Vous avez justement évoqué le Tchad. Le président Mahamat Idriss Déby a accordé la grâce présidentielle à des centaines, voire plus, de condamnés pendant la transition. Est-ce un bon pas vers la réconciliation qu'il dit prôner ?Même si nous aurions souhaité qu'il ne se représente pas - parce que nous ne sommes pas pour les régimes militaires -, nous prenons acte que le peuple lui a donné le mandat et que lui-même a dit qu'il faisait de son mandat une partie de la réconciliation. La situation des droits de l'homme au Tchad est un peu différente des autres situations dans la mesure où on est sorti d'un régime militaire, on est inquiet par la répression en sourdine qui est souvent très fine et qu'on ne voit pas. Mais nous pensons qu'avec la Commission nationale des droits de l'homme du Tchad, la Commission africaine et nous-même, nous allons faire ce qu'on a à faire pour que ces dérives ne continuent pas.Le Cameroun, justement, se prépare à une présidentielle au plus tard fin octobre 2025 et on constate déjà des tensions sur le plan politique, avec notamment des pressions qui sont grandissantes sur certains acteurs politiques. Avez-vous constaté la même chose ?Oui, il y a beaucoup de tensions, mais ce qui nous préoccupe, c'est aussi que tous les acteurs politiques parlent des élections présidentielles qui arrivent, mais la situation au nord-ouest et sud-ouest et à l'extrême nord est très grave. Je vais vous donner quelques chiffres rapidement : en 2023/2024, nous avons au moins à peu près 103 civils qui ont été assassinés par les présumés séparatistes et il y a 4 personnalités qui ont été assassinées. Il y a plus de 50 forces de sécurité qui ont été assassinées. Il y a à peu près 2 000 000 de déplacés depuis janvier 2024... Et je ne parle pas de l'économie qui s'effondre et tout ce que cela comporte. Alors nous, nous pensons vraiment que, oui, il faut qu'il y ait l'élection présidentielle, mais il faut que les débats tournent autour de comment nous devons sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve.Au vu de l'évolution démocratique en Afrique centrale, êtes-vous optimiste ou pessimiste sur la question des droits de l'homme dans la région ? Je suis entre les deux. La démocratie, c'est aussi l'alternance au pouvoir. C'est-à-dire que quand vous voyez des présidents qui restent 42 ans, 30 ans au pouvoir et qui manœuvrent tout le temps pour changer les constitutions, on ne peut pas parler de la démocratie ni des institutions démocratiques, mais il faut que les peuples se battent partout où ils sont. À lire aussiBurkina: «les forces de sécurité intimident, détiennent et font disparaître» journalistes et opposants
Suite à la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron le soir des élections européennes, le 9 juin dernier, l'extrême droite menace d'accéder au pouvoir en France. Dès le lendemain, on s'est réuni-es avec plusieurs camarades antispécistes pour réfléchir aux meilleurs moyens de s'engager dans la lutte contre ce danger, et de faire front aux côtés des autres mouvements sociaux. On a notamment choisi d'écrire une tribune ensemble pour appeler à une mobilisation massive et convergente des antispécistes, pour affirmer que l'extrême droite est l'ennemie de toutes les personnes minorisées, y compris les autres animaux, et que l'antispécisme est incompatible et même s'oppose radicalement à leur idéologie et à leurs actions. Cette tribune a suscité un élan inédit : publiée dans le média indépendant Blast, elle été signée par plus de 300 collectifs, associations et personnalités antispécistes, et continue d'être signée massivement Avec Florence Dellerie, illustratrice scientifique et vulgarisatrice (site Questions animalistes), éditrice à l'Amorce et co-fondatrice du Projet Méduses, on revient en détail sur les positions affirmées dans cette tribune, que l'on a co-initiée avec : - Jihem Doe, militant sentientiste - Joseph Jaccaz, coordinateur en collectes de fonds pour ONG, militant antifasciste et antispéciste - Lyla M., vulgarisatrice sur l'esprit critique et les luttes sociales, créatrice de Raie futée - Orlando H. Benta, créateur du collectif sentientiste Réplique Éthique - Yohann Hoarau, psychologue et vulgarisateur en psychologie sociale et philosophie morale ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - La tribune 'Antispécistes contre l'extrême droite' publiée dans Blast - Article de Streetpress sur l'aggression homophobe et transphobe commis par des membres du GUD