21st President of the French Republic
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Nommé ministre de la Justice en 1981, suite à l'arrivée de la gauche au pouvoir, Robert Badinter a su conjuguer ses convictions politiques à son approche humaniste. Écoutez ses plaidoyers contre la peine de mort, pour la captation audiovisuelle des procès historiques et pour la dépénalisation de l'homosexualité : les combats d'un avocat exemplaire. Robert Badinter est entré dans l'Histoire le 9 octobre 1981 pour avoir obtenu l'abolition de la peine capitale, promesse de campagne de François Mitterrand. Pour le Garde des Sceaux, c'est l'aboutissement d'une longue lutte portée par de grandes figures intellectuelles telles que Victor Hugo, Alphonse de la Martine, Flora Tristan ou encore Albert Camus. Rappelons également l'engagement sans faille de Robert Badinter pour la dépénalisation de l'homosexualité en France et dans le monde. Robert Badinter a défendu la loi Forni, rapportée par la députée Gisèle Halimi. Le texte promulgué le 4 août 1982 abrogeait définitivement le «délit d'homosexualité». Sans oublier la loi autorisant les captations filmées des procès historiques promulguées le 11 juillet 1985. Un texte novateur permettant la constitution de sources audiovisuelles, pour les historiens et le travail de mémoire. Je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui ont largement contribué à la réalisation de ce documentaire inédit. Toute l'équipe des rendez-vous de l'Histoire de Blois et plus particulièrement Caroline Gomes, responsable des archives et des podcasts Badinter. À écouter : Justice et histoire, Robert Badinter Robert Badinter, alors sénateur, avocat et ancien ministre de la Justice, traite des rapports complexes qu'entretiennent magistrats et historiens, en revenant sur le procès de Robert Faurisson ou bien sur les lois mémorielles. Conférence de clôture de l'édition 2010 des Rendez-vous de l'Histoire sur le thème «Faire Justice». La dépénalisation de l'homosexualité En 2010, lors des Rendez-vous de l'histoire sur «La Justice», Robert Badinter, Louis-Georges Tin et Philippe Castetbon, sous la modération de Florence Tamagne, ont échangé au sujet de la dépénalisation de l'homosexualité. Ensemble, ils dressent un état des lieux du sujet en France, près de 30 ans après la suppression du «délit d'homosexualité» et 3 ans avant l'adoption du mariage pour tous, ainsi que l'ouverture de l'adoption aux couples homosexuels. Ils en appellent également à une mobilisation internationale pour obtenir la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Remerciements également à notre partenaire le magazine Historia, dont le numéro d'Octobre consacre un article au maître Badinter, Historia que vous retrouverez également aux rendez-vous de l'Histoire de Blois à partir du 9 octobre 2025, jour de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter ! Robert Badinter est mort à l'âge de 95 ans, dans la nuit du 8 au 9 février. En 2001, il revenait pour Historia sur son combat pour la peine de mort dans un long entretien. «Robert Badinter au Panthéon», un évènement national à suivre sur les antennes de RFI le jeudi 9 octobre à partir de 17h10 TU.
Dans un nouvel épisode du "Grand récit", André Dussollier retrace l'élection de François Mitterrand. Puis... dévie sur un documentaire animalier, sur le thème de la chasse. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Rencontre organisée & animée par Alain Pétrus Lecture par Frédéric Andrau Dans le cadre du Festival Les Traversées du Marais Adolescent, Hubert Védrine a été ébloui par le Camus des Noces, de L'Été et de L'Étranger. Si par la suite, la vie l'a emmené vers d'autres horizons, il n'a pour autant jamais oublié Camus. Avec le temps, Hubert Védrine a eu envie de relire l'œuvre entière, de comprendre comment Camus avait incarné et continue d'incarner une éthique de vie, moins fondée sur la morale que sur la droiture, et comment il peut encore nous « protéger des temps sans esprit ». S'appuyant sur son livre et sa passion pour l'auteur, Alain Pétrus échangeant avec Hubert Védrine partageront avec le public l'actualité de Camus. Hubert Védrine fut secrétaire général de l'Élysée sous la Présidence de François Mitterrand (1991-1995), puis ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Lionel Jospin (1997 à 2002,) sous la présidence de Jacques Chirac. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages et intervient régulièrement dans les médias français et internationaux sur des sujets de géopolitique en France et à l'étranger. À lire – Hubert Védrine, Camus notre rempart, Plon, 2024
Michel Berger, ce bourreau de travail qui ne savait pas s'arrêter de peur d'être rattrapé par ses angoisses d'homme abandonné, oui, ce Michel Berger avait-il des rêves ? En tout cas, au début des années 80, un immense bonheur lui tombe dessus. Lui qui quinze ans plus tôt avait arrêté de chanter car, disait-il, les Français ne pouvaient pas suivre les Américains et les Anglais sur leur propre terrain, enregistre désormais à Hollywood, Los Angeles. Auteur, compositeur, producteur et mari de France Gall, Berger s'est non seulement remis à la chanson mais en est déjà à son sixième album. 1980 a d'ailleurs été l'année de France et Michel : 5 tubes à eux d'eux et leurs albums respectifs au sommet des ventes, ils ont même séduit Elton John qui souhaite travailler avec France Gall, et lui, bien sûr.Fin août, Michel est donc en studio à Hollywood avec la déjà légendaire équipe d'Elton John pour l'enregistrement des trois premiers titres d'un album à venir. Michel a écrit et composé le premier titre, et écrit le texte du second sur une musique d'Elton qui lui demande des conseils de prononciation en français. Le courant passe très bien entre les deux hommes : Michel tente de s'adapter à son style, Elton lui laisse le champ libre à la production. Précisons qu'il en profite aussi pour essayer les costumes de la prochaine tournée dans le studio juste à côté. Le troisième titre sur lequel ils travaillent ne sera jamais terminé, comme le reste de l'album du duo France Gall – Elton John. Il n'y aura pas de tournée non plus mais un nouvel album pour France Gall qui atteindra pour la première fois le million d‘exemplaires. L'adolescente star des sixties devient alors la favorite des nouvelles radios libres ouvrant le robinet des années Berger qui assoit son influence jusqu'à l'improbable mais très réussi nouvel album de Johnny Hallyday en 1985.Pourtant, la fortune et la gloire ne parviennent pas à tuer cette mélancolie qui pèse sur la vie de Michel Berger. La série noire des proches qui partent trop tôt ne semble pas vouloir cesser : Joe Dassin en 1980, Bernard Hamburger, son frère aîné deux ans plus tard, Daniel Balavoine et Coluche (le parrain de son fils) en 1986. De plus, Michel souffre de ne pas être reconnu par le vrai bizness, celui des anglophones. Son album en anglais n'a pas trouvé preneur en 1982. Quatre ans plus tard, il doit produire Diana Ross mais sa maison de disques ne veut pas d'un inconnu, ce seront finalement les Bee Gees. Enfin, affront suprême, la même année Les Misérables de son vieux copain Claude-Michel Schoenberg triomphent sans partage au box-office américain et anglais. Et puis, coup de pouce d'un fan haut placé en 1988, François Mitterrand fait jouer Starmania à l'Elysée pour Lady Di et le Prince Charles. Et neuf mois plus tard, Michel entame une production de Starmania rebaptisé Tycoon en anglais pour lequel il va réunir une brochette de stars dont le chanteur de Cock Robin qui lui offre son premier hit britannique. Malheureusement Tycoon ne sera jamais joué ni à Londres, ni à Broadway, emporté au paradis par la disparition brutale de son compositeur.
durée : 00:04:07 - Le Fil philo - Phrase choc, réplique qui fait mouche, petite pique : c'est la "punchline". En s'appuyant sur les thèses du philosophe latin Quintilien, Nassim El Kabli dévoile les ressorts de cet art ancien de la rhétorique, fondé sur l'à-propos. - réalisation : Françoise Le Floch
Invités : - Paul Amar, Présentateur qui a été dans le service public - Olivier Benkemoun, défenseur de la corrida - Gervaise Lemeteil, nièce de Bourvil Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Paul Amar, Présentateur qui a été dans le service public - Olivier Benkemoun, défenseur de la corrida - Gervaise Lemeteil, nièce de Bourvil Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après la reconnaissance officielle de la Palestine par la France ce 22 septembre 2025 lors de l'Assemblée Générale de l'ONU à New York, suivie par le Luxembourg, Malte, Monaco et Andorre, l'évènement fait couler beaucoup d'encre dans la presse française et internationale. L'objectif de Paris, derrière cette reconnaissance, est d' « empêcher la stratégie de Netanyahu qui est de rendre impossible la solution à deux États » souligne un billet politique du journal Libération, qui précise qu'un tel scénario est dangereux et ne peut mener qu' « à une guerre sans fin ». En Europe, cette reconnaissance fait aussi réagir et commenter la presse. L'Espagne a reconnu la Palestine en mai 2024, aux côtés de l'Irlande et de la Norvège, et depuis Madrid s'impose comme le fer de lance du soutien à la Palestine en Europe. Ce matin dans les colonnes du journal espagnol El Pais, on qualifie ainsi « d'évènement majeur » la reconnaissance de l'État palestinien par la France : « Cet acte décisif aurait été plus difficile à réaliser si l'Espagne – et son peuple – n'avaient pas fait le premier pas l'an dernier. (…) La décision française n'a certes pas été facile à prendre. Elle aurait été évidente à l'époque des présidents Charles de Gaulle et François Mitterrand, mais elle ne l'est plus aujourd'hui » affirme un politologue espagnol. À Rome, la presse réagit à cette reconnaissance de la Palestine avec un peu moins d'enthousiasme. Selon La Reppublica, quotidien de centre gauche : « L'Italie maintient son soutien à la solution à deux États, mais ne suit pas la même démarche que les autres, car, comme l'a déclaré Trump, "ce serait un cadeau au Hamas" ». Reconnaître la Palestine alors qu'elle disparaît de la carte, est pourtant un « acte indispensable » estime de son côté en Suisse, la rédactrice en chef du journal Le Temps dans un article d'opinion. La question centrale étant la suivante : « Comment peut-on promouvoir une solution à deux États, si l'un d'entre eux disparaît sous les bombardements, l'occupation et la colonisation ? ». La reconnaissance de l'État de Palestine est aujourd'hui l'engagement minimum pour le Conseil fédéral, explique la journaliste suisse, et notamment « (...) Pour obliger le maintien d'un espace diplomatique... que le Premier ministre israélien a réduit à sa plus misérable expression ». Derrière ces déclarations et reconnaissances officielles, des actions concrètes limitées « L'Europe parle beaucoup de Gaza, mais peine à agir » souligne, de l'autre côté de l'Atlantique, le New York Times. « Alors que de hauts responsables condamnent largement les actions d'Israël à Gaza, et même si certains ont commencé à qualifier cette guerre de "génocide", les grandes paroles n'ont pas encore débouché sur de grandes actions ». Toujours dans la presse américaine, Time, résume en un titre la situation cette semaine aux Nations unies : « Trump et Netanyahu s'opposent au reste du monde sur la question palestinienne ». Le magazine rappelle les déclarations et le spectre des menaces formulées dimanche par le ministre israélien des Finances et d'extrême droite, Bezalel Smotrich : « la seule réponse à cette initiative anti-israélienne, c' est la souveraineté sur la patrie du peuple juif en Judée-Samarie », c'est-à-dire la Cisjordanie. La guerre à Gaza se poursuit Selon une partie de la presse internationale, les reconnaissances officielles de la Palestine occultent également la réalité de la guerre dans la Bande de Gaza. Le journal israélien Haaretz, critique du gouvernement et favorable à l'existence d'un État palestinien, rapporte notamment les propos d'un économiste gazaoui déplacé : « Le monde continue de nous vendre des rêves et des illusions, alors que des enfants sont tués et des maisons détruites ». Le journal explique dans son analyse que « la reconnaissance d'un État palestinien n'est rien d'autre qu'une victoire symbolique et le restera si elle n'est pas suivie de mesures concrètes. (...) Le fossé entre l'enthousiasme officiel et le pessimisme populaire ne pourra être comblé que si l'Occident est prêt à recourir, à la force et à changer de politique ». En résumé, écrit L'Orient le Jour, cette reconnaissance « Ne doit pas être un sparadrap que l'on pose sur la plaie palestinienne. Ni un objet que l'on instrumentalise pour des questions de politique intérieure... Mais plutôt le début d'un processus qui doit aller crescendo... Et les sanctions doivent suivre. (...) ». Au-delà du symbole : « L'histoire retiendra peut-être qu'une première pierre a été posée ce 22 septembre. Ou qu'au contraire, l'espoir palestinien a été une nouvelle fois déçu, sinon trahi ».
C dans l'air du 22 septembre 2025 - Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonQuelques mots du président de la République ce soir à la tribune des Nations unies, à New York, suffiront pour que la reconnaissance d'un État palestinien par la France soit effective. Ce lundi 22 septembre, Paris et Riyad vont coprésider le sommet en faveur de la mise en œuvre de la solution à deux États à l'Assemblée générale de l'ONU, où la France va officiellement reconnaître l'État de Palestine, en pleine guerre entre Israël et le Hamas.Il s'agit d'une promesse vieille de quarante ans, réitérée par tous les présidents depuis François Mitterrand. Mais c'est finalement Emmanuel Macron qui devrait franchir le pas à 21 heures (heure de Paris), au terme d'un processus accéléré ces derniers mois, embarquant avec lui plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni et le Canada.Cette reconnaissance a une portée très symbolique, mais les effets concrets, comme l'ouverture d'une ambassade, n'auront lieu qu'après la libération des otages à Gaza, et uniquement à cette condition, a indiqué Emmanuel Macron lors d'une interview sur la chaîne américaine CBS. Dans cet entretien, le chef de l'État a expliqué que les Palestiniens « veulent une nation, ils veulent un État, et nous ne devons pas les pousser vers le Hamas. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique et une telle reconnaissance (...), ils seront coincés avec le Hamas comme unique solution. (…) Si nous voulons isoler le Hamas, le processus de reconnaissance et le plan de paix qui l'accompagne sont une précondition », a-t-il ajouté.Moteur de ce nouvel élan, Paris a déjà réussi à faire approuver, par une très large majorité (142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions), la « déclaration de New York ». Il s'agit d'un texte préalable à la reconnaissance de la Palestine, élaboré par la France et l'Arabie saoudite, pour une solution à deux États excluant sans équivoque le Hamas de l'équation, et appelant à la libération des otages.Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit s'exprimer au sommet par vidéo, car privé de visa par les États-Unis, a salué les nouvelles reconnaissances comme « un pas important et nécessaire vers la concrétisation d'une paix juste et durable ».Benyamin Netanyahou, de son côté, a réaffirmé dimanche 21 septembre qu'il n'y aura pas d'État palestinien, dans une vidéo adressée aux dirigeants occidentaux ayant reconnu cet État. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu'Israël allait étendre encore la colonisation en Cisjordanie occupée. Les États-Unis, principal allié d'Israël, se sont clairement opposés à ce processus de reconnaissance, ne jugeant pas l'Autorité palestinienne comme un partenaire crédible pour la paix. « Nous continuons à privilégier une diplomatie sérieuse plutôt que des mouvements pour la galerie. Nos priorités sont claires : la libération des otages, la sécurité d'Israël, ainsi que la paix et la prospérité pour toute la région, qui ne peuvent être garanties qu'en l'absence du Hamas », aurait déclaré un porte-parole du département d'État, sous couvert d'anonymat.Dans ce contexte, le discours de Donald Trump à la tribune de l'ONU ce mardi est très attendu.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24
Le festival de fiction de la Rochelle 2025 porte un thème dominant pour cette édition : le regard dans le rétroviseur. La plupart des grandes fictions événements en présentation à La Rochelle sont tournées vers le passé. Que ce soit un passé ancien avec Merteuil pour HBO Max dans le XVIIIᵉ siècle des Liaisons dangereuses, ou Montmartre, grande production internationale pour TF1 et Disney sur les cabarets de la Belle Époque, fin XIXe. Ou encore Les Sentinelles pour Canal + qui revisite la Première Guerre mondiale avec de la science-fiction dans un univers dystopique entre Enki Bilal, Terminator et Star Wars. Des séries historiques dans laquelle se place aussi Eté 36 de TF1 qui sortira l'an prochain après Montmartre. Dans les tournages à venir, on peut citer aussi les séries La Comtesse de Monte Cristo, avec Audrey Fleurot sur TF1, Nero avec Pio Marmaï, sur Netflix, qui rend hommage aux films de cap et d'épée avec une touche de modernité. Ou encore les films Quasimodo sur Netflix ou Résistantes sur France Télévisions durant l'Occupation. Et pourquoi ce goût pour les séries ou les fictions historiques ? Le passé, ce sont des décors, des costumes, donc c'est assez coûteux. 