POPULARITY
Categories
« Avant la fin de l'année, Madagascar va lancer des poursuites judiciaires contre le président déchu Andry Rajoelina », a annoncé ce lundi 1er décembre sur RFI la nouvelle ministre de la Justice de Madagascar, Fanirisoa Ernaivo. Depuis son exfiltration par la France, le 12 octobre dernier, Andry Rajoelina vit sans doute à Dubaï, où il a placé une partie de sa fortune. Mais il est soupçonné par les nouvelles autorités malgaches de graves faits de corruption. En ligne d'Antananarivo, la ministre de la Justice fait le point, au micro de Christophe Boisbouvier, sur les procédures contre les dignitaires de l'ancien régime de Madagascar. RFI : Fanirisoa Ernaivo, le régime d'Andry Rajoelina est accusé de multiples actes de corruption. Est-ce que vous n'êtes pas submergée par le nombre de dossiers ? Fanirisoa Ernaivo : Effectivement, nous sommes submergées par un grand nombre de dossiers qui n'ont pas pu être instruits au moment où j'étais encore au pouvoir. À lire aussiMadagascar: la société civile critique la trajectoire prise par la transition L'une des causes de l'insurrection du mois d'octobre, c'est le manque d'eau et d'électricité à Antananarivo, est-ce que la société étatique Jirama, qui produit et distribue l'eau et l'électricité, a été l'objet de graves détournements ? Je ne pourrais vous dire oui ou non, parce qu'il y a des détournements et la mauvaise gouvernance dans la Jirama. Mais ça, je ne pourrais en parler dans l'affirmatif sans avoir un dossier devant moi. Et nous sommes en train de faire un audit des contrats de la Jirama au niveau du gouvernement. Et c'est là, après cet audit, après la révision de ces contrats, qu'on pourra parler de quel est vraiment le détournement de pouvoir dont on pourrait accuser quelques personnes et quelques entités dans cette histoire de défaillance de la Jirama. Est-ce que parmi les personnes soupçonnées d'être impliquées dans ces détournements à la Jirama, il y a le milliardaire en fuite, Mame Ravatomanga ? Pour l'instant, on est en train de commencer. Je n'ai même pas encore eu le dossier devant mes yeux. Et donc, sans vouloir tout de suite spoiler le contenu de cet audit, je vais dire qu'il y a des personnes dont, éventuellement, l'opérateur économique, Mame Ravatomanga, plusieurs sociétés, dont il a des branches, pourraient être mises en cause dans les résultats de cet audit. Des sociétés qu'il contrôle de façon indirecte ? Voilà. Dans la filière du litchi, il y avait une société écran qui s'appelait Litchi Trading Company, LTC, et par laquelle transitaient les fonds entre importateurs et exportateurs. Et du coup, tous les exportateurs malgaches viennent d'être approchés par les enquêteurs du Bianco, le bureau indépendant anticorruption. Est-ce à dire que ce sont tous les exportateurs malgaches de Litchi qui ont trempé dans de graves détournements d'argent ? On ne va pas parler de détournement, on va parler d'évasion fiscale. Concernant le dossier Litchi, du groupement des exportateurs de litchi, en effet, il y a eu la création de cette entité qui s'appelle GEL, Groupement des Exportateurs de Litchi. Normalement, ce groupement devait être institué pour pouvoir acheter à des prix avantageux pour les producteurs et pour revendre à l'exportation à des prix avantageux pour l'État et les exportateurs, en termes de retour de rapatriement de devises. Mais ces exportateurs-là, donc, ils vont collecter la production des produits, des producteurs locaux, et ils vont revendre toute la production à une société qui s'appelle LTC, qui est basée à Maurice, et donc qui devient le principal débouché de toute la production malgache. Alors que ce LTC, il s'avère que ça appartient à quelques têtes des membres du GEL. Et cela, donc, s'apparente à plafonner les devises issues de cette exportation au niveau de la vente effectuée entre le GEL et les exportateurs. Après, la LTC, la LitchiTrading Company, va revendre toute la production à d'autres distributeurs qui sont vraiment les vrais distributeurs de l'litchi dans le monde. Mais leur chiffre d'affaires va s'arrêter au niveau de la LTC, qui reste à Maurice. La fameuse société écran ? Voilà, la fameuse société écran. Et donc, du coup, l'État malgache va pouvoir rapatrier juste les devises qui ont été payées au niveau du GEL vers LTC. Et ça s'arrête là. Ça permet de cacher une grande partie des bénéfices ? Ça permet de soustraire une grande partie des bénéfices issus de cette exportation de litchis. Et comme la société est mauricienne, même s'il y a quelques membres du GEL qui sont derrière cette société, Madagascar pense qu'il y a quand même une lésion envers l'État malgache et le fisc malgache, parce que nous, nous ne savons pas donc quel est le vrai chiffre d'affaires du GEL. Parce que ça s'arrête à Maurice. Et combien d'opérateurs économiques sont visés par cette enquête ? Je ne suis pas encore en mesure de vous donner des noms ni des chiffres. Parce que l'enquête est en cours. Ce dossier de GEL LTC est actuellement en instruction parallèle entre Bianco Madagascar, PNF en France. Le parquet national financier et la FCC à Maurice La commission d'enquête financière de l'île Maurice ? Voilà. Et pour cette enquête-là, le dossier a été déposé en 2021 par Transparency International. Et il a été réouvert ici à Madagascar à notre arrivée au mois d'octobre dernier. D'accord. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? On va dire qu'elle a débuté à Madagascar depuis fin octobre. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? Depuis le changement de régime ? Voilà. Ça je voulais le préciser. Donc là actuellement, je n'ai pas encore tous les éléments d'information parce qu'il y a des enquêtes là-dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que Mame Ravatomanga est parmi les personnes qui sont directement ou indirectement dans le LTC. Mais ce sera les résultats de l'enquête qui vont le confirmer s'il dirige directement ou indirectement cette société. LTC, Litchi Trading Company, la fameuse société écran ? Dans tous les cas, il dirige cette société. Cette société lui appartient et c'est là que je dis directement ou indirectement. Et il y a d'autres personnes également, je pense. Mais on le saura plus tard. Et donc l'infraction qui est constituée dans ce dossier est donc une évasion fiscale au détriment de l'État malgache. Et l'Ile Maurice est donc coopérative pour identifier le montant et la gravité de l'évasion fiscale. Autre dossier emblématique, Madame la Ministre, celui de 5 avions Boeing 777 qui ont été livrés clandestinement à une compagnie iranienne, Mahan Air. Malgré les sanctions américaines contre l'Iran, les certificats d'immatriculation de ces 5 avions ont été décernés à Madagascar. Alors où en est l'enquête ? Actuellement, nous sommes également sur ce dossier conjointement avec Maurice, le FBI et Madagascar. Nous avons repris les enquêtes au fond sur les principales personnes auteurs ou co-auteurs ou témoins. Et nous avons convoqué l'ancien ministre des Transports, pour être entendu au niveau du pôle anticorruption. Mais son avocat a répondu que le pôle anticorruption n'était pas compétent pour entendre l'ancien ministre. Sur lequel nous avons répondu que selon l'article 134 de la Constitution, pour les infractions de crimes ou délits qui sont extérieures à la fonction de ministre, même les ministres et les personnes assujetties à la haute cour de justice sont justiciables devant les tribunaux de droit commun, donc le pôle anticorruption, sans passer par la haute cour de justice. D'accord. Donc on attend s'il va s'exécuter ou pas selon cet article 134. Il y a plusieurs autres