Podcasts about charte

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El Larguero
El Larguero a la 01.00 | El último 'milagro' del Dr. Ángel Charte en la temporada de motociclismo y la grata sorpresa de Fernando Alonso en Brasil

El Larguero

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 23:01


El doctor Ángel Charte, referente en los circuitos de Moto3, Moto2 y Moto GP, nos desvela los detalles de la actuación que salvó la vida de los pilotos Noah Dettwiler y José Antonio Rueda en Malasia. También el periodista Jesús Balseiro nos cuenta la última hora del GP de Brasil de F1, donde Fernando Alonso ha soñado con la 'minipole' de cara a la carrera al 'sprint'.

El Larguero
El Larguero completo | De la Fuente evade las presiones y vuelve a confiar en Lamine Yamal

El Larguero

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 107:36


La selección española buscará certificar su billete al Mundial 2026 contando de nuevo con un Lamine Yamal en el epicentro de las miradas de nuevo. Viernes de sanedrines para analizar los próximos objetivos del equipo de De la Fuente, contando también con la 'ilustre' presencia de los periodistas Ramón Besa y Manuel Jabois. Conectamos con el Martínez Valero para vivir el postpartido del Elche-Real Sociedad y con el Palau Blaugrana para hacer lo propio tras 'El Clásico' de la Euroliga. Además, el Dr. Charte nos cuenta los entresijos de la actuación que salvó la vida de los pilotos de Moto3 Rueda y Dettwiler y Jesús Balseiro nos revela la ilusión que ha reavivado Fernando Alonso en el GP de Brasil de F1.

El Larguero
Entrevista | El doctor Charte explica su acción salvadora con Rueda y Dettwiler: "Mi mayor prioridad era que su corazón volviera a latir"

El Larguero

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 20:04


El médico oficial del Mundial de Motociclismo relata cómo fue la dura intervención dado el terrible accidente que los pilotos protagonizaron en la cita de Malasia

Revue de presse Afrique
À la Une: le général Mamadi Doumbouya candidat à la présidentielle en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 4:29


« Ce devait être un acte somme toute ordinaire, relate Ledjely à Conakry, mais qui aura pris les allures d'un événement d'envergure nationale. Hier lundi, dernier jour de dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle, la Cour suprême de Conakry a été le théâtre d'une mise en scène soigneusement orchestrée autour du dépôt du dossier du général Mamadi Doumbouya, président de la Transition. » Après des heures d'attente aux alentours de la haute juridiction, la foule de ses partisans a été enfin comblée. Ledjely nous décrit la scène : « vêtu d'un boubou blanc orné des motifs des quatre régions naturelles et coiffé d'un bonnet assorti, le général Doumbouya est descendu de son véhicule pour saluer brièvement la foule, avant de s'engouffrer dans l'enceinte de la Cour suprême. Dix minutes plus tard, il en ressortait, le visage impassible, adressant un dernier salut depuis le toit ouvrant de sa voiture. Un geste bref, maîtrisé, mais hautement symbolique. En l'espace d'une dizaine de minutes, Conakry a vécu l'acte final d'un suspense savamment entretenu, pointe le site guinéen, où la mise en scène a rivalisé avec la solennité. La capitale s'est figée, suspendue à un seul geste : celui du président de la Transition officialisant ce que tout le monde savait déjà. » « Parjure et trahison » De son côté, l'opposition, rassemblée sous la bannière des Forces vives de Guinée, rejette la candidature de Mamadi Doumbouya. C'est ce que pointe notamment le site Guinée 7 : « les Forces vives de Guinée qualifient cette candidature de parjure et de trahison envers la Charte de la Transition et le peuple de Guinée. Elles appellent à une mobilisation nationale pour défendre la démocratie, la liberté et l'honneur du pays. » Mamadi Doumbouya est sûr de gagner cette présidentielle du 28 décembre, « tant il a dégagé la voie pour se faire élire », relève Le Monde Afrique. Ce dépôt de candidature savamment orchestré était « une façon de donner un vernis de légitimité à son pouvoir pour les sept prochaines années, durée de son probable futur mandat, renouvelable une fois. Cette prolongation annoncée inquiète ses opposants, poursuit le journal. Pour la plupart résignés ou exilés, ils dénoncent la chape de plomb qu'il a, selon eux, fait tomber sur la Guinée. Pendant la transition, plusieurs voix dissidentes ont été réduites au silence et des radios ou télévisions privées ont été fermées. Des militants civils, ainsi qu'un journaliste et des militaires, ont disparu sans laisser de trace. Leurs proches et des organisations de défense des droits humains pointent la responsabilité de la junte dans ces affaires, laquelle s'en est toujours défendue. » La proximité avec la France Et Le Monde Afrique de relever que « ces accusations n'empêchent pas la France de coopérer avec Mamadi Doumbouya. Contrairement à ses homologues sahéliens, en rupture de ban avec Paris, l'imposant putschiste guinéen a toujours été jugé fréquentable par les autorités françaises. » Côté guinéen, le pouvoir militaire se veut pragmatique, n'écartant aucun partenaire. Côté français, on plaide, relève le journal, pour « une realpolitik sans états d'âme. Aux yeux de Paris, mieux vaut coopérer avec cette junte imparfaite plutôt que de la voir se rapprocher de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), soutenue par Moscou – et offrir à ces pays une stratégique ouverture maritime. » Ce qui intéresse Paris est « la bauxite et le diamant » Une attitude conciliante qui provoque la colère de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, l'une des rares personnalités à encore oser critiquer publiquement la junte. Dans les colonnes du Point Afrique, le prix Renaudot 2008, ne mâche pas ses mots : « la France a pour le tyran de Conakry les yeux de Chimène. Rien de trop pour son petit protégé ! C'est vers Conakry dorénavant, constate Tierno Monénembo, et non vers Dakar ou Ndjamena que vont les chèques les plus gros et le matériel militaire de dernier cri. Habituellement, en cas de coup d'État, la France suspend sa coopération militaire avec le pays concerné. Avec Mamadi Doumbouya, non seulement celle-ci n'a jamais été interrompue, mais elle s'est intensifiée. (…) Emmanuel Macron ne semble pas beaucoup s'émouvoir des dérives dictatoriales de son poulain de Conakry, fustige encore Tierno Monénembo. Pendant que celui-ci tord le cou à la charte de la Transition, pendant que se multiplient les morts mystérieuses et les disparitions forcées, il fait semblant de regarder ailleurs. (…) Ce qui l'intéresse, conclut l'écrivain, c'est la bauxite et le diamant, certainement pas le sort de Sadou Nimaga, de Maraouane Camara, de Foninké Mengué et de Billo Bah, disparus depuis plus d'un an et dont on ne sait toujours rien. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le général Mamadi Doumbouya candidat à la présidentielle en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 4:29


« Ce devait être un acte somme toute ordinaire, relate Ledjely à Conakry, mais qui aura pris les allures d'un événement d'envergure nationale. Hier lundi, dernier jour de dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle, la Cour suprême de Conakry a été le théâtre d'une mise en scène soigneusement orchestrée autour du dépôt du dossier du général Mamadi Doumbouya, président de la Transition. » Après des heures d'attente aux alentours de la haute juridiction, la foule de ses partisans a été enfin comblée. Ledjely nous décrit la scène : « vêtu d'un boubou blanc orné des motifs des quatre régions naturelles et coiffé d'un bonnet assorti, le général Doumbouya est descendu de son véhicule pour saluer brièvement la foule, avant de s'engouffrer dans l'enceinte de la Cour suprême. Dix minutes plus tard, il en ressortait, le visage impassible, adressant un dernier salut depuis le toit ouvrant de sa voiture. Un geste bref, maîtrisé, mais hautement symbolique. En l'espace d'une dizaine de minutes, Conakry a vécu l'acte final d'un suspense savamment entretenu, pointe le site guinéen, où la mise en scène a rivalisé avec la solennité. La capitale s'est figée, suspendue à un seul geste : celui du président de la Transition officialisant ce que tout le monde savait déjà. » « Parjure et trahison » De son côté, l'opposition, rassemblée sous la bannière des Forces vives de Guinée, rejette la candidature de Mamadi Doumbouya. C'est ce que pointe notamment le site Guinée 7 : « les Forces vives de Guinée qualifient cette candidature de parjure et de trahison envers la Charte de la Transition et le peuple de Guinée. Elles appellent à une mobilisation nationale pour défendre la démocratie, la liberté et l'honneur du pays. » Mamadi Doumbouya est sûr de gagner cette présidentielle du 28 décembre, « tant il a dégagé la voie pour se faire élire », relève Le Monde Afrique. Ce dépôt de candidature savamment orchestré était « une façon de donner un vernis de légitimité à son pouvoir pour les sept prochaines années, durée de son probable futur mandat, renouvelable une fois. Cette prolongation annoncée inquiète ses opposants, poursuit le journal. Pour la plupart résignés ou exilés, ils dénoncent la chape de plomb qu'il a, selon eux, fait tomber sur la Guinée. Pendant la transition, plusieurs voix dissidentes ont été réduites au silence et des radios ou télévisions privées ont été fermées. Des militants civils, ainsi qu'un journaliste et des militaires, ont disparu sans laisser de trace. Leurs proches et des organisations de défense des droits humains pointent la responsabilité de la junte dans ces affaires, laquelle s'en est toujours défendue. » La proximité avec la France Et Le Monde Afrique de relever que « ces accusations n'empêchent pas la France de coopérer avec Mamadi Doumbouya. Contrairement à ses homologues sahéliens, en rupture de ban avec Paris, l'imposant putschiste guinéen a toujours été jugé fréquentable par les autorités françaises. » Côté guinéen, le pouvoir militaire se veut pragmatique, n'écartant aucun partenaire. Côté français, on plaide, relève le journal, pour « une realpolitik sans états d'âme. Aux yeux de Paris, mieux vaut coopérer avec cette junte imparfaite plutôt que de la voir se rapprocher de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), soutenue par Moscou – et offrir à ces pays une stratégique ouverture maritime. » Ce qui intéresse Paris est « la bauxite et le diamant » Une attitude conciliante qui provoque la colère de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, l'une des rares personnalités à encore oser critiquer publiquement la junte. Dans les colonnes du Point Afrique, le prix Renaudot 2008, ne mâche pas ses mots : « la France a pour le tyran de Conakry les yeux de Chimène. Rien de trop pour son petit protégé ! C'est vers Conakry dorénavant, constate Tierno Monénembo, et non vers Dakar ou Ndjamena que vont les chèques les plus gros et le matériel militaire de dernier cri. Habituellement, en cas de coup d'État, la France suspend sa coopération militaire avec le pays concerné. Avec Mamadi Doumbouya, non seulement celle-ci n'a jamais été interrompue, mais elle s'est intensifiée. (…) Emmanuel Macron ne semble pas beaucoup s'émouvoir des dérives dictatoriales de son poulain de Conakry, fustige encore Tierno Monénembo. Pendant que celui-ci tord le cou à la charte de la Transition, pendant que se multiplient les morts mystérieuses et les disparitions forcées, il fait semblant de regarder ailleurs. (…) Ce qui l'intéresse, conclut l'écrivain, c'est la bauxite et le diamant, certainement pas le sort de Sadou Nimaga, de Maraouane Camara, de Foninké Mengué et de Billo Bah, disparus depuis plus d'un an et dont on ne sait toujours rien. »

