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Revue de presse Afrique
À la Une: le retour au pays des 22 congolais qui étaient bloqués au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2023 3:33


« Ils sont rentrés hier à Kinshasa, la plupart sont des étudiants », raconte Radio Okapi. Ils étaient bloqués au Soudan, depuis le début de la guerre en avril dernier. Une guerre qui a coûté la vie à 10 congolais tués début juin, « lors d'un bombardement sur le campus de l'université internationale d'Afrique, située à Khartoum » rappelle radio Okapi.L'ACP, l'agence congolaise de presse, se fait aussi l'écho du retour en RDC de ces 22 congolais, « des adultes, mais aussi deux enfants », précise-t-elle. « Ils ont été pris entre les feux de deux frères ennemis. Sortir vivant à relevé pour eux d'un parcours du combattant ». Vladimir Poutine et le sommet des BricsLe président russe ne participera pas à ce sommet qui rassemblera en Afrique du Sud, les pays émergents : le Brésil, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. La Russie devrait participer, mais seulement virtuellement. « La présence de Vladimir Poutine constituait un dilemme pour Pretoria qui, en tant que membre de la cour pénale internationale, aurait dû appliquer le mandat d'arrêt international lancé à son encontre » écrit Jeune Afrique.« L'annonce du président russe épargne un épineux dilemme à Pretoria, qui préside les Brics, et refuse de condamner l'invasion russe de l'Ukraine. Arrêter Vladimir Poutine, ç'aurait été une déclaration de guerre à la Russie. »Le Monde, de son côté, publie la photo de Vladimir Poutine et Cyril Ramaphosa, tout sourire. Une poignée de main très récente, il y a à peine un mois à Saint-Petersbourg. « Après des mois de spéculations, l'Afrique du Sud et la Russie, ont finalement mis fin au psychodrame qui hantait Pretoria, à l'approche du sommet des Brics » précise le Monde.L'absence de Vladimir Poutine au sommet des Brics, qui fait couler beaucoup d'encre« Ce sera donc sans Poutine constate Wakatsera. Alors que tous s'attendaient à ce que l'ours russe du Kremlin brave le mandat d'arrêt international lancé contre lui par la Cour pénale internationale (CPI) », un simple communiqué de presse émanant de la présidence sud-africaine en fait l'annonce, « le sommet des BRICS en août prochain, ce sera sans Vladimir Poutine ».L'observateur Paalga lui aussi évoque « l'ours russe » et pose la question : « Cyril Ramaphosa pouvait-il le mettre en cage ? » Avec à l'appui, là encore une photo, celle de Vladimir Poutine chuchotant à l'oreille du président sud-africain.Pour le Point Afrique, l'absence de Vladimir Poutine, est une épine en moins dans le pied de la présidence sud-africaine. « Dans une interview récente avec un média local, le vice-président sud-africain, Paul Matashile, a indiqué que son gouvernement cherchait à convaincre Vladimir Poutine, de ne pas venir au sommet ».« Vladimir Poutine échappe à son arrestation en Afrique », titre de son côté, Afrik.com. « Le président russe ne veut pas courir le risque de se faire arrêter en Afrique du Sud ». Et ce n'est pas la première fois que Pretoria se trouve dans ce cas de figure. « On se rappelle qu'en 2016, l'Afrique du Sud avait refusé d'arrêter le président soudanais de l'époque, Omar el-Béchir, alors qu'il était sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Un nouveau refus de Pretoria de se plier aux exigences de la CPI passerait sans doute très mal. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le retour au pays des 22 congolais qui étaient bloqués au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2023 3:33


« Ils sont rentrés hier à Kinshasa, la plupart sont des étudiants », raconte Radio Okapi. Ils étaient bloqués au Soudan, depuis le début de la guerre en avril dernier. Une guerre qui a coûté la vie à 10 congolais tués début juin, « lors d'un bombardement sur le campus de l'université internationale d'Afrique, située à Khartoum » rappelle radio Okapi.L'ACP, l'agence congolaise de presse, se fait aussi l'écho du retour en RDC de ces 22 congolais, « des adultes, mais aussi deux enfants », précise-t-elle. « Ils ont été pris entre les feux de deux frères ennemis. Sortir vivant à relevé pour eux d'un parcours du combattant ». Vladimir Poutine et le sommet des BricsLe président russe ne participera pas à ce sommet qui rassemblera en Afrique du Sud, les pays émergents : le Brésil, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. La Russie devrait participer, mais seulement virtuellement. « La présence de Vladimir Poutine constituait un dilemme pour Pretoria qui, en tant que membre de la cour pénale internationale, aurait dû appliquer le mandat d'arrêt international lancé à son encontre » écrit Jeune Afrique.« L'annonce du président russe épargne un épineux dilemme à Pretoria, qui préside les Brics, et refuse de condamner l'invasion russe de l'Ukraine. Arrêter Vladimir Poutine, ç'aurait été une déclaration de guerre à la Russie. »Le Monde, de son côté, publie la photo de Vladimir Poutine et Cyril Ramaphosa, tout sourire. Une poignée de main très récente, il y a à peine un mois à Saint-Petersbourg. « Après des mois de spéculations, l'Afrique du Sud et la Russie, ont finalement mis fin au psychodrame qui hantait Pretoria, à l'approche du sommet des Brics » précise le Monde.L'absence de Vladimir Poutine au sommet des Brics, qui fait couler beaucoup d'encre« Ce sera donc sans Poutine constate Wakatsera. Alors que tous s'attendaient à ce que l'ours russe du Kremlin brave le mandat d'arrêt international lancé contre lui par la Cour pénale internationale (CPI) », un simple communiqué de presse émanant de la présidence sud-africaine en fait l'annonce, « le sommet des BRICS en août prochain, ce sera sans Vladimir Poutine ».L'observateur Paalga lui aussi évoque « l'ours russe » et pose la question : « Cyril Ramaphosa pouvait-il le mettre en cage ? » Avec à l'appui, là encore une photo, celle de Vladimir Poutine chuchotant à l'oreille du président sud-africain.Pour le Point Afrique, l'absence de Vladimir Poutine, est une épine en moins dans le pied de la présidence sud-africaine. « Dans une interview récente avec un média local, le vice-président sud-africain, Paul Matashile, a indiqué que son gouvernement cherchait à convaincre Vladimir Poutine, de ne pas venir au sommet ».« Vladimir Poutine échappe à son arrestation en Afrique », titre de son côté, Afrik.com. « Le président russe ne veut pas courir le risque de se faire arrêter en Afrique du Sud ». Et ce n'est pas la première fois que Pretoria se trouve dans ce cas de figure. « On se rappelle qu'en 2016, l'Afrique du Sud avait refusé d'arrêter le président soudanais de l'époque, Omar el-Béchir, alors qu'il était sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Un nouveau refus de Pretoria de se plier aux exigences de la CPI passerait sans doute très mal. »