au soir de l'annonce de la dissolution - Rapport 2022 sur la situation et les tendances du terrorisme dans l'UE (Europol) - Articles de Mediapart sur les liens entre la Russie et le RN : - Marion Maréchal, 2022 : "Vous serez le rempart de toutes les déconstructions comme la théorie du genre, l'antispécisme, ou le wokisme" - Marine Le Pen a soutenu l'amendement dit "anti-L214", qui prévoit la pénalisation fiscale des donateurices d'associations relayant les lanceureuses d'alertes (2022) - Louis Aliot - question écrite au Ministre de l'Intérieur (2018) "les antispécistes sont une nébuleuse mal connue d'individus radicalisés" - Proposition de loi sur l'interdiction des colliers électriques ou étrangleurs (2023), adoptée à 111 voix contre 5 (toutes RN) - Dédiabolisation de RN - Marine Le Pen et ses chats - Programme du Nouveau Front Populaire - Nicolas Cadène, candidat écologiste investi par le Nouveau Front Populaire, qui a pris des positions en faveur de la corrida Trois choses à faire pour lutter contre l'extrême droite : - Voter pour le Nouveau Front Populaire aux législatives, faire des procurations si besoin, et inciter ses proches à le faire - Se mobiliser localement, dans les associations et collectifs de son territoire - Soutenir les médias indépendants ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : El Fuerte par Guazú
Au Gabon, selon les textes en vigueur, un seul acteur de la transition aura le droit d'être candidat à la présidentielle de l'an prochain : c'est le chef de l'État, le général Oligui Nguema. Mais tout le monde n'est pas d'accord avec cette disposition de la Charte de la transition et du Dialogue national, qui exclut de fait les autres acteurs de la transition. François Ndong Obiang est le premier vice-président de l'Assemblée nationale. En ligne de Libreville, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier et s'exprime d'abord sur le projet de Constitution qui prévoit de supprimer le poste de Premier ministre. RFI : Alors si on suit ce projet de Constitution, demain, au Gabon, dans l'exercice quotidien de leur pouvoir, le chef de l'État et son gouvernement échapperont à tout contrôle du Parlement. Est-ce que cela ne vous inquiète pas un peu ?François Ndong Obiang : Vous savez, le texte connaîtra certainement une évolution, les discussions vont arriver au Parlement, à la Constituante et le référendum tranchera définitivement la position des Gabonais.Voulez-vous dire que, dans les amendements à venir, pourrait être réintroduit un Premier ministre ?On en discutera certainement. Il y a ceux qui sont favorables au maintien d'un Premier ministre pour que le président ait un fusible, que le président ne soit pas exposé à la vindicte de la gestion quotidienne de l'État. Il y a ceux qui trouvent que nous pouvons aller directement à un régime présidentiel où le président assume le rôle du gouvernement, et cela va nécessiter qu'il n'y ait plus de fusible, parce que, dit-on, depuis l'instauration de cette fonction, le Premier ministre n'a quasiment jamais géré. Bon, ce sont des discussions qui vont avoir lieu. Si on donne au Premier ministre toute la latitude de conduire la politique gouvernementale et tout le respect qui lui est dû, on peut avoir un Premier ministre conséquent. Mais si effectivement il y a des ministres qui ne se réfèrent qu'au chef de l'État et qui ont des comportements qui outre-passent leurs missions, évidemment, on peut se demander à quoi sert le Premier ministre. Mais ces discussions vont avoir lieu dans les différentes instances.Alors, dans ses conclusions, le Dialogue national maintient que les acteurs de la transition actuelle ne pourront pas être candidats à la présidentielle de l'année prochaine. Qu'est-ce que vous en pensez ?Pour ma part, l'exclusion ou l'élimination de quelconques candidats est un peu prématurée aujourd'hui. Est-ce qu'on va le mettre dans la Constitution ? Je n'en sais rien. Mais il faut dire qu'un acteur de la transition qui souhaiterait avoir un positionnement présidentiel, moi, de mon avis, devrait avoir la légitimité de son action. Je ne vois pas pourquoi on va l'exclure. Maintenant on va aussi en discuter autour de nous pour savoir que nous devons aller à une élection apaisée, où tout le monde doit avoir ses chances, où tout le monde est capable de concourir à égale partie.Et dans les mêmes conclusions, le Dialogue national maintient aussi la disposition exceptionnelle de la Charte de transition qui autorise le général