SBS French - SBS en français
C'est arrivé un 1er novembre : 1945 - L'Australie devient l'un des membres fondateurs de l'ONU

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 6:38


Le 1er novembre 1945, l'Australie a déposé sa ratification de la Charte des Nations Unies, ce qui fait d'elle l'un des 51 membres fondateurs de l'organisation.

Le retour de Mario Dumont
Les étudiants en médecine poursuivent le gouv.: «On est découragés», dit la VP de la FMEQ

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 7:29


Alors que le torchon continue de brûler entre le ministre de la Santé Christian Dubé et les médecins, voilà que les étudiants en médecine poursuivent le gouvernement en demandant à la Cour supérieure d’invalider en partie la réforme Dubé qui viole la Charte des droits et libertés, selon eux. Entrevue avec Félicia Harvey, vice-présidente de la Fédération médicale étudiante du Québec. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Reportages par SBS French - Reportages par SBS French
C'est arrivé un 1er novembre : 1945 - L'Australie devient l'un des membres fondateurs de l'ONU

Reportages par SBS French - Reportages par SBS French

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 6:38


Le 1er novembre 1945, l'Australie a déposé sa ratification de la Charte des Nations Unies, ce qui fait d'elle l'un des 51 membres fondateurs de l'organisation.

Jause Podcast
ONU, 80 ans après : une mission inachevée

Jause Podcast

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 7:49


Tout est parti d'une question de mon ami Garod Joseph :L'ONU est-elle encore capable de garantir la paix ?Le 24 octobre 2025, cela fera 80 ans depuis la signature de la Charte des Nations unies à San Francisco.80 ans d'idéal de paix, mais aussi de contradictions, d'impuissance et de luttes d'influence.“ONU, 80 ans après : une mission inachevée.”Un mini-documentaire qui questionne l'efficacité et l'avenir de l'ONU dans un monde en mutation.#ONU80ans #NationsUnies #ONU #Documentaire #HistoireDuMonde #GarodJoseph #JausePodcast #ParlonsMonde #Paix #Geopolitique #SanFrancisco1945 #MondeEnMutation

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Le 24 octobre 1945, a été institué l''Organisation des Nations Unies à la suite de la ratification de la Charte par la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'URSS et la majorité des autres pays signataires. 80 ans après sa création, la question de sa réforme devient impérieuse et Éric Topona et ses invités en débattent sous l'Arbre à palabres.

Le podcast de la JLMB
Répetition de l'indu et charte de l'assuré social (n°34/2025)

Le podcast de la JLMB

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 9:07


Dans cet épisode du podcast de la JLMB, l'avocat Patrick Henry aborde le sujet suivant : Répetition de l'indu et charte de l'assuré social. Ce sujet est traité dans les numéros 34/2025 de la JLMB. Suivez ce lien pour consulter la version numérique : https://bit.ly/3kI5YFPHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La marche du monde
Les Pénélopes, une épopée féministe sur internet

La marche du monde

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 48:29


La Marche du monde vous invite cette semaine à découvrir Les Pénélopes, une épopée féministe sur internet, un nouvel épisode documentaire consacré aux Pénélopes, un média féministe créé par des Françaises dans le sillage de la 4è conférence mondiale sur les femmes à Pékin qui se tenait en septembre 1995, organisée sous l'égide de l'organisation des Nations unies (ONU).   Pékin, septembre 1995, pendant 10 jours, des dizaines de milliers de femmes venues du monde entier, des déléguées gouvernementales, des représentantes d'ONG, des militantes féministes, étaient rassemblées pour travailler à la rédaction d'une plateforme d'action en douze points pour l'égalité femmes-hommes. En attendant la conférence suivante annoncée en 2000 à New York, des femmes ont décidé d'agir et de profiter de l'émergence d'internet pour travailler en réseau et relayer en ligne des informations produites par et pour des femmes. C'est le cas des Pénélopes, un groupe de Françaises qui créent sur le web des médias féministes à destination du monde entier. On s'est dit : les médias en France ne font pas leur travail. Il faut se mettre au travail, c'est à nous de le faire parce qu'il n'y aura personne d'autre pour le faire à notre place. […] On voulait du transversal, de l'horizontal, de l'international surtout. Donc on va faire notre magazine féministe international sur le web. Joëlle Palmieri, co-fondatrice des Pénélopes Alors qu'internet arrive à peine dans les foyers, et que les premiers sites d'informations voient le jour, les Pénélopes décident de leur emboîter le pas et de tisser leur toile féministe. Le site www.penelopes.org sera lancé en janvier 1997. Au programme : des articles en français, en anglais et en espagnol, sur la vie des femmes et sur les luttes des femmes à l'international, mais aussi la création d'une Web TV et d'une web Radio avec les moyens du bord, de la formation toute azimut auprès de nombreux collectifs de femmes, et enfin une présence à de nombreuses conférences et rendez-vous internationaux, de Séoul, à Dakar, en passant par Porto Alegre pour les premiers forums sociaux. Avec Pénélope, on faisait des choses qu'on n'avait jamais faites avant et rien n'était impossible. […] C'était rare de rencontrer des militantes féministes du monde entier ; il fallait récolter les témoignages et apprendre les unes des autres. Malin Bjork, membre des Pénélopes 80 ans après la création de l'ONU, le 24 octobre 1945 à San Francisco, qui avait accordé une place importante aux droits des femmes, avec l'affirmation du principe d'égalité femmes-hommes dans le préambule de la Charte, et 30 ans après la conférence des femmes à Pékin en 1995, La marche du monde vous emmène à la rencontre des Pénélopes, ces pionnières du web féministe. Aux sons de leurs archives numérisées récemment par Bibliothèque nationale de France (BNF), Les Pénélopes, une épopée féministe sur internet, c'est un nouvel épisode de la Marche du monde signé Joëlle Palmieri et Maxime Grember, réalisé par Sophie Janin et produit par Valérie Nivelon.   Avec les témoignages de : - Malin Bjork, membre des Pénélopes- Elsa Boulet, fondatrice des Pénélopes- Marie-Hélène Mottin-Sylla, partenaire des Pénélopes- Joëlle Palmieri, fondatrice des Pénélopes.Remerciements à : - Dominique Foufelle, fondatrice des Pénélopes- Lin McDewitt Pugh, partenaire des Pénélopes- Julie Guillaumot, cheffe du service vidéo à la BNF- Nicole Fernandez Ferrer, déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir- Laurence Sarniguet et Eugénie Ducret de la Sonothèque de RFI.Musiques : - Computer Love, de Kraftwerk- Woman, de Neneh Cherry- People has the power, de Patti Smith.Ouvrages : - Les Pénélopes : un féminisme politique 1996-2004, de Dominique Foudelle et Joelle Palmieri, 2014Archives : - Journal France inter, 5 septembre 1995 (archives INA),- Émission Cyberfemmes du 28 avril 1999, «Spéciale Pénélopes»,- Émission Cyberfemmes du 4 juin 2000 à New York, «Pékin+5 : des femmes prennent les médias en main»,- Émission Cyberfemmes du 9 juin 2000 à New York, «La Francophonie en péril ?»,- Reportage du 16 décembre 2000 à Dakar pendant le sommet de la dette, - Reportage du 26 janvier 2002 à Porto Alegre lors du 2e Forum social mondial, «Manifestation contre le sexisme et l'impérialisme»,- Reportage du 26 janvier 2001 à Porto Alegre lors du 1er Forum social mondial, «Manifestation pour l'avortement»,- Reportage du 13 avril 2002 à Paris sur le cinquième anniversaire du magazine en ligne des Pénélopes; concert du groupe Les Zarmazones.,Ressources : - Site internet des Pénélopes- Web radio, “Voix de femmes”- Émissions Cyberfemmes, Catalogue Bnf,- Exposition «Europes en partage» du 13 septembre 2025 au 6 septembre 2026 au musée de la Bnf, présentation d'extraits de l'émission Cyberfemmes du 6 octobre 1999, intitulée «L'Europe et les femmes».Carrousel photos

Revue de presse Afrique
À la Une: les colonels au pouvoir à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 4:02


