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Journal de l'Afrique
Massacre de Thiaroye : six tirailleurs reconnus officiellement "morts pour la France"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 14:26


Six tirailleurs africains dont quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat issu de la Haute-Volta (devenu Burkina Faso) viennent officiellement d'être reconnus "morts pour la France à titre posthume". Tous ont été exécutés sur ordre d'officiers de l'armée française au camp de Thiaroye, au Sénégal en la nuit du 1er décembre 1944. Dimanche soir le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a réagit. 

Invité France
Massacre de Thiaroye: six tirailleurs africains reconnus «morts pour la France», c'est «une avancée historique»

Invité France

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 7:06


Six tirailleurs africains dont quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat issu de la Haute-Volta (devenu Burkina Faso) viennent officiellement d'être reconnus « morts pour la France . Tous ont été exécutés sur ordre d'officiers de l'armée française au camp de Thiaroye, au Sénégal en 1944. Retour sur une décision mémorielle inédite avec Aïssata Seck, présidente de l'Association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais et directrice de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.  RFI : Quel est le poids de cette reconnaissance par les autorités françaises dans ce dossier ?Aïssata Seck : Cette reconnaissance est un choix extrêmement important aujourd'hui, car c'est une demande qui avait été faite depuis des années par les descendants de ces personnes qui ont été massacrées à Thiaroye en 1944. C'est donc à mon sens un choix cohérent qui permet de regarder en face une page très douloureuse de l'histoire franco-sénégalaise, et qui permettra bien évidemment d'ouvrir d'autres dossiers, notamment la question du bilan officiel de 35 morts qui avait été annoncé à l'époque par l'État français.Six tirailleurs reconnus morts pour la France à titre posthume. Mais qu'en est-il des autres ? Pourquoi aussi peu ? L'identification prend du temps ?L'identification prend du temps. Il faut à nouveau regarder les archives, en tout cas une partie des archives qui avaient été remises en 2014 par le président François Hollande. Et regarder aussi le travail des chercheurs et des historiens qui ont travaillé dessus depuis des années. À mon sens, il faudrait que l'on puisse permettre les fouilles des fosses communes, car d'après les recherches qui ont été faites, un certain nombre d'entre eux ont été jetés dans des fosses communes. Et si on veut aujourd'hui avoir un bilan officiel et proche de la réalité, il faudrait qu'on puisse permettre cela.Le travail de recherche doit donc se poursuivre ?Le travail de recherche doit donc se poursuivre. La mention « morts pour la France » est une avancée extrêmement importante, parce que d'autres présidents jusque-là n'avaient pas accordé cette mention « morts pour la France ». Aujourd'hui, on est dans une avancée historique et majeure. Néanmoins, il faut que l'on puisse continuer ce travail. Un travail qui permettra, comme je l'ai dit, une identification, mais qui permettra aussi d'avancer sur le travail de mémoire entre la France et le Sénégal, sur une histoire extrêmement tragique et douloureuse qui a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale.Ce travail de mémoire passe aussi par les archives. Peut-il y avoir une déclassification de ces documents pour faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé, le nombre de soldats tués également ?Jusqu'à aujourd'hui, l'État français a remis officiellement les archives en 2014 au président de la République Macky Sall. Je sais qu'à l'époque, le président Macky Sall avait commissionné – enfin, avait mis en place – une mission d'historiens et de personnalités sénégalaises qui avaient pour objectif de regarder toutes ces archives. Aujourd'hui, les archives qui ont été remises par la France au Sénégal ne sont pas ouvertes au public. Elles sont, je crois, uniquement ouvertes aux spécialistes. Il faudrait qu'on puisse y avoir accès et les regarder bien attentivement. Ensuite, comme je l'ai dit, au-delà des archives qui ont été remises à l'époque, on ne sait pas ce qui avait été mis en 1944, donc, on n'est pas en capacité aujourd'hui de dire ce qui s'est exactement passé.La priorité, à mon sens, ce sont vraiment les fouilles des fosses communes qui permettront d'avoir un bilan officiel, car c'est ce que demandent les descendants. C'est ce que demandent aussi les historiens et historiennes qui travaillent sur ces sujets et c'est ce qui permettra d'avoir un chiffre très proche de la réalité. Aujourd'hui, le chiffre officiel est de 35 morts et 70 blessés. En 2014, quand François Hollande avait pris la parole, il avait prononcé un discours assez fort […] sur place. Il avait été invité par le président Macky Sall, donc il était sur place. En 2016, son ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault était retourné aussi à Thiaroye. Ils avaient tous les deux reconnu le fait que le chiffre de 35 morts n'était pas forcément un chiffre proche de la réalité. Et aujourd'hui, concrètement, ce qui permettrait d'avoir un chiffre exact, ce sont les fouilles des fosses communes où auraient été jetés ces malheureux soldats massacrés.Revenons sur la réaction d'Ousmane Sonko au Sénégal, Premier ministre. Il explique que ce n'est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis, assassinés, après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent. Il est Premier ministre et il réagit en tant que président du Pastef. Dans les faits, ce n'est pas une réaction des autorités, mais il est tout de même chef du gouvernement. Sa parole est donc vue ainsi. Comment la comprendre ?Pour le coup, je n'ai pas les tenants et aboutissants des échanges qui ont eu lieu entre l'État français et l'État sénégalais sur ce sujet, même si je sais que le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le président de la République Emmanuel Macron ont évoqué le cas de Thiaroye lors de la visite officielle du président de la République sénégalaise il y a environ trois semaines, un mois. Là, c'est vrai qu'il réagit en tant que président du Pastef, donc je n'ai pas de réaction particulière à avoir sur celle-ci. Néanmoins, je pense qu'il est important de noter que cela reste une avancée extrêmement importante et qu'il faut pouvoir justement se saisir de cette avancée et du travail qui a été fait aussi par les historiens sénégalais sur cette mention et de voir de quelle manière on peut avancer dans le bon sens.C'était la suite de la politique africaine d'Emmanuel Macron dans les pas de François Hollande. C'est une suite logique vers l'ouverture ?Oui, c'est une suite logique et un choix cohérent. En réalité, on est dans une année où l'on parle du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye. Ce qu'il faut mentionner aussi, c'est qu'on est sur le 80e anniversaire de la libération de la France dont le 80e anniversaire du débarquement de Provence. Un débarquement […] avec 235 000 combattants français dont 90% étaient issus des anciennes troupes coloniales, donc du Sénégal, d'Algérie, du Maroc, du Pacifique et des Antilles. Et il est aussi important de marquer cette date d'anniversaire par l'héroïsme de ces anciens soldats et qui ont débarqué dans le sud de la France le 15 août 1944.