Journal de l'Afrique
Crise au Soudan : l'ONU va aider le Tchad à faire face à l'afflux de réfugiés

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 12:40


La secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina Mohammed, a achevé mercredi une visite de deux jours au Tchad. Elle s'est s'est rendue à la frontière à l'est, théâtre d'une grave crise humanitaire avec l'arrivée massive de 260 000 réfugiés soudanais en trois mois. Amina Mohamed et le Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, ont plaidé en faveur d'un soutien accru au Tchad face à la crise.

Invité Afrique
Guerre au Soudan: «La quantité de personnes avec un trauma psychologique est gigantesque», selon le HCR

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 18, 2023 5:01


Au Soudan, cela fait trois mois que le conflit entre deux généraux rivaux a plongé le pays dans une guerre sanglante qui a déjà fait plus de 3 000 morts. Un chiffre probablement sous-estimé selon les experts. Les violences ont poussé trois millions de personnes sur les routes de l'exil selon l'ONU, qui craint un basculement dans un « conflit ethnique » et la « guerre civile totale ». Certains Soudanais trouvent refuge dans les pays voisins comme au Tchad, où jusqu'à 2 000 d'entre eux franchissent la frontière chaque jour. De retour de la frontière soudanaise, notre reporter Carol Valade s'est entretenu avec Laura Lo Castro, représentante du HCR au Tchad. Elle décrit une situation « apocalyptique » et confirme les soupçons de massacres à caractère ethnique commis au Darfour. RFI : Laura Lo Castro, vous rentrez à peine de la frontière soudanaise, où nous avons pu constater, ensemble, un afflux massif de réfugiés fuyant l'horreur de la guerre. Comment décririez-vous la situation sur place ? Laura Lo Castro : On a pu être témoins de l'arrivée continue de femmes et d'enfants en particulier. C'était une vision apocalyptique. En plus, il a commencé à pleuvoir. Il y avait une jeune maman qui venait d'accoucher, il y a trois jours, et qui était couverte complètement d'un plastique et qui était en train de faire des mouvements doux pour calmer le petit. Aujourd'hui, est-ce que vous diriez que le Tchad et ses partenaires, comme l'ONU, sont débordés par cet afflux ? Tout a commencé avec l'assassinat du « wali » [du gouverneur, NDLR] du Darfour-Ouest, à la mi-juin, et depuis, ça n'a jamais arrêté. Ça a continué et continué, et donc on amène les camions pour faire monter les réfugiés qui se trouvent sans aucun abri à la frontière. Le lendemain, on retourne au même endroit, et c'est déjà plein. Vous vous rendez depuis le début de la crise, il y a maintenant trois mois, très régulièrement à la frontière. Comment est-ce que vous avez vu évoluer la situation là-bas ?  C'étaient des réfugiés qui étaient partis surtout par mesure de précaution, parce qu'ils savaient qu'il y avait quelque chose de mauvais qui allait se passer. Mais ceux qu'on a vus à Adré, c'est complètement différent. Parce que là, c'étaient vraiment des victimes de massacres presque systématiques des Massalits. Et surtout, les premiers jours, il y avait énormément de blessés. La quantité de personnes avec des traumas psychologiques est gigantesque, surtout ceux qui ont vu des membres de leur famille massacrés devant leurs yeux. Des personnes qui étaient des professionnels, comme beaucoup de médecins, d'infirmiers, d'enseignants, c'était comme si eux, ils étaient plus ciblés que les autres. Et on nous disait qu'il y avait des cadavres le long des routes, et qu'il y avait aussi beaucoup de gens qui étaient restés derrière, parce qu'ils n'avaient pas la force de marcher jusqu'au Tchad. Le Haut-commissariat aux droits de l'homme des Nations unies s'inquiète de la tournure ethnique que prennent les massacres au Darfour occidental. Est-ce que c'est quelque chose qui se confirme dans les témoignages qu'on vous a confiés ? Oui, ça se confirme. Et à certains moments, j'ai vu quand même, aussi, des personnes qui venaient avec des charrettes, et qui avaient l'air un peu mieux portantes et qui pouvaient transporter plus de biens. Et alors, j'ai demandé à mes collègues : « Comment ça se fait ? Est-ce qu'il y a peut-être des réfugiés qui ont réussi à avoir de meilleures conditions ? ». Alors, ils m'ont expliqué qu'il y a certaines ethnies qui n'ont pas été ciblées autant que les autres. À l'heure actuelle, le nombre de déplacés par le conflit au Soudan dépasse déjà celui de 2003, du début de la guerre au Darfour. Est-ce que vous pensez que les réfugiés vont continuer de venir, encore ? Tout mène à croire que le flux de réfugiés va continuer. Les personnes qui nous disent « Mais est-ce que vous vous préparez à ça ? », moi, je leur dis, que « nous, on n'a même pas de moyens pour répondre à la crise de maintenant, donc imaginez-vous se préparer pour plus de crises à venir »... Et la réponse humanitaire continue d'être financée à 12%. Bien évidemment, il nous faut beaucoup plus de ressources pour répondre maintenant, et peut-être après commencer à se préparer au pire, plus tard. Avec quelles conséquences pour l'est du pays ? Ce sont des conséquences socio-économiques dévastatrices. Parce qu'apparemment, on disait qu'il y avait 1 000 camions pleins de biens qui attendent à Port-Soudan, et qui étaient destinés au Tchad. Dans les marchés locaux, à l'est déjà, on voit qu'il y a beaucoup moins de biens, et que les biens qui sont là, leur prix a doublé, triplé. Il y avait aussi des exportations, le Tchad exportait certains produits agricoles vers le Soudan, et ça, c'est un manque à gagner. À part ça, il y a aussi la peur des autorités que le même conflit interethnique puisse se passer à la frontière, parce que les groupes ethniques sont exactement les mêmes des deux côtés de la frontière, et donc, il y a cette crainte. Les réfugiés représentent aujourd'hui plus de 4% de la population du Tchad, à titre de comparaison, c'est beaucoup plus que de nombreux pays européens, par exemple, dont des pays donateurs du HCR. Quels messages adresseriez-vous à ces pays donateurs ? Ne pas amener d'aide pourrait avoir des conséquences catastrophiques aussi sur la stabilité de ce pays, du Tchad. Et tout le monde sait quelles pourraient être les retombées pour tout le Sahel, et pour tous les pays limitrophes. Je me dis, il faut aider maintenant, parce qu'après, entre autres, on pourrait bien évidemment voir un plus grand afflux de migrants et de réfugiés vers l'Europe. Et ici, le Tchad est vraiment un pays trop important pour toute la sous-région. Donc si on ne vient pas en aide, il va probablement imploser.