15 à 20 % de plus sur le budget d'un film, selon la réalisatrice de Merteuil, Jessica Palud. Or les producteurs français ont depuis peu l'apport des plateformes de streaming - 136 millions l'an dernier. Et ces géants cherchent à se démarquer avec des séries faites en France, mais au cachet international comme Montmartre avec Disney + ou Merteuil avec HBO Max. Et puis il y a une autre explication soufflée par Charly Kodjo, le producteur ivoirien d'Ebinto qui se déroulait dans les années 1970, c'est que c'est en regardant dans le rétroviseur qu'on comprend qui on est quand on ne sait pas très bien où l'on va. Charlie Kodjo prépare Afronautes, une uchronie, un rêve imaginant que les Africains aient réalisé la conquête de l'espace en 1962 et pris ainsi de l'avance sur le reste du monde. Le passé des fictions peut être plus contemporains On le voit avec Quiproquo, une série qui s'intéresse à la disparition d'un enfant dans la crise sociale des années 1990 pour la RTBF, la télé belge. On le verra aussi sur France Télévisions avec Mitterrand confidentiel, une mini-série sur la vie de l'ancien président. Mais aussi avec le téléfilm Monsieur, avec Jean-Pierre Darroussin, une enquête de police où l'on est plongé dans la campagne du nord dans le sillage de vieilles Peugeot filmées par drone. Enfin, Disney+ réussit un pari audacieux avec les Disparues de la gare, qui se situe à Perpignan avant et après l'an 2000. Car l'affaire qui s'étend sur deux décennies n'est pas tout à fait close. À lire aussiFestival de la fiction TV de La Rochelle
A Quinta República foi desenhada por De Gaulle para ser estável, mas o esgarçamento das prerrogativas presidenciais por Macron ajudou a pôr o país num ciclo contínuo de crise. Thomás Zicman de Barros, analista político Em meio à convulsão social e à crise política que têm marcado a França, vale tomar recuo. É fácil perder o foco nas intrigas palacianas, nas disputas no Parlamento, nos cálculos eleitorais e no jogo de culpas sobre quem acendeu o estopim de confrontos entre polícia e manifestantes. Quando afastamos a câmera, no entanto, a imagem fica nítida: Emmanuel Macron tem grande responsabilidade na instabilidade de um regime desenhado para ser estável. Como adiantei há duas semanas, na segunda-feira, 8 de setembro, a Assembleia Nacional derrubou o então primeiro-ministro François Bayrou: a confiança no governo foi rejeitada por 364 votos a 194. No dia seguinte, sem surpreender ninguém, Macron nomeou Sébastien Lecornu — um de seus aliados mais próximos — para o cargo. Ainda assim, a cena é espantosa: Lecornu é o quinto primeiro-ministro desde a reeleição de Macron, em 2022. Sim, o quinto — depois de Élisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier e o próprio Bayrou. E os quatro últimos se revezaram só no último ano. Por que isso chama a atenção? Porque a Quinta República foi desenhada por Charles de Gaulle para estabilizar a política francesa, marcada, no pós-guerra, por crises sucessivas. O arranjo institucional levou ao limite o poder presidencial. Antes de chegar ao Palácio do Élysée, François Mitterrand descreveu esse desenho como um “golpe de Estado permanente”, por permitir que presidentes carismáticos tutelassem o Parlamento e contornassem o Legislativo por meio de referendos. Em 2000, a redução do mandato presidencial para cinco anos e a sincronização do calendário com as legislativas reforçaram ainda mais a estabilidade, praticamente eliminando a coabitação — quando o presidente perde a maioria e precisa nomear um primeiro-ministro da oposição. À luz disso, a crise quase permanente dos últimos anos salta aos olhos. É verdade que a turbulência é global. Mas Macron tem contribuído para agravá-la. Desde 2017, ele usa mal a poderosa caixa de ferramentas do presidencialismo francês — a ponto de desgastá-la. Seus predecessores, mesmo fortes, procuravam exercer prerrogativas dialogando com as forças sociais e políticas, os chamados “corpos intermediários”. Macron, jovem, ousado e estreante que por um capricho da história chegou ao topo, escolheu a via oposta. Chegou a descrever os franceses como “gauleses refratários à mudança”, dependentes do Estado, e defendia transformar o país numa “start-up nation” de cima para baixo — o que implicava pouco ou nenhum diálogo com sindicatos, prefeitos e partidos. Esse voluntarismo sem lastro levou à crise dos Gilets jaunes (Coletes amarelos), que incendiou o país entre o fim de 2018 e o início de 2019. Em 2022, veio a façanha: garantir a própria reeleição e, ao mesmo tempo, perder a maioria parlamentar — algo que poucos julgavam possível. Em 2024, ao tentar reverter o quadro com uma dissolução surpresa da Assembleia, reduziu ainda mais a bancada presidencial e agravou a crise de legitimidade. Ao longo de todo esse período, Macron — que em 2019 chegou a evocar De Gaulle para sustentar que um presidente sem apoio popular deveria renunciar, como o próprio fez em 1969 após perder um referendo — recusou-se a mudar de rumo. Preferiu explorar uma Assembleia fragmentada para fazer avançar políticas sem apoio majoritário. O resultado está à vista: em vez de “virar a página” da extrema direita, como havia prometido, os anos de Macron no poder assistiram à normalização e ao fortalecimento desse campo. Enquanto isso, a insatisfação que não encontra saída no Parlamento transborda novamente para as ruas. Lecornu tomou posse em 9 de setembro, na véspera do primeiro ato do movimento “Bloquons tout” (“Vamos bloquear tudo”). E, nesta quinta, 18 de setembro, está previsto o segundo momento da mobilização social, com as principais centrais convocando uma greve nacional. Em resumo: Macron conseguiu pôr uma República desenhada para a estabilidade no centro de um redemoinho. E não importa quantos primeiros-ministros se sucedam: a crise não se resolverá sem conversa, compromisso, concessões — e uma mudança de rumo capaz de reconstruir maiorias populares.
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durée : 00:48:40 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui, dans Affaires sensibles, offrons-nous un shoot d'irrévérence, une dose de com façon agitprop, et quelques beaux scandales. - réalisé par : Frédéric Milano Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon vous ont parlé de la méthode NERAC, un outil pour mieux structurer votre organisation quotidienne. Le winner du jour - Un croisiériste préfère se jeter à la mer plutôt que de payer ses dettes. - En Californie, une sexagénaire risque six ans de prison pour avoir utilisé son chien pour voter ! Le flashback de juillet 1989 - Le 13 juillet : inauguration de l'Opéra Bastille par François Mitterrand. - Le 8 juillet : Renaud rassemble la foule avec un concert gratuit place de la Bastille. - Numéro 1 en France ce mois-là : Avalanche avec "Johnny Johnny Come Home". Les savoirs inutiles - En Égypte antique, quand le chat du pharaon mourait, les serviteurs devaient se raser les sourcils en signe de deuil. La chanson du jour - INXS "Suicide Blonde" Les 3 choses à savoir sur Moby Le jeu surprise - Sébastien de Vieux-Berquin gagne un séjour Thalazur à Antibes : 6 jours / 6 nuits en demi-pension avec 24 soins. La banque RTL2 - Jessica de Saint-Geours-de-Maremne gagne 5 000 euros. - Élodie de Fréjus gagne un iPhone 16. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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« Le gouvernement français est au bord du gouffre », s'exclame le Guardian à Londres. « Le Premier ministre, François Bayrou, a peut-être pensé qu'il était pertinent de convoquer un vote de confiance parlementaire envers son gouvernement minoritaire, avant une journée de protestation nationale prévue après-demain et le début d'une saison budgétaire parlementaire chargée. (…) Mais en fait, François Bayrou semble avoir choisi le hara-kiri politique, affirme le quotidien britannique. Son éviction quasi certaine par un Parlement sans majorité, ce lundi, risque de transformer une impasse politique latente en une crise de régime fulgurante. » Et attention, prévient le Guardian, « une crise politique prolongée ne fera qu'accroître le soutien de l'opinion à la droite nationaliste et anti-immigrés et discréditer davantage les partis traditionnels. Face aux résonances toxiques des réseaux sociaux et à la montée d'une extrême droite à l'américaine qui fustige la criminalité, l'immigration et l'islam, Marine Le Pen et son jeune protégé Jordan Bardella semblent de plus en plus proches de la conquête du pouvoir. » Le danger à droite… ou à gauche ? En effet, renchérit Le Monde à Paris, « de la colère qui sourd dans le pays, le Rassemblement national en apparaît aujourd'hui comme le principal bénéficiaire. Ni les ennuis judiciaires de Marine Le Pen, ni la juvénilité de Jordan Bardella, ni les virages à 180 degrés du parti qui oscille entre radicalité et quête de respectabilité, ni sa versatilité et son amateurisme sur les questions budgétaires n'entament la dynamique. Le moteur est ailleurs : il suffit à ses dirigeants d'exploiter les faiblesses et les renoncements de ceux qui prétendaient le combattre pour prospérer. » À contrario, pour Le Figaro, le danger est à gauche… Qui pour succéder à Bayrou ? « Un Premier ministre socialiste, ce serait plonger le pays dans un nouveau cauchemar, estime le quotidien de droite. D'autant plus que les Insoumis rôderaient alentour. La France est payée pour le savoir depuis François Mitterrand et la retraite à 60 ans, Lionel Jospin et les 35 heures, François Hollande et la "chasse aux riches". Elle ne s'est jamais vraiment remise de toutes ces politiques dépensières et inconséquentes. Un Premier ministre socialiste, ce ne serait certainement pas une façon de rebondir dans la crise que traverse notre pays. Ce serait plutôt l'assurance d'un enlisement, d'un effondrement garanti. » Rome regarde du haut de ses 20 ans de dépenses La Repubblica à Rome revient sur l'aspect économique. Comment la France en est-elle arrivée là ? « Nous, Italiens, avons une certaine expérience, ironise le journal. Nous avons vécu pendant des décennies avec des gouvernements instables et une dette publique dépassant 100 % du PIB, et nous sommes malheureusement habitués à dépenser des dizaines de milliards par an en intérêts sur cette dette. Mais pour la France, une dette de 115 % avec un coût d'intérêt annuel de plus de 60 milliards d'euros, c'est la découverte d'un nouveau monde. Un monde qui s'est construit au cours des 15 à 20 dernières années, sachant qu'il n'y a pas si longtemps, la dette publique française équivalait à celle de l'Allemagne : toutes deux atteignaient un peu moins de 60 % du PIB. » Quel a été le point de bascule ? : Réponse de La Repubblica : « les dépenses publiques, 57 % du PIB de la France, sont les plus élevées des économies avancées du monde et ont évidemment contribué à la hausse de la dette. Et cette hausse a été constante, inexorable, jamais stoppée par les excédents budgétaires primaires des vingt dernières années, alimentée par la longue période de taux d'intérêt proches de zéro, et accélérée par le Covid et les mesures ultérieures visant à protéger les consommateurs des pics d'inflation. La conjoncture politique a ensuite fait le reste, freinant l'élan réformateur de Macron et rendant difficile tout changement de cap. » Macron, premier responsable ? En tout cas, conclut Libération à Paris, « la France va s'enfoncer un peu plus ce lundi dans un épais brouillard. Et cela n'a rien de réjouissant. Les plus fragiles sont les premières victimes d'un pays à l'arrêt. Ils le seront davantage si la crise politique mute en crise de régime. Ce jour, tous les regards seront tournés vers François Bayrou. Normal, et à la fois injuste. Le premier responsable de la situation s'appelle Emmanuel Macron. Sa dissolution fut une faute. Son départ, en plus de rajouter de la crise à la crise, créerait un dangereux précédent. Le Président n'a pas toutes les clés en main pour dessiner les mois qui nous séparent de la prochaine présidentielle. Mais il en détient une, pointe Libération : répondre au sentiment profond d'injustice qui plombe le pays. »
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Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 5 septembre 2015, Laurent Gerra imitait François Mitterrand, Jean-Marie Le Pen ou encore Dominique Strauss-Kahn.