Ils sont cinq, alignés comme à la parade, en première page du quotidien L'Express à Antananarivo. Cinq colonels en treillis camouflage, bérets rouges vissés sur la tête, à l'exception de celui qui est au centre et qui porte une casquette. Il s'agit du colonel Michael Randrianirina, « le seul à être facilement identifiable, rapporte Le Monde Afrique, depuis qu'il a prononcé samedi dernier, depuis le camp militaire de son unité, le Capsat, au sud de la capitale, un discours qui a accéléré les événements à Madagascar. Ce discours appelait l'ensemble des militaires à cesser de s'opposer aux manifestants du mouvement de la GenZ depuis le 25 septembre, dont les revendications étaient passées de slogans sur la dégradation des conditions de vie à Madagascar à une demande de changement à la tête de l'État. » Point de bascule Le colonel Michael Randrianirina a donc annoncé que l'armée prenait le pouvoir. Avec « un acte intitulé “Charte de transition de la République de Madagascar“ qui circule depuis mardi soir, précise L'Express. Personne ne confirme ni n'infirme son authenticité. Dans cet acte, il est indiqué que "la durée de la Transition est fixée à 24 mois maximum, renouvelable une seule fois pour 12 mois si la situation nationale l'exige". » L'Express rapporte aussi que « l'architecture de la gouvernance étatique devrait se préciser dans les prochains jours. Il est probable, cependant, que les nouveaux dirigeants auront à faire face aux réactions internationales, note le quotidien malgache. L'annonce de la prise du pouvoir faite par les militaires, hier, sortant du cadre constitutionnel. » Commentaire du Monde Afrique : « le point de bascule a donc été atteint. Il était attendu depuis le début du week-end », depuis le ralliement des militaires aux manifestants de la GenZ. Et « en quittant secrètement Madagascar avec l'aide de la France, dimanche, Andry Rajoelina avait au fond signifié qu'il avait compris le risque d'être renversé ». Interrogations Alors désormais, bien des questions se posent. WakatSéra au Burkina en fait la liste : « Y aura-t-il une phase de transition, vu que les nouveaux maîtres de la Grande île, même s'ils nient avoir fait un coup d'État, ne sont pas issus des urnes ? Les militaires confieront-ils le pouvoir à un civil, comme ils l'avaient fait en son temps pour Andry Rajoelina, avant l'organisation d'une élection présidentielle ? (…) La GenZ, l'euphorie du moment évaporée, ne criera-t-elle pas, à la longue, à la confiscation de sa révolution qui a commencé par une dénonciation de la corruption et des coupures trop récurrentes d'eau et d'électricité, et pour finir par la demande de démission d'Andry Rajoelina ? » Rien d'inédit En tout cas, commente Afrik.com, « une nouvelle page de l'histoire malgache s'ouvre. Madagascar vit aujourd'hui un moment charnière : entre révolte citoyenne et transition politique, le peuple a prouvé qu'il peut redevenir acteur de son destin. Mais cette victoire populaire s'accompagne d'incertitudes : dans bien des pays, le pouvoir militaire a souvent débouché sur des périodes d'instabilité ou de guerre civile. L'espoir devra donc s'accompagner de vigilance et d'un projet politique clair. » Enfin, pour Ledjely en Guinée, finalement, « rien de nouveau sous le soleil. À l'échelle de l'actualité politique du continent africain de ces dernières années, ce qui se passe à Madagascar n'a rien de véritablement inédit. Un président en rupture avec son peuple, contraint d'abandonner le pouvoir, mais tentant encore de s'y accrocher contre toute évidence ; des militaires qui, profitant d'une lutte de longue haleine, s'improvisent en sauveurs de la nation : ces images-là, nous ne les connaissons que trop bien. Et, franchement, elles ne nous laissent pas toujours de bons souvenirs. (…) La crise malgache n'est donc qu'un épisode de plus dans la série des convulsions africaines, pointe encore Ledjely. Parce qu'elle est le symptôme d'une pathologie profonde, à savoir celle d'États fragiles, minés par la personnalisation du pouvoir et l'érosion de la légitimité institutionnelle. Si Madagascar veut rompre ce cycle, elle devra réapprendre à bâtir des institutions fortes, crédibles et véritablement au service du peuple. Et cette prescription est en réalité destinée à bien d'autres États africains. »

Revue de presse Afrique
À la Une: les colonels au pouvoir à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 4:02


Ils sont cinq, alignés comme à la parade, en première page du quotidien L'Express à Antananarivo. Cinq colonels en treillis camouflage, bérets rouges vissés sur la tête, à l'exception de celui qui est au centre et qui porte une casquette. Il s'agit du colonel Michael Randrianirina, « le seul à être facilement identifiable, rapporte Le Monde Afrique, depuis qu'il a prononcé samedi dernier, depuis le camp militaire de son unité, le Capsat, au sud de la capitale, un discours qui a accéléré les événements à Madagascar. Ce discours appelait l'ensemble des militaires à cesser de s'opposer aux manifestants du mouvement de la GenZ depuis le 25 septembre, dont les revendications étaient passées de slogans sur la dégradation des conditions de vie à Madagascar à une demande de changement à la tête de l'État. » Point de bascule Le colonel Michael Randrianirina a donc annoncé que l'armée prenait le pouvoir. Avec « un acte intitulé “Charte de transition de la République de Madagascar“ qui circule depuis mardi soir, précise L'Express. Personne ne confirme ni n'infirme son authenticité. Dans cet acte, il est indiqué que "la durée de la Transition est fixée à 24 mois maximum, renouvelable une seule fois pour 12 mois si la situation nationale l'exige". » L'Express rapporte aussi que « l'architecture de la gouvernance étatique devrait se préciser dans les prochains jours. Il est probable, cependant, que les nouveaux dirigeants auront à faire face aux réactions internationales, note le quotidien malgache. L'annonce de la prise du pouvoir faite par les militaires, hier, sortant du cadre constitutionnel. » Commentaire du Monde Afrique : « le point de bascule a donc été atteint. Il était attendu depuis le début du week-end », depuis le ralliement des militaires aux manifestants de la GenZ. Et « en quittant secrètement Madagascar avec l'aide de la France, dimanche, Andry Rajoelina avait au fond signifié qu'il avait compris le risque d'être renversé ». Interrogations Alors désormais, bien des questions se posent. WakatSéra au Burkina en fait la liste : « Y aura-t-il une phase de transition, vu que les nouveaux maîtres de la Grande île, même s'ils nient avoir fait un coup d'État, ne sont pas issus des urnes ? Les militaires confieront-ils le pouvoir à un civil, comme ils l'avaient fait en son temps pour Andry Rajoelina, avant l'organisation d'une élection présidentielle ? (…) La GenZ, l'euphorie du moment évaporée, ne criera-t-elle pas, à la longue, à la confiscation de sa révolution qui a commencé par une dénonciation de la corruption et des coupures trop récurrentes d'eau et d'électricité, et pour finir par la demande de démission d'Andry Rajoelina ? » Rien d'inédit En tout cas, commente Afrik.com, « une nouvelle page de l'histoire malgache s'ouvre. Madagascar vit aujourd'hui un moment charnière : entre révolte citoyenne et transition politique, le peuple a prouvé qu'il peut redevenir acteur de son destin. Mais cette victoire populaire s'accompagne d'incertitudes : dans bien des pays, le pouvoir militaire a souvent débouché sur des périodes d'instabilité ou de guerre civile. L'espoir devra donc s'accompagner de vigilance et d'un projet politique clair. » Enfin, pour Ledjely en Guinée, finalement, « rien de nouveau sous le soleil. À l'échelle de l'actualité politique du continent africain de ces dernières années, ce qui se passe à Madagascar n'a rien de véritablement inédit. Un président en rupture avec son peuple, contraint d'abandonner le pouvoir, mais tentant encore de s'y accrocher contre toute évidence ; des militaires qui, profitant d'une lutte de longue haleine, s'improvisent en sauveurs de la nation : ces images-là, nous ne les connaissons que trop bien. Et, franchement, elles ne nous laissent pas toujours de bons souvenirs. (…) La crise malgache n'est donc qu'un épisode de plus dans la série des convulsions africaines, pointe encore Ledjely. Parce qu'elle est le symptôme d'une pathologie profonde, à savoir celle d'États fragiles, minés par la personnalisation du pouvoir et l'érosion de la légitimité institutionnelle. Si Madagascar veut rompre ce cycle, elle devra réapprendre à bâtir des institutions fortes, crédibles et véritablement au service du peuple. Et cette prescription est en réalité destinée à bien d'autres États africains. »

La marche du monde
Louise Mushikiwabo, une autre histoire de la Francophonie

La marche du monde

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 48:29


La Marche du Monde est aux Rendez-vous de l'Histoire de Blois, une émission enregistrée en public. Au son de nos archives, nous revisitons l'histoire de la francophonie avec Louise Mushikiwabo, élue secrétaire générale au XVIIè Sommet de la Francophonie à Erevan, en fonction depuis janvier 2019, et réélue à l'unanimité lors du XVIIIè Sommet de la Francophonie à Djerba en novembre 2022. Une histoire marquée par ses pères fondateurs, Senghor, Bourguiba, Diori, Sihanouk, et leur volonté de s'unir dans une communauté linguistique et culturelle. Si la culture et l'éducation sont au cœur de l'institution multilatérale francophone, le premier Sommet de la Francophonie sous François Mitterrand affirme sa dimension politique et en 1995, l'institution se dote d'un poste de secrétaire général et d'une Charte de la Francophonie dans laquelle les valeurs de paix, de coopération, de solidarité et de développement durable sont affirmés. À l'heure où des États fondateurs sont sortis de la Francophonie, où la démocratie, le droit et la liberté sont bafoués par nombre d'États membres, quel rôle politique peut encore exercer la secrétaire générale dans un monde où de l'Asie à l'Afrique, la Génération Z est dans la rue ?

El Larguero
El Larguero completo | El 'caso Lamine' divide a la RFEF en dos bandos y el Villarreal-Barça, a un paso de Miami

El Larguero

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 101:19


Nos acercamos a la última hora de la Selección española de fútbol, que ya se concentra en la Ciudad del Fútbol de las Rozas, mientras se extienden los últimos coletazos del 'caso Lamine' entre De la Fuente y el FC Barcelona. Además, el Villarreal-Barça se acerca a Miami tras el aprobado de la UEFA, pero aún podría ser detenido por el Gobierno. Reunimos al Sanedrín de jugadores para repasar la jornada 8 de LaLiga y el doctor Charte nos cuenta todos los detalles de la lesión de Marc Márquez. 

Outils du Manager - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le management sans jamais oser le demander !

Pour recevoir les mails privés, clique ici : https://www.formactions.outilsdumanager.com/inscription-emails-prives-adf72f1d***Découvre ce que nous avons créé pour t'aider à aller plus loin :Des formactions pratiques et concrètes pour manager efficacement, quel que soit ton rôle ou ton secteur.Une communauté unique en ligne, le CIEL, où dirigeants et cadres dirigeants, s'entraident pour réussir ensemble.L'offre exclusive du moment pour t'aider à passer à l'action dès aujourd'hui.Clique ici pour explorer le catalogue ODM : https://www.formactions.outilsdumanager.com/cataloguecomplet***Dans cet épisode, je t'explique pourquoi et comment créer ta propre charte personnelle pour devenir un dirigeant ou un manager plus clair, plus aligné et plus efficace. J'y partage les bénéfices concrets d'avoir une boussole intérieure : prendre de meilleures décisions, être prévisible pour tes collaborateurs, éviter les conflits, construire une équipe cohérente et incarner pleinement ton leadership. Je te montre aussi les quatre piliers de ma propre charte (indépendance, ambition durable, boussole morale, marge) et je te donne une méthode simple et actionnable pour écrire la tienne. Cet outil puissant t'aidera à ancrer ton management dans tes valeurs, à assumer tes choix et à attirer les bonnes personnes autour de toi. Si tu veux progresser en management, leadership et développement personnel, tout en gagnant en clarté et en sérénité dans tes décisions, cet épisode est fait pour toi.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

radio-immo.fr, l'information immobilière
La charte "Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens” - Element'air Mon Cher Nico

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 16:36


Les collectivités s'engagent pour un enjeu de santé publique en développant des bonnes pratiques afin de réduire l'exposition des populations. Avec Claire-Sophie COEUDEVEZ Directrice de MEDIECO.

Le Libre-Podcast
No57: Budget fédéral, dette et loi 94 : Nicolas Gagnon et Marc Chevrier décryptent

Le Libre-Podcast

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 61:12


Dans ce 57e épisode du Libre Podcast, Francis Denis reçoit deux invités de marque pour analyser les grands enjeux politiques et économiques de l'heure. En première partie, Nicolas Gagnon, directeur québécois de la Fédération canadienne des contribuables, revient sur l'arrivée imminente du budget fédéral et sur l'état préoccupant des finances publiques canadiennes. Déficit record, dette grandissante, rumeurs de nouvelles taxes : quel impact sur les contribuables et l'économie québécoise ? En seconde partie, le politologue et professeur Marc Chevrier décortique le controversé projet de loi 94 du gouvernement Legault. Inspiré de l'ancienne Charte des valeurs, ce texte relance le débat sur la laïcité, la liberté de conscience et le rôle de l'État québécois dans le système scolaire. Un épisode riche en analyses, pour comprendre les tensions économiques et politiques qui façonneront les prochains mois. ➡️ SITE WEB : https://libre-media.com/ MERCI DE SOUTENIR LA PRESSE INDÉPENDANTE Pour s'abonner : https://libre-media.com/abonnement SUIVEZ-NOUS ! Twitter : / libremediaqc Facebook : / libremediaqc Instagram : / libre.media Copyright © 2025 Libre Média - Tous droits réservés

Dutrizac de 6 à 9
Rumeurs d'un vote de confiance à la CAQ: «Une bête attaquée par son troupeau», explique Antoine Robitaille

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 8:37


Le débat sur les véhicules zéro émission oppose la vision économique — dépendance au gaz et déficit commercial — à l’approche politique, alors que le gouvernement maintient son objectif de 90 % de voitures électriques d’ici 2035, ce que critique Duhaime. À son caucus de Gatineau, Legault est apparu combatif, mettant de l’avant des priorités comme les coupures, la sécurité, la santé et la défense de la laïcité, malgré des rumeurs internes de vote de confiance fragilisées par l’« effet Maïté ». Le PQ veut aller plus loin que la Charte des valeurs en interdisant les signes religieux ostensibles dès le primaire, ce qui soulève des débats sur la portée et les limites de cette mesure. La rencontre Robitaille-Dutrizac avec Antoine Robitaille et Benoit Dutrizac. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Cultures monde
ONU : la crise des 80 ans ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 38:37


durée : 00:38:37 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - L'ONU fête cette année les 80 ans de l'adoption de la Charte des Nations Unies. Un anniversaire placé sous le signe des coupes budgétaires et des plans sociaux en raison des baisses de financement, alors que le rôle de l'organisation est de plus en plus remis en question face aux crises mondiales. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Alain Le Roy Ambassadeur de France et ancien Secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de maintien de la paix.; Chloé Maurel Historienne, spécialiste de l'ONU, chercheuse associée à la Sorbonne (UMR SIRICE)

C'est pas du vent
80 ans de l'Onu, quel bilan pour l'environnement ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 48:30


L'ONU fête ses 80 ans ! Le 26 juin 1945, 26 pays ont signé la Charte des Nations unies à San Francisco. Ce document fondateur donnera naissance à l'Organisation, le 24 octobre 2025. Depuis mardi, les 193 pays membres des Nations unies sont réunis en Assemblée générale à New York. Aujourd'hui, ils célèbrent cet anniversaire même si décrédibilisé par les multiples conflits et en pleine crise budgétaire, le gâteau a un goût amer. Mais dans C'est pas du vent, nous allons nous intéresser au bilan environnemental de l'ONU. Des centaines de conventions, accords et traités multilatéraux ont été signés et ratifiés mais pour quels résultats ?  Avec Michel Forst (rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l'environnement dans le cadre de la Convention d'Aarhus) Julien Dellaux, professeur agrégé de Droit public. Université Côte d'Azur, Laboratoire de droit international et européen (LADIE) Youba Sokona, scientifique malien, il a plus de 40 ans d'expérience dans le domaine de l'énergie en Afrique, il a été vice-président du GIEC de 2015 à 2023. Il a vécu toutes les Cops climat et participé à tous les rapports du GIEC.

C'est pas du vent
80 ans de l'Onu, quel bilan pour l'environnement ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 48:30


L'ONU fête ses 80 ans ! Le 26 juin 1945, 26 pays ont signé la Charte des Nations unies à San Francisco. Ce document fondateur donnera naissance à l'Organisation, le 24 octobre 2025. Depuis mardi, les 193 pays membres des Nations unies sont réunis en Assemblée générale à New York. Aujourd'hui, ils célèbrent cet anniversaire même si décrédibilisé par les multiples conflits et en pleine crise budgétaire, le gâteau a un goût amer. Mais dans C'est pas du vent, nous allons nous intéresser au bilan environnemental de l'ONU. Des centaines de conventions, accords et traités multilatéraux ont été signés et ratifiés mais pour quels résultats ?  Avec Michel Forst (rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l'environnement dans le cadre de la Convention d'Aarhus) Julien Dellaux, professeur agrégé de Droit public. Université Côte d'Azur, Laboratoire de droit international et européen (LADIE) Youba Sokona, scientifique malien, il a plus de 40 ans d'expérience dans le domaine de l'énergie en Afrique, il a été vice-président du GIEC de 2015 à 2023. Il a vécu toutes les Cops climat et participé à tous les rapports du GIEC.

Revue de presse Afrique
À la Une: le verrouillage politique en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 4:17


Coup de tonnerre dans le ciel politique guinéen vendredi dernier : les autorités de transition suspendent pour trois mois trois des principaux partis d'opposition. À savoir, précise AfricaNews, « le RPG de l'ex-président Alpha Condé, l'UFDG de l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, et le PRP de Rafiou Sow. Le ministère de l'Administration du territoire justifie cette décision par un non-respect des règles prévues par la Charte des partis politiques. Ces formations ne se seraient pas conformées aux exigences administratives en vigueur. Mais pour l'opposition, cette suspension est avant tout politique. Elle intervient alors qu'elle prévoyait de manifester dès le 5 septembre contre la tenue du référendum » sur le projet de nouvelle constitution qui doit avoir lieu le 21 septembre. Colère de l'opposition Depuis, les protestations s'enchaînent… L'UFDG, l'un des partis écartés, exprime toute sa colère sur le site d'information guinéen Aminata : « la junte est déterminée à éliminer à l'avance toutes les forces politiques et sociales opposées à sa volonté de confisquer le pouvoir en octroyant une présidence à vie à Mamadi Doumbouya. (…) Désormais, l'objectif de la junte est clair, poursuit l'UFDG : il s'agit de faire taire toutes les voix dissonantes en instituant un climat de terreur caractérisé notamment par les assassinats ciblés, les disparitions forcées, les enlèvements suivis de sévices corporels, les poursuites et détentions arbitraires, à l'effet de confisquer définitivement le pouvoir au mépris des règles et principes de la démocratie et de l'État de droit ». Pour sa part, le RPG Arc-en-ciel, sur Ledjely, « dénonce une mesure arbitraire et accuse la junte de poursuivre une stratégie d'exclusion politique. (…) La junte ne respecte pas ses engagements dans le processus de restitution du pouvoir aux civils. C'est l'invention, tous les jours, de slogans vides et de mouvements de propagande inutiles pendant que le pays est à terre ». Radicalisation ? Et on revient à Aminata, l'un des rares sites d'information guinéen à commenter cette exclusion : « une suspension de partis politiques qui interroge, s'exclame-t-il. Certains observateurs estiment qu'il s'agit d'une “très mauvaise décision publique“, susceptible d'avoir l'effet inverse de celui recherché. Pour eux, suspendre des partis d'opposition majeurs risque moins de les affaiblir que de renforcer la détermination de leurs militants. L'histoire récente de l'Afrique, pointe Aminata, offre des exemples où des mesures de ce type ont poussé des forces politiques à se radicaliser ou à s'organiser dans la clandestinité. La remarque est d'autant plus pertinente que l'UFDG et le RPG-Arc-en-Ciel représentent une part importante de l'échiquier politique guinéen. Leur mise à l'écart, même temporaire, réduit l'espace du débat démocratique à un moment où la transition peine déjà à convaincre sur son inclusivité ». Doumbouya président ? Pour Le Monde Afrique, Mamadi Doumbouya, ancien sous-officier de la Légion étrangère française devenu chef tout-puissant de la junte militaire, veut avoir le champ libre… « La junte vide le champ politique avant le référendum sur la nouvelle Constitution », constate Le Monde Afrique. « Mamadi Doumbouya semble vouloir revenir sur sa promesse pour, finalement, se présenter à une future présidentielle. L'adoption de la nouvelle Constitution nourrirait ce dessein ». Pour sa part, « l'opposition ne croit pas en la mue démocratique d'une junte aujourd'hui toute-puissante qui respecterait soudainement les engagements démocratiques contenus dans un projet de Constitution somme toute acceptable. Elle est également persuadée que l'ancien chef des forces spéciales se portera candidat à l'élection présidentielle une fois passé le vote du 21 septembre ». Alors l'opposition guinéenne, bâillonnée, aura-t-elle « l'audace de défier la junte ? », s'interroge Le Monde Afrique. « Dans une récente déclaration, elle déplorait “la répression sanglante et systématique de toute contestation“. Plusieurs activistes de la société civile et des acteurs politiques ont en effet disparu ces derniers mois après avoir été arrêtés nuitamment, dont Oumar Sylla, dit Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah, figures de proue de l'ex-FNDC, ainsi que le journaliste Habib Marouane Camara. Des officiers supérieurs sont morts en détention dans des conditions suspectes et plusieurs avocats renommés ont fait l'objet de menaces de mort et de torture ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le verrouillage politique en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 4:17


Coup de tonnerre dans le ciel politique guinéen vendredi dernier : les autorités de transition suspendent pour trois mois trois des principaux partis d'opposition. À savoir, précise AfricaNews, « le RPG de l'ex-président Alpha Condé, l'UFDG de l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, et le PRP de Rafiou Sow. Le ministère de l'Administration du territoire justifie cette décision par un non-respect des règles prévues par la Charte des partis politiques. Ces formations ne se seraient pas conformées aux exigences administratives en vigueur. Mais pour l'opposition, cette suspension est avant tout politique. Elle intervient alors qu'elle prévoyait de manifester dès le 5 septembre contre la tenue du référendum » sur le projet de nouvelle constitution qui doit avoir lieu le 21 septembre. Colère de l'opposition Depuis, les protestations s'enchaînent… L'UFDG, l'un des partis écartés, exprime toute sa colère sur le site d'information guinéen Aminata : « la junte est déterminée à éliminer à l'avance toutes les forces politiques et sociales opposées à sa volonté de confisquer le pouvoir en octroyant une présidence à vie à Mamadi Doumbouya. (…) Désormais, l'objectif de la junte est clair, poursuit l'UFDG : il s'agit de faire taire toutes les voix dissonantes en instituant un climat de terreur caractérisé notamment par les assassinats ciblés, les disparitions forcées, les enlèvements suivis de sévices corporels, les poursuites et détentions arbitraires, à l'effet de confisquer définitivement le pouvoir au mépris des règles et principes de la démocratie et de l'État de droit ». Pour sa part, le RPG Arc-en-ciel, sur Ledjely, « dénonce une mesure arbitraire et accuse la junte de poursuivre une stratégie d'exclusion politique. (…) La junte ne respecte pas ses engagements dans le processus de restitution du pouvoir aux civils. C'est l'invention, tous les jours, de slogans vides et de mouvements de propagande inutiles pendant que le pays est à terre ». Radicalisation ? Et on revient à Aminata, l'un des rares sites d'information guinéen à commenter cette exclusion : « une suspension de partis politiques qui interroge, s'exclame-t-il. Certains observateurs estiment qu'il s'agit d'une “très mauvaise décision publique“, susceptible d'avoir l'effet inverse de celui recherché. Pour eux, suspendre des partis d'opposition majeurs risque moins de les affaiblir que de renforcer la détermination de leurs militants. L'histoire récente de l'Afrique, pointe Aminata, offre des exemples où des mesures de ce type ont poussé des forces politiques à se radicaliser ou à s'organiser dans la clandestinité. La remarque est d'autant plus pertinente que l'UFDG et le RPG-Arc-en-Ciel représentent une part importante de l'échiquier politique guinéen. Leur mise à l'écart, même temporaire, réduit l'espace du débat démocratique à un moment où la transition peine déjà à convaincre sur son inclusivité ». Doumbouya président ? Pour Le Monde Afrique, Mamadi Doumbouya, ancien sous-officier de la Légion étrangère française devenu chef tout-puissant de la junte militaire, veut avoir le champ libre… « La junte vide le champ politique avant le référendum sur la nouvelle Constitution », constate Le Monde Afrique. « Mamadi Doumbouya semble vouloir revenir sur sa promesse pour, finalement, se présenter à une future présidentielle. L'adoption de la nouvelle Constitution nourrirait ce dessein ». Pour sa part, « l'opposition ne croit pas en la mue démocratique d'une junte aujourd'hui toute-puissante qui respecterait soudainement les engagements démocratiques contenus dans un projet de Constitution somme toute acceptable. Elle est également persuadée que l'ancien chef des forces spéciales se portera candidat à l'élection présidentielle une fois passé le vote du 21 septembre ». Alors l'opposition guinéenne, bâillonnée, aura-t-elle « l'audace de défier la junte ? », s'interroge Le Monde Afrique. « Dans une récente déclaration, elle déplorait “la répression sanglante et systématique de toute contestation“. Plusieurs activistes de la société civile et des acteurs politiques ont en effet disparu ces derniers mois après avoir été arrêtés nuitamment, dont Oumar Sylla, dit Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah, figures de proue de l'ex-FNDC, ainsi que le journaliste Habib Marouane Camara. Des officiers supérieurs sont morts en détention dans des conditions suspectes et plusieurs avocats renommés ont fait l'objet de menaces de mort et de torture ».

Le Cours de l'histoire
Crimes contre l'humanité. Nommer, dénoncer, juger 1/3 : 1945. Crime contre l'humanité, forger un concept pour le droit

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 59:16


durée : 00:59:16 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Août 1945. La notion de crime contre l'humanité est définie dans la Charte du Tribunal militaire international de Nuremberg. Au-delà de sa définition juridique, la création de cette notion marque l'essor de la justice internationale. - réalisation : Thomas Beau - invités : Anne-Laure Chaumette Professeure de droit international à l'université Paris Nanterre, membre du CEDIN (Centre de droit international de Nanterre); Bénédicte Vergez-Chaignon Historienne, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation

El Larguero
El Larguero a las 00.00 | Charla con Leo Román antes del Mallorca-Barça y las claves de la nueva temporada en la Premier League

El Larguero

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 43:44


Entrevista con Leo Román en la previa del Mallorca-Barça. Además, Áxel Torres y Bruno Alemany analizan el mercado en la Premier League y las novedades en el fútbol inglés. Por último, entrevista con Ángel Charte, director médico del Mundial de MotoGP.

El Larguero
El Larguero completo | Rayo y Villarreal debutan con victoria en Liga y el Barça apura con las inscripciones

El Larguero

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 82:21


Charlamos con varios protagonistas después de la primera jonada de Liga, en donde Villarreal y Rayo Vallecano han ganado. El análisis de los partidos y, además, entrevistas con Isi Palazón y Leo Román, este último en la previa del Mallorca-Barça. Última hora de las inscripciones en el conjunto azulgrana, análisis del mercado de fichajes en Inglaterra con Bruno Alemany y Axel Torres y, por último, charla con Ángel Charte, director médico del Mundial de MotoGP.

Le Club VG
[Bonus] Similis carnés, c'est quoi le PROBLÈME ? Avec Florimond Peureux (épisode Comme un poisson dans l'eau)

Le Club VG

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 74:12


Dans ce nouvel épisode bonus, où je te fais découvrir des podcasts que j'apprécie, je te présente « Comme un poisson dans l'eau », animé par Victor. C'est le podcast qui lutte contre le spécisme en questionnant notre rapport aux animaux et aux autres formes de domination. Aujourd'hui, j'ai choisi l'épisode avec Florimond Peureux dans lequel il parle d'un sujet qui fait souvent débat… les similis carnés !En effet, les critiques ne manquent pas : trop chers, trop transformés, pas assez éthiques…Mais dans cet épisode, tu verras qu'on va bien au-delà des idées reçues. On parle de l'histoire de ces produits, de leur rôle dans la transition alimentaire, et même des attaques politiques qu'ils subissent en France.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Duplomb, A69, crise climat : le droit de l'environnement a-t-il tous les droits ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 23:36


L'émission 28 minutes du 11/08/2025 Duplomb, A69, crise climat : le droit de l'environnement a-t-il tous les droits ?"Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé", légifère l'article premier de la Charte de l'environnement, adopté il y a vingt ans et qui a une valeur constitutionnelle. C'est au titre de ce texte de loi que le Conseil constitutionnel a censuré certaines dispositions de la très controversée loi Duplomb, notamment la réintroduction de l'acétamipride, un insecticide décrié pour sa dangerosité. Une victoire juridique qui sonne un contretemps dans une série de reculs écologiques. Le droit de l'environnement est-il devenu le dernier rempart pour ses défenseurs, ou est-il un obstacle à la croissance ?On en débat avec Arnaud Gossement, avocat et Professeur associé à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Gaspard Gantzer, président du cabinet de conseil Gantzer Agency, et Anna Creti, professeure d'Économie à l'Université Paris-Dauphine.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 août 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Privilège blanc / L'environnement, une question de droit ? | 28 minutes | ARTE

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 46:12


L'émission 28 minutes du 11/08/2025 Un guide pratique pour traquer le racisme, y compris là où on ne s'y attend pasEstelle Depris est activiste pour les droits humain et conférencière spécialisée sur les questions de discrimination raciale. Elle publie "Mécanique du privilège blanc : comment l'identifier et le déjouer ?" (Binge Audio Éditions), un ouvrage qui entend faire "sortir du déni" ses lecteurs sur la dimension systémique du racisme. Certes, on "vous répète depuis l'enfance que les races n'existent pas. Mais si vous étiez racisé.e, vous sauriez que la race existe", explique l'autrice dans l'introduction. Au fil des pages, elle décortique le privilège blanc dans les sociétés occidentales, les mécanismes sur lesquels il s'appuie et le racisme systémique qu'il implique. Duplomb, A69, crise climat : le droit de l'environnement a-t-il tous les droits ?"Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé", légifère l'article premier de la Charte de l'environnement, adopté il y a vingt ans et qui a une valeur constitutionnelle. C'est au titre de ce texte de loi que le Conseil constitutionnel a censuré certaines dispositions de la très controversée loi Duplomb, notamment la réintroduction de l'acétamipride, un insecticide décrié pour sa dangerosité. Une victoire juridique qui sonne un contretemps dans une série de reculs écologiques. Le droit de l'environnement est-il devenu le dernier rempart pour ses défenseurs, ou est-il un obstacle à la croissance ?Enfin, Quentin Darmon dresse le portrait de Suleiman al-Obeid, légende du football palestinien, qui a été tué par l'armée israélienne lors d'une distribution d'aide alimentaire. Alors que l'Italie a pour projet de créer le plus grand pont suspendu du monde, Théophile Cossa nous raconte comment fonctionnent ces édifices. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 août 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les matins
Loi Duplomb : le Conseil constitutionnel censure l'article phare du texte sur la réintroduction de l'acétamipride

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 14:54


durée : 00:14:54 - Journal de 8 h - Le Conseil constitutionnel a retoqué ce jeudi l'article le plus contesté de la loi Duplomb, qui prévoyait la réintroduction d'un pesticide interdit depuis 2018, au nom de la Charte de l'Environnement qui garantit le "droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé".

C dans l'air
Loi Duplomb : camouflet pour les macronistes, la gauche se rebiffe - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 67:44


C dans l'air du 8 août 2025 - Loi Duplomb : camouflet pour les macronistes, la gauche se rebiffeÉmission présentée par Salhia BrakhliaUn camouflet pour le gouvernement. Le Conseil constitutionnel a retoqué jeudi l'article 2 de la loi Duplomb, sur la réintroduction partielle de l'acétamipride, un néonicotinoïde réclamé par certaines filières agricoles, mais potentiellement dangereux pour l'environnement et la santé. L'institution, qui s'est appuyée sur l'article 1 de la Charte de l'environnement, souligne que ces produits ont des "incidences sur la biodiversité (…), ainsi que des conséquences sur la qualité de l'eau et des sols et induisent des risques pour la santé humaine". À droite et à l'extrême droite, on se désole de cette décision : "En se comportant comme un législateur alors qu'il n'en détient pas la légitimité démocratique, le Conseil constitutionnel scie la branche sur laquelle il est assis", a déclaré la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen. À gauche, on se félicite de cette censure, mais on espère que la loi sera carrément retirée après la pétition qui a récolté 2 millions de signatures : "Le président Macron devrait permettre une deuxième délibération pour qu'il y ait enfin un examen en Hémicycle et une réponse à la grande mobilisation populaire de cet été contre l'ensemble de la loi", insiste Aurélie Trouvé, la présidente LFI de la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale. Quant au député Laurent Duplomb, il n'exclut pas un nouveau texte pour réintroduire le pesticide, en tenant compte des critères imposés par le Conseil constitutionnel.Cette petite victoire pour les défenseurs de l'environnement ne saurait cacher les nombreux reculs enregistrés ces derniers mois. Fin juin, le Réseau Action Climat a listé au moins 43 reculs sur les six derniers mois : suspension de MaPrimeRenov, soutien aux modes d'élevages industriels, coupe des aides sur les véhicules électriques et le vélo, reprise des travaux pour l'A69, la suppression des ZFE, ou encore des coupes budgétaires pour la transition écologique. Le camp présidentiel qui s'était engagé à faire de la transition écologique une de ses priorités a même participé à certains renoncements, à l'image des zones à faible émissions : "L'analyse des votes montre que, si ces reculs ont souvent été initiés par l'extrême droite ou la droite républicaine, le bloc central en a soutenu plusieurs ou a été trop divisé pour les contrer", analyse le Réseau Action Climat. Signe de ce relâchement, le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti l'année dernière, passant de 5,8 % en 2023 à 1,8 % en 2024.À Marseille, on pense les plaies après l'incendie, parti des Pennes-Mirabeau, qui a ravagé 750 hectares le 8 juillet. Un mois plus tard, les habitants du quartier de l'Estaque, où 90 maisons ont brûlé, se sont regroupés dans un collectif pour porter plainte contre X et réclamer des comptes à la préfecture des Bouches-du-Rhône. Ils estiment que les pompiers sont intervenus trop tard, et que le préfet n'aurait pas dû recommander le confinement aux habitants touchés par les flammes. "Quand [le préfet] a fait sa déclaration en disant qu'il a bien fait de confiner les gens, je me dis que si j'étais resté dans ma maison, j'aurais cramé", témoigne un membre du collectif auprès de Franceinfo.Pourquoi le Conseil constitutionnel a-t-il censuré l'article 2 de la loi Duplomb ? Quel avenir pour ce texte controversé ? Comment expliquer les nombreux reculs sur l'environnement enregistrés cette année ? Et pourquoi des habitants de Marseille portent plainte après l'incendie des Pennes-Mirabeau ?LES EXPERTS :- Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Bruno CAUTRÈS - Politologue - Chercheur au CNRS- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd'hui en France- Antoine OBERDOORF - Journaliste politique - L'Opinion

Le journal de 8H00
Loi Duplomb : le Conseil constitutionnel censure l'article phare du texte sur la réintroduction de l'acétamipride

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 14:54


durée : 00:14:54 - Journal de 8 h - Le Conseil constitutionnel a retoqué ce jeudi l'article le plus contesté de la loi Duplomb, qui prévoyait la réintroduction d'un pesticide interdit depuis 2018, au nom de la Charte de l'Environnement qui garantit le "droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé".

Les journaux de France Culture
Loi Duplomb : le Conseil constitutionnel censure l'article phare du texte sur la réintroduction de l'acétamipride

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 14:54


durée : 00:14:54 - Journal de 8 h - Le Conseil constitutionnel a retoqué ce jeudi l'article le plus contesté de la loi Duplomb, qui prévoyait la réintroduction d'un pesticide interdit depuis 2018, au nom de la Charte de l'Environnement qui garantit le "droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé".

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
La portée de la Charte pour la paix et la réconciliation au Mali

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 39:46


Les autorités militaires ont entériné le mardi 30 juillet la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Elle viserait à permettre au pays de se doter d'un socle normatif fondé sur les valeurs sociétales maliennes et la souveraineté nationale. Sous l'Arbre à palabres, Eric Topona et ses invités analysent la pertinence de cette feuille de route.

Atelier des médias
Un « petit livre » pour « sauver l'information de l'emprise des milliardaires »

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 41:47


Olivier Legrain, un millionnaire français mécène de la presse indépendante, cosigne avec le journaliste Vincent Edin un livre intitulé Sauver l'information de l'emprise des milliardaires (Payot, 2025). Dans L'atelier des médias, tous deux détaillent la mainmise d'une dizaine d'oligarques, en France, sur les secteurs de la presse et de l'édition. Ils avancent aussi des pistes de solutions face au péril que cette situation fait peser sur la démocratie française. L'entretien débute par la présentation du livre Sauver l'information de l'emprise des milliardaires, publié par l'éditeur français Payot en mai 2025. Olivier Legrain, millionnaire français et mécène de la presse indépendante, et Vincent Edin, journaliste indépendant, y décrivent la « concentration inédite des médias français » aux mains de « 10 milliardaires qui accaparent à eux seuls 90 % des ventes de quotidien nationaux, 55 % de l'audience des télévisions et 40 % de celle des radios ». Olivier Legrain explique cette concentration par un « capitalisme d'influence » et une « guerre culturelle et idéologique ». Il affirme que pour ces milliardaires, « perdre de l'argent est complètement secondaire ».  Les menaces sur la démocratie et la qualité de l'information Olivier Legrain exprime son inquiétude et sa révolte face à cette situation, prévenant d'un « risque très important » de « vrai basculement dans notre pays » lors de la présidentielle de 2027. Il dénonce une « information à bas coût » qui « bafoue » la Charte de Munich. Vincent Édin critique le manque de fermeté du régulateur français des médias (l'Arcom), soulignant que les chaînes de Vincent Bolloré ont été « sanctionnées 52 fois pour manquement à leurs obligations à la déontologie journalistique » sans interdiction temporaire d'émettre.  Le projet d'une Maison des médias libres à Paris Olivier Legrain, multimillionnaire, affirme que l'achat de médias n'est « absolument pas [sa] philosophie ». Il se considère comme un citoyen engagé, utilisant son patrimoine pour « la liberté de la presse, le côté pluraliste » et l'accueil des réfugiés en France. Depuis une décennie, Olivier Legrain a accompagné financièrement plus de 50 médias indépendants. Son projet de la Maison des médias libres, situé au 70 boulevard Barbès à Paris, représente un investissement de 25 millions d'euros pour 4 500 m² et 350 postes. L'objectif est de « créer de l'émulation » et des « synergies » entre les médias indépendants, leur permettant de mutualiser des fonctions et de « créer une puissance de feu supplémentaire ». Vincent Edin perçoit ce lieu comme un « petit phalanstère qui protège les médias indépendants » et un moyen de « se rassembler pour pas se faire écraser ». L'ouverture est espérée durant l'année 2027. Pistes de solutions et réformes Les auteurs plaident pour « changer les lois » afin d'interdire à un milliardaire de posséder plus d'un média, souhaitant qu'ils « ne fasse plus système ». Ils proposent un renforcement des sanctions pour les manquements à la déontologie et une distribution plus proportionnelle des aides à la presse. Olivier Legrain souligne l'importance de « sanctuariser le service public de l'information » et milite pour un « droit d'agrément » des journalistes sur la nomination de leur directeur de la rédaction. Vincent Édin plaide pour généraliser l'éducation aux médias (EMI) à tous les âges, car l'information est un « bien commun » et non une marchandise. Un combat pour le pluralisme et la démocratie Olivier Legrain explique qu'ils se bat pour que « la science, les faits, les sources fiables soient débattues sans être considérés comme des opinions comme les autres », et pour « sauver le pluralisme de l'information ». Pour lui, l'information, la justice et la science sont « les trois combats fondamentaux pour une démocratie ». Il conclut en citant Jacques Kayser (1955) : « L'information, au lieu d'être un bien commun au service des peuples tend à devenir une marchandise livrée aux lois du profit. » 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] 80 ans de l'ONU : l'organisation a-t-elle encore un avenir ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 20:00


Le 26 juin 1945, 50 États signaient la Charte des Nations unies qui donnera naissance à l'ONU. 80 ans plus tard, quel bilan dressez-vous de l'organisation ? L'institution est-elle crédible ? Une réforme vous semble-t-elle indispensable ? Quel avenir pour l'ONU ?

Le Point J - RTS
C'est quoi, le social ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 18:41


"Il ou elle est au social". Cette phrase, on l'entend régulièrement en Suisse romande. Mais comment fonctionne l'aide sociale ? A quoi ressemble cette réalité, qui concerne un peu moins de 3% de la population suisse au quotidien ? Emilie Rosenstein, professeure ordinaire à la Haute école de travail social à Lausanne et responsable de l'Observatoire des précarités nous éclaire sur ce filet social dans Le Point J. Journaliste: Jessica Vial Réalisation: David Chapuis Pour aller plus loin: - Brochure "L'aide sociale en bref", Charte aide sociale suisse, Conférence suisse des institutions d'action sociale, 2025, sur https://charta-sozialhilfe.ch/ - Calculateur d'aide sociale de la Conférence suisse des institutions d'action sociale, sur https://skos.ch/fr/services/outils/calculateur-daide-sociale - Podcast "L'Etiquette", réalisé par l'Hospice général de Genève en partenariat avec Le Temps, 2023 (sur les plateformes d'écoute) - Corinne Jaquiéry, "Prévenir le non-recours aux prestations sociales", 10 avril 2025, sur www.caritas-regio.ch Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch

Géopolitique, le débat
L'ONU reste-t-elle indispensable?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 48:29


« Préserver les générations futures du fléau de la guerre », « vivre en paix dans un esprit de bon voisinage », « proclamer la foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites » : voilà quelques-uns des principes énoncés dans le préambule de la Charte des Nations unies. Elle a été adoptée le 26 juin 1945, à l'issue de la conférence de San Francisco. Signée dans un premier temps par 50 États, elle entérine la création et établit les contours de l'Organisation des Nations unies, l'ONU, qui rassemble désormais 193 membres. Tous se sont donc, sur le papier, engagés à « maintenir la paix et la sécurité mondiale ». Et pourtant, 80 ans après la naissance de cette organisation, les principes énoncés par la Charte des Nations unies semblent plus que jamais négligés. Les guerres se multiplient : entre la Russie et l'Ukraine, au Moyen-Orient (dernier exemple en date entre l'Iran et Israël) ou encore au Soudan. Et rien ni personne ne semble, pour l'instant, pouvoir y mettre un terme, pas même l'ONU. Alors à quoi sert-elle encore ? Pourquoi reste-t-elle, malgré tout, incontournable ? Invités :  Chloé Maurel, historienne, spécialiste de l'ONU. Elle a écrit Les grands discours à l'ONU et Une brève histoire de l'ONU au fil de ses dirigeants (éditions du Croquant) Romuald Sciora, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris. Il a écrit Qui veut la mort de l'ONU ? (éditions Eyrolles) Ronald Hatto, professeur de relations internationales à Sciences Po Paris, ancien casque bleu dans les forces armées canadiennes. Il a écrit Le maintien de la paix, l'ONU en action (éditions Armand Colin).  À écouter aussiEt la paix dans tout ça?

Atelier des médias
Information et migrations : la Charte de Marseille, nouvel outil pour les médias

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 40:26


Un collectif de journalistes et de chercheurs a publié fin avril une charte consacrée au traitement des migrations par les médias. Ce texte a été pensé comme un outil pour transformer en profondeur la manière dont les médias abordent les questions migratoires.​ Eric Nahon, journaliste et formateur, co-auteur de la charte, et Tania Racho, de l'association Désinfox-Migrations, sont venus présenter cette charte dans L'atelier des médias. Pour Éric Nahon, cette Charte de Marseille sur l'information et les migrations, présentée durant les Assises du journalisme de la Méditerranée, vise à « mettre une pause sur le traitement médiatique de la migration et de se demander si on peut faire autrement ». Elle répond à un sujet « extrêmement complexe, émotionnel, polarisant » et parfois instrumentalisé. La Charte de Marseille est née du constat d'un « écart important entre la production émanant de la recherche en matière de migration et la couverture médiatique », explique Tania Racho, chargée de projet pour Désinfox-Migrations. Une notion comme la « submersion migratoire » n'est par exemple pas étayée par les études scientifiques. La charte vient en complément des textes déontologiques existants dans le journalisme, rappelle Éric Nahon, qui voit ce texte comme un « bouclier invisible » pour les rédactions et un outil de réflexion invitant les journalistes à « prendre un peu de recul, penser contre soi-même ». Parmi ses 11 principes, la charte promeut un traitement « transversal » des migrations. Elle exhorte à « rectifier les informations fausses » et à « exposer les mécanismes de la désinformation ». Un principe fondamental est de « veiller à ne stigmatiser aucune population ». Tania Racho insiste sur la nécessité de « ne pas invisibiliser les personnes migrantes » en leur tendant le micro et d'être « vigilant sur les termes employés ». Elle note que le mot « migrant », bien que correct, « véhicule une image qui est aussi stéréotypée ». L'utilisation d'images variées, loin des clichés de bateaux, est également recommandée. La charte souligne l'importance de « mettre en avant les faits, les replacer dans leur contexte ». Elle insiste aussi sur la formation des journalistes sur ces sujets et l'évaluation continue des pratiques médiatiques. À lire aussiUne charte adoptée à Marseille pour repenser le traitement médiatique des migrations

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Cameroun : pourquoi la production de coton chute ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 16, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la dissolution des partis politiques au Mali et un nouvel appel d'offres sur les blocs pétroliers en RDC. Cameroun : pourquoi la production de coton chute ?   Le pays présente les meilleurs rendements de coton du continent africain. Pourtant, les prévisions de la campagne 2024-2025 annoncent une baisse importante de la production, 290 000 tonnes contre 400 000 tonnes lors de la précédente campagne. Comment expliquer cette baisse conséquente ? Les cotonculteurs camerounais peuvent-ils espérer une compensation financière du gouvernement ?Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI.    Mali : après la dissolution des partis politiques, quel avenir pour l'opposition ?   Le général Assimi Goïta a signé le décret supprimant la Charte des partis politiques, entrainant la dissolution des 300 partis du pays. Comment les autorités de transition justifient-elles cette décision ? Désormais, comment l'opposition peut-elle s'organiser ? Quelle est la marge de manœuvre de la justice malienne ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI.  RDC : nouvel appel d'offres pour les blocs pétroliers  Après l'échec de l'appel d'offres lancé en 2022, le gouvernement congolais vient d'ouvrir à l'exploration de 55 nouveaux blocs pétroliers. À l'époque, pourquoi les investisseurs avaient-ils été réticents ? Que proposent les autorités pour concilier exploitation pétrolière et prise en compte des enjeux environnementaux ?Avec Paulina Zidi, correspondante de RFI à Kinshasa. Sans oublier en fin d'émission la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les premiers pronostics pour le Ballon d'Or 2025 ! 

Atelier des médias
Reporterre : le récit d'une transmission à la tête du « média de l'écologie »

Atelier des médias

Play Episode Listen Later May 3, 2025 37:42


Reporterre.net est un site d'information français en accès libre, sans abonnement, sans actionnaire, sans publicité. Il a été créé il y a 12 ans par Hervé Kempf, qui vient d'en transmettre la direction éditoriale à Amélie Mougey. Tous deux sont les invités de L'atelier des médias pour détailler cette transition, parler de leur modèle économique basé sur le don, de l'importance du journalisme indépendant et des projets de leur rédaction. Avec le départ à la retraite de son directeur de la rédaction historique, Hervé Kempf, et l'arrivée d'Amélie Mougey pour prendre sa suite, Reporterre lance un nouveau chapitre de son histoire que tous deux sont venus raconter sur RFI.Ils reviennent sur cette offre d'emploi publiée en septembre 2024 par la rédaction de Reporterre. Hervé Kempf explique cette démarche inhabituelle pour un poste de directeur de rédaction ; Amélie Mougey, précédemment rédactrice en chef de La revue dessinée pendant 8 ans, a vu l'offre d'emploi circuler, envoyée par des amis et collègues. En poste depuis avril, Amélie Mougey décrit Reporterre.net comme « le meilleur endroit pour les personnes qui ne sont pas satisfaites d'être dans le déni » face à la crise écologique, mais qui souhaitent aussi « préserver leur moral et leur santé mentale ». Elle explique que le site réussit à proposer un « décryptage lucide des enjeux, des mécanismes de destruction à l'œuvre » tout en montrant « ce qui frémit, ce qui bouillonne du côté de celles et ceux qui cherchent des solutions ».Un fonctionnement collaboratif et une culture du consensusAvec une équipe d'une trentaine de salariés dont 24 journalistes, Reporterre.net se distingue par son fonctionnement collaboratif. Hervé Kempf explique que l'équipe s'est constituée progressivement par « cooptation », basée sur le « feeling » et la « passion du journalisme ». Il souligne l'importance de l'intelligence collective dans les recrutements récents, effectués à plusieurs pour « croiser les expertises ». L'objectif est de conserver la culture de bienveillance et d'entente qui caractérise la rédaction.Amélie Mougey aborde avec humour sa position de « cheffe dans un média qui n'aime pas les chefs ». Elle voit son rôle comme « un poste de coordination et de facilitation » alors qu'il y a par ailleurs une rédaction en chef tournante.Le modèle économique basé sur le don, garant de l'indépendanceSans abonnement et sans publicité, Reporterre.net est en accès libre. Son fonctionnement repose presque exclusivement sur les dons de ses lecteurs. Hervé Kempf explique que ce choix, adopté rapidement après le lancement, visait l'indépendance : « La colonne vertébrale du journalisme, c'est l'indépendance. On ne peut pas faire du bon journalisme si on n'est pas indépendant. »Ce système, basé sur le don libre, est perçu par Amélie Mougey comme un « principe de solidarité qui est très beau et qui est très fort », rappelant le concept de « prix libre ». Elle apprécie le caractère « solidaire et équitable » du don, permettant à des personnes de différents moyens de contribuer. Hervé Kempf ajoute que donner à Reporterre.net, c'est aussi donner « pour que d'autres personnes qui n'ont pas les moyens de donner puissent aller voir » le contenu gratuit.Géré par l'association La Pile (L'Association pour une presse indépendante, libre et écologique), Reporterre.net a vu ses recettes issues des dons atteindre 3,5 millions d'euros en 2024, représentant 97 % de ses revenus. « L'écologie n'est pas une rubrique »Amélie Mougey insiste sur l'importance de « peser dans la bataille culturelle », notamment face au retour du climatoscepticisme dans certains médias. Il s'agit de « continuer à documenter ce qui a du sens », de « raconter le monde tel qu'il est et aussi tel qu'on aimerait qu'il soit ». C'est aussi une « bataille des imaginaires », une lutte « contre le fascisme, le racisme, contre ces idées rances qui reviennent, qui montent et qui sont terrifiantes » pour le vivant et la capacité humaine à vivre ensemble.L'écologie à Reporterre.net n'est pas traitée comme une rubrique isolée, mais connectée aux « enjeux sociaux, sociétaux, économiques ». Amélie Mougey prend l'exemple des migrations, directement liées aux conditions de vie dégradées par la crise écologique. Avoir signé ces derniers jours la Charte de Marseille sur l'information et les migrations témoigne de cette volonté de réfléchir à la manière de traiter ces sujets, d'éviter les stéréotypes et de montrer l'interconnexion des enjeux.Défendre la presse indépendante Hervé Kempf et Amélie Mougey mettent en avant l'importance de la collaboration entre médias indépendants. Reporterre, aux côtés d'autres titres comme Vert, Socialter, Climax, Silence, La Décroissance, L'âge de faire, StreetPress, Mediapart, Basta!, montre qu'« une presse indépendante, c'est possible ». L'objectif n'est pas de dominer, mais de contribuer à un « jardin vivant, vivace », où la diversité fait la richesse. Ces alliances permettent de « fonctionner peut-être pas toujours en symbiose mais au moins en collaboration, en coopération », de se renforcer mutuellement et de « construire des récits, des discours qui sont vrais, qui sont importants » et qui ont une « fonction politique » face aux discours de prédation ou d'exclusion.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali sans partis politiques…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 4:07


Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »

El Larguero
El Larguero a las 23.30 | El Atlético consigue una sufrida victoria y la grave lesión de Jorge Martín

El Larguero

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 38:19


Analizamos con Kiko Narváez el rendimiento del conjunto rojiblanco y hablamos con Ángel Charte, jefe médico de MotoGP, para conocer el alcance de la lesión de Jorge Martín tras su grave caída. Además, conocemos la previa del Barcelona-Dortmund.

El Larguero
El Larguero a las 23.30 | El Atlético consigue una sufrida victoria y la grave lesión de Jorge Martín

El Larguero

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 38:19


Analizamos con Kiko Narváez el rendimiento del conjunto rojiblanco y hablamos con Ángel Charte, jefe médico de MotoGP, para conocer el alcance de la lesión de Jorge Martín tras su grave caída. Además, conocemos la previa del Barcelona-Dortmund.

Le français avec Yasmine
240. Comprendre et apprendre le créole réunionnais, avec Eric Naminzo

Le français avec Yasmine

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 44:35


Aujourd'hui, je t'emmène dans un département français en plein milieu de l'Océan Indien : l'île de La Réunion.Lorsque j'y suis allée, j'ai remarqué une cohabitation entre le créole et le français et je voulais en savoir plus. Il faut savoir qu'en 1999, la France a signé la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, qui permet de promouvoir les langues régionales ou minoritaires en tant qu'aspects menacés du patrimoine culturel européen et à favoriser leur emploi dans la vie publique.En 2015, le Sénat a rejeté ce projet. Pourtant, il y a bien des langues régionales en France, comme le breton, le ch'ti, l'occitan, le créole.Mon invité est Éric Naminzo, enseignant espagnol et aussi de langue créole.On va découvrir : ➡ la situation et la position du créole aujourd'hui➡ comment le créole est passé de langue orale à langue écrite➡ la définition d'une langue➡ la cohabitation du créole et du français aujourd'huiLiens :Site Internet : www.ericnaminzo.com/ Facebook : www.facebook.com/ericnamzarlor.formasyon/ Instagram : www.instagram.com/k.osez/reel/DBdiHUTNmuf/“Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. Il y a 3 manières de soutenir ce podcast pour qu'il continue à être libre, indépendant et rebelle : 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé du podcast qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes relues et corrigées au format PDF, à 6 épisodes secrets par an, la newsletter privée en français et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord pour continuer à partager et se rencontrer. https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les transcriptions du podcast sont disponibles dans les livres “le Français avec Yasmine” sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasminePour aller encore plus loin et améliorer ton français avec moi, je te donne rendez-vous dans mes cours et mes formations digitales. Je donne des cours particuliers (en ligne et à Paris) et des cours en groupe en ligne. Rendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️ Rendez-vous sur les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: au Niger, le général Tiani assoit son pouvoir

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 4:23


« À Niamey, au centre de conférences Mahatma-Gandhi, hier, 20 mois après avoir renversé Mohamed Bazoum, le général Abdourahamane Tiani s'est offert une consécration officielle, constate Le Point Afrique : il a été investi président de la République du Niger. Chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie depuis le coup d'État de juillet 2023, il endosse désormais un pouvoir absolu, renforcé par sa promotion au rang de général d'armée. La cérémonie, orchestrée à sa gloire, a été marquée par la signature de la charte de la refondation, un texte à portée constitutionnelle qui prolonge la transition pour cinq ans – sans garantie de retour à un ordre démocratique d'ici à 2030. Plus qu'un simple cadre de gouvernance, commente Le Point Afrique, cette charte scelle l'emprise militaire sur l'État, balayant les principes démocratiques en vigueur avant le putsch et redéfinissant l'architecture politique du pays selon les termes imposés par la junte ».Cerise sur le gâteau, note pour sa part Jeune Afrique : « après la cérémonie militaire de remise de ses nouveaux galons, le chef suprême a réservé une dernière surprise : la signature d'une ordonnance actant la dissolution de tous les partis politiques nigériens. Désormais, au Niger, il faudra s'adresser au chef des putschistes du 26 juillet 2023 en employant cette formule : “Président de la République du Niger, chef de l'État, chef suprême des armées, chef de l'administration, grand maître des ordres nationaux, le général d'armée Abdourahamane Tiani“ ».De nombreux défis…La presse nigérienne s'enthousiasme... « Le parcours du général Abdourahamane Tiani se passe de tout commentaire, s'exclame Tam Tam Info : c'est un homme de terrain, c'est un homme d'expérience. C'est un leader charismatique qui impose le respect. Félicitations et vœux de réussite dans sa nouvelle fonction. (…) Mais le plus difficile reste encore à venir, tempère Tam Tam Info : assurer la sécurité des Nigériens et de leurs biens sur l'ensemble du territoire national, promouvoir le développement socio-économique du pays et assurer la justice pour tous. Le général d'armée Abdourahamane Tiani sera globalement jugé sur sa capacité à assurer la sécurité dans nos villes et nos campagnes et sa capacité à assurer une meilleure répartition des immenses richesses du Niger au profit de tous ».« Tiani installé Président du Niger : un nouveau chapitre pour la nation et un défi à relever pour le général », renchérit L'Evénement Niger.« Le pays est confronté à des défis sécuritaires, notamment dans la région du Sahel, ainsi qu'à des difficultés économiques et sociales. L'instabilité politique qui a marqué les derniers mois du régime précédent a exacerbé les divisions internes, créant un besoin pressant de réconciliation et de reconstruction. Le mandat du général Tiani est donc placé sous une lourde responsabilité, pointe encore L'Événement Niger. Son leadership sera scruté par les Nigériens et la communauté internationale. La réussite de la transition, la mise en place d'un véritable dialogue national et la gestion des attentes populaires seront les enjeux majeurs de son quinquennat ».Espérance et… énigme« Une aube nouvelle sous l'égide du Général Tiani : le Niger entame sa refondation », insiste Le Journal du Niger. Une refondation qui « s'inscrit dans un contexte régional mouvant, note le journal. Depuis le putsch, Niamey a tourné le dos à des partenaires historiques, comme la France, tout en tissant des liens plus étroits avec la Russie et ses voisins de l'AES. Cette réorientation, si elle galvanise les partisans d'une émancipation africaine, suscite des murmures d'inquiétude chez ceux qui y voient un pari risqué dans une zone minée par le terrorisme et les rivalités géopolitiques. (…) Le général Tiani, désormais Général d'Armée et Président, incarne une espérance pour les uns, une énigme pour les autres, pointe encore Le Journal du Niger. Car si la Charte de la Refondation promet un renouveau, son exécution reste une partition délicate à jouer ».Et Le Journal du Niger de s'interroger : « les cinq années à venir seront-elles le socle d'une nation réinventée ou bien un échiquier sur lequel s'entrelaceront ambitions, défis et incertitudes ? Dans l'ombre du Mahatma Gandhi, dont l'esprit pacifique planait sur le lieu de la cérémonie d'hier, le Niger s'élance, porté par une foi ardente, mais escorté par des questions qui, elles, demeurent sans écho ».