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Percival Everett, né en 1956 en Géorgie aux États-Unis, est l'auteur d'une vingtaine de romans dont «Effacement» (2001), qui explore les stéréotypes raciaux dans le monde littéraire, et adapté au cinéma sous le titre «American Fiction» en 2023. Ont suivi «Blessés», «Montée aux enfers» et «Châtiment» dans la veine du polar. Son nouveau roman «James», couronné par le National Book Award et le prix Pulitzer de la fiction en 2025 revisite le classique «Les Aventures de Huckleberry Finn» du point de vue de Jim, l'esclave en fuite. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut « Ces gamins blancs, Huck et Tom, m'observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j'étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu'ils veulent. » Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d'humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn, en un héros inoubliable. James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d'aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais James est surtout l'histoire déchirante d'un homme qui tente de choisir son destin. (Présentation des éditions de l'Olivier)
Phillip B. Williams est un poète américain. Né à Chicago en 1986, il est l'auteur des recueils de poésie Bruised Gospels et Burn, Thief in the Interior (qui a remporté le Kate Tufts Discovery Award et un Lambda Literary Award) et Mutiny. Chez nous, son premier roman, vient d'être traduit en français. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Charles Recoursé. « Ours est un village de Louisiane, aux États-Unis, fondé dans les années 1830 par Sainte, une mystérieuse sorcière noire. Après avoir pris d'assaut des plantations et en avoir libéré les esclaves, elle les rassemble dans ce lieu que ses sortilèges protègent de toute intrusion et qui sera pour eux un havre de paix. Mais au fil du temps, de nouveaux arrivants parviennent à s'introduire dans Ours. Et certains habitants se demandent si la sécurité de leur communauté ne cache pas une autre forme d'asservissement. Saga qui se déroule sur quatre décennies, Chez nous est aussi une exploration du pouvoir, des limites de l'amour, et une réflexion sur la liberté, servies par une écriture poétique et ensorcelante. » (Présentation des éditions Robert Laffont) ► Illustration musicale : « Deathless » de Ibeyi et Kamasi Washington
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Au départ, rien ne prédestinait la petite Sarah Breedlove à la vie extraordinaire qui l'attendait. Mais ses ambitions sont grandes. Dès sa plus tendre enfance, ses envies d'épanouissement personnelle et d'ascension sociale sont déjà fortement présentes. Cadette d'une famille d'esclaves, elle parvient alors à force de volonté et d'ingéniosité à monter un véritable empire de la cosmétique, sous le nom de Madam C.J Walker. Pour découvrir en vidéo son histoire, une série est disponible actuellement sur Netflix. Bibliographie : - A'Leila Bundle, On her own ground : the life and times of madam C. J. Walker. 2001 - Penny Coleman, Madam C. J. Walker: Building a business empire. - TIFFANY M. GILL, Civic Beauty: Beauty Culturists and the Politics of African American Female Entrepreneurship, 1900—1965. Enterprise & Society , DECEMBER 2004, Vol. 5, No. 4, pp. 583- 593 - Caroline Rolland-Diamond, « New Negro (1915-1929) », Black America. Une histoire des luttes pour l'égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle), La Découverte, 2016, pp. 73-133. - Stephanie Helen Weiss, “RACE WONDER WOMAN”: MADAM C. J. WALKER AND THE UPLIFT OF THE RACE, 1867-1919, University of Houston 2013 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Au départ, rien ne prédestinait la petite Sarah Breedlove à la vie extraordinaire qui l'attendait. Mais ses ambitions sont grandes. Dès sa plus tendre enfance, ses envies d'épanouissement personnelle et d'ascension sociale sont déjà fortement présentes. Cadette d'une famille d'esclaves, elle parvient alors à force de volonté et d'ingéniosité à monter un véritable empire de la cosmétique, sous le nom de Madam C.J Walker. Pour découvrir en vidéo son histoire, une série est disponible actuellement sur Netflix. Bibliographie : - A'Leila Bundle, On her own ground : the life and times of madam C. J. Walker. 2001 - Penny Coleman, Madam C. J. Walker: Building a business empire. - TIFFANY M. GILL, Civic Beauty: Beauty Culturists and the Politics of African American Female Entrepreneurship, 1900—1965. Enterprise & Society , DECEMBER 2004, Vol. 5, No. 4, pp. 583- 593 - Caroline Rolland-Diamond, « New Negro (1915-1929) », Black America. Une histoire des luttes pour l'égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle), La Découverte, 2016, pp. 73-133. - Stephanie Helen Weiss, “RACE WONDER WOMAN”: MADAM C. J. WALKER AND THE UPLIFT OF THE RACE, 1867-1919, University of Houston 2013 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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À l'occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition organisée le samedi 23 août par l'Unesco, RFI revient sur la mémoire de la traite négrière aux États-Unis. Anne-Claire Faucquez, maîtresse de conférence en histoire et civilisation des États-Unis à l'université Paris VIII, spécialiste de l'esclavage et de la représentation contemporaine dans la culture, est l'invitée internationale de la mi-journée. À lire aussiÉtats-Unis: les procédures de destitution de Donald Trump de retour au musée Smithsonian
L'abolition de l'esclavage en Guadeloupe est le fruit de la résistance des Guadeloupéens, descendants d'Africains déportés. Cette libération est la juste victoire d'un peuple libre durant huit ans de 1794 à 1802. Cette liberté retrouvée rappelle inévitablement la résistance à Napoléon Bonaparte. Le 27 avril 1848, la Guadeloupe connaît une seconde abolition. Elle interviendra, un mois plus tard, le 27 mai 1848. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Kassav' - An ba chen'n la Akiyo - Akiyo la O law kalé konsa Delgrès - Mo jodi Daly - Tchembe nou Ivan Voice - On nous doit la vérité Claude Citadelle - Mè 67 Soft - Krim kont la Gwadloup Poupoune - La Guadeloupe ka pati Jocelyne Labylle - Grev' Collectif - La Gwadloup sé tan nou Dominique Panol - Limité Admiral T feat Kassav' - Fos a peyi la Retrouvez notre playlist sur Deezer.
L'abolition de l'esclavage en Guadeloupe est le fruit de la résistance des Guadeloupéens, descendants d'Africains déportés. Cette libération est la juste victoire d'un peuple libre durant huit ans de 1794 à 1802. Cette liberté retrouvée rappelle inévitablement la résistance à Napoléon Bonaparte. Le 27 avril 1848, la Guadeloupe connaît une seconde abolition. Elle interviendra, un mois plus tard, le 27 mai 1848. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Kassav' - An ba chen'n la Akiyo - Akiyo la O law kalé konsa Delgrès - Mo jodi Daly - Tchembe nou Ivan Voice - On nous doit la vérité Claude Citadelle - Mè 67 Soft - Krim kont la Gwadloup Poupoune - La Guadeloupe ka pati Jocelyne Labylle - Grev' Collectif - La Gwadloup sé tan nou Dominique Panol - Limité Admiral T feat Kassav' - Fos a peyi la Retrouvez notre playlist sur Deezer.
En ce 22 mai 2025, jour de commémoration en Martinique, à la mémoire des suppliciés de la barbarie royale puis républicaine française, nous allons vous raconter la Martinique d'hier et d'aujourd'hui, à travers ses musiques, son histoire, ses résistances et la force de sa culture née d'un mariage forcé entre des colons européens, des Africains déportés et dont le fruit est une identité assumée, portée par une langue (le créole), une littérature aussi riche, des peintres, des plasticiens, des artistes musiciens, des voix et des chansons. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jocelyne Beroard - Kaye maman Kolobart's - Février 74 Francisco Charles - Martinique magique Charlus - À la Martinique Metal sound - Cale de bateau T Raoul Grivalliers - 22 mai Eugène Mona - Bwa brillé Ralph Thamar - Exil Neg' Lyrical - Tôt ou tard ABM - Marco Dédé St Prix - Egalité a dé vitès Guy Al MC - An ou lité Paille feat DefJ972 - Martiniquais Retrouvez notre playlist sur Deezer.
En ce 22 mai 2025, jour de commémoration en Martinique, à la mémoire des suppliciés de la barbarie royale puis républicaine française, nous allons vous raconter la Martinique d'hier et d'aujourd'hui, à travers ses musiques, son histoire, ses résistances et la force de sa culture née d'un mariage forcé entre des colons européens, des Africains déportés et dont le fruit est une identité assumée, portée par une langue (le créole), une littérature aussi riche, des peintres, des plasticiens, des artistes musiciens, des voix et des chansons. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jocelyne Beroard - Kaye maman Kolobart's - Février 74 Francisco Charles - Martinique magique Charlus - À la Martinique Metal sound - Cale de bateau T Raoul Grivalliers - 22 mai Eugène Mona - Bwa brillé Ralph Thamar - Exil Neg' Lyrical - Tôt ou tard ABM - Marco Dédé St Prix - Egalité a dé vitès Guy Al MC - An ou lité Paille feat DefJ972 - Martiniquais Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Quand Doc Gynécou nous offre un remix reggae-ragga de son titre Né Ici paru sur son album Première Consultation...Une Chanson En Histoire est LE podcast de Tann présenté par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE retraçant l'histoire de la musique antillaise et ultramarine.Que ce soit du Zouk, du Ragga, du Konpa, de la Biguine, du Sega, du Merengue, de la Dancehall, du Boléro, du Rap, de la Créole Pop, de la Kadans ou de la Trap tout y passe ! Le podcast Une Chanson En Histoire par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE aka Valy est LE podcast musique Antilles, Guyane, Réunion, Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin.Il traite de la musique antillaise, de la musique guyanaise, de la musique réunionnaise, de la musique martiniquaise, de la musique guadeloupéenne.Abonnez-vous pour soutenir la production de Tann ! C'est un montant libre ! https://liberapay.com/tannaudioSources & Biblio : - Interview Mc Janik, avril 2022, Valérie-Ann Edmond-Mariette.-https://fr.wikipedia.org/wiki/Doc_Gyn%C3%A9coHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:15 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Des centres de cybercriminalité se sont développés en Birmanie, à la frontière avec la Thaïlande. Dans ces usines secrètes d'arnaque en ligne tenues par des mafias chinoises, des hommes et des femmes sont forcés de travailler 18 heures par jour pour arnaquer des Occidentaux sur les réseaux. - réalisation : Annie Brault - invités : Jérôme Notin Directeur général de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr
Ils sont attirés par des emplois bien rémunérés, mais finissent enfermés, à travailler de force, battus et parfois assassinés. Des dizaines de milliers de personnes, de toutes nationalités, sont retenues à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, dans des zones de jungle, contrôlées par des groupes armés birmans. C'est là que des mafias chinoises ont monté ces centres de fraude en ligne. (Rediffusion) En février 2025, une grande opération de police a permis de libérer 7 000 victimes. Mais des milliers d'autres sont toujours retenus. Carol Isoux a enquêté pendant de longs mois, et a pu entrer en contact avec certains de ces cyber-esclaves, qui nous révèlent leurs conditions de vie inhumaines. «Fraude en ligne et esclavage moderne, enquête sur les usines de cybercriminalité de Birmanie», un Grand reportage de Carol Isoux.
Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Le Radeau de la Méduse, c'est un tableau iconique du XIXᵉ siècle qu'on peut aujourd'hui admirer au musée du Louvre. Pour peindre ce sujet, le peintre Théodore Géricault s'est inspiré… d'un fait divers ! Une tragédie maritime qu'il aurait découverte dans la presse, celle du naufrage de la frégate "La Méduse" au large de l'actuelle Mauritanie, en 1816.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis 2013, Kevi Donat emmène touristes français et anglophones sur les traces de l'histoire et de la présence noire dans la capitale. Suivez le guide ! Dans la capitale la plus visitée au monde, pendant longtemps, c'est le narratif des Afro-américains ayant trouvé ici refuge, loin de la ségrégation qui a dominé et qui se racontait aux touristes, états-uniens notamment. Avec pour bande son, Joséphine Baker et ses deux amours: son pays et… Paris. Avec ses visites du «Paris Noir», de la Rive Gauche à Pigalle en passant par les bords de Seine, Kévi Donat va plus loin. Ce diplômé de Sciences Politiques né en Martinique, s'attache à replacer Paris dans son passé de capitale d'un empire colonial et esclavagiste, avec ses figures, ses statues, ses noms de rues, partout présentes à Paris. En particulier dans la dernière visite qu'il a initiée, la Seine Noire, où Kévi s'empare de figures politiques noires encore trop méconnues, les replace dans un contexte encore colonial en France, à la première moitié du XXème siècle. Entre le Palais Bourbon et la place de la Concorde, il aborde au passage la question de la statuaire contestée qui, depuis l'onde de choc du mouvement «Black Lives Matter» en 2020, a trouvé un écho dans les médias nationaux et internationaux. On le sait, Paris raconte l'histoire de la France, mais encore faut-il en révéler les coins sombres, maintenus dans l'ombre ? ; ce que fait brillamment Kévi, une tablette truffée de références bibliographiques et de visages noirs en main, de l'esclavage à la colonisation jusqu'aux décolonisations. Dans sa visite, il nous invite aussi à réfléchir aux statuts des Outre-Mer, au «colorblind», français en l'occurrence, une forme de cécité à la couleur ou «aveuglement racial», un concept notamment développé par des chercheurs américains. Ce faisant, il retourne pour ainsi dire le miroir «décolonial» à une France universaliste héritée des Lumières, qui peine encore aujourd'hui à assumer son passé colonial et qui a tendance à croire que le combat anti-raciste est derrière elle. En savoir plus : - Sur les visites guidées «Le Paris Noir» de Kévi Donat. En anglais et en français. Pensez à réserver en avance - Sur son livre «Le Paris noir» sorti en juin 2025 aux Éditions Faces Cachées - Sur le podcast «Dans la bibliothèque du Paris Noir» lancé par Kevi Donat avec la Fondation pour la mémoire de l'esclavage - Sur l'exposition «Le Paris Noir» proposée par le Centre Pompidou à Paris, jusqu'au 30 juin 2025 - Sur les voyages sonores que nous avons déjà menés sur les traces de la présence noire à Montréal, Rome, Berlin ou encore Bruxelles.
Depuis 2013, Kevi Donat emmène touristes français et anglophones sur les traces de l'histoire et de la présence noire dans la capitale. Suivez le guide ! Dans la capitale la plus visitée au monde, pendant longtemps, c'est le narratif des Afro-américains ayant trouvé ici refuge, loin de la ségrégation qui a dominé et qui se racontait aux touristes, états-uniens notamment. Avec pour bande son, Joséphine Baker et ses deux amours: son pays et… Paris. Avec ses visites du «Paris Noir», de la Rive Gauche à Pigalle en passant par les bords de Seine, Kévi Donat va plus loin. Ce diplômé de Sciences Politiques né en Martinique, s'attache à replacer Paris dans son passé de capitale d'un empire colonial et esclavagiste, avec ses figures, ses statues, ses noms de rues, partout présentes à Paris. En particulier dans la dernière visite qu'il a initiée, la Seine Noire, où Kévi s'empare de figures politiques noires encore trop méconnues, les replace dans un contexte encore colonial en France, à la première moitié du XXème siècle. Entre le Palais Bourbon et la place de la Concorde, il aborde au passage la question de la statuaire contestée qui, depuis l'onde de choc du mouvement «Black Lives Matter» en 2020, a trouvé un écho dans les médias nationaux et internationaux. On le sait, Paris raconte l'histoire de la France, mais encore faut-il en révéler les coins sombres, maintenus dans l'ombre ? ; ce que fait brillamment Kévi, une tablette truffée de références bibliographiques et de visages noirs en main, de l'esclavage à la colonisation jusqu'aux décolonisations. Dans sa visite, il nous invite aussi à réfléchir aux statuts des Outre-Mer, au «colorblind», français en l'occurrence, une forme de cécité à la couleur ou «aveuglement racial», un concept notamment développé par des chercheurs américains. Ce faisant, il retourne pour ainsi dire le miroir «décolonial» à une France universaliste héritée des Lumières, qui peine encore aujourd'hui à assumer son passé colonial et qui a tendance à croire que le combat anti-raciste est derrière elle. En savoir plus : - Sur les visites guidées «Le Paris Noir» de Kévi Donat. En anglais et en français. Pensez à réserver en avance - Sur son livre «Le Paris noir» sorti en juin 2025 aux Éditions Faces Cachées - Sur le podcast «Dans la bibliothèque du Paris Noir» lancé par Kevi Donat avec la Fondation pour la mémoire de l'esclavage - Sur l'exposition «Le Paris Noir» proposée par le Centre Pompidou à Paris, jusqu'au 30 juin 2025 - Sur les voyages sonores que nous avons déjà menés sur les traces de la présence noire à Montréal, Rome, Berlin ou encore Bruxelles.
Virginie Girod raconte la véritable histoire de Yasuke, le samouraï noir entré dans la culture populaire. Au XVIe siècle, un esclave arraché aux terres du Mozambique débarque au Japon, le pays du Soleil-Levant. Promis à un destin terrible, celui qui se fait bientôt appeler Yasuke devient est élevé au rang de samouraï, ces guerriers japonais légendaires. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Équateur, l'État a fait acte de contrition, samedi dernier (31 mai 2025), auprès de 342 ouvriers agricoles exploités par la société japonaise Furukawa qui produisait la fibre de l'abaca. Ces travailleurs avaient été réduits en esclavage. «J'ai commencé à travailler à l'âge de 5 ans», a raconté Susana Quinonez au correspondant de RFI en Équateur, Eric Samson. «Il n'y avait pas d'écoles, mais j'ai appris à lire le matin et après j'allais travailler. On n'avait pas de salaire, pas de contrat, pas de treizième mois, pas de bénéfices. On n'avait pas l'eau courante ni l'électricité, rien de rien. On ne réalisait pas que notre situation était anormale car on n'était pas éduqués. Les portails des haciendas étaient cadenassés et les ministères ne contrôlaient rien». Il aura fallu sept années de bataille judiciaire pour établir publiquement que l'État avait laissé faire et qu'il présente ses excuses, lors d'une cérémonie en présence de cinq ministres à laquelle a assisté Éric Samson. Écoutez son reportage. Arrestations dans l'affaire des bébés volés chiliensPour la première fois, la justice chilienne ordonne des interpellations, notamment d'anciens magistrats, dans l'affaire des enfants adoptés illégalement pendant la dictature d'Augusto Pinochet. Pendant des décennies, environ 20 000 enfants ont été arrachés à leurs parents et remis à des familles à l'étranger. C'est le cas de Johanna Lamboley qui avait cinq ans quand on l'a emmenée en France pour y être adoptée. Aujourd'hui, elle est l'une des responsables de l'association Raif (Réseau des adoptés à l'international). Elle a confié à Natalia Olivares de la rédaction en espagnol de RFI, son émotion de voir la justice avancer enfin. Toujours des violences à Port-au-PrinceNotre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, revient sur les nouvelles attaques survenues ces derniers jours, dans plusieurs quartiers de la capitale haïtienne et ce malgré, des opérations policières. Alterpresse dresse aussi ce constat : cela fait quatre ans que le quartier de Martissant, au sud de Port-au-Prince, est un territoire perdu et les drones kamikazes utilisés depuis quelques mois par la police n'ont pas permis de faire changer les choses. Enfin, dans ce contexte, une personnalité habituée des résolutions de crises arrivera bientôt en Haïti : le diplomate Henry Wooster, nouveau chargé d'affaires des États-Unis à Port-au-Prince. Alterpresse revient sur le parcours de cet ancien officier de l'armée qui a déjà été en poste au Proche-Orient, en Russie et en Haïti. La presse américaine revient sur l'attaque de BoulderCette attaque antisémite s'ajoute à bien d'autres ces derniers mois, relève le New York Times. Le quotidien explique que si un sentiment anti-israélien s'est développé dans le pays, depuis le début de la guerre à Gaza, aujourd'hui, il est difficile de faire la différence entre ce qui relève d'une «opposition au gouvernement de Benyamin Netanyahu, ou même à l'État israélien lui-même», et ce qui est de «l'hostilité envers les Juifs».Conséquence : beaucoup de Juifs Américains ont peur de se montrer en public. D'autant que si Donald Trump a fait de la lutte contre l'antisémitisme l'une de ses priorités, ses actes disent le contraire, estime le New York Times qui donne un exemple : le gel du financement de l'Agence fédérale qui gère les secours d'urgence... a entraîné la fin d'un programme de sécurité dont bénéficiaient de nombreuses synagogues et institutions juives. «De nombreux détracteurs de Trump affirment que le président semble plus à l'aise dans la lutte contre l'antisémitisme lorsque cela s'inscrit dans ses objectifs politiques plus larges – cibler les universités d'élite, réprimer l'immigration ou lutter contre ses opposants politiques – que lorsqu'il s'agit de protéger physiquement les Juifs», insiste le New York Times. Cristina Kirchner en lice pour les législatives de la province de Buenos Aires de septembreÀ 72 ans, Cristina Kirchner est candidate à un simple siège de députée provinciale. Selon le journal Clarin, elle le fait pour échapper à la justice. Si elle est élue, elle bénéficiera d'une immunité parlementaire. Elle qui a été condamnée à six ans de prison et à une inéligibilité fin 2022, dans une affaire d'attribution frauduleuse de marches publics. Une peine confirmée en appel mais qui, pour être effective, doit encore être validée par la Cour suprême dont la décision est attendue dans les prochains mois. Avant ou après l'élection de septembre ? De cela dépend la candidature de Cristina Kirchner, souligne Infobae. En attendant, Cristina Kirchner est en campagne dans une province acquise à la gauche. «De cette élection dépend le sort électoral du péronisme cette année», analyse La Nacion. En octobre, auront lieu les législatives nationales de mi-mandat, véritable test pour Javier Milei et pour Cristina Kirchner. Le CEISAL à ParisC'est un sujet crucial au cœur d'un congrès organisé en ce moment à Paris, le CEISAL. Des centaines de chercheurs et d'universitaires venus d'Europe et d'Amérique latine se retrouvent pour parler de justice sociale environnementale et réfléchir à de nouvelles manières de produire, d'habiter, de vivre. Achim Lippold a rencontré le président du congrès, le géographe Sébastien Velut. Le journal de la 1èreBenoît Ferrand nous parle de la brume de sable de retour aux Antilles.
Virginie Girod vous transporte Au Cœur de l'Histoire, à la découverte des poèmes de Phillis Wheatley (1753-1784). Arrachée à ses terres natales et réduite en esclavage dans l'Amérique coloniale du XVIIIe siècle, Phillis Wheatley parvient à sortir de sa condition et marque bientôt l'Histoire de la littérature afro-américaine, devenant une poétesse majeure. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'abolition de l'esclavage en Guadeloupe est le fruit de la résistance des Guadeloupéens, descendants d'Africains déportés. Cette libération est la juste victoire d'un peuple libre durant huit ans de 1794 à 1802. Cette liberté retrouvée rappelle inévitablement la résistance à Napoléon Bonaparte. Le 27 avril 1848, la Guadeloupe connaît une seconde abolition. Elle interviendra, un mois plus tard, le 27 mai 1848. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Kassav' - An ba chen'n laAkiyo - Akiyo la O law kalé konsaDelgrès - Mo jodiDaly - Tchembe nouIvan Voice - On nous doit la véritéClaude Citadelle - Mè 67Soft - Krim kont la GwadloupPoupoune - La Guadeloupe ka patiJocelyne Labylle - Grev'Collectif - La Gwadloup sé tan nouDominique Panol - LimitéAdmiral T feat Kassav' - Fos a peyi laRetrouvez notre playlist sur Deezer.
L'abolition de l'esclavage en Guadeloupe est le fruit de la résistance des Guadeloupéens, descendants d'Africains déportés. Cette libération est la juste victoire d'un peuple libre durant huit ans de 1794 à 1802. Cette liberté retrouvée rappelle inévitablement la résistance à Napoléon Bonaparte. Le 27 avril 1848, la Guadeloupe connaît une seconde abolition. Elle interviendra, un mois plus tard, le 27 mai 1848. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Kassav' - An ba chen'n laAkiyo - Akiyo la O law kalé konsaDelgrès - Mo jodiDaly - Tchembe nouIvan Voice - On nous doit la véritéClaude Citadelle - Mè 67Soft - Krim kont la GwadloupPoupoune - La Guadeloupe ka patiJocelyne Labylle - Grev'Collectif - La Gwadloup sé tan nouDominique Panol - LimitéAdmiral T feat Kassav' - Fos a peyi laRetrouvez notre playlist sur Deezer.
En ce 22 mai 2025, jour de commémoration en Martinique, à la mémoire des suppliciés de la barbarie royale puis républicaine française, nous allons vous raconter la Martinique d'hier et d'aujourd'hui, à travers ses musiques, son Histoire, ses résistances et la force de sa culture née d'un mariage forcé entre des colons européens, des africains déportés et dont le fruit est une identité assumée, portée par une langue (le créole), une littérature aussi riche, des peintres, des plasticiens, des artistes musiciens, des voix et des chansons. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jocelyne Beroard - Kaye mamanKolobart's - Février 74Francisco Charles - Martinique magiqueCharlus - À la Martinique Metal sound - Cale de bateauT Raoul Grivalliers - 22 maiEugène Mona - Bwa brilléRalph Thamar - ExilNeg' Lyrical - Tôt ou tardABM - MarcoDédé St Prix - Egalité a dé vitèsGuy Al MC - An ou litéPaille feat DefJ972 - MartiniquaisRetrouvez notre playlist sur Deezer.
En ce 22 mai 2025, jour de commémoration en Martinique, à la mémoire des suppliciés de la barbarie royale puis républicaine française, nous allons vous raconter la Martinique d'hier et d'aujourd'hui, à travers ses musiques, son Histoire, ses résistances et la force de sa culture née d'un mariage forcé entre des colons européens, des africains déportés et dont le fruit est une identité assumée, portée par une langue (le créole), une littérature aussi riche, des peintres, des plasticiens, des artistes musiciens, des voix et des chansons. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jocelyne Beroard - Kaye mamanKolobart's - Février 74Francisco Charles - Martinique magiqueCharlus - À la Martinique Metal sound - Cale de bateauT Raoul Grivalliers - 22 maiEugène Mona - Bwa brilléRalph Thamar - ExilNeg' Lyrical - Tôt ou tardABM - MarcoDédé St Prix - Egalité a dé vitèsGuy Al MC - An ou litéPaille feat DefJ972 - MartiniquaisRetrouvez notre playlist sur Deezer.
D'après les archives des navires négriers, près de 100 000 habitants de l'actuelle Côte d'Ivoire furent envoyés de force vers les Antilles et l'Amérique au XVIIIe et XIXe siècles. Sur cette route de l'esclavage, les futurs déportés s'arrêtaient dans le village de Kanga-Nianzé pour se « purifier » dans une rivière avant le grand départ. De notre correspondant de retour de Tiassalé, C'est une incantation comme une prière « Le malheur derrière le bonheur devant ». Habillé de blanc, le visage barré de kaolin, Pascal se nettoie le front dans la rivière Bodo. Il en est l'un des gardiens. « Cet endroit est très sacré, avant, c'était une piste de commerce. Ces esclaves, de partout, ils arrivaient dans ce village, ils ont préféré les laver ainsi. C'est-à-dire, c'est le seul village où ils ont lavé les esclaves. C'est un bain purificatoire, de l'oubli. »L'eau de la Bodo était censée effacer la mémoire des esclaves. Un rituel et une étape sur le chemin de Cap-Lahou, point d'embarquement vers les Amériques. Kanga Nianzé est le premier site de traite négrière reconnu en Côte d'Ivoire. Une stèle y est dressée depuis 2017, entre la route et les bananeraies. Les visiteurs sont rares. Audrey est venue d'Abidjan, à 120 km de là. Elle n'avait jamais entendu parler de cette histoire : « Je suis venue, j'ai vu l'endroit ... Wow. Ça m'a touché parce que je me suis dit : "Mais en Côte d'Ivoire, il y a ce genre d'endroit où ils ont fait les travaux forcés, l'esclavage". Ça m'a fait bizarre, jusqu'à en avoir les larmes et la chair de poule. »Depuis 2016, la Côte d'Ivoire a intensifié la recherche pour cartographier les routes de l'esclavage. « Les itinéraires ont été identifiés, les ports d'embarquement, les auteurs, tous les acteurs », souligne Hélène Timpoko Kiénon-Kaboré, conseillère technique au ministère ivoirien de la Culture.Pour l'archéologue de formation, les fouilles doivent se poursuivre, notamment sur le littoral. Plus important pour elle, l'esclavage est aujourd'hui intégré dans les manuels scolaires. « L'État a fait introduire des titres comme les routes de la traite et puis les conséquences économiques, sociales et démographiques. C'est une histoire qui est très importante. C'est résister que de connaître, que de se souvenir. » Une autre stèle commémorative a été érigée à Lahou-Kpanda dans le sud de la Côte d'Ivoire. Elle attend son inauguration.À lire aussi[Reportage] La Côte d'Ivoire trace sa route de l'esclave
La cité portuaire bretonne porte en elle l'histoire de cette grande aventure du commerce du lointain, vers l'Asie, au XVIIe et XVIIIe siècle. Une aventure commerciale, maritime, politique, coloniale et esclavagiste. En 1664, quand l'intendant de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert décide de la création de la Compagnie des Indes orientales, la France arrive en retard dans la compétition commerciale à laquelle se livrent déjà les grandes puissances européennes du XVIIe siècle. Les Portugais qui ont franchi le Cap de Bonne Espérance en 1488 ont ouvert la voie des Indes par la mer et, dix ans plus tard, Vasco de Gama rejoint Calicut en 1498. Dans leur sillage, arrivent ensuite les vaisseaux britanniques ou néerlandais qui fonderont ensuite, au début du XVIIe siècle, de puissantes compagnies de commerce. Car eux aussi, cherchaient à s'affranchir des voies terrestres sur les routes de la soie, afin d'établir des comptoirs et développer ce négoce, le « plus riche commerce du monde », disait-on. L'Orient, l'Asie, les Indes sont alors des terres qui fascinent, perçues comme des contrées lointaines d'abondance, de pierreries, d'étoffes ou d'épices.En France, la première Compagnie des Indes (il y en aura trois successives) sera donc royale et bénéficie de multiples privilèges : monopole du commerce avec l'Orient, droit de propriété des terres occupées, droit de justice souveraine, d'armer des bateaux de guerre ou droit d'esclavage, etc… Son siège sera établi à Lorient, en Bretagne, une ville qui va naître et se développer avec la Compagnie jusqu'à devenir la porte vers l'Orient, auquel elle doit d'ailleurs son nom. Aujourd'hui, face à la mer, sur le site magnifique de la Citadelle de Port-Louis, le musée de la Compagnie des Indes, ouvert en 1984, retrace cette histoire complexe, mais fondatrice. Dans ce musée truffé d'étoffes, de cartes anciennes, de maquettes de bateaux ou de porcelaines, on raconte donc les épopées maritimes à bord des gros navires de la Compagnie des Indes, les marchandises convoitées et l'économie Monde déjà très concurrentielle au XVIIe siècle.Mais derrière ces longs voyages aux parfums d'aventure et d'exotisme, se dessinent des logiques de compétition et de prédation telles que l'homme deviendra une marchandise comme les autres. Le système esclavagiste et plantationnaire, notamment dans les Mascareignes soit l'île de La Réunion, Rodrigues et Maurice, faisait, en effet, partie intégrante du fonctionnement de la Compagnie fondée par Colbert, par ailleurs à l'origine du Code noir. Lorient sera donc un port négrier, le premier de France même, pendant une courte période de monopole… Déployées sur tous les continents, les compagnies européennes de commerce vont semer les graines de la mondialisation, ouvrant la voie à une société de consommation où les produits sont fabriqués aux quatre coins du monde, à commencer par la Chine, aujourd'hui justement en guerre commerciale avec les États-Unis…► Un reportage de Céline Develay-Mazurelle avec Laure Allary.En savoir plus Sur la destination Lorient Bretagne Sud et préparer votre voyage Sur le musée de la Compagnie des Indes de Lorient Sur l'ouvrage de référence Les compagnies des Indes de Gérard Le Bouëdec et Philippe Haudrère, réédition augmentée, Rennes, Editions Ouest-France-Edilarge, mai 2024 Sur Lorient, la compagnie des Indes et l'esclavage, un article de Jacques Chérel, 2018 Sur la Compagnie des Indes et l'île Bourbon- La Réunion, un article de Philippe Haudrère Sur les indiennes de traite, un article de Krystel Galdé, 2018 Sur Le café, plaisir au goût d'amertume, une exposition au musée de la Compagnie des Indes, 2022
Nous sommes le 25 décembre 1739, en Guadeloupe. Ce jour-là, Joseph vient au monde, fils d'un colon, planteur, noble et d'une esclave noire. Contrairement au sort réservé aux enfants mulâtres, Joseph, selon la volonté de son père, va bénéficier de l'éducation dispensée dans ce que l'on appelle la « bonne société ». A Paris, il est formé, notamment, à l'escrime et à la musique. Des domaines dans lesquels il va exceller. Epéiste d'exception, celui qui est devenu le chevalier de Saint-George, va particulièrement s'illustrer en tant que violoniste et compositeur. Il dirige aussi les plus grands orchestres de son époque et rivalise avec Mozart. Proche de la reine Marie-Antoinette, il côtoie les plus influents, devient franc-maçon. Adulé en même temps que victime des préjugés, il s'engage dans la Révolution, prenant la tête d'un régiment composé de noirs et de métis volontaires. Il sera le premier colonel noir de l'armée française. Mais ses liens avec les royalistes le rendent suspect ; il est dénoncé, suspendu et incarcéré. Après sa mort, en 1799, son nom sombre dans l'oubli. Il est l'un des nombreux répudiés de l'Histoire. Partons sur les traces de Monsieur de Saint-George, le « Fameux Saint-George » comme ses contemporains le nommèrent… Avec les Lumières de Alain Guédé, journaliste, président de l'association « Le concert de Monsieur de Saint-George ». Auteur de « Monsieur de Saint-George – Un rival de Mozart » ; Acte Sud. Sujets traités : Saint-George, escrimeur, colon, esclavage, Mozart, Marie-Antoinette, Révolution, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deux-cent-dix-neuvième numéro de Chemins d'histoire, vingt-quatrième numéro de la sixième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le samedi 3 mai 2025 Thème : Esclavage et réparations depuis le XVIIIe siècle Invitée : Ana Lucia Araujo, professeure à l'université d'Howard à Washington DC, autrice de Réparations. Combats pour la mémoire de l'esclavage (XVIIIe-XXIe siècle), Seuil, 2025.
Au Pérou, au moins 3,5% de la population, soit plus de 825 000 Péruviens, déclarent avoir des ascendances africaines. Conséquence d'un passé esclavagiste, imposé par les colons espagnols dès le XVIe siècle. Si les Afro-Péruviens ont laissé une forte empreinte dans la culture du pays, par leurs danses, leurs musiques, leur gastronomie... la communauté reste toujours plus défavorisée que la moyenne. Elle se bat donc pour la reconnaissance de ses droits, un combat qui ne cesse de se renforcer. « La nouvelle génération d'Afro-Péruviens donne de la voix », un Grand reportage de Juliette Chaignon.
200 ans après, l'Élysée annonce qu'une commission d'historiens français et haïtiens va se pencher sur la très lourde indemnité financière imposée par la France à Haïti, en échange de l'indépendance de l'ancienne colonie. Si l'on ignore encore les recommandations qui peuvent en émaner, les questions sont nombreuses : quelles formes peuvent prendre les réparations ? Sont-elles nécessairement financières ? La dette des ex-puissances coloniales est-elle seulement quantifiable ? ► Pour en débattre : Enance Saint-Fleur, professeur d'histoire moderne à l'université d'État d'Haïti et docteur de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Frédéric Régent, maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste des sociétés esclavagistes dans les colonies françaises du XVIIe au XIXe siècle et de la Révolution française et haïtienne Nicolas Bancel, historien, professeur à l'université de Lausanne, spécialiste de l'histoire coloniale et postcoloniale
200 ans après, l'Élysée annonce qu'une commission d'historiens français et haïtiens va se pencher sur la très lourde indemnité financière imposée par la France à Haïti, en échange de l'indépendance de l'ancienne colonie. Si l'on ignore encore les recommandations qui peuvent en émaner, les questions sont nombreuses : quelles formes peuvent prendre les réparations ? Sont-elles nécessairement financières ? La dette des ex-puissances coloniales est-elle seulement quantifiable ? ► Pour en débattre : Enance Saint-Fleur, professeur d'histoire moderne à l'université d'État d'Haïti et docteur de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Frédéric Régent, maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste des sociétés esclavagistes dans les colonies françaises du XVIIe au XIXe siècle et de la Révolution française et haïtienne Nicolas Bancel, historien, professeur à l'université de Lausanne, spécialiste de l'histoire coloniale et postcoloniale
Nous sommes à la fin du mois d'août 1619, en Virginie, colonie anglaise d'Amérique du Nord. C'est-là qu'accoste le « White Lion », un navire corsaire. A son bord, des captifs africains saisis quelques semaines plus tôt à bord d'un négrier portugais qui faisait voile entre l'Angola et la Nouvelle- Espagne (l'actuel Mexique). Une vingtaine de ces captifs sont vendus aux colons. Ils sont considérés comme les premiers Africains arrivés dans la colonie anglaise de Virginie. A l'époque, l'esclavage n'est pas immédiatement codifié, le statut des captifs africains est ambigu. Mais cet événement est devenu, depuis quelques années, un point de départ pour une réinterprétation de l'histoire des États-Unis. Une nouvelle lecture au prisme de l'esclavage. Un vaste « Projet 1619 » a notamment promu cette date comme fondatrice de la nation, avant même la Déclaration d'indépendance, insistant sur l'héritage durable de l'esclavage dans la société américaine contemporaine. Une initiative qui a suscité de vifs débats s'inscrivant dans un contexte de discussions sur les inégalités raciales, la mémoire de l'esclavage, et la contestation des symboles ségrégationnistes. Mais ce moment, pour être bien compris, doit être éclairé par l'histoire de l'appétit d'hégémonie des grandes puissances de ce début du XVIIe siècle : Les circulations atlantiques reconfigurent les rapports de force entre les empires et façonnent les connexions entre humains, marchandises, idées et capitaux. Revenons à 1619 … Avec les Lumières de : Virginie Adane, maîtresse de conférences en histoire moderne à l'Université de Nantes. Sujets traités : Amérique, captifs, afriaincs, White Lion, colons, États-Unis, esclavage Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils sont attirés par des emplois bien rémunérés, mais finissent enfermés, à travailler de force, battus et parfois assassinés. Des dizaines de milliers de personnes, de toutes nationalités, sont retenues à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, dans des zones de jungle, contrôlées par des groupes armés birmans. C'est là que des mafias chinoises ont monté ces centres de fraude en ligne. En février 2025, une grande opération de police a permis de libérer 7 000 victimes. Mais des milliers d'autres sont toujours retenus. Carol Isoux a enquêté pendant de longs mois, et a pu entrer en contact avec certains de ces cyber-esclaves, qui nous révèlent leurs conditions de vie inhumaines. «Fraude en ligne et esclavage moderne, enquête sur les usines de cybercriminalité de Birmanie», un Grand reportage de Carol Isoux.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
durée : 00:58:17 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Des centres de cybercriminalité se sont développés en Birmanie, à la frontière avec la Thaïlande. Dans ces usines secrètes d'arnaque en ligne tenues par des mafias chinoises, des hommes et des femmes sont forcés de travailler 18 heures par jour pour arnaquer des Occidentaux sur les réseaux. - réalisation : Annie Brault - invités : Jérôme Notin Directeur général de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr
À l'occasion du Black History Month ou mois de l'histoires des Noir.e.s, on repart dans la métropole cosmopolite et vibrante du Québec, à la rencontre de l'auteur et artiste afro-québécois Webster, un homme en quête d'histoire(s) et de vérité... Quand on parle d'histoire noire et d'esclavage, le récit national canadien a longtemps fait la part belle au réseau abolitionniste du chemin de fer clandestin et à tous ces esclaves américains en fuite qui, au XIXè siècle, ont trouvé refuge au Canada. On les appelait les « freedom seekers », ceux qui cherchent la liberté. Dans le premier épisode de cette série, on est parti dans les rues de Montréal, à la rencontre de leurs dignes héritiers, « history seekers » cette fois : des hommes et des femmes, afro-canadiens pour la plupart, chercheurs d'histoire qui ont décidé de remettre à sa juste place l'histoire des Noir.e.s au Québec, longtemps reléguée, comme oubliée des mémoires. Le passé esclavagiste a longtemps occupé une place particulière dans l'historiographie québécoise, entre omissions et arrangements avec un passé complexe et une vérité inconfortable. Mais les faits, comme nos chercheurs d'histoire, sont têtus. Pour ce second épisode, on vous propose de creuser le sillon que l'on a suivi en voyage à Montréal dans le premier épisode, avec l'un de ces chercheurs d'histoire, en la personne de Webster, activiste et artiste afroquébécois, qui a initié, dès 2016, des visites guidées dans sa ville Québec, sur les traces de l'histoire noire là-bas. Depuis, il a multiplié les projets, le dernier en date étant la traduction en français qu'il a lui-même mené du livre phare du philosophe américain Charles W. Mills « Le contrat racial ».Webster, de son vrai nom Aly NDiaye, est né d'un père sénégalais et d'une mère québécoise ; et aujourd'hui, il est devenu une voix qui compte, qu'il faut savoir écouter…Et c'est ce que l'on va faire aujourd'hui.Un reportage en deux épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2024.À vivre, à voir :- Découvrir la programmation éclectique du Mois de l'histoire des Noir.e.s sur le site de Tourisme Montréal- Suivre une visite guidée sur les traces de la présence et l'histoire noire à Montréal : Black Montreal Experience- Aller au Musée Mc Cord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Faire un tour à Québec et suivre les visites Qc History X mises en place par l'artiste et conférencier Webster- Découvrir l'ABC's of Canadian Black History imaginé par l'historienne Dorothy Williams. En anglais.- En savoir plus sur la table ronde du Mois de l'histoire des Noir.e.s. Édition 2024- Découvrir le projet en ligne « Je suis Montréal », qui met en avant les communautés invisibilisées dans la société montréalaise.- Quelques statistiques publiques sur les communautés noires au Canada. À lire : - «L'esclavage et les Noirs à Montréal : 1760-1840» de Franck Mackey. 2013. Éditions Hurtubise - «Black in Montreal 1628-1986: An Urban Demography» de Dorothy W. Williams. En anglais- «Le contrat racial» de Charles W Mills. Traduction française par Webster. 2022. Éditions Mémoire d'encrier- «La pendaison d'Angelique. L'histoire de l'esclavage au Canada et de l'incendie de Montréal» de Afua Cooper. 2007. Éditions De l'Homme - «North of the Color Line. Migration and Black resistance in Canada. 1870-1955» de Sarah-Jane Mathieu. 2010. Éditions University of North Carolina Press. En anglais- «Le grain de Sable. Olivier le Jeune premier esclave au Canada » de Webster et illustré par ValMo!. 2019. Éditions Septentrion- «Fear of a Black Nation Race, Sex, and Security in Sixties Montreal», de David Austin. 2e Édition. 2023. Éditions AK Press. En anglais- «L'esclavage au Canada». Une synthèse en PDF accessible et pédagogique écrite par Webster - Un entretien avec Marcel Trudel, pionnier de l'histoire de l'esclavage au Québec». Un article de Cap aux Diamants, la revue d'histoire du Québec. 2004- Toutes les ressources sur l'histoire noire dans l'Encyclopédie Canadienne. À écouter :- Résistance : le balado sur les traces de Shadrach Minkins, par Webster. Produit par Radio Canada et disponible sur rfi.fr- Les 3 épisodes de notre voyage sur le chemin de fer clandestin au Canada, en Ontario. Une série Si loin si proche- La série audio « Portraits de Noirs au Canada» par Radio Canada Internationale.
À l'occasion du Black History Month ou mois de l'histoire des Noir.e.s, on repart dans la métropole cosmopolite et vibrante du Québec ; là où des hommes et des femmes se sont mis en marche pour révéler et partager l'histoire noire de la ville et de la province. Quand on parle d'histoire noire et d'esclavage, le récit national canadien a longtemps fait la part belle au réseau abolitionniste du chemin de fer clandestin et à tous ces esclaves américains en fuite qui, au XIXe siècle, ont trouvé refuge au Canada. On les appelait les « freedom seekers », ceux qui cherchent la liberté. Dans ce premier épisode, on vous propose d'aller à Montréal, à la rencontre de leurs dignes héritiers, « history seekers » cette fois : des hommes et des femmes, Afro-Canadiens pour la plupart, chercheurs d'histoire qui ont décidé de remettre à sa juste place l'histoire des Noirs au Québec.Le passé esclavagiste a longtemps occupé une place particulière dans l'historiographie québécoise, entre omissions et arrangements avec un passé complexe et une vérité inconfortable. Mais les faits, comme nos chercheurs d'histoire, sont têtus. Et désormais, dans les rues du vieux Montréal ou de la Petite Bourgogne, fief historique de la communauté noire surnommé la « Harlem du Nord », on croise des visiteurs emmenés par un guide, tous en quête d'histoire noire. Dans la ville, des institutions culturelles s'interrogent aussi sur leurs pratiques ; cherchant à décoloniser leurs approches et à faire plus de place aux communautés historiquement marginalisées, en tête les Autochtones et les Noirs. Révéler la présence noire dans une ville où plus de la moitié des Afro-Québécois a décidé de vivre, c'est une façon de faire le lien entre passé et présent de la ville, d'interroger le sort réservé, hier comme aujourd'hui, aux communautés noires, de faire la lumière sur les angles morts d'un récit national qui a longtemps occulté son passé d'esclavage et de ségrégation comme ses continuités. C'est enfin l'occasion de croiser des figures de la résistance noire particulièrement inspirantes. Un reportage en deux épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2024.Avec :- Rito Joseph, guide conférencier à l'initiative des visites « Black Montreal Experience »- Aly Ndiaye alias Webster, auteur, rappeur, conférencier et activiste afro-québécois - Dorothy Williams, historienne de référence sur la présence noire à Montréal, en particulier dans le quartier dit de la Petite Bourgogne - Les équipes en visite du Musée McCord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Franck Mackey, historien spécialiste de l'esclavage des Noirs à Montréal. À vivre, à voir : - Découvrir la programmation éclectique du Mois de l'histoire des Noir.e.s sur le site de Tourisme Montréal- Suivre une visite guidée sur les traces de la présence et l'histoire noire à Montréal : Black Montreal Experience- Aller au Musée Mc Cord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Faire un tour à Québec et suivre les visites Qc History X mises en place par l'artiste et conférencier Webster- Découvrir l'ABC's of Canadian Black History imaginé par l'historienne Dorothy Williams. En anglais et en français. - En savoir plus sur la table ronde du Mois de l'histoire des Noir.e.s. Édition 2024- Découvrir le projet en ligne « Je suis Montréal », qui met en avant les communautés invisibilisées dans la société montréalaise. - Quelques statistiques publiques sur les communautés noires au Canada. À lire : - « L'esclavage et les noirs à Montréal : 1760-1840 » de Franck Mackey. 2013. Éditions Hurtubise. - « Black in Montreal 1628-1986: An Urban Demography » de Dorothy W. Williams. En anglais.- « Le contrat racial » de Charles W Mills. Traduction française par Webster. 2022. Éditions Mémoire d'encrier.- « La pendaison d'Angelique. L'histoire de l'esclavage au Canada et de l'incendie de Montréal » de Afua Cooper. 2007. Éditions De l'Homme. - « North of the Color Line. Migration and Black resistance in Canada. 1870-1955 » de Sarah-Jane Mathieu. 2010. Editions University of North Carolina Press. En anglais- « Le grain de Sable. Olivier le Jeune premier esclave au Canada » de Webster et illustré par ValMo!. 2019. Éditions Septentrion.- « Fear of a Black Nation Race, Sex, and Security in Sixties Montreal, de David Austin. 2e Édition. 2023. Éditions AK Press. En anglais- « L'esclavage au Canada ». Une synthèse en PDF accessible et pédagogique écrite par Webster - Un entretien avec Marcel Trudel, pionnier de l'histoire de l'esclavage au Québec. Un article de Cap aux Diamants, la revue d'histoire du Québec. 2004- Toutes les ressources sur l'histoire noire dans l'Encyclopédie Canadienne. À écouter :- Résistance : le balado sur les traces de Shadrach Minkins, par Webster. Produit par Radio Canada et disponible sur rfi.fr- Les 3 épisodes de notre voyage sur le chemin de fer clandestin au Canada, en Ontario. Une série Si loin si proche- La série audio « Portraits de Noirs au Canada » par Radio Canada Internationale.
Maurice marque en ce moment un double événement lié à l'esclavage. Samedi 1er février, jour férié, le pays a commémoré le 190ᵉ anniversaire de l'abolition de la traite négrière. Lundi 3 février s'ouvre la conférence de l'Unesco sur « La route des personnes mises en esclavage », un projet lancé il y a 30 ans. L'occasion aussi de redécouvrir Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, premier savant métis des Mascareignes. Membre de la première société savante de Maurice, il est nommé en 1786 membre correspondant de l'Académie royale des sciences de Paris. Ingénieur, géographe et esprit éclectique, il a laissé son empreinte à Madagascar, aux Seychelles, à La Réunion et à Maurice. De notre correspondant à Port-Louis,Le génial savant métis Jean-Baptiste Lislet Geoffroy a participé aux grands travaux de génie civil et militaires à Port-Louis entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, au temps du système esclavagiste colonial. S'il est un lieu où son empreinte est encore visible, c'est la Galerie du Génie – anciennement Hôtel du Génie – qu'il dirigeait. Longtemps oublié, ce premier savant de sang mêlé des Mascareignes renaît aujourd'hui à travers Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, album de bande dessinée bilingue français-anglais de 50 pages signé Didier Sooben.« Ce livre démontre comment, à une époque de notre histoire, il y a eu l'esclavage, le Code Noir qui interdisait le mélange entre Blancs et Noirs, et dans cette même époque, il y a eu un petit jeune, le premier métis qui est devenu le premier savant de la zone indianocéanique », raconte l'auteur réunionnais, qui souhaite redonner vie à cette figure historique majeure, native à La Réunion et qui a servi à Maurice.Né en 1755 à La Réunion (alors Ile Bourbon), en pleine période esclavagiste, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est le fils d'un blanc, ingénieur de la Compagnie des Indes, et de l'esclave Niama, une princesse de la tribu Galam, sur la côte de Guinée. Le destin de Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est intimement lié à Maurice, La Réunion, les Seychelles et Madagascar.Devenu ingénieur-géographe, il a fait ses premières armes aux côtés du chevalier de Tromelin et a réalisé les premières cartes précises des Mascareignes. L'une d'elles, d'une précision scientifique remarquable, est exposée au Blue Penny Museum à Port-Louis. Un travail qui fascine encore aujourd'hui Emmanuel Richon, son conservateur : « C'est quand même à lui que l'on doit les premières cartes de Madagascar et des Seychelles, et puis les premières cartes par exemple avec La Réunion et Maurice, voire La Réunion, Maurice et Rodrigues. C'est lui qui a fait les premières cartes terrestres et maritimes de toute cette région, les premières cartes qui soient d'un caractère scientifique », détaille-t-il.Son expertise impressionne à tel point le milieu scientifique qu'il est nommé membre correspondant de l'Académie royale des Sciences en France, le 23 août 1786. En 1810, lors de la conquête britannique de Maurice (alors Isle de France), Lislet Geoffroy est commandant en chef du génie, à la tête des ingénieurs militaires en charge des infrastructures et des constructions. Ses qualités sont aussi reconnues par l'administration britannique qui succède, à la période française, dans l'île. « C'est lui qui a remis les clés, qui a fait le travail de passation, entre l'administration française et l'administration anglaise. C'est un travail de diplomate, il était quand un peu diplomate, pour servir de lien entre les deux. D'ailleurs, il a fait les deux premières cartes anglaises, ça s'appelle encore Île-de-France dessus », explique-t-il.Une question intrigue les historiens : comment Lislet Geoffroy s'est-il fait connaître dans la région ? Selon Pierre Baissac, le président de la Société royale des Arts et des Sciences de l'île Maurice, tout commence à La Réunion, où le naturaliste français Philibert Commerson le découvre lors de son voyage dans les Mascareignes. « C'était le premier contact avec Lislet Geoffroy. Commerson en revenant à Maurice en a parlé. Il l'a donc fait venir. Lislet Geoffroy s'est implanté à Maurice comme ingénieur, il avait ses bureaux de la marine, ici, à Port-Louis », indique-t-il.Jean-Baptiste Lislet Geoffroy meurt à Port-Louis le 8 février 1836, à l'âge de 81 ans. À l'annonce de son décès, l'Institut de France lui rend hommage. Le savant François Arago, scientifique et ministre de la Marine et des Colonies au sein du gouvernement provisoire de la Seconde République française, saluait à l'Académie des Sciences un homme de « brillante intelligence, chercheur de valeur et érudit ».Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy de Didier Sooben est publié par ARS Terres Créoles/Leko à la Réunion.
durée : 00:06:18 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Près de 800 détenus servent de pompiers volontaires et aident à lutter contre les incendies qui ravagent Los Angeles. Ces prisonniers gagnent entre 5 et 10 dollars par jour, plus 1 dollar de l'heure pour les urgences.
Dans l'Histoire, on distingue trois grandes formes de traite humaine en Afrique : la traite dite “orientale”, la traite intra-africaine et la traite coloniale européenne, à laquelle la France, comme d'autres puissances européennes, a pris part durant plusieurs siècles. Pour comprendre comment la traite coloniale européenne s'est organisée, pour revenir sur la notion de “commerce triangulaire” et évoquer ses enjeux économiques mais aussi mémoriels, Virginie Girod reçoit l'historien Frédéric Régent. Spécialiste de l'histoire de l'esclavage, il est l'auteur de plusieurs livres à ce sujet dont "La France et ses esclaves, de la colonisation aux abolitions " disponible aux éditions Pluriel.
Virginie Girod raconte le destin de Toussaint Louverture, esclave affranchi devenu général et entré dans l'Histoire pour son rôle dans le processus d'indépendance d'Haïti. En août 1791, dans la colonie française de Saint-Domingue, une insurrection d'esclaves éclate, mettant l'île à feu et à sang. Ces derniers entendent faire abolir le système qui les oppresse alors qu'en métropole, la Déclaration des droits de l'Homme a déclaré les hommes "libres et égaux en droit". Parmi les insurgés, se trouve Toussaint Bréda (env. 1743-1803), esclave affranchi qui bientôt, entre dans l'Histoire sous le nom de Toussaint Louverture. Œuvrant pour l'indépendance de la colonie qui l'a vu naître, il se rallie dans un premier temps à l'Espagne pour affaiblir la France, qu'il soutient finalement lorsque la Convention vote le décret d'abolition de l'esclavage.
durée : 00:58:28 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Prise en compte des biographies et des trajectoires individuelles, nouveau vocabulaire, attention aux circulations et au transnational… Quelles sont les nouvelles recherches sur les sociétés esclavagistes et post-esclavagistes des Antilles françaises ? Quelles évolutions historiographiques ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Mathilde Ackermann Doctorante en histoire à l'EHESS et à l'université de Bielefeld en Allemagne; Myriam Cottias Historienne du fait colonial, directrice de recherche au CNRS, directrice du Centre International de Recherches sur les esclavages et post-esclavages (CIRESC); Morgane Honoré Doctorante en histoire contemporaine à l'EHESS; Adélaïde Marine-Gougeon Agrégée d'histoire et doctorante en histoire contemporaine à Sorbonne Université