Popculture Inclusive

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. Terminons cette série avec un passage par nos trends TikTok préférées de 2022 : l'occasion de revenir sur les crises de rire provoquées par les remix de CupcakKe, et de nous pencher sur un jeu auquel nous aurions pu dédier six heures d'analyse : Call of Duty. Recommandation bonus : le court-métrage “The boy, the mole, the fox and the horse”.Artwork : Vmiae Musiques & extraits sonores :Cupcakketwink - Made you look x CupcakKe (TikTok)Guymusicc - Mashup (ADHD brain song - TikTok)Extrait - Asmongold sur la stratégie d'ActivisionExtrait - Hasan Piker sur le révisionnisme “soft” dans Call Of DutyExtrait - Dialogue entre Ghost et Soap (TikTok)Anxietea_shop - Hidden in the sand (Ghost & König cover - TikTok)PNL - Frontières

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. Après les recommandations de Kim, c'est au tour de Julie de s'y coller. Elle vous présentera les chaînes Youtube d'Alea La Bibli et d'ExServ, les livres “Chi No Wadachi”, “Imago” et “Ace of Spades”, les films “The Witch” et surtout “Barbarian”, le jeu “Hades” et la soirée parisienne “P3”. Musiques & extraits sonores :Ryan Amon - Omen (Bloddborne)Extrait - Alea La Bibli - Doctorat en mec cishet (TikTok)Slipknot - GentlyAnna Drubich - The House (Barbarian)Darren Korb - Last Words (Hades)Ashley Barret - Good Riddance (Hades)

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. Nous continuons avec nos coups de cœur, et c'est Kim qui prend les rênes : elle vous parlera de la série “Our Flag Means Death”, de la pièce de théâtre “Pour un temps sois peu” , du documentaire “La révolte des femmes de chambre” et du film "Saint-Omer”. C'est parti ! Musiques & extraits sonores :Joel Fry - A Pirate's Life (Our Flag Means Death)Chris & Indochine - 3SEXExtrait - Rachel Keke dans “La Poudre”Lynda Lemay - Maudite PrièreMaeva Méline - Dors Mon Ange (Mozart L'Opéra Rock)

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. C'est parti pour nos recommandations ! On commence avec nos kiffs mutuels : la série “The Sandman”, le film “Everything Everywhere All At Once”, la série “Baymax” et la pièce du “Quatuor Oddity”. Musiques & extraits sonores :David Buckley - This kingdom of Dreams (The Sandman)Tom Sturridge - Enter the Dreaming (The Sandman: Dreamcast)Extrait - Interview de Colin Farrel - Les deux pierres dans Everything Everywhere All At OnceExtrait - Bande annonce de Everything Everywhere All At OnceExtrait - Sucked into a bagel (Everything Everywhere All At Once)Adam Berry - Big Hero 6 main titleExtrait - Virginie Despentes - Lecture du Requiem des innocentsEmilie Simon - Space Oddity (David Bowie cover)

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. Nous commençons 2023 avec une triste nouvelle : cette série d'épisodes sera sûrement notre dernière pour cette année. Mais comme nous ne sommes pas des chacals, nous tenions à vous laisser avec quelques recommandations. Dans cette introduction, nous vous expliquerons les raisons de ce hiatus, nous répondrons à vos questions et nous reviendrons sur un commentaire concernant nos épisodes sur Euphoria, afin d'éclaircir notre propos. Ça va parler voyages, Comic-Con, Blame!, boxe, Tumblr, rencontres à la Mut', ainsi que neuro-atypisme et intersectionnalité. Let's go! Musiques & extraits sonores :The Doors - This is the endTaylor Davis - Sadness & Sorrow (Naruto violin cover)Okabe Keiichi - Significance (Nier Automata)Extrait - Lovelyleobrie - Autism & white supremacy (TikTok)Kyle Xian - Beastar x Jojo x Cowboy Bebop (piano mashup)Persona 5 - Wake Up Get Up Get Out There

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. C'est parti pour le dernier épisode de notre série consacrée à Euphoria, et on a gardé le meilleur pour la fin. On termine donc avec LE sujet le plus problématique pour nous : Rue, où les limites de l'auto-identification.Parce qu'à force de folies scénaristiques et d'incohérences, Euphoria nous force à nous poser des questions de fond sur la création artistique : le pouvoir “d'invention juste” de l'artiste est-il illimité ? Peut-on réellement sortir de sa subjectivité pour écrire des situations/personnages réalistes, et jusqu'où ? On va donc revenir sur le problème de la “writer's room”, le film “Malcolm & Marie”, et surtout le personnage de Rue, magistralement interprétée par Zendaya, afin de répondre à cette interrogation : les limites empathiques de son créateur ont-elles finalement saboté une œuvre, ironiquement, sur l'empathie ? On y va. Musiques & extraits sonores :Labrinth - Mount EverestExtrait d'Euphoria - Rue & Leslie (2x5)Extrait d'Euphoria - Rue & Leslie (2x8)Labrinth, Zendaya - I'm tired

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. On continue à étudier les multiples facettes de l'empathie dans Euphoria, cette fois en nous focalisant sur l'un des principaux sujets de la série : l'addiction. Et force est de constater - bien que tout le monde ne soit pas d'accord - que sur ce thème d'une complexité profonde et n'appelant malheureusement que très peu à la bienveillance sociétale, la série est une réussite. C'est parti ! Musiques & extraits sonores :Lomepal - Ne me ramène pasExtrait d'Euphoria - Cet instant où ton cœur s'arrête (1x1)Extrait d'Euphoria - Jules & Rue (1x2)Agnes Obel - Run Cried the CrawlingLabrinth - I've never felt so alone

Bienvenue sur Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. De limites dans la première saison à problématiques dans la deuxième : ces sujets qu'Euphoria ne parvient pas à traiter correctement. Après avoir analysé les personnages, on va s'intéresser aux tropes homophobes et à la sexualisation parfois outrancière des corps adolescents proposés par la série. Musiques & extraits sonores :Labrinth - Nate growing upExtrait d'Euphoria - Jules & Elliot (2x4)Extrait d'Euphoria - Jules & Elliot (2x4)Central Cee - DojaExtrait d'Euphoria - Rue parle de la sexualité de Nate (1x4)TikTok - The basement yard - The Gays SlayTikTok - Trixie & Katya - The straightest Thing You've DoneLabrinth - When I RIP

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. On termine notre partie dédiée à l'empathie suscitée par les personnages avec notre psycho en chef, Nate Jacobs, et la bad bitch au cœur tendre, Maddy. Musiques & extraits sonores :Labrinth - Dracula (Nates Sees Cassie)Extrait d'Euphoria - Nate & Cal (1x8)Extrait d'Euphoria - Rue confronte Nate (1x8)Labrinth - Maddy's StoryExtrait d'Euphoria - Maddy & Nate pendant Halloween (1x5)Extrait d'Euphoria - Jules & Maddy (2x3)Extrait d'Euphoria - Maddy & Cassie (2x5)Extrait d'Euphoria - Maddy déprimée (2x6)Megan Thee Stallion - Cocky as fuck

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. Peut-on aimer une série sans en apprécier les protagonistes ? Comment susciter de l'empathie pour des personnages moralement complexe ? Suite et fin de notre analyse du "beauty privilege" et du personnage de Cassie - on en profite pour effectuer un détour par la case colorisme -, avant de nous pencher sur Jules, ange déchu de la série. Musiques & extraits sonores :Lana del Rey - Young & BeautifulBeyoncé - Brown Skin GirlExtrait d'Euphoria - Cassie & Nate (2x7)Labrinth - Planning DateExtrait d'Euphoria - Rue rencontre Jules (1x1)Extrait d'Euphoria - Rue invite Jules (1x2)Extrait d'Euphoria - Jules et sa psy (épisode spécial Jules)Lana Del Rey - Watercolor Eyes

Bienvenue sur Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. Peut-on aimer une série sans en apprécier les protagonistes ? Comment susciter de l'empathie pour des personnages moralement complexes ? On commence avec Kat et Cassie, l'occasion de nous pencher sur la grossophobie et le “beauty privilège”. À noter que notre analyse de la grossophobie s'appuie sur des études de personnes concernées, et vous pourrez également y entendre les témoignages de Marie de Brauer, auteure et journaliste interviewée par Konbini, et de Marie Dasylva dans le podcast “Better Call Marie”, coach de survie au taf dont chacune des interventions est une véritable masterclass. Musiques & extraits sonores :Labrinth - Kat's DenialExtrait d'Euphoria - Kat & les fanfiction (1x3)Drew Afualo sur TikTokKonbini - Témoignage de Marie sur la grossophobieMarie Dasylva - Better call Marie - Fat & FuriousArcade Fire - My body is a cageExtrait d'Euphoria - Cassie & Daniel (1x6)Labrinth - Cassie & McKay

Bienvenue dans Popculture Inclusive, le podcast qui met la périphérie au centre de ses analyses. Pour notre neuvième méfait, nous avons décidé de vous proposer sept épisodes centrés sur la série phénomène Euphoria.Tout a débuté dans un hall d'aéroport : attendant un avion qui n'est jamais venu, nous avons entamé une discussion sur les particularismes d'Euphoria, à savoir une série dont nous n'apprécions pas vraiment les personnages mais que nous aimions néanmoins. Il n'a pas fallu creuser longtemps pour que la problématique principale se rattache à l'empathie, qui, ô surprise, est aussi le thème central de la série. Et ça tombe parce que c'est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur.Dans ce premier épisode, nous revenons sur la genèse de la série, ainsi que sur la place particulière tenue par son personnage principal, Rue Bennett. Musiques & extraits sonores :Labrinth - FormulaExtrait d'Euphoria - Jules & Rue dans la piscine (1x6)Thème de la série SkinsExtrait d'Euphoria - Naissance de Rue (1x1)Labrinth & Zendaya - All For Us

C'est parti pour notre dernier épisode consacré au traitement du trauma générationnel dans la popculture ! Pour bien terminer, on va vous parler de guérison : comment la popculure adresse le sujet, et comment certaines œuvres nous permettent même de guérir. Musiques & extraits :FLETCHER - HealingLin Manuel Miranda - Welcome to the family Madrigal (Encanto)Lin Manuel Miranda - Dos Orugitas (Encanto)Buffy contre les vampires - Une vie qui chante pour moiJeff Russo - Lewis' coronation (What remains of Edith Finch)Yamaoka Akira - White Noiz (Silent Hill 2)Labrinth feat Zendaya - Hey Lord (Euphoria)Slipknot - XIX

Dans notre 3ème partie consacrée au traitement du trauma générationnel dans la popculture, on arrive à notre plus gros morceau : le silence. D'Incendies à Hereditary, en passant par la chanson « We don't talk about Bruno » d'Encanto, le silence est-il vraiment d'or et la parole d'argent ? Musiques & extraits :Damso feat Angèle - SilenceExtrait - Dexter New Blood - “I couldn't be Dexter Morgan anymore, he was cursed”Colin Stetson - Reborn (Hereditary)Extrait - Hereditary - “Why are you scared of me?”Lin Manuel Miranda - We don't talk about Bruno (Encanto)Simon and Garfunkel - The Sound of Silence

C'est parti pour le deuxième épisode de notre série consacrée au traitement du trauma générationnel dans la popculture. Via des œuvres comme Encanto, Turning Red, Miss Marvel, Soeurs, Les Rivières ou encore Naruto, on commence notre analyse grâce à deux thèmes centraux : la famille et la communauté. Musiques & extraits sonores :Lil Nas X - TALES OF DOMINICAExtrait - Encanto - “I need you”Ana Ka - Sous les apparences (Encanto)Extrait - Turning Red - “I'm not there”4*Town / Panda Unit - Nobody Like U (Turning Red)Kijugo - Samidare (but is it okay if it's lofi?) (Naruto)Extrait - Naruto - “You're truly a kind child”Migos, KAROL G, Snoop Dogg, Rock Mafia - My Family (The Addams Family)

“On en a peut-être fini avec le passé, mais le passé n'en a pas fini avec nous” : cette citation de Magnolia pourrait résumer notre nouvelle série d'épisodes, consacrée au traitement du trauma générationnel dans la popculture.C'est à la suite d'un sondage auprès de vous, auditrices et auditeurs, que nous nous sommes plongées dans ce vaste et fascinant sujet. En effet, suite au succès d'Encanto ou de Turning Red, la notion de trauma générationnel a pris le devant de la scène comme un topique de réflexion à part entière auprès des générations millenials et GenZ.Comment se saisir d'un thème aussi vaste ? Dans cette introduction, nous vous apportons des définitions du trauma générationnel, pour ensuite vous présenter nos quatre axes de travail et les œuvres analysées dans ce cadre. Nous tenterons tout au long de nos épisodes de répondre aux questions suivantes : cette forme de trauma est-elle traitée dans la popculture ? Si oui, comment et par quel trope ? La popculture peut-elle être un vecteur de guérison pour les questions de trauma générationnel ? Musiques et extraits sonores :Kate Vogel – The CycleSinead O'Connor - FamineExtrait - AJPlus - Generational trauma in south-east asians (vidéo TikTok)Quechua 101 - Land back pleaseExtrait - C ce soir - "Qui sont les "nouveaux intolérants"?" - Jean-Michel Apathie sur la présence française en AlgérieExtrait - 12 Years a Slave - "That's scripture"ISHA - Les magiciensNENDA - Mixed FeelingsExtrait - Magnolia - "The past is not through with us"Extrait - Lous and the Yakuza dans La Poudre - "Briser les cycles infernaux"Kalash Criminel feat. Damso - But en orBooba - Dernière foisExtrait - Watchmen - "Wounds need air"La Rumeur - Le chemin est long

Suite et fin de notre série sur Star Wars : c'est parti pour notre troisième épisode.Bon, comme nous l'avons vu précédemment, la République - et plus généralement l'univers - de Star Wars peut se montrer très permissive quand il s'agit de l'esclavage. Et ce n'est peut-être pas entièrement de sa faute : il est probable que le créateur de la série lui-même n'ait jamais considéré l'esclavage comme un sujet en soit. D'où l'importance d'étudier une œuvre dans ce qu'elle dit autant que dans ce qu'elle choisit de ne pas traiter.Pour finir, on va s'intéresser à comment indirectement Star Wars soulève les dangers de ce qu'on pourrait considérer comme de la realpolitik, en montrant pourquoi cette cécité face à l'esclavage est l'une des raisons de la chute de la République et d'un Ordre Jedi “aveuglé par son propre hubris”. On va aussi se pencher sur l'un de nos persos préférés : Anakin, l'esclave permanent. Disclaimer : à la fin de l'épisode, on part un peu en couilles concernant la troisième trilogie ; mais on a choisi de vous laisser le passage pour le fun. Générique : “Star Wars Theme” de John Williams, remixé avec Cupcakke par mynameiscalcium sur TikTok

C'est parti pour le deuxième volet de notre série sur Star Wars et l'esclavage ! On rentre dans le vif du sujet en se penchant sur les potentielles catégories d'esclave existant dans la saga : les enfants, les travailleurs et travailleuses asservi.es, l'esclavage comme particularisme culturel, les clones et les robots.Pourquoi la République se montre-t-elle aussi permissive sur la question de l'esclavage ? Pourquoi l'Ordre Jedi semble atteint de cécité face à des situations évidentes d'esclavagisme ? On tente de répondre à ces questions, en passant par des exemples de notre monde réel. Générique : “Binary Sunsets” de John Williams, interprété par Harpistkt (sur TitkTok)

Pour clôturer 2021 en beauté, quoi de mieux que de se plonger dans une œuvre majeure qui a construit notre enfance et celle de tant d'autres ? On a donc décidé de s'attaquer à Star Wars, rien que ça.La saga de George Lucas étant explicitement rattachée à une critique de l'impérialisme et de la dictature, nous avons décidé de l'étudier sous l'angle de son rapport à l'esclavage. En effet, si cet élément donne du grain à moudre aux principales problématiques de l'œuvre, la réflexion sous-jacente n'est en rien évidente, comme nous allons tenter de vous le démontrer. Dans cette première partie, on va tout d'abord préciser notre rapport personnel à l'œuvre, pour ensuite expliciter le lien entre république et esclavage via la République de Platon. Nous présenterons ensuite la république intergalactique et le problème que soulève le terme « sentient » dans la définition de l'esclavage. C'est parti ! Générique : “Binary Sunsets” & “Star wars Theme” de John Williams, interprétés par Lauren Paley Deux erreurs à signaler :32:10 : la phrase exacte est « le véritable tyran est un véritable esclave »41:15 : cette citation n'est pas du porte-parole du gouvernement mais de la secrétaire d'état chargée de la jeunesse et de l'engagement, Sarah El Haïry (la 5, « C ce soir », 13/09/2021) Références :“Star Wars”, trilogies 1 & 2, George Lucas“Star Wars: The Clone Wars”, dave Filoni“Star Wars”, trilogie 3, J.J. Abrams, Rian Johnson“Solo – A Star Wars Story”, Ron Howard“La République”, Platon“Why didn't the Jedi stop slavery?”, Generation Tech“Galactic Slave Trade: Star Wars lore”, Lore Guy“The Power of the Force: race, gender and colonialism the Star wars universe”, John Paul Pianka“The droids you're looking for: on servitude and sentience in Star Wars”, Colleen Etman“The foundational structures behind Star Wars”, Aaron Nusz“The Clone Wars Rewatch: Who are the Real “Slaves of the Republic”?”, Kristin Baver“Why is there slavery in Star Wars?”, conversation entre utilisateurs et utilisatrices sur StackExchange“Small thing that's always bothered me... (racism/slavery in Star Wars)”, conversation entre utilisateurs et utilisatrices sur Reddit“La légitimation de l'esclavage dans la République de Platon”, Maria Laura Chobadindegui“Le stade Dubaï du capitalisme”, Mike Davis“How Did Afghanistan Get to This?”, HasanAbi“U.S. Soldiers Told to Ignore Sexual Abuse of Boys by Afghan Allies”, Joseph Goldstein“13th”, Ava DuVernay

« Les femmes qui lisent sont dangereuses » Pour notre 6ème épisode, nous vous proposons un format un peu spécial : nous avons en effet eu la chance d'interviewer Marie Morel, directrice de la libraire le Comptoir des Mots et gestionnaire du cycle féministe GIRLS power. Comme vous vous en doutez peut-être si vous nous suivez, la littérature tient une place importante dans notre vie : et s'il y a bien une activité qui façonne durablement nos imaginaires, nous connecte intimement à des vécus normalement inaccessibles et met le feu aux poudres de révolutions intérieures, c'est la lecture. Lire, bien que fondamentalement personnel, n'est jamais anodin : c'est pourquoi nous voulions réfléchir avec vous à ses implications. Et qui de mieux pour orienter la réflexion et partager son expérience que la directrice d'une librairie reconnue pour son engagement féministe ? Encore merci à Marie pour sa disponibilité, son travail et la profondeur de ses propos. N'hésitez pas à vous rendre au Comptoir des Mots si vous êtes sur Paris, et à écouter le podcast GIRLS power (rendez-vous sur place pour les soirées si vous êtes sur la capitale) ! Générique (all rights reserved) :Keiichi Okabe – Song of the Ancients, library version (Nier: Replicant) Photo de couverture (all rights reserved) : GIRLS power

Pour notre 5ème épisode, nous vous proposons un format un peu différent puisque nous avons eu l'honneur de nous entretenir avec Kaeloo et Vanessa, de l'association « Afrogameuses ». Cela fait longtemps que nous voulions vous parler de jeux vidéo, mais pour être honnêtes nous ne savions pas trop par où commencer : après tout, Popculture Inclusive a été créé pour palier un manque dans le paysage d'analyse de popcutlure français. Or, en termes d'analyses sociétales du jeu vidéo, l'hexagone compte du beau monde comme Sofia de Game Spectrum ou encore MarLard. Puis nous avons découvert les Afrogameuses, et leur angle de travail nous a semblé parfait pour nous pencher sur le « paysage vidéoludique ». Les Afrogameuses s'intéressent particulièrement à des problématiques à l'intersection du sexisme et du racisme, mais pas que - elles nous ont, par exemple, beaucoup parlé de la représentation des handicaps. Colorisme, mysoginoire, portée politique du jeu vidéo, inclusion, évolution du médium… Voici quelques-uns des sujets abordés pendant cette interview, le tout agrémenté de plein de recommandations d'œuvres pour chaque sujet. Encore merci à Kaeloo et Vanessa pour leur participation. N'hésitez pas à soutenir les Afrogameuses sur les réseaux et sur Twitch. Générique (all rights reserved) :Hades - In the Blood (ft. Ashley Barrett)Outer Wilds - Traverlers (Andrew Prahlow)FFX - To Zarnakand (Distant World II) Photo de couverture (all rights reserved) : @Kureiyarts

C'est parti pour le troisième et dernier épisode de notre série consacrée à Watchmen. Ozymandias, Hooded Justice et le Dr Manhattan : c'est avec ces trois personnages que nous terminerons d'analyser la manière dont la série Watchmen comprend et dépasse son matériau de base, le comics. Car entre aboutissement de la logique de déconstruction du comics et déconstruction du comics même, la série réussit un bluffant tour de force. On en profitera aussi pour en remettre une couche sur l'intelligence de l'œuvre de Damon Lindelof via la comparaison avec une autre adaptation, le film de Zack Snyder. D'ailleurs, on n'en parle pas dans nos épisodes, mais si on s'intéresse aux adaptations de Watchmen : ne pensez-vous pas que la série The Boys en est un rejeton non avoué ? Un sujet pour un autre épisode, peut-être… Références :“‘Watchmen': Damon Lindelof Shares How The New HBO Adaptation Deals with White Supremacy”, Steve Greene“The Great Achievement of “Watchmen” Is in Showing How Black Americans Shape History”, Victor Luckerson“The Best TV Show About Racism Was a Comic-Book Fantasia. Here's How “Watchmen” Did It.”, Edwin Rios“Nothing ever ends: the philosophy of Watchmen (HBO)”, Wisecrack“Can We Steer This Rudderless World? Kant, Rorschach, Retributivism, and Honor”, Jacob M. Held“Morphologie du récit super-héroïque à l'épreuve de la transmédialité : du médium bédéique à la série, que sont nos héros devenus ? », Frédéric Aubrun, Lifschutz Vladimir“Lorenzaccio”, Alfred de Musset“Jusqu'au dernier gramme”, PNL Générique : “LIFE ON MARS?”, Trent Reznor & Atticus Ross

Dans ce deuxième épisode consacré à Watchmen, nous allons nous intéresser à la série et plus particulièrement à la manière dont cette dernière continue la déconstruction des grands mythes fondateurs du genre super-héroïque – voire dépasse son prédécesseur. On commence avec deux thèmes, et pas des moindres : le traitement de la police et des personnages féminins. Références :“Blackman Special: Damon Lindelof on Watchmen”, Kevin Smith“The case for reparations” Ta-Nehisi Coates“Tusla, lieu d'un massacre raciste longtemps passé sous silence”, Pierre Ropert https://www.franceculture.fr/histoire/tulsa-lieu-dun-massacre-raciste-longtemps-passe-sous-silence“Watchmen is by far the best adaptation of the comic – but should fans watch it?”, Sam ThielmanYou Probably Won't Recognize HBO's Watchmen — & That's Entirely The Point”, Lia Beck“The Super-Male and the Super-Female: Gender Criticism in Watchmen”, Gunnar Ernsth Bravell“Under The Mask: Non-Normative Sexuality In Alan Moore's Watchmen”, Thomas Smith“HBO's Watchmen is rude to Alan Moore, and it needs to be”, Eric Thurm“HBO's ‘Watchmen': Everything You Need to Know About Damon Lindelof's Take On the Classic Graphic Novel”, LaToya Ferguson“‘Watchmen' Cast and Filmmakers on Police, Racism and the Tulsa Massacre”, Adam B. Vary“La domination policière”“Comment la non violence protège l'état”“Violences policières : ces affaires qui auraient été enterrées sans video”, Pascale Pascariello“Pédocriminalité : fiasco policier dans une école Parisienne”, Marine Turchi“Le test de Bechdel : un outil pour déjouer le sexisme au cinema”, Nicole Van Enis“Est-il vrai que les policiers et gendarmes votent à 75 % pour l'extrême droite, comme le dit Mélenchon ?”, Fabien Leboucq“Les violences conjugales subies par des femmes de policiers et de gendarmes sont un angle mort”, Célia Cuordifede Générique : “HOW THE WEST WAS REALLY WON”, Trent Reznor & Atticus Ross

Remise en question de nouvelle année oblige, on s'est rendu compte que nous n'avions jamais traité de comics et de séries dans « Popculture Inclusive » : c'est chose faite avec notre 4ème série consacrée à Watchmen.« Un chef d'œuvre, un sommet du genre », « l'une des meilleures BD jamais créées »… Le comics Watchmen est considéré comme un tournant pour le genre super-héroïque. Néanmoins, pour les jeunes lectrices que nous étions, l'œuvre nous a plus intriguées par ses « manques » que par ses réussites : peu de mentions des luttes sociales américaines malgré une timeline historicisée s'étalant de la fin de la 2nd guerre mondiale à 1985, pas – ou peu – de personnages racisés, un traitement problématique des femmes, le questionnement inachevé du héros américain… Mais ça, c'était avant ; avant la série HBO de 2019.Déconstruction du héros, nihilisme, propagande médiatique, enchevêtrement intertextuel… Dans ce 1er épisode, nous effectuerons un retour nécessaire sur les grands thèmes de Watchmen, ainsi que sur les raisons pour lesquelles le comics ne nous parait pas aller au bout de sa néanmoins formidable entreprise de déconstruction. RDV dans l'épisode 2 pour la confrontation comics contre série ! Références :“Watchmen”, Alan Moore, Dave Gibbons“Deconstructing the Hero”, Iain Thomson“On the boundaries of Watchmen”, Peter Waites“Beyond Watchmen”, Blair Davis“Watchmen: Deconstructing the Superhero”, Erica R. Rapp“Strobel Thesis WATCHMEN”“Who Watches the Watchmen?: Ideology and The Real World Superheroes”, Jamie A. Hughes“On Watchmen: An Inter atchmen: An Interdisciplinar disciplinary Analysis of the Gr y Analysis of the Graphic Novel that Changed Comics”, Katherine Marie Lizza“Le metacomic : la réflexivité dans le comic book de super-héros contemporain”, Camille BaurinSur les problématiques de traduction : https://www.reddit.com/r/JuJutsuKaisen/comments/jyafdj/the_translators_absolutely_bizarre_defence_for/ Générique : "NUN WITH A MOTHERFUCKING GUN" de Trent Reznor & Atticus Ross

Suite et fin de notre série consacrée à la trilogie Matrix. Au delà des considérations et guéguerres droitistes autour du concept de la “pilule rouge”, cet épisode s'attache à montrer pourquoi Matrix est une des oeuvres les plus riches et inclusives de la popculture, continuant à nous interroger, à nous challenger et à nous émerveiller même 20 ans après sa sortie. On va donc parler de non binarité, de transidentité, de femmes, et du 4ème opus. Musiques : “Navras” de June Reactor et Don Davis & “Wake Up” de Rage Against The Machine Pour aller plus loin : Analyse du langage dans “Get Out” de Jordan Peel : https://www.youtube.com/watch?v=9gQP4ffowCY&t=610s “Fugitive Cultures: Race, Violence, and Youth”, André A. Giroux Concernant le pouvoir de l'esthétique, interview des soeurs Wachowski : https://www.youtube.com/watch?v=ARoKJ00cEZ8 Analyse de Matrix 2 et 3 par Wisecrack : https://www.youtube.com/watch?v=27rhHfBugnc & https://www.youtube.com/watch?v=TROA_0RxZmM “With the Matrix 4 coming, let's talk about how the first movie is a trans allegory”, Laura Dale : https://www.syfy.com/syfywire/with-the-matrix-4-coming-lets-talk-about-how-the-first-movie-is-a-trans-allegory?fbclid=IwAR0yEI-jS2Tt2ct8r6mJeL1Wr2sl2C6vdBNs4uJ6UrTHSNYhd5aEs4V0KPk “The Matrix as transgender metaphor”, Adam Pilfold-Bagwell : https://birthmoviesdeath.com/2017/04/10/the-matrix-and-dysphoria-blues?fbclid=IwAR2NnZhzH7gOE1ZlswRLaN7bK_iwr4IQFwam_RHNJehAX10dmDi6rkEWcFY Analyse des pilules de Matrix : https://matrixreimagined.tumblr.com/post/618148915134513152/steakplissken-benemylence-fender-jess?fbclid=IwAR1jfpc9V1pcqHTWMVgl0QRaSngrjZ4ycq7EAGI6j8EkmhLZsS_OmkZnEVo Sur le syndrome post traumatique après viol : https://en.wikipedia.org/wiki/Rape_trauma_syndrome Sur le “gender hacking”, voir le reportage “Les transidentités, racontées par les trans” de Perrine Kervran : https://www.franceculture.fr/emissions/series/les-transidentites-racontees-par-les-trans Sur la réapprorpiation artistique de l'extrême droite, voir “Pepe the frog is officially dad” de James Vincent : https://www.theverge.com/2017/5/8/15577340/pepe-the-frog-is-dead-matt-furie “Why Keanu Reeves is perfect”, Philippa Snow : https://i-d.vice.com/en_us/article/d3embj/keanu-forever-why-keanu-reeves-is-perfect “Bound”, premier film réalisé par les soeurs Wachowski : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15316.html “Why The Matrix Is a Trans Story According to Lilly Wachowski” : https://www.youtube.com/watch?v=adXm2sDzGkQ&feature=emb_title

Dans ce 2ème épisode consacré à la trilogie "Matrix", on continue à nous pencher sur les lectures droitistes de l'oeuvre en leur opposant des interprétations anti-racistes. Car finalement, ce n'est pas tant la “pilule rouge” que la “femme en rouge” qui pose question : en effet, dans cette scène, quel est le “système” dont parle Morpheus ?On parle donc de libertarisme - courant anarcho-capitaliste proposant une lecture de “Matrix” bien plus intéressante que les autres courants droitistes, et dont la logique serait pour certain incarnée par Morpheus -, ainsi que d'anti-racisme. Musique : “Leave You Far Behind” de Lunatic Calm Pour aller plus loin : “Libertarisme de gauche et hobbesianisme de gauche”, Axel Gosseries : https://www.cairn.info/journal-raisons-politiques-2006-3-page-47.htm# “The Matrix: Coding Counter Racism”, Josh Wickett : https://racism.org/articles/defining-racism/338-thematrixa “Racing the Matrix: Variations on White Supremacy in Responses to the Film Trilogy”, C. Richard King & David J. Leonard “Battlestar Galactica” de Ronald D. Moore, référence énoncée afin d'illustrer l'idée selon laquelle une humanité sous pression de vie ou d'annihilation ne choisira raisonnablement pas le capitalisme comme système de survie, à part dans le cas de... … “Snowpiercer” de Bong Joon-ho, allégorie d'un capitalisme tirant sur le nécro-futurisme (avec les conséquences fatales finales).

Pour notre 3ème série, nous vous propose de se plonger dans un monument de la popculture : la trilogie "Matrix". Cette idée nous est venue d'un houleux échange de tweets entre Elon Musk, Ivanka Trump et Lilly Wachowski au sujet de la pilule rouge, concept central au sein de l'oeuvre, allègrement repris par plusieurs factions plus ou moins extrêmes de la droite.La problématique est la suivante : pourquoi la trilogie Matrix est-elle utilisée par des courants distincts mais assimilables à la droite dure, voire à l'extrême droite ? Est-ce une perversion d'un concept qui n'a rien à voir avec ce type de politique, ou le concept comprend-il en lui-même la possibilité de cette lecture ? Dans cet épisode, on replace Matrix dans son contexte, on parle de ses influences en présentant ses principales notions philosophiques et on s'attarde sur le concept de la pilule rouge ainsi que sur ses plus importants repreneurs, les incels. Musique : “Clubbed To Death (Kurayamino Variation)” de Rob Dougan Pour aller plus loin : Tous les films réalisés et/ou chorégraphiés par Yuen Woo-Ping : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yuen_Woo-ping “La République”, Platon (pour le mythe de la caverne) “Méditations Métaphysiques”, Descartes (pour le malin génie) “Simulacres et Simulations”, Baudrillard "Did You Ever Eat Tasty Wheat?: Baudrillard and The Matrix”, William Merrin : https://www.nottingham.ac.uk/scope/documents/2003/may-2003/merrin.pdf “Les portes de la perception”, Aldous Huxley L'attentat suprémaciste de Birmingham : https://www.history.com/this-day-in-history/four-black-schoolgirls-killed-in-birmingham C'est quoi, la Gamergate : https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_du_Gamergate Sur les incels : https://www.vulture.com/2019/02/the-matrix-red-pill-internet-delusional-drug.htmlhttps://www.vox.com/the-highlight/2019/4/16/18287446/incel-definition-reddithttps://theswaddle.com/looksmax-redpill-femoid-dissecting-incel-language-and-ideology/

On termine notre série sur les meufs dans les mangas avec deux interviews. Tout d'abord, afin de mieux comprendre l'amour de la France pour la popculture japonaise, on écoute Romain Lebailly, enseignant chercheur. JRPG et "Final Fantasy 7", importance du "Club Dorothée", batailles de traduction autour de "Ken le survivant", Sega... Son analyse nous a réellement bluffées. Enfin, on termine avec 5 question à Chiaki Hirai, rédactrice pour le meilleur média sur le sujet qui nous intéresse : "Anime Feminist", un site étudiant l'anime grâce à des analyses féministes intersectionnelles.

Pour (presque) conclure notre série sur la représentation féminine dans les mangas, on va parler de genderbender, de personnages queercodé, de "Pokémon" et de "Dragon Ball".

Si vous avez écouté nos 2 précédents épisodes, vous l'aurez compris : la représentation féminine dans les mangas n'est pas toujours des plus positives. Mais les meufs sont loin d'avoir dit leur dernier mot, le manga étant un genre assez protéiforme pour avoir créé des personnages féminins magnifiques. Haruhi, Olivier Armstrong, Sakura, Madame Red, Ed, Casca... Dans notre troisième partie, on vous présente donc nos héroïnes.

Dans le 2ème épisode de notre série consacrée aux meufs dans les mangas, on rentre dans le vif du sujet en répondant à la question : comment sont représentées les femmes dans les mangas ? Dans le cadre de cette analyse, on parle de genre, de patriarcat japonais et de deux œuvres majeures : "Naruto" et "Evangelion". C'est parti !

Pour notre 2eme épisode, on s'est lancé sur la représentation féminine dans le manga ; et le sujet est tellement vaste que ça nous a pris 5 parties ! Dans cet épisode introductif, on définit le genre manga/anime, les raisons de l'amour France/Japon, la place du manga dans le marché du livre français ainsi que ses classifications. Ikuyo !

On ne vous apprendra rien : Harry Potter, c'est l'oeuvre de popculture majeure des années 2000. Mais derrière la magie, les belles leçons glanées par Harry tout au long de son parcours initiatique, ou encore le Twitter "woke af" de JK Rowling, se cache un monde so white vrillé par le mépris de classe, le déterminisme, la binarité et le virilisme. Heureusement, Newt Scamander est arrivé.On vous décrypte donc pourquoi ce sorcier Poufsouffle représente une personnage rédempteur au sein de l'univers d'Harry Potter, capable de mettre à mal notre représentation monolithique du héros d'aventure. Crédits :Générique : "Black Magic" de Young MavuLivres : "Harry Potter" de JK Rowling, "Le mythe de la virilité" d'Olivia GazaléJeu vidéo : "NieR" de Taro YokoFilms : saga "Harry Potter", "Les animaux Fantastiques 1 & 2" de David Yates