personnes qui ont été indiquées. Et qui ont été réentendues dans le cadre de cette enquête. Elles sont passées en enquête au fond, devant le pôle anticorruption, dans le cadre de cette enquête. Je n'ai pas le nombre de personnes qui sont citées dans le dossier Alors on retrouve aussi dans ce dossier apparemment le nom de Mame Ravatomanga, le milliardaire qui s'est enfui à l'île Maurice. Puisque selon nos confrères du site d'information scoop.mu, c'est ce milliardaire qui aurait usé de ses bonnes relations, avec les autorités malgaches et l'aviation civile malgache, pour faire homologuer ces 5 Boeings à destination de l'Iran. Et pour cela il aurait touché une commission de 5 millions d'euros ? Oui en effet c'est ressorti dans le dossier qu'il a perçu ce montant de 5 millions d'euros ou de dollars, pour permettre la délivrance de la première immatriculation de ces 5 avions. Immatriculation provisoire. D'accord. ll y a 1, 2, 3, je pense qu'il y a plusieurs personnes qui ont soutenu ce fait. Mais surtout il y a 2 personnes qui sont les témoins clés, témoins mais mis en cause aussi, dans cette remise de somme d'argent. Notamment les personnes qui lui ont remis la somme, et la personne qui a servi d'intermédiaire à cette remise. Je ne peux pas vous dire les noms pour protéger leur témoignage, si elles sont également mises en cause. Mais donc il y a 2 personnes. Et c'est 2 personnes qui devaient confirmer ce fait Alors vous parlez du FBI, le bureau d'investigation fédéral des Etats-Unis. Est-ce qu'il y a actuellement sur le sol de Madagascar des inspecteurs du FBI ? Actuellement non, mais on a demandé leur collaboration sur ce dossier. Je pense qu'ils sont encore sur ce dossier, mais aux Etats-Unis, mais pas encore à Madagascar. Alors quand le milliardaire Mame Ravatomanga a quitté Madagascar pour l'île Maurice, vous avez été mandatée, vous n'étiez pas encore ministre à l'époque, vous avez été mandatée par les nouvelles autorités malgaches pour aller à Port-Louis et pour obtenir l'extradition de monsieur Ravatomanga. Où en est la procédure ? Je vais rectifier. Ma mission sur Maurice, c'était de représenter le nouveau gouvernement, les nouveaux dirigeants de l'Etat malgache pour suivre le dossier et faire toutes les diligences concernant ce dossier. Et donc rapporter à Maurice toutes les infractions, toutes les actions commises sur Madagascar par Ravatomanga et consorts, faire un état de toutes les procédures qui existent à Madagascar contre Mame Ravatomanga et consorts, appuyer la plainte qui a été déposée par un Malgache à Maurice contre Mame Ravatomanga et consorts, et dans le cadre de tout cela, faire écho d'un mandat d'arrêt international décerné à Madagascar contre Mame Ravatomanga, et ce mandat d'arrêt doit être soldé par une extradition. Une extradition à la fin de toutes ces procédures, en sachant qu'une extradition ne peut être effectuée qu'à la fin d'une procédure. Quelle est la situation judiciaire de Mame Ravatomanga aujourd'hui à l'île Maurice ? Il est en état d'arrestation et comme son état de santé s'est dégradé depuis son arrivée à Maurice jusqu'à ce jour, il est en état d'arrestation mais il passe donc sa détention dans une clinique privée ou dans un hôpital. Son statut juridique est un état d'arrestation. Et que souhaitez-vous maintenant à son sujet ? Nous souhaitons poursuivre l'enquête sur les plusieurs dossiers dans lesquels il est impliqué à Madagascar et nous avons demandé des commissions rogatoires internationales à Maurice pour pouvoir faire ses auditions et les enquêtes sur sa personne, sur les personnes qui pourraient être impliquées avec lui et qui sont actuellement sur Maurice, notamment toute sa famille et ses collaborateurs et également faire des enquêtes financières sur ses sociétés à Maurice, conjointement avec la FCC. La commission d'enquête financière mauricienne. Et si au bout de cette enquête il y a procès, est-ce que vous souhaitez qu'il ait lieu à Maurice ou à Madagascar ? Je pense que pour l'instant il est plus judicieux qu'il reste à Maurice car à partir du moment où il sort de Maurice, on n'est plus sûr de rien. On n'est pas sûr qu'il va arriver à Madagascar, on n'est pas sûr qu'il va atterrir à Madagascar ou dans un autre pays. Sauf s'il y a extradition. L'extradition, je vous le dis, c'est après une condamnation. Nous pouvons le condamner ici à Madagascar et le faire condamner également à Maurice et ce ne serait qu'après cette condamnation qu'il va devoir rejoindre les prisons malgaches parce qu'en fait l'extradition c'est, on va dire, la réalisation d'un emprisonnement sur le territoire d'origine. C'est-à-dire ? C'est-à-dire malgache, là où s'est perpétrée l'infraction. Donc si je comprends bien, au bout de l'enquête actuelle, il pourrait y avoir un procès à Madagascar en l'absence de M. Ravatomanga. Et en cas de condamnation, il pourrait être ensuite extradé de Maurice à Madagascar, c'est ça ? Oui, et il pourrait également être jugé à Maurice par les autorités mauriciennes et peut-être soldé par une condamnation si les faits sont avérés. Il pourrait donc y avoir deux procès en parallèle ? Un à Maurice et un à Madagascar ? Exactement. Mais sur des faits différents alors ? Sur des faits différents. Au moment de l'insurrection du mois d'octobre, beaucoup d'autres dignitaires de l'ancien régime se sont enfuis, à commencer par le président, Andry Radjoelina, le Premier ministre, le président du Sénat. Alors du coup, beaucoup de Malgaches se demandent pourquoi vous n'avez pas lancé contre eux des mandats d'arrêt internationaux alors que vous l'avez fait contre M. Ravatomanga ? Si, on en a fait contre l'ancien maire de Tana. Il est impliqué dans un dossier où il y a plusieurs personnes qui sont placées sous mandat de dépôt et où lui-même est inculpé. Mais il a pu se soustraire à l'arrestation. On a lancé un mandat d'arrêt à Madagascar et internationaux contre lui au cas où il arriverait à sortir de Madagascar. Mais pour les autres, les mandats d'arrêt internationaux ne peuvent être faits que sur la base d'une procédure déjà ouverte. Or, aucune procédure n'a été ouverte, ni contre le président Andry Rajoelina, ni contre l'ancien Premier ministre, ni contre l'ancien président du Sénat ? Pas encore. Et justement, quelles sont les personnes contre qui vont être ouvertes des procédures ? Je ne dirais pas les noms parce qu'il y en a qui sont encore à Madagascar et qui risquent de s'enfuir si je vais dire les noms. Il y a des procédures qui ont déjà été ouvertes. Par exemple, pour Mame Ravatomanga, il y a eu ls Boeing 777. Il y a le dossier GEL-LTC. Avec ces deux procédures-là, qui étaient au PNF et au Bianco, il y a eu un mandat d'arrêt pour pouvoir permettre aux juridictions compétentes de procéder à une enquête envers Mame Ravatomanga. Il y a eu une procédure ouverte au niveau du Bianco et du pôle anticorruption contre Le Maire de Tana et Consort. Et comme il n'a pas pu se présenter à cette enquête, un mandat d'arrêt international a été décerné à son encontre également pour pouvoir le présenter devant la justice. On parle du maire d'Antananarivo ? On parle de l'ancien maire, oui. Pour Andry Rajoelina, en tant qu'ancien président, il faut qu'il soit présent. Il faut qu'il y ait une procédure ouverte et nous sommes en train de voir quelles sont les possibilités, ainsi que les autres membres du gouvernement. On est en train également de voir quelles sont les possibilités. Et une fois que ces possibilités de poursuites sont ouvertes, des convocations vont être envoyées. Convocations d'abord et puis mandat d'arrêt après. Et s'ils ne sont pas à Madagascar, donc des mandats d'arrêt internationaux. C'est comme ça en fait les procédures. On ne peut pas lancer tout de suite un mandat d'arrêt. Il faut d'abord qu'on ouvre l'enquête. Qu'on fasse les convocations. Et s'il est avéré que la personne n'est pas à Madagascar, on lance le mandat d'arrêt. Donc vous envisagez une procédure contre l'ancien président Andry Rajoelina ? Bien sûr. Pour toutes les personnes qui ont commis des infractions dans ce pays, il y aura des procédures qui seront ouvertes contre elles, y compris Andry Rajoelina. Et contre Andry Rajoelina, cette procédure pourrait-elle être ouverte d'ici la fin de l'année ? Bien sûr, avant la fin de l'année. Donc dans les semaines qui viennent ? Je ne pourrais pas vous dire dans combien de temps. Avant la fin de l'année. Et sur quelle base ? Sur quels faits précis ? Quand la procédure sera ouverte, vous aurez la communication là-dessus. Plus les avocats de la défense savent moins longtemps à l'avance, moins ils peuvent se défendre. Et préparer leurs alibis. Donc je ne peux pas vous dire sur quelle base on va les inculper avant d'entamer la procédure. C'est sûr qu'ils vont être poursuivis. Mais on ne peut pas vous dire là tout de suite sur quelle base. Sinon ils vont anticiper les preuves, ils vont préparer leur défense, leurs alibis, etc. Et ça rentre dans le cadre du secret de l'instruction. C'est sûr que l'ancien président Andry Rajoelina va être poursuivi ? Voilà. Donc ça c'est une certitude. Alors on sait que beaucoup d'avoirs...Et je pense que lui-même, il n'ignore pas qu'il a commis des infractions dans ce pays. À lire aussiMadagascar: Emmanuel Macron propose au nouveau dirigeant malgache «l'appui de la France» pour la transition
Si les États-Unis nourrissent notre imaginaire depuis des décennies, c'est en partie grâce à leur diplomatie culturelle - leur "soft power". Toutes proportions gardées, la Suisse aussi soigne son image à l'international. À l'Expo universelle de Dubaï, en 2022, elle avait su séduire. Le public était venu en nombre admirer son pavillon évoquant le luxe et la grandeur. En coulisse, Présence suisse, l'instance dirigée alors par le diplomate Nicolas Bideau, réfléchissait déjà à l'étape suivante, Osaka, en 2025. [Première diffusion le 20 juin 2022. Reportage : Laurence Difélix, réalisation : Mathieu Ramsauer]
Dans cet épisode, Stan nous ouvre les coulisses d'une carrière qui ne ressemble à aucune autre : six pays, des environnements totalement différents, des scale-ups en hypercroissance, des levées de fonds massives, un MBA à Oxford… et aujourd'hui un rôle de CFO à Dubaï.Un vrai parcours de globetrotteur de la finance.Avec Stan, on parle clairement, sans filtre et sans jargon. Il raconte comment il est passé des Big Four aux fintechs, comment il a vécu le shift du rôle de CFO, et pourquoi la finance moderne n'a plus rien à voir avec le modèle traditionnel français.Au Royaume-Uni, il l'a constaté : on attend du CFO qu'il soit rapide, orienté croissance, capable de prendre des décisions avec 80 % d'information.En France, la culture est différente : la technicité prime. Deux visions, deux manières de piloter une organisation.On plonge aussi dans son expérience en scale-up :
Dans ce 141ème épisode, Thierry raconte Dubaï
La marche blanche en hommage à Mehdi Kessaci a rassemblé près de 6 200 personnes, samedi 22 novembre, à Marseille. Le chiffre peut paraître modeste pour une ville de 877 000 habitants. Pourtant, il est inédit. En effet, jamais la cité phocéenne ne s'était autant mobilisée pour dénoncer le narcotrafic. Cette affluence témoigne de l'onde de choc qu'a provoquée le meurtre du jeune homme de 20 ans, survenu neuf jours plus tôt. Frère cadet d'Amine Kessaci, une figure bien connue à Marseille pour son combat contre le trafic de drogue, Mehdi a reçu six balles dans le thorax, en plein jour.L'émotion a dépassé les frontières de Marseille. Le ministre de l'intérieur, Laurent Nuñez, a évoqué un « point de bascule » et appelé à « amplifier la lutte » contre le narcobanditisme. Quel est le climat qui prévaut à Marseille depuis la mort de Mehdi Kessaci ? Ce meurtre marque-t-il une rupture dans les méthodes des trafiquants comme dans les réponses politiques envisagées ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Rof, correspondant du journal à Marseille, et Thomas Saintourens, journaliste au service Société et spécialiste du narcotrafic, analysent les conséquences de ce crime et les défis politiques qu'il met en lumière.Un épisode de Marion Bothorel et Adélaïde Tenaglia. Reportage : Quentin Tenaud. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et suivi éditorial : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'un message d'Amine Kessaci à son frère, diffusé pendant la marche banche à Marseille, le 22 novembre 2025 ; d'une interview de Laurent Nuñez, le 19 novembre 2025. Cet épisode a été diffusé le 26 novembre 2025.Pour aller plus loin : Récit. A Marseille, au rassemblement en hommage à Mehdi Kessaci, de l'émotion et de la colère : « C'est une véritable mafia qui s'installe et il faut qu'on réagisse tous »Décryptage. Assassinat de Mehdi Kessaci : les enquêteurs demeurent prudents, la piste d'un cadre de la DZ Mafia étudiéeExplications. A Dubaï, les luxueux appartements des « narcos » dans le viseur de la coopération judiciaireAnalyse. Eradiquer ou légaliser la cocaïne, le dialogue de sourds entre la France et la Colombie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:38:22 - Aviron Bayonnais, Biarritz Olympique :retour sur les matchs du week-end - Cadre de la sélection de Belgique et pilier droit d'Emak Hor, Maxime Jadot incarne l'essor discret mais ambitieux du rugby belge. Il revient sur l'échec frustrant des Diables Noirs au tournoi de repêchage de Dubaï, et partage sa double vie entre Fédérale 2 au Pays Basque et aventure internationale. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui dans le podcast, les centrales syndicales du Québec partent en guerre contre le projet de loi 3 du gouvernement de la CAQ, piloté par le ministre du Travail Jean Boulet. On commente et réagit aux déclarations de la présidente de la FTQ, Magali Picard, lors du congrès des Métallos tenu le week-end dernier à Montréal.DANS LA PARTIE PATREON, on commence en écoutant les derniers extraits audio de Magali Picard que Joey avait trouvés, suivis des réactions de Ruba Ghazal, Alexandre Leduc et Shophika Vaithyanathasarma au départ de Vincent Marissal de Québec solidaire. Ensuite, on écoute Paul St-Pierre Plamondon donner des exemples de gaspillage bureaucratique du gouvernement fédéral. Frank nous présente les plus récents exemples de subventions woke loufoques. On termine en parlant du patron de Toyota, Akio Toyoda, aperçu en full suit MAGA à une course de NASCAR, puis du projet de loi 60 en Ontario qui fait réagir, et finalement on lit les résultats de plusieurs sondages sur Polling Canada.0:00 Intro1:34 Le projet de loi 38:57 Un langage guerrier…11:57 La population contre les syndicats20:06 Vidéo de Magalie Picard32:09 Extraits audio de Magalie38:22 À venir dans le Patreon
Aujourd'hui, Joëlle Dago Serry, coach de vie, Charles Consigny, avocat, et Chirinne Ardakani, avocate, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Tu veux savoir comment trouver 3x plus de clients & améliorer tes compétences en vente
À Belem au Brésil, c'est la dernière ligne droite pour la COP30 sur le changement climatique. Va-t-on vers une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles ? Peut-on aller au-delà de 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation des pays du Sud ? Seyni Nafo est le porte-parole du groupe des négociateurs africains. Il préside aussi le Fonds vert pour le climat et coordonne l'initiative de l'Union africaine pour l'adaptation au changement climatique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le président Lula a l'air très confiant. Cette COP 30 va être un succès, dit-il. Est-ce que vous partagez son optimisme ? Seyni Nafo : Je crois que, dans les conditions actuelles, c'est difficile. Mais je pense que le Brésil et la communauté internationale ont énormément investi pour qu'on fasse un maximum sur un certain nombre de sujets : le financement, l'adaptation au changement climatique et naturellement les forêts. Donc, je pense que, dans les circonstances actuelles, géopolitiques, c'est déjà un grand pas. Il reste encore quelques heures et comme vous le savez, une COP se décide toujours cinq ou 6h après la fin. Parmi les points de blocage, il y a la sortie ou non des énergies fossiles, le pétrole, le gaz, le charbon. À la COP 28 à Dubaï, il y a deux ans, un compromis a été trouvé pour une transition juste, ordonnée et durable. Est-ce que depuis on a avancé ou on a reculé ? C'est paradoxal. Sur les énergies renouvelables, on continue à accélérer. Par exemple, actuellement, quand on regarde les nouvelles capacités d'énergies qui sont installées, on a dépassé la moitié, 50, 60 % sur les énergies renouvelables. Donc, ça, c'est un fait. Mais sur la question des énergies fossiles, nous n'avons pas évidemment avancé aussi vite qu'on le voulait. Bien sûr, le retour de l'administration Trump y joue un certain rôle. Et donc, à cette COP, le plus important, c'est d'avoir une feuille de route sur cette transition pour évidemment qu'elle soit équitable et juste. On ne peut pas demander, par exemple, à des pays africains de prendre le lead sur ce sujet. Il faudrait que, pour l'équité et la justice climatique, les pays développés qui ont plus de ressources technologiques, plus de finances, soient les premiers dans cette transition et ensuite que les pays en développement soient soutenus. L'autre gros point de blocage, c'est le montant de l'aide financière des pays riches aux pays pauvres pour leur adaptation climatique. À la COP 29 à Bakou, il y a un an, les pays riches ont accepté de passer de 100 milliards à 300 milliards de dollars par an. Et visiblement, ils n'ont pas envie d'aller plus loin ? Ce que nous demandons pour ces cibles, il faut maintenant des feuilles de route détaillées avec des cibles intermédiaires, avec une description très précise des montants. C'est ce que nous sommes en train de négocier actuellement. Mais je pense que, après plus de quinze ans de cible, vous vous rappelez, en 2009, c'était la cible des 100 milliards, ensuite 300 milliards, je pense qu'aujourd'hui la question la plus importante, c'est l'accès. C'est bien d'annoncer des montants significatifs, mais si les pays africains, si les pays en développement, n'ont pas accès aux ressources existantes, c'est la question qui aujourd'hui est la plus problématique pour ces pays. Dans cette fameuse enveloppe de 300 milliards de dollars par an, il y a les quelque 3 milliards de dollars du Fonds vert pour le climat. Vous êtes président du conseil d'administration de ce Fonds vert. Pourquoi est-il stratégique à vos yeux ? La raison pour laquelle ce Fonds est stratégique, c'est qu'on peut prêter jusqu'à 45 ans, à moins d'1%. Donc, il y a ce premier élément-là. Le deuxième élément, c'est qu'on peut également travailler avec le pays directement. Je vais prendre un exemple. L'Éthiopie a son ministère des Finances qui est accrédité, donc qui peut recevoir directement des financements du Fonds vert et ne pas passer par des institutions internationales. Et c'est notre grande préoccupation. Quand on regarde, par exemple notre portefeuille avec l'Afrique, l'Afrique représente 40 % des financements du Fonds vert, mais malheureusement, plus de 85 % de ces financements passent par des institutions internationales. En Afrique centrale, nous avons encore beaucoup de travail parce que nous n'avons pas encore d'entité accréditée en Afrique centrale. Donc, au conseil d'administration du mois de mars, nous aurons notre première entité dans cette région. Nous allons avoir une entité régionale qui travaille justement dans quatre pays en Afrique centrale. Et ça, c'est une question qui est extrêmement importante pour nous, parce que le Fonds vert travaille à la transformation économique et justement à intégrer le climat dans la planification du développement. Et quels sont les quatre pays d'Afrique centrale en question ? Nous aurons le Cameroun, la RDC, le Tchad et probablement le Rwanda. On sait déjà que la COP 32 en 2027 aura sans doute lieu en Éthiopie. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Le fait que ce soit l'Éthiopie qui a été sélectionnée cette année démontre le leadership de ce pays sur cette question. Mais au-delà de l'Éthiopie, il y a une prise en charge de la question climatique par les chefs d'États africains. Que ce soit avec le président (kényan) William Ruto qui est le président du Comité des chefs d'État ou avec le président (congolais) Denis Sassou-Nguesso sur la question du bassin du Congo. Donc, toutes les solutions africaines vont être mises sur la table et on va commencer les préparatifs juste à la fin de Belem. À lire aussiÀ la COP30, d'ultimes heures de négociation aux enjeux multiples
À la 30è conférence des Nations unies sur le changement climatique, organisée en ce moment à Belém au Brésil, ce vendredi 21 novembre 2025 est officiellement le dernier jour de négociations. Mais en raison de désaccords et d'un incendie, qui s'est déclaré jeudi (20 novembre 2025) dans l'enceinte de la COP, les négociations pourraient se poursuivre jusqu'à samedi (22 novembre). Une légère odeur de brûlé flotte encore dans les couloirs des immenses tentes temporaires de la COP30, explique notre envoyée spéciale à Belém, Lucile Gimberg. Hier après-midi, (20 novembre) malgré les six heures de fermeture, certains pays et blocs de pays puissants ont continué à discuter, de manière extra-officielle, toute la nuit. Il est probable que la COP s'étende jusqu'à demain samedi (22 novembre). «La COP se terminera au moment opportun pour les négociations. L'objectif n'est pas seulement de respecter le calendrier, mais d'atteindre les résultats escomptés en matière de changement climatique», a assuré Marina Silva, la ministre brésilienne de l'Environnement. La présidence de la COP a publié, à l'aube, une série de nouveaux textes dont le principal, le dénommé «mutirao» (un terme autochtone au Brésil pour dire qu'une communauté se rassemble pour réaliser une tâche commune). Dans ce texte, la présidence appelle les pays développés à redoubler d'efforts pour fournir 120 milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à résister aux catastrophes climatiques. Mais rien d'obligatoire, alors que c'est une demande forte des pays africains notamment. De plus, elle exhorte les pays qui n'ont pas publié de nouveaux plans climat à le faire rapidement. Une formulation trop timide, estiment certains, alors que le manque d'ambition dans les politiques pour freiner le réchauffement mondial se fait sentir un peu partout sur la planète, explique Lucile Gimberg. L'Union européenne, dont la France, est donc mécontente. D'autant que le document ne mentionne plus une éventuelle «feuille de route» qui expliquerait comment les pays peuvent mettre en œuvre l'objectif, adopté à Dubaï, il y a deux ans, de sortie des énergies fossiles. Des pays - notamment pétroliers - s'y opposent. En Amazonie brésilienne, de l'açaí sans pesticides Non loin de Belém, où se tiennent les négociations