Un podcast de contenu explicite pour entrepreneurs francophones. On parle des meilleures pratiques d'affaires sans dentelles ni gants blancs. On laisse de côté la rectitude politique et les conventions sociales dans le but de briser des mythes et faire de vous de meilleurs entrepreneurs.
Non, on le promet, ce n'est pas un épisode sur le clickbait. Après 2 ans de discussions, débats et réflexions sur la place publique, 82 épisodes et 3 épisodes hors-série, on prend un temps d'arrêt pour réévaluer la situation. Avons-nous respecté notre promesse initiale? Avons-nous fait le tour du jardin? Créons-nous encore de la valeur? En podcast comme en affaires, ces questions sont vitales et se doivent d'être ramenées sur la table pour réaffirmer notre raison d'être. Les projets, les marchés, les mentalités et VOTRE mentalité évoluent tous à des vitesses différentes. Avoir le courage de savoir quand on doit se retirer, que ça aille bien ou mal, est la définition du courage entrepreneurial. Impossible de dire ce que le futur réserve pour les instigateurs, mais on se pose la question de façon transparente dans cette discussion.
On entend régulièrement parler de l'importance de la gratitude en affaires. Est-ce réellement nécessaire? Est-ce que le “positivisme et gratitude à tout prix” n'est pas aussi malsain que le sentiment d'insatisfaction éternel qu'on subit lorsque nous sommes continuellement “dans l'action à tout prix”? Mathieu fait état de son problème face à la gratitude et demande à Dave de l'aide pour l'amener à reconnaître que la gratitude est une chose utile et productive pour un entrepreneur, comme celui-ci a plutôt tendance à tout rationaliser. C'est un superpouvoir dans certains contextes, une faiblesse majeure dans d'autres. Une discussion transparente, pleine de vulnérabilité et qui couvre les 2 côtés d'une médaille qui brille différemment pour tous.
Une culture d'entreprise saine doit prioriser le bien être des employés, sans le faire au détriment de la performance. Cet équilibre, difficile à atteindre, est influencé par un éventail de facteurs sur lesquels on a, ou pas, le contrôle. S'attarder à notre culture et faire un état de la situation peut être un exercice très puissant et révélateur pour nous aider à vérifier si notre perception que nous avons de notre entreprise se reflète réellement au quotidien. Si on veut avoir l'ambition de développer une entreprise qui performe, il est de notre devoir de nourrir la vision et la compréhension qu'on les employés de ce que l'on vise à accomplir, autant sur le comment que le pourquoi. On doit aider les gens à comprendre l'impact qu'ils ont de façon individuelle et collective. Quelle est notre responsabilité à titre d'entrepreneur ou gestionnaire face à la culture de notre entreprise? De quelle façon arrive-t-on à élever le niveau des employés et les mobiliser derrière un point commun? On en jase afin de mettre le doigt sur ce qui marche bien pour nous, dans l'espoir de vous inspirer à implanter de bonnes et nouvelles pratiques internes.
Comprendre la distinction entre le prix d'un service et sa valeur peut sembler “simple et logique” sur papier, mais ce n'est pas toujours aussi facile lorsqu'on doit le mettre en pratique. La stratégie de prix d'une entreprise joue un très grand rôle sur sa capacité de croissance et ses chances de survie à long terme. Comme nous avons tous une relation différente avec l'argent, il s'agit souvent d'un des points faibles les plus classiques que l'on retrouve du côté des jeunes entrepreneurs. Ne serait-ce que pour ne pas “pré-négocier” pour un client avant même de lui avoir envoyé la soumission initiale ou encore mettre en valeur un produit au détriment d'un autre (decoy), il existe des stratégies et “règles d'or” afin de créer une structure qui vous protègera de vos biais personnels. Celle-ci doit être simple à comprendre et surtout, à défendre à l'aide d'une bonne compréhension de la valeur du service rendu. Par cette dynamique étroite entre la valeur générée et le prix demandé, on arrive à bien positionner une entreprise et veiller à ce que celle-ci puisse être profitable durant de nombreuses années.
Développer une entreprise, oui ça passe par l'action, mais l'action quant à elle est initiée par des questions. L'art de se poser des questions devient donc important à maîtriser afin de s'assurer de se poser les bonnes questions, dans le bon ordre, dans la bonne intention. Un des pièges de plusieurs entrepreneurs est d'avoir le souhait profond de pouvoir se cloner, sans s'être donné les outils nécessaires pour se le permettre. Le super pouvoir d'un entrepreneur est souvent dans sa façon de réfléchir et se poser les bonnes questions. Le problème ici, c'est que si on CRÉE sans documenter LA RÉFLEXION que l'on a en amont, notre entreprise reste otage du cerveau d'une personne. En développant l'habitude de tout documenter nos processus de réflexion, dans le but de l'utiliser ensuite pour nos propres besoins, on outille nos employés et partenaires à mieux réfléchir. Déléguer l'exécution après avoir fait la réflexion, c'est bien, mais déléguer la réflexion en toute confiance pour ensuite voir son employé en faire l'exécution, c'est encore mieux. C'est par la création constante d'outils de réflexion qu'on peut avoir l'ambition de “se cloner” dans son entreprise. C'est de cette manière qu'on créer, pour durer. On donne du pouvoir et de l'autonomie à nos employés, tout en nourrissant l'intrapreneurship. On devient omniscient dans son entreprise non pas par la présence physique, mais par la programmation mentale des bons réflexes d'analyses. Ensuite, les actions suivront.
Marcher sur des œufs, constamment. Que l'on en soit conscient ou qu'on la subisse insidieusement, la nouvelle force de frappe de la “justice sociale” a maintenant le pouvoir de “canceller” une personne de la culture ou de son environnement, que ce soit pour de bonnes ou mauvaises raisons. La cancel culture découle d'un mouvement de masse d'un regroupement de personnes défendant “ce qui est juste et socialement acceptable selon leurs principes”, sans toutefois avoir un réel consensus de qui leur attribue ce pouvoir. Bien que les cibles de cette tendance soient majoritairement issues des domaines politiques ou culturels, il est important à titre d'entrepreneur d'en être conscient et de développer son opinion sur l'importance que l'on doit y accorder. On s'interroge sur les risques à titre d'entrepreneur que représente la cancel culture et l'impact que cela peut avoir sur les angles de communication des produits, services, missions et valeurs des entreprises.
On ne peut pas avoir des ambitions de grandeurs pour son entreprise sans avoir l’humilité de faire son inventaire de conscience, fausses croyances et “patterns” toxiques. L’idée du siècle ne vaut rien si le mindset de l’entrepreneur est teinté de biais émotifs, culturelles et de peurs non-fondées. L’autosabotage chez l’entrepreneur est un phénomène très réel et très présent. Si le sentiment d’éparpillement, l’évitement, la surémotivité, les entourages toxiques ou la perte de contrôle de votre dialogue interne fait partie de votre routine quotidienne, sachez que vous n’êtes pas seul. Maintenant que le constat est fait, encore faut-il prendre action pour s’en libérer afin de pouvoir réellement aspirer à la grandeur de notre vision.
Jusqu’à quand dois-tu t’obstiner de poursuivre avec ta business? Si tu te butes régulièrement à cette question, sache que c’est sain et normal. L’entrepreneuriat est un sport, et on ne peut pas gagner toutes les parties. Encore moins lorsqu’on commence et qu’on veut se tailler une place dans des ligues déjà établies. La remise en question est donc normale et ne doit pas être évitée. C’est par ce processus de réflexion que l’on en vient à réaffirmer et reconnecter avec les raisons qui nous ont poussés à faire le saut au jour 1. La persévérance est louable, et nécessaire, pour devenir un entrepreneur accompli. Il faut toutefois être à l’affût des signes et reconnaître lorsque la persévérance se transforme en acharnement. Lorsque la passion se voit être remplacée par l’égo et l’orgueil. On explore la question afin de déterminer les bonnes pratiques, questions et réflexions que l’on doit avoir afin de bien évaluer si c’est justifié de persévérer avec son projet, ou encore les signes distinctifs qui devraient nous faire comprendre qu’il est temps de fermer le chapitre et passer à un autre livre.
La structure, c’est la liberté. Les routines jouent un rôle important dans la qualité de la structure de travail. Être capable d’anticiper les tâches à accomplir et les rassembler dans des blocs de temps est une des méthodes les plus simples et efficaces de gagner en productivité. Il s’agit aussi d’une approche de travail qui nous protège de nous même et des distractions du quotidien. Comment trouver le juste équilibre entre optimisation et SUROPTIMISATION du temps, afin de ne pas aseptiser le plaisir de travailler? La mise en place de routines quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles, trimestrielles et annuelles nous permet d’entreprendre plus, garder une vue d’ensemble et rester sain d’esprit. Pour être proactif et avoir l’ambition d’être entrepreneur pendant des années, développer vos routines le plus rapidement possible est un des meilleurs moyens pour arriver à vos objectifs.
Prendre des vacances, c’est de l’autoprotection. Prendre un temps pour un “think week”, c’est tout autre. C’est arrêter avec l’intention précise de faire du ménage dans ses idées pour ne garder qu’une vision claire de ce qui doit être accompli à court et moyen terme. Loin du bruit du quotidien, loin des fausses urgences. Un rendez-vous avec soi-même pour écouter sa voix d’entrepreneur. On ose trop rarement se permettre ce type de temps d’arrêt car “on a trop de choses à faire”, alors qu’en réalité, fort à parier que la moitié de ces choses sont futiles pour votre entreprise. Ce concept d’arrêt volontaire, en solitude, est possiblement la pièce manquante de votre routine pour accélérer la croissance de votre entreprise.
Votre attention vaut cher et les entreprises en sont conscientes. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou les canaux de communication plus spécialisés, vous êtes maintenant capable de trouver des audiences ciblées sur tous les types de sujets imaginables. Cette capacité à se nicher plus facilement que jamais génère beaucoup d’opportunités pour les plus audacieux et stratégiques comme ces zones chaudes d’intérêts deviennent d’excellents environnements pour se positionner face à des gens qualifiés. Que ce soit via Twitch, Tiktok, OnlyFans ou encore Clubhouse, on découvre une nouvelle forme d’économie en ligne: la création de contenu de proximité. En croissance constante depuis les dernières années, les derniers 12 mois ont accéléré l’adoption de cette approche et normalisé la monétisation de curation de contenu par champs d’intérêt ou créateur de contenu. Est-ce que cette tendance survivra au fil des années? Nul ne le sait mais nos petits doigts nous disent que ça vaut la peine de s’y intéresser et d'être alerte aux changements dans les patterns de consommation des prochains 12 mois.
Le syndrome de l’imposteur, ce n’est rien de nouveau. Ça nous prend d'assaut à nos débuts et tout le monde y passe. Que se passe-t-il toutefois lorsqu’on le subit encore alors qu’on en est à notre 5e année à titre d’entrepreneur? On met en lumière un tabou et on expose le fait que oui, ça arrive d’avoir encore ce syndrome malgré le succès et les années d’expérience. On pense trop souvent, et à tort qu’il s’agit d’un problème de débutant alors qu’en réalité, ça découle d’un manque de contrôle sur le dialogue interne. C’est un défaut de réflexion. On discute donc des pistes de solutions et des stratégies à mettre en place pour se libérer progressivement de ce syndrome afin de nous permettre de mettre notre focus sur ce qui nous pousse vers l’avant plutôt que ce qui nous retient vers l’arrière en affaires.
Pour une seconde fois dans notre histoire, on ouvre le mail bag et on répond à des questions sous une thématique d’un auditeur. Les questions de subventions et leviers financiers reviennent à l’occasion, donc on y dédie un épisode complet. Bien que ça peut souvent paraître alléchant d’aller chercher de l’argent qui nous est offert, rien n’est gratuit dans ce monde. Toutes subventions n’est pas bonnes pour vous. Une subvention se doit d’être associée avec un projet ou une ambition claire pour votre entreprise afin d’évaluer si les contraintes et le fardeau fiscal qui vient avec en valent la peine. Le timing, les conditions de succès, les paramètres d’admissibilité, les due diligences, etc. L’argent “gratuit” peut coûter très cher s’il vous fait perdre votre focus. L'appât de l’argent facile entraine beaucoup d’entrepreneurs novices vers les mauvaises décisions, la croissance trop rapide ou les “paris dangereux”. L’épisode vous aidera à mieux comprendre quand et pourquoi une subvention peut devenir être intéressante pour votre entreprise, quand faire des emprunts stratégiques lorsqu’aucune subvention n’est disponible et autres.
Vouloir et faire sont 2 concepts très distinct l’un de l'autre. C’est à ça que se résume souvent la dualité “réactif versus proactif”. On a trop souvent pas le temps de faire, car on réagit en continu, donc on se restreint à vouloir. La planification stratégique est clé afin de nous aider à prendre action sur ce qui compte réellement, et nous protéger des distractions. Tout entrepreneur a une capacité innée à générer des idées, mais ce qui distingue les bons des excellents est la capacité à prendre action. On perd souvent notre capacité à nous motiver grâce aux accomplissement que l’on réalise, au détriment des gens qu’on tente de plaire ou des fausses urgences qu’on s’impose de régler dans l’immédiat. Comprendre les types de tâche à planifier de façon proactive, contrôler son environnement afin de réduire les sources de distraction et développer son auto-discipline.
On comprend souvent trop tard en affaires que nos intérêts personnels ne sont pas les intérêts de l’entreprise. On crée l’entreprise selon nos approches préférées, nos zones de confort, et ça fonctionnent bien un temps. Jusqu’à ce que ça ne marche plus. Et on ne comprend plus pourquoi, ni quoi faire. La création et compréhension de votre structure d’organisation est très importante, et ce, même si vous êtes solopreneur. Peu de gens prennent le temps de faire l’exercice de créer la représentation visuelle des différents “départements” de l’entreprise, par simple raison qu’ils portent plusieurs, sinon voir tous les chapeaux. Que ce soit à l’aide d’un simple flowchart ou d’un Business Design plus étoffé, cet outil devient pour l’entrepreneur une référence sur les prochaines optimisations d’intérêt, les angles morts à anticiper et une référence pour la création des processus. Il n’est jamais trop tard pour la faire, mais la réalité est qu’il n’est surtout jamais trop tôt pour s’y prendre.
Espérer pour le meilleur, mais prévoir pour le pire. On y croit foncièrement. C’est avec cette attitude et philosophie que l’on doit entreprendre toute aventure d’affaire avec un ou des partenaires. Une erreur fréquente, lorsqu’on se lance à l’aveugle dans notre première business, c’est de mal se préparer face aux scénarios non souhaitables, mais pas improbables. Lorsqu’une entreprise évolue, avec plusieurs personnes à la barre, les valeurs personnelles qui nous unissaient au jour un peuvent éventuellement devenir celles qui creusent un fossé pour tard. Le manque de préparation et de rationalité, ça coûte cher. On parle donc des bonnes pratiques en prévention pour couvrir les angles morts et réduire l’impact négatif des potentiels litiges futurs.
Croire qu’on a besoin d’argent pour se lancer en affaires, c’est la plupart du temps une belle excuse se conforter dans notre inaction. À l’ère du télétravail et de la “gig economy”, faire le saut vers la consultation ou la pratique privée n’a jamais été aussi facile. Que ce soit par une approche bootstrap, MVP, en ayant fait du financement social ou de la prévente, l’argent est accessible tant que vous avez une vision claire et un produit/service de valeur. La gestion de risque d’un entrepreneur débute avant même qu’il soit une entreprise. La capacité à prendre des décisions tout en faisant face à une grosse portion d’inconnu n’est pas donnée à tous. Si la raison qui vous retient de faire le saut en affaires est l’aspect financier, votre problème n’est pas relié avec votre compte de banque, mais votre capacité à être créatif et vous adapter.
Le courrier des instigateurs! Vous avez tellement de questions, bonnes ou mauvaises, on s’est donc dit qu’on devait y répondre. On commence à prendre, au hasard, des questions qu’on a reçues depuis les dernières semaines et on y répond sans aucune ligne directrice. Ce format vous permet de “pick our brains” sur tout ce que vous voulez, alors que ça nous ouvre les yeux sur différents sujets qu’on n’aurait jamais eu l’idée de couvrir. Du personnage fictif qu’on aimerait avoir dans notre équipe, au meilleur livre qu’on a détesté ou encore nos coups de coeur entrepreneuriaux, l’épisode tire de gauche à droite tout en restant aligné avec notre promesse de couvrir l’entrepreneuriat sous TOUS les angles possibles. Tout le monde y gagne!
Êtes-vous le plus gros frein de votre business? C’est une question qui peut nous rendre inconfortables, mais que l’on doit régulièrement se poser lorsqu’on est en affaires. L'adage “On n’est jamais mieux servi que par soi-même” est un bon reflet de la source de plusieurs problèmes lorsqu’on tente de croitre notre entreprise. On pense trop souvent que c’est un problème de “startups et solopreneurs”, mais cette façon de penser est indépendante du contexte d’affaires. Ce problème découle d’une philosophie et est intimement lié aux biais émotifs d’une personne. Que ce soit par égo, par insécurité ou par jalousie, cette façon de gérer n’est pas un problème, mais plutôt les symptômes d’un problème plus profond. On essaie donc de faire nos psychologues à 2 cent, en nous appuyons sur diverses interventions que l’on a du faire dans les dernières années, pour mettre en lumière les signes avant-coureurs et les pistes de solutions qui peuvent permettre à un entrepreneur ou gestionnaire de se défaire leurs fausses croyances afin de devenir de meilleurs leaders.
Sans même vous connaitre, je suis prêt à parier 100$ que vous avez déjà été confronté à un problème et en devenir étourdi par les conseils contradictoires que des gens vous ont offerts, sans même souvent être sollicités. Recevoir et appliquer des conseils en affaires, sans structure ou sens critique, est un des premiers facteurs de risques que l’on se doit de contrôler. Tout comme on doit le faire avec les critiques et les compliments, les conseils se doivent d’être reçus et mis de côté instantanément. Pour tirer profit d’un conseil, il faut d’abord prendre un temps d’arrêt pour en faire l’analyse sous différents critères précis: Suis-je disposé à prendre un temps d’arrêt pour analyser le conseil? Le conseil vient-il d’une personne que je respecte professionnellement? Le conseil vient-il d’une expérience vécue, ou d’une supposition bien intentionnée? Le conseil est-il associé à une urgence à régler ou est-ce que je peux le documenter et contrevalider avec d’autres experts avant de prendre action? Sans grille d’analyse, les conseils nous amènent constamment dans la réaction et effritent notre clarté d’esprit, car ils nous exposent possiblement à des informations non pertinentes qui nous remettent en doute. De ce fait, on discute de certains des pires conseils que l’on a reçus, ou entendus, dans les dernières années pour sensibiliser à l’importance de l’esprit critique.
Derrière chaque décision d’affaires se trouve une personne qui prend consciemment une décision. L’humain est et restera au cœur de tout contexte de consommation. Alors que plusieurs annoncent la mort du “cold calling” et la prospection à froid, le marketing relationnel représente-t-il la nouvelle base d’un bon développement d’affaires viable? À ne pas confondre avec le marketing de réseau (MLM), le marketing relationnel mise sur la création d'une relation honnête et intime avec une personne priorisant le “fit” de valeur et la chimie “humaine” avant toute qualification d’affaires potentielles. Le concept est à mi-chemin entre le stratégique et le personnel. Ça reste des affaires, donc oui il y a toujours un aspect “business”, mais la philosophie mise beaucoup plus sur la qualité des contacts que sur la quantité. On s’éloigne des tactiques d’acquisition de clients en masse et on mise sur la relation long terme. Sans pression, sans attente, juste par bonne volonté et intérêt authentique face aux personnes et idéologies qu’ils proposent.
Trouver sa niche à titre d’entrepreneur, c’est aussi important que se souvenir de respirer. Bien qu’il s’agit d’un élément de base pour la mise en place d’une entreprise, il existe différentes façons pour mettre son doigt sur l’audience parfaite pour notre entreprise. Les différentes options entraînent pour certains une confusion sur des concepts clés, indépendants, mais complémentaires. Niche vs Marché vs Persona Est-ce qu’une entreprise doit se nicher pour avoir du succès? Le persona doit-il absolument être qualifié selon des critères démographiques? Le marché est-il unidimensionnel? Comment se positionne l’entrepreneur face à l’entreprise lorsque l’on veut positionner un brand? On se prête au jeu et on débat de concepts qui peuvent sembler des “acquis” à premier niveau, mais qui deviennent très complexes et relatifs lorsqu’on s’y arrête.
À ce stade, le titre dit tout. On l’a fait l’an dernier, ça avait fait jaser un peu, donc on recommence. Un épisode léger qui parle de traditions, de vision, de nos bilans autant podcast que business, et une pâle tentative d’établir des résolutions. La réalité, c’est qu’en période des fêtes, ça ne sert à rien d’être trop technique et on doit juste prendre un temps d’arrêt pour analyser, suranalyser, apprécier et projeter. On saute une semaine pour recharger les batteries et on se retrouve en 2021.
L’entrepreneuriat, ça ne se limite pas à faire de l’argent, tout comme l’entrepreneuriat social ne se limite pas aux OBNL et gros chèques en coroplast. Pour plusieurs, se lancer en affaires est un moyen de laisser un impact et un héritage derrière. Lorsque l’on parle de MISSION d’entreprise, on parle souvent d’une ambition de faire un changement réel sur le monde, le style de vie et les habitudes de consommation des gens. L’entrepreneuriat social est une ligne de conduite qui priorise l’impact sur les profits. Évidemment, une entreprise sans profit n’est pas une entreprise. Ça devient donc un beau terrain de jeu que de trouver cet équilibre parfois fragile, mais poétique entre la croissance financière et le lègue sociétale que l’on vise à atteindre simultanément. On explore donc différents modèles, exemples et inspirations de ce type d’approche afin de sensibiliser les gens aux possibilités qui sont souvent plus accessibles que l’on ne le croit.
Avant de “perdre” notre temps à penser aux résolutions, on prend de l’avance et on parle plutôt de nos routines de fin d’année. Afin d’être proactif et être apte à capitaliser sur les opportunités d’optimisation dans votre entreprise, maximiser l’efficience financière de votre entreprise ça se fait non pas en décembre, mais se débute à la fin novembre. Que ce soit pour pouvoir vous permettre de décrocher pour vrai durant les fêtes, ou encore vous permettre quelques améliorations ou achats stratégiques, anticiper la fin de l’année 30 jours plus tôt devrait devenir tradition plus qu’une simple mécanique de gestion. En adoptant une nouvelle approche sur l’art de “fermer son année” à l’avance, ceci vous permet de partir en vacances la tête reposée ou encore prendre des actions de dernière minute qui peut faire une différence notable. Mathieu vous sort une portion de sa checklist personnelle, Dave élabore sur les réflexions stratégiques qu’il se permet d’avoir en amont à la nouvelle année, tous dans l’intention de vous amener à être dans une meilleure position et en contrôle pour le début de 2021.
Êtes-vous fragile et propice à développer des dépendances? Avez-vous une personnalité de type addictive? La vie à haut contraste d’émotions que génère l’entrepreneuriat expose souvent nos faiblesses et vulnérabilités face à différentes dépendances possibles. De plus en plus d’études font des corrélations démontrant que les traits qui font qu’une personne est bonne en affaires le rendent également plus vulnérable à la dépendance. Et si on entretenait ces dépendances, sans en être pleinement conscient? Sommes-nous involontairement en train de nourrir ce qui est à la fois notre superpouvoir, mais en même temps notre talon d’Achille? Encore une fois, on y va carte sur table avec nos propres analyses de nos dépendances, notre rétrospective individuelle pour comprendre à quel moment nous avons compris que nous étions vulnérables aux dépendances, notre perspective sur ce qui déclenche des épisodes et les différentes façons qu’on gère nos démons.
Des poules pas de tête. C’est l’expression que l’on utilise souvent pour décrire les nouveaux entrepreneurs qui veulent tout faire, en même temps. Un des nombreux défis à gérer en entrepreneuriat, c’est de se discipliner et garder notre focus sur nos priorités. Pour performer en affaires, on se doit d’être curieux de nature. Cette curiosité peut toutefois devenir contreproductive si nous n’arrivons pas à faire la distinction entre un intérêt et un engagement. Bien qu’il serait utopique de penser que l’on peut supprimer tous nos intérêts et nos distractions pour ne nourrir qu’un seul projet à la fois, nous devons trouver une forme de contrôle sur nos envies d’aller explorer l’inconnu en même temps que l’on tente de bâtir quelque chose de solide. Les stratégies que vous mettrez en place pour documenter, contrôler et systématiser vos intérêts afin de complémenter vos engagements feront foi de votre succès à long terme. Avant d'exécuter, on doit comprendre et être capable de justifier les actions que l’on vise à prendre. Elles se doivent d'appuyer des objectifs d’affaires claires et stratégiques, plutôt que de simplement nourrir votre curiosité et des intérêts futiles.
La peur de l’échec. Ce concept abstrait et émotif qui nous paralyse plus souvent qu’autrement. Votre planification stratégique serait-elle différente si vous n’aviez aucune crainte d’échouer? Pour apprécier les choses, c’est important d’avoir des contrastes et de les vivre pleinement. À chaque plaisir, sa peine. Chaque victoire, son échec. C’est sur cette base que l’on doit se lancer en entrepreneuriat et accepter que d’avoir des échecs, c’est inévitable. La façon dont on réagit face à ceux-ci , toutefois, nous appartient. C’est pour cette raison qu’il est très important de prendre le temps et de définir ce qu’est un échec. Dans un épisode qui se veut plus philosophique, Mathieu et Dave expose certains de leurs échecs, mais aussi leurs visions et mécanismes pour mieux gérer ces situations afin de convertir ce qui pourrait être négatif, en des opportunités et du positif.
Savez-vous où vous vous en allez avec votre entreprise? Pas juste demain ou l’an prochain, mais sur le long terme. Avoir une vision claire est un défi de taille en soi. L’entretenir au fil des années, alors que l’on devient rapidement attirer dans la spirale opérationnelle, c’est un niveau de difficulté significatif qu’on oublie trop souvent de considérer. La vision d’un entrepreneur est un concept de base mais à la fois tellement pilier dans le développement des projets qui en découleront. Lorsqu’elle est claire, elle devient un outil d’autodiscipline qui nous protège des distractions. C’est un vecteur de performance et d’unité lorsque l’on est capable de bien la verbaliser et mobiliser nos équipes sous un objectif commun. La vision se doit d’être régulièrement réaffirmée, et ce publiquement, car une vision entretenue en silence sera trop régulièrement victime d’autosabotage d’une façon ou d’une autre. Cet épisode présente différentes avenues de réflexion pour vous aider à mieux définir votre vision tout en brisant plusieurs pensées limitatives qui vous éloignent de votre grande destination. Les modes et les tactiques changent, votre vision se doit de rester votre bonne étoile à tout moment.
Si votre entreprise était 100% autonome et qu’elle ne dépendait plus de vous, que feriez-vous? Pour certains, cette image n’est qu’une lointaine légende alors qu’elle peut pourtant être très réelle et souvent plus accessible qu’on le pense. L’optimisation d’un modèle d’affaires permet à l’entrepreneur de libérer du temps pour avoir plus d’impact dans plusieurs projets à la fois. Dave fait de cette vision d’affaires son château fort depuis des années et aide des entrepreneurs de partout dans le monde à convertir leur pratique professionnelle en une machine bien huilée. Cette philosophie d’affaires s’appuie sur des bases établies et l’épisode expose les pions qui doivent être placés tôt dans le processus de croissance d’une entreprise pour vous permettre de vous retirer partiellement de votre entreprise sans le faire au détriment du momentum que vous bâtissez.
Lorsque le succès t’amène à devenir complaisant, c’est que ton entreprise ne joue plus sa fonction. La crise de quarantaine découle d’un besoin d’accomplissement, et l’accomplissement, ça ne se chiffre pas en dollars. La crise de quarantaine entrepreneurial, ça frappe fort et ça démontre que personne n’est à l’abri des grandes remises en questions. Certains l’auront plus tôt, d’autres plus tard, mais tout entrepreneur avec un certain succès se verra confronter éventuellement à sa propre vision. On se lance en affaires pour plusieurs raisons, mais le besoin d’accomplissement, c’est ce qui nous unit tous. Lorsque les choses vont bien et que tu as développé une machine bien huilée, ça peut devenir plus difficile de nourrir ce besoin d’accomplissement comme on est de moins en moins requis dans notre entreprise. Cette période d’incertitude et de redécouverte de soi-même est charnière dans la carrière d’un entrepreneur. On évalue ensemble le pourquoi et comment en faire une opportunité de réaffirmer sa propre vérité et rallumer plus fort un feu qui dort en nous.
Le repos et la récupération (R&R) sont tristement les enfants pauvres dans la routine de trop d’entrepreneurs. Comment peut-on avoir l'audace de vouloir une entreprise optimale si la personne à la barre roule constamment sur la batterie de secours? Comment peut-on exiger à nos employés et fournisseurs d’être optimale alors que l’on entretient nous-mêmes différents patterns toxiques et incohérents ? La capacité d’un entrepreneur à prendre du temps pour se reposer en dit beaucoup sur la maturité qu’il a et le style de gestionnaire qu’il sera. Si tu es capable de déconnecter mentalement de ta famille le temps d’une réunion, tu devrais être en mesure de faire l’inverse. La récupération débute par vivre dans le moment présent. On met de l’avant nos techniques, méthodes et stratégies de R&R à court, moyen et long terme afin de vous aider à valoriser le repos stratégique sous toutes ces formes.
Si tu veux croitre ton entreprise, tu dois déléguer. Le plus tôt possible, et le mieux possible. Déléguer est excessivement difficile pour plusieurs entrepreneurs, et ce, pour plusieurs raisons: Manque de clarté Manque de procédure et système Manque de confiance Manque de ressources et capacité Orgueil et égo Etc. Déléguer devrait toutefois être simple, voire même agréable. On vise à déléguer les éléments qui nous éloignent de notre zone de génie, et les mettre dans les mains de personnes qui carburent à accomplir ces tâches. Sans processus en place, la croissance d’une entreprise amène la croissance des faiblesses et des risques qu’elle gère à petite échelle. On passe en revue les différents éléments clés d’une bonne délégation et la séquence dans laquelle tout ceci doit être fait. Tout ça, dans le but de maximiser votre temps à travailler sur les tâches qui vous sont à valeur ajoutées dans l’entreprise et bâtir un momentum de croissance soutenable à long terme.
La dimension humaine d’une entreprise est un des éléments qui sera le plus confrontant pour un entrepreneur. À chaque fois que l’on embauche un employé, on entre à la fois un vecteur potentiel de croissance et de risque. Que ce soit par les écarts de style de personnalité, de communication ou de valeurs, chaque individu représente une nouvelle variable avec laquelle on doit composer. Alors que le marché évolue et comprends de mieux en mieux les différentes approches en développement du leadership, il est faut de penser qu’être leader est pour tout le monde. Le leadership, ça commence d’abord et avant tout avec sa propre personne. Ensuite ça se prolonge avec son environnement. De façon très réaliste, le leadership peut être ce qui fait exploser une entreprise, dans tous les sens du terme.
Le temps est une denrée rare. Le temps ne vaut pas la même chose pour tout le monde, et n’a pas le même potentiel d’output d’une personne à une autre. Pendant que plusieurs personnes font de l’overtime chaque semaine pour passer leur temps à éteindre des feux, certains d’autres arrivent à de meilleurs résultats en moins de la moitié du même temps. La productivité, ça s’apprend. Ça passe toutefois en premier lieu dans le “désapprentissage” de plusieurs réflexes toxiques. Dave explique les bases de la méthodologie de productivité Effic et met en lumière les facteurs clés qui nous amènent à être plus performants en moins de temps.
Une entreprise sans client, ça ne vaut rien. Le meilleur des produits n’a aucune valeur si on n’a pas la capacité de le vendre. À l’inverse, vendre, ce n’est pas donner à tous. D’excellents experts n’arrivent pas à se vendre alors que de vrais charlatans n’ont aucun problème à imprimer de l’argent. Comment donc bien développer son entreprise en vendant directement, ou indirectement, ses produits et services de façons efficaces et viables à long terme? On parle d’optimisation de cycle de vente, de création de valeur complémentaire, de stratégie de développement de produits connexes et de maximisation d’une facture moyenne de client. Vendre, c’est complexe, mais à la portée de tous lorsqu’on simplifie l’approche et qu’on brise plusieurs de nos biais personnels.
La confiance d’un entrepreneur face à son offre, ses capacités et son potentiel dirige de façon très directe les résultats qui découlent de ses actions. Une meilleure confiance amène à une meilleure gestion, de meilleures décisions, un meilleur focus et surtout, du momentum sur lequel il peut bâtir. Parmi les nombreuses distractions qui peuvent nuire au développement d’un entrepreneur, la fâcheuse habitude à se comparer professionnellement est une des plus récurrentes. On perd le focus à continuellement analyser la situation de nos compétiteurs et partenaires, en faisant abstraction du fait que ce que l’on voit n’est qu’une mince portion du portrait global. On couvre dans cet épisode les divers “patterns” néfastes découlant de la comparaison entrepreneuriale tout en vous amenant sur des solutions actionnables visant à raffermir votre “self-leadership”. Contrôler votre environnement afin que celui-ci vous permettent de mieux contrôler votre dialogue interne.
Tout le monde semble se chercher un mentor, ayant découvert que le milieu du coaching a été sali par une large quantité de faux experts. La beauté du mentorat est que pour être mentor, ça prend de l'expérience et des réalisations antérieures concrètes. On ne peut pas s'improviser mentor du jour au lendemain. Il ne s'agit pas d'un titre que l'on se donne, mais plutôt d'une reconnaissance sociale basée sur son propre "track record". Trouver un bon mentor peut toutefois s'avérer ardue. Un mentor peut vous permettre de croitre votre entreprise de façon accélérée, mais il est important de valider différents éléments en amont afin d'assurer le "fit" entre le mentor et le mentoré. Mathieu et Dave analysent le processus inverse de sélection d'un mentor afin de vous aider à bien identifier les facteurs de succès d'une telle relation d'affaires. Tout expert n'est pas mentor, mais tout mentor se doit d'avoir une expertise. Il doit aussi savoir celle-ci débute et se termine à quel moment.
Parce que pour en arriver à être dans une bonne position en affaires, tu te dois d'avoir fait de bonnes choses. Lady Luck a toujours une présence dans le timing des choses, mais lorsque le succès te suit de projet en projet, force est d'admettre que tu as une part du mérite. En opposition à l'épisode de la semaine dernière, on couvre nos meilleurs coups et apprentissages à titre d'entrepreneur dans le but de vous permettre, avec un peu de chance, d'accélérer votre parcours et de développer les bons réflexes d’affaires pour faire du succès un processus reproduisible.
Des erreurs de débutant, on en fait tous. Personne n'y est à l'abri. L'expérience nous démontre également que même les vétérans peuvent se faire prendre à répéter des erreurs de base et prévisibles. Que ce soit sur le plan financier, pour l'appât du gain, pour la promesse d'un "raccourci" stratégique, par orgueil ou égo, les raisons qui nous poussent à nous faire prendre au piège sont variées, mais le résultat est toujours le même. Suite à la demande générale, on parle de nos erreurs de débutants, à livre ouvert, tout en discutant des erreurs les plus classiques que l'on remarque chez les entreprises que l'on aide.
Pour survivre à l’entrepreneuriat, un entrepreneur se doit de développer une boite à outil qui lui est propre pour se garder en contrôle et cohérent à tout moment. Avec le stress, le bruit, les opportunités qui nous assaillent à tout moment, il est excessivement facile de se saboter, soit même. Mathieu étale son approche de “code de conduite” qui, selon lui, devrait être un prérequis pour tout entrepreneur ou athlète de performance afin de solidifier son propre focus, sa discipline et son leadership personnel. Au-delà des graphiques et citations marketing inspirantes qui ne sont que pour faire du bien à votre égo ou conscience, quels sont vos propres énoncés, soutenant vos valeurs profondes, qui sauront vous recadrer lorsque nécessaire ? Un épisode technique qui couvre le quoi, pourquoi et comment afin de vous permettre de prendre action avant même la fin de l’heure.
L’investissement humain. Le nerf de la guerre dans toute croissance d’entreprise. Dans un contexte où vos employés sont plus volatiles et mobiles que jamais, les opportunités sont omniprésentes pour une entreprise qui vise à aller chercher des joueurs d’impacts. Ceci dit, c’est votre responsabilité de positionner votre entreprise afin de les attirer et les garder. À l’inverse, est-ce qu’un ménage interne doit être fait avant d’ouvrir les valves et mettre l’accent sur la croissance? L’embauche et le congédiement sont des concepts qui peuvent sembler complexes, mais qui se simplifient très facilement lorsque l’on prend le temps de définir qui l’on est et qui on vise à devenir. Mathieu et Dave discutent donc de leurs réflexes et philosophies face à ces 2 défis de croissance afin de vous aider à mieux embaucher et également d’avoir les outils pour ne pas prolonger des relations d’affaires inutilement.
Le climat social actuel est particulier et amène l’ouverture de plusieurs discussions que l’on se doit d’avoir depuis longtemps. De Black Lives Matter au SpeakingUp Movement, nous sommes continuellement confrontés à nous-mêmes, les vestiges du passé et ce que nous visons à devenir comme société. Le rôle et le positionnement de la femme dans le monde des affaires sont présentement en mutation, alors qu’une réaffirmation de la volonté d’équité et d’égalité se fait sentir. Il est donc important d’en discuter puisque ces différents mouvements ont le potentiel d’avoir un impact majeur sur le développement des cultures d’entreprises pour les décennies à venir. Bien que l’on aurait pu en parler en nous basant sur des perceptions externes, nous avons pris la décision de briser notre promesse et d’avoir une première invitée sur le podcast, Tatiana St-Louis de Aime Ta Marque pour ouvrir le débat et nous permettre de mieux analyser le contexte actuel. Cet épisode est donc différent de tout ce que l’on n’a jamais fait puisqu’il mise sur l’écoute afin de mieux comprendre les différents défis et enjeux de la femme qui nous échappent au quotidien sous notre perspective masculine.
L’entrepreneuriat, c’est un peu fou. En fait, pas un peu. Ce l’est. Ça génère à la fois les plus gros “high” et les plus gros “down” qu’une personne peut avoir. C’est à la fois enivrant et toxique. Il est donc très facile de se mettre le pied dans différents pièges de façon consciente ou inconsciente tout au long de notre carrière. Que ce soit par mauvaise gestion du stress, par compensation, par aveuglement volontaire, les pièges sont nombreux et de façon réaliste, il n’existe aucun entrepreneur avec un parcours parfait. On discute donc des différents pièges, mécanisme d’autosabotage et nos expériences personnelles afin de mettre la lumière sur les différents risques qui découlent de chacun. Cette discussion ouverte se veut à la fois éducative et préventive dans l’espoir de pouvoir aider certaines personnes à ne pas perdre le contrôle, ou minimalement, choisir stratégiquement le “poison” le moins pire pour eux.
On veut toujours ce que l’on n’a pas. L’employé veut la liberté que le patron a, le patron aimerait la vie plus stable de l’employé. Il est croyance populaire que la vie est toujours mieux quand on est son propre patron. Avec le haut taux d’entreprises qui ferme à l’intérieur des 3 premières années d’existence, les chiffres démontrent que l’entrepreneuriat n’est pas aussi rose que plusieurs l’imaginent. Stress, dépression, faillite, etc. Les risques et conséquences peuvent être nombreux. Qu’est-ce qui fait alors qu’on se lance malgré tout les yeux fermés dans cette aventure? Est-il vrai de pensée que la vie est plus facile lorsqu’on est son propre patron?
L'expérience Client pour l’Entreprise de Service L’économie et les piliers à long terme pour soutenir votre croissance durant les prochaines années sont progressivement en train de changer. L’impact de l’expérience client et l’importance de l’économie relationnelle se distinguent de plus en plus au sein du portrait entrepreneurial. Lorsque l’on vend des produits, la promesse de qualité et “satisfaction” passe par l’entremise d’un produit. Lorsqu’on opère une entreprise de service, vous êtes en tout temps sur la ligne de tir et au fait de chacune des insatisfactions possibles d’un client. L’expérience client est un concept très large qui est omniprésent dans votre entreprise. Pour cette raison, c’est excessivement facile de perdre le contrôle sur l’impression que vous tentez de laisser ou manquer des opportunités avec vos clients. L’expérience client démarre très tôt dans votre relation avec un client potentiel, et se poursuit potentiellement très longtemps après l’achat. Il est donc hyper important d’être obsédé avec votre expérience client et la revalider sur une base régulière. L’épisode se concentre sur les opportunités et les stratégies pour maximiser l’impact d’une entreprise en croissance qui valorise l’expérience client intégrale. Cette longue discussion n’a qu’un seul but, vous amener à vous intéressez plus à la valeur moyenne d’un client (Lifetime Value) que la valeur moyenne par facture.
Tandis que le terme “nouvelle réalité” est utilisé à toutes les sauces, on analyse un peu plus creux que juste les constats faciles. Et si la situation actuelle n’était que était destiné à arriver et prévisible depuis des années? Alors que plusieurs se plaisent à dire “il y a 2 ans, on n’aurait jamais pu faire ça comme ça!”, à ceci on répond “vraiment?” La situation du COVID n’était pas prévisible et a, oui, entrainé beaucoup de changement dans les méthodes de travail. Ceci étant dit, pour la plupart, ces changements étaient toutefois faciles à anticiper et même déjà la norme dans les entreprises de performance. Moins de rencontre, plus de flexibilité d’horaire et d’accommodation travail/famille, meilleure communication interne, optimisation des processus par l’implantation de système et automatisation de tâches répétitives. La question est donc légitime: est-ce que le COVID a forcé les entreprises à revoir toutes leurs façons de faire par l’innovation, ou est-ce qu’elle a simplement forcé la main de gestionnaires passifs face à l’inaction et la complaisance?
MBA, CRHA, ING, etc. Peu importe votre titre et le certificat qui vient avec, est-il vraiment nécessaire pour être un bon entrepreneur? Il existe 2 écoles de pensées face aux stratégies de croissances professionnelles. Les “académiques” qui misent sur l’apprentissage théorique dans des institutions et l’obtention de certificats qui attestent qu’ils connaissent un sujet. Les “gens de terrain” qui prennent un parcours tout autre et mise sur l’expérience de terrain et la formation ponctuelle sur des sujets très niche pour se développer à devenir des experts. Un entrepreneur, à son plus profond, est une personne avec une vision créative du monde et des problèmes auquel il fait face. Bien que votre certificat témoigne de vos connaissances, est-il vraiment un gage de compétences garanties? Il existe des cursus pertinents, mais sont-ils nécessaires pour être un bon entrepreneur?
La capacité d’un entrepreneur à dire non est une des rares compétences qui sera directement reliée avec la vitesse et la stabilité de la croissance de son entreprise. C’est un élément qui, à lui seul, peut justifier que vous échouez alors que des compétiteurs moins talentueux ont du succès. Dire non devrait être un art et perçut comme une réaffirmation de nos ambitions à chaque fois qu’on prend position. Chaque “non” vous amène un pas plus près de votre but. En comprenant le pouvoir qui réside dans un si petit mot, un entrepreneur se créer systématiquement un raccourci dans sa croissance. Votre façon de voir, assumer et justifier le concept du “non” se doit de progresser et vous permettre de comprendre que de dire “non” n’est en rien négatif. Cet épisode vise à changer votre mindset, comprendre les différents types de non, les méthodes pour déléguer la responsabilité et le blâme potentiel qui peut venir d’un non et vous aider à ne plus avoir à être mal à l’aise face aux choix stratégiques que vous vous devez de prendre sur une base régulière.
Le succès, c’est magnétique. Plus tu en as, plus tu en veux. Le mauvais côté de la chose, c’est plus tu en as, plus les gens vont en demander de toi, en croyant que ce succès est contagieux. Tout entrepreneur doit composer avec le défi du maintien des relations. Qu’elles soient familiales, amicales, stratégiques, il faut bien utiliser son temps pour choisir les relations qui sont significatives dans notre vie. Tristement, les vipères et sangsues sont deux types de personnes qui gravitent régulièrement dans l’environnement des gens à succès pour améliorer leurs situations, tout en représentant une perte de temps et source de stress inutile sur le long terme. Il peut être très difficile de mettre fin à ce type de relations. Dave et Mathieu présentent leurs trucs et stratégies pour mieux les identifier, les filtrer et vous en débarrasser pour de bons.
Le “hustle life” moderne semble avoir éliminer à plusieurs nouveaux entrepreneurs la capacité de réfléchir. On prend pour “du cash” des slogans accrocheurs qui se veulent des exagérations de concepts philosophiques. La semaine de 4h est un très bel exemple de ce problème en entrepreneuriat, surtout lorsqu’on analyse l’entrepreneuriat web. Découlant du titre du livre “The 4 hour work week” de Tim Ferris, la semaine de 4h ne veut pas un objectif de vie, mais un courant de pensée qui mise sur l’optimisation et encourage la productivité grâce à un processus défini. On repositionne le fondement et les motivations derrière le concept de la semaine de 4h afin de remettre en perspective les choses qui comptent vraiment pour maximiser votre impact et production dans le moins de temps possible. La discussion dérape ultimement sur les bonnes pratiques et bonnes philosophies à entretenir afin de travailler avec une productivité optimale tout en le faisant de façon soutenable à long terme.