Archives d'Afrique
Thomas Sankara, une révolution voltaïque sous le signe de l'austérité (7&8)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2023 49:00


Depuis quelques mois, en cette seconde partie de l'année 1983, la Haute-Volta vit au rythme de la révolution. Un quarteron de Capitaines nourri aux théories de gauche a décidé de redonner à leur pays sa dignité. Un engagement qui passe par une lutte acharnée contre la corruption et la gabegie, mais également par le partage des richesses. Mais pour partager, il faut produire. L'austérité imposée par Sankara séduit et fait évoluer les mentalités. Le Capitaine introduit une série de mesures inédites sur le continent et souhaite nettoyer le pouvoir de tous ses abus. Les ministres ne circulent plus en Mercedes ou à bord des traditionnelles grosses Limousines noires, elles sont revendues. Ils ont désormais droit à une très démocratique Renault 5 noire frappée du sigle V.F pour voiture de fonction. Les indemnités de fonction sont également supprimées à tous les niveaux de l'administration.

Archives d'Afrique
La Haute-Volta et la «révolution sankariste» (5&6)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 14, 2023 49:00


Depuis quelques mois déjà, le pays vit au rythme de la révolution menée par Thomas Sankara. Cette fois-ci, et ce n'est pas un slogan, le peuple participe à la gestion de la cité de façon tout à fait active à travers les Comités de défense de la révolution (CDR). Ils sont la seule organisation authentique du peuple dans l'exercice du pouvoir, et viennent bousculer l'État ancien et l'administration à son service pour les reconstruire cette fois-ci au service de la population. Ces Comités répondent à l'appel des mobilisations des énergies, à la prise en charge par la population de ses propres réalisations. Une démarche qui suscite une folle ferveur patriotique inédite en Haute-Volta.

