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boigny

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Le Conseil Santé
Allergies aux acariens: quelles peuvent en être les causes et comment les prévenir?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 2:07


À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie qui se tient du 15 au 18 avril à Paris, nous parlons des allergies. En constante progression, les allergies peuvent altérer, à divers degrés, la qualité de vie des personnes qui en souffrent. En 2050, l'OMS estime que 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique, contre 25 à 30% aujourd'hui. Les allergies aux acariens sont fréquentes, qu'est-ce qui peut les favoriser ? En termes de prévention des allergies aux acariens au quotidien, que peut-on préconiser ?  Pr Flore AMON-TANOH-DICK, professeur titulaire de Pédiatrie Médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences Médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire, Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL) Retrouvez l'émission en entier ici : Allergies: 50% de la population mondiale concernée en 2050

Priorité santé
Allergies: 50% de la population mondiale concernée en 2050

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 48:29


À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie qui se tient du 15 au 18 avril à Paris, nous parlons des allergies. En constante progression, les allergies peuvent altérer, à divers degrés, la qualité de vie des personnes qui en souffrent. En 2050, l'OMS estime que 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique, contre 25 à 30% aujourd'hui. Quelles sont les causes de l'allergie ? Quelles sont ses manifestations ? Peut-on soigner l'allergie ? Comment expliquer que de plus en plus d'individus soient concernés par les allergies ?  Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur titulaire de pédiatrie médicale à l'unité de formation et de recherche des sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire, Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL) Pascale Couratier, directrice générale de l'association française pour la prévention des allergies (AFPRAL) Programmation musicale : ► Obongjayar - Sweet Danger ► Salif Keita - Chérie 

Priorité santé
Allergies: 50% de la population mondiale concernée en 2050

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 48:29


À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie qui se tient du 15 au 18 avril à Paris, nous parlons des allergies. En constante progression, les allergies peuvent altérer, à divers degrés, la qualité de vie des personnes qui en souffrent. En 2050, l'OMS estime que 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique, contre 25 à 30% aujourd'hui. Quelles sont les causes de l'allergie ? Quelles sont ses manifestations ? Peut-on soigner l'allergie ? Comment expliquer que de plus en plus d'individus soient concernés par les allergies ?  Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur titulaire de pédiatrie médicale à l'unité de formation et de recherche des sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire, Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL) Pascale Couratier, directrice générale de l'association française pour la prévention des allergies (AFPRAL) Programmation musicale : ► Obongjayar - Sweet Danger ► Salif Keita - Chérie 

Priorité santé
Coeurs brisés et relations amoureuses tourmentées

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 48:30


Lorsqu'on vit une rupture ou des difficultés dans une relation, il est compliqué de réguler ses émotions et de garder la tête froide. Ce trop-plein d'émotions peut alors altérer notre perception de la situation et nous empêcher de dépasser ces difficultés.  Comment traverser ces moments, sans se laisser déborder ? Comment sortir d'un chagrin d'amour ou d'une relation qui ne fonctionne pas ?  Dr Christian Zaczyk, psychiatre et psychothérapeute à Paris, auteur de Coeurs brisés et relations amoureuses tourmentées (Éditions Odile Jacob) Hortense Aka Dago-Akribi, psychologue clinicienne et professeure titulaire à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody à Abidjan en Côte d'Ivoire. ►En fin d'émission, nous parlerons de la campagne de vaccination contre le Chikungunya à La Réunion et à Mayotte, face à la flambée épidémique de cette maladie. Interview du Pr Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses et présidente de la Commission technique des vaccinations (CTV) à la HAS. ►Programmation musicale :►Jalen Ngonda – Anyone in love►Tiwony – Energy.

Priorité santé
Coeurs brisés et relations amoureuses tourmentées

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 48:30


Lorsqu'on vit une rupture ou des difficultés dans une relation, il est compliqué de réguler ses émotions et de garder la tête froide. Ce trop-plein d'émotions peut alors altérer notre perception de la situation et nous empêcher de dépasser ces difficultés.  Comment traverser ces moments, sans se laisser déborder ? Comment sortir d'un chagrin d'amour ou d'une relation qui ne fonctionne pas ?  Dr Christian Zaczyk, psychiatre et psychothérapeute à Paris, auteur de Coeurs brisés et relations amoureuses tourmentées (Éditions Odile Jacob) Hortense Aka Dago-Akribi, psychologue clinicienne et professeure titulaire à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody à Abidjan en Côte d'Ivoire. ►En fin d'émission, nous parlerons de la campagne de vaccination contre le Chikungunya à La Réunion et à Mayotte, face à la flambée épidémique de cette maladie. Interview du Pr Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses et présidente de la Commission technique des vaccinations (CTV) à la HAS. ►Programmation musicale :►Jalen Ngonda – Anyone in love►Tiwony – Energy.

Reportage Afrique
Jean-Marie Le Pen et l'Afrique, histoire d'une obsession migratoire

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 2:04


Mardi 7 janvier, le fondateur du Front national, Jean-Marie-Le Pen, est mort à 96 ans. Celui qui aimait se faire appelait le Menhir aura mené une très longue carrière politique à l'extrême droite. Durant près de 70 ans, l'Afrique aura surtout été pour lui une obsession, celle d'une immigration qu'il honnissait. Retour sur les liens de Jean-Marie Le Pen avec le continent et ses dirigeants.  L'histoire de Jean-Marie Le Pen avec le continent débute au mitant des années 1950. À peine élu député, il part à 27 ans combattre en Algérie contre l'indépendance du pays. Accusé de tortures, il niera plus tard ces accusations sans pour autant renier ce genre de pratiques : « Si des méthodes dures d'interrogatoire ont été employées, c'était une nécessité absolue, parce qu'il fallait trouver les bombes qui, je le rappelle, tuaient des gens et blessaient des gens et torturer des gens. »Son engagement en Algérie restera pour Jean-Marie Le Pen un marqueur. C'est d'ailleurs avec des partisans de l'Algérie française qu'il crée en 1972 le Front national. Le FN et Le Pen ont une obsession, l'immigration, notamment celle en provenance d'Afrique. Un sujet qu'ils parviennent à faire émerger dans le débat politique français. Pour ce faire, le tribun multiplie les provocations et les sorties racistes. Sorties qui lui valent de nombreuses condamnations. Comme en 1998 pour ses propos tenus deux ans plus tôt : « Je crois à l'inégalité des races. Oui, bien sûr, c'est évident. Toute l'histoire le démontre. Elles n'ont pas la même capacité ni le même niveau d'évolution historique », déclarait-il.Un fort rejet sur le continentDes déclarations et un positionnement qui suscitent un fort rejet de sa personne sur le continent. D'autant que Jean-Marie Le Pen n'a jamais caché son admiration pour la politique d'apartheid pratiqué en Afrique du Sud. Une parenthèse tout de même : en 1987, Jean-Marie Le Pen est reçu par le président gabonais Omar Bongo. Problème, il sera soupçonné d'avoir reçu, comme les autres dirigeants des grands partis politiques français, de l'argent de Libreville : « J'ai rendu visite d'ailleurs à Monsieur Bongo, mais j'ai rendu visite au roi du Maroc, à Monsieur Houphouët-Boigny, aux responsables du Congo-Kinshasa. J'ai rencontré le président Reagan. Aucun de ces personnages ne m'a jamais donné d'argent », affirmait Jean-Marie Le Pen.Au final, c'est seulement avec Jean-Bedel Bokassa que Jean-Marie Le Pen a entretenu un semblant de relation. L'empereur centrafricain déchu qu'il avait rencontré en France au début des années 1980. Les deux hommes avaient eu passé commun, la guerre d'Indochine au sein de l'armée française.À lire aussiJean-Marie Le Pen, figure historique de l'extrême droite française, est mort à l'âge de 96 ans

Invité Afrique
Arthur Banga: «Le bilan de la coopération militaire franco-ivoirienne est largement positif»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 2, 2025 5:53


Le drapeau de la Côte d'Ivoire sera bientôt hissé sur la base militaire de Port-Bouët. Dans son allocution pour les vœux du Nouvel an, le président Alassane Ouattara a annoncé la rétrocession du camp militaire français d'Abidjan d'ici la fin du mois. La base passera sous commandement ivoirien, et sera rebaptisée « Général Ouattara Thomas d'Aquin », en hommage au premier chef d'état-major de l'armée du pays. Sur le plan de la défense, Abidjan et Paris entretiennent une relation historique, malgré une période particulièrement conflictuelle durant la présidence de Laurent Gbagbo. Arthur Banga est chercheur spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan. Il répond aux questions de Sidy Yansané. RFI : Le président Alassane Ouattara a donc annoncé la rétrocession du camp militaire français de Port-Bouët. Sur le plan purement pratique, qu'est-ce que cela veut dire ?Arthur Banga : Cela veut dire d'abord qu'il y aura une réduction considérable du nombre de militaires français en Côte d'Ivoire. Ils vont passer d'environ 400 à une centaine et que finalement le camp sera commandé par l'armée ivoirienne. À  partir de janvier, ce sera donc clairement un camp désormais ivoirien.Le chef de l'État ivoirien a tout de même précisé que cette rétrocession se fera dans les 30 prochains jours. Donc un délai très court. Est-ce que c'est réalisable, selon vous ?Oui, parce que ça a été préparé en amont. L'annonce a été officialisée dans le discours du chef de l'État à la Nation. Mais ce sont des questions qui sont débattues depuis pratiquement deux ans. L'idée, c'est donc d'abandonner le principe de l'intervention pour se concentrer sur les questions de formation, d'entraînement et d'équipement.C'est aussi une page qui se tourne dans la relation franco-ivoirienne. Le camp de Port-Bouët a servi à l'opération Licorne de l'armée française, qui a durablement marqué les Ivoiriens dans les années 2000. Quel bilan vous tirez de cette relation militaire entre les deux pays ?Le grand changement aujourd'hui, c'est que pour la première fois dans l'histoire militaire commune de ces deux pays, on sort de la logique de l'intervention militaire étrangère. Les interventions françaises sur le territoire ivoirien, comme on a pu le voir en 2002 et en 2011, incarnent un modèle qu'il faut désormais oublier. Cela dit, le bilan de la coopération militaire franco-ivoirien est largement positif.Quels aspects considérez-vous positifs ?D'abord, cette coopération a permis à la Côte d'Ivoire de garder une stabilité durant toute la période de guerre froide où les menaces soviétiques emportaient certains régimes et même certains pays. Il ne faut pas l'oublier. Elle a permis à la Côte d'Ivoire de mettre en place son armée et d'être performante à un certain moment de son histoire. En termes de faiblesses dans la relation Abidjan-Paris, on note justement en 2002 l'incapacité de l'armée ivoirienne à pouvoir réagir, ou le fait que l'armée française, par cette idée d'intervention, se retrouve en première ligne. On l'a vu en 2002, en 2004 à l'hôtel Ivoire et en 2011. Et justement, on essaie aujourd'hui de se débarrasser de ces faiblesses pour se concentrer sur les forces de la coopération militaire franco-ivoirienne qui est une relation humaine, une vraie camaraderie militaire qui est née entre les militaires de ces deux pays. La montée en puissance de l'armement est aussi une partie de cette coopération.Après le Sénégal et le Tchad, c'est la troisième annonce d'un départ des forces françaises sur le sol africain pour le seul mois de décembre. Cela va dans le sens de la nouvelle philosophie militaire de Paris qui veut une présence moins visible, mais tout en poursuivant sa coopération militaire. Alors, comment cela va-t-il s'articuler selon vous ?On est dans cette nouvelle vision française, mais il ne faut pas l'oublier que cette vision a surtout été poussée par les opinions publiques africaines, et même par des militaires africains qui veulent plus d'indépendance, plus de liberté de manœuvre. Désormais, on s'inscrit dans cette nouvelle politique. Avec les cas ivoiriens, sénégalais et tchadiens, on a vu les diverses formes de coopération militaire de la France. Au Tchad, où l'armée française est le plus intervenue en Afrique, la non-intervention française face aux attaques terroristes qui ont récemment frappé le pays a rendu cette présence militaire inutile aux yeux des autorités car la logique d'intervention était au cœur de la coopération militaire. Au Sénégal, c'est surtout la logique politique d'Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye qui les amène à vouloir zéro présence militaire étrangère. C'est donc quelque chose de beaucoup plus radical dans leur pensée, mais qui, par le processus démocratique qui a entraîné l'arrivée au pouvoir de Diomaye Faye, permet de construire une nouvelle relation de façon plus progressive. En Côte d'Ivoire, on a une tradition d'ouverture avec la France. Hormis sous l'ère de l'ex-président Laurent Gbagbo, les autorités ivoiriennes ont toujours bien jugé la coopération militaire avec la France, y compris l'actuel président Alassane Ouattara. Car, malgré sa victoire politique et diplomatique lors de la crise post-électorale de 2010-2011, ce dernier a pu accéder au pouvoir grâce à une victoire militaire poussée par l'armée française.Et concernant cette nouvelle articulation de l'armée française sur le continent, quel rôle peut jouer l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme basée à Jacqueville, près d'Abidjan ?C'est le modèle même souhaité. On va plus accentuer sur la formation opérationnelle, mais aussi la formation intellectuelle et judiciaire. Ce modèle favorise également le multilatéralisme. La France ne veut plus s'enfermer dans un bilatéralisme quand il s'agit de coopération militaire ou même d'intervention militaire. Raison pour laquelle vous voyez les exercices militaires américains Flintlock se dérouler au sein de l'Académie. Et tout ça sous commandement ivoirien, rappelons-le.

Invité Afrique
Côte d'Ivoire: «Au niveau de la gestion du PDCI, il y a des choses à redire», dit Jean-Louis Billon

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 21, 2024 4:42


Alors que l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire doit se tenir en octobre prochain, l'un des principaux partis politique pouvant faire obstacle au RHDP d'Alassane Ouattara n'a pas encore désigné son candidat. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda) donne lieu en ce moment à une série de passe d'armes entre son président Tidjane Thiam et le député et ex-ministre Jean-Louis Billon qui a déclaré sa candidature à la présidentielle. Via les réseaux sociaux ou des interviews télévisés, chacun estime que l'autre n'est pas le bon choix pour représenter le parti fondé par Félix Houphouët Boigny. Tidjane Thiam tient ce samedi 21 décembre à Aboisso un meeting pour célébrer l'anniversaire de son accession à la présidence du PDCI. Jean-Louis Billon est notre invité, ce matin, sur RFI. À lire aussiPrésidentielle en Côte d'Ivoire: le patron du PDCI répond aux critiques d'un rival déclaré dans son partiÀ lire aussiCôte d'Ivoire: Alassane Ouattara encourage son parti, le RHDP, à aller sur le terrain en vue de la présidentielle

Invité de la mi-journée
La présence militaire française en Afrique «va se limiter à 200 soldats, hormis Djibouti»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 7:23


Le gouvernement tchadien a annoncé jeudi 28 novembre sa décision de rompre ses accords de défense avec la France. Dans le même temps, le président sénégalais Bassirou Diomaye a déclaré auprès de plusieurs médias français que Paris allait devoir fermer ses bases au Sénégal. Entretien avec Arthur Banga, enseignant-chercheur et spécialiste des questions de défense à l'Université Félix-Houphouët-Boigny, à Abidjan.

Invité Afrique
«Combat du siècle»: «Tous les Ivoiriens étaient fiers» de la victoire de Mohamed Ali

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 30, 2024 8:58


Quel retentissement a eu le combat Ali-Foreman sur le continent africain ? En Côte d'Ivoire, ce « Rumble in the jungle » de Kinshasa a été retransmis en direct sur la télévision nationale, la RTI – un cas unique en Afrique et un « cadeau du président Houphouët-Boigny » selon la presse officielle. Cinquante ans après, George Benson, l'un des animateurs vedettes de l'époque, revient avec nostalgie sur les coulisses de cet évènement marquant pour tous les Ivoiriens... Et de leur nette préférence pour l'un des combattants. RFI : Les Ivoiriens avaient-ils une préférence pour ce combat entre Mohamed Ali et George Foreman ?Georges Taï Benson : Pour Mohamed Ali ! Cassius Clay ! D'abord parce qu'il a été champion olympique. Ensuite, il a rejeté le nom des esclaves. Alors ça, les Africains, ils bouillonnent pour ça ! Ensuite, il dit qu'il ne va pas au Vietnam, on lui enlève son titre, il est un martyr et il revient, il renaît. Ah non… C'est Mohamed Ali et personne d'autre ! Et ce combat à Kinshasa, est-ce qu'il était très attendu à Abidjan ?  S'il y avait un mot plus grand que ça, j'allais l'utiliser, il y avait un ouragan d'attente. D'abord, nous avons une tradition de boxe ici, parce que le président de la République, le président Félix Houphouët-Boigny, aimait la boxe. Il adorait la boxe. Je présentais une émission d'anthologie de boxe le samedi après-midi, « Les Grands Combats d'Autrefois ». Et il [le président] suivait avec attention. Il m'appelait parfois pour me demander s'il y avait un KO dans le combat du jour. [Quand il n'y avait pas de KO], je devais changer le programme. Donc nous avions cette habitude-là de boxe.  Donc il y avait des attentes et du public ivoirien jusqu'à la présidence de la République, jusqu'à Félix Houphouët Boigny. La RTI, dans ce contexte, achète des droits de retransmission du combat en direct. Le combat sera diffusé à 3h du matin, heure d'Abidjan [ce qui correspond à l'heure de diffusion aux États-Unis]. Comment vous avez fait tenir les Ivoiriens devant leur télé ?  On avait loué le boxing club [de Treichville], le Palais des Sports où j'ai fait un programme de boxe et de variétés, un combat, des chanteurs, etc. Et ça a maintenu les gens en éveil et c'est au moment où ce combat allait passer, qu'on se rend compte que nous n'aurions que le son international [l'ambiance du stade de Kinshasa, NDLR], on n'avait pas le son avec le commentaire français.  Qu'est-ce que vous ressentez à ce moment-là ?Il y avait une pression. Tu as le président, tu as trois ou cinq millions d'Ivoiriens qui n'ont pas dormi, qui ont attendu, puis tu vas venir leur dire : « On n'a pas les images, on n'a pas le son »... mais tu es fusillé par tout le monde le lendemain ! On raconte que pour assurer le commentaire en direct, vous décidez de foncer de Treichville jusqu'au siège de la RTI ? Mais j'arrive, je me dis je vais mettre du temps. Que nenni ! Personne dans les rues. Tout le monde est devant son écran de télévision ou alors au Palais des Sports. Alors je suis à l'aise. Je passe des feux rouges. Je me rappelle mon entrée à la télévision cette nuit-là. En vitesse ! On me met le casque aussitôt et puis j'affabule : « Mesdames et messieurs, bonjour, nous sommes arrivés en retard, malheureusement au stade de Kinshasa… ». Personne ne s'en rend compte. Je suis fier de dire que cette nuit-là, nous avons évité une catastrophe et nous avons fait plaisir au président Houphouët. Mais surtout, nous avons fait plaisir à cinq millions d'Ivoiriens.  Et justement, comment ils réagissent au moment du chaos de George Foreman et de la victoire de Mohamed Ali ? Quand il est tombé, moi j'ai enlevé mon casque. Ah oui ! J'ai jeté le casque ! Et j'entendais le bruit de dehors : « Oh ! Ali ! Ali ! Ali ! ». On a rapidement pris une caméra... en tant que journaliste, en tant que reporter, tu es excité par ça ! Autant je suis revenu du Palais des Sports où il n'y avait personne... autant le match terminé, c'est l'équipe nationale de Côte d'Ivoire qui venait de gagner la Coupe d'Afrique [rire] : « Ali ! Ali ! Ali ! Ali ! »… On avait emprunté aux Congolais « Boma ye, Ali ! Tue-le ! ». On avait emprunté ça ! Dans les rues, les gens, ils se sont éparpillés. Ils étaient contents et tout. Il y avait du monde, tout le monde… Ah… C'était fantastique.  Quel a été le sentiment aussi des Ivoiriens après ce combat entre Mohamed Ali et George Foreman ?  J'ai senti de la fierté. Tout le continent était fier de voir deux grands champions quand même venir sur le sol africain. Et puis susciter tant d'émotions, de respect, etc. Mais surtout, un champion exceptionnel, Mohamed Ali.À lire aussiBoxe: George Foreman-Mohamed Ali, retour sur un combat de légende

Invité Afrique
L'avocat Robert Bourgi déroule les secrets d'une «vie en Françafrique» dans ses mémoires

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 30, 2024 24:19


Qui a commandité l'assassinat de Thomas Sankara en 1987 ? Qui a donné l'ordre de bombarder le camp militaire français de Bouaké en 2004 ? Quel rôle éventuel a joué Pascaline Bongo dans le putsch qui a renversé son frère il y a un an au Gabon ? Avec l'aide du journaliste Frédéric Lejeal, Robert Bourgi publie ses mémoires sous le titre Ils savent que je sais tout, ma vie en Françafrique, aux éditos Max Milo. Au micro de RFI, Robert Bourgi témoigne d'abord sur l'attitude qu'a eu Jacques Foccart, le conseiller Afrique des dirigeants français, dans les mois qui ont précédé l'attentat contre le capitaine Sankara, mais également sur les transferts de fonds gabonais envers Jacques Chirac dont Robert Bourgi était responsable. RFI : Robert Bourgi, dans votre livre, vous racontez votre longue amitié avec Laurent Gbagbo, ancien président de Côte d'Ivoire. En novembre 2004, deux avions ivoiriens bombardent une caserne française à Bouaké, 9 soldats français sont tués, puis les 2 pilotes biélorusses essaient d'évacuer par le Togo, où ils sont interceptés. Pourquoi le président français Jacques Chirac a-t-il refusé que le chef de l'État togolais Gnassingbé Eyadema lui livre ces 2 pilotes pour la justice française ?Robert Bourgi : Vraiment, j'ignore tout de cet épisode. Mais, je me suis retrouvé avec Laurent un soir au moment de ce tragique événement. Et Dominique de Villepin [qui a été successivement ministre des Affaires étrangères, ministre de l'Intérieur et Premier ministre, sous Jacques Chirac, NDLR] m'avait dit : « Essayez de savoir s'il y a du Laurent Gbagbo dans cette affaire. » Et je lui dis : « Laurent, vraiment, es-tu mêlé de près ou de loin ? ». Il dit : « Je t'assure Robert, dis à Dominique, de ma part, que je ne suis en rien mêlé à cette affaire. » Laissant entendre à un moment donné de la conversation : « Mais, il n'est pas impossible que l'entourage de Simone [qui était alors l'épouse de Laurent Gbagbo et Première dame du pays, NDLR] soit mêlé ». Cette phrase, il me l'a prononcée.Sous-entendu les extrémistes de son camp ?Il a dit ça. Je ne sais pas à qui il faisait allusion. Est-ce que c'est l'officier Séka Séka, comme on l'appelait ? Je ne sais pas.Alors pour vous, à cette époque, entre la France et la Côte d'Ivoire, c'est très compliqué, parce que vous êtes amis à la fois avec Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré, le président burkinabè qui soutient la rébellion pro-Alassane Ouattara, devenu président de Côte d'Ivoire depuis. Blaise Compaoré, vous l'avez rencontré dès 1986, du vivant de Thomas Sankara (président de 1983 à 1987). Pourquoi, à votre avis, a-t- il décidé d'éliminer son compagnon d'armes en 1987 ?Je ne sais pas quels sont les sentiments qui ont animé Blaise, je les ignore. Mais ce que je puis vous dire, c'est Monsieur Foccart, tout puissant conseiller Afrique de Monsieur Chirac, m'avait dit, car il me savait proche de Thomas : « Faites savoir à Thomas d'être très prudent. » Je dis : « Qu'est-ce que ça veut dire, doyen ? Il me dit : « Il est en danger et ça peut venir du plus près. » À ce moment-là, il y a eu un deuil dans ma famille. Et Thomas, l'ayant appris, m'appelle et il me présente ses condoléances. Je lui dis : « Thomas, ça tombe bien, le vieux m'a dit qu'il fallait que tu sois très prudent. Le coup peut venir du plus proche de toi. ». Il me dit : « Remercie le vieux de ma part. » C'était un nom de code pour Foccart. « Je vais être prudent. » Il est arrivé ce que vous savez [assassinat le 15 octobre 1987 à Ouagadougou, NDLR].Quel rôle a joué Félix Houphouët-Boigny, premier président de l'histoire de la Côte d'Ivoire, dans cette affaire ?Je pense qu'il a été très actif par la grâce, si je puis dire, de Chantal.L'épouse de Blaise Compaoré, qui était ivoirienne ?Exactement : elle était la fille d'un administrateur des colonies qui était très proche du président Félix Houphouët-Boigny. Et ce que n'a pas supporté Houphouët-Boigny, c'est que lorsque Thomas allait le voir, il avait toujours le pétard [un pistolet, NDLR] et il avait refusé de venir en tenue civile. Le courant ne passait pas entre eux.Donc, vous pensez que la Côte d'Ivoire est dans le complot ?J'en suis même certain.Autre pays que vous connaissez bien, c'est le Gabon. Dans votre livre, vous dites que le vrai dauphin qui était en capacité en 2009 de succéder à Omar Bongo, chef de l'État de 1967 à sa mort, ce n'était pas son fils Ali mais sa fille Pascaline. Est-ce que vous pensez que celle-ci a approuvé l'année dernière l'élimination politique de son frère Ali Bongo ?Je n'ai plus de contacts avec Pascaline depuis des années. Donc, je ne peux pas donner une réponse à cela. Mais je puis vous dire, connaissant Brice Clotaire Oligui Nguema, l'actuel président du Gabon –je connais Brice depuis 25 ans – que c'est un homme d'autorité, un homme de caractère. Je ne pense pas que quelqu'un ait pu lui susurrer à l'oreille qu'il fallait faire un coup d'État.Depuis son arrivée au pouvoir, vous avez revu Brice Clotaire Oligui Nguema. Est-ce que vous lui avez prodigué des conseils ?Nous avons passé, lui et moi, un peu plus de deux heures ensemble à Dakar. Il m'a dit : « Comment vois-tu les choses, grand frère ? » Je lui ai dit : « Écoute, fais souffler un air de démocratie dans ton pays comme tu le fais, et essaie de te dégager du reproche qu'on pourrait te faire, que c'est la famille Bongo qui continue. » Et je crois que c'est ce qu'il est en train de faire. Et il ne m'étonnerait pas qu'il soit candidat à la présidentielle si y en a une.L'année prochaine ?L'année prochaine, ou peut-être même avant.Michel Barnier, le nouveau Premier ministre français, vous l'avez évidemment connu quand il était le ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, il y a 20 ans. Quel souvenir vous en avez gardé ?C'est un homme qui a de l'autorité, qui a un certain charisme et c'est un têtu.Dans le bon sens du terme ?Absolument, et j'espère qu'il aura son mot à dire, pour ce qui concerne la politique africaine de la France. Parce que la France a besoin d'un homme qui porte haut sa voix, dans les relations avec l'Afrique. Et surtout ne pas faire preuve d'arrogance.C'est une critique en creux du président français ?Non, pas du tout. Je fais remonter les reproches que font les Africains à notre pays.À lire aussiJacques Foccart, l'homme de l'ombre, à la lumière de ses archives   

Invité Afrique
Mali: «Le Jnim a démontré avoir la capacité de frapper Bamako en plein cœur»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 5:18


Le Jnim a revendiqué l'attaque contre Bamako, son école de gendarmerie et l'aéroport. Pourquoi cette cible ? Quelles conséquences pour le régime militaire du colonel Assimi Goïta ? Arthur Banga est enseignant-chercheur et spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Arthur Banga, est-ce que vous êtes surpris par cette attaque revendiquée par le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ?Arthur Banga : Pas vraiment, parce qu'on savait, plus ou moins, que les groupes terroristes commençaient à reprendre du poil de la bête au Mali, généralement dans le nord et dans le centre. Mais la surprise, c'est que cette attaque touche Bamako aujourd'hui. C'est un peu cela, la grosse surprise du moment. On s'attendait à des combats, comme on en a vu la semaine passée, dans le nord et dans le centre du Mali. On ne s'attendait quand même pas à ce que Bamako – et principalement des cibles militaires, même pas des cibles civiles – soient prises d'assaut, hier matin.Les jihadistes s'en sont pris notamment à la base 101, située dans la zone aéroportuaire de Bamako. Savez-vous pourquoi cette cible ?Sans doute, pour essayer de ralentir les activités de l'armée de l'air malienne, parce que l'on voit que la supériorité des Forces armées maliennes (FAMA) et de leurs alliés est d'abord aérienne. Cibler l'armée de l'air malienne, c'est quelque chose d'assez bien réfléchi du point de vue opérationnel et du point de vue psychologique.Est-ce que les drones ont donné une supériorité militaire aux FAMA ces dernières années ?Oui, ça leur a permis de pouvoir mener des opérations et de pouvoir prendre la supériorité dans l'air. Donc c'est important pour les groupes terroristes de pouvoir ralentir un peu ce facteur qui permet à l'armée malienne d'avoir une supériorité opérationnelle.Est-ce que vous savez si des drones ou des rampes de lancement de drones ont été détruits pendant cette attaque ?Pour l'instant, c'est trop tôt pour le dire, mais je pense que, dans les jours à venir, on saura exactement les dégâts qui ont été causés. Même si le Jnim, dans son communiqué, insiste sur le fait d'avoir atteint la capacité opérationnelle de l'armée malienne. On peut donc dire que qu'il pense avoir atteint des drones ou des avions, ou avoir au moins endommagé la piste pour ralentir les capacités de projection de l'armée malienne.Cela dit, le chef d'état-major général des armées maliennes, le général Diarra, affirme que les terroristes infiltrés ont été neutralisés.Je pense que, dans ce genre d'opération, ce sont des kamikazes. Je pense que les terroristes qui ont été lancés à l'assaut de l'armée malienne savaient très bien que leur mort était certaine. De ce point de vue, l'armée malienne a réussi à les neutraliser. En termes opérationnels, c'est bien comme réponse, mais je pense que, dans le calcul du Jnim, les jihadistes n'ont pas mené cette attaque pour occuper l'école de gendarmerie ou la base de l'armée de l'air. Ils ont mené cette attaque pour pouvoir montrer qu'ils peuvent et qu'ils ont la capacité, aujourd'hui, de frapper au cœur de Bamako. De ce point de vue-là, oui, c'est une réussite pour eux, même s'il faut dire bravo à l'armée malienne qui a pu réagir à temps et neutraliser les jihadistes de la journée d'hier.Sur cette base 101, située dans la zone aéroportuaire de Bamako, il y aurait aussi des supplétifs russes du groupe Wagner. Est-ce que vous confirmez ?J'ai envie de dire qu'aujourd'hui, toute opération de l'armée malienne est faite – et c'est totalement assumé – avec ses partenaires russes, donc il faut s'attendre à leur présence dans ce secteur. C'est normal aujourd'hui. Je pense que les partenaires russes de l'armée malienne sont aussi une cible pour tous les adversaires potentiels de l'armée malienne.Alors certains observateurs font le rapprochement avec, il y a deux ans, l'attaque jihadiste contre le camp militaire de Kati, à 15 km au nord de Bamako.Oui, c'est le même objectif, à peu près. Quand il s'agit de toucher des bases militaires ou des centres militaires à Bamako, le message est très clair : il s'agit de montrer que le Jnim a la capacité d'agir sur Bamako. Et cela montre que les jihadistes savent coordonner des opérations depuis leurs bases, sans doute du nord ou du centre, qu'ils ont encore des cellules dormantes dans Bamako, qui savent faire peur à la fois à la population et aux FAMA. Mais on voit bien qu'hier, ça a été beaucoup plus coordonné, parce qu'il y a eu à la fois plusieurs sites qui ont été ciblés, contrairement à ce qui s'était passé il y a deux ans. Et là, je pense qu'on est dans une opération qui était bien plus importante.D'un point de vue politique, est-ce que cette opération jihadiste peut renforcer le prestige et la popularité du colonel Assimi Goïta auprès de la population ou va, au contraire, le fragiliser ?Il y a deux choses. D'abord, naturellement, dans ce genre de situation, le premier réflexe, c'est d'être patriote. Le premier réflexe, c'est d'avoir de la compassion pour ces Forces armées maliennes qui se battent au quotidien et donc, naturellement, le colonel Goïta peut en tirer profit. Mais, de l'autre côté, il faut faire attention pour lui-même, parce qu'il s'était engagé à ramener la sécurité et, aujourd'hui, cela va remettre en question sa stratégie pour ramener la sécurité au Mali. Et sans doute, les opposants, notamment les opposants en exil, ne manqueront pas de rappeler que, finalement, après près de quatre ans, la junte militaire n'arrive pas, elle aussi, à répondre aux questions sécuritaires, en dépit du changement de partenaire, en dépit de tout ce qui est annoncé. De ce point de vue-là, ça peut poser un problème.À lire aussiMali: les attaques jihadistes d'envergure du Jnim à Bamako, des attentats symboliques

