Place in Hauts-Bassins Region, Burkina Faso
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En Côte d'Ivoire, la France va restituer, ce jeudi 20 février, la base occupée par le 43e bataillon d'infanterie de marine (Bima) aux autorités ivoiriennes. Ce camp militaire, situé dans la commune de Port-Bouët, deviendra le camp Thomas-d'Aquin-Ouattara, du nom du premier chef d'état-major de l'armée ivoirienne. Une cérémonie officielle sera organisée en présence des deux ministres de la Défense. Cette rétrocession intervient après deux ans de discussions entre les deux parties. Que va devenir ce camp militaire ? Quelles orientations la coopération militaire entre les deux pays va-t-elle prendre ? Et quid de la coopération avec les autres partenaires internationaux dans le domaine de la sécurité ? Téné Birahima Ouattara, ministre d'État, ministre ivoirien de la Défense, est le Grand invité Afrique de RFI ce matin. Il répond aux questions de notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne. RFI : La rétrocession du 43ᵉ Bima est un symbole fort. Qu'attendez-vous aujourd'hui de la coopération militaire avec la France ? Téné Birahima Ouattara : C'est un sujet dont nous discutons avec la partie française depuis deux ans, depuis 2023. Nous sommes convenus d'avoir un nouveau partenariat. Nous proposons de consolider la coopération de nos forces conventionnelles, de renforcer l'appui de la partie française dans le partenariat avec la Côte d'Ivoire en ce qui concerne le volet renseignement et puis le volet aussi des forces spéciales. Et enfin de contribuer à la montée en puissance de l'armée de l'air de Côte d'Ivoire.Une centaine de militaires français devraient rester pour assurer des formations. Quels sont les besoins spécifiques de l'armée ivoirienne ? Les besoins sont nombreux, je dirais. Voici comment est-ce qu'on pense organiser le 43ᵉ Bima. Nous allons créer un centre d'aguerrissement. Nous avons besoin, avant de projeter nos soldats dans les opérations des Nations unies, de les former. Jusque-là, ces formations se faisaient dans des coins assez reculés. Nous pensons que le 43ᵉ Bima correspond parfaitement à des infrastructures qui correspondent à la formation. Nous avons déjà créé un partenariat avec la France, une école de communication au niveau des armées, ce qui est important, et nous avons l'intention aussi d'y installer un certain nombre de bataillons ivoiriens dans le camp.Quelle est la contrepartie à cette coopération ? La coopération militaire continue avec la France. Il n'y a pas de rupture en réalité parce qu'une équipe de l'armée de l'air, la France va s'installer à Bouaké, par exemple, où il y a des infrastructures appropriées pour la formation des pilotes ivoiriens. Donc la coopération continue en réalité, la France a voulu réarticuler son dispositif en Afrique. On ne peut que donc aller dans ce sens. Mais la coopération continue.A Munich, vous avez eu un entretien avec le commandant d'Africom. Est-ce que l'administration de Donald Trump vous paraît disposée à reconduire le soutien des États-Unis en matière de formation et d'équipement des armées ivoiriennes ? J'ai indiqué au responsable d'Africom, le général Langley, que nous avions quelques inquiétudes parce que nous avions un plan de formation avec les États-Unis qui a dû connaître un ralentissement à partir donc des instructions depuis Washington. Il m'a rassuré. Il m'a rassuré pour me dire que la Côte d'Ivoire constituait quand même un pays important. Et c'est une évaluation qui se fera faîte très rapidement. Et la coopération devrait continuer normalement.En décembre, deux gendarmes ivoiriens qui étaient détenus à Ouaga depuis plusieurs mois ont pu être libérés grâce à la médiation du Togo. Le soldat et le VDP burkinabé sont aussi rentrés chez eux. Passé cet épisode, est-ce que les discussions avec votre homologue burkinabé de la Défense ont pu reprendre ? Le Burkina et la Côte d'Ivoire ont une histoire commune. Nous sommes tellement liés. Nous avons des populations qui sont de part et d'autre (de la frontière, ndlr) qui parlent la même langue. C'est un certain nombre de choses qui font que la Côte d'Ivoire ne peut pas se fâcher avec le Burkina et vice versa. Donc il peut y avoir des incompréhensions, mais très rapidement, ces incompréhensions sont levées. Et puis la vie continue. Je pense qu'il n'y a pas de problème a priori.Vous parlez justement de la frontière. Est-ce que les discussions sur la délimitation de la frontière qui est commune ont pu reprendre ? Oui, effectivement, à Bobo-Dioulasso aujourd'hui, les discussions ont repris pour essayer d'arriver à une délimitation des frontières. On s'est fixé un calendrier qui devrait prendre fin à la fin du mois de juin.Est-ce que vous êtes volontaire pour essayer de relancer les discussions autour de la mise en place de patrouilles mixtes entre le Burkina et la Côte d'Ivoire ? On l'a toujours souhaité. On l'a toujours souhaité. La partie burkinabé nous avait donné des assurances dans ce sens-là, mais pour le moment, ce n'est pas effectif. Mais c'est notre souhait parce que ça permettrait de vraiment régler un problème : cela permettrait à la Côte d'Ivoire de nettoyer le nord ivoirien ; et cela permettrait au Burkina de nettoyer le sud du Burkina. Mais pour le moment, ce n'est pas effectif. La dernière opération que nous avons menée ensemble date de 2021. Depuis, donc, nous n'avons pas encore pu mener d'opération ensemble, mais j'ai bon espoir qu'on puisse y arriver quand même.Une question politique maintenant. Début janvier, à l'occasion des vœux au corps diplomatique, le président de la République a dit qu'il n'avait pas encore pris sa décision concernant le scrutin d'octobre prochain. Pensez-vous qu'il veut y aller ? Posez la question au président de la République.
Du blues burkinabè de Soba à l'afro-latin tropical d'Ayom. (Rediffusion) Nos 1ers invités : le trio Soba pour la sortie du 1er album FimanFormé par le chanteur-guitariste Moussa Koita, l'harmoniciste Vincent Bucher et le batteur Émile Biayenda, Soba renoue les liens entre la chanson mandingue et le blues du Mississippi. Soit un afro-blues aussi rustique que lumineux, au moyen duquel le trio explore les recoins de l'âme humaine. Pour remonter aux racines du blues, il faut rejoindre le Mississippi depuis Chicago, naviguer vers le Sud jusqu'à la Nouvelle-Orléans via Memphis, puis embarquer pour les Caraïbes et finalement traverser l'Atlantique jusqu'aux rivages d'Afrique de l'Ouest depuis lesquels le rhizome se ramifie via les fleuves Niger et Congo. On peut lire Le pays où naquit le blues, d'Alan Lomax, ou regarder «Du Mali au Mississippi : Feel Like Going Home», de Martin Scorsese. On peut se plonger dans les enregistrements historiques, du pionnier américain W. C. Handy jusqu'au maître malien Ali Farka Touré. Pour tout comprendre des voyages qui forment l'éternelle jeunesse du blues, on peut enfin écouter un album lumineux grâce auquel tout s'éclaire : Fiman, du trio franco-burkinabè Soba. Soba désigne «la grande maison» en dioula, le parler mandingue notamment pratiqué au Burkina Faso. Foyer des retrouvailles amicales et des complicités musicales, Soba est le toit sous lequel se rencontrent Moussa Koita, Vincent Bucher et Émile Biayenda. La formation s'est échafaudée au fil des six dernières années, depuis que ses membres ont fait connaissance dans les projets des autres, jusqu'à vouloir ériger leur groupe sur les fondations du blues qu'ils ont en commun.Entre Moussa Koita et Vincent Bucher, la collaboration s'est ainsi nouée dans le groupe d'Abou Diarra, le maître malien du kamele n'goni qui creuse la source du blues mandingue. L'intuition s'est vite confirmée qu'ils étaient faits pour jouer ensemble. Guitariste et chanteur burkinabè, né dans une famille de griots de Bobo-Dioulasso, Moussa Koita a écumé l'underground parisien où sa réputation est élogieuse dans les domaines des musiques traditionnelles ouest-africaines, du reggae et de la soul, en plus de travailler avec le groupe Rivière noire et la chanteuse Kady Diarra. De vingt-deux ans son aîné, l'harmoniciste Vincent Bucher s'est d'abord passionné pour le blues originel. Immergé dans la « sono mondiale » parisienne du début des années 1980, puis complice de CharlElie Couture, Bill Deraime, Patrick Verbecke et du Heritage Blues Orchestra nommé aux Grammy Awards en 2013, il a noué des compagnonnages fructueux avec le polyinstrumentiste franco-malgache Tao Ravao et l'éminent guitariste malien Boubacar Traoré. À l'époque où les deux musiciens épaulent Abou Diarra, Moussa Koita développe déjà, avec une créativité prolixe, ses propres projets de chanson mandingue contemporaine sur lesquels Vincent Bucher pose parfois des parties d'harmonica. L'idée germe bientôt de jeter un pont avec le blues mississippien, dans son essence la plus rustique. Le duo vérifie rapidement que la connexion fonctionne. Pour bien faire, il ne manque plus qu'un batteur-percussionniste qui indiquerait la rythmique inhérente au genre. Musicien parmi les plus prisés de la diaspora subsaharienne, explorateur des hybridations entre le jazz et les rituels ancestraux, au point de s'immerger pendant six mois avec les pygmées Mbenga, Émile Biayenda est tout indiqué. Après avoir côtoyé Vincent Bucher avec Tao Ravao et les Tambours de Brazza, il a fait la connaissance de Moussa Koita dans le groupe de Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise. Moussa, Vincent, Émile : les astres sont alignés. Le trio est né.Titres interprétés au grand studio- Fiman Live RFI- Horonke, extrait de l'album- Tounga Live RFILine Up : Moussa Koita (chant, guitare), Vincent Bucher (harmonica) et Emile Biayenda (batterie, cajon).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Fiman (MDC/Pias Integral 2024)YouTube - facebook - instagramPuis nous recevons le groupe Ayom pour la sortie de l'album SaLiVa.Ayom est un groupe de 6 voyageurs : Jabu, une Brésilienne ; Alberto, un Italien résidant en Espagne ; Timoteo, d'origine grecque et italienne ; Francesco, également Italien, Ricardo et Walter, tous deux Angolais. Ils se sont réunis autour d'une passion commune pour la musique de la diaspora africaine et lusophone en particulier (Brésil, Angola, Cap-Vert), et trouvé à Lisbonne, une sorte de patrie.Après avoir joué avec le Black Atlantic Tour dans le monde entier, Ayom sort l'album Sa.Li.Va, un acronyme représentant 3 impulsions : « SA-grado » (sacralité), « LI-berdade » (liberté et amour) et « VA-lentia » (courage).L'album est une trilogie, avec 3 titres reliés au Sacré, 3 autres qui célèbrent la liberté, l'amour et la vie, et les 3 dernières qui abordent les thèmes de lutte contre les injustices, le racisme, la machisme et la colonisation. Sur cet album, on chante en italien, en portugais ou en yoruba.Titres interprétés au grand studio- Filhos da Seca Live RFI- Vestido de Fogo, extrait de l'album- Eu Me Quero Mais Live RFILine Up : Jabu Morales (chant, percussions), Timoteo Grignani (percussions), Alberto Becucci (accordéon) et Ricardo Quinteira (guitare électrique)Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Sa Li Va (Ayom music, l'Autre Dist. 2024)Site - facebook - YouTubeÀ lire dans The GuardianRéalisation : Donatien Cahu
Du blues burkinabè de Soba à l'afro-latin tropical d'Ayom. (Rediffusion) Nos 1ers invités : le trio Soba pour la sortie du 1er album FimanFormé par le chanteur-guitariste Moussa Koita, l'harmoniciste Vincent Bucher et le batteur Émile Biayenda, Soba renoue les liens entre la chanson mandingue et le blues du Mississippi. Soit un afro-blues aussi rustique que lumineux, au moyen duquel le trio explore les recoins de l'âme humaine. Pour remonter aux racines du blues, il faut rejoindre le Mississippi depuis Chicago, naviguer vers le Sud jusqu'à la Nouvelle-Orléans via Memphis, puis embarquer pour les Caraïbes et finalement traverser l'Atlantique jusqu'aux rivages d'Afrique de l'Ouest depuis lesquels le rhizome se ramifie via les fleuves Niger et Congo. On peut lire Le pays où naquit le blues, d'Alan Lomax, ou regarder «Du Mali au Mississippi : Feel Like Going Home», de Martin Scorsese. On peut se plonger dans les enregistrements historiques, du pionnier américain W. C. Handy jusqu'au maître malien Ali Farka Touré. Pour tout comprendre des voyages qui forment l'éternelle jeunesse du blues, on peut enfin écouter un album lumineux grâce auquel tout s'éclaire : Fiman, du trio franco-burkinabè Soba. Soba désigne «la grande maison» en dioula, le parler mandingue notamment pratiqué au Burkina Faso. Foyer des retrouvailles amicales et des complicités musicales, Soba est le toit sous lequel se rencontrent Moussa Koita, Vincent Bucher et Émile Biayenda. La formation s'est échafaudée au fil des six dernières années, depuis que ses membres ont fait connaissance dans les projets des autres, jusqu'à vouloir ériger leur groupe sur les fondations du blues qu'ils ont en commun.Entre Moussa Koita et Vincent Bucher, la collaboration s'est ainsi nouée dans le groupe d'Abou Diarra, le maître malien du kamele n'goni qui creuse la source du blues mandingue. L'intuition s'est vite confirmée qu'ils étaient faits pour jouer ensemble. Guitariste et chanteur burkinabè, né dans une famille de griots de Bobo-Dioulasso, Moussa Koita a écumé l'underground parisien où sa réputation est élogieuse dans les domaines des musiques traditionnelles ouest-africaines, du reggae et de la soul, en plus de travailler avec le groupe Rivière noire et la chanteuse Kady Diarra. De vingt-deux ans son aîné, l'harmoniciste Vincent Bucher s'est d'abord passionné pour le blues originel. Immergé dans la « sono mondiale » parisienne du début des années 1980, puis complice de CharlElie Couture, Bill Deraime, Patrick Verbecke et du Heritage Blues Orchestra nommé aux Grammy Awards en 2013, il a noué des compagnonnages fructueux avec le polyinstrumentiste franco-malgache Tao Ravao et l'éminent guitariste malien Boubacar Traoré. À l'époque où les deux musiciens épaulent Abou Diarra, Moussa Koita développe déjà, avec une créativité prolixe, ses propres projets de chanson mandingue contemporaine sur lesquels Vincent Bucher pose parfois des parties d'harmonica. L'idée germe bientôt de jeter un pont avec le blues mississippien, dans son essence la plus rustique. Le duo vérifie rapidement que la connexion fonctionne. Pour bien faire, il ne manque plus qu'un batteur-percussionniste qui indiquerait la rythmique inhérente au genre. Musicien parmi les plus prisés de la diaspora subsaharienne, explorateur des hybridations entre le jazz et les rituels ancestraux, au point de s'immerger pendant six mois avec les pygmées Mbenga, Émile Biayenda est tout indiqué. Après avoir côtoyé Vincent Bucher avec Tao Ravao et les Tambours de Brazza, il a fait la connaissance de Moussa Koita dans le groupe de Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise. Moussa, Vincent, Émile : les astres sont alignés. Le trio est né.Titres interprétés au grand studio- Fiman Live RFI- Horonke, extrait de l'album- Tounga Live RFILine Up : Moussa Koita (chant, guitare), Vincent Bucher (harmonica) et Emile Biayenda (batterie, cajon).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Fiman (MDC/Pias Integral 2024)YouTube - facebook - instagramPuis nous recevons le groupe Ayom pour la sortie de l'album SaLiVa.Ayom est un groupe de 6 voyageurs : Jabu, une Brésilienne ; Alberto, un Italien résidant en Espagne ; Timoteo, d'origine grecque et italienne ; Francesco, également Italien, Ricardo et Walter, tous deux Angolais. Ils se sont réunis autour d'une passion commune pour la musique de la diaspora africaine et lusophone en particulier (Brésil, Angola, Cap-Vert), et trouvé à Lisbonne, une sorte de patrie.Après avoir joué avec le Black Atlantic Tour dans le monde entier, Ayom sort l'album Sa.Li.Va, un acronyme représentant 3 impulsions : « SA-grado » (sacralité), « LI-berdade » (liberté et amour) et « VA-lentia » (courage).L'album est une trilogie, avec 3 titres reliés au Sacré, 3 autres qui célèbrent la liberté, l'amour et la vie, et les 3 dernières qui abordent les thèmes de lutte contre les injustices, le racisme, la machisme et la colonisation. Sur cet album, on chante en italien, en portugais ou en yoruba.Titres interprétés au grand studio- Filhos da Seca Live RFI- Vestido de Fogo, extrait de l'album- Eu Me Quero Mais Live RFILine Up : Jabu Morales (chant, percussions), Timoteo Grignani (percussions), Alberto Becucci (accordéon) et Ricardo Quinteira (guitare électrique)Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch► Album Sa Li Va (Ayom music, l'Autre Dist. 2024)Site - facebook - YouTubeÀ lire dans The GuardianRéalisation : Donatien Cahu
Du blues burkinabè de Soba à l'afro-latin tropical d'Ayom. Nos 1ers invités : le trio Soba pour la sortie du 1er album FimanFormé par le chanteur-guitariste Moussa Koita, l'harmoniciste Vincent Bucher et le batteur Émile Biayenda, Soba renoue les liens entre la chanson mandingue et le blues du Mississippi. Soit un afro-blues aussi rustique que lumineux, au moyen duquel le trio explore les recoins de l'âme humaine. Pour remonter aux racines du blues, il faut rejoindre le Mississippi depuis Chicago, naviguer vers le Sud jusqu'à la Nouvelle-Orléans via Memphis, puis embarquer pour les Caraïbes et finalement traverser l'Atlantique jusqu'aux rivages d'Afrique de l'Ouest depuis lesquels le rhizome se ramifie via les fleuves Niger et Congo. On peut lire Le pays où naquit le blues, d'Alan Lomax, ou regarder «Du Mali au Mississippi : Feel Like Going Home», de Martin Scorsese. On peut se plonger dans les enregistrements historiques, du pionnier américain W. C. Handy jusqu'au maître malien Ali Farka Touré. Pour tout comprendre des voyages qui forment l'éternelle jeunesse du blues, on peut enfin écouter un album lumineux grâce auquel tout s'éclaire : Fiman, du trio franco-burkinabè Soba. Soba désigne «la grande maison» en dioula, le parler mandingue notamment pratiqué au Burkina Faso. Foyer des retrouvailles amicales et des complicités musicales, Soba est le toit sous lequel se rencontrent Moussa Koita, Vincent Bucher et Émile Biayenda. La formation s'est échafaudée au fil des six dernières années, depuis que ses membres ont fait connaissance dans les projets des autres, jusqu'à vouloir ériger leur groupe sur les fondations du blues qu'ils ont en commun. Entre Moussa Koita et Vincent Bucher, la collaboration s'est ainsi nouée dans le groupe d'Abou Diarra, le maître malien du kamele n'goni qui creuse la source du blues mandingue. L'intuition s'est vite confirmée qu'ils étaient faits pour jouer ensemble. Guitariste et chanteur burkinabè, né dans une famille de griots de Bobo-Dioulasso, Moussa Koita a écumé l'underground parisien où sa réputation est élogieuse dans les domaines des musiques traditionnelles ouest-africaines, du reggae et de la soul, en plus de travailler avec le groupe Rivière noire et la chanteuse Kady Diarra. De vingt-deux ans son aîné, l'harmoniciste Vincent Bucher s'est d'abord passionné pour le blues originel. Immergé dans la « sono mondiale » parisienne du début des années 1980, puis complice de CharlElie Couture, Bill Deraime, Patrick Verbecke et du Heritage Blues Orchestra nommé aux Grammy Awards en 2013, il a noué des compagnonnages fructueux avec le polyinstrumentiste franco-malgache Tao Ravao et l'éminent guitariste malien Boubacar Traoré. À l'époque où les deux musiciens épaulent Abou Diarra, Moussa Koita développe déjà, avec une créativité prolixe, ses propres projets de chanson mandingue contemporaine sur lesquels Vincent Bucher pose parfois des parties d'harmonica. L'idée germe bientôt de jeter un pont avec le blues mississippien, dans son essence la plus rustique. Le duo vérifie rapidement que la connexion fonctionne. Pour bien faire, il ne manque plus qu'un batteur-percussionniste qui indiquerait la rythmique inhérente au genre. Musicien parmi les plus prisés de la diaspora subsaharienne, explorateur des hybridations entre le jazz et les rituels ancestraux, au point de s'immerger pendant six mois avec les pygmées Mbenga, Émile Biayenda est tout indiqué. Après avoir côtoyé Vincent Bucher avec Tao Ravao et les Tambours de Brazza, il a fait la connaissance de Moussa Koita dans le groupe de Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise. Moussa, Vincent, Émile : les astres sont alignés. Le trio est né. Titres interprétés au grand studio- Fiman Live RFI- Horonke, extrait de l'album- Tounga Live RFI.Line Up : Moussa Koita (chant, guitare), Vincent Bucher (harmonica) et Emile Biayenda (batterie, cajon).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch.► Album Fiman (MDC/Pias Integral 2024).YouTube - facebook - instagram. Puis nous recevons le groupe Ayom pour la sortie de l'album SaLiVa. Ayom est un groupe de 6 voyageurs : Jabu, une Brésilienne ; Alberto, un Italien résidant en Espagne ; Timoteo, d'origine grecque et italienne ; Francesco, également Italien, Ricardo et Walter, tous deux Angolais. Ils se sont réunis autour d'une passion commune pour la musique de la diaspora africaine et lusophone en particulier (Brésil, Angola, Cap-Vert), et trouvé à Lisbonne, une sorte de patrie.Après avoir joué avec le Black Atlantic Tour dans le monde entier, Ayom sort l'album Sa.Li.Va, un acronyme représentant 3 impulsions : « SA-grado » (sacralité), « LI-berdade » (liberté et amour) et « VA-lentia » (courage).L'album est une trilogie, avec 3 titres reliés au Sacré, 3 autres qui célèbrent la liberté, l'amour et la vie, et les 3 dernières qui abordent les thèmes de lutte contre les injustices, le racisme, la machisme et la colonisation. Sur cet album, on chante en italien, en portugais ou en yoruba. Titres interprétés au grand studio- Filhos da Seca Live RFI- Vestido de Fogo, extrait de l'album- Eu Me Quero Mais Live RFI.Line Up : Jabu Morales (chant, percussions), Timoteo Grignani (percussions), Alberto Becucci (accordéon) et Ricardo Quinteira (guitare électrique).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch.► Album Sa Li Va (Ayom music, l'Autre Dist. 2024).Site - facebook - YouTube.À lire dans The Guardian.Réalisation : Donatien Cahu.
Du blues burkinabè de Soba à l'afro-latin tropical d'Ayom. Nos 1ers invités : le trio Soba pour la sortie du 1er album FimanFormé par le chanteur-guitariste Moussa Koita, l'harmoniciste Vincent Bucher et le batteur Émile Biayenda, Soba renoue les liens entre la chanson mandingue et le blues du Mississippi. Soit un afro-blues aussi rustique que lumineux, au moyen duquel le trio explore les recoins de l'âme humaine. Pour remonter aux racines du blues, il faut rejoindre le Mississippi depuis Chicago, naviguer vers le Sud jusqu'à la Nouvelle-Orléans via Memphis, puis embarquer pour les Caraïbes et finalement traverser l'Atlantique jusqu'aux rivages d'Afrique de l'Ouest depuis lesquels le rhizome se ramifie via les fleuves Niger et Congo. On peut lire Le pays où naquit le blues, d'Alan Lomax, ou regarder «Du Mali au Mississippi : Feel Like Going Home», de Martin Scorsese. On peut se plonger dans les enregistrements historiques, du pionnier américain W. C. Handy jusqu'au maître malien Ali Farka Touré. Pour tout comprendre des voyages qui forment l'éternelle jeunesse du blues, on peut enfin écouter un album lumineux grâce auquel tout s'éclaire : Fiman, du trio franco-burkinabè Soba. Soba désigne «la grande maison» en dioula, le parler mandingue notamment pratiqué au Burkina Faso. Foyer des retrouvailles amicales et des complicités musicales, Soba est le toit sous lequel se rencontrent Moussa Koita, Vincent Bucher et Émile Biayenda. La formation s'est échafaudée au fil des six dernières années, depuis que ses membres ont fait connaissance dans les projets des autres, jusqu'à vouloir ériger leur groupe sur les fondations du blues qu'ils ont en commun. Entre Moussa Koita et Vincent Bucher, la collaboration s'est ainsi nouée dans le groupe d'Abou Diarra, le maître malien du kamele n'goni qui creuse la source du blues mandingue. L'intuition s'est vite confirmée qu'ils étaient faits pour jouer ensemble. Guitariste et chanteur burkinabè, né dans une famille de griots de Bobo-Dioulasso, Moussa Koita a écumé l'underground parisien où sa réputation est élogieuse dans les domaines des musiques traditionnelles ouest-africaines, du reggae et de la soul, en plus de travailler avec le groupe Rivière noire et la chanteuse Kady Diarra. De vingt-deux ans son aîné, l'harmoniciste Vincent Bucher s'est d'abord passionné pour le blues originel. Immergé dans la « sono mondiale » parisienne du début des années 1980, puis complice de CharlElie Couture, Bill Deraime, Patrick Verbecke et du Heritage Blues Orchestra nommé aux Grammy Awards en 2013, il a noué des compagnonnages fructueux avec le polyinstrumentiste franco-malgache Tao Ravao et l'éminent guitariste malien Boubacar Traoré. À l'époque où les deux musiciens épaulent Abou Diarra, Moussa Koita développe déjà, avec une créativité prolixe, ses propres projets de chanson mandingue contemporaine sur lesquels Vincent Bucher pose parfois des parties d'harmonica. L'idée germe bientôt de jeter un pont avec le blues mississippien, dans son essence la plus rustique. Le duo vérifie rapidement que la connexion fonctionne. Pour bien faire, il ne manque plus qu'un batteur-percussionniste qui indiquerait la rythmique inhérente au genre. Musicien parmi les plus prisés de la diaspora subsaharienne, explorateur des hybridations entre le jazz et les rituels ancestraux, au point de s'immerger pendant six mois avec les pygmées Mbenga, Émile Biayenda est tout indiqué. Après avoir côtoyé Vincent Bucher avec Tao Ravao et les Tambours de Brazza, il a fait la connaissance de Moussa Koita dans le groupe de Sam Mangwana, légende de la rumba congolaise. Moussa, Vincent, Émile : les astres sont alignés. Le trio est né. Titres interprétés au grand studio- Fiman Live RFI- Horonke, extrait de l'album- Tounga Live RFI.Line Up : Moussa Koita (chant, guitare), Vincent Bucher (harmonica) et Emile Biayenda (batterie, cajon).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch.► Album Fiman (MDC/Pias Integral 2024).YouTube - facebook - instagram. Puis nous recevons le groupe Ayom pour la sortie de l'album SaLiVa. Ayom est un groupe de 6 voyageurs : Jabu, une Brésilienne ; Alberto, un Italien résidant en Espagne ; Timoteo, d'origine grecque et italienne ; Francesco, également Italien, Ricardo et Walter, tous deux Angolais. Ils se sont réunis autour d'une passion commune pour la musique de la diaspora africaine et lusophone en particulier (Brésil, Angola, Cap-Vert), et trouvé à Lisbonne, une sorte de patrie.Après avoir joué avec le Black Atlantic Tour dans le monde entier, Ayom sort l'album Sa.Li.Va, un acronyme représentant 3 impulsions : « SA-grado » (sacralité), « LI-berdade » (liberté et amour) et « VA-lentia » (courage).L'album est une trilogie, avec 3 titres reliés au Sacré, 3 autres qui célèbrent la liberté, l'amour et la vie, et les 3 dernières qui abordent les thèmes de lutte contre les injustices, le racisme, la machisme et la colonisation. Sur cet album, on chante en italien, en portugais ou en yoruba. Titres interprétés au grand studio- Filhos da Seca Live RFI- Vestido de Fogo, extrait de l'album- Eu Me Quero Mais Live RFI.Line Up : Jabu Morales (chant, percussions), Timoteo Grignani (percussions), Alberto Becucci (accordéon) et Ricardo Quinteira (guitare électrique).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch.► Album Sa Li Va (Ayom music, l'Autre Dist. 2024).Site - facebook - YouTube.À lire dans The Guardian.Réalisation : Donatien Cahu.
RFI en parle ce mercredi sur son antenne, au Burkina Faso, cinq magistrats ont reçu un ordre de réquisition pour servir l'armée au front contre les jihadistes et les groupes armés. Dans la presse, leur nombre varie selon les quotidiens : ils sont deux pour Le faso.net, quatre selon Aujourd8 ou SenePlus, le quotidien sénégalais.En tout cas, ils devront, rapporte SenePlus, « participer aux opérations de sécurisation du territoire du groupement des Forces de sécurisation du nord à Kaya (…) du 14 août au 30 novembre ». Or, ironise Aujourd8, les magistrats, on le sait, sont d'habitude plus « prompts à manier le verbe et la règle de droit dans toute sa rigueur que les kalachnikovs et les balles assassines ». « Beaucoup accusent le régime d'Ibrahim Traoré de punir certaines figures en les envoyant au front », écrit SenePlus et cette décision, selon certains observateurs, viendrait du fait que ces magistrats « ont pris des décisions contre des proches du pouvoir ».Une décision pas au goût du tribunal de Bobo-Dioulasso, qui, rapporte Le faso.net, a déclaré illégale la réquisition de deux des magistrats, parlant d'ordres « manifestement illégaux » qui « portent atteinte aux libertés fondamentales des personnes concernées ». Le tribunal condamne entre autres l'État à payer un million de francs CFA aux requérants. En tout cas, écrit Aujourd8, la réquisition de magistrats « constitue une première qui finit de convaincre que décidément plus rien ne sera comme avant au pays des hommes intègres. »Le Premier ministre nigérien en Algérie« Réchauffement dans les relations entre Alger et Niamey », titre Le Quotidien d'Oran, qui précise qu'Ali Mahamane Lamine Zeine était arrivé dimanche soir à la tête d'une importante délégation ministérielle – le ministre de la Défense et le ministre de l'Industrie, entre autres, précise le site d'information Interlignes.Lors d'un entretien au Palais du gouvernement, le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui a dit que « l'ambition de l'Algérie de porter la coopération bilatérale à de meilleurs niveaux ». Car les relations, rappelle Interlignes, « ont connu cette dernière année quelques turbulences notamment depuis le coup d'État contre le président Mohamed Bazoum le 23 juillet 2023 ». Mais, écrit le quotidien, « les autorités nigériennes se sont vraisemblablement rendu compte que leur pays aura tout à gagner d'une coopération économique accrue avec l'Algérie, d'autant plus que le projet de gazoduc (transsaharien) semble intéresser les autorités du Niger au plus haut point. »À lire aussiUne importante délégation ministérielle nigérienne à AlgerLe Quotidien d'Oran rappelle qu'il y a quelques jours, le ministre de l'Énergie s'était rendu à Niamey, et avait déjà discuté avec son homologue des activités de la compagnie pétrolière d'État Sonatrach au Niger.L'état d'urgence face à la variole du singeL'Union africaine déclare une « urgence de santé publique » face à l'épidémie croissante de variole du singe. « Avec cette annonce, l'Union africaine sera en mesure de débloquer des fonds pour améliorer l'accès au vaccin et coordonner une réponse continentale », écrit Africanews, qui précise que depuis janvier 2022, plus de 38 400 cas ont été enregistrés dans 16 pays d'Afrique, faisant plus de 1 400 morts.L'Organisation mondiale de la Santé doit se réunir ce mercredi. Une épidémie mondiale avait déjà eu lieu en 2022, rappelle La Croix, qui précise que la nouvelle souche « semble causer une maladie plus sévère que les précédents » – ce qui reste encore à démontrer, explique un spécialiste interrogé par le journal, qui souligne que les systèmes de santé africains sont largement sous-équipés, « ce qui peut expliquer le nombre conséquent de décès moins liés à la virulence du virus qu'à la surinfection mal traitée des plaies et à la fragilité des populations les plus à risque ».À lire aussiMpox: l'agence de santé de l'Union africaine déclare «une urgence de santé publique»Des gauchers contrariésCe mardi, c'était la journée internationale des gauchers,« l'occasion de les mettre en lumière dans une société majoritairement dominée par les droitiers », écrit Le Faso.net, qui, à l'occasion d'un micro-trottoir fait partager des histoires de gauchers, « marquées le plus souvent par des adaptations forcées et des incompréhensions culturelles. »L'un se souvient avoir subi toutes sortes de punitions à l'école pour le pousser à écrire avec la main droite. Un autre explique qu'à un mariage, une dame a refusé qu'il la serve avec la main gauche. Un dernier raconte que lorsqu'il était enfant, ses parents avaient enchaîné ses doigts et sa main gauche pour l'empêcher de l'utiliser – et se souvient de journées où il a été empêché de manger parce qu'il avait tenté de le faire avec sa main gauche. « On doit sensibiliser les parents pour qu'ils encouragent les enfants qui naissent gauchers », explique-t-il, « et qu'ils ne voient pas cela comme un handicap mais plutôt comme une valeur »
RFI en parle ce mercredi sur son antenne, au Burkina Faso, cinq magistrats ont reçu un ordre de réquisition pour servir l'armée au front contre les jihadistes et les groupes armés. Dans la presse, leur nombre varie selon les quotidiens : ils sont deux pour Le faso.net, quatre selon Aujourd8 ou SenePlus, le quotidien sénégalais.En tout cas, ils devront, rapporte SenePlus, « participer aux opérations de sécurisation du territoire du groupement des Forces de sécurisation du nord à Kaya (…) du 14 août au 30 novembre ». Or, ironise Aujourd8, les magistrats, on le sait, sont d'habitude plus « prompts à manier le verbe et la règle de droit dans toute sa rigueur que les kalachnikovs et les balles assassines ». « Beaucoup accusent le régime d'Ibrahim Traoré de punir certaines figures en les envoyant au front », écrit SenePlus et cette décision, selon certains observateurs, viendrait du fait que ces magistrats « ont pris des décisions contre des proches du pouvoir ».Une décision pas au goût du tribunal de Bobo-Dioulasso, qui, rapporte Le faso.net, a déclaré illégale la réquisition de deux des magistrats, parlant d'ordres « manifestement illégaux » qui « portent atteinte aux libertés fondamentales des personnes concernées ». Le tribunal condamne entre autres l'État à payer un million de francs CFA aux requérants. En tout cas, écrit Aujourd8, la réquisition de magistrats « constitue une première qui finit de convaincre que décidément plus rien ne sera comme avant au pays des hommes intègres. »Le Premier ministre nigérien en Algérie« Réchauffement dans les relations entre Alger et Niamey », titre Le Quotidien d'Oran, qui précise qu'Ali Mahamane Lamine Zeine était arrivé dimanche soir à la tête d'une importante délégation ministérielle – le ministre de la Défense et le ministre de l'Industrie, entre autres, précise le site d'information Interlignes.Lors d'un entretien au Palais du gouvernement, le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui a dit que « l'ambition de l'Algérie de porter la coopération bilatérale à de meilleurs niveaux ». Car les relations, rappelle Interlignes, « ont connu cette dernière année quelques turbulences notamment depuis le coup d'État contre le président Mohamed Bazoum le 23 juillet 2023 ». Mais, écrit le quotidien, « les autorités nigériennes se sont vraisemblablement rendu compte que leur pays aura tout à gagner d'une coopération économique accrue avec l'Algérie, d'autant plus que le projet de gazoduc (transsaharien) semble intéresser les autorités du Niger au plus haut point. »À lire aussiUne importante délégation ministérielle nigérienne à AlgerLe Quotidien d'Oran rappelle qu'il y a quelques jours, le ministre de l'Énergie s'était rendu à Niamey, et avait déjà discuté avec son homologue des activités de la compagnie pétrolière d'État Sonatrach au Niger.L'état d'urgence face à la variole du singeL'Union africaine déclare une « urgence de santé publique » face à l'épidémie croissante de variole du singe. « Avec cette annonce, l'Union africaine sera en mesure de débloquer des fonds pour améliorer l'accès au vaccin et coordonner une réponse continentale », écrit Africanews, qui précise que depuis janvier 2022, plus de 38 400 cas ont été enregistrés dans 16 pays d'Afrique, faisant plus de 1 400 morts.L'Organisation mondiale de la Santé doit se réunir ce mercredi. Une épidémie mondiale avait déjà eu lieu en 2022, rappelle La Croix, qui précise que la nouvelle souche « semble causer une maladie plus sévère que les précédents » – ce qui reste encore à démontrer, explique un spécialiste interrogé par le journal, qui souligne que les systèmes de santé africains sont largement sous-équipés, « ce qui peut expliquer le nombre conséquent de décès moins liés à la virulence du virus qu'à la surinfection mal traitée des plaies et à la fragilité des populations les plus à risque ».À lire aussiMpox: l'agence de santé de l'Union africaine déclare «une urgence de santé publique»Des gauchers contrariésCe mardi, c'était la journée internationale des gauchers,« l'occasion de les mettre en lumière dans une société majoritairement dominée par les droitiers », écrit Le Faso.net, qui, à l'occasion d'un micro-trottoir fait partager des histoires de gauchers, « marquées le plus souvent par des adaptations forcées et des incompréhensions culturelles. »L'un se souvient avoir subi toutes sortes de punitions à l'école pour le pousser à écrire avec la main droite. Un autre explique qu'à un mariage, une dame a refusé qu'il la serve avec la main gauche. Un dernier raconte que lorsqu'il était enfant, ses parents avaient enchaîné ses doigts et sa main gauche pour l'empêcher de l'utiliser – et se souvient de journées où il a été empêché de manger parce qu'il avait tenté de le faire avec sa main gauche. « On doit sensibiliser les parents pour qu'ils encouragent les enfants qui naissent gauchers », explique-t-il, « et qu'ils ne voient pas cela comme un handicap mais plutôt comme une valeur »
Le train voyageur reliant Abidjan et Ouagadougou est à l'arrêt depuis maintenant quatre ans suite à la pandémie de Covid-19. En novembre dernier, la locomotive a repris du service, mais seulement côté burkinabè. Le voyage s'arrête à Bobo-Dioulasso. Seul le train de marchandises occupe les rails ivoiriens, une situation qui cause de nombreux désagréments. « On s'en sort bien dans le train. C'est comme notre champ. On a trouvé nos papas, nos grands-parents dans ce secteur ». À son arrivée en Côte d'Ivoire il y a près d'une vingtaine d'années, Agaly Adama a exercé en tant que contractuel à la gare de train de Treichville. Assister les voyageurs, emballer et peser leurs bagages était son quotidien. Une activité à laquelle il a consacré une bonne partie de sa vie et qui l'aidait à subvenir à ses besoins. « Par semaine, on peut avoir 20 000, 30 000 voir 35 000 FCFA. Ça dépend de l'intensité de nos activités. Si on a emballé beaucoup de colis, on gagne plus. Si on a emballé moins de colis, on gagne moins. Souvent, lorsqu'on aide un voyageur, il nous récompense. Cela n'a rien avoir avec ce que la société nous donne ».Perte d'emploiSuite à la suspension, il y a quatre ans, du « train voyageurs » entre Abidjan et Ouagadougou, Adama et plusieurs de ses camarades ont perdu leur emploi. C'est le cas pour Amidou Kassi qui, depuis lors, enchaîne les petits boulots. Aujourd'hui, il travaille dans une gare routière à Treichville. Mais il est loin d'atteindre ses revenus habituels. Amidou appelle de tous ses vœux à la reprise du train voyageur : « Il y a d'autres personnes qui sont là jusqu'à présent qui ne font rien. Mais nous, on a décidé de venir faire autre chose ici. Grâce à cela, on gagne notre vie. Ce n'est pas la même chose, mais ça va un peu quand même. Toute la famille travail lorsque le train est là. Nous souhaitons que le train soit en marche ».Aucune reprise annoncéeLes usagers sont aussi impactés par l'arrêt de la locomotive. Même si le coût du transport est légèrement supérieur à celui des autocars, Ibrahim Boubaz, préfère voyager en train. Mais depuis l'arrêt, ce commerçant a du mal à suivre l'acheminement de sa marchandise. « Le colis va d'un côté et toi de l'autre. Souvent, tu arrives à Ouaga et tu attends ton colis pendant un, voire deux mois avant que ça arrive, explique-t-il, il y a même des colis qui se perdent parfois. Ce qui n'était pas le cas avant. Quand tu voyages avec tes colis, dès que tu descends, tu passes à l'arrière pour les récupérer ».Aucune date n'est pour l'heure annoncée pour la reprise du train voyageur. Interrogé sur le sujet, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a annoncé que les discussions se poursuivent entre les parties ivoiriennes et burkinabé afin de trouver une solution.
Trois jours après Bamako, Niamey a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec l'Ukraine, dans le sillage de l'attaque de Tinzaouatène dans le nord Mali, dans laquelle Kiev serait impliquée. « Le pays du général Tiani apporte son soutien ferme » à son voisin, écrit Mouryya Niger, qui voit dans cette décision, une première application du « traité fondateur de Niamey » sur l'AES, l'Alliance des États du Sahel. D'après ce texte, « toute agression contre un État membre de la confédération en vaut une pour les deux autres États membres. » Et donc, en vertu de ce même traité, Mouryya Niger en est certain : « le tour du Burkina Faso »; troisième membre de l'AES, « ne sera plus qu'une question de temps ».Même analyse chez Maliweb où l'on estime que « ces actes d'agression, loin d'attendre leur objectif, renforcent au contraire l'engagement et la détermination du Burkina Faso, du Mali et du Niger » dans le cadre de leur alliance.L'Ukraine en mauvaise posture dans la régionLes journaux sous-régionaux ne cachent pas leur agacement vis-à-vis de Kiev : Mouryya Niger note que l'Ukraine « a dit regretter une appréciation précipitée de la situation… tout en se gardant de s'excuser », quand Sahel Tribune pointe que « le Mali considère désormais que tout soutien à l'Ukraine équivaut à un soutien au terrorisme international ». Qui plus est, Bamako « n'est pas seul dans cette indignation », rappelle le titre, puisque « le ministère sénégalais (…) des Affaires étrangères a également réagi fermement ».En clair, analyse Le Monde Afrique : « Kiev peine à mettre en œuvre » la « "stratégie africaine" pensée pour contrecarrer l'influence grandissante de la Russie ». Mais, plutôt qu'une fracture, la position du Sénégal pourrait surtout être une tentative d'adoucir ses voisins. Le quotidien estime ainsi que « l'enjeu est régional pour les nouvelles autorités sénégalaises » qui se sont donné pour « mission » de « réconcilier l'Afrique de l'Ouest, scindée en deux camps, l'un pro-occidental, l'autre allié à la Russie ». En montrant « qu'il parle à tout le monde », le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye espère « faire revenir le Mali, le Burkina Faso et le Niger au sein de la Cédéao »… Dakar Matin le résume ainsi : entre l'AES et la Cédéao, « nous ne pouvons pas encourager une énième scission ».Le Niger tourne aussi le dos aux États-UnisLa présence américaine sur le sol nigérien, c'est fini : les derniers hommes ont quitté le pays avant-hier, avec plus d'un mois d'avance sur le calendrier prévu. « Comme si les américains étaient pressés d'en finir… » susurre L'Observateur Paalga. Le titre burkinabè note pourtant que ce départ s'est déroulé dans des conditions moins houleuses que celui des Français : « c'est un divorce à l'amiable, un gentlemen's agreement qui vient de connaître son issue ». Aujourd'hui au Faso salue également « le calme » et même « l'amabilité » « qui a caractérisé ce retrait ».Sauf que, comme le relève Jeune Afrique, « les États-Unis continueront de travailler avec d'autres pays comme la Côte d'Ivoire ». Et cela pourrait, juge L'Observateur Paalga, « courroucer davantage les pays membres de l'AES, pour qui (…) Alassane Ouattara [est] le valet local de l'impérialisme dans la région ».Et puis, pointe Aujourd'hui au Faso, ce départ « laisse un vide qu'il va falloir combler ». Il va donc falloir que les autorités prennent « le taureau par les cornes en déployant plus de moyens et d'efforts »… À moins, ironise L'Observateur Paalga, que le pouvoir ne chasse « les impérialistes occidentaux » pour « les remplacer par d'autres impérialistes russes ».Les Burkinabè les yeux rivés vers Hugues Fabrice ZangoLe sportif pourrait remplumer une « moisson bien maigre », grimace Wakat Séra. Car jusqu'à présent, les athlètes burkinabè « ont tous été recalés, sauf Marthe Koala qui a réussi, in extremis, (…) à se qualifier pour la finale du saut en longueur féminin ». Mais cela pourrait changer avec l'entrée en lice, cet après-midi, du spécialiste du triple saut, qui a été, rappelle le journal, le « premier athlète à offrir une médaille olympique au pays des hommes intègres », lors des précédents Jeux. Déjà recordman du monde de triple saut en intérieur, Hugues Fabrice Zango aligne les succès : champion du monde d'athlétisme en salle, champion d'Afrique d'athlétisme, champion du monde en plein air l'an dernier… Alors, prédit Wakat Séra, cet après-midi, « tous les cœurs, à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, à Dori, à Tenkodogo ou à Ouahigouya, battent déjà au rythme des élans » de Zango.
Trois jours après Bamako, Niamey a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec l'Ukraine, dans le sillage de l'attaque de Tinzaouatène dans le nord Mali, dans laquelle Kiev serait impliquée. « Le pays du général Tiani apporte son soutien ferme » à son voisin, écrit Mouryya Niger, qui voit dans cette décision, une première application du « traité fondateur de Niamey » sur l'AES, l'Alliance des États du Sahel. D'après ce texte, « toute agression contre un État membre de la confédération en vaut une pour les deux autres États membres. » Et donc, en vertu de ce même traité, Mouryya Niger en est certain : « le tour du Burkina Faso »; troisième membre de l'AES, « ne sera plus qu'une question de temps ».Même analyse chez Maliweb où l'on estime que « ces actes d'agression, loin d'attendre leur objectif, renforcent au contraire l'engagement et la détermination du Burkina Faso, du Mali et du Niger » dans le cadre de leur alliance.L'Ukraine en mauvaise posture dans la régionLes journaux sous-régionaux ne cachent pas leur agacement vis-à-vis de Kiev : Mouryya Niger note que l'Ukraine « a dit regretter une appréciation précipitée de la situation… tout en se gardant de s'excuser », quand Sahel Tribune pointe que « le Mali considère désormais que tout soutien à l'Ukraine équivaut à un soutien au terrorisme international ». Qui plus est, Bamako « n'est pas seul dans cette indignation », rappelle le titre, puisque « le ministère sénégalais (…) des Affaires étrangères a également réagi fermement ».En clair, analyse Le Monde Afrique : « Kiev peine à mettre en œuvre » la « "stratégie africaine" pensée pour contrecarrer l'influence grandissante de la Russie ». Mais, plutôt qu'une fracture, la position du Sénégal pourrait surtout être une tentative d'adoucir ses voisins. Le quotidien estime ainsi que « l'enjeu est régional pour les nouvelles autorités sénégalaises » qui se sont donné pour « mission » de « réconcilier l'Afrique de l'Ouest, scindée en deux camps, l'un pro-occidental, l'autre allié à la Russie ». En montrant « qu'il parle à tout le monde », le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye espère « faire revenir le Mali, le Burkina Faso et le Niger au sein de la Cédéao »… Dakar Matin le résume ainsi : entre l'AES et la Cédéao, « nous ne pouvons pas encourager une énième scission ».Le Niger tourne aussi le dos aux États-UnisLa présence américaine sur le sol nigérien, c'est fini : les derniers hommes ont quitté le pays avant-hier, avec plus d'un mois d'avance sur le calendrier prévu. « Comme si les américains étaient pressés d'en finir… » susurre L'Observateur Paalga. Le titre burkinabè note pourtant que ce départ s'est déroulé dans des conditions moins houleuses que celui des Français : « c'est un divorce à l'amiable, un gentlemen's agreement qui vient de connaître son issue ». Aujourd'hui au Faso salue également « le calme » et même « l'amabilité » « qui a caractérisé ce retrait ».Sauf que, comme le relève Jeune Afrique, « les États-Unis continueront de travailler avec d'autres pays comme la Côte d'Ivoire ». Et cela pourrait, juge L'Observateur Paalga, « courroucer davantage les pays membres de l'AES, pour qui (…) Alassane Ouattara [est] le valet local de l'impérialisme dans la région ».Et puis, pointe Aujourd'hui au Faso, ce départ « laisse un vide qu'il va falloir combler ». Il va donc falloir que les autorités prennent « le taureau par les cornes en déployant plus de moyens et d'efforts »… À moins, ironise L'Observateur Paalga, que le pouvoir ne chasse « les impérialistes occidentaux » pour « les remplacer par d'autres impérialistes russes ».Les Burkinabè les yeux rivés vers Hugues Fabrice ZangoLe sportif pourrait remplumer une « moisson bien maigre », grimace Wakat Séra. Car jusqu'à présent, les athlètes burkinabè « ont tous été recalés, sauf Marthe Koala qui a réussi, in extremis, (…) à se qualifier pour la finale du saut en longueur féminin ». Mais cela pourrait changer avec l'entrée en lice, cet après-midi, du spécialiste du triple saut, qui a été, rappelle le journal, le « premier athlète à offrir une médaille olympique au pays des hommes intègres », lors des précédents Jeux. Déjà recordman du monde de triple saut en intérieur, Hugues Fabrice Zango aligne les succès : champion du monde d'athlétisme en salle, champion d'Afrique d'athlétisme, champion du monde en plein air l'an dernier… Alors, prédit Wakat Séra, cet après-midi, « tous les cœurs, à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, à Dori, à Tenkodogo ou à Ouahigouya, battent déjà au rythme des élans » de Zango.
En ce début du mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l'économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l'avenir de ce monde et notamment de l'Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc, acteur incontournable du transport aérien en Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (JA), il aborde toutes les grandes problématiques qui touchent ce secteur vital pour l'économie du continent. Rebond après le Covid, recrutement de personnels dans le contexte de pénuries de main-d'œuvre, désenclavement de certaines zones du continent, nouvelles destinations dans le monde, concurrence internationale et complémentarité avec les compagnies low cost. Mais aussi, les difficultés du constructeur Boeing et critères de choix du constructeur, décarbonation du transport aérien.Dans la seconde partie de l'émission, retrouvez Delphine Traoré, directrice générale assurance non-vie de SanlamAllianz, l'un des géants du secteur de l'assurance en Afrique, holding domiciliée en Afrique du Sud et couvrant 27 pays du continent : Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.Cette dirigeante burkinabè née et élevée dans la région de Bobo-Dioulasso revient d'abord sur son parcours : ses études aux États-Unis et ses expériences professionnelles dans la finance dans de nombreux pays, dont le Canada, le Mali et le Burkina Faso. Elle évoque ensuite le rapprochement du groupe Allianz avec le groupe panafricain Sanlam, s'exprime sur le développement de la finance sur le continent africain, le départ de plusieurs géants mondiaux de la banque, les enjeux climatiques, les bouleversements politiques au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Elle désigne enfin ses modèles masculins ET féminins dans les affaires.
En ce début du mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l'économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l'avenir de ce monde et notamment de l'Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc, acteur incontournable du transport aérien en Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (JA), il aborde toutes les grandes problématiques qui touchent ce secteur vital pour l'économie du continent. Rebond après le Covid, recrutement de personnels dans le contexte de pénuries de main-d'œuvre, désenclavement de certaines zones du continent, nouvelles destinations dans le monde, concurrence internationale et complémentarité avec les compagnies low cost. Mais aussi, les difficultés du constructeur Boeing et critères de choix du constructeur, décarbonation du transport aérien.Dans la seconde partie de l'émission, retrouvez Delphine Traoré, directrice générale assurance non-vie de SanlamAllianz, l'un des géants du secteur de l'assurance en Afrique, holding domiciliée en Afrique du Sud et couvrant 27 pays du continent : Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.Cette dirigeante burkinabè née et élevée dans la région de Bobo-Dioulasso revient d'abord sur son parcours : ses études aux États-Unis et ses expériences professionnelles dans la finance dans de nombreux pays, dont le Canada, le Mali et le Burkina Faso. Elle évoque ensuite le rapprochement du groupe Allianz avec le groupe panafricain Sanlam, s'exprime sur le développement de la finance sur le continent africain, le départ de plusieurs géants mondiaux de la banque, les enjeux climatiques, les bouleversements politiques au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Elle désigne enfin ses modèles masculins ET féminins dans les affaires.
Hélène Thiao aime prononcer des mots par cœur en langue sérère, sa langue maternelle. Depuis la ville de Ziguinchor, où elle vit, l'évocation d'une petite bribe d'un chant entendu au village, suffit à faire surgir des émotions éprouvées au temps de l'enfance insouciante. Cet épisode a été réalisé dans le cadre d'une résidence d'artiste de Monica Fantini à l'Alliance Française de Ziguinchor en mars 2023.Écouter le monde, tout le monde Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des cinq continents. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur le site de RFI, tandis que la plateforme participative www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.Avec l'ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l'écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s'adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d'« Écouter le monde » font régulièrement l'objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d'expositions, de colloques et d'événements culturels dédiés.
Inspirés par « Ecouter le monde » , de jeunes auditeurs au Japon ont décidé à leur tour de tenter l'expérience en enregistrant les sons de la rue. Avec leurs enseignants, ces élèves d'une classe élémentaire de Tokyo ont capté des bribes de leur vie de tous les jours pour en partager le récit. Ils ont donc écouté leur monde au fil d'une traversée : de la cour de l'école, où résonne la balle des joueurs de baseball, au parc d'Asukayama, et du centre commercial avec sa salle de jeux à la gare d'Ōji. Une carte postale sonore vivante à hauteur d'enfant, le long de la rivière Shakujii. Genèse de « Tokyo dans les oreilles des enfants »La classe de CM2 E du lycée français international de Tokyo (membre de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger) a participé à cet atelier sonore proposé par Frédéric Sancy, responsable de la webradio LFI Tokyo au sein de l'école, et par Vanessa Bartagnon, enseignante.De l'écoute à la captation et jusqu'à la création sonore, l'atelier, inspiré par l'émission « Écouter le monde », a donné lieu à un premier récit sonore publié sur la plateforme Audio blog d'ARTE Radio. Sollicitée pour y participer à distance, Monica Fantini a par la suite composé cet épisode à partir des enregistrements envoyés du quartier Kita à Tokyo.Écouter le monde, tout le monde Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des cinq continents. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur le site de RFI, tandis que la plateforme participative www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.Avec l'ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l'écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s'adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d'« Écouter le monde » font régulièrement l'objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d'expositions, de colloques et d'événements culturels dédiés.
La maladie de Parkinson est une affection neurologique chronique dégénérative. 5 millions de personnes étaient atteintes par cette maladie en 2020, selon l'Institut Pasteur. Il s'agit de la deuxième affection neurodégénérative, la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer. Cette pathologie provoque des difficultés de mouvement, des tremblements et des raideurs, jusqu'à devenir progressivement invalidante pour les malades. Comment la maladie de Parkinson se manifeste-t-elle ? Quelles en sont les causes ? Comment vivre Parkinson ? Pour atténuer certains symptômes, quels traitements sont-ils disponibles ? Pr David Grabli, professeur de Neurologie à Sorbonne Université, neurologue à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris. Chercheur à l'Institut du Cerveau et de la Moëlle Épinière (ICM) Pr Athanase Millogo, neurologue, professeur de Neurologie à l'Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Chef de service de Neurologie du CHU Sourô Sanou, à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso Rémy Salaün, membre de l'association France Parkinson, diagnostiqué atteint de la maladie de Parkinson depuis 2017. Programmation musicale :► Yassine Stein - Batwanes Beek ► CARRTOONS – Grace
La maladie de Parkinson est une affection neurologique chronique dégénérative. 5 millions de personnes étaient atteintes par cette maladie en 2020, selon l'Institut Pasteur. Il s'agit de la deuxième affection neurodégénérative, la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer. Cette pathologie provoque des difficultés de mouvement, des tremblements et des raideurs, jusqu'à devenir progressivement invalidante pour les malades. Comment la maladie de Parkinson se manifeste-t-elle ? Quelles en sont les causes ? Comment vivre Parkinson ? Pour atténuer certains symptômes, quels traitements sont-ils disponibles ? Pr David Grabli, professeur de Neurologie à Sorbonne Université, neurologue à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris. Chercheur à l'Institut du Cerveau et de la Moëlle Épinière (ICM) Pr Athanase Millogo, neurologue, professeur de Neurologie à l'Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Chef de service de Neurologie du CHU Sourô Sanou, à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso Rémy Salaün, membre de l'association France Parkinson, diagnostiqué atteint de la maladie de Parkinson depuis 2017. Programmation musicale :► Yassine Stein - Batwanes Beek ► CARRTOONS – Grace
À Madagascar, au bord du canal du Mozambique, la vie va et bat en cadence douce. Jour après jour, ce village de pêcheurs se réveille au chant des oiseaux avant de s'animer du labeur des hommes. Parfois, s'élève de l'église la voix des jeunes filles en chœur. Le soir venu, la plage résonne des cris des petits footballeurs, quand les plus vieux se retrouvent pour un domino avant la nuit. À la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d'œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d'artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son.Avec l'ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l'écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s'adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d'Écouter le monde font régulièrement l'objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d'expositions, de colloques et d'événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d'Écouter le monde.Équipe de production : Montage, mixage : Monica Fantini et François Porcheron Prise de son : François Porcheron Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création
Le Marché des arts du spectacle africain d'Abidjan (MASA) est un marché professionnel couru dont le point d'orgue cette année a été les rencontres « B to B », en tête-à-tête entre artistes, musiciens, comédiens, conteurs ou danseurs et des professionnels, propriétaires de salle ou programmateurs de festival. Point d'orgue, car ce jeudi matin, jour des rendez-vous pro, la salle des rendez-vous n'a pas désempli… Résultat, 300 à 350 rendez-vous professionnels en une matinée. Cette année, à Abidjan en Côte d'Ivoire, de mémoire de MASA, on avait jamais vu autant de monde. Une vraie ruche avec des rendez-vous toutes les douze minutes en tête-à-tête dans la salle Christian Lattier. « Cette fois-ci, les chiffres ont été triplés ! s'exclame Ousmane Boundanoé, co-organisateur de ces rencontres professionnelles. Nous sommes passés d'une trentaine à près de 115 programmateurs ou d'acheteurs de spectacles qui viennent de tous les continents : de la Corée, du Japon, de la Chine, de presque-toute l'Europe, des États-Unis, du Canada, des pays d'Afrique notamment anglophone, Kenya, Afrique du Sud... », énumère-t-il avec fierté.Un succès qui est aussi lié au système informatique mis en place : « Les inscriptions sont faites depuis près d'un mois à travers une plateforme qui a très bien fonctionné. En fonction de la discipline, ils prenaient des rendez-vous et les rendez-vous ont généré des agendas. Nous, nous étions chargés de faire en sorte qu'ils puissent se voir physiquement et qu'ils puissent échanger sur les propositions qu'ils ont eues et aussi sur les intérêts des autres », détaille Ousmane Boundanoé.À écouter aussiAu MASA d'Abidjan, artistes et spectateurs font leur marchéEt c'est ainsi qu'un Ouagalais, Boniface Kagam-Bega, directeur du festival « Rendez-vous chez nous » a rencontré pour la première fois une troupe de danseur bobolais à Abidjan : « J'avais entendu parler du spectacle, mais je ne l'avais pas vu. Ils viennent de Bobo-Dioulasso. Au-delà du handicap, c'est un spectacle avec des sourds-muets que j'aimerais vraiment programmer en novembre au Burkina Faso. Moi, je suis à Ouagadougou. Le chorégraphe, je l'ai raté à Lyon il y a quelques mois. La dernière fois, je lui disais : "Bon, c'est Abidjan qui va nous permettre de nous rencontrer et que Bobo-Dioulasso vienne jouer à Ouagadougou », raconte-t-il, amusé.L'un des problèmes majeurs de ces négociations de contrats, c'est le coût du transport pour aller jouer à l'étranger. Comme l'explique Manandilu Zanatzua, du groupe de musiciens malgaches Masabao : « Concernant le déplacement, les programmeurs disent toujours "Madagascar, c'est un peu loin". Donc, on a des problèmes de transports comme cela. »Pour aider les artistes de la sélection MASA, les organisateurs ont décidé de mettre en place un Fonds d'aide à la mobilité qui permettra de participer au coût du transport. C'est ainsi que les Ivoiriens du groupe Zolo de Koriani, près d'Odienne, partiront en mai prochain à Caracas pour montrer aux Vénézuéliens leur technique de danse patrimoniale.■ Le Circus Baobab triomphe avec son spectacle YongoyélyC'était l'une des spectacles les plus attendus au Masa d'Abidjan jeudi 18 avril. La troupe guinéenne de Cirque « Circus Baobab », l'une des compagnies pionnières et majeures du continent, a présenté son tout nouveau spectacle « Yongoyéli ». Une performance d'acrobates féminines pleine d'espoir et de joie autour d'un sujet grave : l'excision.À lire aussiAu Marché des arts et du spectacle africain, les artistes s'inquiètent des statuts variés ou inexistants
Comment sonne Venise de l'aube à la nuit ? Les premières notes du petit matin sont données par les éboueurs : ils sonnent aux portes, récupèrent les poubelles et repartent avec leurs chariots. S'ensuivent les chants des hirondelles, les déplacements en bateaux, les traversées à pieds des sites touristiques fréquentés, puis des sites calmes et désertés, où toutes les voix résonnent. À la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d'œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d'artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son.Avec l'ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l'écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s'adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d'Écouter le monde font régulièrement l'objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d'expositions, de colloques et d'événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d'Écouter le monde.Équipe de production : Conception, montage, mixage : Monica Fantini Prise de son : Monica Fantini, Raphaël Cousseau (RFI Labo) et Victor Nebbiolo di Castri Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création
Quel bruit fait le temps ? Quelle est sa cadence ? Le temps, c'est aussi une affaire de sensibilité : il s'étire, galope, s'enfuit selon les ressentis. Il est long à passer, vite passé. Composition polyphonique autour de l'onomatopée « tic-tac » et toutes ses résonances. Cet épisode a été réalisé en septembre 2023, dans le cadre d'ateliers de création sonore dirigés par Monica Fantini avec dix personnes étrangères apprenant le français au Greta (Groupement d'établissements publics locaux d'enseignements), à la médiathèque Maurice Genevoix, située à Blois, en France.Les illustrations de l'épisode ont été réalisées dans le cadre de l'atelier d'art graphique et dessin dirigé par Frédéric Chailleux avec les élèves de l'école de design Etic. Les élèves ont suivi et traduit en images toutes les étapes de l'atelier de création sonore.Merci aux participants : les élèves du cours de français Gayane Barkhudarova, Sahra Polat, Zainab Jalloh, Metin Kaya, Asma Djelil, Anintr Segaud, Veronika Prasolova ; Naïma Lazri, Elif Yalvac, Esra Yalvac. Merci également à Aurélie Venot, professeur de français et à Catherine Laveau, bibliothécaire à la Médiathèque Maurice Genevoix. Deux citations de poètes composent l'épisode :« Nous passons notre vie à écouter le tic-tac du temps… » Michèle Voltaire Marcelin« L'exil du temps est plus impitoyable que celui de l'espace. Mon enfance me manque plus cruellement que mon pays. » Dany LaferrièreLa médiathèque Maurice Genevoix est située à Blois, au cœur d'une des plus grandes ZUP de France, dont elle est une des structures culturelles essentielles, notamment auprès du public jeunesse, scolaire et familial. Elle a également une portée à visée sociale pour tenir compte de la grande mixité de la population, des langues parlées et de la richesse interculturelle. L'enjeu premier est de désacraliser le lieu de la bibliothèque, de le rendre engageant et socialisant, avec une attention particulière portée sur les ressources français langue étrangère (FLE). La médiathèque Maurice Genevoix est inscrite dans le réseau des bibliothèques de la communauté d'agglomération de Blois-Agglopolys.Le Greta Val de Loire de Blois est centre de formation pour adultes de l'Éducation nationale. Il dispense des formations de français langue étrangère d'une durée de deux mois à des adultes étrangers aux profils très variés (demandeurs d'asile, personnes vivant en France depuis de nombreuses années ou récemment arrivées sur le territoire, déplacés ukrainiens...). Le groupe ayant participé à l'atelier compte neuf femmes et un homme, âgés de 19 à 48 ans. Ils viennent de Turquie, de Thaïlande, d'Ukraine, du Maroc, d'Algérie et de Sierra Leone. Tous souhaitent développer leurs compétences en français afin de trouver un premier emploi, reprendre des études en France, réaliser une reconversion ou exercer le métier qu'ils avaient dans leur pays d'origine.Écouter le mondeTout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans plusieurs journaux d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme participative et évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'« Écouter le monde », Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquements des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquements des glaciers en Patagonie, roulements des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.
Comment les sons racontent-ils une époque ? Des scènes de la vie quotidienne enregistrées dans la capitale de Madagascar en 1989 font surgir une ville en partie disparue. Si les cris des marchands du mythique marché Zoma ne sont plus que des souvenirs, il est encore possible de se promener dans la gare centrale et de croiser, à quelques heures de là, le lémurien au chant si singulier. Traversée sonore d'Antananarivo du passé au présent. Cet épisode a été réalisé à partir d'enregistrements sonores captés par Christophe Campens et Jacques Maunick et édités par Radio France Internationale en 1989 dans le vinyle « Bruitages d'océan Indien ». ÉCOUTER LE MONDE À la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d'œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d'artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l'ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l'écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s'adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d'Écouter le monde font régulièrement l'objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d'expositions, de colloques et d'événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d'Écouter le monde. ÉQUIPE DE PRODUCTIONMontage, mixage : Monica FantiniPrise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création
Comment les sons racontent-ils une époque ? Ils deviennent tour à tour témoins du présent ou traces du passé. Certaines scènes de la vie quotidienne enregistrées dans les années 1970 à Dakar s'entendent encore aujourd'hui dans ses rues, d'autres font désormais partie de sa mémoire. Le passage du train et son sifflet ne sont plus que des souvenirs, absents de la gare ferroviaire d'aujourd'hui, complétement renouvelée. Le port de la ville est en pleine mutation, mais les Dakarois le reconnaitront encore, tout comme les gestes des sculpteurs de tam-tams dans les allées des marchés. Traversée sonore de Dakar du passé au présent Dakar – Du passé au présent a été réalisé à partir d'extraits sonores du vinyle : Bruitages d'Afrique - Archives radiophoniques édité par la RTF. Il a été enregistré dans les années 1960 et 1970 par José Pivin, Pierrette Perrono et Christian Grelon.Les ambiances sonores de Dakar qui composent cet épisode sont les suivantes : Gare ferroviaire de Dakar - ambiance sur le quai Marché de Dakar sculpteurs de tam-tams Port de Dakar-déchargement de bateaux ÉCOUTER LE MONDE À la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d'œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d'artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l'ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l'écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s'adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d'Écouter le monde font régulièrement l'objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d'expositions, de colloques et d'événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d'Écouter le monde. ÉQUIPE DE PRODUCTIONMontage, mixage : Monica FantiniPrise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création
Les poèmes appris par cœur surgissent en nous par bribes, à l'improviste, au hasard des rencontres, quelques mots imprimés dans la mémoire résonnent avec les sons du monde. Au fracas des vagues s'entremêle un fragment du poème Le craquement du corps fracassé. Litanies à la mémoire de Pier Paolo Pasolini de Biagio Marin. La série " Paroles de poètes "Pourquoi la poésie s'invite-t-elle dans l'émission d' Écouter le monde ? Parce que les paroles des poètes signifient tout en sonnant. La poésie est aussi une musique. Comme le son, elle convoque un imaginaire, parle du monde et l'interroge en se gardant de l'expliquer. Elle offre une saillie du monde libérée de tout discours formaté. Les sons du quotidien résonnent dans les mots des poètes, qui souvent évoquent l'écoute.Tous les épisodes de la sérieParoles de poètes – SoufflesParoles de poètes – La mer ÉCOUTER LE MONDE À la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d'œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d'artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l'ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l'écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s'adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d'Écouter le monde font régulièrement l'objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d'expositions, de colloques et d'événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d'Écouter le monde.
Depuis le samedi 25 novembre 2023, le Burkina Faso pleure la perte d'un de ses grands musiciens. Le chanteur et virtuose du dozo n'goni Baba Commandant a tiré sa révérence après une intense tournée internationale, laissant derrière lui un héritage musical qui résonnera à jamais au cœur du pays des Hommes Intègres. Quelques semaines avant son envol pour une série de concerts aux États-Unis, le punk noir du Burkina a fait escale au Périscope. J'ai eu le privilège de partager une partie de l'après-midi en sa compagnie, plongeant dans l'univers de l'afrobeat mandingue qu'il a méticuleusement forgé au fil des années avec son groupe, le Mandingo Band. Souriant, sa voix rauque résonnant dans la salle lyonnaise, et son regard perçant captivant, Mamadou Sanou, plus connu sous le nom de Baba Commandant, m'a emmené dans un voyage à travers ses souvenirs. Il m'a partagé ses expériences, depuis sa découverte de Fela Kuti et sa jeunesse sous Thomas Sankara, évoquant les débuts de la musique dans les rues animées de sa ville natale, Bobo Dioulasso, jusqu'à son installation vers Ouagadougou. Il a partagé les détails de ses rencontres déterminantes, comme avec Camille Louvel, un jeune DJ français installé au Burkina, et sa complicité avec un autre grand chanteur regretté du pays, Victor Démé.Dès son premier album, enregistré aux studios Ouaga Jungle et signé par le label américain Sublime Frequencies, Baba Commandant a su captiver, envoûter et rassembler avec son propre genre de musique : un afrobeat mandingue qui emprunte aux traditions de la confrérie des chasseurs animistes dozos et à l'univers de Fela. À travers cette fusion musicale, il a chanté sur des faits sociaux et distillé de nombreux messages qu'il nous a livré dans cette ultime interview. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Que reste-t-il de tout ce que nous entendons, qu'est-ce que nous n'oublions pas ? Pourquoi apprendre par cœur ? Et si avoir des morceaux d'inoubliables dans la tête était un choix, une possibilité d'accéder à sa guise, à ses souvenirs ? La flûtiste Federica Lotti évoque sa mémoire du corps et du cœur. Performeuse et interprète d'un vaste répertoire classique et contemporain, la flûtiste Federica Lotti a joué en tant que soliste avec des orchestres du monde entier : au Théâtre La Fenice à Venise, au Centre Pompidou à Paris, à l'Académie Chopin de Varsovie, et encore à Oslo, au Texas, à Tokyo… Professeure au Conservatoire Benedetto Marcello de Venise, elle est aussi l'initiatrice de nombreux projets culturels en lien avec les plus importantes institutions de la ville. Elle se consacre aussi à la diffusion de l'œuvre de Lorenzo Da Ponte et met sa créativité musicale au service des projets qui traitent des thèmes éthiques, écologiques et interculturels.Extrait par cœur de cet épisode : Concert en Do majeur K299 pour flûte,harpe et orchestre de Mozart.La série « PAR CŒUR » souhaite susciter des réflexions et réaliser des créations autour des mémoires sonores et des cultures orales du monde. Quels mots, poèmes, berceuses, slogans, chansons... retient-on par cœur ? Quels sons nous ont marqués, sommes-nous capables d'imiter de vive voix ? En apparence sans importance, ces fragments que nous gardons au fond de nous et savons réciter avec notre propre voix, constituent des archives vivantes de ce que l'on retient, volontairement ou pas, de notre monde comme et surtout de celui des autres. Tous les épisodes de la série Par cœur – La langue perdue - Écouter le monde (rfi.fr)Par cœur – La chambre noire - Écouter le monde (rfi.fr)Par cœur – La phrase inoubliable - Écouter le monde (rfi.fr)Par cœur – L'absurde - Écouter le monde (rfi.fr)Par cœur – Mémoire Palace - Écouter le monde (rfi.fr)Par cœur – Le poème en grec - Écouter le monde (rfi.fr)Par cœur – Le mystère - Écouter le monde (rfi.fr)Par cœur – Le jardin intérieur - Écouter le monde (rfi.fr)Écouter le mondeTout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans plusieurs journaux d'information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme participative et évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.Équipe de productionInterview, montage, mixage : Monica FantiniPrise de son : Raphaël Cousseau – RFI LaboAide au mixage : Laurence Allanic eT Pascal Boungo – Unité de créationÉcouter le monde surApple PodcastGoogle PodcastSpotify
Avez-vous déjà songé à travailler avec votre mari, votre femme, votre frère, votre sœur ou vos parents ? L'idée est séduisante sur le papier mais au quotidien, cela peut s'avérer très compliqué. Quels sont les paramètres à prendre en compte pour que l'expérience réussisse ? Quelles sont les bonnes questions à se poser ? Avec :- Philippe Grodner, président du Family Business Network France (FBN) et président d'honneur du groupe Simone Pérèle, marque de lingerie française créée en 1948- Vincent Cloué, président du Groupe Cloué, concessionnaire agricole, viticole, vinicole, élevage et espaces Verts - Abdelaziz Konaté, Savonnerie Parfumerie du Houet, Bobo Dioulasso, Burkina Faso. Et un entretien avec Cécile Debarge, correspondante de RFI à Palerme, sur l'économie familiale à une époque où les jeunes aspirent à plus d'indépendance. Programmation musicale :► Float - Janelle Moné ► Break Back - Jay Rox (18"-2'43,2'53,3'02,3'21).
Avez-vous déjà songé à travailler avec votre mari, votre femme, votre frère, votre sœur ou vos parents ? L'idée est séduisante sur le papier mais au quotidien, cela peut s'avérer très compliqué. Quels sont les paramètres à prendre en compte pour que l'expérience réussisse ? Quelles sont les bonnes questions à se poser ? Cette émission est une rediffusion du 5 juin 2023. Avec :- Philippe Grodner, président du Family Business Network France (FBN) et président d'honneur du groupe Simone Pérèle, marque de lingerie française créée en 1948- Vincent Cloué, président du Groupe Cloué, concessionnaire agricole, viticole, vinicole, élevage et espaces Verts - Abdelaziz Konaté, Savonnerie Parfumerie du Houet, Bobo Dioulasso, Burkina Faso. Et un entretien avec Cécile Debarge, correspondante de RFI à Palerme, sur l'économie familiale à une époque où les jeunes aspirent à plus d'indépendance. Programmation musicale :► Float - Janelle Moné ► Break Back - Jay Rox (18"-2'43,2'53,3'02,3'21).
La 35ème édition du festival Africolor a démarré le 17 novembre 2023 avec Kabeaushé, Kutu et Noura Mint Seymali et finira sa course le 24 décembre 2023 avec le traditionnel Noël mandingue. Nous recevons Sébastien Lagrave, le directeur et les musiciens de la création Kananayé. ⇒ Festival Africolor⇒ Kabeaushé, Kutu - Africolor⇒Noël mandingue - Africolor⇒Kananayé - Africolor. Sébastien Lagrave présente la 35ème édition d'Africolor et nous avons mis en avant une des créations du festival : Kanazoé, Clotilde Rullaud, Abdoulaye Traoré, Boubacar Djiga, Achille Nacoulma.Chanson blues burkinabé - créationKananayé, c'est une histoire qui commence à Bobo-Dioulasso en 2019, une première fois au Burkina Faso pour la chanteuse Clotilde Rullaud, à l'occasion du festival Badara et une rencontre musicale évidente, comme il s'en produit parfois, avec le batteur Achille Nacoulma et le guitariste Abdoulaye Traoré, fines fleurs de la scène musicale burkinabè. Rejoints plus tard par Kanazoé au balafon et Boubacar Djiga au n'goni, la combinaison artistique était parfaite, la team bien trop belle, pour ne pas concocter, dans la chaleur ouatée des studios de Bobo, une hydre musicale à 5 têtes, un album écrit collectivement, au carrefour d'univers artistiques pluriels. Alliant slam, chansons en français, dioula, moré, anglais, le vent de l'improvisation en poupe mais la boussole toujours pointée vers les musiques traditionnelles d'Afrique de l'Ouest, le son de Kananayé voyage, entre Paris et Bobo, raconte la vie d'aujourd'hui, emprunte les chemins du blues, sillonne vers les rivages afro-américains, insufflant à l'arrivée une musique très actuelle, emmenée par une belle complicité et le bonheur de jouer ensemble. « Kananayé », comme on dit dans les rues de Bobo, c'est pas facile mais ça va aller !Titres interprétés au Grand studio- Création Kananayé Belleville Live RFI- Cd Moh Kouyaté Kan Kelen - Création Kananayé Teri Djougou Live RFI- Cd Wati Watia Zorey Band Lamizé Pas Dous- Création Kananayé Cimetre Live RFI- Cd Bawrut Feat. Glitter55 Fe Samaa- Cd Bonga Mona Ki Ngi Xica. Line Up : Kanazoe : Balafon + vocal, Abdoulaye Traoré : guitare électro-acoustique, Clotilde Rullaud : voix + flûte.Réalisation : Hadrien Touraud.
La 35ème édition du festival Africolor a démarré le 17 novembre 2023 avec Kabeaushé, Kutu et Noura Mint Seymali et finira sa course le 24 décembre 2023 avec le traditionnel Noël mandingue. Nous recevons Sébastien Lagrave, le directeur et les musiciens de la création Kananayé. ⇒ Festival Africolor⇒ Kabeaushé, Kutu - Africolor⇒Noël mandingue - Africolor⇒Kananayé - Africolor. Sébastien Lagrave présente la 35ème édition d'Africolor et nous avons mis en avant une des créations du festival : Kanazoé, Clotilde Rullaud, Abdoulaye Traoré, Boubacar Djiga, Achille Nacoulma.Chanson blues burkinabé - créationKananayé, c'est une histoire qui commence à Bobo-Dioulasso en 2019, une première fois au Burkina Faso pour la chanteuse Clotilde Rullaud, à l'occasion du festival Badara et une rencontre musicale évidente, comme il s'en produit parfois, avec le batteur Achille Nacoulma et le guitariste Abdoulaye Traoré, fines fleurs de la scène musicale burkinabè. Rejoints plus tard par Kanazoé au balafon et Boubacar Djiga au n'goni, la combinaison artistique était parfaite, la team bien trop belle, pour ne pas concocter, dans la chaleur ouatée des studios de Bobo, une hydre musicale à 5 têtes, un album écrit collectivement, au carrefour d'univers artistiques pluriels. Alliant slam, chansons en français, dioula, moré, anglais, le vent de l'improvisation en poupe mais la boussole toujours pointée vers les musiques traditionnelles d'Afrique de l'Ouest, le son de Kananayé voyage, entre Paris et Bobo, raconte la vie d'aujourd'hui, emprunte les chemins du blues, sillonne vers les rivages afro-américains, insufflant à l'arrivée une musique très actuelle, emmenée par une belle complicité et le bonheur de jouer ensemble. « Kananayé », comme on dit dans les rues de Bobo, c'est pas facile mais ça va aller !Titres interprétés au Grand studio- Création Kananayé Belleville Live RFI- Cd Moh Kouyaté Kan Kelen - Création Kananayé Teri Djougou Live RFI- Cd Wati Watia Zorey Band Lamizé Pas Dous- Création Kananayé Cimetre Live RFI- Cd Bawrut Feat. Glitter55 Fe Samaa- Cd Bonga Mona Ki Ngi Xica. Line Up : Kanazoe : Balafon + vocal, Abdoulaye Traoré : guitare électro-acoustique, Clotilde Rullaud : voix + flûte.Réalisation : Hadrien Touraud.
La nuit, quand Venise est presque désertée par ses habitants et surtout par ses hordes de touristes, la nature se donne à entendre. Les vagues déferlent, les embarcadères grincent, craquent, s'entrechoquent. Au loin, des rares voix se mêlent aux grillons et à la « Marangona », seule cloche à sonner minuit dans la ville. Écouter le mondeTout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans plusieurs journaux d'information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme participative et évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. Équipe de productionConception, montage, mixage : Monica FantiniPrise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic – Unité de créationÉcouter le monde surApple PodcastGoogle PodcastSpotify
Cela fait quatre ans, que le train de voyageurs ne fait plus le trajet entre Ouagadougou et Abidjan. Ceci depuis la fermeture de la frontière entre les deux pays, suite à la pandémie de Covid-19. En fin de semaine dernière, un premier train de voyageurs est parti pour Bobo Dioulasso. Une reprise limitée aux frontières burkinabè, mais porteuse d'espoir. Après plusieurs rendez-vous manqués, le train voyageur a finalement repris du service la semaine dernière. Oussina Soulama est un conducteur à la retraite. Il a été rappelé pour le redémarrage des activités. Un soulagement pour celui qui a consacré toute sa carrière aux chemins de fer : « On espérait que ça reprenne. C'est une bonne chose pour tout le monde aussi bien pour les Ivoiriens que pour les Burkinabè. C'est toute ma vie les chemins de fer, ça représente beaucoup pour moi. »Dans le petit marché situé à proximité de la gare, c'est également le soulagement. Asseta Gansoré aide sa mère à y gérer un petit commerce de fruits et de légumes. Les voyageurs et leurs accompagnateurs étaient leurs premiers clients. Elle se réjouit déjà de cette reprise, même timide, de ces trajets : « Ça va nous faire du bien parce que depuis que le train s'est arrêté, il n'y a plus de clients. Personne ne vient ici, on ne vend plus rien. Il n'y a rien, on ne gagne plus rien ici. Les marchandises arrivent, mais c'est cher. Il n'y a pas de clients non plus. On vient parce qu'on ne veut pas rester à la maison, explique la jeune femme. Avant, il y avait beaucoup de monde, il y avait aussi des étrangers qui venaient et ça rapportait bien. »Le voyage s'arrête à Bobo DioulassoPour cette reprise, le service voyageur de Sitarail se compose de deux voitures, d'une capacité totale de près de 200 passagers. Pour l'heure, le train ne passera pas la frontière ivoirienne, le voyage s'arrêtera à Bobo Dioulasso, explique Roland Somda, le ministre burkinabè des Transports : « Il nous est revenu que la partie ivoirienne dit ne pas être prête pour la reprise de train de voyageurs dans les conditions actuelles. Le motif, précise le ministre, ce serait l'infrastructure ferroviaire qui ne serait pas dans un état acceptable pour permettre l'activité voyageur. Le train marchandise qui est je ne sais pas combien de fois plus lourd que le train voyageur siffle sur la même infrastructure. C'est d'ailleurs ce que nous ne comprenons pas. Nous prendrons attache avec la partie ivoirienne pour comprendre les véritables motifs et quel travail il faut faire pour lever ce goulot d'étranglement. »Un déplacement en train fortement plébiscité par les populations. Comparé au bus, le trajet est légèrement plus cher, mais plus pratique pour le commerce et réputé plus sécurisé que par la route. Sur ce sujet, les autorités assurent que les mesures idoines ont été prises.À lire aussiBurkina Faso: reprise du trafic ferroviaire passagers entre Ouagadougou et Bobo Dioulasso
Comment les sons de la vie quotidienne résonnent-ils dans les paroles des poètes ? Comment les poètes écoutent-ils le monde ? Guetteurs d'inaperçus, ils suggèrent bien souvent des manières inattendues et profondes d'y prêter l'oreille. « Écoute plus souvent les Choses que les Êtres... », écrit le poète sénégalais Birago Diop dans Souffles. Éclats de voix d'un poème aimé et remémoré. Cet épisode a été enregistré lors d'un atelier d'improvisation et interprétation dirigé par Monica Fantini dans le cadre d'une résidence d'artiste à l'Alliance Française de Ziguinchor, au Sénégal, en mars 2023. Merci aux participants en résidence : le poète Chehem Watta, la dramaturge et comédienne Danielle Lyse Itoumba Mbeng et l'écrivain et metteur en scène Luc Alanda Koubidina.ÉCOUTER LE MONDE, EN BREFÀ la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, Écouter le monde donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur ce site, tandis que la plateforme participative et évolutive propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'Écouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise, voix de poètes… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d'œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d'artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l'ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l'écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s'adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d'Écouter le monde font régulièrement l'objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d'expositions, de colloques et d'événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d'Écouter le monde.
Notre Grande invitée de l'économie RFI / Jeune Afrique est Delphine Traoré, directrice générale assurance non-vie de SanlamAllianz, l'un des géants du secteur de l'assurance en Afrique, holding domiciliée en Afrique du Sud et couvrant 27 pays du continent : Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe. Interrogée par Bruno Faure (Radio France Internationale) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), cette dirigeante burkinabè née et élevée dans la région de Bobo-Dioulasso revient d'abord sur son parcours : ses études aux États-Unis et ses expériences professionnelles dans la finance dans de nombreux pays dont le Canada, le Mali et le Burkina Faso. Elle évoque ensuite le rapprochement du groupe Allianz avec le groupe panafricain Sanlam, s'exprime sur le développement de la finance sur le continent africain, le départ de plusieurs géants mondiaux de la banque, les enjeux climatiques, les bouleversements politiques au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Elle désigne enfin ses modèles masculins ET féminins dans les affaires.
Notre Grande invitée de l'économie RFI / Jeune Afrique est Delphine Traoré, directrice générale assurance non-vie de SanlamAllianz, l'un des géants du secteur de l'assurance en Afrique, holding domiciliée en Afrique du Sud et couvrant 27 pays du continent : Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe. Interrogée par Bruno Faure (Radio France Internationale) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), cette dirigeante burkinabè née et élevée dans la région de Bobo-Dioulasso revient d'abord sur son parcours : ses études aux États-Unis et ses expériences professionnelles dans la finance dans de nombreux pays dont le Canada, le Mali et le Burkina Faso. Elle évoque ensuite le rapprochement du groupe Allianz avec le groupe panafricain Sanlam, s'exprime sur le développement de la finance sur le continent africain, le départ de plusieurs géants mondiaux de la banque, les enjeux climatiques, les bouleversements politiques au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Elle désigne enfin ses modèles masculins ET féminins dans les affaires.
De Birmanie, le créateur sonore Stéphane Marin est revenu avec une valise remplie de sonorités lointaines. Le bruit berçant et métallique du chemin de fer, les cris aigus des vendeurs ambulants, la douceur des chants à la pagode, le tintamarre de klaxons à la gare routière… Ici, il nous invite à un voyage sonore dans la ville de Rangoun. Stéphane Marin, auteur, concepteur et metteur en son, crée la compagnie Espaces Sonores en 2008. Il engage dès lors plus radicalement son travail de création à explorer les frontières entre l'écoute du paysage sonore in situ et la composition.Écouter le mondeTout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans plusieurs journaux d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme participative et évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.Auteure et coordinatrice d'« Écouter le monde », Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.
De quoi se compose notre mémoire sonore ? Avec dix personnes âgés de 19 à 48 ans, originaires de Turquie, Thaïlande, Ukraine, Maroc, Algérie et Sierra Leone, nous avons partagé des souvenirs sonores en plusieurs langues. Des fragments de mémoire s'entremêlent aux questions qu'ils font surgir… Cet épisode a été réalisé en septembre 2023, dans le cadre d'ateliers de création sonore dirigés par Monica Fantini avec dix personnes étrangères apprenant le français au GRETA (Groupement d'établissements publics locaux d'enseignements), à la Médiathèque Maurice Genevoix, située à Blois, en France.Les illustrations de l'épisode ont été réalisées dans le cadre de l'atelier d'art graphique et dessin dirigé par Frederic Chailleux avec les élèves de l'école de design Etic. Les élèves ont suivi et traduit en images toutes les étapes de l'atelier de création sonore.Merci aux participants : les élèves du cours de français : Gayane Barkhudarova, Sahra Polat, Zainab Jalloh, Metin Kaya, Asma Djelil, Anintr Segaud, Veronika Prasolova ; Naïma Lazri, Elif Yalvac, Esra Yalvac. Merci également à Aurélie Venot, professeur de français et à Catherine Laveau, bibliothécaire à la Médiathèque Maurice Genevoix.La médiathèque Maurice Genevoix est située à Blois, au cœur d'une des plus grandes ZUP de France dont elle est une des structures culturelles essentielles, notamment auprès du public jeunesse, scolaire et familial. Elle a également une portée à visée sociale pour tenir compte de la grande mixité de la population, des langues parlées et de la richesse interculturelle. L'enjeu premier est de désacraliser le lieu de la bibliothèque, de le rendre engageant et socialisant avec une attention particulière portée sur les ressources Français langue étrangère (FLE). La Médiathèque Maurice-Genevoix est inscrite dans le réseau des Bibliothèques de la communauté d'agglomération de Blois-Agglopolys.Le GRETA (Groupement d'établissements publics locaux d'enseignements) Val de Loire de Blois, est centre de formation pour adultes de l'Éducation nationale. Il dispense des formations de Français langue étrangère d'une durée de deux mois à des adultes étrangers aux profils très variés (demandeurs d'asile, personnes vivant en France depuis de nombreuses années ou récemment arrivées sur le territoire, déplacés ukrainiens...). Le groupe ayant participé à l'atelier, compte 9 femmes et un homme âgés de 19 à 48 ans qui viennent de Turquie, Thaïlande, Ukraine, Maroc, Algérie et Sierra Leone. Tous souhaitent développer leurs compétences en français afin de trouver un premier emploi, reprendre des études en France, réaliser une reconversion ou exercer le métier qu'ils avaient dans leur pays d'origine. Tous les épisodes de la série Le son qui reste – Drapeaux au vent - Écouter le monde (rfi.fr)Le son qui reste – Calle Paradiso - Écouter le monde (rfi.fr)Le son qui reste – Mosaïques des langues - Écouter le monde (rfi.fr)Écouter le mondeTout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans plusieurs journaux d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme participative et évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'« Écouter le monde », Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.
À l'occasion de la journée mondiale de la douleur, nous faisons un point sur les remèdes médicamenteux : les antalgiques. Ils sont divisés en trois classes selon leur puissance d'action, allant du paracétamol à la morphine. S'ils constituent généralement la première réponse pour faire passer une douleur, leur consommation en excès peut avoir un impact sur le foie. En cas de douleur chronique, une prise régulière d'antalgiques permet d'obtenir un soulagement, mais peut exposer à des formes de dépendance. Comment faire pour gérer les douleurs chroniques ? Dans quel cas prendre des antalgiques ? Dr Didier Bouhassira, neurologue, spécialiste de la douleur, directeur de recherche à l'Inserm, Directeur de l'Unité de recherche de Physiopathologie et Pharmacologie clinique de la douleur, à l'Hôpital Ambroise Paré à Boulogne-Billancourt. Auteur de l'ouvrage L'anti-douleur, aux éditions du Cherche Midi Pr Athanase Millogo, neurologue, professeur de Neurologie à l'Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Chef de service de Neurologie du CHU Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso Guillaume Naudin,envoyé-spécial permanent de RFI à Washington, sur la quatrième vague de la crise des opioïdes aux États-Unis.► En fin d'émission, le rappeur et réalisateur togolais Elom 20ce présentera l'exposition collective pluridisciplinaire « ASILE » qui se tient au Griffon, à Paris, du 11 au 22 octobre 2023. Une exposition qui, au travers de ses œuvres, se penche sur la question de la santé mentale.Programmation musicale :► Sade – Feel No Pain► Elom 20ce – Asile.
À l'occasion de la journée mondiale de la douleur, nous faisons un point sur les remèdes médicamenteux : les antalgiques. Ils sont divisés en trois classes selon leur puissance d'action, allant du paracétamol à la morphine. S'ils constituent généralement la première réponse pour faire passer une douleur, leur consommation en excès peut avoir un impact sur le foie. En cas de douleur chronique, une prise régulière d'antalgiques permet d'obtenir un soulagement, mais peut exposer à des formes de dépendance. Comment faire pour gérer les douleurs chroniques ? Dans quel cas prendre des antalgiques ? Dr Didier Bouhassira, neurologue, spécialiste de la douleur, directeur de recherche à l'Inserm, Directeur de l'Unité de recherche de Physiopathologie et Pharmacologie clinique de la douleur, à l'Hôpital Ambroise Paré à Boulogne-Billancourt. Auteur de l'ouvrage L'anti-douleur, aux éditions du Cherche Midi Pr Athanase Millogo, neurologue, professeur de Neurologie à l'Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Chef de service de Neurologie du CHU Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso Guillaume Naudin,envoyé-spécial permanent de RFI à Washington, sur la quatrième vague de la crise des opioïdes aux États-Unis.► En fin d'émission, le rappeur et réalisateur togolais Elom 20ce présentera l'exposition collective pluridisciplinaire « ASILE » qui se tient au Griffon, à Paris, du 11 au 22 octobre 2023. Une exposition qui, au travers de ses œuvres, se penche sur la question de la santé mentale.Programmation musicale :► Sade – Feel No Pain► Elom 20ce – Asile.
Que reste-t-il de tout ce que nous entendons ? Qu'est-ce que nous n'oublions pas ? Pour la chercheuse en sciences sociales Perrine Poupin, le son qui reste en mémoire est une trace ténue de la vie quotidienne, elle fait lien et écho, contredit les idées reçues, provoque les pensées... Perrine Poupin est sociologue, chargée de recherche au CNRS. Elle travaille au laboratoire « Ambiance, Architecture, Urbanité » au « Centre de Recherche sur l'Espace Sonore et l'environnement urbain » (CRESSON), à l'Ecole Nationale Supérieure d'architecture de Grenoble. Après avoir vécu quinze ans en Ukraine, elle continue ses recherches en sciences sociales, s'intéressant aux conflits at aux mouvements de résistance, notamment en collaborant avec l'ingénieur du son Andrii Nidzelski. Depuis le début de la guerre en Ukraine, il documente par le son, la vie au quotidien à Kiev et ses alentours.Tous les épisodes de la série Le son qui reste – Drapeaux au vent - Écouter le monde (rfi.fr)Le son qui reste – Calle Paradiso - Écouter le monde (rfi.fr)Le son qui reste – Mosaïques des langues - Écouter le monde (rfi.fr) Écouter le mondeTout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans plusieurs journaux d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme participative et évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'« Écouter le monde », Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.Écouter le monde surApple PodcastGoogle PodcastSpotify
Voix criées et scandées, gaillardes et chantantes, graves et aigues… Tous les marchés du monde donnent-ils de la voix ? De Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, en passant par Milan en Italie et jusqu'à Téhéran en Iran, polyphonie sonore d'un grand marché imaginaire. Écouter le monde est une émission radiophonique en réécoute en podcast ici, mais aussi une plateforme sonore participative consacrée à l'écoute. Elle archive et met à disposition en libre accès plus de 200 enregistrements sonores envoyés du monde entier, à retrouver sur La carte des sons.Cet épisode a été réalisé avec les contributions sonores de : Monica Fantini à Bobo-Dioulasso et à Milan et de Nicolas Falez à Téhéran.Équipe de productionConception, écriture, montage, mixage : Monica FantiniPrise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de créationÉcouter le monde surApple PodcastGoogle PodcastSpotify
Loin de « clichés entendus », certaines sonorités vénitiennes résonnent dans la ville depuis des siècles : le bruit des métiers à tisser de la Maison Luigi Bevilacqua, où l'on fabrique des tissus précieux pour le monde entier ou encore minuit sonné par la « Marangona », la cloche que l'on entend partout à travers la ville… Écouter le monde à Venise Invitée par la Fondazione Bevilacqua La Masa, Monica Fantini présente à Venise l'installation sonore « Venezia – il suono che resta », une traversée sonore de la ville et des mémoires de ses habitants, dans le cadre de l'exposition collective « Listening Post. Dalle pratiche di ascolto alla sound art », à la Galleria di Piazza San Marco, 71/c, Venezia, du 22 juillet au 10 septembre 2023.« Venezia – il suono che resta » se décline en plusieurs formats et propose plusieurs écoutes : Sur cette page, chaque semaine de l'été, par fragments et en écho à l'exposition, retrouvez des épisodes d'« Écouter le monde » consacrés à Venise. À Venise, à la Fondazione Bevilacqua La Masa – Galleria di Piazza San Marco, 71/c, du 22 juillet au 10 septembre 2023, pour une écoute spatialisée et immersive dans la galerie de la Fondation Bevilacqua La Masa, réalisée avec Raphaël Cousseau de RFI Labo. Ici, en version binaurale et en italien, pour une écoute immersive au casque où que vous soyez.Écouter le mondeTout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans plusieurs journaux d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures, les langues et les imaginaires du monde à travers des sons d'Afrique, d'Amérique, d'Asie, d'Europe ou d'Océanie. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme participative et évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès. Auteure et coordinatrice d'« Écouter le monde », Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d'éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs.Pour aller plus loin : Site de la Maison Luigi Bevilacqua
Présentation de l'invité : Optimiste et engagée, Panafrica puise son inspiration dans le continent africain et plus particulièrement dans le wax, tissu emblématique de la culture africaine. Fondée en 2015 par Vulfran de Richoufftz et Hugues Didier, chaque collection est produite entre Paris, Casablanca, Abidjan, Accra et Bobo Dioulasso. Leur ambition ? Proposer un produit durable et vertueux, soucieux de son impact, environnemental, social et économique et qui met en lumière les talents méconnus des pays africains. Dans ce nouvel épisode, Vulfran de Richoufftz revient sur tout son parcours, le lancement de Panafrica, le succès de leurs baskets au salon Who's Next, l'orchestration de leur campagne Ulule, la difficulté de produire 100% africain, leurs moyens d'acquisitions ou encore le projet WeJump. « En grec ancien, Pan signifie “tout” : Panafrica est un projet qui connecte plusieurs projets les uns aux autres et met en lumière les talents de pays africains. » Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : Vulfran se présente Ses études en géographie Son post chez Nexity en tant que responsable développement Tout quitter pour créer son propre projet Les débuts de Panafrica Le succès de leurs baskets au salon Who's Next L'orchestration de leur campagne Ulule La difficulté de produire 100% africain Leurs différents milestones Leurs multiples collaborations La complémentarité nécessaire lorsque l'on est associé Leur levée de fonds Leurs moyens d'acquisitions Le projet Wejump Qui il souhaiterait entendre dans ce podcast « La complémentarité entre deux associés est très importante : on ne se ressemble, ni en termes de personnalité, ni en termes de compétences, mais c'est ça qui crée l'équilibre. » « J'avais au fond de moi une envie d'entreprendre, je sentais (dans mon ancien job) que malgré les grands discours sur la ville de demain, c'était la rentabilité avant tout et que je n'étais qu'un pion dans cet écosystème. » « Ce qui est difficile quand tu es une marque de mode, ce n'est pas tant de se lancer, mais de durer. Il faut toujours se renouveler, être dans l'après. » N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Panafrica : https://panafrica-store.com/ Le Potager du Roi : http://www.ecole-paysage.fr/site/ecole_fr/potager_du_roi.htm Nexity : https://www.nexity.fr/ Who's Next : https://whosnext.com/fr Veja : https://www.veja-store.com/fr_fr/ Centre Commercial : https://www.centrecommercial.cc/fr/ Panafrica sur Ulule : https://fr.ulule.com/panafrica_pretaporter/ Africa Now : https://www.galerieslafayette.com/magazine/actualites-magasins/printemps-ete-2017/agenda-africa-now 1083 : https://www.1083.fr/ Hoopal : https://hopaal.com/ WeJump : https://we-jump.co/
Présentation de l'invité : Optimiste et engagée, Panafrica puise son inspiration dans le continent africain et plus particulièrement dans le wax, tissu emblématique de la culture africaine. Fondée en 2015 par Vulfran de Richoufftz et Hugues Didier, chaque collection est produite entre Paris, Casablanca, Abidjan, Accra et Bobo Dioulasso. Leur ambition ? Proposer un produit durable et vertueux, soucieux de son impact, environnemental, social et économique et qui met en lumière les talents méconnus des pays africains. Dans ce nouvel épisode, Vulfran de Richoufftz revient sur tout son parcours, le lancement de Panafrica, le succès de leurs baskets au salon Who's Next, l'orchestration de leur campagne Ulule, la difficulté de produire 100% africain, leurs moyens d'acquisitions ou encore le projet WeJump. « En grec ancien, Pan signifie “tout” : Panafrica est un projet qui connecte plusieurs projets les uns aux autres et met en lumière les talents de pays africains. » Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : Vulfran se présente Ses études en géographie Son post chez Nexity en tant que responsable développement Tout quitter pour créer son propre projet Les débuts de Panafrica Le succès de leurs baskets au salon Who's Next L'orchestration de leur campagne Ulule La difficulté de produire 100% africain Leurs différents milestones Leurs multiples collaborations La complémentarité nécessaire lorsque l'on est associé Leur levée de fonds Leurs moyens d'acquisitions Le projet Wejump Qui il souhaiterait entendre dans ce podcast « La complémentarité entre deux associés est très importante : on ne se ressemble, ni en termes de personnalité, ni en termes de compétences, mais c'est ça qui crée l'équilibre. » « J'avais au fond de moi une envie d'entreprendre, je sentais (dans mon ancien job) que malgré les grands discours sur la ville de demain, c'était la rentabilité avant tout et que je n'étais qu'un pion dans cet écosystème. » « Ce qui est difficile quand tu es une marque de mode, ce n'est pas tant de se lancer, mais de durer. Il faut toujours se renouveler, être dans l'après. » N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Panafrica : https://panafrica-store.com/ Le Potager du Roi : http://www.ecole-paysage.fr/site/ecole_fr/potager_du_roi.htm Nexity : https://www.nexity.fr/ Who's Next : https://whosnext.com/fr Veja : https://www.veja-store.com/fr_fr/ Centre Commercial : https://www.centrecommercial.cc/fr/ Panafrica sur Ulule : https://fr.ulule.com/panafrica_pretaporter/ Africa Now : https://www.galerieslafayette.com/magazine/actualites-magasins/printemps-ete-2017/agenda-africa-now 1083 : https://www.1083.fr/ Hoopal : https://hopaal.com/ WeJump : https://we-jump.co/
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La RDC n'en a toujours pas fini avec les combats dans l'est du pays. La rébellion du M23 est toujours aussi active. « Le retrait annoncé ces derniers jours des localités de Kibumba et Buhumba, dans le Nord-Kivu est une farce ! », dénonce le site congolais Objectifs Infos. « Les terroristes du M23 sont toujours présents dans la zone. » Pire, « le M23 gagne du terrain après l'annonce de son 'vrai-faux' retrait de Kibumba », dénonce pour sa part le site Politico CD. « Les terroristes du M23 ont conquis lundi trois villages dans le groupement de Binza, précise le site. Il s'agit de Kisharo, Mirambi et Kamukwale. Les FARDC, l'armée congolaise, avaient considéré cette déclaration de retrait de 'leurre', rappelle Politico CD, visant à endormir la communauté internationale et à distraire la population. » Double défi sécuritaire et électoral… Une année qui débute bien mal, donc, pour la RDC… « Un double défi attend la RDC de Félix Tshisekedi pour l'année à venir, pointe le site Afrikarabia : retrouver la paix dans l'est du pays en proie aux groupes armés et garantir la bonne tenue des élections générales, théoriquement prévues en décembre. L'impuissance de l'armée congolaise fait craindre un enlisement du conflit et le spectre du 'glissement' des élections plane toujours sur une présidentielle qui semble jouée d'avance. » En effet, précise Afrikarabia, « si la situation sécuritaire ne s'améliore pas dans les prochains mois, et que le gouvernement refuse toujours de négocier, pour ne pas perdre la face électoralement, le président pourrait être tenté de reporter le scrutin et de s'offrir quelques mois supplémentaires dans le fauteuil présidentiel. Mais la pression de l'opposition, de la société civile et surtout de la communauté internationale est forte pour que le scrutin se tienne dans les délais et évite ainsi une énième crise pré-électorale. Le scénario qui se profile, pointe encore le site spécialisé sur la RDC, est celui du statu quo, où le M23 accepterait finalement de se replier et laisserait s'installer dans ses anciennes positions la Force régionale. L'Est du Congo deviendrait alors la zone la plus militarisée d'Afrique avec la présence de la plus importante mission des Nations unies, de la Force régionale d'Afrique de l'Est, composée de Kényans, de Burundais, de Sud-Soudanais et d'Ougandais, auxquels viennent se rajouter les 120 groupes armés. » Burkina Faso : les raisons de la colère contre l'ambassadeur de France A la Une également, l'affaire de l'ambassadeur de France Luc Hallade au Burkina-Faso déclaré persona non grata par les militaires au pouvoir… Le Monde Afrique apporte des précisions sur les raisons de la colère des autorités burkinabé : il s'agit « d'une lettre envoyée par Luc Hallade aux ressortissants français de Koudougou le 12 décembre dernier. Dans ce courrier, l'ambassadeur invitait 'avec insistance' ses compatriotes habitant cette ville, située à 100 kilomètres à l'ouest de Ouagadougou, à se 'relocaliser' dans la capitale ou à Bobo-Dioulasso, dans le sud-ouest du pays. Et ce, en raison de la menace djihadiste. (…) 'Pour les autorités militaires, dire que les choses ne vont pas bien au Burkina Faso équivaut à être antirégime. Aujourd'hui, les diplomates comme les acteurs de la société civile doivent raser les murs pour éviter d'être mis à l'index', glisse une source officielle française », citée par Le Monde Afrique. « Le 23 décembre, l'Italienne Barbara Manzi, la coordinatrice des Nations unies au Burkina Faso, avait, elle aussi, été sommée de faire ses valises, rappelle le journal. Elle avait été déclarée persona non grata par le gouvernement, après avoir demandé l'évacuation du personnel étranger non essentiel de l'ONU installé dans le pays en raison de la dégradation du contexte sécuritaire. » Un changement d'ambassadeur ne réglerait pas le problème… Le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge sur l'attitude des militaires au pouvoir : « ainsi donc, il suffirait qu'on remplace Luc Hallade et tout rentrerait dans l'ordre ? Chiche ! Sauf que ça ne marche pas comme ça. (…) Quand bien même on remplacerait Luc Hallade par un autre que le Burkina voudrait 'accommodant', croit-on qu'il fera autre chose qu'un ambassadeur français devrait faire ? Peut-on imaginer que son éventuel successeur va se claquemurer dans un silence, rien que pour plaire aux autorités burkinabè s'il a des renseignements qu'une zone est jugée dangereuse pour ses compatriotes, et qu'il doit les en aviser ? » Alors, un changement d'ambassadeur, peut-être, mais pas de rupture de relations diplomatiques en vue entre Ouagadougou et Paris, affirme encore Aujourd'hui. Même si « les relations entre les deux pays sont devenues très sensibles depuis l'avènement du capitaine IB. »
La RDC n'en a toujours pas fini avec les combats dans l'est du pays. La rébellion du M23 est toujours aussi active. « Le retrait annoncé ces derniers jours des localités de Kibumba et Buhumba, dans le Nord-Kivu est une farce ! », dénonce le site congolais Objectifs Infos. « Les terroristes du M23 sont toujours présents dans la zone. » Pire, « le M23 gagne du terrain après l'annonce de son 'vrai-faux' retrait de Kibumba », dénonce pour sa part le site Politico CD. « Les terroristes du M23 ont conquis lundi trois villages dans le groupement de Binza, précise le site. Il s'agit de Kisharo, Mirambi et Kamukwale. Les FARDC, l'armée congolaise, avaient considéré cette déclaration de retrait de 'leurre', rappelle Politico CD, visant à endormir la communauté internationale et à distraire la population. » Double défi sécuritaire et électoral… Une année qui débute bien mal, donc, pour la RDC… « Un double défi attend la RDC de Félix Tshisekedi pour l'année à venir, pointe le site Afrikarabia : retrouver la paix dans l'est du pays en proie aux groupes armés et garantir la bonne tenue des élections générales, théoriquement prévues en décembre. L'impuissance de l'armée congolaise fait craindre un enlisement du conflit et le spectre du 'glissement' des élections plane toujours sur une présidentielle qui semble jouée d'avance. » En effet, précise Afrikarabia, « si la situation sécuritaire ne s'améliore pas dans les prochains mois, et que le gouvernement refuse toujours de négocier, pour ne pas perdre la face électoralement, le président pourrait être tenté de reporter le scrutin et de s'offrir quelques mois supplémentaires dans le fauteuil présidentiel. Mais la pression de l'opposition, de la société civile et surtout de la communauté internationale est forte pour que le scrutin se tienne dans les délais et évite ainsi une énième crise pré-électorale. Le scénario qui se profile, pointe encore le site spécialisé sur la RDC, est celui du statu quo, où le M23 accepterait finalement de se replier et laisserait s'installer dans ses anciennes positions la Force régionale. L'Est du Congo deviendrait alors la zone la plus militarisée d'Afrique avec la présence de la plus importante mission des Nations unies, de la Force régionale d'Afrique de l'Est, composée de Kényans, de Burundais, de Sud-Soudanais et d'Ougandais, auxquels viennent se rajouter les 120 groupes armés. » Burkina Faso : les raisons de la colère contre l'ambassadeur de France A la Une également, l'affaire de l'ambassadeur de France Luc Hallade au Burkina-Faso déclaré persona non grata par les militaires au pouvoir… Le Monde Afrique apporte des précisions sur les raisons de la colère des autorités burkinabé : il s'agit « d'une lettre envoyée par Luc Hallade aux ressortissants français de Koudougou le 12 décembre dernier. Dans ce courrier, l'ambassadeur invitait 'avec insistance' ses compatriotes habitant cette ville, située à 100 kilomètres à l'ouest de Ouagadougou, à se 'relocaliser' dans la capitale ou à Bobo-Dioulasso, dans le sud-ouest du pays. Et ce, en raison de la menace djihadiste. (…) 'Pour les autorités militaires, dire que les choses ne vont pas bien au Burkina Faso équivaut à être antirégime. Aujourd'hui, les diplomates comme les acteurs de la société civile doivent raser les murs pour éviter d'être mis à l'index', glisse une source officielle française », citée par Le Monde Afrique. « Le 23 décembre, l'Italienne Barbara Manzi, la coordinatrice des Nations unies au Burkina Faso, avait, elle aussi, été sommée de faire ses valises, rappelle le journal. Elle avait été déclarée persona non grata par le gouvernement, après avoir demandé l'évacuation du personnel étranger non essentiel de l'ONU installé dans le pays en raison de la dégradation du contexte sécuritaire. » Un changement d'ambassadeur ne réglerait pas le problème… Le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge sur l'attitude des militaires au pouvoir : « ainsi donc, il suffirait qu'on remplace Luc Hallade et tout rentrerait dans l'ordre ? Chiche ! Sauf que ça ne marche pas comme ça. (…) Quand bien même on remplacerait Luc Hallade par un autre que le Burkina voudrait 'accommodant', croit-on qu'il fera autre chose qu'un ambassadeur français devrait faire ? Peut-on imaginer que son éventuel successeur va se claquemurer dans un silence, rien que pour plaire aux autorités burkinabè s'il a des renseignements qu'une zone est jugée dangereuse pour ses compatriotes, et qu'il doit les en aviser ? » Alors, un changement d'ambassadeur, peut-être, mais pas de rupture de relations diplomatiques en vue entre Ouagadougou et Paris, affirme encore Aujourd'hui. Même si « les relations entre les deux pays sont devenues très sensibles depuis l'avènement du capitaine IB. »
2 sessions live avec le groupe franco-burkinabè Kanazoé Orkestra pour la sortie de l'EP Folikadi et Oriane Lacaille pour la sortie de l'EP Hear My Voice. Nos premiers invités sont le Kanazoé Orkestra pour la sortie de l'EP Folikadi. C'est dans une explosion de rythmes que s'ouvre ce nouvel EP de l'enfant griot du Burkina, Seydou Diabaté dit «Kanazoé». Le génie du balafon nous offre un troisième opus énergique, joyeux et engagé. Fini le repli sur soi du confinement, ici, on regarde le monde bien en face sans se voiler la face. À cinq ans, Kanazoé, fils de griot, jouait déjà du balafon pour accompagner les travailleurs des champs pendant les récoltes. Dès l'âge de dix ans, à la mort de son père et mentor, il part pour la cosmopolite Bobo-Dioulasso où il découvre la scène. Troubadour, griot, virtuose de la tradition, il garde ses racines, mais se laisse pousser les ailes. Arrivé en France, il n'a de cesse d'ouvrir son univers à d'autres influences et de faire grandir sa musique. Avec son orchestre, rencontré en 2013 à Toulouse : Madou Dembele au balafon et au n'goni, Thomas Koening au saxophone et à la flûte, Stéphane Perruchet aux percussions, Elvin Bironien à la basse et Laurent Planells à la batterie, il sort deux albums : Miriya en 2016 puis Tolonso en 2019. Et enfin l'EP Folikadi en 2022. Aujourd'hui chez Antipodes, Folikadi sera porté par une nouvelle voix, comme un nouveau souffle, celle de la rappeuse/chanteuse française Gaëlle Blanchard. Plus qu'une rencontre, cette symbiose nous fait redécouvrir le balafon. Toujours au centre de la musique, il s'aventure sur d'autres terrains de jeu et fait la part belle aux textes et aux mélodies. Plus besoin de prouver que Seydou Diabaté sait maîtriser son instrument ; avec ses nouveaux morceaux, il s'agit de métisser, d'expérimenter, d'observer, de réfléchir. Et toujours cette quête de sens… Un piano classique sous une voix blues, Hero, nous parle d'un enfant inquiet de notre futur. Kassi et sa gamme envoûtante, raconte le courage des femmes qui pleurent en silence. Timou Déwò, chanté en créole, pose la question du destin des enfants conçus en dehors du mariage. En anglais, en bambara, en créole, Kanazoé, garde toujours la même intention, s'engager pour un futur plus responsable, humaniste, tout en gardant la joie et l'espoir dans sa musique. Parce que le balafon, c'est avant tout cela, la générosité, le partage, l'accompagnement des histoires de vie. Le fameux danser / penser. Folikadi a tant à offrir en expérimentation et en curiosité, un nouvel EP qui prouve que pour toucher l'universel, il suffit de tendre la main. Titres interprétés au Grand studio - Precious Time Live RFI voir le clip - Hero, extrait de l'album Folikadi voir le clip - Folikadi, Live RFI voir le clip. Line Up : Seydou «Kanazoé» Diabaté - balafon ; Mamadou Dembélé - balafon, n'goni ; Gaëlle Blanchard - chant ; Elvin Bironien - basse ; Thomas Koenig - flûte, saxophone. Stéphane Perruchet - percussions, Laurent Planells – batterie. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Fabien Mugneret. ► Album Folikadi (Antipodes Music 2022). Puis nous recevons Oriane Lacaille qui chantera 2 titres de son nouvel EP Hear My Voice. Oriane se dit «Zoréol» (métisse d'un parent français de métropole et d'un parent créole réunionnais). Son père, René Lacaille, est une des figures incontournables de la culture réunionnaise avec Alain Peters et Danyel Waro. Il a su nourrir sa famille de rougail et de séga, de cari et de maloya. Oriane, née en 1986, est tombée dans la marmite, sa potion magique est le groove, la maîtrise de la danse ternaire, celle qui, suivant la danse, décale l'oreille européenne à l'envers. Elle grandit dans le pays froid (péï la fré en créole) – dans les Alpes - mais chez les Lacaille, dès qu'on passait la porte de la cuisine, c'était les Tropiques. Tandis que l'accordéon de René cascadait en notes, sa mère Odile se passionnait des mots. Dès son plus jeune âge, elle ne cesse d'écouter et joue avec son frère les chansons d'Alain Peters, qui sont toujours une forte inspiration pour elle. Jusqu'à l'âge de 20 ans, elle ne chante qu'en créole alors qu'elle grandit en France métropolitaine. Elle accompagne son père en faisant de la musique réunionnaise, elle-même mêlée et teintée de jazz, de musiques caribéennes, africaines et de toutes les musiques de bal traditionnel. Oriane monte sur scène à l'âge de 13 ans, quand elle accompagne son père dans ses tournées. La scène, c'est comme à la maison, c'est un truc de famille. C'est ce qu'ils font, les Lacaille, ou en tout cas les hommes, car pour les générations précédentes, les femmes n'y avaient pas accès. Rebelles, sa grand-mère et ses tantes se volaient le droit de jouer de la percussion, contournant ainsi les interdits et les carcans. Après la musique, sont venues l'écriture et la poésie, l'héritage de sa mère. Pour les deux albums de son duo avec Coline Linder, Titi Zaro, Oriane se met à écrire en créole et en français. Plus récemment, elle fonde Bonbon Vodou avec Jerem Boucris et renforce le mélange de ses «savoirs franco-créoles» : les rythmes, les mots, les mélodies... Oriane compose avec ses ukulélés ou son takamba (appelé aussi aouicha, c'est une guitare d'origine gnawa arrivée à La Réunion dans les années 70/80 et jouée par Alain Peters). Ses chansons sont écrites à la fois en français et créole. Son chant passe de l'un à l'autre comme s'il ne s'agissait que d'une langue métisse qui lui appartiendrait. Elle choisit de «mixer» toujours les deux langues afin de créer une poésie bilingue, joueuse, où les mots ont la part belle. Ses textes sont toujours au plus proche de ses ressentis et parlent tour à tour d'amour, de la féminité, de la maternité, de migrations, d'esclavage, de violences domestiques, ou racontent parfois ses rêves, qui sont une part importante de sa vie. Sa voix pure et douce est aussi porteuse d'une puissance ancestrale qui transporte, comme les percussions qu'elle joue. Oriane travaille, depuis quinze ans, en collaboration avec des artistes, de la création à la scène. Elle rencontre Piers Faccini, au moment où elle est sans le savoir au bord de se lancer seule avec ses chansons et sous son nom. Piers Faccini, artisan de l'épure, lanceur de dés et d'espoirs (Dom la Nena, Yelli Yelli, Jenny Lysander) l'aide à tirer l'étincelle vers le feu. Elle lui envoie maquettes et textes et il l'invite à enregistrer chez lui dans les Cévennes. En studio, Oriane joue de toutes les percussions, elle aime créer des polyrythmies dans une transe douce. Piers Faccini, en orfèvre, compose et arrange avec elle et joue de multiples instruments (guitares, guembri, harmonium,...). Leurs deux voix s'harmonisent, ils créent des chœurs puissants et doux qui portent la voix lead d'Oriane. Malik Ziad, compagnon de route de Piers Faccini, ajoute aussi du guembri sur La lang la poin lo mo. Oriane et Piers tissent ainsi ensemble 4 chansons, pour la série d'EP Hear My Voice, qui célèbre l'artisanat du songwriter sous toutes ses formes et ses langues. L'EP sortira sur Beating Drum, le label de Piers Faccini. Titres interprétés au Grand studio - Malak, Live RFI - Vi verte, extrait de l'EP Hear My Voice voir le clip - La Lang La Poin Lo Mo,Live RFI. Line Up : Oriane Lacaille – chant, ukulélé, kayamb, Yann-Lou Bertrand – chant, contrebasse. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor. ► EP Hear My Voice (Beating Drum 2022).
Studio Socrates #19Daan vindt het middenveld van Kroatië stiekem een beetje saai, Jasper blijft maar denken aan Cristiano Ronaldo en Jonne schuift weer eens aan. Het was als vanouds gezellig.Verder: Modric die steeds nét te lang dribbelt maar de bal nooit verliest, een schitterend lijf-aan-lijf duel tussen Gvardiol en Messi (leeftijdsverschil: 15 jaar), de kracht van de assistent-trainer, weer een glimmer in ons Panini-vijftal en natuurlijk een uitgebreide voorbeschouwing op Marokko-Frankrijk.
En 2020, la crise de la Covid-19 a mis en évidence la forte dépendance de l'Afrique en matière d'approvisionnement des produits pharmaceutiques. Comment structurer une filière industrielle du médicament et du vaccin, et passer de consommateur à producteur ? Et la recherche africaine dans tout ça, où en est-elle ? Comment l'Agence africaine du médicament et les gouvernants peuvent-ils accompagner scientifiques et industriels ? Quand l'Afrique pourra-t-elle soigner les Africains ? Avec la participation de : - Dr Ndao, directrice générale de l'Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique - Michel Sidibé, envoyé spécial de l'Union africaine pour l'Agence africaine du médicament (AMA), ancien ministre de la Santé et des Affaires sociales de la République du Mali et ancien directeur exécutif de l'ONUSIDA - Pr Halidou Tinto, directeur de Recherche en Parasitologie et enseignant associé à l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, directeur régional de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), investigateur principal du projet d'essai vaccinal sur le candidat vaccin contre le paludisme R21.
Au Burkina Faso, le chef de la junte, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été renversé par le capitaine Ibrahim Traoré le vendredi 30 septembre. Un nouveau putsch accompagné d'une intense campagne de désinformation qui ne faiblit pas. Sur les réseaux, les infox soutiennent le nouvel homme fort du pays et s'attaquent à la France, accusée de s'impliquer dans le coup d'État. Des soldats français parachutés au-dessus de Ouagadougou en plein putsch. C'est ce que prétend une vidéo amateur activement relayée sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Sur les images, un avion militaire largue au moins une dizaine de parachutistes. Le commentaire indique qu'il s'agirait de soldats français, parachutés pour sauver Damiba lors des premiers instants du putsch. Vérification faite, cette vidéo est sortie de son contexte. Un exercice de l'armée burkinabè En réalité, il s'agit d'un exercice militaire mené par l'armée burkinabè le 30 septembre à Bobo-Dioulasso dans le sud du pays. Nos confrères du média Fasocheck ont recueilli plusieurs témoignages d'habitants de la ville. Ils confirment tous des parachutages réguliers dans la zone au-dessus du camp militaire Ouezzin-Coulibaly, depuis plus d'un mois. L'armée burkinabè atteste qu'elle a bien mené des exercices de ce type le 30 septembre 2022, précisant que l'avion utilisé, un Hercule C130, lui est prêté par le Niger. Ces informations sont corroborées par la gendarmerie locale, contactée par les Observateurs de France 24. Une photo de la force Barkhane détournée Ce narratif de l'intervention militaire française est également appuyé par une photo détournée sur les réseaux sociaux. Sur ce cliché, on aperçoit plusieurs soldats français de la force Barkhane, au sol, à proximité d'un hélicoptère de ravitaillement britannique. La photo est bien authentique, mais elle a été prise en avril 2021, dans la région des trois frontières. Une recherche d'image inversée permet d'obtenir la première référence de cette photo qui n'a donc aucun rapport avec le coup d'État au Burkina Faso. Un convoi de véhicules militaires siglés ONU Si la désinformation a profité de la confusion des premiers jours du putsch, même une semaine après, de nouvelles infox continuent d'apparaître. La dernière en date est une vidéo tournée de nuit. Elle montre un convoi de véhicules militaires siglés « Nations unies ». Celui qui se présente comme son auteur affirme qu'il s'agit de blindés de l'armée française, repeints aux couleurs de l'ONU pour traverser le Burkina Faso. Il avance même que cela pourrait être « une riposte de la junte française » au coup d'État. À cause de la mauvaise qualité de l'image, il est difficile de savoir où et quand cette vidéo a été tournée. Cependant, l'armée française ne dispose pas de ce type de véhicules militaires. L'armée burkinabè, elle, affirme qu'aucun élément ne permet d'authentifier la vidéo. Certains internautes ajoutent que ces blindés ne devraient pas se trouver au Burkina Faso, puisque l'ONU n'y est pas déployée. Cet argument ne tient pas. Les véhicules de l'ONU appartiennent aux armées qui contribuent aux missions de l'organisation. Or, le Burkina Faso participe aux forces de police de la Minusca. Cependant, il n'est pas autorisé d'utiliser des véhicules blancs avec un logo de l'ONU en dehors de leur mandat officiel. Preuve que l'armée burkinabè possède bien ce type d'équipements. Un militaire a été filmé au moment du putsch sur l'un de ces véhicules, en train de parader avec un drapeau russe.
Il s'appelle Ibrahim Traoré, il a 34 ans, il était jusqu'à présent le chef de corps du régiment d'artillerie de Kaya, dans le nord du Burkina Faso. Et comme il vient de renverser le colonel Damiba, c'est maintenant le nouvel homme fort du pays. Le capitaine Traoré a accepté dimanche soir de répondre aux questions de Christophe Boisbouvier. Le nouveau maître du Burkina Faso affirme qu'il n'est là que pour expédier les affaires courantes et qu'il n'a pas l'intention de présider la future transition. RFI : Quelle est la situation politique ? Ibrahim Traoré : Eh bien, il n'y a pas d'évènements majeurs, seulement une concertation entre militaires pour soutenir l'équipe du MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration). Donc, le dénouement est heureux. Parce que comme vous l'avez dit, je suis capitaine, il y a bien plus gradé que moi dans l'armée. Il s'agit donc d'expliquer le contexte et le pourquoi, et ces anciens acceptent de soutenir, de nous conseiller, et nous aider. Donc ça, c'est une bonne nouvelle pour nous. Les chefs religieux et traditionnels annoncent que le colonel Damiba a accepté de démissionner, est-ce que vous confirmez ? Il y a eu une concertation entre ces chefs traditionnels et religieux et le colonel Damiba depuis samedi. Ce dimanche matin vers 9h, j'ai eu un contact téléphonique avec eux, ce qu'ils m'ont fait savoir également. Alors, le colonel Damiba avait posé sept conditions, parmi lesquelles la garantie de sa sécurité et de celles des militaires qui lui sont restés fidèles. Qu'est-ce que vous répondez ? Il faut comprendre que nous sommes une armée et il n'y a pas d'ennemi. Donc, après ce genre d'évènements, on laisse tomber tout, on revient sur la table et tout reprend à zéro. Donc, c'est cet acte que les anciens ont posé aujourd'hui, et qui fait aussi la cohésion entre nous. Il n'y a pas une chasse aux sorcières. Et savez-vous où est le colonel Damiba ? À l'instant où je vous parle, je ne peux pas vous dire là où il se trouve, question de sécurité. Il va bien, très bien. Est-ce qu'il est sur le territoire du Burkina Faso ? (Rires) Peut-être que vous avez d'autres informations à nous donner ? Je vous pose la question parce que plusieurs sources disent qu'il est au Togo. Probable, je n'ai pas d'informations sur une extradition ou un autre évènement de ce genre. Mais c'est probable ? Comme vous avez une source qui vous le dit, donc, c'est probable. Est-ce que vous lui avez parlé ces derniers jours ? Oui, même ce matin, je lui ai parlé. Et alors ? Il n'y a pas de problème entre le colonel Damiba et moi. Ce n'est pas un problème personnel. Donc, on a même communiqué ce dimanche matin. Et quand vous avez parlé avec lui, il vous a précisé qu'il démissionnait ou pas ? Nous n'avons pas parlé à proprement dans notre dernière conversation de cela. C'est plutôt samedi soir que nous avons parlé de cela, nous avons plus parlé des sept conditions que vous avez citées. C'est ça, il vous a dit qu'il ne démissionnerait que si les sept conditions qu'il posait étaient acceptées ? Nous ne dirons pas conditions en tant que telles, mais je dirais sept accompagnements, parce que ce sont des souhaits. Alors, justement, parmi les souhaits que vous a exprimé le colonel Damiba, il y a le respect des engagements pris avec la Cédéao, et notamment le retour à l'ordre constitutionnel en juillet 2024. On souhaite que le retour à l'ordre constitutionnel normal soit même avant cette date, si la situation le présage. Donc, notre souhait, c'est que ça puisse se faire avant 2024. Ce dimanche soir, un communiqué de militaires qui vous soutiennent a dit que vous êtes chargé vous-même, mon capitaine, de l'expédition des affaires courantes, mais seulement jusqu'aux assises des forces vives qui désigneront un président de transition. Est-ce que vous confirmez ? Oui, je le confirme, parce que ce sont les assises qui vont désigner un président de la transition. Donc, pour l'instant, nous expédions les affaires courantes. Et ces assises, est-ce que vous souhaitez qu'elles se tiennent avant la fin de l'année ? Oui, bien sûr. Bien avant la fin de l'année, on souhaite que ça se passe le plus vite possible. Et à l'issue de ces assises, est-ce qu'on verra un président civil ou un président militaire ? Civil ou militaire. Mais votre préférence, mon capitaine ? Je n'ai pas de préférence, ça dépendra de ce qui se passera aux assises. Vous avez discuté ces dernières heures avec des officiers supérieurs qui sont plus gradés que vous. J'imagine que vous pensez notamment au lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni qui commande les opérations du théâtre national, et au colonel major David Kabré, qui dirige l'état-major. Que ressort-il de ces discussions, mon capitaine ? C'est ce que je vous ai dit, ils sont disposés à nous conseiller, à nous appuyer, à nous soutenir. Et à vous reconnaitre comme le numéro un du pays dans les semaines qui viennent ? Ça ne leur pose pas de problèmes. Et est-ce qu'eux-mêmes pourraient prendre votre succession à l'issue de ces assises ? Ça dépendra de ceux qui seront aux assises. Je ne vais pas à intervenir dedans. Et vous-même, mon capitaine, est-ce que vous pensez pouvoir poursuivre votre mission à la tête du pays après les assises ou est-ce que vous comptez passer le relais à ce moment-là ? (Rire) Pourquoi continuer ? Nous ne sommes pas venus pour continuer, nous ne sommes pas venus pour un but particulier. Tout ce qui intéresse, c'est de savoir si le niveau de sécurité est bien, c'est le combat, c'est le développement. Les assises qui vont désigner le président, ça ne nous concerne pas trop. On sera là pour donner des idées. Ce samedi, des manifestants s'en sont pris à trois emprises françaises au Burkina Faso, deux à Ouagadougou et une à Bobo-Dioulasso. Quelle est votre réaction ? Il y a eu un communiqué concernant ces emprises militaires, il ne s'agit pas juste de la France. Donc, tout ce qui est emprise dans notre pays, nous condamnons ces dérives de la foule. Avec la communication, je pense que ça rentre dans l'ordre. Et quel appel lancez-vous aujourd'hui à ces manifestants ? D'être patriotes, des manifestants pacifiques, et de ne pas se livrer à des actes de vandalisme. Pourquoi casser? Pourquoi détruire ? Nous passons des messages, nous communiquons pour que les gens n'attaquent pas, ne vandalisent pas. Vous avez mentionné votre ferme volonté « d'aller vers d'autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme ». A quels autres partenaires pensez-vous ? Il y a beaucoup de partenaires, la France est un partenaire, il y a beaucoup d'autres partenaires. Donc, il n'y a pas une cible prioritaire, tous ceux qui pourront nous aider. Je vous pose la question mon capitaine, parce que, depuis trois jours, les manifestants qui vous soutiennent brandissent des drapeaux russes. Est-ce que vous allez vous tourner vers la Russie ? Le drapeau russe. La Russie est un État comme les autres, on est déjà en partenariat comme vous pouvez le constater. Même dans notre armée, nous utilisons beaucoup de matériels russes. Donc, c'est déjà un partenaire pour le Burkina Faso. Je ne vois pas quelle particularité il y a à voir un drapeau russe que l'on brandit à Ouagadougou. Est-ce que vous souhaitez continuer un partenariat avec la France ou pas ? S'il y a une ambassade ici, c'est qu'on est déjà partenaires, maintenant peut-être qu'on va parler des termes du partenariat. C'est-à-dire revoir les termes ? Oui, je pense que la France même est en train de changer les termes de ses partenariats avec beaucoup de nations. Nous voulons aussi discuter des termes du partenariat avec la France. Il y a des choses à améliorer, et peut-être qu'il y a des choses à abandonner, mais tout ce qui peut être amélioré doit être fait.
C'est l'une des particularités du Burkina Faso, les soubresauts politiques se suivent et parfois se ressemblent… mais la presse reste toujours aussi active et n'hésite à commenter sans détour les derniers événements. Ainsi, pour le quotidien Aujourd'hui , « c'est un véritable gâchis pour le Burkina qui pourrait figurer dans le livre Guinness des Records en matière de putsch rapproché (…). C'est un gâchis, (encore) car cette lutte pour le pouvoir est un moment propice pour les terroristes, qui contrôlent déjà 40% du territoire, de s'incruster davantage (…). Gâchis enfin, s'exclame encore le quotidien burkinabè, parce qu'on ne sait plus à quelle sauce, le Burkina sera "mangé" et par la Cédéao et par la communauté internationale lesquelles s'étaient montrées accommandantes avec la Transition N°1. Et maintenant, s'interroge le journal, quelle sera sa posture, sur laquelle s'alignent l'UA, l'UE et les autres ? » Toutefois, tempère Aujourd'hui, « espoir tout de même quand on écoute les nouvelles autorités militaires » qui affirment que « le curseur sera mis sur la lutte contre l'insécurité, et qui sont partantes pour une transition civile, l'armée s'occupant de la lutte contre le terrorisme. » Panser les plaies de l'armée Alors qui pour la transition ? Certainement pas l'instigateur du nouveau putsch, estime Le Pays : « le capitaine Ibrahim Traoré serait bien inspiré de demeurer cet officier d'active dont on dit qu'il est admiré de la troupe, au lieu de se fourvoyer comme son prédécesseur dans la gestion politique de ce pays qui a, fort heureusement, encore des hommes valeureux et patriotes qui ont le profil de l'emploi. Le plus dur ne sera d'ailleurs pas de trouver l'oiseau rare, estime encore Le Pays, mais de panser les plaies de cette armée en marmelade, dont la cohésion a été encore davantage mise à mal par les derniers événements. C'est vrai que le pire a été évité in extremis avec la démission obtenue au forceps, du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba dans la matinée d'hier, mais les déchirures que ce dernier putsch a occasionnées au sein de la Grande muette, ont besoin d'être rafistolées au plus vite, affirme le quotidien ouagalais, si on veut véritablement faire échec aux groupes armés qui sont en train de mettre le grappin sur des pans entiers de notre territoire. » Zerbo ? Diabré ? Qui pour une transition civile ?, s'interroge aussi L'Observateur Paalga, qui cite des noms… « Fera-t-on de nouveau appel à Lassina Zerbo, l'éphémère Premier ministre de Roch qui n'aura même pas eu le temps de dérouler son programme avant que ne survienne le putsch du 24 janvier ? A moins qu'il ne veuille se mettre en réserve de la République pour se faire élire démocratiquement le moment venu. Zéphirin Diabré, dont la stature d'homme d'Etat ne souffre d'aucune contestation pourrait-il, lui aussi, être mis à contribution ? Il faut en tout cas, pointe L'Observateur Paalga, que ce soit une personnalité compétente, intègre, consensuelle et suffisamment représentative pour réunir tous les Burkinabè autour de l'essentiel : la reconquête. » L'ombre de la Russie Enfin, le site d'information WakatSéra revient notamment sur les violences anti-françaises de ces derniers jours. « La grande tache noire sur cette révolution de palais au sein de la junte militaire, c'est bien ce sentiment anti-français, pointe WakatSéra, développé et grossi qui a conduit à des actes déplorables de vandalisme, entre autres, sur les locaux de l'ambassade de France à Ouagadougou et ceux de l'Institut français à Bobo-Dioulasso. Semée depuis un certain temps par les amoureux transis de la Russie, cette graine qui pousse sans limite et provoque le saccage d'institutions et d'entreprises (…) continue de faire des victimes innocentes, de la République centrafricaine au Burkina Faso, en passant par le Mali. Le discours haineux entretenu sur les réseaux sociaux et dans des rassemblements publics (…) donne froid dans le dos, soupire encore WakatSéra, et incommodent même tous ceux qui luttent contre la recolonisation de l'Afrique et le controversé franc CFA. Car, on peut bien lutter pour son mieux-être sans verser dans la violence et la barbarie. Et surtout en diversifiant ses partenariats internationaux, sans quitter la tutelle d'un ancien maître pour en embrasser un nouveau. »
C'est l'une des particularités du Burkina Faso, les soubresauts politiques se suivent et parfois se ressemblent… mais la presse reste toujours aussi active et n'hésite à commenter sans détour les derniers événements. Ainsi, pour le quotidien Aujourd'hui , « c'est un véritable gâchis pour le Burkina qui pourrait figurer dans le livre Guinness des Records en matière de putsch rapproché (…). C'est un gâchis, (encore) car cette lutte pour le pouvoir est un moment propice pour les terroristes, qui contrôlent déjà 40% du territoire, de s'incruster davantage (…). Gâchis enfin, s'exclame encore le quotidien burkinabè, parce qu'on ne sait plus à quelle sauce, le Burkina sera "mangé" et par la Cédéao et par la communauté internationale lesquelles s'étaient montrées accommandantes avec la Transition N°1. Et maintenant, s'interroge le journal, quelle sera sa posture, sur laquelle s'alignent l'UA, l'UE et les autres ? » Toutefois, tempère Aujourd'hui, « espoir tout de même quand on écoute les nouvelles autorités militaires » qui affirment que « le curseur sera mis sur la lutte contre l'insécurité, et qui sont partantes pour une transition civile, l'armée s'occupant de la lutte contre le terrorisme. » Panser les plaies de l'armée Alors qui pour la transition ? Certainement pas l'instigateur du nouveau putsch, estime Le Pays : « le capitaine Ibrahim Traoré serait bien inspiré de demeurer cet officier d'active dont on dit qu'il est admiré de la troupe, au lieu de se fourvoyer comme son prédécesseur dans la gestion politique de ce pays qui a, fort heureusement, encore des hommes valeureux et patriotes qui ont le profil de l'emploi. Le plus dur ne sera d'ailleurs pas de trouver l'oiseau rare, estime encore Le Pays, mais de panser les plaies de cette armée en marmelade, dont la cohésion a été encore davantage mise à mal par les derniers événements. C'est vrai que le pire a été évité in extremis avec la démission obtenue au forceps, du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba dans la matinée d'hier, mais les déchirures que ce dernier putsch a occasionnées au sein de la Grande muette, ont besoin d'être rafistolées au plus vite, affirme le quotidien ouagalais, si on veut véritablement faire échec aux groupes armés qui sont en train de mettre le grappin sur des pans entiers de notre territoire. » Zerbo ? Diabré ? Qui pour une transition civile ?, s'interroge aussi L'Observateur Paalga, qui cite des noms… « Fera-t-on de nouveau appel à Lassina Zerbo, l'éphémère Premier ministre de Roch qui n'aura même pas eu le temps de dérouler son programme avant que ne survienne le putsch du 24 janvier ? A moins qu'il ne veuille se mettre en réserve de la République pour se faire élire démocratiquement le moment venu. Zéphirin Diabré, dont la stature d'homme d'Etat ne souffre d'aucune contestation pourrait-il, lui aussi, être mis à contribution ? Il faut en tout cas, pointe L'Observateur Paalga, que ce soit une personnalité compétente, intègre, consensuelle et suffisamment représentative pour réunir tous les Burkinabè autour de l'essentiel : la reconquête. » L'ombre de la Russie Enfin, le site d'information WakatSéra revient notamment sur les violences anti-françaises de ces derniers jours. « La grande tache noire sur cette révolution de palais au sein de la junte militaire, c'est bien ce sentiment anti-français, pointe WakatSéra, développé et grossi qui a conduit à des actes déplorables de vandalisme, entre autres, sur les locaux de l'ambassade de France à Ouagadougou et ceux de l'Institut français à Bobo-Dioulasso. Semée depuis un certain temps par les amoureux transis de la Russie, cette graine qui pousse sans limite et provoque le saccage d'institutions et d'entreprises (…) continue de faire des victimes innocentes, de la République centrafricaine au Burkina Faso, en passant par le Mali. Le discours haineux entretenu sur les réseaux sociaux et dans des rassemblements publics (…) donne froid dans le dos, soupire encore WakatSéra, et incommodent même tous ceux qui luttent contre la recolonisation de l'Afrique et le controversé franc CFA. Car, on peut bien lutter pour son mieux-être sans verser dans la violence et la barbarie. Et surtout en diversifiant ses partenariats internationaux, sans quitter la tutelle d'un ancien maître pour en embrasser un nouveau. »
Confusion au Burkina Faso après le putsch d'avant-hier, « alors que l'état-major général des armées a déclaré ne pas reconnaître Ibrahim Traoré comme nouveau chef de la junte », pointe le site du Journal du Dimanche. Dans son édition en kiosques, cet hebdomadaire se demande « qui est à la barre du Burkina Faso ? ». Comme le souligne Le JDD, les mutins ont accusé le lieutenant-colonel Damiba « de lancer une contre-offensive depuis le camp de Kamboinsin des forces spéciales françaises (…) Plusieurs dizaines de manifestants, soutiens affichés des putschistes, se sont rassemblés autour de l'ambassade de France à Ouagadougou, la capitale, lançant des pierres sur la façade, tentant d'allumer un feu (…) L'Institut de Bobo-Dioulasso (…) a aussi été visé par un incendie, complète Le Journal du Dimanche. Le Quai d'Orsay a condamné ces violences et démenti la présence de Damiba dans le camp militaire des forces françaises ou à l'ambassade ». Les putschistes ayant, dans une déclaration signée de la main du capitaine Ibrahim Traoré, exprimé « leur ferme volonté d'aller vers d'autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme », Le JDD assure qu'il s'agit « bel et bien de la Russie, déjà présente au Mali par l'entremise du groupe de mercenaires Wagner et dont l'influence ne cesse de croître dans la sous-région ». Sandrine Rousseau, la Savonarole verte La pasionaria de l'écoféminisme, qui sème la zizanie au sein de la gauche, se retrouve à la Une de deux hebdomadaires, L'Obs et Valeurs actuelles. Et dans un troisième, Marianne, elle trône en majesté dans les pages intérieures d'un dossier sur l'état de la gauche, en France. Selon L'Obs, Sandrine Rousseau pratique « le coup d'éclat permanent » ; selon Valeurs actuelles, elle est « l'épuratrice ». L'enjeu ? Rien moins, en effet, que l'état de la Nupes, l'alliance qui a si bien réussi à la gauche lors des dernières élections législatives, mais qui se retrouve aujourd'hui dans la tourmente pour cause d'affaires privées. « #Metoo fracasse la gauche », lance en Une Marianne. « Que les choses soient claires : la lutte contre les violences que subissent certaines femmes ou contre le sexisme plus ou moins larvé auquel elles se heurtent n'est absolument pas en cause, insiste ce magazine. Ce combat-là, nécessaire, attendu par beaucoup, n'est que le prétexte dont se saisissent celles qui, aujourd'hui, ont lancé une OPA sur la gauche. Clémentine Autain chez les Insoumis, Sandrine Rousseau chez les Verts, ont un agenda : dégager la place. Nettoyer à tout prix la concurrence, avec les armes dont elles disposent, estime Marianne. Où l'on s'aperçoit que les femmes aussi peuvent être dévorées d'ambition et prêtes à tout pour éliminer un rival. Même et surtout à abuser d'une noble cause », énonce encore cet hebdomadaire. La pasionaria de l'écoféminisme, on s'en doute, déchaîne les passions à droite. Valeurs actuelles voit en Sandrine Rousseau « l'épuratrice ». Selon cet hebdomadaire, « elle assassine, le sourire aux coins des lèvres. Froide et méthodique. Avec l'air satisfait de qui est persuadé d'avoir rendu service à la société tout entière ». Valeurs actuelles rappelle qu'elle a été la porte-parole de Yannick Jadot avant d'être débarquée pendant la campagne présidentielle : « Son égologie plutôt que son écologie a fini par lasser son camp. (…) Sandrine Rousseau se veut l'implacable procureur de l'homme blanc. Elle instruit toujours à charge ». L'Obs souligne de son côté que « chacune de ses interventions, sur le féminisme, le barbecue ou dans l'affaire Bayou, déclenche les passions ». Qu'on le veuille ou non, cet hebdomadaire trouve que « Sandrine Rousseau, il faut faire avec (…) Depuis la rentrée, les médias s'arrachent cette tête à clics et bonne cliente (…) Sur les réseaux sociaux, où elle se dit cyberharcelée, elle est une tête de Turc, un objet de railleries quotidiennes, moqué par un compte parodique, la très suivie Sardine Ruisseau », signale L'Obs. Le Point, 50 ans de droite étude L'hebdomadaire Le Point a 50 ans. Numéro spécial de ce magazine, à l'occasion de son demi-siècle, dont le premier numéro date du 25 septembre 1972. Claude Imbert, son patron historique, entendait regrouper « une équipe de pensée qui a choisi de ne désespérer de rien ». Cinquante ans après, Le Point se réclame toujours de cette « ascèse quotidienne. Presque un acte de résistance. L'intelligence collective, le doute méthodique et le gai savoir se défendent pied à pied dans ce monde sentencieux, prêt à souscrire à toutes les fariboles ». Une soixantaine de personnalités commentent la devise de cet hebdomadaire, « choisir de ne désespérer de rien ». Bon anniversaire, Le Point.
En 2020, la crise de la Covid-19 a mis en évidence la forte dépendance de l'Afrique en matière d'approvisionnement des produits pharmaceutiques. Comment structurer une filière industrielle du médicament et du vaccin et passer de consommateur à producteur ? Et la recherche africaine dans tout ça, où en est-elle ? Comment l'Agence africaine du médicament et les gouvernants peuvent-ils accompagner scientifiques et industriels ? Quand l'Afrique pourra-t-elle soigner les Africains ? Avec la participation de : Dr Oumy Ndao, directrice générale de l'Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique Michel Sidibé, envoyé spécial de l'Union africaine pour l'Agence africaine du médicament (AMA), ancien ministre de la Santé et des Affaires sociales de la République du Mali et ancien directeur exécutif de l'ONUSIDA Pr Halidou Tinto, directeur de Recherche en Parasitologie et enseignant associé à l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, directeur régional de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), investigateur principal du projet d'essai vaccinal sur le candidat vaccin contre le paludisme R21.
Voix criées et scandées, gaillardes et chantantes, graves et aigues… Tous les marchés du monde donnent-ils de la voix ? De Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, en passant par Milan en Italie et jusqu'à Téhéran en Iran, polyphonie sonore d'un grand marché imaginaire. Écouter le monde est une émission radiophonique en réécoute en podcast ici, mais aussi une plateforme sonore participative consacrée à l'écoute. Elle archive et met à disposition en libre accès plus de 200 enregistrements sonores envoyés du monde entier, à retrouver sur La carte des sons. Cet épisode a été réalisé avec les contributions sonores de : Monica Fantini à Bobo-Dioulasso et à Milan et de Nicolas Falez à Téhéran. Équipe de production Conception, écriture, montage, mixage : Monica Fantini Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création Écouter le monde sur Apple Podcast Google Podcast Spotify
Au Burkina Faso, ils s'appellent les bakoroman c'est-à-dire « ceux qui vivent en bakoro », traduction dans la rue. En 2016, on en dénombrait 9 000 notamment à Bobo Dioulasso ou Ouagadougou, les deux grandes villes du pays. Des jeunes hommes, parfois encore enfants, qui ont rejoint les rues et vivent de mendicité, de petits boulots, de vol ou d'escroquerie. Des moyens pour survivre, mais aussi accéder aux loisirs ou subvenir aux besoins de leurs familles. Un quotidien marqué par la violence, l'illégalité ou la drogue qui les rapproche dangereusement de la prison. Le monde des bakoroman, un univers à part où on se fait aussi des amis ou des ennemis, on apprend à survivre et on se projette dans sa vie d'adulte. Quel avenir pour ces enfants de la rue ? Avec : - Muriel Champy, anthropologue à Aix-Marseille Université. Autrice de Faire jeunesse dans les rues de Ouagadougou (Société d'ethnologie, Paris Nanterre, 2022) - Simplice Ganou, réalisateur et scénariste burkinabè. Réalisateur de Le Koro du Bakoro, les naufragés du Faso (2017) et Bakoroman (2011) - Romaric Ouattara, ancien bakoroman, il est aujourd'hui dans la fanfare militaire - Saïdou Zidouemba, ancien bakoroman, devenu pair-éducateur. Programmation musicale : ► Gang - Lady Sky ► Exodus - Bob Marley
Au Burkina Faso, ils s'appellent les bakoroman c'est-à-dire « ceux qui vivent en bakoro », traduction dans la rue. En 2016, on en dénombrait 9 000 notamment à Bobo Dioulasso ou Ouagadougou, les deux grandes villes du pays. Des jeunes hommes, parfois encore enfants, qui ont rejoint les rues et vivent de mendicité, de petits boulots, de vol ou d'escroquerie. Des moyens pour survivre, mais aussi accéder aux loisirs ou subvenir aux besoins de leurs familles. Un quotidien marqué par la violence, l'illégalité ou la drogue qui les rapproche dangereusement de la prison. Le monde des bakoroman, un univers à part où on se fait aussi des amis ou des ennemis, on apprend à survivre et on se projette dans sa vie d'adulte. Quel avenir pour ces enfants de la rue ? Avec : - Muriel Champy, anthropologue à Aix-Marseille Université. Autrice de Faire jeunesse dans les rues de Ouagadougou (Société d'ethnologie, Paris Nanterre, 2022) - Simplice Ganou, réalisateur et scénariste burkinabè. Réalisateur de Le Koro du Bakoro, les naufragés du Faso (2017) et Bakoroman (2011) - Romaric Ouattara, ancien bakoroman, il est aujourd'hui dans la fanfare militaire - Saïdou Zidouemba, ancien bakoroman, devenu pair-éducateur. Programmation musicale : ► Gang - Lady Sky ► Exodus - Bob Marley
Ein Standpunkt von Paul Soldan. Thomas Sankara kam 1983 mit 33 Jahren infolge einer Revolution im westafrikanischen Land Burkina Faso an die Macht und wurde vier Jahre später durch seinen engsten Vertrauten ermordet. Unter Sankaras Führung entwickelte sich Burkina Faso für kurze Zeit zu einem Zentrum des internationalen Widerstandes gegen koloniale Strukturen, wodurch Sankara für die Großmächte zur Bedrohung wurde. Nach seinem Tod kehrte die neokoloniale Ausbeutung nach Burkina Faso zurück. Für viele Afrikaner ist Sankara bis heute ein Symbol für Freiheit, Gerechtigkeit und Selbstbestimmung.Ein Standpunkt von Paul Soldan.Thomas Isidore Noël Sankara wird am 21. Dezember 1949 in Yako, einem kleinen muslimischen Dorf, im Norden von Obervolta – der damalige Name Burkina Fasos – geboren und verbringt seine Kindheit in Gaoua im Süden des Landes. Obervolta liegt südlich der Sahara inmitten Westafrikas, ohne Zugang zum Meer. Seine religiösen Eltern hatten eigentlich eine Ausbildung zum Priester für ihn vorgesehen; er aber entscheidet sich dagegen und wählt den Besuch eines Gymnasiums in Bobo-Dioulasso, nach der Hauptstadt Ouagadougou, der zweitgrößten Stadt des Landes. Der ursprüngliche Plan des jungen Thomas Sankara ist es, Medizin zu studieren und Arzt zu werden. Dafür hofft er, einen Stipendiumsplatz zu gewinnen, was aber nicht gelingt, woraufhin er sich für eine Militärschule – das sogenannte Militär-Prytaneion – entscheidet.... hier weiterlesen: https://apolut.net/wie-viel-zeit-denkt-ihr-haben-wir-von-paul-soldan+++Apolut ist auch als kostenlose App für Android- und iOS-Geräte verfügbar! Über unsere Homepage kommen Sie zu den Stores von Apple und Huawei. Hier der Link: https://apolut.net/app/Die apolut-App steht auch zum Download (als sogenannte Standalone- oder APK-App) auf unserer Homepage zur Verfügung. Mit diesem Link können Sie die App auf Ihr Smartphone herunterladen: https://apolut.net/apolut_app.apk+++Abonnieren Sie jetzt den apolut-Newsletter: https://apolut.net/newsletter/+++Ihnen gefällt unser Programm? Informationen zu Unterstützungsmöglichkeiten finden Sie hier: https://apolut.net/unterstuetzen/+++Unterstützung für apolut kann auch als Kleidung getragen werden! Hier der Link zu unserem Fan-Shop: https://harlekinshop.com/pages/apolut+++Website und Social Media:Website: https://apolut.net/Odysee: https://odysee.com/@apolut:aRumble: https://rumble.com/ApolutInstagram: https://www.instagram.com/apolut_net/Gettr: https://gettr.com/user/apolut_netTelegram: https://t.me/s/apolutFacebook: https://www.facebook.com/apolut/Soundcloud: https://soundcloud.com/apolut See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Giovane, sensibile ed emotiva, Dalila è una cantautrice che spazia musicalmente dal Soul al R'n'B, passando per il Gospel. Formatasi presso l'Accademia di Coralità Emozionale e Scienze Umane “Just” con la direzione artistico-pedagogica di Tyna Maria, continua la formazione permanente nel metodo “PraiseVoice” con la stessa accademia. E' studentessa di canto jazz presso il Conservatorio “Tito Schipa” di Lecce.Si classifica al secondo posto al Premio Lunezia 2020, come semifinalista al MEI-Meeting degli indipendenti 2021 e come vincitrice di Area Sanremo 2021.Nell'aprile del 2021 esordisce con il primo Progetto discografico inedito “Fragile”.“Fragile” è pensato per essere un Progetto fisico infatti il disco è anche disponibile in una Special Edition, cioè contenuto all'interno di una “Scatola Fragile” assieme ad una “Agenda dell'Impegno”, nuovo Progetto “Segnare per In-Segnare” ideato dall'artista, sulla quale appuntare le proprie sfide quotidiane. Il Progetto discografico è stato apprezzato dal critico musicale e conduttore radiofonico Dario Salvatori che si è espresso sull'artista, dedicandole una recensione contenuta nel libretto del disco fisico.Dopo un primo tour estivo in Puglia con ZeroNoveNove, dopo esser tornata ad Aulla per il Premio Lunezia 2021 come ospite a rappresentare le giovani proposte, dopo essersi esibita a Rimini per la semifinale del MEI - Meeting, Dalila torna in studio a lavorare sul secondo album. Proprio con “Alberi d'eterno”, nuova traccia estratta dal prossimo progetto discografico, la cantautrice partecipa e vince Area Sanremo 2022. A marzo 2022 sempre “Alberi d'eterno” è semifinalista in corso al Primo Maggio a Roma. Il 31 marzo il brano sarà disponibile su tutte le piattaforme, la cantautrice lo lancia sensibilizzando a parlare dei timori. Nel videoclip, in uscita il 6 aprile ‘22, ce lo rappresenterà artisticamente.TeamGià nel 2016 si unisce artisticamente al suo produttore artistico Luigi Russo, che da sempre crede in lei e la accompagna nella crescita artistica che la coinvolgerà. Dal 2020 al 2021 Dalila accresce il suo Team avvalendosi della collaborazione di Vanessa Putignano in qualità di Ufficio Stampa, Carlo De Nuzzo come co-produttore del primo album, ZeroNoveNove come Booking Management, Ciro Acampora come consulente artistico e sceneggiatore dei videoclip e dal 2022 si unisce anche Gabriele Marinò in qualità di brand strategist. ⦁ Indirizzo e-mail: info@dalilaspagnolo.it⦁ Sito web: ⦁dalilaspagnolo.it ⦁ Facebook: https://www.facebook.com/spagnolodalila/ / Instagram: https://www.instagram.com/dalila_spagnolo/?hl=it / Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCzoqur-ZXYMlFPypJMMcVYQ?view_as=subscriber ⦁ Other: https://open.spotify.com/artist/7byMgnmiVH1BbZmcXrOGIS / Other: https://music.apple.com/it/artist/dalila-spagnolo/1514481282I passi di Dalila in breve2015 – AttualeMarzo 2022Pubblica "Alberi d'eterno”, primo singolo estratto dal nuovo Progetto discografico.Aprile 2021Pubblica il suo primo Progetto Discografico Inedito "Fragile", prod. art. di Luigi Russo e Carlo De Nuzzo, recensito da Dario Salvatori.Estate 2021E' all'attivo il "Fragile Live Tour" in tutta la Puglia, con il Booking Management "ZeroNoveNove". Nel settembre 2021 è ospite dell'"Irregolare Festival" accompagnata da OLES - Orchestra del Salento.2020Ospite dell'evento “I Salotti del Premio Lunezia - Omaggio a Battisti” assieme a Michele Cortese e Loredana D'anghera. Conduttore Donato Zoppo, ospite d'onore il critico musicale Dario Salvatori.2020Il 26 luglio 2020 apre il concerto di Toni Bungaro a Cutrofiano, (LE) presentando in anteprima il suo inedito “Giallo Fiore”.2020 Direttrice corale de "Coro Popolare Sirabà" presso la sede "ARCI" di Lecce in collaborazione con l'Ass. Circular Music (progetto interrotto causa covid)2019/2020Viaggio/Esperienza artistica-musicale presso Bobo Dioulasso, Burkina Faso, Africa, con l'Ass. Circular Music, si esibisce in occasione del Festival Katouma e viene ingaggiata come Facilitatore corale de "Choeur populaire de Siraba" presso l'Ass. "Sirabà".2019Si esibisce accompagnata da Luigi Russo presso la sede FAO di Roma per FAO Staff Coop.2019Si esibisce per due sere in solo (tastiera, loop e voce) per Locomotive Jazz Festival in occasione di “Calici di Stelle” a Galatina (LE).2019Concerto in duo con Filippo Bubbico presso Ospedale "Vito Fazzi" di Lecce per il Convegno "Cambia la musica in ospedale".Dal 2018Musicista Locomotive Giovani (Locomotive Jazz Festival)Dal 2016Ha svolto attività concertistica Christian/Gospel in qualità di Corista con la Compagnia Corale Just4Jesus diretta da Tyna Maria in giro per la Puglia, tra cui Teatro Apollo, Paisiello, due concerti in Svizzera. in occasione dell'evento estemporaneo con Albert Hera, con Olga Szwajgier e con Matteo Belli.I suoi brani in radio:⦁Rai Isoradio (dal 27 agosto al 13 settembre 2020)⦁Radio Venere; Radio Peter Pan; MondoRadio TuttiFrutti; Radio Orizzonti; Radio Time; Idea Radio nel Mondo; Radio One; Radio Inondazioni web; Radio Daunia Folk Station; Garage Radio; MG Radio; Radio meglio di niente; RadioFlyweb; Radio Eterea; Radio Armony; Radio Leon; ICN Radio New York, ecc..I Premi e Festival Nazionali a cui ha preso parte2022Semifinalista al Primo Maggio di Roma con “Alberi d'eterno”2021Vincitrice Area Sanremo 2021 con "Alberi d'eterno".2021Artista selezionata per "Locomotive Experience" (Locomotive Jazz Festival)2021Rientra tra i semifinalisti del "MEI - Meeting degli Indipendenti" con il brano inedito "Tutto di me" estratto dall'album "Fragile" e si esibisce sul palco della Fiera di Rimini - Rimini (RN2021Torna sul palco del "Premio Lunezia" come ospite il 4 Agosto 2021 ad Aulla (MS)2020Partecipazione alla 11esima edizione di “Musica Contro le Mafie” con il brano “Paese senza Verità” ft Manu PHL.2020Si classifica al secondo posto al "Premio Lunezia 2020" a Massa (MS)2020Vince la "Call per giovani autori" indetta da SEI - Sud Est Indipendente in collaborazione con Coolclub.2016Partecipazione Casting di Amici - Cinecittà - Roma.I Tirocini Formativi in breveDal 2017 al 2019Tirocini in “Facilitatore PraiseVoice" nell'ambito del Progetto “RI-CORDANZE” (MusicArTerapia nella Globalità dei Linguaggi) a cura di Tyna Maria in collaborazione con Ass. Alzheimer Lecce.Tirocinio in “Facilitatore PraiseVoice” e nell'ambito del progetto “LP (Life-deep learning plan) CHORAL EXPERIENCE” - Laboratorio Emozionale e di Scrittura Creativa a cura di Tyna Maria e nell'ambito del progetto “Grida il tuo Sì” - Laboratorio Emozionale a cura di Tyna Maria in collaborazione con Missione Cattolica Italiana Biel-Bienne - SvizzeraI Workshop e Masterclass formativi in breveDal 2016 in corsoHa partecipato come allievo a numerose masterclass altamente formative e workshop intensivi con diversi artisti e professionisti tra cui: Richard Bona, Kirk Smith, Serena Brancale, Albert Hera, Olga Szwajgier, Tony Bungaro, Matteo Belli, Cheryl Porter, Marcello Piras e altri. Si è formata nell'ambito della crescita personale e della dimensione corale partecipando a Seminari Tematici e Propiocettivi-Sensoriali tenuti organizzati e/o tenuti da Tyna Maria. Ancora Masterclass sulla logopedia e sul metodo Feldenkrais, workshop sulla voce parlata e corsi sull'educazione all'affettività. Corista.ALTRE COMPETENZE2018Autrice E-Book "Non volevo baciare Laura" edito da Youcanprint.it
En 2016 environ 9 000 enfants vivaient dans les rues au Burkina Faso, en particulier dans les deux grandes villes du pays, Ouagadougou et Bobo Dioulasso. Ces enfants, livrés à eux mêmes et débrouillards portent un nom: les «bakoroman».Comme l'explique l'anthropologue Muriel Champy, les bakoroman «s'insèrent dans différentes niches de l'économie urbaine et assurent leur survie au quotidien par le vol, la mendicité et les petits boulots.» En grandissant quelques uns viennent à leur tour en aide à d'autres enfants. C'est le cas de Saïdou. Ce jeune homme a marqué la vie et les recherches de Muriel Champy.Références sonores Bara & Assif, FESTI 40 music festival, Free Music ArchiveBurkina Faso Sounds by Rubén Durán RebatoTiken jah fakoly, Les AuditsSanza Koné, enregistrement de Charles Duvelle, 1960, archives du CREM-CNRSKôrô Joe, Ismael IsaacSnake in the Eagles Shadow, de Yuen Woo-ping avec Jackie ChanJeunesse Wilia, Abdoulaye CisseCréditsJingle : Boginoo duu : voix chantée, vièle à deux cordes [enregistrement sonore] / Hamayon, Roberte (collectrice), Mongolie, environs de Ulan Bator, population Khalkha, 1973. Remerciements : Roberte Hamayon.Consultation publique en ligne sur le site du CREM. Provenance : Archives sonores CNRS/Musée de l'Homme gérées par le Centre de Recherche en Ethnomusicologie (LESC UMR 7186, CNRS/Université Paris Nanterre) avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication«Secrets de terrain» est un podcast conçu et animé par Clea Chakraverty, réalisé et monté par Vanessa Tubiana-Brun (CNRS-Nanterre/MSH Mondes). Il est produit par The Conversation France et la revue d'anthropologie et de sciences sociales Terrain. L'illustration «Secrets de terrain» a été gracieusement accordée par le dessinateur Adrià Fruitos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Off the Beaten Track - Burkina Faso, Malawi, and Beyond This program ventures into corners of Africa we hear from rarely, guided by adventurous field recordists and crate diggers. The Zomba Prison Project is a set of recordings by inmates at a maximum security prison in Malawi, currently the poorest nation on earth. The project's debut CD was nominated for a Grammy Award. Here, we speak with the producer, Ian Brennan, and hear tracks from a new volume of soulful, even heartbreaking, songs from the prison. Then, we go back to the 1960s and ‘70s in the city of Bobo-Dioulasso in Burkina Faso (then Upper Volta) to sample a gorgeous set of newly revealed recordings by Volta Jazz, Dafra Star, Les Imbattables Leopards and more. We hear from Florent Mazzoleni, the author and intrepid vinyl collector behind the new box set, Bobo Yéyé: Belle Époque in Upper Volta. APWW #738 Originally Produced by Banning Eyre in 2016
La colère gronde au Burkina Faso, après l'attaque d'Inata qui fait 53 morts dont 49 soldats. La classe politique réagit aux dysfonctionnements constatés au sein des forces armées en lutte contre le terrorisme. Et le chef de l'Etat est pointé du doigt. Faute de ravitaillement depuis deux semaines, c'est l'estomac dans les talons que les soldats d'Inata ont affronté les terroristes. Avant l'attaque, ces militaires laissés à l'abandon avaient même été contraints de chasser. Chasser pour se nourrir… avant de mourir… Résultat, la rue gronde, en effet, au Burkina Faso. Contre l'intendance qui ne suit pas, mais aussi contre la corruption. Et comme le signale Jeune Afrique, c'est contre le président de la République Roch Marc Christian Kaboré que monte « la grogne ». Dans les rues de Ouagadougou, « cela faisait des années qu'on n'avait pas vu pareille mobilisation », souligne le site de ce journal panafricain, « Roch Marc Christian Kaboré va devoir composer avec un nouveau front : la colère grandissante d'une partie de ses compatriotes qui se sentent « abandonnés » face à la violence des groupes terroristes alliés au groupe État islamique et à Al-Qaïda ». Dans les rues de la capitale, donc, mais pas que… Jeune Afrique souligne « que les manifestations hostiles au régime du président Kaboré (…) se sont étendues de la capitale à plusieurs villes comme Bobo-Dioulasso, Dori, Titao, Kantchari ». « Ce ras-le-bol des manifestants est compréhensible, admet le quotidien ouagalais Le Pays. Depuis l'accession au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, le Burkina Faso s'est installé dans l'œil du cyclone terroriste (…) La psychose a, de ce fait, gagné progressivement toute la population (…) La goutte d'eau qui semble avoir fait déborder le vase est la récente boucherie d'Inata (…) Et pendant que les portes de l'apocalypse semblent se rapprocher, le Chef de l'Etat (…) semble (lui) n'avoir pas pris la mesure réelle du danger. Pour beaucoup de Burkinabè, l'homme ne s'est pas encore revêtu du treillis d'un chef de guerre qui joue la survie de son territoire », déplore Le Pays. L'armée française a participé à la reprise d'Inata, selon la presse burkinabè Pendant ce temps, les forces armées burkinabè aurait réinvesti le terrain à Inata. C'est ce qu'affirme Wakat Sera. Selon ce journal ouagalais, des hommes de l'USIGN, l'Unité spéciale d'intervention de la gendarmerie nationale « ont repris le contrôle d'Inata, en début de semaine ». Wakat Sera assure que « c'est un avion militaire de type Transall C-160 de l'armée française qui a servi à transporter la logistique de l'armée burkinabè jusqu'à Djibo. Entre Djibo et Inata (…) un hélicoptère militaire français a fait la navette, d'abord pour déposer le matériel et ensuite les hommes de l'USIGN qui font partie des plus aguerris de l'armée burkinabè ». Les gouttes d'eau et l'océan de Bendjo En Côte ďIvoire, le programme inclusif de l'organisation Alternative citoyenne ivoirienne en vue d'une réconciliation nationale a été lancé hier. Par cette initiative de la société civile, pouvoir et opposition sont invités à engager des actions en faveur de la cohésion sociale. Et le plus tôt sera le mieux. Dans les kiosques, cette rencontre politique initiée hier jeudi, dans un hôtel de Port Bouët, près d'Abidjan, par la militante des droits de l'homme Pulchérie Gbalet, est à la Une de plusieurs quotidiens ivoiriens ce matin, comme Le Nouveau Réveil, proche du PDCI-RDA, l'ancien parti unique dirigé aujourd'hui par l'ex-président Bédié, ou encore le journal indépendant L'Inter. « Seuls, nous sommes des gouttes d'eau, ensemble nous sommes un océan », peut-on ainsi lire sur celle de cet autre quotidien indépendant qu'est Soir Info. Lancée par Noël Akossy Bendjo, cette formule ramasse d'une image la marque qu'a tenu à imprimer le PDCI-RDA, dont Noël Akossy Bendjo est désormais le Conseiller spécial d'Henri Konan Bédié, en charge de la réconciliation et de la cohésion sociale. Dans son discours, l'ex-maire de la commune abidjanaise du Plateau en a appelé à « l'union sacrée » en Côte d'Ivoire pour ce « devoir impérieux » qu'est la réconciliation, a-t-il dit, une réconciliation fondée sur le respect des « droits humains qui sont, par essence, universalistes et égalitaires ; incompatibles avec les systèmes et régimes fondés sur la supériorité en dignité d'une caste, d'une race, d'une région, d'une classe, d'un groupe social ou individuel », a dit encore Bendjo, dont les propos sont notamment rapportés par Soir Info.
Maladie potentiellement mortelle, le paludisme concerne, d'après les estimations de l'OMS, 229 millions de personnes dans le monde. Les enfants de moins de 5 ans constituent le groupe le plus vulnérable face au paludisme : 67 % des décès en 2019, à l'échelle mondiale. Un vaccin mis au point par des chercheurs de l'université d'Oxford et du Burkina Faso s'est révélé efficace à 77 % lors d'essais de phase 2. La phase 3 s'achèvera dans 2 ans. Quid de ce vaccin ? Comment prévenir le paludisme ? Peut-on évaluer l'impact qu'ont eu la pandémie de Covid-19 et la crise sanitaire sur la riposte au paludisme ? Pr Sandrine Houzé, Professeur de parasitologie à la faculté de pharmacie de l'université de Paris, responsable du service de parasitologie de l'hôpital Bichat à Paris et coordonnatrice du Centre National de référence du Paludisme Pr Halidou Tinto, Directeur de Recherche en Parasitologie et Enseignant Associé à l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. Directeur Régional de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) à Nanoro au Burkina Faso. Investigateur Principal du projet d'essai vaccinal sur le candidat vaccin contre le paludisme R21 Dr Abdourahmane Diallo, directeur général de Partenariat RBM, la plateforme mondiale pour en finir avec le paludisme. ► En fin d'émission, nous parlons des résultats de l'étude sur les survivants d'Ebola 5 ans après avec le Pr Eric Delaporte, l'un des investigateurs principaux de l'étude PostEbogui et professeur de maladies infectieuses. Directeur de l'unité « VIH /SIDA et maladies associées » à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement), INSERM et à l'Université de Montpellier
Quels sons urbains éveillent en nous des émotions ? Comment et pourquoi ? De quelle ville sonore rêvons-nous ? Rediffusion du 29/02/2020 Lancé par la plateforme Écouter le monde, l'appel à participation « La ville rêvée » a invité des contributeurs du monde entier à capter et à transmettre des sons de leur environnement, désormais cartographiés et en libre accès sur la carte des sons. Mais comment bâtir « La ville rêvée » ? Est-elle mosaïque sonore, composée d'échos multiples d'autres cités ? Des auteurs et artistes s'emparent de paysages sonores pour construire leur « ville rêvée », réelle ou imaginaire. Avec les contributeurs d'Écouter le monde, Monica Fantini a imaginé une ville fantôme. « Rêve sonore de villes disparues » se compose des cris de vendeurs ambulants de ferrailles, chiffons, ballons de toutes les couleurs ; des nuages de vapeur du train du début du siècle dernier, d'une sirène d'une usine qui a fermé… Une cité fantôme qui surgit du passé. Avec les contributions suivantes : - Vendeurs ambulants de ferrailles, chiffons et ballons, dans les rues de Paris en 1950, archives de Michel Créïs, - Le train à vapeur de Bento Gonçalves au Rio Grande do Sul, au Brasil, de Monica Fantini et Xabier Erkizia, - La sirène de la Mairie centrale de Bobo-Dioulasso, de Monica Fantini, - La sirène de l'usine de Puerto de Sagunto, Valence en Espagne, de Pedro Montesinos. À travers des enregistrements de la vie ici et là et de créations sonores, la plateforme participative d'Écouter le monde se propose de collecter, d'éditer, d'archiver et d'exploiter un patrimoine sonore mondial.
Dr Elias Dah (Institut National de Santé Publique, Centre Muraz, Bobo Dioulasso, Burkina Faso) joins Peter Hayward to discuss a PrEP implementation project in four countries in west Africa. Read the full article:https://www.thelancet.com/journals/lanhiv/article/PIIS2352-3018(21)00005-9/fulltext
Au BFA, l’association «Espoir pour Demain» a fait de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH SIDA son cheval de bataille. Partie du fait que très peu de services étaient disponibles pour la prise en charge des enfants infectés, madame Christine Kafando a fondé cette association. Médiatrice médico-sociale, la présidente de l’association et son personnel apportent aujourd’hui un soutien aux personnes infectées et affectées par le VIH SIDA. À Bobo Dioulasso, Yaya Boudani nous propose une immersion exceptionnelle aux côtés de ces personnes dévouées.
Sensibiliser à la situation des plus de 2 milliards de personnes qui vivent sans accès à de l'eau salubre, voilà l'objectif de la Journée mondiale de l'eau célébrée le 22 mars chaque année. Selon le dernier rapport de l’ONU, plus de 2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau potable et à l’assainissement. En Afrique subsaharienne, seulement 24% de la population a accès à une source sûre d’eau potable et aux installations sanitaires de base. Dans des pays où les infrastructures d’eau font défaut, les populations sont obligées de se déplacer pour accéder aux puits ou aux stations de pompage. Le manque de financements et la multiplicité des acteurs freinent les travaux. Comment améliorer l’accès à l’eau avec des infrastructures plus légères comme il en existe pour l’électricité ? Qui doit payer ? Avec : - Kevin Goldberg, directeur général de l’ONG Solidarités international engagée en faveur de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous - Thierry Barbotte, président du Groupe Odial Solutions, Holding de Vergnet Hydro, fabricant français d’équipements pour l’alimentation en eau potable et de Uduma, prestataire de services - Claire Grandadam, coordinatrice de projets au sein de Water Integrity Network (WIN), qui lutte contre la corruption dans le secteur de l’eau - Bourahima Sanou, maire de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso.
In de Pak Schaal Podcast bespreken supporter Arco Gnocchi en Voetbal International-clubwatcher Freek Jansen de meest belangrijke en onbelangrijke zaken rondom Ajax. In de tiende aflevering belt Arco vanuit de redactie van VI met Freek, die met coronaproblemen nog altijd in quarantaine zit. Het duo kijkt uitgebreid terug op het Champions League-duel van Ajax met Atalanta Bergamo, waarin er veel aandacht is voor Lassina Traoré. Daarnaast komen de pijnpunten van de Amsterdammers aan bod. En er is veel tijd voor interactie met alle luisteraars, waarbij een VI Special te winnen is. Er komen spelerspaspoorten voorbij en tot slot uiteraard weer een kakelverse Grillburgerchallenge!
Il y a exactement 60 ans, le 5 août 1960, la Haute-Volta accédait à l'indépendance. Le pays allait devenir le Burkina Faso en 1984. RFI vous fait revivre l'ambiance musicale de l'époque avec un morceau presque introuvable du Volta Jazz. Au moment de l'indépendance, la Haute-Volta a déjà une longue tradition musicale d'orchestres. Des formations méconnues aujourd'hui, mais qui étaient particulièrement actives à Bobo-Dioulasso, ville carrefour notamment grâce au train qui la relie à Ouagadougou et Abidjan. Parmi ces orchestres, celui qui fait le plus danser les Voltaïques à l'aube de l'indépendance est sans doute le Volta Jazz, selon le producteur, auteur et photographe Florent Mazzoleni : « Le Volta Jazz est la formation la plus ancienne de Bobo-Dioulasso. Il y avait le Tropical Jazz de Bordas, un Français, un colon qui avait lancé cet orchestre, et Idrissa Koné, un ancien militaire, ancien tirailleur sénégalais, rachète ses instruments lorsqu’il revient en métropole. Et au début des années 1960, à Bobo-Dioulasso, il lance à la fois la première auto-école de la ville, mais aussi cette formation Volta Jazz ». La chanson du Volta Jazz que l'on écoute s'intitule « Baba Moussa ». Elle a eu énormément de succès, mais elle est quasiment introuvable aujourd'hui. Abdoulaye Ouattara, de RFI Mandenkan, en a retrouvé une version sur une bande magnétique dans la ville de Banfora, au sud de Bobo-Dioulasso. Sur l'histoire de ce titre, on retrouve Florent Mazzoleni, auteur du livre « Afro Pop » : « "Baba Moussa" fait référence au commissaire de police de Bobo-Dioulasso qui attrapait tous les voleurs. C’est assez candide là encore au niveau des paroles ET en termes d’exécution. Mais il y a une grâce, une élégance extraordinaire chez ces jeunes Voltaïques qui imitent quelque part les morceaux congolais qu’ils entendaient. Il faut rappeler que l’OK JAZZ ou Africa Jazz ont joué dans la plupart des capitales africaines au moment de l’indépendance. ». Les tubes de la Haute-Volta ont été récemment réédités sur la compilation « Bobo Yéyé », mais pas « Baba Moussa » dont l'enregistrement que l'on écoute, par Tidiane Coulibaly, appartient à l'Histoire.
Au Burkina Faso, une dizaine de jours après la reprise des activités des transports en commun, ce n’est pas encore la grande affluence dans les gares. Les compagnies de transport ont dû réduire les fréquences des départs de bus pour limiter les pertes. Les mesures contre le Covid-19 ne permettent pas aux bus de transporter un nombre important de passagers par trajet. Et même au niveau des chauffeurs de taxi, c’est la même crise, les clients se font très rares. D’ordinaire bruyantes, c’est le silence qui domine dans les gares routières, depuis la reprise des activités de transport. D’une vingtaine de départs entre la capitale et Bobo-Dioulasso, la compagnie TCV se contente désormais d’un seul départ de bus par jour. « Actuellement nous sommes à une fréquence, des deux sens, c’est-à-dire Bobo-Ouaga, et depuis que l’on a commencé, ça ne prend pas comme avant », explique Dramane Palé, le chef d’exploitation dans la région du centre. Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, .il est convenu la limitation du nombre de places dans les bus À titre d’exemple, les bus qui ont plus de 70 places, ne peuvent transporter que 60 passagers et ceux qui ont plus de 55 places sont limités à 45 passagers. « Evidemment, quand nous prenons quarante-six passagers, cela fait presque une vingtaine de places qui restent vides. Et cela a des répercussions financières sur nos recettes. Nos départs ont diminué, à cause du couvre-feu, les départs de l’après-midi sont annulés », détaille Roland Yaogo, chef de gare à la compagnie TSR. Pour le moment, c’est le trafic interne qui est ouvert. Les frontières restent fermées. Jacques Ismaël est le guichetier de la société de transport des savanes qui dessert le Niger, le Togo et la Cote d’Ivoire. Il passe désormais ces journées à observer les bus à l’arrêt. « En tous cas, depuis le jour où l’on a fermé les frontières, on est là "calés", on ne fait rien », déplore-t-il. Pas de clients pour les taxis Du côté des chauffeurs de taxi, c’est la même galère. Pas de clients, donc plus de recette journalière. « En tous cas, là actuellement, c’est grave. Par jour, on ne gagne pas grand-chose, des fois mille francs, des fois deux mille francs. Des fois, on peut faire trois jours sans clients. Présentement là, ça ne marche pas du tout », témoigne un chauffeur. « Il n’y a même pas de clients. On nous dit de prendre trois personnes à 500 francs, les gens refusent. Même à trois cent. Depuis le matin, là, c’est mille francs qui sont dans ma poche. », raconte un autre. Ce ralentissement dans le transport inquiète de plus en plus les travailleurs. « Tout est arrêté à notre niveau. Nous on se demande comment on va être payés. Notre souhait est que cela reprenne vite sinon c’est inquiétant. En vérité on ne travaille pas, or il faut travailler pour espérer être rémunéré », explique Dramane Palé. Les transporteurs espèrent une réouverture des frontières pour une relance de leurs activités.
Alors que les salles de cinéma sont fermées depuis la mi-mars 2020, et ne rouvriront pas avant quelques mois, certains films sortent sur internet, en e-cinema. C'est le cas d'un très beau documentaire, intitulé «Sankara n'est pas mort», disponible sur le site 25e heure. Lucie Viver, dont c'est le premier long-métrage, suit un poète burkinabè d'une trentaine d'années qui explore son pays à la découverte de l'héritage de Thomas Sankara.Bikontine était dans les rues, ces jours de soulèvement populaire d'octobre 2014. Lucie Viver a eu envie de le suivre, trois ans plus tard, arpenter le Burkina Faso du sud au nord et d'ouest en est, empruntant l'unique voie ferrée du pays de Beregadougou jusqu'à Kaya en passant par Bobo Dioulasso, Bagassi et Ouagadougou. Cette traversée en forme de road-movie permet de composer un portrait sensible du pays des hommes intègres et de l'héritage du charismatique capitaine révolutionnaire Thomas Sankara, arrivé à la tête du pays à la faveur d'un coup d'État en 1983, assassiné quatre ans plus tard. En quatre ans, le leader panafricanisme et anticolonialiste a mis en place des réformes structurelles, développant l'agriculture, l'industrie, les moyens de transport, ayant même le rêve de participer au programme spatial. Avec Lucie Viver et Bikontine, tous deux joints par téléphone, découvrez la première bobine du film et voyagez au Burkina Faso, entre espoir et désillusions. La bande annonce
Plusieurs ONG européennes et africaines craignent une aggravation de la concurrence du lait en poudre européen à la production locale en Afrique de l’Ouest. Une menace qui plane sur la filière dans les prochains mois, à cause de la crise du secteur en ce moment en Europe. La filière laitière en Afrique de l’Ouest pourrait donc être doublement pénalisée. La crise laitière en Europe ne date pas d’hier. Les surproductions se sont aggravées depuis 2015 avec la fin des quotas qui limitait la production. La pandémie du nouveau coronavirus a amplifié une crise structurelle. Pascal Erard, responsable du plaidoyer du Comité français pour la solidarité internationale. « Cette nouvelle crise vient prolonger celle du passé. Elle est liée au fait que la fermeture d’un certain nombre de marchés, comme la restauration collective, a limité l’utilisation de produits laitiers et qu'il faut trouver une solution pour les éleveurs laitiers européens et français. Il y a différentes propositions qui sont faites, comme par exemple limiter la production ; mais il y a aussi une proposition qui a été adoptée finalement par la Commission européenne, qui est de stocker le lait, le beurre et le fromage. » Cette solution du stockage inquiète particulièrement les organisations européennes et africaines signataires du plaidoyer. Hindatou Amadou, coordinatrice de la campagne, « Mon lait est local » en Afrique de l’Ouest, une région qui absorbe aujourd’hui 20% des exportations européennes de lait en poudre. « Cette situation va influencer la production laitière en Afrique de l’Ouest, en ce sens que, qui parle de stockage parlera de déstockage de ces quantités-là, pour lesquelles il faut chercher des débouchés et (la destination convoitée) c’est vers l’Afrique de l’Ouest. Donc, nous voyons se pointer à l’horizon des problèmes pour la filière lait local, qui peine déjà à survivre. » Le lait en poudre exporté d’Europe arrive en Afrique de l’Ouest à des prix très bas pour diverses raisons, notamment parce qu’il est vendu en dessous de ses coûts de production grâce aux subventions de la politique agricole commune. La crainte donc d’une exacerbation de la concurrence, qui est déjà très forte contre la production laitière locale en Afrique de l’Ouest. Comme ailleurs, la filière laitière subit les conséquences de la crise sanitaire actuelle, témoigne Sidibé Moumouni, propriétaire de la laiterie Kossam de l’Ouest près de Bobo Dioulasso au Burkina Faso « Le couvre-feu déjà a beaucoup joué sur nous, parce qu’il se trouve que nos clients sont des boutiquiers ouverts jusqu’à minuit et une heure, qui n’arrivent plus à atteindre ces heures parce qu’il y avait le couvre-feu à partir de 19 heures, alors que c’est le moment où les fonctionnaires qui rentrent de leur travail font les achats. Il y a eu encore la mise en quarantaine de certaines villes du Burkina Faso. Bobo Dioulasso était concernée et nous on est dans cette région. Donc, ça nous a causé énormément de difficultés ; on est toujours dedans mais ça commence à aller. » Sur treize commerciaux qui déposent habituellement les produits de la laiterie Kossam de l’Ouest dans les boutiques clientes, seuls les trois qui fournissent la région de Bobo Dioulasso ont continué leurs tournées au mois de mars et une partie du mois d’avril. Pour le mois de mars, la laiterie Kossam de l’Ouest a enregistré une perte de six millions de francs CFA, soit plus de 9 000 euros.
Des textes qui parlent du covid 19, du confinement, de la solitude, du rôle que chacun a à jouer, du fait de dire “je t’aime”, de notre société malade, de nos faux-semblants, de nos espoirs, et de nos rêves. Avec : Willio, artiste engagé de Bobo Dioulasso , Remember, chanson de prévention contre le Coronavirus […] L’article La Méridienne – Printemps des poètes confinés #9 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Le confinement, jamais ce mot n’a été aussi présent dans nos vies. En raison de la propagation du coronavirus, des pays entiers, la France, l’Espagne et l’Italie sont confinés. Une stratégie qui se révèle parfois difficile à mettre en place, surtout pour les pays africains. À l’heure où plus de 3 milliards de personnes sont confinées sur la planète, le continent africain essaie de s’adapter. Certains comme l’Afrique du Sud sont en confinement ; d’autres, la plupart, ont opté pour l’instauration de couvre-feux et la mise en quarantaine des villes touchées par le coronavirus. C’est le cas des villes d’Abidjan en Côte d’Ivoire, de Ouagadougou et Bobo Dioulasso au Burkina Faso... N’est-ce pas là un début de confinement ? Comment, en Afrique, les jeunes pourraient-ils s’adapter au confinement quand on sait que les établissements d’enseignement et les lieux de loisirs sont fermés ? Comment appréhendent-ils le confinement pour ceux qui n’y sont pas encore ? Avec : - Mohamadaou Fadel Diop, chargé de recherche au Think Tank citoyen de l’Afrique de l’Ouest, Wathi.- Khalen Fiemahe de l’association “Bénévoles de Premiers Secours”.
- Bobo Dioulasso kaw y’u fɛla fô kuma-kun in kan.- Lamɛnbaga saaba whatsapp sanfɛka bɔ Gabon, Côte d’Ivoire ani Mali la, olu fana ye u fɛla fɔ a kan. - Togodaw Kunkan: kuma di la Radio Yɛrɛdon ma, dugu la, jamana la. - An bɛ donkilidala min lakodon, o ye Diego de ye ka bɔ Bourem, Mali la.
Quels sons urbains éveillent en nous des émotions ? Comment et pourquoi ? De quelle ville sonore rêvons-nous ? Lancé par la plateforme Écouter le monde, l’appel à participation « La ville rêvée » a invité des contributeurs du monde entier à capter et à transmettre des sons de leur environnement, désormais cartographiés et en libre accès sur la carte des sons. Mais comment bâtir « La ville rêvée » ? Est-elle mosaïque sonore, composée d’échos multiples d’autres cités ? Des auteurs et artistes s’emparent de paysages sonores pour construire leur « ville rêvée », réelle ou imaginaire. Avec les contributeurs d’Écouter le monde, Monica Fantini a imaginé une ville fantôme. « Rêve sonore de villes disparues » se compose des cris de vendeurs ambulants de ferrailles, chiffons, ballons de toutes les couleurs ; des nuages de vapeur du train du début du siècle dernier, d'une sirène d’une usine qui a fermé… Une cité fantôme qui surgit du passé. Avec les contributions suivantes : - Vendeurs ambulants de ferrailles, chiffons et ballons, dans les rues de Paris en 1950, archives de Michel Créïs, - Le train à vapeur de Bento Gonçalves au Rio Grande do Sul, au Brasil, de Monica Fantini et Xabier Erkizia, - La sirène de la Mairie centrale de Bobo-Dioulasso, de Monica Fantini, - La sirène de l’usine de Puerto de Sagunto, Valence en Espagne, de Pedro Montesinos. Au travers d’enregistrements de la vie ici et là et de créations sonores, la plateforme participative d’Écouter le monde se propose de collecter, d’éditer, d’archiver et d’exploiter un patrimoine sonore mondial.
Les Clés de la Ville, le podcast de l'AIMF - Association Internationale des Maires Francophones. Un projet réalisé et présenté par Lorenzo Kihlgren Grandi. Épisode 1 - La diversité Avec la participation de: - M. Armand Béouindé, Maire de Ouagadougou ; - M. Gentiny Ngobila Mbaka, Gouverneur de Kinshasa ; - M. Bourahima Sanou, Maire de Bobo Dioulasso ; - Mme Imen Ouerdani, Première Adjointe au Maire de Sousse ; - Mme Aouatif Berdai, Adjointe au Maire de Marrakech ; - M. Adnene Sassi, Directeur des Relations internationales à la Mairie de Sousse.
This program ventures into corners of Africa we rarely hear from, guided by adventurous field recordists and crate diggers. The Zomba Prison Project is a set of recordings by inmates at a maximum security prison in Malawi, currently the poorest nation on earth. The project’s debut CD was nominated for a Grammy Award. Here, we speak with the producer, Ian Brennan, and hear tracks from a new volume of soulful, even heartbreaking, songs from the prison. We then go back to the 1960s and ‘70s in the city of Bobo-Dioulasso in Burkina Faso (then Upper Volta) to sample a gorgeous set of newly revealed recordings by Volta Jazz, Dafra Star, Les Imbattables Leopards and more. We hear from Florent Mazzoleni, the author and intrepid vinyl collector behind the new box set, Bobo Yéyé: Belle Époque in Upper Volta. Produced by Banning Eyre. APWW #738
C’est une histoire digne d’un film de gangsters. Elle se déroule à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso. Dans cette ville, les autorités municipales avaient autorisé le ministère de la Santé à utiliser 30 hectares d’une forêt pourtant classée depuis 1936 pour construire un hôpital : la forêt de Kua. Et c’est sans l’accord du ministre de l’environnement. Les environnementalistes eux, sont en colère.
Thank you for Listening Please Share Thomas Sankara was born on December 21, 1949 in Yako, French Upper Volta, French West Africa, which is modern day Burkina Faso. Sankara attended high-school in a city named Bobo-Dioulasso; after he graduated his parents wanted him to become a Roman Catholic Priest. Sankara entered the military in 1966 at the age of 19, at the age of twenty he was shipped to Madagascar for officer training. While in training he witnessed several uprisings agai [...]
This program ventures into corners of Africa we rarely hear from, guided by adventurous field recordists and crate diggers. The Zomba Prison Project is a set of recordings by inmates at a maximum security prison in Malawi, currently the poorest nation on earth. The project’s debut CD was nominated for a Grammy Award. Here, we speak with the producer, Ian Brennan, and hear tracks from a new volume of soulful, even heartbreaking, songs from the prison. We then go back to the 1960s and ‘70s in the city of Bobo-Dioulasso in Burkina Faso (then Upper Volta) to sample a gorgeous set of newly revealed recordings by Volta Jazz, Dafra Star, Les Imbattables Leopards and more. We hear from Florent Mazzoleni, the author and intrepid vinyl collector behind the new box set, Bobo Yéyé: Belle Époque in Upper Volta. Produced by Banning Eyre. Follow Afropop Worldwide on Facebook at www.facebook.com/afropop, on Instagram @afropopworldwide and on Twitter @afropopww. Subscribe to the Afropop Worldwide newsletter at www.afropop.org/newsletter/ [APWW #738] Distributed 8/03/2017
Tite Tiénou & Graham Hill discuss listening to (and learning from) what Jesus is doing in African theology, prayer & mission. The GlobalChurch Project, podcast episode 8.Dr. Tite Tiénou is the Tite Tiénou Chair of Mission and Global Theology, and the Research Professor of Theology of Mission, at Trinity Evangelical Divinity School. Dr. Tiénou has served as president and dean of Faculté de Théologie Evangélique de l’Alliance Chrétienne in Abidjan, Côte d’Ivoire, West Africa. He has taught at the Alliance Theological Seminary in Nyack, New York. While pastor of a church in Bobo-Dioulasso, Burkina Faso, he founded and directed the Maranatha Institute. He is an active participant in numerous conferences and special lectureships and has contributed many articles to scholarly journals.Dr. Tiénou’s areas of expertise include mission, theology, and the church in Africa. He resides in the Chicagoland area with his wife, Marie, and their four children.Dr. Tiénou has authored numerous books and articles, including The Theological Task of the Church in Africa (African Christian Press, 1990), published in both English and French, and Africa Journal of Evangelical Theology. He has written numerous articles, including “Biblical Foundations: An African Study” (Evangelical Review of Theology, 1983), “Christianity in Africa” (AIM International, 1989), “Have we created a religion of spectators?” (The Alliance Life, 1994), “In one case, a slow death, in the other, open warfare” (Evangelical Missions Quarterly, 1986), and “The Future of ICAA [Int Council of Accrediting Agencies for Evangelical Theological Education]” (Evangelical Review of Theology, 1995).Dr. Tiénou has served as the senior mission scholar in residence at Overseas Ministries Study Center in New Haven, Connecticut and research fellow at Yale Divinity School twice: from January to May 1990 and from January to May 2013. He has also been chairman and chairman emeritus for the International Council of Accrediting Agencies from 1989 to 1992 and was a member of the International Advisory Council for Lausanne II in Manila from 1986 to 1989.
[APWW #738] [Airs Sept. 22 2016] This program ventures into corners of Africa we hear from rarely, guided by adventurous field recordists and crate diggers. The Zomba Prison Project is a set of recordings by inmates at a maximum security prison in Malawi, currently the poorest nation on earth. The project’s debut CD was nominated for a 2016 Grammy Award. Here, we speak with the producer, Ian Brennan, and hear tracks from a brand new volume of soulful, even heartbreaking, songs from the prison. Then, we go back to the 1970s in the city of Bobo-Dioulasso in Burkina Faso (then Upper Volta) to sample a gorgeous set of newly revealed recordings by Volta Jazz, Dafra Star, Les Imbattables Leopards and more. The program ends with wild cards from Mozambique and Ethiopia. Produced by Banning Eyre