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ze verschijnen zodra verkiezingen in aantocht zijn: boeken van lijsttrekkers. En los van verkiezingen: portretten van leiders in spe of van afgezwaaide nestors. Wat staat daar eigenlijk in? Hoe leerzaam zijn ze, wat vertellen ze ons over visie, stijl en kwaliteiten? Jaap Jansen en PG Kroeger lezen in Rob Jettens boek en Johan Remkes' herinneringen. En in het werk van vele anderen. *** Deze aflevering is mede mogelijk gemaakt met donaties van luisteraars die we hiervoor hartelijk danken. Word ook vriend van de show! Op 21 september: Betrouwbare Bronnen in het Concertgebouw: Muziek en tirannie. Met het Arethusa Quartet en Daniel Rowland. Er zijn nog enkele tickets verkrijgbaar! Ben je vriend, dan kun je meedingen naar het boek over Johan Remkes of het boek van Rob Jetten! Heb je belangstelling om in onze podcast te adverteren of ons te sponsoren? Zend een mailtje en wij zoeken contact. *** Er vijf soorten boeken van politici. Allereerst memoires en herinneringen. Soms zijn die erg boeiend en de receptuur voor zulk succes is verfijnd. De opmerkelijk hoge verkoopcijfers van Vrijheid door Angela Merkel laten zien dat het kan. Op dag 1 verkocht de uitgever één exemplaar per seconde. Afgelopen week verscheen Het kon minder, een boek over Johan Remkes. Het is genieten van de ‘woordkarige’ liberaal die veel meemaakte en dat broodnuchter analyseert. Zijn belevenissen met de LPF in 2002 waren afdoende om in 2024 te bedanken voor het premierschap. Tweede genre is de 'ideologische preekbeurt'. Die kent in ons land een grote traditie. Henri Bontenbal durft een nieuwe poging en een doortimmerd betoog over zijn visie is zeker welkom. Maar het zijn grote schoenen die hij heeft te vullen: Kuyper, Alexander de Savornin Lohman, paus Leo XIII en Sybrand Buma. Collega-leiders die zulke preekbeurten schreven waren Vladimir Lenin, Pieter Jelles Troelstra, Michail Gorbatsjov en Frits Bolkestein. En ook Pim Fortuyn en later Martin Bosma. Het derde boekengenre is 'testimonium van onafhankelijk denken'. Toen hij nog net CDA’er was gaf Pieter Omtzigt dat af. Vervolgens noemde hij zijn eigen nieuwe partij naar de titel van het boek. Zulke boeken verschijnen vaker. Van Bij1-ideoloog Willem Schinkel tot communistische rivaal van Stalin, Leon Trotski. En Barack Obama die in 'Dromen van mijn vader' schetste hoe anders hij was en toch oer-Amerikaans. Het vierde genre is: boeken die 'eigenaarschap claimen'. Voor velen werd Pim Fortuyn ziener en profeet toen hij vanaf 1997 begon te publiceren over 'de islamisering'. Dit thema werd voor altijd het zijne. Caroline van der Plas claimde met haar boek 'gezond verstand', gewoonheid en ruraal sentiment. Silvio Berlusconi werd fameus door een gratis full colour feestboek dat zijn successen in zaken, sport, liefde en politiek lef als vanzelfsprekendheid claimde. Het vijfde genre? Het door en door politieke boek van een politiek leider die over iets totaal on-politieks schrijft. Oud-premier Dries van Agt en zijn liefde voor Japanse finesse. Voormalig EU-president Herman van Rompuy als dichter in het middeleeuwse genre van de oosterse Haiku. Valéry Giscard d'Estaing met die novelle over zijn liefdesaffaire met Lady Di. En Rob Jettens Hoe het wel kan is een wat poëtische bundel van jeugddromen en grote ambities – hij wil de Cornelis Lely van de 21e eeuw zijn. Een aanstekelijk droombeeld na de ‘slappe hap’ van Geert Wilders en Dick Schoof. *** Verder luisteren 369 - Rob Jetten wil een ideeënstrijd rond het midden 16 - Johan Remkes wil de democratie redden 467 - De twee levens van Angela Merkel 161 - Hans van Mierlo, een politieke popster 339 – De eeuw van Bismarck 150 - De memoires van Barack Obama 133 - Amerikaanse presidenten: boeken die je móet lezen! 149 - De zeven levens van Abraham Kuyper, een ongrijpbaar staatsman 45 - Liefdesbrieven van François Mitterrand 394 – Honderd jaar na zijn dood: de schrijnende actualiteit van Lenin 93 - Hoe Gorbatsjov en het Sovjet-imperium ten onder gingen 485 - De bijzondere veelzijdigheid van Frits Bolkestein 162 - Pieter Omtzigt over macht en tegenmacht 356 - Silvio Berlusconi, het einde van een tijdperk 320 – Politieke onmacht in het digitale tijdperk met Kees Verhoeven 164 - Dries van Agt - Eigenzinnig politicus, paradijsvogel, wereldburger 430 - Zes markante Belgische premiers 2 - PG Kroeger over politieke memoires *** Tijdlijn 00:00:00 – Deel 1 00:32:53 – Deel 2 00:55:13 – Deel 3 01:17:28 – EindeSee omnystudio.com/listener for privacy information.
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Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Emmanuel De Villiers, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
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C'est à la Une d'Afrik.com : « Agathe Habyarimana et le génocide des Tutsis, la justice française ordonne un non-lieu controversé », estimant qu'il n'y a pas de charges suffisantes contre Agathe Habyarimana. « Accusée d'avoir joué un rôle central dans la préparation du génocide, la veuve de l'ancien président Juvénal Habyarimana, échappe ainsi à une mise en examen pour « entente en vue de la commission du génocide » », poursuit le site d'information, qui ajoute : « cette décision, loin de clore le débat, soulève de nombreuses réactions », alors que « les associations de victimes, des chercheurs et plusieurs magistrats » la soupçonnent « d'avoir contribué à la planification du génocide de 1994 ». Au Rwanda particulièrement, explique Afrik.com, « cette décision suscite la colère et l'incompréhension de nombreuses associations de survivants et de victimes du génocide ». Africanews, de son côté, titre : « la France abandonne les poursuites contre Agathe Habyarimana ». Il rappelle que l'ancienne première dame, aujourd'hui âgée de 82 ans, « avait été évacuée vers l'Europe avec sa famille le 9 avril 1994, à la demande du président François Mitterrand, proche collaborateur de son mari ». Accord États-Unis-Ouganda Dans l'actualité africaine également, un accord sur l'accueil des migrants en Ouganda. Un accord conclu avec les États-Unis, pour accueillir les ressortissants de pays tiers, « qui pourraient ne pas obtenir l'asile aux États-Unis », c'est donc le dernier épisode, de la campagne menée par l'administration de Donald Trump, « pour envoyer des migrants présents sur son sol vers d'autres pays. » Alors que, rappelle Jeune Afrique, « l'Ouganda compte 1,7 million de réfugiés sur son sol », soit « la plus grande population de réfugiés en Afrique », selon l'ONU. Il s'agirait donc d'un accord concernant des personnes ne pouvant obtenir l'asile aux États-Unis, mais « qui pourraient avoir des inquiétudes quant à un retour dans leur pays d'origine ». Il y a toutefois des conditions : que les personnes en question aient un casier judiciaire vierge, et ne soient pas mineurs non accompagnés. Quel est, dans cette affaire, l'intérêt de l'Ouganda, dirigé par le président Yoweri Museveni depuis près de 40 ans ? Selon Afrik.com, Kampala espère ainsi « renforcer les liens bilatéraux avec Washington et attirer de nouveaux soutiens diplomatiques ». Avec néanmoins un risque : « continuer d'apparaître comme une terre d'asile ou donner l'image d'un partenaire qui sert de relai à la politique d'expulsion américaine ». Inhumations Au Bénin, le bilan continue de s'alourdir après l'accident de car survenu le week-end dernier. « Le bilan final s'élève à 43 morts », selon APA News, 43 morts et 9 rescapés, un bilan particulièrement lourd. L'agence de presse africaine rappelle que le bus STM Niger, « a heurté la rambarde d'un pont, avant de tomber dans le fleuve Ouémé, à Thio ». La plupart des passagers étaient nigériens. Mais nombre d'entre eux ont été inhumés en milieu de semaine au Bénin, au cimetière de Savè, selon le site d'information béninois Banouto, qui publie la photo de l'inhumation, montrant une rangée d'hommes se recueillant devant les dépouilles des victimes, déposées à même le sol. Où en est l'enquête aujourd'hui ? Selon APA News, « les causes exactes de l'accident restent à déterminer et l'enquête se poursuit ». De son côté, le gouvernement béninois a demandé « aux compagnies de transport et aux conducteurs de respecter scrupuleusement le code de la route, afin d'éviter de tels drames ».
durée : 00:51:18 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Où va le monde ? Qui sont nos amis, nos ennemis ? Que reste-t-il de l'Occident ? - réalisation : François Caunac - invités : Hubert Védrine Diplomate, ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Jospin et ancien secrétaire général de la présidence de la République sous François Mitterrand; Pierre Manent Philosophe, historien et directeur d'études honoraire à l'EHESS
Aunque parezca mentira con todo lo que está cayendo, Emmanuel Macron mira el futuro con algo de optimismo. La coyuntura internacional se ha puesto muy interesante para sus intereses y, en general para los de las élites políticas francesas. Estas élites llevan años tratando de transformar la Unión Europea en una potencia autónoma inspirada en el modelo francés. Francia ve en acontecimientos tales como la guerra de Ucrania, los aranceles de Trump o la emergencia de China como potencia mundial una oportunidad para consolidar su idea de una Europa soberana, un sueño que Charles de Gaulle promovió en los años 60 para liberar al continente del dominio de las superpotencias de la Guerra Fría. Desde entonces, todos los presidentes franceses han defendido esta autonomía estratégica, que ahora ha ganado apoyo en otros países europeos. Macron impulsa una UE que refleje los valores franceses: proteccionismo económico, independencia de EEUU y gasto público sin restricciones. Esto se refleja en sus propuestas para el rearme europeo, especialmente tras la presión de Trump para que los países de la OTAN destinen un 5% de su PIB a defensa. Mientras muchos países europeos tratan de adquirir armas rápidamente, también de proveedores externos a la UE como EEUU, el Reino Unido o Corea del Sur, Francia insiste en priorizar su industria de defensa mediante fondos europeos como el de Acción de Seguridad para Europa que asciende a 150.000 millones de euros. Francia ha logrado limitar el uso de estos fondos a empresas de la UE, excluyendo de paso a fabricantes británicos y restringiendo compras a empresas no europeas, lo que ha generado tensiones con otros Estados miembros que buscan una mayor flexibilidad. Francia justifica esta postura arguyendo que Europa debe ser independiente de EEUU, al que ya no se le puede considerar como un aliado fiable. Pero otros países europeos, especialmente los del este, tienen la necesidad de adquirir armas de inmediato, también de proveedores lejanos como Corea del Sur, y consideran al Reino Unido un aliado cercano, sobre todo desde que Keir Starmer se convirtió en primer ministro. El hecho es que Francia tiene problemas económicos graves: una deuda pública que alcanzará pronto el 120% del PIB, la mayor presión fiscal de la UE y una reciente degradación de su calificación crediticia. Macron propone financiar el gasto militar y social mediante deuda conjunta europea, evitando así subir los impuestos en Francia. Esta estrategia, que busca exportar el modelo económico francés a la UE, es una forma de mutualizar riesgos y subvencionar la industria nacional, lo que genera resistencia en la Europa central y oriental, donde ven el proteccionismo francés como un obstáculo. Macron quiere recrear el eje franco-alemán. Tienta al canciller Friedrich Merz con el paraguas nuclear francés a cambio de aceptar más deuda conjunta y relajar las reglas fiscales de la eurozona. Alemania, con una economía estancada y muchas presiones internas, podría mostrarse abierta a esa alianza, pero esto preocupa a otros países, que ven un precedente en el acuerdo de 1990 entre Mitterrand y Kohl que condujo al euro. El euro fue beneficioso en tanto extendió la disciplina monetaria alemana a toda Europa. Esta vez es al contrario, se trata de imponer la indisciplina presupuestaria francesa a todo el continente, lo que podría dividir aún más a la UE y debilitarla frente a potencias como Rusia, China o EEUU. En La ContraRéplica: 0:00 Introducción 4:01 A la medida de Francia 30:24 Barreras no arancelarias 35:02 El avispero de Gaza 41:42 El armisticio en Ucrania · Canal de Telegram: https://t.me/lacontracronica · “Contra la Revolución Francesa”… https://amzn.to/4aF0LpZ · “Hispanos. Breve historia de los pueblos de habla hispana”… https://amzn.to/428js1G · “La ContraHistoria de España. Auge, caída y vuelta a empezar de un país en 28 episodios”… https://amzn.to/3kXcZ6i · “Lutero, Calvino y Trento, la Reforma que no fue”… https://amzn.to/3shKOlK · “La ContraHistoria del comunismo”… https://amzn.to/39QP2KE Apoya La Contra en: · Patreon... https://www.patreon.com/diazvillanueva · iVoox... https://www.ivoox.com/podcast-contracronica_sq_f1267769_1.html · Paypal... https://www.paypal.me/diazvillanueva Sígueme en: · Web... https://diazvillanueva.com · Twitter... https://twitter.com/diazvillanueva · Facebook... https://www.facebook.com/fernandodiazvillanueva1/ · Instagram... https://www.instagram.com/diazvillanueva · Linkedin… https://www.linkedin.com/in/fernando-d%C3%ADaz-villanueva-7303865/ · Flickr... https://www.flickr.com/photos/147276463@N05/?/ · Pinterest... https://www.pinterest.com/fernandodiazvillanueva Encuentra mis libros en: · Amazon... https://www.amazon.es/Fernando-Diaz-Villanueva/e/B00J2ASBXM #FernandoDiazVillanueva #unioneuropea #francia Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals
REDIFF - Le Dernier Secret de Solenn de Royer révèle, à travers des lettres intimes, la romance clandestine entre François Mitterrand, 71 ans, et une étudiante de 19 ans. Un livre qui promet de faire du bruit ! Cet été, retrouvez tous les jours le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jacques Chirac, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing... Chaque week-end, retrouvez les meilleures imitations de Laurent Gerra. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jacques Chirac, François Hollande, François Mitterrand... Chaque week-end, retrouvez les meilleures imitations de Laurent Gerra. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:31:25 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - L'escroc, qui se nomme en réalité Alain Jollois, commence sa “carrière” en bernant Perpignan qui le croit industriel, décidé à investir dans la région. Puis toute la ville d'Amiens reçoit en grande pompe ce soi-disant envoyé par le président Mitterrand pour organiser un sommet de chefs d'états. - réalisation : Anne-Laure Chanel, Sylvain Richard
durée : 00:31:25 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - L'escroc, qui se nomme en réalité Alain Jollois, commence sa “carrière” en bernant Perpignan qui le croit industriel, décidé à investir dans la région. Puis toute la ville d'Amiens reçoit en grande pompe ce soi-disant envoyé par le président Mitterrand pour organiser un sommet de chefs d'états. - réalisation : Anne-Laure Chanel, Sylvain Richard
Ce mercredi 18 juin 2025, Laurent Gerra a notamment imité François Mitterrand, Emmanuel Macron ou encore Marc-Olivier Fogiel. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 10 juillet 1985, le Rainbow Warrior coulait dans le port d'Auckland. Quelle a été la responsabilité de la France, et que savait François Mitterrand ? Un livre qui vient de paraître rouvre le dossier.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 10 juillet 1985, le Rainbow Warrior coulait dans le port d'Auckland. Quelle a été la responsabilité de la France, et que savait François Mitterrand ? Un livre qui vient de paraître rouvre le dossier. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant d'être un musée, le Louvre fut une forteresse, une prison, un palais royal. Aujourd'hui, c'est le plus grand musée d'art du monde, mais aussi un bâtiment qui a vu défiler mille visages : de Philippe Auguste à Napoléon, de Belphégor à François Mitterrand... Découvrez ce lieu unique et préparez-vous à une visite guidée à travers huit siècles d'histoires. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 3 juin 2025 avec Jacques Attali, écrivain, économiste, conseiller d'Etat honoraire. Il publie "Philosophie de la gratitude" publié aux éditions Autrement. "J'écris ce livre pour dire ma gratitude à tous ceux à qui je dois tant de choses : ma famille, mes amis, quelques professeurs, quelques médecins, d'innombrables invisibles, des artistes, la nature, la vie. Et aussi pour réfléchir aux circonstances dans lesquelles oser être ingrat m' aurait permis d'avancer. J'invite chacun de mes lecteurs à effectuer cet exercice avant de commencer sa lecture". C'est ainsi que Jacques Attali début son livre. Ancien conseiller du président François Mitterrand, il nous éclaire sur la notion de gratitude en politique, en diplomatie, en économie, et dans la vie privée, et en particulier en famille. Doit-on ressentir de la gratitude envers ses parents ? Ou de la reconnaissance ? Son conseil est le suivant : "Soyez toujours reconnaissant ; osez parfois être ingrat."Jacques Attali, écrivain, et conseiller d'Etat honoraire, auteur de "Philosophie de la gratitude" publié aux éditions Autrement, nous donnera son regard sur l'actualité, et sur la notion de gratitude. Les Français font-ils preuve d'ingratitude envers leurs dirigeants comme certains hommes politiques le pensent ? L'ingratitude, c'est aussi ce que le président Trump a reproché à Volodymyr Zelensky lors de leur entrevue avortée à la Maison-Blanche.
François Hollande, François Mitterrand, Alain Juppé... Chaque week-end, retrouvez les meilleures imitations de Laurent Gerra. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce jeudi 15 mai 2025, Laurent Gerra a notamment imité Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron ou encore François Mitterrand. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Planning a road trip in southwest France and wondering where to start? In this episode of the Join Us in France Travel Podcast, titled "A Road Trip in Southwest France: Top Tips and Destinations," host Annie Sargent chats with guest Craig Anderson about a two-week itinerary through Occitanie, from Montpellier to Toulouse. Get the podcast ad-free Craig, a seasoned traveler from the U.S., shares how he and his wife Pamela explored the region by rental car, with stops in Saint-Guilhem-le-Désert, Sète, Béziers, Carcassonne, Albi, Rabastens, and Toulouse. They dive into local experiences—like a wine tour with lunch at a winemaker's family farm, visiting Cathar castle ruins at Lastours, and eating oysters by the lagoon in Sète. You'll hear why Montpellier's university-town vibe is so lively, how Béziers surprised them with its charm and renovation, and why staying inside the medieval walls of Carcassonne makes for a magical evening. In Toulouse, they booked both a guided history tour and food tours to connect deeper with the city. This episode is packed with practical travel tips, great food and wine stops, and ideas for travelers who want to experience more than just the highlights. Subscribe to Join Us in France to hear more trip reports, cultural insights, and itinerary ideas all around France. Whether you're a first-time visitor or a seasoned Francophile, Annie's conversations will help you plan smarter and travel better. Table of Contents for this Episode Introduction and Welcome Today on the podcast Podcast supporters The Magazine segment Craig and Pamela Anderson Interview Trip Overview and Past Travels Exploring Montpellier Wine Tours and Local Experiences Visiting Sète Discovering Béziers Journey to Carcassonne and Cathar Castles Exploring a Quaint Village and Its Restaurant Visiting Carcassonne: Tips and Experiences Albi Arriving in Toulouse and Exploring Capitol Square Food Tour and Private Tour with Elyse in Toulouse Toulouse Tour with Elyse Toulouse Gourmet Tours Future Travel Plans and Reflections on France Thank you Patrons! Tour Reviews The François Mitterrand site of the Bibliothèque Nationale de France – BNF Buy your Metro Tickets on your Smartphone New Prices as of January 2025 Navigo Easy Card Copyright More episodes about the Occitanie region