Le journal de 8H00
Trois mois de conflit au Soudan : des humanitaires débordés par l'ampleur de la crise

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jul 15, 2023 7:18


durée : 00:07:18 - Journal de 8 h - L'ONU fait état de près de trois millions de déplacés ou réfugiés après trois mois de conflit au Soudan. La Cour pénale internationale a lancé une enquête pour crimes de guerre dans la région du Darfour.

Les journaux de France Culture
Trois mois de conflit au Soudan : des humanitaires débordés par l'ampleur de la crise

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 15, 2023 7:18


durée : 00:07:18 - Journal de 8 h - L'ONU fait état de près de trois millions de déplacés ou réfugiés après trois mois de conflit au Soudan. La Cour pénale internationale a lancé une enquête pour crimes de guerre dans la région du Darfour.

Les matins
Trois mois de conflit au Soudan : des humanitaires débordés par l'ampleur de la crise

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 15, 2023 7:18


durée : 00:07:18 - Journal de 8 h - L'ONU fait état de près de trois millions de déplacés ou réfugiés après trois mois de conflit au Soudan. La Cour pénale internationale a lancé une enquête pour crimes de guerre dans la région du Darfour.

Invité Afrique
Guerre au Soudan: à l'hôpital turc de Khartoum, «de très bons résultats malgré toutes les difficultés»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2023 4:53


Depuis près de trois mois et le début du conflit au Soudan, les habitants de Khartoum vivent au milieu des combats, dans une ville où les services essentiels sont à l'arrêt. La plupart des hôpitaux ont fermé leurs portes et certains sont occupés par les belligérants. Au sud de la capitale, l'hôpital turc est l'un des rares à être aujourd'hui fonctionnel. Chaque jour, il reçoit des dizaines de blessés de guerre, dont le personnel doit s'occuper malgré la pénurie de médicaments et les coupures d'électricité. Le docteur Mego Terzian, chef de mission de Médecins Sans Frontières (MSF) au Soudan, coordonne les activités de cet établissement. Il nous raconte ses conditions de travail extrêmement difficiles. RFI : Autour de l'hôpital dans lequel vous travaillez, il y a des combats qui éclatent chaque jour. Comment peut-il continuer à fonctionner dans ces conditions de guerre ?Docteur Mego Terzian : Nous, on est une vingtaine de personnels de Médecins sans frontières, on vit dans l'hôpital, donc 24 heures sur 24. D'ailleurs, je suis le seul qui sort avec une petite équipe soudanaise pour savoir ce qu'il se passe dans la ville, mais les autres vivent et travaillent dans l'hôpital. Au quotidien, on reçoit quinze blessés par jour.Mais parfois, on a des pics où l'on a un afflux massif de blessés. Par exemple, il y a dix jours, en 48 heures, 160 blessés sont arrivés à l'hôpital, et l'on a même été obligés de demander de l'aide au personnel non-médical pour contrôler la foule, pour mettre de l'ordre devant les services des urgences, pour soigner les patients qui réussissaient à arriver dans notre hôpital.Comment ces blessés arrivent jusqu'à vous ? Par exemple, est-ce qu'il y a des ambulances qui continuent de circuler ?Malheureusement, il n'y a pas d'ambulances qui circulent pour des raisons de sécurité souvent. Tous les véhicules, dont les ambulances, sont confisqués par les combattants. Les blessés arrivent d'une façon spontanée : souvent dans des taxis, avec des motos ou avec n'importe quel moyen, par des voisins, ou tout simplement par des citoyens qui tentent d'aider la personne qui est blessée.Vous recevez donc des blessés de guerre, est-ce que vous traitez aussi des patients qui ont des maladies chroniques et qui ont besoin d'un traitement en continu ?La majorité de nos patients ne sont pas des patients directement liés à la violence : des femmes enceintes et des enfants. On a souvent des nouveau-nés aussi, qui ont besoin d'oxygène. On a d'autres patients atteints d'insuffisance rénale, qui ont besoin de dialyse, et l'on essaie de trouver des solutions avec nos moyens qui sont limités quand même. L'acheminement du matériel médical et de médicaments est très difficile, l'acheminement des bouteilles d'oxygène est très difficile. On a des extracteurs d'oxygène, certes, mais souvent, on n'a pas d'électricité.Est-ce qu'il y a eu un accord tacite entre les belligérants pour préserver l'hôpital du conflit ?Il y a un accord entre les deux belligérants, comme quoi l'espace humanitaire doit être respecté. En tout cas, pour Médecins sans frontières, on n'a pas eu de problèmes majeurs dans l'enceinte de l'hôpital. En revanche, on a des informations comme quoi certains hôpitaux sont bombardés, à Omdurman par exemple, dans l'hôpital saoudien, un médecin avait été assassiné.À lire aussiSoudan: nouveau bombardement meurtrier, l'ONU redoute «une guerre civile totale»En tant que médecin, soigner dans l'urgence, au milieu d'un conflit, ce doit être une expérience très particulière. Comment vous le vivez ?Personnellement, je le vis bien. Malheureusement, j'ai été dans des situations similaires dans plusieurs pays comme la Somalie, la Syrie ou le Yémen. Mais en revanche, la majorité des collègues qui travaillent avec moi, c'est leur première expérience en situation de guerre, mais je peux dire qu'ils arrivent à tenir le coup. Souvent, plusieurs médecins passent des nuits sans dormir. Tout est très compliqué, mais bizarrement, tous les jours, les collègues, avec moi, arrivent à trouver des solutions pour faire tourner l'hôpital. Miraculeusement, les résultats sont très bien, malgré toutes les difficultés, une mortalité très faible pour l'instant. Jusqu'à quand, je l'ignore.Au-delà de l'hôpital, après presque trois mois de conflit, quelle est l'atmosphère dans la capitale ? Que vous disent les habitants que vous rencontrez à Khartoum ?C'est l'effondrement total. Rien ne marche dans la ville de Khartoum. Nous, on est dans la partie sud, il y a une certaine vie qui est en cours, plus ou moins normale, avec une population assez importante, à peu près 200 000 personnes qui sont restées dans la zone. Hier, on a été avec une équipe pour acheminer des médicaments, et on n'a rencontré aucune personne civile dans les rues, tout était déserté, il n'y avait que des combattants qui circulaient dans les rues. Donc pour moi, la majorité des populations avec qui je discute sont convaincues que cette guerre malheureusement, à Khartoum et dans le pays en général, va durer encore longtemps. Et ils sont très déçus de l'indifférence de la communauté internationale sur tout ce qui se passe dans leur pays.À lire aussiFace à la situation au Soudan et au Soudan du Sud, quel rôle pour le CICR ?

Géopolitique
Aider les victimes en Ukraine ET au Soudan ? La réalité est plus compliquée…

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jun 29, 2023 3:16


durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Deux millions et demi de personnes ont fui les combats entre clans militaires au Soudan, mais leur sort ne fait pas la une et l'aide peine à trouver les financements. Au contraire de l'Ukraine qui attire toute l'attention et les soutiens en Occident.

InterNational
Aider les victimes en Ukraine ET au Soudan ? La réalité est plus compliquée…

InterNational

Play Episode Listen Later Jun 29, 2023 3:16


durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Deux millions et demi de personnes ont fui les combats entre clans militaires au Soudan, mais leur sort ne fait pas la une et l'aide peine à trouver les financements. Au contraire de l'Ukraine qui attire toute l'attention et les soutiens en Occident.

Journal de l'Afrique
Soudan : nouvelles explosions à Khartoum au premier jour de l'Aïd al-Adha

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 28, 2023 12:13


Au Soudan, les annonces de trêves se multiplient mais ne sont jamais respectées. Un cessez-le-feu devait entrer en vigueur le 28 juin, jour de l'Aïd al-Adha, mais il n'a pas été respecté. Des tirs et des explosions ont secoué de nouveau la capitale soudanaise. Les explications de Bastien Renouil, correspondant de France 24 dans la région.

Grand reportage
Les vies suspendues des Sud-Soudanais réchappés de la guerre au Soudan

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 12, 2023 19:30


Depuis que des combats ont éclaté au Soudan, le 15 avril 2023, plus de 90 000 Sud-Soudanais ont pris le chemin du retour vers leur pays natal. Ils étaient au Soudan pour travailler, étudier ou se soigner, et beaucoup avaient fui la guerre civile sud-soudanaise. C'est principalement au nord-est du Soudan du Sud qu'ils affluent, vers Renk, une petite ville située au bord du Nil. En attendant de pouvoir continuer leur voyage, ils tentent d'envisager l'avenir, malgré toutes les incertitudes. « Les vies suspendues des Sud-Soudanais réchappés de la guerre au Soudan », un Grand reportage de Florence Miettaux.

ONU Info

Au menu de l'actualité : La faim risque d'augmenter en ampleur et en gravité dans le mondeAu Soudan, près de 1,4 million de personnes déplacées par les combatsUn demi-million de femmes et de filles dans le monde vivent avec une fistule obstétricale, avec des conséquences dévastatrices Présentation : Florence Westergard

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Benaouda Abdeddaïm : Une poursuite de la guerre au Soudan menace l'approvisionnement des industriels du soda - 23/05

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later May 23, 2023 3:29


Ce mardi 23 mai, le dérèglement de la fabrication mondiale de soda et de chewing-gum en raison d'une poursuite de la guerre au Soudan a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier et Christophe Jakubyszyn, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Journal de l'Afrique
Au Soudan, les combats se poursuivent malgré les pourparlers entre les belligérants à Jeddah

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 19, 2023 13:35


Pour le 35e jour consécutif, les combats font rage à Khartoum et surtout au Darfour, où combattants tribaux et civils armés se mêlent aux affrontements. Le conflit a été au centre des discussions des dirigeants arabes qui ont pressé vendredi les deux généraux à cesser les combats. Réunis pour le sommet de la Ligue arabe, ils ont souligné dans leur communiqué final leur "soutien" aux pourparlers entre les belligérants soudanais en cours à Jeddah.

Les enjeux internationaux
Qui sont les islamistes au Soudan ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later May 18, 2023 16:56


durée : 00:16:56 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Un ancien responsable de la dictature islamo-militaire au Soudan soupçonné de crimes contre l'Humanité s'est évadé de prison en compagnie d'ex-collaborateurs à Khartoum, où de nouveaux combats entre l'armée et les paramilitaires mettent en péril le fragile cessez-le-feu. - invités : Khadidja Medani doctorante à l'Université Paris 1

Les journaux de France Culture
Au Soudan, après un mois de guerre qui a mis le pays à feu et à sang

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 17, 2023 14:16


durée : 00:14:16 - Journal de 7 h - Lundi, les 5 millions d'habitants de Khartoum, déjà privés d'eau et d'électricité, ont à nouveau été secoués par les frappes aériennes et les explosions,

Journal de l'Afrique
Conflit au Soudan : l'ONU prévoit un million de déplacés, 20 000 personnes fuient en Éthiopie

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 17, 2023 12:57


L'ONU prévoit un million de déplacés au Soudan alors que les combats se poursuivent malgré un accord de trêve humanitaire signé à Jeddah. À Port Soudan, les réfugiés affluent et vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Et depuis le début de la guerre, plus de 20 000 personnes ont traversé la frontière éthiopienne et arrivent dans la petite ville de Métemma. La moitié de ces personnes sont des Éthiopiens qui rentrent chez eux. Reportage de Clothilde Hazard.

