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La Côte d'Ivoire exerce-t-elle une véritable influence géopolitique en Afrique de l'Ouest, et son soft power est-il à la hauteur de son poids économique et culturel ? Tandis que son rôle de hub économique et la vitalité de sa scène artistique ne sont plus à démontrer, le pays peine encore à transformer cette puissance en leadership diplomatique durable. Entre la diplomatie régionale, l'accueil d'événements internationaux et la diffusion de sa culture, jusqu'où va réellement son rayonnement ? La Côte d'Ivoire peut-elle rivaliser avec ses voisins, le Nigeria et le Ghana ? Avec la participation de : - Arthur Banga, historien, maître de conférences à l'Université Félix Houphouët Boigny - Dr Hyacynthe Digbeugby Bley, enseignant chercheur en Histoire politique à l'Université Félix Houphouët Boigny - Dr Eddie Guipié, politologue, chercheur à l'Université de Korhogo.
Quel est le secret des plus grands ? Romuald, un jeune Ivoirien qui a grandi parti d'un quartier précaire de Yopougon, a compris que le travail, la discipline et la vision sont les clés du succès. Aujourd'hui classé parmi les trois meilleurs agents immobiliers d'Abidjan, il nous ouvre les portes de son parcours hors du commun.Dans cet épisode, Romuald nous raconte le rôle essentiel de ses proches : comment sa famille et ses amis ont été à la fois une force et une motivation pour son ascension. Il partage avec nous les habitudes concrètes tirées de son vision board et nous explique pourquoi il retourne aux études pour créer un fonds d'investissement. Un épisode inspirant pour comprendre comment la passion, la détermination et le soutien de son entourage peuvent vous porter au sommet.@https://www.tiktok.com/@romualdndrirealtorLe jingle du podcast a été composé par Martin Abano @https://www.instagram.com/martin_abano/Si cet épisode t'a plu, abonne-toi, parles autour de toi , commente, like et partage sur tes réseaux sociaux afin que son impact grandisse.écrire un mail : amiiparcours@gmail.comPrendre un rendez-vous pour une session de coaching/formation gratuit(e)@https://calendly.com/y-amouzoufolyMerci beaucoup pour le soutien et bonne écoute
En Côte d'Ivoire, la Commission électorale indépendante a créé la surprise en proposant la date du 27 décembre 2025 pour organiser les élections législatives, deux mois après la présidentielle qui doit se tenir en octobre. La décision doit maintenant être entérinée par un décret gouvernemental.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde, ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. En Côte d'Ivoire, le Scrabble est le jeu où les Ivoiriens excellent. En plus de dizaines de milliers d'amateurs du jeu de lettres, le pays compte 800 joueurs de très bon niveau affiliés à la Fédération nationale. Benoît Almeras a disputé une partie au dojo de l'université d'Abidjan. Là-bas, le Scrabble, c'est presque un sport de combat. De notre correspondant à Abidjan, Le soleil se couche sur Abidjan, c'est le début de l'entraînement. Sous le badamier, une demi-douzaine de tables. Deux joueurs, un plateau, le Gborô, le combat peut commencer. Objectif : composer les mots qui rapportent le plus de points avec sept lettres tirées au hasard. En face, celui que l'on surnomme Ipman, comme le maître de Bruce Lee. Mathieu Zingbè, 37 ans, dix fois champion d'Afrique. Une machine. En quinze minutes chrono, le numéro un Ivoirien gagne avec près de 300 points d'avance. Pour lui, le Scrabble c'est une passion qui dure depuis près de 30 ans : « C'est en classe de CM1 quand j'ai fait la trouvaille du Scrabble, ça m'a tout de suite épaté, je me suis vite confectionné un tableau de Scrabble, j'ai commencé à m'entraîner et je suis immédiatement tombé amoureux de ce jeu. » Professionnel depuis 2006, Mathieu Zingbè est actuellement le capitaine des éléphants scrabbleurs, l'équipe nationale fait la fierté du président de la Fédération Michel Tétialy : « On est trois fois champion du monde, nous sommes actuellement champion d'Afrique en titre. Avec ça, l'engouement grandit et chaque année, on a plus de personnes qui intègrent les salles (...) partout dans nos bureaux, vous voyez, dans les téléphones et autres, les gens ont des "applicatifs" qui leur permettent de passer le temps en jouant au Scrabble. » Intégration du nouchi dans l'Officiel du Scrable Autre motif de jubilation pour Michel Tétialy : l'intégration des mots du nouchi, l'argot des rues d'Abidjan, dans l'Officiel du Scrabble, à l'image de « s'enjailler », une reconnaissance pour l'écrivain Josué Guébo : « On a créé des termes qui étaient à la fois périphériques et marginaux, mais qui sont en train de passer à la postérité, c'est intéressant parce que ça montre que la créativité ici s'universalise, c'est une chose à souligner. » Pour ce poète et philosophe, ancien joueur de Scrabble, les performances des Ivoiriens s'expliqueraient par un « amour pragmatique » du français : « Dans un pays où il y a plusieurs langues, la langue française est un bon moyen de communication. Donc, je pense qu'il y a un amour utilitaire pour ainsi dire. Mais il y a aussi l'amour de l'art parce que les Ivoiriens performent en Scrabble, mais aussi en Slam et aujourd'hui ça paye. » Un outil pédagogique Mais dans un pays où environ une personne sur deux est analphabète selon le gouvernement, le Scrabble reste trop élitiste et réservé aux citadins, pour Josué Guébo. Autre problème : le manque de joueuses, quand deux tiers des illettrés ivoiriens sont des femmes. Pour corriger cela, la Fédération fait la promotion du Scrabble comme outil d'apprentissage de la langue française – Adrien Edoukou, joueur et professeur de lettres : « Les enfants n'arrivent pas véritablement à saisir le sens de certains cours et le Scrabble intervient pour leur apporter une formation d'appoint. Apprendre à jouer au Scrabble pour des enfants ça leur apporte beaucoup, c'est un outil pédagogique complet. » La Fédération ivoirienne propose le jeu comme activité extrascolaire dans une vingtaine de collèges et de lycées cette année et peut-être détecter les futures stars du Scrabble francophone. À lire aussiLe Scrabble, une passion grandissante sur le continent africain
La société canadienne Montage Gold a le vent en poupe grâce à son giga-projet de mine d'or en Côte d'Ivoire. La découverte de neuf gisements sur le projet Koné dans le nord du pays permet un développement rapide de cette société minière encore très jeune. Jusque-là inconnus, ils sont apparus en mai 2024 aux côtés du président Ouattara. « Aujourd'hui, c'est avec une grande fierté que nous annonçons la découverte du projet Koné », annonce en fanfare l'entreprise Montage Gold. Le projet Koné passe alors de deux à neuf gisements. Il devient le plus gros projet mondial en cours de construction. Rarissime pour une entreprise aussi jeune. « Si on devait commencer quelque part de loin, la Côte d'Ivoire, c'était le pays de choix, assure Martino de Ciccio le PDG de Montage Gold, nous avons travaillé en Côte d'Ivoire depuis déjà une quinzaine d'années. Déjà beaucoup de succès en ce pays et surtout, on a tout l'appui de l'État, de la population, etc. Pour pouvoir bouger ce projet. Donc, nous, on s'est joint en février de l'année dernière. En avril, on a déjà reçu le permis environnemental, en juillet, le permis d'exploitation et donc grâce à ça, on a pu boucler 950 millions de financements pour lancer la construction en novembre de l'année dernière. » Des anciens d'Endeavour Mining Ce Canadien de 39 ans a fait ses classes chez le géant Endeavour Mining, plus gros producteur d'Afrique de l'Ouest. C'est également le cas du chef de projet et du chef d'exploration. Constant Tia, le directeur financier, lui, est Ivoirien. Il travaillait dans la multinationale Kinross Gold. Quand on est venu le chercher pour monter le projet Koné, il n'a pas hésité : « C'était une excellente opportunité pour quelqu'un comme moi en expatriation depuis plus de quinze ans. Rentrer, apporter sa pierre à l'édifice, essayer de retourner en quelque sorte ce que le pays m'a apporté. J'ai voulu rejoindre le projet en raison de sa qualité puis surtout du management qui était déjà en place. » « On nous regarde de près » Objectif : 330 000 onces par an, et un début de l'exploitation en 2027. Tout cela est très soudain, très rapide. Dans le secteur aurifère mondial, Montage Gold se sait épié. « Je pense que les gens ont été assez surpris de la vitesse d'exécution et ça, c'est grâce aux équipes qu'on a mises en place, poursuit Martino De Ciccio, le fait que l'équipe ait déjà construit quatre mines en Afrique de l'Ouest en dix ans, dont deux en Côte d'Ivoire. Une mine qui peut produire 350 000 onces par an sur déjà une durée de vie de seize ans, ça, n'importe où dans le monde, c'est déjà une très belle mine. Donc, c'est sûr que les plus gros acteurs, ils regardent ça de très près. » La société a des projets d'exploration en Guinée. Elle vient de prendre 20% dans Sanu Gold avec une ambition ultime : devenir un groupe de premier plan sur le continent africain.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Ce ne sont pas huit soldats, comme annoncé initialement, mais 54 qui ont été tués jeudi dernier lors de la double attaque terroriste survenue au Point triple et à Koudou dans le nord du Bénin.« 54 soldats béninois qui ont fait le sacrifice suprême », soupire le site d'information béninois Banouto dans ce « département de l'Alibori, une zone de savane et de forêts située à la convergence des frontières du Bénin avec le Burkina Faso et le Niger ».C'est « le gouvernement béninois, par la voix de son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji » qui a annoncé ce bilan hier, pointe La Nouvelle Tribune à Cotonou. Le porte-parole qui a souligné « le manque de coopération des pays voisins, notamment dans le cadre d'une stratégie régionale de lutte contre le terrorisme. Le Nord-Bénin fait face depuis plusieurs années, rappelle le journal, à une série d'attaques venues du Burkina Faso et du Niger, territoires où sévissent des groupes armés affiliés à l'organisation État islamique ou à al-Qaïda. Pour contenir cette menace, le gouvernement béninois avait lancé dès janvier 2022 l'opération Mirador, mobilisant près de 3000 soldats. Un recrutement de 5000 militaires supplémentaires avait suivi afin de renforcer la sécurité dans les zones exposées. Déjà, début janvier, rappelle encore La Nouvelle Tribune, 28 soldats béninois avaient été tués au niveau du Triple point, dans une embuscade revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, coalition liée à al-Qaïda ».Plus de coopération avec les pays de l'AES !« À en croire le porte-parole du gouvernement béninois, souligne Ledjely en Guinée, les attaques terroristes de la semaine dernière, sont donc la conséquence de la défaillance dont se rendraient coupables les voisins que sont le Burkina Faso et le Niger. Une mise en cause que les autorités de ces pays pourraient ne pas apprécier, pointe le site guinéen. D'autant qu'avec le Bénin, les relations ne sont pas les meilleures depuis un certain temps. Il n'empêche qu'il est de notoriété publique que le Burkina Faso et le Niger sont plutôt à la peine dans leur lutte contre le péril sécuritaire. Et pour le bien de tous, affirme encore Ledjely, il faudra qu'au-delà des querelles et des divergences, les parties trouvent le moyen de travailler ensemble (…). Dans l'absolu, personne ne demande que les pays de l'AES reviennent dans l'espace Cédéao. Mais si les contacts sont totalement rompus et que des espaces d'échanges et de collaboration ne sont pas instaurés, les criminels et autres bandits qui écument la région ne pourront qu'en profiter ».Crispation en Côte d'Ivoire…À la Une également, la tension politique qui s'accroit en Côte d'Ivoire…« Hier, relève le site Presse Côte d'Ivoire, « les groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) et du Parti des peuples africains (PPA-CI) ont quitté l'hémicycle avant l'ouverture des travaux de la session plénière. Ce boycott marque leur ferme opposition à l'exclusion de leurs leaders respectifs, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, de la liste électorale en vue de la prochaine présidentielle. (…) Les députés des deux principales formations d'opposition ont voulu envoyer un message fort aux autorités électorales et judiciaires. Leur boycott vise à dénoncer ce qu'ils considèrent comme une manœuvre destinée à écarter deux figures majeures de la scène politique ivoirienne ».Commentaire du site Afrik.com : pour ce qui concerne l'exclusion de Tidjane Thiam pour cause de nationalité douteuse, « le parallèle avec 2010 est troublant. À l'époque, rappelle le site, le camp de Gbagbo avait usé de tous les leviers pour remettre en question la légitimité de Ouattara, accusé de ne pas être pleinement Ivoirien, en s'appuyant sur une interprétation douteuse du concept de nationalité. Aujourd'hui, relève Afrik.com, c'est ce même Ouattara, par le biais d'un appareil judiciaire qui lui est acquis, qui reproduit une mécanique semblable pour écarter un rival redoutable. Ironie de l'histoire ou stratégie cynique ? À chacun d'en juger ».En tout cas, conséquence de ces évictions, conclut Jeune Afrique, « pour le parti au pouvoir, le RHDP, qui devait tenir son congrès le 18 mai avant de le reporter au mois de juin, la voie semble désormais largement dégagée pour un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, qui n'a toujours pas fait part de ses intentions. Si le scénario reste celui-ci, le RHDP avancera en roue libre. La vraie bataille se jouera peut-être en 2030 ».
Ce ne sont pas huit soldats, comme annoncé initialement, mais 54 qui ont été tués jeudi dernier lors de la double attaque terroriste survenue au Point triple et à Koudou dans le nord du Bénin.« 54 soldats béninois qui ont fait le sacrifice suprême », soupire le site d'information béninois Banouto dans ce « département de l'Alibori, une zone de savane et de forêts située à la convergence des frontières du Bénin avec le Burkina Faso et le Niger ».C'est « le gouvernement béninois, par la voix de son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji » qui a annoncé ce bilan hier, pointe La Nouvelle Tribune à Cotonou. Le porte-parole qui a souligné « le manque de coopération des pays voisins, notamment dans le cadre d'une stratégie régionale de lutte contre le terrorisme. Le Nord-Bénin fait face depuis plusieurs années, rappelle le journal, à une série d'attaques venues du Burkina Faso et du Niger, territoires où sévissent des groupes armés affiliés à l'organisation État islamique ou à al-Qaïda. Pour contenir cette menace, le gouvernement béninois avait lancé dès janvier 2022 l'opération Mirador, mobilisant près de 3000 soldats. Un recrutement de 5000 militaires supplémentaires avait suivi afin de renforcer la sécurité dans les zones exposées. Déjà, début janvier, rappelle encore La Nouvelle Tribune, 28 soldats béninois avaient été tués au niveau du Triple point, dans une embuscade revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, coalition liée à al-Qaïda ».Plus de coopération avec les pays de l'AES !« À en croire le porte-parole du gouvernement béninois, souligne Ledjely en Guinée, les attaques terroristes de la semaine dernière, sont donc la conséquence de la défaillance dont se rendraient coupables les voisins que sont le Burkina Faso et le Niger. Une mise en cause que les autorités de ces pays pourraient ne pas apprécier, pointe le site guinéen. D'autant qu'avec le Bénin, les relations ne sont pas les meilleures depuis un certain temps. Il n'empêche qu'il est de notoriété publique que le Burkina Faso et le Niger sont plutôt à la peine dans leur lutte contre le péril sécuritaire. Et pour le bien de tous, affirme encore Ledjely, il faudra qu'au-delà des querelles et des divergences, les parties trouvent le moyen de travailler ensemble (…). Dans l'absolu, personne ne demande que les pays de l'AES reviennent dans l'espace Cédéao. Mais si les contacts sont totalement rompus et que des espaces d'échanges et de collaboration ne sont pas instaurés, les criminels et autres bandits qui écument la région ne pourront qu'en profiter ».Crispation en Côte d'Ivoire…À la Une également, la tension politique qui s'accroit en Côte d'Ivoire…« Hier, relève le site Presse Côte d'Ivoire, « les groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) et du Parti des peuples africains (PPA-CI) ont quitté l'hémicycle avant l'ouverture des travaux de la session plénière. Ce boycott marque leur ferme opposition à l'exclusion de leurs leaders respectifs, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, de la liste électorale en vue de la prochaine présidentielle. (…) Les députés des deux principales formations d'opposition ont voulu envoyer un message fort aux autorités électorales et judiciaires. Leur boycott vise à dénoncer ce qu'ils considèrent comme une manœuvre destinée à écarter deux figures majeures de la scène politique ivoirienne ».Commentaire du site Afrik.com : pour ce qui concerne l'exclusion de Tidjane Thiam pour cause de nationalité douteuse, « le parallèle avec 2010 est troublant. À l'époque, rappelle le site, le camp de Gbagbo avait usé de tous les leviers pour remettre en question la légitimité de Ouattara, accusé de ne pas être pleinement Ivoirien, en s'appuyant sur une interprétation douteuse du concept de nationalité. Aujourd'hui, relève Afrik.com, c'est ce même Ouattara, par le biais d'un appareil judiciaire qui lui est acquis, qui reproduit une mécanique semblable pour écarter un rival redoutable. Ironie de l'histoire ou stratégie cynique ? À chacun d'en juger ».En tout cas, conséquence de ces évictions, conclut Jeune Afrique, « pour le parti au pouvoir, le RHDP, qui devait tenir son congrès le 18 mai avant de le reporter au mois de juin, la voie semble désormais largement dégagée pour un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, qui n'a toujours pas fait part de ses intentions. Si le scénario reste celui-ci, le RHDP avancera en roue libre. La vraie bataille se jouera peut-être en 2030 ».
La Côte d'Ivoire veut en faire la vitrine du tourisme d'affaires dans le pays. En près deux ans d'exploitation, le parc des expositions d'Abidjan, a accueilli un peu moins de 80 manifestations dont des salons professionnels, concerts, etc. En début d'année, la gestion du site a été officiellement confiée à un poids lourd du secteur évènementiel, le groupe français GL Events. Un site stratégique, qui a coûté près de 115 millions d'euros, qui a pour but d'être moteur dans le secteur évènementiel ivoirien. Avec notre correspondant à Abidjan,Difficile d'échapper au dôme du parc des expositions d'Abidjan (PEA) – l'installation géante est visible dès l'arrivée dans la capitale de la Côte d'Ivoire, à deux kilomètres de l'aéroport. De quoi convaincre Yaya Sylla, organisateur du Siade, le salon de l'intelligence artificielle (IA), de la défense et de l'espace. « Nous avons invité des sommités tant au niveau de l'IA, de l'espace et de la défense qui sont habitués à des environnements adaptés », explique-t-il. Yaya Sylla a loué l'unique hall du parc des expositions – 6 500 m² négociés à partir de huit millions de francs CFA, soit 12 000 euros la journée. « C'est un peu coûteux, mais ça vaut la peine de montrer le sérieux de ce que nous faisons et surtout de montrer qu'en Afrique, il y a des infrastructures comparables à celles de l'Occident », souligne le professionnel.La filiale ivoirienne de GL Events doit gérer le PEA jusqu'en 2030 au moins. Son directeur, Thierry Biskup, est, entre autres, chargé de promouvoir la destination Côte d'Ivoire pour les salons professionnels. « On est sur un marché d'expos, de gros congrès. Vous avez un équipement structurant, nous permettant d'aller jouer en concurrence avec des destinations comme le Maroc ou l'Égypte », met-il en avant.La "locomotive" du secteur ?Pour Thierry Biskup, le développement du tourisme d'affaires passe par des investissements supplémentaires en matière de transport aérien ou d'hôtellerie : « Imaginez que demain, on signe un congrès de 3 ou 4 000 personnes, donc derrière, c'est 3 ou 4 000 chambres ! Nous, ici, on n'est qu'un seul maillon de la chaîne sur Abidjan. » Les attentes du gouvernement sont fortes autour du PEA – qualifié de “locomotive” d'un secteur qui emploie 6 000 personnes et représente 50 milliards de francs CFA de chiffre d'affaires chaque année.Agara Konan Yao est l'un des responsables de Voodoo. Le premier groupe de communication ivoirien se serait bien vu gérer le PEA, mais l'arrivée de GL Events est tout de même vue comme une opportunité. « Il est indéniable que GL Events a une expérience internationale qui a une offre en termes d'équipement et de technicité qui peuvent permettre aux organisateurs d'évènements locaux de pouvoir avoir plus de possibilité qu'ils n'auraient eu sans eux », reconnaît-il. Le ministère du Commerce et de l'Industrie espère 20 milliards de francs CFA de retombées économiques chaque année grâce au parc des expositions d'Abidjan.À lire aussiTourisme: la Côte d'Ivoire ambitionne de devenir le hub régional de l'Afrique de l'Ouest
Le Festival international de danse contemporaine à Marrakech « On marche » vient d'inaugurer sa 18ᵉ édition. L'âge de la maturité pour ce festival incontournable désormais pour la scène africaine et internationale. « On marche » ouvre autant les portes aux chorégraphes confirmés qu'aux jeunes talents. Parmi ces derniers, Oulouy, originaire de Côte d'Ivoire et résidant en Espagne, se produit pour la première fois sur le continent africain. Sa pièce est intitulée Black tout simplement. À lire aussiMaroc: le festival Zamane a l'ambition de faire revivre les traditions
Le Festival international de danse contemporaine à Marrakech « On marche » vient d'inaugurer sa 18ᵉ édition. L'âge de la maturité pour ce festival incontournable désormais pour la scène africaine et internationale. « On marche » ouvre autant les portes aux chorégraphes confirmés qu'aux jeunes talents. Parmi ces derniers, Oulouy, originaire de Côte d'Ivoire et résidant en Espagne, se produit pour la première fois sur le continent africain. Sa pièce est intitulée Black tout simplement. À lire aussiMaroc: le festival Zamane a l'ambition de faire revivre les traditions
En Tunisie, la situation des migrants subsahariens se précarise de plus en plus depuis les campagnes sécuritaires qui ont commencé en 2023. Le contrôle sur le travail non régulé s'est accentué et beaucoup de migrants présents dans la capitale travaillent au noir ou ont recours à la mendicité, une situation qui alerte les ONG des droits humains. À Tunis, dans un quartier de la banlieue nord, plusieurs migrants subsahariens attendent sur le trottoir au bord de la route. Selon les besoins en petits boulots, les clients viennent à ce rond-point et embauchent à la journée les premiers à se présenter, comme l'explique Sami, un migrant malien de 16 ans. « On attend du travail ici. Travail de chantier, travail de jardin, etc », énumère-t-il.Ce phénomène est visible dans plusieurs endroits de la capitale de la Tunisie, les migrants n'étant plus embauchés dans des emplois stables à cause des contrôles à répétition des autorités. Une situation de plus en plus difficile pour Abdallah, 25 ans et Ivoirien. « Il y a beaucoup de problèmes, même pour aller travailler, ça fait peur, parce qu'on n'a pas de papiers. Il y a la police qui peut nous arrêter pour aller en prison », redoute-t-il.Sami, 27 ans, migrant camerounais, est venu il y a sept mois à Tunis, pensant trouver du travail, dans son domaine, la réparation d'objets électroniques. Il se retrouve à faire le « berbecha », le collecteur de plastique. Il fouille dans les poubelles pour trouver des bouteilles à vendre ensuite à des dépôts de recyclage « Quand je suis arrivé et que je suis allé dans des magasins d'électronique pour du travail, on m'a dit que ce n'était pas possible de m'embaucher. Du coup, je ne pouvais rien faire et rester à la maison, je devais payer le loyer, ma nourriture, donc je suis allé dans la rue et j'ai commencé ce travail », explique le jeune homme.Pour le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, une organisation non gouvernementale (ONG) tunisienne, la précarité des migrants est de plus en plus visible dans l'espace public. « Maintenant, c'est remarquable le nombre de mamans accompagnées de leurs enfants dans l'espace public parce que ces mamans-là n'ont pas la possibilité de travailler et sont obligées de sortir dans l'espace public pour chercher quelques moyens à vivre ou d'aide de la part des gens », alerte Romdhane Ben Amor, porte-parole de l'ONG, pour qui la précarité a atteint un niveau alarmant.Il attribue cette mendicité de plus en plus visible à la criminalisation actuelle, par les autorités, des organisations de la société civile qui viennent en aide aux migrants. En Tunisie, très peu d'ONG peuvent encore travailler sur le terrain.À lire aussiPlus de 600 migrants subsahariens secourus par la Tunisie en Méditerranée, au moins 18 décès
Récente victorieuse de l'Open de Belgique en plus de 68 kg, l'Ivoirienne Kimi Laurène Ossin, bientôt 17 ans, multmédaillée chez les cadets et les juniors, commence à se faire une place dans le milieu international du taekwondo. Elle rêve de suivre les traces de sa compatriote et glorieuse aînée, Ruth Gbagbi.
Déjà star des réseaux sociaux ivoiriens, grâce à ses gestes techniques lors des matches de foot-maracana en Côte d'Ivoire, Patrick Zabi, 18 ans, fait son trou en Ligue 1 au Stade de Reims.
Situé au cœur de la Côte d'Ivoire, le marché de gros de Bouaké est devenu, au fil des années, un pilier essentiel du commerce national et régional. Approvisionnant aussi bien les marchés locaux que ceux des pays voisins, cette plateforme joue un rôle-clé dans la distribution des produits agricoles et alimentaires. L'année dernière, pas moins de 350 000 tonnes de produits vivriers en sont sorties. De notre envoyé spécial de retour de Bouaké,Sur une surface couverte de 30 000 m², plus de 500 magasins répartis dans 28 halls accueillent chaque jour un ballet incessant de camions. Ici, au marché de gros de Bouaké en Côte d'Ivoire, tout se joue en gros volumes. Dans les allées dédiées à l'igname, nous retrouvons Keïta Bintou, une commerçante qui s'approvisionne, ici, deux fois par semaine depuis cinq ans. Son fournisseur lui accorde des facilités qui lui permettent de mieux gérer son activité : « Ici, on achète en grande quantité, en moyenne 50 kilos. Et si tu as l'argent pour 50 kilos, tu peux prendre 100 ou 150 kilos. On te les donne, tu vas vendre et après, tu ramènes l'argent. »Chaque mois, près de 2 000 tonnes d'ignames quittent ce marché. Une production ivoirienne qui traverse les frontières jusqu'au Mali, au Sénégal et au Niger. Une chaîne logistique bien organisée, comme l'explique Samaké Abdoulaye, secrétaire général de la filière : « Nous nous approvisionnons directement au bord champ. Il y a le temps de transport, la qualité du produit... Ici, vous avez le choix et nous pratiquons des prix de gros. »À écouter aussiCôte d'Ivoire: à Bouaké, les motos électriques convainquent de plus en plus [2/3]Mais le marché de Bouaké ne se contente pas d'exporter. Il est aussi un point d'entrée pour les produits venus de la sous-région, notamment l'oignon du Niger et du Burkina Faso. Coulibaly Mamadou, responsable de cette filière, détaille le fonctionnement : « Nous avons des partenariats avec les producteurs. Dès que les récoltes sont prêtes, ils nous contactent. Nous achetons l'oignon directement sur place et l'acheminons jusqu'ici, à Bouaké, avant de le redistribuer dans tout le pays. »Des milliers de produits agricoles et vivriers transitent chaque jour par le marché de gros de Bouaké. Une activité supervisée par une société d'exploitation, chargée d'optimiser la distribution. Mouhamed Lamine Saganogo en est le directeur général : « Nous facilitons la commercialisation, de nos entrepôts jusqu'au marché final, en évitant les tracasseries routières. Ce sont des produits périssables, il faut que les camions arrivent très vite à destination. »Pour aller plus loin, un projet d'extension est en préparation : il prévoit notamment la construction de chambres froides, afin d'améliorer la conservation des fruits et légumes.À écouter aussiEn Côte d'Ivoire, un centre de traitement de la lèpre redonne de l'espoir à ses patients [1/3]
Le producteur et chanteur de zouk ivoirien Marvin est à l'affiche de l'évènement Le Grand zouk de Babi, qui aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 février 2025. Il sera également en concert live au Casino de Paris samedi 19 avril. Makhalba Malecheck, rappeur du Congo-Brazzaville, est en France à l'occasion du concert de Roga Roga qui a eu lieu au Zénith de Paris, le 1er février 2025. Son nouveau single Na Tolo a battu des records au Congo en 2024. Il prépare actuellement un nouvel album baptisé Tant attendu et sera en concert à Paris avant la fin de l'année. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Willy Mignon - MindedjiMarvin - Le coup de soleilMarvin feat Léa Churros - Si tu t'en vasYemi Alade feat Marvin - KissingMarvin feat Léa Churros - Jusqu'au bout du mondeMakhalba Malecheck - Na toloMakhalaba Malecheck - Mabé na ngaRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Le producteur et chanteur de zouk ivoirien Marvin est à l'affiche de l'évènement Le Grand zouk de Babi, qui aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 février 2025. Il sera également en concert live au Casino de Paris samedi 19 avril. Makhalba Malecheck, rappeur du Congo-Brazzaville, est en France à l'occasion du concert de Roga Roga qui a eu lieu au Zénith de Paris, le 1er février 2025. Son nouveau single Na Tolo a battu des records au Congo en 2024. Il prépare actuellement un nouvel album baptisé Tant attendu et sera en concert à Paris avant la fin de l'année. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Willy Mignon - MindedjiMarvin - Le coup de soleilMarvin feat Léa Churros - Si tu t'en vasYemi Alade feat Marvin - KissingMarvin feat Léa Churros - Jusqu'au bout du mondeMakhalba Malecheck - Na toloMakhalaba Malecheck - Mabé na ngaRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Ligue 1Le PSG s'est imposé, hier, sur la pelouse de Monaco 4 buts à 2. Mais ce que l'on retient, c'est le fait de match entre Singo et Donnarumma, avec pour conséquence la sortie sur blessure (spectaculaire au visage) du gardien Italien.Le défenseur Ivoirien aurait du prendre un carton ?Les Parisiens leaders solides restent invaincus. Sont-ils de plus en plus forts ?L'équipe de Monaco traverse-t-elle une mauvaise passe ?Coupe intercontinentaleEncore un trophée pour le Real Madrid qui s'adjuge la Coupe intercontinentale à Doha, face au club mexicain de Pachuca sur le score de 3 buts à 0.Que vaut réellement cette coupe ?Drone et espionnage : une longue pratique « obsessionnelle » de Canada SoccerLa Fédération canadienne est accusée d'avoir espionner ses adversaires avec des drones. Selon une Radio-Canada, il s'agirait d'une pratique « obsessionnelle » et « culturelle ». L'auteur de cette enquête, Romain Schué, est dans Radio foot.Pour débattre avec Annie Gasnier aujourd'hui : Cherif Ghemmour, Hervé Penot et Éric Rabesandratana. Technique/réalisation : Laurent Salerno – Saliou Diouf.
Ligue 1Le PSG s'est imposé, hier, sur la pelouse de Monaco 4 buts à 2. Mais ce que l'on retient, c'est le fait de match entre Singo et Donnarumma, avec pour conséquence la sortie sur blessure (spectaculaire au visage) du gardien Italien.Le défenseur Ivoirien aurait du prendre un carton ?Les Parisiens leaders solides restent invaincus. Sont-ils de plus en plus forts ?L'équipe de Monaco traverse-t-elle une mauvaise passe ?Coupe intercontinentaleEncore un trophée pour le Real Madrid qui s'adjuge la Coupe intercontinentale à Doha, face au club mexicain de Pachuca sur le score de 3 buts à 0.Que vaut réellement cette coupe ?Drone et espionnage : une longue pratique « obsessionnelle » de Canada SoccerLa Fédération canadienne est accusée d'avoir espionner ses adversaires avec des drones. Selon une Radio-Canada, il s'agirait d'une pratique « obsessionnelle » et « culturelle ». L'auteur de cette enquête, Romain Schué, est dans Radio foot.Pour débattre avec Annie Gasnier aujourd'hui : Cherif Ghemmour, Hervé Penot et Éric Rabesandratana. Technique/réalisation : Laurent Salerno – Saliou Diouf.
L'artiste, auteur, compositeur, interprète ivoirien Suspect 95 présente son nouveau projet Alchimiste sorti le 1er novembre. Un projet dans lequel il explore différents univers musicaux, rappe et chante ses réalités et celles des autres. Et, par téléphone, Julien Dalle, réalisateur de la série Wish diffusée sur Canal + à partir du 20 novembre. Wish met en valeur l'industrie musicale antillaise afin de la faire briller sur la scène internationale. Au casting : Luc Saint-Eloi, Francky Vincent, Admiral T, Jessica Campbell, Jean-Michel Rotin, Misie Sadik, Methi's, Firmine Richard, Laurence Joseph, Jacques Martial... Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Suspect 95 feat Roseline Layo - ExplicationsSuspect 95 - Amitiés d'internetSuspect 95 - TransitionSuspect 95 - Holy ghostSuspect 95 - Vieux mogorRetrouvez notre playlist sur Deezer.
L'artiste, auteur, compositeur, interprète ivoirien Suspect 95 présente son nouveau projet Alchimiste sorti le 1er novembre. Un projet dans lequel il explore différents univers musicaux, rappe et chante ses réalités et celles des autres. Et, par téléphone, Julien Dalle, réalisateur de la série Wish diffusée sur Canal + à partir du 20 novembre. Wish met en valeur l'industrie musicale antillaise afin de la faire briller sur la scène internationale. Au casting : Luc Saint-Eloi, Francky Vincent, Admiral T, Jessica Campbell, Jean-Michel Rotin, Misie Sadik, Methi's, Firmine Richard, Laurence Joseph, Jacques Martial... Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Suspect 95 feat Roseline Layo - ExplicationsSuspect 95 - Amitiés d'internetSuspect 95 - TransitionSuspect 95 - Holy ghostSuspect 95 - Vieux mogorRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Comment protéger les animaux sauvages dans un monde où le couvert forestier ne cesse de diminuer ? C'est l'un des principaux enjeux de la COP16, la conférence mondiale pour la biodiversité, qui s'ouvre ce lundi à Cali, en Colombie. En Afrique de l'Ouest, certaines espèces emblématiques comme l'éléphant sont même en voie d'extinction ! Depuis deux ans, Hallal Bilal préside la Roots Wild Foundation, basée en Côte d'Ivoire. En ligne d'Abidjan, il pousse un cri d'alarme. RFI : Qu'est-ce que vous attendez de cette COP16 pour la biodiversité ?Hallal Bilal : Que des mesures concrètes mais surtout obligatoires soient prises envers les différents gouvernements pour les obliger à s'investir beaucoup plus dans la protection de la biodiversité.Et des animaux sauvages ?Bien sûr.Quels sont à vos yeux les pays africains où la situation est la plus catastrophique ?Ecoutez, je vais déjà parler de mon propre pays. Donc la Côte d'Ivoire a vu près de 80 % de son couvert forestier et faunique disparaître. D'ailleurs, le gouvernement et les membres de la société civile mettent vraiment la main à la pâte et les choses sont en train de changer. Donc oui, déjà la Côte d'Ivoire et puis toute la zone ouest-africaine.À cause de quoi ? À cause de l'urbanisation ou à cause du développement de l'agriculture ?Donc l'urbanisation, bien évidemment, joue un rôle. Le chômage joue un rôle, un rôle très important. L'agriculture bien évidemment aussi, la culture du cacao, la culture du palmier, la culture de l'hévéa, toutes les cultures sont un facteur de déforestation.En Côte d'Ivoire, l'animal emblématique, c'est l'éléphant… Les footballeurs ivoiriens sont bien placés pour le savoir, mais est-ce que ce pachyderme n'est pas en voie d'extinction ?Je peux vous garantir que nous avons vu la quantité de spécimens d'éléphants chuter énormément chez nous en Côte d'Ivoire. Voilà pourquoi d'ailleurs le gouvernement a pris des mesures importantes. Donc, il y a un projet de loi qui a été voté il y a quelques mois par l'Assemblée nationale concernant la création de deux sanctuaires d'éléphants : un sanctuaire dans la zone sud, un sanctuaire dans la zone nord.Est-ce qu'on a des chiffres sur la diminution de la population des éléphants en Côte d'Ivoire ?Ecoutez, pour ma part, oui, je pense qu'actuellement, nous avons une population comprise entre 200 et 500 éléphants maximum.Il y en avait combien il y a 20 ans ?Oh, il y en avait plus de 1000.Donc si on est à 200 éléphants, on peut dire que l'espèce est en voie d'extinction ?Entre 200 et 500 éléphants, je dirais oui, c'est que l'éléphant est pratiquement en voie d'extinction en Côte d'Ivoire. C'est pour ça que, justement, il est primordial et vital de mener des actions en faveur de la reproduction et de leur protection. La déforestation, malheureusement, est un gros facteur de la disparition des éléphants. Les éléphants font des transhumances à travers les couloirs de forêt. Voilà pourquoi nous avons des éléphants qui se retrouvent dans des villages en divagation parce qu'ils sont complètement désorientés puisqu'il n'y a plus de forêt. Donc c'est catastrophique.Et ces éléphants qui divaguent, ils sont tués par les villageois ?Non, alors tout de suite, dès que le ministère des Eaux et Forêts a une information, tout de suite on dépêche une équipe pour protéger cet éléphant, pour sensibiliser la population. Les populations sont plutôt émerveillées de voir l'éléphant. Mais c'est de l'inconscience ou de l'ignorance, donc ils vont s'approcher de l'animal, donc ça peut être risqué. L'éléphant peut être paniqué, mais sinon non, non, non, les populations ne tuent pas l'animal. Et d'ailleurs nous avons soutenu le ministère des Eaux et Forêts afin de déplacer deux éléphants il n'y a pas très longtemps pour les mettre en sécurité.Est-ce qu'il reste du braconnage ?Oui, il reste du braconnage.Pour l'ivoire ?Pour l'ivoire, pour la peau, pour la viande, pour tout. Vous savez, n'oubliez pas qu'en Afrique, nous avons quand même la culture de la consommation de la viande de brousse, tout simplement.Et vous ne craignez pas que, derrière les discours officiels, la déforestation continue et un certain nombre d'espèces disparaissent ?On ne laissera pas faire parce que nous sommes des personnes assez engagées, assez passionnées. Donc nous avons dédié notre vie à la protection de la nature, donc on ne laissera pas faire.Oui, mais si les gens sont d'accord avec cette évolution, vous ne pourrez rien faire ?Alors, en toute sincérité, nous menons énormément de campagnes de sensibilisation aujourd'hui dans chacun de nos communiqués. C'est pour ça que nous en appelons à l'esprit de conservation qui anime chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien, parce que c'est notre héritage. Et les populations comprennent, parce que ne serait-ce que depuis 2023, depuis l'année passée, nous avons récupéré énormément d'animaux. Jusqu'aujourd'hui, nous récupérons tous les jours des animaux à notre refuge. Donc c'est un refuge de transition où nous récupérons tous les animaux, victimes du braconnage et du trafic d'espèces. Ils sont mis à disposition par la population en vue de les préparer et de les soigner, en vue de leur future réintroduction dans la nature dans des zones surtout sécurisées. Donc moi, je peux vous garantir qu'une grande partie de la population aujourd'hui est très engagée dans la protection de la faune ivoirienne. Et on continue de mener nos actions de sensibilisation, même dans les écoles. Pas plus loin que hier, le vice-président de la Fondation a eu un entretien avec Adrienne Soundele, la présidente de la Fondation Soundele Konan qui lutte contre la déforestation, et avec une dame du ministère de l'Education nationale, afin de pouvoir inclure cette matière-là dans le programme scolaire.
La rappeuse ivoirienne Nash, de passage à Paris. Son nouvel album Ambiance Nouchy est sorti en mars 2024. En parallèle de sa prochaine tournée, elle s'apprête à célébrer les 10 ans de son festival Hip-Hop Enjaillement. Le rappeur guinéen Straïker sera sur la scène du Cabaret sauvage le 28 septembre. Le 13 septembre, il a sorti une nouvelle mixtape : Audace. Et Simon Moutaïrou nous rappelle avec le film Ni chaînes, ni maîtres que l'esclavage est un passé encore très présent. Son film, en salles le 18 septembre 2024, réunit à l'écran Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Diakhere Thiandoum et Benoît Magimel. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Nash - Eux ils parlentStraiker - JooniNash - Gbayer çaStraiker - Audacieux.Retrouvez notre playlist sur Deezer.
La rappeuse ivoirienne Nash, de passage à Paris. Son nouvel album Ambiance Nouchy est sorti en mars 2024. En parallèle de sa prochaine tournée, elle s'apprête à célébrer les 10 ans de son festival Hip-Hop Enjaillement. Le rappeur guinéen Straïker sera sur la scène du Cabaret sauvage le 28 septembre. Le 13 septembre, il a sorti une nouvelle mixtape : Audace. Et Simon Moutaïrou nous rappelle avec le film Ni chaînes, ni maîtres que l'esclavage est un passé encore très présent. Son film, en salles le 18 septembre 2024, réunit à l'écran Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Diakhere Thiandoum et Benoît Magimel. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Nash - Eux ils parlentStraiker - JooniNash - Gbayer çaStraiker - Audacieux.Retrouvez notre playlist sur Deezer.
La rappeuse ivoirienne Nash, de passage à Paris. Son nouvel album Ambiance Nouchy est sorti en mars 2024. En parallèle de sa prochaine tournée, elle s'apprête à célébrer les 10 ans de son festival Hip-Hop Enjaillement. Le rappeur guinéen Straïker sera sur la scène du Cabaret sauvage le 28 septembre. Le 13 septembre, il a sorti une nouvelle mixtape : Audace. Et Simon Moutaïrou nous rappelle avec le film Ni chaînes, ni maîtres que l'esclavage est un passé encore très présent. Son film, en salles le 18 septembre 2024, réunit à l'écran Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Diakhere Thiandoum et Benoît Magimel. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Nash - Eux ils parlentStraiker - JooniNash - Gbayer çaStraiker - Audacieux.Retrouvez notre playlist sur Deezer.
La rappeuse ivoirienne Nash, de passage à Paris. Son nouvel album Ambiance Nouchy est sorti en mars 2024. En parallèle de sa prochaine tournée, elle s'apprête à célébrer les 10 ans de son festival Hip-Hop Enjaillement. Le rappeur guinéen Straïker sera sur la scène du Cabaret sauvage le 28 septembre. Le 13 septembre, il a sorti une nouvelle mixtape : Audace. Et Simon Moutaïrou nous rappelle avec le film Ni chaînes, ni maîtres que l'esclavage est un passé encore très présent. Son film, en salles le 18 septembre 2024, réunit à l'écran Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Diakhere Thiandoum et Benoît Magimel. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Nash - Eux ils parlentStraiker - JooniNash - Gbayer çaStraiker - Audacieux.Retrouvez notre playlist sur Deezer.
«Le coupé-décalé est un genre musical ayant émergé au début des années 2000 dans la communauté ivoirienne à Paris, et devenu populaire en Côte d'Ivoire et en Afrique subsaharienne. Le coupé décalé naît d'un groupe d'ambianceurs ivoiriens en France appelé la Jet Set (connus pour leurs sapes avant-gardistes et leur manière de danser). Initialement les membres de ce mouvement sont tous des «binguistes», c'est-à-dire les Ivoiriens qui sont allés se «chercher en Europe (pour améliorer leurs conditions de vie).» Crystelles Yohou (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Douk Saga - SagacitéLinda de Lindsay - StylmoulanceChristina DJ - SagesseChristy B - Gouanou DanceMaty Dollar - PistoleroBamba Amy Sarah - DouahoudéVitale - Doyo doyo Teeyah - Coupé DécaléRetrouvez notre playlist sur Deezer.
«Le coupé-décalé est un genre musical ayant émergé au début des années 2000 dans la communauté ivoirienne à Paris, et devenu populaire en Côte d'Ivoire et en Afrique subsaharienne. Le coupé décalé naît d'un groupe d'ambianceurs ivoiriens en France appelé la Jet Set (connus pour leurs sapes avant-gardistes et leur manière de danser). Initialement les membres de ce mouvement sont tous des «binguistes», c'est-à-dire les Ivoiriens qui sont allés se «chercher en Europe (pour améliorer leurs conditions de vie).» Crystelles Yohou (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Douk Saga - SagacitéLinda de Lindsay - StylmoulanceChristina DJ - SagesseChristy B - Gouanou DanceMaty Dollar - PistoleroBamba Amy Sarah - DouahoudéVitale - Doyo doyo Teeyah - Coupé DécaléRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Six tirailleurs africains dont quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat issu de la Haute-Volta (devenu Burkina Faso) viennent officiellement d'être reconnus "morts pour la France à titre posthume". Tous ont été exécutés sur ordre d'officiers de l'armée française au camp de Thiaroye, au Sénégal en la nuit du 1er décembre 1944. Dimanche soir le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a réagit.
Au Burkina Faso, le président de la transition Ibrahim Traoré a tenu un discours "aux forces vives" du pays venues de tout le territoire pour l'acclamer. C'est la première intervention de cette ampleur depuis les rumeurs de coup d'Etat du mois de juin. Il en a profité pour pointer du doigt la Côte d'Ivoire et le Bénin, qu'il accuse de vouloir "déstabiliser" le Burkina.
«Le coupé-décalé est un genre musical ayant émergé au début des années 2000 dans la communauté ivoirienne à Paris, et devenu populaire en Côte d'Ivoire et en Afrique subsaharienne. Le coupé décalé naît d'un groupe d'ambianceurs ivoiriens en France appelé la Jet Set (connus pour leurs sapes avant-gardistes et leur manière de danser). Initialement les membres de ce mouvement sont tous des «binguistes», c'est-à-dire les Ivoiriens qui sont allés se «chercher en Europe (pour améliorer leurs conditions de vie).» Crystelles Yohou Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Douk Saga - SagacitéLinda de Lindsay - StylmoulanceChristina DJ - SagesseChristy B - Gouanou DanceMaty Dollar - PistoleroBamba Amy Sarah - DouahoudéVitale - Doyo doyo Teeyah - Coupé DécaléRetrouvez notre playlist sur Deezer.
«Le coupé-décalé est un genre musical ayant émergé au début des années 2000 dans la communauté ivoirienne à Paris, et devenu populaire en Côte d'Ivoire et en Afrique subsaharienne. Le coupé décalé naît d'un groupe d'ambianceurs ivoiriens en France appelé la Jet Set (connus pour leurs sapes avant-gardistes et leur manière de danser). Initialement les membres de ce mouvement sont tous des «binguistes», c'est-à-dire les Ivoiriens qui sont allés se «chercher en Europe (pour améliorer leurs conditions de vie).» Crystelles Yohou Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Douk Saga - SagacitéLinda de Lindsay - StylmoulanceChristina DJ - SagesseChristy B - Gouanou DanceMaty Dollar - PistoleroBamba Amy Sarah - DouahoudéVitale - Doyo doyo Teeyah - Coupé DécaléRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Chaque vendredi, l'émission est consacrée aux nouveautés musicales de ces dernières semaines et aux chansons cultes dans la séquence gold. Dans la séquence Génération Consciente, les auditeurs prennent la parole à travers des notes vocales envoyées via Whatsapp au 00336.37.42.62.24. Bonus : Le blind test opposant Sidi Diop et Herman Amisi, nos invités lundi 24 juin 2024. Par téléphone, Sosso Bamba de Viseho présente la 2ème édition du Forum International des Compétences les 24 et 25 juillet 2024 au Palais des Congrès à Nouakchott, en Mauritanie. Et Vincent Kunda, promoteur du festival Kongo River, dont la 4ème édition aura lieu à Brazzaville et Kinshasa du 22 au 28 juillet 2024. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Extra Musica Nouvel Horizon feat Roselyne Layo - C'est vraiOrquesta Akokàn - Con licenciaTiken Jah Fakoly - Le prix du paradisTitaï feat Maud Elka, Youka - J'suis plus làOlivier Cheuwa - MamaleLenny Silver et Lookman - CallingAdmiral T feat Panta son - Dream bigSidy Diop - Laisse les parlerLow Jay - ExVegedream X Singuila - Elle veut jouerDidi B - BoomrangRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Chaque vendredi, l'émission est consacrée aux nouveautés musicales de ces dernières semaines et aux chansons cultes dans la séquence gold. Dans la séquence Génération Consciente, les auditeurs prennent la parole à travers des notes vocales envoyées via Whatsapp au 00336.37.42.62.24. Bonus : Le blind test opposant Sidi Diop et Herman Amisi, nos invités lundi 24 juin 2024. Par téléphone, Sosso Bamba de Viseho présente la 2ème édition du Forum International des Compétences les 24 et 25 juillet 2024 au Palais des Congrès à Nouakchott, en Mauritanie. Et Vincent Kunda, promoteur du festival Kongo River, dont la 4ème édition aura lieu à Brazzaville et Kinshasa du 22 au 28 juillet 2024. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Extra Musica Nouvel Horizon feat Roselyne Layo - C'est vraiOrquesta Akokàn - Con licenciaTiken Jah Fakoly - Le prix du paradisTitaï feat Maud Elka, Youka - J'suis plus làOlivier Cheuwa - MamaleLenny Silver et Lookman - CallingAdmiral T feat Panta son - Dream bigSidy Diop - Laisse les parlerLow Jay - ExVegedream X Singuila - Elle veut jouerDidi B - BoomrangRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Nous poursuivons notre petite série sur le taekwondo en Côte d'Ivoire. Ces derniers jours vous avez pu entendre un Grand reportage dédié au parcours des champions ivoiriens Cheick Cissé et Ruth Gbagbi. Nous vous avons parlé de l'importance de ce sport dans la société ivoirienne, de l'étonnante greffe de ce sport sud-coréen en Côte d'Ivoire et ce matin notre correspondant à Abidjan, Youenn Gourlay, nous parle de l'important vivier de futurs champions qui existe aujourd'hui dans le pays… À lire aussiCôte d'Ivoire: les enfants séduits par les vertus du taekwondo [1/3]À lire aussiCôte d'Ivoire: comment le taekwondo est devenu l'art martial préféré des Ivoiriens [2/3]À lire aussiJO 2024: la Côte d'Ivoire et le taekwondo, une histoire d'amour olympique
Premier fournisseur de cacao de l'Union européenne, la Côte d'Ivoire doit se mettre en conformité avec les nouvelles normes européennes contre la déforestation et pour des conditions de travail acceptables pour les producteurs, qui vont entrer en vigueur en janvier prochain. Les coopératives se retrouvent en première ligne. De notre envoyée spéciale à San Pedro,« Nous sommes ici et nos plantations sont autour de Blaou, en bleu ». Brahima Niampa pointe sur son ordinateur une carte géographique où les planteurs sont répertoriés. « Voici la forêt classée où la réserve de Rapide Grah commence. Donc, on peut connaître la distance qui sépare le dernier champ et Rapide Grah. C'est le premier élément que nous utilisons ici pour être sûr que nos producteurs ne se retrouvent pas dans une aire protégée. »Compter les cabosses et géolocaliser les producteursLes coopératives sont de fait au centre du dispositif de traçabilité du cacao. Elles ont dans leur cahier des charges la géolocalisation du producteur et le suivi de sa production pour éviter l'agrégation de cacao non certifié. « Nous connaissons la superficie de sa plantation et nous savons aussi qu'il y a un rendement au niveau national. Et puis nos techniciens vont sur le terrain. Ils calculent le nombre de cabosses sur les pieds. Ils essaient d'évaluer chaque année le potentiel de livraison de chaque champ. Donc chaque fois que le producteur fait des livraisons, on essaie de suivre et on s'assure qu'il ne prend pas d'autre cacao pour mettre dans sa production. »La coopérative collecte et stocke le cacao des petits producteurs. Elle doit également s'assurer du respect des critères de durabilité dans la production, puis assure la livraison du cacao dit durable auprès des industriels, étapes stratégiques dans la traçabilité des fèves. « Si on n'a pas de traçabilité sur les produits, on ne pourra pas les vendre, assure Florence Kouakou, responsable d'une autre coopérative, qui affirme respecter les normes. Aujourd'hui, le plus gros marché de cacao au monde, c'est l'Europe, donc on est obligé de s'y conformer. Moi, je pense qu'être dans la tricherie, ce n'est pas ça qui va favoriser les choses. Parce qu'à un moment, celui qui achète le cacao viendra sur le terrain vérifier. »Des questions sur la traçabilitéDes audits sont effectués, ils mettent en avant les coopératives. Mais l'intégrité de certaines est questionnable, estime un spécialiste du secteur. La grande boucle du cacao, vieillissante, produirait toujours 400 000 tonnes. « C'est difficile à démontrer, reconnaît François Ruf, ancien chercheur du Cirad. Mais de nos observations, il est clair qu'il y a une partie de ces 400 000 tonnes qui vient des nouvelles boucles du cacao, là où les nouvelles plantations se sont créées, en particulier dans la région de Man. Vous vous mettez près de certaines coopératives la nuit, et vous voyez les camions arriver et les déchargements opérer. »À l'initiative du Conseil Café Cacao, la géolocalisation des planteurs, la distribution des cartes d'identification et la formation à l'usage des logiciels sont encore en cours pour rentrer dans les clous des nouvelles normes européennes.
Les têtes d'affiche de Denise Epoté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, aujourd'hui avec Nicolas Brousse : en 2023, le duo ivoirien Stane Blegbo et Thomas Gianetti a mis au point Djoli, une plateforme digitale et intuitive pour réduire les pertes post-récolte et simplifier les processus d'approvisionnement. Et la Camerounaise Rolande Mezintchi, productrice de vin à base d'ananas et de cerises.
De l'Afrique du Sud à la Tunisie, en posant un pied en France et aux États-Unis, nos invitées sont Pilani Bubu, accompagnée par le quartet Marthe et Emel, avec une équipe exclusivement féminine. Marthe et Pilani Bubu dévoilent Nay' Indaba, le premier album commun du collectif jazz-rock trans-oriental français et de la fameuse chanteuse et poétesse sud-africaine. Une odyssée sonore à travers l'Afrique du Sud, ses rythmes et ses femmes militantes. Ces deux entités fusionnent pour raconter en musique l'histoire et les cultures de l'Afrique du Sud à travers le prisme de femmes fortes. Avec ce premier disque qui réunit plusieurs mondes musicaux, où s'entremêlent cocottes de guitares, éléments rythmiques ancestraux, chants engagés, voix envoûtantes et cuivres lancinants, cette nouvelle entité dévoile une aventure sonore et humaine unique. Nay' Indaba fait référence, en langue zoulou, à une conversation importante à avoir. "Indaba" est la réunion des chefs nguni pour discuter de questions de société pertinentes. Dans ce disque, le groupe s'intéresse aux faits sociaux en Afrique du Sud, à ses luttes, au sein d'une musique hybride sublimée par des influences soul, jazz expérimental. Il existe un proverbe africain qui dit qu'une mère ressent toutes les douleurs de ses enfants par le biais d'une connexion invisible dès la naissance, via le cordon ombilical de l'enfant (inkaba yom ntana), jusqu'au nombril ou au ventre de la mère (inimba). Au cours des huit titres de l'album, la formation approfondit l'idée que les femmes sont les futures porteuses de changement et leaders mondiales, en raison de leur essence en tant que donneuses de vie et nourricières.Elle explore en profondeur l'histoire complexe de l'Afrique du Sud et ses maux sociaux. Elle partage une histoire positive de la lutte continue contre les inégalités, le chômage des jeunes et la pauvreté, et plaide pour le progrès et la réussite des Noirs autrefois défavorisés, comme l'a fait la Conteuse indélébile, Pilani Bubu, tout en accueillant le quatuor français Marthe en Afrique du Sud. Enraciné dans l'atmosphère magnétique et les souvenirs de ce pays, il en ressort une musicalité à la fois psychédélique et féroce. Quel honneur ce fut d'accueillir la première étape de cette résidence d'écriture collaborative en Afrique du Sud aux Flame Studios de Constitution Hill à l'Old Fort. Partager l'histoire de notre passé tout en travaillant à proximité de l'ancienne prison pour femmes à Constitution Hill. De nombreuses histoires sont partagées sur notre pays, et pendant mon temps avec Marthe, c'était l'endroit le plus approprié et le plus organique pour travailler, qui pouvait insuffler un but et une inspiration dans notre processus créatif. Il renferme une partie de l'histoire du pays... ses conflits, ses progrès et ses victoires. Et en effet, l'énergie et la cause à Constitution Hill ont trouvé leur chemin dans la musique. C'est une ode à la Women's Jail, à Imbokodo (les femmes fortes qui ont défilé vers les Union Buildings en 1956) et à ses enfants d'aujourd'hui, naviguant dans l'impact générationnel de l'histoire de notre pays, raconte Pilani Bubu.Titres interprétés au grand studio- Asifani Live RFI- Awuyazi, extrait album- Umfazi Live RFI.Line Up : Pilani Bubu (chant), Florent Briqué (trompette), Alexis Moutzouris (saxophone /clarinette), Lucas Territo (guitare), Damien Bernard (batterie), Maggie Doherty (traduction).Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset.► Album Nay' Indaba _ conversation importante en langue xhosa (L'oreille en friche 2024).Asizolalala clip Facebook Pilani. Puis nous recevons Emel (Mathlouthi) pour la sortie de son nouvel album MRA.Il faut savoir parfois reprendre le contrôle de soi. Rien qu'un peu et surtout, avec force. Emel l'a fait avec ce quatrième album qui ne ressemble en rien à ce que vous avez déjà entendu d'elle. MRA est comme une nouvelle naissance dansante et percutante. Depuis son arrivée sur la scène internationale en 2012 avec son album Kelmti Horra, Emel a toujours proposé une musique qui implique avec intensité ses auditeurs et auditrices. Une musique dont “la parole est libre” (“Kelmti Horra” en arabe, oui) et véritable bande-son de révolutions.Avec MRA, Emel a voulu déconstruire pour tout reconstruire, se stimuler, “pour que la musique reste vivante”, intime-t-elle. En résulte un album à la musique puissante, salvatrice et féministe. Puissante par ses productions fiévreuses, hip-hop, pop comme reggaeton, habillage parfait d'un combat - en témoigne le titre Massive Will qui ouvre l'album, dans lequel les instruments boxent l'oreille. Salvatrice par son pouvoir d'évocation et ses paroles rassembleuses, dignes des plus grands manifestes - “Ma voix n'a pas de limites / ma voix n'a pas de fin”, clame-t-elle dans Souty. Féministe rien que par le nom de cet album, MRA voulant dire “femme”, en arabe. Mais une femme qui ne respecterait pas les codes. Féministe aussi car écrit, pensé et produit exclusivement par et avec des femmes. Avec MRA, Emel veut créer un mouvement fait de femmes fatiguées mais infatigables. Aux côtés de Camélia Jordana, Nayomi, Alyona Alyona... Des femmes qui chantent, rappent, produisent, écrivent en anglais, en arabe ou en français mais qui s'accordent sur la même langue et le même combat. “Ma responsabilité, c'est de porter leurs voix en même temps que je porte la mienne”, clame Emel.MRA, pour une musicienne féministe qui s'est rendu compte qu'elle n'avait pas assez donné la parole aux femmes en s'entourant. MRA n'est que le résultat de ces prises de conscience. Pour ça, elle a eu besoin de renaître de ses cendres (“I will rise again like a Phoenix” évoque-t-elle dans Rise). Dire, comme dans le titre Nar - inspiré du message et de l'aura de la superstar MIA - “je suis une guerrière, une sorcière, une super-héroïne”. Déconstruire pour mieux reconstruire, oui, mais ensemble. Alors venez chanter à l'unisson avec elle sur ce divin jeu de voix et reggaeton arabe dans Lose My Mind. Sur le rap magnifié d'Idha, aussi, inspiré de liberté (“Si un jour le peuple désire la vie, il faut que le destin se courbe”.) Oui, accompagnons Emel sur I'll Leave, déclaration d'amour électro à son père qui lui a transmis l'amour de la musique mais surtout l'empathie que, malheureusement, elle ne voit pas dans le monde (“Father, they have lost their mind”). Avec elle et la rappeuse ukrainienne Alyona Alyona, faisons honneur dans Maurice à cet immigré Ivoirien licencié pour avoir pris une pause. Impossible aussi de ne pas se soustraire à la puissance évocatrice de Mazel aux synthés tendres, co - produit avec Pénélope Antena. Titre où l'on voyage dans un village tunisien pour raconter l'histoire d'un viol d'une femme trans.. Reprenons les rênes de nos destins comme Emel nous incite à le faire avec ce sublime MRA. Mazel, d'ailleurs, qui ne veut rien dire d'autre que ‘“encore”. Malgré la laideur menaçante du monde et de ses violences, combattons, encore. En n'oubliant jamais de le faire - ensemble - en dansant.Titres interprétés au grand studio- Massive Will, Live RFI- Mazel Feat. Camelia Jordana, extrait de l'album- Souty Live RFI, voir le clip.Line Up : Emel, chant, Alice Animal, guitareSon : Mathias Taylor, Benoît Letirant► Album MRA _ femme en langue arabe (Yotanka Rd 2024)► À lire sur RFI Musique ► Facebook - chaîne Youtube - Instagram► Lose My Mind, clip.
De l'Afrique du Sud à la Tunisie, en posant un pied en France et aux États-Unis, nos invitées sont Pilani Bubu, accompagnée par le quartet Marthe et Emel, avec une équipe exclusivement féminine. Marthe et Pilani Bubu dévoilent Nay' Indaba, le premier album commun du collectif jazz-rock trans-oriental français et de la fameuse chanteuse et poétesse sud-africaine. Une odyssée sonore à travers l'Afrique du Sud, ses rythmes et ses femmes militantes. Ces deux entités fusionnent pour raconter en musique l'histoire et les cultures de l'Afrique du Sud à travers le prisme de femmes fortes. Avec ce premier disque qui réunit plusieurs mondes musicaux, où s'entremêlent cocottes de guitares, éléments rythmiques ancestraux, chants engagés, voix envoûtantes et cuivres lancinants, cette nouvelle entité dévoile une aventure sonore et humaine unique. Nay' Indaba fait référence, en langue zoulou, à une conversation importante à avoir. "Indaba" est la réunion des chefs nguni pour discuter de questions de société pertinentes. Dans ce disque, le groupe s'intéresse aux faits sociaux en Afrique du Sud, à ses luttes, au sein d'une musique hybride sublimée par des influences soul, jazz expérimental. Il existe un proverbe africain qui dit qu'une mère ressent toutes les douleurs de ses enfants par le biais d'une connexion invisible dès la naissance, via le cordon ombilical de l'enfant (inkaba yom ntana), jusqu'au nombril ou au ventre de la mère (inimba). Au cours des huit titres de l'album, la formation approfondit l'idée que les femmes sont les futures porteuses de changement et leaders mondiales, en raison de leur essence en tant que donneuses de vie et nourricières.Elle explore en profondeur l'histoire complexe de l'Afrique du Sud et ses maux sociaux. Elle partage une histoire positive de la lutte continue contre les inégalités, le chômage des jeunes et la pauvreté, et plaide pour le progrès et la réussite des Noirs autrefois défavorisés, comme l'a fait la Conteuse indélébile, Pilani Bubu, tout en accueillant le quatuor français Marthe en Afrique du Sud. Enraciné dans l'atmosphère magnétique et les souvenirs de ce pays, il en ressort une musicalité à la fois psychédélique et féroce. Quel honneur ce fut d'accueillir la première étape de cette résidence d'écriture collaborative en Afrique du Sud aux Flame Studios de Constitution Hill à l'Old Fort. Partager l'histoire de notre passé tout en travaillant à proximité de l'ancienne prison pour femmes à Constitution Hill. De nombreuses histoires sont partagées sur notre pays, et pendant mon temps avec Marthe, c'était l'endroit le plus approprié et le plus organique pour travailler, qui pouvait insuffler un but et une inspiration dans notre processus créatif. Il renferme une partie de l'histoire du pays... ses conflits, ses progrès et ses victoires. Et en effet, l'énergie et la cause à Constitution Hill ont trouvé leur chemin dans la musique. C'est une ode à la Women's Jail, à Imbokodo (les femmes fortes qui ont défilé vers les Union Buildings en 1956) et à ses enfants d'aujourd'hui, naviguant dans l'impact générationnel de l'histoire de notre pays, raconte Pilani Bubu.Titres interprétés au grand studio- Asifani Live RFI- Awuyazi, extrait album- Umfazi Live RFI.Line Up : Pilani Bubu (chant), Florent Briqué (trompette), Alexis Moutzouris (saxophone /clarinette), Lucas Territo (guitare), Damien Bernard (batterie), Maggie Doherty (traduction).Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset.► Album Nay' Indaba _ conversation importante en langue xhosa (L'oreille en friche 2024).Asizolalala clip Facebook Pilani. Puis nous recevons Emel (Mathlouthi) pour la sortie de son nouvel album MRA.Il faut savoir parfois reprendre le contrôle de soi. Rien qu'un peu et surtout, avec force. Emel l'a fait avec ce quatrième album qui ne ressemble en rien à ce que vous avez déjà entendu d'elle. MRA est comme une nouvelle naissance dansante et percutante. Depuis son arrivée sur la scène internationale en 2012 avec son album Kelmti Horra, Emel a toujours proposé une musique qui implique avec intensité ses auditeurs et auditrices. Une musique dont “la parole est libre” (“Kelmti Horra” en arabe, oui) et véritable bande-son de révolutions.Avec MRA, Emel a voulu déconstruire pour tout reconstruire, se stimuler, “pour que la musique reste vivante”, intime-t-elle. En résulte un album à la musique puissante, salvatrice et féministe. Puissante par ses productions fiévreuses, hip-hop, pop comme reggaeton, habillage parfait d'un combat - en témoigne le titre Massive Will qui ouvre l'album, dans lequel les instruments boxent l'oreille. Salvatrice par son pouvoir d'évocation et ses paroles rassembleuses, dignes des plus grands manifestes - “Ma voix n'a pas de limites / ma voix n'a pas de fin”, clame-t-elle dans Souty. Féministe rien que par le nom de cet album, MRA voulant dire “femme”, en arabe. Mais une femme qui ne respecterait pas les codes. Féministe aussi car écrit, pensé et produit exclusivement par et avec des femmes. Avec MRA, Emel veut créer un mouvement fait de femmes fatiguées mais infatigables. Aux côtés de Camélia Jordana, Nayomi, Alyona Alyona... Des femmes qui chantent, rappent, produisent, écrivent en anglais, en arabe ou en français mais qui s'accordent sur la même langue et le même combat. “Ma responsabilité, c'est de porter leurs voix en même temps que je porte la mienne”, clame Emel.MRA, pour une musicienne féministe qui s'est rendu compte qu'elle n'avait pas assez donné la parole aux femmes en s'entourant. MRA n'est que le résultat de ces prises de conscience. Pour ça, elle a eu besoin de renaître de ses cendres (“I will rise again like a Phoenix” évoque-t-elle dans Rise). Dire, comme dans le titre Nar - inspiré du message et de l'aura de la superstar MIA - “je suis une guerrière, une sorcière, une super-héroïne”. Déconstruire pour mieux reconstruire, oui, mais ensemble. Alors venez chanter à l'unisson avec elle sur ce divin jeu de voix et reggaeton arabe dans Lose My Mind. Sur le rap magnifié d'Idha, aussi, inspiré de liberté (“Si un jour le peuple désire la vie, il faut que le destin se courbe”.) Oui, accompagnons Emel sur I'll Leave, déclaration d'amour électro à son père qui lui a transmis l'amour de la musique mais surtout l'empathie que, malheureusement, elle ne voit pas dans le monde (“Father, they have lost their mind”). Avec elle et la rappeuse ukrainienne Alyona Alyona, faisons honneur dans Maurice à cet immigré Ivoirien licencié pour avoir pris une pause. Impossible aussi de ne pas se soustraire à la puissance évocatrice de Mazel aux synthés tendres, co - produit avec Pénélope Antena. Titre où l'on voyage dans un village tunisien pour raconter l'histoire d'un viol d'une femme trans.. Reprenons les rênes de nos destins comme Emel nous incite à le faire avec ce sublime MRA. Mazel, d'ailleurs, qui ne veut rien dire d'autre que ‘“encore”. Malgré la laideur menaçante du monde et de ses violences, combattons, encore. En n'oubliant jamais de le faire - ensemble - en dansant.Titres interprétés au grand studio- Massive Will, Live RFI- Mazel Feat. Camelia Jordana, extrait de l'album- Souty Live RFI, voir le clip.Line Up : Emel, chant, Alice Animal, guitareSon : Mathias Taylor, Benoît Letirant► Album MRA _ femme en langue arabe (Yotanka Rd 2024)► À lire sur RFI Musique ► Facebook - chaîne Youtube - Instagram► Lose My Mind, clip.
Pour ceux qui souhaitent rejoindre la #TribuESOA au sein de notre groupe Telegram exclusif, c'est par ici : https://bit.ly/ESOATribe --------- Le Podcast "#Entrepreneur State Of Africa" dit tout haut ce que les #entrepreneurs pensent tout bas, avec Kahi Lumumba (Co-Founder & CEO Totem Experience, Adicomdays) et Moulaye Tabouré (Co-Founder & CEO de ANKA (ex-Afrikrea) ). Dans cet épisode, Kahi et Moulaye reçoivent le fondateur et Board Member de PUSH Ci. Steven Bedi partage son engagement et leçons d'avoir développé le collectif startups ivoirien CI20 , le fonds StartupBoost Capital , le projet de loi startups et de multiples autres collaborations avec l'Etat Ivoirien et d'autres entrepreneurs. ----- Ce podcast est produit par Totem Factory by Totem Experience que vous pouvez joindre pour tous vos besoins de production
Accompagné de Laura Mbakop, membre de la famille de Couleurs Tropicales, Claudy Siar donne la parole aux auditeurs qui s'expriment sur des sujets de leur choix et s'adressent à l'invité. Invité : Suspect 95, artiste musicien ivoirien. Son nouveau projet sortira fin 2024. En 2023, il a sorti son premier album Société suspecte. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Suspect 95 feat Youssoupha - Société suspecteSuspect 95 - KpaflotagePaterne Maestro feat Suspect 95 - PeleronSuspect 95 - Y'a la santéSuspect 95 - La guerreSuspect 95 feat Tchaïkabo, Mr Béhi - SoumanlehRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Accompagné de Laura Mbakop, membre de la famille de Couleurs Tropicales, Claudy Siar donne la parole aux auditeurs qui s'expriment sur des sujets de leur choix et s'adressent à l'invité. Invité : Suspect 95, artiste musicien ivoirien. Son nouveau projet sortira fin 2024. En 2023, il a sorti son premier album Société suspecte. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Suspect 95 feat Youssoupha - Société suspecteSuspect 95 - KpaflotagePaterne Maestro feat Suspect 95 - PeleronSuspect 95 - Y'a la santéSuspect 95 - La guerreSuspect 95 feat Tchaïkabo, Mr Béhi - SoumanlehRetrouvez notre playlist sur Deezer.
La population de pachydermes est en chute libre depuis plusieurs années. Une situation qui oblige le gouvernement ivoirien à réagir : de nouvelles mesures de conservation, en particulier la création de sanctuaires, ont été annoncées en décembre dernier. Car il y a urgence à sauver ces monuments de la nature et du patrimoine national.
Natif d'Anyama, Gervinho a disputé cinq Coupes d'Afrique des nations. Deux souvenirs sont marquants : un mauvais en 2012, lorsqu'il rate un tir au but décisif en finale face à la Zambie et un plus heureux, en 2015, lorsqu'il remporte enfin la CAN sans regarder la séance de penalties, trop stressé sur sa petite chaise. Rencontre à Sol Béni, terrain d'entraînement de l'ASEC d'Abidjan, son club formateur. Le fantasque ailier âgé de 36 ans revient sur ses plus grands moments de CAN.
La CAN, c'est déjà demain ! Et avant le coup d'envoi de la 34ᵉ édition à Abidjan, RFI vous propose toute la semaine une série autour des icônes ivoiriennes du ballon rond. Souvent comparé et opposé à Didier Drogba, place aujourd'hui à Yaya Touré. Le milieu de terrain, natif de Bouaké, a joué plus de dix ans avec la tunique orange des Éléphants. Pour près de 100 sélections... Celui qui a disputé 3 Coupes du monde et 6 Coupes d'Afrique a terminé sa carrière en apothéose en 2015. En soulevant la CAN avec le brassard de capitaine, Yaya Touré, l'empereur du milieu, c'est un reportage de Martin Guez et Youenn Gourlay.
Didier Drogba est l'une des plus grandes stars de l'histoire du ballon rond au pays des éléphants. Si l'attaquant n'a jamais gagné la CAN, malgré deux finales jouées, il reste l'icône absolue. La vedette de Chelsea, le médiateur de Bouaké, le meilleur buteur de l'histoire de la sélection et l'enfant du pays. Bien que Didier Drogba ait fait ses classes en France, il a grandi à Andokoi, l'un des quartiers de Yopougon, commune d'Abidjan. À lire aussiCalendrier et résultats de la CAN 2024Tous nos articles, analyses et podcasts consacrés à la CAN 2024
Le coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations approche. Il verra affronter samedi 13 janvier la Côte d'Ivoire face à la Guinée-Bissau. Un coup d'envoi qu'aimerait donner Sébastien Haller, l'attaquant star des Éléphants. Il a traversé l'année la plus difficile de sa carrière, lui qui a vaincu un cancer des testicules et qui se remet d'une blessure à la cheville, contractée juste avant la CAN. À lire aussiCalendrier et résultats de la CAN 2024À lire aussiTous nos articles, analyses et podcasts consacrés à la CAN 2024
À l'occasion de la 34e Coupe d'Afrique des nations, qui commence samedi 13 janvier à Abidjan, RFI vous propose cette semaine une série consacrée aux icônes du football ivoirien. Place, aujourd'hui, à Alain Gouaméné ! Le gardien du temple ivoirien, âgé aujourd'hui de 57 ans, a disputé pas moins de huit CAN, et fut surtout l'homme fort de la toute première Coupe d'Afrique remportée par les Éléphants, en 1992 au Sénégal. Alain Gouaméné, homme du match en demi-finale face au Cameroun, et en finale contre le Ghana. Il a confié ses souvenirs à Martin Guez et Youenn Gourlay. À lire aussiCalendrier et résultats de la CAN 2024À lire aussiTout sur la CAN 2024
À l'occasion de la 34e Coupe d'Afrique des nations, qui commence samedi 13 janvier à Abidjan, RFI vous propose cette semaine une série consacrée aux icônes du football ivoirien. Premier épisode : la légende Laurent Pokou. « L'homme d'Asmara », comme il fut surnommé, a été la première grande star du foot ivoirien dans les années 1970. Éternel joueur de l'ASEC d'Abidjan, longtemps meilleur de l'histoire de la CAN, le natif de Treichville s'est éteint à Abidjan en 2016, à l'âge de 69 ans. À lire aussiCalendrier et résultats de la CAN 2024À lire aussiTout sur la CAN 2024
Kayz Loum et Divine Bertout, membres de la Famille de Couleurs Tropicales, proposent une chanson et un sujet d'actualitéInvité : Sacko Camara, humoriste ivoirien qui a débuté sa carrière à Abidjan en 2006. Il propose le spectacle Oh sacré ! mis en scène par Redouane Bougheraba qu'il joue au Sacré, à Paris depuis le 16 septembre.Phoner : Idylle Mamba, initiatrice du Tî-î festival, dont la 3ème édition aura lieu à Bangui, en Centrafrique du 26 au 28 octobre. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Le choix de Divine Ferre Gola - EcologieLe choix de Kayz David Walters- Jodia (Art of Tones Afrodub Version) Retrouvez notre playlist sur Deezer.