Priorité santé
Vaccination et maladies infantiles

Priorité santé

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 48:30


En 2023, l'OMS et l'Unicef constataient une stagnation de la couverture vaccinale infantile dans le monde, entraînant une recrudescence de certaines maladies, comme la rougeole. Pourtant, les jeunes enfants sont davantage exposés aux risques de complications de ces maladies, la majeure partie des décès liés à la rougeole recensés en 2022, concernaient ainsi des enfants de moins de 5 ans.  Pourquoi le vaccin reste un moyen de prévention essentiel contre les maladies infantiles ? Quelles sont les barrières à cette vaccination ? Comment mieux sensibiliser et approvisionner les populations ?  Dr Mamady Traore, responsable du Pôle de réponses aux épidémies et référent vaccination pour Médecins sans frontières. Pr Madeleine Folquet Amorissani, chef de service de pédiatrie du CHU de Cocody à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Chef du département Mère Enfant à l'Unité de formation et de recherche (UFR) des Sciences médicales de l'Université Université Félix Houphouët-Boigny. Présidente de la Société ivoirienne de pédiatrie.  Dr Nicolas Winter, praticien hospitalier aux Urgences pédiatriques du Centre hospitalier de Valenciennes en France et auteur du livre Le bisou magique existe-t-il ? Un guide pour trier le vrai du faux en pédiatrie, aux éditions First. Sur les réseaux sociaux, il anime la page To be or not toubib dédiée à l'éducation pédiatrique ► En fin d'émission, nous parlons du 7e congrès de la Société ivoirienne d'hématologie-immunologie oncologie-transfusion sanguine qui se tiendra du 11 au 13 septembre à Bassam, en Côte d'Ivoire et qui abordera les avancées diagnostiques et thérapeutiques. Interview du Pr Liliane Kouabla Siransy, maitre de conférences agrégée en immunologie-allergologie à l'UFR Sciences médicales de l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Présidente de la SIHIO-TS. Coordinatrice nationale des laboratoires des centres de transfusion de Côte d'Ivoire. Programmation musicale :► Marina P, Dumis9ne – Everything► Yüma – Elli Fet 

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Vaccination et maladies infantiles

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Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 48:30


En 2023, l'OMS et l'Unicef constataient une stagnation de la couverture vaccinale infantile dans le monde, entraînant une recrudescence de certaines maladies, comme la rougeole. Pourtant, les jeunes enfants sont davantage exposés aux risques de complications de ces maladies, la majeure partie des décès liés à la rougeole recensés en 2022, concernaient ainsi des enfants de moins de 5 ans.  Pourquoi le vaccin reste un moyen de prévention essentiel contre les maladies infantiles ? Quelles sont les barrières à cette vaccination ? Comment mieux sensibiliser et approvisionner les populations ?  Dr Mamady Traore, responsable du Pôle de réponses aux épidémies et référent vaccination pour Médecins sans frontières. Pr Madeleine Folquet Amorissani, chef de service de pédiatrie du CHU de Cocody à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Chef du département Mère Enfant à l'Unité de formation et de recherche (UFR) des Sciences médicales de l'Université Université Félix Houphouët-Boigny. Présidente de la Société ivoirienne de pédiatrie.  Dr Nicolas Winter, praticien hospitalier aux Urgences pédiatriques du Centre hospitalier de Valenciennes en France et auteur du livre Le bisou magique existe-t-il ? Un guide pour trier le vrai du faux en pédiatrie, aux éditions First. Sur les réseaux sociaux, il anime la page To be or not toubib dédiée à l'éducation pédiatrique ► En fin d'émission, nous parlons du 7e congrès de la Société ivoirienne d'hématologie-immunologie oncologie-transfusion sanguine qui se tiendra du 11 au 13 septembre à Bassam, en Côte d'Ivoire et qui abordera les avancées diagnostiques et thérapeutiques. Interview du Pr Liliane Kouabla Siransy, maitre de conférences agrégée en immunologie-allergologie à l'UFR Sciences médicales de l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Présidente de la SIHIO-TS. Coordinatrice nationale des laboratoires des centres de transfusion de Côte d'Ivoire. Programmation musicale :► Marina P, Dumis9ne – Everything► Yüma – Elli Fet 

Priorité santé
Les hépatites : 2e cause de décès par maladie infectieuse au monde

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 25, 2024 48:30


Une hépatite est une inflammation du foie, causée la majeure partie du temps par un virus. On connait cinq souches de ce virus : les hépatites A, B, C, D et E, différents par leur mode de transmission, leur prise en charge et leurs conséquences sur la santé. Selon l'OMS, les différentes hépatites sont à l'origine d'1,3 million de décès par an en 2022. Vaccination, traitements… Quelles sont les différentes prises en charges existantes ? Comment prévenir les contaminations ? Pr Patrick Marcellin, professeur émérite d'Hépatologie à l'Université de Paris-Cité et président de l'Association de lutte contre les maladies du foie (APHC) Pr Fulgence Yao Bathaix, hépato-gastroentérologue, à l'Université Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan, en Côte d'Ivoire, et président du Réseau ivoirien de lutte contre les hépatites viralesProgrammation musicale : ► Elyanna – Ganeni► Channel Tres – Cactus water

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Les hépatites : 2e cause de décès par maladie infectieuse au monde

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Play Episode Listen Later Jul 25, 2024 48:30


Une hépatite est une inflammation du foie, causée la majeure partie du temps par un virus. On connait cinq souches de ce virus : les hépatites A, B, C, D et E, différents par leur mode de transmission, leur prise en charge et leurs conséquences sur la santé. Selon l'OMS, les différentes hépatites sont à l'origine d'1,3 million de décès par an en 2022. Vaccination, traitements… Quelles sont les différentes prises en charges existantes ? Comment prévenir les contaminations ? Pr Patrick Marcellin, professeur émérite d'Hépatologie à l'Université de Paris-Cité et président de l'Association de lutte contre les maladies du foie (APHC) Pr Fulgence Yao Bathaix, hépato-gastroentérologue, à l'Université Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan, en Côte d'Ivoire, et président du Réseau ivoirien de lutte contre les hépatites viralesProgrammation musicale : ► Elyanna – Ganeni► Channel Tres – Cactus water

Invité Afrique
Jean-Pierre Augé (ex-DGSE): «Il est très difficile de déterminer le jour d'un putsch»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 5, 2024 14:53


Les services secrets français sont-ils encore efficaces en Afrique ? La question se pose après la série de putschs au Sahel qui ont pris les autorités françaises au dépourvu. Beaucoup disent d'ailleurs que c'est à la suite du coup d'État au Niger, il y a un an, que Bernard Emié, le patron de la DGSE, a été limogé par le président Macron. Témoignage aujourd'hui d'un ancien officier français, qui a été en poste au Niger, au Tchad et en Côte d'Ivoire, avant de diriger le « secteur Afrique Noire » de la DGSE à Paris. Jean-Pierre Augé vient de publier « Afrique Adieu », aux éditions Mareuil. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Jean-Pierre Augé, dans votre livre, vous racontez que vous avez été d'abord en poste au Niger comme officier de liaison. C'était dans les années 1990. Or, il se trouve que c'est sans doute le Niger qui a fait tomber Bernard Emié, le patron de la DGSE, à la fin de l'année dernière. Il semble en effet que le président français Emmanuel Macron lui ait reproché de ne pas avoir vu venir le putsch militaire du 26 juillet 2023 à Niamey. Est-ce que ce reproche vous paraît justifié ?Jean-Pierre Augé : Ce que je sais, c'est qu'il est très difficile de déterminer le jour d'un putsch. Les complots, les Africains qui se livrent à ce genre d'exercice, généralement, s'y prennent au dernier moment, ce qui explique que nombre de complots échouent. Parce que c'est toujours dans la précipitation. C'est pour ça que ça ne me paraît pas très justifié de dire, qu'ils n'ont pas prévu le complot. Quand quelque chose ne va pas, il faut bien trouver un coupable.Alors vous êtes d'abord en poste au Niger, puis au Tchad, toujours dans les années 1990. Et donc, en 1996, Idriss Déby est au pouvoir depuis 6 ans, il organise une élection présidentielle, sa première. Son directeur de cabinet, Timan Erdimi, vous informe sous le sceau de la confidence qu'il a gagné dès le premier tour et, à ce moment-là, vous appelez Paris. Qu'est ce qui se passe ?Oui, mon travail est d'informer aussitôt de la victoire du Président. Donc, je le fais. Et Paris m'invite à voir le Président et à lui dire que cette victoire de 60% risque de ne pas être très appréciée par toute la communauté internationale et notamment nos amis américains. Parce qu'il faut replacer cet événement. Les Américains ont soutenu Habré jusqu'au bout. Donc, 6 ans après, les Américains notamment avaient quand même des raisons de douter de l'exactitude des résultats. Donc, Paris propose un 2e tour. Pourquoi ? Parce que l'élection d'Idriss Déby, elle était inéluctable. En fait, c'était une façon de la présenter mieux, de dire : il a accepté un 2e tour.Donc vous appelez Paris et Paris vous demande d'aller voir le Président Déby et de lui dire quoi ?Il fallait trouver les mots. Idriss Déby n'est pas homme à se plier aux caprices ou aux injonctions. Donc, il m'a fallu trouver les mots et les mots, ils étaient simples. Autant être relativement bien vu par le maximum de pays, donc pourquoi pas ? Et après quelques secondes, de longues secondes de réflexion,Et de silenceOui, Idriss Déby a convenu de l'intérêt de cette formule.Et du coup, il organise un 2e tour qu'il emporte officiellement face à Abdelkader Kamougué. Mais quelques années plus tard, plusieurs hauts magistrats tchadiens reconnaissent que les résultats d'alors avaient été trafiqués. À votre avis, quels ont été les vrais résultats de cette présidentielle ?Je n'en ai aucune idée. Ce qui peut paraître surprenant effectivement, c'est que le Sud ne lui était pas acquis et le Sud est quand même important, au point de vue démographique. Si on ne s'en tient qu'aux seuls Zaghawas déjà divisés entre eux... Mais bon, c'est comme ça. L'Afrique a un lien avec la force. Moi, ce que je reconnais à Idriss Déby, c'est 30 ans de paix dans son pays, ce qui est quand même un bon résultat.Alors, autre pays africain où vous avez été en poste, la Côte d'Ivoire. Un putsch surprend la France, c'est celui de décembre 1999 contre le président Henri Konan Bédié. À l'époque, vous êtes justement chargé de mission à la présidence ivoirienne. Est ce que vous avez vu venir quelque chose ?Je n'ai pas vu venir le putsch. D'ailleurs, même le putschiste était un peu un putschiste malgré lui. Le général Robert Gueï, on est venu le chercher. En revanche, j'ai senti que le régime Bédié n'était quand même pas très solide. On va dire ça comme ça. Et j'ai envoyé des choses [à Paris] qui devaient peut-être un peu surprendre. Et je me suis rendu compte assez vite, donc, que ce Président Bédié, ce n'était pas Félix Houphouët-Boigny, voilà !  Alors, a-t-on tenu compte de mes mots ? Je le pense. Mais de là à dire que quelques soldats se mutineraient un jour pour être mieux payés et entraîneraient, avec eux, la chute de Bédié… Moi-même, j'ai appelé son directeur de cabinet pour lui dire d'être dur, répressif. Surtout pour ne pas laisser cette mutinerie se développer, parce que ce n'est jamais très bon. Il ne l'a pas fait et, le lendemain, il était par terre. Mais je vous dis, ces putschs et complots partent de pas grand-chose. Parfois, une étincelle, un mécontentement, et c'est parti.Certains y ont vu la main d'Alassane Ouattara ?Non. Alors ça, je me trompe peut-être, mais je ne le crois pas du tout. Parce que Alassane Ouattaraest trop intelligent pour confier à quelques zèbres le soin de… Ils seraient tombés sur un Président qui avait une poigne, un petit peu de poigne, ça ne serait pas allé bien loin. À lire aussiAlain Chouet (ex-DGSE): «Quand on a des choses secrètes à dire, on le dit sur des réseaux secrets»

AFRICA FOOTLIGHTS
Football et Politique en Afrique : Une relation complexe

AFRICA FOOTLIGHTS

Play Episode Listen Later May 29, 2024 5:18


De Mobutu Sese Seko à Félix Houphouët-Boigny, en passant par Nelson Mandela, les dirigeants africains ont toujours utilisé le football comme un outil politique puissant. Cette stratégie, bien que parfois bénéfique pour la promotion de la grandeur nationale et la réconciliation, peut également poser des problèmes lorsqu'elle entrave le développement du football en Afrique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Priorité santé
Santé et pollution de l'air

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 48:30


D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, 9 personnes sur 10 sont exposées à des niveaux de pollution atmosphérique, ce qui provoquerait 7 millions de décès chaque année. Parmi ces victimes, 3,2 millions de personnes auraient succombé aux conséquences de la pollution de l'air à l'intérieur, des habitations en 2020, toujours d'après l'OMS. Cette pollution domestique est principalement due aux combustibles polluants utilisés en cuisine dont le bois, le charbon et les résidus agricoles. Responsables des tâches ménagères, les femmes et les enfants sont les principales victimes de ces pollutions, qui engendrent des maladies comme la bronchopneumopathie, l'accident vasculaire cérébral ou le cancer du poumon.Comment l'air pollué affecte-t-il l'humain ? Quels sont les effets sur la santé de la pollution de l'air intérieur ? Pr Pierre Souvet, Cardiologue à l'Hôpital Marignane à Marseille, Président de l'association Santé Environnement France Pr Chantal Raherison, pneumologue au CHU de Pointe à Pitre en Guadeloupe Pr Véronique Yoboué, titulaire des Universités, enseignante chercheure à l'Université Houphouët Boigny d'Abidjan, spécialiste en pollution de l'air et ses impacts et vice-présidente en charge de la programmation, de la planification et des relations extérieures de l'université Félix Houphouët-Boigny Mayoro Gueye, co-enquêteur en socio-anthropologie au sein du collectif citoyen à l'origine du projet Airgeo qui a pour but de mesurer la qualité de l'air à Dakar et président de l'association G.A.R.A.B. (groupe d'action pour la régénération des arbres et de la biodiversité)Programmation musicale :► Bo Diddley – Pollution ► Elie Jae – All over

Priorité santé
Santé et pollution de l'air

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 48:30


D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, 9 personnes sur 10 sont exposées à des niveaux de pollution atmosphérique, ce qui provoquerait 7 millions de décès chaque année. Parmi ces victimes, 3,2 millions de personnes auraient succombé aux conséquences de la pollution de l'air à l'intérieur, des habitations en 2020, toujours d'après l'OMS. Cette pollution domestique est principalement due aux combustibles polluants utilisés en cuisine dont le bois, le charbon et les résidus agricoles. Responsables des tâches ménagères, les femmes et les enfants sont les principales victimes de ces pollutions, qui engendrent des maladies comme la bronchopneumopathie, l'accident vasculaire cérébral ou le cancer du poumon.Comment l'air pollué affecte-t-il l'humain ? Quels sont les effets sur la santé de la pollution de l'air intérieur ? Pr Pierre Souvet, Cardiologue à l'Hôpital Marignane à Marseille, Président de l'association Santé Environnement France Pr Chantal Raherison, pneumologue au CHU de Pointe à Pitre en Guadeloupe Pr Véronique Yoboué, titulaire des Universités, enseignante chercheure à l'Université Houphouët Boigny d'Abidjan, spécialiste en pollution de l'air et ses impacts et vice-présidente en charge de la programmation, de la planification et des relations extérieures de l'université Félix Houphouët-Boigny Mayoro Gueye, co-enquêteur en socio-anthropologie au sein du collectif citoyen à l'origine du projet Airgeo qui a pour but de mesurer la qualité de l'air à Dakar et président de l'association G.A.R.A.B. (groupe d'action pour la régénération des arbres et de la biodiversité)Programmation musicale :► Bo Diddley – Pollution ► Elie Jae – All over

C'est pas du vent
Le cauchemar du trafic en Afrique

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 14, 2024 48:30


Émission enregistrée à Abidjan. Entre 4 et 6 heures de transport par jour en bus, en Gbaka, en wôrô-wôrô ou en saloni, c'est le quotidien des Abidjanais. Comme dans l'ensemble des capitales africaines, les embouteillages pourrissent la vie et l'air des populations. C'est l'un des sujets sur lequel une trentaine de jeunes du Bénin, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire ont travaillé dans le cadre du programme e-POP villes durables organisé par RFI Planète radio et l'IRD. Âgés de 20 à 35 ans, ils ont été formés pendant deux ans sur les enjeux scientifiques et sociétaux des villes durables et la réalisation de vidéos. Cette semaine, ils se retrouvent tous à Abidjan pour faire le bilan. Reportage sur la mobilité à Abidjan avec Edouard Bitty. Invités : - Youssouf Meite, sociologue, enseignant-chercheur à l'Université Felix Houphouët Boigny, spécialiste des transports et de la mobilité- Kouadio Fojo Amed de Côte d'Ivoire - Tonavoh Florentin de Cotonou au Bénin.

Priorité santé
Les hernies inguinales

Priorité santé

Play Episode Listen Later Feb 14, 2024 48:30


L'hernie inguinale est une grosseur qui se forme sous la peau, au niveau de l'aine, entre l'abdomen et la racine de la cuisse. Elle se forme lorsque l'intestin sort de la cavité abdominale. Présente dès la naissance chez 2 à 5% des enfants, elle peut aussi apparaître chez l'adulte à la suite d'efforts répétés, d'un surpoids, d'une toux chronique ou encore d'une constipation. Plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, ils seraient près d'un sur trois à se faire opérer au cours de leur vie pour cette affection. Comment reconnaître les symptômes d'une hernie inguinale ? Comment éviter que cela s'aggrave ? Et, peut-on soigner une hernie inguinale sans chirurgie ? Pr Franck Zinzindohoué, professeur de Chirurgie viscérale et digestive à l'Hôpital Privé Drôme-Ardèche Gp Ramsay Générale de Santé, à Valence Pr Bertin Kouame, professeur titulaire de Chirurgie pédiatrique au département Mère et Enfant de l'UFR Sciences médicales de l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Président de la société Ivoirienne de chirurgie pédiatrique.Programmation musicale :► Cuppy - Jollof on the jet  ► Plutonio - Por Enquanto 

Priorité santé
Les hernies inguinales

Priorité santé

Play Episode Listen Later Feb 14, 2024 48:30


L'hernie inguinale est une grosseur qui se forme sous la peau, au niveau de l'aine, entre l'abdomen et la racine de la cuisse. Elle se forme lorsque l'intestin sort de la cavité abdominale. Présente dès la naissance chez 2 à 5% des enfants, elle peut aussi apparaître chez l'adulte à la suite d'efforts répétés, d'un surpoids, d'une toux chronique ou encore d'une constipation. Plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, ils seraient près d'un sur trois à se faire opérer au cours de leur vie pour cette affection. Comment reconnaître les symptômes d'une hernie inguinale ? Comment éviter que cela s'aggrave ? Et, peut-on soigner une hernie inguinale sans chirurgie ? Pr Franck Zinzindohoué, professeur de Chirurgie viscérale et digestive à l'Hôpital Privé Drôme-Ardèche Gp Ramsay Générale de Santé, à Valence Pr Bertin Kouame, professeur titulaire de Chirurgie pédiatrique au département Mère et Enfant de l'UFR Sciences médicales de l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Président de la société Ivoirienne de chirurgie pédiatrique.Programmation musicale :► Cuppy - Jollof on the jet  ► Plutonio - Por Enquanto 

Priorité santé
Questions de femmes: les étapes du développement de l'enfant

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jan 26, 2024 48:30


Chaque vendredi, nous traitons d'un sujet de santé au féminin, de manière pratique. Cette semaine, nous parlons des différentes étapes du développement de l'enfant. Apprendre à parler, à marcher, à manger ou à s'habiller seul, à jouer avec les autres… Ces étapes sont importantes dans le développement de l'enfant. Un médecin pédiatre répond aux questions des auditrices. Pr Madeleine Folquet Amorissani, chef de Service de Pédiatrie du CHU de Cocody à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Chef du département Mère Enfant à l'Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Sciences Médicales de l'Université Université Félix Houphouët-Boigny. Présidente de la Société Ivoirienne de Pédiatrie La palabre au féminin de Charlie Dupiot.  La programmation musicale des auditrices :► Tina – Le bébé de maman► FallyIpupa – 8ᵉ merveille. (Rediffusion)

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Questions de femmes : les étapes du développement de l'enfant

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Play Episode Listen Later Jan 26, 2024 48:30


Chaque vendredi, nous traitons d'un sujet de santé au féminin, de manière pratique. Cette semaine, nous parlons des différentes étapes du développement de l'enfant. Apprendre à parler, à marcher, à manger ou à s'habiller seul, à jouer avec les autres… Ces étapes sont importantes dans le développement de l'enfant. Un médecin pédiatre répond aux questions des auditrices. Pr Madeleine Folquet Amorissani, chef de service de Pédiatrie du CHU de Cocody à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Chef du département Mère Enfant à l'Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Sciences Médicales de l'Université Université Félix Houphouët-Boigny. Présidente de la Société Ivoirienne de Pédiatrie La palabre au féminin de Charlie Dupiot.  La programmation musicale des auditrices :► Tina – Le bébé de maman► FallyIpupa – 8ᵉ merveille. (Rediffusion)

TV5MONDE - Et Si vous me disiez toute la vérité

Trente ans après la disparition d'Houphouët-Boigny, fondateur du PDCI-RDA, le parti élit à sa tête Tidjane Thiam, qui va disputer la présidentielle de 2025. Entretien avec le politologue Francis Akindès, alors que cette nouvelle redistribue les cartes sur l'échiquier politique national, notamment en imposant un rajeunissement des acteurs. Présentation : Denise Époté. www.tv5monde.com/etsi

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: les villes hôtes de la CAN [2/7] – Le Plateau, symbole de la métamorphose d'Abidjan

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 1, 2024 2:25


Suite de notre série sur les villes, quartiers ou villages ivoiriens qui accueilleront la Coupe d'Afrique des nations, du 13 janvier au 11 février. Nous vous emmenons aujourd'hui au Plateau, le centre des affaires d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne, où l'historique stade Félix Houphouët-Boigny a été rénové pour accueillir les matchs de la compétition. En quelques mois seulement, le Plateau est devenu le symbole d'une ville en pleine métamorphose.

7 milliards de voisins
Comment insérer les jeunes dans l'emploi: exemple de la 1ère licence pro en alternance en Côte d'Ivoire

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 28, 2023 48:29


C'est en mars 2022 que le groupe INP-HB, Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny et le groupe Auchan ont signé un accord pour contribuer au renforcement du capital humain et économique de la Côte d'Ivoire. L'objectif : lancer une première licence professionnelle en alternance « Management de la grande distribution ». Car si, en France, l'image de la grande distribution n'est pas très appréciée, elle l'est en Afrique car la grande distribution contribue à la structuration des filières.  Les cours ont commencé en janvier, quels résultats après 6 mois ?  Cette émission est une rediffusion du 01/06/2023Avec :- Franck Tognini, concepteur et animateur de la licence pro en alternance conduite par l'Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny- Benoît Bouny, directeur général d'Auchan Côte d'Ivoire à Abidjan - Aurélie Koffi Diby, étudiante et déléguée de la première promotion de la licence en alternance de Côte d'Ivoire « Management de la grande distribution ». Et en fin d'émission, la chronique d'Ibrahima Giroux Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs :  l'éducation sentimentale des ados au XXIè siècle. À télécharger ici.Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents, Ibrahima Giroux est psychologue à Dakar, Sénégal. 

7 milliards de voisins
Comment insérer les jeunes dans l'emploi: exemple de la 1ère licence pro en alternance en Côte d'Ivoire

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 28, 2023 48:29


C'est en mars 2022 que le groupe INP-HB, Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny et le groupe Auchan ont signé un accord pour contribuer au renforcement du capital humain et économique de la Côte d'Ivoire. L'objectif : lancer une première licence professionnelle en alternance « Management de la grande distribution ». Car si, en France, l'image de la grande distribution n'est pas très appréciée, elle l'est en Afrique car la grande distribution contribue à la structuration des filières.  Les cours ont commencé en janvier, quels résultats après 6 mois ?  Cette émission est une rediffusion du 01/06/2023Avec :- Franck Tognini, concepteur et animateur de la licence pro en alternance conduite par l'Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny- Benoît Bouny, directeur général d'Auchan Côte d'Ivoire à Abidjan - Aurélie Koffi Diby, étudiante et déléguée de la première promotion de la licence en alternance de Côte d'Ivoire « Management de la grande distribution ». Et en fin d'émission, la chronique d'Ibrahima Giroux Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs :  l'éducation sentimentale des ados au XXIè siècle. À télécharger ici.Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents, Ibrahima Giroux est psychologue à Dakar, Sénégal. 

La marche du monde
Houphouët Boigny et Yamoussoukro, une histoire capitale (Ép. 2)

La marche du monde

Play Episode Listen Later Dec 17, 2023 48:29


C'est à Yamoussoukro, au cœur des grandes plantations familiales de cacao, de café, d'ananas ou d'igname que le destin du premier président de la Côte d'Ivoire s'est forgé. Jeune homme brillant révolté par les injustices de la colonisation, médecin dès 1925 puis grand planteur, chef de canton, syndicaliste et bientôt député, Houphouët connaît la cause qu'il défend lorsqu'il obtient l'abolition du travail forcé. En 1946, sa réputation de libérateur le précède dans toute l'Afrique Occidentale Française… Avec les participations de Jean-Noël Loucou, secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la paix, le biographe Frédéric Grah Mel et le ministre gouverneur de Yamoussoukro Augustin Thiam. Au son des archives de la RTI et de l'INA. À lire :- Félix Houphouët-Boigny, biographie de Frédéric Grah Mel- Tome 1 édité par Maisonneuve et Larose- Tomes 2 et 3 édités par Karthala (Félix Houphouët-Boigny, l'épreuve du pouvoir) et (Félix Houphouët-Boigny, la fin et la suite). À voir :- Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix - Radio de la paix- La Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix célèbre son cinquantenaire. 

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: la piscine de Bouaké, un projet de réhabilitation enrayé

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 15, 2023 2:31


Creusée par l'administration coloniale en 1939, puis municipalisée à l'indépendance, la piscine de Bouaké a fait la renommée de la ville jusqu'à la fin des années 1970. Lieu de fête et de prestige, les présidents du Zaïre et de la Centrafrique, Mobutu Sese Seko et Jean-Bedel Bokassa y ont été reçus avec faste par Félix Houphouët-Boigny. À l'abandon depuis la fin des années 1990, la mairie avait lancé un grand projet de réhabilitation en 2020, mais les travaux sont à l'arrêt depuis un peu plus d'un an, soulevant l'incompréhension de ceux qui militent pour sa réouverture.

La marche du monde
Houphouët Boigny et Yamoussoukro, une histoire capitale (Ép. 1)

La marche du monde

Play Episode Listen Later Dec 10, 2023 48:30


C'est à Yamoussoukro, au cœur des grandes plantations familiales de cacao, de café, d'ananas ou d'igname que le destin du premier président de la Côte d'Ivoire s'est forgé. Jeune homme brillant révolté par les injustices de la colonisation, médecin dès 1925 puis grand planteur, chef de canton, syndicaliste et bientôt député, Houphouët connaît la cause qu'il défend lorsqu'il obtient l'abolition du travail forcé. En 1946, sa réputation de libérateur le précède dans toute l'Afrique Occidentale Française… Avec les participations de Jean-Noël Loucou, secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la paix, le biographe Frédéric Grah Mel et le ministre gouverneur de Yamoussoukro Augustin Thiam. Au son des archives de la RTI et de l'INA. À lire :- Félix Houphouët-Boigny, biographie de Frédéric Grah Mel- Tome 1 édité par Maisonneuve et Larose- Tomes 2 et 3 édités par Karthala (Félix Houphouët-Boigny, l'épreuve du pouvoir) et (Félix Houphouët-Boigny, la fin et la suite). À voir :- Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix - Radio de la paix- La Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix célèbre son cinquantenaire.  

Priorité santé
Journée internationale de lutte contre la poliomyélite

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 24, 2023 48:30


À l'occasion de la journée internationale de lutte contre la poliomyélite, nous faisons un point sur cette maladie virale, qui touche principalement les enfants de moins de cinq ans. Très contagieuse, elle est provoquée par le poliovirus qui envahit le système nerveux et peut, en quelques heures seulement, entraîner des paralysies irréversibles. Depuis le lancement de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite, et notamment grâce à la vaccination, le nombre de cas de poliomyélite a baissé de 99% dans le monde. Comment éradiquer la maladie ? Où en est la vaccination dans le monde ? Comment vit-on avec la poliomyélite ? Francis Delpeyroux, chercheur invité à l'Institut Pasteur, membre de la Commission nationale de certification de l'éradication de la poliomyélite. Ancien directeur de recherche de l'Institut National français de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) à l'Institut Pasteur et ex-responsable du Centre Collaborateur de l'Organisation Mondiale de la Santé pour la Recherche sur les Entérovirus    Pr Nicaise Aka, épidémiologiste, expert en vaccination. Chef de service surveillance épidémiologique à la Direction de Coordination du Programme Élargi de Vaccination. Responsable de l'Unité de Coordination de la Réponse à l'Urgence de la Poliomyélite, en Côte d'Ivoire. Maître de conférences agrégé en Santé Publique, option épidémiologie, à l'Université Félix Houphouët Boigny, à Abidjan Félix Ackebo, représentant UNICEF Guinée sur l'épidémie de poliomyélite en Guinée Robert Cordier, président de Polio-France.

Priorité santé
Journée internationale de lutte contre la poliomyélite

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 24, 2023 48:30


À l'occasion de la journée internationale de lutte contre la poliomyélite, nous faisons un point sur cette maladie virale, qui touche principalement les enfants de moins de cinq ans. Très contagieuse, elle est provoquée par le poliovirus qui envahit le système nerveux et peut, en quelques heures seulement, entraîner des paralysies irréversibles. Depuis le lancement de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite, et notamment grâce à la vaccination, le nombre de cas de poliomyélite a baissé de 99% dans le monde. Comment éradiquer la maladie ? Où en est la vaccination dans le monde ? Comment vit-on avec la poliomyélite ? Francis Delpeyroux, chercheur invité à l'Institut Pasteur, membre de la Commission nationale de certification de l'éradication de la poliomyélite. Ancien directeur de recherche de l'Institut National français de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) à l'Institut Pasteur et ex-responsable du Centre Collaborateur de l'Organisation Mondiale de la Santé pour la Recherche sur les Entérovirus    Pr Nicaise Aka, épidémiologiste, expert en vaccination. Chef de service surveillance épidémiologique à la Direction de Coordination du Programme Élargi de Vaccination. Responsable de l'Unité de Coordination de la Réponse à l'Urgence de la Poliomyélite, en Côte d'Ivoire. Maître de conférences agrégé en Santé Publique, option épidémiologie, à l'Université Félix Houphouët Boigny, à Abidjan Félix Ackebo, représentant UNICEF Guinée sur l'épidémie de poliomyélite en Guinée Robert Cordier, président de Polio-France.

Archives d'Afrique
Mali: Modibo Keïta en quête de l'unité africaine (5&6)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 20, 2023 49:00


Modibo Keïta ne peut se résoudre à l'éclatement de la Fédération du Mali. Comment a-t-on pu mettre fin à une union, un regroupement qui devait servir de socle, de base à la construction de l'unité africaine ? Alors que le Sénégal de Léopold Sedar Senghor tourne vite la page, Modibo Keïta fait les yeux doux à la Côte d'Ivoire d'Houphouët-Boigny et forme l'Union des États ouest-africains avec le Guinéen Sékou Touré et Kwamé Nkrumah du Ghana.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Pourquoi un remaniement gouvernemental en Côte d'Ivoire?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 18, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur de nouvelles taxes au Niger, sur la visite de Charles III et sur les relations entre Israël et l'Arabie Saoudite. Côte d'Ivoire : un technocrate à la tête du gouvernement À la surprise générale, le numéro trois du RHDP Robert Beugré Mambé, a été nommé Premier ministre. Qu'est-ce qui a convaincu le président Ouattara de le nommer ? Pourquoi ce remaniement a-t-il lieu maintenant ?    Avec Arthur Banga, maître de conférence à l'Université Félix Houphouët Boigny. Niger : un fonds de solidarité pour financer le budget de l'État Au Niger, la junte a lancé un fonds de solidarité pour renflouer les caisses de l'État. Pour quelles raisons le pays manque-t-il tant d'argent ? Ce fonds sera-t-il suffisant pour alimenter le budget de l'État ? Avec Arthur Ponchelet, journaliste au service économie de RFI.Kenya : Charles III présentera-t-il des excuses ? Charles III va se rendre au Kenya et rencontrer le président William Ruto. Pourquoi le souverain britannique fait-il le choix de ce pays pour sa première visite en Afrique ? Charles III pourrait-il présenter des excuses ? Avec Virginie Roiron, professeure à l'IEP de Strasbourg, spécialiste du Commonwealth. Arabie saoudite/Israël : le processus de normalisation menacé ?  L'Arabie saoudite a suspendu les négociations sur une normalisation des relations avec l'État hébreu. Pour quelles raisons la guerre entre le Hamas et Israël a-t-elle conduit l'Arabie saoudite à prendre cette décision ? À quelles conditions l'Arabie saoudite pourrait reprendre les négociations ? Avec Marc Goutalier, consultant en Géostratégie à l'OPA, l'Observatoire des pays arabes.   

Archives d'Afrique
Modibo Keïta et l'éclatement de la Fédération du Mali (3&4)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 13, 2023 49:00


Modibo Keïta ne peut se résoudre à l'éclatement de la Fédération du Mali. Comment a-t-on pu mettre fin à une union, un regroupement qui devait servir de socle, de base à la construction de l'unité africaine ? Alors que le Sénégal de Léopold Sedar Senghor tourne vite la page, Modibo Keïta fait les yeux doux à la Côte d'Ivoire d'Houphouët-Boigny et forme l'Union des États ouest-africains avec le Guinéen Sékou Touré et Kwamé Nkrumah du Ghana.

TV5MONDE - Et Si vous me disiez toute la vérité

Élu maire de Yamoussoukro, Patrice Kouassi Kouamé va diriger la capitale politique ivoirienne, qui est également le fief du fondateur du PDCI-RDA, Félix Houphouët-Boigny. Suite à la disparition d'Henri Konan Bedié, président du parti et dauphin du père de la nation ivoirienne, il évoque l'homme et son héritage politique. Présentation : Denise Époté. www.tv5monde.com/etsi

Cultures monde
Sahel, le saut dans l'inconnu 2/4 : CEDEAO : de l'union au conflit régional ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Aug 29, 2023 58:46


durée : 00:58:46 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 30 juillet, quatre jours après le coup d'Etat au Niger, la CEDEAO brandi la menace d'une opération militaire. Si l'ultimatum a expiré sans aucune intervention, cette séquence révèle néanmoins de fortes tensions diplomatiques, laissant craindre un embrasement régional. - invités : Oumar Berté Avocat et Chercheur associé au Centre Rouennais d'Etudes Juridiques (CUREJ); Dominique Bangoura Docteur d'Etat en Science Politique, Enseignant-chercheur, Directrice de la collection "Afrique: politiques publiques, sécurité, défense" chez L'Harmattan.; Arthur Banga Maître de conférences en histoire à l'université Houphouët-Boigny d'Abidjan

Invité Afrique
«La Côte d'Ivoire est prête à fournir une CAN d'exception», assure le président du comité d'organisation

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 12, 2023 6:40


Dans six mois, le 13 janvier, sera donné le coup d'envoi de la 34ᵉ Coupe d'Afrique des nations en Côte d'Ivoire. Jusqu'ici, le comité d'organisation (Cocan) avait peu communiqué et encore moins répondu aux critiques et rumeurs qui disaient le pays en retard. Le 11 juillet, au stade d'Ebimpé où se tiendront notamment les matchs d'ouverture et la finale, le président du Cocan François Amichia, s'est montré très confiant quant à la bonne tenue de l'événement au côté de Samson Adamu, directeur des compétitions. RFI : La Coupe d'Afrique des Nations (CAN) est dans six mois. La Côte d'Ivoire est-elle prête ?François Amichia : La Côte d'Ivoire, comme elle a pris l'engagement de fournir une CAN d'exception, est prête.Ça veut dire que tout ce que l'on peut lire, ce que l'on peut entendre sur les réseaux sociaux, tout ça, ce sont des fadaises ? Aujourd'hui, les Ivoiriens peuvent bomber le torse, ils accueilleront bien cette CAN avec ambition ?Au niveau du comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations, nous avons reçu instruction de son excellence Alassane Ouattara, président de la République, de mesures bien précises, avec des dates et un calendrier bien précis. Et c'est ce que nous avons suivi jusqu'à présent. Je tiens, en tant que président du comité d'organisation, à rassurer les amoureux du football africain, à rassurer les amateurs du football mondial, à rassurer tous ceux qui souhaitent se rendre en Côte d'Ivoire en janvier/février 2024, que tout est mis en place pour les accueillir. Aussi bien au niveau des équipes, au niveau des délégations officielles, qu'au niveau des supporters. Et pas seulement à Abidjan.On a un axe sud-Nord sur cette CAN avec Abidjan et San-Pédro, plutôt à l'Ouest. Et puis on monte vers Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo… Des stades neufs, sont-ils tous prêts ?La ville d'Abidjan a deux sites : il y a le stade Alassane Ouattara d'Ebimpé et le stade Félix Houphouët Boigny. Ces deux stades sont prêts à accueillir les équipes. Au niveau de la capitale politique Yamoussoukro, là également, c'est un stade qui est déjà homologué, et qui a déjà accueilli des matchs de compétition. Donc, à ce niveau, pas de problème. Bouaké, la deuxième ville de la Côte d'Ivoire, a déjà accueilli des compétitions éliminatoires de la Coupe d'Afrique. Il n'y a pas de problème non plus. Quand nous allons dans le nord, nous avons le stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, qui est aujourd'hui terminé et est prêt à accueillir des matchs tests de l'équipe des Éléphants. Tout comme le stade Laurent Pokou de San-Pédro, qui, au mois de septembre, accueillera un match amical.On a deux stades rénovés et quatre stades entièrement neufs. Est-ce que l'on est prêt aussi en dehors des stades, parlons des routes ?En vous rendant ici, au stade Alassane Ouattara d'Ebimpé, vous avez vu les travaux qui sont en cours pour accéder à ce joyau architectural. Évidemment, aujourd'hui, il y a encore quelques tronçons qui sont en mise en conformité, mais je peux vous confirmer que le gouvernement met tout en œuvre pour que ces accès routiers soient prêts. Au niveau de San-Pédro, l'axe que nous appelons ici « La Côtière » – entre Abidjan et San-Pédro – est terminé à 95 %. L'autoroute qui mène d'Abidjan à Yamoussoukro est prête. La nationale qui mène de Bouaké à Korhogo est pratiquement quasi prête, il reste encore quelques tronçons à terminer.Mais nous ne sommes qu'au mois de juillet, et je peux vous dire qu'avant la cérémonie du tirage au sort, qui aura lieu le 12 octobre prochain, et à la suite de laquelle les équipes iront à reconnaissance de leur lieu d'affectation et de leurs hôtels, tout sera prêt, et ils pourront faire le choix qui leur convient.Parlons des hôtels. C'est souvent là que le bât blesse, à quelques mois, quelques semaines, parfois même pendant les compétitions. Là encore, êtes-vous confiants ?Au niveau de la ville d'Abidjan, ce sont plusieurs réceptifs hôteliers qui sont terminés et qui vont accueillir les équipes. La Confédération Africaine de Football (CAF) a déjà fait le choix pour que les équipes qui seront désignées pour jouer dans les deux poules d'Abidjan puissent avoir les commodités nécessaires. Au niveau de la capitale politique Yamoussoukro, je crois que nul ne peut ignorer que les infrastructures existent. À la ville de Korhogo, en plus des infrastructures hôtelières, nous avons prévu un village CAN pour accueillir les quatre équipes qualifiées. Il en est de même à Bouaké et San-Pédro, où des villages CAN ont été créés pour accueillir les équipes qualifiées. Mais en plus de ces villages CAN, il y a des réceptifs hôteliers pour accueillir les délégations officielles et les supporters qui viendraient.Samson Adamu, le directeur des compétitions de la CAF, a dit : « Si ça n'est pas la plus belle des CAN, nous n'aurons aucune excuse. » Quelle pression !La « plus belle des CAN », c'est l'instruction que le chef de l'État ivoirien a donné. La plus belle des CAN, c'est l'objectif que s'est fixé le comité exécutif de la CAF. Je crois que quand le propriétaire de l'événement et l'organisateur de l'événement partagent le même objectif, tout est réuni pour le réussir. Mais le diable se trouve dans les détails, donc nous prenons toutes les dispositions pour que le jour J, tout soit à la hauteur des attentes des Africains. Je crois que cela nous permet d'être sereins, de rester zen.À lire aussiCAN 2024: où en est la Côte d'Ivoire à six mois du début du tournoi ?

Revue de presse Afrique
À la Une: la presse sénégalaise se fait l'écho de l'interview d'Ousmane Sonko sur France 24

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 7, 2023 4:03


Un entretien depuis son domicile de Dakar puisque, comme le rappelle SenePlus, l'opposant est « assigné à résidence depuis sa condamnation début juin à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse ». « Je ne suis pas assigné à résidence mais arbitrairement détenu », répond le leader du Pastef pour qui « aucune décision de justice ou administrative ne l'oblige à rester chez lui ».Le quotidien relaye de son côté la réaction d'Ousmane Sonko après l'annonce de Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat : pour lui, « il n'y a rien à féliciter ou à remercier ». « Un président sortant s'est vu félicité par une partie du monde simplement pour avoir respecté la Constitution de son pays », souligne Ousmane Sonko qui regrette une « infantilisation de l'Afrique », rapporte SenePlus.Sur cette non-candidature de Macky Sall, Seneweb se fait l'écho du point de vue de l'opposant pour qui cette annonce a laissé les Sénégalais « presque indifférents ». Quant à sa propre candidature, le leader du Pastef assure que Macky Sall « a dit à certains qu'il empêchera vaille que vaille sa candidature ». Ousmane Sonko se dit « prêt à pardonner » et même à « oublier », rappelle SenePlus.Mais le quotidien se fait aussi l'écho des mots durs de l'opposant sur la présidence Macky Sall, qualifiée de « dictature ». Comment appeler un pays où le président « recrute des milices privées et leur permet d'ouvrir le feu sur des manifestants non armés ? », interroge-t-il. Il revient sur les violences de juin qui ont suivi sa condamnation. Pour lui, précise SenePlus, les Sénégalais ne se sont pas soulevés contre le troisième mandat de Macky Sall mais contre la persécution d'un opposant. Et pourtant, le journal ne peut que constater que le leader du Pastef « apparaît plus que jamais menacé par sa condamnation dans une affaire de mœurs ». Et pourtant, comme il l'a martelé à nouveau hier : « Je suis encore totalement éligible ».Quelles conséquences si Sonko ne peut pas se présenter ?Le Quotidien rapporte les propos du leader du Pastef à France 24 : « Il n'y aura pas d'élections dans ce pays ou ce sera dans un chaos indescriptible, si par des combines judiciaires le président Macky Sall veut empêcher ma candidature ».SenePlus se fait de son côté l'écho de l'optimisme d'Ousmane Sonko en vue de la présidentielle. La majorité des 17 millions de Sénégalais veut sa candidature, estime-t-il. « Si on va aux élections, je serai déclaré vainqueur au premier tour », conclut le président du Pastef.La rébellion avortée de Wagner en CentrafriqueSelon Jeune Afrique, « plusieurs centaines de mercenaires de Wagner ont quitté Bangui ces dernières heures ». Le site d'information précise que « deux vols ont quitté l'aéroport de Mpoko, dans la capitale centrafricaine, et se sont envolés vers Moscou. Un autre avion Iliouchine se tient prêt à Bangui ».« Ils répondraient à une convocation de leur état-major » selon Jeune Afrique, qui précise que « sous la pression du Kremlin, Wagner s'apprêterait à revoir son organisation et à signifier à ses hommes qu'ils répondront désormais davantage au ministère de la Défense russe ». « Ces hommes, ou au moins une partie, devraient ensuite revenir en Centrafrique. »Jeune Afrique qui constate que « l'avenir du groupe Wagner intéresse au plus haut point le gouvernement centrafricain et le président Faustin-Archange Touadéra ». Ils comptent sur les 800 à 900 hommes qui restent pour sécuriser certaines régions du pays mais aussi le référendum du 30 juillet prochain. Quant à la présence de Wagner au Mali, le site d'information ne constate aucun rapatriement et relaye les chiffres des services de renseignements occidentaux, selon lesquels près de 1 400 mercenaires seraient toujours présents dans le pays.Retour au pays des premiers pèlerins ivoiriens du Hajj 2023Pour les accueillir sur le tarmac de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, « le ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, Vagondo Diomandé, et à ses côtés l'ambassadeur de l'Arabie saoudite auprès de la République de Côte d'Ivoire », raconte Fraternité Matin.Le quotidien relaye aussi les propos de l'ambassadeur saoudien, qui s'est félicité de « l'initiative la Route de La Mecque ». Elle permet de « faciliter la venue des pèlerins ivoiriens », pris en charge dès l'aéroport d'Abidjan. Au total, conclut Frat Mat, « ce sont 15 vols charters et 7 vols commerciaux qui ont été mobilisés pour le transport de l'ensemble des pèlerins ».

Le Conseil Santé
Développement de l'enfant: pourquoi faut-il parler avec les bébés dès les premiers jours?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later Jul 3, 2023 2:08


Apprendre à parler, à marcher, à manger ou à s'habiller seul, à jouer avec les autres… Ces étapes sont importantes dans le développement de l'enfant. Pourquoi est-il également important de communiquer avec son bébé dès sa venue au monde, même s'il ne sait pas s'exprimer avec des mots ? Pourquoi certains bébés se tiennent assis ou debout plus tôt que d'autres ? Pr Madeleine Folquet Amorissani, Chef de Service de Pédiatrie du CHU de Cocody à Abidjan en Côte d'Ivoire. Chef du département Mère Enfant à l'Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Sciences Médicales de l'Université Université Félix Houphouët-Boigny. Présidente de la Société Ivoirienne de Pédiatrie► Retrouvez l'émission en entier ici

Priorité santé
Questions de femmes: les étapes du développement de l'enfant

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 48:30


Chaque vendredi, nous traitons d'un sujet de santé au féminin, de manière pratique. Cette semaine, nous parlons des différentes étapes du développement de l'enfant. Apprendre à parler, à marcher, à manger ou à s'habiller seul, à jouer avec les autres… Ces étapes sont importantes dans le développement de l'enfant. Un médecin pédiatre répond aux questions des auditrices. Pr Madeleine Folquet Amorissani, chef de Service de Pédiatrie du CHU de Cocody à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Chef du département Mère Enfant à l'Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Sciences Médicales de l'Université Université Félix Houphouët-Boigny. Présidente de la Société Ivoirienne de Pédiatrie La palabre au féminin de Charlie Dupiot.  La programmation musicale des auditrices :► Tina – Le bébé de maman► FallyIpupa – 8ᵉ merveille.

Priorité santé
Questions de femmes: les étapes du développement de l'enfant

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 48:30


Chaque vendredi, nous traitons d'un sujet de santé au féminin, de manière pratique. Cette semaine, nous parlons des différentes étapes du développement de l'enfant. Apprendre à parler, à marcher, à manger ou à s'habiller seul, à jouer avec les autres… Ces étapes sont importantes dans le développement de l'enfant. Un médecin pédiatre répond aux questions des auditrices. Pr Madeleine Folquet Amorissani, chef de Service de Pédiatrie du CHU de Cocody à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Chef du département Mère Enfant à l'Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Sciences Médicales de l'Université Université Félix Houphouët-Boigny. Présidente de la Société Ivoirienne de Pédiatrie La palabre au féminin de Charlie Dupiot.  La programmation musicale des auditrices :► Tina – Le bébé de maman► FallyIpupa – 8ᵉ merveille.

Appels sur l'actualité
[2] Didi B, rédacteur en chef de l'émission

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 27, 2023 20:00


A l'occasion du FEMUA, le festival des musiques urbaines d'Anoumabo, Didi B vous propose de réagir notamment sur les initiatives prises dans votre pays pour créer des emplois pour les jeunes en milieu rural. Le chômage des jeunes en ville ne cesse d'augmenter et pourtant l'exode rural continue. Au-delà de l'agriculture, quels secteurs faut-il privilégier ? Avec Claude Koutou, sociologue, maître de conférences à l'Université Houphouët Boigny, spécialiste de l'insertion professionnelle des jeunes.    

Cultures monde
Villes portuaires, la métamorphose 2/4 : Du Pirée à Hambourg : l'Europe sous influence chinoise ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 58:05


durée : 00:58:05 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - En octobre 2022, l'armateur chinois Cosco met partiellement la main sur le port de Hambourg. Six ans auparavant, c'était le port du Pirée que le géant maritime avait racheté. La Chine poursuit sa stratégie de consolidation de son "collier de perles" en investissant dans les grands ports européens. - invités : Paul Tourret Géographe, expert des industries maritimes, navales et portuaires, directeur de l'Institut supérieur d'économie maritime (Isemar); César Ducruet Directeur de recherche au CNRS, géographe au laboratoire Economix de Paris-Nanterre; Estelle Kabran Enseignante-chercheuse à l'Université Félix Houphouët Boigny, chercheuse associée au Centre Suisse de Recherche Scientifique en Côte d'Ivoire (CSRS)

Revue de presse Afrique
À la Une, qui veut la peau du capitaine Traoré?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 4:53


Info ou intox ? La présumée « tentative de putsch » visant le pouvoir du patron de la transition burkinabè a initialement été divulguée par le site Omega Medias, selon lequel le capitaine Traoré « a confirmé », hier, ladite « tentative de déstabilisation » lors d'une rencontre à Ouagadougou avec des Organisations de la société civile et des leaders coutumiers et religieux, affirmant aussi connaître les auteurs de la « manœuvre » mais préférant « ne pas les arrêter parce que voulant privilégier le dialogue », rapporte Omega Medias. « Un coup d'État étouffé dans l'œuf et n'eut été la sortie de manifestants à la Place de la nation et au Rond-point des Nations unies dans la nuit du 27 au 28 novembre, on n'en aurait rien su », énonce Aujourd'hui. Lequel quotidien burkinabè s'interroge. « Un putsch pour quoi faire à peine un mois après l'avènement de ce régime sankarisant ? N'est-il pas temps qu'on sorte de cette épidémie de putschs réels ou inventés ? », Aujourd'hui n'écartant donc pas l'hypothèse selon laquelle cette affaire pourrait relever de la catégorie des « infos de caniveau ».  À quoi Le Faso.net ajoute que le chef de la transition burkinabè « aurait aussi affirmé que des sommes d'argent ont été distribuées et que les auteurs de la tentative de déstabilisation sont bien connus », énonce ce journal en ligne. « Qui veut déposer le Capitaine Ibrahim Traoré ? », se demande ainsi Fratmat.info. Selon le site du quotidien gouvernemental ivoirien, « d'aucuns pensent que cette annonce du jeune capitaine relève de tactiques politiciennes pour continuer de bénéficier d'un fort soutien populaire ». Fratmat.info note quand même que, dans la nuit de dimanche à lundi derniers, des partisans du Capitaine Ibrahim Traoré ont « fait le pied de grue », place de la Nation, à Ouagadougou, pour protester contre « cette tentative de putsch ». Et Fratmat.info signale que, sur les réseaux sociaux notamment, « tantôt les Burkinabè – mais des Africains d'autres parties du continent – hostiles à la présence française et plutôt favorable à une coopération avec la Russie n'ont pas attendu que le Capitaine Ibrahim Traoré désigne un commanditaire. Ils tiennent Paris pour responsable de "la tentative de putsch" dont fait mention le Chef de la Transition. Les responsables et militaires proches de l'ancien Président de la Transition, Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et plusieurs autres figures politiques ne sont pas épargnés non plus », ajoute Fratmat.info. Démocratie parlementaire à portée de baffes au Sénégal « Vacarme à l'Assemblée », lance, en Une, 24 Heures. « En commission, les députés travaillent. En séance publique, ils se battent comme des chiffonniers », regrette ce quotidien sénégalais. « Deux députés de l'opposition ont usé des mains et des pieds contre une députée de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Amy Ndiaye Gnibi a essuyé la furie des députés appartenant au Parti de l'Unité et du rassemblement. Elle avait trainé dans la boue, Serigne Moustapha Sy, guide religieux et fondateur du Parti de l'Unité et du rassemblement, et est tombée inerte quelque temps après les échauffourées. Amy Ndiaye Gnibi a été évacuée de la salle par les sapeurs-pompiers », relate 24 Heures, en rapportant notamment la réaction indignée du député non inscrit Thierno Alassane Sall, que ce journal résume d'un constat lapidaire : « l'image du Sénégal est encore écorchée ». Le Congrès de Bédié En Côte d'Ivoire, enfin, les préparatifs vont bon train au PDCI-RDA, en vue du prochain Congrès extraordinaire. Le parti du président Henri Konan Bédié a mis en place l'organigramme dudit Congrès, qui se réunira le 14 décembre prochain. Et le quotidien Dernière Heure Monde, « en manchette », signale que « Bédié met en place le Comité d'organisation du VIIe Congrès extraordinaire ». Étant rappelé qu'initialement, le Bureau politique du PDCI-RDA, réuni fin septembre à Daoukro, fief d'Henri Konan Bédié (sud-est de la Côte d'Ivoire), avait décidé de réunir un nouveau Bureau politique le 14 décembre, et non un Congrès extraordinaire, le quotidien, proche du parti historique fondé par Félix Houphouët-Boigny, père de la Nation ivoirienne, précise, entre autres nominations, que l'inspecteur général d'État, Niamien N'Goran, qui fut aussi ministre de l'Économie et des finances, est nommé « Président de la Coordination Générale du Congrès » ou encore que le maire de Songon, Éric N'Koumo Mobio, dirigera le Comité d'organisation pratique du Congrès, annonce, en Une, Dernière Heure Monde. Dont acte.

7 milliards de voisins
Alphabétisation: les ravages de la pandémie

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 8, 2022 48:30


Au moins 771 millions de personnes dans le monde ne savent ni lire ni écrire, ni compter. Depuis la pandémie, près de 24 millions d'apprenants pourraient ne jamais retourner à l'éducation formelle, dont 11 millions devraient être des filles et des jeunes femmes. Quelles conséquences pour le développement des pays et les besoins dans l'emploi qualifié ? Comment alphabétiser en dehors de l'école, dans les familles, les communautés, sur les lieux de travail ? Avec quels outils numériques ? À l'occasion de la Journée internationale de l'alphabétisation - Transformer les espaces d'apprentissage d'alphabétisation. Avec : - Camille Romain des Boscs, directrice générale de l'ONG Vision du Monde - Soungari Yeo, enseignant chercheur en sciences de l'éducation,Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody-Abidjan, Côte d'ivoire Programmation musicale : ► Sini - Vesko, Maïmouna Soumbounou ► Poser des mots - Motel Club

Archives d'Afrique
Moktar Ould Daddah, la naissance de l'État mauritanien (1&2)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2022 49:00


Tout comme le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Camerounais Ahmadou Ahidjo ou encore Félix Houphouët-Boigny pour la Côte d'Ivoire, Moktar Ould Daddah (1924-2003) appartient à la génération des leaders politiques issus de la décolonisation en Afrique. Il a eu un rôle déterminant dans la naissance de la République de Mauritanie qu'il va diriger pendant 17 ans, de 1961 à 1978.

Cultures monde
Sahel : la nouvelle donne 2/4 : De Bamako à Conakry : des transitions à durée indéterminée

Cultures monde

Play Episode Listen Later May 17, 2022 58:08


durée : 00:58:08 - Cultures Monde - par : Florian Delorme - En 2021, le Sahel a été le théâtre d'une série de coups d'Etats militaires : Mali, Burkina Faso, Guinée… Des putschs, initialement bien accueillis par les populations, qui tardent à déboucher sur de nouvelles élections démocratiques, laissant craindre le retour de dictatures longues. - invités : Tanguy Quidelleur Doctorant en science politique à l'Institut des Sciences sociales du Politique de l'Université Paris Nanterre.; Virginie Baudais Directrice adjointe du Programme Sahel/Afrique de l'Ouest du SIPRI; Dominique Bangoura Enseignante-chercheuse en science politique à l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan et directrice de la collection "Afrique : politiques publiques, sécurité, défense" aux éditions L'Harmattan