Un jour dans le monde
Au Soudan une célèbre chanteuse tuée dans les combats

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 15, 2023 4:12


durée : 00:04:12 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Elle s'appelait Sharden Gardood. Chanteuse populaire et pacifiste. Elle a touvé la mort dans sa maison près de Khartoum, tuée dans un échange de tirs.

InterNational
Au Soudan une célèbre chanteuse tuée dans les combats

InterNational

Play Episode Listen Later May 15, 2023 4:12


durée : 00:04:12 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Elle s'appelait Sharden Gardood. Chanteuse populaire et pacifiste. Elle a touvé la mort dans sa maison près de Khartoum, tuée dans un échange de tirs.

Du grain à moudre
Le conflit au Soudan peut-il déborder dans la région ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later May 10, 2023 38:36


durée : 00:38:36 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Depuis le 15 avril, le Soudan est le lieu d'affrontements entre l'armée et un groupe paramilitaire, à la tête desquels deux généraux se disputent le pouvoir. Alors que plus de 700 000 personnes ont fui le pays et que les Etats voisins sont divisés, le conflit peut-il s'enliser et se régionaliser ? - invités : Niagalé Bagayoko Docteure en science politique, diplômée de l'Institut d'Études Politiques (IEP) de Paris et spécialiste des politiques internationales de sécurité et de la réforme des systèmes de sécurité en Afrique de l'Ouest; Raphaëlle Chevrillon Guibert Chargée de recherche en sociologie politique à l'Institut de recherche pour le développement (IRD); Marc Lavergne Géopolitologue, directeur de recherche au CNRS et à l'Université de Tours

ONU Info

Au menu de l'actualité : Au Soudan, les combats ont fait plus de 700.000 déplacés internes depuis la mi-avrilLe chef des droits de l'homme met en garde contre un cycle de violence sans fin en HaïtiEnfin, une femme enceinte ou un nouveau-né meurt toutes les 7 secondes, prévient l'OMSPrésentation : Florence Westergard

Une semaine dans le monde
Guerre en Ukraine, combats au Soudan, couronnement de Charles III

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later May 5, 2023 41:46


Cette semaine dans le monde, le chef du groupe paramilitaire Wagner Evgueni Prigojine hausse le ton face au Kremlin. Il accuse désormais l'état-major russe d'être responsable de dizaines de milliers de morts et de blessés en Ukraine. Au Soudan, les combats entre l'armée et les Forces de sécurité rapide (FSR) durent depuis 21 jours. Malgré les trêves, aucun des deux camps n'entend lâcher. Enfin le couronnement à Londres du roi Charles III et de la reine Camilla.

Les enjeux internationaux
Au Soudan la communauté internationale dans l'impasse ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later May 5, 2023 14:34


durée : 00:14:34 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Malgré l'annonce d'une nouvelle trêve jusqu'au 11 mai, "des affrontements avec toutes sortes d'armes et des explosions" secouent Khartoum. Le responsable de l'ONU pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, a annoncé mercredi son arrivée à Port-Soudan, où l'ONU s'est repliée depuis le 15 avril - invités : Jérôme Tubiana conseiller aux opérations de MSF, particulièrement focalisé sur les questions de réfugiés

ONU Info

Au menu de l'actualité : L'ONU célèbre le 30eme anniversaire de la Journée de la liberté de la presseLe Secrétaire général de l'ONU juge inacceptable l'interdiction faite aux Afghanes de travailler pour les Nations UniesAu Soudan, plus de 500 000 personnes ont fui leur domicile, selon le HCR Présentation : Florence Westergard

Géopolitique
Les combats au Soudan réveillent la guerre mal-éteinte du Darfour

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 2, 2023 3:10


durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Les combats entre deux clans militaires ont déjà plongé le Soudan dans une crise humanitaire : au Darfour, ils sont en train de réveiller le conflit à caractère génocidaire qui a fait 300 000 morts dans les années 2000. Mais rien ne semble arrêter l'engrenage de la violence.

SBS French - SBS en français
Le 3 minutes du 2 mai 2023

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later May 2, 2023 3:09


L'Australie va interdire les cigarettes électroniques jetables. Au Soudan, les affrontements continuent et font émerger une crise sanitaire. En France, forte mobilisation hier pour contester la réforme des retraites.

InterNational
Les combats au Soudan réveillent la guerre mal-éteinte du Darfour

InterNational

Play Episode Listen Later May 2, 2023 3:10


durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Les combats entre deux clans militaires ont déjà plongé le Soudan dans une crise humanitaire : au Darfour, ils sont en train de réveiller le conflit à caractère génocidaire qui a fait 300 000 morts dans les années 2000. Mais rien ne semble arrêter l'engrenage de la violence.

Le Nouvel Esprit Public
Que se passe-t-il au Soudan ? / La Suisse peut-elle rester neutre ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 30, 2023 62:20


n°295 / 30 avril 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à la Fondation Jan Michalski, à Montricher, en Suisse, le 28 avril 2023.Avec cette semaine :Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. QUE SE PASSE-T-IL AU SOUDAN ? Depuis le 15 avril, les forces armées soudanaises (FAS), menées par le général Abdel Fattah Al-Bourhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), dirigées par le général Mohammed Hamdan Daglo, dit « Hemetti », s'affrontent à Khartoum. Les pertes civiles s'aggravent chaque jour, dépassant jeudi les 500 morts et plusieurs milliers de blessés, selon le ministère de la santé soudanais. Le conflit déclenché par le refus de Hemetti d'accepter l'intégration à l'armée de ses troupes, véritable force autonome, ruine l'espoir de l'instauration d'un régime civil, quatre ans après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne du dictateur islamiste Omar Al-Bachir.Al Bourhane, militaire de carrière formé en Egypte, fait partie de ces élites du nord et de la vallée du Nil qui ont appuyé Omar al Bachir. Hemetti vient d'une petite tribu d'éleveurs de chameaux du Darfour, vivant de part et d'autre de la frontière avec le Tchad. Sa milice, force puissante, bien armée et très motivée lui a permis de devenir l'homme le plus riche du pays en contrôlant notamment des mines d'or. Le général Al Bourhane peut compter sur le soutien de l'Égypte, tandis qu'Hemetti espère avoir l'appui des Émirats et des Saoudiens : ses hommes ont participé à leurs côtés à la guerre du Yémen puis aux affrontements en Libye avec les troupes du général Haftar, le chef de l'est libyen longtemps protégé de Riyad et de Moscou. Hemetti entretient aujourd'hui des relations d'affaires avec Evgueni Prigojine, le patron du groupe de miliciens russes Wagner, qui contrôle des mines d'or au Soudan. On évalue à quelque 140.000 hommes les forces de l'armée régulière et à plus ou moins 100.000 hommes celles des FSR. Au Soudan, l'appareil de sécurité accapare les 4/5ème du budget de l'État. Troisième pays le plus vaste d'Afrique, peuplé de 45 millions d‘habitants, le Soudan est frontalier de sept pays. Il influence et subit les dynamiques de la Corne de l'Afrique, de la mer Rouge et du Sahel. Sa déstabilisation pourrait s'étendre à toute la région. La revue Oil and Gas Journal estime les réserves soudanaises de pétrole situées à la fois au Soudan et au Soudan du sud à 1,5 milliards de barils.Un rapport des Nations unies craint que les « pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant ne deviennent extrêmement graves, en particulier à Khartoum et dans les régions avoisinantes » tandis que l'Organisation mondiale de la santé s'inquiète d'un risque biologique « énorme » après la prise « par l'une des parties combattantes » d'un « laboratoire public de santé » de Khartoum, qui renferme des agents pathogènes de la rougeole, du choléra et de la poliomyélite. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a annoncé, lundi, que les généraux rivaux dans le conflit au Soudan avaient accepté un cessez-le-feu de trois jours dans tout le pays pour tenter de mettre fin aux violences. Plus de 1.000 ressortissants de l'Union européenne ont été évacués. ***LA SUISSE PEUT-ELLE RESTER NEUTRE ? En 1815, le traité de Vienne a fait officiellement de la Suisse un état neutre. Mais c'est en 1899 et 1907, lors des conventions de La Haye, que le droit et les obligations des états neutres ont été formellement codifiés. Ce droit stipule qu'un État neutre ne participe pas activement aux conflits et ne met pas son territoire à la disposition d'un belligérant. L'industrie d'armement peut vendre des armes, mais l'Etat doit veiller à l'équilibre. En 1920, le juriste Max Huber, va théoriser cette neutralité qu'il qualifie de « différentielle », en indiquant qu'elle permet de participer à des sanctions économiques, mais pas à des sanctions militaires. Pour la première fois, en 1990, Le Conseil fédéral a pris la décision d'appliquer les sanctions économiques de l'ONU, à la suite de l'invasion du Koweït par l'Irak. La Suisse, qui n'appartient ni à l'Union européenne ni à l'OTAN, a rejoint les Nations unies en 2002. Le 9 juin dernier, elle a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité pour deux ans à compter du 1er janvier 2023.Dès l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 28 février 2022, la Suisse a suivi les sanctions européennes contre Moscou - poussant les Russes à désavouer le pays, qu'ils ne considéreraient plus totalement comme un État neutre. Mais depuis, Berne hésite à aller plus loin, tiraillée entre les tenants d'une « neutralité traditionnelle » interdisant de s'impliquer davantage dans le conflit, et les défenseurs du droit international « prônant la solidarité avec l'Ukraine ». Dans ce contexte, Ignazio Cassis, président libéral-radical de la Confédération helvétique, a fait rédiger pendant l'été un rapport proposant la mise en œuvre d'une « neutralité coopérative ». Cette nouvelle doctrine permettrait, selon la Radiotélévision Suisse de « faciliter les exportations d'armes » ou de « renforcer la collaboration militaire avec l'OTAN, par exemple en participant à des exercices communs » sans entrer en guerre en cas d'attaque contre un membre de l'Alliance atlantique. Mais la droite populiste de l'Union démocratique du centre et les socialistes se sont opposés à une telle mesure, et le Conseil fédéral - l'exécutif suisse - a refusé d'aller plus loin.Ainsi, les blessés ukrainiens ne seront pas soignés en Suisse, le gouvernement n'ayant pas donné suite à une demande de l'OTAN pour éviter de se mettre en porte-à-faux avec le principe de neutralité, a confirmé le 18 juillet le Département fédéral des Affaires Étrangères. En mars, la Confédération helvétique a, pour la troisième fois, interdit à l'Allemagne d'envoyer en Ukraine les munitions de fabrication suisse destinées aux blindés de défense antiaérienne allemands Gepard, cruciaux pour Kyiv. Sans nommer explicitement la Suisse, la ministre allemande des Affaires étrangères a déclaré que « la neutralité n'est plus une option. Être neutre, c'est prendre le parti de l'agresseur. » Selon l'institut de recherche Sotomo, les Suisses âgés de 18 à 35 ans se montrent plus critiques que leurs aînés face à l'engagement de la Confédération en faveur de l'Ukraine : 35% des Suisses de 18-35 ans estiment que la reprise par la Suisse des sanctions de l'UE contre la Russie viole le principe de neutralité, contre 22% chez les 55 ans et plus. Avant la guerre en Ukraine, 97% des Suisses étaient en faveur de la neutralité.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Les journaux de France Culture
Les combats se poursuivent au Soudan, les pays voisins dans l'embarras

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 29, 2023 14:39


durée : 00:14:39 - Journal de 8 h - Malgré la prolongation théorique de la trêve au Soudan, les combats se poursuivent. La guerre a fait plus de 500 morts et provoque un exode de population. Les pays voisins, l'Egypte, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis se trouvent dans une posture diplomatique inconfortable.

Le journal de 8H00
Les combats se poursuivent au Soudan, les pays voisins dans l'embarras

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Apr 29, 2023 14:39


durée : 00:14:39 - Journal de 8 h - Malgré la prolongation théorique de la trêve au Soudan, les combats se poursuivent. La guerre a fait plus de 500 morts et provoque un exode de population. Les pays voisins, l'Egypte, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis se trouvent dans une posture diplomatique inconfortable.

Une semaine dans le monde
Chaos au Soudan, opération Wuambushu à Mayotte, Joe Biden candidat, tensions États-Unis/Chine

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Apr 28, 2023 42:37


Cette semaine, les combats violents se poursuivent au Soudan malgré une prolongation de la trêve entre l'armée et les forces paramilitaires FSR.À Mayotte, l'opération d'évacuation des bidonvilles continue, en dépit de l'arrêt des rotations maritimes entre l'île française et sa voisine comorienne d'Anjouan.Aux États-Unis, Joe Biden annonce sa candidature pour la présidentielle de 2024.Enfin en Chine, le retour du panda Yaya prêté aux États-Unis illustre les tensions entre les deux pays.

Salut l'info !
Le conflit au Soudan, le XV de France féminin et un mini-potager dans ton jardin : l'actu à hauteur d'enfant

Salut l'info !

Play Episode Listen Later Apr 27, 2023 15:30


durée : 00:15:30 - Le conflit au Soudan, le XV de France féminin et un mini-potager dans ton jardin. - Les affrontements au Soudan, les Bleues en finale du tournoi des Six-Nations et des conseils pour faire son mini-potager : c'est le programme de cette semaine pour "Salut l'info !"

Le journal de 18h00
La trêve au Soudan sera-t-elle prolongée ?

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Apr 27, 2023 20:47


durée : 00:20:47 - Journal de 18h - Des négociations en faveur de la prolongation du cessez-le-feu pourraient se tenir à l'initiative d'une organisation régionale. Quoi qu'il en soit, des échanges de tirs retentissent toujours à Khartoum comme au Darfour.

Journal de l'Afrique
Les combats se poursuivent au Soudan, l'OMS s'inquiète après la prise d'un laboratoire à Khartoum

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 26, 2023 13:27


Les combats ont continué au Soudan, mercredi 26 avril, et les habitants ont de plus en plus de mal à fuir le pays. L'OMS mène une évaluation des risques sanitaires après la prise d'un laboratoire dans la capitale où se trouvent des échantillons d'agents pathogènes très contagieux, dont la rougeole. Ahmed Haroun, un ancien responsable de la dictature soudanaise recherché pour crimes contre l'humanité, a annoncé s'être évadé de prison en compagnie d'autres ex-collaborateurs.

Le journal de 22h00
Soudan: l'OMS tire la sonnette d'alarme

Le journal de 22h00

Play Episode Listen Later Apr 25, 2023 15:36


durée : 00:15:36 - Journal de 22h - Au Soudan, les habitants de la capitale, Khartoum, se terrent chez eux et il leur est de plus en plus compliqué de se ravitailler en eau et en nourriture.

Le journal de 8H00
Au Soudan, les combats entre l'armée et les paramilitaires ont transformé Khartoum en ville fantôme

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Apr 24, 2023 15:14


durée : 00:15:14 - Journal de 8 h - Vivre sous les bombes ou les fuir. Les civils soudanais vivent reclus, pendant que les ressortissants étrangers ont la chance d'être évacués. Deux avions militaires français ont décollé ce dimanche du pays, d'autres vont suivre ce lundi.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Le Tchad pourrait-il être déstabilisé par les affrontements au Soudan?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 24, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la mauvaise saison des producteurs de coton au Mali, sur l'interdiction de l'importation des produits issus de la déforestation et sur la destruction en plein vol de la fusée de Space X. Soudan : le Tchad pourrait-il être déstabilisé ? Le Tchad, pays voisin du Soudan, a appelé à un cessez-le-feu entre les deux généraux. Quelles répercussions la crise soudanaise pourrait-elle avoir sur le pays ?  Avec Carol Valade, correspondant de RFI au Tchad. Coton : le classement des pays africains bouleversé  Le Mali a perdu sa première place de producteur de coton au profit du Bénin. Comment l'expliquer ? Connait-on la stratégie du Mali pour relancer sa production ?  Avec, Marie-Pierre Olphand, journaliste pour la Chronique des matières premières sur RFI. Union européenne : une loi pour lutter contre la déforestation   L'Union européenne vient d'adopter une loi interdisant toute importation sur le sol européen de produits issus de la déforestation. Quelles dispositions seront prises par l'Europe pour contrôler l'importation ? À quelles sanctions peut-on s'attendre si la loi n'est pas respectée par les pays importateurs ?   Avec Alain Karsenty, économiste, chercheur au CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), auteur de Géopolitique des forêts du monde : quelles stratégies de lutte contre la déforestation ? (IFRI)  Espace : explosion de la fusée Starship de Space X  Jeudi 20 avril 2023, la fusée Starship, développée par SpaceX pour des voyages vers la Lune et Mars, a explosé quelques minutes après son lancement. Elon Musk, à la tête de l'entreprise s'est pourtant félicité de cet essai infructueux. Connait-on les raisons de cet incident ? Comment expliquer qu'Elon Musk ne considère pas ça comme un échec ? Space X est toujours en phase d'essais, or les astronautes doivent emprunter une variante du Starship pour se poser sur la Lune en 2025. Ce projet est-il réalisable ?    Avec Simon Rozé, journaliste au service sciences de RFI.        

Les informés de France Info
Un an après la réélection d'Emmanuel Macron, opération anti-migrants à Mayotte, deuxième semaine de combats au Soudan... Les informés du dimanche 23 avril 2023

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 23, 2023 43:23


durée : 00:43:23 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Autour d'Olivier de Lagarde, les informés débattent de l'actualité du dimanche 23 avril 2023.

Une semaine dans le monde
Combats au Soudan, démocratie en Tunisie, Fox News et infox, Emmanuel Macron face à la crise

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Apr 21, 2023 38:44


Cette semaine au Soudan, deux généraux rivaux ont entamé un conflit violent et 10 000 à 20 000 personnes ont déjà fui au Tchad. En Tunisie, le chef du parti islamo-conservateur Ennahda a été placé sous mandat de dépôt et une vingtaine de personnalités ont été arrêtées depuis deux mois. Aux États-Unis, la chaîne conservatrice Fox News évite un procès pour diffamation grâce à un accord financier avec Dominion. Enfin, en France, Emmanuel Macron s'est donné 100 jours pour agir au service du pays.

InterNational
Au Soudan, qui peut arrêter la guerre des chefs militaires qui provoque une catastrophe humanitaire ?

InterNational

Play Episode Listen Later Apr 21, 2023 3:06


durée : 00:03:06 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - En une semaine, les combats entre les deux factions militaires rivales ont provoqué une catastrophe humanitaire au Soudan, sans que rien ni personne ne puisse pour l'instant les arrêter. Au contraire, des puissances extérieures mettent de l'huile sur le feu.

Géopolitique
Au Soudan, qui peut arrêter la guerre des chefs militaires qui provoque une catastrophe humanitaire ?

Géopolitique

Play Episode Listen Later Apr 21, 2023 3:06


durée : 00:03:06 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - En une semaine, les combats entre les deux factions militaires rivales ont provoqué une catastrophe humanitaire au Soudan, sans que rien ni personne ne puisse pour l'instant les arrêter. Au contraire, des puissances extérieures mettent de l'huile sur le feu.

Cultures monde
Retour de Grèce / Guerre des Généraux au Soudan : la poudrière

Cultures monde

Play Episode Listen Later Apr 21, 2023 57:32


durée : 00:57:32 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Une journaliste nous revient de Grèce où les élections s'organisent dans un pays secoué par l'accident ferroviaire du 28 février / Depuis le 15 avril, les combats entre deux factions militaires se disputant la souveraineté du Soudan ont déjà fait plus de 300 morts. - invités : Roland Marchal Chercheur à Sciences Po Paris ; Marc Lavergne Géopolitologue, directeur de recherche au CNRS et à l'Université de Tours; Elisa Perrigueur Journaliste indépendante et illustratrice

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Pourquoi armée et paramilitaires s'affrontent au Soudan?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 19, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les projets d'aménagement et d'extension des aéroports de Guinée, sur l'arrestation en Tunisie de Rached Ghannouchi et sur la start-up d'Elon Musk dédiée à l'intelligence artificielle. Soudan : les raisons du conflit Depuis cinq jours, les affrontements font rage entre les forces armées soudanaises et les paramilitaires des forces de soutien rapide à Khartoum. Comment expliquer que les combats aient éclaté maintenant ? Pourquoi la communauté internationale n'est-elle pas intervenue avant ?  Avec Sébastien Nemeth, journaliste au service Afrique de RFI. Tunisie : pourquoi le chef de l'opposition a-t-il été arrêté ? Le premier opposant au pouvoir, Rached Ghannouchi, a été arrêté lundi 17 avril 2023 par les autorités tunisiennes. Quelles sont les raisons de son interpellation ? Depuis février 2023, une vingtaine d'opposants ont été arrêtés par le pouvoir. Que leur est-il reproché ?  Avec Amira Souilem, correspondante de RFI à Tunis.     Guinée : les aéroports font peau neuve Samedi 8 avril, les autorités guinéennes ont posé la première pierre des travaux d'élargissement de l'aéroport Ahmed Sékou Touré de Conakry. Des travaux sont également prévus pour les quatre aéroports régionaux. Quels bénéfices le pays peut-il en retirer ? Les chantiers vont durer de 12 à 20 mois, les délais pourront-ils être tenus ? Avec Félix Lamah, ministre des Transports de Guinée. Intelligence artificielle : les contradictions d'Elon Musk  Deux semaines après avoir appelé à une pause dans le développement de l'intelligence artificielle, Elon Musk a annoncé la création de sa start-up pour concurrencer ChatGPT. Comment expliquer cette ambiguïté ? Musk a cofondé OpenAI avant de quitter la structure en 2018. Pourquoi se relance-t-il dans la conquête de l'IA ?  Avec Olivier Lascar, rédacteur en chef du Pôle digital à Sciences et avenir, auteur de « Enquête sur Elon Musk, l'homme qui défie la science », éditions Alisio, juin 2022.    

Journal de l'Afrique
Toujours pas de trêve au Soudan après cinq jours de combats, les civils fuient Khartoum

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 19, 2023 13:41


Au Soudan, au cinquième jour de combats, les FSR ont annoncé mercredi "une trêve de 24 heures" mais, comme la veille, elle n'a jamais commencé. Des milliers d'habitants de Khartoum ont fui pour échapper aux combats incessants entre les paramilitaires et l'armée régulière, qui ont tué plus de 270 civils. Jeudi, les patrons de l'ONU, de l'Union africaine, de la Ligue arabe et d'autres organisations régionales doivent se réunir pour réclamer un nouveau cessez-le-feu. Les détails de Bastien Renouil, correspondant régional de France 24.

Journal de l'Afrique
Au Soudan, quatrième jour de combats intenses malgré les appels au calme

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2023 14:52


La capitale soudanaise tremblait mardi sous les tirs et les explosions, au quatrième jour d'une lutte de pouvoir entre deux généraux toujours indifférents aux appels à un cessez-le-feu, après des combats ayant déjà fait près de 200 morts. Le général Daglo, chef des paramilitaires, et le général al-Burhane, à la tête du pays, ignorent les appels à la trêve de la communauté. internationale. Les États-Unis connaissent bien Hamdane Daglo et la CIA s'inquiète de ses liens avec le patron du groupe paramilitaire Wagner. 

Le journal de 18h00
Fragile espoir au Soudan avec l'annonce d'un cessez-le-feu de 24 heures

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Apr 18, 2023 20:02


durée : 00:20:02 - Journal de 18h - D'intenses combats opposent armée et paramilitaires depuis maintenant 4 jours, mais un cessez-le-feu de 24h pourrait être mis en place ce lundi soir à Khartoum.

Géopolitique
Combats meurtriers au Soudan, qui rejoint la liste des échecs des soulèvements démocratiques

Géopolitique

Play Episode Listen Later Apr 17, 2023 3:06


durée : 00:03:06 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Des combats meurtriers opposent depuis samedi deux clans militaires au Soudan, une lutte pour le pouvoir qui menace de détruire les efforts de la société civile en faveur de la démocratie. Ce sont les derniers feux des « printemps démocratiques » qui s'effondrent.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Annonces de Macron résumées, affrontements au Soudan, crash Rio-Paris… Actus du jour

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Apr 17, 2023 12:27


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Journal de l'Afrique
Les combats font rage au Soudan, des centaines de morts en trois jours

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 17, 2023 15:25


Près de 200 personnes ont été tuées au Soudan où la lutte pour le pouvoir des deux généraux aux commandes depuis le putsch de 2021 s'intensifie. Les avions de l'armée du général al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis le putsch de 2021, tentent de venir à bout des tirs des blindés des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo. L'analyse à suivre de Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen.