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Revue de presse Afrique
À la Une: la menace terroriste dans le nord du Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 4:23


Ce ne sont pas huit soldats, comme annoncé initialement, mais 54 qui ont été tués jeudi dernier lors de la double attaque terroriste survenue au Point triple et à Koudou dans le nord du Bénin.« 54 soldats béninois qui ont fait le sacrifice suprême », soupire le site d'information béninois Banouto dans ce « département de l'Alibori, une zone de savane et de forêts située à la convergence des frontières du Bénin avec le Burkina Faso et le Niger ».C'est « le gouvernement béninois, par la voix de son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji » qui a annoncé ce bilan hier, pointe La Nouvelle Tribune à Cotonou. Le porte-parole qui a souligné « le manque de coopération des pays voisins, notamment dans le cadre d'une stratégie régionale de lutte contre le terrorisme. Le Nord-Bénin fait face depuis plusieurs années, rappelle le journal, à une série d'attaques venues du Burkina Faso et du Niger, territoires où sévissent des groupes armés affiliés à l'organisation État islamique ou à al-Qaïda. Pour contenir cette menace, le gouvernement béninois avait lancé dès janvier 2022 l'opération Mirador, mobilisant près de 3000 soldats. Un recrutement de 5000 militaires supplémentaires avait suivi afin de renforcer la sécurité dans les zones exposées. Déjà, début janvier, rappelle encore La Nouvelle Tribune, 28 soldats béninois avaient été tués au niveau du Triple point, dans une embuscade revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, coalition liée à al-Qaïda ».Plus de coopération avec les pays de l'AES !« À en croire le porte-parole du gouvernement béninois, souligne Ledjely en Guinée, les attaques terroristes de la semaine dernière, sont donc la conséquence de la défaillance dont se rendraient coupables les voisins que sont le Burkina Faso et le Niger. Une mise en cause que les autorités de ces pays pourraient ne pas apprécier, pointe le site guinéen. D'autant qu'avec le Bénin, les relations ne sont pas les meilleures depuis un certain temps. Il n'empêche qu'il est de notoriété publique que le Burkina Faso et le Niger sont plutôt à la peine dans leur lutte contre le péril sécuritaire. Et pour le bien de tous, affirme encore Ledjely, il faudra qu'au-delà des querelles et des divergences, les parties trouvent le moyen de travailler ensemble (…). Dans l'absolu, personne ne demande que les pays de l'AES reviennent dans l'espace Cédéao. Mais si les contacts sont totalement rompus et que des espaces d'échanges et de collaboration ne sont pas instaurés, les criminels et autres bandits qui écument la région ne pourront qu'en profiter ».Crispation en Côte d'Ivoire…À la Une également, la tension politique qui s'accroit en Côte d'Ivoire…« Hier, relève le site Presse Côte d'Ivoire, « les groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) et du Parti des peuples africains (PPA-CI) ont quitté l'hémicycle avant l'ouverture des travaux de la session plénière. Ce boycott marque leur ferme opposition à l'exclusion de leurs leaders respectifs, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, de la liste électorale en vue de la prochaine présidentielle. (…) Les députés des deux principales formations d'opposition ont voulu envoyer un message fort aux autorités électorales et judiciaires. Leur boycott vise à dénoncer ce qu'ils considèrent comme une manœuvre destinée à écarter deux figures majeures de la scène politique ivoirienne ».Commentaire du site Afrik.com : pour ce qui concerne l'exclusion de Tidjane Thiam pour cause de nationalité douteuse, « le parallèle avec 2010 est troublant. À l'époque, rappelle le site, le camp de Gbagbo avait usé de tous les leviers pour remettre en question la légitimité de Ouattara, accusé de ne pas être pleinement Ivoirien, en s'appuyant sur une interprétation douteuse du concept de nationalité. Aujourd'hui, relève Afrik.com, c'est ce même Ouattara, par le biais d'un appareil judiciaire qui lui est acquis, qui reproduit une mécanique semblable pour écarter un rival redoutable. Ironie de l'histoire ou stratégie cynique ? À chacun d'en juger ».En tout cas, conséquence de ces évictions, conclut Jeune Afrique, « pour le parti au pouvoir, le RHDP, qui devait tenir son congrès le 18 mai avant de le reporter au mois de juin, la voie semble désormais largement dégagée pour un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, qui n'a toujours pas fait part de ses intentions. Si le scénario reste celui-ci, le RHDP avancera en roue libre. La vraie bataille se jouera peut-être en 2030 ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la menace terroriste dans le nord du Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 4:23


Ce ne sont pas huit soldats, comme annoncé initialement, mais 54 qui ont été tués jeudi dernier lors de la double attaque terroriste survenue au Point triple et à Koudou dans le nord du Bénin.« 54 soldats béninois qui ont fait le sacrifice suprême », soupire le site d'information béninois Banouto dans ce « département de l'Alibori, une zone de savane et de forêts située à la convergence des frontières du Bénin avec le Burkina Faso et le Niger ».C'est « le gouvernement béninois, par la voix de son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji » qui a annoncé ce bilan hier, pointe La Nouvelle Tribune à Cotonou. Le porte-parole qui a souligné « le manque de coopération des pays voisins, notamment dans le cadre d'une stratégie régionale de lutte contre le terrorisme. Le Nord-Bénin fait face depuis plusieurs années, rappelle le journal, à une série d'attaques venues du Burkina Faso et du Niger, territoires où sévissent des groupes armés affiliés à l'organisation État islamique ou à al-Qaïda. Pour contenir cette menace, le gouvernement béninois avait lancé dès janvier 2022 l'opération Mirador, mobilisant près de 3000 soldats. Un recrutement de 5000 militaires supplémentaires avait suivi afin de renforcer la sécurité dans les zones exposées. Déjà, début janvier, rappelle encore La Nouvelle Tribune, 28 soldats béninois avaient été tués au niveau du Triple point, dans une embuscade revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, coalition liée à al-Qaïda ».Plus de coopération avec les pays de l'AES !« À en croire le porte-parole du gouvernement béninois, souligne Ledjely en Guinée, les attaques terroristes de la semaine dernière, sont donc la conséquence de la défaillance dont se rendraient coupables les voisins que sont le Burkina Faso et le Niger. Une mise en cause que les autorités de ces pays pourraient ne pas apprécier, pointe le site guinéen. D'autant qu'avec le Bénin, les relations ne sont pas les meilleures depuis un certain temps. Il n'empêche qu'il est de notoriété publique que le Burkina Faso et le Niger sont plutôt à la peine dans leur lutte contre le péril sécuritaire. Et pour le bien de tous, affirme encore Ledjely, il faudra qu'au-delà des querelles et des divergences, les parties trouvent le moyen de travailler ensemble (…). Dans l'absolu, personne ne demande que les pays de l'AES reviennent dans l'espace Cédéao. Mais si les contacts sont totalement rompus et que des espaces d'échanges et de collaboration ne sont pas instaurés, les criminels et autres bandits qui écument la région ne pourront qu'en profiter ».Crispation en Côte d'Ivoire…À la Une également, la tension politique qui s'accroit en Côte d'Ivoire…« Hier, relève le site Presse Côte d'Ivoire, « les groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) et du Parti des peuples africains (PPA-CI) ont quitté l'hémicycle avant l'ouverture des travaux de la session plénière. Ce boycott marque leur ferme opposition à l'exclusion de leurs leaders respectifs, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, de la liste électorale en vue de la prochaine présidentielle. (…) Les députés des deux principales formations d'opposition ont voulu envoyer un message fort aux autorités électorales et judiciaires. Leur boycott vise à dénoncer ce qu'ils considèrent comme une manœuvre destinée à écarter deux figures majeures de la scène politique ivoirienne ».Commentaire du site Afrik.com : pour ce qui concerne l'exclusion de Tidjane Thiam pour cause de nationalité douteuse, « le parallèle avec 2010 est troublant. À l'époque, rappelle le site, le camp de Gbagbo avait usé de tous les leviers pour remettre en question la légitimité de Ouattara, accusé de ne pas être pleinement Ivoirien, en s'appuyant sur une interprétation douteuse du concept de nationalité. Aujourd'hui, relève Afrik.com, c'est ce même Ouattara, par le biais d'un appareil judiciaire qui lui est acquis, qui reproduit une mécanique semblable pour écarter un rival redoutable. Ironie de l'histoire ou stratégie cynique ? À chacun d'en juger ».En tout cas, conséquence de ces évictions, conclut Jeune Afrique, « pour le parti au pouvoir, le RHDP, qui devait tenir son congrès le 18 mai avant de le reporter au mois de juin, la voie semble désormais largement dégagée pour un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, qui n'a toujours pas fait part de ses intentions. Si le scénario reste celui-ci, le RHDP avancera en roue libre. La vraie bataille se jouera peut-être en 2030 ».

Afrique Économie
Le parc des expositions d'Abidjan, étendard du tourisme d'affaires ivoirien

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 2:21


La Côte d'Ivoire veut en faire la vitrine du tourisme d'affaires dans le pays. En près deux ans d'exploitation, le parc des expositions d'Abidjan, a accueilli un peu moins de 80 manifestations dont des salons professionnels, concerts, etc. En début d'année, la gestion du site a été officiellement confiée à un poids lourd du secteur évènementiel, le groupe français GL Events. Un site stratégique, qui a coûté près de 115 millions d'euros, qui a pour but d'être moteur dans le secteur évènementiel ivoirien. Avec notre correspondant à Abidjan,Difficile d'échapper au dôme du parc des expositions d'Abidjan (PEA) – l'installation géante est visible dès l'arrivée dans la capitale de la Côte d'Ivoire, à deux kilomètres de l'aéroport. De quoi convaincre Yaya Sylla, organisateur du Siade, le salon de l'intelligence artificielle (IA), de la défense et de l'espace. « Nous avons invité des sommités tant au niveau de l'IA, de l'espace et de la défense qui sont habitués à des environnements adaptés », explique-t-il. Yaya Sylla a loué l'unique hall du parc des expositions – 6 500 m² négociés à partir de huit millions de francs CFA, soit 12 000 euros la journée. « C'est un peu coûteux, mais ça vaut la peine de montrer le sérieux de ce que nous faisons et surtout de montrer qu'en Afrique, il y a des infrastructures comparables à celles de l'Occident », souligne le professionnel.La filiale ivoirienne de GL Events doit gérer le PEA jusqu'en 2030 au moins. Son directeur, Thierry Biskup, est, entre autres, chargé de promouvoir la destination Côte d'Ivoire pour les salons professionnels. « On est sur un marché d'expos, de gros congrès. Vous avez un équipement structurant, nous permettant d'aller jouer en concurrence avec des destinations comme le Maroc ou l'Égypte », met-il en avant.La "locomotive" du secteur ?Pour Thierry Biskup, le développement du tourisme d'affaires passe par des investissements supplémentaires en matière de transport aérien ou d'hôtellerie : « Imaginez que demain, on signe un congrès de 3 ou 4 000 personnes, donc derrière, c'est 3 ou 4 000 chambres ! Nous, ici, on n'est qu'un seul maillon de la chaîne sur Abidjan. » Les attentes du gouvernement sont fortes autour du PEA – qualifié de “locomotive” d'un secteur qui emploie 6 000 personnes et représente 50 milliards de francs CFA de chiffre d'affaires chaque année.Agara Konan Yao est l'un des responsables de Voodoo. Le premier groupe de communication ivoirien se serait bien vu gérer le PEA, mais l'arrivée de GL Events est tout de même vue comme une opportunité. « Il est indéniable que GL Events a une expérience internationale qui a une offre en termes d'équipement et de technicité qui peuvent permettre aux organisateurs d'évènements locaux de pouvoir avoir plus de possibilité qu'ils n'auraient eu sans eux », reconnaît-il. Le ministère du Commerce et de l'Industrie espère 20 milliards de francs CFA de retombées économiques chaque année grâce au parc des expositions d'Abidjan.À lire aussiTourisme: la Côte d'Ivoire ambitionne de devenir le hub régional de l'Afrique de l'Ouest

Invité culture
Le chorégraphe ivoirien Olouy dévoile sa première pièce au festival de Marrakech «On marche»

Invité culture

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 4:26


Le Festival international de danse contemporaine à Marrakech « On marche » vient d'inaugurer sa 18ᵉ édition. L'âge de la maturité pour ce festival incontournable désormais pour la scène africaine et internationale. « On marche » ouvre autant les portes aux chorégraphes confirmés qu'aux jeunes talents. Parmi ces derniers, Oulouy, originaire de Côte d'Ivoire et résidant en Espagne, se produit pour la première fois sur le continent africain. Sa pièce est intitulée Black tout simplement. À lire aussiMaroc: le festival Zamane a l'ambition de faire revivre les traditions

Invité Culture
Le chorégraphe ivoirien Olouy dévoile sa première pièce au festival de Marrakech «On marche»

Invité Culture

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 4:26


Le Festival international de danse contemporaine à Marrakech « On marche » vient d'inaugurer sa 18ᵉ édition. L'âge de la maturité pour ce festival incontournable désormais pour la scène africaine et internationale. « On marche » ouvre autant les portes aux chorégraphes confirmés qu'aux jeunes talents. Parmi ces derniers, Oulouy, originaire de Côte d'Ivoire et résidant en Espagne, se produit pour la première fois sur le continent africain. Sa pièce est intitulée Black tout simplement. À lire aussiMaroc: le festival Zamane a l'ambition de faire revivre les traditions

Reportage Afrique
En Tunisie, la criminalisation du travail des ONG aggrave la précarité des migrants subsahariens

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 2:17


En Tunisie, la situation des migrants subsahariens se précarise de plus en plus depuis les campagnes sécuritaires qui ont commencé en 2023. Le contrôle sur le travail non régulé s'est accentué et beaucoup de migrants présents dans la capitale travaillent au noir ou ont recours à la mendicité, une situation qui alerte les ONG des droits humains. À Tunis, dans un quartier de la banlieue nord, plusieurs migrants subsahariens attendent sur le trottoir au bord de la route. Selon les besoins en petits boulots, les clients viennent à ce rond-point et embauchent à la journée les premiers à se présenter, comme l'explique Sami, un migrant malien de 16 ans. « On attend du travail ici. Travail de chantier, travail de jardin, etc », énumère-t-il.Ce phénomène est visible dans plusieurs endroits de la capitale de la Tunisie, les migrants n'étant plus embauchés dans des emplois stables à cause des contrôles à répétition des autorités. Une situation de plus en plus difficile pour Abdallah, 25 ans et Ivoirien. « Il y a beaucoup de problèmes, même pour aller travailler, ça fait peur, parce qu'on n'a pas de papiers. Il y a la police qui peut nous arrêter pour aller en prison », redoute-t-il.Sami, 27 ans, migrant camerounais, est venu il y a sept mois à Tunis, pensant trouver du travail, dans son domaine, la réparation d'objets électroniques. Il se retrouve à faire le « berbecha », le collecteur de plastique. Il fouille dans les poubelles pour trouver des bouteilles à vendre ensuite à des dépôts de recyclage « Quand je suis arrivé et que je suis allé dans des magasins d'électronique pour du travail, on m'a dit que ce n'était pas possible de m'embaucher. Du coup, je ne pouvais rien faire et rester à la maison, je devais payer le loyer, ma nourriture, donc je suis allé dans la rue et j'ai commencé ce travail », explique le jeune homme.Pour le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, une organisation non gouvernementale (ONG) tunisienne, la précarité des migrants est de plus en plus visible dans l'espace public. « Maintenant, c'est remarquable le nombre de mamans accompagnées de leurs enfants dans l'espace public parce que ces mamans-là n'ont pas la possibilité de travailler et sont obligées de sortir dans l'espace public pour chercher quelques moyens à vivre ou d'aide de la part des gens », alerte Romdhane Ben Amor, porte-parole de l'ONG, pour qui la précarité a atteint un niveau alarmant.Il attribue cette mendicité de plus en plus visible à la criminalisation actuelle, par les autorités, des organisations de la société civile qui viennent en aide aux migrants. En Tunisie, très peu d'ONG peuvent encore travailler sur le terrain.À lire aussiPlus de 600 migrants subsahariens secourus par la Tunisie en Méditerranée, au moins 18 décès

Journal des sports Afrique
Kimi Laurène Ossin, nouvelle pépite du taekwondo ivoirien

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 3:36


Récente victorieuse de l'Open de Belgique en plus de 68 kg, l'Ivoirienne Kimi Laurène Ossin, bientôt 17 ans, multmédaillée chez les cadets et les juniors, commence à se faire une place dans le milieu international du taekwondo. Elle rêve de suivre les traces de sa compatriote et glorieuse aînée, Ruth Gbagbi.

Journal des sports Afrique
L1 : Patrick Zabi, nouvel espoir ivoirien de Reims

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 3:02


Déjà star des réseaux sociaux ivoiriens, grâce à ses gestes techniques lors des matches de foot-maracana en Côte d'Ivoire, Patrick Zabi, 18 ans, fait son trou en Ligue 1 au Stade de Reims.

Reportage Afrique
Le marché de gros de Bouaké, carrefour stratégique du commerce ivoirien et ouest-africain [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 2:16


Situé au cœur de la Côte d'Ivoire, le marché de gros de Bouaké est devenu, au fil des années, un pilier essentiel du commerce national et régional. Approvisionnant aussi bien les marchés locaux que ceux des pays voisins, cette plateforme joue un rôle-clé dans la distribution des produits agricoles et alimentaires. L'année dernière, pas moins de 350 000 tonnes de produits vivriers en sont sorties. De notre envoyé spécial de retour de Bouaké,Sur une surface couverte de 30 000 m², plus de 500 magasins répartis dans 28 halls accueillent chaque jour un ballet incessant de camions. Ici, au marché de gros de Bouaké en Côte d'Ivoire, tout se joue en gros volumes. Dans les allées dédiées à l'igname, nous retrouvons Keïta Bintou, une commerçante qui s'approvisionne, ici, deux fois par semaine depuis cinq ans. Son fournisseur lui accorde des facilités qui lui permettent de mieux gérer son activité : « Ici, on achète en grande quantité, en moyenne 50 kilos. Et si tu as l'argent pour 50 kilos, tu peux prendre 100 ou 150 kilos. On te les donne, tu vas vendre et après, tu ramènes l'argent. »Chaque mois, près de 2 000 tonnes d'ignames quittent ce marché. Une production ivoirienne qui traverse les frontières jusqu'au Mali, au Sénégal et au Niger. Une chaîne logistique bien organisée, comme l'explique Samaké Abdoulaye, secrétaire général de la filière : « Nous nous approvisionnons directement au bord champ. Il y a le temps de transport, la qualité du produit... Ici, vous avez le choix et nous pratiquons des prix de gros. »À écouter aussiCôte d'Ivoire: à Bouaké, les motos électriques convainquent de plus en plus [2/3]Mais le marché de Bouaké ne se contente pas d'exporter. Il est aussi un point d'entrée pour les produits venus de la sous-région, notamment l'oignon du Niger et du Burkina Faso. Coulibaly Mamadou, responsable de cette filière, détaille le fonctionnement : « Nous avons des partenariats avec les producteurs. Dès que les récoltes sont prêtes, ils nous contactent. Nous achetons l'oignon directement sur place et l'acheminons jusqu'ici, à Bouaké, avant de le redistribuer dans tout le pays. »Des milliers de produits agricoles et vivriers transitent chaque jour par le marché de gros de Bouaké. Une activité supervisée par une société d'exploitation, chargée d'optimiser la distribution. Mouhamed Lamine Saganogo en est le directeur général : « Nous facilitons la commercialisation, de nos entrepôts jusqu'au marché final, en évitant les tracasseries routières. Ce sont des produits périssables, il faut que les camions arrivent très vite à destination. »Pour aller plus loin, un projet d'extension est en préparation : il prévoit notamment la construction de chambres froides, afin d'améliorer la conservation des fruits et légumes.À écouter aussiEn Côte d'Ivoire, un centre de traitement de la lèpre redonne de l'espoir à ses patients [1/3]

Couleurs tropicales
Entretien avec le chanteur franco-ivoirien Marvin et le rappeur congolais Makhalba Malecheck

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 48:30


Le producteur et chanteur de zouk ivoirien Marvin est à l'affiche de l'évènement Le Grand zouk de Babi, qui aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 février 2025. Il sera également en concert live au Casino de Paris samedi 19 avril. Makhalba Malecheck, rappeur du Congo-Brazzaville, est en France à l'occasion du concert de Roga Roga qui a eu lieu au Zénith de Paris, le 1er février 2025. Son nouveau single Na Tolo a battu des records au Congo en 2024. Il prépare actuellement un nouvel album baptisé Tant attendu et sera en concert à Paris avant la fin de l'année. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Willy Mignon -  MindedjiMarvin - Le coup de soleilMarvin feat Léa Churros - Si tu t'en vasYemi Alade feat Marvin - KissingMarvin feat Léa Churros - Jusqu'au bout du mondeMakhalba Malecheck - Na toloMakhalaba Malecheck - Mabé na ngaRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Entretien avec le chanteur franco-ivoirien Marvin et le rappeur congolais Makhalba Malecheck

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 48:30


Le producteur et chanteur de zouk ivoirien Marvin est à l'affiche de l'évènement Le Grand zouk de Babi, qui aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 février 2025. Il sera également en concert live au Casino de Paris samedi 19 avril. Makhalba Malecheck, rappeur du Congo-Brazzaville, est en France à l'occasion du concert de Roga Roga qui a eu lieu au Zénith de Paris, le 1er février 2025. Son nouveau single Na Tolo a battu des records au Congo en 2024. Il prépare actuellement un nouvel album baptisé Tant attendu et sera en concert à Paris avant la fin de l'année. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Willy Mignon -  MindedjiMarvin - Le coup de soleilMarvin feat Léa Churros - Si tu t'en vasYemi Alade feat Marvin - KissingMarvin feat Léa Churros - Jusqu'au bout du mondeMakhalba Malecheck - Na toloMakhalaba Malecheck - Mabé na ngaRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Reportage France
France: découverte à Paris de la Maison des coursiers, un havre pour les livreurs à vélo

Reportage France

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 2:30


Le succès de L'histoire de Souleymane, film primé au festival de Cannes, a permis au grand public de plonger dans le quotidien des livreurs à vélo. Depuis 2021, la Maison des coursiers accueille les livreurs des plateformes de livraison (Deliveroo, Uber Eats...) quatre jours par semaine. Un lieu unique et gratuit qui appartient à la ville de Paris, où ces travailleurs précaires peuvent simplement se reposer entre deux courses. Des permanences juridiques et administratives sont aussi proposées. C'est un lieu qui passe inaperçu, pourtant situé dans un quartier très populaire avec de nombreuses boutiques de beauté afro. À Paris, la Maison des coursiers se trouve dans une ancienne agence EDF réaménagée. « Il y a une grande salle ou les livreurs attendent. Il y a du café, du thé, de quoi se restaurer. Il y a un micro-ondes, des toilettes, des prises pour pouvoir charger ces téléphones ou ces batteries... », décrit Circé Lienart.Depuis 2021, cette dernière coordonne cet espace : « On donne directement sur le boulevard Barbès, pour que cela soit simple pour les livreurs de venir et de potentiellement mettre aussi leur vélo en sécurité. » L'un d'eux confie : « On vient parfois prendre du temps ici, se mettre au chaud, surtout dans ces moments de fraîcheur, profiter pour prendre un petit café. » Ils y garent aussi leurs vélos pour les mettre en sécurité.À lire aussiFrance: les livreurs des plateformes en grève pour de meilleurs salairesEspace de pause, mais aussi de démarcheDans la salle aux couleurs vives, tout est fait pour les aider dans leur démarche. Chacun a ses habitudes, s'installe, prend son repas, à l'image de ce livreur Ivoirien. Ladji termine son attiéké-poisson en attendant son rendez-vous : « Je viens ici pour plusieurs démarches. Je dirais même pour tout. Pour envoyer mes CV dans les entreprises, prendre rendez-vous aussi à la préfecture, la Caf, la Sécurité sociale... Je viens régler tout ici. »Payés à la course pour un salaire de misère, bien inférieur au Smic, ces livreurs à vélo multiplient les heures de travail en prenant des risques. Circé Lienart, responsable de la Maison des coursiers, nous explique :« On va les accompagner sur l'accès aux droits de santé parce que c'est très important, s'ils ont un accident, qu'ils puissent quand même se faire soigner. C'est un métier quand même assez accidentogène. Et il y a d'autres risques de santé, de problèmes de santé qui sont liés. »Le premier livreur, qui apprécie le café de la Maison des coursiers, confirme : « Je suis venu voir l'infirmière. J'avais rendez-vous avec elle pour avoir des bilans sur ma santé concernant le travail, souvent des maladies musculaires ou des infections parfois, tout ça... C'est vraiment dur, mais on n'a pas le choix. »À lire aussiProcès Deliveroo: le lien de subordination entre livreurs et plateforme en questionLa régularisation par le travail est difficile dans ce métierCes livreurs sont souvent dans des situations précaires. Circé Lienart reprend : « Au début, on avait une grande majorité de personnes en situation irrégulière. La difficulté, c'est que les livreurs travaillent beaucoup, même plus que les travailleurs salariés en général. Mais ils n'ont pas accès à la régularisation par le travail, soit parce que le compte n'est pas à leur nom, soit parce qu'ils ont des factures et pas de fiches de paie. Et avec ça, les préfectures ne permettent pas la régularisation par le travail. C'est aussi pour ça qu'il y a une sur-représentation par rapport à d'autres métiers. »Pas le temps de souffler pour Circé Lienart, qui enchaine. Elle aide un coursier qui a le statut de réfugié à remplir un dossier de demande de logement. Après Paris et Bordeaux, d'autres maisons de ce type sont en projet à Lille et à Grenoble.À lire aussiFrance: le difficile quotidien des livreurs à vélo victimes de racisme et autres discriminations

Chronique des Matières Premières
L'augmentation des prix met le marché ivoirien du cacao sous pression

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 1:49


L'approvisionnement en cacao sera-t-il suffisant pour répondre à la demande ? Les opérateurs sont visiblement inquiets si on se fie aux prix qui ont entamé une remontée spectaculaire depuis début novembre. Ces craintes de manquer mettent le marché ivoirien sous pression.  Chez le premier fournisseur mondial de fèves, on espère que cette saison sera meilleure que la précédente qui avait vu la récolte chuter d'un quart. Mais rien est acquis, alors les cours mondiaux s'envolent - vendredi 3 janvier la tonne pour une livraison en mars s'échangeait à plus de 11.081 dollars à la bourse de New York - et réveillent les appétits sur le terrain. Depuis plusieurs semaines, le cacao ivoirien a vu sa côte grimper en Guinée. Le kilo de fèves acheté au prix fixe de 1 800 FCFA le kilo au producteur se vendrait à 4 000 voire 5 000 FCFA à la frontière. Les chiffres qui circulent, ne sont pas confirmés officiellement, mais font état de 50 000 tonnes qui auraient été commercialisées illégalement, ces trois derniers mois.La pratique n'est pas nouvelle, mais aux prix actuels, les marges sont décuplées, explique un exportateur ivoirien qui assure que le « phénomène est plus inquiétant que l'année dernière ».Pression des intermédiaires pour ajuster les prix à la hausseSi, comme lui, les exportateurs se plaignent, c'est que chaque kilo, chaque tonne de cacao qui sort en fraude du pays, diminue les volumes disponibles à l'achat et alimente le sentiment de manque sur le marché en faisant grimper les prix.  Au lieu de payer une prime de 100 FCFA à ses intermédiaires, cet exportateur se dit contraint de payer une prime deux ou trois plus élevées. Si la demande reste forte alors que la production va naturellement decrescendo en janvier février, sans parler même des aléas climatiques du moment, la pression sur les stocks de cacao pourrait s'accentuer et se traduire dans ces primes. Contraintes bancairesL'autre difficulté des exportateurs et des industriels, c'est que les banques ivoiriennes ne suivent pas leurs clients quand le marché monte. En un an, les prix du cacao payés au producteur ont quasiment doublé, mais « aucune banque locale n'a relevé du même niveau ses financements » assure le représentant d'une multinationale qui se finance en partie sur le marché ivoirien.Sans augmentation de leur fonds de roulement, les broyeurs et les exportateurs sont contraints parfois d'aller solliciter d'autres financeurs, et courent le risque de voir des volumes de cacao leur passer sous le nez.

Radio foot internationale
Ligue 1, Monaco/PSG: fallait-il expulser Singo?

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 48:28


Ligue 1Le PSG s'est imposé, hier, sur la pelouse de Monaco 4 buts à 2. Mais ce que l'on retient, c'est le fait de match entre Singo et Donnarumma, avec pour conséquence la sortie sur blessure (spectaculaire au visage) du gardien Italien.Le défenseur Ivoirien aurait du prendre un carton ?Les Parisiens leaders solides restent invaincus. Sont-ils de plus en plus forts ?L'équipe de Monaco traverse-t-elle une mauvaise passe ?Coupe intercontinentaleEncore un trophée pour le Real Madrid qui s'adjuge la Coupe intercontinentale à Doha, face au club mexicain de Pachuca sur le score de 3 buts à 0.Que vaut réellement cette coupe ?Drone et espionnage : une longue pratique « obsessionnelle » de Canada SoccerLa Fédération canadienne est accusée d'avoir espionner ses adversaires avec des drones. Selon une Radio-Canada, il s'agirait d'une pratique « obsessionnelle » et « culturelle ». L'auteur de cette enquête, Romain Schué, est dans Radio foot.Pour débattre avec Annie Gasnier aujourd'hui : Cherif Ghemmour, Hervé Penot et Éric Rabesandratana. Technique/réalisation : Laurent Salerno – Saliou Diouf.

Radio Foot Internationale
Ligue 1, Monaco/PSG: fallait-il expulser Singo?

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 48:28


Ligue 1Le PSG s'est imposé, hier, sur la pelouse de Monaco 4 buts à 2. Mais ce que l'on retient, c'est le fait de match entre Singo et Donnarumma, avec pour conséquence la sortie sur blessure (spectaculaire au visage) du gardien Italien.Le défenseur Ivoirien aurait du prendre un carton ?Les Parisiens leaders solides restent invaincus. Sont-ils de plus en plus forts ?L'équipe de Monaco traverse-t-elle une mauvaise passe ?Coupe intercontinentaleEncore un trophée pour le Real Madrid qui s'adjuge la Coupe intercontinentale à Doha, face au club mexicain de Pachuca sur le score de 3 buts à 0.Que vaut réellement cette coupe ?Drone et espionnage : une longue pratique « obsessionnelle » de Canada SoccerLa Fédération canadienne est accusée d'avoir espionner ses adversaires avec des drones. Selon une Radio-Canada, il s'agirait d'une pratique « obsessionnelle » et « culturelle ». L'auteur de cette enquête, Romain Schué, est dans Radio foot.Pour débattre avec Annie Gasnier aujourd'hui : Cherif Ghemmour, Hervé Penot et Éric Rabesandratana. Technique/réalisation : Laurent Salerno – Saliou Diouf.

FormaRadio
PAROLE D’AVENIR Les langues

FormaRadio

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 3:06


AFFEN&Co 351 LES LANGUES"Parole d'avenir" une carte blanche à Alain-Frédéric FERNANDEZ, un calendrier de l'avent… 15 paroles d'avenir. Il n'y a plus besoin d'apprendre les langues. Un australien peut parler en direct grâce à sa montre ou ses lunettes à un Ivoirien. Les organismes de formation devront se concentrer sur la culture et la prosodie (tonalité et rythme) des langues Le Français n'est obligatoire à l'école que depuis deux cent ans, auparavant on enseignait en latin. Je crois profondément que notre langue va subir de telles transformations qu'il ne sera plus le Français que nous parlons aujourd'hui. Dans un premier temps il s'anglicise et on parle franglais. C'est ce qui se passe dans la plupart des Pays du monde qui parlent une sorte de dialecte Anglais ; les indous, les américains, les allemands et ainsi de suite. Ce qui va mettre un coup d'arrêt à cette tendance mondiale de« Dialanglais » c'est l'arrivée des montres, applications et autres lunettes capables de traduire instantanément n'importe quelle langue dans le monde entier. Mon APPLI parlez et traduisez me permet de parler en Français à 90 langues étrangères qui me répondent dans leur langue et que j'entends ou que je lis en Français. C'est une extraordinaire révolution. L'avenir c'est donc une facilitation de contact entre tous les êtres humains y compris les plus cachés dans la planète, c'est l'inverse de la tour de Babel qui nous divise depuis plus de 3 00O ans ! mais attention, cette traduction instantanée n'est pas tout, ce qui différencie surtout les être humains c'est la culture et la prosodie. Les organismes de formation en langue vont devoir changer leur approche et enseigner plus la culture d'un pays que la langue qui y est parlée. Je peux parler en Français à un chinois qui me comprendra mais qui comprendra encore mieux que je ne connais rien à sa culture et à ses croyances. L'autre élément de qualité pour les OF spécialisés en langue ce sera la prosodie c'est-à-dire les intonations, le rythme, la ponctuation vocale et les particularités d'accent. Que dire alors de l'enseignement scolaire qui risque de devenir obsolète s'il ne tient pas compte de ces évolutions technologiques et sociétales ; Bryan risque d'attendre longtemps que je vienne le chercher dans sa kitchen.

Couleurs tropicales
Le rappeur ivoirien Suspect 95 et le cinéaste guadeloupéen Julien Dalle

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 48:30


L'artiste, auteur, compositeur, interprète ivoirien Suspect 95 présente son nouveau projet Alchimiste sorti le 1er novembre. Un projet dans lequel il explore différents univers musicaux, rappe et chante ses réalités et celles des autres. Et, par téléphone, Julien Dalle, réalisateur de la série Wish diffusée sur Canal + à partir du 20 novembre. Wish met en valeur l'industrie musicale antillaise afin de la faire briller sur la scène internationale. Au casting : Luc Saint-Eloi, Francky Vincent, Admiral T, Jessica Campbell, Jean-Michel Rotin, Misie Sadik, Methi's, Firmine Richard, Laurence Joseph, Jacques Martial... Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Suspect 95 feat Roseline Layo - ExplicationsSuspect 95 - Amitiés d'internetSuspect 95 - TransitionSuspect 95 - Holy ghostSuspect 95 - Vieux mogorRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Le rappeur ivoirien Suspect 95 et le cinéaste guadeloupéen Julien Dalle

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 48:30


L'artiste, auteur, compositeur, interprète ivoirien Suspect 95 présente son nouveau projet Alchimiste sorti le 1er novembre. Un projet dans lequel il explore différents univers musicaux, rappe et chante ses réalités et celles des autres. Et, par téléphone, Julien Dalle, réalisateur de la série Wish diffusée sur Canal + à partir du 20 novembre. Wish met en valeur l'industrie musicale antillaise afin de la faire briller sur la scène internationale. Au casting : Luc Saint-Eloi, Francky Vincent, Admiral T, Jessica Campbell, Jean-Michel Rotin, Misie Sadik, Methi's, Firmine Richard, Laurence Joseph, Jacques Martial... Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Suspect 95 feat Roseline Layo - ExplicationsSuspect 95 - Amitiés d'internetSuspect 95 - TransitionSuspect 95 - Holy ghostSuspect 95 - Vieux mogorRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Chronique des Matières Premières
Cacao: partenariat stratégique entre le broyeur de fêves malaisien GCB et le Conseil Café Cacao ivoirien

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 1:43


C'est une alliance qui ne passe pas inaperçue chez le premier producteur mondial de cacao : le broyeur de fèves malaisien GCB vient de prendre 25% des parts de Transcao société, détenue par le Conseil Café Cacao (CCC), l'organe de régulation de Côte d'Ivoire. Guan Chong Cocoa Berhad (CGB), quatrième broyeur mondial de fèves – derrière Barry Callebaut, Olam et Cargill – n'a pas perdu de temps. À peine arrivé en Côte d'Ivoire, le malaisien est entré en négociation avec Transcao, la société détenue par le Conseil Café Cacao (CCC). Et c'est le CCC lui-même qui a annoncé l'issue de ces longs mois de discussion, à savoir un accord pour la vente de 25 % des parts du broyeur ivoirien.Le CCC explique avoir toujours été ouvert à un partenariat, mais assure ne pas avoir précisément cherché à s'allier avec Guan Chong Berhad. Une source au sein de l'organe de régulation fait comprendre que la proposition du Malaisien est tout simplement la première à être acceptable.Alliance commerciale et techniqueL'opération finalisée est un bon « coup » pour Guan Chong Berhad de l'avis de plusieurs observateurs. Autrement dit, le groupe a réussi en peu de temps ce que les autres majors implantées en Côte d'Ivoire depuis plus longtemps ont échoué à faire.Grâce à l'expertise du groupe malaisien, Transcao va pouvoir élargir la gamme de produits semi-finis qui sortent de ses usines, et surtout toucher d'autres clients. « Nous avons signé cet accord de participation parce que nous voulons avoir un pied en Asie » a expliqué le patron du Conseil Café Cacao, confirmant la volonté de Transcao d'acquérir une dimension internationale.Le CCC, un partenaire qui n'a pas de prixAvec cette opération, GCB confirme de son côté sa stratégie d'expansion. Né en Malaisie, le groupe possède maintenant quatre usines de broyages – trois en Asie et une en Côte d'Ivoire -, pour une capacité de 330 000 tonnes et plusieurs usines qui fabriquent du chocolat industriel en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.Le broyeur malaisien qui transforme 60 000 tonnes de fèves dans son usine de San Pedro inaugurée en 2023 et qui ambitionne de traiter le double d'ici 2025, acquiert grâce à son nouveau partenaire ivoirien l'assurance d'avoir encore plus de volumes à commercialiser.« Mais ce qui compte peut-être encore plus, c'est tout simplement d'être partenaire de l'organe de régulation du premier producteur mondial » explique un expert de la filière, qui voit là, a minima, la promesse, pour le broyeur asiatique, de ne jamais être à court de fèves.À lire aussiPrix du cacao: le Cameroun et le Ghana donnent le ton du marché

Invité Afrique
Hallal Bilal: «la Côte d'Ivoire a vu près de 80% de son couvert forestier et faunique disparaître»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 21, 2024 7:02


Comment protéger les animaux sauvages dans un monde où le couvert forestier ne cesse de diminuer ? C'est l'un des principaux enjeux de la COP16, la conférence mondiale pour la biodiversité, qui s'ouvre ce lundi à Cali, en Colombie. En Afrique de l'Ouest, certaines espèces emblématiques comme l'éléphant sont même en voie d'extinction ! Depuis deux ans, Hallal Bilal préside la Roots Wild Foundation, basée en Côte d'Ivoire. En ligne d'Abidjan, il pousse un cri d'alarme. RFI : Qu'est-ce que vous attendez de cette COP16 pour la biodiversité ?Hallal Bilal : Que des mesures concrètes mais surtout obligatoires soient prises envers les différents gouvernements pour les obliger à s'investir beaucoup plus dans la protection de la biodiversité.Et des animaux sauvages ?Bien sûr.Quels sont à vos yeux les pays africains où la situation est la plus catastrophique ?Ecoutez, je vais déjà parler de mon propre pays. Donc la Côte d'Ivoire a vu près de 80 % de son couvert forestier et faunique disparaître. D'ailleurs, le gouvernement et les membres de la société civile mettent vraiment la main à la pâte et les choses sont en train de changer. Donc oui, déjà la Côte d'Ivoire et puis toute la zone ouest-africaine.À cause de quoi ? À cause de l'urbanisation ou à cause du développement de l'agriculture ?Donc l'urbanisation, bien évidemment, joue un rôle. Le chômage joue un rôle, un rôle très important. L'agriculture bien évidemment aussi, la culture du cacao, la culture du palmier, la culture de l'hévéa, toutes les cultures sont un facteur de déforestation.En Côte d'Ivoire, l'animal emblématique, c'est l'éléphant… Les footballeurs ivoiriens sont bien placés pour le savoir, mais est-ce que ce pachyderme n'est pas en voie d'extinction ?Je peux vous garantir que nous avons vu la quantité de spécimens d'éléphants chuter énormément chez nous en Côte d'Ivoire. Voilà pourquoi d'ailleurs le gouvernement a pris des mesures importantes. Donc, il y a un projet de loi qui a été voté il y a quelques mois par l'Assemblée nationale concernant la création de deux sanctuaires d'éléphants : un sanctuaire dans la zone sud, un sanctuaire dans la zone nord.Est-ce qu'on a des chiffres sur la diminution de la population des éléphants en Côte d'Ivoire ?Ecoutez, pour ma part, oui, je pense qu'actuellement, nous avons une population comprise entre 200 et 500 éléphants maximum.Il y en avait combien il y a 20 ans ?Oh, il y en avait plus de 1000.Donc si on est à 200 éléphants, on peut dire que l'espèce est en voie d'extinction ?Entre 200 et 500 éléphants, je dirais oui, c'est que l'éléphant est pratiquement en voie d'extinction en Côte d'Ivoire. C'est pour ça que, justement, il est primordial et vital de mener des actions en faveur de la reproduction et de leur protection. La déforestation, malheureusement, est un gros facteur de la disparition des éléphants. Les éléphants font des transhumances à travers les couloirs de forêt. Voilà pourquoi nous avons des éléphants qui se retrouvent dans des villages en divagation parce qu'ils sont complètement désorientés puisqu'il n'y a plus de forêt. Donc c'est catastrophique.Et ces éléphants qui divaguent, ils sont tués par les villageois ?Non, alors tout de suite, dès que le ministère des Eaux et Forêts a une information, tout de suite on dépêche une équipe pour protéger cet éléphant, pour sensibiliser la population. Les populations sont plutôt émerveillées de voir l'éléphant. Mais c'est de l'inconscience ou de l'ignorance, donc ils vont s'approcher de l'animal, donc ça peut être risqué. L'éléphant peut être paniqué, mais sinon non, non, non, les populations ne tuent pas l'animal. Et d'ailleurs nous avons soutenu le ministère des Eaux et Forêts afin de déplacer deux éléphants il n'y a pas très longtemps pour les mettre en sécurité.Est-ce qu'il reste du braconnage ?Oui, il reste du braconnage.Pour l'ivoire ?Pour l'ivoire, pour la peau, pour la viande, pour tout. Vous savez, n'oubliez pas qu'en Afrique, nous avons quand même la culture de la consommation de la viande de brousse, tout simplement.Et vous ne craignez pas que, derrière les discours officiels, la déforestation continue et un certain nombre d'espèces disparaissent ?On ne laissera pas faire parce que nous sommes des personnes assez engagées, assez passionnées. Donc nous avons dédié notre vie à la protection de la nature, donc on ne laissera pas faire.Oui, mais si les gens sont d'accord avec cette évolution, vous ne pourrez rien faire ?Alors, en toute sincérité, nous menons énormément de campagnes de sensibilisation aujourd'hui dans chacun de nos communiqués. C'est pour ça que nous en appelons à l'esprit de conservation qui anime chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien, parce que c'est notre héritage. Et les populations comprennent, parce que ne serait-ce que depuis 2023, depuis l'année passée, nous avons récupéré énormément d'animaux. Jusqu'aujourd'hui, nous récupérons tous les jours des animaux à notre refuge. Donc c'est un refuge de transition où nous récupérons tous les animaux, victimes du braconnage et du trafic d'espèces. Ils sont mis à disposition par la population en vue de les préparer et de les soigner, en vue de leur future réintroduction dans la nature dans des zones surtout sécurisées. Donc moi, je peux vous garantir qu'une grande partie de la population aujourd'hui est très engagée dans la protection de la faune ivoirienne. Et on continue de mener nos actions de sensibilisation, même dans les écoles. Pas plus loin que hier, le vice-président de la Fondation a eu un entretien avec Adrienne Soundele, la présidente de la Fondation Soundele Konan qui lutte contre la déforestation, et avec une dame du ministère de l'Education nationale, afin de pouvoir inclure cette matière-là dans le programme scolaire.

Reportage France
Au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, le désarroi des étrangers enfermés

Reportage France

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 2:30


En France, les personnes étrangères auxquelles l'autorité ne reconnaît pas le droit de séjourner sur le territoire peuvent être enfermées dans des CRA, des Centres de rétention administrative, pour une période maximale de 90 jours, avant un renvoi éventuel vers leur pays d'origine ou vers un pays tiers. Le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, souhaite allonger cette période à 210 jours. Une mesure qui fait controverse. Reportage dans un CRA de la région parisienne.  Toutes les 10 à 15 minutes, un avion décolle en rasant la cour déserte du centre de rétention du Mesnil-Amelot. Les pistes de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle sont à deux pas. Dans la grande majorité des cas, les expulsions du territoire ne sont pas effectives et les associations, nombreuses à dénoncer ces détentions, estiment en outre qu'allonger la période de rétention n'y changerait rien. Au sein du CRA, des personnes en situation de rétention, des retenus, traînent devant les portes ouvertes de leurs cellules. « On galère, il n'y a pas de télé. Toute la journée, on se regarde entre nous. On joue aux cartes de temps en temps… Il y a du bruit pour rien la journée », déplore un petit groupe. Le manque d'activité et l'angoisse de l'expulsion peuvent exacerber les tensions entre les détenus. À lire aussiFrance: le gouvernement annonce une deuxième loi immigration en moins d'un anLa députée LFI Gabrielle Cathala effectue une visite surprise du CRA. « Les sanitaires sentent très fort l'urine et il y en a qui sont très sales, déplore-t-elle. En plus, il pleut donc la plupart des locaux sont trempés au sol. »La députée noue le dialogue avec des retenus. Ils expriment leur mal-être. Et le désarroi dans lequel les plonge le fait de ne pas savoir quand ils pourront sortir du centre de rétention. « Quand on te dit qu'on va te renvoyer dans ton pays, ça ne va pas être facile pour toi », témoigne un jeune Guinéen, en France depuis six ans. À écouterLes centres de rétention administrative: «Des lieux pires que la prison»Des allers et retours en CRAEn 2023, seul un tiers des retenus du Mesnil-Amelot ont finalement été renvoyés dans leur pays. Comme les deux autres tiers, Mohamad, originaire du Soudan, risque de passer plusieurs semaines enfermés au CRA, puis être remis à la rue. Le jeune homme, sans papiers, ne peut être expulsé vers son pays puisqu'il est en guerre.« J'ai été contrôlé par hasard dans la rue. J'ai été jugé et amené ici. Ils m'ont dit que je devais rester 26 jours, mais après, je ne sais pas s'ils vont prolonger ma rétention ou s'ils vont me laisser sortir », confie Mohamad.À côté de lui, un quinquagénaire, la jambe dans une attelle, alerte l'élue sur sa situation. Depuis quelques années, la vie de cet Ivoirien est une alternance de séjours en rétention et de périodes d'assignation à résidence. En janvier, février et jusqu'à avril, il était déjà retenu. « Je suis sorti le 24 avril. Dès le 25 avril, je devais tous les jours signer au commissariat à 10 h. J'ai signé jusqu'au 5 septembre. Et ils m'ont mis ici. Le préfet a dit que c'est parce qu'il n'avait pas confiance. » L'homme n'est pas expulsé, selon lui, car il n'a pas de documents. D'où ce va-et-vient au CRA.Au bout de 4 heures, la députée met un terme à sa visite avec le sentiment de quitter une machine à enfermer. Une machine enrayée.À écouterÀ Calais, «Mamie Brigitte» recharge les batteries des migrantsCe reportage a été réalisé en suivant la députée LFI, Gabrielle Cathala, lors d'une visite surprise au CRA du Mesnil-Amelot, accompagner un élu étant le seul moyen pour un journaliste d'avoir accès à ce lieu.

Couleurs tropicales
Le rap ivoirien de Nash et du Guinéen Straiker rencontre le cinéaste Simon Moutaïrou

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 48:29


La rappeuse ivoirienne Nash, de passage à Paris. Son nouvel album Ambiance Nouchy est sorti en mars 2024. En parallèle de sa prochaine tournée, elle s'apprête à célébrer les 10 ans de son festival Hip-Hop Enjaillement. Le rappeur guinéen Straïker sera sur la scène du Cabaret sauvage le 28 septembre. Le 13 septembre, il a sorti une nouvelle mixtape : Audace. Et Simon Moutaïrou nous rappelle avec le film Ni chaînes, ni maîtres que l'esclavage est un passé encore très présent. Son film, en salles le 18 septembre 2024, réunit à l'écran Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Diakhere Thiandoum et Benoît Magimel. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Nash - Eux ils parlentStraiker - JooniNash - Gbayer çaStraiker - Audacieux.Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Le rap ivoirien de Nash et du Guinéen Straiker rencontre le cinéaste Simon Moutaïrou

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 48:29


La rappeuse ivoirienne Nash, de passage à Paris. Son nouvel album Ambiance Nouchy est sorti en mars 2024. En parallèle de sa prochaine tournée, elle s'apprête à célébrer les 10 ans de son festival Hip-Hop Enjaillement. Le rappeur guinéen Straïker sera sur la scène du Cabaret sauvage le 28 septembre. Le 13 septembre, il a sorti une nouvelle mixtape : Audace. Et Simon Moutaïrou nous rappelle avec le film Ni chaînes, ni maîtres que l'esclavage est un passé encore très présent. Son film, en salles le 18 septembre 2024, réunit à l'écran Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Diakhere Thiandoum et Benoît Magimel. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Nash - Eux ils parlentStraiker - JooniNash - Gbayer çaStraiker - Audacieux.Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Le rap ivoirien de Nash et du Guinéen Straiker rencontre le cinéaste Simon Moutaïrou

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Sep 16, 2024 48:30


La rappeuse ivoirienne Nash, de passage à Paris. Son nouvel album Ambiance Nouchy est sorti en mars 2024. En parallèle de sa prochaine tournée, elle s'apprête à célébrer les 10 ans de son festival Hip-Hop Enjaillement. Le rappeur guinéen Straïker sera sur la scène du Cabaret sauvage le 28 septembre. Le 13 septembre, il a sorti une nouvelle mixtape : Audace. Et Simon Moutaïrou nous rappelle avec le film Ni chaînes, ni maîtres que l'esclavage est un passé encore très présent. Son film, en salles le 18 septembre 2024, réunit à l'écran Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Diakhere Thiandoum et Benoît Magimel. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Nash - Eux ils parlentStraiker - JooniNash - Gbayer çaStraiker - Audacieux.Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Le rap ivoirien de Nash et du Guinéen Straiker rencontre le cinéaste Simon Moutaïrou

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Sep 16, 2024 48:30


La rappeuse ivoirienne Nash, de passage à Paris. Son nouvel album Ambiance Nouchy est sorti en mars 2024. En parallèle de sa prochaine tournée, elle s'apprête à célébrer les 10 ans de son festival Hip-Hop Enjaillement. Le rappeur guinéen Straïker sera sur la scène du Cabaret sauvage le 28 septembre. Le 13 septembre, il a sorti une nouvelle mixtape : Audace. Et Simon Moutaïrou nous rappelle avec le film Ni chaînes, ni maîtres que l'esclavage est un passé encore très présent. Son film, en salles le 18 septembre 2024, réunit à l'écran Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Diakhere Thiandoum et Benoît Magimel. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Nash - Eux ils parlentStraiker - JooniNash - Gbayer çaStraiker - Audacieux.Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Honneur aux femmes du Coupé Décalé ivoirien avec Crystelles Yohou

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 48:30


«Le coupé-décalé est un genre musical ayant émergé au début des années 2000 dans la communauté ivoirienne à Paris, et devenu populaire en Côte d'Ivoire et en Afrique subsaharienne. Le coupé décalé naît d'un groupe d'ambianceurs ivoiriens en France appelé la Jet Set (connus pour leurs sapes avant-gardistes et leur manière de danser). Initialement les membres de ce mouvement sont tous des «binguistes», c'est-à-dire les Ivoiriens qui sont allés se «chercher en Europe (pour améliorer leurs conditions de vie).» Crystelles Yohou (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Douk Saga - SagacitéLinda de Lindsay - StylmoulanceChristina DJ - SagesseChristy B - Gouanou DanceMaty Dollar - PistoleroBamba Amy Sarah - DouahoudéVitale - Doyo doyo Teeyah - Coupé DécaléRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Honneur aux femmes du Coupé Décalé ivoirien avec Crystelles Yohou

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 48:30


«Le coupé-décalé est un genre musical ayant émergé au début des années 2000 dans la communauté ivoirienne à Paris, et devenu populaire en Côte d'Ivoire et en Afrique subsaharienne. Le coupé décalé naît d'un groupe d'ambianceurs ivoiriens en France appelé la Jet Set (connus pour leurs sapes avant-gardistes et leur manière de danser). Initialement les membres de ce mouvement sont tous des «binguistes», c'est-à-dire les Ivoiriens qui sont allés se «chercher en Europe (pour améliorer leurs conditions de vie).» Crystelles Yohou (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Douk Saga - SagacitéLinda de Lindsay - StylmoulanceChristina DJ - SagesseChristy B - Gouanou DanceMaty Dollar - PistoleroBamba Amy Sarah - DouahoudéVitale - Doyo doyo Teeyah - Coupé DécaléRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Journal de l'Afrique
Massacre de Thiaroye : six tirailleurs reconnus officiellement "morts pour la France"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 14:26


Six tirailleurs africains dont quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat issu de la Haute-Volta (devenu Burkina Faso) viennent officiellement d'être reconnus "morts pour la France à titre posthume". Tous ont été exécutés sur ordre d'officiers de l'armée française au camp de Thiaroye, au Sénégal en la nuit du 1er décembre 1944. Dimanche soir le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a réagit. 

Journal de l'Afrique
Le capitaine Traoré accuse ses voisins ivoirien et béninois de vouloir "déstabiliser" le Burkina

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 11, 2024 14:11


Au Burkina Faso, le président de la transition Ibrahim Traoré a tenu un discours "aux forces vives" du pays venues de tout le territoire pour l'acclamer. C'est la première intervention de cette ampleur depuis les rumeurs de coup d'Etat du mois de juin. Il en a profité pour pointer du doigt la Côte d'Ivoire et le Bénin, qu'il accuse de vouloir "déstabiliser" le Burkina.

Couleurs tropicales
Honneur aux femmes du Coupé Décalé ivoirien avec Crystelles Yohou

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jul 1, 2024 48:30


«Le coupé-décalé est un genre musical ayant émergé au début des années 2000 dans la communauté ivoirienne à Paris, et devenu populaire en Côte d'Ivoire et en Afrique subsaharienne. Le coupé décalé naît d'un groupe d'ambianceurs ivoiriens en France appelé la Jet Set (connus pour leurs sapes avant-gardistes et leur manière de danser). Initialement les membres de ce mouvement sont tous des «binguistes», c'est-à-dire les Ivoiriens qui sont allés se «chercher en Europe (pour améliorer leurs conditions de vie).» Crystelles Yohou Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Douk Saga - SagacitéLinda de Lindsay - StylmoulanceChristina DJ - SagesseChristy B - Gouanou DanceMaty Dollar - PistoleroBamba Amy Sarah - DouahoudéVitale - Doyo doyo Teeyah - Coupé DécaléRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Honneur aux femmes du Coupé Décalé ivoirien avec Crystelles Yohou

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jul 1, 2024 48:30


«Le coupé-décalé est un genre musical ayant émergé au début des années 2000 dans la communauté ivoirienne à Paris, et devenu populaire en Côte d'Ivoire et en Afrique subsaharienne. Le coupé décalé naît d'un groupe d'ambianceurs ivoiriens en France appelé la Jet Set (connus pour leurs sapes avant-gardistes et leur manière de danser). Initialement les membres de ce mouvement sont tous des «binguistes», c'est-à-dire les Ivoiriens qui sont allés se «chercher en Europe (pour améliorer leurs conditions de vie).» Crystelles Yohou Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Douk Saga - SagacitéLinda de Lindsay - StylmoulanceChristina DJ - SagesseChristy B - Gouanou DanceMaty Dollar - PistoleroBamba Amy Sarah - DouahoudéVitale - Doyo doyo Teeyah - Coupé DécaléRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
«Boomrang», la nouvelle chanson du rappeur ivoirien Didi B sortie le 24 juin

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 26, 2024 48:30


Chaque vendredi, l'émission est consacrée aux nouveautés musicales de ces dernières semaines et aux chansons cultes dans la séquence gold. Dans la séquence Génération Consciente, les auditeurs prennent la parole à travers des notes vocales envoyées via Whatsapp au 00336.37.42.62.24. Bonus : Le blind test opposant Sidi Diop et Herman Amisi, nos invités lundi 24 juin 2024. Par téléphone, Sosso Bamba de Viseho présente la 2ème édition du Forum International des Compétences les 24 et 25 juillet 2024 au Palais des Congrès à Nouakchott, en Mauritanie. Et Vincent Kunda, promoteur du festival Kongo River, dont la 4ème édition aura lieu à Brazzaville et Kinshasa du 22 au 28 juillet 2024. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Extra Musica Nouvel Horizon feat Roselyne Layo - C'est vraiOrquesta Akokàn - Con licenciaTiken Jah Fakoly - Le prix du paradisTitaï feat Maud Elka, Youka - J'suis plus làOlivier Cheuwa - MamaleLenny Silver et Lookman - CallingAdmiral T feat Panta son - Dream bigSidy Diop - Laisse les parlerLow Jay - ExVegedream X Singuila - Elle veut jouerDidi B - BoomrangRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
«Boomrang», la nouvelle chanson du rappeur ivoirien Didi B sortie le 24 juin

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 26, 2024 48:30


Chaque vendredi, l'émission est consacrée aux nouveautés musicales de ces dernières semaines et aux chansons cultes dans la séquence gold. Dans la séquence Génération Consciente, les auditeurs prennent la parole à travers des notes vocales envoyées via Whatsapp au 00336.37.42.62.24. Bonus : Le blind test opposant Sidi Diop et Herman Amisi, nos invités lundi 24 juin 2024. Par téléphone, Sosso Bamba de Viseho présente la 2ème édition du Forum International des Compétences les 24 et 25 juillet 2024 au Palais des Congrès à Nouakchott, en Mauritanie. Et Vincent Kunda, promoteur du festival Kongo River, dont la 4ème édition aura lieu à Brazzaville et Kinshasa du 22 au 28 juillet 2024. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Extra Musica Nouvel Horizon feat Roselyne Layo - C'est vraiOrquesta Akokàn - Con licenciaTiken Jah Fakoly - Le prix du paradisTitaï feat Maud Elka, Youka - J'suis plus làOlivier Cheuwa - MamaleLenny Silver et Lookman - CallingAdmiral T feat Panta son - Dream bigSidy Diop - Laisse les parlerLow Jay - ExVegedream X Singuila - Elle veut jouerDidi B - BoomrangRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: Taekwondo, boom ivoirien et génération dorée [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2024 2:14


Nous poursuivons notre petite série sur le taekwondo en Côte d'Ivoire. Ces derniers jours vous avez pu entendre un Grand reportage dédié au parcours des champions ivoiriens Cheick Cissé et Ruth Gbagbi. Nous vous avons parlé de l'importance de ce sport dans la société ivoirienne, de l'étonnante greffe de ce sport sud-coréen en Côte d'Ivoire et ce matin notre correspondant à Abidjan, Youenn Gourlay, nous parle de l'important vivier de futurs champions qui existe aujourd'hui dans le pays…  À lire aussiCôte d'Ivoire: les enfants séduits par les vertus du taekwondo [1/3]À lire aussiCôte d'Ivoire: comment le taekwondo est devenu l'art martial préféré des Ivoiriens [2/3]À lire aussiJO 2024: la Côte d'Ivoire et le taekwondo, une histoire d'amour olympique

Afrique Économie
Cacao ivoirien: les coopératives, maillon central des nouvelles normes européennes

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 5, 2024 2:34


Premier fournisseur de cacao de l'Union européenne, la Côte d'Ivoire doit se mettre en conformité avec les nouvelles normes européennes contre la déforestation et pour des conditions de travail acceptables pour les producteurs, qui vont entrer en vigueur en janvier prochain. Les coopératives se retrouvent en première ligne. De notre envoyée spéciale à San Pedro,« Nous sommes ici et nos plantations sont autour de Blaou, en bleu ». Brahima Niampa pointe sur son ordinateur une carte géographique où les planteurs sont répertoriés. « Voici la forêt classée où la réserve de Rapide Grah commence. Donc, on peut connaître la distance qui sépare le dernier champ et Rapide Grah. C'est le premier élément que nous utilisons ici pour être sûr que nos producteurs ne se retrouvent pas dans une aire protégée. »Compter les cabosses et géolocaliser les producteursLes coopératives sont de fait au centre du dispositif de traçabilité du cacao. Elles ont dans leur cahier des charges la géolocalisation du producteur et le suivi de sa production pour éviter l'agrégation de cacao non certifié. « Nous connaissons la superficie de sa plantation et nous savons aussi qu'il y a un rendement au niveau national. Et puis nos techniciens vont sur le terrain. Ils calculent le nombre de cabosses sur les pieds. Ils essaient d'évaluer chaque année le potentiel de livraison de chaque champ. Donc chaque fois que le producteur fait des livraisons, on essaie de suivre et on s'assure qu'il ne prend pas d'autre cacao pour mettre dans sa production. »La coopérative collecte et stocke le cacao des petits producteurs. Elle doit également s'assurer du respect des critères de durabilité dans la production, puis assure la livraison du cacao dit durable auprès des industriels, étapes stratégiques dans la traçabilité des fèves. « Si on n'a pas de traçabilité sur les produits, on ne pourra pas les vendre, assure Florence Kouakou, responsable d'une autre coopérative, qui affirme respecter les normes. Aujourd'hui, le plus gros marché de cacao au monde, c'est l'Europe, donc on est obligé de s'y conformer. Moi, je pense qu'être dans la tricherie, ce n'est pas ça qui va favoriser les choses. Parce qu'à un moment, celui qui achète le cacao viendra sur le terrain vérifier. »Des questions sur la traçabilitéDes audits sont effectués, ils mettent en avant les coopératives. Mais l'intégrité de certaines est questionnable, estime un spécialiste du secteur. La grande boucle du cacao, vieillissante, produirait toujours 400 000 tonnes. « C'est difficile à démontrer, reconnaît François Ruf, ancien chercheur du Cirad. Mais de nos observations, il est clair qu'il y a une partie de ces 400 000 tonnes qui vient des nouvelles boucles du cacao, là où les nouvelles plantations se sont créées, en particulier dans la région de Man. Vous vous mettez près de certaines coopératives la nuit, et vous voyez les camions arriver et les déchargements opérer. »À l'initiative du Conseil Café Cacao, la géolocalisation des planteurs, la distribution des cartes d'identification et la formation à l'usage des logiciels sont encore en cours pour rentrer dans les clous des nouvelles normes européennes.

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Le duo ivoirien Stane Blegbo et Thomas Gianetti et la Camerounaise Rolande Mezintchi

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later May 26, 2024 3:14


Les têtes d'affiche de Denise Epoté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, aujourd'hui avec Nicolas Brousse : en 2023, le duo ivoirien Stane Blegbo et Thomas Gianetti a mis au point Djoli, une plateforme digitale et intuitive pour réduire les pertes post-récolte et simplifier les processus d'approvisionnement. Et la Camerounaise Rolande Mezintchi, productrice de vin à base d'ananas et de cerises.

Musiques du monde
Du live avec Marthe & Pilani Bubu + Emel #SessionLive, Afrique du Sud x Tunisie

Musiques du monde

Play Episode Listen Later May 5, 2024 48:30


De l'Afrique du Sud à la Tunisie, en posant un pied en France et aux États-Unis, nos invitées sont Pilani Bubu, accompagnée par le quartet Marthe et Emel, avec une équipe exclusivement féminine. Marthe et Pilani Bubu dévoilent Nay' Indaba, le premier album commun du collectif jazz-rock trans-oriental français et de la fameuse chanteuse et poétesse sud-africaine. Une odyssée sonore à travers l'Afrique du Sud, ses rythmes et ses femmes militantes. Ces deux entités fusionnent pour raconter en musique l'histoire et les cultures de l'Afrique du Sud à travers le prisme de femmes fortes. Avec ce premier disque qui réunit plusieurs mondes musicaux, où s'entremêlent cocottes de guitares, éléments rythmiques ancestraux, chants engagés, voix envoûtantes et cuivres lancinants, cette nouvelle entité dévoile une aventure sonore et humaine unique. Nay' Indaba fait référence, en langue zoulou, à une conversation importante à avoir. "Indaba" est la réunion des chefs nguni pour discuter de questions de société pertinentes. Dans ce disque, le groupe s'intéresse aux faits sociaux en Afrique du Sud, à ses luttes, au sein d'une musique hybride sublimée par des influences soul, jazz expérimental. Il existe un proverbe africain qui dit qu'une mère ressent toutes les douleurs de ses enfants par le biais d'une connexion invisible dès la naissance, via le cordon ombilical de l'enfant (inkaba yom ntana), jusqu'au nombril ou au ventre de la mère (inimba). Au cours des huit titres de l'album, la formation approfondit l'idée que les femmes sont les futures porteuses de changement et leaders mondiales, en raison de leur essence en tant que donneuses de vie et nourricières.Elle explore en profondeur l'histoire complexe de l'Afrique du Sud et ses maux sociaux. Elle partage une histoire positive de la lutte continue contre les inégalités, le chômage des jeunes et la pauvreté, et plaide pour le progrès et la réussite des Noirs autrefois défavorisés, comme l'a fait la Conteuse indélébile, Pilani Bubu, tout en accueillant le quatuor français Marthe en Afrique du Sud. Enraciné dans l'atmosphère magnétique et les souvenirs de ce pays, il en ressort une musicalité à la fois psychédélique et féroce. Quel honneur ce fut d'accueillir la première étape de cette résidence d'écriture collaborative en Afrique du Sud aux Flame Studios de Constitution Hill à l'Old Fort. Partager l'histoire de notre passé tout en travaillant à proximité de l'ancienne prison pour femmes à Constitution Hill. De nombreuses histoires sont partagées sur notre pays, et pendant mon temps avec Marthe, c'était l'endroit le plus approprié et le plus organique pour travailler, qui pouvait insuffler un but et une inspiration dans notre processus créatif. Il renferme une partie de l'histoire du pays... ses conflits, ses progrès et ses victoires. Et en effet, l'énergie et la cause à Constitution Hill ont trouvé leur chemin dans la musique. C'est une ode à la Women's Jail, à Imbokodo (les femmes fortes qui ont défilé vers les Union Buildings en 1956) et à ses enfants d'aujourd'hui, naviguant dans l'impact générationnel de l'histoire de notre pays, raconte Pilani Bubu.Titres interprétés au grand studio- Asifani Live RFI- Awuyazi, extrait album- Umfazi Live RFI.Line Up : Pilani Bubu (chant), Florent Briqué (trompette), Alexis Moutzouris (saxophone /clarinette), Lucas Territo (guitare), Damien Bernard (batterie), Maggie Doherty (traduction).Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset.► Album Nay' Indaba _ conversation importante en langue xhosa (L'oreille en friche 2024).Asizolalala clip Facebook Pilani. Puis nous recevons Emel (Mathlouthi) pour la sortie de son nouvel album MRA.Il faut savoir parfois reprendre le contrôle de soi. Rien qu'un peu et surtout, avec force. Emel l'a fait avec ce quatrième album qui ne ressemble en rien à ce que vous avez déjà entendu d'elle. MRA est comme une nouvelle naissance dansante et percutante. Depuis son arrivée sur la scène internationale en 2012 avec son album Kelmti Horra, Emel a toujours proposé une musique qui implique avec intensité ses auditeurs et auditrices. Une musique dont “la parole est libre” (“Kelmti Horra” en arabe, oui) et véritable bande-son de révolutions.Avec MRA, Emel a voulu déconstruire pour tout reconstruire, se stimuler, “pour que la musique reste vivante”, intime-t-elle. En résulte un album à la musique puissante, salvatrice et féministe. Puissante par ses productions fiévreuses, hip-hop, pop comme reggaeton, habillage parfait d'un combat - en témoigne le titre Massive Will qui ouvre l'album, dans lequel les instruments boxent l'oreille. Salvatrice par son pouvoir d'évocation et ses paroles rassembleuses, dignes des plus grands manifestes - “Ma voix n'a pas de limites / ma voix n'a pas de fin”, clame-t-elle dans Souty. Féministe rien que par le nom de cet album, MRA voulant dire “femme”, en arabe. Mais une femme qui ne respecterait pas les codes. Féministe aussi car écrit, pensé et produit exclusivement par et avec des femmes. Avec MRA, Emel veut créer un mouvement fait de femmes fatiguées mais infatigables. Aux côtés de Camélia Jordana, Nayomi, Alyona Alyona... Des femmes qui chantent, rappent, produisent, écrivent en anglais, en arabe ou en français mais qui s'accordent sur la même langue et le même combat. “Ma responsabilité, c'est de porter leurs voix en même temps que je porte la mienne”, clame Emel.MRA, pour une musicienne féministe qui s'est rendu compte qu'elle n'avait pas assez donné la parole aux femmes en s'entourant. MRA n'est que le résultat de ces prises de conscience. Pour ça, elle a eu besoin de renaître de ses cendres (“I will rise again like a Phoenix” évoque-t-elle dans Rise). Dire, comme dans le titre Nar - inspiré du message et de l'aura de la superstar MIA - “je suis une guerrière, une sorcière, une super-héroïne”.  Déconstruire pour mieux reconstruire, oui, mais ensemble. Alors venez chanter à l'unisson avec elle sur ce divin jeu de voix et reggaeton arabe dans Lose My Mind. Sur le rap magnifié d'Idha, aussi, inspiré de liberté (“Si un jour le peuple désire la vie, il faut que le destin se courbe”.) Oui, accompagnons Emel sur I'll Leave, déclaration d'amour électro à son père qui lui a transmis l'amour de la musique mais surtout l'empathie que, malheureusement, elle ne voit pas dans le monde (“Father, they have lost their mind”). Avec elle et la rappeuse ukrainienne Alyona Alyona, faisons honneur dans Maurice à cet immigré Ivoirien licencié pour avoir pris une pause. Impossible aussi de ne pas se soustraire à la puissance évocatrice de Mazel aux synthés tendres, co - produit avec Pénélope Antena. Titre où l'on voyage dans un village tunisien pour raconter l'histoire d'un viol d'une femme trans..  Reprenons les rênes de nos destins comme Emel nous incite à le faire avec ce sublime MRA. Mazel, d'ailleurs, qui ne veut rien dire d'autre que ‘“encore”. Malgré la laideur menaçante du monde et de ses violences, combattons, encore.  En n'oubliant jamais de le faire - ensemble - en dansant.Titres interprétés au grand studio- Massive Will, Live RFI- Mazel Feat. Camelia Jordana, extrait de l'album- Souty Live RFI, voir le clip.Line Up : Emel, chant, Alice Animal, guitareSon : Mathias Taylor, Benoît Letirant► Album MRA _ femme en langue arabe (Yotanka Rd 2024)► À lire sur RFI Musique ► Facebook -  chaîne Youtube - Instagram► Lose My Mind, clip.

