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Dans cette édition :Surpopulation carcérale en France, avec plus de 80 000 personnes incarcérées pour seulement 62 000 places, créant des conditions de travail difficiles pour les surveillants de prison.Manque d'engagement des jeunes Français pour honorer la mémoire des anciens combattants, les associations peinent à recruter de nouveaux porte-drapeaux pour les cérémonies officielles.Accord commercial conclu entre l'Union Européenne et les États-Unis, qui semble plus avantageux pour les États-Unis que pour l'Europe.Des négociations sont en cours entre la Chine et les États-Unis concernant les droits de douane imposés sur les produits chinois.La France envisage de reconnaître prochainement l'existence d'un État palestinien, ce qui suscite des réactions mitigées au sein de l'Union Européenne.Incident impliquant des jeunes français de confession juive qui ont été débarqués de force d'un vol Valence-Paris par la compagnie aérienne Vueling.Victoire de Tadej Pogacar sur le Tour de France 2023 et la finale de l'Euro féminin de football remportée par l'Angleterre.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Surpopulation carcérale en France, avec plus de 80 000 personnes incarcérées pour seulement 62 000 places, créant des conditions de travail difficiles pour les surveillants de prison.Manque d'engagement des jeunes Français pour honorer la mémoire des anciens combattants, les associations peinent à recruter de nouveaux porte-drapeaux pour les cérémonies officielles.Accord commercial conclu entre l'Union Européenne et les États-Unis, qui semble plus avantageux pour les États-Unis que pour l'Europe.Des négociations sont en cours entre la Chine et les États-Unis concernant les droits de douane imposés sur les produits chinois.La France envisage de reconnaître prochainement l'existence d'un État palestinien, ce qui suscite des réactions mitigées au sein de l'Union Européenne.Incident impliquant des jeunes français de confession juive qui ont été débarqués de force d'un vol Valence-Paris par la compagnie aérienne Vueling.Victoire de Tadej Pogacar sur le Tour de France 2023 et la finale de l'Euro féminin de football remportée par l'Angleterre.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 10h, ce vendredi 25 juillet 2025, les GG : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de : "JO Paris 2024 un an après : ça vous manque ?"
Cette semaine sur Le Bad Crew, Melissa c'est rendu au Festivoix de Trois-Rivières pour une série d'entrevue!Dans cet première entrevue Mélissa s'entretien avec Jay Bentley, guitariste et membre fondateur du groupe légendaire Bad Religion!On y jase de leur album sous-estimé à son avis, d'une chanson très populaire mais qui a l'époque le groupe ne croyait jamais que ça percerait et bien d'autres choses. Manque surtout pas ça!Bonne écoute!
Au menu de la troisième heure des GG du mercredi 23 juillet 2025 : "Manque de sommeil, sieste obligatoire au travail ?" avec Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Emmanuel de Villiers, entrepreneur, et Étienne Liebig, éducateur.
Dans l'Antiquité, au cœur du croissant fertile, la Syrie a été le berceau de la civilisation et de l'agriculture grâce à l'Euphrate. Mais aujourd'hui, le niveau de sécheresse est alarmant, les pluies ayant été rares cet hiver. De nombreux Syriens vivent ou survivent en comptant chaque goutte d'eau. Huit mois après la chute du régime, l'avenir de la Syrie reste intimement lié à celui de l'eau. De notre envoyée spéciale de retour de Aatchané et Barada, En Syrie, à 50 km au sud d'Alep, dans le village d'Aatchané dont le nom signifie littéralement « l'assoiffée » en arabe, Assaad Faiz al Moustapha a l'habitude de cultiver des fèves, du blé et de l'avoine. Mais cette année, les champs sont désespérément arides. « À cause de la sécheresse et du manque d'eau, les terres sont rouges. Regardez cette plante. D'autres ne sont même pas sorties. Elles arrivent à cette taille et elles meurent. Ici, j'ai planté une tonne de blé, avec de l'engrais. On a beaucoup investi, on a tout labouré. Tout cela pour rien », déplore l'agriculteur, tenant en main des brindilles desséchées. Quand l'eau des nappes phréatiques manque, Assaad et ses voisins irriguent avec l'eau des égouts, mais même celle-ci s'est évaporée. Pour survivre, les 150 familles du village doivent acheter leur eau à 25 km à une entreprise privée. Chaque citerne coûte l'équivalent de 50 euros et ne dure que 10 jours. « L'eau est chère, très chère. C'est une souffrance. Oui, pour ce qui est de l'eau, une souffrance pour tout le monde », se désole Assaad Faiz al Moustapha. Aatchané devait bénéficier d'un projet national d'irrigation, mais la guerre a tout arrêté. « Avant, on recevait de l'eau de la rivière Qouweiq et même de l'Euphrate, mais ce n'est plus le cas cette année. Ils nous ont promis de rénover les systèmes de pompage. Pourvu que ce soit fait le plus vite possible. La vie sans agriculture, sans eau, est vraiment difficile », raconte Hussein el-Moustapha, le voisin et oncle d'Assaad, qui espère que les nouvelles autorités reprendront le dossier. Privés de revenus, de nombreux agriculteurs émigrent vers les villes. Mais à Damas, l'eau est aussi comptée. À la station de Barada qui approvisionne la capitale syrienne, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) craint de graves pénuries. « D'habitude, l'eau se trouve à 13 mètres de profondeur dans les puits, mais depuis un an, à cause du manque de pluie, le niveau est tombé à 30 mètres. L'ensemble du système est dans une situation critique. Il va falloir beaucoup d'efforts et d'interventions pour l'empêcher de s'effondrer », détaille Sleiman Chakkour, responsable eau et habitat au CICR. L'organisme compte réhabiliter ces infrastructures délaissées pendant 15 ans de guerre. La Syrie traverse déjà l'un des étés les plus secs de son histoire. Un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir, la sécheresse étant l'un des facteurs qui avait entraîné les manifestations de 2011. À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique
Dans l'Antiquité, au cœur du croissant fertile, la Syrie a été le berceau de la civilisation et de l'agriculture grâce à l'Euphrate. Mais aujourd'hui, le niveau de sécheresse est alarmant, les pluies ayant été rares cet hiver. De nombreux Syriens vivent ou survivent en comptant chaque goutte d'eau. Huit mois après la chute du régime, l'avenir de la Syrie reste intimement lié à celui de l'eau. De notre envoyée spéciale de retour de Aatchané et Barada, En Syrie, à 50 km au sud d'Alep, dans le village d'Aatchané dont le nom signifie littéralement « l'assoiffée » en arabe, Assaad Faiz al Moustapha a l'habitude de cultiver des fèves, du blé et de l'avoine. Mais cette année, les champs sont désespérément arides. « À cause de la sécheresse et du manque d'eau, les terres sont rouges. Regardez cette plante. D'autres ne sont même pas sorties. Elles arrivent à cette taille et elles meurent. Ici, j'ai planté une tonne de blé, avec de l'engrais. On a beaucoup investi, on a tout labouré. Tout cela pour rien », déplore l'agriculteur, tenant en main des brindilles desséchées. Quand l'eau des nappes phréatiques manque, Assaad et ses voisins irriguent avec l'eau des égouts, mais même celle-ci s'est évaporée. Pour survivre, les 150 familles du village doivent acheter leur eau à 25 km à une entreprise privée. Chaque citerne coûte l'équivalent de 50 euros et ne dure que 10 jours. « L'eau est chère, très chère. C'est une souffrance. Oui, pour ce qui est de l'eau, une souffrance pour tout le monde », se désole Assaad Faiz al Moustapha. Aatchané devait bénéficier d'un projet national d'irrigation, mais la guerre a tout arrêté. « Avant, on recevait de l'eau de la rivière Qouweiq et même de l'Euphrate, mais ce n'est plus le cas cette année. Ils nous ont promis de rénover les systèmes de pompage. Pourvu que ce soit fait le plus vite possible. La vie sans agriculture, sans eau, est vraiment difficile », raconte Hussein el-Moustapha, le voisin et oncle d'Assaad, qui espère que les nouvelles autorités reprendront le dossier. Privés de revenus, de nombreux agriculteurs émigrent vers les villes. Mais à Damas, l'eau est aussi comptée. À la station de Barada qui approvisionne la capitale syrienne, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) craint de graves pénuries. « D'habitude, l'eau se trouve à 13 mètres de profondeur dans les puits, mais depuis un an, à cause du manque de pluie, le niveau est tombé à 30 mètres. L'ensemble du système est dans une situation critique. Il va falloir beaucoup d'efforts et d'interventions pour l'empêcher de s'effondrer », détaille Sleiman Chakkour, responsable eau et habitat au CICR. L'organisme compte réhabiliter ces infrastructures délaissées pendant 15 ans de guerre. La Syrie traverse déjà l'un des étés les plus secs de son histoire. Un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir, la sécheresse étant l'un des facteurs qui avait entraîné les manifestations de 2011. À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique
En Chine, l'intelligence artificielle n'est plus un simple sujet d'innovation, mais une réalité industrielle structurée. Challenges et le cabinet Trajectry ont organisé, début juillet un voyage d'étude à Shanghai, au cœur de ce tourbillon technologique. Là-bas, des “quartiers de l'IA” concentrent start-up, laboratoires, infrastructures GPU, plateformes de robotique et modèles open source. Objectif : autonomie technologique totale, de la puce au modèle. Loin des débats sur la régulation, la Chine passe à l'exécution. L'IA générative y est massivement utilisée : dans l'e-commerce, le marketing, la production de contenus vidéo ou la conception de produits. La robotique humanoïde, intégrée à des modèles de langage, sort des labos pour entrer dans les entrepôts et les hôpitaux.Face à cette accélération, l'Europe semble larguée. Manque d'infrastructures, dispersion des efforts, lourdeurs réglementaires… Le contraste est saisissant. Et inquiétant. Car si la Chine avance sans garde-fous éthiques, elle avance vite. Très vite. Et pose, par la seule force de son exécution, une question stratégique à l'Occident : que reste-t-il du temps long, quand d'autres courent déjà ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque jour, de 11 heures à 13 heures, Jean-Pierre Foucault reçoit des invités et des auditeurs pour débattre des sujets qui font la Une de l'actualité.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Intéressé.e par notre formation Yaniro Leadership Program ? Prenez rendez-vous avec Yasmine ici !Voulez-vous former les managers avec la méthode do it yourself ? Obtenez toutes les ressources ici !Résumé de l'article
Face à l'explosion du nombre de déchets plastiques et à des objectifs européens de recyclage toujours plus ambitieux, la France peine à suivre le rythme. Manque d'infrastructures, technologies encore trop chères, filières sous tension : la machine du recyclage cale. Pourtant, des solutions émergent aux quatre coins du pays et tout un écosystème cherche à transformer un secteur encore loin de la circularité. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Manque de renouvellement des générations, accès au foncier bloqué, transition écologique ralentie : le modèle agricole français arrive à un point de bascule. Alors que des milliers de porteurs de projets souhaitent s'installer pour produire autrement, nombre d'entre eux restent freinés par un système inadapté. Pour y répondre, la foncière solidaire FEVE mise sur l'épargne citoyenne pour soutenir une nouvelle génération d'agriculteurs engagés. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
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Face à l'explosion du nombre de déchets plastiques et à des objectifs européens de recyclage toujours plus ambitieux, la France peine à suivre le rythme. Manque d'infrastructures, technologies encore trop chères, filières sous tension : la machine du recyclage cale. Pourtant, des solutions émergent aux quatre coins du pays et tout un écosystème cherche à transformer un secteur encore loin de la circularité.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Cet été, revivez les moments les plus marquants de la libre antenne.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si mieux se parler pouvait vraiment tout changer ?Dans ce deuxième épisode de notre série de l'été, on se donne 8 minutes pour explorer les clés d'une communication apaisée au sein du couple. Des repères concrets pour échanger sans tensions et se sentir vraiment entendus.A vous d'écouter ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Manque d'humanisation et de personnalisation de la prise en charge, frustration et débordement des soignants : le regret des mères et le regret des sage-femmes mis en lumière par Anthony Cortes, journaliste d'investigation et co-auteur de l'enquête : "4,1, le scandale des accouchements en France" (éditions Buchet Chastel). Découvrez un extrait de notre entretien avec Anthony Cortes à propos de la crise des petites et grandes maternités françaises. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:45 - L'invité de 7h50 - par : Amélie Perrier - L'ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d'Asile, était l'invitée de France Inter ce jeudi. Elle est l'auteure, avec Benjamin Michallet, de "Réfugiés : ce qu'on ne nous dit pas" (Stock). - invités : Najat VALLAUD BELKACEM - Najat Vallaud-Belkacem : Ancienne ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, directrice France de l'ONG ONE Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:10:45 - L'invité de 7h50 - par : Amélie Perrier - L'ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d'Asile, était l'invitée de France Inter ce jeudi. Elle est l'auteure, avec Benjamin Michallet, de "Réfugiés : ce qu'on ne nous dit pas" (Stock). - invités : Najat VALLAUD BELKACEM - Najat Vallaud-Belkacem : Ancienne ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, directrice France de l'ONG ONE Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Marie est confrontée à des angoisses liées à l'incendie de la maison de sa fille enceinte et à la dépression sévère de son fils. Elle doit gérer ses propres douleurs chroniques tout en s'occupant de sa famille, ce qui la laisse peu de temps pour elle-même. Marie cherche à inverser la tendance en prenant plus de temps pour elle et en impliquant davantage son mari dans les tâches quotidiennes. Durant le mois de juillet, en direct, Cécilia Commo accueille les auditeurs pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Selon une enquête de l'association de consommateurs CLCV révélée par RTL, l'origine des principales matières premières qui composent un produit sont inconnues dans 52% des cas. Ecoutez Le conseil conso avec Pierre Herbulot du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Selon une enquête de l'association de consommateurs CLCV révélée par RTL, l'origine des principales matières premières qui composent un produit sont inconnues dans 52% des cas. Ecoutez Le conseil conso avec Pierre Herbulot du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invitée : - Marie-Odile dénonce le manque de respect dont certains fonctionnaires font preuve. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. (Rediffusion) Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés. Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation. Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenne Initié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place. « Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. » Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara. Des contrats miniers toujours secrets D'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines. La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. » À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de Simandou Même du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. » Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ». Un train pour le minerai et pour les passagers ? La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI. Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry. À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.
Regard croisé sur deux actualités marquantes : le retard des entreprises françaises dans l'adoption de l'intelligence artificielle, et les 40 ans du premier appel mobile au Canada.France : un plan de plus pour l'IA Lancé par la secrétaire d'État au numérique Clara Chappaz, le plan "Oser l'IA" veut réveiller l'écosystème entrepreneurial français. À peine 10 % des entreprises auraient recours à l'IA aujourd'hui. Pourquoi un tel retard ? Manque de stratégie, méconnaissance des usages, confusion sur les coûts et bénéfices : les freins sont nombreux. Et alors que les grandes entreprises avancent, les TPE restent à la traîne. L'épisode revient sur ce paradoxe et l'enjeu de souveraineté économique que cela pose.Canada : 40 ans de téléphonie mobile Retour sur un moment historique : le 1er juillet 1985, un appel entre les maires de Toronto et Montréal marque la naissance du réseau cellulaire au Canada. À l'époque, il fallait une valise de 10 kg et 10 000 dollars pour passer un coup de fil. Aujourd'hui, 100 millions d'appels sont émis chaque jour. L'occasion de mesurer le chemin parcouru, entre anecdotes d'époque et réflexions sur la souveraineté technologique.Capteurs vocaux, IA responsable et Prime Day Bruno nous présente aussi Josephine Care, une solution québécoise de monitoring non intrusif par capteurs vocaux, dédiée aux personnes âgées. Côté IA, on évoque la nouvelle version du modèle Lucie (OpenLLM) entraîné de manière éthique. Et pour finir, focus sur les Prime Day d'Amazon, entre opportunités d'achat et incitation à la surconsommation.-----------
Dans cette édition :Inquiétude des Français face aux cambriolages pendant les vacances, avec une demande en hausse pour l'installation de systèmes de sécurité dans les maisons.Débat autour de l'interdiction de fumer sur les plages, les forces de l'ordre n'en feront pas une priorité malgré les amendes prévues.Projet de loi visant à renforcer les prérogatives de la police municipale, avec des réactions contrastées de la part des partis politiques.Manque d'information de l'Union Européenne sur le cas de l'écrivain Boualem Sansal, dénoncé par le député européen François-Xavier Bellamy.Pressions d'Emmanuel Macron sur François Bayrou concernant le budget 2026, avec des enjeux autour des économies et des priorités du gouvernement.Menace de droits de douane américains sur les exportations françaises de vins, spiritueux, cosmétiques et produits de luxe, pouvant entraîner des milliers de suppressions d'emplois.Conseils pour se protéger efficacement des moustiques pendant les vacances, avec des produits répulsifs recommandés et des méthodes à éviter.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[SERIE] "Nos liens à l'argent" Marion Gestin Duchêne reçoit Christian Junod, ancien banquier, spécialiste de la relation à l'argent. Pourquoi avons-nous si souvent peur du manque ? Comment nos projections intérieures sabotent-elles notre relation à l'argent ? Comment réconcilier spiritualité, liberté et finances personnelles ? Christian Junod nous propose de replacer l'amour de soi au cœur de l'abondance et de repenser en profondeur notre lien à l'argent, pour le rendre plus fluide, plus apaisé, plus conscient. Son livre Ce que l'argent dit de vous, est publié aux éditions Eyrolles.Pendant 4 semaines, Marion Gestin Duchêne décrypte avec ses invités nos liens à l'argent : découvrez tous leurs conseils et recommandations pour déconstruire ce sujet tabou et entretenir une relation à l'argent plus apaisée.Quelques citations avec Christian Junod : "Il y a beaucoup d'histoires de peur de mourir derrière les questions d'argent.""Nous avons donné un pouvoir à l'argent que l'argent n'a pas.""L'outil qui permet plus d'abondance, c'est la gratitude."Thèmes abordés lors du podcast avec Christian Junod : 00:00 Introduction02:48 L'argent, un révélateur03:54 La charge émotionnelle liée à l'argent05:01 De la fonction de l'argent à nos projections07:14 3 comportements face à l'argent11:35 Prendre conscience de son rapport à l'argent12:48 Dépasser la peur de manquer14:58 L'argent fait-il le bonheur ?16:09 Donner et recevoir : un canal17:03 Une perception négative de la richesse18:35 Des outils pour pacifier sa relation à l'argent20:44 L'argent au service de ses valeurs23:06 Sortir du schéma parental24:42 Tenir un journal intime d'argent26:08 La gratitude différée30:47 Que faire de son argent ?32:25 La puissance du don34:35 Comment cultiver l'esprit d'abondance ?À réécouter :Et si l'argent conditionnait aussi vos relations ? avec l'expert en finance Matthias Baccino Argent : être indépendante ! avec Héloïse Bolle, Fondatrice d'Oseille et compagnieAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreSuivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox / YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les footballeurs parlent aux footballeurs ! « Rothen s'enflamme », le rendez-vous des passionnés du ballon rond revient pour une deuxième saison !
Dans ce hors série data,t du mois de janvier dernier, on s'intéresse à un phénomène énergétique qui a récemment mis l'Allemagne sous tension : le Dunkelflaute. Ce terme allemand, que l'on pourrait traduire par ‘sécheresse énergétique', décrit une situation où les énergies renouvelables, comme le solaire et l'éolien, sont mises en difficulté par des conditions météorologiques défavorables, provoquant des tensions sur le réseau électrique. Avec Arnaud, ingénieur et expert en énergie, Aurélien va décrypter cette problématique : comment ce phénomène impacte-t-il l'équilibre fragile entre l'offre et la demande d'électricité ? Quelles solutions ont été mises en œuvre en Allemagne pour y faire face, et quelles sont les leçons pour l'avenir du mix énergétique européen ? Ecoutez cet échange clair et pédagogique sur ces enjeux majeurs. Source
C'est un paradoxe étonnant : en Europe, d'après l'OMS, la proportion de médecins par habitant a augmenté de 20% en 10 ans… pourtant, la pénurie de personnel soignant est une réalité connue et bien ancrée à travers le continent. Manque de médecins, manque d'infirmiers, aucun pays européen n'est épargné En France, le secteur de la santé mentale est particulièrement touché, cette dernière a été décrétée grande cause nationale de l'année 2025 par le gouvernement. Depuis la pandémie de Covid, la santé psychologique des jeunes en particulier s'est dégradée et leur accès aux soins est difficile. Alors les territoires innovent : au nord dans le bassin minier de la région de Lens, une association a recruté une psychologue de rue pour aller au plus près de jeunes, dont beaucoup s'étaient renfermés sur eux-mêmes. Reportage, Lise Verbeke. En Angleterre aussi, le système de santé est à la peine et les délais pour consulter dans le service public sont tels qu'ils peuvent représenter un risque pour la santé des patients ; la tendance n'est pas nouvelle, mais elle s'aggrave. Ces dernières années, le NHS, le service public de santé, réorganise les compétences et crée de nouveaux métiers. Les explications de Marie Billon. La chronique musique de Vincent Théval : Lotus, le dernier album de la rappeuse Little Simz (Angleterre). À Ankara, les éboueurs ont monté une bibliothèque Dans la capitale turque, un endroit hors du commun s'emploie depuis plusieurs années à protéger et à transmettre l'amour de la lecture. Cet endroit, c'est une bibliothèque - jusqu'ici rien de surprenant - mais c'est une bibliothèque qui a été créée par les éboueurs de la ville, à partir des ouvrages trouvés dans les poubelles. Elle reçoit désormais des milliers de dons de livres et elle leur offre une seconde vie. Cela se passe dans l'arrondissement de Çankaya. Reportage, Anne Andlauer.
Site emblématique de la mémoire africaine et première destination touristique du Sénégal, Gorée attire chaque jour des centaines de visiteurs. Mais derrière ses façades colorées, l'île classée au patrimoine mondial de l'Unesco fait face à une dégradation alarmante de ses bâtiments historiques. Entre humidité, matériaux inadaptés et manque de financements, entretenir et restaurer ces édifices s'avère un véritable défi. De notre correspondante à Dakar, Chaque jour, les chaloupes venues de Dakar déversent leur flot de visiteurs sur l'île de Gorée. Ils viennent admirer ses ruelles paisibles, vestiges de l'époque coloniale. Certaines maisons datent du XVIIIe ou du XIXe siècle. Mais derrière la carte postale, de nombreux bâtiments tombent en ruine. C'est le cas de l'immense palais du gouverneur. « Les murs en pierre sont montés à la chaux. Mais quand on les répare avec du ciment, ça ne tient pas… Avec l'humidité, ça se dégrade. Et il n'y a pas d'entretien », regrette Xavier Ricou, architecte et conseiller municipal à Gorée. Beaucoup de bâtiments appartiennent à l'État qui manque de moyens pour assurer la restauration de son patrimoine. Une solution serait donc de nouer des partenariats avec des investisseurs privés. Certains aimeraient transformer le palais du gouverneur en hôtel de luxe, mais les discussions sont bloquées. « Les investisseurs demandent qu'on leur cède aussi l'ancien hôpital voisin. Mais ce bâtiment est occupé par des squatteurs qu'on ne peut pas expulser », affirme l'architecte. Xavier Ricou réclame un véritable plan de sauvegarde pour l'île de Gorée – qui figurait sur la toute première liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1978 – à l'image de ceux exigés aujourd'hui pour les nouveaux sites inscrits. En attendant, il restaure patiemment sa maison familiale, qui date de 1880. À lire aussiSénégal : près de Dakar, les habitués de Ngor savourent son entrée au club des plus belles baies du monde Mais pour les habitants, rénover coûte cher. Oumar Sy, goréen depuis trois générations, restaure justement une maison. « Rien que la charpente, c'est 20 000 euros. Il faut faire venir les matériaux, et tout le reste... », relève-t-il. Annie Jouga, architecte et ancienne élue de Gorée, demande des mesures d'accompagnement de l'État pour restaurer et construire sur l'île : « Il faudrait privilégier la pierre de basalte pour les Goréens, parce que c'est obligatoire. Accompagner aussi bien au niveau du coût d'extraction qu'au niveau du coût de transport... Inciter les gens à rénover pour qu'ils aient par exemple moins d'impôts à payer. » Des projets d'appui voient malgré tout le jour : la Banque mondiale finance actuellement des remblais de pierre pour renforcer le littoral et freiner l'érosion. À lire aussiNouveaux noms de rues au Sénégal : l'histoire africaine a été « occultée par cette toponymie venue d'ailleurs »
C'est un paradoxe étonnant : en Europe, d'après l'OMS, la proportion de médecins par habitant a augmenté de 20% en 10 ans… pourtant, la pénurie de personnel soignant est une réalité connue et bien ancrée à travers le continent. Manque de médecins, manque d'infirmiers, aucun pays européen n'est épargné En France, le secteur de la santé mentale est particulièrement touché, cette dernière a été décrétée grande cause nationale de l'année 2025 par le gouvernement. Depuis la pandémie de Covid, la santé psychologique des jeunes en particulier s'est dégradée et leur accès aux soins est difficile. Alors les territoires innovent : au nord dans le bassin minier de la région de Lens, une association a recruté une psychologue de rue pour aller au plus près de jeunes, dont beaucoup s'étaient renfermés sur eux-mêmes. Reportage, Lise Verbeke. En Angleterre aussi, le système de santé est à la peine et les délais pour consulter dans le service public sont tels qu'ils peuvent représenter un risque pour la santé des patients ; la tendance n'est pas nouvelle, mais elle s'aggrave. Ces dernières années, le NHS, le service public de santé, réorganise les compétences et crée de nouveaux métiers. Les explications de Marie Billon. La chronique musique de Vincent Théval : Lotus, le dernier album de la rappeuse Little Simz (Angleterre). À Ankara, les éboueurs ont monté une bibliothèque Dans la capitale turque, un endroit hors du commun s'emploie depuis plusieurs années à protéger et à transmettre l'amour de la lecture. Cet endroit, c'est une bibliothèque - jusqu'ici rien de surprenant - mais c'est une bibliothèque qui a été créée par les éboueurs de la ville, à partir des ouvrages trouvés dans les poubelles. Elle reçoit désormais des milliers de dons de livres et elle leur offre une seconde vie. Cela se passe dans l'arrondissement de Çankaya. Reportage, Anne Andlauer.
Dans cet épisode, je te parle en toute sincérité de cette réalité que beaucoup de femmes vivent :Comment avancer quand on a du mal à s'organiser et qu'on se sent seule dans son quotidien ?
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Mourad Boudjellal et Fatima Aït Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le flex office, ou bureau flexible, est une organisation du travail dans laquelle les salariés n'ont plus de poste de travail attitré. Concrètement, au lieu d'avoir un bureau fixe, chacun s'installe chaque jour dans l'espace de travail disponible selon ses besoins : open space, salle de réunion, espace calme, zone de coworking, etc. En 2024, 26 % des salariés sont en flex office.Voici les grandes caractéristiques du flex office :1. Suppression du bureau personnelLes salariés n'ont plus de bureau dédié. Ils rangent leurs affaires dans des casiers personnels ou les transportent au quotidien.2. Espaces partagés et modulablesLes bureaux sont organisés par zones d'usage (collaboration, concentration, réunions informelles…), souvent avec des outils numériques pour réserver un poste à l'avance.3. Objectif : optimisation de l'espaceLe flex office permet aux entreprises de réduire leurs coûts immobiliers, en adaptant les surfaces aux besoins réels. En moyenne, un poste de travail n'est occupé que 60 % du temps (télétravail, réunions, déplacements…), ce qui rend possible cette mutualisation.4. Encourager la mobilité et la collaborationEn changeant régulièrement de place, les salariés croisent plus de collègues, ce qui favorise les échanges transversaux et casse les silos hiérarchiques.5. Effets contrastés sur le bien-êtreLe flex office séduit certaines entreprises, mais il suscite aussi des critiques :Perte de repères ou de sentiment d'appartenance,Manque d'intimité ou de confort,Stress logistique (chercher un poste, gérer ses affaires personnelles…).Ces points ont été confirmés par plusieurs études, notamment une étude de 2021 menée par l'Université de Leeds (Royaume-Uni), qui souligne une baisse du sentiment d'appartenance et une augmentation du stress perçu chez les employés en flex office. En France, une enquête menée en 2022 par OpinionWay pour CD&B indique que 61 % des salariés en flex office regrettent de ne plus avoir de poste fixe, et 48 % disent que cela nuit à leur concentration.En résumé, le flex office est une forme d'organisation spatiale du travail pensée pour plus de souplesse, mais qui exige aussi autonomie, discipline et outils numériques adaptés. Il est souvent associé au télétravail et aux nouvelles méthodes de travail agiles, mais son impact dépend fortement de son mode de mise en œuvre et de l'accompagnement des équipes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mardi 24 juin 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BmrQ.A
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit le mentaliste Fabien Olicard. Manquons-nous vraiment de temps ? Entre distractions numériques, tâches inutiles et habitudes chronophages, comment en récupérer ? Et si ralentir nous permettait d'en gagner ? Est-il possible de dépasser la procrastination ? Fabien Olicard partage tous ses conseils et astuces (qui marchent vraiment !) pour réinventer notre quotidien et enfin nous réconcilier avec le temps qui passe. Le livre de Fabien Olicard, Ce livre va vous fera gagner du temps, est paru aux éditions First. Épisode #603Quelques citations du podcast avec Fabien Olicard :"Le procrastinateur n'est pas feignant, c'est quelqu'un qui se surcharge de choses inutiles à faire pour ne pas avoir le temps de faire les choses utiles importantes.""Quand on respecte mal son temps, on respecte en fait souvent mal son énergie.""Ne ne pas avoir conscience de son temps et de ce qu'on en fait, c'est extrêmement énergivore."Thèmes abordés lors du podcast avec Fabien Olicard :00:00 Introduction03:09 Fabien Olicard, un procrastinateur abstinent04:46 Procrastination et TDA 06:19 La conscience de la finitude10:31 Le manque de temps est une illusion 15:02 Le memento mori convient-il à tout le monde ? 19:05 Comment allonger le temps ?20:34 La place de l'imprévu22:36 Stop au multitasking 24:29 La matrice d'Eisenhower29:21 Avaler le crapaud et gratitude 31:37 la question des 120 secondes 33:14 La loi de Laborit35:36 Personnalité et gestion de temps 38:28 Vie pro / vie perso 40:02 Auto évaluation et feedback 45:13 Nous sommes tous mentalistes46:05 Commencer par ce dont on ne veut pas 47:59 Concentrer ses idées 50:17 Définir sa boussole intérieure 55:24 Prévoir le coucher dès le réveil À réécouter :#494 Votre attention, votre superpouvoir#399 Votre idée va devenir une réalité#381 Mieux comprendre la manipulationAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez un mercredi sur deux la newsletter Métamorphose avec des infos inédites sur le podcast et les inspirations d'AnneFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:16 - Le Reportage de la rédaction - Dans les bars, les restaurants, les festivals ou les colonies de vacances, ils sont indispensables au bon déroulé de la saison estivale. Pourtant, les saisonniers sont de plus en plus difficiles à recruter. Premier épisode de notre série consacrée aux travailleurs de l'été : la restauration.
Les Sondages du matin, c'est tous les matins à 6H10 et 8H40.
Pas de répis pour nos Grandes Gueules du Sport, ils passent la seconde ! L'une des grosses actus sportives décryptée par nos GG.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Mourad Boudjellal et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
✍️ As-tu déjà pensé que tenir un journal pouvait t'aider à progresser vers le niveau avancé? Pour mieux écrire en français bien sûr, mais pas seulement! Dans cet épisode, je t'explique comment le journaling peut transformer ton apprentissage à plusieurs niveaux. Si tu reçois du feedback sur ton écriture, ça peut même t'aider à penser en français sans tout traduire de ta langue maternelle.
REDIFF - Patrice est marié depuis 20 ans mais il semble que son mariage ne comble plus ses besoins. Il a déjà eu des relations extra-conjugales et elles aussi n'ont pas réussi à combler son manque affectif. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Inès a quitté son mari après dix ans de mariage et deux enfants, car elle se sentait seule à porter les responsabilités familiales. Elle a constaté un manque de communication et de soutien de la part de son mari, qui était passif et peu réactif à ses besoins. Cette décision de séparation lui a permis de retrouver son bien-être personnel. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. À la Une aujourd'hui : - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe ; - La Mannschaft dans le doute. ; - Rayan Cherki rejoint Manchester City. ; - Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe : fin de l'ère Spalletti, après une victoire de la Nazionale sur la Moldavie. La déroute en Norvège a été fatale à l'ex-coach du Napoli. Ella a ranimé le spectre des 2 derniers mondiaux disputés sans les Azzurri. Qui pour prendre les rênes de la sélection et relancer l'équipe ? Ranieri a décliné le poste.- La Belgique à l'arraché ! 3 jours avoir été accrochés en Macédoine du Nord, les Diables rouges, qui menaient 3-0 à la 27è minute face aux Gallois, ont été rejoints par les Dragons. Kevin De Bruyne a tiré ses coéquipiers d'un mauvais pas in extremis.- La Mannschaft dans le doute. À un an du Mondial, les Blanc et Noir sont systématiquement parmi les favoris, malgré les mauvais résultats en Russie et au Qatar, et l'échec de l'Euro 2024 à domicile. Nagelsmann, 37 ans, coach aux idées neuves qui avance avec une nouvelle génération, mais dont l'équipe a déçu lors de la phase finale, avec une autre chance de briller à la maison. Renversés par le Portugal mercredi, les Allemands se sont de nouveau inclinés face aux Bleus. Manque d'efficacité offensive, domination stérile, pas encore l'heure du renouveau ? Le Nationalelf entamera ses éliminatoires en septembre, devrait logiquement voir l'Amérique en juin prochain.- Rayan Cherki rejoint Manchester City. Un contrat de cinq ans pour le néo international après 6 saisons passées à l'OL, l'occasion pour le milieu offensif de passer un cap supplémentaire avec Pep Guardiola ?- Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. Succès 1-0 à Fès face au Bénin, 3 jours après un succès (2-0) contre la Tunisie. Regragui critiqué sur la manière, est le 1er sélectionneur marocain à enchaîner 12 victoires consécutives. 6 villes hôtes, calendrier ambitieux, où en sont les chantiers avant la grande fête du foot africain ? Avec Olivier Pron : Saïd Amdaa, David Lortholary, Philippe Doucet et Salim Baungally. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. À la Une aujourd'hui : - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe ; - La Mannschaft dans le doute. ; - Rayan Cherki rejoint Manchester City. ; - Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe : fin de l'ère Spalletti, après une victoire de la Nazionale sur la Moldavie. La déroute en Norvège a été fatale à l'ex-coach du Napoli. Ella a ranimé le spectre des 2 derniers mondiaux disputés sans les Azzurri. Qui pour prendre les rênes de la sélection et relancer l'équipe ? Ranieri a décliné le poste.- La Belgique à l'arraché ! 3 jours avoir été accrochés en Macédoine du Nord, les Diables rouges, qui menaient 3-0 à la 27è minute face aux Gallois, ont été rejoints par les Dragons. Kevin De Bruyne a tiré ses coéquipiers d'un mauvais pas in extremis.- La Mannschaft dans le doute. À un an du Mondial, les Blanc et Noir sont systématiquement parmi les favoris, malgré les mauvais résultats en Russie et au Qatar, et l'échec de l'Euro 2024 à domicile. Nagelsmann, 37 ans, coach aux idées neuves qui avance avec une nouvelle génération, mais dont l'équipe a déçu lors de la phase finale, avec une autre chance de briller à la maison. Renversés par le Portugal mercredi, les Allemands se sont de nouveau inclinés face aux Bleus. Manque d'efficacité offensive, domination stérile, pas encore l'heure du renouveau ? Le Nationalelf entamera ses éliminatoires en septembre, devrait logiquement voir l'Amérique en juin prochain.- Rayan Cherki rejoint Manchester City. Un contrat de cinq ans pour le néo international après 6 saisons passées à l'OL, l'occasion pour le milieu offensif de passer un cap supplémentaire avec Pep Guardiola ?- Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. Succès 1-0 à Fès face au Bénin, 3 jours après un succès (2-0) contre la Tunisie. Regragui critiqué sur la manière, est le 1er sélectionneur marocain à enchaîner 12 victoires consécutives. 6 villes hôtes, calendrier ambitieux, où en sont les chantiers avant la grande fête du foot africain ? Avec Olivier Pron : Saïd Amdaa, David Lortholary, Philippe Doucet et Salim Baungally. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.