Oligui Nguema à être candidat. Est-ce que vous êtes favorable à cette mesure ?Il est bien qu'Oligui Nguema soit candidat s'il le veut, mais nous nous avançons un peu trop au Gabon, on spécule, Oligui n'a pas encore dit qu'il sera candidat. Mais s'il est candidat, il va de soi que d'autres acteurs de la transition pourraient être candidats pour ne pas rentrer tout de suite dans une élection qui commence par des frustrations. Nous devons sortir de la transition en ayant une élection apaisée, une élection plurielle et tout à fait inclusive.Sans aucune exclusion ?Sans aucune exclusion, voilà, tout à fait.Référendum à la fin de l'année, présidentielle l'an prochain… En vue de ces deux scrutins, vient d'être adopté, par votre Assemblée nationale, un code électoral qui confie l'organisation de ces scrutins au ministre de l'Intérieur. Mais justement, 13 députés de votre Assemblée ont voté contre. Est-ce qu'en effet cela ne va pas favoriser le pouvoir en place ?Non, pas du tout, je ne suis pas inquiet. Le pouvoir en place nous a dit, le ministre de l'Intérieur nous a dit, que la précipitation de sa démarche se limitait au référendum. Je ne pense pas que les autorités en place aient l'ambition de vouloir tricher. Je ne le crois pas.Oui, mais tout de même, si 13 de vos collègues ont voté contre, c'est qu'il y a de l'inquiétude dans votre Assemblée ?Oui, il y a une inquiétude de 13 députés, mais la loi qui a été votée, elle nous permettra d'aller au référendum, et après le référendum, on reprendra le chronogramme de la transition qui a bien fixé qu'après l'adoption de la Constitution en référendum, on va voter la loi des élections, puis la loi des partis. Il y a un chronogramme qui a été arrêté et jusqu'à ce jour, le président Oligui respecte le chronogramme.Donc le code électoral qui vient d'être adopté pourra être réformé en début d'année prochaine avant la présidentielle ?Mais tout à fait. Personne n'a intérêt à aller avec un tel code si on ne discute pas sérieusement de comment on fait pour aller aux élections apaisées. Et même si les militaires qui sont en place souhaitaient aller aux élections, je ne crois pas qu'ils veuillent des élections brouillées, des élections avec des violences. Je pense que nous voulons tous avoir désormais, après la transition, des élections à peu près légitimes. On aura un nouveau code électoral après référendum et on aura une loi des partis qui va fixer des nouvelles conditions.
Les similis carnés font partie des sujets qui déchaînent les passions, qui suscitent des réactions épidermiques et sur lesquels les gens ont des positions très tranchées souvent. On entend en particulier beaucoup de critiques, d'objections aux substituts : pas assez bons, trop chers, pourquoi chercher à imiter la viande si on veut s'en passer, ultra-transformé et mauvais pour la santé, c'est capitaliste... Dans cet épisode, on aborde bien sur ces objections, mais on parle aussi de tous les autres aspects du sujet : qu'est-ce qu'un simili et pourquoi ce nom ? comment sont-ils perçus ? quelle est leur histoire ? comment se porte l'économie actuelle de ces produits ? On traite également des aspects politiques, puisque les substituts ont récemment fait l'objet d'attaques répétées de la part des lobbies des productions animales et du gouvernement français. Je me suis décidé à prévoir un épisode sur ce sujet car vous me l'avez suggéré sur les réseaux, alors merci à vous et bonne écoute ! Pour me faire un feedback anonyme sur cet épisode ou mon travail : https://www.admonymous.co/poissonpodcast ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - Le site Animal Timeline - Post LinkedIn sur l'origine des termes des produits animaux - L'étude du Lancet sur les effets des produits ultra-transformés sur la santé - Un article qui démystifie le sujet des produits ultra-transformés - Le tweet du Premier Ministre Gabriel Attal présentant le décret interdisant les appellations steak, escalope et autres pour les produits végétaux comme 'une demande de nos éleveurs' - Premier livre de cuisine végétarienne - Premier livre de cuisine végane - Création de Alpro en 1980 - Première mention du seitan - Première mention d'un lait végétal - Première mention du tofu Recommandations de Florimond Peureux : - L'humanité carnivore - Florence Burgat - La chaîne Youtube du chef Gaz Oakley : https://www.youtube.com/ @gazoakleychef - Mange et tais-toi - Serge Hercberg ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Spark par Mémento