Musiques du monde
Du live avec Marthe & Pilani Bubu + Emel #SessionLive, Afrique du Sud x Tunisie

Musiques du monde

Play Episode Listen Later May 5, 2024 48:30


De l'Afrique du Sud à la Tunisie, en posant un pied en France et aux États-Unis, nos invitées sont Pilani Bubu, accompagnée par le quartet Marthe et Emel, avec une équipe exclusivement féminine. Marthe et Pilani Bubu dévoilent Nay' Indaba, le premier album commun du collectif jazz-rock trans-oriental français et de la fameuse chanteuse et poétesse sud-africaine. Une odyssée sonore à travers l'Afrique du Sud, ses rythmes et ses femmes militantes. Ces deux entités fusionnent pour raconter en musique l'histoire et les cultures de l'Afrique du Sud à travers le prisme de femmes fortes. Avec ce premier disque qui réunit plusieurs mondes musicaux, où s'entremêlent cocottes de guitares, éléments rythmiques ancestraux, chants engagés, voix envoûtantes et cuivres lancinants, cette nouvelle entité dévoile une aventure sonore et humaine unique. Nay' Indaba fait référence, en langue zoulou, à une conversation importante à avoir. "Indaba" est la réunion des chefs nguni pour discuter de questions de société pertinentes. Dans ce disque, le groupe s'intéresse aux faits sociaux en Afrique du Sud, à ses luttes, au sein d'une musique hybride sublimée par des influences soul, jazz expérimental. Il existe un proverbe africain qui dit qu'une mère ressent toutes les douleurs de ses enfants par le biais d'une connexion invisible dès la naissance, via le cordon ombilical de l'enfant (inkaba yom ntana), jusqu'au nombril ou au ventre de la mère (inimba). Au cours des huit titres de l'album, la formation approfondit l'idée que les femmes sont les futures porteuses de changement et leaders mondiales, en raison de leur essence en tant que donneuses de vie et nourricières.Elle explore en profondeur l'histoire complexe de l'Afrique du Sud et ses maux sociaux. Elle partage une histoire positive de la lutte continue contre les inégalités, le chômage des jeunes et la pauvreté, et plaide pour le progrès et la réussite des Noirs autrefois défavorisés, comme l'a fait la Conteuse indélébile, Pilani Bubu, tout en accueillant le quatuor français Marthe en Afrique du Sud. Enraciné dans l'atmosphère magnétique et les souvenirs de ce pays, il en ressort une musicalité à la fois psychédélique et féroce. Quel honneur ce fut d'accueillir la première étape de cette résidence d'écriture collaborative en Afrique du Sud aux Flame Studios de Constitution Hill à l'Old Fort. Partager l'histoire de notre passé tout en travaillant à proximité de l'ancienne prison pour femmes à Constitution Hill. De nombreuses histoires sont partagées sur notre pays, et pendant mon temps avec Marthe, c'était l'endroit le plus approprié et le plus organique pour travailler, qui pouvait insuffler un but et une inspiration dans notre processus créatif. Il renferme une partie de l'histoire du pays... ses conflits, ses progrès et ses victoires. Et en effet, l'énergie et la cause à Constitution Hill ont trouvé leur chemin dans la musique. C'est une ode à la Women's Jail, à Imbokodo (les femmes fortes qui ont défilé vers les Union Buildings en 1956) et à ses enfants d'aujourd'hui, naviguant dans l'impact générationnel de l'histoire de notre pays, raconte Pilani Bubu.Titres interprétés au grand studio- Asifani Live RFI- Awuyazi, extrait album- Umfazi Live RFI.Line Up : Pilani Bubu (chant), Florent Briqué (trompette), Alexis Moutzouris (saxophone /clarinette), Lucas Territo (guitare), Damien Bernard (batterie), Maggie Doherty (traduction).Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset.► Album Nay' Indaba _ conversation importante en langue xhosa (L'oreille en friche 2024).Asizolalala clip Facebook Pilani. Puis nous recevons Emel (Mathlouthi) pour la sortie de son nouvel album MRA.Il faut savoir parfois reprendre le contrôle de soi. Rien qu'un peu et surtout, avec force. Emel l'a fait avec ce quatrième album qui ne ressemble en rien à ce que vous avez déjà entendu d'elle. MRA est comme une nouvelle naissance dansante et percutante. Depuis son arrivée sur la scène internationale en 2012 avec son album Kelmti Horra, Emel a toujours proposé une musique qui implique avec intensité ses auditeurs et auditrices. Une musique dont “la parole est libre” (“Kelmti Horra” en arabe, oui) et véritable bande-son de révolutions.Avec MRA, Emel a voulu déconstruire pour tout reconstruire, se stimuler, “pour que la musique reste vivante”, intime-t-elle. En résulte un album à la musique puissante, salvatrice et féministe. Puissante par ses productions fiévreuses, hip-hop, pop comme reggaeton, habillage parfait d'un combat - en témoigne le titre Massive Will qui ouvre l'album, dans lequel les instruments boxent l'oreille. Salvatrice par son pouvoir d'évocation et ses paroles rassembleuses, dignes des plus grands manifestes - “Ma voix n'a pas de limites / ma voix n'a pas de fin”, clame-t-elle dans Souty. Féministe rien que par le nom de cet album, MRA voulant dire “femme”, en arabe. Mais une femme qui ne respecterait pas les codes. Féministe aussi car écrit, pensé et produit exclusivement par et avec des femmes. Avec MRA, Emel veut créer un mouvement fait de femmes fatiguées mais infatigables. Aux côtés de Camélia Jordana, Nayomi, Alyona Alyona... Des femmes qui chantent, rappent, produisent, écrivent en anglais, en arabe ou en français mais qui s'accordent sur la même langue et le même combat. “Ma responsabilité, c'est de porter leurs voix en même temps que je porte la mienne”, clame Emel.MRA, pour une musicienne féministe qui s'est rendu compte qu'elle n'avait pas assez donné la parole aux femmes en s'entourant. MRA n'est que le résultat de ces prises de conscience. Pour ça, elle a eu besoin de renaître de ses cendres (“I will rise again like a Phoenix” évoque-t-elle dans Rise). Dire, comme dans le titre Nar - inspiré du message et de l'aura de la superstar MIA - “je suis une guerrière, une sorcière, une super-héroïne”.  Déconstruire pour mieux reconstruire, oui, mais ensemble. Alors venez chanter à l'unisson avec elle sur ce divin jeu de voix et reggaeton arabe dans Lose My Mind. Sur le rap magnifié d'Idha, aussi, inspiré de liberté (“Si un jour le peuple désire la vie, il faut que le destin se courbe”.) Oui, accompagnons Emel sur I'll Leave, déclaration d'amour électro à son père qui lui a transmis l'amour de la musique mais surtout l'empathie que, malheureusement, elle ne voit pas dans le monde (“Father, they have lost their mind”). Avec elle et la rappeuse ukrainienne Alyona Alyona, faisons honneur dans Maurice à cet immigré Ivoirien licencié pour avoir pris une pause. Impossible aussi de ne pas se soustraire à la puissance évocatrice de Mazel aux synthés tendres, co - produit avec Pénélope Antena. Titre où l'on voyage dans un village tunisien pour raconter l'histoire d'un viol d'une femme trans..  Reprenons les rênes de nos destins comme Emel nous incite à le faire avec ce sublime MRA. Mazel, d'ailleurs, qui ne veut rien dire d'autre que ‘“encore”. Malgré la laideur menaçante du monde et de ses violences, combattons, encore.  En n'oubliant jamais de le faire - ensemble - en dansant.Titres interprétés au grand studio- Massive Will, Live RFI- Mazel Feat. Camelia Jordana, extrait de l'album- Souty Live RFI, voir le clip.Line Up : Emel, chant, Alice Animal, guitareSon : Mathias Taylor, Benoît Letirant► Album MRA _ femme en langue arabe (Yotanka Rd 2024)► À lire sur RFI Musique ► Facebook -  chaîne Youtube - Instagram► Lose My Mind, clip.

Entrepreneur State Of Mind Podcast
EP 80 w/ S. Bedi : Comprendre l'explosion

Entrepreneur State Of Mind Podcast

Play Episode Listen Later May 5, 2024 118:46


Pour ceux qui souhaitent rejoindre la #TribuESOA au sein de notre groupe Telegram exclusif, c'est par ici : https://bit.ly/ESOATribe --------- Le Podcast "#Entrepreneur State Of Africa" dit tout haut ce que les #entrepreneurs pensent tout bas, avec Kahi Lumumba (Co-Founder & CEO Totem Experience, Adicomdays) et Moulaye Tabouré (Co-Founder & CEO de ANKA (ex-Afrikrea) ). Dans cet épisode, Kahi et Moulaye reçoivent le fondateur et Board Member de PUSH Ci. Steven Bedi partage son engagement et leçons d'avoir développé le collectif startups ivoirien CI20 , le fonds StartupBoost Capital , le projet de loi startups et de multiples autres collaborations avec l'Etat Ivoirien et d'autres entrepreneurs. ----- Ce podcast est produit par Totem Factory by Totem Experience que vous pouvez joindre pour tous vos besoins de production

Couleurs tropicales
L'artiste musicien ivoirien Suspect 95 fait sa libre antenne

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Mar 6, 2024 48:30


Accompagné de Laura Mbakop, membre de la famille de Couleurs Tropicales, Claudy Siar donne la parole aux auditeurs qui s'expriment sur des sujets de leur choix et s'adressent à l'invité. Invité : Suspect 95, artiste musicien ivoirien. Son nouveau projet sortira fin 2024. En 2023, il a sorti son premier album Société suspecte. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Suspect 95 feat Youssoupha - Société suspecteSuspect 95 - KpaflotagePaterne Maestro feat Suspect 95 - PeleronSuspect 95 - Y'a la santéSuspect 95 - La guerreSuspect 95 feat Tchaïkabo, Mr Béhi - SoumanlehRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
L'artiste musicien ivoirien Suspect 95 fait sa libre antenne

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Mar 6, 2024 48:30


Accompagné de Laura Mbakop, membre de la famille de Couleurs Tropicales, Claudy Siar donne la parole aux auditeurs qui s'expriment sur des sujets de leur choix et s'adressent à l'invité. Invité : Suspect 95, artiste musicien ivoirien. Son nouveau projet sortira fin 2024. En 2023, il a sorti son premier album Société suspecte. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Suspect 95 feat Youssoupha - Société suspecteSuspect 95 - KpaflotagePaterne Maestro feat Suspect 95 - PeleronSuspect 95 - Y'a la santéSuspect 95 - La guerreSuspect 95 feat Tchaïkabo, Mr Béhi - SoumanlehRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Reportage International
L'éléphant, un symbole ivoirien en péril

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 28, 2024 2:36


La population de pachydermes est en chute libre depuis plusieurs années. Une situation qui oblige le gouvernement ivoirien à réagir : de nouvelles mesures de conservation, en particulier la création de sanctuaires, ont été annoncées en décembre dernier. Car il y a urgence à sauver ces monuments de la nature et du patrimoine national.

Reportage Afrique
Icônes du foot ivoirien [5/6] – Yaya Touré, l'empereur du milieu

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 12, 2024 2:31


La CAN, c'est déjà demain ! Et avant le coup d'envoi de la 34ᵉ édition à Abidjan, RFI vous propose toute la semaine une série autour des icônes ivoiriennes du ballon rond. Souvent comparé et opposé à Didier Drogba, place aujourd'hui à Yaya Touré. Le milieu de terrain, natif de Bouaké, a joué plus de dix ans avec la tunique orange des Éléphants. Pour près de 100 sélections... Celui qui a disputé 3 Coupes du monde et 6 Coupes d'Afrique a terminé sa carrière en apothéose en 2015. En soulevant la CAN avec le brassard de capitaine, Yaya Touré, l'empereur du milieu, c'est un reportage de Martin Guez et Youenn Gourlay.

Reportage Afrique
Icônes du foot ivoirien [6/6] – Gervinho, enfant chéri de la Côte d'Ivoire

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 12, 2024 2:18


Natif d'Anyama, Gervinho a disputé cinq Coupes d'Afrique des nations. Deux souvenirs sont marquants : un mauvais en 2012, lorsqu'il rate un tir au but décisif en finale face à la Zambie et un plus heureux, en 2015, lorsqu'il remporte enfin la CAN sans regarder la séance de penalties, trop stressé sur sa petite chaise. Rencontre à Sol Béni, terrain d'entraînement de l'ASEC d'Abidjan, son club formateur. Le fantasque ailier âgé de 36 ans revient sur ses plus grands moments de CAN.

Reportage Afrique
Icônes du football ivoirien [4/6] – Didier Drogba, l'enfant d'Andokoi

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 10, 2024 2:39


Didier Drogba est l'une des plus grandes stars de l'histoire du ballon rond au pays des éléphants. Si l'attaquant n'a jamais gagné la CAN, malgré deux finales jouées, il reste l'icône absolue. La vedette de Chelsea, le médiateur de Bouaké, le meilleur buteur de l'histoire de la sélection et l'enfant du pays. Bien que Didier Drogba ait fait ses classes en France, il a grandi à Andokoi, l'un des quartiers de Yopougon, commune d'Abidjan. À lire aussiCalendrier et résultats de la CAN 2024Tous nos articles, analyses et podcasts consacrés à la CAN 2024

Reportage Afrique
Icônes du football ivoirien [3/6] – Sébastien Haller, l'Éléphant retrouvé

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 9, 2024 2:24


Le coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations approche. Il verra affronter samedi 13 janvier la Côte d'Ivoire face à la Guinée-Bissau. Un coup d'envoi qu'aimerait donner Sébastien Haller, l'attaquant star des Éléphants. Il a traversé l'année la plus difficile de sa carrière, lui qui a vaincu un cancer des testicules et qui se remet d'une blessure à la cheville, contractée juste avant la CAN. À lire aussiCalendrier et résultats de la CAN 2024À lire aussiTous nos articles, analyses et podcasts consacrés à la CAN 2024

Reportage Afrique
Icônes du football ivoirien [2/6] – Alain Gouaméné, gardien sacré de la Côte d'Ivoire

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 8, 2024 2:31


À l'occasion de la 34e Coupe d'Afrique des nations, qui commence samedi 13 janvier à Abidjan, RFI vous propose cette semaine une série consacrée aux icônes du football ivoirien. Place, aujourd'hui, à Alain Gouaméné ! Le gardien du temple ivoirien, âgé aujourd'hui de 57 ans, a disputé pas moins de huit CAN, et fut surtout l'homme fort de la toute première Coupe d'Afrique remportée par les Éléphants, en 1992 au Sénégal. Alain Gouaméné, homme du match en demi-finale face au Cameroun, et en finale contre le Ghana. Il a confié ses souvenirs à Martin Guez et Youenn Gourlay. À lire aussiCalendrier et résultats de la CAN 2024À lire aussiTout sur la CAN 2024

Reportage Afrique
Icônes du football ivoirien [1/6] – Laurent Pokou, «l'homme d'Asmara»

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 7, 2024 2:32


À l'occasion de la 34e Coupe d'Afrique des nations, qui commence samedi 13 janvier à Abidjan, RFI vous propose cette semaine une série consacrée aux icônes du football ivoirien. Premier épisode : la légende Laurent Pokou. « L'homme d'Asmara », comme il fut surnommé, a été la première grande star du foot ivoirien dans les années 1970. Éternel joueur de l'ASEC d'Abidjan, longtemps meilleur de l'histoire de la CAN, le natif de Treichville s'est éteint à Abidjan en 2016, à l'âge de 69 ans.  À lire aussiCalendrier et résultats de la CAN 2024À lire aussiTout sur la CAN 2024

Invité Afrique
Vagondo Diomandé, ministre ivoirien: «Guillaume Soro peut rentrer en Côte d'Ivoire quand il veut»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 20, 2023 4:28


À l'occasion de sa visite en France et notamment au salon Milipol, le ministre ivoirien de l'Intérieur et de la sécurité Vagondo Diomandé est l'invité de RFI. Il réagit à l'organisation de la CAN de football en Côte d'Ivoire qui doit débuter en janvier 2024, au voisinage parfois compliqué avec le Burkina Faso. Vagondo Diomandé évoque aussi le cas Guillaume Soro condamné par la justice ivoirienne, en exil mais qui fait part de son souhait de rentrer dans son pays.  RFI : Monsieur le ministre, qu'est-ce qui est le plus à craindre pour la CAN 2024 ? Les mouvements de foule ou bien les attaques terroristes ?Vagondo Diomandé : Pour la CAN 2024, en tant que ministre de la Sécurité, j'ai fait évidemment avec mes collaborateurs toutes les hypothèses qui nous permettront de prendre les mesures qu'il faut pour faire face à tout type de situation. Je crois comprendre à travers votre question que nous sommes dans un contexte où beaucoup de gens ont de bonnes raisons de s'inquiéter. Mais je peux vous assurer que nous avons pensé à tout type de situation. Nous avons formé nos collaborateurs en conséquence, équipé aussi en conséquence, nous avons fait le recrutement conséquent et surtout la formation qui accompagne avec les exercices de simulation grandeur nature pour être fin prêts le jour du lancement de cette grande compétition. Et d'ailleurs, nous venons de faire un test grandeur nature avec la Coupe d'Afrique des champions féminine [Ligue des championnes de la CAF, NDLR] qui se déroule très bien et nous en tirerons tous les enseignements pour réadapter au besoin le dispositif qui a été conçu pour la CAN.Une question sur une autre thématique, sur Guillaume Soro, ex-Premier ministre, ancien président de l'Assemblée nationale qui est en exil depuis plus de 4 ans. Son entourage affirme que les autorités ivoiriennes avaient prévu de le kidnapper en Turquie…Laissez-moi vous dire très clairement que j'ai été parmi les premiers à être surpris par cette information. À ma connaissance, la Côte d'Ivoire n'a absolument rien fait dans ce sens. Permettez aussi que je vous dise : Guillaume Soro comme tout autre Ivoirien peut rentrer en Côte d'Ivoire quand il veut. Guillaume Soro ne restera pas éternellement loin de son pays.En l'occurrence, si Guillaume Soro revient demain à Abidjan, vous serez à l'aéroport pour l'accueillir et l'emmener en prison ?Ah, mais non, vous ne parlez pas de prison.Il a été condamné…Je ne suis pas le ministre de la Justice, vous comprenez. Je vous assure que Guillaume Soro est le bienvenu dans son pays.Mais il faudra qu'il rende des comptes quand même par rapport aux décisions de justice, justement ?Oui, mais vous n'allez pas m'amener à dire que « oui, quand Guillaume Soro va arriver, voilà ce qui va se passer... » Mais non ! Les autorités judiciaires sont mieux placées que moi pour apprécier.À votre avis, le choix d'être accueilli à Niamey, reçu par le général Abdourahamane Tiani, est-ce que c'est une forme de provocation de la part de Guillaume Soro vis-à-vis d'Alassane Ouattara ?Je n'ai pas les contours de la visite de Guillaume Soro au Niger. Et vous me voyez très mal à l'aise d'en parler de peur de dire des choses qui ne sont pas totalement vraies.Un autre sujet délicat, c'est la question de ces deux gendarmes qui ont été arrêtés par des autorités burkinabè à la frontière ivoirienne, c'est-à-dire à la frontière burkinabè en l'occurrence. Ils sont toujours retenus actuellement à Ouagadougou. Où en êtes-vous des négociations ?Je ne suis pas informé d'une quelconque négociation sur cette question. Je suis toujours dans la logique que nos frères du Burkina décident de nous remettre nos deux gendarmes, exactement comme nous avons eu l'habitude de le faire entre nous. Par le passé, nous avons eu des cas similaires où des membres des forces de défense et de sécurité burkinabè se sont retrouvés en territoire ivoirien par mégarde. Nous nous sommes arrangés avec nos frères du Burkina pour faire les échanges entre autorités préfectorales ou alors entre autorités policières. Ce n'est pas allé au-delà de ça. Donc, je suis toujours dans la même logique.Est-ce qu'on peut penser que les tensions ou la mésentente qui existe en ce moment entre Abidjan et Ouagadougou - on ne peut pas le nier -, est-ce que vous pensez que ces problèmes de relations entre les deux pays facilitent le travail et la tâche des terroristes à la frontière ?Non. Il ne faut pas dramatiser. Le Burkina mène des opérations le long de sa frontière sud avec la Côte d'Ivoire. De la même manière, la Côte d'Ivoire mène les opérations le long de sa frontière nord avec le Burkina. Donc, je ne veux pas croire que la tâche est facile pour les terroristes. Mais l'accord qui a été trouvé, c'est que chacun sécurise ses frontières. À lire aussiCôte d'Ivoire: l'ancien Premier ministre Guillaume Soro annonce mettre «fin» à son exil

Couleurs tropicales
La Famille reçoit l'humoriste ivoirien Sacko Camara

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Oct 23, 2023 48:30


Kayz Loum et Divine Bertout, membres de la Famille de Couleurs Tropicales, proposent une chanson et un sujet d'actualitéInvité : Sacko Camara, humoriste ivoirien qui a débuté sa carrière à Abidjan en 2006. Il propose le spectacle Oh sacré ! mis en scène par Redouane Bougheraba qu'il joue au Sacré, à Paris depuis le 16 septembre.Phoner : Idylle Mamba, initiatrice du Tî-î festival, dont la 3ème édition aura lieu à Bangui, en Centrafrique du 26 au 28 octobre.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Le choix de Divine Ferre Gola - EcologieLe choix de Kayz David Walters- Jodia (Art of Tones Afrodub Version) Retrouvez notre playlist sur Deezer.