de la COP30, on cultive dans l'État du Pará un fruit appelé l'açaí. Ce «superfruit antioxydant», en vogue en Europe ou encore aux États-Unis, est récolté au sommet de palmiers en Amazonie. Il est cueilli par des familles de peuples traditionnels qui habitent au bord des fleuves, dans des zones marécageuses. Une agriculture sans pesticides, qui permet de protéger la forêt tout en générant des revenus pour ces familles. Certaines travaillent ainsi en agroforesterie, comme dans la communauté de Mupi, à une demi-journée de voyage de Belém. «À l'époque, ces terres n'étaient pas entretenues. C'était du simple açaí natif. Et quand on a vu qu'il pouvait y avoir un marché de l'açaí, on a changé d'attitude et on en récolte les fruits aujourd'hui. On peut dire que l'açaí, c'est la spécialité de la maison. Ça représente la plus grande partie de nos revenus», explique Leonilson de Reis Castro, président de l'association des producteurs d'açaí de Mupi, au micro de notre correspondante Sarah Cozzolino. Au sein de la coopérative, les producteurs d'açaí ont reçu plusieurs formations pour encourager la biodiversité et la fertilité des sols, à contre-courant de la monoculture d'açaí observée dans certaines communautés. «Les entreprises jouent un rôle important. Car notre marché exige de l'açai bio, [d'autant plus que] les regards du monde entier sont tournés vers l'Amazonie, témoigne Solène Guillot, agronome chez Nossa, une entreprise française qui exporte l'açaí des producteurs de Mupi. Donc si on veut pouvoir vendre un produit qui vient d'Amazonie en Europe, il faut montrer patte blanche. [Montrer que c'est] vertueux pour le territoire, pour l'environnement, et pour les populations. » Le ministère de la Justice «enterré» en Bolivie Le nouveau président bolivien de centre-droit Rodrigo Paz a annoncé ce jeudi 20 novembre la suppression du ministère de la Justice. «Nous allons l'enterrer pour de bon. C'en est fini du ministère de la persécution, c'en est fini du ministère de l'injustice, [...] c'en est fini du ministère qui était un moyen pour les politiques de faire du chantage. Aucun homme politique n'interférera plus jamais dans le système judiciaire», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Parmi les proches de Rodrigo Paz, au centre-droit mais aussi à droite, la suppression du ministère de la Justice est saluée, souligne le site d'information Vision 360. Le gouverneur de la province de Santa Cruz, par exemple, estime que l'ancien président Evo Morales et son parti (le MAS, le Mouvement vers le socialisme) s'en servaient pour mener une persécution politique contre l'opposition de l'époque. Mais chez les élus qui font aujourd'hui partie de l'opposition, c'est perçu comme un «mauvais signal», un signe «d'instabilité» envoyé aux Boliviens, estime un candidat déçu à la vice-présidence. Pour sa part, La Razon rapporte les craintes que cela suscite pour la protection des droits humains dans le pays. Cet épisode reflète déjà des tensions et des divisions au plus haut niveau de l'État : les désaccords entre Rodrigo Paz et son vice-président sont apparus au grand jour, explique le journal El Alteño. Le vice-président avait d'abord obtenu que soit nommé un de ses proches au ministère de la Justice. Avant que soit révélé, il y a quelques jours, que ce dernier avait un casier judiciaire, une condamnation au pénal pour des faits de corruption, lit-on dans El Deber. Ce qui a finalement poussé Rodrigo Paz à tenir sa promesse de campagne et (face à la polémique) à supprimer le ministère de la Justice... Malgré les protestations, sur les réseaux, de son propre vice-président, explique encore le journal. Dans le journal de «La 1ère» Caraïbes... Deux ans de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité ont été requis à Paris contre le président de la Collectivité de Martinique Serge Letchimy, rapporte Benoît Ferrand.
#Zidane #Mbappé #RollandCourbisRolland Courbis : la forte réaction au SCANDALE Mbappé !
Le cent vingt-et-unième épisode du Podcast : QUITTE LE BOOMER DREAMLA FUITE DES MILLIONNAIRESTu veux investir dans l'immobilier et faire ta première opération en partant de 0 ? tu trouveras la solution ici :https://www.laflouzerie.com/1to1-part1(RESERVE TON CALL AVANT LE 30/11 POUR BENEFICIER DE NOTRE OFFRE BLACK FRIDAY)TU PEUX NOUS RETROUVER SUR INSTAGRAM @QUITTELEBOOMERDREAM OU SUR @LAFLOUZERIEhttps://linktr.ee/quitteleboomerdream
Chaque matin, retrouvez le meilleur débat de l'émission d'hier. Aujourd'hui, Mbappé à Dubaï en plein rassemblement, est-ce que ça vous choque ? Avec autour de la table Jérôme Rothen, Jean-Miche Larqué, Jean-Pierre Papin et Benoit Boutron.
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
durée : 00:02:13 - Le brief éco - Le salon aéronautique de Dubaï s'ouvre sur un avantage pour Boeing, qui enchaîne les commandes malgré une série de déboires techniques et financiers. Airbus reste toutefois en lice, avec de possibles achats massifs à venir. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les stocks de pétrole s'accumulent sur les mers et les océans en cette fin d'année 2025. Il y a aujourd'hui 1,3 milliard de barils chargés sur des pétroliers, soit l'équivalent de presque deux semaines de consommation. C'est un record depuis 2020. On peut trouver en mer du pétrole déjà vendu, en cours d'acheminement, et du pétrole en attente d'être acheté, qui est stocké. Sur leurs écrans, les sociétés de suivi maritime savent repérer ces pétroliers qui sont immobiles plusieurs jours et qui constituent des stocks flottants. Depuis le mois de septembre, on est passé de 1,1 à 1,3 milliard de barils en mer, selon les derniers chiffres du cabinet de suivi maritime Kpler, et 30 % de cette hausse représente du pétrole sous sanction. L'augmentation des volumes de pétrole en mer mobilise un nombre plus grand de navires et a fait grimper les taux de fret pour les pétroliers ces dernières semaines. Hausse notable depuis septembre Depuis le mois de septembre, 200 millions de barils sont venus s'ajouter aux volumes déjà chargés et sur l'eau. Certaines raffineries privées chinoises ont épuisé leur quota annuel d'importation et ont dû interrompre temporairement leurs achats? C'est une première explication. Il y a aussi les sanctions américaines prises mi-octobre sur le terminal pétrolier chinois de Rizhao – qui représente 10% des importations de pétrole en Chine. Elles ont augmenté la congestion sur l'eau, explique Homayoun Falakshahi chef analyste pétrole chez Kpler. L'augmentation des volumes en mer illustre aussi le refus de certains importateurs de décharger des cargaisons de pétrole russe suite aux dernières sanctions occidentales, même si les flux vers l'Inde n'ont pour l'instant pas cessé. Autre raison : les pétroles indexés sur les références européennes (brent) et américaines (WTI) affichent, depuis octobre, un prix plus bas que le brut de la région du Golfe (référence Dubaï). Cet avantage de prix a séduit les acheteurs asiatiques, qui ont commandé plus. Les trajets des pays d'origine concernés, vers l'Asie, sont plus longs, ce qui contribue à augmenter le nombre de navires sur l'eau. Baisse sur les prix, mais pas trop Cette quantité de pétrole sur l'eau est susceptible de faire baisser les prix, mais cette hausse est à relativiser : dans ces volumes, il y a une proportion importante de pétrole sous sanction, qui n'est destinée qu'à un nombre limité d'acheteurs. Les prix sur ce marché « parallèle » n'ont que peu d'impact sur les cours mondiaux. « Plus la part de pétrole sous sanction est importante dans ces volumes sur l'eau, moins cela a d'impact sur le marché général », précise l'expert de Kpler.
Dans cette interview express, on parle changement de vie, déclics et douceur retrouvée avec Alix Petit, fondatrice de la marque Heimstone qui a lâché sa vie parisienne pour s'installer à Dubai.Parisienne dans l'âme, créatrice passionnée, mère de famille, Alix a tout quitté (appartement, habitudes, rythme effréné) pour s'installer à Dubaï avec son mari et leurs filles. Elle nous raconte le moment où la routine devient trop lourde, ce qu'il faut de courage pour dire “on y va”, et ce qu'on découvre une fois sur place : la lumière du désert, la lenteur apaisante des matins, un quotidien plus simple qu'on ne l'imagine.Dans cet épisode, on parle aussi du concret : budget de départ, visas, écoles, loyers payés en chèques, cartons triés au millimètre… mais aussi de l'émotion du grand saut, de ce que c'est de laisser sa sœur jumelle à Paris, et de cette sensation unique : se réveiller ailleurs, pour de bon. Une conversation sincère, pleine d'énergie et de sérénité, sur ce que veut (vraiment) dire changer de vie.Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après un an de silence, je reviens ici pour vous raconter tout ce qui s'est passé.Pourquoi j'ai arrêté le podcast, ce que j'ai traversé, ce que cette pause m'a appris… et surtout, pourquoi je reviens aujourd'hui, avec une énergie totalement différente.Dans cet épisode très personnel, je vous parle de cette année charnière :
Soyez le premier à tester le nouveau Plaud Note Pro :https://link.influxcrew.com/Plaud-LEGEND3Via ce lien, vous profitez également de 20 % de réduction sur les autres produits de la marque à partir du 13 novembre.Avec Plaud, vos données sont sécurisées : Plaud respecte les normes RGPD, EN18031, SOC2 et HIPAA.Toutes les transmissions entre votre appareil et leurs serveurs cloud sont sécurisées via le protocole TLS, garantissant l'intégrité de vos données et empêchant tout accès non autorisé.Merci à François Savin d'être venu sur Legend.François est chef privé de luxe à domicile depuis dix ans. Il exerce entre la Côte d'Azur et Dubaï. Formé auprès de grands noms de la gastronomie, il a cuisiné pour une clientèle prestigieuse et partage aujourd'hui avec nous ses anecdotes les plus folles.➡️ Retrouvez la boutique LEGEND : https://youtu.be/T6YTsF6CRy4Pour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un livreur de Doordash coupable d’avoir agressé sexuellement une femme se la coule douce en vacances! Trois Québécois font face à la justice pour fraude. Un octogénaire floué sur internet. Deux nouvelles mesures pour prévenir le suicide à Montréal. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Grosse opération en matière de pornographie juvénile dans la province. Un agresseur sexuel condamné au Québec se la coule douce à Dubaï. Des parents indignes qui ont menti au juge écopent d’une peine de prison à domicile. Faits divers avec Maxime Deland, journaliste à l’agence QMI. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ce matin, Romano et Jean-Louis de Dubaï essaient de vendre aux français le tout nouveau produit phare de Maeva Ghennam : des bonbons pour sentir bon des parties intimes ! Les conseils pas chers sur Skyrock !
Ils sont tous les jours à 17 heures sur Sud Radio. Ils racontent leur parcours qui a débuté à Toulouse et les conduits jusqu'à Dubaï
Avant la conférence des Nations unies sur le climat qui commence la semaine prochaine, le Brésil accueille les 6 et 7 novembre 2025 le sommet des dirigeants. Le président Lula a fait le choix symbolique de réunir les participants à Belém, au cœur de l'Amazonie. Après les COP en pays pétrolier, à Dubaï et à Bakou, place à un hôte champion des énergies renouvelables, qui veut protéger les forêts et qui a une société civile vivante. Mais le Brésil est aussi le 6ème producteur mondial de pétrole, la mère patrie de l'agrobusiness et le deuxième exportateur mondial de viande de bœuf. Avec nos invités : - Hervé Théry, géographe, directeur de recherche émérite au CNRS et professeur à l'Université de Sao Paulo au Brésil. Auteur de Amazone - Un monde en partage, CNRS éditions - Catherine Aubertin, économiste de l'environnement et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), affectée au Muséum national d'Histoire naturelle, autrice de « La nature en partage », IRD Éditions.
Et si le vrai risque, c'était de rester? Cette semaine, on reçoit Alix Petit — créatrice de la marque de vêtements Heimstone et cofondatrice de l'agence The Refreshment Club — qui a quitté Paris pour réinventer sa vie à Dubaï. Dans cet épisode, Alix Petit raconte le moment où elle a “tiré la prise” pour de bon : quitter Paris, trier sa vie en cartons, dire oui au mouvement… et tout réapprendre aux Emirats.On parle du déclic qui renverse une trajectoire, de l'énergie d'un hub où tout va vite (visas, bureaux, projets), des écoles tournées vers le monde, de ce qu'on gagne en douceur de vivre — et de ce qu'on laisse derrière soi. Loin des clichés, Alix décrit une vie quotidienne géniale: baignade au lever du jour, travail l'esprit clair, enfants curieux, rencontres qui ouvrent l'horizon. On aborde aussi les sujets qui fâchent (administratif, coûts, regards des autres) pour mieux comprendre ce choix : préférer l'élan à l'inertie, la liberté à l'habitude.Si vous avez déjà murmuré “on verra à la prochaine rentrée”… cet épisode pourrait bien vous donner l'envie d'appuyer, vous aussi, sur ON.Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si le vrai risque, c'était de rester ? Cette semaine, on reçoit Alix Petit — créatrice de la marque de vêtements Heimstone et cofondatrice de l'agence The Refreshment Club — qui a quitté Paris pour réinventer sa vie à Dubaï. Dans cet épisode, Alix Petit raconte le moment où elle a “tiré la prise” pour de bon : quitter Paris, trier sa vie en cartons, dire oui au mouvement… et tout réapprendre aux Émirats.On parle du déclic qui renverse une trajectoire, de l'énergie d'un hub où tout va vite (visas, bureaux, projets), des écoles tournées vers le monde, de ce qu'on gagne en douceur de vivre — et de ce qu'on laisse derrière soi. Loin des clichés, Alix décrit une ville quotidienne : mer au lever du jour, travail l'esprit clair, enfants curieux, rencontres qui ouvrent l'horizon. On aborde aussi les sujets qui fâchent (administratif, coûts, regards des autres) pour mieux comprendre ce choix : préférer l'élan à l'inertie, la liberté à l'habitude.Si vous avez déjà murmuré “on verra à la prochaine rentrée”… cet épisode pourrait bien vous donner l'envie d'appuyer, vous aussi, sur ON.Pour retrouver l'épisode en intégralité taper "Alix Petit : Tout quitter en 4 mois, se réinventer pour être heureux et la face cachée de Dubai"Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dubaï : mirage ou vrai eldorado pour entrepreneurs ?Dans cet épisode de Lead the Future, David revient sur une semaine passée à Dubaï.Au-delà des clichés, il partage ses premières impressions, les opportunités qu'il a perçues et les contrastes marquants de la ville.Au programme :
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSDUBAI - ART : Journal des Arts, Capital, HRW, Le MondeDOCUMENTAIRE PAUL MCCARTNEY : Le Figaro, RTL2DJ SNAKE SHOW : Le Parisien, Le FigaroGROKIPEDIA ELON MUSK : Le Monde, Le PointSINGLE ROSALÍA : Rolling Stone, NRJNETFLIX CRASH BANDICOOT : Journal du GeekÉcriture : Eden AyachIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Enquêteur en fraude, notre invité Cyber Moustache infiltre les réseaux d'arnaqueurs pour documenter leurs méthodes avant qu'elles ne touchent le grand public. Il détaille les arnaques phares de 2025, de la fraude au retour chez les e-commerçants (ex. Amazon) aux opérations d'influenceurs basés à Dubaï, jusqu'aux guerres de faussaires autour des cartes d'identité. On voit comment les escrocs exploitent la logistique, les plateformes et le droit de la consommation, et comment ces enquêtes sont transmises aux entreprises et aux autorités.En plateau Michaël de Marliave — animateur Matthieu Lambda — chroniqueur Cyber Moustache — invité Jonathan Spedale — invitéPour consulter les détails de l'offre Trade Republic : https://trade.re/Underscore_PodL'investissement comporte un risque de perte en capital. Les intérêts et les gains financiers sont soumis aux prélèvements fiscaux et sociaux. Les performances passé es ne garantissent pas les résultats futurs. Les fonds non-cotés sont des investissements à long terme et ne devraient représenter qu'une partie du portefeuille total. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le GITEX de Dubaï est une véritable vitrine des ambitions technologiques du Moyen-Orient. On examine les tendances 2025 avec le cabine Niji, spécialisé dans la transformation numérique.Florent Roulier, responsable innovation chez NijiQu'est-ce qui distingue le GITEX de Dubaï du CES de Las Vegas ?Le GITEX, c'est un salon d'une ampleur impressionnante : plus de 6 800 exposants venus du monde entier. Contrairement au CES, qui concentre surtout les États-Unis, l'Europe et quelques dragons asiatiques, le GITEX rassemble des pays souvent absents de Las Vegas — la Chine, l'Inde, la Russie, l'Amérique du Sud ou encore les pays d'Asie centrale. Cette diversité offre une vision réellement globale de l'innovation. Les Émirats, qui organisent l'événement, y montrent aussi leurs ambitions : devenir un leader mondial de l'intelligence artificielle.L'intelligence artificielle est partout. Quelle tendance vous a le plus marqué ?Sans surprise, l'IA est omniprésente, mais ce qui m'a frappé cette année, c'est la montée en puissance des agents autonomes, qu'on appelle “agentic AI”. Ces IA ne se contentent plus de dialoguer : elles prennent des décisions seules, gèrent des processus complets. On a vu des démonstrations où plusieurs agents collaborent pour traiter des réclamations clients ou gérer des opérations internes sans intervention humaine. Cela montre à quel point les entreprises se préparent à intégrer des IA véritablement actrices de leurs processus.Dubaï est souvent citée comme une ville ultra-connectée. Qu'avez-vous observé en matière de services publics ?Les Émirats poussent très loin l'automatisation. On y trouve déjà des commissariats 100 % automatisés, ouverts 24h/24, capables d'enregistrer une plainte ou de mettre un citoyen en relation vidéo avec un agent à distance. L'aéroport de Dubaï, lui, expérimente la reconnaissance faciale à grande échelle : les voyageurs peuvent passer les contrôles sans sortir leur passeport. Et dans la rue, des véhicules de police autonomes patrouillent déjà, épaulés par des systèmes de vidéoprotection alimentés par l'IA. Cette automatisation s'appuie sur un haut niveau de confiance et de respect des règles : ici, personne ne songerait à dégrader un véhicule de police.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
Éric Carrière et Francis Ginibre sont les invités du "Buzz TV", ce jeudi 16 octobre, pour promouvoir leur nouveau spectacle Vacances à Dubaï. L'occasion pour le duo de revenir sur leur départ précipité de Sud Radio en 2011 avant de revenir en cette rentrée.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine : les logiciels Microsoft délaissé en Europe, les vidéos deepfake s'emballent, ChatGPT plus permissif, nouveaux produits Apple M5, et immersion dans les villes intelligentes du futur à Dubaï.
Avertis par un abonné inquiet pour son beau-frère de 22 ans, nous avons infiltré pendant six mois un business club basé à Dubaï promettant des rendements irréalistes. Virements de 10 000 €, pression pour recruter famille et amis, faux profils et caméra cachée : notre enquête révèle un système de type Ponzi qui transforme vos proches en prospects et vos économies en fumée. On explique comment ces réseaux opèrent, les signaux d'alerte et comment s'en protéger.En plateau Michaël de Marliave — animateurPour consulter les détails de l'offre Trade Republic : https://trade.re/Underscore_PodL'investissement comporte un risque de perte en capital. Les intérêts et les gains financiers sont soumis aux prélèvements fiscaux et sociaux. Les performances passé es ne garantissent pas les résultats futurs. Les fonds non-cotés sont des investissements à long terme et ne devraient représenter qu'une partie du portefeuille total. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Soirée en live de folie sur les 3 leviers de l'argent : inscription : https://www.grosbillets.com/levier
durée : 01:48:31 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Philanthropes de la fondation Vuitton à la collection Pinault, nouveaux acteurs comme Abu Dhabi ou Dubaï, intelligence artificielle : ces dernières années, le marché de l'art ne cesse de se recomposer. Plongée dans un écosystème en pleine mutation. - réalisation : Peire Legras, Alexandra Malka - invités : Guillaume Cerutti Président de la collection Pinault et président du conseil d'admnistration de Christie's; Omar Youssef Souleimane Poète, écrivain, journaliste syrien; David Larousserie Journaliste
DUBAİ'DE TÜRK MAFYASINA DARBE
Dans ce nouvel épisode des Pieds dans le Plat, Claudio Vandi reçoit Mona L'Hostis, Global Travel Retail Marketing Director dans le Groupe L'Occitane.Avec plus de 30 collaborateurs répartis entre Genève, Miami, Dubaï et Hong Kong, Mona gère au quotidien une équipe multi-sites, multi-générationnelle et multiculturelle. Bref, beaucoup de multi… Un vrai défi de management !Alors forcément, cela donne un épisode plus que riche d'apprentissages ! Au programme :
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jean-Loup Bonnamy et Jeremstar débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'idée est simple : réunir autour d'un dîner des personnalités de la Tech que vous connaissez, et les laisser parler librement, sans micro officiel, sans mise en scène. Juste une table, du vin, et la promesse de conversations vraies.Ce premier épisode s'intitule « Douce France
Monter un cabinet comptable en France, c'est déjà un défi. Mais le développer à Dubaï, en Afrique du Nord et bientôt ailleurs, c'est une autre histoire. Dans cet épisode des Geeks des Chiffres, je reçois Samy Sehrine, expert-comptable et cofondateur de DaftTime. On parle de : Son aventure de 0 à 11 collaborateurs aux Émirats Les erreurs à éviter quand on s'installe à l'international La réalité derrière le mythe de la “good life” à Dubaï Les atouts qui font la force d'un expert-comptable français à l'étranger Sa vision d'un cabinet nouvelle génération, pensé comme une startup Une véritable masterclass pour tous les pros du chiffre qui veulent sortir du cadre et voir grand.
Toutes les leçons du podcast chaque semaine dans ta boite email
This week we go over everything that happened at Forbidden Door, look ahead to Clash in Paris as well as the headlines!
Ruth Elkrief fait part de son inquiétude quant à l'avenir à travers trois anecdotes. Elle affirme avoir ressenti qu'il y a tellement de blocages qui restent à surmonter et tellement de colère qui cohabitent dans notre pays. Elle confie également avoir trouvé un pays de solidarité intime et amical. François Lenglet affirme que la Suisse n'est pas trop tolérante et ça fait fuir certains milliardaires suisses, hors de Suisse, qui vont en Italie ou à Dubaï. Tout ça se produit en ce moment parce que les États sont face à des nécessités d'investissement très lourds pour la transition climatique, le vieillissement et les dépenses militaires. Quant à Abnousse Shalmani, elle revient sur la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Le tout sans la présence de l'Ukraine qui est au cœur des débats. D'après elle, Trump est un opportuniste volatile, et cette rencontre symbolise le retour gagnant de Poutine sur la scène internationale. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, nous vous proposons une nouvelle saison de notre série spéciale Vivre en ville. 8 milliards de voisins vous emmène dans ses valises à la découverte d'Antananarivo, Damas, en passant par Pékin. Urbanisme, société, transports, loisirs : les correspondants de RFI et nos invités présentent la vie quotidienne de nos voisins. Dans ce deuxième épisode de notre série Vivre en ville direction les États-Unis à San Antonio. Deuxième ville la plus peuplée du Texas avec 1,5 million d'habitants, elle est connue mondialement pour son équipe de basket, les Spurs. San Antonio est aussi un bastion démocrate dans un Texas qui vote en majorité républicain. Une ville qui veut miser sur les énergies renouvelables plus que sur le pétrole présent dans le sol texan. Située à 250 km du Mexique, San Antonio est avant tout une ville profondément multiculturelle. Les deux-tiers de sa population sont d'origine mexicaine. Longtemps endormie, San Antonio connait aujourd'hui un boom démographique et économique, mais qui en profite vraiment ? Avec : • Théo Quintard, correspondant de RFI à San-Antonio aux États-Unis. En fin d'émission, la chronique Ville contre Ville de Juliette Brault : Elles sont en concurrence, se jalousent, se moquent l'une de l'autre... Cette semaine, Juliette Brault explore les rivalités urbaines à travers 5 duels pour comprendre l'origine de ces confrontations, la façon dont elles structurent leurs relations et façonnent le quotidien des habitants. Aujourd'hui, Dubaï vs Riyad : le soft power faiseur de rivalité. Programmation musicale : ► Hey baby que paso - Texas Tornado ► Wembanyama Go Spurs Go - Le Groupe Campanas de America ► Black & Silver - Da Army (T-Krazie, Triple B & Black Outt) ► San Antone - Randy Rogers Band.
C'est les vacances !! Et pour fêter ça, on a décidé de faire nos valises et partir en road trip entre potos pour explorer les réseaux sociaux dans les autres pays du globe ! T'es chaud de nous suivre ? Aller viens, on part aux Émirats arabes unis ! Embarquez pour un road trip express direction les Émirats Arabes Unis (EAU), un véritable laboratoire numérique mondial. Cet épisode vous plonge au cœur des tendances numériques de cette région fascinante, notamment à Dubaï et Abu Dhabi.Ce que vous allez apprendre :• Une Pénétration Digitale Record : Les Émirats affichent un taux de pénétration des réseaux sociaux de 115 % en 2024, avec plus de 11,3 millions de comptes sociaux, dépassant le nombre d'habitants. Découvrez l'incroyable intensité d'usage : les Émiriens passent en moyenne 8h par jour en ligne, dont 2h58 sur les réseaux sociaux.• L'Écosystème Social Média : Comprenez pourquoi WhatsApp est la première plateforme avec 85 % de pénétration, essentielle pour 90 % de la population composée d'expatriés. Explorez la montée en puissance d'Instagram, devenu une plaque tournante pour le luxe et le lifestyle, et l'explosion de TikTok chez les jeunes et adultes grâce à sa créativité et viralité.• Dubaï, le Refuge des Influenceurs : Découvrez pourquoi Dubaï est le cadre idéal pour les influenceurs expatriés, notamment européens et français. Nous détaillons les avantages : un cadre fiscal à 0 % d'impôt sur le revenu, une simplification de création d'entreprises, des visas gold, une sécurité renforcée et des lieux hautement photogéniques.• Le Soft Power Émirien et la Régulation : Explorez comment les autorités émiriennes utilisent les influenceurs comme des "ambassadeurs de la marque Dubaï" via une stratégie de soft power sophistiquée. Apprenez-en plus sur la licence d'État obligatoire pour les influenceurs, l'Académie d'influenceurs et des événements majeurs comme le "One Billion Followers Summit".• Le Tourisme et le Luxe : Comprenez comment Dubaï s'est imposée comme une destination touristique majeure, transformant chaque visiteur en créateur de contenu. Nous abordons l'explosion du marché du luxe (passé de 10,4 à 15,9 milliards de dollars entre 2018 et 2024) et la forte présence de lieux emblématiques comme le Burj Al Arab ou le Louvre d'Abu Dhabi qui stimulent la création de contenu....• Les Règles du Jeu : Attention, les Émirats sont un émirat ! Découvrez les limites de la liberté d'expression : les créateurs doivent rester consensuels, éviter l'appropriation culturelle (interdiction d'utiliser les tenues traditionnelles ou le dialecte local dans les contenus) et sont surveillés par le Conseil national des médias. L'affaire Hamdan Alrind est citée comme exemple de "l'abus d'internet" et "propagande nuisant à l'intérêt public".• Le Phénomène Dubaï Chocolate : Ne manquez pas le buzz mondial autour du Dubaï Chocolate, une tendance food virale sur TikTok avec plus de 90 millions de vues, ayant même influencé le cours de la pistache turque.Plongez dans les tendances et les secrets de cette puissance digitale unique. Écoutez cet épisode pour comprendre comment les Émirats arabes unis sont devenus un acteur incontournable du paysage numérique mondial ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Hélène raconte son mariage express à Copenhague, une alternative prisée par les couples mixtes face aux démarches complexes en France. On vous raconte ensuite les traditions françaises : vin d'honneur, brunch, tenues chics… et même superstitions autour des dragées ! Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Show Notes Quatre mariages et une lune de miel (https://www.tf1.fr/tf1/4-mariages-pour-une-lune-de-miel) Transcript Hélène: [0:17] Bonjour tout le monde. Judith: [0:19] Bonjour Hélène. Comment ça va ? Hélène: [0:21] Ça va très bien. Et toi ? Judith: [0:23] Oui, ça va, ça va. Hélène: [0:25] Alors les amis, avant de commencer avec le sujet du jour, comme d'habitude, on écoute un petit message. Elena: [0:32] Bonjour Hélène et Judith. Je m'appelle Elena, je suis professeure de russe et d'anglais. Je suis russe et j'habite à Dubaï. Je voudrais partager avec vous mon histoire d'apprentissage du français. J'ai commencé à apprendre le français en 2016 aux Etats-Unis à Union College où je travaillais comme l'assistant de professeur de russe. Dans le cadre de mon progra mme Fulbright, je pouvais suivre trois cours et j'ai choisi le français. C'était très efficace, très intensif et vraiment génial d'être parmi les autres étudiants. Après un an là-bas, j'ai essayé de continuer les cours en ligne avec différentes enseignants, ainsi qu'à l'Alliance Française à Dubaï. Mais après 3-4 mois, ma motivation disparaissait et j'étais même contente quand le prof annulait le cours. Un jour, j'ai découvert les vidéos d'Easy French et j'ai commencé à étudier le français toute seule. Et maintenant, chaque fois que je suis dans un taxi, presque chaque jour, j'écoute vos podcasts. Merci beaucoup pour votre travail et au revoir. Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership