Podcasts about allait

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Best podcasts about allait

Latest podcast episodes about allait

Les Grandes Gueules
Emmanuel de Villiers sur Jérôme Guedj : "Les manifs du 1er mai est une farce. Le bon Jérôme, il n'oublie pas sa com. Il a fait le tour de France des médias hier. Il aurait pu imaginer qu'en y allant, il allait avoir des bricoles"

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 2, 2025 0:54


Aujourd'hui, Etienne Liebig, Joëlle Dago-Serry et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.

Camille passe au vert
Et si Donald Trump allait sauver l'océan ?

Camille passe au vert

Play Episode Listen Later May 1, 2025 5:49


durée : 00:05:49 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - Aujourd'hui dans la Lutte Enchantée, Claire Nouvian raconte comment le président des États-Unis pourrait paradoxalement réussir à sauver l'océan.

Le sept neuf
Jeanne Cherhal : "Je me suis rendu compte que mon indépendance allait être une force"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 19:22


durée : 00:19:22 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Autrice, compositrice et interprète, Jeanne Cherhal a sorti son nouvel album, "Jeanne", réalisé par Benjamin Biolay. Elle est en tournée en France. À noter, entre autres, le Grand Rex à Paris le 7 février 2026. - invités : Jeanne Cherhal - Jeanne Cherhal : Chanteuse

Les interviews d'Inter
Jeanne Cherhal : "Je me suis rendu compte que mon indépendance allait être une force"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 19:22


durée : 00:19:22 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Autrice, compositrice et interprète, Jeanne Cherhal a sorti son nouvel album, "Jeanne", réalisé par Benjamin Biolay. Elle est en tournée en France. À noter, entre autres, le Grand Rex à Paris le 7 février 2026. - invités : Jeanne Cherhal - Jeanne Cherhal : Chanteuse

Les Grandes Gueules
Le témoignage du jour - Maurice Signolet, ancien commissaire divisionnaire : “À mon époque, on n'allait faire des perquisitions dans les cités les mains dans les poches, on y allait à 2 !” - 14/04

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 5:06


Aujourd'hui, Charles Consigny, Didier Giraud et Fatima Aït Bounoua, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Info médias
Dominique Tapie au casting des "Traîtres" sur M6 : "Avec Bernard à nos débuts, on jouait tous les soirs au poker pour savoir qui allait chercher les croissants"

Info médias

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 7:06


durée : 00:07:06 - Info médias - La 4e saison des "Traîtres" démarre sur M6 jeudi. Dominique Tapie, la veuve de Bernard Tapie, y participe aux côtés de Francis Huster, l'ex-joueuse de tennis Alizé Cornet, l'ancienne députée LFI Raquel Garrido et la chanteuse Liane Foly.

Le Réveil Chérie
Incroyable jackpot qui allait à la poubelle ! - L'incroyable histoire d'Alex

Le Réveil Chérie

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 2:23


Tous les matins à 7h10, Alex nous fait faire le tour du monde avec des histoires incroyables et vraies !

L'incroyable histoire d'Alex
Incroyable jackpot qui allait à la poubelle !

L'incroyable histoire d'Alex

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 2:23


Tous les matins à 7h10, Alex nous fait faire le tour du monde avec des histoires incroyables et vraies !

Les Grandes Gueules du Sport
Le Top des GGDS : "Une fébrilité dans un club où on pensait que tout allait bien" fustige Eric Di Meco sur le 'corruption gate' à l'OM

Les Grandes Gueules du Sport

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 5:41


C'est le moment qu'il ne fallait pas manquer dans l'émission du jour : Que se passe-t-il à l'OM ? Le 'corruption gate' a-t-il tout cassé ? Eric Di Meco confronte nos Grandes Gueules !

L'entretien de Sonia Mabrouk
Marine Le Pen : «J'ai écouté Emmanuel Macron au 20 heures et j'ai eu l'impression qu'il allait déclarer la guerre»

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 48:12


Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national à l'Assemblée nationale et députée du Pas-de-Calais, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet d'un accord de trêve en Ukraine qui fait son chemin, du rôle de Donald Trump, des propos du Chef de l'Etat sur la réalité de la menace russe avec une rhétorique guerrière, du processus d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne et des insoumis accusés d'antisémitisme après une affiche sur Cyril Hanouna rappelant une caricature antisémite et tout un imaginaire de propagandes antisémite.

Les interviews
Hugues Aufray raconte sa rencontre avec Bob Dylan : " J'ai su immédiatement qu'il allait devenir une star mondiale"

Les interviews

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 27:35


Hugues Aufray a été le premier à traduire et chanter les tubes de Bob Dylan. Cette rencontre donnera naissance à une longue amitié entre les deux hommes.Hugues Aufray est l'invité de "On se tutoie ?..." avec Jean-Luc Reichmann

Thune
EXTRAIT // "Il allait dans mon portefeuille, il prenait les tickets de caisse, et il me demandait de justifier les dépenses"

Thune

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 0:40


Un court extrait de l'épisode qui sort jeudiC'est important : vous êtes déjà 172 à nous soutenir mensuellement sur Tipeee. Il nous manque 407 euros par mois pour que le podcast puisse continuer en toute indépendance. Si vous trouvez notre projet utile et souhaitez nous soutenir, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'essentiel de Paul Arcand
Le responsable de SAAQClic rejette la faute: «Tout le monde savait où le projet s'en allait»

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 23:04


À l'occasion de sa revue de presse du mercredi 26 février, Paul Arcand fait le point sur la transition informatique de la Société de l'assurance automobile (SAAQ). Le responsable du fiasco SAAQClic, Karl Malenfant, jette le blâme sur le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire. «M. Malenfant réfute les conclusions de la vérificatrice générale. Il dit qu'il a donné sa version des faits et que l'équipe de la vérificatrice générale n'a pas tenu en compte ses propos. Il dit qu'il y avait des rencontres d'étapes tous les vendredis. Tout le monde savait où le projet s'en allait.» Autres sujets abordés : Déneigement à Montréal : est-il possible de faire mieux ? Québec va accueillir moins d’étudiants étrangers. Recours collectif : Vidéotron n’a pas à rembourser la location de films pour adultes. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Le tueur qui allait à la messe - Le débrief

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 9:28


En 1996 et 1997 dans la région de Rouen en Normandie, Marylène Rousset et Elisabeth Griffin, disparaissent. La dernière avait, le jour de sa disparition, rendez-vous avec un certain Fred à 10h…

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Le tueur qui allait à la messe - Le récit (2/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 15:18


En 1996 et 1997 dans la région de Rouen en Normandie, Marylène Rousset et Elisabeth Griffin, disparaissent. La dernière avait, le jour de sa disparition, rendez-vous avec un certain Fred à 10h…

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Le tueur qui allait à la messe - Le récit (1/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 15:33


En 1996 et 1997 dans la région de Rouen en Normandie, Marylène Rousset et Elisabeth Griffin, disparaissent. La dernière avait, le jour de sa disparition, rendez-vous avec un certain Fred à 10h…

Milkshaker
Q & A - 10- Pourquoi mon bébé allaité a-t-il des coliques ?

Milkshaker

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 18:41


Les coliques du nourrisson ! C'est quoi ? Et pourquoi les bébés allaités peuvent en souffrir aussi ? PS : J'ai oublié de vous mentionner dans cet épisode la candidose digestive qui peut être à l'origine de ces troubels.Prenez soin de vous.On en parle dans ce Q&A :- Episode 105 : Allergies et allaitement avec Véronique Darmangeat. https://milkshaker.fr/podcast/episode-105-veronique-darmangeat-allergies-alimentaires-et-allaitement/- Episode 40 : Thérapie manuelle et allaitement avec Caroline Dubois et moi-même.https://milkshaker.fr/podcast/episode-40-caroline-dubois-charlotte-bergerot-pediatrie-et-allaitement/- Episode 119 : RGO et allaitement avec Virginie FERRANDEZPour toi aussi poser une question :Clique sur ce lien et enregistre la en audio :), ou RDV sur les réseaux @milkshaker_podcasthttps://www.speakpipe.com/milkshaker Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ça peut vous arriver
L'INTÉGRALE - Le vendeur de leur maison leur avait caché qu'un mur allait s'effondrer !

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 95:49


En 2020, Claude et son mari achètent une maison pour y passer leur retraite. Problème, après l'achat, ils se rendent compte qu'un mur extérieur est sur le point de s'effondrer sur la maison située en dessous de chez eux. La justice condamne alors solidairement les deux sociétés qui ont vendu la maison à payer 85 080 €. Malheureusement, le couple ne parvient pas à toucher cet argent. Ils sont aujourd'hui bloqués et ne peuvent pas sécuriser leur mur... Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 18 février 2025.

Les bonnes nouvelles d'Isabelle
Bonne nouvelle, Un chauffeur de taxi à New York a offert la course à un couple qui allait à l'hôpital pour accoucher. En remerciement, ils ont donné son prénom à leur bébé.

Les bonnes nouvelles d'Isabelle

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 2:05


Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.

Les p't**s bateaux
Pourquoi quand ma grand-mère a commencé à travailler, son argent allait sur le compte de son papa ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 3:23


durée : 00:03:23 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Floriane s'interroge : pourquoi dans le passé, les femmes ne disposaient-elles pas de leurs revenus lorsqu'elles entraient dans la vie active ? L'économiste Esther Duflo lui répond. - invités : Esther Duflo - Esther Duflo : Économiste franco-américaine et professeure, prix Nobel d'économie 2019 - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Le zoom de la rédaction
"Aucun client ne m'a demandé si ça allait" : le récit de Lilou, 16 ans, enlevée et prostituée de force

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 4:24


durée : 00:04:24 - Le Zoom de France Inter - C'est un phénomène en constante augmentation depuis une dizaine d'années. Au moins 10.000 mineurs seraient victimes d'exploitation sexuelle en France, un chiffre sans doute sous-estimé tant les enquêtes sont difficiles.

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès
François Bayrou a annoncé qu'il allait dégainer à plusieurs reprises l'article 49.3 !

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 3:39


Bayrou et dégainer dans la même phrase : je sais pas vous moi ça me fait peur.

Karine Dubernet - Le top de l'actu sur Rire & Chansons
François Bayrou a annoncé qu'il allait dégainer à plusieurs reprises l'article 49.3 !

Karine Dubernet - Le top de l'actu sur Rire & Chansons

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 3:39


Bayrou et dégainer dans la même phrase : je sais pas vous moi ça me fait peur.

Parlons-Nous
Rupture : Le compagnon de Christine n'a pas osé dire que leur relation allait trop vite

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 43:06


Christine a rencontré un homme avec lequel elle a tout de suite accroché. Après plusieurs mois de relation, elle lui a proposé, sans lui mettre la pression de passer un week-end à Noël avec sa fratrie. Il a accepté tout de suite. Mais la semaine précédente, il s'est fait porté pâle. Depuis, elle n'a aucune explication. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr

La petite voix
[REPLAY] L'auteur qui nous invite au silence intérieur – Thierry Janssen

La petite voix

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 72:57


Première diffusion le 7 octobre 2019J'ai l'immense plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien et désormais psychothérapeute, auteur et directeur de l'Ecole de la présence thérapeutique.C'est un entretien vibrant et plein d'espoir en la vie que je vous propose aujourd'hui. Un entretien où il est question de spiritualité et d'éveil de la conscience… Un entretien avec un homme d'une grande sagesse. Tellement sage qu'il accepte justement de ne pas l'être.Vous avez choisi ici la version longue de l'entretien, et vous avez raison : vous allez pouvoir laisser toutes ces paroles inspirantes vous embarquer…Avec Thierry, nous allons parler du jour où il a quitté brutalement son poste de chirurgien, d'une brève incursion dans le monde de la mode, d'une autre mode -celle du développement personnel- et de ses excès, de sa formation auprès d'une guérisseuse américaine, de comment il est devenu presque malgré lui psy, de son expérience mystique du silence intérieur, de l'acceptation qui n'est pas la résignation, de l'Ecole de la présence thérapeutique qu'il dirige à Bruxelles et d'amour bien sûr ! Notes sur l'épisode:- Le site de l'Ecole de la Présence Thérapeutique : https://edlpj.org/- La page Facebook de Thierry : www.facebook.com/thierry.janssen.98- Le livre de Thierry dont on parle dans l'entretien : Ecouter le silence à l'intérieur – Les éditions L'Iconoclaste- Son rituel bien-être : tenir un journal dans lequel noter chaque jour ses émotions- Son conseil lecture : « Après l'extase, la lessive » de Jack Kornfield RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC THIERRY JANSSEN Quel bonheur de revenir ici, d'être là, derrière mon micro, et de vous avoir, vous, de l'autre côté. C'est donc parti pour une deuxième saison de ce podcast.00:01:34Et pour la lancer, je vous propose une rencontre avec un invité de marque. Pas seulement parce qu'il est connu, que vous avez peut-être lu certains de ses ouvrages ou assisté à l'une de ses conférences. Thierry Janssen est un invité de marque car il nous ouvre à la spiritualité avec la sagesse de celui qui sait qu'il n'est justement pas sage. Celui qui a un jour été chirurgien renommé. Il a découvert que la guérison passe aussi par le soin des émotions et de l'âme. Il a cheminé pour apprendre à s'écouter, à prendre le temps de se connecter à lui-même, quitte à se mettre en retrait lorsque c'était nécessaire. Et puis un jour, il a vécu une expérience mystique, celle du silence intérieur, comme il la raconte dans son dernier ouvrage.00:02:20Un moment de grâce, d'une puissance indescriptible pendant lequel il a goûté à l'amour pur, à l'universalité. Bienvenue dans la saison 2 de La Petite Voix. Bienvenue dans cet épisode très inspirant, vibrant, plein d'espoir en la vie. Avec Thierry, nous allons parler d'une fulgurance de conscience qui l'a décidé à quitter son job à l'hôpital de Bruxelles en quelques minutes, d'une enfance marquée par une grande sensibilité, de sa rencontre déterminante avec une guérisseuse américaine et de l'acceptation qui rend libre et créatif. Bonjour Thierry et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour. Je suis vraiment enchantée de vous recevoir et ravie d'ouvrir avec vous la deuxième saison de ce podcast. Ensemble, aujourd'hui, nous allons parler de votre cheminement initiatique que vous évoquez dans vos livres et en particulier le dernier qui est un très beau livre qui s'appelle Écoutez le silence à l'intérieur.00:03:20Il est paru l'an dernier aux éditions Iconoclast. Thierry, on ne vous présente plus. Vous êtes psychothérapeute et désormais fondateur de l'école de la présence thérapeutique à Bruxelles. Vous êtes également un auteur connu et reconnu. Déjà, huit livres, je crois, à votre actif sur des sujets qui sont liés au développement personnel. Mais c'est d'ailleurs un terme et même une mode dont vous vous méfiez, et on va avoir l'occasion d'y revenir dans notre entretien. Ce que je n'ai pas encore dit, c'est que vous avez également été médecin. Vous étiez même un chirurgien renommé jusqu'au jour où je crois que vous aviez environ 35 ans. Vous avez compris que vous ne vous étiez pas très bien. Vous n'épanouissiez plus dans ce rôle aussi prestigieux était-il.00:04:02Est-ce que vous pouvez revenir sur cette journée particulière et cette fulgurance de conscience, comme vous l'appelez ? Oui, c'était le 5 janvier 1998. Et je ne dirais pas que j'ai compris quelque chose ce jour-là. J'ai juste écouté. J'ai écouté d'abord une voix, très clairement, qui a résonné en moi et un ressenti très profond qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. En fait, j'ai écouté une voice qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. Pendant des années, j'avais consacré toute mon énergie à cette carrière médicale et chirurgicale. Et sans m'en rendre compte, je m'étais enfermé dans un système de fonctionnement très contraignant, très violent, quelque part. Et je n'avais jamais fait de travail sur moi, donc je n'avais pas non plus le recul pour comprendre tout ça.00:04:48Et je travaillais dans un hôpital universitaire à Bruxelles et j'ai décidé de le quitter tout en restant au sein de la même université pour prendre des fonctions avec de plus grandes responsabilités dans l'un des autres hôpitaux de cette université. Et le 5 janvier 1998, lorsque j'ai pris mes fonctions, je promets qu'une heure avant, je ne savais pas, même cinq minutes avant, je ne savais pas que j'allais arrêter mon métier, mais j'étais dans l'ascenseur avec la dame qui devenait ma secrétaire et elle me parlait, et j'avais l'impression qu'elle parlait une langue étrangère, je ne comprenais rien. Et je suis rentré dans mon nouveau bureau et j'ai vraiment entendu cette voix qui est ma voix, c'est comme quand je m'entends vous parler maintenant, et cette voix a dit « si tu vas mourir ».00:05:39Et j'ai écrit ma lettre de démission au doyen de la faculté de médecine. Et en fait, j'ai simplement dit « je ne suis pas la personne pour occuper le poste que je vous ai demandé d'occuper, je ne peux pas tricher avec moi, je ne peux pas tricher avec vous ». Et donc, je remets ma démission. Et puis, j'ai quitté le poste. Je suis allé à l'hôpital en remettant cette lettre à un des chefs de clinique du service. Quand je suis arrivé à la maison, déjà dans la voiture, j'ai eu un contact avec la personne avec qui je vivais et je lui ai dit « mais c'est de la folie, qu'est-ce que tu es en train de faire ? ».00:06:11Je lui ai dit « je ne sais pas, mais je sais ce que je ne ferai plus ». Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, c'est comme si je renaissais ou que je naissais consciemment. À la radio, il y avait une chanson qui disait « ceci est le premier jour du reste de ta vie ». Et ça a vraiment fait sens. Et ça m'a plongé dans une sorte de sentiment d'euphorie qui a perduré pendant certainement 10 jours. Et puis, j'ai commencé à avoir très peur. Les questions sont revenues en fait. Mais ce n'étaient pas des questions. C'était que tout d'un coup, je étais face à un immense vide parce que toute ma vie avait été remplie par ce projet.00:06:52C'est un projet qui était né quand j'avais l'âge de 5 ans, le jour où ma mère m'a montré le chirurgien qui l'avait opéré. Et je suis dit « Moi, je vais faire ça ». D'accord. J'étais programmée, même si j'ai eu longtemps un doute parce que j'avais une passion qui est née pratiquement au même âge, vers 5-6 ans, une passion pour la civilisation de l'Égypte ancienne. Et longtemps, j'ai hésité entre m'orienter vers l'égyptologie ou vers la chirurgie. Et à 18 ans, je suis commencé la chirurgie parce que c'est un métier qui ne paraissait plus ouvert vers les autres. Et qui servait plus, quelque part, que simplement s'intéresser aux antiquités. Mais en même temps, c'était un piège parce que je ne voulais pas être médecin, je voulais être chirurgien. Ça m'a demandé énormément d'efforts, d'investissements.00:07:40Et je n'ai jamais réfléchi à tout ça. J'ai juste agi comme ça, sans doute pour réparer plein de choses, comme nous tous, on a des raisons très névrotiques de s'investir. Rires. J'ai mis beaucoup d'énergie pour réparer des blessures du passé. Mais en même temps, ce 5 janvier 1998, je crois que j'étais vraiment arrivé à la limite de ce que je pouvais m'imposer. Parce que finalement, je m'étais imposé beaucoup de choses. Beaucoup d'efforts, beaucoup de contraintes. Et très peu de plaisir, finalement. C'est ce que vous appeliez dans votre livre, vous faites référence à cette période comme ça, en disant Thierry, ambitieux et perfectionniste, c'est ça ? Oui. Oui. Parce que j'avais développé une personnalité assez rigide, perfectionniste, et donc aussi à cheval sur beaucoup de règles.00:08:30Comme nous tous, j'ai développé cette personnalité pour essayer de m'adapter, pour essayer de survivre et d'être aimé. C'était une façon de rentrer dans les rangs, de ne pas décevoir, d'être un bon petit garçon. Parce que très jeune, j'ai senti que je n'étais pas forcément différent des autres, mais qu'en tout cas, j'avais des particularités en moi qui n'étaient pas forcément acceptées par les autres. Et en particulier, une très grande sensibilité. Et donc, cette grande sensibilité m'a permis d'être à l'écoute, de sentir les autres, les autres sentaient que je les sentais. Enfant, les amis de mes parents venaient me parler de leurs problèmes de couple. Oui, mais je crois que ça arrive souvent. Je ne sais pas si ça arrive souvent, mais en tout cas, moi, c'était mon quotidien. Mais vraiment.00:09:12Et je pense que j'avais des avis très sages. Mais ça, je crois que ça arrive très souvent. La plupart des enfants ont cette grande sagesse au fond d'eux parce qu'ils ne sont pas dans l'analyse, justement. Ils ne sont pas dans l'essai de compréhension. Ils sont dans la perception immédiate des choses sans jugement. Et ils ont un avis plein de bon sens par rapport à ces choses. Et du coup, ça fait de moi une personne à l'écoute et au service et dans l'aide. Et donc, le métier de chirurgien. Et puis après, tout ce que j'ai fait, finalement, a tourné autour de ça. Combien d'années avez-vous été médecin et chirurgien ? Presque 13 ans. Presque 13 ans. D'accord. Donc, ce qui est intéressant dans votre parcours, vous avez eu cette première vie professionnelle où, en fait, vous étiez là pour soigner, on va dire, le corps.00:10:03Et puis, vous allez nous expliquer comment, après cette première expérience, vous avez décidé de soigner plutôt l'esprit à travers la psychologie. Qu'est-ce qui s'est passé dans votre parcours ? Je n'ai rien décidé du tout. Et je sais que ça peut paraître étrange d'entendre ça, mais c'est vraiment ce qui m'est arrivé et ce qui m'arrive encore aujourd'hui. C'est-à-dire que lorsque j'ai quitté la profession de chirurgien, j'ai juste écouté cette voix, j'ai juste écouté une immense tension en moi qui s'est relâchée automatiquement, immédiatement. Et j'ai senti que c'était juste. Il ne m'a pas fallu de courage, mais j'ai eu la bonne inspiration d'écouter. Alors après, votre question, c'est comment vous en êtes arrivé à, à retourner manifestement vers le soin, l'accompagnement des autres à travers la démarche du psychothérapeute ? Oui.00:10:53À nouveau, je n'ai pas décidé. À savoir que quand j'ai quitté le métier de chirurgien, il fallait que je vive, il fallait que je mange. J'ai entendu qu'il y avait un couturier italien, il s'appelle Giorgio Armani, qui cherchait un directeur pour sa marque Emporio en France. J'ai dit moi, je vais faire ça. Mais aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte qu'il y avait, plusieurs choses dans ce poste. C'était d'abord l'aspect prestigieux. Je rachetais quelque chose que j'avais abandonné. Et aux yeux des autres, ça me rassurait de me dire : voilà, j'aurai quand même une carrière prestigieuse dans le monde de la mode. Il y avait ça. Il y avait Paris, qui était une façon de m'extraire de mon milieu bruxellois où on me condamnait.00:11:37Mes amis, qui étaient beaucoup, pour la plupart des médecins, étaient vraiment très violents à mon égard par rapport à cela. Oui, j'allais vous demander comment votre entourage a vécu, ce virage de chirurgien à directeur chez Armani ? Une violence incroyable, des jugements. Mais je peux comprendre, ça doit faire très peur, quelqu'un qui semble perdre l'honneur. Mais moi, au fond de moi, je savais que c'était juste. Et j'ai perdu beaucoup d'amis à ce moment-là. Mais voilà. Et j'ai envoyé ma lettre de motivation au président, au directeur général de Giorgio Armani à Milan. Et j'ai dit : 'Vous allez me prendre pour un fou, je dirigeais un service hospitalier, mais je pense que je suis la bonne personne pour occuper le poste chez Emporio Armani à Paris.' Et j'ai été engagé.00:12:28On m'a envoyé à Milan. Et là, on m'a remis vendeur. Et là, je me suis vu en train de mettre des épingles pour confectionner un ourlet, un pantalon. Et en me voyant mettre ces épingles, je me suis dit, Thierry, il y a deux mois, tu pratiquais la chirurgie, tu utilisais des aiguilles pour recoudre la peau des gens. Et ici, tu utilises des aiguilles pour mettre des ourlets. Et tout de suite, il y a une voix qui m'a, ma voix bien sûr, qui m'a dit, c'est ta dignité, Thierry. Tu travailles, tu avais besoin de travailler et tu fais quelque chose qui construit ton futur. Sois fière. Oui. Et il n'y a pas. Et c'est ce jour-là que j'ai vraiment compris que ce n'est pas ce qu'on fait qui compte dans la vie, c'est qui on est quand on fait quelque chose.00:13:11Et peu importe le métier que l'on a, même s'il est contrôlé. Il n'est pas considéré par certains comme pas intéressant ou dégradant. C'est qui on est comme personne pendant qu'on fait ce métier, quand on agit dans le monde. Vous en parlez beaucoup dans votre livre, c'est très fort, de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire. Oui, oui. Exister vient de extarer, se poster à l'extérieur. C'est la posture que l'on a pour vivre dans le monde, en interaction, en relation avec les autres. Mais ça nous fait porter des masques, et ça nous fait jouer des rôles, et ça nous fait adopter tout un système de défense qui construit ce qu'on appelle une personnalité. Et cette personnalité, nous y sommes totalement identifiés parce que notre mental crée cette entité qu'on appelle « moi » et « ego » en latin.00:14:04Et en fait, on est souvent totalement identifiés à cette personnalité parce qu'on n'a que comme souci d'exister. Mais il y a une dimension plus profonde dans la vie qui n'est pas d'exister à travers ce qu'on fait, ce qu'on montre, ce qu'on dit, c'est d'être, tout simplement. Et le noyau de l'être, c'est pas le mental qui pense, qui bavarde, qui raconte une histoire, un autre sujet. Être, c'est simplement laisser la conscience s'éveiller en nous, cette conscience qui est pure présence et qui est pure acceptation de ce qui est, parce que la conscience ne pense pas. C'est pas le mental. Et du coup, je reviens sur votre cours, à ce moment-là, dans cet atelier en Italie, chez Armani, vous prenez conscience de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire ?00:14:58À l'époque, ce que j'ai compris, c'est que Thierry, tu n'es pas ce que tu fais, tu es Thierry qui fait ça maintenant, mais tu peux faire plein de choses dans ta vie. Et ce que tu fais maintenant, tu dois en être fier, parce que c'est ce qui te permet d'avancer et de progresser. Dans ton existence. Et alors, combien de temps a duré ce métier dans la mode et chez Armani ? Disons qu'après, j'ai pris mes fonctions à Paris et j'ai occupé cette fonction pendant presque neuf mois. Et j'ai été licencié. Et ce qui est drôle, c'est qu'à l'époque, le directeur général d'Armani m'a dit : vous n'avez pas la culture de l'entreprise. Et il avait totalement raison.00:15:41Et surtout, je ne me laissais pas faire, parce que c'est quand même un monde où il y a beaucoup d'égo, beaucoup de blessures, beaucoup de rivalités, et tout ça sur un fond de nécessité de rentabilité, de performance et d'argent. Mais j'avais juste besoin de ça pour me rassurer, pour me prouver que je pouvais faire autre chose, ne pas être identifié qu'aux chirurgiens que j'avais été. Mais après, ça m'a aussi permis de recevoir une assez importante indemnité. Et je me suis dit, Thierry, maintenant, tu n'as plus d'excuses. Tu as besoin de temps pour comprendre ce qui t'arrive. Et j'ai dit, investis sur toi, parce que tu es le seul avec qui tu resteras jusqu'au bout. C'est peut-être la chose la plus intelligente que j'ai faite dans ma vie, réellement. C'était très sage.00:16:30Et puis, pendant une année, je suis resté à Paris. Et ça a été une année d'éveil, dans le sens où tous mes sens étaient ouverts. Je sentais le parfum des roses dans les jardins des Tuileries, mais à des mètres et des mètres de distance. Je voyais des choses que je n'avais jamais remarquées auparavant. J'étais tout ouvert au monde et très joyeux, même si une partie de moi vivait des peurs ou de l'inconfort par rapport au futur. Mais tout de suite, je revenais dans ce présent. Et je disais, non, non, c'est bien, c'est juste, je me sens bien. Et j'ai commencé à écrire un roman qui, en fait, était la résurgence de toutes mes passions d'adolescent et d'enfant. Égypte ancienne, notamment. J'ai envoyé ce texte à de nombreuses maisons d'édition.00:17:14Il y en a trois qui ont répondu en disant : il faut continuer à écrire, mais il faut laisser de la place à vos personnages. Je pourrais peut-être choisir le mode de l'essai. Et effectivement, deux ans plus tard, j'écrivais mon premier essai. Comme quoi, c'était des bons éditeurs. Donc, en fait, ce qui est étonnant, on vit quand même dans un monde où on court tout le temps. Je ne sais pas après quoi, mais en tout cas, on court. Et vous, vous avez réussi. À ce moment-là, à entendre que, justement, il fallait arrêter ce rythme-là et juste prendre ce temps pour vous sans nécessairement d'objectif ou quoi, mais juste vivre ce qu'il y avait à vivre à l'instant T.00:17:52Et vous savez, je crois que le fait d'avoir lâché tout cet investissement, ce métier, ça a libéré quelque chose d'enorme et je ne pouvais pas réfléchir. Et à l'époque, ce qui était juste, c'était de prendre ce temps. En fait, j'ai l'impression, quand on prononce cette phrase, ce moment sabbatique, je ne sais pas comment le qualifier autrement, vous avez créé cet espace-là pour la conscience. Oui, je n'ai rien créé du tout. C'est, c'est l'ego. C'est encore notre mental et notre personne, notre moi qui pense que c'est lui qui crée les choses. En fait, non. C'est justement parce que mon mental s'est calmé que la conscience a pu s'éveiller en moi. C'est la conscience qui est en nous tous. Mais que nous n'écoutons pas, que nous ne laissons pas s'éveiller, parce que notre mental prend trop de place dans ses identifications à notre petite personne.00:18:43Et c'est pour ça que la méditation est si puissante. Chaque fois qu'on calme le mental, donc on calme l'ego, la conscience peut s'éveiller. On parle beaucoup dans le développement personnel, etc., de lâcher prise. Très mal compris, parce que lâcher prise, c'est encore presque un acte. Je décide qu'il faut que je lâche. Non, non, non, non, non. Lâcher prise, c'est laisser être les choses comme elles sont et ne pas les contredire et les écouter. Parlons-en, puisque vous évoquez le développement spirituel. Je voulais faire cet aparté sur cette mode et ce que vous appelez vous parfois l'ego spirituel. Oui, parce que vous avez dit développement spirituel, mais je pense que vous vouliez dire développement personnel. Oui, absolument, pardon. Pour moi, c'est vraiment très, très important.00:19:28Parce que vous voyez, depuis le XIXe siècle, en Occident, on a tout un courant qui est né, qu'on appelle le courant d'abord de la psychanalyse et de la psychologie, qui s'est intéressé à la construction de la personnalité, à la construction du moi, et qui, du coup, a pu répondre à pas mal d'interrogations. Le problème, c'est que dans une culture comme la nôtre, où l'intellect, le mental, a été tant valorisé, cette psychologie a donné lieu à ce qu'on a appelé le mouvement du développement personnel, et même récupéré par le coaching pour en faire des personnes plus efficaces, plus performantes, notamment dans le travail. Tout ça n'est pas négatif, je ne critique pas. Mais par contre, j'essaie de regarder, de monter un petit peu au sommet de la montagne ou dans l'hélicoptère pour avoir une vision plus large.00:20:18Et comprendre que le développement personnel, il y a un grand piège là-derrière, c'est que ça devient un développement de l'ego. Et du coup, on voit des gens qui font plein de stages, qui font plein de démarches de développement personnel pour mieux se connaître, mais qui deviennent terriblement intransigeantes, qui deviennent terriblement tournées vers elles-mêmes, et qui finalement oublient que cette petite personne que nous sommes, elle fait partie d'un beaucoup plus grand ensemble, et que nous devrions mettre cette personne au service de plus grand qu'elle, ce plus grand que nous, qui est en nous. C'est l'essence de l'être, c'est la vie en nous, c'est conscience. Et cet esprit, l'esprit de la vie. Et du coup, là, nous ne rentrons plus dans le développement personnel, mais dans quelque chose de spirituel.00:21:06Et je crois qu'il n'y a pas de chemin de développement personnel qui va vraiment à son accomplissement sans s'intégrer dans une démarche d'approfondissement spirituel. Et de la même manière, il n'y a pas de développement, ou plutôt d'approfondissement spirituel, sans avoir un regard du côté du développement personnel. Donc, psychologie et spiritualité vont ensemble, et se nourrissent l'une l'autre, et sont le gardien-fou de l'une et de l'autre. En fait, ce que j'entends dans la pure conscience dont vous parlez, dans la spiritualité, il y a vraiment quelque chose d'universel qui nous dépasse ? Bon, ce sont des mots incompréhensibles quand on en fait l'expérience. C'est cette expérience du silence, justement, dont nous regardons le monde sans le juger, sans le commenter, juste en l'accueillant pour ce qu'il est.00:21:58Et cet accueil dans cet espace de pure conscience n'est possible que quand le cœur est ouvert. Comme je dis, ce sont des mots, mais quand on en fait l'expérience, ça devient vraiment une évidence. Du coup, je reviens sur votre parcours pour savoir comment vous avez cheminé jusqu'à cette pure conscience. Je crois qu'à un moment donné dans ce cheminement, vous avez suivi pendant quatre ans une formation aux États-Unis auprès d'une, je ne sais pas si le terme est bon, mais une guérisseuse américaine, c'est ça ? Oui, oui, c'est plus qu'une histoire, c'est un moment important. Donc, j'avais travaillé pour Armani à Paris et puis je restais vivre une année dans une forme de retraite où j'ai écrit un roman. Puis je me laissais être au monde. J'étais dans le présent absolu, c'était incroyable.00:22:47Et dans ce présent absolu, j'ai découvert un livre qui m'a bouleversé, qui s'appelait « Le pouvoir bénéfique des mains », écrit par une Américaine qui s'appelle Barbara Paulinan. Et cette femme avait été physicienne à la NASA et la façon dont elle écrivait me parlait énormément. Pourtant le sujet qu'elle abordait était totalement en dehors des sentiers battus du monde dit rationnel, puisqu'elle parlait de champs d'énergie. Mais le livre était tellement bien structuré et ce qu'elle disait résonnait tellement avec ce que j'avais ressenti depuis l'enfance que j'ai été vraiment bouleversée. Et j'ai commencé à rencontrer des gens, et notamment une femme qui me dit « Oh, moi, en vous voyant, je me dis que vous devriez aller dans l'école où va ma mère ». J'ai dit « Votre mère va dans quelle école ?00:23:35». Elle m'a dit « Votre mère va dans une école aux États-Unis créée par une physicienne de la NASA qui s'intéresse aux champs d'énergie et au chakra. » Et je venais de lire le livre. Cette information venait à moi, j'ignorais qu'il y avait cette école, et donc finalement je me suis retrouvée dans cette école. Et je peux dire une chose par rapport à ça, c'est que j'ai trouvé un endroit confrontant, parce que d'abord, la culture était un peu « New Age ». J'imagine que pour l'ancien chirurgien que vous étiez, évidemment, on vous emmenait dans un monde beaucoup moins cartésien et scientifique, du coup. Et en même temps, il était peut-être plus cartésien et plus scientifique que beaucoup de monde scientifique parce qu'il était basé sur l'expérience.00:24:15Et c'était vraiment les expériences qui nous permettaient de nous poser des questions et d'apporter des réponses. Là, dans cette école, où on était, en formation pour devenir des guérisseurs et non pas simplement des soigneurs, ils nous étaient demandés de faire l'expérience. C'était quatre ans, à raison d'une semaine toutes les cinq semaines, et là-bas, j'ai découvert que c'était un endroit où j'allais travailler sur moi, essayer de comprendre ma personnalité, mais pas que intellectuellement, j'allais la comprendre dans mon corps, dans l'énergie, la façon dont mon corps utilisait cette énergie. Donc c'était une école où il y avait de la danse, du yoga, du Qigong, des thérapies psychocorporelles, j'ai tapé sur des coussins, j'ai hurlé, j'ai pleuré. Je suis arrivé, je regardais les autres, j'ai dit « Mon Dieu, les pauvres, ils ont l'air bien mal en point.00:25:03» Mais deux mois plus tard, j'étais avec eux en train de pleurer parce que j'avais quitté mon masque de sérénité. Si je reviens à ce qu'on disait tout à l'heure, vous aviez appris à être et pas seulement à faire dans cette école. Exactement. Et cette école était très bien construite. TIC était utilisée, était très puissante, et du coup, on ne pouvait pas échapper à vraiment se regarder. Très souvent, dans la vie, on triche. Et là, c'était très difficile de tricher. Oui. Et ce qui est intéressant, c'est toute la dimension du corps que vous évoquez. On voit bien qu'en fait, le corps, c'est vraiment l'endroit où les émotions ne trichent pas et le mental peut se raconter ce qu'il veut. Le corps, lui, il est dans une vérité.00:25:47Vous savez, le corps, pour moi, c'est quelque chose de central depuis tout petit. Quand j'étais enfant, j'avais un corps déformé. Les autres enfants s'en moquaient beaucoup. Et j'avais cette grande sensibilité. J'ai été contraint à faire de la gymnastique médicale trois heures par jour, trois jours par semaine. C'était très contraignant. Et en fait, j'ai appris à aimer dans mon corps grâce à deux choses. Tout d'abord, la danse. J'ai commencé très jeune dans ma chambre. Et la deuxième chose, c'est la sexualité. J'ai eu une sexualité très jeune. Ça m'a permis d'habiter mon corps, d'avoir envie d'y rester, de se rendre compte que ce n'était pas qu'un lieu de souffrance, mais c'était aussi un lieu de plaisir. Et vous évoquiez l'émotion tout à l'heure.00:26:34En fait, l'émotion est un phénomène corporel. C'est un signal qui nous renseigne sur la qualité de nos expériences, qui nous dit ça c'est bon, ça c'est pas bon pour nous. Et donc, effectivement, tout ce travail fait à l'école de Barbara Brennan autour du corps et de l'énergie me parlait énormément. Je me suis rendu compte que ce n'était pas par hasard que j'avais choisi le métier de chirurgien parce que c'était vraiment un moyen d'être en contact avec le tangible. Et je crois qu'il n'y a pas de chemin spirituel valable, réel, tant qu'il n'est pas profondément incarné. Et c'est peut-être un grand travers de l'Occident qui a développé une spiritualité déconnectée du corps. Et du coup, une spiritualité très mentale, mais le mental, je l'ai dit, ce n'est pas l'esprit, ce n'est pas la conscience.00:27:27Donc, c'est une spiritualité qui n'est pas profondément accomplie. Et je sais que ça va heurter d'entendre ça, ça va heurter certaines personnes, mais vraiment, je les invite à réfléchir à ça. Parce que comment peut-on dire que nous avons développé une spiritualité et ne pas ressentir dans notre corps le mal-être et la souffrance que c'est de voir les autres dans la souffrance. Tant que nous n'avons pas ressenti la souffrance dans notre corps, nous ne pouvons pas être en empathie et en compassion pour l'autre. C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Et Lorient nous attire de ce point de vue-là. Il a privilégié la présence à l'expérience à travers l'expérience méditative, l'immersion dans la réalité telle qu'elle est, cette expérience mystique où le mental ne vient pas analyser mais simplement laisse sa conscience percevoir.00:28:23C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Je reviens à votre formation que vous avez suivie aux Etats-Unis auprès de cette guérisseuse. Après cela, vous revenez en Europe, peut-être en Belgique pour être psychothérapeute ? En fait, je suis à peine revenu à Bruxelles avant même de me rendre dans cette école aux Etats-Unis. Il y a des personnes qui avaient constaté un changement chez moi et me disaient : 'Tu ne veux pas parler à mon père ou à ma sœur ou à mon frère.' Un jour, il y a une dame qui m'a demandé de voir son mari qui était mourant. Il se trouve que cet accompagnement que j'ai eu auprès de lui a été quelque chose de fort, tant pour lui que pour moi et pour sa famille.00:29:20À partir de là, il y a une sorte de bouche à oreille qui s'est installée très rapidement au point où, en deux ou trois mois de temps, j'avais un temps plein d'occupation. Je ne voyais absolument pas cela comme une profession. Pour moi, demander de l'argent était quelque chose de très compliqué. Mettre une valeur sur mon temps et sur mon éventuelle compétence était très compliqué. Donc, je n'ai pas du tout demandé d'argent pour cette activité. À l'époque, mon compagnon, qui n'appréciait pas trop que je vienne à la maison avec toutes ces personnes, m'a loué une loge de concierge dans laquelle je me suis installé et j'ai commencé à voir les gens là dans une forme de consultation ; je ne me sentais pas du tout légitime pour en faire une profession.00:30:09C'est un jour, une dame qui me a tendu un billet de 50 euros à l'époque, c'était 2 000 francs belges, parce que tout cela c'était en 1999-2000 et elle me tend un billet de 2 000 francs belges. Je dis non, non, je ne peux pas accepter cela et elle me dit si, si, si, vous devez accepter cela parce que vous m'apprenez la prospérité de mon âme mais je vais vous apprendre la prospérité de votre portefeuille. Mais du coup, cela m'a posé un problème parce que je me suis dit mais voilà, dans une profession, j'ai commencé et comme je ne me sentais pas légitime, j'ai voulu écrire mon premier ouvrage, Le travail d'une vie, dans lequel je racontais simplement comment j'aborde notre personnalité et ce qu'il y avait au-delà, c'est-à-dire le fond de l'être.00:31:00Et ce livre a été accepté chez Robert Laffont. Oui, cela a créé une forme comme cela de dynamique positive. J'étais débordé de demandes de consultation et deux ans plus tard, j'ai décidé de mettre un terme à cette consultation pour quelques semaines voire quelques mois, parce que je voulais écrire un autre livre, que j'ai intitulé Vivre en paix. C'était suite à l'effondrement des tours du World Trade Center à New York en 2001. J'avais besoin d'écrire ce livre sur la paix, la paix en soi, la paix avec les autres, la paix dans le monde. La peur qui est le contraire de l'amour, enfin toute cette thématique-là et finalement le livre a été publié et je suis très heureux parce qu'encore aujourd'hui je reçois du courrier de lecteurs qui sont accompagnés, qui sont inspirés par ce livre qui est très simple mais qui est une façon d'entrer dans cette démarche.00:31:53Ce n'est que quatre ans plus tard que j'ai senti ce besoin d'écrire un livre qui venait réconcilier en moi le médecin puis ce thérapeute et j'avais besoin de faire ce pont et j'ai écrit La solution intérieure vers une nouvelle médecine du corps et de l'esprit. Est-ce qu'on peut faire une parenthèse là-dessus ? C'est très intéressant ce point-là que vous soulevez dans ce livre sur est-ce que vous, l'ancien chirurgien, vous comprenez pourquoi la médecine classique avec des guillemets a tant de difficultés à appréhender les approches plus alternatives ? Oui, parce que c'est l'intellect, le mental qui définit cette personne que nous sommes. Il est dans la peur et il a besoin de dominer, de comprendre pour dominer le monde et il est dans un paradigme finalement de combat ; toute une économie s'est mise en place là autour où finalement on a beaucoup d'intérêt à créer des moyens de réparer ou de pallier à des manques, mais où finalement on dépense très peu d'énergie à prévenir le problème.00:33:04Il y a toute une activité économique qui se développe. Les hôpitaux sont aujourd'hui gérés comme des usines, parce qu'il y a des intérêts économiques. Ce faisant, nous ne respectons pas la nature et notre propre nature. Nous sommes une émanation de la nature nous faisons partie de la nature nous sommes la nature. Chercher le bonheur en niant la nature, c'est nier nous-mêmes. Et on voit aujourd'hui le mode de vie que nous nous imposons pour avoir ce confort qui est finalement presque une anesthésie générale. C'est sûr que la vie est plus douce, mais en même temps nous sommes de plus en plus fragiles face à la difficulté et à la souffrance. Et donc, nous avons besoin de plus en plus de confort.00:33:45Pendant ce temps-là, de plus en plus, nous consommons ces moyens d'être dans le confort, mais nous n'écoutons pas qui nous sommes vraiment. Nous nous imposons des rythmes de vie au nom de ce confort qui sont absolument délirants. Quand vous voyez les gens dans le métro le matin fatigués parce qu'ils n'ont pas dormi assez. Parce qu'ils ont dû déposer les enfants à la crèche tôt le matin, et qu'ils ont encore une heure de trajet à faire avant d'arriver sur leur lieu de travail, un lieu de travail où il y aura une tension énorme et ils ne seront pas heureux. Et on s'impose ça, et on reprend le même chemin le soir, et on reprend ses enfants à la crèche, et on les laisse devant la télévision ou une tablette pendant qu'on réchauffe un plat qui est plein de pesticides et de substances dont il ne faudrait pas se couper dans leur alimentation.00:34:28Mais tout ça est délirant, et il ne faut pas s'étonner d'avoir de plus en plus de gens qui font des burn-out. Et ce burn-out est comme un appel de la vie en eux qui dit : 'Non, arrête'. Arrête de t'imposer tout ça et puis des gens qui ont des dépressions et puis malheureusement des gens qui ont des maladies physiques aussi comme le cancer, qui est clairement une conséquence de tout ce mode de vie. Et dans votre dernier livre, vous parlez beaucoup justement de cette idée d'aller peut-être finalement vers plus de dépouillement, plus de simplicité et vous posez la question : là où est le vrai progrès ? Est-ce que finalement le vrai progrès, c'est pas le silence ? Vous savez le vrai progrès, c'est l'approfondissement spirituel, c'est-à-dire le contact avec l'esprit, c'est-à-dire avec la conscience.00:35:12C'est de voir vraiment ce qui est, d'arrêter d'être aveuglé par nos croyances et que quand on a une crise en face de soi, on se pose les bonnes questions. C'est Einstein qui disait on ne peut pas résoudre un problème avec une façon de penser qui a créé le problème, et ça, c'est le vrai progrès. Mais tant que nous serons pris dans cette idée que nous sommes tout-puissants, que nous pouvons créer un monde et le façonner comme nous le voulons, et bien nous connaîtrons de plus en plus de tensions, De mal-être parce que nous serons de plus en plus déconnectés de notre propre nature et de la nature en général. Mais peut-être que c'est la nature justement qui va nous rappeler à l'ordre, c'est la nature qui va nous imposer sa loi.00:35:52Je crois que si l'espèce humaine ne le fait pas, elle disparaîtra. Mais ce ne sera pas la première espèce à disparaître de la surface de cette planète, et ce n'est pas grave en soi. Lorsque on réfléchit. Par contre, l'humanité a peut-être là une opportunité d'évolution, et cette évolution, personnellement, peut-être que certains vont trouver mon propos délirant. Mais je crois qu'elle ne peut se faire sans un approfondissement spirituel, et tous les êtres qui dans leur propre vie ont manifesté quelque chose de spectaculaire, vers plus d'apaisement, plus de simplicité effectivement, et plus de retour à l'essence et à l'essentiel. Ce sont les êtres qui ont vécu ce parcours de connexion à l'esprit en eux, c'est-à-dire la conscience, lorsque je parle de la conscience j'insiste que c'est la conscience et non ma conscience, c'est cette conscience paisible, silencieuse et qui accepte ce qui est tel que c'est.00:36:50En fait, il y a vraiment quelque chose d'universel, c'est-à-dire que à la fois ça ne nous appartient pas et en même temps ça nous appartient à tous, oui, et c'est la beauté du message de toutes les spiritualités. Je ne parle pas des religions qui sont des interprétations mentales de l'expérience spirituelle, et l'expérience spirituelle, elle naît de l'expérience mystique. L'expérience mystique, c'est un éblouissement, c'est un éveil de la conscience en nous qui voit la réalité qui l'embrasse pleinement. Cette ouverture, cette illumination se produit dans la vie de chacun, quelque part. Mais malheureusement, dans nos cultures, il n'est pas valorisé, il a même été considéré comme délirant. On a encore tendance à croire à pathologiser l'expérience mystique, alors que c'est une expérience qui est commune, naturelle pour l'être humain, et qui lui donne accès à un niveau de conscience qui est celui de la pure conscience.00:37:44Et ça, je pense que quand on a connu ça dans sa vie, ça donne non seulement une vraie lucidité sur le monde, Sur soi aussi, mais ça donne une grande paix. Est-ce que vous pouvez puisqu'on évoque les expériences mystiques ? Est-ce que vous pouvez me parler de cette expérience que vous partagez dans votre dernier livre sur le silence intérieur ? Comment, dans un contexte qui pourtant ne s'y prêtait a priori pas, vous avez rencontré ce silence intérieur ? Ah moi je croyais que j'avais déjà connu des vrais éveils de la conscience et je vous promets j'en suis le premier étonné. Et je ne l'ai pas recherché mais ça s'est produit en 2012. J'étais à mon bureau, en train de me préparer à travailler sur l'ordinateur parce qu'à l'époque j'écrivais une chronique pour Psychologie Magazine.00:38:39J'étais assis en face de l'ordinateur dans mon bureau. et tout d'un coup il y a eu un bruit de travaux dans la rue c'était notamment un marteau piqueur et tout de suite mon mental m'a dit ah mais je ne vais pas pouvoir écrire ma chronique parce que avec ce bruit là je ne vais pas pouvoir me concentrer et je me suis dit non Thierry il faut que tu calmes ce mental et le meilleur moyen que tu as pour le faire c'est de revenir à ta méditation j'étais en train d'essayer de calmer le mental par cette auto-régulation en constatant simplement les émotions, les sensations, les pensées qui surgissaient en moi et tout d'un coup, alors que j'entendais encore les bruits du marteau piqueur, j'entendais ce qu'il y avait au-delà, au-delà des bruits.00:39:24Au-delà des bruits, il n'y a que du silence. C'était énorme, parce que je l'ai vraiment entendu, mon corps l'a senti et j'ai vraiment à ce moment-là compris que le silence n'est pas l'absence de bruit, c'est l'espace dans lequel tous les bruits apparaissent et disparaissent. Que le silence ne peut pas être créé, parce que il est de toute éternité. Il était là avant que j'existe, il sera encore là après que j'ai fini d'exister. Le silence est tout simplement il est cette conscience et c'était énorme. Ça s'est répercuté dans mon corps par un sentiment d'ouverture de ma poitrine, enfin. Pas un sentiment, une sensation, une grande chaleur et une grande paix, c'est pas descriptible, parce que de toute façon ça vient d'un espace qui est au-delà des mots.00:40:08C'est vraiment la connexion avec l'énergie pure de la vie et l'énergie pure de la vie. C'est l'amour, c'est l'énergie qui fait tourner les planètes, les unes autour des autres. C'est l'énergie qui fait la cohésion de nos cellules dans notre corps. C'est l'énergie qui relie tout et ça ne m'a pas quitté, ça ne me quitte plus, même pendant ces moments difficiles où je voyais ma personnalité agitée avec ses conditionnements. Ses peurs, sa névrose, sa tendance parfois un peu dépressive, il y avait un endroit beaucoup plus profond que ça qui regardait ça. Est-ce que ça veut dire que cette expérience finalement, ce moment que vous nous décrivez avec les travaux, ce moment d'accès au silence à la pure conscience, ça dure finalement, certainement quoi, quelques secondes ?00:40:53Oui, je crois que ça a duré très très peu de secondes et en fait ça s'est achevé quand tout d'un coup, moi je vis une expérience pure, c'est trop drôle, j'en ai ri. Figurez-vous qu'il y a beaucoup de recherches scientifiques qui ont été faites sur cette expérience dite mystique. La science a bien montré qu'il y a des zones du cerveau qui sont désactivées, notamment les zones de la conscience, des limites de notre personne et de notre orientation dans l'espace et le temps. Donc, le mystique n'est pas un malade mental. Des études ont montré qu'il y a une grande partie de la population qui lui propose des mots pour décrire son expérience, qui dit mais moi j'ai fait cette expérience et je vois bien que avec le livre Écoutez le silence à l'intérieur où je parle de cela, beaucoup de gens me disent mais moi je connais ça, j'ai vécu ça, merci, ça me parle.00:41:49Je ne me sens pas seul. Je reviens justement à votre ouvrage, vous évoquez bien sûr cet amour universel dont nous avons parlé. Mais derrière cette notion, il y a aussi l'acceptation et l'observation, c'est un distinguo très clair sur le fait que accepter ce n'est pas se résigner. Et vous expliquez au contraire combien il y a une grande liberté à être dans cette conscience-là, oui, parce que effectivement beaucoup de gens se disent si j'accepte cette situation, alors je ne vais plus évoluer, je vais me résigner... mais non, pas se résigner ! La résignation est un des grands facteurs de dépression. Effectivement, il y a une grande liberté dans cette conscience de la vie, parce que on voit ce qui est, on l'accueille, on ne peut pas le nier.00:42:40Mais après, on a une responsabilité, c'est-à-dire une habilité à apporter des réponses. On peut faire quelque chose avec ce qui est et on redevient créateur dans cet espace de la conscience qui est en nous, qui est en chacun de nous. Il y a l'espace source de la création : est-ce que je continue à fonctionner comme j'ai toujours fonctionné ou est-ce que je mets quelque chose d'autre en place vu que j'ai constaté que ce que je faisais aboutissait à des impasses ou à des conséquences négatives ? Et quand on est relié à cette vie comme ça, pure en nous, il y a une émotion qui est là. Qui est la joie et cette joie n'est pas le contentement, elle ne dépend pas de quelque chose d'extérieur à nous.00:43:25Cette joie, je l'ai entendue, je l'ai sentie lorsque j'entendais le marteau piqueur et les silences qu'il y avait au-delà. Et le vrai lâcher prise, c'est juste dire : 'ok', je me laisse glisser dans ce qui est et je l'accepte pleinement, tout en sachant que je ne devrais pas me résigner. Car lorsque j'aurai accepté, quelque chose de joyeux en moi va se remettre en mouvement et je pourrai créer quelque chose à partir de ça. En fait, ce qui est formidable dans la manière dont vous présentez cette expérience là, c'est qu'on entend bien qu'il y a cet accès, cette plongée possible dans Le silence intérieur dans la pure conscience, mais ça ne vous sort pas de la réalité du quotidien. On entend qu'en fait, vous êtes aussi confronté, je ne sais pas, au stress d'un rendez-vous peut-être, de dénervement, quand c'est dans des embouteillages.00:44:23Pour autant, vous allez vous plonger, vous allez avoir accès à ce silence intérieur pour décanter. Est-ce que c'est comme ça que ça se passe ? Absolument, mais je reformulerai ça en disant que ce n'est pas que j'ai accès à ce silence, c'est que je laisse ce silence se révéler et qui est le 'je' qui laisse ce silence se révéler ? Eh bien, c'est ma petite personnalité avec ses modes de fonctionnement, ses conditionnements, ses a priori, ses discours tout fait et ses peurs. Bien sûr, d'accord donc ça, c'est chouette de vous l'entendre dire en fait. Vous n'êtes pas devenu un homme différent et complètement imperturbable aux aléas de la vie, petit ou grand. En réalité, vous les vivez de manière très humaine et je les vis non seulement de façon bien sûr humaine comme nous tous mais très intense parce que quand la conscience est là, eh bien, on peut pas tricher une émotion désagréable.00:45:23Elle est vraiment désagréable, mais elle se dissout, elle se dissout dans cet espace de conscience, dans cet espace d'accueil, mais c'est vrai. ce que vous dites parce que quelque part quand j'ai publié écouter le silence à l'intérieur où je raconte notamment un adultère que j'ai commis entre guillemets il y a des gens qui m'ont dit vous vous avec votre sagesse votre chemin vous en êtes encore là je dis mais oui surtout surtout je suis là je suis un être humain je suis vivant et je dois regarder qui je suis et essayer de faire quelque chose avec ça et essayer de faire le moins de mal possible à moi et aux autres mais en étant honnête avec moi et les autres et c'est tout un c'est00:46:03pour moi c'est la seule vraie spiritualité c'est d'être dans cette réalité là donc on voit Bien qu'on n'est pas à l'abri des aléas, vous parlez même dans votre livre de la nuit noire de l'âme que vous avez vécue, vous de manière vraiment très douloureuse, parce qu'en fait, après cette expérience extatique, en fait, vous avez appris à vos dépens que ce n'était pas un état d'éveil définitif, oui, oui, effectivement. Et ce qui s'est produit, c'est que, après la publication de Confidences d'un homme en quête de cohérence, en 2012, j'ai eu un passage à vide, mais ce livre était tellement authentique et tellement honnête que j'avais l'impression d'avoir tout dit, et ma personnalité était comme perdue, parce que comment elle Allait faire pour continuer à exister, maintenant que tout était dévoilé, déposé, et c'était comme une mort.00:46:58Pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment pas bien. Fin d'année, tout d'un coup, il y a quelque chose qui s'est réveillé en moi, et je me suis dit : 'Mais dans le fond, Thierry, ça fait des années qu'on te demande de transmettre, et c'est peut-être temps de créer une forme d'enseignement.' Mais je savais que si je faisais ça, Ça serait une école, j'avais ce nom qui venait de l'école de la présence thérapeutique mais en attendant je ne me sentais pas très légitime pour rentrer dans un projet comme celui-là et je me suis dit peut-être que le moyen c'est de prendre une retraite et pas partir, pas aller en Égypte comme je faisais ou rester là où je vis, mais juste constater et voir si j'ai un espace intérieur suffisamment paisible et silencieux pour accueillir ce qui est.00:47:45Mais tout de suite j'ai voulu profiter de ce temps de retraite et de non activité professionnelle et en fait j'ai voulu profiter de ce temps pour écrire, pour écrire à propos de la fameuse expérience de ce silence, je n'arrivais pas à écrire je ne trouvais pas les mots en fait j'étais beaucoup plus identifié à l'auteur que je ne le croyais et le fait de ne pas pouvoir écrire c'est comme si je n'existais plus de nouveau et du coup je me suis un peu entêté et à un moment donné c'était tellement une souffrance que j'ai quand même passé plusieurs mois à aller à mon bureau je m'asseyais à la table de travail et je restais jusqu'au soir à ne rien faire et00:48:24j'avais un ami qui disait mais Thierry tu es en grande dépression et j'ai dit oui peut-être que tu me vois comme dépressif et moi je crois que la plupart des dépressions ce sont des nuits noires de l'âme et moi je vois bien mon ego ne veut pas lâcher je ne sais pas comment faire pour lâcher mais je sais que je vais lâcher à un moment donné ça a été peut-être l'expérience La plus forte qui m'a donné le plus de confiance en moi et en la vie, c'est extraordinaire. Vous étiez très observateur, vous le viviez évidemment profondément, d'ailleurs vous disiez : 'J'ai vu le diable.' Enfin, on sent quelque chose de terriblement douloureux, des vrais monstres avec des addictions, c'était vraiment douloureux.00:49:00Et du coup, il y avait quand même ce petit pas de côté qui vous sauve. La conscience était là parfois, je riais de moi. J'avais des gens bien intentionnés qui me disaient : 'Mais Thierry, pars en voyage' et en fait non, parce que je me disais : 'Si tu te distrais, tu vas partir dans autre chose.' Et il y a quelque chose à Traverser ici n'échappe pas à ça, et ça se faisait naturellement, sauf que ça a quand même duré plusieurs mois. Un matin, c'est incroyable : un matin, je me suis réveillé, j'ai dit : 'Je crois que c'est fini.' Je sentais de la joie en moi, je sentais que je retournais dans le monde. Puis, j'ai mis le site de l'école en ligne dans la semaine qui a suivi.00:49:48Donc, le projet du coup prenait forme, ah oui, il était là, en quelques heures. Alors, après, il y a eu la mise en ligne du site, et puis tous ces gens qui voulaient s'inscrire. Puis, l'école a commencé, quelques mois plus tard. Et alors, pardon, on va reparler de l'école dans quelques minutes, mais du Coup, c'est aussi à ce moment-là que vous avez écrit la version que moi j'ai sous les yeux là de ce livre. Écouter le silence à l'intérieur ça a pris encore une année mais une année où j'étais sage dans le sens où je ne suis pas obstiné à vouloir écrire, je me suis rendu compte que la première année que j'ai passé avec les élèves à l'école où je les invitais à plonger dans ce silence intérieur a été très bénéfique parce qu'elle m'a totally décomplexé elle m'a montré que c'était pas que pour moi que ça fonctionnait et ça m'a donné une forme de confiance, où j'ai arrêté de vouloir expliquer et je suis parti sur le ton du témoignage.00:50:50en tout cas je trouve que vous apportez un éclairage très intéressant sur la manière dont on peut traverser une crise de vie quelle qu'elle soit d'ailleurs mais on peut parfois avoir tendance à vouloir la fuir en partant en voyage en prenant des médicaments en se noyant dans le travail et vous ce que vous avez fait à ce moment là c'est au contraire vous y êtes allé complètement oui et c'est au contraire de ce que notre société propose on réussit à développer une économie sur la vente de moyens de ne pas se sentir avec des vagues ou avec un inconfort dans le corps du coup inévitablement on a tendance à aller vers ça c'est dommage De vouloir y échapper sans comprendre ce que ça vient nous dire, et c'est les bouddhistes qui disent ça si justement la douleur est inévitable, elle fait partie de la vie.00:51:43La douleur psychologique comme la douleur physique, mais la souffrance est évitable et elle l'est à condition qu'on ne s'identifie pas à sa douleur, mais qu'on la regarde. Et du coup on peut en sortir. Quand on embrasse la vie, quand on la prend comme elle est, après on peut faire quelque chose. On est vraiment pas dans la résignation, parce que la vie, la vie a sa logique et sa logique, c'est la vie. Oui, c'est toujours plus de vie. Donc ça veut dire qu'elle va toujours favoriser les êtres qui veulent être vivants ça va se faire à travers des rencontres des résonances avec des personnes qui vont nous reconnaître, Que nous allons reconnaître des synergies entre les énergies qui vont se réunir pour apporter plus de vie et on part dans une logique très positive.00:52:35Vous parliez de la créativité qui peut naître de la vie et du coup je voulais revenir sur sur ce que vous avez créé, vous qui êtes l'école de la présence thérapeutique. Est-ce que vous pouvez me rappeler un peu en quoi elle consiste et à qui elle s'adresse ? Alors je l'ai ouverte à Bruxelles parce que Bruxelles d'abord c'est la ville où je vis, où je n'ai plus tant voyagé et m'utiliser comme je l'avais déjà fait. Donc ça se passe à Bruxelles. Après l'idée, je vous dis : c'est pas quelque chose que j'ai réfléchi, c'est quelque chose qui a vraiment émergé en moi et en fait dans cette inspiration d'emblée. Il y avait Thierry, tu vas ouvrir une école mais elle sera d'abord adressée aux personnes qui sont dans la relation d'aide et de soins donc des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes, des ostéopathes.00:53:22des psychothérapeutes, des gens qui pratiquent alors des médecines beaucoup moins conventionnelles, comme par exemple le Reiki. Tous ces gens se retrouvent dans des classes de 20 à 25 personnes et ils découvrent d'abord que'ils avaient tous une intention commune, qui était d'aider. Mais leur personnalité parfois les empêche d'aller dans cette intention et qu'ils deviennent juste des prestataires de services ou de soins, et que ça finit par dénaturer l'acte même de la guérison et l'école de la présence thérapeutique. Car effectivement, elle s'adresse aux gens qui sont censés apporter un peu de guérison dans le monde. Le premier outil de la guérison, ce n'est pas le thérapeute. C'est sa présence, pas à un niveau très subtil, pas simplement à travers les mots ou à travers les gestes. C'est son champ d'énergie qui change quelque chose.00:54:10Au plus on va s'intéresser à ces sujets, là au plus on va comprendre que la nature n'est pas que dans la matière ou dans les mouvements. Elle est aussi dans la présence d'une intention qui est là, qui est palpable. Mais en attendant, l'école s'adresse essentiellement aux soignants, même si maintenant on commence à l'ouvrir à d'autres gens, parce qu'il y a tellement de gens qui veulent dans le secteur des affaires. De l'entreprise dans le secteur de l'éducation, mais moi j'ai commencé tout seul. Puis, la première année, on a eu tellement de demandes que j'ai accepté 60 personnes. 3 classes de 20, sachant qu'elles allaient rester pendant 3 ans, parce que et que chaque année j'aurais de nouvelles classes qui arriveraient, parce que d'emblée j'ai senti qu'il fallait aussi proposer quelque chose qui allait en profondeur.00:54:59C'était pas du tout une critique de ma part, mais il faut quand même se rendre compte qu'on propose aujourd'hui beaucoup de week-ends de développement personnel qui ont une fonction très bénéfique qui réveille les gens, qui ouvre des perspectives, qui met en mouvement... mais il faut aussi des lieux où on va en profondeur. Et donc d'emblée il y avait un axe dans l'école qui serait un programme de 3 ans et ça s'est imposé à moi que ça allait s'appeler l'initiation et accompagnement à la présence thérapeutique, et l'initiation, c'est important. Je sais que ce mot peut faire peur, parce qu'on dit, mais enfin c'est qu'on est dans quelle secte ? Dans toutes les cultures traditionnelles, le futur soignant il subit une initiation qui est faite de rituels...00:55:41Mais quand on regarde un petit peu comment ces rituels sont organisés d'une culture à l'autre, ils viennent tous réveiller la même chose, c'est à dire une collection avec notre nature profonde et un dépassement. De nos peurs pour aller au-delà de cette construction de l'ego et rentrer en contact avec cette Prajna, cette inspiration, cet esprit, cette conscience qui nous rend plus sages. On a des outils extraordinaires aujourd'hui, on a des gens hyper compétents. Très très bien formés, mais qu'est-ce qu'ils font-ils avec ce qu'ils ont appris ? Au service de quoi le mettent-ils donc ? L'école est bien sûr une école spirituelle. Je sais que ça peut faire bondir certaines personnes, mais en même temps je vois que ce mot est beaucoup moins gros aujourd'hui comme il l'était il y a 15-20 ans.00:56:27Alors que la spiritualité est un des fondements de notre humanité. Cette compréhension de l'esprit des êtres et des choses et nier ça c'est tellement dommage et ça revient beaucoup comme vous le dites. Il y a eu un mouvement ces dernières années très fort qui répond certainement à une forme de quête de sens. Vous savez, ça doit passer par une pédagogie. Il y a quelques années, je déjeunais avec John Kabat-Zinn, cet homme qui a fait ce travail remarquable d'introduire une manifestation sous sa forme de pleine conscience. Je lui disais : « Mais pourquoi lors d'une intervention que nous avions faite, lorsque-il avait répondu à une personne qui posait clairement une question par rapport à la spiritualité, pourquoi n'avait-il pas prononcé le mot spiritualité ?00:57:11» Il m'avait dit : « Non, mais tu sais, c'est un mot quand même un peu sulfureux et pas toujours bien compris. » Je lui disais : « Oui, mais alors c'est à nous de faire une pédagogie, expliquer ce que ça veut dire. » En fait, il m'avait dit : « Oui, mais c'est un travail pour la prochaine génération. » Il avait raison, c'est un travail pour la prochaine génération, tellement l'humain pour cette méditation de la pleine conscience. Mais je fais partie de la génération et vous le faites, c'est ça. Je ne serai pas le seul, je ne suis pas le seul, parce qu'il y aura de plus. En plus de gens qui parleront comme ça, puisque revenir à comprendre l'esprit des êtres et des choses est indispensable.00:57:47En fait, j'ai l'impression qu'on est en train de vivre un retour aux sources. D'ailleurs, vous l'évoquez quand vous parlez de la source, vous parlez des cultures ancestrales, aborigènes, etc. En fait, on revient à ce qu'eux ont pleinement vécu et vivent encore pleinement, oui, complètement, complètement. Eux ne sont pas déconnectés nous sommes singulièrement déconnectés et on nie même nos racines. On oublie nos ancêtres, on oublie d'où on vient. Et donc l'école de la présence thérapeutique elle avait cette volonté de proposer un parcours profond et à côté de ça aussi, quand même des ouvertures vers le grand public qui ne pouvait pas forcément aller tout de suite à cette profondeur à travers des ateliers d'éveil de reconnexion à la vie, des ateliers très joyeux, très festifs où on danse, on chante.00:58:38Mais on médite l'école aujourd'hui, elle accueille 75% de français qui viennent de tous les coins de France, elle accueille 15% de Belges, puis des gens qui viennent d'un peu partout. Il y en a qui viennent du Maroc, de la Réunion, enfin de pays où il y a la langue francophone et d'usage. C'est une très belle aventure et je suis très, très admiratif et touché, vraiment touché par le travail que font les élèves qui viennent dans cette école. Ils ont entre 21 ans, le plus jeune à 21 ans, c'est un étudiant messie, et des gens qui ont 70 ans et qui ont des carrières derrière eux, certains ont publié des livres, sont reconnus des psychanalystes, des psychiatres, des médecins.00:59:29Et je suis très, comme je disais, admiratif, touché de voir des êtres humains qui ont cet engagement, surtout la première année parce que la première année c'est soi avec soi, c'est redécouvrir le moi, l'ego et très souvent ils souffrent de découvrir tout ça en eux. On ne veut pas regarder tout ça et quand le cœur commence à s'ouvrir alors non seulement on peut voir chez soi, on commence à mieux voir chez l'autre. On n'est plus du tout dans le jugement et on rentre dans une démarche de vraie guérison. Et puis la deuxième année, c'est vraiment le rapport à l'autre. La troisième, c'est à ce qui est entre moi et l'autre, c'est-à-dire cet invisible qui n'est visible qu'à l'œil du cœur, disait Saint-Exupéry. Mais c'est tout ce que cette école propose donc voilà.01:00:08C'est une belle aventure, on ne sait pas où elle va mener. Aujourd'hui, je commence à être entouré ; j'essaye d'avoir un noyau autour duquel l'école peut continuer à grandir et à s'enrichir d'autres sensibilités, d'autres présences. C'est tout un travail et que je découvre moi-même dans la transmission à ces membres du noyau que j'appelle les pépins du noyau et enfin, une jolie petite équipe maintenant et puis ceux qui ne participent pas à l'école mais qui y ont passé trois ans et bien ils vont retourner dans leur vie avec quelque chose. Je dis toujours que ce n'est pas l'école qui leur a donné quelque chose, ils ont eu l'occasion de récupérer, de redécouvrir quelque chose qui était déjà au fond d'eux ; et avec cette chose-là, Très souvent, je constate qu'ils ont des projets très créatifs dans leurs univers respectifs, quel que soit le domaine du soin ou de leur intervention dans la société.01:01:02Ils créent des choses très belles. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour cette école de la présence thérapeutique dans les prochaines années, Thierry ? Que moi, pour commencer, et que les personnes qui se joignent à ce projet ne soient pas un obstacle à son épanouissement. Le grand danger dans ce genre d'entreprise, c'est que le fondateur et les gens qui finissent par s'y raccrocher à ce projet utilisent le projet pour leurs ambitions personnelles, et que du coup, il l'empêche parfois de se développer. Ce travail de conscience se fait au quotidien, parce que sans ça, ce genre d'entreprise est voué à l'échec. Je ne dis pas que ça réussira, mais c'est ce que je souhaite pour cette école. Et pour vous, Thierry, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour les années à venir ?01:01:54Alors, je pourrais faire une sortie très dans la lignée de ce que je viens de dire d'être la bonne personne, mais c'est quelque chose de beaucoup plus personnel que on peut me souhaiter. C'est ce que j'ai vraiment besoin pour continuer à porter ce projet ou accompagner ce projet. C'est une oasis, c'est un endroit où je suis en totale confiance avec une personne et d'être nourri de ce partage, de ce sentiment de communiquer et d'être regardé avec bienveillance par l'autre. Donc voilà, il faut me souhaiter une vie personnelle, privée épanouie et pleine d'amour. Et bien je vous le souhaite. Je termine par quelques petites questions actuelles à notre entretien, puisque le podcast s'appelle La Petite Voix. Je suis obligée de vous poser la question : est-ce que vous êtes souvent connecté à votre propre petite voix ?01:02:46Oui, cette petite voix, je l'entends. Je suis souvent connecté à elle, mais je ne l'écoute pas toujours et alors je suis parfois encore très, très fort dans les argumentations pour ne pas l'écouter et je peux me raconter des histoires. Et je crois que on se raconte beaucoup d'histoires pour ne pas écouter la petite voix sage au fond de nous, de temps en temps. Quand je constate ça, j'essaye de calmer ce mental et alors s'installe un immense doute. La petite voix parfois se fait absente et c'est bon de rester dans ce doute parce que souvent alors ce que la petite voix voulait nous dire apparaît d'une autre manière. Mon autre question, je voulais savoir quel livre éclairait particulièrement votre chemin de vie, s'il y en a un ?01:03:40Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je n'ai pas beaucoup lu. C'est suite à un rêve que j'ai fait je sais pas si je l'ai raconté dans notre long entretien. J'ai fait un rêve quand j'avais 17 ans. Parce que enfant, j'ai énormément lu. J'ai beaucoup lu de livres sur l'Antiquité, l'Égypte et tout ça aussi. Et puis je me suis intéressé au bouddhisme. Et surtout après la mort de mon cousin qui était aussi très, très proche et qui s'est tué dans un accident de moto à 8 ans. J'en avais 17, et après sa mort, j'ai commencé non seulement à lire encore davantage et beaucoup plus de philosophie de métaphysique, De spiritualité, ça a duré 2 ans. Puis un jour, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, je marchais dans l'allée centrale d'une cathédrale

Europe 1 - L'interview d'actualité
«Les Français se sont intéressés à Notre-Dame parce qu'ils pensaient qu'elle allait disparaitre» confie Maryvonne de Saint Pulgent

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Dec 6, 2024 11:08


Maryvonne de Saint Pulgent, ancienne directrice du patrimoine au Ministère de la culture, et auteur de "La Gloire de Notre-Dame : La foi et le pouvoir" publié aux éditions Gallimard, répond aux questions de Dimitri Pavlenko.

La Commission Normandeau-Ferrandez
Réforme de la consigne: «On s'en allait droit dans un mur» -Benoit Charette

La Commission Normandeau-Ferrandez

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 57:17


Voici l’essentiel de l’épisode du 28 novembre pour l’émission La commission: Le gouvernement Legault repousse à 2027 l’élargissement de la consigne aux bouteilles de verre et contenants multicouche et déclenche une enquête administrative; L’organisation Ma place au travail dépose une pétition sur la qualité éducative dans les services de garde; La rémunération des employés d’Hydro dépasse de près de 15% de celles qu’on retrouve dans de grandes entreprises, selon un rapport déposé à la Régie de l’énergie; On apprend que 26% des jeunes ados québécois sautent le déjeuner. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Europe 1 - Hondelatte Raconte
[BONUS] - Le tueur qui allait à la messe

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Oct 19, 2024 30:24


En 1996 et 1997 dans la région de Rouen en Normandie, Marylène Rousset et Elisabeth Griffin, disparaissent. La dernière avait, le jour de sa disparition, rendez-vous avec un certain Fred à 10h…

Confidentiel
L'INVITÉ - Charles Aznavour "allait toujours de l'avant", confie son ami Gérard Davoust

Confidentiel

Play Episode Listen Later Oct 19, 2024 16:45


PODCAST - Toute sa vie, Charles Aznavour a dû batailler plus que les autres pour s'imposer. Mais d'où venait cette force qui l'a toujours poussé à aller de l'avant ? Comment s'est-il hissé au rang de légende de la chanson française ? Pour en parler, Confidentiel reçoit Gérard Davoust, éditeur, producteur et ami pendant plus de 40 ans avec le chanteur.

L'info en intégrale - Europe 1
[BONUS] - Le tueur qui allait à la messe

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 19, 2024 30:24


En 1996 et 1997 dans la région de Rouen en Normandie, Marylène Rousset et Elisabeth Griffin, disparaissent. La dernière avait, le jour de sa disparition, rendez-vous avec un certain Fred à 10h…

Dans les yeux d'Olivier Delacroix
SOUS INFLUENCE - Une médecine alternative a précipité le décès de Jacqueline : “Ils lui ont promis qu'elle allait guérir”

Dans les yeux d'Olivier Delacroix

Play Episode Listen Later Sep 11, 2024 22:40


Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Olivier Delacroix part à la rencontre de Nathalie. Jacqueline, sa mère, a succombé à son cancer après avoir fait la rencontre de thérapeutes adeptes des médecines parallèles. Elle a accepté de raconter cette histoire dans cet épisode du podcast “Dans les yeux d'Olivier” produit par Europe 1 Studio. En décembre 2005, Jacqueline, 60 ans, détecte une grosseur dans son sein gauche. La mère de famille en parle alors à son ostéopathe qui lui propose de la soigner uniquement à base de soins naturels. Jacqueline rencontre alors des thérapeutes dits “spécialisés en homéopathie”. Ces “médecins” utilisent la théorie de la “biologie totale” : une méthode non-conventionnelle et non validée par les scientifiques. Contre les médicaments, ils recommandent à Jacqueline de se mutiler le sein afin de faire disparaître sa maladie. La poitrine de Jacqueline devient une plaie ouverte et infectée. Après 18 mois de souffrance, ses “guérisseurs” l'abandonnent un à un. Jacqueline réalise le piège dans lequel elle est tombée. Elle est hospitalisée en urgence et ses jours sont comptés. Mise à jour : En 2015, Claude Sabbah, le fondateur de la “biologie totale” en France a été condamné à deux ans de prison ferme. En dix ans, les méthodes dites de “soin de la biologie totale “ ont fait plusieurs dizaines de morts à travers le monde.Jacqueline a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1 Studio. Crédits : Présentation : Olivier DelacroixProduction et rédaction : Raphaëlle MariatteRéalisation : Christophe Daviaud Promotion : Marie Corpet Graphisme : Cosa Vostra

Le Bret du Faux
Limité à 80 - 28/08/2024 "Même Delon savait qu'il allait mourir avant Michel Drucker !"

Le Bret du Faux

Play Episode Listen Later Aug 28, 2024 3:21


"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : Gary Conille emménage au Champ de Mars

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 27, 2024 30:00


Le Premier ministre haïtien élit domicile dans les locaux du Grand Quartier général des Forces armées d'Haïti – tout en conservant un bureau à la Résidence officielle.  L'information est à lire dans Le Nouvelliste. Ce nouveau bureau lui permettra de travailler aussi comme ministre de l'Intérieur – il a la double casquette. « Cette décision participe à une stratégie visant à reconquérir l'espace administratif au centre-ville de Port-au-Prince », écrit la quotidien haïtien, qui rappelle que depuis le 29 février dernier le Champ de Mars s'est transformé en théâtre d'affrontements armés entre forces de l'ordre et criminels.Problème de salaire pour les policiers kényansToujours dans Le Nouvelliste, on apprend que la police kényane déployée en Haïti – 400 hommes pour le moment – n'aurait pas reçu l'intégralité du salaire promis depuis deux mois. Le quotidien haïtien reprend des informations données par CNN. « Les officiers kényans s'attendaient à recevoir un supplément important pour leur déploiement en Haïti, une mission épuisante plus typique d'une force militaire que d'une force de police », écrit Le Nouvelliste. Certains, interrogés par CNN, ont dit leur frustration alors qu'ils ont besoin d'argent pour payer les frais de scolarité de leurs enfants – la rentrée au Kenya, c'est cette semaine. Il y a deux jours, la Mission multinationale de sécurité affirmait que les fonds devaient être versés cette semaine.Les États-Unis « auraient pu aller plus loin » concernant Michel MartellyAvoirs gelés, interdiction de commercer et de se rendre aux États-Unis : l'ancien président haïtien Michel Martelly est visé depuis la semaine dernière par une série de sanctions décrétées par l'administration Biden. Elle l'accuse d'avoir facilité le trafic de drogue et perpétué la crise sécuritaire qui touche le pays.Vincent Souriau a interrogé à ce sujet Rosy Auguste Ducéna, responsable de programme au Réseau national de défense des droits humains. Nous pensons, explique l'avocate, que les États-Unis « auraient pu aller plus loin » – elle évoque le cas d'autres criminels vivant en Haïti ayant été extradés pour être jugés aux États-Unis. Le RNDDH estime quand même que participer aux élections va être compliqué, « si ce n'est pour tout le parti, au moins pour Michel Martelly ».Rosy Auguste Ducéna souligne aussi qu'« en Haïti, nous avons besoin de constituer les dossiers sur lesquels se sont penchées les autorités américaines pour arriver à ces sanctions. Ce devrait être un accord systématique entre l'État haïtien et les autres États qui prennent des sanctions contre des personnes qui sont impliquées dans le maintien du climat de terreur dans lequel nous vivons ici en Haïti ».Nouvel appel à comparution du candidat à la présidentielle vénézuélienneAu Venezuela, Edmundo Gonzales, qui était le candidat de l'opposition à la présidentielle – opposition qui revendique la victoire, est cité ce mardi à comparaître. Lundi déjà, rappelle El Universal, l'ancien candidat de la Plateforme démocratique unie devait « témoigner de son implication dans des délits liés à la divulgation de registres électoraux », mais il ne s'était pas présenté.Les registres électoraux, justement : le Conseil national électoral ne les a toujours pas publiés. Allait-il le faire ce lundi, alors que le site du CNE était de nouveau en ligne, après un mois de fermeture – il affirmait avoir été victime d'une attaque informatique il y a un mois, juste au moment où il allait annoncer la victoire de Nicolas Maduro. Non, pas de publication, note Tal Cual. La mise en ligne n'aura de toute façon pas duré longtemps, pour cause, affirme Ultimas Noticias, quotidien proche du pouvoir, de nouvelle attaque informatique. Mais au final, s'agit-il d'attaque ou de censure ? s'interroge Tal Cual. Censure pour ne pas publier les registres électoraux. Car selon des spécialistes, les copies de ces registres qu'a publié l'opposition pour montrer qu'elle avait gagné, copies qui affirme le pouvoir sont des faux, correspondent bien au vote du 28 juillet. Et certains affirment, après avoir étudié l'« échafaudage technique » du site du CNE, que le mois de blocage n'est pas dû à un piratage, mais bien à une désactivation du portail.Frictions en Amérique latine suite à la situation au VenezuelaDaniel Ortega, le président nicaraguayen, a qualifié de « honteuse » la gestion des élections vénézuéliennes par le président brésilien Lula, rapporte au Brésil Estadao. Il l'accuse d'être aligné sur les intérêts des États-Unis – et rappelle au passage d'anciens scandales de corruption liés à son parti. Critique aussi du président colombien Petro, pour les mêmes raisons. Lula, rappelle Estadao, « autrefois allié historique du chavisme, a adopté une position critique » depuis la proclamation de la victoire de Nicolas Maduro. Il a même suggéré d'organiser de nouvelles élections et déclaré que le Venezuela vivait sous un régime « très désagréable ».José Ruben Zamora, en liberté conditionnelle, reste en prisonAu Guatemala, un tribunal estime que José Ruben Zamora, le journaliste et fondateur du journal El Periodiquo peut, en attendant un nouveau procès, bénéficier de la liberté conditionnelle avec assignation à résidence. C'est quand même la seconde fois que le tribunal prend cette décision, rappelle La Hora ​​​​​​​: la première, c'était le 15 mai dernier, mais à la demande du ministère publique elle avait été révoquée et José Ruben Zamora était resté en prison. Seconde tentative donc du tribunal, mais de toute façon, indique Prensa Libre, le journaliste ne pourra pas sortir de sa cellule, parce qu'il fait face à un autre procès. Malgré tout, il s'est dit satisfait de la décision, précisant : « je suis serein, je ne survis pas, je vis. J'ai mes livres, mes lectures. »Le journaliste de 68 ans est enfermé depuis juillet 2022, écrit Prensa Comunitaria, pour blanchiment – le jugement a depuis été annulé, et dans une autre affaire pour obstruction à la justice. Il y a un mois, le président Bernardo Arévalo, qui dirige le pays depuis le début de l'année, qualifiait d'« abus de pouvoir » les poursuites engagées contre José Ruben Zamora, parlant d'un « exemple clair de la corruption et de l'abus de pouvoir qui règne dans le ministère public ».Iquitos, plaque-tournante du trafic illégal de faune sauvageIquitos, 500 000 habitants, une ville enclavée au cœur de l'Amazonie et accessible en bateau et avion seulement. Pourtant, ces dernières années, elle est devenue un haut-lieu du trafic de faune sauvage, dans une zone parmi les plus riches en biodiversité dans le monde. L'an dernier, les autorités péruviennes ont confisqué plus de 5 000 animaux voués au trafic et traquent la vente et la possession de faune sauvage – en particulier sur le marché de Belen, à Iquitos, où plus d'un quart des produits animaux vendus sont issus d'espèces menacées ou en voie de le devenir.Juliette Chaignon a suivi le procureur Franco Gonzalez, accompagné d'une dizaine de policiers et fonctionnaires. Certains animaux sont aussi traqués à des fins spirituelles, médicinales ou d'artisanat. Sur le marché Anaconda, un marché sur pilotis, en bord de fleuve, des marchands explique : « On va finir par mourir de faim ! Ils nous prennent toute notre marchandise. Les peuples indigènes viennent nous vendre leurs produits et nous si on leur achète, c'est aussi pour les soutenir. » Une policière explique de son côté croire à l'évolution des mentalités, mais, explique Judith Chaignon, la demande ne baisse pas et ce trafic illégal augmente dans le pays, poussé par la vente en ligne.

Les Grandes Gueules
Réussite JO / Le mea culpa du jour – Auditeur : "Je faisais partie des ‘connards' qui pensaient que ça allait mal se passer, que c'était de l'argent gaspillé. Et à l'arrivée, chapeau ! Le seul couac, peut-être les choix musicaux"

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 2:26


Aujourd'hui, Etienne Liebig, Elina Dumont et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grandes Gueules
La remarque du jour – Barbara Lefebvre : "Si la France allait bien si on n'avait pas 9 millions de pauvres dans le pays, Macron pourrait faire autant de réceptions qu'il le souhaite on s'en foutrait complètement !" - 30/07

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 30, 2024 2:52


Aujourd'hui Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grandes Gueules
La fermeture du jour - Lola, restauratrice : "on a plus de clients depuis 10 jours (...) On a pris la décision avec mon associé de fermer, ce n'est plus rentable. On pensait que ça allait être une fête et en fait non." - 22/07

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 22, 2024 3:24


Aujourd'hui, Johanna Rozenblum, Charles Consigny et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.

Doze La Polémique
Doze d'économie : L'économie n'allait pas si mal avant le 9 juin - 10/07

Doze La Polémique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2024 5:17


Ce mercredi 10 juillet, la progression de l'économie française selon la note de conjoncture de l'Insee, a été abordée par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Histoires de Darons
Best-of / Hervé Pauchon a appris qu'il allait être papa… par un mot dans sa boîte aux lettres

Histoires de Darons

Play Episode Listen Later Jul 1, 2024 66:49


Épisode enregistré en février 2023Merci à Hervé pour son témoignage !Son podcast est sur : La Balado de PauchonLes épisodes dont on parle :Ceux qui m'aiment prendront le trainLéonard passe un concours

Les Paillettes Off
S2 E41 - Celui qui allait regarder sa robe

Les Paillettes Off

Play Episode Listen Later Jun 13, 2024 61:07


Dans cet épisode, les paillettes prennent un véritable cours d'oenologie grâce à notre paillette Gwilherm. Un vrai bonheur pour tous ceux qui ont de la bouteille...mais la robe pourrait également bien être celle de la personnalité qu'une des paillettes va rencontrer très prochainement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Paillettes Off
S2 E40 - Celui qui allait faire une rencontre de ouf

Les Paillettes Off

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 60:11


Chose promise, chose presque due. Vous saurez qui Manu va normalement bientôt rencontrer. Et c'est du très très lourd. Faites vos pronos avant d'écouter l'épisode, et délectez-vous des effluves du resto dans lequel on enregistre :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Bret du Faux
Limité à 80 - 27/05/2024 "Monfort : le seul français qui allait jusqu'en finale de Roland-Garros !"

Le Bret du Faux

Play Episode Listen Later May 29, 2024 3:12


"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes !

RTL Matin
Alex Vizorek a cru que Marlène Schiappa "allait revenir sur l'affaire du Fonds Marianne et avouer" dans son nouveau livre

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 3:09


Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière avec Alex Vizorek du 15 avril 2024

L'oeil de...
Alex Vizorek a cru que Marlène Schiappa "allait revenir sur l'affaire du Fonds Marianne et avouer" dans son nouveau livre

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Apr 15, 2024 3:09


Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière avec Alex Vizorek du 15 avril 2024

RTL Matin
Alex Vizorek a cru que Marlène Schiappa "allait revenir sur l'affaire du Fonds Marianne et avouer" dans son nouveau livre

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 15, 2024 1:40


Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 15 avril 2024 avec Alex Vizorek.

Les p't**s bateaux
Comment on se douchait et on allait aux toilettes au Moyen Âge ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later Mar 19, 2024 3:44


durée : 00:03:44 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - C'est la question qu'Adèle adresse à Laurence Moulinier-Brogi, spécialiste de l'histoire de la médecine et du corps. Si le souci de l'hygiène a toujours existé, l'historienne explique qu'on ne se lavait et n'utilisait pas du tout les WC de la même manière par le passé. - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Le Book Club
Rebecca Marder, celle qui allait bien

Le Book Club

Play Episode Listen Later Feb 11, 2024 17:23


Avec ses 6 films sortis en 7 mois, sa passion dévorante pour le jeu et sa nomination aux Césars, l'actrice et comédienne Rebecca Marder n'a pas le temps de s'ennuyer. Sébastien Thème la rejoint au festival des Arcs, pour lequel elle est jury. Entre deux visionnages de films, Rebecca Marder revient sur ses débuts de comédienne, ses 7 années au sein de la Comédie Française et sa nouvelle vie d'actrice qui trace sa propre route. Elle raconte aussi les projets qui lui ont changé la vie, sa crainte mêlée d'espoir pour l'avenir, et son envie de se lancer dans la musique.Pépites est un podcast d'interviews culturelles de Louie Media présenté par Agathe Le Taillandier et Sébastien Thème. Cet épisode a été tourné par Sébastien Thème et monté par Louise Tavera. Il a été réalisé et mixé par le studio La Fugitive. La musique est de Michaël Liot. L'illustration est de Marie Guu. Charlotte Pudlowski est à la direction éditoriale. Elsa Berthault est attachée à la production.--Cette saison de Pépites est rendue possible grâce au soutien de SNCF Connect. SNCF Connect, c'est l'appli de référence pour réserver et acheter tous vos trajets en trains, pour tous les jours, comme les grands jours. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le zoom de la rédaction
Sextorsion : "Si je ne répondais pas assez vite, il me rappelait que, de toute façon, il allait tout diffuser"

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Feb 7, 2024 4:18


durée : 00:04:18 - Le zoom de la rédaction - La sextorsion consiste pour les malfaiteurs à se faire passer sur Internet pour des mineurs et obtenir, à force de mise en confiance, des photos intimes d'adolescents afin de les faire chanter. L'Office mineurs a reçu 12.000 signalements de faits de sextorsion en France en 2023.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
[BONUS] - Le tueur qui allait à la messe

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Oct 17, 2023 30:21


En 1996 et 1997 dans la région de Rouen en Normandie, Marylène Rousset et Elisabeth Griffin, disparaissent. La dernière avait, le jour de sa disparition, rendez-vous avec un certain Fred à 10h…

Les Grosses Têtes
ARCHIVE - Quand Caroline Diament allait chez un voyant

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Sep 10, 2023 1:00


Il y a quelques années, Caroline Diament allait voir un voyant. Et les Grosses Têtes ont peur de ce qu'il pourrait dire... Tous les samedis et dimanches, retrouvez 3 archives des meilleurs moments des Grosses Têtes de Laurent Ruquier.