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Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Joëlle Dago-Serry et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Une déclaration signée du photographe camerounais Samuel Fosso dans les colonnes du Point. Alors que 133 cardinaux venus de 70 pays vont s'enfermer aujourd'hui, dans la Chapelle Sixtine, à Rome pour désigner un nouveau Pape. « Il est plus facile d'imaginer un Africain dans l'espace ou pratiquant la téléportation qu'un pape noir » affirmaient certains en 2017, dans les rues de Bamako rapporte le magazine. Pourtant, c'est possible. La preuve, l'Afrique est aujourd'hui « le moteur le plus dynamique du catholicisme mondial » avec 20% des catholiques de la planète et plusieurs cardinaux africains sont considérés comme des « papabili ».Parmi les noms qui circulent le plus selon le Point, Dieudonné Nzapalainga, cardinal de Bangui qui se définit comme « un casque bleu du Christ ». Il y a aussi Fridolin Ambongo Besungu, cardinal de Kinshasa qui estime « que la voix d'un pape noir porterait davantage que celle de la plupart des chefs d'État africains qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels ». Enfin, il y a le Cardinal Robert Sarah, originaire de Guinée, figure respectée des milieux conservateurs et fervent défenseur d'une église fidèle à sa tradition.Et c'est ce dernier que le Général Mamadi Doumbouya soutientLe Djély relaie le message du Président guinéen qui salue « le parcours spirituel et l'humilité remarquable » du Cardinal Sarah qui est aussi, selon le journal catholique français La Croix « le favori des conservateurs français, qui s'est imposé comme l'une des critiques les plus virulentes du pape François, porte-voix de la composante la plus classique – voire traditionnelle – des catholiques ».Dans la presse africaine aujourd'hui aussi : un appelLancé dans le Mail and Guardian. L'hebdomadaire sud-africain appelle à « mener le combat pour une cour internationale anti-corruption » qu'il considère comme « une maladie pour notre société et notre corps politique ».Cette idée, émise par la Cour Internationale de Justice permettrait de traiter la corruption comme un crime international « au même titre que les crimes de guerre ou les crimes contre l'humanité ». Pour appuyer son propos, le Mail and Guardian nous dévoile des chiffres qui donnent le tournis : ces 50 dernières années, l'Afrique a perdu 1000 milliards de dollars dans des transactions illicites, c'est presque autant que l'ensemble de l'aide étrangère perçue pendant la même période !Avant de conclure : « l'Afrique peut, soit rester les bras croisés sans se soucier des priorités africaines, soit saisir cette occasion pour exiger une cour qui serve véritablement ses intérêts ». On termine cette revue de presse avec une belle histoire…Et c'est TSA qui nous la raconte.Celle d'Aissa Benaidjer, originaire de Bejaia, en Algérie, arrivé en France en 2010. Il n'a jamais renoncé à son rêve : devenir chef cuisinier. « Je suis venu en France pour la cuisine de Bernard L'Oiseau et Paul Bocuse » dit-il. Resté trois mois sans travail, neuf ans sans papiers, « je traînais dans les brasseries parisiennes » raconte le cuisinier, avant d'intégrer le prestigieux Royal Monceau, un palace à 400 mètres de l'Arc de Triomphe, c'est là qu'il fait la rencontre de Bruno Guéret et de Pierre Gagnaire, chef aux 2 étoiles Michelin qui le prendront sous leur aile.Mais Aissa Benaidjer ne s'arrête pas là : en plus de côtoyer les plus grands cuisiniers français, il devient l'un des leurs. « J'ai fait les Césars en 2023 où j'ai eu la chance de cuisiner pour Brad Pitt » mais aussi pour un « ex-Président de la République française en 2019 » qui lui a dit « bravo mon fils » raconte l'algérien, encore ému.Il y a 3 mois, Aissa a ouvert son propre restaurant, dans le 15ème arrondissent de Paris dans lequel il propose des plats gastronomiques mais une formule à moins de 25 euros : « les gens qui ne peuvent pas manger dans les Palaces, ils peuvent manger chez nous avec amour ».
Une déclaration signée du photographe camerounais Samuel Fosso dans les colonnes du Point. Alors que 133 cardinaux venus de 70 pays vont s'enfermer aujourd'hui, dans la Chapelle Sixtine, à Rome pour désigner un nouveau Pape. « Il est plus facile d'imaginer un Africain dans l'espace ou pratiquant la téléportation qu'un pape noir » affirmaient certains en 2017, dans les rues de Bamako rapporte le magazine. Pourtant, c'est possible. La preuve, l'Afrique est aujourd'hui « le moteur le plus dynamique du catholicisme mondial » avec 20% des catholiques de la planète et plusieurs cardinaux africains sont considérés comme des « papabili ».Parmi les noms qui circulent le plus selon le Point, Dieudonné Nzapalainga, cardinal de Bangui qui se définit comme « un casque bleu du Christ ». Il y a aussi Fridolin Ambongo Besungu, cardinal de Kinshasa qui estime « que la voix d'un pape noir porterait davantage que celle de la plupart des chefs d'État africains qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels ». Enfin, il y a le Cardinal Robert Sarah, originaire de Guinée, figure respectée des milieux conservateurs et fervent défenseur d'une église fidèle à sa tradition.Et c'est ce dernier que le Général Mamadi Doumbouya soutientLe Djély relaie le message du Président guinéen qui salue « le parcours spirituel et l'humilité remarquable » du Cardinal Sarah qui est aussi, selon le journal catholique français La Croix « le favori des conservateurs français, qui s'est imposé comme l'une des critiques les plus virulentes du pape François, porte-voix de la composante la plus classique – voire traditionnelle – des catholiques ».Dans la presse africaine aujourd'hui aussi : un appelLancé dans le Mail and Guardian. L'hebdomadaire sud-africain appelle à « mener le combat pour une cour internationale anti-corruption » qu'il considère comme « une maladie pour notre société et notre corps politique ».Cette idée, émise par la Cour Internationale de Justice permettrait de traiter la corruption comme un crime international « au même titre que les crimes de guerre ou les crimes contre l'humanité ». Pour appuyer son propos, le Mail and Guardian nous dévoile des chiffres qui donnent le tournis : ces 50 dernières années, l'Afrique a perdu 1000 milliards de dollars dans des transactions illicites, c'est presque autant que l'ensemble de l'aide étrangère perçue pendant la même période !Avant de conclure : « l'Afrique peut, soit rester les bras croisés sans se soucier des priorités africaines, soit saisir cette occasion pour exiger une cour qui serve véritablement ses intérêts ». On termine cette revue de presse avec une belle histoire…Et c'est TSA qui nous la raconte.Celle d'Aissa Benaidjer, originaire de Bejaia, en Algérie, arrivé en France en 2010. Il n'a jamais renoncé à son rêve : devenir chef cuisinier. « Je suis venu en France pour la cuisine de Bernard L'Oiseau et Paul Bocuse » dit-il. Resté trois mois sans travail, neuf ans sans papiers, « je traînais dans les brasseries parisiennes » raconte le cuisinier, avant d'intégrer le prestigieux Royal Monceau, un palace à 400 mètres de l'Arc de Triomphe, c'est là qu'il fait la rencontre de Bruno Guéret et de Pierre Gagnaire, chef aux 2 étoiles Michelin qui le prendront sous leur aile.Mais Aissa Benaidjer ne s'arrête pas là : en plus de côtoyer les plus grands cuisiniers français, il devient l'un des leurs. « J'ai fait les Césars en 2023 où j'ai eu la chance de cuisiner pour Brad Pitt » mais aussi pour un « ex-Président de la République française en 2019 » qui lui a dit « bravo mon fils » raconte l'algérien, encore ému.Il y a 3 mois, Aissa a ouvert son propre restaurant, dans le 15ème arrondissent de Paris dans lequel il propose des plats gastronomiques mais une formule à moins de 25 euros : « les gens qui ne peuvent pas manger dans les Palaces, ils peuvent manger chez nous avec amour ».
Nollywood, l'industrie cinématographique nigériane, c'est la deuxième industrie cinématographique au monde avec chaque année plus de 2 000 productions. Depuis longtemps, ces films ont franchi les frontières du Nigeria, ils s'imposent désormais dans l'imaginaire des cinéphiles via les plateformes ou dans les festivals. Puisque se tient cette semaine à Paris la 12è édition de la Nollywood Week avec pour marraine 2025 l'actrice et réalisatrice d'origine sénégalaise Aïssa Maïga, ce rendez-vous est devenu incontournable en 12 ans et à en juger par le programme, il y aura encore une fois toute la palette des genres de l'action de l'émotion du suspense et de la réflexion en long et en court métrage. Comment évolue la production ? Quels sont ses moyens pour créer, réaliser distribuer les films ? Pourquoi ces productions ne sont-elles pas plus présentes dans les cinémas en Europe ou aux États-Unis ? Serge Noukoué, co-fondateur de la Nollywood Week ; Nadine Ngono, productrice-réalisatrice et actrice et Gabriel Souleyka, écrivain et scénariste sont les invités de Sur le pont des arts. Le festival Nollywood Week se tient du 7 au 11 mai 2025 à Paris. Au programme de l'émission :► Chronique Les pionnières de la culture :Marjorie Bertin nous parle de Matti Diop. Actrice et réalisatrice. Première femme d'origine africaine en compétition officielle au Festival de Cannes pour son film Atlantique en 2019 qui sera ensuite aux Oscars dans la catégorie des dix meilleurs films internationaux. En 2014, Mati Diop réalise Dahomey, le premier documentaire consacré à la restitution d'une partie des trésors royaux béninois par la France. ► ReportageTom Malki est allé à la rencontre des danseurs de Sega à La Réunion. Cette danse traditionnelle, qui accompagne tous les grands évènements et les fêtes, se pratique en couple en dandinant les hanches et en tournoyant sur soi. ► Playlist du jour
Nollywood, l'industrie cinématographique nigériane, c'est la deuxième industrie cinématographique au monde avec chaque année plus de 2 000 productions. Depuis longtemps, ces films ont franchi les frontières du Nigeria, ils s'imposent désormais dans l'imaginaire des cinéphiles via les plateformes ou dans les festivals. Puisque se tient cette semaine à Paris la 12è édition de la Nollywood Week avec pour marraine 2025 l'actrice et réalisatrice d'origine sénégalaise Aïssa Maïga, ce rendez-vous est devenu incontournable en 12 ans et à en juger par le programme, il y aura encore une fois toute la palette des genres de l'action de l'émotion du suspense et de la réflexion en long et en court métrage. Comment évolue la production ? Quels sont ses moyens pour créer, réaliser distribuer les films ? Pourquoi ces productions ne sont-elles pas plus présentes dans les cinémas en Europe ou aux États-Unis ? Serge Noukoué, co-fondateur de la Nollywood Week ; Nadine Ngono, productrice-réalisatrice et actrice et Gabriel Souleyka, écrivain et scénariste sont les invités de Sur le pont des arts. Le festival Nollywood Week se tient du 7 au 11 mai 2025 à Paris. Au programme de l'émission :► Chronique Les pionnières de la culture :Marjorie Bertin nous parle de Matti Diop. Actrice et réalisatrice. Première femme d'origine africaine en compétition officielle au Festival de Cannes pour son film Atlantique en 2019 qui sera ensuite aux Oscars dans la catégorie des dix meilleurs films internationaux. En 2014, Mati Diop réalise Dahomey, le premier documentaire consacré à la restitution d'une partie des trésors royaux béninois par la France. ► ReportageTom Malki est allé à la rencontre des danseurs de Sega à La Réunion. Cette danse traditionnelle, qui accompagne tous les grands évènements et les fêtes, se pratique en couple en dandinant les hanches et en tournoyant sur soi. ► Playlist du jour
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'invalidation de la loi révisant l'amnistie au Sénégal et l'escalade des tensions au Cachemire entre l'Inde et le Pakistan. Sénégal : la loi révisant l'amnistie invalidée Le Conseil constitutionnel a invalidé la loi présentée par les députés du Pastef qui permet de réviser l'amnistie votée sous Macky Sall, à la fin de sa présidence. Comment les Sages justifient-ils leur décision ? Désormais, comment seront traités les dossiers des victimes des violences politiques de 2021 à 2024 ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar. Inde/Pakistan : escalade des tensions après l'attentat au Cachemire Après l'attaque meurtrière qui a fait 26 morts dans la région du Cachemire, l'Inde a pris une série de mesures à l'encontre du Pakistan qu'elle accuse de « terrorisme transfrontalier ». Sur quels éléments New Delhi s'appuie pour accuser le pays voisin ? Les tensions diplomatiques entre les deux pays peuvent-elles engendrer un nouveau conflit armé ? Avec Côme Bastin, correspondante de RFI en Inde.Vatican : le cardinal Robert Sarah pourrait-il être le premier pape africain ? Originaire de Guinée, le cardinal Robert Sarah figure sur la liste des « papabili », celle des cardinaux susceptibles de succéder au pape François. Quelle est sa vision de l'Église ? Son nom avait déjà été évoqué lors de la succession de Benoît XVI, quelles sont désormais ses chances d'être élu ? Avec Christophe Dickès, docteur en Histoire contemporaine des Relations internationales, spécialiste du catholicisme et de la papauté.
La diaspora pèse plus de 90 milliards d'euros sur le continent africain. Un chiffre en constante augmentation. Achats de terrains, location d'appartements, infrastructures, l'immobilier draine une part croissante de ces fonds. Mais ce type d'investissements ne va pas de soi. Les craintes des futurs investisseurs sont encore nombreuses. Elaje Sequifanon souhaite acheter un terrain dans son pays d'origine, la Guinée. Le trentenaire est responsable commercial dans une société de transport maritime au Havre. Il est venu s'informer au Salon pour l'investissement dans l'immobilier et les énergies renouvelables en Afrique qui se tenait à Paris du 11 au 13 avril. Il a besoin d'être rassuré par les acteurs de la filière, car il a des doutes. « Est-ce que les promoteurs immobiliers ont des outils ou une plateforme qui mettraient en lumière et en transparence pour avoir une vision claire sur l'investissement et le projet qu'on réalise sur place ? », fait-il remarquer. D'autres zones d'ombre persistent, notamment sur le financement : « Comment ça se passe sur le plan notarial ? Est-ce qu'il y a des investissements qui seront levés de leur côté ou est-ce que l'investissement se fait directement sur fonds propres ? »L'éloignement et le difficile accès au crédit freinent les investissements de la diaspora dans l'immobilier. Les acquisitions immobilières représentaient moins de 5 % des transferts d'argent de la diaspora guinéenne il y a quelques années, selon la Banque centrale de la République de Guinée.« Il y a un vieil adage qui dit : quand on achète un terrain, on achète parfois un procès » témoigne Allou Boigny Nobel. Ce magistrat en Côte d'Ivoire est spécialiste du droit foncier et immobilier. Il est venu au salon présenter son livre Acheter un terrain en toute sécurité en Côte d'Ivoire. « On a çà et là des affaires dans lesquelles des personnes estiment avoir perdu beaucoup d'argent. Beaucoup d'investisseurs ou d'acheteurs achètent des terrains dans des lotissements qui ne sont pas approuvés. Il appartient aux acteurs de comprendre les règles, de s'y mettre », estime-t-il.En Afrique de l'Ouest, le secteur immobilier grandit, mais moins vite que la demande. En Côte d'Ivoire, il manquerait plus de 800 000 logements. En Guinée, c'est plus de 500 000. Pour combler ce manque, les États changent les règles. « On a un cadre légal aujourd'hui – qui a été mis en place à travers la nouvelle Constitution à l'époque et qui n'était pas exploitée –, qui a mis en place tous les principes de copropriété et qui a permis de construire [des bâtiments] de manière verticale et donc de pouvoir ensuite morceler des immeubles sous forme d'appartements, détaille Samuel Lequertier, promoteur immobilier en Guinée. C'est pour cela que des promoteurs immobiliers comme nous aujourd'hui pouvons nous appuyer sur ce cadre légal pour développer nos programmes fonciers et donc nos programmes immobiliers. »Promoteurs, banquiers, constructeurs, tous les exposants se veulent enthousiastes et rassurants. Mais l'optimisme ambiant n'efface pas un doute persistant chez de nombreux visiteurs, l'instabilité politique de la région qui empêche les investisseurs de se projeter.À lire aussiEn Afrique de l'Ouest, un déficit de logements difficile à combler
Dans cet épisode du podcast La Pause Fitness nous allons parler de courbatures, de preworkout, des aliments qui abîment le cerveau et de manger Africain. Nouveau : Quel thé pour maigrir et mieux réfléchir ? Au programme : Ces aliments qui abiment le cerveau en 5 jours Une étude récente relayée par LaNutrition.fr révèle que […] The post Courbatures, preworkout, aliments qui abîment le cerveau et manger Africain appeared first on Fitnessmith.
Pourquoi celui que beaucoup considéraient comme le meilleur milieu de terrain du monde n'a-t-il jamais remporté le Ballon d'Or ? Cette vidéo storytelling explore les moments clés de sa carrière, ses performances inoubliables et l'impact qu'il a eu sur le jeu. Accrochez-vous, vous allez revivre l'ascension fulgurante d'une légende africaine qui a conquis l'Angleterre après avoir été sous-estimée en Espagne. Si cette histoire vous a passionné, n'hésitez pas à liker, commenter et partager la vidéo. Abonnez-vous à notre chaîne pour ne manquer aucune de nos prochaines plongées au cœur des carrières des plus grandes personnalités sportives !
Le 14 février 2024, l'Union africaine adoptait une convention sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles. Un nouvel instrument en complément du protocole de Maputo, entré en vigueur en 2005 et qui se veut juridiquement contraignant pour prévenir et mettre fin à toutes les formes de violences qui touchent les femmes du continent. Le texte doit encore être ratifié au niveau national par les États membres de l'Union africaine, mais l'enjeu est de taille. L'Afrique est en effet le continent le plus touché par les violences basées sur le genre. Selon un dernier rapport de l'Unicef, plus d'une femme sur cinq vivant en Afrique subsaharienne a été victime d'une agression sexuelle ou d'un viol avant l'âge de 18 ans. Alors que le continent est traversé par des crises, des conflits armés, des taux de pauvreté élevés, les normes culturelles et sociales finissent par banaliser les violences dont sont victimes les femmes. L'engagement de l'Union africaine est-il réellement à la hauteur du problème ? Comment cette toute nouvelle convention peut-elle se concrétiser sur le terrain ? Et quel rôle encore à jouer pour les militantes féministes et associations d'aide aux victimes ? Avec : Chanceline Mevowanou, militante féministe béninoise et la fondatrice de Jeunes filles actrices de développement, une organisation féministe basée au Bénin Bineta Diop, envoyée spéciale du président de la Commission de l'Union africaine sur les femmes, la paix et la sécurité. Militante féministe, fondatrice de l'ONG Femmes Africa solidarité Dior Fall Sow, juriste, première femme procureure de la République au Sénégal. Défenseuse des droits des femmes. Un reportage de Raphaelle Constant qui a suivi une causerie organisée par le collectif de jeunes femmes les « Super banats », à la maison de quartier de Dembé, dans le 7e arrondissement de N'Djaména au Tchad. Les super banats, c'est un programme communautaire initié à l'origine pour libérer la parole autour de thématiques féminines taboues et pour impliquer les jeunes filles sur les questions qui minent la vie de la femme tchadienne. Appuyées par l'Unicef depuis 2019, les Super Banats mènent des causeries éducatives dans les quartiers pour sensibiliser sur les violences faites aux femmes. Ce matin-là, elles sont cinq à prendre la parole pour briser le tabou du viol devant une dizaine de jeunes filles. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini.Programmation musicale :► Netara – Fatoumata Diawara ► Kla Nga (Profession Épouse) – Les Aunties
Le 14 février 2024, l'Union africaine adoptait une convention sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles. Un nouvel instrument en complément du protocole de Maputo, entré en vigueur en 2005 et qui se veut juridiquement contraignant pour prévenir et mettre fin à toutes les formes de violences qui touchent les femmes du continent. Le texte doit encore être ratifié au niveau national par les États membres de l'Union africaine, mais l'enjeu est de taille. L'Afrique est en effet le continent le plus touché par les violences basées sur le genre. Selon un dernier rapport de l'Unicef, plus d'une femme sur cinq vivant en Afrique subsaharienne a été victime d'une agression sexuelle ou d'un viol avant l'âge de 18 ans. Alors que le continent est traversé par des crises, des conflits armés, des taux de pauvreté élevés, les normes culturelles et sociales finissent par banaliser les violences dont sont victimes les femmes. L'engagement de l'Union africaine est-il réellement à la hauteur du problème ? Comment cette toute nouvelle convention peut-elle se concrétiser sur le terrain ? Et quel rôle encore à jouer pour les militantes féministes et associations d'aide aux victimes ? Avec : Chanceline Mevowanou, militante féministe béninoise et la fondatrice de Jeunes filles actrices de développement, une organisation féministe basée au Bénin Bineta Diop, envoyée spéciale du président de la Commission de l'Union africaine sur les femmes, la paix et la sécurité. Militante féministe, fondatrice de l'ONG Femmes Africa solidarité Dior Fall Sow, juriste, première femme procureure de la République au Sénégal. Défenseuse des droits des femmes. Un reportage de Raphaelle Constant qui a suivi une causerie organisée par le collectif de jeunes femmes les « Super banats », à la maison de quartier de Dembé, dans le 7e arrondissement de N'Djaména au Tchad. Les super banats, c'est un programme communautaire initié à l'origine pour libérer la parole autour de thématiques féminines taboues et pour impliquer les jeunes filles sur les questions qui minent la vie de la femme tchadienne. Appuyées par l'Unicef depuis 2019, les Super Banats mènent des causeries éducatives dans les quartiers pour sensibiliser sur les violences faites aux femmes. Ce matin-là, elles sont cinq à prendre la parole pour briser le tabou du viol devant une dizaine de jeunes filles. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini.Programmation musicale :► Netara – Fatoumata Diawara ► Kla Nga (Profession Épouse) – Les Aunties
À Madagascar, c'est une explosion de couleurs et de questionnements que nous propose la Fondation H, fondation d'art contemporain située au plein cœur de la capitale. Sa nouvelle exposition, inaugurée jeudi 10 avril 2025, est une magnifique carte blanche offerte à Yinka Shonibare, artiste plasticien britannico-nigérian universellement reconnu mais qui, à 62 ans, n'avait encore jamais exposé seul sur son continent d'origine. L'exposition Safiotra [Hybridités/Hybridities] célèbre le métissage et la puissance de nos diversités et nous interroge sur ce que nous tous, collectivement, avons accepté comme étant l'Histoire, avec un grand H. Reportage réalisé à quelques heures du vernissage dont RFI est le seul média à avoir accédé à la Fondation avant l'événement. De notre correspondante à Antananarivo, « Peut-on regarder la sculpture de votre ''Astronaute réfugié'' (''Refugee Astronaut'') ? Que vous nous disiez si la manière dont on l'a installée vous convient ? », est-il demandé à Yinka Shonibare. « Oui. Whaou ! C'est super, ça rend hyper bien ! », répond celui qui vient tout juste d'atterrir à Madagascar.À quelques heures de son vernissage, Yinka Shonibare déambule devant ses œuvres d'une vie, mises en valeur dans les salles lumineuses de la Fondation H. Du sol au plafond, ses créations ludiques éblouissent tant par leurs couleurs vives que par leur ironie. « C'est fantastique d'être ici, et incroyable de faire une exposition en solo, en Afrique », commente-t-il.À lire aussiYinka Shonibare, orfèvre du waxL'exposition, intitulée Safiotra [Hybridités/Hybridities], raconte des histoires métissées, des identités mélangées, et offre une autre lecture du monde, post-colonial surtout, que celles communément admises : « Mon travail consiste principalement à essayer de reconnaître la contribution des Africains. Quand j'ai étudié l'histoire, il était surtout question des réalisations européennes et pas tellement de celles des Africains. Donc, dans mes œuvres, j'essaie vraiment de célébrer les réalisations africaines, pas seulement en Afrique d'ailleurs, mais aussi dans la culture mondiale en général. Certains pourraient appeler cela de la ''déconstruction". Mais je pense qu'il est important que toutes nos voix puissent être entendues et enregistrées. Je pense que c'est également sain pour le monde, car lorsque vous créez une sorte d'opposition binaire, c'est en fait la raison pour laquelle les gens se font la guerre. Parce qu'ils ne comprennent pas l'autre personne. »Dominique Tiana Rarafindratsimba, professeure en sciences humaines à l'université d'Antananarivo et directrice du Centre de recherche et d'études sur les constructions identitaires, a été chargée par la Fondation H de réfléchir à la perception du Safiotra, de l'hybridité dans la culture malgache : « Quelque chose qui est ''safiotra'' pour les Malgaches, puisque c'est ''mélangé'', puisque c'est ''croisé'', c'est plutôt vu négativement, comme le contraire de pureté, d'authenticité. Les œuvres de Yinka Shonibare pourront permettre de nous remettre un peu en question et d'accepter ce croisement comme partie prenante de notre histoire, et que le métissage, c'est le fondement même de l'identité de l'être humain et du Malgache surtout. »Avec son African Library fascinante ou son Refugee Astronaut déroutant, l'artiste nigérian bouscule notre perception du monde et nous convie à le repenser différemment.À lire aussiL'artiste Yinka Shonibare expose à la Fondation Blachère
À l'heure du protectionnisme économique, de nombreux gouvernements africains privilégient le contenu local : transformer sur place les matières premières d'un bout à l'autre de la chaîne de valeur. C'est le cas du Bénin, premier producteur de coton sur le continent qui a bâti une vaste zone industrielle, la zone industrielle de Glo-Djigbé ()GDIZ. On y fabrique notamment du textile, en partant du coton brut jusqu'au produit fini. Au cœur de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Cotonou, la capitale du Bénin, les machines à coudre tournent à plein régime. Dans cet atelier moderne et bien éclairé, des centaines de jeunes hommes et de jeunes femmes sont formés aux métiers du textile. « Passionnée de couture », Claudia Phoebe Kiki, qui habite à Glo-Djigbé, explique avoir réussi un test de recrutement pour vérifier la qualité de sa vue, la rapidité de ses mains. Elle travaille sur la ligne avec laquelle sont fabriqués les polos Lacoste, au niveau des épaules. Elle se dit « heureuse » de pratiquer ce travail à la chaîne.Kiabi au Bénin plutôt qu'en Chine ?Une véritable course de relais pour fabriquer chemises, t-shirts ou toutes sortes de vêtements commandés par de grandes marques internationales comme Kiabi, The Childrens Place ou encore Gemo. « Nous recevons les commandes des bailleurs en fonction des documents qu'ils nous présentent, explique Adankpo Debora Christa, chargée de marketing et merchandising. Nous suivons à la lettre ce qu'ils nous demandent : le tissu, les boutons, le fil. Il y a un département dans lequel nous faisons les échantillons qui sont envoyés au bailleur afin qu'il puisse valider ce que nous avons fait avant qu'il passe commande. Ici, chaque couture, chaque étiquette est vérifiée. Est-ce que c'est bien placé ? Est-ce que les fils ne sont pas sautés ? Est-ce que le vêtement est propre ? S'il y a une erreur, il y a des flèches pour montrer l'endroit où il y a le défaut. » À l'entrée de chaque ligne de production, un panneau indique les résultats de performance. « Kiabi, ils avaient l'habitude de commander en Chine et autres, mais maintenant, ils commandent chez nous », raconte fièrement la jeune femme.Firdaous Moussa, 26 ans et originaire de Cotonou, travaille, elle aussi, au département marketing en tant qu'assistante. Titulaire d'une licence en commerce international, elle a été informée par une « connaissance » du projet de la GDIZ. « Chaque jour, c'est toujours plus impressionnant de venir ici et de voir ce qui se passe. Et le fait de se dire que c'est dans mon pays que ça se passe, cela me pousse à me donner encore plus », témoigne-t-elle.En amont de la confection, on trouve plusieurs ateliers dans ce parc textile qui tisse sa toile d'année en année : teinture, tricotage et filature. Dans un autre bâtiment géré par la société Bénin Textile, le département de spinning chargé de transformer la fibre de coton brut en fils. « À chaque niveau, dès la réception du coton passé par l'égraineur, une équipe prélève des échantillons pour vérifier la couleur, la qualité du coton », explique Valère Houndete, superviseur de production embauché depuis deux ans. Et d'expliquer : « À chaque étape, nous vérifions si les attentes sont satisfaites avant de continuer la transformation. »Objectif : exporter en Europe et aux États-UnisProduire du textile 100% made in Bénin, c'est l'objectif du premier producteur continental de coton, mais dont seulement 12% des stocks sont transformés sur place. La GDIZ serait capable de transformer 40 000 tonnes de fibres de coton par an. Yemi Ahouanmenou, directeur général adjoint de Bénin Textile SA, annonce que l'idée est de développer des produits de linge de maison, draps et serviettes, pour couvrir les marchés européens et américains : « Nos concurrents principaux sont au Bangladesh, au Pakistan, en Inde. Le fait de pouvoir traiter la matière première ici au Bénin nous permet de créer de l'emploi. »Le dirigeant affirme que 3 000 jeunes sont déjà formés et qu'à terme, lorsque deux autres unités seront opérationnelles, ce seront plus de 15 000 personnes qui seront employées. Mais en termes de coûts de production, comment lutter à armes égales avec les géants asiatiques ? « En termes de coût, nous sommes à peu près à égalité avec nos concurrents asiatiques dans une marge de 5 à 10%, estime Yemi Ahouanmenou. Mais notre gros avantage est le gain de temps lors du transport maritime jusqu'au marché final. La position géographique du Bénin (10 à 15 jours de délai pour l'Europe) nous offre une position stratégique » pour atteindre les marchés occidentaux, assure-t-il.Reste le nouveau contexte commercial compliqué par les augmentations de droits de douane décidées par Donald Trump. La GDIZ a commencé à exporter des vêtements vers les États-Unis dès 2023 pour la marque The Children Place. Fin 2024, ce sont des articles de la marque U.S. POLO ASSN qui ont commencé à être écoulés dans le monde. La GDIZ, née d'un partenariat public privé entre l'État béninois et la société Ariise IIP – qui développe des zones économiques spéciales dans plusieurs pays africains – cherche plus que jamais à attirer de nouveaux investisseurs.À lire aussiBénin: le tourisme prend son essor à Ouidah
Cet épisode vous est sponsorsé par LEMFI (https://lemfi.com) qui vous offre 15€ de cash back pour 50€ d'envoi sur votre prochain transfert avec le code "ESOA 2025"(sans les guillemets).----------Pour ceux qui souhaitent rejoindre la #TribuESOA c'est par ici : https://bit.ly/ESOATribeVoici ce que vous obtenez en rejoignant la tribu ESOA :✅ Echangez quotidiennement avec Kahi, Moulaye pour co-construire le podcast mais aussi sur vos difficultés, interrogations et l'actualité en toute simplicité !✅ Accès d'un an à la communauté privée ESOA (La tribe): un réseau exclusif de 200 membres dans 15 pays entrepreneurs et professionnels africains partout dans le monde pour développer votre réseau, échanger, et vous entraider.✅ Accès à tous nos Masterminds, Book Clubs, Meetups, et événements ESOA exclusifs et à tarifs réduits: participez à des sessions interactives avec Kahi, Moulaye, et des experts invités pour enrichir vos connaissances et votre réseau.✅ Le Template du Life Plan de Moulaye et Kahi: des outils concrets pour clarifier vos objectifs professionnels et personnels, adaptés à tous les profils.✅ Le Replay unique du Mastermind du 18 Décembre “Construire son plan de vie”Un contenu exclusif pour vous guider dans la création de votre plan de vie et de carrière.---------Le Podcast "#Entrepreneur State Of Africa" dit tout haut ce que les #entrepreneurs pensent tout bas, avec Kahi Lumumba (Co-Founder & CEO Totem Experience, Adicomdays) et Moulaye Tabouré (Co-Founder & CEO de ANKA (ex-Afrikrea) ). Dans cet épisode, Kahi et Moulaye reçoivent le légendaire Issa DIABATE , partenaire et associé co-dirigeant du plus grand cabinet d'architecture d'Afrique francophone : Koffi & Diabaté. En plus de nous partager les leçons de son parcours exceptionnel, Issa nous partage sa vision et perspective sur les enjeux du développement en Afrique, de la vie en foyer dans une villa jusqu'à l'urbanisme et les enjeux de construction et développement du futur africain.-----Ce podcast est produit par Totem Factory by Totem Experience que vous pouvez joindre pour tous vos besoins de production et sponsoring.
Le musicien reggae ivoirien Alpha Blondy est notre invité pour son nouvel album "Rise". Le Roi du reggae nous fait don d'un sublime vingtième album de 11 titres, « Rise » est un savant mélange équilibré de mélodies festives et de messages profonds articulés autour du thème de l'élévation, l'éveil de l'Afrique et des peuples opprimés, la lutte pour les libertés, la justice et l'émancipation des esprits. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:36:24 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Dans "Leo" (Gallimard, 2024), l'ancien journaliste dépeint une Afrique du Sud rongée par le crime et la corruption, dont les idéaux de nation arc-en-ciel, hérités de Nelson Mandela, ne semblent plus qu'un lointain souvenir. Un portrait funeste en écho à l'actualité. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:36:24 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Dans "Leo" (Gallimard, 2024), l'ancien journaliste dépeint une Afrique du Sud rongée par le crime et la corruption, dont les idéaux de nation arc-en-ciel, hérités de Nelson Mandela, ne semblent plus qu'un lointain souvenir. Un portrait funeste en écho à l'actualité. - réalisé par : Thomas Lenglain
Véritable passion sur le continent, le football fait vibrer des millions de supporters. Des compétitions locales à la Coupe du Monde en passant par la Coupe d'Afrique des nations, l'enthousiasme que ce sport suscite est sans commune mesure. Mais derrière le spectacle, une question reste en suspens : qui dirige réellement le football africain ? La CAF, la Confédération africaine de football, l'instance suprême sur le continent, est-elle véritablement autonome ou sous l'influence de la FIFA, la Fédération internationale de football ?Avec la participation de :Karim Baldé, journaliste sportifAliou Goloko, journaliste sportif sénégalais et consultant pour la Confédération africain de football (CAF)Constant Omari, ancien président par intérim de la CAF, ancien président de la Fédération congolaise de football (FECOFA)Ndiassé Sambe, journaliste et reporter au service des sports et de la rédaction numérique de RFI
"And the King will answer them, ‘Truly, I say to you, as you did it to one of the least of these my brothers, you did it to me.'" - Matthew 25:40Millions of people around the world need the basic necessities of life, but even more importantly—they need the Gospel. One organization is helping them receive both. Kelly Miller joins us with an impact report.Kelly Miller is the CEO and President of Cross International, an underwriter of Faith & Finance.A Ministry Model Built on PartnershipCross International's approach to global missions is unique. Instead of working independently, they partner with local Christian organizations, churches, and nonprofits in the countries where they serve.These local partners know their communities far better than we do, and Cross International's role is to walk alongside them and help them expand on what God has already called them to do.This collaborative model not only maximizes impact but also reflects the unity of the Body of Christ as believers across the globe work together to serve those in desperate need.An Impact Report: What God is Doing Through Cross InternationalCross International's mission goes beyond charity. It is about sharing Jesus' love while addressing critical physical needs.Here's a snapshot of what God is doing through their ministry:40,000 children and adults receive food support annuallyOver 3 million servings of fortified rice were provided last year16,000 people gained access to clean, safe drinking waterHundreds of thousands received medical supplies and essential medicinesEach of these numbers represents real lives being changed—people who are now experiencing hope, stability, and the love of Christ.Serving in Crisis: Cross International's Work in HaitiHaiti has endured political instability, gang violence, and natural disasters, yet in the midst of turmoil, Cross International continues to bring hope.Key Ministries in Haiti:Primary education for thousands of childrenTutoring and vocational training to prepare young people for employmentDaily nutritious meals—often the only meal a child will eat all-dayDespite the negative news headlines, God is moving in Haiti, and Cross International is at the forefront of that transformation.Caring for Orphans and Vulnerable Children in AfricaIn many African nations, AIDS, poverty, and natural disasters have left countless children orphaned and homeless. Through their partnerships, Cross International provides:Education and tutoring for at-risk childrenDaily meal support for children without food securityHome rebuilding for families living in unstable, mud-based housingBy offering stable housing, education, and nourishment, Cross International is breaking the cycle of poverty for these children and their families.One of the most inspiring aspects of Cross International's work is how it transforms entire communities.Take Malawi, for example—a country where child malnutrition and extreme poverty are common. Without the feeding program, many children would not go to school. The cycle of poverty would continue. In many cases, young girls would be married off at 11 or 12 years old because their families cannot afford to feed them. This program is breaking that cycle.Through Cross International's work in Tanganyika, Malawi, over 500 children receive food, education, and discipleship—offering them a new future filled with hope and purpose.Meeting Spiritual Needs Alongside Physical OnesCross International provides food, water, and education, but it also shares the life-changing truth of the Gospel with its beneficiaries.Children need to be rooted in God's Word from a young age because navigating life becomes much harder without it. When they learn early on, they grow up with the unshakable truth that God is their provider, guiding and sustaining them through every season of life.Cross International's faith-centered mission is a direct response to 1 John 3:17, which reminds us that true love for God is demonstrated in how we care for those in need.How You Can Partner with Cross InternationalCross International has launched the Thriving Kids Initiative, a program designed to help orphaned, vulnerable, and disabled children not only survive but thrive.By focusing on three key areas:Strengthening familiesBuilding faith communitiesProviding essential resources (food, water, shelter, education)Cross International creates a foundation for long-term stability and spiritual growth.For just $62 a month, you can provide:Nutritious mealsClean and safe drinking waterEducation and discipleshipVisit crossinternational.org/faith to become a monthly partner.As believers, we are called to use our financial resources for God's purposes. Partnering with Cross International is a tangible way to invest in lives, eternity, and the Kingdom of God.God entrusts us with wealth so we can join Him in His work, using our resources to further His Kingdom. As the Body of Christ, let's come together to transform lives and bring the hope of Jesus to those in greatest need.On Today's Program, Rob Answers Listener Questions:I have a question about rebalancing for 401(k) accounts. My husband and I are both retired now, and our advisor is advising us to rebalance. I'm not sure what the pros and cons are of rebalancing. What should I know about it?I have a few hundred thousand dollars that I want to invest, but I don't know where to start. I have about $100,000 in a savings account and another $100,000 in an 18-month CD, earning 4.5%. What should I do with this money to start investing it?I have a question about how Social Security benefits are calculated. Do they base them on my last employment or my highest income during my working years?Resources Mentioned:Faithful Steward: FaithFi's New Quarterly MagazineCross InternationalSavingForCollege.comWisdom Over Wealth: 12 Lessons from Ecclesiastes on Money (Pre-Order)Look At The Sparrows: A 21-Day Devotional on Financial Fear and AnxietyRich Toward God: A Study on the Parable of the Rich FoolFind a Certified Kingdom Advisor (CKA) or Certified Christian Financial Counselor (CertCFC)FaithFi App Remember, you can call in to ask your questions most days at (800) 525-7000. Faith & Finance is also available on the Moody Radio Network and American Family Radio. Visit our website at FaithFi.com where you can join the FaithFi Community and give as we expand our outreach.
L'ambassadeur sud-africain aux États-Unis, Ibrahim Rassoul, a 72 heures pour quitter le pays. Il a été déclaré persona non grata à cause de ses critiques envers le président américain. L'Afrique du sud juge cette expulsion sans précédent, tandis que l'opposition de gauche radicale compare Trump a un leader du Ku Klux Klan.
Née à Paris, Véronique Tadjo est une autrice franco-ivoirienne. Elle a écrit plusieurs romans dont « Reine Pokou, concerto pour un sacrifice » pour lequel elle reçoit le Grand Prix d'Afrique Noire en 2005, ou encore « Loin de mon père » (2010). Invitée du salon du Livre africain à Paris, elle présente aussi à l'occasion du Printemps des Poètes son recueil « Latérite ». IL FAUT SAVOIR BÂTIRSUR LES RUINES DES CITÉSSAVOIR TRACERLES CHEMINS DE LIBERTÉ.Véronique Tadjo écrit Latérite lors d'une traversée qui la mène de Paris à Abidjan. Elle propose un texte qui se lit comme une longue coulée poétique, hommage à la culture sénoufo au nord de la Côte d'Ivoire, à la mémoire collective des griots et à la terre. Dans Déclinaison du temps premier, la poétesse exprime l'éclatement provoqué par la guerre et son cortège d'angoisses, de questionnements, mais aussi d'espoirs. (Présentation des éditions Points)Illustration musicale : kasse mady diabate kirike.Tout sur le Salon du livre Africain 2025 iciLien vers le Printemps des Poètes ici
Êtes-vous prêt à transformer votre vision de l'immobilier en Afrique ? Découvrez les coulisses de ce secteur dans notre tout nouveau podcast
Les prochains championnats du monde sur route sont prévus fin septembre à Kigali, une grande première pour l'Afrique. Face aux meilleurs de la planète, quel rôle peuvent espérer jouer les coureurs et coureuses du continent ? De notre envoyé spécial à Kigali,Le classement final du 17ᵉ Tour du Rwanda laisse apparaître de belles promesses : 3 coureurs africains dans le top 10, un jeune Rwandais, Vainqueur Masengesho, est arrivé en 7ᵉ position. Mais aux Mondiaux, avec des Pogacar ou Vingegaard annoncés, la concurrence sera bien plus relevée. De plus, le parcours pourrait être un « mini Paris-Roubaix à l'africaine », selon David Louvet, l'entraîneur de l'équipe du Rwanda depuis 2023.Paris-Roubaix donc pour les pavés, la distance, 270 km, à cela s'ajoute l'altitude et de nombreuses ascensions. Un cocktail qui fait de ces Mondiaux les plus durs, peut-être, de l'Histoire. « Avoir un Africain à l'arrivée, c'est sûr que ça va être compliqué, juge David Louvet. Au niveau du classement, moi, je pense qu'on peut reprendre celui de l'année dernière et on aura les mêmes coureurs à l'arrivée. » C'est-à-dire Tadej Pogacar, loin devant et pas grand monde à l'arrivée.À Zurich, où s'est disputée la dernière édition, le parcours très vallonné avait eu raison des sprinteurs. Même Biniam Girmay, maillot vert du dernier Tour de France, avait jeté l'éponge en cours de route. Alors que fera l'Érythréen cette année ? Peut-il lui, le grand coureur que l'Afrique attendait, zapper les premiers Mondiaux sur le continent ? Tout est possible, disait-il à notre micro fin janvier. Aujourd'hui, l'hypothèse impasse semble la plus avancée. « On a discuté ensemble, la Fédération, le ministère des Sports et Biniam, explique Samson Solomon, sélectionneur de l'Érythrée. J'aimerais qu'il soit au départ de ces Mondiaux, le gouvernement, le peuple, tout le monde aimerait ! Mais c'est son choix. Cette course n'est pas adaptée à son profil, il n'a pas très envie de prendre le départ pour le principe, sans pouvoir terminer. On ne peut pas décider pour lui, l'obliger à venir, donc je pense que Biniam ne participera pas à ces championnats au Rwanda. » À lire aussi Cyclisme : pour David Lappartient, « il n'y a pas de risques pour ces Mondiaux au Rwanda »« Il faut que l'Afrique soit présente »Mais il n'y a pas que Girmay et les stars de la catégorie Élite, heureusement. 13 épreuves sont prévues sur la semaine de compétitions et les parcours ne sont pas tous aussi durs. Certaines courses seront plus ouvertes. « Au niveau Élite, ça va être difficile, analyse l'Ivoirien Yao Allah-Kouamé, nouveau président de la Confédération africaine de cyclisme (CAC). Maintenant, au niveau des jeunes, surtout au niveau des dames, il y a encore des possibilités. Donc le message que moi, je vais lancer à votre micro, c'est de faire en sorte que les fédérations africaines fassent en sorte qu'il y ait beaucoup de dames qui viennent à ces Mondiaux-là. Ce sont nos Mondiaux. Ce n'est pas une affaire du Rwanda, c'est une affaire de toute l'Afrique. Il faut que l'Afrique soit présente. »Le président de la CAC dit espérer au moins 40 Fédérations africaines en septembre pour des chances de médaille minimes. Reste le plus important peut-être, l'élan.L'héritage que ces Mondiaux doivent laisser : un programme de formation supervisé par l'Union cycliste internationale vient déjà d'être inauguré au Rwanda. Il doit pouvoir profiter à tous les coureurs du continent.À lire aussi Cyclisme : comment l'étape test des Mondiaux est tombée à l'eau au Tour du Rwanda
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C'est un monument du cinéma africain, un cinéaste admiré et respecté de tous qui s'en est allé. Le réalisateur malien Souleymane Cissé est mort à Bamako, à l'âge de 84 ans, le mercredi 19 février 2025. Premier réalisateur d'Afrique subsaharienne à avoir reçu un prix, celui du jury, au festival de Cannes en 1987 pour «Yeelen», il avait aussi été récompensé du Carrosse d'or en 2023. Souleymane Cissé a 20 ans, lors de l'indépendance de son pays, et comme bien d'autres cinéastes africains, il part se former en Union soviétique, apprenant le métier de projectionniste puis de directeur de la photo. De retour au Mali, il parcourt son pays, caméra à l'épaule pendant trois ans comme reporter au service cinéma du ministère de l'Information. Sa filmographie militante sera souvent censurée. Son premier long métrage en bambara Den Muso (la jeune fille) raconte le drame d'une fille-mère muette et abandonnée, symbole de l'oppression des femmes. Le film sera interdit au Mali. Pas assez pour le décourager, en 1978, «BAARA» (le travail) remporte l'Étalon d'or de «Yennenga», puis il y aura «Finyé» qui met en scène la révolte d'étudiants maliens contre le régime militaire. En 1995, «Waati» retrace la vie d'une enfant noire sud-africaine fuyant l'apartheid à travers l'Afrique. Souleymane Cissé, engagé et humaniste, avait su faire découvrir par ses images la richesse des récits africains.Entretien hommage avec Catherine Ruelle, productrice de l'émission culte de RFI «Cinémas d'aujourd'hui, cinémas sans frontières» et rediffusion de l'émission Tous les cinémas du monde de 2021. À lire aussiLe réalisateur malien Souleymane Cissé, l'un des pères du cinéma africain, est mort
Depuis trois ans, l'Afrique a tenté d'adopter une « neutralité stratégique » face au conflit russo-ukrainien. Loin d'adopter une position commune, les pays africains composent au cas par cas avec les belligérants, afin de préserver leurs intérêts économiques, politiques ou militaires. Djénabou Cissé, chercheuse au sein de la Fondation pour la recherche stratégique, analyse cette diplomatie africaine plus « transactionnelle » qu'idéologique… et résolument « non alignée ». RFI : Le 2 mars 2022, de nombreux pays africains se sont abstenus de condamner l'agression de la Russie contre l'Ukraine lors d'une Assemblée générale des Nations Unies. Trois ans plus tard, peut-on dire que l'Afrique a su rester neutre face à ce conflit ?Djénabou Cissé : Oui, tout à fait. Le positionnement de l'Afrique vis-à-vis du conflit russo-ukrainien est resté globalement inchangé depuis 2022. Concernant justement ce fameux vote du 2 mars 2022, 28 pays avaient condamné l'agression, mais 17 exactement se sont abstenus. Ce qui à l'époque avait été vue d'un assez mauvais œil par les pays européens et occidentaux, mais qui en réalité reflète davantage une neutralité comme vous l'évoquiez plutôt qu'un soutien idéologique à la Russie. Il faut savoir que depuis au moins les années quatre-vingt-dix, les pays africains sont dans une dynamique de diversification de leurs partenariats. Avec la volonté de pouvoir garder une liberté d'échange avec divers partenaires et donc de ne pas avoir de relations trop antagonistes. Et donc de ne pas choisir entre deux camps. Il y a donc même plutôt un retour à un certain non-alignement qui s'est reflété, à la fois par la crise russo-ukrainienne, mais aussi par le conflit israélo-palestinien.Ne s'agit-il pas aussi tout simplement de pragmatisme économique ?Les pays africains importent au moins 30% de céréales en provenance de la Russie, dont 95 % de blé. Et selon la CNUCED, au moins vingt-cinq pays importent plus du tiers de leur blé auprès de la Russie ou de l'Ukraine. Et quinze pays importent plus de la moitié. Donc, suite à l'invasion russe et suite notamment au blocage des exportations ukrainiennes en mer Noire, il y a eu une forte hausse du prix de la tonne de blé et donc de fortes craintes concernant l'approvisionnement des pays africains en céréales. Mais également concernant l'insécurité alimentaire. Donc Tout ceci explique aussi cette position de neutralité.Est-ce que la Russie a été avantagée par ses relations historiques avec l'Afrique ?Beaucoup des relations avec ces pays remontent à la guerre froide, donc il y a des relations qui ont servi de terreau au développement de coopérations plus récentes et en particulier à partir du milieu des années 2000, sous l'impulsion de Vladimir Poutine.Il y a des accords de coopération militaire qui ont été conclus avec un certain nombre de pays africains. Ces accords se sont notamment accélérés à partir du milieu des années 2010 et en particulier au Sahel. Du point de vue de certains pays africains, sans faire de généralisation, il est difficile de prendre le risque de s'aliéner à la Russie en sachant que c'est un fournisseur de services sécuritaires important. Ici, on a encore une fois une logique transactionnelle plutôt qu'une logique idéologique.Dans ce contexte, quelle a été la stratégie de l'Ukraine sur le continent Africain ?L'Ukraine a décidé d'ouvrir un nouveau front contre la Russie sur ce continent. Et en particulier au Soudan, où l'Ukraine a notamment déployé des forces spéciales pour combattre les troupes de Wagner impliquées dans le conflit au Soudan. Plus Récemment, il y a eu une grosse attaque à Tinzawatène, au Mali, à la frontière avec l'Algérie, qui a causé la mort de plus de 84 mercenaires de Wagner. Et en fait, L'Ukraine avait fourni des drones aux combattants Touaregs qui opposaient donc les troupes maliennes et les troupes de Wagner.Et vous pensez que cette tendance risque encore de se renforcer ?On observe déjà cette ouverture de front par l'Ukraine qui souhaite combattre les troupes de Wagner et les troupes russes partout où elles sont présentes. Mais également une offensive diplomatique, en avril dernier en RDC et en Côte d'Ivoire par exemple. Donc, on a vraiment une implication récente de l'Ukraine, qui est assez offensive et qui gagnera, je pense, à se développer dans les prochaines années, pour contrer l'influence russe principalement.À lire aussiL'Afrique face au conflit Ukraine-Russie: entre neutralité stratégique et réalignement pro-russe du Sahel
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, plongez dans le fabuleux parcours de Battling Siki, cet incroyable athlète qui battait tous les records. Premier champion du monde de boxe noir en catégorie mi-lourd, il défi les limites des règles d'un sport qui à cette époque était dominé par des athlètes blancs. Peu à peu, il gravit le sommet de la réussite, mais derrière cette gloire, il mène une vie bien plus sombre remplie d'obstacles et d'injustices. Combattre la vie Paris, septembre 1922. Sur le ring du Stade Buffalo, Battling Siki défie George Carpentier, idole de la boxe française. Le combat bascule dans la violence, la ruse et le scandale. Siki, invincible ce soir-là, devient le premier Africain champion du monde. Mais sa victoire dérange. Entre racisme, trahisons et déchéance, son destin hors norme bascule vers l'oubli… jusqu'à aujourd'hui. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] L'incroyable aventure de Junko Tabei : une femme sur l'Everest [INEDIT] L'incroyable aventure d'Emma Gatewood : il n'est jamais trop tard [INEDIT] L'incroyable aventure de Christopher McCandeless : perdu dans l'Alaska [INEDIT] L'incroyable aventure de Cheryl Strayed : un nouveau départ pour sevrage Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis jeudi 20 février, le Dakar Music Expo (DMX) se tient dans la capitale sénégalaise, un grand rendez-vous pour les professionnels de la musique d'Afrique et d'ailleurs. Au programme : des rencontres, des conférences et des concerts. Et pour sa 6ᵉ édition, le thème de cette année est le jazz africain, un genre musical qui reste assez niche sur le continent, mais qui peut très bien s'exporter avec une bonne stratégie. De notre correspondante à Dakar,« On pense qu'il n'y a pas de jazz en Afrique », c'est ce qu'affirme, volontairement provocateur, Mawuto Dick, du festival Togo jazz. Le genre souffre d'une mauvaise presse, et Kossi Mawun, batteur togolais, le ressent depuis qu'il s'est lancé en solo en 2019 : « C'est très difficile de gagner sa vie en tant que musicien de jazz en Afrique. Ici, en Afrique, on aime danser, on aime se défouler, écouter de la variété. Peu de personnes écoutent le jazz. »Pourtant, de nombreux rendez-vous existent sur le continent, comme à Saint-Louis ou à Ouagadougou, preuve d'une grande richesse du jazz africain. Mais il manque encore d'une promotion suffisante. « Il n'y a pas assez de représentations, il n'y a pas assez de marketing autour de ça, estime Dudu Sarr, l'un des créateurs du DMX. Il n'y a pas assez de ressources financières qui sont mises dans la promotion et l'exportation des musiques africaines. »À écouter dans le Grand invité AfriqueDudu Sarr (Dakar Music Expo): «La visibilité des artistes africains francophones est en baisse»Mettre en avant sa singularitéPour Dudu Sarr, l'un des arguments de vente du jazz africain est de réclamer la maternité de ce genre, créé par les Afro-Américains, descendants d'esclaves aux États-Unis. Il faut aussi mettre en avant sa singularité, inspirée des nombreuses traditions propres à chaque pays.« Lionel Loueke, qui est un guitariste très émérite, un Béninois qui accompagne Herbie Hancock, il fait du jazz, mais par contre, il s'inspire de sa tradition béninoise pour composer, argumente Mawuto Dick, de Togo Jazz. Même quand on prend Angélique Kidjo, certains de ses chants viennent des courants vaudous. »Un attrait des festivals étrangersLes festivals étrangers, comme Marseille jazz des cinq continents, veulent faire une place à ce jazz africain. Pour son directeur, Hugues Kieffer, le Dakar Music Expo est un lieu idéal de rencontres. Il veut montrer aux jeunes talents qu'il existe une grande scène jazz dans le monde : « Il faut qu'ils aient la conscience, je pense, de leur identité à travers la scène. Et justement, de ne pas singer ou de ne pas rentrer dans des modèles qu'on leur donnerait, défend le directeur du festival Marseille jazz des cinq continents. Sans atteindre justement les millions, on peut rencontrer une audience qui est intéressée. Et à travers le monde, il existe aussi une autre scène qui est aussi très intéressante et qui permet d'exprimer différemment, peut-être, ce qu'on est. »Dudu Sarr, également promoteur musical, se bat pour placer ses talents. Il a conclu un partenariat avec le grand festival allemand Jazzahead! et leur propose chaque année plusieurs artistes. À Marseille, le bassiste Alune Wade sera sur scène cette année.À écouter dans L'épopée des musiques noiresNduduzo Makhathini, héritier d'une spiritualité jazz sud-africaine
Sur le continent africain, les femmes jouent un rôle central dans l'agriculture. En Afrique centrale, par exemple, elles produisent jusqu'à 80% des denrées alimentaires, selon la FAO. Outre la production, elles sont également essentielles aux travaux de transformation et de vente. Pour autant, les femmes restent encore largement privées de l'accès aux ressources essentielles à l'agriculture comme la propriété de la terre, la technologie ou la formation. Des ressources qui permettraient d'augmenter leurs rendements agricoles et leurs revenus. Alors que le secteur alimentaire et agro-industriel devrait peser 1 000 milliards de dollars d'ici 2030 sur le continent africain, selon les déclarations du président de la Banque Africaine de développement, une meilleure inclusion des femmes reste un défi majeur. Comment moderniser l'agriculture africaine avec l'aide des femmes ? Comment appuyer le secteur agroalimentaire ? Une émission à l'occasion du Salon international de l'agriculture qui se tient du 22 février au 2 mars 2025 à Paris. Avec :• Kpénahi Traoré, journaliste, présentatrice de l'émission Un jour au village, diffusée le samedi à 13h30 TU sur RFI • Aïssata Diakité, fondatrice et dirigeante du groupe Zabbaan, basé au Mali et en France, spécialisé dans l'agro-alimentaire équitable• Adjaratou Kosse Faye, entrepreneuse agricole, formatrice spécialisée dans accompagnement des jeunes et des femmes producteurs en milieu rural. Fondatrice de FOROBA SAS, une ferme agro-écologique de 3 hectares située à Toubacouta au Sénégal. En fin d'émission La rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam • Aboubacrine Dicko décrypte les nouvelles taxes au Mali et leur impact sur une économie déjà fragile.• Carole Ricco nous plonge dans l'histoire de Balaclava, témoin des échanges et conflits coloniaux à l'Île Maurice.• Marina Tem explore l'écriture comme acte de résistance, dans un texte profond conclu par un poème bouleversant.La chronique Écouter le Monde de Monica Fantini. Programmation musicale :► Chasing Peace Of Mind - Adekunle Gold► Meu Lugar - Gabriella Lima.
Sur le continent africain, les femmes jouent un rôle central dans l'agriculture. En Afrique centrale, par exemple, elles produisent jusqu'à 80% des denrées alimentaires, selon la FAO. Outre la production, elles sont également essentielles aux travaux de transformation et de vente. Pour autant, les femmes restent encore largement privées de l'accès aux ressources essentielles à l'agriculture comme la propriété de la terre, la technologie ou la formation. Des ressources qui permettraient d'augmenter leurs rendements agricoles et leurs revenus. Alors que le secteur alimentaire et agro-industriel devrait peser 1 000 milliards de dollars d'ici 2030 sur le continent africain, selon les déclarations du président de la Banque Africaine de développement, une meilleure inclusion des femmes reste un défi majeur. Comment moderniser l'agriculture africaine avec l'aide des femmes ? Comment appuyer le secteur agroalimentaire ? Une émission à l'occasion du Salon international de l'agriculture qui se tient du 22 février au 2 mars 2025 à Paris. Avec :• Kpénahi Traoré, journaliste, présentatrice de l'émission Un jour au village, diffusée le samedi à 13h30 TU sur RFI • Aïssata Diakité, fondatrice et dirigeante du groupe Zabbaan, basé au Mali et en France, spécialisé dans l'agro-alimentaire équitable• Adjaratou Kosse Faye, entrepreneuse agricole, formatrice spécialisée dans accompagnement des jeunes et des femmes producteurs en milieu rural. Fondatrice de FOROBA SAS, une ferme agro-écologique de 3 hectares située à Toubacouta au Sénégal. En fin d'émission La rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam • Aboubacrine Dicko décrypte les nouvelles taxes au Mali et leur impact sur une économie déjà fragile.• Carole Ricco nous plonge dans l'histoire de Balaclava, témoin des échanges et conflits coloniaux à l'Île Maurice.• Marina Tem explore l'écriture comme acte de résistance, dans un texte profond conclu par un poème bouleversant.La chronique Écouter le Monde de Monica Fantini. Programmation musicale :► Chasing Peace Of Mind - Adekunle Gold► Meu Lugar - Gabriella Lima.
Situé au cœur de la Côte d'Ivoire, le marché de gros de Bouaké est devenu, au fil des années, un pilier essentiel du commerce national et régional. Approvisionnant aussi bien les marchés locaux que ceux des pays voisins, cette plateforme joue un rôle-clé dans la distribution des produits agricoles et alimentaires. L'année dernière, pas moins de 350 000 tonnes de produits vivriers en sont sorties. De notre envoyé spécial de retour de Bouaké,Sur une surface couverte de 30 000 m², plus de 500 magasins répartis dans 28 halls accueillent chaque jour un ballet incessant de camions. Ici, au marché de gros de Bouaké en Côte d'Ivoire, tout se joue en gros volumes. Dans les allées dédiées à l'igname, nous retrouvons Keïta Bintou, une commerçante qui s'approvisionne, ici, deux fois par semaine depuis cinq ans. Son fournisseur lui accorde des facilités qui lui permettent de mieux gérer son activité : « Ici, on achète en grande quantité, en moyenne 50 kilos. Et si tu as l'argent pour 50 kilos, tu peux prendre 100 ou 150 kilos. On te les donne, tu vas vendre et après, tu ramènes l'argent. »Chaque mois, près de 2 000 tonnes d'ignames quittent ce marché. Une production ivoirienne qui traverse les frontières jusqu'au Mali, au Sénégal et au Niger. Une chaîne logistique bien organisée, comme l'explique Samaké Abdoulaye, secrétaire général de la filière : « Nous nous approvisionnons directement au bord champ. Il y a le temps de transport, la qualité du produit... Ici, vous avez le choix et nous pratiquons des prix de gros. »À écouter aussiCôte d'Ivoire: à Bouaké, les motos électriques convainquent de plus en plus [2/3]Mais le marché de Bouaké ne se contente pas d'exporter. Il est aussi un point d'entrée pour les produits venus de la sous-région, notamment l'oignon du Niger et du Burkina Faso. Coulibaly Mamadou, responsable de cette filière, détaille le fonctionnement : « Nous avons des partenariats avec les producteurs. Dès que les récoltes sont prêtes, ils nous contactent. Nous achetons l'oignon directement sur place et l'acheminons jusqu'ici, à Bouaké, avant de le redistribuer dans tout le pays. »Des milliers de produits agricoles et vivriers transitent chaque jour par le marché de gros de Bouaké. Une activité supervisée par une société d'exploitation, chargée d'optimiser la distribution. Mouhamed Lamine Saganogo en est le directeur général : « Nous facilitons la commercialisation, de nos entrepôts jusqu'au marché final, en évitant les tracasseries routières. Ce sont des produits périssables, il faut que les camions arrivent très vite à destination. »Pour aller plus loin, un projet d'extension est en préparation : il prévoit notamment la construction de chambres froides, afin d'améliorer la conservation des fruits et légumes.À écouter aussiEn Côte d'Ivoire, un centre de traitement de la lèpre redonne de l'espoir à ses patients [1/3]
Depuis le 31 décembre 2024, le Bénin interdit officiellement l'importation de poulet congelé. Une mesure prise pour favoriser la filière locale alors que le pays importait chaque année plus de 100 000 tonnes de poulets congelés à la fois pour le marché intérieur mais aussi pour la réexportation. Le Bénin n'est pas le premier pays du continent à prendre des mesures protectionnistes contre la volaille étrangère. Depuis 2005, le Sénégal interdit lui aussi l'importation de produits avicoles, une décision prise à l'époque dans un contexte mondial de grippe aviaire qui a permis de booster la production locale. Restriction des importations au Ghana, hausse des droits de douanes en Côte d'Ivoire ou en Afrique du Sud, promotion du “poulet bicyclette” au Burkina... Les mesures de protection se multiplient face aux géants de l'agroalimentaires américains, brésilien ou Européens. Mais pour quels résultats ? Alors que la viande de volaille représente l'une des principales sources de protéines pour les populations du continent, les filières avicoles locales réussiront-elles à répondre à la demande ? Avec :• Coumba Diouf, vétérinaire, experte en santé animale à la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture)• Roland Portella, directeur de Dratigus Development (cabinet d'accompagnement stratégique), président du club économique La Coordination pour l'Afrique de demain (CADE) • Bonaventure Camille Azomahou, ancien secrétaire permanent de l'Interprofession de l'Aviculture du Bénin (IAB), et et actuellement consultant de l'IAB En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Estelle nous parle des émissions africaines qui deviennent des “mêmes” viraux sur les réseaux sociaux Programmation musicale : ► Poulet – Zoufris Maracas ► Borom Guaal - Sahad
Depuis le 31 décembre 2024, le Bénin interdit officiellement l'importation de poulet congelé. Une mesure prise pour favoriser la filière locale alors que le pays importait chaque année plus de 100 000 tonnes de poulets congelés à la fois pour le marché intérieur mais aussi pour la réexportation. Le Bénin n'est pas le premier pays du continent à prendre des mesures protectionnistes contre la volaille étrangère. Depuis 2005, le Sénégal interdit lui aussi l'importation de produits avicoles, une décision prise à l'époque dans un contexte mondial de grippe aviaire qui a permis de booster la production locale. Restriction des importations au Ghana, hausse des droits de douanes en Côte d'Ivoire ou en Afrique du Sud, promotion du “poulet bicyclette” au Burkina... Les mesures de protection se multiplient face aux géants de l'agroalimentaires américains, brésilien ou Européens. Mais pour quels résultats ? Alors que la viande de volaille représente l'une des principales sources de protéines pour les populations du continent, les filières avicoles locales réussiront-elles à répondre à la demande ? Avec :• Coumba Diouf, vétérinaire, experte en santé animale à la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture)• Roland Portella, directeur de Dratigus Development (cabinet d'accompagnement stratégique), président du club économique La Coordination pour l'Afrique de demain (CADE) • Bonaventure Camille Azomahou, ancien secrétaire permanent de l'Interprofession de l'Aviculture du Bénin (IAB), et et actuellement consultant de l'IAB En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Estelle nous parle des émissions africaines qui deviennent des “mêmes” viraux sur les réseaux sociaux Programmation musicale : ► Poulet – Zoufris Maracas ► Borom Guaal - Sahad
Le film Yambo Ouologuem, la blessure, du journaliste Kalidou Sy, est sélectionné dans deux catégories de la 29e édition du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, au Burkina Faso (du 22 février au 1er mars prochain). Ce documentaire d'une heure et quart, tourné en France, au Mali, aux États-Unis et au Canada, revient sur la vie du Malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain à recevoir le prestigieux prix littéraire Renaudot en 1968. Trois ans plus tard, il est accusé d'avoir plagié de grands auteurs occidentaux, une affaire jamais résolue car il n'y a jamais eu de procès. Mais la polémique entraîne la chute de Yambo Ouologuem, qui passe alors en quelques mois de star de la littérature francophone à l'anonymat le plus complet. Kalidou Sy s'est rendu sur ses traces l'an dernier, dans le centre du Mali. Il est l'invité de Kaourou Magassa. RFI : Vous êtes d'origine sénégalaise, vous avez été correspondant au Sahel pour la chaine d'information France 24 basé au Burkina Faso. Qu'est-ce qui vous a amené, vous, jeune journaliste à vous intéresser à l'auteur malien Yambo Ouologuel né en 1940 et décédé en 2017 ?Kalidou Sy : Tout est parti de l'écriture d'un ouvrage collectif sur la Françafrique intitulé « La Françafrique, l'Empire qui ne veut pas mourir », aux éditions du Seuil. C'était en 2020. C'est un ouvrage collectif et moi j'étais chargé, avec ma consœur Fanny Pigeaud, du chapitre intellectuel et africain contre la Françafrique et dans mes recherches, j'ai découvert des auteurs africains que je connaissais déjà comme Amadou Hampaté Ba, Ahmadou Kourouma, Med Hondo, Ousmane Sembène et il y avait un nom, Yambo Ouologuem, dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai fait des recherches, j'ai vu un destin incroyable, une histoire incroyable et je me suis dit à la fin de l'écriture de ce chapitre que je ne pouvais pas en rester là et qu'il fallait absolument en faire un documentaire, car j'avais remarqué que de nombreuses personnes ne connaissaient pas Yambo Ouologuem et son œuvre.Yambo Ouologuem est le premier africain à recevoir le Prix Renaudot en 1968. Auteur du Devoir de violence, il reçoit les éloges du Tout-Paris littéraire. Pourtant son livre est très mal reçu en Afrique. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?Il faut se replacer dans le contexte. On revient en 1960 où il y a une vingtaine de pays africains qui se libèrent d'une domination et de la colonisation européenne. Et à cette époque, la tendance était plutôt de magnifier et valoriser l'Afrique et Yambo Ouologuem arrive avec le Devoir de violence, qui est un véritable brûlot à l'époque, parce que dans son livre, il dit que bien avant la colonisation européenne en Afrique, il existait de l'esclavage interafricain des guerres interafricaines, de l'esclavage arabo-africain et à cette époque ça a été très mal perçu en 1968. Il faut savoir aussi que des écrivains par exemple, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui était aussi un poète ont violemment critiqué Yambo Ouologuem. Léopold Sédar Senghor parlait selon l'un des témoignages de votre film de trahison : les mots sont très durs à l'encontre de l'écrivain malien….Oui, les mots sont très durs. Il a qualifié le livre d'affligeant et il a accusé Yambo Ouologuem de nier ses ancêtres. Il faut savoir qu'il y a eu une passe d'armes entre Yambo Ouologuem et Senghor, une passe d'armes qui ne dit pas ses mots. Je peux vous citer un épisode où Yambo Ouologuem lors d'une interview à la télévision française a eu cette phrase où il disait, « la négraille a profité du colonialisme pour s'abreuver de culture blanche et pour mieux s'élever parmi les Noirs ». Quand il parle de « négraille », il parle surtout de négritude. Je pense que Senghor l'a pris pour lui-même et c'est pour ça qu'il a une virulence dans ses propos envers Yambo Ouologuem. Il faut savoir aussi qu'à l'époque, il n'y a pas beaucoup d'auteurs africains qui ont salué l'œuvre de Yambo Ouologuem.L'année 1972 est un point de bascule pour Yambo Ouologuem. Il est accusé de plagiat, il est vilipendé, conspué sans que sa défense ne soit entendue. Il retourne au Mali dans la ville de Sévaré. Vous y êtes allé l'an dernier en quête des témoignages de sa famille. Racontez-nous ce que vous avez découvert sur lui ? Et comment a-t-il vécu ?Tout d'abord, j'ai décidé d'aller à Sévaré parce que dans mes recherches, il n'y avait pas beaucoup de traces de Yambo Ouologuem du Mali. On connaissait beaucoup le Yambo Ouologuem français, l'écrivain provocateur, mais lorsqu'il est rentré au Mali, on a perdu sa trace. Il y avait Christopher Wise, un universitaire américain, qui est parti le voir en 1997, qui a écrit un livre À la recherche de Yambo Ouologuem, mais on n'avait pas trop trace de Yambo Ouologuem au Mali. Donc je suis parti à Sévaré. Alors ce que j'ai découvert, c'est qu'en 1974, il fait un premier retour au Mali et les gens l'ont décrit comme une personne malade. Il était enflé d'après leurs dires et même certains disaient empoisonnés, mais ça reste à prouver. En 1976 Yambo Ouologuem tente de revenir en France pour, « faire la paix » avec son éditeur le Seuil afin de repartir sur un nouveau pied, mais le Seuil n'a pas voulu, donc il est rentré définitivement au Mali. Et au Mali, Yambo Ouologuem s'est retiré et a vécu reclus, il passait ses journées, d'après les témoignages de ses proches, à la mosquée, il est devenu très croyant. Il jeûnait de nombreux jours dans l'année et sa relation avec ses enfants, c'était une relation aimante, mais il ne voulait pas que ses enfants découvrent son passé français. Son fils, Ambibé, m'a témoigné que, par exemple, Yambo Ouologuem leur interdisait d'aller à l'école française, il préférait qu'il aille dans une école arabophone. Donc Il passait son temps à la mosquée, il changeait souvent de mosquée, il n'avait pas beaucoup d'amis. Il voulait vivre seul et très certainement que la blessure était tellement forte qu'il voulait oublier ce qui s'était passé en Europe et en France. Justement, ce retour au Mali était pour Yambo Ouologuem une blessure, vous l'avez rappelé, et c'est d'ailleurs le titre de votre documentaire. Pensez-vous qu'il aurait été autant honni s'il n'avait pas été africain ?Jean-Pierre Cordier, qui était son camarade au lycée Chaptal à Paris, il a vécu ça comme du racisme. Il dit qu'il y a beaucoup d'auteurs qui ont été accusés de plagiat qui ont eu un procès et qui ont pu réécrire. Jean-Pierre Orban, qui a fait une longue recherche sur le cas Yambo Ouologuem, lui aussi dit dans le documentaire que très certainement, il y avait du racisme. À l'époque lorsque Yambo Ouologuem a été accusé de plagiat, beaucoup de journalistes français remettaient en cause tout d'un coup le fait qu'un Africain ait pu écrire une telle œuvre, d'une telle qualité. Les mêmes qui l'avaient encensé lorsqu'il a eu le prix Renaudot l'ont lâché. Donc très certainement qu'il y a eu une part de racisme…Par ses soutiens et ses admirateurs Yambo Ouologuem est considéré comme un génie littéraire. L'auteur Mohamed Mbougar Sarr lui a consacré en 2021 un roman victorieux du prix Goncourt. Vous réalisez, vous, un documentaire sur sa vie. Selon vous, assiste-t-on à une forme de réhabilitation posthume de l'auteur malien ?La réhabilitation n'a pas commencé avec mon documentaire. En 2002, l'éditeur Pierre Astier a décidé de rééditer Le devoir de violence aux éditions Serpent à Plumes avec l'accord de sa famille en France. Ensuite, en 2015, Jean-Pierre Orban et Sami Tchak ont décidé de rééditer Les mille et une bibles du sexe, l'un des livres de Yambo Ouologuem. C'est un livre qui ne parle pas du tout d'Afrique, c'est un livre érotique à la limite de la pornographie qui se moque de la sexualité de la bourgeoisie parisienne et de province. C'est ça tout le génie de Yambo Ouologuem. Il peut écrire un livre sur un empire africain, et aussi un livre sur la sexualité blanche ; un livre à la manière d'un Sade ! Et puis arrive Mohamed Mbougar Sarr en 2021 avec son roman La plus secrète mémoire des hommes qui obtient, clin d'œil du destin, le prix Goncourt. Donc c'est vrai qu'il y a une certaine réhabilitation du Yambo Ouologuem mais malheureusement, à chaque fois qu'il y a un engouement, c'est retombé. Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem et j'espère que Yambo Ouloguem restera dans le débat parce qu'il mérite d'être dans le débat et qu'il s'installe sur la table des plus grands auteurs africains.
Aux États-Unis, c'est ce lundi 20 janvier que Donald Trump revient au pouvoir. Lors de son premier mandat, sa politique africaine n'avait pas laissé un souvenir impérissable. Jeff Hawkins a été l'ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI lui a demandé ce qui allait changer dans la politique africaine des États-Unis avec Donald Trump… RFI : Qu'est-ce qui va changer avec Donald Trump dans la politique africaine des États-Unis ?Jeff Hawkins : Il y a deux réponses à cette question. Il y a ce qu'on craint et il y a ce qu'on pourrait espérer. Et donc ce qu'on pourrait craindre, c'est une continuation, une reprise de la position de Donald Trump lors de son premier mandat, c'est-à-dire un désintéressement quasi total pour le continent, avec cette différence assez importante, c'est que, à l'époque, lors du premier mandat, la machine continuait à tourner. Donc, même si le président n'y avait jamais mis les pieds, même si le président rencontrait très peu de chefs d'État africains, il y avait quand même une diplomatie, une assistance, un Pentagone derrière qui continuaient à interagir, et à s'engager avec l'Afrique. Cette fois-ci, ce qu'on pourrait craindre, c'est que non seulement le président ne s'y intéresserait pas, mais tout ce qui vient derrière aussi, ça risque de s'effacer. Et notamment, je pense à un Africain très influent à Washington en ce moment. En l'occurrence, Elon Musk, qui est chargé de couper les budgets de façon dramatique. Je pourrais très bien envisager par exemple une coupe importante de l'assistance américaine vis-à-vis de l'Afrique et même un retrait des forces américaines du continent. Il en reste quand même 2000 au moment où on parle. Donc, ça c'est à craindre. Sinon, on peut espérer peut-être que, dans le contexte d'une nouvelle guerre froide avec la Chine, il va plus que la dernière fois, faire un peu attention à l'Afrique.Vu de Donald Trump, quels sont les pays africains qui comptent ?Déjà en pourrait dire que les pays pétroliers, leNigeria, l'Angola, ça pourrait l'intéresser. Le Congo avec ses ressources minérales : le coltan, le cobalt et tout ça. Sinon, peut-être les pays où les Chinois sont particulièrement implantés, ou alors les pays où les Chinois risqueraient de s'implanter militairement. Donc, à un certain moment, et ça, c'était pendant l'administration Biden, on avait parlé d'une base chinoise possible en Guinée équatoriale par exemple, et on a vu tout de suite l'administration s'activer autour de cette question.Vous avez parlé du Congo Kinshasa. L'administration Biden a été assez prudente ces derniers temps dans le conflit dans l'est de ce pays. Elle ne semble pas avoir exercé de pression particulière sur le Rwanda afin qu'il cesse son aide militaire aux rebelles du M 23. Qu'en sera-t-il à votre avis avec la nouvelle administration ?Je ne sais pas, il y a déjà quelques noms qui ont été cités comme les responsables pour l'Afrique dans la nouvelle administration, pour l'instant pas confirmés, mais qui sont là dont monsieur Peter Pham qui a été envoyé spécial sous Donald Trump, la première fois, pour les Grands lacs. Et donc si cette personne arrive au département d'État comme responsable pour l'Afrique, c'est quelqu'un qui connaît déjà les dossiers.Monsieur Pham qui est francophone ?Oui.L'un des échecs de Joe Biden en Afrique, c'est le basculement du Niger dans le camp de la Russie. Et le départ des troupes américaines de Niamey et d'Agadez. Est-ce que Donald Trump pourrait tenter un comeback au Sahel ?Ça, c'est une question très intéressante, surtout étant donné un peu l'effondrement de la position française dans la région. Franchement, la collaboration dans le domaine de la sécurité entre la France et les États-Unis a été assez forte en Afrique. Donc c'est non seulement le retrait des quelque 900 troupes américaines de Niamey, d'Agadez, mais c'est aussi le départ des Français du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad. Et donc, il y a une sorte de vide qui s'est créé, rempli notamment par les Russes, et je pense que l'administration Trump serait tentée d'intervenir un peu plus, sachant que Trump, on peut dire ce qu'on veut, mais ce n'est pas un interventionniste. Il est très peu attiré par des conflits à l'étranger.Est-ce que Wagner est un épouvantail aussi bien pour monsieur Trump que pour monsieur Biden ?Je l'espère bien. La présence russe sur le continent africain, c'est vraiment difficile. Contrairement aux Chinois qui représentent un concurrent réel et durable pour l'Amérique, la Russie, par contre, cherche à nous miner plutôt que d'établir des relations privilégiées avec les pays africains à proprement parler. Donc c'est vraiment dangereux, c'est sérieux et je pense qu'à Washington, on prend la menace de Wagner Group, d'Africa Corps, comme ça s'appelle maintenant, très au sérieux.À lire aussiLa posture souverainiste de Donald Trump séduit certains leaders africains
Le Président de la République a-t-il eu raison de dire que les Africains ont oublié de remercier la France après l'intervention au Mali ?
Elle s'appelle Tassi Hangbé et a régné sur le royaume du Dahomey, région de l'actuel Bénin, au XVIIIè siècle. Longtemps oubliée, son rôle dans l'histoire du pays commence à peine à être reconnu. Comme elle, de nombreuses femmes ont marqué l'histoire du continent africain mais restent encore oubliées. Reines, combattantes, résistantes... elles prennent part à la défense et la construction de leurs sociétés. Pourquoi s'intéresser à ces femmes effacées de la grande Histoire ? Comment la culture populaire via les films, les BD ou les livres contribuent aussi à leur redonner leur place ? Et comment s'assurer que les héroïnes actuelles trouvent leur place dans les futurs livres d'histoire. Cette émission est une rediffusion du 15 novembre 2024Avec :• Mèdéssé Nathalie Sagbo, autrice de la bande dessinée Tassi Hangbé - L'Amazon, reine du Danxomé• Sylvia Serbin, historienne et journaliste, autrice de Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire (Paris, MedouNeter) de Ndaté Yalla Mbodj, une reine sénégalaise au temps des invasions européennes (MedouNeter, 2023), et le dernier en date Dans l'empire du Mali à l'époque de la reine KASSA (MedouNeter, 2024).En fin d'émission, le portrait de la féministe béninoise Bénédicta Alloakinnou par Raphaëlle Constant.Bénédicta Aloakinnou, 27 ans, est juriste et militante féministe béninoise. Elle est de celles qui ne se demandent pas ce que leur pays peut faire pour les femmes mais bien ce qu'elles-mêmes peuvent y apporter. C'est pourquoi elle a créé la Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement en 2017 dans le Nord-Bénin pour briser les inégalités dans une région où les freins à l'avancée des droits des femmes sont encore nombreux. Notre reporter Raphaëlle Constant l'a rencontrée lors de son passage à Paris à l'occasion du Sommet de la Francophonie.et la chronique Ecouter le monde avec Monica Fantini.Programmation musicale :► Perspective – Juls, Masego► Jigeen - Orchestre Jigeen Ñi.À lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Ne manquez pas les meilleurs reportages et idées d'une actualité culturelle internationale qui n'oublie pas l'Afrique.
Après les répercussions de la vague Metoo et l'émergence d'une nouvelle génération de féministes africaines, que signifie être un homme dans les sociétés contemporaines d'Afrique ? Comment les hommes accueillent les demandes de déconstructions du patriarcat au profit d'un rééquilibrage des rôles ? Les hommes se sentent-ils menacés dans leur identité masculine ou dans leurs privilèges et exercice du pouvoir dans la famille et la société ? Qu'en est-il des hommes qui assument d'être « féministes » ? Sont-ils voués au mépris des masculinistes ? Quels pourraient être les termes d'un dialogue constructif, et nuancé pour reconnaître que les hommes sont aussi en partie piégés par la pression sociale ? Cette émission est une rediffusion du 7 octobre 2024Avec :• Kpénahi Traoré, journaliste à RFI, autrice du podcast Bas les pattes, dont la saison 2 est sortie en septembre 2024 et interroge les masculinités en Afrique• Djaïli Amadou Amal, romancière et militante camerounaise, lauréate du prix Goncourt des Lycéens, 2020 pour son livre Les impatientes (Éditions Emmanuelle Collas, 2020). Son nouveau roman Le harem du roi (Éditions Emmanuelle Collas, août 2024 ).En fin d'émission, la chronique d'Estelle Ndjandjo sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, être influenceur africain en Chine. Programmation musicale : ► Amaarae - This ! ► Rema - Yayo.
Si le Nouvel An est synonyme de festivités, il marque aussi le moment pour beaucoup de formuler des résolutions et d'envisager un nouveau départ. En Côte d'Ivoire, cette tradition est profondément ancrée, le passage à une nouvelle année étant souvent perçu comme une opportunité de changement. Nouvelles résolutions, nouveaux départs, paroles d'Ivoiriens à l'aube de 2025. De notre correspondant à Abidjan,À quelques heures de la nouvelle année, Moussa est fidèle à son poste, dans le quartier des Deux-Plateaux à Abidjan. Depuis près d'un an, ce jeune homme aide les chauffeurs de taxis collectifs, appelés wôrô-wôrô, à trouver des clients. Mais pour 2025, il nourrit un rêve simple : devenir chauffeur professionnel. « En 2025, je souhaite apprendre à conduire. Que Dieu me donne quelqu'un pour m'aider avec un taxi, je vais travailler et payer, déclare-t-il. Si Dieu me donne l'opportunité de devenir chauffeur personnel pour une bonne personne, ça m'arrangerait. Je veux juste gagner ma vie. » Moussa n'est pas le seul à rêver de mieux. Pour Kéal Bédé Dja, chargée de communication dans une entreprise de la place, les résolutions ne sont pas qu'un exercice de style. En 2024, elle avait décidé de reprendre ses études, mais le rythme du travail a freiné ses ambitions : « Je m'étais fixé comme objectif de faire un master. J'ai commencé les cours, mais avec le travail, ce n'est pas toujours évident de suivre le rythme. Ça a été un bel exercice, mais je n'ai pas pu terminer. » Pour 2025, Kéal reste déterminée. Elle reconduit cette résolution, en y ajoutant un objectif professionnel. « Il y a plusieurs domaines dans lesquels on intervient, et ce n'est pas toujours facile d'honorer nos engagements sur tous ces aspects. Donc, il faudra travailler sur soi-même pour produire de meilleurs résultats », affirme-t-elle. À lire aussiLes 10 articles les plus lus de 2024 pour enrichir vos connaissancesTaire ses résolutions et se donner des objectifs accessiblesCependant, d'autres, plus superstitieux, préfèrent garder enfouis en eux leurs aspirations pour la nouvelle année qui s'annonce. « La résolution se passe dans la tête. Je ne veux pas en dire plus en tant que bon Africain, indique Michel, dans son salon de coiffure. Je sais seulement qu'il y a des changements que je dois apporter dans ma vie. » Qu'on les affiche ou qu'on les garde pour soi, les résolutions ne tiennent souvent qu'à un fil. « Il faut prendre deux ou trois résolutions à notre portée, et beaucoup d'autodiscipline, remarque Charlen Boni, coach comportementale. Pour elle, la clé réside dans la simplicité et la discipline. Il faut aussi composer avec la spiritualité, parce que nos émotions nous définissent. Trouver la paix intérieure peut nous donner la motivation de continuer. » 2025 est aussi une année électorale en Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens caressent un vœu : bâtir un avenir où leurs ambitions ne seront pas freinées par les turbulences politiques. À écouter dans Appels sur l'actualitéEmission spéciale: 2024 dans le rétroviseur [1]
Au son des archives de RFI, nous racontons le siècle d'Amadou Mahtar Mbow, né en 1921 à Dakar et décédé en 2024, après l'enregistrement de ce portrait. Après avoir évoqué son enfance coloniale, sa formation à l'École coranique et française, sa passion familiale pour l'histoire de l'Afrique et ses grands résistants, sa vocation pour l'enseignement et sa vision philosophique de la libération des Africains. Nous retraçons l'engagement d'Amadou Mahtar Mbow pour la décolonisation, pour l'éducation de base, pour l'Unesco et sa vision avant-gardiste de la restitution des biens culturels et des œuvres d'art. (Rediffusion du 19/11/2021) Avec Lamine Sagna, sociologue et auteur du livre Amadou Mahtar Mbow, une légende à raconter, aux éditions Karan et la participation des chercheurs de Columbia University ; Souleymane Bachir Diagne, philosophe et Mamadou Diouf, historien des idées.
C'est l'histoire d'un homme dont le vrai nom a été oublié, et que l'on appelle aujourd'hui « Yasuke, le samouraï noir ». Son origine aussi est imprécise, Yasuke était peut-être Congolais ou Mozambicain. Ce que l'on sait de source sûre, c'est que cet Africain, a quitté les côtes de l'actuel Mozambique dans les années 1580, avant d'accompagner des prêtres jésuites en Inde, puis au Japon. C'est là qu'il rencontrera Oda Nobunaga, grand chef de guerre unificateur du Japon, que l'on peut comparer à un Napoléon ou encore à Soundjata Keïta. Oda Nobunaga, impressionné par cet étranger si imposant, lui apprit le maniement des armes et fit de lui un samouraï. Aujourd'hui, l'histoire de Yasuke est racontée par Romain Mielcarek, journaliste indépendant, dans le livre « Yasuke, le samouraï africain, aux origines du mythe ». À lire aussiLe premier samouraï noir fait débat dans le jeu vidéo «Assassin's Creed: Shadows»
C'est un film rendu possible par la découverte d'un trésor. En 2017, 60 000 négatifs et photos du Sud-Africain Ernest Cole sont découverts dans les coffres d'une banque suédoise où ils dormaient depuis plusieurs décennies. Ernest Cole, né en 1940, mort en 1990, son nom est peu connu du grand public, mais c'était un incroyable photographe qui a documenté l'apartheid et la ségrégation aux États-Unis. Le réalisateur Raoul Peck présentait à Cannes en mai dernier son nouveau film, Ernest Cole : photographe, dans lequel il retrace le parcours et le travail du photographe.
Malgré des avancées encourageantes, les systèmes de santé sur le continent africain sont encore trop peu performants : hôpitaux et centres de santé vétustes et surpeuplés, manque de matériel et de médicaments, centralisation des soins… Comment l'Afrique peut-elle améliorer sa couverture sanitaire et suivre la voie de la souveraineté dans le domaine de la santé ? Avec la participation de : - Michel Sidibé, envoyé spécial de l'Union africaine pour la création de l'Agence africaine du médicament, ancien directeur général de l'ONUSIDA et ancien ministre de la Santé et des Affaires sociales du Mali.- Pr Maurice Kakou Guikahué, vice-président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, ancien ministre de la Santé.- Pr Seni Kuanda, professeur en épidémiologie à l'Institut africain de santé publique à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Roland Perez. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Au son des archives de RFI, nous racontons le siècle d'Amadou Mahtar Mbow, né en 1921 à Dakar et décédé en 2024, après l'enregistrement de ce portrait. Son enfance coloniale, sa formation à l'École coranique et à l'école française, sa passion familiale pour l'histoire de l'Afrique et ses grands résistants à l'occupation française, sa vocation pour l'enseignement, et sa vision philosophique et politique de la libération des Africains. Avec : Lamine Sagna, sociologue et auteur du livre Amadou Mahtar Mbow, une légende à raconter, aux éditions Karan et la participation des chercheurs de Columbia University Souleymane Bachir Diagne, philosophe Mamadou Diouf, historien des idéesÀ écouter aussiAmadou Mahtar Mbow, premier Africain directeur de l'Unesco (Épisode 2: La légende Mbow)
durée : 00:58:48 - Toute une vie - par : Philippe Roizès - Né au Ghana, Amo est arraché à sa terre natale, mis en esclavage et offert à une famille noble allemande. Contre toute attente, il reçoit une éducation d'élite et devient le premier Africain diplômé en Europe et professeur de philosophie. - réalisation : Yaël Mandelbaum - invités : Jean-Michel Deveau Historien spécialiste de l'esclavage, Professeur émérite des Universités; Aurélien Gabory Responsable de collection au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac et du Pavillon des sessions du musée du Louvre; Marian Füssel Historien, Professeur à l'université de Göttingen en Allemagne; Daniel Dauvois Professeur de philosophie au Lycée Lakanal de Sceaux; Driss Gharmoul Chercheur en philosophie; Sarah Ligner Conservatrice au musée du Quai Branly-Jacques Chirac, en charge de la collection Unité patrimoniale mondialisation historique et contemporaine
Football: le Nigérian Ademola Lookman sacré Joueur africain de l'année 2024
La Confédération africaine de football décerne ce lundi 16 décembre son Ballon d'Or. Le Nigérian Ademola Lookman part grand favori devant le Guinéen Serhou Guirassy, l'Ivoirien Simon Adingra, le Marocain Achraf Hakimi et le Sud-Africain Ronwen Williams. Qui sera sacré meilleur joueur de l'année ? Vos pronostics nous intéressent et participez à notre sondage sur la chaine WhatsApp RFI Appels sur l'actualité.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le missile « Ruta » en Ukraine, les offensives turques contre les Kurdes en Syrie et l'opération « Zéro Kuluna » en RDC. Ballon d'Or africain : peut-on s'attendre à une surprise ? Parmi les cinq finalistes du Ballon d'Or africain 2024, l'attaquant de l'Atalanta Bergame, Ademola Lookman, se distingue comme le favori grâce à une saison remarquable en club et en sélection. Toutefois, un autre joueur pourrait-il créer la surprise ? La liste finale suscite aussi des interrogations, notamment sur l'absence de Mohamed Salah, auteur d'une saison impressionnante à Liverpool, mais écarté de la sélection finale par la CAF. Comment expliquer cette absence ?Avec Victor Missistrano, journaliste au service de sports de RFI.Guerre en Ukraine : le missile « Ruta » peut-il changer la donne sur le front ?Le président Volodymyr Zelensky a annoncé que des essais concluants avaient été menés sur un missile de fabrication ukrainienne conçu pour frapper le territoire russe. Que sait-on des capacités exactes de ce missile, baptisé « Ruta » ? Pourrait-il avantager Kiev dans la guerre menée contre la Russie ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI.Syrie : les Kurdes dans le viseur turcDepuis la chute de Bachar el-Assad, Ankara multiplie et intensifie les attaques contre les Kurdes installés dans le nord-est de la Syrie. Comment expliquer ces offensives turques ? Comment les rebelles de Hayat Tahrir al-Cham réagissent à cette situation ?Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara.RDC : près de 800 membres de gangs arrêtés dans la capitaleLancées au début du mois de décembre à Kinshasa, les opérations « Zéro Kuluna » et « Ndobo » ont déjà permis l'arrestation de plusieurs centaines de membres de gangs. Connait-on les contours de ces opérations ? Comment les forces de l'ordre ont-elles pu démanteler un tel réseau ?Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.
durée : 00:05:31 - Le Journal de l'éco - par : Marion Ferrere - En Afrique du Sud, la police a cherché à extraire des centaines de mineurs illégaux retranchés sous terre, au niveau de la ville minière de Stilfontein, au sud-ouest de Johannesburg. Le symbole d'une exploitation dans le pays supervisée par des gangs.