Archives d'Afrique
En Haute-Volta, un putschiste nommé Thomas Sankara (3&4)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 7, 2023 49:00


Ce 4 août 1983,  après une soirée très agitée dans la capitale de la Haute-Volta rythmée par des tirs nourris de fusils mitrailleurs, de kalachnikovs, et autres armes militaires, celui qui officialise le 3ème putsch militaire en 3 ans n'est pas un inconnu. Même s'il n'a pas directement participé à cette opération, du moins sur le terrain, le capitaine Thomas Sankara, ancien Premier ministre, bénéficie de ce coup de force et devient le nouvel homme fort. Quelques heures plus tôt, il envoyait un message à son ami le capitaine Blaise Compaoré qui conduisait les forces d'élite sur la capitale pour qu'il arrête son attaque, pensant avoir trouvé un compromis avec le Président Jean-Baptiste Ouédraogo. Mais il était trop tard, l'opération était déjà en marche. Impossible de reculer.

Archives d'Afrique
Haute-Volta: Thomas Sankara, l'icône panafricaine (1&2)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 49:00


Thomas Sankara. Il ne sera resté que quatre années à la tête du Burkina Faso (ex Haute-Volta) et pourtant, quatre décennies plus tard, ses compatriotes mais également la jeunesse africaine dans son écrasante majorité et même certains leaders sud-américains, le considèrent encore comme l'un des personnages les plus marquants de l'histoire du XXème siècle. L'évocation de son seul nom suscite encore et toujours beaucoup de passion. Thomas Sankara est perçu comme le symbole de la lutte contre le néocolonialisme et le défenseur de l'authenticité, la vraie.

Le Cours de l'histoire
2. La marche vers le pouvoir

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 25, 2022 59:52


durée : 00:59:52 - Grande Traversée : Thomas Sankara, l'homme qui allait changer l'Afrique - par : Christophe Nick - Entre 1980 et 1983, l'Afrique connaît de vives tensions, et la Haute-Volta deux coups d'État qui vont mener Thomas Sankara au pouvoir. Plus populaire que jamais auprès de la jeunesse et du monde ouvrier de son pays, le jeune leader y libère la parole. Il y aura un avant et un après Sankara.

Les Grandes traversées
2. La marche vers le pouvoir

Les Grandes traversées

Play Episode Listen Later Jul 1, 2022 59:52


durée : 00:59:52 - Grande Traversée : Thomas Sankara, l'homme qui allait changer l'Afrique - par : Somany Na, Christophe Nick - Entre 1980 et 1983, l'Afrique connaît de vives tensions, et la Haute-Volta deux coups d'État qui vont mener Thomas Sankara au pouvoir. Plus populaire que jamais auprès de la jeunesse et du monde ouvrier de son pays, le jeune leader y libère la parole. Il y aura un avant et un après Sankara.

Les Grandes traversées
Thomas Sankara, l'homme qui allait changer l'Afrique 2/5 : La marche vers le pouvoir

Les Grandes traversées

Play Episode Listen Later Jul 1, 2022 59:52


durée : 00:59:52 - Les Grandes Traversées - par : Christophe Nick, Somany Na - Entre 1980 et 1983, l'Afrique connaît de vives tensions, et la Haute-Volta deux coups d'État qui vont mener Thomas Sankara au pouvoir. Plus populaire que jamais auprès de la jeunesse et du monde ouvrier de son pays, le jeune leader y libère la parole. Il y aura un avant et un après Sankara.

N'Autre Histoire
#36 Thomas Sankara: oser inventer l'avenir (1/2)

N'Autre Histoire

Play Episode Listen Later Jan 31, 2022 60:16


#36. Thomas Sankara : oser inventer l'avenir (1/2). À bas l'impérialisme !BienvenuEs à un nouvel épisode de N'Autre Histoire, consacré au grand révolutionnaire africain Thomas Sankara (1949-1987). Né en Haute-Volta, colonie française devenue indépendante en 1960, Sankara fut chef de l'État de la République de Haute-Volta rebaptisée Burkina Faso, entre 1983 et 1987. Trente cinq ans après sa mort, il demeure très populaire auprès de la jeunesse africaine, alors qu'il est bien moins connu en France, ce qui nous a poussé à préparer cet épisode.Références: « La Haute-Volta au tournant de l'indépendance », INA, 10 avril 1962.« Haute Volta », INA, 5 août 1983.« Discours de clôture de la deuxième conférence nationale des CDR (Dédougou) », 3 Avril 1987.Archives d'Afrique, « Thomas Sankara : de la Haute-Volta au Burkina Faso (7&8) ».« Thomas Sankara, Président du Burkina Faso », INA, 1987.« Fin voyage Mitterrand », INA, 18 novembre 1986.« Développement prêt à porter non ! », discours de Thomas Sankara le 4 aout 1986.« Thomas Sankara (1984) », RST.Thomas Sankara parle. La révolution au Burkina Faso (1983-1987), Pathfinder, 1988.Musique:Alif Naaba, M'tenga (2021).Youssouf Diarra dit El Grand Ballaké - Djanfa Magni (Burkina Faso, 1978). Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

A l'abordage - La 1ere
Point de fuite: Le Président Thomas Sankara

A l'abordage - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 1, 2021 42:00


Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987, est aujourdʹhui encore une véritable icône pour toute une partie de la jeunesse burkinabé. Durant ses 4 ans à la tête de lʹEtat, cet anti-impérialiste, révolutionnaire et socialiste mène une politique dʹémancipation nationale. Cʹest à son initiative que la Haute-Volta (nom issu de la colonisation) devient le Burkina Faso, ʹʹle pays des hommes intègresʹʹ. En 1984, une équipe de la TSR parcourt le pays à ses côtés. Lʹoccasion pour Thomas Sankara dʹexposer les bases de son action gouvernementale. Une action qui passe notamment par la fin des privilèges (les membres de son gouvernement ne se déplacent plus en limousine de luxe, mais en Renault 5), ainsi que par un combat pour lʹindépendance et le désendettement de son pays. Reportage: Jean-Philippe Rapp et Jean-Claude Chanel (1e diffusion Temps Présent 21.06.1984) Adaptation Point de fuite: David Golan Production: Muriel Mérat & Christophe Canut Photo: Le Président Thomas Sankara expose les bases de son action, Burkina Faso 1984

Le débat
Indépendance du Burkina Faso : 60 ans après, quel bilan ?

Le débat

Play Episode Listen Later Aug 5, 2020 38:37


Le 5 août 1960, la République de Haute-Volta, devenue en 1984 le Burkina Faso, obtenait sa souveraineté. "La patrie des hommes intègres" célèbre cette année le soixantième anniversaire de son indépendance. Pour l'occasion, le journaliste de RFI, Alain Foka, a réuni à Ouagadougou quatre invités emblématiques, afin de dresser le bilan de ces soixante années d’indépendance.

Rendez-vous culture
Rendez-vous culture - Indépendance du Burkina Faso: un morceau introuvable de Volta Jazz

Rendez-vous culture

Play Episode Listen Later Aug 5, 2020 3:05


Il y a exactement 60 ans, le 5 août 1960, la Haute-Volta accédait à l'indépendance. Le pays allait devenir le Burkina Faso en 1984. RFI vous fait revivre l'ambiance musicale de l'époque avec un morceau presque introuvable du Volta Jazz. Au moment de l'indépendance, la Haute-Volta a déjà une longue tradition musicale d'orchestres. Des formations méconnues aujourd'hui, mais qui étaient particulièrement actives à Bobo-Dioulasso, ville carrefour notamment grâce au train qui la relie à Ouagadougou et Abidjan. Parmi ces orchestres, celui qui fait le plus danser les Voltaïques à l'aube de l'indépendance est sans doute le Volta Jazz, selon le producteur, auteur et photographe Florent Mazzoleni : « Le Volta Jazz est la formation la plus ancienne de Bobo-Dioulasso. Il y avait le Tropical Jazz de Bordas, un Français, un colon qui avait lancé cet orchestre, et Idrissa Koné, un ancien militaire, ancien tirailleur sénégalais, rachète ses instruments lorsqu’il revient en métropole. Et au début des années 1960, à Bobo-Dioulasso, il lance à la fois la première auto-école de la ville, mais aussi cette formation Volta Jazz ». La chanson du Volta Jazz que l'on écoute s'intitule « Baba Moussa ». Elle a eu énormément de succès, mais elle est quasiment introuvable aujourd'hui. Abdoulaye Ouattara, de RFI Mandenkan, en a retrouvé une version sur une bande magnétique dans la ville de Banfora, au sud de Bobo-Dioulasso. Sur l'histoire de ce titre, on retrouve Florent Mazzoleni, auteur du livre « Afro Pop » : « "Baba Moussa" fait référence au commissaire de police de Bobo-Dioulasso qui attrapait tous les voleurs. C’est assez candide là encore au niveau des paroles ET en termes d’exécution. Mais il y a une grâce, une élégance extraordinaire chez ces jeunes Voltaïques qui imitent quelque part les morceaux congolais qu’ils entendaient. Il faut rappeler que l’OK JAZZ ou Africa Jazz ont joué dans la plupart des capitales africaines au moment de l’indépendance. ». Les tubes de la Haute-Volta ont été récemment réédités sur la compilation « Bobo Yéyé », mais pas « Baba Moussa » dont l'enregistrement que l'on écoute, par Tidiane Coulibaly, appartient à l'Histoire.

Le débat africain
Le débat africain - Burkina Faso: le bilan de 60 ans d’indépendance

Le débat africain

Play Episode Listen Later Aug 5, 2020 48:30


« Aujourd'hui, 5 août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l'homme à la liberté, à l'égalité, à la fraternité, je proclame solennellement l'indépendance de la République de Haute-Volta» - Maurice Yaméogo, premier président du pays. Quels bilans politique, économique, social et culturel peut-on tirer de ces soixante ans d'indépendance ? Avec nos invités : - Salimata Nebie, secrétaire générale du think tank Burkina International, et analyste de politiques et de programmes en gouvernance et sécurité- Yero Boly, haut cadre burkinabè- Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, économiste-chercheur, président de l’Institut d’études économiques Free Afrik- Serge Bambara, dit Smockey, rappeur, acteur et membre fondateur du mouvement Le balai citoyen.

7 milliards de voisins
7 milliards de voisins - 7 milliards de voisins, l’école à la radio - La classe de Catherine Fournié: productions d'écrits

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 30, 2020 48:30


L’émission quotidienne de société se transforme pour répondre aux attentes des auditeurs, face aux conséquences de la pandémie de coronavirus. Émission réalisée en direct chaque jour, avec une équipe en confinement et en studio : Cécile Lavolot, Delphine de Dianous, Romain Dubrac, Nicolas Benita, Emmanuelle Bastide. 1/ La classe de Catherine FourniéMéthodologie d'écrits. 2/ Une histoire racontée par Eloïse Auria, comédienneLa bonne purée, un conte marocain de Halima Hamdane publié chez Didier Jeunesse.  Retrouvez plein d'autres histoires en podcast ici ! 3/ “Petits-enfants des Indépendances” par Charlie DupiotL'indépendance du Burkina racontée par Noël.  C’est le 5 août 1960 que la Haute-Volta, aujourd’hui connue sous le nom de Burkina Faso, accède à l’indépendance… Même si, vous allez l’entendre, cette date n’est pas la date à laquelle on célèbre l’indépendance du pays ! Noël, lycéen burkinabè, va nous le raconter… Mais avant d’arriver à l’indépendance, la Haute-Volta est démantelée par les autorités coloniales en 1932… pour subvenir aux besoins en main-d’œuvre des colonies voisines ! Le nord-ouest du pays est intégré au Soudan français, l’actuel Mali. Le nord-est du pays est rattaché au Niger. Et le reste devient partie intégrante de la Côte d’Ivoire, pour fournir en main-d’œuvre les plantations ivoiriennes. C’est 15 ans plus tard, en 1947, que la Haute-Volta, qui tient son nom d’un fleuve, la Volta, retrouve son unité ! Et les formations politiques voltaïques sont alors autorisées. Préparant le chemin vers l’été 1960… Retrouvez plein d'autres ressources pour continuer à apprendre sur le site de RFI Savoirs. L'émission est labellisée « Nation apprenante », une opération initiée par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse avec les médias de l'audiovisuel et de la presse écrite pour proposer émissions et podcasts en lien avec les programmes scolaires.

Mamie dans les orties
#10 - Evelyne, taillée dans le roc

Mamie dans les orties

Play Episode Listen Later Apr 27, 2020 18:51


Héloïse a rencontré Evelyne un samedi de beau temps, dans le midi. C’était une rencontre peu commune, pas de thé cette fois-ci, mais des verres de rosé ! Evelyne est brute, sévère comme elle le dit elle-même. Elle dit les choses franchement, comme personne n’avait osé les dire avant. Cet épisode sera plus court que les autres, le hachis parmentier était cuit et Evelyne ne voulait pas qu’il refroidisse ! D’où lui vient cette haine pour les garçons ? Cette bougeotte qu’elle traduit par “j’étais insupportable” ? Elle nous parle d’une Histoire que l’on a tendance à écarter ou à penser très lointaine. On oublie parfois que la France coloniale est un épisode si récent. Evelyne en est la preuve vivante. La rencontre avec Marmont, c’est un roman d’aventure. On imagine Evelyne en Haute Volta avec ses amies à parler aux pilotes et finir par tomber amoureuse lors de cette soirée avec son chignon parfait. Evelyne a un franc-parler unique. Quand elle nous parle de sa grossesse et de sa vie maritale, forcément les mots sont crus et sincères. Ils racontent une certaine réalité pour les femmes de cette époque. Evelyne nous a fait penser à un immense rocher résistant contre toutes les tempêtes… Ce rocher est plein de fissures qui se voient quand on prend le temps de les observer. Derrière cette Evelyne fière et libre, il y a une femme à une époque où sa place serait à la maison, où l’expression “devoir conjugal” a un vrai sens. Oui cette femme est pleine de fissures, mais elle est belle et drôle. Merci Evelyne pour ton temps et pour ta sincérité. Crédits Réalisation, montage et mixage : Marion de Boüard et Héloïse Pierre Identité sonore : Christopher Noble Identité Visuelle : Jeanne Dufief

Les grandes voix de l'Afrique
Boubou Hama: le grand témoin et la mémoire de l'AOF

Les grandes voix de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 8, 2018 48:30


Etablir la bibliographie d'un homme comme Boubou Hama conduit à remonter l'histoire sociale et institutionnelle de l'Afrique Occidentale Française. Né à Fonéko, petit village songhaï à l'ouest du Niger, il étudie d'abord à l'Ecole préparatoire de Téra de 1916 à 1918, puis à l'Ecole primaire régionale de Dori, commune anciennement située en Haute-Volta et annexée à la Colonie du Niger, lors du partage de la Haute Volta entre la Côte d'Ivoire, le Soudan français (Mali) et le Niger. Puis, Boubou Hama est envoyé à l'Ecole élémentaire supérieure Ouagadougou, afin de préparer le concours d'entrée à la célèbre École normale William Ponty de Dakar à laquelle il est admis en 1926. Cette simple évocation nous oblige à nous arrêter sur cette école William Ponty. Créé en 1903, ce qui fut d'abord appelé Ecole Normale Fédérale ne devint École Normale William Ponty qu'en 1915. Elle doit son nom à William Amédée Merlaud-Ponty, gouverneur général de l'Afrique Occidentale Française, de 1903 à sa mort en 1915. C'est l'Ecole normale fédérale de l'Afrique-Occidentale française. Cet établissement a formé la plupart des instituteurs, médecins et cadres d'Afrique de l'Ouest, dont de nombreux ministres et chefs d'État ou de gouvernement, tels que Félix Houphouët-Boigny, Modibo Keïta, Hubert Maga, Mathias Sorgho, Hamani Diori, Mamadou Dia, Bernard Dadié, Emile Derlin Zinsou ou Abdoulaye Wade. Pour en revenir à Boubou Hama, en 1929, il devient le premier instituteur nigérien. Il est d'abord affecté à l'Ecole régionale de Niamey avant d'être affecté à l'Ecole élémentaire de Tillabéri en 1935. En 1938, il est muté à Niamey, avant d'être muté à l'Ecole régionale de Dori en 1945. En 1933, il rencontre à Tillabéri le Docteur Boulnois (Un médecin des troupes coloniales déjà auteur d'ouvrages sur les coutumes et croyances dravidiennes de l'Inde) avec lequel il publiera plus tard L'Empire de Gao en 1954. Une œuvre publiée par une maison d'édition scientifique qui propulse Boubou Hama dans le cercle des chercheurs d'envergure universitaire. Amorcée par la publication du livreL'Empire de Gao : histoire, coutumes et magie des Sonrai en 1954, l'écriture de Boubou Hama est surtout marquée par l'histoire et les recherches sur l'histoire des peuples, la défense des cultures africaines. Quelques titres pour comprendre.Histoire du Gobir et de Sokoto, en 1967 ; Kotia-Nima 1 : rencontre avec l'Europe, Paris, en 1968 ; Histoire traditionnelle d'un village songhay, Fonéko, en 1970 ; Contes et légendes du Niger, en 6 volumes de1972 à 1976 ; Écrits sur le Soudan, en 1983. Il laisse une œuvre considérable sur la culture africaine.C'est ce grand témoin de l'évolution historique et politique de l'Afrique Occidentale Française qui nous intéresse ici. Pour plus de clarté, il nous faut nous arrêter un instant sur l'histoire du Rassemblement Démocratique Africain. La Deuxième Guerre mondiale vient de s'achever. C'est une France vaincue et occupée dans les premières années de la guerre, qui s'est appuyée sur ses colonies pour remporter la victoire de 1945 aux côtés de ses alliés. Il est clair pour tous que le système colonial ne peut plus continuer avec le code de l'indigénat. La loi Lamine Guèye introduit des réformes en 1946 comme l'abolition du travail forcé, de l'indigénat ainsi que l'obtention de la citoyenneté française pour les habitants des territoires d'outre-mer. Mais, le compte n'y est pas. Autour du Général De Gaulle, le nouveau pouvoir propose une nouvelle Union française dans le cadre d'une nouvelle constitution. En face, il y a le Rassemblement démocratique africain (RDA), une fédération de partis nationaux largement autonomes, qui est mis sur pied, le 21 octobre, sous la présidence du syndicaliste ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Ce mouvement panafricain francophone rassemble des partis visant à l'émancipation de l'Afrique francophone du joug colonial, tout en conservant des liens avec l'Union française. On ne parle pas encore d'indépendance, en tout cas on hésite à prononcer le mot, mais l'idée fait son chemin. Signalons que cet engagement et cette action politique ont valu à Boubou Hama d'être Président de l'Assemblée nationale du Niger de 1958 à 1974.

Les grandes voix de l'Afrique
Les grandes voix de l'Afrique - Boubou Hama: le grand témoin et la mémoire de l’AOF

Les grandes voix de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 8, 2018 48:30


Etablir la bibliographie d’un homme comme Boubou Hama conduit à remonter l’histoire sociale et institutionnelle de l’Afrique Occidentale Française. Né à Fonéko, petit village songhaï à l’ouest du Niger, il étudie d'abord à l'Ecole préparatoire de Téra de 1916 à 1918, puis à l'Ecole primaire régionale de Dori, commune anciennement située en Haute-Volta et annexée à la Colonie du Niger, lors du partage de la Haute Volta entre la Côte d'Ivoire, le Soudan français (Mali) et le Niger. Puis, Boubou Hama est envoyé à l'Ecole élémentaire supérieure Ouagadougou, afin de préparer le concours d'entrée à la célèbre École normale William Ponty de Dakar à laquelle il est admis en 1926. Cette simple évocation nous oblige à nous arrêter sur cette école William Ponty. Créé en 1903, ce qui fut d’abord appelé Ecole Normale Fédérale ne devint École Normale William Ponty qu’en 1915. Elle doit son nom à William Amédée Merlaud-Ponty, gouverneur général de l’Afrique Occidentale Française, de 1903 à sa mort en 1915. C’est l'Ecole normale fédérale de l’Afrique-Occidentale française. Cet établissement a formé la plupart des instituteurs, médecins et cadres d’Afrique de l'Ouest, dont de nombreux ministres et chefs d’État ou de gouvernement, tels que Félix Houphouët-Boigny, Modibo Keïta, Hubert Maga, Mathias Sorgho, Hamani Diori, Mamadou Dia, Bernard Dadié, Emile Derlin Zinsou ou Abdoulaye Wade. Pour en revenir à Boubou Hama, en 1929, il devient le premier instituteur nigérien. Il est d'abord affecté à l'Ecole régionale de Niamey avant d'être affecté à l'Ecole élémentaire de Tillabéri en 1935. En 1938, il est muté à Niamey, avant d'être muté à l'Ecole régionale de Dori en 1945. En 1933, il rencontre à Tillabéri le Docteur Boulnois (Un médecin des troupes coloniales déjà auteur d'ouvrages sur les coutumes et croyances dravidiennes de l'Inde) avec lequel il publiera plus tard L'Empire de Gao en 1954. Une œuvre publiée par une maison d'édition scientifique qui propulse Boubou Hama dans le cercle des chercheurs d'envergure universitaire. Amorcée par la publication du livreL'Empire de Gao : histoire, coutumes et magie des Sonrai en 1954, l’écriture de Boubou Hama est surtout marquée par l’histoire et les recherches sur l’histoire des peuples, la défense des cultures africaines. Quelques titres pour comprendre.Histoire du Gobir et de Sokoto, en 1967 ; Kotia-Nima 1 : rencontre avec l'Europe, Paris, en 1968 ; Histoire traditionnelle d'un village songhay, Fonéko, en 1970 ; Contes et légendes du Niger, en 6 volumes de1972 à 1976 ; Écrits sur le Soudan, en 1983. Il laisse une œuvre considérable sur la culture africaine. C’est ce grand témoin de l’évolution historique et politique de l’Afrique Occidentale Française qui nous intéresse ici. Pour plus de clarté, il nous faut nous arrêter un instant sur l’histoire du Rassemblement Démocratique Africain. La Deuxième Guerre mondiale vient de s’achever. C’est une France vaincue et occupée dans les premières années de la guerre, qui s’est appuyée sur ses colonies pour remporter la victoire de 1945 aux côtés de ses alliés. Il est clair pour tous que le système colonial ne peut plus continuer avec le code de l’indigénat. La loi Lamine Guèye introduit des réformes en 1946 comme l’abolition du travail forcé, de l’indigénat ainsi que l’obtention de la citoyenneté française pour les habitants des territoires d’outre-mer. Mais, le compte n’y est pas. Autour du Général De Gaulle, le nouveau pouvoir propose une nouvelle Union française dans le cadre d’une nouvelle constitution. En face, il y a le Rassemblement démocratique africain (RDA), une fédération de partis nationaux largement autonomes, qui est mis sur pied, le 21 octobre, sous la présidence du syndicaliste ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Ce mouvement panafricain francophone rassemble des partis visant à l’émancipation de l’Afrique francophone du joug colonial, tout en conservant des liens avec l’Union française. On ne parle pas encore d’indépendance, en tout cas on hésite à prononcer le mot, mais l’idée fait son chemin. Signalons que cet engagement et cette action politique ont valu à Boubou Hama d’être Président de l'Assemblée nationale du Niger de 1958 à 1974.